#le rêve du paon
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maybefrench · 11 months ago
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Les gens, je viens de faire un truc wild. Je viens .... ✨d'investir✨
Je n'ai pas 1 sous d'économie. Mon plus grand objectif financier c'est justement ça : faire des économies. L'étape d'avant c'est : Respecter le budget.
C'est dire où j'en suis.
Et même, quand Plan Cash a annoncé sa levée de fond, j'avais un salaire et je m'étais dis que je mettrais 200€ J'ai mis 100 et ... ca va. Déçue de ne pouvoir faire plus mais contente de pouvoir faire. Moi l'année dernière n'aurait même pas pu le faire. Moi l'an prochain sera peut-être contente. En tout cas, moi dans 7 ans espère qu'elle sera fière comme un paon.
Plan Cash ça me vend du rêve, au sens où elles parlent d'investissement, d'épargne, de retraite, de négociation salariale. Bref, qu'on peut y arriver même en mettant seulement 40€ de côté mais pas que sur un Livret A. Que l'épargne, ce n'est pas juste mettre des sous côtés.
C'est vraiment de l'éducation financière. Accessible. J'avais envie de participer à ce projet.
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kiki-de-la-petite-flaque · 2 years ago
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Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme.
Les forêts s’y heurtent confusément avec des créatures de légende cachées dans les fourrés.
Il y a toi.
Dans la nuit il y a le pas du promeneur et celui de l’assassin et celui du sergent de ville et la lumière du réverbère et celle de la lanterne du chiffonnier.
Il y a toi.
Dans la nuit passent les trains et les bateaux et le mirage des pays où il fait jour. Les derniers souffles du crépuscule et les premiers frissons de l’aube.
Il y a toi.
Un air de piano, un éclat de voix.
Une porte claque. Un horloge.
Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels.
Mais encore moi qui me poursuis ou sans cesse me dépasse.
Il y a toi l’immolée, toi que j’attends.
Parfois d’étranges figures naissent à l’instant du sommeil et disparaissent.
Quand je ferme les yeux, des floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d’artifice charnus.
Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures.
Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.
Et l’âme palpable de l’étendue.
Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d’il y a 2.000 ans et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers.
Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde et des essieux qui grincent sur des routes médusantes.
Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire.
Mais qui, présente dans mes rêves, t’obstines à s’y laisser deviner sans y paraître.
Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve.
Toi qui m’appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion mais qui n’approches ton visage du mien que mes yeux clos aussi bien au rêve qu’à la réalité.
Toi qu’en dépit d’un rhétorique facile où le flot meurt sur les plages, où la corneille vole dans des usines en ruines, où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb,
Toi qui es à la base de mes rêves et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
Dans la nuit, il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes, des herbes, des poumons de millions et millions d’êtres.
Dans la nuit il y a les merveilles du mondes.
Dans la nuit il n’y a pas d’anges gardiens mais il y a le sommeil.
Dans la nuit il y a toi.
Dans le jour aussi.
Desnos, R., & Bertelé, R. (1968). Corps et biens. Gallimard.
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captainabscon · 2 years ago
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Chère Adenium,
J'aimerai te dire tout haut,
ce que mon coeur me dicte en bat'.
Mais pour respecter ton choix,
Je me dois de bien choisir mes mots.
En bref, j'aimerai te dévoiler mon âme,
Au risque que ce soit à notre grand dam.
Je n'ai, normalement, pas besoin
D'aller beaucoup plus loin.
Et peut-être que ce que tu sens t'effraie,
Car effectivement nous pourrions en faire les frais.
D'une amitié, tu es d'accord pour en tisser une.
Et c'est ainsi très bien comme ça.
Mais, plus fort que moi, quelque chose s'élança.
Serait-ce, par joyeux hasard, une sensation commune ?
Pas si loin de moi, l'idée de te faire souffrir à mes dépens,
Le paradoxe est là, je ne peux m'empêcher de faire le paon.
En quelques jours je t'ai vu sourire, rire et pleurer,
Quelle femme se lâche ainsi sans crainte de se leurrer ?
Si la fleur symbolise la connaissance plutôt que l'amour,
C'est pour signifier que chacune d'elle est belle et unique,
Il en va ainsi de la vérité, et ce depuis toujours,
Aussi vrai qu'une rose est parfumée autant qu'elle pique.
Quelle hérésie que voilà ! Cueillir une fleur ?!
Bin oui, c'est juste pour la rapprocher de mon cœur !
Mais elle va se faner si tu l'arraches !
Que faire alors de mieux que la contempler ?
Regarde la s'épanouir, pauvre tâche !
Mais que faire alors ! Dis moi ! Sois fair-play !
C'est le secret de la vie,
La conciliation des contraires.
C'est dans ton regard que je me perds,
Ce contact des âmes, sans demander l'avis.
Tes yeux noirs, plein de haine et de malice,
C'est toi qui connais le prix des zgegs en latex !
Derrière tes airs de douceur, il y a du vice,
Peut-on dire que tu es aussi redoutable que complexe ?
J'ai pas besoin de toi, je suis le porteur de lumière,
Mais j'avoue, wlh, avec toi ça péterait sa mère.
J'aimerai voir ton visage sans maquillage,
Sans artifices, juste toi, nul mirage.
Le noeud de ton pull, j'aimerais te le défaire,
Pour voir ton corps nu,
jouir de la vue
de tes seins à l'air.
Nous pourrions alors, tendrement nous enlacer,
Peau contre peau, sans même aller s'embrasser.
Juste toi et moi, l'un contre l'autre, comme une éternité,
Je pourrais abandonner mon Rêve, pour faire de ces vers une réalité.
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affichesetcernesnoirs · 4 years ago
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Le rêve du paon de Francis Giguère (2020) – projet réel © Antoine Proulx – 2020
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nebuleuse-mirobolante · 3 years ago
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C'est une sensation chaude ,d'humilité et de thé à la fleur d'oranger .
Une saison tordue ,une fleur perdue ,un coeur déchu ,un ange retrouvé
C'est une lumière qui pleure le jardin vaginale des paons et des vierges aux couleurs panthères
Un pantin qui se réveille dans un cierge et fustige la fausseté sale et amer 
 Un collier en Or trop sage et trop placide abbatu face au cri du corps
C'est la rage de se retrouver face aux vide pourtant abolie par la chrysalide multicolore
Un coeur qui s'envole de farandoles après le viol et qui dessine les aurores 
Une fleur forte qui se dérobe des peurs molles  de la Mort 
C'est la joie , le rêve qui n'est plus froid ,le petit môme qui trouve la fève  
C'est toi,moi ,le glaive ,la guerre et l'éternelle trêve
Car pour trouver la paix qui se lève !
C'est la colère Rouge des femmes dans l'éternité et la liberté Jaune sans genre ni âge
C'est le sourire d'un nuage ,c'est le naufragé qui renaît dans un océan sans barrage
Pour déchirer la page et recommencer le roman dans un bain de sang si lumineux que le soleil en est jaloux 
C'est ce qui combat la peur et le tréfond de la noirceur avec l'éveil précieux d'un fou
Après la tempête et les sangles ,après les angles crispant et grinçants sur nos peaux mutilés , crucifiés à l'ammoniac et à l'acidité des flaques 
Après l'enfer sans sentiment !
Nait Dieu de son feu incessant!
Dans ses yeux et son sang !
Car c'est le chant de la justice ,c'est le chant des jardins aux délices ,c'est le chant des toboggans qui glissent 
C'est un fou qui hurle à la lune avec ses dents en forme de palmiers et ses yeux gros comme des palais 
C'est ce qui n'est jamais parfait ,une plume bancale ,pleine de détours, sans jamais avoir peur de ce qui est laid
C'est une folle pleine d'amour et donc une Aurore boréale 
Une envolée de la société ,dorée d'un cristal 
C'est bel et bien une femme toujours tuée mais pleine de vie  
C'est une clocharde de l'infinie  pendue aux veines de la poésie 
C'est le soleil qui rote des rhododendrons ,c'est le chaudron des doudous ,c'est le ciel qui deviens avec splendeur le plus fou de l'univers
C'est l'Espoir farfelue de tout ce qui n'a plus peur ,pleins de passion et  pourtant perdu dans l'air !
C'est le mélange  des îles et des épices ,des idylles et des délices 
C'est l'offrande ,le goût doux d'amande ,le soleil qui bande devant les si grandes flammes
C'est la larme qui se sert de ses tremblements pour faire de l'Art son arme 
C'est ce qu'on mange comme un abricot qui sèche tes larmes dans une compote rigolote et culottée 
C'est Dieu et son cri de liberté qui est beauté !
C'est un thé d'humilité ,c'est le théâtre de l'éternité
C'est un Ange ,un ange libre et enivré  qui dérange
C'est bel et bien le soupir de la Couleur Orange!
Nébuleuse
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Nous sommes actuellement dans cette pseudo liberté infantilisante et cette idée de fausse démocratie dans laquelle on peut plus rien dire tout mais tout dire à la fois quand il s'agit d'humilier et de démolir les femmes ,les homosexuels et tout type de minorité.
On ne peut plus rien dire mais pourtant on dis tout ,l'absolu des médias ou au contraire l'absolu de l'anti media en se prenant pour un Don Juan des pseudo rebelles anti vaccin .
On croit sans cesse inventer quelque chose ,on n'invente rien depuis bien longtemps .
Ces nouveaux grands philosophes si on peut les appeler ainsi et leur grand discours politiques ponctués de mots pédants n'est à mes yeux la plupart du temps non pas une révolution lumineuse et tellement intellectuelle mais une espèce d'hypocrisie bourgeoise ,accessible uniquement à des espèces d'intellectuels parisiens .
La norme ,celle qui faut abolir ,ce n'est pas forcément uniquement celle des médias ni de la publicité contrairement à ce qu'on nous croit car au risque de choquer je pense qu'on peut être la femme très sexuelle et traitée cruellement de chienne ,la religieuse pieuse de n'importe quel culte ,la marginale droguée , l'autiste assumé qui ne cherche pas à être soigner et être libre .
Je pense que l'on peut se mettre des paillettes dans son sexe sanglant ,des faux cils et aimer délibérément le shopping tout en sachant débattre sur un sujet extrêmement sérieux ,sensible et réfléchi voir même politique.
Je pense également que sur une plage deux femmes avec un homme n'est pas forcément synonyme de plan cul à 3 car tout est évidemment bien plus complexe que de simples cases normées .
J'estime qu'une femme considérée par des codes comme moins jolie qu'une autre n'aurait pas à se sentir inférieure car où est la supériorité féminine dans le fait de forcément porter des talons aiguilles pour être la viande la plus pure ,celle qui enivre avec perversion le regard de ce viril dont la première peur absolu est la castration au risque de préférer mourir ?
Comprendrons nous un jour qu'une forme de folie et parfois la plupart des folies ne sont souvent que des libérations trop révoltés parfois pas assez maîtrisés mais justes et parfois même géniales dans le fond ?
Pourrions nous un jour écouter Edith Piaf avec un look grunge ou du rap avec un look de hippie sans que notre existence dans le métro pour ce simple fait soit remise en question ?
Pourrions nous un jour émettre des idées militantes ,politiques , spirituelles sans remettre en question l'existence d'un groupe d'individus avec un discours pompeux et son diplôme des grandes écoles accroché au front ?
Pourrions nous un jour admettre qu'un mécanicien routier quelconque doté uniquement d'un CAP et d'une expérience de banlieusard pourrait être un véritable philosophe avec son jargon et son franc parler non conventionnel dans ce milieu ?
Pourrions nous un jour reconnaître qu'une bourgeoise peut devenir punk et qu'une punk peut devenir bourgeoise, qu'aucune limite n'existe et que tout barrières sont des sortes de constructions sociales influencés par des cases .
La fonction de l'individu est réduit à une ressource humaine ou à un déchet ,à un looser ,à un winner et le dénoncer c'est faire preuve de bien-pensance ,nouveau mot à la mode pour se croire dissident là où le complotiste fachiste ,l'anti féministe se croient profondément révolutionnaire en combattant un certain progrès .
C'est là que tout est enfaites à mes yeux inversé comme une veste retournée
Faire croire que tout le monde peut être totalement contre le système
Nous sommes dedans que nous soyons d'extrême droite ou d'extrême gauche,toxicomane ou bourgeois quand la tendance vicieuse actuellement est de tout inverser en nous faisant croire que la progression est dans le système et que le réactionnaire est contre ce système
.
Il y à évidemment un courant très progressiste quelque part mais ce courant progressiste assimilé au système est enfaites celui qui à mes yeux s'en éloigne le plus quand la tendance réactionnaire dure se prolifère .
Le système ce n'est pas un bloc que l'on combat .
Le système ce n'est pas tout ce qui est tout pourrie ou socialement merveilleux .
Croire à un antisystème absolu ,c'est diviser des populations,les personne qui ne peuvent pas être vegan pour toutes sortes de raisons et ceux qui mangent encore Mc Do sans parfois même se rendre compte de ce qui se trame dans l'arrière du décors .
Croire et créer un antisystème avec une Couleur ou deux comme emblème imposé c'est créer un groupe qui regardera étrangement une personne qui porte la troisième ,celle qui n'est ni socialement adapté dans le premier des systèmes ni convenue pour cet antisystème ou les codes et les lois reviendraient à créer une autre prison dont la liberté serait de s'enfermer avec un autre formatage "rebelle" contre la première société forcément et entièrement négative à qui l'on attribue tout les maux.
Bien sûr que je condamne Mc Do en plus d'être végétarienne mais au lieu de condamner perpétuellement les fait ,ne devrions nous pas condamner les idées propagées qui poussent à ces fait ?
En règle generale au lieu de condamner un individu de statut par exemple précaire qui commande chez Uber Eats ,écoute du Maître Gims et de leur dicter d'emblée une couleur antisystème,ne devrions nous pas plutôt voir le consommateur ou la consommatrice comme une personne humaine mais aussi une conséquence déclenchée par un fait bien plus coupable ,les grands patrons des entreprises ?
La mode bourgeoise bohéme culpabilise le consommateur et je pense très personnellement que cela ne sert à rien.
Je le répète,le consommateur n'est à mes yeux qu'une conséquence souvent irréfléchie d'une idée qui deviens un fait dangereux par des formes ,des couleurs ,publicités ,images influentes pour atteindre sa reconnaissance sociale .
Cela est bien plus criminel que deux ados mangeant une crêpe avec ce Nutella que je conchie pourtant sans chercher désormais à mépriser la personne mais plutôt à tenter de comprendre l'effet papillon .
Ce qui est laid dans le système ce sont les politiques qui nous dirigent .
Ce n'est pas le coeur du système qui est laid ,c'est ce qui est haut du coeur et qui vole comme un hélicoptère doré .
On nous fait croire perpétuellement que c'est l'individu en face de nous qui est le problème ,celui qui marche dans la rue et son regard noir que l'on croit systématiquement adressé à nous forcément à cause de notre tenue ,de notre religion ,de nos idées ou autres.
On passe notre temps à critiquer le système et traiter les autres de mouton et à force nous en devenons toutes et tous leur trous d'excréments.
Je pense que tout cela est fait exprès ,diviser pour mieux régner est la fausse lois divine de ce monde car les politiques nous font bel et bien croire très indirectement et avec perversion inouïe que combattre un système c'est combattre la foule lambda ,dans laquelle se cache sûrement des handicapés et troublés mentaux exclus et pourtant brillants ,des féministes ou même des professeures d'écoles très dévouées à leur humanités .
Le système ce n'est pas la foule lambda ,le système c'est la politique.
La vérité n'est à mes yeux pas dans le nombre de livre lu ,elle est dans le fait de regarder les gens passés, d'observer,de se laisser le droit de se juger très intelligent lorsque on n'a absolument pas un immense vocabulaire et un grand diplôme en sciences humaines.
La Folie est une grande vérité ,un nouvel humanisme des tordues splendides et sa décadence est une révolution quand elle cherche à abolir absolument tout les codes sans chercher à créer un nouveau système alternatif ,juste en acceptant l'individualité et non l'individualisme de chacun ,chacune à travers une nouvelle vision des choses non accusatrice de la foule mais plutôt de quelques élus faussement prestigieux
.
La Folie doit être connue des foules et nous ne lutterons plus contre cette foule car dans cet immense groupe de personnes il y à des dingues silencieux et merveilleux .
La normalité elle même est une pathologie plaçant les gens dans des cases ,des films ,des identités rentables financièrement ,des abolitions de l'être profond à travers un tailleur ou un costume cravate pour faire plus de profit
.
La folie de incompris serait à mes yeux soit un de ses symptômes à cause de la répercussion soit une divergence révoltée d'être pratiquement extraterrestres aux yeux des codes.
Nous jugeons sur les comportements hors les comportements ne sont pas les personnes mais des symptômes ou des symboles .
L'hôpital psychiatrique existe selon mon humble avis non pas en premier lieu pour protéger la société d'êtres dangereux mais plutôt de protéger des dogme ,des dictatures de la pensée ,des comportements et des doctrines contre un individu dangereux pour celles ci et même si je ne renie pas qu'il y a parfois des véritables personnalités inquiétantes voir meurtrières ,beaucoup dans la masse sont des puissantes philosophes ,des créatifs ,des marginaux utopistes ,des ovnis mutants mystiques et révolutionnaires ou tout simplement des êtres trop à vif ,hurlant par la marginalité contre un monde créer pour la norme ,le masculin et/ou la bourgeoisie .
Osons avoir les fesses triangulaires, porter nos chaussures à l'envers..
Osons nous affirmer par la mode décalée ou propre à notre véritable être profond à travers les cris d'une couture perchée et unique car faire de son corps ou de son cri une oeuvre d'art c'est le premier cri de la révolution qui passe par se changer soi même avant de changer les autres .
Nébuleuse
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Renaît alors une de mes principales couleurs préférées et qui pourrait même un jour être ma première avec l'Arc en ciel
Le Jaune de folie et d'éternité des merveilles .
Nébuleuse
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tournevole · 4 years ago
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Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme. Les forêts s’y heurtent confusément avec des créatures de légende et cachées dans les fourrés. Il y a toi. Dans la nuit il y a le pas du promeneur et celui de l’assassin et celui du sergent de ville et la lumière du réverbère et celle de la lanterne du chiffonnier. Il y a toi. Dans la nuit passent les trains et les bateaux et le mirage des pays où il fait jour. Les derniers souffles du crépuscule et les premiers frissons de l’aube. Il y a toi. Un air de piano, un éclat de voix. Une porte claque. Une horloge. Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels. Mais encore moi qui me poursuis ou sans cesse me dépasse. Il y a toi l’immolée, toi que j’attends. Parfois d’étranges figures naissent à l’instant du sommeil et disparaissent. Quand je ferme les yeux, des floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d’artifice charnus. Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures. Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne. Et l’âme palpable de l’étendue. Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d’il y a 2 000 ans et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers. Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde et des essieux qui grincent sur des routes médusantes. Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire. Mais qui, présente dans mes rêves, t’obstines à s’y laisser deviner sans y paraître. Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve. Toi qui m’appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion mais qui n’approches ton visage du mien que mes yeux clos aussi bien au rêve qu’à la réalité. Toi qu’en dépit d’une rhétorique facile où le flot meurt sur les plages, où la corneille vole dans des usines en ruine, où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb. Toi qui es la base de mes rêves et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses et qui me laisses ton gant quand je te baise la main. Dans la nuit, il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes, des herbes, des poumons de millions et millions d’êtres. Dans la nuit il y a les merveilles du monde. Dans la nuit, il n’y a pas d’anges gardiens mais il y a le sommeil. Dans la nuit il y a toi. Dans le jour aussi.
Robert Desnos, « Les Espaces de sommeil », Corps et biens, 1930
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reflet-de-la-lune · 5 years ago
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Parfois d’étranges figures naissent à l’instant du sommeil et disparaissent. Quand je ferme les yeux, des floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d’artifice charnus. Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures. Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.
Et l’âme palpable de l’étendue. Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d’il y a 2 000 ans et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers. Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde et des essieux qui grincent sur des routes médusantes. Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire.
Mais qui, présente dans mes rêves, t’obstines à s’y laisser deviner sans y paraître. Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve. Toi qui m’appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion mais qui n’approches ton visage du mien que mes yeux clos aussi bien au rêve qu’à la réalité. Robert Desnos, Les Espaces du Sommeil.
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tendreminou · 6 years ago
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[...]
Parfois d’étranges figures naissent à l’instant du sommeil et disparaissent.
Quand je ferme les yeux, des floraisons phosphorescentes apparaissent
et se fanent et renaissent comme des feux d’artifice charnus.
Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures.
Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.
Et l’âme palpable de l’étendue.
Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d’il y a 2 000 ans
et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers.
Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde
et des essieux qui grincent sur des routes médusantes.
Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire.
Mais qui, présente dans mes rêves, t’obstines à s’y laisser deviner sans y paraître.
Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve.
Toi qui m’appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion
mais qui n’approches ton visage du mien que mes yeux clos
aussi bien au rêve qu’à la réalité.
Toi qu’en dépit d’un rhétorique facile où le flot meurt sur les plages,
où la corneille vole dans des usines en ruines,
où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb,
Toi qui es à la base de mes rêves et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses
et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
Dans la nuit, il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer,
des fleuves, des forêts, des villes, des herbes,
des poumons de millions et millions d’êtres.
Dans la nuit il y a les merveilles du mondes.
Dans la nuit il n’y a pas d’anges gardiens mais il y a le sommeil.
Dans la nuit il y a toi.
Dans le jour aussi.
Robert Desnos
Art Marc Chagall
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oviri7 · 6 years ago
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Cordoue et son soleil, véritable roi d'Espagne, dont l'éclat permanent fait au visiteur chercher l'ombre comme une oasis.
Cordoue et son art mudéjar; architecture délicate qui flamboie sous un dôme toujours azuré, arabesques fragiles et arcades puissantes que la lumière andalouse célèbre d'un seul et même amour. L'adage dit que la foi déplace les montagnes; si ce n'est certain, nous savons au moins qu'elle fit bâtir des merveilles.
Partout dans la ville, des flèches cherchent les hauteurs; les colonnes minérales, de marbre ou de granit, y disputent l'empire des nuées aux colonnes végétales, palmiers opulents et cyprès taillés. Les premières soutiennent le rêve des croyants, les secondes le ciel du passant.
Cordoue et ses éventails qui, majestueusement déployés, font passer les mains qui les tiennent pour des paons en parade.
Cordoue et son peintre, Julio Romero de Torres, dont les femmes aux regards noirs et presque tristes font en silence tout un chant profond où la mort et la douleur dansent avec passion.
Cordoue et ses senteurs de jasmins et d'orangers qui emplissent les rues et qui, culminant dans les patios qu'embaument déjà des géraniums, parfument leurs faïences et agrémentent leur calme, les rendant plus doux et plus profonds pour l'âme venue s'y reposer. Le promeneur qui y entre prend un bain de fraîcheur, de fleurs, de jouvence.
Cordoue qui rend poète et qu'on veut mordre comme l'orange gorgée de sucre.
Cordoue l'Andalouse qui, allongée au bord du Guadalquivir, admire dans le bleu du ciel ses flancs blancs et ses ors ancestraux.
Ariya S.
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claudehenrion · 6 years ago
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Le grand débat : du grand débit au grand déballage..
.   Le suspense est insupportable... Les français n'en peuvent plus... ils trépignent, ils  supplient... En tous cas, c'est ce que voudraient nous faire croire les caciques qui se croient nos chefs (qui ne sont que des ânes portant des reliques ou des geais parés de plumes de paon, comme les décrivait si bien la Fontaine !). Une fois encore, la réalité se moque des fantasmes puérils des nuls au pouvoir. Et pire encore : le ''Landerneau'' microcosmique bruit de plus en plus de rumeurs que les chiens de garde de la ''bien-pensance '' n'arrivent pas à faire passer pour des ''fake news''  (= ce qui ne leur plaît pas) ou à contrecarrer... Ҫa pourrait devenir grave !
  A la veille de la ''restitution'' (sic !) présidentielle du grand débat et des plaintes des français, il semble que le "moment démocratique exceptionnel" qu'on essaie de nous vendre depuis le début de cette manœuvre dilatoire s'éloigne...  Lundi dernier, Le Monde (que je feuillette parfois, ''en prenant une grande cuillère'', comme le recommande le proverbe) révélait que la moitié des textes rédigés ‘’en ligne’’ ne sont que des ''copiés-collés'' de doléances ''siamoises'' (comme si des groupes de pression voulaient multiplier la même idée, ce qui est impossible, n'est-ce pas ?). 
  Mais l'excellent site ‘‘Les Jours’’ va plus loin : selon des informations glanées    auprès de "l'équipe choisie par le gouvernement pour réaliser l'analyse des contributions libres", une moitié des contributions n'aurait pas été prise en compte, car la Bibliothèque Nationale de France, chargée de la numérisation de toutes les contributions, n'a pas eu le temps de tout scanner.  Un racontar ? Pas du tout ! En épluchant un des rapports publiés sur le site du Grand Débat, ‘‘Les Jours’’ a trouvé que la division du total des contributions recueillies par les contributions exploitées donne un résultat inférieur à 50%. Le silence autour de ce mensonge par omission revient à faire croire que la moitié non exploitée serait identique la moitié qui a été dépouillée... ce qui, ne peut être vrai en aucun cas. La seule chose qu'il faut retenir, c'est que ''Un sur deux des mails, lettres et cahiers-citoyens a été ''zappé'' : faute de moyens, seule la moitié des doléances spontanées des Français a été traitée'' !
Alors... qu'en est-il vraiment ? Premier signe : Gilles Proriol, dirigeant-fondateur du cabinet Cognito, chargé de la synthèse des ''contributions libres'' (peut-être les vôtres ?) du ''grand débat national'', a déclaré le 8 avril, en présence du premier ministre : ''Les Français demandent davantage de sécurité dans l’espace public et un renforcement de la lutte contre le terrorisme'', point qui a disparu complètement de tout discours officiel (à ce jour). Autre signe : le politologue Pascal Perrineau, l'un des cinq ''garants'' du grand débat, a reconnu dans le Figaro que ''l’immense majorité des citoyens ne s’est pas exprimée. Les ''gilets jaunes'', notamment, sont les grands absents de ce processus’’, pourtant lancé pour eux (lire : contre eux !)..
  Tout le monde savait que nos dirigeants essaieraient d’esquiver les sujets qui les fâchent (quitte à les occulter) et qu’ils orienteraient le ''grand débat'' vers leurs ''dadas''. Le moins qu'on puisse dire, c’est qu'il n’ont pas obtenu les résultats qu'ils espéraient.. En plus, dès les premières réunions, on a assisté à une campagne électorale entre soi, les interlocuteurs étant choisis par les énarques-préfets, avec très peu d’opposants et en l’absence quasi totale de ceux à cause de qui ce grand débat a été inventé : les Gilets jaunes. Devant cette iso-quadrature du cercle, nous allons être inondés de concepts foireux pour noyer le poisson : ''tourner la page'', ‘’seconde partie'' ''nouveau...  contrat... axe... cap’’, ‘’chapitre 2'', ''nouvelle manière de''... Les ''petits marquis'' vont s’en donner à cœur joie !...
  A ce jour, seulement  6 % des ''sondés'' pensent que Macron a obtenu ce qu’il voulait, pour l’Europe. Il n’a donc convaincu que les 20 % de ‘’pré-convaincus’’  et il ne doit une modeste remontée temporaire dans les sondages qu'à trois  facteurs.   (1)- le penchant multi-séculaire des français pour la ''légitimité'' et le respect du Roi (qu'ils ne se pardonnent pas d'avoir ‘’raccourci’’ d’une manière honteuse).   (2)- la peur irraisonnée du changement, dont la très vaste majorité ne veut pas, au fond d'elle-même (dont on le menace pourtant à longueur de discours ! MDR !).   (3)- à la façon dont il a étouffé la contestation des vrais Gilets jaunes, en les laissant être phagocytés par l’extrême gauche pendant que ''l’extrême centre'' les traitait de ''populistes'' au mieux et de ''peste brune' au pire (cf. les paniques ridicules et sans raison des Griveaux, Darmanin et Schiappa). Le grand débat devait être un catalyseur, mais leur bêtise en a fait un étouffoir démocratique.
 Non seulement Macron a virtuellement perdu son rêve impossible sur l’Europe, mais Il y a peu de chances qu’il nous sorte de la crise actuelle, à la fois civile et hebdomadaire : la semaine dernière, 79 % des sondés estimaient qu’il ne saura pas faire rentrer les Gilets jaunes à la maison, ce qui est explicable, au fond : il n’a toujours pas compris le fond du problème, que ne pouvaient résoudre 10 milliards (somme énorme) jetés au mauvais moment, sans projet et d'un air exaspéré.   
  Mais en énarque qu’il est, la seule réponse à tout problème de gouvernance, c'est : taxer, réglementer, interdire, et avoir raison... alors que plus de 80 % des français veulent ''moins de règles, moins de normes et moins d’État''.   ''Laissez-nous vivre'', disent-ils en regrettant Pompidou qui voulait ''qu'on arrête d'emmerder les français''... 45 ans plus tard, on rajoute : ''Laissez-nous quelque chose à la fin du mois pour un petit plaisir, au lieu de se demander dès le 15 du mois comment on va pouvoir payer le loyer''...  Mais ce discours est imbitable (c'est LE mot, ici. Pardon !) par nos technocrates déshumanisés à en être désincarnés...
  Mais: Macron en est un, et pas des plus atypiques. Il n’osera donc pas réduire vraiment le poids de l’État et des ''Ponctionnaires'', ses frères, alors que toute diminution des contraintes administratives aspirerait moins de ces taxes et impôts qui plombent ceux qui travaillent pour produire (NDLR : les fonctionnaires non-régaliens travaillent... mais à ne rien produire). Aujourd'hui, ceux qui ont travaillé, beaucoup plus et plus durement que la génération actuelle, et qui ont rempli les caisses de l’État pendant quarante ans et plus pour avoir une ''belle'' retraite, sont en droit d’exiger la part du capital investi qui leur est dû. Sans leur emboquer de force des mensonges grossiers : 1,7 n'est pas la même chose que 25, 41 % !
  Tout cet argent (ce ''pognon de dingues'' dit Macron), sert à engraisser un État obèse, incapable de maintenir un ''service public'' qui se dégrade : santé en perdition, sécurité compromise, libertés individuelles en berne et routes en mauvais état, entre autres...  alors que le pays ploie sous les  fonctionnaires mal utilisés, les radars vicieux, les ''comités Théodule'' inutiles, les ''rentes de situation’’ injustifiées : sans parler du gouffre élyséen, de ses moquettes et de l'enlaidissement du mobilier, le Premier ministre règne sur 462 domestiques et des dizaines de ''conseillers''…       Et que dire de ces 400 (?) commissions (de 40 membres en moyenne), qui rédigent tous les 4 ans un rapport que personne ne lit, mais qu’aucun volontaire n’ose dissoudre... parce qu’un énarque, inutile mais bien payé, est à leur tête ?
  Le grand débat, s'il en faut un (ce qui n'est pas démontré) ne peut avoir lieu que entre l'Etat et... lui-même. Tout le reste est mensonges, manœuvres dilatoires et sacs d'embrouilles... Il n'empêche que c'est, pour Macron, la semaine de tous les dangers. Et pour nous, plus encore, hélas ! Ce soir à 20 heures, nous saurons !
H-Cl.
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saintrabouin · 6 years ago
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Les enfants de Morphée et la ville endormie (Redraw)
“Un jour, les métamorphoses du monde vinrent troubler les Somnambules dans leur antique retraite. Perdus, confus, ils libérèrent par inadvertance le dieu Morphée dont ils avaient la garde. Une gigantesque nuée de papillons se déversa sur la ville et fit sombrer ses habitants dans un profond sommeil. La cité toute entière fut ainsi enfermée dans un étrange et dangereux songe collectif. Alors le Paon - qui voit tout - vint trouver l’Araignée, puis le Corbeau et le Papillon de Nuit. A force d’art et de ruse, ils finirent par piéger le divin Morphée. Les papillons retournèrent à leurs cages, sous la garde des Somnambules. Et la ville s’éveilla de son mauvais rêve, dont les Brumes balayèrent aussitôt le souvenir.”
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mysadecstasy · 2 years ago
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Depuis les falaises
Orbes mécaniques Cantiques acérés hurlants comme un orgue Echevelées déesses de la certitude du jour meilleur Croulant sous les désirs incongrus des sagesses égarées Révélation criante sous la voute de pierres opalines Opaline comme ta peau crémeuse Ravageuse Sauvage comme des cris de paons Ecartelée entre les plaisirs décadents de l’odeur sacrée Odeur de la chair molle et cotonneuse Enrobant le sang clair Sous la chair molle et délicieuse La chair qu’on palpe Qu’on charrie entre ses doigts frénétiques Comme une marée bleue dessinée au couteau Une marée inlassable et couverte d’écume chaude Reluisante d’horreurs oubliées Baignée et bénie de la sainteté de la mer infinie Du haut des falaises de craie les phares flamboient dans la nuit noire Tournoient comme des carrousels Gais comme le premier jour de l’amour en flamme Tourbillonnants d’une joie extatique et sidérée Depuis les falaises tout est immensément inatteignable Loin des mains maladroites Depuis les falaises l’or est bleu comme la mer La mer et sa profondeur ineffable Dansante comme les derniers espoirs des amoureux séparés Séparés à jamais par l’impossible clarté Lumière crue des vérités invisibles Indivisibles comme des pyramides touchant le ciel émerveillé Sous un soleil splendide Ecarquillé et stupéfait de chaleur torride C’est toujours la même or qui coule des saints extasiés Or brûlante et suave comme le lait qui glisse sur ton corps Ton corps de miel ondulant sous les flammes du désir Corps de pureté douce caressé par mille soleils couchants Dans les effusions ténébreuses Les étreintes ravageuses Où les bras tremblent et les mains pleurent Les corps contorsionnés Convulsions des extrêmes beautés secouées C’est la famine des désirs nus La soif des amours affolés Soif d’un encore déjà consommé Soif des mille jours dévorés dans la certitude aveugle Glissant sous le saule ta silhouette ombre ma peau de serpent Clapotis de la rivière implorante Tu fends l’eau comme une sirène Eclaboussée tu fends l’eau comme une épée dans la chair d’un cheval Et ta peau nue se floue dans les méandres de la douceur écarlate des eaux claires Sous le saule je t’observe Dans un clair obscur sidérant de volupté Déjà tu ressors ruisselante de beauté Nue toujours sous les volutes implacables de l’eau rose qui coule entre tes seins Depuis les falaises tout paraît inatteignable Inatteignable et pur comme une lune éclatante Dénudant la nuit Allumant des feux de rêves éblouissants Peignant les pins silencieux d’ombres envoutantes Le nuit est nue la nuit est belle Et la lune trace le ciel comme une révélation Je sers ta main dans la mienne sous le ciel sans étoile Je sers ta tête contre mon sein sous le ciel éthéré Orbes mécaniques Cantiques acérés hurlants comme un orgue Echevelées déesses de la certitude du jour meilleur Croulant sous les désirs incongrus des sagesses égarées C’est maintenant le bonheur Dans les mains contorsionnées de désirs et les corps qui s’emmêlent Je sens ton cœur taper sous ta chair et tes os Je sens ton cœur hurler sous tes yeux ébahis de clarté Brûlants d’amour et tremblants de l’incertitude salvatrice Douce incertitude de l’amour frémissant Tendue comme un fil de soie entre deux lys gracieux C’est tous les jours la révélation La naissance de l’amour comme venus donnée en offrande Je te revois Tu fends l’eau comme une sirène Eclaboussée tu fends l’eau comme une épée dans la chair d’un cheval Et ta peau nue se floue dans les méandres de la douceur écarlate des eaux claires Et la mer à deux pas crie sa résurrection à chaque marée Revenante et dansante La mer écumeuse et chaude miroite l’ensemble des possibles Des possibles et des rêves en attente Dans le grand hall de la gare des espoirs frémissants Des rêves trop grands pour tenir dans des mains Des rêves trop beaux pour être admirés d’un seul coup Des rêves écartelés entre la chair et les frémissements Que reviennent les immenses douceurs Reviennent sous la peau froide des amoureux oubliés Reviennent douceurs sur la saleté des morts en chemin Morts à l’amour morts à la salve chaude Douceur de tes yeux émerveillés sous la clarté diffuse des papillons fous Des papillons des plaisirs émiettés Des plaisirs satisfaits et rampants de béatitude Dans tes bras nus se love la divine extase Le grand pardon est à tes pieds caressants Et sur ton cœur pèse toute la pureté de l’amour sans cesse retrouvé
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drqueenb · 6 years ago
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Lignes de flottaison
Les marrons sont chauds et le papier brun de leur sachet doux dans ma main.
Les rayons du soleil couchant me visent, caresse oblique, depuis derrière le cumulus grisâtre et par dessus les milliards de vaguelettes bleu paon.
Les bottines de pluie mousse pèsent dans leur carton qui pend au bout de mon bras qui se balance.
L’horizon fatigué se décline en un profond fond d’écran rosé et en un immense pont suspendu et saturé. Au premier plan, des mains géantes rouge vermeil s’empilent et s’offrent au ciel assombri qui absorbe les phares pressés. Dans la ruelle vide qui plonge, et dans le silence assourdissant qui l’emprisonne, le présent immobile et le futur accéléré se rencontrent et se manquent, encore et encore.
Mes chaussettes champagne troublé réverbèrent l’ivoire poussiéreux de mon manteau trois-quart, trapèze où s’assoit la pointe pyramidale de ma vague capillaire blondie et toujours déjà condamnée à disparaître. Je m’engage; je prends la route; je saisis le serpent par la queue; je sillonne la tranchée Riviera; je dérive vers le nord libéral. J’arrive au sommet. Peut-être. Pour un temps. Pour longtemps?
Je traverse des coursives; j’ouvre des portes battantes vitrées; je tourne à des coins de couloir. Je parcours le labyrinthe de ma vie étriquée qui veut se faire sauver. Je souris quand il faut; je ris de bonne mesure; je taquine intelligemment; j’écoute attentivement; je dis les bons mots au bon moment. Je suis beige: je me fonds avec goût; j’existe sans détonner. Pour le moment, encore.
Tout est encore possible; rien n’est fait; voilà bien tout l’impossible de l’utopie qui pourrait se réaliser. En sens inverse, je continue de flotter, depuis le siège bleu Klein surélevé, perdue dans la vision d’un bout de crâne rasé sous bonnet branché vert sapin, surprise par ma surprise du nuage de fumée froide qui me parvient depuis le foulard de tête fleuri voisin, assommée par le martèlement d’abord en sourdine puis de plus en plus clairement du sang derrière mes tempes et du poids de l’urine depuis l’intérieur de ma vessie bombée, avalée par la scène routière sous projecteur solaire qui m’accueille, depuis la fenêtre sur vallée, à mon retour, enfin soulagée. Je m’assois au creux du canapé, dos à la vision, absorbée alors par l’écran. Je rêve d’une vie où je ne me noie plus: mon corps se prélasse dans l’eau changeante (saisons incluses) et ma tête prend l’air et s’imprègne de la ligne d’horizon et parfois aussi, quand même, traverse celle de flottaison et plonge se ressourcer. Le mouvement est lent, jouissif, animé. C’est l’équilibre inversé, une manière de faire la planche depuis le fond, une manière de sentir la vie de partout, une manière de vivre les intempéries comme une longue sieste savoureuse qui se poursuit.
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Anatomie d'un ancien cliché
 "Tu as tout de moi, sauf ma confiance."
Colette, L'Envers du music-hall,1913
On pourrait dire que ce sont des sortes de fosses communes à souvenirs. Les boîtes de carton sur l’arrière desquelles pâlissent d'outrageantes vignettes délavées -pointures, esquisses de chaussures- débordent d'anciens clichés, mis au rebus. Deux ou trois s’en extraient un jour dès l’ouverture, un peu comme s’ils venaient réclamer justice de leurs années de relégation et, après validation par l’expérience de la vie, achever leur mission. On les survole. Ils nous interpellent. 
Je ne sais plus qui en ce soir d’été quelque part dans le Sud-Ouest de la France avait pris cette photo. Autour se sont dissous les sons, les couleurs, les odeurs, ne laissant subsister que la sensation de touffeur de fin de journée caniculaire. Dans ce laps de temps où l’attente n’a d’autre finalité que celle la nuit rien ne se termine, ni des conversations, ni du vin - des ménisques cuits dans le fond des verres-, ni des cigarettes qui se consument au rebord des cendriers.
Nous nous attardions, nous laissions traîner les enfants.
J’étais jeune éducatrice. Spécialisée dit-on, dans le référentiel métier. Pendant quelques jours de l'année nous échappions au château et à l'imprégnation de sa devise. Non écrite, elle jointoyait le tuffeau des murs, le grès des dallages, les lattes de parquet. Dans les ombres du parc les criaillements des paons en répercutaient l’écho.
« Il est interdit de traîner. »
Le château, nous l'appelions le « Château » à cause de ce style néo quelque chose prisé de la bourgeoisie parvenue qui se rêve en aristocratie, de ses prétentieuses tourelles de sucre glace et de sa constellation d'acronymes : IEM, pour institut d'éducation motrice, IMC, pour infirmes moteurs cérébraux. Il contenait derrière sa façade de conte de fées et sa devise des enfants uniquement définis par les multiples combinaisons de leurs manques plus ou moins équitablement répartis. Manque à parler, à parler sans baver ou sans bégayer, manque à regarder droit ou entendre clair, à être présentables, à exister proprement. C'étaient de ces enfants aux corps neufs perclus d'afflictions de vieillards : à demi-pantelants ou agités de mouvements incontrôlables -ballets arachnéens ou brutales saccades-, peaux friables et nécrosées, lèvres bleues. Diagnostiqués, le plus souvent par le préfixe privatif a. Quelquefois survenaient des réfractaires à la rééducation, totalement mutiques avec de ces regards qui traversent les hommes et les choses. Ceux-là, par défaut, étaient relégués au nom d’autistes.
C'étaient aussi des corps d'enfants soumis au martyre de constantes réparations, de réajustements, d'appareillages, d'interventions chirurgicales décidées en de secrets conclaves de sommités dans le bureau-bibliothèque aux boiseries acajou. Réparer des moteurs, travailler des muscles. Les sommités ignorent qu’il faudrait, avant tout, apprendre à rire et à pleurer. Nous l’appelions également le « Château » pour d’obscures raisons, impossibles à formuler. Scandées de disparitions sans retour ni explications, les années. Par la grande horloge du hall d’entrée les journées rythmées d’une organisation frénétique : kinésithérapie, psychothérapie, ergothérapie, orthopédie, orthophonie, entrainement pour les compétitions. De la grande galerie hantée par de jeunes forçats harassés sous le joug continu de la rééducation s’élevait un concert de ferrailles entrechoquées, un peu comparable au bruit au pied des télécabines dans les stations de ski. Parfois, une faible protestation pouvait en émerger, quand les paons se taisaient.
A la fin des journées, dans ce temps d'angoisse multiséculaire de l’entre chien et loup -alliance contre nature des ombres et de la clarté, émergence de formes hybrides -, quand les armures étaient déposées et que les draps tiédissaient il devenait possible de traîner clandestinement au chevet des lits.  D’essayer d’adoucir des rituels que chacun d’entre eux adaptait selon ses moyens kinesthésiques : petits coups de têtes contre le bois du lit, cinq doigts enfoncés dans la bouche, cheveux ou draps que l'on bouchonne, ongles rongés au sang et eux, leur dernier effort quotidien était pour retenir une présence, le bercement d'une voix. Certains des plus petits prenaient leur pouce en fermant les yeux, les plus grands gardaient souvent les yeux ouverts. Dans cette demi-obscurité propice aux confidences, il arrivait aussi bien que l’on soit confondu de tendresse que crocheté au plexus si une question convoquait l'avenir. Parole trébuchante, mots inarticulés : Est-ce que j'aurai des bébés quand je serai grande ? Est-ce que tu m'aimeras toujours ? Est-ce que je pourrais marcher à Noël ? Toutes expertises cumulées, Il n'est pas admissible de reconnaître qu'il n'y a pas de mots pour répondre : Non, tu ne vivras probablement pas plus de vingt ans. Non, le bas de ta colonne vertébrale, ton bassin, ton sexe, tes jambes sont morts avant toi. Non, normalement tu ne devrais pas tomber amoureux puisque... En réalité, nous éduquons et rééduquons d'abord pour nous protéger nous-mêmes. Avant de fermer les dortoirs nous échappaient souvent de ces gestes qui n'étaient pas inclus dans le référentiel métier. Identifiés sous le nom générique de "câlins", ils ne seraient pas notés dans le cahier de transmissions, pas évoqués dans une de ces réunions de rééducation de l'éducateur qui consiste à rétablir l'équilibre instable de sa posture professionnelle : traquer la tendresse quand elle fait intrusion là où elle n’a pas lieu d’être.
A l’extinction des feux les hulottes prenaient le relais des paons dans les frondaisons que les vents d’hiver soulevaient tout entières. Les averses fouettaient la verrière de la grande galerie. Ils étouffaient le cliquetis des aiguilles à tricoter de la veilleuse de nuit, solitaire auditrice de la symphonie fantastique de râles, des ronflements, des respirations hachées venue des dortoirs. Puis, (pas furtif, semelles élastiques, décelable au sillage suave de tabac blond à pipe) commençait la ronde du châtelain directeur aux « tempes argentées ». Il vérifiait que rien ne traînait, s'assurait du bon rangement des corps des enfants dans les dortoirs. Sous les combles autour des chambres de garde, il traînait sa propre aspiration au dérangement de corps d'éducatrices. L’institution se déleste toujours de ses trop-pleins dans les mansardes ou dans les caves. Choc d’une pipistrelle contre la vitre de la lucarne, crépitement de longues douches brûlantes pour effacer une sensation de salissure intérieure: avoir compris dans l’entre chien et loup."En un carrefour fit un feu /Lez un cerne (un chêne) entre chien et leu." (XIII ième siècle), Claude Duneton. Ne pas traîner. L’explication de cet acharnement à étanchéifier les journées par d’incessantes réparations de moteurs et à fermer hermétiquement les portes des dortoirs, c’était l’interdiction d’hybrider leurs rêves et les nôtres. S’ils rêvaient par exemple de voler, nous qui marchions, nous rêvions de même.
Ce temps annuel loin du Château, nous fuguions. Nous nous accordions pour laisser aux enfants un libre accès ni convenable ni conforme à leurs besoins et même, à leur plaisir. On feignait de ne pas voir qui portait ses aliments à sa bouche avec les doigts, qui se masturbait derrière un buisson, qui rejoignait le dortoir en rampant, qui léchait le sang d’une petite scarification faite à son poignet. Et il était si difficile pour eux d'articuler des mots que nous apprenions à nous taire pour ne pas les obliger. Dans ces soirées de nonchalance, nous nous délections à ne rien faire, tous ensemble. D’une façon générale la chaleur tombait un peu. Bourdonnement d'une guêpe dans les pelures de fruits sur le bord d'une assiette, odeur de terre assoiffée et de tilleul en fleurs, de temps à autre l'aboiement nocturne, plaintif, d'un chien enchaîné dans un cour de ferme. Ce devait être la même chose ce soir-là où je ne m'étais pas aperçue que quelqu’un prenait des photos. Si rares sont les témoins extérieurs à pouvoir saisir ces moments où l'abandon nous rend tellement étrangers à ce que nous savons de nous-mêmes que nous en oublions les images et les bruits qui les entourent sans qu'ils s'effacent de notre mémoire.
Il existe deux autres clichés autour de celui-ci, qui permettent de décomposer le mouvement. Lui a levé un doigt en l'air à l’adresse du ciel auquel est destiné son message.  Il m'a attirée par la nuque de toute la force athlétique de son bras, a accroché ses doigts rigides dans mes cheveux, est parvenu à les en dégager. Sur le dernier cliché, quand il ferme les yeux, le monde s’est effacé. Plus de mouvement nulle part ni à ses lèvres d’où filtre, bleui, un mot d’un seul tenant il me dit : jetaime.
Ceci, rendu possible parce que nous avions traîné.
Le temps est venu de vider les boîtes à chaussures des anciens clichés maltraités et de les détruire quand nous y avons reconnu l’instant d’où s’origine la sorte de grâce vitale qui nous tiendra toujours sur le fil d'une invincible espérance. Dans l’univers woolfien, c’est l’illumination au Phare. Ici, c’est la confiance. " Croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, d'une autre personne, qui fait que l'on est incapable d'imaginer de sa part tromperie, trahison. " J’ai reconnu sur cette image la  confiance absolue de ce centaure de seize ans tranché en deux entré dans son âge d'homme avec un coeur définitif d'enfant qui me  convie à son initiation amoureuse, hors du langage. Je peux brûler la photo maintenant, y compris si je ne retrouve pas le nom de la personne qui a fixé la scène. J’ai, également, confiance dans le fait que ce ne pouvait être que quelqu'un qui nous aimait l'un et l'autre.
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lautone · 3 years ago
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Les thèmes de Kâlî sont la renaissance, les cycles, la joie, le courage, l'espoir, la purification et le changement. Ses symboles sont les fleurs, la danse, le fer, les épées, les plumes de paon et le miel. Kali, déesse hindoue dont le nom signifie «temps», est la génitrice des forces naturelles qui construisent ou détruisent. Même dans la destruction, Elle nous rappelle que de bonnes choses peuvent survenir dans les mauvaises situations. Si vous pensez que vos espoirs et rêves ont été brisés, Kali peut changer le cycle et produire la vie à partir de rien. Là où il y a la peine, Elle danse pour apporter la joie. Là où il y a la peur, elle danse pour apporter le courage.
Durant le Festival de Shiva ou Maha Shivratri, les hindous se rassemblent dans les temples de Shiva pour honorer cette danse céleste de la création, et Kali danse avec eux en esprit. Préalablement, ils jeûnent et se baignent dans les eaux sacrée pour se purifier. Faisant de même (dans votre bain ou votre douche) vous permettra de purger votre corps et votre âme des influences négatives. Ajoutez quelques pétales de fleurs ou une douce essence au bain pour invoquer le pouvoir de Kali.
Pour invoquer l'assitance de Kali pour apporter vie nouvelle à vos projets stagnants ou à vos buts ruinés, laissez-lui une offrande de miel ou de fleurs, et fabriquez une amulette à Kali. Prenez un tissu noir et enroulez-le autour d'une fleur tamponnée de miel et dites : «Kali, tourne, danse et change. Destinée réorganisée. Fin à la dévastation et aux conflits. Ce qui est mort revient à la vie».
Portez l'amulette sur vous jusqu'à ce que la situation change, et enterrez-la avec reconnaissance.
(Patricia Telesco, “365 Goddess: a daily guide to the magic and inspiration of the goddess”.)
Qui peut comprendre le Divin Paradoxe de Mère Kali ? Féroce, noire, large, aux yeux chatoyant, destructrice, souriant triomphalement dans le massacre de millions de démons, portant un collier fait de crânes et une jupe fait de bras coupés, illuminant comme la lune dans le ciel nocturne, tenant la tête d'un démon dans sa main, un Trident qui étincelle comme un éclair et un couteau sur lequel sont inscrits des mantras sacrés et infusé avec la Divine Shakti, Kali se tient paisible et satisfaite, imprégnée des fragrances de jasmin, de rose et de bois de santal !
La Déesse Kali est assimilée à la nuit éternelle, elle est le pouvoir transcendant du temps, épouse du dieu Shiva. On croit que Shiva détruit le monde, et que Kali est le pouvoir ou l'énergie qu'use Shiva. Ainsi, Kali est la Shakti de Shiva, sans laquelle Shiva ne pourrait agir. Fréquemment, ceux qui ne comprennent pas ses multiples rôles dans la vie appellent Kali la déesse de la mort et de la destruction. C'est partiellement juste de dire que Kali est déesse de la mort, puisqu'elle apporte la mort de l'égo en tant que vision de la réalité centrée sur le soi/illusion.
Nulle part dans les mythes hindous la voit-on tuer autre chose que des démons, pas plus qu'elle n'est spécifiquement associée au processus de mort humaine, comme le dieu hindou Yama (qui est réellement le dieu de la mort). Il est vrai qu'on dit que Kali et Shiva habiteraient les lieux de crémation et les dévots vont souvent à ces endroits pour méditer. Ce n'est pas pour vénérer la mort, mais plutôt pour surmonter l'idée que nous ne sommes qu'un corps, renforçant notre conscience que notre corps n'est qu'une condition temporaire. Shiva et Kali habiteraient ces endroits parce que c'est notre attachement au corps qui élève l'égo. Shiva et Kali nous accordent la libération, en retirant l'illusion de l'égo. Ainsi, nous sommes l'éternel «Je Suis», et non pas notre corps. Cela est souligné par la vision des lieux de crémation.
Selon le mythe hindou, la déesse Kali est une incarnation de Parvati. Elle prend cette forme afin de vaincre le démon Raktabija, dont le nom signifie «semence/graine de sang». Les dieux ne pouvaient pas tuer le démon Raktabija, parce qu'il avait reçu de Brahma le don de renaître un millier de fois, et chaque fois plus puissant qu'avant, chaque fois qu'une goutte de son sang tombait. Chaque goutte de son sang qui touchait le sol se transformait en un autre et plus puissant Raktabija.
En quelques minutes de bataille avec ce démon, le champ de bataille était couvert entier avec des millions de clônes de Raktabija. Désespérés, les dieux se tournèrent vers Shiva. Mais Shiva était perdu en pleine méditation à ce moment-là, et les dieux ne voulaient pas le déranger. Plutôt, ils ont demandé l'assistance de son épouse, Parvati.
La Déesse se mit tout de suite en route pour la bataille avec ce démon redouté, dans la forme de Kali ou «La Noire». Ses yeux étaient rouges, son corps noir, ses traits décharnés, ses cheveux détachés, et ses dents comme des couteaux tranchants. Alors que Kali entra en bataille, Raktabija expérimentra la peur, pour la première fois dans son coeur de démon. Kali ordonna aux dieux d'attaquer Raktabija.
Elle étira alors sa langue pour couvrir le champ de bataille, évitant ainsi qu'une seule goutte du sang de Raktabija touche le sol. Ainsi, elle put empêcher Raktabija de se reproduire et les dieux purent tuer le démon. Les dieux assistèrent au déséquilibre de l'univers. En dernier recours, ils éveillèrent Shiva de sa méditation. Afin de la calmer, Shiva se jeta sous ses pieds. La déesse s'arrêta. Elle se calma, embrassa son époux, quitta sa forme féroce pour devenir Gauri, «La Belle».
Les actions sanglantes et destructives de Kali n'avaient d'intention que la protection du bien. Les énergies destructives de Kali sont vues, à un plus haut niveau, comme le véhicule du salut et de l'ultime transformation. Elle ne détruit que pour recréer, et ce qu'elle détruit est l'ignorance et la décadence. La déesse Kali est représentée est représentée noire.
Cette couleur, en sanskrit se traduit par kaala - dont la forme féminine est kali - alors Kali est La Noire. Le noir est le symbole de l'Infini et l'état de semence de toutes couleurs. La déesse Kali demeure dans un état de noirceur inconcevable qui transcende les mots et l'esprit. Dans sa noirceur est l'éclat éblouissant de la lumière. Sa noirceur symbolise sa nature compréhensive, qui embrasse tout, parce que le noir est la couleur dans laquelle toutes couleurs se fondent; le noir les absorbe et les dissout.
La nudité de Kali est puissante dans sa signification. À plusieurs instants, elle est décrite comme habillée de l'espace ou vêtue de ciel. Dans son absolue, primordiale nudité, elle est libre de toute couverture d'illusion. Elle est la Nature (Prakriti en Sanskrit), dépouillée de vêtements. Cela signifie qu'elle est complètement au-delà de nom et forme, complètement au-delà des effets de la maya (illusion). On dit que sa nudité représente la conscience totalement illuminée, inaffectée par la maya. Kali est le brillant feu de vérité, qui ne peut être caché par les vêtements de l'ignorance. Une telle vérité ne ferait que les brûler.
Elle est forte de poitrine; sa maternité est une création sans fin. Ses cheveux ébouriffés forment un rideau d'illusion, un tissu d'espace, le temps qui organise la matière à partir de l'océan chaotique de la mousse-quantum. Sa guirlande de cinquante têtes humaines, lesquelles représentent les cinquante lettres de l'alphabet Sanskrit, symbolise la source de connaissance et de sagesse. Elle porte une ceinture faite de mains humaines découpées - les mains sont les principaux instruments de travail, et signifient l'action du karma.
Ainsi, les attaches au karma ont été surmontées, coupées, comme si elles l'avaient été par dévotion à Kali. Elle a béni le dévot en le libérant de son cycle de karma. Ses dents blanches sont symbole de pureté (sanskrit, sattva) et sa longue langue rouge dépeint dramaticalement le fait qu'elle consume toutes choses et dénote l'acte de goûter ou d'apprécier ce que la société perçoit comme interdit (i.e. sa jouissance aveugle de toutes les «saveurs» du monde).
Les quatre bras de Kali représentent le cycle complet de la création et de la destruction, contenus en elle. Elle représente les rythmes créateurs et destructeurs inhérents du cosmos. Ses mains droites, dans les mudras de «ne crains pas» et celui qui confère les bénédictions, représentent les aspects créateurs de Kali, alors que les mains gauches, tenant l'épée sanglante et la tête coupée, représentent son aspect destructeur. L'épée est celle de la connaissance, qui coupe les nœuds de l'ignorance et détruit la fausse conscience (tête coupée).
Kali ouvre les portes de la liberté avec cette épée, ayant coupé les huit liens qui lient les êtres humains. Finalement, ses trois yeux représentent le soleil, la lune et le feu, avec lesquels elle est capable d'observer les trois modes du temps : le passé, le présent et le futur. Cet attribut est aussi à l'origine du nom Kali, forme féminine du terme «kala», le mot sanskrit pour désigner le temps.
Kali est considérée comme la déesse sombre la plus pleinement réalisée, une grande et puissance déesse terre-mère capable de terrible destruction et qui représente la plus puissance forme de forces féminines de l'Univers. Elle préside sur les mystères de la vie et de la mort. Quoiqu'il en soit, ses dévots trouvent en elle une puissante déesse guerrière et pensent que sa plus grande force est celle d'une protectrice.
Kali n'est pas toujours perçue comme une déesse sombre. En dépit des origines guerrières de Kali, elle a évolué pour devenir un symbole à part entière de Mère Nature dans ses aspects créateurs, nourriciers et dévorants. On se réfère à Kali en tant que grande Déesse-Mère Primordiale et Aimante, dans la tradition tantrique hindoue. Sous cet aspect, en tant que Déesse Mère, on se réfère à elle en tant que Kali Ma, signifiant Kali Mère, et des millions d'Hindous l'appellent ainsi.
De toutes les formes de Devi, elle est la plus compatissante, parce qu'elle offre la moksha, libération, à ses enfants. Elle est la contrepartie de Shiva, le destructeur du mal. Une âme mature qui s'engage dans une pratique spirituelle afin de retirer l'illusion de l'égo verra Mère Kali douce, affectueuse, et d'un amour intense pour ses enfants.
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Les animaux
Je suis amoureuse depuis toujours  des animaux tel le ciel qui à épouser les nuages .
Ils sont le cri de la vérité crue cachée par l'humain  ,la flamme reniée qui soupire l'océan d'absolu.
 Mon rêve serait de vivre dans un paradis artistique dans lequel tout incompris seraient rois et reines tandis que les chevaux et tout autres créatures divines comme par exemple les chats seraient des Dieux absolus.
Dans l'utopie j'abolirait les abbatoires et détruirait  les boucheries .
Je me prosternerait devant le chien,invoquerait les souris ,épouserait les ânes,fusionnerait avec les chevaux ,admirait le coq,le paon et les baleines 
.
Je danserais jour et nuit avec les chats au point de signer un pacte mystico-felin comme on deviens accro à la plus belle des drogues. 
Là où les oiseaux savent voler ,nous savons chasser par pure jalousie de leur battement d'ailes grandioses ! 
Honte aux dirigeants de cette espèce humaine 
Le sang qui coule hors du cochon ,considéré avec cruauté ignoble  comme gueux , sale et inférieur mais que l'on mange goulûment est de la même couleur que notre cris ,nous humains. 
Abolissant la distinction des animaux comme nous tentons d'abolir la race et la distinction absurde entre les ethnies où la supériorité est toujours du côté des rois et riches les plus meurtriers. 
Le Cheval à l'odeur et la douceur si belle et si exquise d'un soleil absolu que je n'oublierais jamais .
Le Chien à l'amour d'une mère ,d'un père ,d'une sœur,d'une frère ,de l'amitié et de l'amour sous nimportequelle forme absolument pure
Le Chat est l'agilité ,la poésie,la Lune qui chante et l'immense tendresse et intelligente d'un génie .
L'Âne est un spelndide caractériel,expressif ,tellement intuitif,intelligent qui ferait rougir de joie et encore plus  une rose trempé de sang et d'amour .
Le Cochon est un paria tellement tendre quand il est libre et vivant mais sa viande n'est pas douce ,elle est le cri de sa torture.
L'Agneau est un doux et innocent bébé immaculé vouée à une mort tortueuse et sanglante avant même d'être née quand le Rat de sa laideur splendide pourtant si authentique  pourrait véritablement nous apprendre certaines vérités plus profondes qu'aucun grand philosophe ne connait .
Êtes-vous capable en mangeant votre côte de bœuf ou votre ignoble poulet rôti d'entendre et d'écouter les battements de cœur rapides et terrifiés de cette personne qui à exister ,entourés de sa famille à laquelle elle à été arrachée et déchirée violemment ?
Des becs coupés à vif,des oies et canards gavés dans de sordides conditions   ,des queues de cochons découpés à vif et sans anesthésie  ,des cages et cellules de tortures dans lesquels on se voit mourir et se tordre d'atroce douleur et de pleurs n'existent que pour un quart d'heure de plaisirs d'un hypocrite et bon et repas .
Aimer profondément les animaux et manger de la viande reviendrait pour moi à acclamer " j'aime profondément   les humains mais je pense que les noirs ou les femmes sont moins importants et dignes que les autres personnes "
Mais pour qui se prend t-on pour décider de la vie et de la mort de quelqun qui ne vous as rien demandé ?
Signé 
Une artiste pour qui les animaux sont aussi importants qu'elle-même et que l'Art ( même aussi important que les Couleurs )
Nébuleuse
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