#c’est l’homme ; la tête du Christ
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#03 Mais je veux que vous le sachiez : la tête de tout homme#c’est le Christ ; la tête de la femme#c’est l’homme ; la tête du Christ#c’est Dieu.
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 21,25-28.34-36
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue��:
25 « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots.
26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
27 Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire.
28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
(…)
34 « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
35 comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière.
36 Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Lc 21,36
« Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » (Lc 21,36) Notre évangile d’aujourd’hui reprend les quatre caractéristiques des livres apocalyptiques. Premièrement, ce sont des livres pour temps de détresse. Cette Parole décrit des signes effrayants, langage codé pour annoncer que le monde présent passe : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles… le fracas de la mer et de la tempête… les puissances des cieux seront ébranlées ». Deuxièmement, ce sont des livres de consolation. Cette Parole invite les croyants à tenir bon : « Votre rédemption (traduisez votre libération) approche ». Troisièmement, ces livres « dévoilent », c’est-à-dire « lèvent le voile », « révèlent », la face cachée de l’histoire. Cette Parole annonce la venue du Fils de l’homme. Jésus reprend ici cette promesse par deux fois, et visiblement il s’attribue à lui-même ce titre de « Fils de l’homme », manière de dire qu’il prend la tête du peuple des Saints du Très-Haut, c’est-à-dire des croyants : « Alors on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée avec une grande puissance et une grande gloire. »… « Vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » Quatrièmement, dans l’attente de ce renouvellement promis par Dieu, ces livres invitent les croyants à adopter une attitude de vigilance active : le quotidien doit être vécu à la lumière de cette espérance. Dans l’attente de ce renouvellement promis par Dieu, cette Parole de notre texte invite les croyants à adopter une attitude non pas d’attente passive, mais de vigilance active : « Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête. »… « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse… restez éveillés et priez en tout temps… » « Relever la tête », c’est bien un geste de défi, comme Jérémie nous y invitait dans la première lecture, le défi des croyants. Le mot « croyants » n’est pas employé une seule fois ici, mais pourtant il est clair que Luc oppose d’un bout à l’autre deux attitudes : celle des croyants et celle des non-croyants qu’il appelle les nations ou les autres hommes. « Sur terre, les nations seront affolées… les hommes mourront de peur… mais vous, redressez-vous et relevez la tête » sous-entendu car vous, vous êtes prévenus et vous savez le sens dernier de l’histoire humaine : l’heure de votre libération a sonné, le mal va être définitivement vaincu. Il reste une chose paradoxale dans ces lignes : le Jour de Dieu semble tomber à l’improviste sur le monde et pourtant les croyants sont invités à reconnaître le commencement des événements ; en fait, et cela aussi fait partie du langage codé des Apocalypses, ce jour ne semble venir soudainement que pour ceux qui ne se tiennent pas prêts. Rappelons-nous les paroles de Paul aux Thessaloniciens : « vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. » (1 Th 5, 2 - 5). Paul, comme Luc, type bien deux attitudes différentes. Comme dans toutes les autres lectures de ce dimanche, les Chrétiens sont donc invités ici à une attitude de témoignage : le témoignage de la foi auquel nous invitait le prophète de la première lecture dans une situation apparemment sans issue, à vues humaines ; le témoignage de l’amour dans la lettre aux Thessaloniciens : « Que le Seigneur vous donne à l’égard de tous les hommes un amour de plus en plus intense et débordant » ; le témoignage de l’espérance alors que tout semble s’écrouler dans cet évangile : « Redressez-vous et relevez la tête… vous serez debout parce que vous savez que « rien, ni la vie, ni la mort… ne peut nous séparer de l’amour de Dieu révélé dans le Christ » (Rm 8, 39). Ce triple témoignage (foi, espérance et charité), voilà bien le défi chrétien. Beau programme pour cet Avent qui commence ! (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Il y a quatre petits animaux sur la terre, qui, pourtant, sont remplis de sagesse : les fourmis, qui forment un peuple faible, mais qui préparent leur nourriture pendant l’été, les damans qui n’ont guère de force, mais qui établissent leur demeure dans les rochers, les sauterelles qui, sans avoir de roi, s’avancent toutes en bataillons rangés, et le lézard qu’on attrape à la main et qui pénètre dans les palais des rois (Proverbes 30:24-28).
Ces quatre petits animaux montrent que la faiblesse physique peut être compensée et que Dieu s’occupe du bien-être de toutes ses créatures. Les fourmis sont engourdies pendant l’hiver, mais durant l’été elles travaillent dur et de concert afin d’engranger un maximum de provisions pour la mauvaise saison. Un proverbe précédent dit :
Toi qui es paresseux, va donc voir la fourmi, observe son comportement et tu apprendras la sagesse. Elle n’a ni surveillant, ni contremaître, ni chef. Durant l’été, elle prépare sa nourriture, au temps de la moisson, elle amasse ses provisions (Proverbes 6:6-8).
Les fourmis illustrent l’ardeur au travail. Elles ne s’arrêtent jamais et comme porteurs, on ne fait pas mieux ; des charges 3 fois plus grosses qu’elles ne les impressionnent pas. La fourmi est aussi un modèle de prévoyance. Elle enseigne que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préparer l’avenir. Cela veut dire acheter des contrats qui nous prémunissent contre les aléas de l’existence et mettre de l’argent de côté en cas de pépin. Mais à un autre niveau, il est bien plus important d’assurer son éternité, car une fois arrivé de l’autre côté, il est trop tard pour changer le cours des choses et aucune marche arrière n’est possible.
Nous sommes ici-bas pour très peu de temps, mais serons dans l’au-delà à tout jamais. La plus grande folie que quelqu’un puisse commettre est de bichonner son corps et de négliger son âme. Il est insensé de ne faire aucune préparation pour l’éternité. Sur son lit de mort, l’empereur romain Hadrien (76-138) aurait dit :
Plus de couronnes pour ma tête, plus de beauté pour mes yeux, plus de musique pour mes oreilles et plus d’aliments pour mon estomac. Mais mon âme, ô mon âme, que vas-tu devenir ?
Dans un texte de l’Ancien Testament, on lit :
Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu (Amos 4:12).
Et dans le Nouveau :
Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9:27).
Gros comme des lapins, les damans sont des mammifères au poil long, à la queue courte et aux oreilles arrondies. Ils faisaient partie des animaux impurs qu’on ne devait pas manger. Totalement sans défense, ils échappent aux prédateurs en se cachant dans les creux des rochers (Lévitique 11:5; Psaume 104:18).
Comme le daman, l’homme est faible et impur devant Dieu. C’est pour cela qu’il a besoin d’un Sauveur et d’un refuge. David a écrit :
Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut ! (Psaume 31:2).
Biens qu’elles n’aient pas de chefs, les sauterelles font bloc ensemble dans leur marche imperturbable. Méthodiques et disciplinées, on dirait qu’elles obéissent toutes au même général invisible. Je cite un passage :
Les voilà qui se précipitent comme de vrais guerriers, et, comme des soldats, escaladent la muraille. Chacune va son chemin sans dévier de sa route (Joël 2:7).
Comme les sauterelles, les croyants sont unis entre eux par le lien du Saint-Esprit et ont un chef qu’ils ne voient pas, Jésus-Christ qui est dans les cieux, et à qui ils doivent une allégeance totale.
Le lézard est chétif et inoffensif, mais sa souplesse lui permet de s’introduire dans les plus petits interstices des plus belles demeures. Grâce à ses pattes munies de ventouses ou qui exhibent une substance collante, il peut s’accrocher à n’importe quelle surface, sur une paroi lisse ou au plafond. Pareillement, la foi saisit, s’attache, se cramponne à Dieu et à ses promesses en toute circonstance. Je lis un passage :
Je sais en qui j’ai mis ma confiance et j’ai la ferme conviction qu’il est assez puissant pour garder tout ce qu’il m’a confié jusqu’au jour du jugement (2Timothée 1:12).
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Il y a trois choses qui ont une belle démarche et même quatre qui ont fière allure : le lion, le plus brave des animaux, qui ne recule devant personne, le (cheval) aux reins solides, le bouc, et une armée en marche (Proverbes 30:29-31).
Ces quatre choses contrastent avec les précédentes parce qu’elles ont belle allure et une apparence noble. Le lion a une prestance magnifique, et parce qu’il n’a peur de rien, on l’a surnommé le roi des animaux. Je lis un passage :
Lorsque le lion ou le petit du lion défend sa proie en rugissant, la foule des bergers appelés contre lui a beau pousser des cris, ils ne l’effrayeront pas. Et leur tapage ne le troublera pas (Esaïe 31:4).
C’est une image du croyant idéal. Alors qu’il était persécuté à mort, l’apôtre Paul a dit :
Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir pleinement le service que le Seigneur m’a confié : proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu (Actes 20:24).
Tout comme Bayard, Oliver Cromwell était un chevalier sans peur et sans reproche. On lui demanda un jour l’origine de son courage. Il a répondu :
J’ai appris que si vous avez une crainte respectueuse de Dieu, vous ne craignez aucun homme.
Le cheval à la courbe souple de ses flancs puissants est taillé pour la course. Il fait penser à un passage du Nouveau Testament qui dit :
Débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée (Hébreux 12:1).
Le bouc aime grimper sur les hauteurs ; un prophète se compare à lui. Je lis le passage :
J’exulterai de joie à cause du Dieu qui me sauve. L’Éternel, le Seigneur, c’est lui ma force : il rend mes pieds pareils à ceux des boucs, il me fait cheminer sur les lieux élevés (Habakuk 3:18-19).
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Si tu as été assez fou pour te vanter, ou si tu as eu de mauvais desseins, tais-toi désormais, car en battant la crème, on produit du beurre, en frappant le nez, on fait jaillir du sang, et en laissant exploser sa colère, on provoque des disputes (Proverbes 30:32-33).
Quand le mal est fait en paroles, il faut vite fermer son clapet avant que le ton monte et que la discussion s’envenime.
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Mise au point
Mise au point 05/12/2024
Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme lui dit : Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. Jésus répondit : Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids : mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. Luc 9.57-58
Étrangement, le texte ne dit pas ce que fut la réaction de cet homme si apparemment décidé à suivre Jésus où que ce soit. Mais le silence du récit fait penser qu’il s’était engagé à la légère et que la mise au point du Seigneur l’a complètement refroidi, un peu comme une douche froide.
Nous n’avons pas le droit de cacher que suivre le Christ n’a rien qui assure la prospérité ou l’absence de problème. C’est même quasi sûrement le contraire ! Quelle douche froide attend ceux à qui est prêché l’évangile de la prospérité et, demain, ceux qui le leur prêchent…
Que promet-on à qui s’engage au combat pour défendre la patrie ? La vie chrétienne est pareillement une vie de combats, de tranchées, de veilles, de risques.
Ne vous précipitez-pas pour être de ses disciples. Si cette perspective vous fait peur, que pourrait-il bien vous confier ? Mais si son amour, sa cause sont plus forts que le reste, sachez qu’au bout du compte, la victoire est certaine avec la couronne des vainqueurs et la gloire éternelle.
Que sont, à côté, les réussites d’ici-bas ? Paul le disait ainsi : …les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir.
Richard Doulière
__________________ Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 9, versets 57 à 62.
57 Pendant qu'ils étaient en chemin, un homme lui dit: Seigneur, je te suivrai partout où tu iras.
58 Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids: mais le Fils de l'homme n'a pas un lieu où il puisse reposer sa tête.
59 Il dit à un autre: Suis-moi. Et il répondit: Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père.
60 Mais Jésus lui dit: Laisse les morts ensevelir leurs morts; et toi, va annoncer le royaume de Dieu.
61 Un autre dit: Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison.
62 Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu.
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« Les juifs empoisonnent les puits » confirme l’ancien ministre de gauche Hubert Védrine
Ils n’empoisonnent pas que les puits d’ailleurs.
Pour Védrine, c’est la fin de sa carrière politique.
Les juifs sont fous de rage.
L’empoisonnement des puits par les juifs est tout sauf un « cliché ».
Dans son livre La France juive, Édouard Drumont y revient. Évoquant une conspiration contre l’ordre en place en Espagne, il exhume des documents parfaitement authentiques sur une formidable conspiration juive internationale pour empoisonner les goyim – déjà ! – en se servant de lépreux.
Il n’est point douteux davantage que les Juifs, d’accord avec le roi de Grenade et le sultan de Tunis, n’aient organisé une conspiration de lépreux pour empoisonner les fontaine et de cette façon jeter partout l’affolement, créer un de ces états de crise, une de ces périodes d’inquiétude vague et de trouble qui ont rendu possible l’immense bouleversement de 93 qui a été si profitable à Israël De ces faits les preuves abondent. Je sais bien, encore une fois, qu’on est convenu aujourd’hui de déclarer apocryphes tous les documents qui ne sont pas favorables aux Juifs, mais l’homme qui me lit n’est pas tenu d’obéir à ce mot d’ordre, il lui est permis de se servir de sa raison, de juger les événements d’autrefois à la lumière des événements contemporains. L’existence même d’un soulèvement général de lépreux est attesté par tous les auteurs du temps, par le continuateur de Guillaume de Nangis notamment. « Nous-mêmes, dit-il, dans un bourg de notre vasselage, nous avons de nos yeux vu un de ces sachets. Une lépreuse qui passait, craignant d’être prise, jeta derrière elle un chiffon lié qui fut aussitôt porté en justice, et l’on y trouva une tête de couleuvre, des pattes de crapaud, et comme des cheveux de femme enduits d’une liqueur noire et puante, chose horrible à voir et à sentir. Le tout mis dans un grand feu, ne put brûler, preuve sûre que c’était un violent poison… » Il y eut bien des discours, bien des opinions. La plus probable, c’est que le roi des Maures de Grenade, se voyant avec douleur si souvent battu, imagina de s’en venger en machinant avec les Juifs la perte des chrétiens. Mais les Juifs trop suspects eux-mêmes, s’adressèrent aux lépreux… Ceux-ci, le diable aidant, furent persuadés par les juifs. Les principaux lépreux tinrent quatre conciles, pour ainsi parler, et le diable, par les Juifs, leur fit entendre que, puisque les lépreux étaient réputés personnes si abjectes et comptés pour rien, il serait bon de faire en sorte que tous les chrétiens mourussent ou devinssent lépreux. Cela leur plut à tous, chacun, de retour, le redit aux autres… Un grand nombre, leurré par de fausses promesses de royaume, comtés et autres biens temporels, disait et croyait fermement que la chose se ferait ainsi. Le sire de Parthenay, lisons-nous dans Michelet, écrit au roi qu’un grand lépreux, saisi dans sa terre, avoue qu’un riche juif lui a donné de l’argent et remis certaines drogues. Ces drogues se composaient de sang humain, d’urine, à quoi on ajoutait le corps du Christ (l’hostie, ndlr), le tout était séché et broyé, mis en un sachet avec un poids, était jeté dans les fontaines ou dans les puits.
Quoi d’étonnant à ce que les lépreux aient été excités par les Juifs ? Ne retrouve-ton pas là les procédés habituels, la manière, le système constant du Sémite ? Pour les Juifs, les lépreux, les malheureux prolétaires, ces parias, ces lépreux de la civilisation moderne, les moujiks de Russie sont des instruments tout trouvés qu’ils montent, qu’ils agitent, qu’ils trompent, qu’ils déchaînent sur la société avec de grands discours contre les tyrans et qu’ils abandonnent aux répressions impitoyables, lorsqu’Israël a tiré d’une révolution tout le profit qu’on en pouvait tirer.
Ne faites pas attention à ce mélange singulier d’urine et de sang humain, supposez qu’il s’agisse de pétrole, de nitroglycérine ou de dynamite et vous serez en plein mouvement moderne. Que ce soit Naquet prêchant l’emploi du fulmi-coton sous l’Empire, les Juifs Goldeberg, Hartmann ou la Juive Jessa Heffmann employant la nitroglycérine en Russie, vous trouverez toujours le Sémite dans toutes ces affaires spéciales. Le tempérament aryen ne se trouve là nulle part. L’Aryen donne un coup de poignard ou tire un coup de fusil mais ne comprend rien à toute cette chimie.
Les relations des Juifs du XIVe siècle avec les étrangers ne sont guère plus discutables. Je ne vois pas très bien sur quelles raisons on a pu s’appuyer pour contester l’authenticité des lettres adressées aux israélites par le roi de Grenade et le roi de Tunis. L’authenticité ne peut faire l’ombre d’un doute.
La plus importante de ces lettres, c’est-à-dire la traduction originale en langue française certifiée par cinq notaires royaux et scellée est conservée dans le trésor des Chartes (Archives nationales, carton J, 427, n° 18).
Voici, d’ailleurs, le texte de ce document qui n’a pas été jusqu’ici exactement publié :
« A Sanson, fil de Hélias, juif, de par le roy de Grenade. Vous nous avez mandé que vous avez donné’aus meiseaus’par devers Saint-Jacques tout l’or que nous vous avons tramis ». Si vous mandons que ce nous plait que vous les paiez bien, quar vous nous avez mandé que CXV meisel por eus et por les autres ont fait le serement. Et nous avons tramis à Habram et Jacob III sonmiers chargiez d’avoir, si vous mandons que vous les donneis sanz faute. Et vous savez que Jacob et Acarias feirent avec nous convenances entre les mons. Si vous mandons que vous preignes le venin que nous vous avons tramis et le faites metre en citernes, en pois et en fontaines, et se vous n’aves assez de mecines, je vous ça trametra assez. Et nous vous avoiens promis de rendre la terre de promission, et nous vous tendrons convant. Et je vous envoye autre chose que vous giteroiz en l’eau que boit et use li rois, et ne tenez ne esparniez nul avoir à donner à ceus qui donneront et gieteront ces poisons, mas que la besoigne se face hastivement, quar je vous trametra hor et havoir à si grant foison comme vous voudroiz, et ne doutés pas despens ne missions, mas que la besoigne se face. Et cestes lettres soient montrées à Aron le juyf, et vous mettez tuit ensamble à oïr ceste parole. Et tuit estes salués de par le roy de Grenade, qui vous prie que vous soiez tuit d’un acort et d’une volunté.
« De par le roy de Thunes. A mes frères et leur enfans salut. Pansez de bien faire la besoigne que vous savez, quar je vous tramettra assez hor et argent pour les despens. Et si vous me vouliez tramettre vos enfans, je les garderoye comme mon cors. Vous saves que ciz acordement de nous, des Juys et des malades se fit derrèrement le jour de Pasques flories. Ne laissies ne por hor ne argent que n’enpoisonnoiz briefment les crestiens. Et au serement faire furent LXXV Juyf et malades, si comme vous savez. Nous saluons vous et vos frères, quar vous estes nos frères en loy, et nous saluons les petiz et les grans.
D’autres documents en tous cas confirment ces relations.
Pour nous guider dans l’appréciation de ce qui c’est passé, écrit M. Rupert dans son savant ouvrage l’Église et la Synagogue, nous avons sous les yeux un monument tiré des compilateurs des Fastes de Bohème et publié par Marquar et Freher. L’exposé des faits est joint à la lettre de leprosis du pape Jean XXI. Dans cette lettre, qui date de l’année même de 1351, le souverain Pontife reproduit un rapport qui lui est adressé par Philippe, comte d’Anjou et qui parle des divers moyens mis en œuvre par les juifs pour nuire aux chrétiens.
« Enfin le lendemain, dit Philippe, les gens de notre comté ont fait irruption chez les Juifs au sujet des boissons (impotationes) qu’ils avaient composées à l’usage des chrétiens. En se livrant à d’actives recherches dans la maison des juifs, dans une des habitations qui appartenaient au juif Bananias, en un lieu obscur de la maison, dans un petit coffre où se trouvaient ses trésors et ses secrets, on trouva une peau de mouton ou parchemin couverte d’écriture des deux côtés. Le sceau, qui était d’or et du poids de 19 florins, était retenu par un cordon de soie rouge. Sur le sceau était représentée la figure du crucifix, devant lequel un juif se montrait dans une posture si ignominieuse et si déshonnête, que j’ai honte de la décrire.
« Nos gens n’auraient pas fait attention au contenu de la lettre, si tout à coup et par hasard ils n’avaient été frappés de la longueur et de la largeur de ce sceau. Des juifs nouvellement convertis traduisirent la lettre. Bananias lui-même et six autres juifs suffisamment instruits firent la même traduction, non point d’eux mêmes, mais contraints par la crainte et par la force. Séparés ensuite et mis à la torture, Bananias et ses compagnons persévérèrent à présenter la même traduction. Trois clercs instruits dans la science théologique et dans la langue hébraïque traduisirent enfin la lettre en latin. »
La lettre était adressée au prince des Sarrasins, maître de l’Orient et de la Palestine, siège de la nation juive, et dont le pouvoir s’étendait jusqu’à Grenade, en Espagne. On y demandait qu’un traité d’amitié fût conclu entre les Juifs et les Sarrasins, et montrant l’espoir de voir les deux peuples réunis un jour dans la même religion, on priait le prince de vouloir bien restituer aux Juifs la terre de leurs ancêtres.
On y lisait :
La nation chrétienne obéit au fils d’une femme vile et pauvre de notre peuple, qui a injustement usurpé notre héritage et celui de nos pères.
Lorsque nous aurons pour toujours réduit cette nation sous le joug de notre domination, vous nous remettrez en possession de notre grande cité de Jérusalem, de Jéricho et d’Ai, où repose l’arche sacrée. Et nous pourrons élever votre trône sur le royaume et la grande cité de Paris, si vous nous aidez à parvenir à ce but. En attendant, et comme vous pourrez vous en assurer par votre noble vice-roi de Grenade, nous avons travaillé à cette œuvre en jetant adroitement dans leurs boissons des substances empoisonnées, des poudres composées d’herbes amères et pernicieuses, en jetant des reptiles venimeux dans les eaux, dans les puits, dans les citernes, dans les fontaines et dais les cours d’eau, afin que les chrétiens, les uns après les autres et chacun suivant sa constitution, périssent prématurément sous les effets des vapeurs corrompues exhalées par ces poisons.
Nous sommes venus à bout de ce projet particulièrement en distribuant des sommes considérables à quelques pauvres gens de leur religion que l’on appelle des lépreux. Mais ces misérables se sont tout à coup tournés contre nous, et se voyant surpris par les autres chrétiens, ils nous ont accusés et ont dévoilé tout le fait. Néanmoins, il reste ce point glorieux pour nous, c’est que ces chrétiens avaient empoisonné leurs frères, marque certaine de leurs discordes et de leurs dissolutions.
Rien de nouveau sous le soleil.
Dès 1948, une campagne d’empoisonnement de puits est attestée en Palestine.
Wikipédia :
Israël a empoisonné les puits et les réserves d’eau de certaines villes et villages palestiniens dans le cadre de son programme de guerre biologique pendant la guerre de Palestine de 1948, y compris une opération réussie qui a provoqué une épidémie de typhoïde à Acre au début du mois de mai 1948, et une tentative infructueuse à Gaza qui a été déjouée par les Égyptiens à la fin du mois de mai.
Hubert Védrine a raison, mais les juifs redoublent de mensonge pour se couvrir.
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Qui peut Baptiser d'Eau
L'autorité de baptiser les nouveaux convertis a été donnée par le Christ aux ministres de l’Evangile. En tant que Chef de l'Église, le Christ leur a enjoint de faire des disciples et de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Cependant, le catholicisme romain ne se range pas du côté de la vérité, mais étend l’autorité donnée aux disciples à ceux qui n'appartiennent pas au corps du Christ. Il prétend que même un athée peut baptiser quelqu'un en cas d'urgence, à condition que cet athée ait une bonne intention et prononce la formule baptismale: “Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”, et puis verse de l’eau sur la personne.
La position de Rome encourage une assimilation obscure qui soulève des interrogations; car Rome ignore délibérément ce commandement de l’Eternel à ceux qui Lui appartiennent, “Ne vous mettez pas avec des incroyants sous un joug qui n’est pas celui du Seigneur. En effet, ce qui est juste peut-il s’unir à ce qui s’oppose à sa loi? La lumière peut-elle être solidaire des ténèbres? Le Christ peut-Il s’accorder avec le diable? Que peut avoir en commun le croyant avec l’incroyant? Quel accord peut-il exister entre le temple de Dieu et les idoles?” (2 Corinthiens 6:14-16a). Cependant, la désobéissance de Rome à ce commandement révèle sa véritable identité; son assimilation au monde témoigne qu'il ne sert pas la Vérité mais le mensonge. Rome n'est pas pour le Christ mais contre Lui – comme le Seigneur Lui-même le dit dans Jean 14:21a, “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui M’aime.”
Par ailleurs, Rome parle d'urgence comme si la mort d'une personne pouvait surprendre l’Eternel, et que dans ce cas un autre homme devrait intervenir et faire ce que Dieu n'aurait pas pu faire à temps, c'est-à-dire tourner le cœur d'un homme pécheur vers Dieu avant que l'homme ne soit emporté par la mort. Le Seigneur n’a besoin de personne pour construire son Église, et encore moins des fils de la désobéissance. Il n’est pas limité par le temps, mais Il contrôle le temps et fait tout en temps et lieu fixés par Lui. Dieu n'est jamais en retard ni en avance, car Il est souverain. “J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, et J’exécuterai toute ma volonté”, déclare l’Eternel dans Esaïe 46:10.
Le jour où notre Seigneur a été crucifié, la plupart des gens dans la foule, et fort probablement tous ceux qui étaient présents au Calvaire, en voyant les deux voleurs cloués sur la croix à côté de notre Seigneur, avaient certainement pensé qu'il était trop tard pour ces deux voleurs. Après tout, ils étaient aux portes de la mort et recevaient la récompense qui leur était due pour leurs actes de péché. Mais nous ne devons jamais oublier qu’en tout temps tout se passe conformément à ce que Dieu a décrété. Rien n'est laissé au hasard ou à la malchance. Assurément, tout se déroulait au Calvaire selon le plan précis de Dieu au moment qu’Il avait fixé. Bien que le ciel paraissait sombre au-dessus de la tête de ces deux criminels, l’espoir n’était pas perdu, du moins pour l’un d’entre eux, celui que le Dieu Souverain avait prédestiné à l’adoption avant la création du monde.
Quel homme était là pour aider Dieu à sauver ce voleur de la destruction? La réponse c’est: Personne. Mais le Roi de gloire, en un clin d’œil, changea le cœur de cet homme. Il était un homme spirituellement mort et était sur le point de quitter ce monde pour affronter les tourments éternels en enfer. Mais le Seigneur, le Dieu Souverain, l’aspergea d'eau pure et mit en lui un esprit nouveau et un coeur nouveau, et instantanément l'homme se tourna vers son Créateur et Sauveur, et dit: “Souviens-Toi de moi, quand Tu viendras dans ton règne” (Luc 23:42) Et Celui qui “tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, le souffle de toute chair d’homme” (Job 12:10) répondit à l’homme: “Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec Moi dans le paradis” (Luc 23:43). Mais l’autre voleur, prédestiné à la colère par Dieu, ne reçut aucun repos. “Quelle profondeur ont la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies impénétrables!”, comme Romains 11:33 le souligne.
L’Eternel est autosuffisant. Il n’a besoin de rien ni de personne pour réaliser ses plans. Il gouverne et règne sur toutes choses. Il fixe les temps et les saisons par sa propre autorité, et ordonne les événements et les circonstances qui régissent la vie de toutes choses (cf. Matthieu 10:29). Rien ne peut contrecarrer son plan, rien ne peut L’empêcher de faire entrer dans sa gloire ceux qu’Il a choisis comme héritiers de son Royaume. Ainsi, dit l’Eternel dans Matthieu 16:18, “Je bâtirai mon Eglise, et… les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.” Le Seigneur ressuscitera de la mort spirituelle tous ceux qu’Il a choisis avant le début des temps et les scellera dans son amour éternel, selon le conseil de sa volonté et son plan parfait et précis.
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Le monde en vrac (8 décembre 2023). Dans la tête de Vladimir Poutine (Michel Eltchaninoff, Babel 2015) rend compréhensible le président russe. Quand Poutine parle à son peuple, il va chercher dans l’Histoire russe, ses héros, ses auteurs, de quoi le mobiliser, l’emporter en touchant son âme. Poutine aime la Russie et il aime aussi son peuple. C’est pourquoi « Dieu avec nous » qui préside notre pays dont il prononce moins le nom que son régime républicain actuel, le livrant pièce par pièce à nos ennemis (motif de forfaiture et de destitution) ne parle pas au peuple français. « Les valeurs de la République », zozote-t-il lors de ses pics en même temps euphoriques et maniaco-dépressifs, en ont d’ailleurs perdu depuis ses successives élections. / Il en est de même avec les papes. François, jésuite pape plus que pape jésuite, s’est rendu en 2014 à Strasbourg mais pas en France: au parlement européen. « Non, il n’a pas de problème avec la France », dit Sa Sainteté, mais jugeons l’homme à ses actes. Récemment, en septembre 2023, le souverain Pontife s’est rendu « à Marseille mais pas en France » selon ses propres paroles, son problème étant « la Méditerranée » et « l’exploitation des migrants ». Merci pour les Français expropriés par le pape: pour François, tous les peuples n’ont pas le droit de vivre dans la paix du Christ. Il préfère tellement certains hommes que l’Eglise se scindera ou lui fera une Jean-Paul 1er. Saint Jean-Paul II, en 1980, s’écriait: « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême? », se référant à l’événement ayant eu lieu 1500 ans plus tôt. Est-ce si étonnant que son successeur ne soit pas entendu alors qu’il nous cache, nous exproprie et ne nous parle pas, ignorant qui nous sommes et notre âme? Une erreur que le Saint-Esprit lui aurait évitée s’il l’avait prié. Aurait-il été élu par celui qui se cache dans les détails? En quoi s’habille François? Les jésuites ont souvent été plus fascinés par leur arrogance intellectuelle que par la plus grande gloire de Dieu. « Dieu avec nous » trouve peut-être en François le reflet narcissique de l’image père / mari qu’il recherche. L’un et l’autre n’ont pas de problème avec la France mais ils n’aiment pas les Français, sentiment que les intéressés le leur rendent bien!
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Ceci n'est pas mon rêve! Apocalypse de Jean parle de la venue d'un tel gouvernement mondial. Le problème avec cela c'est qui qui sera à la tête de ce gouvernement! Un tyran sans scrupule qui sera l'Antéchrist.
La prophétie biblique de la fin des temps parle d’un personnage mystérieux appelé l’Antéchrist (également appelé « l’homme impie » et « le faux prophète ») venant sur la scène mondiale avant la seconde venue du Christ.
Apocalypse 13
01 Alors, j’ai vu monter de la mer une Bête ayant dix cornes et sept têtes, avec un diadème sur chacune des dix cornes et, sur les têtes, des noms blasphématoires.
02 Et la Bête que j’ai vue ressemblait à une panthère ; ses pattes étaient comme celles d’un ours, et sa gueule, comme celle d’un lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir.
03 L’une de ses têtes était comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie. Émerveillée, la terre entière suivit la Bête,
04 et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donné le pouvoir à la Bête. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant : « Qui est comparable à la Bête, et qui peut lui faire la guerre ? »
05 Il lui fut donné une bouche qui disait des énormités, des blasphèmes, et il lui fut donné pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois.
06 Elle ouvrit la bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer contre son nom et sa demeure, contre ceux qui demeurent au ciel.
07 Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre, il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation.
08 Ils se prosterneront devant elle, tous ceux qui habitent sur la terre, et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolé, depuis la fondation du monde.
09 Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende.
10 Si quelqu’un doit aller en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un doit être tué par l’épée, il sera tué par l’épée. C’est ici qu’on reconnaît la persévérance et la foi des saints.
11 Puis, j’ai vu monter de la terre une autre Bête ; elle avait deux cornes comme un agneau, et elle parlait comme un dragon.
12 Elle exerce tout le pouvoir de la première Bête en sa présence, amenant la terre et tous ceux qui l’habitent à se prosterner devant la première Bête, dont la plaie mortelle a été guérie.
13 Elle produit de grands signes, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre aux yeux des hommes :
14 elle égare les habitants de la terre par les signes qu’il lui a été donné de produire en présence de la Bête ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une image en l’honneur de la première Bête qui porte une plaie faite par l’épée mais qui a repris vie.
15 Il lui a été donné d’animer l’image de la Bête, au point que cette image se mette à parler, et fasse tuer tous ceux qui ne se prosternent pas devant elle.
16 À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front,
17 afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom.
18 C’est ici qu’on reconnaît la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette à calculer le chiffre de la Bête, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six.
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“Et dans une salle tendue de noir et éclairée d’une lampe rougeâtre, sept hommes vêtus de pourpre, et la tête ceinte d’une couronne, étaient assis sur sept sièges de fer […] Et l’un d’eux s’étant levé s’approcha du trône en chancelant, et mit le pied sur le crucifix. En ce moment, ses membres tremblèrent, et il sembla près de défaillir. Les autres regardaient immobiles ; ils ne firent pas le moindre mouvement, mais je ne sais quoi passa sur leur front, et un sourire qui n'est pas de l’homme contracta leurs lèvres. Et celui qui avait semblé près de défaillir étendit la main, saisit le vase plein de sang, en versa dans le crâne, et le but. Et cette boisson parut le fortifier. Et dressant la tête, ce cri sortit de sa poitrine comme un sourd râlement : Maudit soit le Christ, qui a ramené sur la terre la Liberté ! Et les six autres hommes couronnés se levèrent tous ensemble, et tous ensemble poussèrent le même cri : Maudit soit le Christ, qui a ramené sur la terre la Liberté. Après quoi, s’étant rassis sur leurs sièges de fer, le premier dit : Mes frères, que ferons-nous pour étouffer la Liberté ? Car notre règne est fini, si le sien commence. Notre cause est la même : que chacun propose ce qui lui semblera bon. Voici pour moi le conseil que je donne. Avant que le Christ vînt, qui se tenait debout devant nous ? C’est sa religion qui nous a perdus : abolissons la religion du Christ. Et tous répondirent : Il est vrai, abolissons la religion du Christ. Et un second s’avança vers le trône, prit le crâne humain, y versa du sang, le but, et dit ensuite : Ce n’est pas la religion seulement qu’il faut abolir, mais encore la science et la pensée ; car la science veut connaître ce qu’il n’est pas bon pour nous que l’homme sache, et la pensée est toujours prête à regimber contre la force. Et tous répondirent : Il est vrai. Abolissons la science et la pensée.”
Félicité de Lamennais, Paroles d’un croyant, 1834.
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Petite enquête sur la gnose
La GnoseLa Gnose du grec gnosis (connaissance), qui rassemble un grand nombre de courants de courant philosophiques et religieux, dont le but et l’acquisition d’une connaissance supérieure par une approche initiatique.Elle peut se définir par une approche philosophique et religieuse selon laquelle le salut passe par la connaissance directe des choses divines, donc avec sois même.Ensemble de méthodes et de disciplines ésotériques pour accéder à la vérité Universelle.Tout homme peut percevoir Dieu en lui-même et acquérir la vie éternelle.Elle s’apparente au mysticisme.D’après Frater Nahash, le gnostique est un fou cherchant la connaissance de la vérité, plutôt que la vérité figé en Dieu.Chambellant disait que la gnose est la connaissance, mais qu’elle connaissance ?Celle de la Tradition Universelle et primordiale, celle des, enseignements anciens, transmis par les écoles initiatiques à leur élèves.La gnose ne s’encombre pas de dogme.Si on en croît Socrate : « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers et les dieux ».Il faut abandonner ce que l’on croit savoir pour atteindre de nouvelles formes de conscience et de connaissance. La Gnose a vu le jour entre le premier et le troisième siècle ; certains l’attribut la pérennité à Simon le Magicien (un mage chrétien), fondateur de la première école gnostique, il est contemporain de Jésus.Dosithée, fut un chef religieux Samaritain, il aurait fondé une école Samaritaine (peut-être les bons Samaritains ?)Les ménandriens sont les disciples de Ménandre est aussi samaritain ; ils croient que l’intelligence supérieure (Enoïa) forme le monde intelligible et le monde sensible par voie d’émanation successives de génies (Eons) de moins en moins purs à mesures qu’ils s’éloignent de l’Etre Absolu. Les Ophites ou Naassènes : cette école et une déviation de celle de Valentin, sont les sectateurs du Serpent (Ophis en grec, Naas en hébreux) :C’est le serpent de la genèse qui convict Eve à la connaissance (Gnose) du bien et du mal contre le créateur mauvais, et du serpent d’airain. (Nombres XXI) dont Jean l’a assimilé au Christ en croix (Jean III, 4).Pour les Ophites le Dieu des juifs est le démiurge Yaldabaoth et la cause du mal par sa création calamiteuse, ce processus entraina la Chute pour avoir mêlé l’Etincelle divine à la matière.Entre 428 et 429 à la demande du diacre Quodraltdeus, Augustin dressa la liste des hérétiquesDans Haeresibas (des Hérésies) dans laquelle il classe les Ophites, les Caïnites, les SethaniensOu Sethiens, etc.Les Ophites se divisent en plusieurs écoles, le Caïnites, les Sethiens, des Pérates et des Phibionites.On dénote aussi les Adamites ou Prodiciens, école crée par Prodicus (Prodique), les disciples imitaient Adam avant la chute, (ils seraient à mon humble avis les premiers nudistes).Une autre école appelée ses adeptes les Messaliens, elle apparut en Asie mineure vers le milieu du IV éme siècle, surnommés les Euchites, (en grec tiré du syriaque : celui qui prie).Adelphius, Eustache et Marcien, s’autoproclamaient les ‘’Spirituels’’.Pour eux Satan, qui était le fils de Dieu, se révolta contre son père, il fut chassé du ciel, il créa un monde matériel, qui est donc forcément mauvais, ce qui influencera les Bogomiles. Survivances des écoles Gnostiques.Le manichéisme : religion dualiste don les hérésies médiévales sont apparentées, donc les bogomiles, les pauliciens et les albigeois ou cathares.La Kabbale : philosophie mystiques moyenâgeuse, ce qui voudrait dire « réception de la connaissance divine ».L’Ismaélisme : Prie à son compte la doctrine des éléments du gnosticisme, qui considère que le monde est une émanation de la divinité.L’Alchimie : Théorie métaphysiques autour de l’alchimie de renaissance.La Théosophie : (Du grec theos, Dieu et Sophia, sagesse).Volonté des disciples de connaitre la divinité et de recevoir l’Illumination de Dieu, qui est l’Illuminisme en utilisant les sciences l’Esotérisme et la gnose.Parmi eux : Paracelse, Jacob Boehme, Weigel, Swedenborg, Schuré, Saint Martin, Baader, et bien sûr H P Blavatsky.L’influence de l’Ancien Testament se fit à travers des textes apocryphes marqués par l’Hellénisme.Certains de ces textes : Le Livre d’Enoch.En 120, les écoles gnostiques gagnent Alexandrie, mené par Basilide, Carpocrate et Valentin.A Rome Valentin mêla les enseignements gnostiques avec une forme de christianisme.Un grand nombre d’essais anciens, ne trouvant pas de textes originaux, comportaient beaucoup d’erreurs d’appréciations ; des réfutateurs chrétiens qui combattaient les écoles gnostiques qui considéraient comme de simples hérésies issues du christianisme du III éme siècle, les écoles s’étendirent en Egypte qui conserva des écrits Coptes, ces textes sont :L’Evangile de Marie, le Livre secret de Jean et la Sophia de Jésus, qui pouvaient se trouver déjà en 1896 en Egypte.En 1947, des écrits furent retrouvés à Nag-Hammadi, qui bien sur fut condamnés par les Eglises chrétiennes, ce qui obligea les écoles gnostiques à se cacher.Plus tard les Bogomiles et les Cathares refirent résurgence suscitée par la transmission des textes gnostiques.En Orient, l’invasion de l’Islam permit aux écoles gnostiques de survivre jusques en Mésopotamie et l’Iran vécurent jusqu’au XII éme siècle.Le gnosticisme donna naissance à l’Ismaélisme. Plus tard le Martinisme est mystique, ce qui détermine sa spécificité gnostique, qui n’est pas une gnose religieuse, qui relie, mais une gnose qui délie qui libère, chez l’homme de torrent le processus d’identification de conscience.Le processus initiatique se déploie véritablement dans le silence, en dehors de la spiritualité et en dehors de la religion, cette véritable spiritualité est la gnose.Le Martinisme de Louis-Claude de Saint Martin propose une voie directe, un accès immédiat à la connaissance parfaite, à la gnose, dans le silence qui fait alors de l’Initié un autre Christ, un nouvel homme, le martinisme, plus largement l’Illuminisme, considère la gnose comme un savoir qui peut être transmis par la pratique des enseignements et la pratique.La gnose est dite Universelle.Robert Amadou note une coïncidence dans la langue castillane des deux mots « cosa » chose et « caussa » chose. Là où se manifeste la chose, la « «cause » est attendue et cette cause n’est autre que la gnose.Robert Amadou dit dans « Qu’est-ce que le Martinisme ? » Car si le Christ est Dieu, le Nouvel Homme est un autre Christ.Le Martiniste n’a besoin pour revenir et contribuer au retour de tout être émané dans le principe, que de régénérer ; il doit à cette fin, posséder la Sagesse, et commencer par la chercher.Probablement, la cherchera-t-il d’abord à l’extérieur de lui, puis par un mouvement concentrique, il aboutira à une recherche intérieure, une visite en son âme qui le conduira à l’Ame de Dieu et ces deux âmes n’en feront en fait qu’une seule et même âme ».Dans la Prêtrise de l’Homme Nouveau, Saint Martin nous dit : « Le christianisme n’est composé que de la caste sainte, de la vraie caste sacerdotale. […] Le christianisme est le complément du sacerdoce Melchisédech.Les Rose-Croix du XVII éme siècle ont rangé Melchisédech Hénoch, Moïse et Elie et d’autre parmi leurs ancêtres.Le Sacerdoce de l’ancienne Loi est plus proche de celui du Christ que le Sacerdos antérieur à la Loi.Or le Sacrement signifiait d’autant plus expressément le Christ qu’ils étaient plus proche de lui.Donc le Sacerdoce de Christ doit être nommé d’après le Sacerdoce de la Loi plutôt que d’après le Sacerdoce de Melchisédech, antérieur à la Loi.Il est écrit dans le Psaume (110, 4) : « Tu es prêtre pour l’éternité selon l’Ordre de Melchisédech ».Au Moyen-Age la gnose était présente dans les cercles intérieurs de l’Ordre des Templiers.Au XVII éme siècle, elle apparait au sein du mouvement rosicrucien.Johan Valentin Andréa fut l’un ses précurseurs ; de ce groupe des dérives menèrent à la Franc-Maçonnerie.C’est grâce à la gnose que naquit la société Théosophique au XIX siècle, puis des groupes créés par Rudolph Steiner et par Max Heindel virent le jour en 1924.L’école de le Rose-Croix d’Or.Puis Jean Van Ryckenborgh et son frère Zuvier Willem Leene et Catharose de Petri créèrent le Lectorium Rosicrucianum, en se déclarant Rose-Croix gnostique, leur cercle intérieur était une fraternité Cathare.La gnose est aussi présente dans les écrits de Lao Tseu.Les gnostiques Albigeois disaient : « L’Enfer n’existe pas puisque notre Père nous aime ».Dans la déclaration Apostolique Gnostique, Tau Simon Pierre II et Tau Jean Hus, il est dit :« Dans le christianisme originel, il n’y avait des Apôtres, des Prophètes, des Évangélistes, des Pasteurs et des Docteurs (I Cor .12.28 ; Eph 4.11 et Didaché).Ces différents services avaient été établis par Dieu dans son Eglise.En ce temps-là, on ne trouve pas de Pape, de Patriarches de Cardinaux, ni d’Archevêques de moines ou de nonnes.Selon la Didaché, (Enseignement des douze Apôtres ou Doctrine des Apôtres) texte apocryphe de l’Eglise primitive ; il n’existe en fait que deux classe : La classe apostolique, composée des apôtres et des prophètes et la classe des fonctionnaires composées des diacres presbytres et évêques.Les seuls officiants de l’Eglise primitive étaient ‘’Anciens’’ Président’’ ou ‘’Évêque’’.Dans 1Tim.3.2 on lit que la condition pour exercer cette tâche était qu’un tel homme devait être marié.Plus loin il est dit : »Comment pourrait-il y avoir un homme (le Pape) qui puisse être à la tête de l’Eglise, alors que le Christ lui-même, selon les Écritures, en est la Tête ?Plus loin encore, il est dit : Dans le troisième paragraphe, abrogation des Ordres mineurs et majeurs qui sont fondus en un seul Ordre et désirant revenir à la simplicité des Évangiles primitifs, nos instituons comme seul et unique médium de l’Esprit Saint avec toutes les charges apostoliques qui s’y rapportent etc. etc.Aussi bien que les hommes et les femmes peuvent se voir conférer la charge épiscopaleDe nos jour nous trouvons l’Eglise Gnostique Chaote, elle n’est pas dirigée par aucun Patriarche, aucune Matriarche, aucun Synode exécutif, aucun collectif, ne possédant aucune structure administrative, financière, dogmatique, ni hiérarchique, comportant qu’un seul Ordre, celui des évêques gnostiques, les choses apostoliques sont : l’Exorcisme, les soins aux malades, la propagation de la gnose, l’enseignement et la garde des saintes Écritures gnostique.Elle ne comporte aucun lieu de culte, son seul chef est le Christ.Si vous cherchez honneurs et gloire, argent, beauté et beaux Habits de carnaval, passez votre chemin (Tau Héliogabale).
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La langue des anges
La langue des anges
Jeffrey R. Holland du Collège des douze apôtres
Nos paroles, comme nos actions, doivent être remplies de foi, d’espérance et de charité.
Joseph Smith, le prophète, nous a donné une plus grande compréhension du pouvoir de la parole quand il a enseigné : « C’est par des paroles [que] tous les êtres agissent quand ils agissent par la foi. Dieu dit : ‘Que la lumière soit ! Et la lumière fut.’ Josué a parlé, et les grands luminaires que Dieu avait créés se sont arrêtés. Élie a commandé, et les cieux ont été scellés pendant trois ans et six mois, et il n’a pas plu… Tout cela a été accompli par la foi… La foi, puis, des œuvres par des paroles ; et par des [paroles] ses œuvres les plus puissantes ont été et seront accomplies. » Comme tous les dons et « ce qui vient d’en haut », les paroles sont sacrées et doivent être dites « avec prudence et sous la contrainte de l’Esprit ».
C’est avec cette conscience du pouvoir et de la sainteté des mots que je souhaite nous mettre en garde, si cela est nécessaire, concernant la manière dont nous nous parlons les uns aux autres et dont nous parlons de nous-mêmes.
Il y a une ligne des apocryphes qui souligne la gravité de ce sujet mieux que je ne le pourrais. Elle dit : « Le coup du fouet laisse une marque dans la chair, mais le coup de la langue brise les os. » Avec cette image cinglante à l’esprit, j’ai été particulièrement impressionné de lire dans le livre de Jacques qu’il y avait un moyen par lequel je pouvais devenir « un homme parfait ».
Jacques a dit : « Nous bronchons tous de plusieurs manières. [Mais] si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. »
Continuant l’image de la bride, il écrit : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.
« Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail. »
Puis Jacques explique : « De même, la langue est un petit membre… [Mais] un petit feu peut embraser une grande forêt !
« La langue aussi est un feu… placée parmi nos membres, souillant tout le corps… enflammée par la géhenne.
« Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins… ont été domptés par la nature humaine ;
« Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.
« Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
« De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. »
Eh bien, c’est très direct ! Il est évident que Jacques ne veut pas dire que notre langue est toujours mauvaise, ni que tout ce que nous disons est « plein d’un venin mortel ». Mais il veut clairement dire qu’au moins certaines de nos paroles peuvent être destructrices, venimeuses même, et cela fait froid dans le dos des saints des derniers jours ! La voix qui rend un témoignage profond, qui murmure des prières ferventes et qui chante les cantiques de Sion peut aussi être celle qui reproche et critique, embarrasse et rabaisse, fait mal et détruit sa propre spiritualité ainsi que celle des autres. Jacques se lamente que « de la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction ». Il dit : « Il ne faut pas, mes frères [et sœurs], qu’il en soit ainsi. »
Est-ce une chose à laquelle nous pouvons tous travailler ne serait-ce qu’un peu ? Est-ce un domaine dans lequel nous pouvons chacun essayer d’être un homme ou une femme un peu plus « parfaits » ?
Maris, on vous a confié le don le plus sacré que Dieu puisse vous faire, une femme, une fille de Dieu, la mère de vos enfants qui s’est volontairement donnée à vous pour une union d’amour et de joie. Pensez aux choses gentilles que vous disiez quand vous faisiez la cour, pensez aux bénédictions que vous lui avez données en posant avec amour vos mains sur sa tête, pensez au dieu et à la déesse que vous êtes intrinsèquement, et puis réfléchissez aux autres moments caractérisés par des mots froids, caustiques, sans retenue. Étant donné les dommages qui peuvent être causés par notre langue, il n’est pas étonnant que le Sauveur ait dit : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme. » Un mari qui n’imaginerait même pas de frapper physiquement sa femme peut la briser, peut-être pas ses os mais certainement son cœur et son esprit, par la brutalité de l’inconscience ou de la méchanceté de son langage. Les sévices physiques sont uniformément et clairement condamnés par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Si tant est qu’il soit possible de condamner encore davantage, nous nous élevons plus vigoureusement contre toute forme de sévices sexuels. Aujourd’hui je m’élève contre les sévices verbaux et émotionnels de quiconque contre quiconque, mais particulièrement du mari contre sa femme. Mes frères, ces choses ne doivent pas être.
Dans le même esprit, nous nous adressons aussi aux sœurs, car le péché des sévices verbaux n’est pas propre à un sexe. Femmes, y a-t-il une langue débridée dans votre bouche, que faites-vous du pouvoir bénéfique ou maléfique de vos paroles ? Comment se fait-il qu’une voix aussi jolie, par nature divine aussi angélique, si proche du voile, si instinctivement douce et intrinsèquement gentille, puisse subitement être si stridente, si acerbe, si mordante et indomptée ? Les paroles d’une femme peuvent être plus acérées que le meilleur des poignards, et elles peuvent pousser les gens qu’elle aime à s’abriter derrière une barrière plus distante que quiconque, au début de cet échange, aurait pu l’imaginer. Sœurs, il n’y a pas de place dans ce magnifique esprit qui est le vôtre pour quelque expression acerbe ou caustique, notamment le commérage, la médisance ou les réflexions désagréables. Qu’il ne soit jamais dit de notre foyer, de notre paroisse ou de notre voisinage que « la langue est un feu, un monde d’iniquité [brûlant] parmi nos membres ».
J’élargis cette recommandation pour en faire un sujet pour toute la famille. Nous devons faire très attention quand nous parlons à un enfant. Ce que nous disons ou ne disons pas, la manière dont nous le disons et le moment où nous le faisons, sont très, très importants pour former la perception qu’un enfant a de lui-même. Mais c’est encore plus important pour former la foi de cet enfant en nous et sa foi en Dieu. Adressez des paroles constructives aux enfants, toujours. Ne leur dites jamais, même en plaisantant, qu’ils sont gros, bêtes, paresseux ou pas très beaux. Vous ne le feriez pas par méchanceté, mais ils s’en souviendraient et mettraient des années à essayer de l’oublier, et à pardonner. Et essayez de ne pas comparer vos enfants, même si vous pensez que vous êtes doués pour le faire. Vous pouvez dire de manière positive que « Suzanne est jolie et Sandra intelligente », mais tout ce que Suzanne retiendra c’est qu’elle n’est pas intelligente et que Sandra n’est pas jolie. Complimentez chaque enfant individuellement pour ce qu’il est et aidez-le à échapper à l’obsession de notre culture pour la comparaison, la compétition et le sentiment de n’être jamais « à la hauteur ».
Dans tout cela, je pense qu’il va sans dire que les paroles négatives viennent souvent de pensées négatives, notamment de pensées négatives à notre sujet. Nous voyons nos propres fautes, nous nous critiquons en paroles, ou au moins en pensées, et rapidement c’est comme cela que nous voyons tout et tout le monde. Pas de soleil, pas de roses, pas de promesses d’espoir ou de bonheur. Rapidement, nous sommes malheureux et notre entourage aussi.
J’aime ce que Orson F. Whitney a dit un jour : « L’esprit de l’Évangile est optimiste ; il fait confiance à Dieu et regarde le bon côté des choses. L’opposé ou l’esprit pessimiste entraîne les hommes vers le bas et loin de Dieu, regarde le côté sombre, murmure, se plaint et est lent à obéir. » Nous devons honorer la déclaration du Sauveur disant : « Rassurez-vous. » (En fait, il me semble que nous sommes peut-être davantage coupables d’enfreindre ce commandement que quasiment n’importe quel autre !) Parlez avec espoir. Ayez des paroles encourageantes, notamment à votre sujet. Essayez de ne pas vous plaindre ni de vous lamenter sans cesse. Comme quelqu’un l’a dit un jour : « Même à l’âge d’or de la civilisation, quelqu’un a sans doute grommelé que tout semblait trop jaune. »
J’ai souvent pensé qu’il devait avoir été plus supportable pour Néphi d’être attaché et frappé que d’avoir à entendre constamment les murmures de Laman et Lémuel. Il a dû dire au moins une fois : « Frappez-moi encore. Je vous entends encore. » Oui, la vie a ses problèmes, et oui il faut affronter des choses négatives, mais, s’il vous plait, acceptez une de mes maximes : Aucun malheur n’est dur au point qu’on ne puisse l’aggraver en se lamentant dessus.
Paul l’a dit franchement, mais avec beaucoup d’espoir. Il nous a dit à tous : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.
« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu…
« Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie… disparaissent du milieu de vous.
« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »
Dans son dernier témoignage si émouvant, Néphi nous appelle à suivre « le Fils d’un cœur pleinement résolu », promettant que, lorsque nous aurons « reçu le baptême de feu et du Saint-Esprit, [nous pourrons] parler dans une langue nouvelle, oui, dans la langue des anges ». Il a ajouté : « Or, comment pourriez-vous parler dans la langue des anges, si ce n’est par le Saint-Esprit? Les anges parlent par le pouvoir du Saint-Esprit : c’est pourquoi, ils disent les paroles du Christ. » En vérité le Christ était et est « la Parole » d’après Jean le bien-aimé, pleine de grâce et de vérité, pleine de miséricorde et de compassion.
Donc, frères et sœurs, dans notre quête éternelle pour ressembler davantage à notre Sauveur, essayons d’être « des hommes et des femmes parfaits » dans au moins ce domaine, en n’offensant pas par des paroles, ou, pour le dire de manière plus positive, en parlant une nouvelle langue, la langue des anges. Nos paroles, comme nos actions, doivent être remplies de foi, d’espérance et de charité, les trois grands impératifs chrétiens dont le monde actuel a si désespérément besoin. De telles paroles, prononcées sous l’influence de l’Esprit, peuvent sécher les larmes, guérir les cœurs, élever les vies, rendre l’espoir, faire prévaloir la confiance. Je prie pour que mes paroles, même sur ce sujet difficile, puissent vous encourager, non vous décourager ; je prie pour que vous puissiez entendre à ma voix que je vous aime, car je vous aime. Plus important encore, veuillez savoir que votre Père céleste et son Fils unique vous aiment. Quand ils vous parleront, et ils le feront, ce ne sera pas dans le vent, ni dans le tremblement de la terre, ni dans le feu, mais ce sera un murmure doux et léger, une voix tendre et gentille. Ce sera dans la langue des anges. Puissions-nous tous nous réjouir à l’idée que, lorsque nous disons des choses édifiantes, encourageantes à l’un de ces plus petits, nos frères, sœurs et enfants, c’est à Dieu que nous les disons. Au nom de Jésus-Christ. Amen.
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PREMIÈRE LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX CORINTHIENS
01 Imitez-moi, comme moi aussi j’imite le Christ.
02 Je vous félicite de vous souvenir si bien de moi, et de garder les traditions que je vous ai transmises.
03 Mais je veux que vous le sachiez : la tête de tout homme, c’est le Christ ; la tête de la femme, c’est l’homme ; la tête du Christ, c’est Dieu.
04 Tout homme qui prie ou prophétise ayant quelque chose sur la tête fait honte à sa tête.
05 Toute femme qui prie ou prophétise sans avoir la tête couverte fait honte à sa tête : c’est exactement comme si elle était rasée.
06 En effet, si elle ne se couvre pas, qu’elle aille jusqu’à se faire tondre ; et si c’est une honte pour la femme d’être tondue ou rasée, qu’elle se couvre.
07 L’homme, lui, ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est image et gloire de Dieu, et la femme est la gloire de l’homme.
08 Ce n’est pas l’homme, en effet, qui a été tiré de la femme, mais la femme qui a été tirée de l’homme,
09 et ce n’est pas l’homme qui a été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme.
10 C’est pourquoi la femme doit avoir sur la tête un signe de sa dignité, à cause des anges.
11 D’ailleurs, dans le Seigneur la femme n’est pas sans l’homme, ni l’homme sans la femme.
12 En effet, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme vient au monde par la femme, et tout cela vient de Dieu.
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 10,17-27
« En ce temps-là,
17 Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
18 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
19 Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
20 L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
21 Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
22 Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
23 Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
24 Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !
25 Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
26 De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
27 Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mc 10,21
« Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as, et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » (Mc 10,21) Voilà l’interpellation de Jésus après un échange initié par un homme qui posait une question pleine de bonne volonté : « Que dois-je faire... pour avoir la vie éternelle en héritage ?... » et Jésus, dans un premier temps, répond sur le même registre : pour avoir droit à la vie éternelle, voici ce qu’il faut faire : observer les commandements : « Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » Et l’homme lui répond « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Il attend sans doute le brevet de bonne conduite, qu’il mérite d’ailleurs, si réellement il pratique tous ces commandements depuis sa jeunesse, comme il dit. Mais Jésus n’est pas un maître de doctrine : il ne se contente pas de dire ce qu’il faut faire pour être en règle ; les commandements sont une étape, ils ne sont qu’une étape. Cet homme vient de croiser la chance de sa vie : Jésus l’aime et l’appelle à le suivre. En disant cela, Jésus lui révèle que la vie éternelle n’est pas une récompense pour demain, elle est la vie avec lui, tout de suite et pour toujours. Le projet de Dieu de tout réunir en Christ, cet homme est invité à y participer, l’un des premiers. Mais cette proposition de Jésus met le doigt sur ce qui est la faille de l’existence de cet homme : pour suivre Jésus et s’intégrer au groupe de ses disciples, encore faudrait-il être libre : « Une seule chose te manque, va, vends tout ce que tu as » ; il vient de comprendre que ses richesses le tiennent, comme s’il était ficelé, qu’il est dépendant comme un drogué. Il s’en va tout triste, et sa tristesse résonne comme un aveu. Jésus ne peut que constater : « Il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu » ; lui qui n’a pas une pierre pour reposer sa tête doit admettre que les hommes préfèrent leurs comptes en banque à l’amour qu’il leur propose. Pendant ce temps, Marc nous dit bien que les disciples sont déconcertés, stupéfaits : eux non plus ne sont pas sur la même longueur d’onde que Jésus ; traditionnellement, les richesses étaient considérées comme un cadeau de Dieu. Mais Jésus insiste : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ». Cette image doit rester choquante, Jésus l’a voulue ainsi pour nous alerter : « il est vraiment très difficile pour ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu. » Peut-être parce que, trop souvent, ce sont nos richesses qui nous possèdent. Peut-être aussi parce qu’elles sont ce que nous n’avons pas partagé avec plus pauvre que nous... Peut-être enfin parce que nos richesses nous apprennent à nous suffire par nous-mêmes et ne nous enseignent pas à être dans la position de celui qui reçoit. Tout cela devient incompréhensible pour les disciples : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » La réponse de Jésus ne les a peut-être pas rassurés tout de suite ! « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » Ici, le propos du Christ n’est pas de décourager quiconque ; il vise seulement une prise de conscience et il met les choses à leur place. A Dieu, tout est possible, Dieu a tous les moyens de nous sauver. Lui seul peut et veut nous libérer. La tristesse du riche est de bon augure : il est en train de prendre conscience. Quand il cessera de vouloir « faire » pour « avoir » au sens de gagner son salut, il pourra enfin accueillir le salut que Dieu lui donnera. Jésus nous propose un renversement de perspective : le salut ne se mérite pas : il se reçoit à genoux dans l’action de grâce. Mais pour cela il faut être libre, il faut savoir quitter tout ce qui nous entrave. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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VIVRE SELON LA NATURE CHRETIENNE
L’HISTOIRE DU SAGE ET DU SCORPION
Un sage vit un scorpion se débattre pour éviter de se noyer et décida de lui sauver la vie en le retirant de l’eau. Mais lorsqu’il approcha sa main, le scorpion le piqua. Sous l’effet de la douleur, le sage lâcha l’animal. Celui tomba à l’eau et dû se débattre à nouveau pour éviter la noyade. Le sage tenta une seconde fois de le retirer, mais le scorpion le piqua encore.
Un passant, qui observait la scène, se rapprocha du sage et lui dit : « Ne savez-vous pas que cet animal vous piquera à chaque fois que vous tenterez de le sauver ? » Le sage répondit : « La nature du scorpion est de se défendre en piquant, mais cela ne change en rien ma volonté d’aider »
Alors, à l’aide d’une feuille cette fois, le sage retira le scorpion de l’eau sans se faire piquer. Le sage dit au passant : « Lorsque tu tentes d’aider quelqu’un, n’abandonne jamais tes bonnes intentions, même si la personne que tu veux aider te fait du mal. Cherche alors simplement un autre moyen de l’aider, ne change pas ta nature quoi qu’il arrive, prends juste des précautions.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi… Si quelqu’un nous pique pendant que nous tentons de l’aider, et qu’en même temps, certains veulent nous dissuader de l’aider, ne changeons pas ce que nous sommes, mais cherchons un moyen approprié afin d’accomplir notre œuvre de bienfaisance.
Cette histoire illustre bien que nous ne devons pas avoir peur de ceux qui nous veulent du mal, mais plutôt être prudent dans nos paroles et garder notre nature en Christ par la force et la sagesse que nous donne le Saint-Esprit.
« Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit :
A moi la vengeance, à moi la rétribution dit le Seigneur. Mais si ton ennemi à faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire, car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien ». Romains 12.17-21
LE SAGE ET L’HOMME INJURIEUX
Un homme ayant appris que ce sage observait le principe de la compassion, qui consiste à rendre le bien pour le mal vint vers lui et l’injuria. Le sage demeura silencieux. L’homme ayant cessé ses injures, Le sage l’interrogea : Si quelqu’un refuse d’accepter un présent qu’on lui fait, à qui ce don appartient-il ?
L’homme répondit : Dans ce cas, le présent appartient à celui qui l’a offert ! C’est ainsi dit Bouddha : Tu m’as injurié, mais je refuse d’accepter tes injures et te demande de les garder pour toi. Ne seront-elles pas une source de malheur pour toi ?
L’homme ne répondit pas à la question, alors le sage continua : « Celui qui méprise ou insulte quelqu’un est semblable à celui qui lève la tête et crache au ciel. Son crachat ne souille pas le ciel, mais il retombe sur son auteur. L’homme qui fait le bien ne peut être blessé et le mal que l’autre voulait lui faire retombe sur son auteur.
La nature chrétienne rend impossible ceux qui utilisent l’injure, le meurtre, le mensonge, la violence, les croisades, et bien d’autres œuvres réprouvées par Dieu croyants défendre la cause du Seigneur Jésus-Christ. Toutes ces choses vaines et mauvaises ont contribué à la confusion et à l’éloignement des nations, ce qui a rendu le message original de l’Evangile de moins en moins attractif pour les peuples.
Il s’agit de dire aujourd’hui à quelqu’un : j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Oui, laquelle ? Jésus est mort pour vos péchés et il est ressuscité des morts ! La réponse est : Bof ! On le sait déjà, ce n’est pas une bonne nouvelle pour moi. Foutez-moi la paix avec ça !
Le chrétien constate que nous vivons dans un pays qui a hérité du chemin de la vérité, mais que la vérité a été calomniée et qu’il est devenu très difficile de proclamer la parole de Dieu comme une bonne nouvelle, même si pour les chrétiens, Jésus-Christ est « le chemin, la vérité et la vie ».
Cette réalité actuelle avait été annoncée par l’apôtre Pierre : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux » 2 Pierre 2.1-2
Néanmoins, nous ne devons pas nous décourager, mais chercher à mettre en œuvre l’Evangile dans notre vie quotidienne. Notre nature est la vie selon l’Esprit, elle nous pousse non pas à la menace ou à la vengeance, mais à montrer le pardon et la compassion envers ceux qui nous insultent et qui nous injurient, afin de redonner à la bonne nouvelle toute sa pureté et son authenticité parmi les nations.
Jésus a dit : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée, et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur un chandelier, et on éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ». Matthieu 5.13-16
Ainsi nous rendons témoignage de la puissance de l’Evangile dans notre vie en faisant le bien et en nous éloignant du mal. Si cela ne permet pas à convaincre les hommes à se repentir de leurs péchés et à obéir à l’Evangile, nous sommes quand même heureux,
car nous faisons de tout de même les œuvres propres à notre nature de serviteurs de Christ, qui lui-même veille sur nous en étant attentif à nos prières. Les Ecritures nous montrent que faire le bien en tout temps et en toutes choses nous rend heureux.
« Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal, et ses lèvres des paroles trompeuses, qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive, car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur prière. Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? D’ailleurs, quand souffririez pour la justice, vous seriez heureux ». Psaume 34.12-17, 1 Pierre 3.10-14
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L'excellence
◀ 17 SEPTEMBRE ▶ La Bonne Semence
Tout ce qui est vrai, ... honorable, ... juste, ... pur, ... aimable, de bonne réputation, - s’il y a quelque vertu digne d’éloge - que cela occupe vos pensées... faites-le, et le Dieu de paix sera avec vous. Philippiens 4 : 8, 9
L’homme noble se propose des choses nobles, et il se maintiendra par des choses nobles. Esaïe 32 : 8
Le goût de l’excellence
En 1985, 1986, les artisans et les artistes qui ont réparé la statue de la Liberté à New York ont été impressionnés par sa qualité. Le célèbre sculpteur français Bartholdi qui l’avait construite n’avait rien laissé au hasard. Par exemple, il avait apporté beaucoup de soins aux détails de la couronne, à ses dentelures pointues et à la tête, alors que personne n’aperçoit le sommet de cette tête située à quelque 48 mètres de hauteur. Amis chrétiens, il y a un domaine où nous devons rechercher l’excellence. C’est le domaine moral, et cela, que l’on nous observe ou non. En effet, Dieu nous voit toujours et c’est pour lui que nous vivons. Nous sommes ses témoins, nous devons refléter sa perfection morale, celle de Jésus Christ ! Mais parfois, nous risquons d’être découragés dans ce combat moral pour le bien. Nous pensons peut-être : A quoi bon vivre différemment alors que les pressions sont de plus en plus fortes pour se conformer au grand nombre ? Pourquoi lutter pour se garder pur du mal et du mensonge alors que tant s’y laissent aller ? Pourquoi prendre une position courageuse si cela conduit à l’incompréhension... ? Alors, pensons à d’autres chrétiens qui ont une vie combien plus difficile, confrontés à l’injustice ou à la persécution. Regardez surtout à Jésus « qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas abattus ni découragés dans vos âmes » (Hébreux 12 : 3). Il est notre seul modèle, celui qui nous guide et nous fortifie dans le chemin de la foi. - Lire plus ici :
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Il est parmi nous
Il arriva dans notre petite ville sous prétexte de commercer. Je n’aimais pas sa façon d’afficher sa prestance ni la manière de montrer une certaine générosité à l’apparence hypocrite. Il répondait aux invitations, participait à tous les événements organisés dans la commune. Il était partout, lui ce dandy gentilhomme habillé à la mode de Paris en France.
Les mauvaises langues diront que je suis jaloux car je reconnais qu’au-delà de son éloquence et de sa richesse, il a aussi la beauté. Mais ce physique ne semble pas modelé par la nature ni par dieu mais bien par le diable en personne. Pour preuve, ces discussions éprouvées à son sujet par les jeunes femmes et les épouses dans les salons mondains. La femme ressent une terrible attirance pour cet être qui cache parfaitement sa nature dépravée. Hélas, j’ai beau exprimer mes doutes sur sa bienveillance, je reconnais ne pas être entendu.
Je crois que les premières disparitions eurent lieu quelques semaines après sa venue dans notre communauté. Enfin mon enquête ne commença pas à ce moment. Elle commença un an plus tard avec la disparition soudaine d’une petite fille. Elle dormait dans son lit et s’évapora comme ça. En tant que marshal de la ville, je découvris d’étranges traces de sabots. Je n’ai pas pu dire de quel animal ils appartenaient. De plus, il y en avait aussi sur le rebord de la fenêtre de la chambre la fillette ainsi que sur le toit, comme si un cheval avait sauté dessus. Accompagné d’un adjoint, nous suivîmes la piste quittant la ville pour nous enfoncer en pleine campagne. Nous entrâmes dans un bois appartenant à une vieille famille d’origine irlandaise. Les connaissant bien, aucun membre de cette famille ne pouvait être à l’origine de l’enlèvement. Nous continuâmes à suivre les traces lorsque nous vîmes des morceaux de vêtements, des boucles de cheveux mais aussi des traces de sang un peu partout sur le sentier. Mon adjoint remarqua du sang le long des arbres. Nous comprîmes que la fillette fut déchiquetée. Ce fut terrible d’annoncer cette tragédie à ses parents qui avaient déjà perdu un enfant emporté par la scarlatine.
Ma première enquête s’arrêta là ! Je n’avais aucun autre indice permettant d’avancer. La semaine suivante, je fus appelé pour constater la découverte d’un esclave massacré sur le bord d’une route. Il avait été égorgé, éviscéré, une jambe fut rongée jusqu’à l’os. Les marques de griffures, les traces de crocs firent penser à un loup. Seulement, le dernier a été abattu il y a plus de vingt ans. Et si cela était un alligator ? Le Mississipi n’étant pas loin, par contre, l’animal aurait emporté le corps dans son antre. Autours du cadavre, nous trouvâmes de nouvelles traces de sabots. Elles étaient bizarres car elles apparurent très éloignées les unes des autres ; à croire que la bête sautait tout en courant. Cependant, en suivant cette seconde piste, nous découvrîmes des traces de pas humains, des traces de pieds. L’animal s’était mué en homme. Cette découverte me terrorisa parce que je savais que nous n’avions pas les moyens de combattre un tel monstre.
C’est par hasard, après trois nouveaux meurtres dont je tairai les détails par leurs atrocités que je trouvai mon suspect, certainement mon coupable. Nous venions de sortir de l’église et nous apprêtâmes à rentrer déjeuner lorsqu’un journaliste proposa de nous photographier. Personne ne connaissait encore cette boite magique. Nous acceptâmes et restâmes sur place à la demande du reporter. La poudre qu’il portait dans une espèce de récipient, se transforma en une petite explosion, puis, il nous remercia et s’en alla prendre d’autres images dans notre bonne ville. Deux jours après, il entra dans mon bureau. L’air joyeux, il était fier de me présenter sa photographie. Je fus impressionné de me voir sur cette image en compagnie de mon épouse mes enfants et mon neveu que j’ai recueilli à la mort de mon frère. J’avais une drôle de tête. Avec le stress du moment, je semblais loucher. Le jeune homme m’offrit la photographie. En voyant qu’il en avait d’autres, je demandai si je pouvais regarder ses œuvres. Je trouvai son travail admirable ; il figeait chaque moment, chaque personnage sur l’instant. Il expliqua l’obligation pour les gens de ne pas bouger, autrement, l’image devenait floue. « Comme celle-ci ? » questionnai-je en montrant celle que je portai dans les mains.
Le journaliste fronça les sourcils. Il observa le groupe de pèlerins qui partaient passer l’après-midi dans la forêt pour une tradition liée à la découverte d’une très vieille bible sous un arbre. On pensait qu’elle était venue avec un groupe de chrétiens dispersés après la mort du Christ et qui aurait traversé l’Amérique bien avant Christophe Colomb. Pour moi, il s’agissait plutôt de sornettes mais pour d’autres, cela était authentique. Après avoir bien regardé, le photographe signala que l’image n’était pas floue. Il reconnut ne pas comprendre pourquoi l’homme derrière le cheval avait cette apparence. Il assura à plusieurs reprises se souvenir qu’il s’agissait d’un homme et il n’y avait qu’un seul cheval.
Perturbé, je fis mon enquête auprès du groupe. Je retrouvai les hommes et les femmes qui participèrent à cet événement, et tous me firent une liste de leurs compagnons de cette journée. Je pus ainsi retrouver celui qui n’avait pas l’apparence humaine et dont les jambes portaient des sabots. C’était lui ! Cet homme, ce dandy à l’aspect si attirant pour les dames ! Il était beau mais son portrait était horrible. Ainsi, j’enquêtai à son sujet. Je découvris qu’il vivait dans le nord, à la frontière du Canada avant de venir chez nous. Je compris la raison de son langage et ses façons à la française car là-bas, ils parlaient français. Par la suite, je me documentai et trouvai des traces d’un animal terrifiant ayant vécu dans cette région et que les indiens appelèrent le Wendigo. La bête ressemblerait à un élan au corps décharné qui marche sur les pattes arrière : Un animal à sabots.
Poussé par mon enthousiasme et l’adrénaline de ma découverte, je continuai mes recherches et compris qu’au début, il s’attaquait à des esclaves, plus nombreux et plus faciles d’accès dont la disparition entrait dans les pertes et profits de leurs propriétaires. Dès lors, j’ordonnai à mon second de venir avec moi afin d’interroger cet homme que je ne supportai pas. Je voulais le confondre et montrer son véritable visage.
Nous arrivâmes devant son domicile. Il louait un appartement dans une des plus vieilles maisons de la ville. Nous frappâmes à la porte. N’obtenant aucune réponse, sa logeuse ouvrit à l’aide d’un double. Et nous entrâmes dans une pièce sombre aux volets fermés. Il n’était pas là. Il semblait avoir disparu. Nous fouillâmes un peu et ne trouvâmes rien en dehors d’une forte odeur musquée imprégnant l’atmosphère. Sous le lit, gisait un morceau de bois recouvert d’une fine peau ressemblant à ceux des cerfs.
Mon adjoint venait de sortir lorsque j’entendis un souffle provenir de l’appartement. Je me retournai et le vis le long du mur près du lit. Il avait apparu par magie. Je sentis mes jambes trembler, mon pouls s’accélérer devant sa stature étonnamment droite et glaciale. Il me dévisageait de ses yeux devenus soudainement rouges. Il inspira fortement puis souffla laissant sortir de la fumée hors de ses narines. Tout-à-coup, réalisant que je le voyais, il reprit un physique plus calme avant de s’approcher et demander dans la plus grande amabilité, la raison de ma venue. Je ne répondis pas immédiatement, cherchant à reprendre mes esprits et faire disparaitre cette peur qui me dominait. Je desserrai les dents et questionnai mon suspect sur ses alibis pendant les meurtres. Il avait réponse à tout. Il était chez lui à dormir, chez une amie qui pourra témoigner ou à une soirée avec de nombreux invités. Il était partout et nulle part.
Avant de m’en aller, je le dévisageai ; ses yeux avaient retrouvé leur belle couleur brune. Puis, il demanda pourquoi toutes ses questions. Dès lors, je l’invitai à m’accompagner. Durant la traversé de la rue, il avoua ne pas connaitre l’art de la photographie, se souvenant simplement qu’un jeune journaliste l’avait pris en photo. Il était ravi de voir enfin son portrait sur cette photo, la première et certainement la dernière.
Il ne s’assit pas sur la chaise derrière lui. Il resta debout, les mains sur le bureau. Il semblait paralysé par ce qu’il voyait. A sa place, il y avait une forme inhumaine dotée de deux sabots. Il inspira fortement et rit en disant que cette machine du diable n’était pas encore au point. Puis il sortit et rentra chez lui. Mais à ce moment, je savais que je ne le reverrai plus jamais. La nuit même, il avait quitté la ville. Et depuis, le calme est revenu dans la petite bourgade dont je suis le shérif.
Alex@r60 – juillet 2020
Photo : Women in bloomers, prise vers 1855
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