#femme de dieu
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jules-and-company · 11 months ago
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regardez tous ces gens. que j’ai vus. EN VRAI
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(tumblr fait chier avec la place des photos que soudainement je ne peux plus changer, la direction vous présente toutes ses excuses)
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comprendrelislam · 8 days ago
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La condition des femmes en Islam
L’intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  la condition des femmes, Ă  la suite de l’avĂšnement du nĂ©olibĂ©ralisme Ă©conomique puis du courant fĂ©ministe libĂ©ral, tranche avec l’absence d’études historiques significatives de l’évolution de cette condition ! Selon l’historien Charles Seignobos [1], « aucun document ne parle de la condition des femmes [Ă  l’époque des Gaulois] ; nous ne pouvons qu’imaginer leur vie, confinĂ©es dans des huttes Ă©troites, froides ou enfumĂ©es, absorbĂ©es par le travail long et pĂ©nible de broyer le grain et de prĂ©parer la nourriture des hommes. [Au moyen Ăąge], le trait le plus original de la vie de cour est le rĂŽle de la femme, dĂ©signĂ©e par un nom d’honneur, la dame (domina), maĂźtresse,  la femme du prince maĂźtre de la Cour. [
] La dame se sent supĂ©rieure Ă  ces adolescents placĂ©s sous ses ordres, et si elle vient Ă  s’intĂ©resser Ă  l’un d’eux, elle prend naturellement le rĂŽle d’éducatrice et de guide, auquel se peut mĂȘler parfois une tendresse fĂ©minine d’une autre nature. [Au XIXĂšme siĂšcle], les femmes, absorbĂ©es encore par les soins du mĂ©nage, mettaient leur luxe dans un Ă©norme approvisionnement de linge, de fruits et de confitures.».
Et pour cause ! Les femmes ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es par le passĂ©, dans le monde entier, comme Ă©tant infĂ©rieures Ă  l’homme et dĂ©pourvues, en consĂ©quence, de leurs droits les plus Ă©lĂ©mentaires. Dans la pĂ©ninsule arabique, par exemple, le Coran Ă©voque certaines pratiques particuliĂšrement injustes de l’époque prĂ©islamique, telles que le fait de considĂ©rer la femme veuve comme faisant partie de l’hĂ©ritage que le mari dĂ©cĂ©dĂ© lĂ©guait aux siens ([4:19]) ou, dans certains cas extrĂȘmes, le fait d’enterrer de nouveaux nĂ©s de leur vivant au seul motif d’ĂȘtre de sexe fĂ©minin ([16:59]).
La condition gĂ©nĂ©rale des femmes Ă©tait plus dĂ©sastreuse, encore, selon Mohammed al-Ghazali [2], chez les Grecs et les Romains et mĂȘme, beaucoup plus tard, dans d’autres nations europĂ©ennes. En effet, s’interroge-t-il, si Platon plaça les femmes dans la derniĂšre classe sociale de sa « CitĂ© IdĂ©ale », qu’en serait-il de leur situation dans la citĂ© dĂ©cadente ? Il ajoute que les femmes Ă©taient considĂ©rĂ©es par les Romains comme Ă©tant infĂ©rieures aux hommes et n’avaient presque aucun droit, et comme le droit europĂ©en fut largement influencĂ© par l’Empire Romain, le droit anglais, par exemple, n’hĂ©sita pas, au XIXĂšme siĂšcle, Ă  autoriser l’homme Ă  vendre son Ă©pouse, le lĂ©gislateur n’intervenant que pour encadrer le prix de vente praticable !
Ce dĂ©classement dĂ©clarĂ© des femmes sur les  plans intellectuel, psychologique et moral, a perdurĂ© en Occident jusqu’au XXĂšme siĂšcle, comme l’illustrent ces propos du philosophe et sociologue Pierre-Joseph Proudhon [3] : « la femme est un diminutif d’homme Ă  qui il manque un organe [
]. Capable, jusqu’à un certain point, d’apprĂ©hender une vĂ©ritĂ© trouvĂ©e, elle n’est douĂ©e d’aucune initiative ; elle ne s’avise pas des choses [
] sans l’homme, elle ne sortirait pas de l’état bestial [
]. L’humanitĂ© ne doit aux femmes aucune idĂ©e morale, politique, philosophique ; elle a marchĂ© dans la science sans leur coopĂ©ration [
]. L’humanitĂ© ne doit aux femmes aucune dĂ©couverte industrielle, pas la moindre mĂ©canique. [
] La femme auteur n’existe pas ; c’est une contradiction. » !
En ce qui concerne la position de l’Islam, le Coran indique que Dieu a honorĂ© la femme, au mĂȘme titre que l’homme, et qu’Il l’a prĂ©fĂ©rĂ©e, comme lui, Ă  plusieurs de Ses autres crĂ©atures ([17:70]), de mĂȘme qu’Il l’a crĂ©Ă©e pour accomplir la mĂȘme mission que l’homme, qui est l’adoration du CrĂ©ateur ([51:56]). Le Coran prĂ©cise Ă©galement que les croyants et les croyantes sont alliĂ©s les uns des autres ([9:71]), que Dieu ne fait perdre le bien que quiconque, homme ou femme, a fait, en Ă©tant croyant ([3:195]), et que le plus noble, auprĂšs de Lui, parmi les hommes et les femmes, est le plus pieux ([49:13]).
Par ailleurs, la falsification de la Torah [4] selon laquelle les douleurs qu’endurent les mĂšres pour enfanter seraient la consĂ©quence d’une punition divine de l’épouse d’Adam, pour avoir dĂ©sobĂ©i Ă  Dieu, est rejetĂ©e en Islam. En effet, cela remet en cause l’un des piliers de la croyance en Dieu qui est Sa Roboubiyah, ou ce qui En fait le Seigneur de l’univers, en renvoyant Ă  une divinitĂ© qui ne maitriserait pas Sa crĂ©ation, qui agirait au coup par coup, et qui, plus est, punirait les femmes tous azimuts, et plus gĂ©nĂ©ralement toutes les gĂ©nitrices, en leur infligeant des douleurs pour une dĂ©sobĂ©issance qu’elles n’ont point commise ! A cet Ă©gard, il y a lieu de prĂ©ciser que l’épreuve de la vie-prĂ©sente n’a nullement pour cause un quelconque pĂ©chĂ© originel de l’Homme en Islam, comme le prĂ©supposent certaines interprĂ©tations de l’Évangile [5]. Le Coran indique, en effet, qu’Adam et son Ă©pouse ont tous deux dĂ©sobĂ©i Ă  Dieu, en succombant Ă  la tentation d’IblÄ«s (Satan) ([2 :35-36]), mais que cette dĂ©sobĂ©issance ne constitue nullement la cause de l’épreuve de la vie-prĂ©sente, voulue par le Seigneur pour Ă©prouver les Hommes (et savoir) lequel d’eux est meilleur en Ɠuvre ([67:2]). De mĂȘme, il prĂ©cise qu’au terme de l’épreuve de la vie-prĂ©sente, nulle Ăąme ne portera le fardeau d’autrui, fusse-t-il un proche parent ([35 :18]). Quant aux douleurs causĂ©es par l’enfantement, elles sont le rĂ©sultat de la crĂ©ation de Dieu, qui a bien fait tout ce qu’Il a crĂ©Ă© ([32 :7]), qui ne fait du tort Ă  personne ([18:49]) et qui commande Ă  l’Homme d’ĂȘtre bienfaisant envers ses parents, en insistant justement sur les peines endurĂ©es par les mĂšres durant l’enfantement et mĂȘme jusqu’au sevrage ([31:14], [46 :15], [19:23-26]). Il y a lieu de signaler Ă©galement que le Coran comporte une sourate (chapitre) [n°4] intitulĂ©e du nom des femmes [al-Nissā’a] et cite les cas de trois femmes exemplaires en matiĂšre de foi en Dieu et d’accomplissement des bonnes Ɠuvres : (i) Maryam (Marie), dont Dieu a fait, ainsi que de son fils JĂ©sus, un signe pour l’univers ([21:91]) et dont la sourate 19 du Coran porte le nom, (ii) la mĂšre de Marie ([3:35-36]) ainsi que (iii) la mĂšre de MoĂŻse ([28:7]). De mĂȘme, les premiers versets de la sourate 58, intitulĂ©e "La discussion" [al-Mujādalah], furent descendus suite Ă  une discussion entre une femme et le Messager de Dieu, Muhammad, au  sujet des suites Ă  donner Ă  sa rĂ©pudiation par son mari, selon un rite prĂ©islamique.
C’est dire que l’homme et la femme sont Ă©gaux en droits et ont les mĂȘmes obligations devant Dieu, en islam. En revanche, le Coran prĂ©cise que le genre masculin n’est pas comme le genre fĂ©minin ([3:36]), dans la mesure oĂč Dieu a prĂ©destinĂ© l’homme et la femme Ă  des fonctions et des rĂŽles diffĂ©rents, mais complĂ©mentaires, auxquels Il a parfaitement adaptĂ© leur crĂ©ation, aux niveaux corporel, psychologique et intellectuel. A cet Ă©gard, le Coran indique que Dieu a crĂ©Ă© des hommes, des Ă©pouses pour eux pour qu’ils vivent avec elles en tranquillitĂ© [Soukoun] et a mis entre eux de l’affection [Mawaddah] et de la bontĂ© [Rahmah] ([30:21]). Le Livre de l’Islam qui, pourtant, utilise bien le terme "amour" [Hobb] - entre humains - dans un autre verset ([12:30]), emploie dans le verset prĂ©cĂ©dent le terme "Mawaddah" (traduit par "affection"), qui consiste en de l’attirance physique et sentimentale et constitue la base premiĂšre de tout amour. En effet, l’amour entre les Ă©poux ne peut devenir effectif qu’aprĂšs un engagement significatif et concluant dans leur assomption - groupĂ©e et solidaire - des responsabilitĂ©s qui dĂ©coulent du mariage. Ce dernier est, d’ailleurs, qualifiĂ© d’engagement solennel [GhalÄ«d] en Islam ([4:21]), en ce sens que l’époux s’y engage solennellement Ă  bien se comporter envers son Ă©pouse ou, sinon, Ă  la libĂ©rer [par un divorce] avec bienfaisance ([2:229]). De mĂȘme, le terme "Rahmah" (traduit plus haut par "bontĂ©") est utilisĂ© pour dĂ©crire le soin et l’attention que les Ă©poux mettent naturellement dans leur relation, dĂšs l’entame du mariage, mĂȘme s’ils ne se sont pas suffisamment connus auparavant, un peu comme s’ils Ă©taient unis par un lien du sang [Rahem] !
Par ailleurs, le Coran prĂ©cise que Dieu a responsabilisĂ© davantage l’homme en matiĂšre de pilotage des affaires de la famille et lui a donnĂ©, de ce fait, autoritĂ© sur son Ă©pouse et ce, du fait qu’Il a favorisĂ© les hommes par rapport aux femmes en matiĂšre d’autoritĂ©, justement, et de capacitĂ© de prise de dĂ©cision, ainsi qu’en matiĂšre d’accĂšs Ă  la subsistance et de dĂ©pense de leurs biens ([4:34]). L’autoritĂ© [al-Qawāmah] Ă©voquĂ©e dans ce verset consiste en la responsabilisation de l’homme en tant qu’époux/pĂšre/chef de famille, non seulement en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, de protection, d’autoritĂ©, de prise de dĂ©cision, d’orientation, de coĂ©ducation
 mais Ă©galement en tant que responsable de la dĂ©pense dans la limite de ses moyens (logement, subsistance et toute autre dĂ©pense nĂ©cessaire Ă  la vie dĂ©cente
). Ce systĂšme islamique d’al-Qawāmah a pour but d’assurer une unitĂ© de commandement, Ă  travers laquelle l’époux se doit de remplir son rĂŽle d’époux/pĂšre/chef de famille, chargĂ© de la dĂ©pense.
Certes, les hommes ne s’acquittent pas tous, comme il se doit, de cette grande responsabilitĂ© qu’est al-Qawāmah, que Dieu leur a faite incomber et par laquelle Il les a favorisĂ©s et ne se montrent pas tous dignes de cette faveur, loin s’en faut ! Or, si Dieu l’avait voulu, tel aurait Ă©tĂ© certainement le cas ! Mais, Dieu a donnĂ© aux hommes, comme aux femmes, un libre arbitre et tout ce dont ils ont besoin pour les Ă©prouver dans la vie-prĂ©sente,  conformĂ©ment Ă  Sa volontĂ©, la responsabilitĂ© d’al-Qawāmah faisant justement partie intĂ©grante de cette Ă©preuve pour les hommes. A cet Ă©gard, le Messager de Dieu a dit dans les deux Hadiths ci-aprĂšs (rapportĂ©s dans le SahÄ«h d’al-Tirmidhi) :
"Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille et je suis le meilleur d'entre vous avec sa famille 
";
"Le Croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes".
De mĂȘme, le compagnon du ProphĂšte AbĂ» Hurayrah relate dans un Hadith (rapportĂ© dans le Sahih d’al-Bokhāri) qu’un homme vint trouver le Messager d’Allah et lui demanda : « Ô Messager d’Allah ! Quelle est la personne qui mĂ©rite le plus que je lui tienne bonne compagnie ? - Ta mĂšre, rĂ©pondit le ProphĂšte. - Ensuite qui ? Continua l’homme. - Ta mĂšre ! rĂ©pĂ©ta le ProphĂšte. - Ensuite qui ? poursuivit l'homme. Ta mĂšre ! RĂ©itĂ©ra le ProphĂšte. - Ensuite qui ? demanda-t-il - Ton pĂšre ! conclut le ProphĂšte. ».
C’est dire l’importance du rĂŽle de la femme dans l’union du mariage en Islam, non seulement Ă  travers ses multiples fonctions spĂ©cifiques au genre fĂ©minin d’épouse et de mĂšre, dont notamment l’affection, sa grande capacitĂ© d’endurer par amour et par dĂ©vouement, l’enfantement, l’allaitement
 mais aussi en matiĂšre de gestion du vivre ensemble, d’éducation, d’accompagnement en cas de maladie ainsi que des nombreuses activitĂ©s qu’elle est Ă  mĂȘme d’accomplir.
Il s’agit, en fait, d’une rĂ©partition naturelle de fonctions et de rĂŽles, spĂ©cifiques et complĂ©mentaires, entre l’homme et la femme dans leur union par le mariage. Dans cette union, l’homme a l’obligation en Islam d’honorer ses responsabilitĂ©s en matiĂšre de Qawāmah, dans la limite de ses moyens. De mĂȘme, la femme est tenue d’assurer ses fonctions d’épouse et de mĂšre, dans la limite de ses capacitĂ©s, et de respecter l’unitĂ© de commandement qu’instaure le systĂšme d’al-Qawāmah, en obĂ©issant Ă  son Ă©poux/chef de la famille, sauf si cette obĂ©issance contrevient Ă  l’obĂ©issance Ă  Dieu et Ă  Son Messager ([4:59]). En particulier, lorsqu’il s’avĂšre que l’époux/pĂšre faillit Ă  ses obligations en matiĂšre de Qawāmah, l’Islam prĂ©voit que l’épouse puisse, dans ce cas, demander le divorce [6] et, le cas Ă©chĂ©ant, les droits d’usage, par les moyens lĂ©gaux en vigueur. Quant aux enfants, il leur est commandĂ© en Islam d’ĂȘtre bienfaisants envers leurs parents, particuliĂšrement envers la mĂšre comme l’indique le Hadith citĂ© plus haut, et ce, Ă  tout Ăąge et en toute circonstance, sauf si ces derniers les forcent Ă  associer Ă  Dieu de fausses divinitĂ©s, auquel cas ils ne doivent pas leur obĂ©ir mais continuer Ă  les accompagner de façon convenable ([31:14-15]).
Par ailleurs, comme l’a bien montrĂ© Mohamed Achiq [7], c’est en raison de la responsabilitĂ© financiĂšre qu’implique, pour l’homme, le systĂšme islamique d’al-Qawāmah que Dieu l’a favorisĂ© dans deux types de situation par rapport Ă  la femme en matiĂšre de part d’hĂ©ritage :
lorsqu’ils sont respectivement fils et fille du dĂ©funt (homme ou femme), c’est-Ă -dire que le fils est encore en Ăąge de fonder une famille et de devoir en endosser la responsabilitĂ© financiĂšre, s’il n’est pas dĂ©jĂ  Ă©poux/pĂšre/chef de famille, chargĂ© de la dĂ©pense ;
lorsqu’il subsiste une part d’hĂ©ritage non affectĂ©e, aprĂšs l’attribution des portions explicites prĂ©cisĂ©es dans le Coran (le huitiĂšme, le sixiĂšme, le quart, le tiers, la moitiĂ©, les deux tiers) aux ayants droits concernĂ©s. Dans ce cas, dit "d’hĂ©ritage par TaĂąssÄ«b", on applique d’abord l’ensemble des rĂšgles prĂ©cisĂ©es dans le Coran ou par la tradition ProphĂ©tique. Ensuite, s’il subsiste encore un reliquat d’hĂ©ritage non affectĂ©, on l’attribue alors Ă  l’homme le plus proche du dĂ©funt, en application du Hadith suivant, communĂ©ment admis, dans lequel le Messager de Dieu a dit :
"Attribuez les droits imposĂ©s [al-Farāid] (en matiĂšre d’hĂ©ritage) Ă  leurs dĂ©tenteurs [ahlihā] et donnez ce qui reste Ă  l'homme le plus proche."
Ce Hadith recommande clairement l’utilisation des rĂšgles de Dieu en matiĂšre d’hĂ©ritage et s’appuie sur ces rĂšgles pour dĂ©terminer les critĂšres de proximitĂ© au dĂ©funt et les prioriser. Parmi ces rĂšgles, on peut citer les versets suivants, qui montrent des cas d’hĂ©ritage par TaĂąssÄ«b :
«  Quant aux pĂšre et mĂšre du dĂ©funt, Ă  chacun d'eux le sixiĂšme de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. S'il n'a pas d'enfant et que ses pĂšre et mĂšre hĂ©ritent de lui, Ă  sa mĂšre alors le tiers
 [11]» [S4]
«Ils te demandent ce qui a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©. Dis : "Au sujet du dĂ©funt qui n'a pas de pĂšre ni de mĂšre ni d'enfant, Allah vous donne Son dĂ©cret : si quelqu'un meurt sans enfant, mais a une sƓur, Ă  celle-ci revient la moitiĂ© de ce qu'il laisse. Et lui, il hĂ©ritera d'elle en totalitĂ© si elle n'a pas d'enfant. Mais s'il a deux sƓurs (ou plus), Ă  elles alors les deux tiers de ce qu'il laisse; et s'il a des frĂšres et des sƓurs, Ă  un frĂšre alors revient une portion Ă©gale Ă  celle de deux sƓurs
 [176]» [S4]
Le verset 11 ci-dessus indique implicitement que dans le cas oĂč le dĂ©funt n’a pas d’enfant, son pĂšre hĂ©rite les deux tiers, Ă  raison d’un tiers en tant qu’ayant droit et un tiers supplĂ©mentaire par TaĂąssÄ«b, et sa mĂšre hĂ©rite du tiers. Quant au verset 176, il concerne le dĂ©funt qui ne laisse pas de pĂšre ni de mĂšre ni d’enfant, mais une sƓur. Dans ce cas, la sƓur hĂ©rite de la moitiĂ© de l’hĂ©ritage de son frĂšre, alors que lui hĂ©rite d’elle en totalitĂ©, dans ces mĂȘmes conditions. En revanche, s’il a deux sƓurs ou plus, celles-ci hĂ©ritent, Ă  portions Ă©gales, Ă  hauteur des deux tiers, alors que s’il a des frĂšres et sƓurs, ces derniers hĂ©ritent de la totalitĂ©, Ă  raison d’une portion pour chaque homme Ă©gale Ă  celle de deux femmes.
De mĂȘme, le verset suivant concerne le cas du dĂ©funt (homme ou femme) qui n’a laissĂ© aucun ayant-droit parmi ses descendants ni ses ascendants, mais un frĂšre ou une sƓur, du cĂŽtĂ© de sa mĂšre. Ces derniers hĂ©ritent alors en prioritĂ©, juste aprĂšs l’épouse/l’époux si elle/il existe et ce, Ă  raison d’un sixiĂšme chacun. S’ils sont plus de deux, ils se partagent alors le tiers, Ă  portions Ă©gales, indĂ©pendamment du sexe :
«  Et si un homme, ou une femme, meurt sans hĂ©ritier direct, cependant qu'il laisse un frĂšre ou une sƓur, Ă  chacun de ceux-ci alors, un sixiĂšme. S'ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers
 [12]» [S4]
A cet égard, il y a lieu de préciser que :
L’hĂ©ritage par TaĂąssÄ«b peut profiter Ă  l’homme ou Ă  la femme, selon le cas. Par exemple, dans le cas d’un dĂ©funt qui n’a laissĂ© aucun ayant-droit de sexe masculin parmi ses ascendants ni ses descendants, mais qui a laissĂ© une fille ou petite-fille ainsi qu’une sƓur consanguine, c’est cette derniĂšre qui hĂ©rite par TaĂąssÄ«b le reliquat de l’hĂ©ritage (et "empĂȘche" les oncles paternels consanguins du dĂ©funt, par exemple, d’hĂ©riter par TaĂąssÄ«b) ;
Les hĂ©ritiers sont appelĂ©s en Islam Ă  offrir quelque chose de l’hĂ©ritage aux proches parents, aux orphelins et aux nĂ©cessiteux, qui assistent au partage et de leur parler convenablement, de mĂȘme qu’ils sont appelĂ©s Ă  redouter Dieu et Ă  prononcer des paroles justes ([4:8-9]) ;
Le droit musulman prévoit des mesures qui permettent le traitement de certaines situations particuliÚres, dont on peut citer :
la possibilitĂ© de faire un ou plusieurs testaments au profit de personnes qui n’ont pas le droit d’hĂ©riter et ce, dans la limite d’un tiers de l’hĂ©ritage pour l’ensemble des testaments ;
la possibilitĂ© pour le parent de faire, de son vivant, un don Ă  un enfant qui souffre d’un handicap ou d’une difficultĂ© et se trouve, de ce fait, dans une situation manifestement dĂ©favorable par rapport aux autres enfants et ce, Ă  la condition que ces derniers soient tous majeurs et qu’ils marquent Ă  l’unanimitĂ© leur consentement, libre de toute contrainte, en faveur de ce don ;
la possibilitĂ© pour le pĂšre d’inscrire, de son vivant, une clause de jouissance Ă  vie (omrā) du logement principal au profit de son Ă©pouse et de sa (ses) fille(s), en cas de crainte que l’un des hĂ©ritiers ne fasse valoir son droit de rĂ©cupĂ©rer sa part d’hĂ©ritage par TaĂąssÄ«b, en vendant le bien en question, alors que l’épouse et les filles n’ont pas les moyens suffisants pour acquĂ©rir un autre logement dĂ©cent

Le droit Islamique des successions [Ilm al-MawārÄ«th] offre ainsi une certaine souplesse pour traiter de telles situations, mais ne peut ĂȘtre dissociĂ© du systĂšme d’al-Qawāmah, sur lequel repose le modĂšle islamique d’union par le mariage qui cible, en prioritĂ©, la protection de la famille et de la sociĂ©tĂ© islamique. Et c’est sans doute pour cette raison que les rĂšgles de ce droit ont Ă©tĂ© dĂ©taillĂ©es par Dieu dans le Coran ainsi que par l’intermĂ©diaire de Son Messager (et Dieu sait mieux). Par ailleurs, outre le fait que Dieu a enjoint Ă  l’Homme d’ĂȘtre bienfaisant envers ses parents, Ă  tout Ăąge et en toute circonstance, l’époux et l’épouse sont appelĂ©s, en Islam, Ă  jouer pleinement leur rĂŽle au sein de leur (petite) famille ([66:6], [2:233], [4:1]), mais aussi de faire le bien envers leurs proches parents, les orphelins, les nĂ©cessiteux ([8:41], [30:38], [59:7])
 notamment en matiĂšre de dĂ©pense financiĂšre, pour l’homme ([4:34]). Dans leur union, il est ordonnĂ© Ă  ce dernier de se comporter envers son Ă©pouse de maniĂšre convenable ([4:19]), de mĂȘme qu’ils sont tous deux appelĂ©s Ă  se considĂ©rer mutuellement comme un "vĂȘtement", l’un pour l’autre ([2:187]), avec tout ce que cela peut traduire, au niveau de leur relation intime, comme proximitĂ©, affection, amour, couverture, transparence, embellissement, protection mutuelle contre l’immoralitĂ©, sĂ©rĂ©nité 
L’Islam a ainsi supprimĂ© toutes les formes d’injustice qu’enduraient les femmes, avant l’envoi du Messager de Dieu, Muhammad, notamment en organisant le mariage ([2:221-226], [2:233-235], [2:240], [4:20-25], [4:3-4], [24:32], [58:1-4]), en encadrant le divorce ( [2:227-232], [2:236-237], [2:241]) et en instituant le droit de la femme Ă  l’hĂ©ritage ([4:7-13],  [4:176]), interdisant au passage toute forme d’hĂ©ritage de la femme veuve ([4:19]). Par ailleurs, la tradition ProphĂ©tique a instituĂ© le droit de la femme Ă  l’éducation, Ă  la possession de biens, Ă  bĂ©nĂ©ficier de testament
 ainsi qu’à toutes les opĂ©rations (licites) se rapportant aux contrats et aux affaires (licites). De mĂȘme, elle a accordĂ© Ă  la femme le droit de travailler Ă  l’extĂ©rieur dans des emplois qui respectent ses spĂ©cificitĂ©s, conformĂ©ment aux rĂšgles de l’Islam.
Abourina
[1] Charles Seignobos : « Histoire sincÚre de la nation française » (1933) ;
[2] Mohammed al-Ghazali : « [TdA] Les ProblÚmes de la Femme entre des Traditions stagnantes et des Traditions étrangÚres »- p.64-65. Ed. Dar al-Chourouk (2005) ;
[3] Pierre-Joseph Proudhon: « De la Justice dans la RĂ©volution et dans l’Église » (1858) ;
[4] Ancien Testament: Le Pentateuque: GenÚse: Chapitre 3 (verset 16) ;
[5] Nouveau Testament: Les Épütres de Paul: Romains: Chapitre 5 (verset 12) ;
[6] Avis partagĂ© par les Écoles Malikite, Chafiite et Hanbalite, dans le cas oĂč il est Ă©tabli que la faillite de l’époux Ă  ses obligations cause du tort Ă  l’épouse et ce, en se rĂ©fĂ©rant au verset (S2,v231) ;
[7] Mohamed Achiq, « Comprendre l’Islam Ă  la lumiĂšre du Coran et de la tradition ProphĂ©tique » (Amazon.fr).
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josefavomjaaga · 1 year ago
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Marshal Ney in Galicia
In 1902, an author named comte de la BĂ©doyĂšre (I do not know if and how related to the la BĂ©doyĂšre executed in 1815) wrote a book about Marshal Michel Ney, mostly about his trial and execution. But the appendix also contains several other documents, among them excerpts from the memoirs of a certain general BĂ©chet, Ney's aide-de-camp. The part I translated is about the first months of 1809, Ney's time in Galicia, after Napoleon in January 1809 had quit Spain for France and had left the task of conquering Portugal to his subordinates.
Marshal Soult was put in charge of this operation, in which he was to be assisted by Marshal Ney. The Marshal had sent me to Marshal Soult to discuss with him the positions which the troops of our corps would occupy as his troops moved towards Portugal. I found him near the place of Ferrol, which had not yet been surrendered (it was surrendered the next day). He didn't receive me too well, not because he resented me or even knew me, but because he wasn't on very good terms with my patron. I thought I would starve to death in that unfortunate town of Ferrol, where I had great difficulty in getting a bite to eat, as Marshal Soult had not invited me to dine with his officers.
Bad Soult! Don't kill the messenger (or in this case, don't let him starve) just because it's a messenger from Ney...
I'm unsure what the two marshals had agreed upon with regards to the placement of Ney's troops, who, as BĂ©chet says himself, had the task to support and thus to stay in contact with Soult's corps in Portugal. However, given the two marshals were "not on very good terms" with each other, Ney probably followed a primal instinct and tried to get as much distance between himself and Soult as possible, in going north to La Coruna, while Soult went south into Portugal. Communications soon were interrupted not only with Soult's expedition corps but also with Madrid. But it seems Ney & C. did not mind too much:
Our stay in this town was not without its pleasures. Sometimes we played whist at the marshal's house at one napoleon a card. One evening I lost twenty cards, I didn't have such a large sum with me and I asked the Marshal to give me credit; he sometimes demanded them back from me in jest, I replied in the same tone, and I ended up not paying him. The Marshal, who had only rare relations with King Joseph because the roads were interrupted by the guerillas, was regarded by the Spaniards as the viceroy of the province and had all the powers.
To which I have two remarks: 1) Some people were accused of wanting to make themselves king whenever they found themselves in a similar position. Just saying. And 2) Ney and his aides were not alone in regarding the interruption of communication by guerillas as a given, and to pay little attention to it. Joseph and Jourdan in Madrid, too, waited for an explicit order from an exasperated Napoleon before sending Kellermann to reopen communications with Ney in Galicia (with Soult in Portugal there was no contact at all).
And now comes a rather ... interesting story about what "viceroy" Ney was up to in this new domain of his:
He had the idea of visiting all the women's convents, and there were many, and of telling the nuns and novices that all those who had entered them against their will could leave if they wished. It was playing the role of the tempter, but such was the spirit of the time, and we thought we were doing a meritorious work by acting in this way.
I'm sure you did, you little prick...
In a convent where the nuns had the reputation of being very fanatical, a young novice, with a charming face, threw herself crying at the feet of the Marshal and addressed him in Spanish in a speech that we still only barely understood. Our hearts went out to her, and already more than one gallant knight was offering her his services, ...
Uh-huh...
... but our interpreter told us that, on the contrary, she announced to the Marshal that the Virgin had appeared to her that night, and warned her that that very day she would obtain the dispensation of age necessary to make her vows, and that she had no doubt that the Marshal was the envoy from heaven who had come to grant her the grace she was seeking. The Marshal replied that it did not depend on him, but that he would write to the court. So much for our tender feelings. In fact, I seem to recall that only one of these ladies took advantage of the freedom offered to her; she left the convent to marry an officer who took her back to France with him.
Must have been quite a blow to the self-esteem of all those "gallant knights" trying to free poor enslaved women, for utterly unselfish reasons, of course.
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hcdahlem · 4 months ago
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La Bonne Nouvelle
Dans son nouveau roman, Jean-Baptiste de Froment met en scÚne un couple d'aristocrates provinciaux, Paul et Hermine de Larmencour. AprÚs la « résurrection » du premier cité, son ex-veuve va tenter de faire la lumiÚre sur ce soi-disant miracle.
En deux mots Trois jours aprĂšs son enterrement, la tombe de Paul de Larmencour est vide. La pierre tombale a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e et le dĂ©funt a Ă©tĂ© vu errant dans la campagne. Cette “rĂ©surrection” laisse Hermine, sa veuve, incrĂ©dule. Avec les autoritĂ©s, l’envoyĂ© du pape et les habitants de ce coin du boulonnais, elle va tenter de percer ce mystĂšre. Ma note ★★★★ (j’ai adorĂ©) Ma chronique Paul, revenu

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verite-jesus-libre · 10 months ago
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dixvinsblog · 1 year ago
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Destin de femme - Anne Dieu-le-veut, flibustiùre Bretonne (1661 – 1710)
Anne Dieu-le-veut, flibustiĂšre Bretonne (1661 – 1710) Anne Dieu-le-Veut, Ă©galement connue sous le nom de Anne Dieuleveult, est une flibustiĂšre du XVIIe siĂšcle. N’ayant que peu d’informations sur sa vie et il est difficile de sĂ©parer la rĂ©alitĂ© de la lĂ©gende entourant cette figure historique. Cependant, voici ce que l’on sait d’Anne Dieu-le-Veut, la flibustiĂšre bretonne. Anne Dieu-le-veut

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greedandenby · 7 months ago
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la premiĂšre et de la cinquiĂšme des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous ĂȘtes donc des femmes !
 (vous ĂȘtes deux) friponnes !
 et par-dessus le marchĂ©, un honnĂȘte homme !...
Armand: Tu es le bñtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libĂ©rales dames ?
Armand: Viens Ă  moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnĂȘte.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maßtre. Désolés, maßtre.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher
 Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espùre
 Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là
 Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poĂ©sie ?... Viens plus prĂšs de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien
 Bonne nuit, homme Ă©trange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas rĂ©vĂ©lĂ© ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gñches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relùche-le ! Relùche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: RamÚne ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saignĂ©. Il ne se rĂ©veille pas
 Est-ce si amusant de vivre dans une telle saletĂ© et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah
 Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colÚre de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouĂ©es ? Ah
 Bien. C’est un arbre tombĂ©. RabotĂ© simplement pour les simples d’esprit. Du mĂȘme arbre, on fit le pied d’une table et, lĂ , une flĂ»te ! Rampez hors de cette prison qu’il bĂątit pour vous
 Dieu
 Satan
 Armand
 Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous ĂȘtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as dĂ©truit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous Ă©coute pas
 Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres
 Tu as fait de ton Nicolas l’un des nĂŽtres ? Est-ce que le garçon a acceptĂ© le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prĂ©venir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idĂ©e.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaüt, que nous

(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunitĂ©. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnĂ©e, mais l’acteur qui gĂźt sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protĂšge. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang Ă  la vue de tous. Mets en scĂšne les rituels de ton clan, pas depuis les Ă©gouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privĂ©.
Lestat: Au contraire, maĂźtre.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:

 assouvir vos cruelles envies au thĂ©Ăątre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’annĂ©es ! Tant d’annĂ©es !
Theatre vampire: Des annĂ©es ? La mort ne respecte pas l’ñge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une piĂšce de thĂ©Ăątre. Des clous sur une porte Ă  Wittenberg. Tu as menĂ© une rĂ©forme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: AprĂšs une centaine de nuits ici, tu t’ennuies dĂ©jà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur
 Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat
 Je t’aime.
Lestat: Oui
 Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
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tommydarlings · 9 months ago
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the sound of the rain | c.l
pairing: charles leclerc x reader
warnings: nothing, just sad!charles
w/c: 0.9k
summary: while charles plays the piano and listens to the rain, he can only think of one thing
 you — and how you cannot sit next to him anymore.
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As Charles sat on the small stool in front of his piano and listened to how the droplets crashed almost violently against his windows, he could only think of one thing.
Of one person.
You.
His fingers, that were still decorated with the same, familiar rings, danced along the white and black piano keys with slow and gentle movements, fingertips only grazing the keys while his eyes didn’t leave the wet windows.
His mind was blank — no, it was actually filled, filled with painful emptiness, emptiness that would have never consumed his mind if you would have been here by his side.
If you just would have been sitting on the small leather stool next to him, his mind would be filled with all kinds of things.
Love. Devotion. Passion. Peace. Adoration. And even more love.
But now he had no reason anymore to fill his chaotic mind with those things.
He sniffled, tears streaming down his cheeks, landing either on the keys of his piano or on his fingers, one even gliding down his silver ring.
“G-God, Tu me manques tellement mon amour,” I miss you so much, my love, Charles didn’t let his eyes drift off of the rain outside, his blue with tears-filled eyes matching the big blue sky which was crying as well.
Charles gulped, “you’re crying with me, ma chĂ©rie, hmm?” He cried out, slowly letting his head hang low as he let his fingers play a melody that he heard oh so many times before, and he could never get tired of it.
“You loved it when I was playing that
 know you did,” he wiped his nose with the back of his hand before he went back to playing with both hands, “Et je t'aimais,” and I loved you, Charles bit his bottom lip as he felt it quivering in pure and utter grief.
His fingers danced along the keys as his eyes blinked fresh tears away to focus more on the loud rain landing on the concrete and the glass of the windows.
He cleared his throat and furrowed his brows, looking at the dark clouds now, “What nonsense am I talking, baby,” he shook his head, “I still love you of course
always did, always will,” he quietly mumbled to himself, salty tears making his top lip shine.
“I will never stop loving you, mon amour,“ he shook his head, sighing before he closed his eyes, fingers still dancing along the keys, “how could I? Any man that carries the ability to stop loving a women like you has for sure never experienced a love like yours, of course he hasn’t when you gave it all to me.”
He looked at the droplets of rain again, lightly furrowing his brows with a sniffle, “Dieu, j'ai de la chance d'ĂȘtre aimĂ© par une femme comme toi,” God am I lucky to be loved by a women like you, Charles whispered into the cold air, glassy eyes staring at the sky before he whined.
The monaguesque shook his head and closed his eyes, trying his best to get lost in the melody he was currently creating with the tips of his fingers.
“This is — once again — is dedicated to you, mon amour,” he wiped his cheek on his T-Shirt and looked next to the empty space on his stool, “Comme toutes les autres mĂ©lodies, notes et paroles Ă©taient dĂ©diĂ©es Ă  toi, mon amour,” Just like every other melody, note and lyrics was dedicated to you, my love.
He continued playing the familiar melody that you adored so much, each time he played it, you gasped and immediately ran towards his spit on the piano and sat down next to him, lovingly leaning your head against his shoulder.
Unintentionally, Charles tilted his head slightly to the right, almost as if his cheek was desperately craving the touch of your hair that always grazed his face when you sat next to him.
“Oh ce que je donnerais pour vous avoir assise ici Ă  cĂŽtĂ© de moi une derniĂšre fois, mĂȘme si c'est des encres pour une seule seconde, ça ne me dĂ©range pas, toute quantitĂ© de temps passĂ© avec vous en est une autre,” Oh what I would give to have you sitting here next to me one last time, even if it’s only for one single second, I don’t mind, any amount of time spent with you is another moment in life I’m endlessly greatful for.
He cleared his throat, sniffling again, “I-If you want m-me to continue playing this f-for you, my love
just t-tell me-”
And before he even finished his sentence, a tiny stone hit his window.
Sane people may say that it was simply the storm that threw the stone against the thick glass next to him, but Charles was not convinced, he was sure that his lover threw the tiny stone at his window from above.
Probably with a smile on her face, her perfectly soft, lightly red-shaded lips sending him a tender smile so familiar and warm that it made Charles unintentionally smile, tears hitting his two dimples now.
“A-Alright, mon amour,” he chuckled, wiping his nose again before he started playing again,
“Your wish is my command
as always,” Charles mumbled to himself, — no, to you of course, — smile not being able to leave his tears-stained face now as he watched how his talented fingers danced along the keys in the most familiar but also in the most painful way possible.
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pompadourpink · 4 months ago
Note
With respect to the earlier post of hot french actors please share some hot french movies/tv shows. Or simply some good shows and movies to watch
Hot movies:
Yves Saint-Laurent (by Jalil Lespert)
La baie des anges
La collectionneuse
La vie d'AdĂšle
8 femmes
Le mépris
Et Dieu créa la femme
La piscine
Belle de jour
La folie des grandeurs (in a romantic way)
Un été brûlant
Une femme de ménage
Trois coeurs
Swimming pool
Good movies:
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain
Amour
Le scaphandre et le papillon
La jetée
Joli Mai
Pierrot le fou
A bout de souffle
Mon oncle
Playtime
Les 400 coups
L'atalante
Le voyage dans la lune
Les enfants du paradis
Le samouraĂŻ
Cléo de 5 à 7
La boum 1 + 2
L'Ă©tudiante
Peau d'Ăąne
Le Magnifique
L'homme de Rio
Le rayon vert
De rouille et d'os
La haine
Le grand bleu (weirdly sexy)
Jo
La grande vadrouille
Fantomas
Le grand blond
Les tontons flingueurs
L'année derniÚre à Marienbad
Ciao pantin
Shoah
120 battements par minute
La classe américaine
Les demoiselles de Rochefort
Les parapluies de Cherbourg
Notre Dame de Paris
Les riviĂšres pourpres
Polisse
Les diaboliques
L'assassin habite au 21
And many more! La folie des grandeurs has been my favourite French movie since primary school so I would add it to the second list - must-watch if you're the "most ardently" type.
(I can't help with shows, I haven't seen many French ones!)
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gatabella · 6 months ago
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Brigitte Bardot by Edward Quinn during filming of Et Dieu Créa la Femme. Studios de la Victorine, Nice 1956
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lisaalmeida · 1 month ago
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"Ma belle Ăąme.
C’est parce qu’il y a cette distance entre nous que j’ose te dire les mots les plus amoureux, avouer mes Ă©lans, comme si un invisible gardien des secrets m’empĂȘchait d’en parler quand tu es auprĂšs de moi.
Je t’aime du bout du monde comme un navigateur dĂ©sespĂ©rĂ© qui saurait qu’il n’y a plus de cĂŽte, plus de terre oĂč accoster, mais qui cherche encore et encore l’étoile du Nord

Tu es cette Ă©toile, une Ă©toile tombĂ©e du ciel pour me sĂ©duire et rendre brillant tout ce qui se voile d’ombre et d’opacitĂ©. Je t’aime de cette maniĂšre dĂ©sordonnĂ©e car je sais que le monde est fait de morales de circonstance, alors, autant les oublier et redĂ©finir pour soi et pour l’autre les codes du bien et du mal, laisser monter en nous la force d’aimer et la force de mal aimer, comme si elles Ă©taient des lois Ă©crites pour nous seuls, innocents et purs, choisis par un dieu n’aimant pas les relations publiques, pour que nous n’ayons pas Ă  rĂ©pandre la nouvelle de cela

J’ai tellement espĂ©rĂ© une femme qui ait la force d’une femme et la naĂŻvetĂ© d’une jeune fille, que
 c’est cela que je voulais te dire : cette espĂ©rance Ă  trouver un visage et une Ăąme, et ils te ressemblent.
De si loin, mon cƓur bat pour vous."
Yves Simon
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jules-and-company · 7 months ago
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j’ai l’impression que plus la fin d’annĂ©e se rapproche plus b. ressent le besoin de me dĂ©montrer que je suis son petit chouchou. genre. he only calls on me ???? il a lu mon pastiche de flaubert il m’a dit que c’était trĂšs bien et qu’il avait envie de lire la suite ???? j’ai Ă©tĂ© un des seuls textes lus Ă  voix haute ???? il me demande enfin comment je vais depuis mon malaise ???? il est pĂ©tĂ© de rire quand il m’entend parler avec les autres lors des pauses ???? y’a grave de la complicitĂ© dĂšs que je l’ouvre ???? bitch tell me you like me
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au-jardin-de-mon-coeur · 11 months ago
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Le coeur de la femme souveraine est branché différemment. Elle aime les rejetés. Elle aime les sous-estimés. Elle aime les opprimés. Elle aime les négligés. Elle aime les abandonnés. Elle aime les oubliés.
Elle aime comme Dieu aime.
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coovieilledentelle · 7 months ago
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“Dieu voulut rĂ©sumer les charmes de la femme en un seul, mais qui fut le plus essentiel, et mit dans son regard tout l'infini du ciel.”
François Coppée
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hcdahlem · 10 months ago
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En vérité, Alice
Dans son nouveau roman Tiffany Tavernier imagine une femme sous emprise ĂȘtre embauchĂ©e comme assistante auprĂšs d'un Ă©vĂȘque pour trier des dossiers de canonisation. Um emploi qui va lui permettre de s'ouvrir Ă  la spiritualitĂ© et s'Ă©manciper.
  En lice pour le Prix des libraires 2024 En lice pour le Prix Aznavour des mots d’Amour 2024 En deux mots Alice est sous l’emprise d’un mari alcoolique et violent. Contrainte de trouver un emploi, elle dĂ©croche un poste d’assistante auprĂšs d’un Ă©vĂȘque en charge des dossiers de canonisation. L’occasion pour elle de se faire des amies et d’ouvrir les yeux sur sa condition. Ma note ★★★★ (j’ai

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mega-adam-blr · 6 months ago
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Que veux-tu que je t'Ă©crive? Que veux-tu que je te dise? Je suis plein de toi. N'es-tu pas au commencement et Ă  la fin de toutes mes pensĂ©es. Tu as Ă©tĂ© longtemps ma joie; maintenant tu es ma consolation. Ton regard est si charmant, ton sourire est si ineffable et si doux, tu rĂ©pands autour de toi un rayonnement de grĂące, de dĂ©vouement et d'amour, il me semble, quand je suis prĂšs de toi, qu'il peut encore entrer un peu de lumiĂšre dans mes yeux et un peu de bonheur dans mon Ăąme! Je t'aime, mon pauvre ange! Tu as tous les trĂ©sors qu'une femme peut avoir dans le cƓur et dans l'esprit. Toi qui m'a ĂŽtĂ© tant de jours de deuil, toi qui m'a fait tant de jours de fĂȘte, ais un jour de fĂȘte aujourd'hui! Sois heureuse comme tu es bĂ©nie! Sois heureuse comme tu es bonne! Sois heureuse comme tu es aimĂ©e! Ecarte de ton beau front et de ton grand cƓur les petits chagrins du moment, les ombres, les nuages qui passent! Tu mĂ©rites le ciel. Je voudrais que Dieu te le donnĂąt sans t'ĂŽter Ă  moi! Qu'il te fĂźt ange en te laissant femme. Je t'aime!
Victor Hugo
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