#et pour de vrai j'en doute FORT
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girafeduvexin · 8 months ago
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Sondage dangereux (mais j'y pense trop et ça me fait rire) (à ne pas prendre au sérieux) (il y a beaucoup d'ados sur tumblr donc statistiquement ???)
(Si oui, va réviser le brevet/bac !)
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e642 · 1 year ago
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Je suis allée au ciné tout à l'heure pour voir the old oak. Et j'ai pensé beaucoup de choses via le film et via le reste de ma vie. Quand je suis arrivée dans la salle y'avait un mec de mon âge. Il m'a souri et je me suis surprise à penser que j'adorerais voir des films moins légers, plus engagés, plus vrais avec mon mec. Et j'ai à nouveau pensé que peut-être que oui, faudrait pas que j'accepte une telle différence entre nous. Faudrait peut-être que je rencontre quelqu'un réellement en phase avec moi. Qu'on fasse des trucs qui me font du bien durablement, qui me font réfléchir, qui me font grandir. Puis ensuite le film a commencé. Le personnage principal a perdu son chien qu'il adorait et moi j'ai pensé à quand je perdrai mon chat adoré et j'ai pleuré vraiment fort sur cette scène. Ensuite j'ai arrêté et le film a continué. Mais j'ai recommencé à pleurer parce que bien qu'il ait une teinte d'espoir ce film, un beau message, il soulève les horreurs du monde. Les guerres. Le racisme. L'intolérance. La souffrance. Le deuil. La pauvreté. Et je me sens profondément affectée par tout ce qu'il se passe et s'est passé dans le monde. Ça me brise le cœur toute cette répugnante peine causée par les humains. Ça m'a en fait démoralisée parce que j'ai pensé à toutes les choses infâmes que vivent les gens et je me suis sentie profondément égoïste de me plaindre depuis des années. Je sais, c'est pas comparable mais pendant 1h40 je me suis sentie comme une pauvre merde. Et même ça c'est égoïste parce que j'ai ramené ça à moi. On est sortis et je suis rentrée. Mon mec m'a pris la tête en faisant une crise de jalousie et en me prenant pour une débile. Et des fois, j'ai envie de lui dire ses 4 vérités, de le blesser si fort qu'il aurait un déclic. Mais j'ai juste soufflé. J'ai soufflé et j'ai allumé une clope en pensant que je perdrais juste du temps. Et que du temps j'en avais plus pour les partiels. Ouais les liens sont bancals (pourquoi on nous fait chier avec festivals et pas bancals, j'ai cru jusqu'à pas longtemps qu'on disait bancaux et banaux putain jsuis conne ça m'énerve ça aussi). Et jme suis rappelée que si je ratais je serais vraiment une bonne grosse bouffonne. Et je suis rongée par la peur de l'échec mais encore plus maintenant que j'ai fait chier tout le monde pour aller en psycho et réaliser après que j'aimais pas non plus. En fait j'crois que j'aime pas juste le système universitaire pas forcément les enseignements. Et là jsuis dehors et vraiment jme sens ridicule. Genre je pleure bcp en ce moment, c'est rare. J'ai passé des mois voire des années à avoir le regard sec et froid. Maintenant il est larmoyant et pitoyable. Je sais pas comment on fait pour sortir de ces cercles vicieux. Jdonne des conseils mais en fait, j'en sais rien. Je sais rien du tout. Et un bon gars disait la seule chose que je sais c'est que je ne sais rien. I feel it. Vraiment. Je comprends rien. Je sais que je suis pas foncièrement débile mais dernièrement (depuis bien un an), j'en doute un peu plus chaque jour. Est ce que je ne suis pas profondément bête pour constater mais jamais rien acter.
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emmarousil · 8 months ago
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Super début de journée (non)
Je me lève, normal, comme tous les jours. Ma mère : "Bonjour, bonne fête !"
Moi je ne comprend pas, logique. C'est pas mon anniversaire ou tout autre truc du genre. Du coup je fais la tête je-comprend-pas-ce-que-tu-me-dis-la.
Donc ma mère continue : "Bah oui, c'est la fête des Emma aujourd'hui !"
J'adore la vie.
C'est le genre de truc, habituellement je m'en fous complètement. Mais malgré ma forte insensibilité et fort manque d'émotion, ah venant de ma mère ça fait bien mal quand même. C'est ce que j'appelle une "fissure dans ma glace". Il n'y a que deux personnes qui peuvent me faire mal, ce sont ma mère et ma sœur de cœur Rousil (pseudo hein).
Plus sérieusement, je devrais lui dire que je suis trans. Mais pour le moment j'en suis incapable. C'est pas sa faute si elle dit ce genre de trucs par rapport à mon deadname, mais c'est de sa faute que j'arrive pas à lui dire.
Elle s'est foutue de ma gueule une fois, pas deux.
Je ne sais plus quand, elle avait regardé le téléfilm "Il est elle" (du coup c'était quand il est passé à la télé). Moi c'est dans le sens inverse, mais je me suis dit "elle regarde un truc sur les trans sans rien dire de négatif, c'est bon signe !", rien de mieux pour mettre en confiance.
À ce moment-là, j'assumais ma transidentité seulement IVL et avec ma sœur. Je l'avais vaguement dit à mes amis au collège en 3e, sans demander un quelconque changement de comportement par rapport à moi (changement de prénom ou de pronom etc). Il n'y a qu'aujourd'hui que mes amis IRL sont au courant et s'adressent à moi avec mon nouveau nom. Je pensais que ce serait mieux si ma mère était la première personne à savoir (IVL c'était une sorte de "test", pour me rassurer, sans oublier que pendant longtemps j'étais un peu transphobe envers moi-même) et qu'elle pourrait donc choisir mon nom. Seulement quelques mois après le téléfilm (car je manque beaucoup de courage) j'ai fini par lui en parler. Sur le moment elle n'a rien dit, elle était juste gentille. Je me suis dit que c'était bon. Mais quelques jours plus tard, elle se met en colère contre moi et dit que si je lui avait dit que j'étais transgenre, c'était un mensonge pour lui faire pitié, pour pas qu'elle me punisse etc. Je n'ai pas trop compris la logique mais elle ne m'en a jamais reparlé après. Il n'y a que cette année, je ne sais plus quand exactement, je lui ai dit que ça m'avait blessé alors qu'elle disait que j'étais méchant avec elle (alors que je prend bien soin de ne rien lui dire de blessant, contrairement à elle). Elle a fait mine de pas s'en souvenir (je ne sais pas si c'est vrai ou non je ne suis pas dans sa tête) et s'est excusée. Elle m'a demandé l'air inquiète si j'avais encore des "doutes" (alors que quand je lui en avait parlé je lui ai jamais dit que j'avais des doutes, mais que j'étais bel et bien transgenre mais bon...). Je sais pas pourquoi j'ai bloqué, et je lui ai dit que j'étais cisgenre et qu'il n'y a aucun problème. Comme je lui avais avoué ça durant une dispute, j'avais peur qu'elle aie la même réflexion.
Depuis je suis complètement bloqué, je n'arrive pas à lui dire. Je sais même pas comment je devrais faire. Je ne sais pas comment ça va finir.
Mais bon pour avancer faut bien que je lui dise ? mais je sais que je vais pas le faire à moins qu'il arrive quelque chose de grave ou une "illumination".
Je vis seul avec ma mère, personne pour m'aider.
Ma petite sœur de cœur qui m'a beaucoup soutenu a déménagé, on ne se parle plus que par messagerie. Son soutien via messagerie est... beaucoup moins utile ? Elle fait de son mieux, mais j'aurais besoin d'elle à côté de moi.
Je ne connais personne de transgenre IRL, et IVL je n'ose pas embêter mon amie transgenre avec ça.
Mon père n'est pas méchant, mais il vit loin et n'a pas de téléphone portable. Pour le contacter je devrais appeler sur le fixe, et donc parler à mes grand parents avec lesquels j'ai coupé les ponts car toxiques (car mon père est un Tanguy XD). C'est dommage car c'est quelqu'un de compréhensif, même quand il a découvert via GTA (oui le jeu) que j'étais "lesbienne" (je raconterais ça plus tard c'était hilarant XD). du coup ça fait plusieurs années que je ne peux plus lui parler.
Mon ancien demi-grand frère nous a abandonnés il y a longtemps en nous piquant de l'argent. Je sais même pas s'il est vivant mdr.
En bref, je vis seul avec ma mère qui n'a confiance en moi que parce que "je suis une fille", et qui a peur dès que j'ai un comportement trop masculin. Comment je devrais faire moi, pour lui dire que je suis du même genre que tous ceux qui lui ont pourri sa vie ? Même moi je ne me comprend pas, alors elle...
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selidren · 1 year ago
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
8/19
Pour ma part, si la chaleur était précisément un problème, j'ai enduré comme je l'ai pu. Fort heureusement, l'hôtel où nous logeons dispose d'un jardin très vert, fourni et frais, qui est devenu mon repaire au fil des jours. J'y découvre quelles plantes sont à même de s'épanouir sous ces tropiques, et quels miracles d'ingéniosité démontre la nature en permettant l'irrigation en plein désert.
Transcription :
Adelphe : Grand-Mère. La cérémonie vous a plu ?
Eugénie : Sans doute un peu courte. Et une église aurait fait bien mieux l'affaire, mais il se trouve que je n'ai pas eu voix au chapitre.
Adelphe : Oui, je sais ce que vous allez dire. C'est entièrement de ma faute et j'en assume l'entière responsabilité.
Eugénie : C'est cela oui. Il est certain que l'idée de célébrer le mariage de Constantin en Egypte ressemble à s'y méprendre à une de tes idées.
Adelphe : De cela mis à part, j'en assume l'entière responsabilité.
Adelphe : Tintin voulait un mariage qui lui ressemble. Peu d'invités, aucun buffet, une simple bénédiction plutôt qu'une longue messe... Vous étiez en train d'e lui organiser d'organiser avec minutie quelque chose ressemblant à s'y méprendre à un de ses pires cauchemars.
Eugénie : Un mariage est un événement aussi familial que local. Une famille comme la nôtre se doit de tenir le rang qui est le sien en donnant des festivités à la hauteur de sa réputation.
Adelphe : Sans doute, mais c'est de Constantin Le Bris que nous parlons. Ces codes n'ont pour lui pas le moindre sens et ce qu'il pense importe...
Eugénie : Importe peu ! Ton cousin ne réalise pas ce qui est en jeu, c'est mon rôle d'y penser à sa place.
Adelphe : Et moi j'accorde de l'importance à ce qu'il pense et ce dont il a envie.
Adelphe : Et regardez plutôt ! Je pense m'en être très bien sorti. J'ai tout organisé avec soin, comme vous l'auriez fait. J'ai même déniché un prêtre catholique qui a accepté de bénir le mariage en dehors d'un lieu de culte.
Eugénie : Et le mariage civil alors ?
Adelphe : Enregistré par le consulat français lors de notre passage au Caire. Pensez vous vraiment que j'aurai pu oublier ce genre de détail ?
Eugénie : C'est vrai que cela ne ressemblerai pas.
Eugénie : J'espère que tout se passera bien. Malgré tout, cette folle escapade ne me donne pas si bon espoir pour ce mariage.
Adelphe : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Eugénie : Il faut une femme avec la tête sur les épaules pour notre Constantin. Ce départ précipité me laisse à penser qu'elle risque de le conforter dans ses névroses.
Adelphe : Ce ne sont pas des névroses. Et laissez lui donc le bénéfice du doute. Regardez-les tous les deux, à mon sentiment, c'est un couple parfaitement assorti.
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de-chair-et-d-os · 1 year ago
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Intervention de Caroline Melon en tant que grand témoin, aux côtés de Gabi Dolff-Bonekämper, historienne de l'art et du patrimoine à l'Université de Berlin, Jo Speigel, homme politique français et ancien maire de Kingersheim, Cécile Renouard, présidente du Campus de la Transition et Raphaël Besson, directeur de Villes Innovations, pour la clôture de la Rencontre nationale des départements pour la culture organisée par Culture•co 1er décembre 23 à L'Envolée - Pôle artistique du Val Briard (77)
Je vais parler de mon endroit, subjectif, parcellaire, sensible et sans doute totalement lacunaire et différent de plein d'autres personnes ici, mais bon, c'est à moi qu'on a donné la parole, tant pis pour vous ;)
Je vais sans doute dire plein d'évidences et de poncifs, je vais pour sûr être caricaturale et schématique.
Comme toujours, mon ressenti ne sera sans doute qu'une grande part de projection de moi-même dans la situation.
Je suis très heureuse d'avour participé à ces trois jours, j'ai fait plein de chouettes rencontres.
Des personnes impliquées, curieuses, avec une envie forte de progresser, un sentiment d'impuissance face à la catastrophe écologique en cours, mais avec une volonté puissante d'apprendre et de trouver des solutions, et une vraie confiance dans l'intelligence collective.
J'ai entendu un président de la communauté de communes hyper engagé sur la nécessité de la présence du théâtre, et ça faisait du bien.
J'ai perçu dans un discours l'expression "public éloigné de la culture", et à l'heure des droits culturels ça me semble bizarre qu'on puisse encore dire cela.
J'ai eu la sensation qu'on était dans un endroit pour prendre le temps de la réflexion, mais qu'on devait toujours aller très très vite dans les interventions, et que parfois cela réduisait la pensée à des phrases pleines de mots-valises empêchant un peu la complexité, même si le foisonnement était par ailleurs extrêmement nourricier.
J'ai entendu le mot transition 2518 fois. Je suis de celles qui croient qu'il faut cesser avec ce vocabulaire de "transition" parce que l'effondrement de la biodiversité avance plus vite que notre capacité à changer notre vocabulaire et à regarder enfin la situation en face.
Ou alors complètement modifier notre lexique, en lien avec Latour ou Damasio pour parvenir à parler d'abondance, de génerosité (et de je ne sais plus quels sont les termes de Damasio mais peut-être quelqu'un s'en souvient), mais en tout cas ne pas rester sur le gué entre deux sémantiques frileuses, à l'heure où la situation est bouillante.
J'étais heureuse d'apprendre que le conseil d'état s'était élevé contre les appels à projets. La personne qui en a parlé a dit que depuis qu'elle avait découvert ce texte, elle le photocopiait et le distribuait à tous ses interlocuteurices. Si il est encore là, j'en veux bien 10 exemplaires, s'il te plaît. Les appels à projet sont une des composantes capitalistes les plus mortifères et symboliques de notre système.
J'ai observé, un peu saisie à vrai dire, la fausse nature reconstituée de l'endroit où on nous étions logés, à Center Park, ces bouleaux plantés parfaitement dans cette parfaite mousse rapportée d'une vraie forêt ou poussée en serre, et cela m'a plongée dans des abimes de réflexion quant à la nécessité de recréer une nature factice enfermée dans des barrières, alors que de vrais bois tout simples se trouvent sur le chemin d'à côté.
J'ai remarqué que l'écriture inclusive avait été très souvent oubliée, sauf étonnamment dans certaines prises de parole des femmes. Je propose que pour équilibrer, la prochaine Rencontre des départements, l'an prochain se fasse en féminin neutre.
J'ai noté qu'une fois de plus nous étions une écrasante majorité de Blanc.he.s dans la salle, mais que la personne qui faisait le ménage à notre départ le soir était Noire, comme toujours, et je me suis demandé quand nous nous donnerons les moyens de mettre un terme à cette violence.
J'étais soulagée, pour de vrai, ça m'a soulagée de voir cet anneau de Moebius dans la tribune d'hier, vous savez ce signe de l'infini, montrer que si l'on prend soin du vivant, on réduit les inégalités sociales et inversement. Et c'était bon de voir "prouvée" la nécessité de la conjugaison de justice sociale et de la protection du vivant.
J'ai été intéressée par une remarque un peu ironique disant que depuis 30 ans les politiques environnementales étaient toujours "expérimentales" et que cela montrait à quel point elles n'étaient toujours pas ancrées dans le domaine public.
J'ai été heureuse d'apprendre lors de la première plénière, grâce à un téléphone resté connecté à l'écran de fond de scène, qu'Alinéa proposait des offres à 40% ce week-end, mais j'ai été un peu déçue de ne pas pouvoir lire le sms d'Eric Fourreau qui était en train d'arriver sur ce même écran.
J'ai appris une nouvelle expression à la mode (chez les ados, tous les parents le savent, en ce moment le monde est soit satisfaisant soit gênant), ici chez nous les moins jeunes, on pense en "silo". C'est aussi le titre d'un roman dystopique de science-fiction assez sombre, et je me suis demandée ce que ça disait de notre contexte.
Pour finir, je me suis retrouvée à me demander comment c'était possible de voir autant de personnes engagées, impliquées, pleines de convictions, de pensées liées au bien commun, au service public dans tout ce qu'il a de plus noble, et en même temps de se dire qu'on n'avait pas encore vraiment de prospective claire sur "ce qu'il fallait faire" à part nos multiples cumuls de bonnes pratiques individuelles.
J'ai présumé que c'était parfois le "système" collectivité, dans sa lourdeur et ses empêchements qui rognait doucement les marges de manoeuvre de chacun.e, ses ardeurs et ses fulgurances pour changer le monde, et je me suis mise à espérer que toutes ces énergies présentes ici se retrouvent fédérées, que chaque personne se donne la place, la responsabilité, l'audace et le droit d'agir de manière forte au sein de la collectivité, et j'ai eu envie de vous dire, parce que ma place d'artiste est précisément l'incarnation d'une parole subjective, intime, située et assumée en tant que telle, avec ses forces et ses fragilités, j'ai eu envie de vous dire, en toute candeur, sans aucune condescendance, sans conviction d'être dans le juste, mais simplement parce que le fait que je sois un point de vue "extérieur" me permet de le voir, comme une amie qui soutient un ou une proche, dont on espère qu'iel le fera pour soi plus tard,
Allez-y, expérimentez, prenez des mesures fortes liées à l'abondance de la terre que l'on n'a pas envie de perdre, tranchez dans le lard, brandissez vos convictions haut et fort, et soyez droit et droite dans vos bottes aux endroits de colère, d'espoir et d'énergie dont les départments, et les autres personnes et structures présentes ici, peuvent être porteurs et leviers, et donnez-vous le droit, élu.e.s et technicien.ne.s, de porter exactement la politique publique que vous avez envie de voir exister.
(Photos : Bertrand Guigou)
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philippebresson · 1 year ago
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Le monde croule sous les bombes que s'envoient des cerveaux le plus souvent dérangés comme on joue à la baballe avec son iench, mais ici "c'est officiel", le danger imminent consiste à se faire kidnapper des photos personnelles un peu floues ou à être pris en otage par un pac-man géant mangeur de données plus ou moins essentielles. Vrai-faux mensonge, je l'ignore, mais je doute fort qu'un copié-collé de pages en pages avec la mention "signé ce jour à... l'heure où blêmit la campagne ?" ait beaucoup de valeur juridiquement parlant. Bref, tout change et rien ne change. La pensée magique pour toujours et toujours, for ever and ever (je traduis à l'attention de mon auditoire anglophone)...
À propos, si vous partagez ce p'tit texte 100 fois en le recopiant à la main avec un stylo à plume puis en prenant en photo votre prose (enfin la mienne) manuscrite pour la partager (100 fois donc), vous aurez de la chance : amour, santé, sexe, argent, jusqu'à votre dernier souffle. Bonus : si vous partagez 1000 fois vous ne mourrez jamais !
Quant à moi, comment vous dire, si les méchants Meta machins-choses partagent à ma place des images que je partage moi-même publiquement et à foison, ça me fera des vacances. Et quant à mes données perso, j'en ai fait le deuil depuis que je surfe, et parfois presque nu, à Biarritz ou sur Gmail, WhatsApp, X, IG, Tumblr, AdopteUnMecCinqMinutes, JeSuisUneChansonPaillardeStar.com, et tant d'autres...
Post-scriptum: J'ai écrit vite comme l'éclair, si y'a des fautes tu les recopies pas hein ! (enfin si tu t'en aperçois... huhuhu 👁️)
Je vous embrasse très officieusement,
Philippe Bresson
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marie-bradshaw · 6 months ago
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Entre peur et courage
Chers lecteurs,
Le doute, l'angoisse, la remise en question même, sont des sentiments typiques de l'être humain.
J'ai rarement vu un requin, une marmotte ou un chat se demander quel est le but de sa vie, quelle trace il laissera au Monde.
En cet instant je les envie un peu.
Alors il est vrai aussi, que la période s'avère relativement chargée pour moi d'un point de vue cumul de miles karmiques, blessures invalidantes et douleurs en tout genre etc.
Hier soir j'essayais d'expliquer au garçon pour lequel pour la première fois de ma vie j'ai ressenti un "gut feeling" aussi fort (comprenez instinct en provenance de l'estomac) qui m'a dirigée vers lui comme un aimant, que les choses auraient pu être différentes si il avait pris la peine de communiquer ses peurs avec moi au lieu d'éviter le sujet et me laisser m'enflammer en roue libre.
Des peurs, on en a tous.
La confiance en soit ne les enlève en rien.
La peur ne me quitte pas, chaque jour que Dieu fait.
Elle prend plusieurs visages, revêt plusieurs formes, existe depuis la nuit des temps dans le règne animal pour nous préserver du danger, nous maintenir en vie.
En ce qui me concerne je n'ai pas peur de mourir, mon ami Drew m'a d'ailleurs dit hier au telephone "toi c'est pas YOLO c'est YODO: you only die once, ou toujours plus de manières de se mettre en danger" après que je lui ai raconté mon périple trottinette électrique sans frein avec ma béquille pour revenir de chez le Kiné.
Que voulez-vous... j'ai toujours été un peu casse-cou.
Non, ce n'est pas mon intégrité physique qui me fait peur, ou combien d'années il me reste.
En mon coeur je sais que Dieu me rappellera quand il le voudra.
Mes peurs à moi sont plus profondes.
Quel est le but de mon existence?
Serais-je à la hauteur des rêves qui m'habitent?
Quel combat sera plus grand que moi?
Mon destin comprend-il la possibilité de créer un environnement familial sain, stable et solide, ou passerais-je ma vie seule à me battre comme un loup solitaire aux trop nombreuses cicatrices.
Existe-t-il sur cette Terre quelqu'un capable de me voir dans ma plus grande et entière complexité, la douceur et la fureur entremêlées dans un tango qui ne tolère ni la faiblesse ni les coeurs indécis.
Une barrière à l'entrée et une exigence de transparence qui promet de décourager 99% de mes prétendants qui ne tiendront pas longtemps la distance.
Une épreuve du feu qui nécessite courage, détermination et calme.
Là-dessus, je dois bien dire que Nico a un doctorat en la matière.
Peut-être l'habitude de plonger aussi profondément, ou l'exigence de calme et de maîtrise de sa profession de scaphandrier.
C'est le seul, depuis bien longtemps, à savoir me gérer.
Tantôt ardent, tantôt attendrissant, les bombes il parvient à les désarmer très rapidement en les prenant de face, avec beaucoup de douceur et je ne doute jamais de son désir pour moi.
Ce n'est toutefois pas suffisant.
La forme sans le fond.
Dès qu'on creuse un peu, il n'y a plus personne.
Et j'en ai marre de m'excuser d'attendre que la personne à qui je donne mon temps, mon énergie, à qui je partage mes craintes ou mes espoirs, trouve le temps pour moi, communique clairement, ou comprenne que j'ai besoin d'être rassurée un minimum.
Autant rester seul.
Thomas, c'était vraiment le participant sorti de nulpart.
Loin de mes sentiers battus.
Ni viking ni latino ni docteur en sciences ou entrepreneur de folie.
Il ne plonge pas, ses passions me donnent la nausée, et ici encore nous sommes sur un cas classique d'ex femme avec enfant un poil compliqué.
Pourtant, frigorifiée, c'est vers lui que je me suis tournée instinctivement en quête de chaleur au milieu de ce festival regorgeant de possibilités.
C'est ses bras à lui que je voulais sentir m'envelopper.
Ses lèvres que je voulais aller quérir pour les coller aux miennes.
Une connexion s'est faite entre nous immédiatement.
Le genre qui te fait dire que la simplicité a parfois du bon, s'écouter sans chercher à savoir combien de critères l'on remplit ou non dans sa checklist.
A juger par la dévotion avec laquelle il avait fait glissé la bretelle de mon caraco pour déposer un baiser lent et mesuré sur mon épaule lors de notre première nuit ensemble, je m'étais dit "pourquoi pas".
Il y'a définitivement quelque chose de spécial et de précieux chez ce garçon qui m'a attirée vers lui les yeux fermés.
Je ne me l'explique pas.
Life.
Ce qui nous est destiné finit toujours par nous (re)trouver.
J'y crois fermement.
exige toujours de nous de faire un choix simple: l'écouter
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lauragerlain77 · 8 months ago
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Le château de la baise
Le château de la baise
(100% histoire vraie)
Mon dieu (et encore lui!) 
Comme c'est difficile pour moi de revenir sur le plus beau weekend de toute ma vie. Mais il le faut. Pour le bien être de l'humanité. Non. Juste pour le mien. Et c'est déjà bien...
Il y a 11 ans, je tombais éperdument amoureuse d'un gars rencontré sur le site de folledingues -je vous le donne en mille- Doctissimo...J'avais alors posté une annonce pour trouver un partenaire sportif, et le pseudo NouveauDépart m'avait alors répondu.
Passons les détails de notre rencontre qui sera pour une prochaine fois, Cyrille m'avait organisé un weekend surprise au Château de Montvillargene à Chantilly.
Je ne savais pas où nous allions et lorsque j'ai découvert l'endroit, je fus émerveillée.
Cyrille était et restera le grand amour de ma vie. Et moi le sien.
Tout avec lui était incroyable. Manger était devenu une expérience sensorielle intense, faire du vélo dans tout Paris notre passe-temps favori (et même si le lendemain je ne pouvais plus bouger!), voir des films nous rapprochait encore plus, faire l'amour avait un véritable sens et plus rien n'avait d'importance sauf être près de lui.
Je vivais littéralement pour lui. J'en délaissais même mes enfants. Il n'y avait que lui qui comptait, et mon envie de lui.
Nous étions vendredi soir, en février 2013. Le château était magnifique. Illuminé de toutes parts. J'avais rarement vu un endroit aussi féérique.
Et c'était l'endroit qu'il avait choisi pour abriter notre amour le temps d'un weekend durant lequel nous n'allions pas beaucoup quitter la chambre...
Me replonger dans ces jours merveilleux me demande un effort presque surhumain, tant j'ai essayé ces dernières années de ne plus y penser du tout et pourtant...ces souvenirs resteront les plus beaux de notre vie à tous les deux (nous sommes d'accord sur ce point).
Alors non, ce ne sont pas mes accouchements ou mon mariage les plus beaux jours de ma vie. Le mariage vient juste derrière. Mais ce weekend surpasse tout. 
Je n'avais jamais été aussi heureuse de ma vie. Jamais je ne me suis sentie aussi aimée, désirée. Tout était parfait. Et fou. Dans la démesure. C'était à l'image de notre amour.
Encore maintenant, je ne sais pas comment laisser partir cet homme. Il ne quitte jamais ma mémoire ni mon coeur. 
Hier, je me suis refait l'intégralité de nos mails. Bien que j'en ai effacé les trois quarts. Et me replonger dans tous ces souvenirs ne m'aide pas non plus.
J'ai bon espoir que lorsqu'ils seront sortis ici, je pourrai les laisser s'envoler et me sentir plus légère. Je ne sais pas à qui je mens en disant ça.
Nous étions donc vendredi soir, dans cet endroit féérique, magique, incroyable.
Je me souviens de cet escalier immense qui menait aux chambres. Il avait l'air d'être en or.
Jamais je n'en ai pris autant plein les yeux (et plein le cul- que je suis vulgaire!) qu'en entrant dans ce château enchanteur. 
Notre chambre était incroyable, on aurait dit un grand appartement de type Louis XIV. 
Le lit, qui allait en voir de toutes les couleurs, était immense. Le plus grand lit que nous n'ayons jamais vu. 
Il y a des moments dans la vie que l'on sait à l'avance très forts. Qu'ils nous marqueront à jamais. 
Des moments qui ne reviendront jamais. C'était cela que nous allions vivre.
Nous étions en plein rêve, persuadés de s'aimer plus fort que les autres (c'était sans doute vrai) avec l'espoir que nous passerions au dessus de toutes les difficultés de la vie.
Rien que le fait que j'ai pu laisser mes enfants trois jours sans remords (à l'époque c'était très rare, ils étaient très petits et j'avais l'impression qu'ils avaient besoin de moi pour tout, même pour respirer) était une victoire.
Nous sommes arrivés dans notre chambre et à la seconde où nos valises furent posées sur le sol, nous savions déjà ce que nous allions faire.
Il était assis sur le bord du lit, je vins à sa rencontre, m'asseyant sur lui. Nous commencions à nous embrasser, à nous dire des je t'aime, et des je suis trop heureux/heureuse.
Il me coupa dans mon élan de paroles et me dit "excuse moi, mais là il faut vraiment que je te prenne tout de suite!".
J'adorais quand il avait ce genre de pulsions. Ca lui arrivait quand même assez régulièrement. Parfois juste un regard entre nous et nous nous sautions dessus.
Je me levai alors et me déshabillai à la vitesse de l'éclair. Il fît de même. Nous étions nus et nous avions tout ce temps et tout cet espace pour laisser libre court à notre imagination et à notre amour.
Nous avions cet immense lit à notre disposition et pourtant nous avons terminé sur le sol.
Je m'allongeai tout doucement en le regardant, et une fois sur le dos, j'écartai les jambes en lui demandant de venir. Il s'arrêta un instant, embrassant l'intérieur de mes cuisses, puis remonta sur mon ventre et mes seins.
Puis, n'y tenant plus, il me pénétra presque aussitôt. Je me mis à gémir de plus en plus fort.
Mes jambes enroulées autour de ses fesses l'appuyait toujours plus au fond de moi. 
J'avais chaud. Je me sentais aimée. Je le voyais aimer ce qu'il faisait. Il me regardait avec des yeux remplis d'amour et de désir. Un désir brûlant. 
Il me retourna et me mit à quatre pattes. Je lui criai alors comme souvent "encule-moi!"
J'aimais me sentir entièrement à lui, qu'il me prenne de n'importe quelle façon.
J'ai toujours aimé la sodomie mais je ne viens à en parler qu'au bout du douzième article!
Tiens donc, mais pourquoi?
J'avais quelquefois pratiqué avec des hommes de passage, mais Cyrille fût vraiment le premier à me faire adorer ça. Si bien que nous le faisions à chaque rapport. 
Il est à noter qu'ultérieurement j'ai compris l'importance de ne pas interchanger sans arrêt le sexe anal et vaginal (merci les infections urinaires- oui oh! je vous dis tout hein, nous ne sommes plus à ça près) mais pourtant ce fût le seul homme avec qui je pus le faire sans qu'il ne m'arrive jamais rien ensuite.
Comme si nous étions sous protection divine. J'exagère juste un peu.
Il me prenait indifféremment devant ou derrière, et j'aimais ça à un point!
Les meilleurs orgasmes étaient ceux où il se trouvait dans mon cul. Rien que d'en parler...
Il entrait en moi comme dans du beurre, tellement j'étais toujours bien mouillée. 
Et il en était de même pour la sodomie. Il aimait me faire crier. C'était son truc.
Plus je criais, et plus ça l'excitait. Ce weekend-là, je n'eus jamais crié autant de ma vie.
Il m'encula en me tenant par les bras. Il bandait tellement fort que ça me faisait mal.
Mais j'aimais avoir mal. Il le savait. Je ne sais pas qui était dans les chambres à proximité, mais elles étaient si grandes que je me dis l'espace d'une seconde que personne n'entendrait rien.
Aussi, je me lâchais complètement et n'eus pas besoin de contrôler l'intensité des mes cris.
Il criait tout aussi fort que moi. Il me traitait de pute, de salope (j'adore ça) en m'enculant toujours plus profondément, me tenant fermement par les bras.
Il se mit à jouir au bout de quelques instants. Nous nous étalions alors sur les tapis de cette immense chambre, repus.
Au bout de quelques minutes, nous nous sommes mis au lit difficilement.
Nos corps qui se frottaient nus l'un contre l'autre recommencèrent à s'exciter rapidement...
Nous avons passé cette nuit-là, ainsi que presque chaque seconde de ce weekend à faire l'amour.
Nous avons mangé deux fois en trois jours! et encore la seconde fois, nous avons écourté le dîner dans un restaurant indien car, assis l'un en face de l'autre, nous n'arrivions à rien manger. Nous nous dévorions du regard. Au bout de trente minutes, je lui dis les yeux remplis de désir "on s'en va?"
Il me répondit immédiatement sans réfléchir, dans un soupir de soulagement "on s'en va!"
Nous avons tout de même testé la piscine et le hammam. Mais c'était strictement la même chose: l'envie était trop forte pour y résister.
Il me prit debout dans les douches communes. Heureusement, il n'y avait pas grand monde.
Nous n'arrêtions pas. Rien d'autre ne comptait à part ce besoin de se sentir l'un dans l'autre tout le temps.
Nous n'avons rien fait d'autre à part baiser durant ce weekend.
A part découvrir un groupe de musiciens incroyable que nous sommes allés voir un peu plus tard en concert, John Butler Trio. Je me souviens, j'étais en train de me lisser les cheveux et il cherchait de la musique à écouter.
Nous sommes tombés en admiration devant ces chansons, et les avons écoutées jusqu'à la fin du weekend, en baisant dessus, bien entendu.
D'ailleurs, quand nous nous sommes revus chez lui il y a cinq mois, il avait mis un de leur cd. Petit clin d'oeil à ce weekend incroyable.
Dans la voiture, sur le retour, nous n'avions aucune envie de nous quitter.
Je me souviens encore du désespoir que cela a engendré par la suite.
Nous étions accro l'un à l'autre, impossible de se séparer sans en souffrir.
Il y a encore tellement d'histoires incroyables avec lui. Comme la première fois que nous avons fait l'amour dans le parc de Bercy, la fois où il a sauvé la soirée et mes chaussures avec du scotch (grand moment!), nos dîners chez Loulou à Saint-Michel, bref tant de souvenirs que j'évoquerai sans doute une prochaine fois.
Je n'ai jamais été si sincère avec un homme de toute ma vie. Je ne voyais rien en dehors de lui. Et c'est sans doute ça qui nous a perdu...
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12-edition · 1 year ago
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Conversations I
- T'aurais pu me dire ici hein, mais bon visiblement tu te donnes du mal, et j'aime ça.
A : J'aime quand on est ailleurs tu le sais
- La surprise fut grande je l'avoue
A : Je sais
- D'autant plus que je t'es envoyé la suite il y a bientôt deux mois et que je n'ai pas eu de réponse, mais j'étais partie du principe que ça voulait dire stop. Par le passé j'aurais surenchérit, mais plus je vieillis plus je ferme ça gueule.
A : Ça ne voulait rien dire Manque de temps, puis ensuite trop tard pour dire quoi que ce soit A vrai dire j'aime te lire sans forcément devoir dire quoi que ce soit
-Bon bah du coup c'est un chapitre 7 que tu veux 😅
A : J'avais mis le "final" comme hors du temps à vrai dire
- Le final c'est quand on le décide
A : J'ai pas décidé visiblement
- Tu m'en vois ravi Si t'as le temps traine sur ton hashtag sur mon Tumblr, enfin traine sur mon Tumblr en général, il y a beaucoup de choses qui te concerne
A : Je sais ça J'ai lu..
- Je demande rien de plus
A : J'ai vu les photos…aussu Aussi
- Évidemment
A : Elles sont jolies
-J'essaye 😅 Pour les textes le dernier que j'ai envoyé devait être le "vrai" final, j'en ai écrit un autre, mais il est un peu trop rageux, je ne le mettrai sûrement pas
A : "Rageux"?? Pour quelle raison? T'en avais après moi à ce moment là ?
- Le manque de réponse alors que j'avais mis tout ce que j'avais dedans, mais je comprends t'inquiète, c'est juste le coup il fallait que ça sorte
A : Le manque de réponse n'a jamais voulu dire que je ne lisais pas ou n'aimais pas Tu sais que c'est ainsi que ça marche et je sais, ce n'est pas bien J'attends le jour où tu disparaîtra à force de te pousser, c'est tout
- Je te le reproche pas, fallait juste que ça sorte, c'est pour ça que je le garderai pour moi. Ça risque pas d'arriver, ma vieille, je m'accroche moi.
A : "Ma vieille"???🤦‍♀️😄 Tu me feras lire?
-Ouais je l'ai senti en le disant c'est un peu exagéré 😅 Si tu le souhaites
A : Je veux bien
-Ça sera fait, du coup 🤔 je continue d'écrire ?
A : J'aime te lire
- Je continue alors
A : Sûrement le plus vrai de tout tes textes… Merci pour ma photo
- Ne te fais pas de reproches ce n'est pas pour ça que je le fais
A : Je ne me reproche rien, c'est peut être même pire
- C'est sûrement mieux comme ça
A : Sûrement Je suis tellement étonnée que tes mots semblent si vrais.. tu as raison pour de nombreuses choses
- Tu m'avais reproché il a longtemps de faire trop de phrases mais c'est comme ça que je réfléchis, suis sûrement un cérébral qui s'ignore
A : Sans doute J'aime tes phrases Certaines ici résonnent fort
- Je te dois bien ça
A : Tu as raison, je ne ressens plus rien, c'est vrai Je ne me fais pas d'amis ni d'amants c'est vrai Je ne ressens rien, absolument rien
- C'est un mode de défense
A : Tu as raison pour le connard et c'est sans doute de cela que découle le reste, cette absence de ressenti Jamais je ne me sentie aussi stupide, pour aucun mec et celui là, je ne cesse de m'en vouloir, je ne cesserai jamais Il a sans doute cassé plus qu'il n'aurait dû, et je ne devrais pas accorder tant d'importance à cette histoire Le fait est que c'est là, et ça ne m'a jamais lâché Aujourd'hui je ne donne rien à personne, ça doit faire 6ans, de vide et de tourments Je vais mieux, mais le reste est parti Défense ou non, il est certain que personne aujourd'hui ne peut me blesser, personne ne pourra plus C'est sûrement ça qu'on appelle "un mal pour un bien"
- Effectivement j'avais vu juste du coup
A : Comme souvent
- Celle d'avant était mieux, cela dit elle ne serait jamais revenu me voir donc bon
A : Mieux j'en suis pas sûre Mais elle n'est plus là de toute façon
- Je lui demande pas de revenir, mais peut importe la version c'est ta présence dont j'ai besoin, tu ressens rien, tant pis
A : Tu ne devrais pas avoir besoin de moi Tu t'empêches d'avancer depuis tout ce temps
- Ça, ça marcher pas à l'époque et ça marche toujours pas aujourd'hui
A : Il le faudrait pourtant Toi et moi on semble coincés dans cet espace temps où on n'aurait jamais du se rendre
- Le fait est qu'on y est, on a peut être besoin l'un de l'autre pour en sortir
A : Je vois pas comment Je suis devenue tout ce que tu déteste Tu ne m'aurais jamais parlé si j'avais été celle là
- Certainement, mais t'arriveras à me persuader d'arrêter
A : Je pourrais te le demander Ou disparaître pour de bon
- Reste, ça te dérange pas, tu ne ressens rien J'écoute moi, je t'écoute et tu me lis, c'est pas si mal
A : Ça me va aussi..
- Y a rien de mal à ça
A : Non Juste que je sais que je peux switcher très vite
- C'est pas bien grave
A : J'aurai droit à un autre papier
- Ça à l'air de te plaire
A : Tu sais bien que oui
- Donc en fait c'est pas ce que j'écris ce qui importe, c'est le fait que j'écris
A : Je crois que oui, j'aime être le centre de tes maux je suppose
- Tu n'es pas que le centre des maux, mais c'est vrai que ça a commencé comme une thérapie
A : Tu écris mieux quand tu m'en veux, quand je t'ai fait du mal
- C'est pas une raison pour m'en faire Et au-delà de la thérapie j'y ai pris goût, j'essaye de travailler le style, l'orthographe et la conjugaison par contre je rame un peu
A : Je sais que ce n'est pas une raison, ça n'empêche que ça arrive
- Je ferais avec On m'a souvent dit que je ne connaissais rien à la vie et c'est vrai, mais je sais ce qu'est la loyauté On m'a souvent dit que je ne connaissais rien à la vie et c'est vrai, mais je sais ce qu'est la loyauté.
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where-is-my-mind2 · 2 years ago
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Les années ont passées sans qu'on ne s'en préoccupe. On a construit notre univers, à un endroit où personne ne pouvait nous trouver. Caché de tous. Nous seuls connaissions le chemin. Notre foyer était chaleureux et accueillant. Chaque année ou épreuve nous faisait y ajouter des étages supplémentaires. Elle allait atteindre le ciel notre bicoque. Au rez de chaussée il y avait notre rencontre virtuelle. Tous ces messages échangés. Ces photos de notre quotidien. L'un sans l'autre, avec d'autres. Le téléphone y sonne parfois, je pleurs. Puis parfois il sonne quand tu es ivre, je t'écoute refaire le monde. Mais la plupart du temps, on entend raisonné dans ce téléphone, nos rires sans fin. C'est l'étage de la découverte et de l'insouciance. Le premier étage c'est nos doutes, nos peurs, nos failles. Nos crises existentielles. La découverte de soi. On avait pris soin d'y créer un espace intime et réconfortant, pour s'apaiser, se rassurer, se faire du bien. Au deuxième étage, on a le vertige, c'est notre rencontre réelle, au delà de nos écrans interposés. C'est ton regard qui se pose sur moi la première fois. C'est mes bras qui t'enlacent. C'est si doux de pouvoir toucher les étoiles et les nuages avec toi à mes côtés. Cet étage c'est un barbecue avec vue sur la mer. Cet étage c'est l'étage des possibles. C'est le soleil qui se couche jamais dans ta voiture. Direction nulle part. C'est une chasse aux trésors dans Paris, déguisés. Et puis un jour il y a eu le grenier. On a mis dedans tout ce qu'on ne voulait pas voir, l'amour bien trop fort que je te portais, l'admiration que tu éprouvais pour moi. On y a déposé mes mensonges dans une boîte sellé et qu'il ne fallait surtout jamais ouvrir. On y a laisser des photos. Il fallait pas monter au grenier. Parfois tu disais des choses que je n'aimais pas. On plaçait ta honte d'être vraiment ce qu'il était au grenier, près de ma boîte à mensonges. Le grenier nous a poignardé. Je crois que tu voulais une histoire d'amour. Un jour, après 15 ans d'investissement quotidien, une maison imaginaire, un réel appartement. Après plusieurs voyages, de longues nuits de cuites, des tartes aux fraises partagées, après les plus grands fou rire, les plus fous Secrets, un jour donc tu as quitté ma vie. sans prévenir et sans adieux. J'ai jamais compris pourquoi. Et maintenant quand je me tourne vers la ligne droite de mon passé et que j'en remonte la voie, souvent à pied, j'ai ce sentiment, vide et vrai. La sensation d'avoir tout vécu déjà. Pas parce que c'est le cas. J'ai jamais eu d'enfants, j'en aurai probablement jamais. Je me suis pas Marie, j'ai pas sauvé une vie ni planté un arbre. Nous avions fusionné notre monde imaginaire à la réalité. Quand on prend conscience qu'un rêve est meilleur quand il reste irréalisé. Alors on reflue. Envisager mon avenir est devenu une épreuve douloureuse, d'années en années, tout les "et si" chantonnant que je pouvais avoir, les voir s'écraser contre le mur de la réalité . Ton soutien m'aidait à surmonter cette conscience aiguë de la déception, et puis enfin quand j'ai compris que tu étais vraiment parti, je me suis éteinte. J'ai cessé de croire en la vie quand tu as cessé de croire en moi. De temps en temps, souvent, le soir, je retourne chez nous. La maison est en ruine maintenant,c'est une baraque cabossé, les murs sont défrichées, le sol poussiéreux, l'escalier qui mène au grenier grince. Il reste plus que ça d'ailleurs, le grenier. Je m'y assois, je regarde tout ce qu'on s'est caché pendant ces années, je fais le ménage , je range tout ce que j'aurai pas dû dire, avec tout ce que tu m'a jamais dit. J'écoute longuement le silence, il est rempli d'écho, le rire de 2 gosses qui s'aimait plus que tout, les cris de peurs quand la bougie s'éteint, le murmure des vagues italiennes où on se retrouve sans raison. Et puis un détail me fait revenir au réel, dans mon appartement, le vrai. L'ampoule est brisé , faudra penser à la réparer, d'autres choses ne se reparerons jamais. Heureusement que les ampoules sont là
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eamjournal · 2 years ago
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Lettre 30
Lundi 6 Mars 2023
Cher Hugo,
Épuisée de ce week-end plus que chargé, j'ai décidé de louper les cours du matin pour dormir car je sentais que mon corps n'en avait pas la force. Il faut dire le décalage horaire se faisait toujours ressentir..
En revanche, je n'ai pas davantage profité de la matinée de libre pour travailler le partiel blanc qui se profilait le samedi. J'ai préféré lambiner et finir la petite maison dans la prairie. Tout comme j'ai aussi fini la série The White Queen. Je crois que je n'ai jamais fini autant de série pendant une année scolaire que durant celle-ci.
Enfin, c'est une journée où ma conversation avec Thibault s'est prolongée. Nous n'avons toujours pas mis de point final à notre conversation et j'ai l'impression que nous avons toujours des choses à nous dire, qu'elles soient utiles ou inutiles. Ca me fait dire que j'l'aime bien, il a un charme je trouve avec son côté très simple et aventurier. J'en ai reparlé à Liam et mes potes qui assurent tous que le gars avait l'air hypnotisé par ma personne pendant la soirée. Layz dit qu'il avait carrément une manière différente de s'adresser à moi par rapport aux autres et ses yeux revenaient sans arrêt se poser sur moi même si je ne faisais rien de particulier. J'aime à croire qu'ils ont raison et qu'il y a un truc vraiment marrant dans l'air. C'est vrai que je l'ai surpris en train se faire ça de nombreuses fois et lui aussi sans aucun doute. C'est juste que comme il ne laisse rien paraître, je ne sais pas ce qu'il se dit vraiment, il n'y a que ces petites actions qui le trahissent. Tout ça pour dire que j'aimerais bien le revoir et que j'apprécie sa compagnie virtuelle du moment.
Sinon je suis effectivement allée en espagnol l'après-midi, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Et comme d'habitude c'est toujours la récréation, un bon moment à passer en cours même si ca ne m'a pas empêcher de faire un bon travail. Après ça, Lucas m'a contacté parce qu'il avait vraisemblablement besoin de parler même s'il a essayé de le deguiser sous le motif des révisions. Alors il est venu me chercher à la sortie des cours et on a embarqué pour chez moi après avoir déposé Mafalda chez elle avant. Bah oui, si je rentre en voiture je ne vais pas la laisser rentrer seule à pied, on est sur le même quartier.
Lucas avait effectivement quelques restes de la soirée de samedi soir où, j'ai omis de t'en parler, il a eu un comportement un peu gênant avec Liam. Mais j'ai essayé de l'écouter, de le rassurer en lui disant qu'il fallait réorganiser sa vie chaotique du moment et se calmer sur l'alcool en bar. Je pense qu'il se sentait mieux avec ces mots et c'est sur cette fin de séance que je lui ai dit "hop on va cuisiner maintenant, tu manges ici ce soir". Oui parce que j'avais trop envie de cuisiner un nouveau plat trouvé sur instagram ! Ce réseau me donne tellement de bonnes idées cuisine, simples, consistantes et pas chers. Et pour ce plat, je pense que tu aurais adoré la sauce ! J'étais si fière de moi pour le dosage, la cuisson des patates et le dressage de l'assiette sur la fin. C'était vraiment délicieux et je me disais difficilement que j'avais fait tout ça. Je pense que je m'améliore beaucoup en cuisine et ça me fait trop plaisir, tu serais content de voir ça, j'en suis persuadé. J'aurais simplement aimé te faire goûter mes plats, au moins autre chose que mes pâtes carbonara..
Enfin, je t'aime très fort petit chat. J'aimerais que tu sois là, je le fais moins mais je regarde toujours par la fenêtre en fixant le dernier point où je t'ai vu. J'espère que tout va bien au ski et que tu t'amuses. Passes une bonne nuit !
M.
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fallenrazziel · 2 years ago
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Les Chroniques de Livaï #544 ~ SANS AMBITION, IL N’Y A PAS DE TALENT (août 846) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort  de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je  me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma   propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a   traversées, ainsi  que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint,  détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques  libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous.  Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
Tumblr media
Dépêche-toi, Moblit, on va rater la diligence ! On doit aller à la cité industrielle aujourd'hui, Sofie m'a donné rendez-vous ; après, elle repart sur Mitras !
Je le tire par la manche tandis qu'il essaie de ne pas lâcher le carnet de croquis. Il contient la dernière version de la captureuse. Plus robuste, plus précise, peut-être plus chère, je sais pas ! Mais Erwin m'a promis un financement, alors ça devrait le faire ! Je vais essayer de pas tout bouffer tout de suite, j'espère que le prix des matières premières a pas trop augmenté...
Nous courons vers l'arrêt de la diligence, en espérant ne pas arriver trop tard. Ouf, non, je vois des gens qui attendent. Des citadins sans histoire qui nous jettent à peine un regard. Notre dernière sortie n'a pas généré beaucoup d'enthousiasme, il faut dire, rien de très glorieux... On fera mieux la prochaine fois ! Et quand mon nouveau prototype sera près, tout le monde en parlera !
En attendant, tout repose sur cette journée ; si je rate Sofie, je vais devoir attendre un moment avant de pouvoir la voir. Ses travaux miniers ont redoublé, il paraît. De nouveaux clients sans doute, elle doit rapporter des métaux à son père en plus des pierres explosives. Je ralentis enfin et Moblit s'immobilise à côté de moi, essoufflé. Tu manques d'entraînement, on dirait ! Il rétorque qu'il prend peu d'exercice car je suis tout le temps en train de le solliciter. Ha ha, ne me dis pas que ça n'est pas de l'exercice ! Je vais te faire courir un peu plus, comme ça tu ne deviendras pas tout gras !
Il s'apprête à protester quand mon regard est attiré par un éclat blanc ; le soleil se reflète sur une surface claire et lisse. Je plisse les yeux et parviens à distinguer deux soldats - avec les ailes de la liberté - qui semblent eux aussi attendre la diligence. Même taille, même corpulence, on dirait des copies... Eh attends, je crois que je sais qui c'est ! Livaï m'a parlé d'eux, ce sont ses deux candidats secrets ! Viens, Moblit, on va leur parler, il paraît qu'ils sont intéressants !
Ca, ils le sont, pour sûr ! Suffit de les regarder pour comprendre qu'ils sont pas comme tout le monde. Je les détaille des pieds à la tête, essayant de percer chacun de leurs petits mystères physiologiques. Ils ont vraiment l'air de débarquer d'un autre monde... Ils me semblent aussi étonnants à observer que les titans !
Salut, vous deux ! Vous allez à la cité industrielle, vous aussi ? Ils se raidissent de surprise en me voyant arriver, mais ne me saluent pas. Le nain m'a dit qu'ils avaient un peu de mal avec le protocole, surtout celui qui cause... Bah, je m'en soucie pas tellement ! Et Livaï non plus, quand ils seront sous ses ordres, il leur imposera rien, à part le nettoyage de rigueur. Bon, je dois faire en sorte de pas vendre la mèche. Et puis après tout, j'en suis pas encore sûre... Mais il avait l'air vraiment emballé par eux ! Enfin autant que ce petit grincheux puisse l'être...
Ils me répondent qu'ils doivent aller à Mitras pour récupérer des documents administratifs pour le bataillon. Nous allons dans cette direction aussi, mais on s'arrête avant ! Laissez-moi deviner ? C'est le caporal qui a vous a demandé ça, pas vrai ? Il vous donne déjà des missions à faire ? Euh, non... non, oubliez ça ! Mais vous feriez mieux de réussir, sinon il va vous bouffer, et vous regretterez les titans !
Celui qui sait parler - Kryshan - me rétorque qu'il n'a pas peur des titans et qu'il est prêt à les affronter de nouveau s'il le faut. Vous irez, c'est sûr. Vous faites partie du haut du panier ! Comment avez-vous trouvé les titans ? Le muet - Bernon - baisse la tête tristement, et semble comme au bord des larmes. C'était si terrible ? C'est pas ce qu'on m'a dit... Kryshan m'explique alors que son frère et lui trouvent les titans très tristes. Oh, vraiment ! Je suis tout à fait de cet avis ! Vous avez vu leurs visages si douloureux, leurs traits terrorisés ? Même quand ils sourient, on sent que ça cache quelque chose... Chaque fois que je dois en tuer un, c'est un crève-coeur, halala !
Je suis vraiment étonnée que vous ayez eu cette impression à leur sujet. C'est rare, de déceler ça. En général, les explorateurs pensent plus à sauver leur peau qu'à les observer. Je leur reproche pas, leur vie passe avant tout, mais... si on ne parvient pas à les comprendre, on ne pourra peut-être jamais les vaincre. Vous êtes de cet avis ? Kryshan hoche la tête et affirme que son frère et lui sont là pour les délivrer.
Oh, mais c'est très intéressant, comme projet ! Qu'est-ce qui vous fait penser qu'ils sont prisonniers ? Vous avez une idée d'où il viennent ? Dites-moi vos théories ! Moblit me pose la main sur le bras, comme il le fait toujours chaque fois que je m'emballe. Ca va, on discute entre initiés, là ! Je les dérange pas, pas vrai, hein ? Dis, Kryshan - c'est bien ça ? -, tu t'intéresses vraiment aux titans ? Bon sang, si Livaï ne veut pas d'eux, je les prendrais bien dans mon escouade ! Comme nous sommes essentiellement des scientifiques, je peux ajouter quelques membres... Livaï ne voudra jamais, et Erwin non plus, s'ils sont aussi forts qu'on le dit... Ce serait gâcher leur force... Mais ils ont l'air si passionnés par le sujet !
Bon, la diligence est définitivement en retard, alors continuons à parler !
Vous êtes vraiment fascinants, vous deux ! Je voudrais savoir... pourquoi vous avez les cheveux blancs ? Vous êtes jeunes pourtant ! Moblit essaie encore de me retenir en excusant mon impolitesse... Arrête un peu, je suis curieuse, c'est tout. Je suis sûre qu'on leur a déjà demandé ! Vous inquiétez pas, tout ce qui sort de l'ordinaire retient mon attention ! Vous êtes nés comme ça, sans rire ? Qui sont vos parents ? Vous ne savez pas, d'accord... Vous avez jamais essayé de le savoir ? On vous a jamais cherchés ? Je comprends, les jumeaux, ça effraie beaucoup de gens... Pas moi !
Le muet se dirige vers moi et tend la main vers ma tignasse bordélique. Je parviens presque à percevoir sa question mais Kryshan me devance. C'est vrai, je les coupe pas ! Enfin juste un peu de temps en temps, mais j'ai jamais la motivation... Vous devriez le faire, vous. On vous l'a dit déjà ? Livaï aime pas les cheveux longs, il dit que c'est un piège à poux, haha !
Il me répond qu'ils ont essayé mais ils repoussent toujours aussi longs en l'espace d'une semaine. Comment ?! Mais c'est pas possible, ça ! Je dois étudier ce phénomène ! Je peux avoir des mèches de cheveux ? Je veux les observer au microscope ! Bernon me sourit, arrache quelques brins de sa tête blanche et me les tend. Son frère fait de même et je place soigneusement les échantillons dans ma poche intérieure. Je regarderais ça en rentrant ! Les cheveux, ça repousse, mais pas aussi vite ! Vous pouvez vous régénérer comme des titans, sans rire ! J'espère que vos poils ne vont pas s'évaporer, au moins ! Imaginez, on peut peut-être en tirer une lotion capillaire révolutionnaire ! Vous serez crédités, vous aussi ! Ils se mettent à rire, Kryshan à gorge déployée, Bernon en silence, les yeux fermés. Je crois qu'ils aiment mon humour, parfait !
Le pauvre Moblit ne sait plus où se mettre. Il réalise pas encore qu'on a de la route jusqu'à la cité industrielle, en compagnie de nos deux amis, il en a pas fini. Tant mieux, le voyage sera stimulant au moins !
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claudehenrion · 2 years ago
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Comprendre demain ?
 Il m'est arrivé cette semaine quelque chose de tout-à-fait inattendu : après plus de dix ans de parution quotidienne de ce blog (sauf en été, où il devient hebdomadaire !) et quelque 1500 ''billets'' publiés, un nouveau lecteur (qu'il soit le bienvenu !) me demande des explications sur le titre global ''Comprendre demain'' : ''Ne peut se ''comprendre'', me fait-il remarquer fort justement, que ce qui existe. Or ''demain'', puisqu’il n'est pas, peut à la rigueur se prévoir, mais ne peut pas ‘’se comprendre,''.
Avant ''d'élargir le sujet'' --comme rêvaient de nous le voir faire nos excellents maîtres-- quelques mots  s'imposent : le titre de ce Blog vient du titre d'un livre éponyme que j'avais publié en 2012 et qui, après deux rééditions, était épuisé et introuvable. C'est donc une continuation plutôt qu'un titre original. Mon idée sous-jacente était que pour comprendre quelque chose, il faut savoir d'où il ou elle vient, et, en quelque sorte, connaître sa filiation --l'un des drames d'aujourd'hui étant que certains se croient sans histoire, sans filiation, sans hérédité, ''sortis'' d'eux-mêmes : un peuple sans histoire rend plus facile le vote de lois absurdes relatives à une ''reproduction'' (?) hors de l'obligation d'un papa et d'une maman, en attendant pire.  Il ne fait pas de doute que l'humanité finira par mourir de cette maladie fabriquée.
Malgré le bien-fondé grammatical de la remarque de cet aimable lecteur, je persiste à croire qu'on peut --et qu'on doit-- chercher à ''comprendre demain''. On sait que, à partir d'une situation donnée, ''le hasard'' ne sait ouvrir qu'un nombre très limité de portes (nous avons souvent démontré, dans ces pages, qu’une situation ou un événement ne peut ''s'ouvrir'' que sur 4 ou 5 ''futurs'', au maximum)... et que bien comprendre les ''pourquoi'' et les ''comment'' du monde permet de les orienter plutôt dans un sens ou dans un autre, parce que ou puisque on a ''compris'' ce qu'il faut éviter. Malheureusement, la nullité et l'inculture de la totalité de notre personnel politique (s'il y a des exceptions, elles se comptent sur deux doigts d'une seule main) interdit --pour l’instant-- toute pratique intelligente du phénomène ''politique''.
Cette remarque nous permet de disserter un instant sur le rôle d'un Blog --et d'un blogueur, quel qu'il soit. C'est une réflexion que je me fais très souvent : si je suis utile à quelque chose (ce qui n'est pas démontré, j'en suis conscient plus que n'importe qui !), c'est ''utile à quoi, à quelles fins... et pour qui ?''. La question suivante est : qu'espèrent ceux qui, éventuellement, pourraient attendre quelque chose de la fréquentation avec ces ''billets'' ? Le sujet est si vaste que le choix au hasard de quelques réponses rentrera seul dans le ''format'' des billets de ce Blog.
La première chose que puisse apporter un Blog, me semble-t-il, c'est de ne pas suivre la masse de ceux qui ne se posent pas de questions et sont --ou croient pouvoir être-- heureux avec les réponses insensées (au vrai sens du mot : ''privé de tout sens'') qui leur viennent des Pouvoirs publics --qui, comme les filles du même nom, n'ont plus qu'une morale très élastique, variable et ''à sincérités successives''-- et de la Presse qui, pour le coup, n'en a plus aucune depuis bien longtemps : vivant de subsides officiels, elle n'est plus que ''la voix de son maître'', esclave d'un progressisme plein de chausse-trappes et en même temps, bouffie de son pouvoir --celui de l'âne portant les reliques, de la fable de notre immense la Fontaine.
Je redoute que nous ne vivions une des ultimes possibilités qui nous seront offertes de remettre en cause (en la dévoilant) l'ampleur de notre dépendance sans limites à l'Etat à la fois maternant , envahissant,  liberticide et cannibale, et dont de plus en plus de nos contemporains croient que sans lui, la France n'existerait pas... ce qui est faux, évidemment : dépendance financière, énergétique, morale et intellectuelle, politique, sans parler d’un objectif à plus long terme de remplacement définitif de toute liberté par une soumission à tous les désirs qu'exigerait --disent ''ils''-- le fonctionnement des institutions, devenues prioritaires à toute humanité, dans le cauchemar que sont le progressisme et un modernisme mal compris... Devant le danger de ''la fin de tout'', un blogueur ne se devrait-il pas de hurler ''Au loup'' ?
Dans un immense marché de dupes, on assiste sans plus exploser de colère (on s'habitue à tout, même au mensonge !) à une réécriture de notre histoire, surtout sur tout ce qui a trait à la colonisation, comme Macron vient d'en donner une preuve supplémentaire à Alger, pour la plus grande honte de nos trois couleurs. L'Etat, en France plus qu'ailleurs, a ratatiné la notion de ''protection réelle vs. devoir de servir'' à une protection nominale dont sont exclus les personnes et les biens mais dont les règles d'une ''doxa'' anti-humaine supprime toutes nos libertés, volées l'une après l'autre (ça se voit moins !)... La crise du covid, ce gigantesque bobard que l'histoire dénoncera, soyons-en certains, a permis tous les excès, tous les non-sens, toutes les folies, tous les mensonges, toutes les contraintes. Le tristement célèbre ''quel qu'en soit le prix'', déjà criminel en lui-même, doit en réalité s'entendre : ''quel qu'en soit le prix... pour nos enfants''... ce qui n'est pas du tout la même chose. C'est tout le système en place qu'il faut vite remplacer ! De toute urgence !
Dernier point : devant un monde qui devient parfaitement organisé pour nuire à l'homme et à l'Humanité, le Blogueur ne doit-il pas sonner le tocsin en attirant, encore et toujours, l'attention sur les vrais problèmes, ceux que le ‘’Pouvoir’’ impuissant cherche à fuir par tous les moyens --je veux parler, bien sûr de une immigration devenue ''de submersion'' et ''de remplacement'', à l'opposé des racontars officiels. Notre fin (en tant que ''ce que nous sommes, ce que nous avons été et ce que nous aurions aimé être'') est proche, et nos guignols passent leur temps à voter des lois soit inutiles, soit mortifères, soit criminelles (soit les trois !) pour modifier une Société qui ne leur demande rien de tout ce fatras conceptuel, vicieux et vicié, qu'ils qualifient de ''sociétal'' et qui n’est que totalement mortifère !
Décidément, plus je gratte, plus j'analyse... et plus je me sens un devoir de hurler, une ''vox clamantis in deserto'' perdue dans l'immoralité qui nous assassine : ''Ne dormez plus, braves gens... Personne ne veille sur votre sécurité, bien au contraire... Le mal est institué, soi-disant démocratiquement --en réalité contre votre gré... Arrêtez de croire les balivernes qui vous sont servies du matin au soir : le Système veut son triomphe à lui, pas le vôtre !''. N'est-ce pas un peu de ''Comprendre demain'', qu'il s'agit, Ami-lecteur ?
H-Cl.
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wayourt · 2 years ago
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Arthur & Guenièvre
Mais me raconte pas d'histoires. Tu sais bien, ce qui ne tourne pas rond chez moi, ne m'en demande pas trop.
Tu sais bien, que les fêlures sont profondes.
Sans moi, ne t'accroche pas si fort, si tu doutes, ne t'accroche pas si fort, si ça te coûte, ne me laisse pas te quitter alors que je suis sûr de moi.
Je te donne tout ce que j'ai alors essaie de voir en moi que
je t'aime
mais je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime, du plus fort que je peux,
je t'aime, et je fais de mon mieux.
On m'avait dit "Attends tu vas voir, l'amour c'est un grand feu".
Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux.
Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament.
Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment.
Nous on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts,
on a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus.
On s'est aimé plus que tout, seul au monde de notre bulle.
Ces flammes nous ont rendus fous,
on a oublié qu'au final, le feu ça brûle.
Et je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
oui, je t'aime
je t'aime
je t'aime, du plus fort que je peux,
je t'aime, et je fais de mon mieux.
Je m'approche tout près de notre feu et je transpire d'amertume.
Je vois danser ces flammes jaunes et bleues, et la passion qui se consume.
Pourquoi lorsque l'amour est fort il nous rend vulnérables et fragiles ?
Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n'est facile.
Je t'aime en feu, je t'aime en or,
je t'aime soucieuse, je t'aime trop fort,
je t'aime pour deux, je t'aime à tord,
c’est périlleux, je t'aime encore.
Alors c'est vrai ça me perfore,
je t'aime pesant, je t'aime bancale.
Évidemment ça me dévore
je sais tellement que je t'aime, mal.
Si j'avance, avec toi,
c'est que je me vois faire cette danse, dans tes bras.
Des attentes, j'en ai pas.
Tu me donnes tant d'amour, tant de force,
que je ne peux plus, me passer d'toi.
Si mes mots te blessent, c'est pas de ta faute.
Mes blessures sont d'hier,
il y a des jours plus durs que d'autres.
Si mes mots te pèsent,
j'y suis pour rien,
j’y suis pour rien, rien.
Mais, je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime
je t'aime, du plus fort que je peux,
Je t'aime (Tu m'aimes), et je fais de mon mieux (Tu fais de ton mieux).
Mais, je t'aime (je t'aime).
Je pourrais jurer que cette chanson a été écrite pour eux.
Grand Corps Malade & Camille Lellouche « MAIS JE T’AIME »
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sammyjomcl · 4 years ago
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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voixcristalline · 3 years ago
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N'oublie pas.
On n'oublis pas, on s'y habitue et on accepte. Parfois même ça fait encore mal des années après mais c'est normal. Et c'est normal de ne pas forcement comprendre, d'y penser, de se poser des questions ou de ne plus s'en poser. J'ai accepté les choses, j'ai avancé, j'ai fais ce que je devais faire, et parfois les bonnes décisions font mal aussi et pas toujours sur le moment. Possiblement que j'en souffrirai dans quelques années mais il faut oser faire des choix et c'est le mien. L'oubli fait peur, devenir étrangère aux seuls yeux qui te regardent vraiment aussi mais le but n'est pas vraiment celui-ci. C'est vrai non? Tout le monde parle d'oubli, mais l'Homme est doté d'une mémoire parfois incroyable alors pourquoi ne pas l'entrainer à accepter de se souvenir plutôt que se forcer à oublier quelque chose ou quelqu'un que tu n'oublieras, de toute manière, pas? Se souvenir d'un parfum, d'un endroit, d'une voix, ou bien d'une habitude n'est pas mauvais même quand tu ne pourras plus jamais le faire parce que si tu t'en souviens si bien c'est que tu l'a bel et bien vécu, et c'est sans doute la plus belle chose qui puisse exister. T'es vivante. La ressens-tu? Cette vie en toi qui grouille de mille et un souvenirs? Sens-tu ces fourmis à la commissure de tes lèvres quand tu as trop souris en repensant à ce que tu as pu vivre? C'est ça la magie de l'acceptation, trouver le bonheur dans ce qu'on a eu la chance de connaitre et ne pas rester sur l'idée de l'avoir perdu. Parce qu'on ne perds jamais vraiment pas vrai? On gagne en tellement de choses. Laisse le temps au temps, ne te précipite pas, ton rythme est le bon. Et si un jour te viens la révélation que tu n'arriveras jamais à passer à autre chose, assure toi d'être suffisamment réparé, suffisamment stable et laisse suffisamment de temps s'écouler pour pouvoir te dire que cette fois ton choix est le bon. Je sais que c'est effrayant mais les meilleures choses commencent souvent comme ca. Te souviens-tu de l'angoisse que tu as eu la première fois? De cette boule que tu ressentais lors de votre premier baisé? La finalité de ces choses t'ont néanmoins amené à une sorte de feu d'artifice au sein de ton cœur. Est-ce pour cela que tu n'y arrives pas? Y crois-tu assez fort pour attendre quelque soit le risque? C'est quoi 2 ans? C'est quoi 5 ans pour enfin avoir ce que tu veux pour le restant d'une vie? Et si ce n'est pas le cas c'est que ca ne devait pas se passer comme ça, crois en la route qui t'es destinée, c'est la meilleure pour toi, et ça que tu le veuille ou non. Répare toi, le bien ne se trouve pas dans le mal. N'oublie pas, que tu n'oublis jamais, et c'est ok.
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