#je suis encore toute chamboulée
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ennio-mancini · 6 months ago
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Si je suis exigeante, c'est pour qu'on puisse mettre en lumière tes meilleurs côtés. Même si en disant ça, eww, j'ai l'impression de parler comme mon père. Il faut vivre avec son temps, mon petit. J'ai jamais dit qu'on allait écrire des choses fausses. Mais on va sélectionner les informations à dire... Aucune mention de ton ex, par exemple.
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Ton père doit être un homme charmant... Je veux bien essayer de ne pas parler d'elle, très bien. Mais tu comptes quand même préciser que je suis divorcé, non ? Une femme un minimum intéressée va forcément me poser des questions là-dessus.
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Je tiens à présenter toutes mes excuses
A la personne qui a terminé la soirée avec moi hier soir. Si elle se reconnaît, qu'elle a pitié de moi, et qu'elle a l'amabilité de me redire comment s'est terminée la soirée justement, je l'en remercierais.
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selidren · 6 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
5/7
Quand à Noé, elle ne fréquente plus le jeune Kleber dont je vous avais parlé. Je ne sais pas si elle s'est entichée d'un autre jeune homme depuis, mais je ne le pense pas. Elle passe ses journées à travailler, et elle ne quitte jamais le domaine, ou presque. Savez vous qu'elle a convaincue ses soeurs de venir aider à la vendange comme les faisaient autrefois les femmes de la famille. J'y ai moi-même pris part et c'était très stimulant. La chaleur était atroce, mais je pense que cela a fait du bien à tout le monde et renforcé les liens entre les filles. Je suis curieuse de voir quel jeune homme captera son regard, un futur époux peut-être. Cela vous semblera peut-être un peu vain de ma part, mais j'aimerai que ma fille épouse quelqu'un de son propre choix et pas quelqu'un choisi par Madame Eugénie, comme l'aïeule y aspire.
Transcription :
Arsinoé « Tu es venu ! »
Jean « Je n’ai qu’une seule parole Mademoiselle Noé. »
Arsinoé « En fait, je n’étais pas sûr que tu trouverais mon billet… »
Jean « J’ai attendu que Monsieur Barbois regarde ailleurs. Tu sais, je ne suis pas le seul ouvrier qu’il doit surveiller pendant les vendanges. Mais tu as tout de même de la chance que personne n’ai trouvé ton mot avant moi. Sois plus prudente la prochaine fois. Dissimule-le dans ma hotte par exemple. »
Arsinoé « J’avoue que je n’y avais pas pensé… Enfin, le plus important c’est que tu sois là ! »
Jean « Oui, nous allons enfin avoir un peu de temps pour parler. »
Arsinoé « Et plus encore j’espère ! Enfin… hum, je voulais dire en apprendre un peu plus l’un sur l’autre, ce genre de choses. »
Jean « Ouf, tu m’as fichue une de ces frousses. Je ne veux pas… bref… Je fois rester raisonnable devant la fille du patron. »
Arsinoé « En fait, c’est moi la patronne.»
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Oui, enfin, quand j’aurai vingt-et-un an j’en deviendrai la gérante officielle. »
Jean « Mince… Tu ne plaisantes pas ! C’est toi la fille Le Bris ? »
Arsinoé « Tu imaginais que j’étais qui au juste ? Je ne lui ressemble absolument pas à Adelphe pourtant. »
Jean « Le patron… ton oncle a plusieurs filles non ? Je pensais que tu en étais une et que Noé était un diminutif pour Noëlle, et pas Arsinoé. Bah mince alors, je sors le soir avec la fille à marier la plus riche de la région ! »
Arsinoé « N’exagérons rien… Je ne suis pas à marier, et nous ne sommes pas si riches que cela. »
Jean « Si, j’en suis positivement sur. A Seraincourt, tout le monde sait qui sont les Le Bris de la Butte au Chêne. Arsinoé… pardon… Mademoiselle Le Bris… tu… pardon vous êtes sure que vous voulez que nous continuions à nous voir ? »
Arsinoé « Seigneur… Pour commencer, à part mon père, personne ne m’appelle Arsinoé. C’est juste Noé. Ensuite, ne me vouvoie pas en me donnant du Mademoiselle… sauf si c’est pour me taquiner. »
Jean « Bon sang… Si il apprend que j’ai tutoyé et parlé de façon familière à une fille de bonne famille, mon père va me tuer, c’est sur ! »
Arsinoé « Alors oublie tout ça! J’ai envie de passer une bonne soirée avec toi. Après tout, on s’en fiche de qui je suis non ? Je suis une fille banale, tu es un garçon banal. Et nous avons décidé de se voir en cachette, tels les deux amoureux que nous sommes, derrière chez moi avant que quelqu’un ne remarque mon absence. »
Jean « Dire que ce palais est là où tu vis... »
Arsinoé « Allez Jean, on oublie ça aussi ! »
Jean « Bon d’accord… Noé. »
Arsinoé « Mon pauvre, tu as l’air tout chamboulé. Viens donc dans mes bras... »
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e642 · 1 year ago
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Le week end dernier a été compliqué pour nous deux. L'ambiance était froide, pesante et désagréable. Suite à quoi, en début de semaine, je lui avais écrit le fameux "il faut qu'on parle". J'y avais notamment abordé le thème de la communication. Notion sur laquelle j'ai du travail certes mais lui encore plus. Je lui disais que ce n'était plus possible qu'on vive des moments aussi pénibles uniquement parce qu'il ne voulait pas me dire ce qu'il se passait que je n'étais pas dans sa tête, que tout n'était pas flagrant, que des fois, je pouvais ne pas me rendre compte d'avoir mal agi ou été maladroite. J'avais pas fait du chantage affectif, j'avais seulement spécifié que moi ce n'était pas quelque chose qui me convenait et que ça me ferait partir à un moment donné si ça ne changeait pas, que j'en avais marre d'amorcer les discussions difficiles mais nécessaires, d'être rejetée par lui à chaque fois que j'essayais de savoir ce qu'il ressentait, et d'accepter ça globalement. On avait beaucoup parlé, il m'avait expliqué ce qui l'avait dérangé le week end dernier, ce qu'il avait ressenti, ce qu'il pensait de mon monologue, etc. Mais du coup, moi j'avais une appréhension pour ce week end là. Je me suis dit "je suis déjà assez chamboulée par les partiels, je veux pas risquer de l'être plus en le voyant, de me rajouter de l'angoisse". Il est quand même venu. Et j'ai senti que la conversation avait fait un bout de chemin dans sa tête. Il est parti tout à l'heure, milieu d'après midi, et avant de partir, il m'a dit "viens on se pose un peu, couche toi tranquillement et écoute moi, laisse moi parler jusqu'au bout et après tu me diras ce que tu as dans la tête". Je savais pas trop ce qu'il allait me dire. J'ai obéi du coup. Je l'ai laissé parler. Il m'a dit, dans les grandes lignes, qu'il était désolé pour le week end dernier et qu'il allait faire de réels efforts pour que notre couple pâtisse moins de ses traumas et surtout de son incapacité à parler dans les moments compliqués. Ensuite, il m'a dit qu'il n'était pas bête, qu'il voyait bien que sous mon calme plat, j'avais peur de rater, puis il m'a aussi dit qu'il avait conscience que cette année avait été dure pour moi. Surtout ce changement de vie, le cancer de ma mère, sa tromperie, et que c'était normal d'avoir eu du mal à m'y mettre. Et que même si je ratais, mes notes ne reflèteraient jamais qui je suis ni ma valeur. Il m'a dit aussi qu'il avait rarement croisé quelqu'un d'aussi intelligent que moi et d'aussi fort (mentalement) et qu'il admirait beaucoup ce côté là de ma personnalité. Puis il a rajouté qu'il croyait en moi, que j'étais capable et que son amour et celui de mes proches n'étaient pas conditionnés à ma réussite scolaire. Puis qu'il m'aimait aussi.
Et tout ça, j'ai beau le savoir, ça m'a fait tellement de bien qu'il le dise et qu'il me montre un côté plus émotionnel de lui. Finalement, ce week end m'a fait un bien fou. J'ai eu l'impression qu'on s'était retrouvés. Il montre tellement peu de lui des fois, qu'on a vite fait de le prendre pour un con mais là, il m'a prouvé le contraire sans même que j'ai à demander.
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empiredesimparte · 1 year ago
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Charlotte: Thank you for coming with me. All that dancing made my head spin. Hortense: It's nothing…
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Hortense: Are you sure you're all right? Charlotte: Yes, the fresh air is doing me good already. Hortense: You're very sentimental this evening.
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Charlotte: My life's been turned upside down recently. Hortense: I can see that, you've hardly had any of your champagne. Charlotte: And how are things with you and Oliver?
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Hortense: Oh. Charlotte: This isn't an interrogation, dear sister. I'm just checking up on you. Hortense: We talk a lot… Charlotte: And? Hortense: The more time passes, the more I…
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Charlotte: Don't say any more, after all. Hortense, sigh: I knew it. Charlotte: Oliver is a handsome and brave man. You look good together. Hortense: Thank you.
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Charlotte: Don't be so angry, I mean it sincerely. And so does Louis. You make a lovely couple.
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Hortense: Does Louis still hold a grudge against Oliver and me for our "latest antics"?
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Charlotte: What you did was deeply stupid, but it would be even more stupid to ignore your feelings. Louis and I have received your apology, now it's in the past.
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Charlotte: Let's all make sure we forget your mistakes. Hortense: You and Louis are so magnanimous, I'm glad it's finally over. Charlotte: Me too, Hortense.
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⚜ Le Cabinet Noir | Paris, 17 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon V and his entourage went to the Grand Bal de l'X, organised by the École Polytechnique to celebrate the end of their year of study. The ball took place at the Opéra Garnier, and featured a number of performances including dances, fencing, a choir and many other distinguished ceremonies. It's a not-to-be-missed event for young students. During the evening, Oliver approached his friend Napoléon V to officially ask for his sister Hortense's hand in marriage. The Emperor agreed to make the engagement official.
Meanwhile, Charlotte keeps her sister-in-law Hortense out of their discussion so that she doesn't suspect anything.
(Oliver is a character belonging to @officalroyalsofpierreland)
⚜ Traduction française
Charlotte : Merci de m’accompagner. Toutes ces danses m’ont fait tourner la tête. Hortense : Ce n’est rien…
Hortense : Es-tu sûre que ça va ?
Charlotte : Oui, l’air frais me fait déjà du bien. Hortense : Tu es bien sentimentale ce soir.
Charlotte : Ma vie a plutôt été chamboulée ces derniers temps, je m’en remets encore. Hortense : Je vois ça, tu as à peine bu de ton champagne. Charlotte : Et toi, comment ça se passe avec Oliver ? Hortense : Oh. Charlotte : Ce n’est pas un interrogatoire, chère soeur. Je prends juste de vos nouvelles. Hortense : On discute beaucoup… Charlotte : Et ? Hortense : Plus le temps passe, plus je…
Charlotte : N’en dis pas plus, finalement. Hortense : Je le savais. Charlotte : Oliver est un bel homme, et brave. Vous allez bien ensemble. Hortense : Merci.
Charlotte : Ne sois pas si fâchée, je le pense sincèrement. Et Louis aussi. Vous formez un beau couple.
Hortense : Louis en veut-il toujours à Oliver et moi pour nos « dernières frasques » ?
Charlotte : Ce que vous avez fait est profondément stupide, mais ce serait d’autant plus stupide de négliger vos sentiments. Louis et moi-même avons reçus vos excuses, maintenant c’est du passé. Faisons tous en sorte d’oublier vos égarements.
Hortense : Louis et toi êtes si magnanimes, je suis contente que cette histoire doit dernière nous tous. Charlotte : Moi aussi, Hortense.
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jeanchrisosme · 1 year ago
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Je suis un homme, Comme il y en a tant, Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. J'ai moi aussi trébuché , J'ai moi aussi vécu une histoire au goût d'inachevé. Je sais que j'ai commis quelques erreurs, Que j'ai manqué de retenir celle que j'aimais... Je me suis souvent remis en question, En réajustant mes pensées et mes actes. Tentant de trouver l'équilibre pour que ma relation puisse avoir un avenir. J'ai offert mon épaule, mon écoute, mon temps,mon amour, J'ai donné tout ce que mon cœur pouvait, J'ai aimé sans attente,sans compter, Juste avec l'intégralité de mon âme . Cette femme je l'ai aimée, choyée...rêvée, idéalisée... En lui ouvrant mon cœur, c'est tout mon être que j'ai mis à nu. J'ai installé la transparence des mots, Offert une confiance sans faille, Et espéré que chacune de mes paroles la rassurent... Soucieux de tout ce qui pouvait l'éffleurer,la heurter... Je composais pour qu'elle puisse s'apaiser quand tout en moi se trouvait chamboulé. Je l'aimais à un point que je m'en oubliais . De nuit comme de jour, elle pouvait compter sur ma présence. J'ai connu cette femme à terre,abîmée par son passé. Mais j'ai choisi d'avancer avec elle en lui tenant la main pour la relever. Quand est venue l'heure de sa renaissance , Elle s'est envolée vivre sa vie ailleurs, Et c'est moi qui me suis retrouvé à terre... Je suis un homme , Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. Tous les hommes ne sont pas égoïstes, égocentriques et manipulateurs, Tous les hommes ne sont pas ignorants,blessants,et dégradants... Il y a aussi ceux qui ont tant d'amour en eux, Qu'ils en deviennent aveugles et sourds , Refusant de voir et croire que l'on puisse utiliser celui-ci à profit. Ils s'investissent de manière inconditionnelle. Je suis un homme , Un homme blessé, avec la peur d'aimer à nouveau, La peur de souffrir et d'être encore abandonné, La peur de s'ouvrir et de la voir partir. J'ai encore ce goût de poussière, ce goût amer dans la bouche, Celui d'avoir cru à notre histoire soldée par un déboire... Les expériences malheureuses de la vie forgent une personne cependant elles laissent également en sommeil quelques plaies non cicatrisées. Je suis un homme comme tant d'autres hommes, Je suis un homme comme certaines femmes, Avec un cœur amoché, Des bleus à l'âme, Des souvenirs merveilleux et en même temps douloureux, Sans regret ni remord pour autant, Juste avec cette paralysie d'aimer encore un jour une autre femme plus fort ... Et cette peur d'être encore celui qui répare puis que l'on laisse pour un nouveau départ...
Éden Cara
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uneessencesensible · 1 year ago
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N°2100 – Mardi 28 novembre 2023
Mon intuition me disait que cette formation allait me faire de l’effet. Je le sentais. Au plus profond de moi. C’est une thérapeute. Ils ont une sacrée approche, que beaucoup n’ont pas ou ne peuvent comprendre et ressentir. Quand on parle de soi, le peu qu’on puisse dire, ils ressentent les choses, comme si c’était inné chez eux.
La matinée s’était bien passée jusqu’à ce fameux moment. Elle parlé du harcèlement, de la journée mondiale qui y est dédiée et de cette vidéo pour l’occasion. Elle a demandé si nous souhaitions la regarder. Sur l’instant, je n’y voyais aucun mal à la visionner. Je pensais surtout être assez forte pour encaisser ça. Cette chose dont j’étais victime pendant des années. Sur quatre minutes de vidéo, j’ai tenu deux minutes. C’est beaucoup, mais je n’aurai pas pensé que l’impact aurait été si fort à mon égard. J’ai tourné la tête, elle l’a remarqué et m’a demandé si je souhaitais couper la vidéo. J’ai dit oui. Je n’ai même pas senti les larmes arriver. Elles sont sorties toutes seules. Libératrice de quelque chose, d’un ressentiment que je gardais au fond de moi.
J’ai géré comme j’ai pu. Quelques temps après, j’ai dû me recentrer sur moi-même. J’ai dû retourner dans ma bulle et je ne voulais pas qu’on me dérange. De base, j’aurai laissé couler, mais la formation n’était pas finie, alors il fallait encaisser le reste. Je lui ai dit à cette femme. Je ne m’y attendais pas. Je ne m’y attendais pas à ce que cela me fasse autant d’effet, puisque j’essaie toujours de me mettre à la page en ce qui concerne les maux de notre société, pour y faire face à mon travail. Le harcèlement continue toujours de briser, de faire souffrir. Il y a encore, et toujours, des personnes qui délient leur langue pour faire mal au plus profond de l’âme. J’en ai vu des vidéos, mais celle-ci a fait écho en moi et cela a réveillé certaines choses.
La coupure m’a fait beaucoup de bien. Les enfants m’ont beaucoup aidé à penser à autre chose. Ils m’ont tous fait un câlin, comme s’ils ressentaient que j’étais peinée.
La seconde partie de la journée à débuter avec un mal de ventre. Une digestion très compliquée, alors que le repas était léger. J’ai mis du temps avant de comprendre qu’il s’agissait d’un mal nerveux. Les effets de la vidéo étaient encore là et je sentais que ce n’était pas fini. J’ai laissé couler, je l’écoutais d’une oreille, mais j’avais hâte de rentrer chez moi. Tout ça, c’était sans compter que nous finissons par parler de la violence. De la violence que les enfants peuvent reproduire, à cause du modèle parental qu’ils ont. Encore heureux, ce ne sont pas tous les enfants, j’en suis la preuve vivante. Je gardais un bon cap, jusqu’à ce que le sujet de la violence des enfants bifurque sur la violence conjugale. Je me contenais. Elle a dit une phrase symbolique, selon moi, qui était « On sait que cette femme se fait frapper dessus et personne ne dit rien ? ». Et oui, je tremblais, c’est tellement vrai. Bien des fois, personne ne fait rien. Que ce soit pour le harcèlement, la violence, l’intimidation, et j’en passe.
J’avais peur d’un dérapage. La boule de chaleur que je vois comme de la rancœur revenait. Comme avant. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venue me voir et elle ne m’avait pas manqué. Je ne me sentais pas. J’ai eu peur que mes collègues dérapent, disent quelque chose du style « Elles n’ont qu’à partir » ou toute sorte phrase toute faite qui ne rime à rien.
Quand nous avons fait le tour de table, je lui ai dit. Ce sujet-là était le sujet de trop. C’était un sujet qui faisait écho en moi, beaucoup trop pour que je puisse apprécier le moment. J’ai mis du temps avant de partir du travail, tant j’étais chamboulée. J’ai pleuré en rentrant et je suis restée un moment sans rien faire. C’est passé, mais j’ai compris que je n’avais pas totalement guéri de certaines choses. Même après plusieurs mois de thérapie, les blessures sont toujours présentes. Mais à force de travail, j’y arriverai. J’en suis sûre. Je dois me laisser du temps pour tout ça. Cela a été une journée assez dure, pleine de prise de conscience et je dois accepter que ce soit mon passé et que parfois, il refait surface, même quand je ne le souhaite pas.
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swedesinstockholm · 7 months ago
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24 juin
j'arrive à me faire pleurer from scratch rien qu'en pensant à lui maintenant. ce matin quand j'ai dit à la kiné que j'avais décidé d'aller à berlin elle m'a dit qu'elle pensait que c'était la bonne décision, que c'était une excellente décision, il était TEMPS lara. je me suis dit que si même la kiné qui m'a vue trois fois dans sa vie avait deviné à quel point j'avais besoin de partir d'ici, c'était la seule décision à prendre. et puis cet après-midi je l'ai dit à la secrétaire du dentiste et elle avait l'air nettement moins enthousiaste, elle a dit et tu vas déménager toutes tes affaires là-bas? comme si c'était une idée totalement saugrenue de partir vivre si loin. et puis le dentiste a mentionné la pharmacie hildegarde à bruxelles et j'ai été prise d'un horrible doute qui avait le même goût amer chimique dégueulasse que la substance que j'avais dans la bouche une fois qu'il a eu fini de recoudre le trou dans ma gencive avec du fil. alors je me dis que je peux y rester un an par exemple, le temps de sortir du trou. j'aurai pris de l'élan, je serai prête pour bruxelles. un an ça passe vite. un an c'est le temps qui s'est écoulé entre la première fois que j'ai vu r. et dimanche dernier quand il est venu à la maison. hier soir o. a mentionné une amie à lui qui est interprète au parlement européen et qui gagne beaucoup beaucoup d'argent et je me suis dit que je pourrais profiter de ma relocalisation à berlin pour devenir parfaitement germanophone et tenter de devenir traductrice ou interprète aux communautés européennes à bx. c'était déjà mon plan b au lycée (je me rappelle plus de mon plan a par contre, je crois que j'ai jamais eu de plan a, ceci explique cela) mais il n'est jamais trop tard pour le mettre en oeuvre.
à part ça pendant que le dentiste faisait des trous dans ma gencive j'avais de nouveau envie qu'il me touche le plus possible, je me concentrais sur sa main qui me tenait fermement mais délicatement la mâchoire, sur ses doigts dans ma bouche et ses autres doigts qui me frôlaient la joue, je sentais son ventre contre mon côté droit quand il a forcé pour extraire les racines et je disais plus près, plus près. j'étais presque déçue quand il a dit ça y est c'est terminé. ce matin la kiné m'a massé le ventre avec ses mains chaudes et c'était agréable aussi mais ça m'a pas fait le même effet de TOUCHE-MOI.
j'arrête pas de pleurer et c'est même plus juste à cause de r. je pleure parce que m. est montée au lit me laissant seule devant c ce soir et je sais pas quand je vais la revoir. je veux pas être loin d'elle et je veux pas être loin de r. même si j'ai vu r. que cinq fois en un an alors qu'on habite à trois heures de train, je veux pas faire baisser ce chiffre en partant encore plus loin. et je sais que m. m'aime, mais quand elle est montée au lit on aurait dit qu'elle en avait un peu rien à foutre. j'ai toujours l'impression que je suis beaucoup moins importante pour elle qu'elle ne l'est pour moi. j'espère qu'à berlin j'apprendrai à pas rester seule dans mon coin avec mon chagrin, que les soirs où j'irai mal j'arriverai à le faire savoir et qu'on regardera schitt's creek dans le lit de n. en mangeant de la glace au chocolat florida eis comme l'été dernier suite aux messages de r. peut être qu'emménager dans une coloc est la meilleure chose que je puisse faire en fait. j'aime pas être seule. et si j'arrête pas de pleurer c'est parce qu'un rien me chamboule et qu'aujourd'hui m. a eu son permis et demain elle aura probablement un travail et moi j'habiterai plus à la maison et l'ordre des choses sera chamboulé alors évidemment que je pleure. quand je suis rentrée du dentiste et qu'elle est rentrée de son examen de conduite on a descendu tout un pot de glace au chocolat dans la cuisine.
26 juin
at 33 she moved to berlin to get over a heartbreak. à une période la page wikipedia de sophie calle disait: elle s’est installée à new york pour sublimer sa douleur. moi je veux pas la sublimer ma douleur, je veux juste l'oublier. l'enterrer. faire une petite cérémonie pour lui dire au revoir, comme la fois où je m'étais coupé les cheveux très courts à berlin et le coiffeur hippie m'avait dit d'aller enterrer mes vieux cheveux au görlitzer park. adieu le sous-sol et le coeur brisé, bienvenue à la nouvelle moi fonctionnelle et sophistiquée. je connais pas l'étymologie de ce mot mais sophia = sagesse et j'aime bien lui donner ce sens-là. je veux être sage avec style. plus j'y pense et plus je me dis que j'ai envie de faire quelque chose de mon déménagement à berlin. she moved to berlin to get over her broken heart. ok, et après? m'inspirer de sophie calle et miranda july dans leur façon de jouer avec leur vie dans leur art et de tout entremêler.
dans all fours miranda july classe les gens dans deux catégories: les parkers et les drivers. la narratrice est une parker, c'est-à-dire quelqu'un qui ne sait pas se contenter d'une vie tranquille qui va tout droit, mais quelqu'un qui a besoin de Faire des choses parce qu'elle a besoin de reconnaissance. elle a besoin d'accomplir parce qu'elle a besoin d'être admirée. elle a besoin de se sentir comme le special snowflake. moi je crois que je suis une parker contrariée. quand j'étais en islande en 2015 j'avais écrit en grand i wanna live the spectacular way. je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. finalement j'ai choisi rien du tout, mais d'une certaine manière ça peut aussi être considéré comme spectaculaire. tout ça pour dire que je veux me trouver un projet pour berlin. préférablement un projet qui me fera rencontrer des gens. je sais pas, devenir quelqu'un d'autre, suivre quelqu'un, m'investir à fond dans le petit boulot que je trouverai, trouver un sujet d'enquête, refaire un special show mais dehors, ou un essay film comme heart of a dog de laurie anderson. je l'ai revu hier soir parce qu'on en avait parlé avec r. quand il était là, je lui envoyais des petites vidéos de mes moments préférés et il m'a répondu merci, c'est tout, alors que je voyais qu'il était en ligne, donc en train d'écrire à quelqu'un d'autre. j'avais envie de vomir de jalousie et puis j'avais envie de vomir de honte de ma jalousie. j'ai passé la soirée à checker mon téléphone et à chaque fois que je voyais qu'il était toujours en ligne j'avais l'impression d'avoir un taille-crayon dans le ventre qui me taillait mon estomac en le faisant tourner sur lui-même.
she moved to berlin to have sex with a girl. she moved to berlin to escape her past. quand r. était là je me suis rendu compte à quel point je vivais imbibée dans le passé ici. il s'est moqué de moi parce que je faisais que dire que c'était mieux avant, avant y avait pas tous ces immeubles immondes sur la place et là-bas y avait une rue et le bar où on sortait quand j'étais au lycée et au fond de ma rue y avait une clairière et un petit bois où j'avais ma cabane et ils ont tout rasé pour faire des immeubles moches comme partout et avant la cuisine était noire et vert sapin et c'était la maison de mes grands-parents mais ils sont morts et puis je l'ai emmené au cimetière for god's sake. sans oublier ma spectaculaire collection de journaux exposés sur mon étagère pour toujours avoir le passé à portée de main. je les aurai pas avec moi à berlin.
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ernestinee · 2 years ago
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Bon ça va ? Ça ne va pas ? J'en sais rien en fait on est en mars et au lieu de me réjouir du printemps qui va bien finir par arriver, je suis en boucle sur des trucs douloureux, que dis-je, sur un seul truc douloureux qui date d'il y a un an bientôt tout pile quand il a décidé que ce que nous étions chamboulait trop sa vie. Totalement d'accord avec lui. Quel chamboulement. Cela dit, ça reste chamboulé alors que nous ne sommes plus rien donc utilité zéro son ghosting de merde là. En plus je suis sûre qu'il n'est pas fier de lui donc franchement technique de merde le ghosting faites pas ça c'est nul.
Est ce que je laisse un évènement passé prendre l'ascendant sur tous les évènements du moment ? Absolument. Je suis en colère et je déteste ça. Pourtant il y a plein de trucs positifs en ce moment. L'amitié, le boulot, la fin de ma grosse formation qui dure depuis 3 ans et les projets que ça va pouvoir démarrer, la nouvelle formation qui se profile à l'horizon, le challenge que représente le spectacle de trapèze, les nouveaux apprentissages... C'est ça la vie peut-être on laisse des petits trucs prendre trop d'importance c'est normal d'être subjectif on n'est pas des robots. Enfin bref du coup je suis en mode colère tristesse nostalgie, même qd il se passe un truc chouette.
Je pense à tout ce qui n'est plus là. En plus il a fait mauvais pendant mes congés et ensoleillé juste après. En plus mon chat me manque tellement. Oreo et Muffin sont sympas mais bien sûr c'est différent d'un chaton d'amour qui a partagé ma vie pendant 17 ans. Ils m'ont quand même sentie triste depuis quelques jours et dorment près de moi la nuit, du coup j'ai un peu mieux dormi.
J'essaie de me focaliser sur des anciennes sensations. L'autre jour en voiture j'ai bien aimé les ombres entremêlées des branches d'arbres. Quand j'étais petite, je fermais les yeux et ça clignotait rouge noir rouge noir rouge noir super vite.
Bon, je conduisais, j'ai pas fermé les yeux.
Il y a aussi eu la mousse au chocolat de Michel et Célestin, ou Lucien et Augustin ? Qqchose dans le genre, une marque qui joue très fort sur le "comme si c'était fait à la maison il y a longtemps par la grand-mère" et ohlala leur mousse au chocolat c'est pépite.
Ah et il y a aussi eu un rêve familier que j'avais totalement oublié et qui est revenu. Depuis super longtemps, mais genre vraiment longtemps, depuis l'adolescence, je rêvais régulièrement que j'etais étudiante dans une école un peu cosy avec des vieilles boiseries, des petites classes où on étudie des trucs intéressants dans une bonne ambiance. Avant j'avais limite une seconde vie dans ce rêve, je le faisais souvent et il se passait des trucs absolument pas bizarres, j'étais juste étudiante, et ma petite vie d'étudiante avec des potes évoluait la nuit lors de ces rêves. Ça doit faire 15 ans que je n'avais plus rêvé de tout ça. Et la nuit passée hop me revoilà à l'école, toujours étudiante mais il y avait quand même la notion de "ça fait longtemps" pcq une pote me faisait la gueule pcq je n'étais plus venue depuis trop longtemps, et une autre - mon amoureuse - était super contente de me revoir. Je l'avais oubliée aussi mais elle m'a reconnue de dos pcq j'étais arrivée en classe avant elle et elle m'avait fait un bisou sur la joue en frôlant mes omoplates avec ses doigts. Puis alors qu'elle était assise, je me suis assise à côté d'elle en l'embrassant sur la bouche. J'ai encore la sensation du bisou là maintenant en écrivant. J'étais un peu deg de me réveiller du coup.
Puis j'ai fait un autre rêve qui a aussi mis en scène une personne du passé. C'était une longue accolade très douce dont j'essaie de ne pas perdre la sensation parce que j'en avais bien besoin.
Bref mon inconscient a bien compris que j'avais besoin d'ancrage, de retrouver des racines, des socles, parce que trop de choses m'émeuvent en ce moment.
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yaminahsaini · 1 year ago
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Cela faisait un petit moment que je ne donnais plus de nouvelles, alors je vais vous résumer un peu ce qu’il s’est passé ces derniers temps : Ça ne va pas… Depuis que je prends le traitement contre l’hypersomnie, j’ai l’impression d’être complètement chamboulée émotionnellement… Je m’explique : Je suis passée par plusieurs phases sans explications: colère, tristesse, déprime… J’en suis même arrivée au point de me dire que plus rien n’en valait la peine et désactiver mon compte Instagram sur un coup de tête (que j’ai réactivée depuis), bref faire des choses illogiques… Ces temps-ci je ne fais des choses que dans l’impulsivité, sans même réfléchir!! Je n’ai jamais été ainsi.. Et cet état a vraiment commencé de façon subite environs 15 jours après la prise du traitement contre l’hypersomnie, donc pour moi il est évident que ce soit à cause de ça.. Vous voyez c’est pour cela que que je déteste prendre des médicaments, il y’a toujours trop d’effets secondaires…!! Je ne me reconnais plus, c’est très dure à expliquer… Outre cela, ce médoc m’a provoqué des crises de migraines encore pire que celles habituelles… Bordel je ne vous raconte pas l’état dans lequel j’étais… J’ai donc stoppée ce médicament et ça s’est dégradée côté émotionnel.. Donc actuellement je suis toujours mal mais j’espère que ça passera… Après c’est vrai qu’avec j’ai majoritairement eu aucune siestes en journée ! Ce médicament coûte en plus ultra cher (230€ les comprimés pour 15 jours) mais heureusement que c’est pris en charge. Je ne sais pas si je devrais le continuer… Des substances chimiques qui joue sur des molécules du cerveau à long terme c’est pas bon signe… Sachant qu’entre-temps j’ai revu le médecin du sommeil et il a augmenté les doses en ne prenant en compte que le fait que ça a diminué mes heures de sommeils. Bref et sinon j’ai eu une seule séance d’oxygénothérapie hyperbare. J’ai également eu les résultats de la prise de sang que j’avais faite concernant la Bartonella etc…! Au final ça n’a pas été très long! Je vous ferais une autre publication explicative. J’aurais bientôt rdv avec le docteur de Lyme pour voir avec elle ce qu’il en est. D’ailleurs j’avais oubliée de préciser qu’elle m’avait aussi prescrit des comprimés de probiotique naturel qui sont censé aider les intestins (payant et pas pris en charge). Et pour finir en ce qui concerne les poches de nutritions sans trace de lait de vache : la diététicienne a contacté l’hôpital pour avoir une prescription mais ils ne sont pas réactif du tout… C’est très dure tout ça… Mais je tiens bon comme toujours..
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taramboyle · 1 year ago
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Tellement touché par ce jeune lecteur qui découvre la « galaxie Taram Boyle ». C'est pour des personnes comme lui que je consacre soirées, week-ends et vacances, à écrire mes romans. Merci ! 🙏
L’Amour d’un maître ♥️
En fait si je te déteste Taram Boyle 2023 😡 :
- j'ai tellement envie de lire tes romans que j'en dors plus la nuit,
- tu es le premier auteur qui arrive à me faire pleurer en lisant un livre (le décès de Léo dans l'incendie 😉),
- je suis encore tout chamboulé par ce double roman en fait. C'est la première fois que cela m'arrive.
Bref, je te déteste autant que je suis en admiration devant ton talent d'auteur. Je vais rapidement en commander d'autre c'est clair et je ne vais pas me priver d'un commentaire 5* sur Amazon.
Je ne peux encore que te remercier du plaisir que tu me procures.
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howloftheshadow · 2 years ago
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« Il y a des amours que même les tempêtes ne peuvent dévaster. »
Si j’avais su un jour, que cette phrase prendrait tout son sens …
Cette tempête, elle a tout dévasté dans ma vie. Elle a foutu un bordel monstre, elle a tout chamboulé. Mes pensées, mes convictions, mes certitudes. Sur le coup, ça a été dévastateur. Je ne saurai expliquer la douleur que j’ai ressenti à l’intérieur de moi-même. Je n’avais jamais ressenti une telle douleur. Je me suis sentie trahie, brisée, écrasée, piétinée. Je l’ai haï d’avoir fait ça. Je l’ai haï de m’avoir fait ça. C’était la dernière des choses à laquelle je pouvais penser. Aujourd’hui encore, quand j’y pense, ça fait mal. Mais je sais, j’espère qu’avec le temps, cette douleur s’atténuera.
Je pensais l’avoir perdu. Je pensais que c’était la fin. La fin de nous. De notre histoire. Mais en fait, c’est tout l’inverse. Cette tempête elle a tout détruit. Mais nous allons tout reconstruire, petit à petit, pas à pas, brique après brique. On casse tout, et on recommence. En mieux, en évitant de faire les erreurs du passé. Et finalement, on réapprend, on apprend à se connaître. Je pensais que le chantier serait beaucoup trop ambitieux. Mais en fait il est nécessaire. Il va nous permettre de tout reconstruire, en mieux, en plus solide. Peut-être que j’aurai préféré une autre tempête, une tempête différente. Peut-être que j’aurai préféré qu’il n’y ait pas du tout de tempête. Mais finalement, cette tempête, elle était nécessaire. On en avait besoin. Et finalement, je suis presque reconnaissante qu’elle ait eu lieu pour nous permettre de tout remettre à plat et recommencer de zéro.
Alors oui, ça va être long, parfois difficile. Il y aura des imprévus, des nuages, des orages, des minis tempêtes, des ouragans, des tornades. Mais j’y crois. Au plus profond de moi j’y crois. Parce que c’est lui. Depuis 5ans. Parce qu’il m’a sauvée. Parce que c’est lui et personne d’autre. Parce qu’on est des versions 3.0 et qu’on va construire un nous 3.0. Parce que je l’aime.
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tournesolaire · 2 months ago
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Hier j'ai appris que la mère de Lucie était morte
Elle est morte en octobre
C'est Nathan qui me l'a dit, il l'a appris de Lisa
Ça m'a vraiment chamboulée
Je me suis dit que, peut-être, j'allais envoyer un message à Lucie, ça faisait déjà longtemps que je voulais le faire mais que j'osais pas, et je voulais vraiment qu'elle sache que j'étais là pour elle
J'avais peur
J'avais peur qu'elle le prenne mal et qu'elle me rejette, comme à chaque fois
Je comprends pas pourquoi elle me l'a pas dit non plus, on s'est croisées plein de fois à la Barge depuis octobre, elle aurait eu mille occasions de me le dire
Même si elle veut plus qu'on se parle, elle aurait au moins pu m'annoncer le décès
Certes j'étais pas sa fille mais Katia c'était un peu ma deuxième maman
J'arrive pas à concevoir que je la verrai plus jamais, et que ça y est, c'est sûr, il n'y aura plus jamais jamais jamais les soirées dans le salon comme avant
Enfin bref
Au final hier soir j'ai quand même envoyé le fameux message à Lucie
Tout ça pour qu'elle me réponde pas mais en parle à Lisa, qui a engueulé Nathan de me l'avoir dit
Tout ça pour
Me faire traiter d'hypocrite
Me faire comprendre que j'ai pas à être triste
Me faire insulter
Tout ce que je voulais c'est soutenir une personne que j'ai aimé très fort et que j'aime encore même si c'est pas réciproque
Tout ce que je voulais c'était avoir des nouvelles de la personne qui a été ma meilleure amie pendant plus de 5 ans
Et je comprends pas
Pourquoi visiblement on me considère comme un monstre pour ça
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nicoprat · 2 months ago
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Manu Payet : “ne pas avoir de plan est un plan qui marche pas trop mal”
Entretien paru dans le numéro 2 de la revue Raymond.
Manu Payet a 47 ans, et comme nous, il semble avoir du mal à le croire. Sur scène, dans Emmanuel 2, il poursuit le récit de sa vie qui passe, qui file même. Bercées d’une douce mélancolie (qu’il revendique au micro de Raymond), ses blagues sont celles, désormais, d’un daron fier et heureux de l’être, mais qui délicatement, sait qu’il n’est plus tout à fait un jeune premier.
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Manu Payet, sur scène, est déroutant. Non parce qu’il se plaît à nous perdre, non parce que son humour n’est pas accessible à toutes et à tous, mais parce qu’en le regardant, en l’écoutant, quelque chose nous ramène toujours à une époque révolue. Il y a, évidemment, son propos : non, tout n’était pas mieux avant, mais quand même, avouez que les choses étaient parfois plus simples, plus légères. Mais il y a ce physique, cette attitude, aussi. Manu Payet, on a depuis toujours envie d’être son pote, c’est ainsi. Quand il était débutant à la radio, quand il prenait la lumière dans Radiostars, quand il montait pour la première fois sur scène. Manu Payet a toujours été cool. Il est, désormais, également émouvant Sans jamais en rajouter, sans en faire des tonnes, en respectant son public ainsi que sa vie privée, en faisant, tout simplement, preuve de pudeur, l’humoriste se livre pourtant comme peu le font : simplement, sans artifice, sans vantardise, sans excès. Peut-être a-t-il toujours été touchant, sensible. Peut-être souhaitions nous tout simplement ne pas le voir ainsi. C’est là aussi l’une de ses immenses qualités : Manu Payet parle de lui, mais il parle aussi de nous.
On a un point commun (enfin, deux, une certaine passion pour Goldman, mais on en parlera plus tard) : mon nom de famille est Prat. Et on ne prononce pas le T, normalement. Mais tout le monde le fait depuis des années, et je ne dis rien. Mais quand je me suis marié et que la maire a dit “Prat” de la mauvaise façon, je me suis demandé si cela n’allait pas rendre mes parents un peu tristes. Tu as vécu la même expérience je crois.
Manu Payet : Moi, on dit le T normalement. On vit l’inverse (sourires, ndlr). Et oui, ça a créé énormément de choses, moins drôles que ce que j’avais envisagé au début. Je me souviens très bien du premier jour où en métropole, on m’a appelé Payet, sans le T, et ma mère m’a dit “ici on dit comme ça”. J’avais six ans. C’était bizarre, car à la Réunion, Payet est un nom extrêmement répandu. Puis, j’ai eu la chance, par rapport à plein d’autres Réunionnais, comme des camarades de classe, de venir souvent. J’ai en fait assimilé très jeune qu’en venant en métropole, on ne disait plus le T, et ce n'était pas grave. Je n’ai jamais eu cette idée de reprendre les gens. Mais quelques années plus tard, en 2007, avec mon premier spectacle, je suis devenu quelqu’un de publique. Et je n’étais plus à la radio avec un pseudo de radio, c’était moi, seul. Et je me souviens très bien de ce jour où Dominique Farrugia m’a demandé : “on écrit Manu Payet sur l’affiche ?”. Bah oui, c’est mon nom ! Mais il m’a demandé si on ne mettait pas une petite apostrophe après le T par exemple. Moi je ne comprenais pas trop. Puis j’ai commencé à faire quelques émissions, et on m’appelait Payet, sans le T, mais encore une fois, c’était normal pour moi. Jusqu’au jour où, dans un quotidien réunionnais, au courrier des lecteurs, a été publiée une lettre. Gratinée, mais très bien écrite. On me reprochait de ne pas relever qu’on faisait une faute en prononçant mon nom. Et la lettre se terminait ainsi : “sachez en tout cas qu’il vaut mieux finir en paillettes qu’empaillé”.
Joli !
MP : Franchement, joli. Mais ma mère, qui elle non plus n’était pas choquée par cette prononciation différente en métropole, et bien ça l’a chamboulée. Au téléphone, je n’arrivais plus à l’arrêter. Bon, ce n’était pas très grave. Je ne suis pas Réunionnais juste parce que je porte un nom répandu là-bas. Et surtout, avant d’être un nom courant là-bas, c’est avant tout le mien. Je préfère expliquer autrement, en parler, susciter la curiosité sur notre île, et faire des vannes, plutôt que me battre toute la journée. Et puis, au fil des années… Tu vois, tu as soulevé une vraie question (rires, ndlr). Donc, au fil des années… Ce qui n’a jamais été important pour moi… Je me dis que peut-être, j’aurai pu y réfléchir à deux fois. Car quand je rentre à la Réunion, et que des copains me vannent là-dessus, pas méchamment certes, bah ça m’énerve un peu. Une chaîne de télé m’en parle à chaque fois. Même des gens qui vivent là-bas mais qui viennent du Gers me les brisent parfois avec ça (rires, ndlr). Je me suis dit que par rapport aux vrais réunionnais qui s'appellent par exemple Rivière, et dont on prononce le nom correctement, j’aurais peut-être dû être plus clair, car cette méprise n’arrive vraiment qu’aux Payet. Mais bon… Je reçois plein de courriers de gens qui s’appellent Payet, qui vivent ici, et qui me disent qu’ils ont lâché l’affaire. Parce que se battre contre ça, c’est rappeler à chaque fois d’où tu viens, et tu finis par n’être que tes origines. Et quand j’ai débuté, on me ramenait toujours à cela. Un jour, après une interview, j’ai posé la question : “quand vous recevez Cédric Klapisch, vous ne lui cassez pas les couilles avec la Normandie pendant deux heures ?”. Alors que moi, j’arrive en studio, on me passe une chanson créole.
Ton dernier spectacle parle du temps qui passe, de la vieillesse du corps mais aussi de celle que l’on ressent. C’est un spectacle mélancolique, ou c’est toi qui l’es devenu avec la paternité ?
MP : Oui. Absolument. Je pense que je suis “drôle” (il met lui-même les guillemets, ndlr) ou en tout cas que j’essaye de l’être, parce que je suis mélancolique. C’est aussi une façon de ne pas l’être tout le temps, que de rire. Le rire est aussi un hommage à la mélancolie, ceci dit. Quelqu’un qui, comme moi, est mélancolique depuis tout jeune, trouve le mot beau, et fait en permanence le lien entre ses meilleures années et aujourd’hui.
Est-ce que ton écriture a évolué au fil des années ? Je veux parler de la méthodologie.
MP : C’est plus libre aujourd’hui. J’ai moins de filtres, moins de problèmes à dire qui je suis, moins de complexes, et je ne pense pas prendre la place de qui que ce soit en faisant cela. Des complexes que je ressentais au début. C’est le complexe du clown. Le clown est maquillé, il a un costume… Quand il monte sur scène, il se sent un peu en danger, en vérité. Un humoriste, c’est un clown, et j’adore en être un. J’ai vu un clown au cirque Pinder quand j’étais gamin, il s’appelait Boboss. Il énervait ma mère, mais moi j’adorais. Faire le clown, ça énerve les parents, et j’aimais bien que ça l'énerve, évidemment. Et donc pardon, l’écriture… Maintenant, je vais plus vite, je m’ampoule peut-être un peu moins le cerveau avec des tournures.
Tu es aussi très pudique, sur scène, même quand tu parles de toi.
MP : Je n’aime pas l’impudeur. Certains spectacles auxquels j’assiste, c’est très personnel, mais je peux les trouver impudiques. J’ai ce paradoxe de monter sur scène - impudique, déjà, un peu - mais de mettre un point d’honneur à dire les choses sans choquer.
L’humoriste Manu Payet partage-t-il les mêmes doutes que l’animateur radio, ou le réalisateur, ou l’acteur ?
MP : Ce sont les mêmes, et cela se travaille différemment. La radio, il est tôt le matin, tu es en direct, tous les jours, et tu dois déconner malgré tout, en pensant quand même aux enfants qui écoutent dans la voiture. Au cinéma, tu dois jouer, faire don de toi, t’imposer sans agresser, mettre ton ego de côté pendant deux secondes, être bien où tu es, dans ton présent. C’est le secret.
Tu as un plan de carrière ?
MP : Non. C’est à chaque fois d’étonnantes et agréables coïncidences. J’ai retrouvé la radio avec le confinement, quand on m’a appelé, et c’était justement un moment où la radio prenait une autre dimension dans la vie des gens. Je ne suis pas dans la volonté, mais dans une forme d’accueil. Quand je suis arrivé en métropole, sur un coup de tête d’un mec qui m’a entendu à la radio et m’a emmené dans ses valises, je suis venu avec un tout petit sac, car je ne savais pas si j’allais rester. Et j’ai vécu chez le gars ! J’avais peur de tout, je ne savais rien faire à part parler dans un micro à la radio. Paris me semblait immense, froid. Mon père, qui travaillait pour Air France, m’avait même pris un billet retour open, donc je partais quand je voulais. Et je suis encore là. Donc tu ne peux pas avoir de plan en commençant comme ça. Et je viens d’une famille qui ne sait même pas ce qu’est un plan. Mais aujourd’hui, je sais que c’est mieux d’en avoir un. Comme dit Denzel Washington… “You have a goal…” Bon, il dit une putain de phrase, mais je l’ai entendue il y a trois mois, je ne m’en souviens pas bien (rires, ndlr). Mais finalement, ne pas avoir de plan est un plan qui marche pas trop mal, si tu n’es pas envieux. Et ce n’est pas tous les jours facile, honnêtement. Bon… Allez… S’il devait y avoir un plan… J’ai regardé un extrait de Kendrick Lamar sur scène, à Bercy… C’est quand même cool. Et je me demande parfois ce qu’on pourrait faire, en solo, sur cette grande scène…
C’est un défi, car tu peux à la fois tout et rien faire.
MP : Exactement. Si tu viens avec un orchestre, ça n’est plus un one man show. Si tu viens seul, c’est juste un one man show. Voilà, j’y pense. J’aime y penser.
Tu parlais de pudeur tout à l’heure. En voulant être pudique, est-ce qu’on se censure d’une façon ou d’une autre ?
MP : Cela s’impose à moi. Je dois faire avec, c’est aussi un truc d’éducation. Je le dis dans le spectacle d’ailleurs, je suis hyper poli, je tiens la porte. Et dans cette forme de politesse, il y a cette volonté de ne pas déranger. C’est aussi ce qui énerve une maman créole quand son fils fait le clown : il fait du bruit, donc on le regarde. Alors qu’au restaurant, tu dois te faire discret. Tu bouscules l’ADN même de la maman créole. Et encore aujourd’hui, quand je joue à la Réunion, la façon dont elle se tient dans le public, je vois que quelque part ça la dérange.
Je dois te parler d’un moment dingue. Je t’ai vu sur scène le 6 décembre 2017. Et si je me souviens si bien de la date, c’est parce que c’était le lendemain de la mort de Johnny. Et je ne m’y attendais pas, mais tu as fait pleurer toute la salle en lui rendant hommage et en diffusant dans le théâtre Quelque Chose de Tennessee.
MP : Je l’ai vu sur scène, deux fois, je l’ai rencontré. J’aime beaucoup Tennessee et J’ai Oublié de Vivre. Mais surtout, j’aime ce qui met d’accord tout le monde. J’aime ce qui rend les gens heureux, les gens qui chantent ensemble dans la fosse alors qu’ils ne se connaissent pas. Orelsan, dont je parle dans le spectacle, ou Kendrick Lamar… Je les regarde sur scène, puis souvent, je regarde les gens dans le public. Et je les vois sauter en même temps, chanter en même temps. Moi ça me bouleverse. Regarde comment on peut être d’accord ! Et dans une heure, on va se foutre sur la gueule pour sortir du parking.
Le bide, tu en as encore peur ? Ou à cette étape de ta carrière, plus vraiment ?
MP : Au début du rodage de ce spectacle, je lisais encore mes notes, j’avais quelques doutes oui. J’aime penser mon spectacle comme une set list de concert, avec une histoire, un rythme. Et donc, en rodage, je suis avec l’angoisse de ne plus être drôle, oui. Et juste avant de monter sur scène, avec tes notes, pour un nouveau spectacle, tu te dis en fait que c’est nul, que tu ne peux pas faire ça, que ça n’a aucun intérêt et que tu ne parles que de toi. Quand j’étais à la Réunion, je rêvais déjà d’écrire des spectacles, et j’avais commandé un livre sur les scénarios. C’était bien avant Amazon, le truc a mis sept ans à arriver à la maison (rires, ndlr). C’était un livre austère, moche. Et la première page disait : “je vais vous calmer, si vous pensez que votre histoire est géniale et que vous allez en faire un film, refermez ce livre”. Et ça a mis un bordel dans ma tête. Il m’arrive encore, par exemple pour ce spectacle, de penser à ce livre, à cette phrase et à ce gars.
Dernière question, et pas la plus simple : chanson préférée de Goldman ?
MP : Le premier gars que j’ai vu en concert à la Réunion. Il démarrait toujours ses concerts là-bas. Je devais avoir treize ans. Et j'ai réalisé il y a quelques jours qu'en grandissant, et en vieillissant, notre chanson préférée de Goldman changeait. Il y a le socle, comme Je Marche Seul, puis ça devient C’est Ta Chance. Aujourd’hui, ma préférée, c’est Peur de Rien Blues. Tout ce que tu vas faire après avoir lancé cette chanson, fera partie du clip. Tout sera au ralenti.
Propos recueillis par Nico Prat
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anoukphotographyuniverse · 4 months ago
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Lecture [SP] Déviante
Service Presse venant de Simplement.pro Bonjour tout le monde !! Nouvelle journée et... un avis pointe le bout de ses lettres J'espère que vous avez hâte de le découvrir ? Je vous laisse avec le résumé de Déviante avant de vous donner mon avis sur ce dernier. Nous y partons directement ! Dans un monde sombre et impitoyable régi par les Cylites, l’espèce humaine endure les pires atrocités. À vingt-trois ans, Marcy vit sous la coupe du danger. Activiste et fugitive, elle est prête à tout pour retrouver Judith, sa cousine disparue. Lorsqu'elle est capturée, puis vendue aux enchères comme une esclave à forte tête, elle se prépare à vivre un cauchemar éveillé. Pourtant, le Cylite influent qui la recueille semble différent des autres… Mais jusqu'à quel point ? Osera-t-elle se servir de lui pour atteindre son but ? Ou se laissera-t-elle happer par ce qui se dessine entre eux malgré elle ? Entre lutte pour la liberté et quête de vérité, Marcy devra faire face à des choix déchirants afin de survivre dans cette société corrompue. Attention : roman réservé à un public averti. Comment parler de ce one shot réellement sombre ? Bon. Par le début, me direz-vous et c'est logique... L'univers dans lequel je me suis trouvée était oppressant, captivant et la dystopie est bien menée. Les dilemmes sont présents tout le long, les relations ambiguës également. Le tout est bien ficelé, m'ayant entrainée au fil des mots et des pages sans que je n'ai envie de m'en détourner et ce même si je ne savais pas sur quel pied danser avec un certain personnage, ce dernier me laissant perplexe jusqu'à réussir à me toucher. L'héroïne de son côté a un caractère attachant, fort, elle ne se détourne pas de son but et ne perd pas ses convictions. Ce sont des éléments qui m'ont réellement plu parce que malgré les événements, elle restera fidèle à elle-même, ne se perdra pas. Pour ce qui est des thématiques, elles sont fortes, sombres également et pourtant... Elles sont finement dosées, nous permettent de lier chaque éléments présents durant la lecture, de comprendre le fonctionnement ou les raisons des comportements des personnages que l'on découvre et côtoie au fil du temps. On les aime ou les déteste, tout est possible en fonction des protagonistes, de notre affect pour eux. Il y a de nombreux éléments qui se trouvent en arrière-plan, que l'on découvre lors de la lecture et peuvent se comprendre aisément si l'on arrive à les repérer. Racisme et faits divers glaçants y apparaissent. J'ai beaucoup apprécié cela parce que cela rend l'œuvre encore plus saisissante et... en fait, la fin m'aura fait souffrir ! Je ne m'y attendais pas et mon cœur a bien souffert lors de sa découverte... Mais bon sang que j'ai été chamboulée. Certes, elle fait mal, mais elle correspond à merveille à l'œuvre, à ce qu'il s'y passe ! Cette aventure aura été intense, du début à la fin, et riche en découvertes. Le titre est parfait pour la période d'Halloween ou pour ceux appréciant les œuvres littéraires plus sombres. Je n'en ai pas encore parlé, mais les illustrations présentes sont, une nouvelle fois, magnifiques ! Elles suivent le récit, l'illustre en mettant des étoiles dans les yeux tout en accompagnant la plume de l'autrice qui reste d'une fluidité parfaite. Les descriptions permettent de visualiser sans difficulté tout ce qui apparait sous nos yeux pour le plus grand plaisir du lecteur, tout du moins du mien. Vous l'aurez compris, cette lecture a été une belle découverte, même si déchirante, glaçante à certains moments. Je suis heureuse de l'avoir découvert, heureuse de pouvoir vous en parler et j'espère que ce titre plaira aux amateurs du genre. Il ne faut juste pas s'attendre à une lecture légère, cette dernière vous retournera au fil des pages et ne sera pas dans un monde de Bisounours. Et vous, connaissiez-vous le titre ou comptez-vous l'essayer ? Read the full article
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jeanchrisosme · 1 year ago
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Je suis un homme, Comme il y en a tant, Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. J'ai moi aussi trébuché , J'ai moi aussi vécu une histoire au goût d'inachevé. Je sais que j'ai commis quelques erreurs, Que j'ai manqué de retenir celle que j'aimais... Je me suis souvent remis en question, En réajustant mes pensées et mes actes. Tentant de trouver l'équilibre pour que ma relation puisse avoir un avenir. J'ai offert mon épaule, mon écoute, mon temps,mon amour, J'ai donné tout ce que mon cœur pouvait, J'ai aimé sans attente,sans compter, Juste avec l'intégralité de mon âme . Cette femme je l'ai aimée, choyée...rêvée, idéalisée... En lui ouvrant mon cœur, c'est tout mon être que j'ai mis à nu. J'ai installé la transparence des mots, Offert une confiance sans faille, Et espéré que chacune de mes paroles la rassurent... Soucieux de tout ce qui pouvait l'éffleurer,la heurter... Je composais pour qu'elle puisse s'apaiser quand tout en moi se trouvait chamboulé. Je l'aimais à un point que je m'en oubliais . De nuit comme de jour, elle pouvait compter sur ma présence. J'ai connu cette femme à terre,abîmée par son passé. Mais j'ai choisi d'avancer avec elle en lui tenant la main pour la relever. Quand est venue l'heure de sa renaissance , Elle s'est envolée vivre sa vie ailleurs, Et c'est moi qui me suis retrouvé à terre... Je suis un homme , Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. Tous les hommes ne sont pas égoïstes, égocentriques et manipulateurs, Tous les hommes ne sont pas ignorants,blessants,et dégradants... Il y a aussi ceux qui ont tant d'amour en eux, Qu'ils en deviennent aveugles et sourds , Refusant de voir et croire que l'on puisse utiliser celui-ci à profit. Ils s'investissent de manière inconditionnelle. Je suis un homme , Un homme blessé, avec la peur d'aimer à nouveau, La peur de souffrir et d'être encore abandonné, La peur de s'ouvrir et de la voir partir. J'ai encore ce goût de poussière, ce goût amer dans la bouche, Celui d'avoir cru à notre histoire soldée par un déboire... Les expériences malheureuses de la vie forgent une personne cependant elles laissent également en sommeil quelques plaies non cicatrisées. Je suis un homme comme tant d'autres hommes , Je suis un homme comme certaines femmes, Avec un cœur amoché, Des bleus à l'âme, Des souvenirs merveilleux et en même temps douloureux, Sans regret ni remord pour autant, Juste avec cette paralysie d'aimer encore un jour une autre femme plus fort ... Et cette peur d'être encore celui qui répare puis que l'on laisse pour un nouveau départ ...
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mmepastel · 4 months ago
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Voilà, j’ai terminé le premier roman de Nathan Hill. J’ai donc tout lu de lui. C’est terrible car je suis accro.
On retrouve dans ce premier livre l’ingéniosité de la construction, et le goût pour le savoir, l’envie d’être juste, bien documenté.
L’histoire de Samuel et de sa mère Faye est passionnante. Astucieusement, il a situé l’intrigue autour de deux mouvements protestataires à Chicago, le premier en août 1968, contre la guerre du Vietnam, et l’autre contre Georges Bush en 2004, tout en plaçant le « présent » de l’histoire en 2011. Ça permet d’observer, en même temps que des destins personnels, une mutation des USA, politique et sociologique. Le gouverneur attaqué par Faye, de cette façon si étrange, partage de nombreux traits avec Trump d’ailleurs, et le livre a été écrit en 2016 si je ne me trompe pas (enfin, fini, vu qu’il a mis dix ans à l’écrire…), juste avant son accession au pouvoir.
Bref, comme dans l’autre roman, le propos est riche, les thèmes abordés, vastes. La narration fait des sauts dans le temps, revisite l’enfance de Samuel pour comprendre son traumatisme d’enfant abandonné, mais se penche aussi sur l’enfance et l’adolescence de Faye. Car ce que préfère Nathan Hill, toujours, c’est comprendre les mécanismes psychologiques qui sont à l’œuvre dans les vies de ses personnages, et toujours creuser l’empathie plutôt que le jugement. On pourrait dire que c’est un roman sur les erreurs que l’on fait, les mauvaises décisions que l’on prend, et la possibilité, malgré tout, de progresser, de pardonner, de s’améliorer, non pas pour avoir une meilleure note sur un cursus obscur, mais pour être plus heureux, plus au clair avec soi-même, plus intelligent, finalement. J’apprécie que, par deux fois, l’auteur ne choisisse pas la noirceur absolue dans ses constats. Il y a toujours quelque chose d’assez lumineux à la fin, les personnages en sortent grandis, et le lecteur aussi. Je n’ai pas forcément l’habitude… et c’est très appréciable.
Au passage, on est bien chamboulé par les aventures des uns et des autres, on a des moments de grâce lors de la lecture (l’amitié -enfantine mais grave- entre Samuel et Bishop est extraordinairement poignante), on se marre bien aussi (les délires des gamers shootés aux victoires virtuelles), on apprend plein de choses (les mouvements pacifistes et féministes en 1968). Incontestablement, Nathan Hill sait raconter une histoire. Ou plusieurs même. Et nous tenir en haleine sur plus de 700 pages qu’on quitte à regret.
L’auteur est vraiment brillant, malin, mais aussi un humaniste, profondément intéressé par les blessures secrètes de ses personnages, blessures intimes ou infligées par le rouleau compresseur de la marche du monde… sans pathos, avec un goût souligné pour la fantaisie, il crée des figures qui me paraissent tellement proches. J’ai l’impression que si je croisais Samuel dans la rue, je le reconnaîtrais, c’est dire. Et, au fond, on en croise tous les jours des êtres comme ça, complexes, abimés, déçus d’eux-mêmes, luttant encore et encore. On peut même les croiser dans le miroir si ça se trouve.
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