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Thanksgiving
Chers lecteurs,
En cette fin d'année, il me semble quand je regarde autour de moi, que 2024 aura encore été une année bien éprouvante.
Pour moi c'était l'occasion d'une nouvelle et troisième opération de l'épaule, d'une maladie auto-immune, et de nombreuses crises d'angoisses par rapport à mon projet professionnel... Mais...
Ce n'était pas que ça.
Au milieu de tout ce tumulte, il y'a aussi eu ma découverte du cerceau aérien, ma reconnexion avec l'art du burlesque, une nouvelle passion consistant à plonger avec le plus d'espèces de requins possibles, et surtout la consolidation de mes liens amicaux.
Un ancien cercle, et un nouveau, le tout débordant d'amour sincère, de bienveillance et de soutien.
Quoi demander de plus finalement?
Une belle rencontre peut-être, et l'aboutissement de ces deux années de travail acharné sur mon projet - aussi.
Mes amis me demandent de temps à autre si mes prétendants ne se sentent pas gênés que je parle si ouvertement de ma vie privée sur les réseaux.
Prendre la parole, pour moi c'est une forme de reconquête de mon pouvoir féminin sacré - tout comme le fait de danser sur scène couverte de paillettes.
Aussi quelque part une volonté de ne rien avoir à cacher sûrement.
Trop de gens sont faux, volontairement ou pas, et manquent de cette franche authenticité - je trouve.
Alors oui, ça peut déranger - mais tant que le plus important, notre intimité reste privée, je ne vois pas où est le problème.
Peut-être aussi parce que j'ai fréquenté trop de séducteurs de bas étage, qui préfèrent rester dans l'ombre pour pouvoir courir le plus de gazelles possible.
Quoi qu'il en soit, plus que la volonté de mettre qui que ce soit en compétition, il s'agit plutôt de me protéger et de voir qui peut m'aimer sans détours pour qui je suis vraiment, des facettes les plus bruyantes aux plus discrètes et vulnérables.
Plaire à une grande majorité d'hommes pour autre chose que ses courbes, c'est sympa pour l'égo, mais c'est vide de sens sans l'opportunité d'approfondir avec quelqu'un qui a envie de creuser sous la surface.
On me dit souvent que d'un point de vue extérieur j'ai l'air dure, sauvage, forte, badass, mais qu'en m'approchant de plus près on s'aperçoit vite de ma sensibilité, de ma douceur, et de mon coeur romantique.
Cette dualité en perturbe plus d'un, et il me faut tellement de temps pour réussir à baisser ma garde, dormir (et bien dormir) avec quelqu'un typiquement, que si monsieur manque de patience, je serai sans doute une cause perdue pour lui.
Cette dualité, ou bien d'autres, chaque individu en est composé.
Et j'aime à découvrir celles de mes amis paso a paso, tout ce qu'ils/elles me laissent entrevoir est pour moi un cadeau en soit.
Une marque de confiance, de considération, d'intimité.
Un ami proche, enfin que je pensais être vraiment aussi proche qu'on peut l'être de moi, m'a demandé un jour si je donnerais ma vie pour sauver 100 personnes.
A mon "Oui!" instantané, et répétitif sur un compte dégressif de 10 puis 1, il a posé un regard sur moi que je n'oublierai jamais.
L'étincelle de celui qui débloque un nouveau niveau de son jeu préféré, une meilleure compréhension de qui je suis ici.
Tout simplement parce qu'à mes yeux, chaque vie compte.
La mienne n'est pas plus importante que celle de qui que ce soit d'autre.
Et si la donner permettait d'en sauver une, ou plusieurs, n'ayant pas vraiment d'attaches autres qu'amicales justement, qui s'en soucierait?
Le temps imparti à chacun est comme un sablier qui s'écoule plus ou moins vite, mais qui finit toujours par s'arrêter.
Faire de ce précieux cadeau quelque chose de positif, laisser notre empreinte sur le Monde, que peut-on réellement attendre de plus?
Joyeux Thanksgiving à tous
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Turning on 35
Chers lecteurs,
Hier j'ai eu la chance de pouvoir célébrer mes 35 automnes en bonne compagnie.
D'abord avec un date plus que surprenant, puis avec les filles au resto.
Les rires allaient bon train, au gré du récit de nos dernières aventures.
On dit souvent que le choix de nos amis reflète une partie de notre personnalité.
Entourée de femmes fortes, indépendantes, piquantes, assumées, nul doute que nous étions toutes au bon endroit, ou plutôt avec les bonnes personnes.
En prenant du recul sur nos personnalités respectives, il est apparu clairement que si nous étions toutes célibataires c'était par choix et pas par dépit.
Par choix de ne brader ni nos valeurs ni notre valeur au profit du premier brigand qui croiserait notre chemin et qui voudrait de nous.
Déjà parce que pour nous être en couple ne constitue pas une fin en soi, ensuite parce que sous cette force nous cachons toutes un grand coeur et cette capacité abyssale à donner de nous-mêmes à notre élu.
Un peu plus tôt dans l'après-midi, inspirée, j'avais pris la parole sur TikTok pour exprimer ma vision de "la bonne personne", celle qui en plus des papillons dans le bas-ventre nous donne le sentiment d'être indestructible, capable de gravir des montagnes, d'accomplir tous les exploits en n'ayant plus aucune limite.
Qu'il est grisant ce sentiment.
Y'a-t-il plus forte drogue que ce dernier?
Je ne crois pas.
De nombreux hommes ont voulu me répondre par des messages qui se voulaient bienveillants du type :"tu es sublime, tu trouveras vite".
Comme si nous étions tous dans un jeu des chaises musicales et que le dernier sans chaise/célibataire avait perdu.
Et si il était en fait préférable de rester debout plutôt que de s'assoir sur la première chaise prête à nous accueillir?
Je me souviens encore avec dégoût de ma dernière relation longue, de tout ce que j'ai du sacrifier pour ma relation, pour une personne qui n'était pas guérie de ses traumas et de l'enfer qu'il m'a fait subir, progressivement, petit à petit, sournoisement, plantant ses griffes sur moi à l'instar d'un colon plus que d'un partenaire.
Ce n'était pas le premier, et ce ne sera pas le dernier à vouloir me posséder.
S'abreuver de mon énergie vitale, de mon aura, se servir de moi comme faire-valoir, trophée ou bouffée d'air frais tout simplement.
Mon look, mon énergie solaire, ma sensualité latine, sont autant de phares dans la nuit qui n'attirent pas que les bons papillons vers moi.
Et autant de raisons supplémentaires de me méfier de ceux qui me veulent sans me connaître.
Sans avoir ne serait-ce qu'effleurer du bout des doigts l'entièreté et la complexité de ma personne.
C'est aussi pour cela que j'ai décidé de ne plus donner mon corps avant d'avoir une réelle connexion/intimité/confiance avec mon prétendant.
Moi je veux la totale: le romantisme, la séduction et la considération.
Je veux plonger mes yeux noisettes dans ceux de celui que j'aurais choisi, y voir son âme, de multiples défis à venir, et surtout cette étincelle de celui qui me "voit" vraiment et qui commence à tomber sous le charme de chacune de mes facettes.
De l'intello/geek en jogging à la femme fatale en passant par la guerrière qui a marqué d'encre chaque épreuve que son corps ou son âme a subi.
Je veux qu'on me dise pourquoi je suis dans leur viseur hormis ce désir charnel qui n'a que trop tendance à guider les hommes là où les femmes ont souvent besoin de connexion plus profonde.
C'est mon cas.
Je ne veux pas qu'on me vole le coeur à l'arrachée, sous le manteau de la nuit.
Je veux qu'on ait la courtoisie de me laisser le donner volontairement, en mon âme et conscience.
Que mon système lymbique (siège de vos émotions) et mon cortex préfrontral (siège du rationnel) se mettent d'accord sur la même personne et choisissent de s'abandonner pleinement dans ses bras.
Un lâcher prise salvateur temporaire, qui ne susciterait pas le besoin de se défendre après coup.
Une personne si exceptionnelle qu'elle me remplisse d'oxytocine (hormone de l'amour) d'un simple geste de sa peau contre la mienne, d'un simple regard.
Quelqu'un de suffisamment solide sur ses appuis pour comprendre chaque cicatrice qui orne ma peau, mon âme, ma difficulté à baisser la garde et choisir que ça en vaut la peine.
Que j'en vaux la peine.
Un égal, un mâle alpha, à qui je ferai l'effet d'une bombe à neutrons de chaleur humaine.
Comme si d'un coup la vie avait plus de saveur encore, que les couleurs étaient plus vives, le soleil plus chaud, l'air plus doux.
Un goût d'été à chacun de ses baisers, un frisson le long de ma colonne à chaque étreinte.
Le genre de power couple sur lequel les gens se retournent dans la rue parce que nos ondes réunies sont trop puissantes pour être contenues.
Je pense que vous visualisez.
A quoi bon s'embarquer pour une destination cauchemardesque par peur de rater le dernier vol quand on peut attendre au bar de l'aéroport avec une Margarita en visualisant le sable chaud sous nos orteils?
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I AM GISELE
Chers lecteurs,
Je reprends la plume pour vous partager mon ressenti, et recueillir le vôtre sur l'affaire Gisele Pelicot.
Cette pauvre femme, a découvert avec effroi que son propre mari la droguait régulièrement pour la faire violer par des inconnus et filmait la scène pour la postérité (quite à y aller franco hein).
Il a apparemment commencé à faire pareil à sa fille.
SA FILLE.
Au premier abord, au deuxième aussi d'ailleurs, cet homme avait tout l'air du mari et père modèle, attentionnée, impliqué, tempéré.
Et sous cette façade polie se cachait en réalité, un monstre, là, tapis dans l'ombre, près à bondir mesquinement pour tout dévorer sur son passage.
Comme un air de putréfaction se dégage de ce genre de personnes, qui laissent des marques indélébiles et font pourrir tout ce qu'ils touchent de leur aura plus sombre que les abîmes.
Une affaire tellement choquante, qu'elle a glacé d'effroi la France entière ainsi que l'international.
Femmes, hommes, non genrés, tous se sont pris de compassion pour cette pauvre femme, abusée de manière éhontée par l'homme qu'elle appelait "chéri", "mon amour".
Une vérité qui met en lumière une justice à deux vitesses chez nous français, pays où les victimes doivent supplier les enquêteurs de les croire, avoir honte, se taire, et vivre en sachant que leur viol restera impuni la plupart du temps.
Rien de surprenant en sachant cela, de voir des centaines de personnes défiler dans la rue en protestant armés de slogans tels que "la honte doit changer de camps" et "oui, il y'a viol".
Personnellement je m'interroge; comment le pays de "LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE" peut-il cautionner de tels actes de barbarie encore aujourd'hui en 2024.
Police, justice, rien n'est fait pour comprendre et défendre les victimes de viol/abus sexuel dans ce pays.
Si il n'y a pas de preuve vidéos, qu'on ne s'est pas fait violer devant le commissariat - à la vérité tous les garants de cette "fraternité" qui nous est si chère, nous incitent à nous taire et continuer notre route, peu importe les dommages.
La soumission chimique, dont a été victime Gisèle, est l'un des procédés les plus utilisés par les violeurs.
Rien de plus simple en terme de mixologie médicamenteuse, et pour le cas du GHB très rapidement éliminé par l'organisme il est quasiment indétectable par prise de sang quand il s'agit de "prouver" que oui, on vous a bien droguer.
Aujourd'hui c'est plus d'une femme sur cinq qui au cours de sa vie subira un abus sexuel.
La moitié du temps, de quelqu'un qu'elles connaissaient.
Pour 20% d'entre elles il s'agira de leur conjoint.
Et moins de 20% portent plainte, mortes de hontes, salies, et terrifiées à l'idée de devoir se battre pour être crues/considérées par la justice française.
J'en fais partie.
Rien ne m'incitait à me méfier, comme grand nombre de ces victimes ou comme j'aime à les appeler "survivantes".
Un lundi soir, 18h, en terrasse d'un établissement parisien, quartier Pigalle.
Je retrouvais un ancien collègue avec quelques amis à lui pour "prendre un pot".
Fraîche comme la rosée du matin, reposée, nous rions tous les quatre de bon coeur.
Avec cet homme en particulier.
Directeur événementiel du Paris Accor Arena, il est charmant, me demande mon numéro et nous flirtons un peu.
Je porte une longue robe en soie à fines bretelles, simple, qui ne laisse entrevoir que mes épaules.
Robe qui plus tard deviendra le vestige de l'horreur, tâchée d'une énorme marque de sang dans le dos.
Je suis maquillée basiquement, rien de glamour, pour un look plutôt chic et naturel.
Il nous propose le plus naturellement du monde une tournée de bière, nous venons d'en prendre une, ce sera donc ma deuxième.
En termes de résistance à l'alcool, pour avoir travaillé des années dans le milieu de la nuit, je dirais qu'elle était à l'époque très élevée.
Il est minuit.
Cette bière me fait l'effet d'un anesthésiant euphorisant.
Je me sens partir, et tout devient flou, vague.
Je me revois sur la piste de danse, dans ses bras, ses lèvres cherchant ma bouche avec soif.
Quelques instants plus tard, un autre flash, aux toilettes cette fois.
Il m'embrasse plus intensément, peu soucieux que je sois dans les vappes, se colle à moi, et je serais incapable de vous dire ce qu'il s'est passé à ce moment-là.
Dans ma tête nous y sommes restés 5 minutes, mais qu'en est-il en réalité?
Tout ce que je sais, c'est qu'une petite voix me chuchotait de partir, vite, sans dire au revoir à personne.
Ce que j'ai fait en prétextant aller prendre l'air.
A toute vitesse je passais derrière le volant de ma mini, et je ne décélérais pas sur la route, sentant que je devais m'��loigner à tout pris et rentrer chez moi au plus vite.
C'est là que j'ai perdu connaissance au volant, le pied sur l'accélérateur.
Ce qui m'a valu un tout droit dans un arbre, sur un rond-point.
Dans le coma, je n'ai repris mes esprits que sur les coups de 7h du matin à l'hôpital européen de Paris.
Une interne au dessus de moi entrain de recoudre ma lèvre inférieur qui avait implosé à l'impact.
Tout me fait mal.
Je ne comprends pas ce qui m'arrive, ni comment j'ai pu atterrir ici.
Tout ce qui m'inquiète c'est ma réunion avec un acheteur à 9h.
Je veux partir d'ici.
Le trauma crânien me fait perdre tout sens de la réalité.
Mon date de l'époque, policier, m'écrit à ce moment-là.
En apprenant ce qui m'arrive il accourt à mon chevet, et je ne pourrai jamais assez le remercier de son soutien dans cet enfer qui se précipitait sous mes pieds.
Un ange tombé du ciel (il en reste).
Quelques heures plus tard, mon agresseur m'écrit et fait pression sur moi en me disant que ce sera ma parole contre la mienne quand je lui demande ce qu'il m'a fait au juste et qu'à tâtons, je commence à percuter l'horreur dont j'ai été victime.
Tout devient clair, je demande un kit de viol à l'hôpital, qui refuse de me le faire, sous prétexte que c'est "trop tard".
Je m'acharne et leur demande au moins six fois, sans succès.
Là mon ange, me dit sous le choc que ce sont ses collègues qui sont intervenus pour me sortir de mon véhicule, plié en deux.
Il me montre les photos de la voiture, et en effet il n'en reste plus rien.
Je remercie le ciel d'avoir épargné ma vie, et me demande bien ce qu'il va en rester à présent qu'on m'a fait ça.
Parce que oui, un viol c'est avant tout une empreinte indélébile, une marque que vous portez à jamais et qui salit tout, peu importe le nombre de douches brûlantes que vous prendrez en suivant, en vous frottant frénétiquement, comme si le savon allait faire partir le ressenti de ses mains sur vous, en soumission chimique.
Aucun savon, aucune eau magique ne peuvent enlever ça.
Mon bras est fracturé, je suis couverte de sang, et mon monde vient de s'écrouler devant moi.
Une semaine passée à l'hôpital, une opération, de nombreux scans, et pourtant ils n'ont pas vu que le choc avait également fracturé une de mes vertèbres, ce que j'ai découvert récemment lors d'un IRM et qui me vaut mes maux de dos actuels.
On me place une plaque en fer dans le bras, et plus les jours passent, plus je me sens m'effondrer.
Je ne me sens plus en sécurité nul part, pas même chez moi enfermée à double tour.
Il m'a volé ça.
Je ne dors plus, je ne mange plus, et très vite je me rends chez une psychothérapeute pour "aller mieux" parce que je vois bien que je ne pourrai pas faire face seule.
Le collègue qui m'avait invité me dit "c'est un père de famille, il est marié, c'est un mec bien" comme si ça allait m'enlever de la tête la vérité sur ce qu'il m'avait fait.
Je décide rapidement d'aller porter plainte, et là c'est un pas de plus vers l'enfer.
"Vous aviez bu Mademoiselle, on ne voit pas s'il a drogué votre verre aux caméras, estimez-vous heureuse d'avoir votre permis" me dit l'inspecteur chargé de l'enquête au téléphone
"Prenez mon permis, mais rendez-moi ma vie par pitié" je lui réponds, avant d'écrire à sa commissaire, furieuse d'être traitée autrement que comme une victime de viol.
Ma propre mère ne me soutient pas, et me demande même ce que je portais pour avoir déclenché ça.
Soyons clairs, même s'il vous prend l'envie de sortir habillé/e d'un timbre post, rien ne justifie qu'on vous viole.
Je ne suis plus capable d'assurer les 70h par semaine de mon poste de manager marketing, je me sens vide, inerte, et je prie le ciel chaque matin pour qu'il mette fin à mes souffrances.
A chaque fois que je regarde mon bras, je le vois lui.
On m'opère rapidement pour enlever les plaques, trop rapidement, je ne supporte plus la vie d'une salle d'opération qui me replonge dans mon trauma et mon bras se recasse deux jours après.
6 mois de plâtre, attelle etc, et encore une fois, il ne se passe pas une journée sans que je demande à Dieu "pourquoi?".
Je n'ai d'autre choix que d'avancer ou mourir, et je choisis d'avancer avec l'aide précieuse de ma psy que je vois toutes les semaines à cette période.
Elle m'aide à prendre conscience que je n'ai à avoir honte de rien, ni à me justifier auprès de personne.
Et je me rends compte que nous vivons dans une culture du viol.
Les victimes doivent se taire, avoir honte de s'être laisser "salir" et les agresseurs peuvent continuer à vivre tranquillement sans être inquiétés.
Dans quel monde vit-on?
Je mettrai six mois à ressortir en soirée, incapable de franchir le pas de la porte de chez moi avant de finalement adopter de nouveaux réflexes.
Ne jamais accepter de verre de personne, ou le laisser sans surveillance, et ne sortir qu'avec des amis véritables, de confiance.
Mes amis justement, me disent que je suis courageuse, qu'ils ne comprennent pas comment je tiens debout.
Et je leur réponds que je n'ai pas le choix, qu'il aurait gagné sans ça.
La mère d'une amie prend mon parti et envoie un courrier à sa femme et à son boss pour leur conter les faits.
C'est ce qui se rapprochera le plus d'un semblant de justice pour ma part.
C'était il y'a 4 ans, à une semaine près.
Le 7 septembre 2020: je n'oublierai jamais cette date.
Comme je n'oublierai jamais ce qu'il a osé me faire.
Autour de moi, mes amies femmes elles aussi victimes de viol/violence, se sont ouvertes à moi après ça pour me conter leurs histoires, plus horrifiantes les unes que les autres.
Comme si je venais d'entrer dans un club select de survivantes.
Un droit chèrement payé pour partager le calvaire de celles qui n'ont jamais rien laissé montrer.
Protégez-vous les uns les autres, soyez sur vos gardes, ne laissez pas vos verres sans surveillance, et si quelqu'un dans votre entourage a subi ça: soutenez-la/le.
Chacun peut faire la différence, en attendant que le gouvernement se décide à évoluer vers une justice pour tous à l'heure actuelle inexistante.
Que la peur et la honte changent reellement de camps, que ce ne soit pas qu’un slogan.
Marie
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Prisonnière de mon propre corps
Chers lecteurs,
Je vous écris ce billet péniblement à un bras, l'autre cadenassé dans son écharpe pour encore deux semaines...
Hier, en pleine crise de douleur, je suis tombée sur une émission anglaise de sauvetages dermatologiques.
Il y'a une phrase qu'employaient toutes ces personnes atteintes d'afflictions particulièrement handicapantes qui m'a marquée:
"Je me sentais prisonnier de mon propre corps et maintenant je réapprends à vivre"
C'est exactement ce que je ressens en ce moment.
Je ne compte plus mes blessures, cicatrices, opérations en tout genre.
A chaque fois que ça m'est tombé dessus, j'ai relevé la tête très vite et l'orage est passé.
A la différence cette fois-ci que tout s'enchaîne pour moi en ce moment: entorse du genou, sacrum flingué, butée à l'épaule, mort de ma grand-mère, pluie d'insultes d'un frère qui n'en a bien que le nom, père inexistant, et une montagne de pépins personnels/professionnels à gérer.
Certains jours, j'arrive à faire face la tête haute, je prends le temps de me pomponner et ça m'en ferait presque oublié cette période cataclysmique.
D'autres jours, comme aujourd'hui, comme hier, j'ai les larmes aux yeux toute la journée et je les laisse couler en silence quand toute ce chagrin devient trop lourd à porter pour moi.
Dans ce creu de la vague, je me sens fragile, faible, vidée de mon énergie vitale, et une impression désarçonnante que mon propre corps est à bout de souffle me saisit à la gorge.
On est loin de la guerrière intrépide qui n'a peur de rien.
Plus je me bats pour sortir de cette torpeur, de ces journées qui défilent à l'identique devant mes yeux, de ces nuits pleines de cauchemars et d'angoisses, plus la réalité me rappelle à elle.
Sans cette montagne de calmants, je me sens brièvement de nouveau moi-même, puis la douleur se rappelle à moi avec perte et fracas, me plaquant au sol sans ménagement.
Elle me vole ce temps si précieux et l'emprisonne dans son sablier rouge vermeil.
De cette prison faite de chair et d'os, je rêve de m'échapper un instant.
Repartir à l'aventure, découvrir une nouvelle civilisation, gambader toute la journée, sauter sous une cascade ou d'une montagne en parapente, défier mes peurs et leur rappeler que je suis plus forte qu'elles.
Oui, dans ma tête, je me contorsionne sur un cerceau aérien avec mes copines tout aussi intrépides, je danse, je saute, je confectionne de sublimes créations, et je suis capable de mobiliser mes neurones plus de 10 minutes pour continuer et finaliser ce projet qui me tient tant à coeur.
Cette montagne d'obstacles, je sais qu'il faut à tout prix que je parvienne à en visualiser le "après", la ligne d'arrivée.
Serrer les dents, prendre une grande inspiration et pousser un hurlement de rage de vaincre tandis que je m'élance à vive allure pour la franchir.
Tout comme je m'élançais sur le cheval d'arçon pour exécuter une demi-lune (saut de gymnastique artistique) à mon époque la plus athlétique.
J'ai les ressources en moi.
J'ai le mental.
Il suffit que je retrouve confiance en moi, et que je m'élance en visualisant le matelas derrière l'obstacle, enlevant de ce fait le focus que mon instinct de survie lui avait apprêté.
Ne pas avancer c'est déjà reculer.
NEVER BACK DOWN les amis.
La souffrance est toujours temporaire, elle ne dure pas.
Vous si.
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Derniers mots
Chers lecteurs, en cette chaude soirée d'été, un cycle vient de s'achever pour nombre d'entre nous.
Pour moi il a pris la forme d'un SMS de mon père à mes frères et moi il y'a tout juste une heure, nous informant du décès de ma grand-mère: Yvonne, 102 ans.
Je n'ai jamais été proche du côté paternel de ma famille, mais ma grand-mère c'était ma grand-mère.
Il me semblait que c'était hier que je déguisais mon petit frère et que lui dictais des chorégraphies endiablées pleines d'acrobaties pour l'épater quand elle nous rendait visite aux repas de famille.
Je la revois me dire d'une voix grondeuse: "c'est ça que tu appelles faire la poussière jeune fille?" alors que je n'avais pas bien plus de dix ans.
Yvonne était femme au foyer, dévouée, toujours occupée, mais elle n'avait pas sa langue dans sa poche.
Un coeur en or qui cachait une grande douceur derrière ses remontrances.
Peu loquace, elle parlait peu, mais ses yeux disaient avec une étrange perplexité ce qu'elle n'avait pas exprimé par des mots.
"J'aurais aimé pouvoir lui dire adieu, pouvoir lui dire que je l'aimais et qu'elle a compté" me confessais-je à l'un de mes meilleurs amis au téléphone en apprenant la nouvelle, encore sous le choc, la voix entrecoupée de sanglots.
"N'ai pas de regrets" me répondit-il
C'est là que l'idée m'est venue de les lui dire ici, par écrit, intimement persuadée que de là haut elle m'entendrait.
Son heure était arrivée, comme nous attend chacun de nous, pauvres mortels.
Créatures fragiles et fugaces.
Elle n'a pas souffert.
La Mort est venue la chercher avec sa grande faucheuse, la libérant de ses chaînes et entraves terrestres pour lui permettre de s'élever.
C'est ce que je me dis, le coeur serré.
Alors Mamie, saches que nous ne t'oublierons pas ici bas.
Matriarche, épouse, mère, tu étais notre repère en grandissant.
Saches qu'en fermant les yeux je te revois me sourire comme si tu étais en face de moi, au meilleur de ta forme, me demandant de te passer les assiettes pour mettre la table.
Dans ma tête nous serions dans ta cuisine au look un peu kitch des années 60, encore dans son jus, en ce moment même.
Je te serrerais contre moi, la peau frêle et douce de ta joue contre la mienne.
Je te dirais que je t'aime, et je te remercierais pour les centaines de caresses et de baisers que tu aurais aimé me donné sans jamais le faire, toute à ta pudeur que tu étais.
Celle d'un temps que nous autres, jeunes générations, n'avons pas connue.
Je te demanderais comment c'est, de l'autre côté? d'une petite voix naïve, espérant que les nuages sont roses et faits de guimauve, un autre monde où la haine n'existe plus.
Si toi tu sais, maintenant que tu as toutes les réponses, si mes rêves vont se réaliser.
Si cette âme soeur que j'ai tant attendu finira par me retrouver pour ne plus jamais lâcher ma main.
Ou si la solitude de la louve que je suis, trop marquée par la vie, ne fera que continuer de tracer son propre chemin.
Mamie, très chère grand-mère...
J'espère de tout mon coeur que tu es fière de moi de là où tu te trouves.
Que tu me regardes d'en haut, heureuse que je perpétue ta lignée.
Emue par la force et la fragilité qui m'habitent.
Par ce que j'essaye de créer pour le Monde.
Tout en sachant ce que tu aimerais me dire en cet instant.
Que le travail c'est important, que je suis quelqu'un de bien, mais que l'essentiel se trouve ailleurs.
Chez soi, les êtres chers qu'on y retrouve jour après jour.
Ce qu'on y construit, cet amour sans limites qu'on alimente et qui nous remplit.
La Famille.
Ce à quoi, après une minute de silence, les yeux embués de larmes, la tête baissée pour que tu ne me vois pas pleurer, je répondrais:
"Tu as raison, comme toujours mamie.
Et j'essaye, je te jure que j'essaye.
Mais s'ouvrir aux autres quand on a passé sa vie à servir de bouclier, n'est pas chose aisée.
Récemment j'ai rencontré quelqu'un, un homme inattendu, qui portait sur lui tous les signes que le destin avait envoyé dans ma direction. Il ne ressemblait à personne. Il me regardait comme si il me voyait vraiment, pas que la façade pleine de paillettes, et quand ses lèvres se posaient sur mes épaules, il y enjoignait la plus grande déférence en gage de respect. Mon corps a compris avant mon esprit, et c'est instinctivement qu'il s'est tourné vers lui, attiré comme un aimant, en confiance.
Quand mon esprit a compris ce qui se tramait ici, il a vite renforcé le service de sécurité, trop mal en point que j'étais pour me permettre de dissiper mes forces ou mon énergie pour quelqu'un qui ne serait pas sûr de savoir où il allait.
Une louve blessée, à terre.
Sa peur conjuguée à la mienne et à mon système de défense sans nul doute agressif, ont eu raison de ce sentiment de certitude et de destinée jamais éprouvée auparavant.
Mauvais timing.
J'avais trop besoin de toute ma rage de vaincre et de vivre/survivre, pour me remettre des épreuves actuelles, de santé surtout.
Mais je te le promets Mamie, je ferai mieux la prochaine fois.
Je ne m'énerverai pas. Je resterai calme.
Et je n'assommerai pas la première personne qui essaye de se frayer un chemin vers mon coeur suturé.
Peut-être qu'un jour je serai moi aussi, à mon tour, mère puis grand-mère.
Fermant un autre cycle, une boucle où je m'évertuerais de leur transmettre tout qui est essentiel, et ce sentiment de sécurité et d'amour inconditionnel que devraient toujours éprouver un enfant.
Ridée, flétrie, mais toujours rayonnante, peut-être alors leurs taperais-je à mon tour sur les doigts quand ils essayeraient de chiper des gâteaux dans la cuisine en douce.
Je leur raconterai qu'un jour comme celui-ci, il y'a de nombreuses années, j'étais perdue tout comme ils le seront un jour.
Que j'appelais désespérément ce grand amour qui m'était destiné pour qu'il me tienne la main dans toutes ses épreuves.
Contre vents et marées.
Pouvoir déposer une partie de l'armure et affronter demain en équipe, indestructibles ensembles, déjà forts individuellement.
Alors je rirais aux éclats en leur disant que tout vient à point à qui sait attendre... le genre de petites phrases pleines de sagesses que tu pouvais toi aussi nous déclamer lentement dans des moments de doute.
Qu'il a fini par me trouver et changer mon Monde à tout jamais.
Un Monde où vous existez pour à votre tour parcourir cette étrange et captivante aventure que l'on appelle la vie. "
Reposes en paix très chère grand-mère, en sachant que je sais tout ce que tu aurais voulu me dire, tous ces mots que tu n'auras plus l'occasion de prononcer et qu'il fallait libérer à tout prix.
Sois tranquille, je sais où est ma place, et je continuerai à tout donner pour protéger ceux qui me sont chers en attendant qu'il prenne la sienne et me protège à son tour.
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Entre peur et courage
Chers lecteurs,
Le doute, l'angoisse, la remise en question même, sont des sentiments typiques de l'être humain.
J'ai rarement vu un requin, une marmotte ou un chat se demander quel est le but de sa vie, quelle trace il laissera au Monde.
En cet instant je les envie un peu.
Alors il est vrai aussi, que la période s'avère relativement chargée pour moi d'un point de vue cumul de miles karmiques, blessures invalidantes et douleurs en tout genre etc.
Hier soir j'essayais d'expliquer au garçon pour lequel pour la première fois de ma vie j'ai ressenti un "gut feeling" aussi fort (comprenez instinct en provenance de l'estomac) qui m'a dirigée vers lui comme un aimant, que les choses auraient pu être différentes si il avait pris la peine de communiquer ses peurs avec moi au lieu d'éviter le sujet et me laisser m'enflammer en roue libre.
Des peurs, on en a tous.
La confiance en soit ne les enlève en rien.
La peur ne me quitte pas, chaque jour que Dieu fait.
Elle prend plusieurs visages, revêt plusieurs formes, existe depuis la nuit des temps dans le règne animal pour nous préserver du danger, nous maintenir en vie.
En ce qui me concerne je n'ai pas peur de mourir, mon ami Drew m'a d'ailleurs dit hier au telephone "toi c'est pas YOLO c'est YODO: you only die once, ou toujours plus de manières de se mettre en danger" après que je lui ai raconté mon périple trottinette électrique sans frein avec ma béquille pour revenir de chez le Kiné.
Que voulez-vous... j'ai toujours été un peu casse-cou.
Non, ce n'est pas mon intégrité physique qui me fait peur, ou combien d'années il me reste.
En mon coeur je sais que Dieu me rappellera quand il le voudra.
Mes peurs à moi sont plus profondes.
Quel est le but de mon existence?
Serais-je à la hauteur des rêves qui m'habitent?
Quel combat sera plus grand que moi?
Mon destin comprend-il la possibilité de créer un environnement familial sain, stable et solide, ou passerais-je ma vie seule à me battre comme un loup solitaire aux trop nombreuses cicatrices.
Existe-t-il sur cette Terre quelqu'un capable de me voir dans ma plus grande et entière complexité, la douceur et la fureur entremêlées dans un tango qui ne tolère ni la faiblesse ni les coeurs indécis.
Une barrière à l'entrée et une exigence de transparence qui promet de décourager 99% de mes prétendants qui ne tiendront pas longtemps la distance.
Une épreuve du feu qui nécessite courage, détermination et calme.
Là-dessus, je dois bien dire que Nico a un doctorat en la matière.
Peut-être l'habitude de plonger aussi profondément, ou l'exigence de calme et de maîtrise de sa profession de scaphandrier.
C'est le seul, depuis bien longtemps, à savoir me gérer.
Tantôt ardent, tantôt attendrissant, les bombes il parvient à les désarmer très rapidement en les prenant de face, avec beaucoup de douceur et je ne doute jamais de son désir pour moi.
Ce n'est toutefois pas suffisant.
La forme sans le fond.
Dès qu'on creuse un peu, il n'y a plus personne.
Et j'en ai marre de m'excuser d'attendre que la personne à qui je donne mon temps, mon énergie, à qui je partage mes craintes ou mes espoirs, trouve le temps pour moi, communique clairement, ou comprenne que j'ai besoin d'être rassurée un minimum.
Autant rester seul.
Thomas, c'était vraiment le participant sorti de nulpart.
Loin de mes sentiers battus.
Ni viking ni latino ni docteur en sciences ou entrepreneur de folie.
Il ne plonge pas, ses passions me donnent la nausée, et ici encore nous sommes sur un cas classique d'ex femme avec enfant un poil compliqué.
Pourtant, frigorifiée, c'est vers lui que je me suis tournée instinctivement en quête de chaleur au milieu de ce festival regorgeant de possibilités.
C'est ses bras à lui que je voulais sentir m'envelopper.
Ses lèvres que je voulais aller quérir pour les coller aux miennes.
Une connexion s'est faite entre nous immédiatement.
Le genre qui te fait dire que la simplicité a parfois du bon, s'écouter sans chercher à savoir combien de critères l'on remplit ou non dans sa checklist.
A juger par la dévotion avec laquelle il avait fait glissé la bretelle de mon caraco pour déposer un baiser lent et mesuré sur mon épaule lors de notre première nuit ensemble, je m'étais dit "pourquoi pas".
Il y'a définitivement quelque chose de spécial et de précieux chez ce garçon qui m'a attirée vers lui les yeux fermés.
Je ne me l'explique pas.
Life.
Ce qui nous est destiné finit toujours par nous (re)trouver.
J'y crois fermement.
exige toujours de nous de faire un choix simple: l'écouter
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Dimanche élections etc.
Chers lecteurs,
Je me charge d’apporter la touche de divertissement comme toujours, on ne peut plus nécessaire en cette période trouble.
Guerres, montée de partis fascistes, les uns se battent contre les autres en quête d’un Monde meilleur.
Ou plutôt devrais-je dire de l’illusion qu’il le devienne en massacrant une autre catégorie d’individus, que ce soit en leur fermant nos frontières ou en les envahissant.
Une histoire vieille des premiers hommes.
A croire qu’il est en notre nature de montrer un tempérament belliqueux envers ce qui nous effraie, envers ce que nous ne comprenons pas.
Qu’il s’agisse de types d’êtres humains, de religions ou d’animaux jugés « dangereux ».
Des requins aux chats sauvages en passant par des pays entiers qu’il ferait bon d’annexer, on a toujours le mot pour justifier la barbarie.
Et tant que le drame n’a pas lieu devant notre porte, est-ce vraiment si important ?
Je vous pose la question : si lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, nos dirigeants s’étaient tous mobilisés pour contrer un Vladimir Poutine trop zélé, sans violence, par un show de force en envoyant des troupes sur place pour les faire reculer dans leurs frontières.
Un pays, deux, dix, chacun envoyant des hommes et des vivres plutôt que des armes, je pense que le conflit n’aurait pas tant trainé, et que l’impact du coût de la guerre aurait été bien moindre.
Mais non, surtout ne nous mouillons pas trop, le problème n’est pas chez nous.
De mémoire la seconde guerre mondiale a commencé comme ça, après une invasion de la Pologne « assez loin de nous » tout de même.
Avec le résultat qu’on lui connait.
Nos politiques préfèrent malverser en quête de pouvoir pour profiter un peu plus des biens publics que de réellement agir pour le peuple comme il se devrait.
On en demande toujours plus aux travailleurs sans jamais comprendre leurs besoins.
Augmenter l’âge de la retraite n’a pas diminué le montant de la dette publique, tout comme interdire l’avortement n’augmenterait pas le taux de natalité, certains pays asiatiques ont essayé.
Faciliter la vie des parents à de multiples niveaux, combattre l’inégalité salariale homme/femme en la punissant plus strictement, ça oui ça nous ferait avancer et rassurerait celles qui comme moi veulent la carrière et la vie de famille.
Pas étonnant dans ce climat que de plus en plus de monde vote RN, et que le renouvellement démographique n’ait jamais été aussi bas.
Je ne partage pas ce positionnement mais je respecte la décision de ceux qui le font parce que je comprends leur frustration.
Je ne crois pas que la gauche soit une bonne solution économique et sociale pour le pays, mais l’extrême droite c’est encore pire à mon sens.
Alors j’inviterais juste chacun à bien réfléchir à son vote et surtout à aller voter.
Quand je pense à tout ce qui se passe en ce moment, puis à mes batailles personnelles, à ce tumulte incessant, je ferme les yeux, je prends une profonde inspiration, et je me visualise sous l’océan au milieu d’une faune pour qui nos problèmes sont ridicules.
Dans ce Monde-là : pas de racisme, pas de groupes pharmaceutiques qui s’enrichissent sur la mort des pauvres gens, des règles sociétales ici aussi en revanche, mais un respect de chacun et globalement on ne tue que ce qu’on veut manger.
Dans cet univers-là seul reste l’essentiel.
Je reprends ma place au milieu de l’infinité et j’observe avec des yeux émerveillés ce que la Nature a de plus beau à me montrer dans un calme abyssal.
Je ne suis plus Marie la directrice commerciale ou marketing, l’entrepreneuse, l’écrivaine, l’animatrice radio ou la styliste, pas même l’enfant déchue ni la Santa Dolorosa qui s’encre pourtant profondément dans ma peau.
Seulement une âme dévouée au respect de plus grand que moi avec une immense déférence.
Je ne souffre plus.
De rien.
Ici pas de multiples opérations à venir, pas d’agressions, ma vie ne tient qu’à un fil que la moindre erreur de jugement pourrait trancher mais je m’y sens pourtant bien plus en sécurité que sur Terre.
Ici on ne va pas me découper en morceaux pour me rafistoler à droite à gauche, on ne va pas me droguer pour abuser de moi, on ne va pas me tourmenter d’une façon ou d’une autre.
L’Ocean n’a pas non plus d’attentes démesurées me concernant, il n’attend pas de moi que je sois brillante ou parfaite, que je remplisse mon rôle de femme, de mère, de leader sans jamais me plaindre.
Il n’aime pas une image sulfureuse ou hypnotisante.
Tout autant qu’il ne cherche ni à me posséder ni à m’enfermer dans une cage dorée.
Il m’accueille les bras grands ouverts, dans une étreinte chaleureuse, réconfortante, silencieuse, qui vaut tous ceux que j’ai connu.
Caressant la Terre, l’abreuvant, il était là bien avant nous et il le sera bien après notre dernier souffle.
Lui se fout de toutes mes cicatrices, de mes doutes, ou de tout ce qu’on a pu me faire.
L’armure reste à quai, il ne prendra que l’essentiel, sans chichis.
Lui restera et ne m’abandonnera jamais.
A quoi bon finalement, courir après des relations sentimentales qui ne me combleront jamais à ce point ?
L’Homme est faible, cupide, égoïste et centré sur lui-même.
Il ment, trompe, s’accapare ce qui n’a jamais été à lui, ne communique pas ou mal, et finit toujours par nous décevoir.
Ce qui nous est destiné finira toujours par nous trouver, de ça je ne doute pas.
Tout comme je ne doute pas que chacun doit être acteur du changement qu’il veut voir dans le Monde.
Bless your heart.
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Days lately
This afternoon I was feeling kinda dizzy, head and stomach upside down - mostly I think - because of the pain killers I've been swallowing like candy so i can bear the pain of my knee.
Sometimes, I try to stay strong, focused, I don't take any, and I succeed out of luck and determination to occult the pain away.
Some other times, like today, I am just a mess.
Hot one.
The kind to collapse sobbing on the elevator while getting her food delivery cause "yeah I feel confused, hurt, angry, and hungry" and at some point, when I am exhausted and alone, it has to get out.
So much for simplicity and sanity.
But hey- life just happens that way.
I guess when you're used to being independent, a force of nature, get it done no matter of the cost, having to check out harshly the limitations of your own body while injured is pretty hard to handle.
Just a couple of weeks ago, I was biking almost everyday, moving around, dancing on an aerial hoop and pushing myself to feel alive and empowered.
It was my way of dealing with the pressure, like a lot of girls I know and practice with.
We all come here, to the studio, for the same reason.
Be proud of ourselves.
Express ourselves.
Feel invincible.
Strong.
Powerful.
Creating ourselves just as we wish to be, not as we are from others.
Women, Workers, Wives, Mothers.
There we’re just those fiercefull beautiful creatures, dancing in the airs.
Magical.
Training hard, understanding why the struggle when our dear teachers show us some new crazy move, and dazzle when solving how to get there and just make It happen.
Helping each other out, like in a sorority.
I miss it.
Right now I am just feeling all the contrary:
Weak.
Vulnerable.
Impotent.
Like a poor thing the wind would get up and down so easily.
Deep down I know I am not.
That this is just a hard time.
Another one.
But hey, at least I am starting to comprehend what my worst fear is:
being unable to, weak, helpless
Last week my lil brother was telling me "hey you seem to be fine, not too afflicted by the situation, good for you" while smiling.
And I was just like "getting used to what life throws at me non stop"
Nevertheless, even though, I am just like everyone else, I can't be strong and unbreakable all the time.
So when I am not - I am basically just this big ball of anger and sadness - asking God why the constant flow of life lessons and self-realizations?
Getting a step behind, I can see I am just being dramatic and it could be so much worst- other people in the world are having it way way worst than me and most reasonably thinking also you right now, being in a war, seing their kids die in front of them for no reason - and I also have seen way worst.
Accepting this fact enables me to take a deep breath and calm down.
I mean, I am as anyone- allowed to feel depressed or crushed, no matter of how many poor souls in the world are experiencing unspeakable things at this time.
That's like your basic living creature right: feel.
Even if some appear to use it more than others.
Not to mention any in fonction or running presidents for instance.
Maybe that's why I am not really keen in letting anyone see me while being down.
Turns out to be a way to protect myself from being defenseless, touched, in anyway, or crushed - anyway, deprived of any control.
Even less a boy - moreover one I could be doubting the intentions of.
Might be too overprotective but by experience, a lot of them are just dreaming of the idea of having me- owning me - getting a piece of me - out of a challenge or the idea they have of who I am.
That is not love, that is obsession.
These days, while closing my eyes, I just wish I were on a beach alone somewhere.
Warm sand below my feet, ocean majestic beauty right in front of me, zero reasons to panic from anything.
Just a deep and relaxing calm, from those who make you know you belong somewhere.
Like being in the arms of the one you love.
No words needed.
You just belong.
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Demain tout commence
Chers lecteurs,
Aujourd'hui j'aimerais vous parler d'un film qui m' a touché comme on ne le fait que trop rarement de nos jours avec le 7eme art.
"Demain tout commence" avec le génialissime Omar Sy.
J'adore cet acteur qui a une puissance incroyable, et c'est ce qui a arrêté mon choix sur ce film lors de l'incontournable "On regarde quoi?" netflixien que nous connaissons tous, donnant généralement lieu à un scroll interminable de nos écrans en quête du "bon choix".
Je ne m'attendais pas à finir en larmes à bousiller mon maquillage.
Pas les petites larmes de "ah oui c'est touchant" que les coeurs sensibles finissent toujours par lâcher devant un beau passage.
Non.
20 bonnes minutes de pleurs véritables.
Profonds.
A l'heure où je vous parle, mes joues sont encore humides, et j'ai décidé d'abandonner l'idée de me remaquiller.
Alors peut-être que cette histoire me touche moi plus qu'elle ne devrait.
Mais elle n'en reste pas moi prenante, saisissante, et le jeu d'acteur d'Omar Sy, bluffant comme à son habitude.
Je ne saurais que trop vous le recommander et ne vous spoilerai donc pas le coeur de l'histoire.
Simplement l'idée principale, qui est l'amour d'un père qui ne pensait jamais grandir lui-même pour une fille qu'il ne savait pas qu'il avait.
Un amour indescriptible tellement il est fort.
Du genre qui vous fait évoluer vers la meilleure version de vous-même naturellement, pour le bien de ce petit être innocent qui ne dépend à présent plus que de vous.
Avec le recul de ce moment émotion, je m'interroge sur pourquoi ça a résonné en moi à ce point...
Passé, présent, futur.
Tout en connaissant parfaitement la réponse en ce qui concerne le passé.
Moi je n'ai jamais connu ça.
Cet amour inconditionnel.
D'aucun de mes deux parents.
Ni hier ni aujourd'hui.
A la fin du film, Samuel, le personnage principal, conclut par :
"Je ne suis pas un héros, j'ai juste fait du mieux que j'ai pu et au final c'est ça d'être parent".
Je sais que les miens, et surtout mon père, sont également dans ce cas là.
Rien n'était volontaire de leur part.
Et c'est ce qui fait que je n'éprouve aucune rancoeur.
Ni l'indifférence, ni le mépris, ni toutes ces cicatrices que je porte en moi et sur ma peau.
Ils ne sont pour rien non plus dans cet enfer que j'ai du traversé presque seule, et dont je suis revenue transformée à jamais.
Mais ils n'étaient pas là.
Aucun d'eux deux n'était à mon chevet quand j'ai du passé la semaine à l'hôpital après mon agression, terrorisée.
J'aimerais vous dire qu'ils avaient une raison valable.
Qu'ils étaient entrain de sauver le Monde ou coincés à l'autre bout du globe.
La vérité c'est que mon père se trouvait à moins de 2 km, et ma mère à 2 heures de train.
Un trauma crânien, la lèvre ouverte en deux, le bras fracturé par le choc de l'accident de ma voiture qui avait fait un tout droit sur un arbre à 70km/heure après que j'ai perdu connaissance au volant de m'être échappée de cet homme qui avait voulu abuser de moi, et mis du GHB dans mon verre.
Non, ils n'étaient pas là et ils ne souhaitaient pas l'être.
Pire que cela, les mots de ma mère resteront à jamais gravés dans ma tête : "Mais qu'est-ce que tu portais aussi pour avoir provoqué ça?".
Il m'a fallu un paquet de sessions avec une psychologue qui m'a clairement sauvé la vie après coup, pour réaliser que depuis le départ le problème ne venait pas de moi.
Que ce n'était pas moi qui avait un défaut de fabrication et qui ne méritait pas leur attention, leur amour, qu'ils me refusaient avec acharnement.
Je ne la remercierai jamais assez de m'avoir ouvert les yeux et permis de dire : "STOP" à leurs comportements abusifs.
Alors nous n'étions pas battus, nous ne manquions de rien avec mon frère, si ce n'est de l'essentiel: la compréhension que peu importe nos actions notre valeur ne serait jamais remise en cause par eux.
Ceci pour le passé.
En ce qui concerne le présent, je vais bientôt avoir 35 ans.
Ma vie est en chantier à tous les niveaux, je me demande tous les jours si le projet pro que j'ai entrepris n'était pas trop ambitieux, trop challengeant, les leçons de vie n'arrêtent pas de pleuvoir du ciel, et la dernière en date c'est mon genou blessé qui m'immobilise.
Privée de défouloir, c'est à dire de sport, forcée de regarder la réalité des choses comme elle est, ces choses qui se rajoutent pour mon projet parce que je veux peut-être "trop bien faire", le temps qui passe, et ça m'angoisse.
Voguant de Charybde en Scylla entre la douleur fracassante de mon genou, comme des coups de marteau directement assenées à mon os sans même bouger, les anti-douleurs qui me rendent à moitié dyslexique, et cette peur de ne pas être à la hauteur, je me sens asphyxiée.
En réponse de quoi je me suis naturellement tournée vers une activité plus manuelle cette semaine et me suis remise à coudre.
Une vie sentimentale remplie de navires dérivant vers l'inconnu dans une mer agitée.
En quête de la bonne destination, de la bonne personne.
Les différents capitaines à leur bord présent tous des qualités indéniables, mais je doute qu'aucun d'entre eux ne me soit destiné.
Je pense que je n'étais qu'une île de passage qui leur a permis de s'orienter sur la bonne route.
Toutefois certains m'ont touchée plus que d'autres.
Nico, par la sensibilité qui se cache derrière une carrure imposante, l'intellect qu'on ne devinerait pas de prime abord derrière son mètre quatre vingt dix de muscles, son talent pour l'écriture, mais surtout sa profondeur.
Attentionné, bienveillant, je lui parle de tout avec une facilité surprenante et surtout en restant moi-même à chaque instant.
Il m'a montré de bien des manières, mais notamment en venant me faire la surprise d'assister au cabaret qu'organisait mon studio de danse aérienne, qu'il ne s'intéressait pas à moi pour les mauvaises raisons.
Au fond je n'ai pas grand chose à lui reprocher hormis le fait de toujours être marié après trois ans de séparation, et de penser que toutes les femmes sont vouées à lui faire ce que lui a fait la sienne, c'est à dire profiter de ses temps d'absence en mer (il est scaphandrier) pour goûter à tout le voisinage.
Je n'étais pas là et je ne suis personne pour juger, mais je disais à l'un de mes meilleurs amis pas plus tard que ce matin au téléphone qu'avec un homme pareil à vos côtés, je ne voyais pas quels types de problèmes tu pouvais avoir.
Ce matin au réveil on s'envoyait encore des réels de plongée avec des requins (notre passion commune) et trois minutes plus tard il m'appelait en Visio pour me montrer sa plateforme pétrolière et me demander comment allait ma jambe.
J'aime cette spontanéité.
Juste avant il me partageait une vidéo d'un couple qui faisait des figures de gymnastique/portés acrobatiques ensemble et c'est totalement le genre de choses que je me verrais faire avec lui juste pour le fun.
Quant à "nous", nous ne sommes que des amis épistolaires qui se partagent leurs aventures et qui se sont datés brièvement.
Et puis il y'a Laurent.
Rencontré très récemment, il m'a fait l'effet d'une tornade de force 4.
Père également, tout aussi traumatisé par son ex mais d'une manière différente, lui ne vit qu'à quelques pâtés de maison de chez moi.
Je ne m'explique toujours pas ce qu'il s'est passé, ni le pourquoi du comment.
Ca a duré à peu près 30 secondes, mais dans ses bras je me sentais chez moi.
On ne s'est pas quittés pendant 24h, à vivre quasi nus, parler, cuisiner, rire, en oubliant le reste du Monde.
Un bref instant j'avais visualisé à quoi pourrait ressembler la vie avec lui et son enfant, adorable par ailleurs.
Lui c'est le genre d'homme vers qui je ne vais jamais.
Réservé au premier abord, d'une apparence "bon chic bon genre" en décalage complet de mon univers de badass rock'n'roll.
Toutefois il ne faut pas présumer d'un livre à sa couverture, et il est tout aussi aventurier que je ne le suis, voire plus.
Extrêmement viril, sûr de lui, une force tranquille et un regard qui m'hypnotise à chaque fois.
Ce que j'aime le plus chez lui, avec le recul, c'est sa dévotion à sa famille, à sa fille.
Pour le reste je pense que son océan est sûrement trop éloigné de mon île, et surtout, qu'il ne sait plus dans quelle direction naviguer.
Tous deux ont dans le font exactement le même problème: faire suffisamment confiance à quelqu'un, et en l'occurrence moi, pour baisser leur garde et se montrer vulnérables sans faire un bond en arrière tout de suite après.
Est-ce que l'un d'eux m'est destiné? Ou aucun des deux?
Je n'en ai aucune idée.
Peut-être qu'ils devaient juste me faire réaliser qu'après une carrière épanouissante, une entreprise à mission en plein boom, ce que je désire le plus c'est de fonder une famille.
Donner à un enfant, qu'il soit de mon sang ou pas, cet amour inconditionnel qui m'a tant manqué.
Comprendre que je serai une super maman, rock'n'roll et un peu dingue, mais que je ferai toujours en sorte que mon enfant se sente en sécurité avec moi, qu'il puisse me parler de tout, sentir mon soutien, réaliser son potentiel et ses rêves propres.
Construire une famille authentique avec un homme qui deviendra mon mari, qui me traitera toujours comme son égal, avec respect et considération.
Dans ma tête, quand je l'imagine, il est par là quelque part à me chercher.
Il ne me prendra jamais pour acquise et remerciera le ciel tous les jours de m'avoir mise sur sa route.
Ambitieux, brillant, talentueux, attentionné, un vrai gentleman qui ne conçoit pas qu'on puisse faire du mal à des femmes ou des enfants.
Le genre aux valeurs old school, qui cherche à vous protéger, jamais à vous contrôler ou vous posséder.
Oui, quand je ferme les yeux et que je pense à lui, je comprends que chaque chose doit arriver en son temps, mais que quand il me prendra dans ses bras je ne douterai plus.
Toute cette peine, toutes ces épreuves, s'envoleront pour ne plus laisser place qu'à une immense quiétude, apaisante.
"Tu es chez toi, et je ne compte aller nul part" me dirait-il à l'oreille, avant de me serrer plus fort contre lui.
Un partner in crime qui me challengera au quotidien à devenir la meilleure version de moi-même, qui m'inspirera, qui me soutiendra, et qui aimera chaque partie de moi, l'ombre comme la lumière.
Qui valorisera tout ce que je lui donnerai, parce qu'il sait qu'il n'y a pas de limites à ce que je peux donner de moi-même quand j'aime vraiment quelqu'un.
Dans mes rêves, je ne peux pas me détacher de lui.
Son contact suffit à tout me faire oublier, il me regarde comme si j'étais la 8ème merveille du monde et me donne la confiance de briller un peu plus fort.
Mon égal en toute chose, on se partagerait le lead sans jamais se sentir en compétition l'un avec l'autre.
Une équipe.
Elegant, raffiné, il n'hésiterait pas à m'entraîner dans un parking pour se rapprocher de moi d'un peu plus près, ou me prendre par la main pour partir à l'aventure sur un coup de tête.
Mais surtout, quand je le visualise, lui, la vie qu'on pourrait avoir, je ne vois pas le poids de l'habitude, chaque journée est un nouveau cadeau que nous chérissons tous deux.
Il sait qui je suis, il voit ma valeur mieux que personne, et il a réponse à tout.
Le genre qui prévient ton assistante qu'il a prévu de t'emmener en weekend surprise sur la côte italienne, qui t'a déjà préparé une valise et qui va te dire "que oui tu as le droit de te détendre un peu aussi, lâches cet ordi" quand tu lui diras que tu ne peux pas partir.
J'aime à tout contrôler, ça me rassure, mais je saurai céder avec lui.
Ce qui nous emmène donc au futur.
Une bien belle perspective, de faire partie d'une équipe qui respecte notre individualité mais pour laquelle vous sacrifiiez tout, jusqu'à votre propre vie.
La dévotion même.
Pas de négligence ici, pas de mépris ou d'indifférence.
Un jour qui sait, j'aurai l'occasion de réparer ce qui a été brisé pour donner tout ce qu'on m'a volé.
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Et la place de l'homme aujourd'hui
Vendredi soir j'organisais un dîner intimiste chez moi avec quelques amis et une personne que j'avais mal jugé.
Tous de sexe masculin.
Passé le traditionnel "Alors Marie, on en est où côté coeur?"
Suivi d'un souffle exaspéré de ma part "Nulpart! Et je fais une pause, les mecs traumatisés par leur ex je commence à saturer un peu là"
Le ton de la conversation est léger, nos verres remplis de vin, et la discussion s'en va bon train sur nos aventures respectives.
"Moi franchement, j'ai du mal à me positionner et savoir où est notre place pour nous les hommes aujourd'hui auprès de vous" me confesse l'un de mes amis
Je comprends que leur place ait évolué en même temps que les codes de notre société, lentement mais sûrement...
Du ressenti général, au fil de nos échanges, le féminisme ambiant, les "Me Too" et l'ouverture de la déclaration des genres ont l'air d'avoir laissé les hommes hétérosexuels complètement dubitatifs quant au rôle et aux actions qu'ils peuvent ou non prendre auprès de nous.
De mon point de vue, je trouve que cette interrogation est positive.
Elle montre un certain changement de considération et de respect de nos frontières féminines et de la façon dont elles doivent être appréhendées pour inclure notre dimension complexe d'être humain, de femme, de mère mais aussi de membres carriéristes à part entière de notre société moderne.
Un ensemble de rôles qu'il ne tient qu'à nous de prendre ou pas et plus à une cohorte d'hommes en guinguette.
Pour être clairs, je trouve en ce qui me concerne que nous sommes encore bien loins d'une belle égalité tant convoitée entre nos amis masculins et nous-mêmes.
Ne serait-ce qu'en nous intéressant d'un peu plus près à la différence de salaire de 20% en moyenne pour un poste / compétences égal, ou au manque d'intérêt pour la recherche médicale/ le gouvernement d'affections purement féminines comme l'endométriose.
Ne nous mentons pas, sans partir dans le cliché, nous aurions déjà trouvé une solution à ces messieurs si le problème avait touché leurs attributs virils plutôt que les nôtres.
Bref - tout ça pour dire que NON, nous n'y sommes pas encore.
Cependant je conçois tout à fait qu'un homme qui veuille faire les choses correctement avec une femme de nos jours, doute de son champs des possibles en matière d'initiative, qu'il s'agisse de payer le restaurant ou d'initier le premier baiser.
A ce niveau là nous sommes toutes différentes et j'ai envie de dire qu'il faut savoir repérer les signes et les valeurs de la personne en face.
Personnellement je ne fréquente que des gentlemen, éduqués à "l'ancienne" par des mères intransigeantes qui leur ont inculqué qu'une femme ça se respecte avec une sorte de vénération.
Le genre qui te demande si tu aurais quelques heures à lui accorder autour d'un bon dîner, qui passe te chercher ou qui t'attend devant la porte même si tu as plus de 30min de retard...
Ceux qui se placent entre toi et la foule instinctivement pour que tu ne te fasses pas bousculer en soirée, qui te proposent leur veste si tu as froid, qui t'écrivent à peine après t'avoir quitté pour te remercier de ce moment que tu leur as accordés, ceux qui te montrent qu'ils te considèrent en écoutant et en s'impliquant sur ce que tu peux leur partager.
Ils ne sont pas parfaits, personne ne l'est, mais ils valorisent ton temps et ton attention, et les miens (tout comme ceux de n'importe quelle personne ayant pris conscience de sa valeur) sont tout bonnement trop précieux pour être distribués à la volée à des personnes qui ne se conduisent pas avec ce niveau de respect, considération et droiture.
Quant à: "Oui mais qui paye au restaurant/au bar?" j'ai envie de vous dire qu'un principe d'égalité présage toujours de bons augures, mais que la galanterie inciterait un homme qui invite une femme à un rendez-vous de l'inviter en premier pour lui montrer par ce geste qu'il a les épaules pour prendre soin d'elle même si elle est parfaitement capable de le faire seule.
Je paye toujours la deuxième tournée, le deuxième repas, pour montrer à mon tours que la relation n'est pas intéressée, que j'apprécie le geste mais que nous sommes égaux.
Tout comme je veille toujours à mon apparence, (mais encore une fois ceci ne concerne que moi) quand on m'invite à l'extérieur.
Je prends beaucoup de fierté à ce que tous les regards soient fixés sur mon prétendant et moi-même, à voir ses yeux briller d'admiration quand il me voit arriver, et de reconnaissance quand il voit ceux des autres rivés vers nous, d'avoir la chance d'être celui à qui j'ai dit oui.
De manière générale, j'aime également prendre mon temps physiquement parlant, et n'accorder que peu de rapprochements avant le troisième date (ma dernière expérience et exception ne fait que me confirmer que c'est le bon chemin pour moi), juste le temps qu'il faut pour instaurer un début de confiance et d'intimité qui ne soient pas basés que sur le physique - quand bien même je n'aurais aucune attente de relation à long terme par la suite.
C'est plus une question d'intimité et de qui je choisis de faire rentrer dans la mienne.
Pour revenir à nos moutons, vous l'aurez compris, ici il ne s'agit que de mon mode de fonctionnement personnel et chaque femme est différente.
Tout comme il n'y a pas que des hommes honnêtes et sincères, la même vérité arpente la l��gion de femmes célibataire actuelle.
Savoir juger l'autre et ne pas trop lui donner sans avoir vu de réel investissement mutuel réside de l'art martial que seuls les sages parviennent à maîtriser.
La prise d'initiative doit se faire en fonction des signaux, regards, gestes, atmosphère, et globalement de mon côté j'ai pris le parti de toujours initier le premier rapprochement quand je l'ai décidé, dans le sens où j'aime "chasser" et j'aime également le respect et la peur qui vont derrière un homme hésitant.
Cependant une fois ou deux, après des heures de discussion et une bonne bouteille de vin, voir mon date se lancer et partir à l'assaut de mes lèvres avec énormément de déférence sans plus pouvoir se retenir, je dois bien avouer que je trouve ça exquis.
Voilà pour les notions de considération de base, qui ne font pas tout bien évidemment, et ne garantissent aucunement de l'authenticité et de la sincérité d'un homme qui vous courtise avec envie.
Ils sont toutefois de bons indicateurs de comment vous pouvez vous attendre à être traitée par la suite.
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Commitment issues
This morning one of my friends, unaware of the situation told me: "Marie, aren't you done looking for Vikings only, manly but deceptive?"
I said: "I am not though. I don't even really care what kind he shall be as long as we're vibing on the same frequency, as we feel like we "belong" together instinctively".
She then remained silent.
This man, did not fit in any description I could think of.
He was one of his own.
And he just felt right.
His skin on mine, his fingers playing with my hair.
He made me feel lost and found again and again.
Like a f****ng tornado.
God how much I wish it just this time had been as simple as it gets.
Boy likes a girl, girl does too, they click and just decide to get on with each other without any regard for the rest of the world.
Moving forward, not looking backwards.
That would have been nice.
Instead I am here writing my heart away cause I am terrified he's just been wishing to fill in a blank with a highly educated gal, not too bad looking and not too far so this was more of a convenient distraction from this own issues on letting go of the past and the ones that did him wrong in it.
As it proved to be.
Living in the past, dancing with ghosts as if they could fulfill him still.
But they could not.
Which made him deeply nostalgic and unrealistically hoping he could have it all: them and the promise of a mesmerizing future with another soul.
Everyone turning around in a joyful farandole as if in an enchanted forest.
Life doesn't happen that way and we are in the real world, not in any festival transe where everyone shares and loves everyone, high on drugs.
At least this is not how I am visualizing my love to be.
Shared, compromised, between me and an unfaithful ghost he was clung on.
So here I was.
Knowing from the start I shouldn't have gone there, seen clearly the red flags, and chose to follow my gut more than my head because "it just felt right".
Till it didn't.
Hung up on his lips yesterday night as he told me he didn't get a chance to further disclosure his thoughts on him realizing he was not emotionally ready to cut the ties, and us splitting ways because I "deserved better".
At this precise moment, I should have told him:
"Let me decide what I deserve. Being this person is entirely up to you"
Instead I went with:
"Please indulge me" deeply hoping he would tell me how much he felt the same.
How much it burnt him the same from within.
As the words came out of his mouth, I was in shock.
His scare was much more physical than emotional, afraid in a moment of pure passion and connection our bare skins would have vehicle some infection that would endanger him.
" I must be responsible. I am a father now"
I couldn't believe my ears as I reinsured him twice before already on my sanity, recent tests on proof, and he was the one having been in an unprotected relationship you can never be too sure of since his.
If anyone was at risk here, it was me, not him.
Nevertheless I was the one being judged, spit on, and nearly called an easy one.
Nice one.
I remembered the moment afterwards, so touched I wanted to show him my good faith by deleting the dating apps siting on my phone.
"I'm committed" I gasped in a whisper
"Are you though? This doesn't prove a thing" he said, doubtful
Looking back at it, I didn't realize I should have been the one asking him that rather than trying to prove him my value.
He clearly didn't get a sense of it - or so it appears.
So could anyone explain to me why am I the one being sad about it all?
In a world ruled by Demand and Offer, one could say I am on the right side of the balance.
Which doesn't mean I can switch feelings like gloves.
I am made of the same noble material as those who used to fight for this feeling, be constant in their dedication, loyal, and go deep or go home when the stars align inside of them.
Not just the lust - this comes and goes.
The values, the chemistry, the time flying by just looking in each other's eyes.
Maybe I am just a hopeless romantic - maybe I am naïve - however, I'd rather remain true to myself than stripped away to please anyone else.
Sun will be shining, rain will pour, and with the wind a heartache shall become a memory for those who do not fight or were way too lonely on the battlefield.
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So what?
Ce soir, je suis sortie de ma zone de confort.
Tellement loin que je ne la voyais plus que de loin.
Vraiment loin.
Un horizon flou qui s'éloignait à mesure que je faisais un pas en avant vers l'inconnu.
Vers lui.
Rencontré il y'a tout juste 24h, tout s'est passé si vite que j'ai à peine eu le temps d'enregistrer l'information.
Une minute il était là en face de moi à parler de tout et de rien, l'autre je m'abandonnais complètement dans ses bras.
A "s'imprégner" comme il s'est plu à me le dire.
Une bien belle expression que je fais mienne à présent.
Une journée entière passée ensemble, à rire, à se découvrir, m'ont fait me dire: "et pourquoi pas?".
Sauf que voilà, comme dans chacune de mes dernières histoires avec des hommes plus âgés que moi, tout tourne encore beaucoup autour de l'ex-femme/compagne, de leurs espoirs brisés de constater qu'ils s'étaient malheureusement trompés.
Que non, ce n'était pas la femme de leur vie.
Ils sont tous tombés de haut.
Et ils en souffrent tous encore.
Je ne peux pas leur jeter la pierre.
Qu'aurais-je fait à leur place?
Je ne sais pas.
Ma situation à moi est toute autre.
Mes ex ne collaient soit pas au timing soit tous ont commencé par se présenter en princes charmants, droits et bienveillants, pour finir par se transformer en monstres possessifs dont l'ultime but était de me couper les ailes, de m'enfermer dans leur prison dorée et de ne plus jamais me laisser à la vue de tous de peur de me perdre.
Le genre qu'on ne regrette pas.
Le genre qui nous apprend à se déconstruire pour mieux se reconstruire, et surtout à aimer la solitude.
Alors toute à l'heure, quand Flo, mon meilleur ami, m'appelle et que je lui dis que cet homme là vient de me demander de venir à son anniversaire après si peu de temps passé ensemble, entourés de l'ex amour de sa vie à qui il a tout donné de sa personne, de leur enfant, et de ses amis.
J'ai le coeur en sursis.
"Il est... il est ... je ne peux pas te le décrire. Il est différent.
J'ai l'impression de tout redécouvrir avec lui, je ne peux rien anticiper, je ne sais plus où je campe ni comment je m'appelle - mais quand il me serre contre lui je me sens bien. Apaisée. " lui dis-je
"Alors ne fais pas la sauvage. Donnes-lui une chance" me dit-il avant d'ajouter:
"Ou je t'inscris à Mariés au Premier Regard !" en riant
Je me moque mais je l'écoute.
Parce que lui il sait.
Lui il a vu, lui il m'a vue changé et évolué.
"Tu sais - je me pose la question par moments de pourquoi telle ou telle fille est célibataire, malgré tout ce qu'elle a à offrir- et puis je pense à toi.
A la personne incroyable que tu es, à ta situation, et je sais pourquoi toi tu l'es.
Parce que les autres ne savent pas. Ils ne font que deviner les marques sur ton corps, sur ton âme, ils ne pourront jamais imaginer que tu es revenue de l'enfer pour être là aujourd'hui.
Ils veulent tous ce qu'ils pensent savoir de toi.
Ton look, ton côté piquant, ta douceur, ta culture.
Ils chassent une image et toi tu les as laissés faire. "
Ses mots me touchent en plein coeur.
Alors je décide de prendre un risque, en sachant pertinemment que la situation va être horriblement malaisante pour moi, qui ne suis rien, qui n'ai aucune légitimité ou place dans sa vie au moment présent.
Que sur des "peut-être", et des "pourquoi pas", la femme pour qui il a fait tout ce que j'aurais rêvé qu'on fasse pour moi, va décider d'un hochement de tête de si je suis assez bien pour lui et pour leur enfant.
Je ne souhaite à personne de ressentir ce que j'ai pu ressentir ce soir.
Etre mis à nu, sur la sellette, des chaînes aux pieds et la promesse d'un saut dans le vide incisif à 2 mètres.
Dieu soit loué, un ami que je devais rejoindre plus tard m'a accompagnée et j'ai pu dérivé l'attention sur lui pour reprendre mon souffle.
Là en haut, j'avais l'air sûre de moi, mais sous la table mes genoux tremblotaient.
J'étais entrain de me jeter à l'eau pour quelqu'un que j'apprenais tout juste à connaître suffisamment pour le laisser passer la barrière de sécurité en acier trempé que je me suis forgée au fil des années.
"T'as vu qu'il l'a laissée seule là, livrée à elle-même quand même" ricanait doucement l'ex amour de sa vie d'un regard en coin en pleine messe basse à sa meilleure amie avec qui j'avais eu bien du mal à nouer quelque contact que ce soit.
L'étrange sensation d'être un naufragé au bord d'une île blindée.
"Pourquoi tu t'infliges ça?" me murmurait une voix à l'intérieur de ma tête.
Mon ami, Geoffrey, m'écrivit à ce moment-là pour savoir si je voulais rester ou honorer notre réservation au restaurant.
Je regardais rapidement mon inconnu, en quête d'un signe, d'une attention, d'un geste, qui m'aurait montré l'importance ou tout au moins la reconnaissance de ce saut dans le vide que j'avais fait pour lui et cette idée que tout pouvait arriver.
Obnubilé par sa playlist, aveugle à mon regard qui cherchait désespérément le sien, de cette bouée que je semblais lui lancer, je fis un signe de tête négatif à mon ami qui comprit aussitôt et nous sortit de là aussi sec.
Si je devais résumer cet essai, je dirais que si j'avais été amenée à jouer sur le terrain en joueur remplaçant à 5 minutes de la fin avec un score de 5-1 parce que le joueur clef s'était blessé - largué là pour combler un vide, assurer la relève - le feeling aurait été sensiblement similaire.
Et le truc c'est que - chacun a ses expériences et son passé, il en est maître si il le souhaite - mais je ne souhaite quant à moi être le remplaçant du jeu de personne.
Moi je veux être le personnage principal de l'histoire d'un homme si extraordinaire que je lui ferai suffisamment confiance pour lui confier le plus important, mon coeur dans sa globalité.
Plus calme que moi mais tout aussi puissant.
Il aimera chaque maladresse, chaque bleu, chaque bourde, et plus que tout, il saura voir en moi ce que je ne montre pas toujours.
Le sacrifice, la grandeur, la bonté, la vulnérabilité.
Au fond je me fous de savoir à quoi il ressemblera.
Tant qu'il me regarde comme un trésor à protéger absolument.
Comme son roc, son far dans la nuit, son abri en pleine tempête.
Celui qui saura voir, et comprendre, que derrière chaque acte de bravoure, d'indépendance, de force, se cache une sensibilité dont il faut prendre soin sans chercher à en prendre possession.
Celui qui pourra me dire en me regardant dans les yeux, qu'il n'aurait jamais rêvé de me rencontrer.
Qu'avec moi tout est naturel et évident, et que ma complexité fait partie de ma beauté.
Celui qui saura deviner mes peurs, et, sans avoir à prononcer un seul mot, d'un simple regard, d'un simple geste, me transmettre qu'il croit en moi, que je ne suis plus seule, que je peux compter sur lui.
Qu'il me connaît.
Que c'est du vrai moi qu'il est tombé fou amoureux et pas d'une image lissée.
Instinctif.
Moi je rêve de cet homme qui pourra dire à nos petits enfants dans 30 ans qu'il remercie le ciel tous les jours de m'avoir mise sur sa route.
Est-ce que je fabule ou cela se peut-il encore?
Tout semble tellement incertain, le chemin interminable.
Hier soir je priais, seule dans ma chambre, un chapelet serré fermement entre mes deux mains pointées vers les cieux.
En silence.
"Merci seigneur.
Merci de ne m'avoir jamais abandonnée.
Quand tout était noir,
Quand je n'étais plus qu'une pauvre chose recroquevillée en sang dans un abysse sidéral, seule au monde - de m'avoir tendue la main - donné la force de me relever - fait ressentir que je ne serai jamais vraiment livrée à moi-même si je regardais dans ta direction "
Les larmes ruisselaient sur mes joues, dans une course effrénée.
Religieusement.
De prendre le temps de remercier la force qui m'avait fait me tenir debout quand j'avais le sentiment d'avoir les jambes brisées.
Sans rien demander.
Faire preuve d'humilité et de piété à l'heure où l'on prie pour tout et n'importe quoi.
Emplie de cette gratitude de seuls ceux qui auraient dû mourir et sont toujours présents connaissent.
De cette autre chance.
Je ne crois pas en la Bible, je ne crois pas qu'une religion soit meilleure qu'une autre, je crois qu'on se parle au fond tous de la même chose d'un point de vue différent et que les guerres menées au nom de Dieu ne sont que des conquêtes de territoires à peine voilées.
Je n'ai jamais eu peur de la mort d'ailleurs, bizarrement.
Toute jeune déjà, je me disais que de donner sa vie pour sauver celle de quelqu'un serait la plus belle manière de mourir.
Faire ce don si précieux.
A ce moment-là il faut bien dire aussi que je ne me rendais pas compte de ce que la mienne valait vraiment.
Tous les soirs je me perchais sur le rebord de la fenêtre de ma chambre, ou carrément sur le toit, et je regardais le ciel songeuse à ce qui m'avait amenée ici.
Au but de mon existence.
A la raison qui faisait que ma mère me méprisait et mon père m'ignorait carrément.
Les livres, la poésie, cette fantaisie, me permettaient de m'échapper le temps qu'il fallait pour me sentir de nouveau valeureuse.
"Et si en fait j'étais comme tous ces super-héros qui démarrent mal pour finir par être extraordinaires? Quel peut être mon super pouvoir à moi ?"
Assise là, en pleine réflexion, ne trouvant pas par quoi que je pouvais me distinguer des autres - j'en arrivais toujours à la même conclusion:
" Chaque vie compte. chaque vie est précieuse.
Et si je ne suis ni plus belle ni plus intelligente ou talentueuse qu'une autre, je peux toutefois faire don de la mienne pour sauver celle d'un autre"
Cela me réconfortait quelque part.
Aujourd'hui je sais que nous avons tous en nous le potentiel d'un super-héros.
Et qu'il ne tient qu'à nous de l'être plus.
J'ai choisi un chemin difficile quand rien ne m'y obligeait pour le devenir un peu plus, pour trouver un sens à ma vie, une conviction.
Celle de faire une différence dans celle des autres- aussi minime soit-elle plutôt que de participer à une excroissance de profit d'une énième entreprise.
Je voulais, et je veux toujours, les aider à se sentir en confiance, à l'aise, bien dans leurs baskets et partir conquérir leurs rêves quels qu'ils soient.
Ca- c'est ça mon rêve.
Réussir à en aider le plus possible, construire une entreprise à mission florissante qui fasse du bien à la planète, et partir à l'aventure dès que possible avec le partenaire de ma vie.
Celui avec qui je prendrai plaisir à construire un nid douillet tout en restant jeunes et fous, pleins d'entrain et d'envie de croquer le Monde.
Peut-être que j'en demande trop - peut-être que je rêve éveillée.
Mais sans rêves qui sommes-nous?
Des robots.
De l'IA.
Et moi je dis que l'humain peut encore faire de belles choses.
M.
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Et la course vers l'excellence
Chers lecteurs,
Aujourd'hui nous ne parlerons pas d'amour, ni de sensualité ou tout ce qui peut s'y attraire.
Non (ou alors un tout petit peu pour la forme).
Bien qu'il n'y ait pas de sujet plus prenant que celui-ci, il ne sera pas au centre de la conversation pour une fois.
A la place, nous nous parlerons de pression.
Pas celle que l'on peut déguster entre amis au pub du coin avec quelques cacahuètes (je sais que vous visualisez), mais plutôt celle que l'on a tendance à parfois se mettre tout seul.
Ayant été élevée dans l'absolue conviction que rien de ce que je ne ferai, quand bien même je me distinguais dans mes notes ou mes compétitions de gymnastique artistique, ne sera jamais suffisant pour mériter un brin d'attention paternelle, ma valorisation de moi-même n'a pas toujours été solide.
Dans ce contexte, vous comprendrez bien que c'est un poids que j'ai l'habitude de me mettre sur les épaules pour aller chercher l'excellence, le dépassement de soi, peu importe le prix à payer, qu'il s'agisse de douleur physique ou morale.
Je n'ai pas l'habitude de reculer devant l'effort.
J'aurais même tendance à me motiver d'autant plus qu'on me laisse à penser que je suis incapable de faire quelque chose.
"hit me with your best shot"
Ce qui peut être considéré comme une qualité, une force de détermination, s'avère être à double tranchant quand on ne s'écoute pas assez, quand on se pousse trop, qu'on se bat sur tous les fronts.
Alors voilà, dans la liste des challenges que je m'étais fixée se trouvait une compétition de danse burlesque organisée par ma prof.
Pour laquelle nous devions envoyer une vidéo de démo 2 jours après notre spectacle, qui m'avait déjà pas mal usée, à tous les niveaux, il faut bien le dire.
Je ne me suis pas démontée.
J'ai bouclé la couture de mon costume, pensé à une thématique, et commencé à bosser sur une chorégraphie/une mise en scène avec les deux heures de temps qu'il me restait pour respecter la deadline.
Forcément, en deux heures, on ne peut pas s'attendre à un résultat au top, n'étant déjà pas professionnelle et ne m'appelant pas Kamel Ouali.
Mais...je voulais essayer, tout donner, faire de mon mieux et au minimum avoir tenté le coup.
Ce que j'ai fait, vraiment hésitante, épuisée et peu sûre de moi, parfaitement consciente du niveau de ce premier jet.
Toutefois, je décide de demander à mon crush de me donner son avis objectif.
Ce par quoi il répond par un grand blanc.
Le truc à ne jamais faire avec moi.
Ce genre d'action, en guise d'équivalence, ce serait un peu comme de se mettre à l'eau en étant ensanglanté à proximité de grands requins blancs ou de s'étendre avec du miel dans les Everglades en attendant qu'un python ou un alligator passe par là en quête de son quatre heures.
Une mort indirecte, lente et douloureuse.
(je suis sûre que vous avez l'image en tête tout aussi bien que la bière entre amis ;))
Le genre de trucs qui passerait avec une nana au tempérament moins affirmé que le mien, mais certainement pas dans le cas contraire.
Ca n'a pas raté.
Ne lâchant pas ma prise, il finit par me sortir un florilège de questions annexes, qui ne trompent personne sur son avis véritable, qu'il n'ose pas me balancer, très clairement dans la peur que je me braque et que je réduise à néant ses chances de me rapprocher.
Ce qui, concrètement, a produit tout ce qu'il voulait éviter, me faire prendre 15km de distance éclair.
J'avais annoncé que c'était un brouillon (je précise, pour tous ceux qui me diront que je suis vache), j'avais besoin d'être rassurée un brin, et qu'on me dise que la base était là mais que oui il y'avait encore du travail (gentiment).
Là, ce silence, ces non-dits à peine voilés qui pour moi me font l'effet d'un "mais t'as pas honte de présenter ça" et finissent de me découper sur place.
"A ce point?"
Je décide de supprimer la vidéo en rentrant, ce qui provoquera un paquet de:
"Mais pourquoi t'as fait ça?? Et pourquoi tu demandes son avis à un mec que t'as vu deux fois là enfin?"
de mes meilleurs amis le lendemain.
Excellente question.
Je n'ai pas la réponse à cette deuxième partie.
Il se peut que je sois parfois un peu trop entière dans ma démarche quand j'apprends sincèrement à connaître quelqu'un, et que je jauge de sa capacité à se comporter avec droiture, valeur, et courage, quand bien même je ne voudrais rien de sérieux.
Une sorte de mise à niveau obligatoire pour avoir le droit de m'approcher, qui explique aussi de longues périodes d'abstinence en la matière.
Mais ne nous mentons pas, en ce qui me concerne, j'ai toujours préféré la qualité à la quantité.
Et l'océan ne manque pas de poissons, malgré mon manque d'envie de partir en exploration active.
Quand on connaît sa valeur, pourquoi se presser et sauter sur n'importe quoi?
Le "tout venant" comme je me plais à le dire à mes amis moins regardants.
Manque de bol pour lui, l'effet que ça a eu sur moi, cet évitement ni constructif ni sincère vs mon niveau d'intérêt et de prémisse d'attachement éventuel, ont carrément fait basculé la balance du mauvais côté.
Dans un cas comme dans l'autre, le terrain "toujours marié, pas encore divorcé, vivant à 2m de son ex avec qui il partage deux enfants" indique plutôt un bourbier de red flags accessoirement risqué, et sur lequel, l'expérience aura tendance à me faire dire "que même pour une aventure, le jeu n'en vaut pas la chandelle".
Next.
De base j'aurais tendance à ne pas laisser la difficulté me dissuader, et à suivre mon coeur/ou plutôt mon instinct, mais mon dernier essai en date, dans une situation relativement similaire (essayez donc de sortir avec un mec de votre âge ou plus passé 33 ans, qui ne soit ni en instance de divorce ni père célibataire), aura eu raison de m'apprendre qu'il n'y a rien de mal à s'épargner un peu en matière de relations humaines.
Dommage, et c'est vrai que son rythme de vie de 5 semaines sur terre, 5 semaines en mer, était plutôt parfait pour moi qui panique à l'idée de m'engager avec quelqu'un de trop disponible et qui attendrait que je le sois tout autant.
Ici encore, l'expérience.
Bref, revenons à nos moutons.
Complètement démoralisée, à plat, à la recherche du feu sacré qui a l'habitude de faire danser mes entrailles, je passe la journée suivante au lit, avec le même niveau de force vitale qu'un lémurien alcoolisé qui aurait de surcroît chopé la mono.
(de rien pour cette image visuelle)
C'était hier.
Ce matin, on n'était toujours pas sur un niveau d'énergie débordante.
Mais je décide de m'activer un minimum.
"T'as bossé dur pour ça, va au bout de ta démarche: no regrets!" me dit un ami proche au téléphone.
"Et puis l'avis des pépitos là, excuse-moi mais on s'en carre un peu le coquillage, il est où le requin blanc làààààà bordel?"
OK, n'en dis pas plus.
Ces quelques mots suffisent à me sortir de ma torpeur, et je me lance avec un brin d'angoisse et d'appréhension dans un message vocal à ma prof qui fait les sélections, lui expliquer pourquoi j'ai supprimé ma vidéo, et lui réitérer que c'était quoi qu'il en soit vraiment un premier draft fait en deux heures de temps.
"Si elle ne t'aime pas, tu lui tends le fusil à pompes pour t'achever au sol là" me dit mon meilleur ami quand je lui annonce ma démarche.
"Prépare les confettis alors, je me lance" rétorquais-je,
l'air sombre de quelqu'un qui se préparerait à faire un saut dans le vide avec un boulet de 10kg à chaque pied.
Contre toute attente, elle se montre super douce et bienveillante, et me réitère que je peux faire bien mieux que ça et que le rendu fait un peu bâclé.
Ce qui est totalement vrai.
Elle me propose de m'aider à bosser sur mon numéro, ce que je n'aurais pas osé lui demander, et c'est comme si on avait soudain enlevé les chaînes qui me clouaient au sol.
"Tu ne peux pas être en catégorie Elite tout le temps sur tout ce que tu fais. Sois patiente avec toi-même un peu" me dit l'ami qui m'a poussée à me ressaisir.
C'est pas faux.
Les échecs apprennent plus que les succès, et notre façon de les appréhender, c'est ce qui montre notre capacité de résilience et notre détermination face à l'adversité.
Je me souviens de cette leçon et je décide de me relever du sol auprès duquel je tentais de fusionner en position latérale de sécurité.
Ma prof me propose même de candidater sur une autre scène ouverte à la fin du mois, et la remerciant de sa confiance, je décline l'offre poliment, le délai me paraissant trop court pour faire quelque chose de vraiment carré.
Toutefois ce n'est pas un abandon de la partie, juste un "raincheck" qui va ôter un peu de cette pression qui m'étouffe dernièrement, et me permettre de prendre le temps de faire les choses correctement.
Etre en mesure de montrer tout mon potentiel, de réaliser ce rêve un peu dingue que j'ai depuis longtemps d'être capable de me produire sur scène dans un numéro solo incluant gymnastique, art scénique et contorsion.
Cet enseignement que j'ai donc aujourd'hui envie de vous partager, à tous ceux qui se laissent comme moi, trop facilement écrasés par une montagne d'obligations et ce besoin d'être excellent tout le temps.
C'est en tombant qu'on apprend à marcher.
Personne n'a démarré au top niveau.
Il faut commencer quelque part, et c'est votre capacité à travailler dur sur la durée en prenant des temps de repos suffisants qui vous permettront de toucher les étoiles.
Courir vers un objectif démesuré en fonçant tête baissée ne vous mènera qu'à l'épuisement et au découragement.
Alors relevez la tête, fixez-vous des objectifs atteignables, sur la durée, découpés en paliers, et surtout n'oubliez pas de respirer.
Maintenant que je me suis relevée, je ris de moi-même à gorge déployée.
Je n'ai qu'une épaule valide, la gauche me faisant atrocement souffrir tous les jours, instable, ne tenant pas en place malgré deux opérations et une tonne de rééducation en Kiné.
En sachant cela, j'ai tout de même décidé contre tout bon sens de me remettre aux danses aériennes, à des agrès qui demandent un travail et une stabilité d'épaule justement, et le résultat de participer à ce spectacle et de répéter autant, en a été l'incapacité quasi totale à lever le bras dans faire une grimace de douleur- pas même un peu sans trembler.
Sur cette base de données, le spectacle à peine terminé, je ne me suis pas dit que j'avais déjà beaucoup trop tiré et que je devais me ménager comme n'importe qui ayant des capacités cognitives un minimum aiguisées- ou tout simplement le sens des réalités.
Non.
Moi, débile que je suis, je me suis lancée parce que "oui je peux en faire encore plus" et j'ai remis mon épaule au défi d'inclure danse et contorsion pour cette fameuse vidéo.
A quel moment j'ai cru que ça allait passer.
A- Quel- Moment.
Vraiment, j'en pleure de rire à l'instant T.
La désillusion et l'obstination totales.
Vouloir tout donner est une qualité, mais n'en oubliez pas que vous restez humains, votre corps a des besoins, de nutriments, d'eau, de repos.
Et pousser sur une blessure n'augure jamais rien de bon.
Si l'univers avait voulu que nous soyons parfaits, nous naviguerions tous symétriquement entre nous et sans passion, comme des robots de chair et de sang, dénués de sens et vides d'âmes, prévisibles, et à mourir d'ennui.
Célébrons nos imperfections, célébrons le chemin et les obstacles qui nous font évoluer.
J'ai appris à aimer les miennes au fil des années: ma maladresse légendaire qui me couvre constamment de bleu et qui fait rire l'assemblée, ma capacité à mettre les pieds dans le plat, ma spontanéité aussi, pas toujours réfléchie, ou ma tendance à bien trop donner de moi-même pour soigner les chatons blessés alentours que je trouverais à mon goût.
Un empathe ressent les émotions de son entourage un peu plus fort que d'autres.
L'effet que ça a sur moi par rapport à mon caractère est de vouloir soigner les blessures, apaiser les cicatrices, et axer mes gestes en ce sens.
Par la douceur, par l'humour ou par la fougue, selon la situation, bien souvent un savant mélange des trois.
Un melting-pot d'énergie solaire qui fait que je suis qui je suis.
Et fière de l'être.
D'avoir à coeur le bien-être de ceux qui m'entourent tout aussi sincèrement que le mien.
Marie
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“A la conquête de ton corps”
A la sortie du grand cabaret de mon ecole de danse aérienne, il m’attend.
La tête baissée nonchalament, au premier coup d’œil il me donne une impression de force tranquille. Contenue.
Comme un ouragan dans un verre d’eau.
Retournez le verre et place à la tempête.
Je sens que si je pose mes mains sur lui avec la bonne energie, je peux faire danser quelques vagues au gré du feu de mes entrailles.
Tumultueux, envoûtant, mais tout aussi apaisant que le manteau de la nuit d’hiver sous une épaisse couverture.
Un chant des sirènes qui lui promet une seconde de repi.
De paix.
La promesse qu’en buvant le doux nectar volé prestament à mes levres, il oubliera.
Le Monde.
Sa cohorte tumultueuse.
Les marques laissées avec tant d’impudence sur les espoirs brisés de sa droiture.
Alors il me serre tout contre lui, et je ne sais plus lequel de nous deux est hâpé par l’autre.
Sa peau est chaude, douce, et je me delecte de son contact contre la mienne.
Assoifé, affamé, plein de ce désir enraciné au fond des tripes, il parcourt mon cou de sa bouche insatiable.
Don Quichote sur les vallées de mes courbes, il part à l’assaut d’une route infinie de plaisir muni de sa quête de renaissance.
Dans un souffle chaud échappé, il se colle à mon dos, à decouvert.
Ses mains s’ancrent sur mes hanches avant de les plaquer contre lui, fermement, avec ardeur.
A son tour de m’hypnotiser.
Il envahit ma nuque avec gourmandise,
Sa main droite se detache de son emprise pour partir coloniser les collines de mon buste en amont, en memorisant les courbes tactilement, avec engouement, comme pour en constituer une carte de territoire à conquérir.
Fier matador, je suis le taureau avec lequel il lui faut danser le temps d’un instant.
Un tango plein de fougue.
Un peu plus tard au moment de se quitter, je prends volontairement un temps de pause, la tête posée dans le creu de son cou.
Concentrée plus sur sa douceur que sur la chaleur qu’il degage, ce que j’ai appris de lui ce soir complete l’image que j’ai de cet homme, si fort, et je comprends que derriere son ardeur se cache un profond besoin de chaleur humaine.
Non, pas humaine, féminine.
De cette chaleur qu’on n’achète pas.
Celle de quelqu’un qui nous voit tel que nous sommes, sans artifices.
Qui voit de la beauté sur chaque cicatrice dont la vie nous a parées, gallons de guerre, je dois être un amiral quelque part.
Celle de quelqu’un qui veut en couvrir chaque centimetre carré de baisers pour soigner ce qui saigne encore sans se voir.
Alors je l’embrasse un peu plus lentement, mes mains se glissent dans ses cheveux, et c’est un autre langage qui se parle entre nos levres entremêlées.
“Je te vois”
“Prends possession de mon corps et libere-moi du bout de tes doigts”
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3 jours sans Instagram
Scroller sur Insta ce serait presque devenu un automatisme, surtout pour les trentenaires ou la génération années 80-90 dont je fais partie.
Le matin au réveil, le soir au coucher, et concrètement dès que la concentration laborale nous quitte et que notre cerveau nous fait glisser vers un moment d'oisiveté.
Certains y sont plus actifs que d'autres, bien entendu, et c'est mon cas ici aussi.
Sans aller jusqu'à dire que j'influence qui que ce soit, j'ai une communauté qui me suit en plus de mes amis et avec laquelle j'aime partager des choses, des moments culturels aux tips pour une vie plus saine en passant par un assortiment de looks du jour plus originaux les uns que les autres, sans jamais trop se prendre au sérieux.
Revendiquer pleinement ma féminité, mon pouvoir, et l'utiliser pour faire ce que bon me semble, des arts aériens au burlesque en passant par la plongée sous-marine avec des requins en toute liberté.
J'aime l'idée de partage et d'inspiration associée à ce réseau, qui peut pourtant être utilisé tout autrement en projetant une image superficielle et trompeuse de la vie de quelqu'un qui vous donnera des complexes qui n'ont pas lieu d'être.
La vie de personne n'est parfaite, même celle des starlettes d'Hollywood qui vont font rêver avec leurs plages paradisiaques toutes les deux semaines.
On a tous nos doutes, nos peurs, nos angoisses, mais nos espoirs aussi.
Une image assez claire de la personne que l'on a envie de devenir si on prend le temps d'y réfléchir en contenant le bruit de nos vies un instant et en faisant place au calme.
Toujours pas?
Asseyez-vous en tailleur.
Fermez les yeux.
Bien, maintenant: concentrez-vous sur votre respiration, profonde, sentez l'oxygène alimenter vos poumons et se répandre dans vos tissus...
Canalisez votre énergie sur votre centre "core", les battements de votre coeur s'intensifient comme si votre esprit lui parlait plus fort tout d'un coup, lui hurlant vos désirs véritables.
Si je ferme les miens, je me vois en paix avec moi-même.
Au bout du monde à le parcourir pour en découvrir de nouvelles cultures, espèces marines, mais aussi dans un foyer dont j'aurai construit une base solide.
La villa rénovée à la sueur de mon front, l'homme aux valeurs indéniables qui sera mon égal en tout point, la soif d'apprendre, d'aimer et d'évoluer qui nous parcourt tous les jours.
Bref, un beau rêve qu'il ne tient qu'à moi de réaliser avec suffisamment de travail et de détermination.
Tout comme les vôtres.
Tout est possible, tout est réalisable si on y croit assez fort et si on s'en donne les moyens.
En ce qui concerne Instagram, je pense avec le recul que c'est un outil formidable pour s'exprimer, comme TikTok, mais que comme pour tout il faut le prendre avec parcimonie.
Ca devient vite facile (et chronophage) de se faire happer par notre feed et de perdre sa concentration.
Et c'était mon cas.
Notamment de temps à autre pour voir si le garçon avec qui j'avais tenté de sortir regardait toujours mes story, mais surtout pour s'envoyer des "memes" à mourir de rire avec mes amis, mon exutoire favori.
Dernièrement je me suis sentie un peu épuisée de partager constamment des choses qui n'avaient pas toujours de sens.
Comme si c'était devenu une sorte de pression, d'obligation.
La solution m'est donc apparu tout naturellement: supprimer l'application et entamer une detox de 3 jours.
Juste assez pour engager une introspection sur mon utilisation de ce réseau et ce que la direction que je voulais donner à ma page (tout comme à ma vie d'ailleurs) tout en gardant un court délai pour communiquer sur le cabaret que nous organisons avec mon studio de danse aérienne (l'Art&Fact sur Bordeaux).
Jour 1:
Je ne vous cache pas que le premier jour a été relativement difficile, comme pour un régime, on tourne en rond, on va vers cette habitude par réflexe et on a du mal à ne pas craquer.
L'addiction à ce réseau n'en est devenue que plus palpable, mais je me suis sentie soulagée quelque part de pouvoir vivre ma vie "cachée" un instant sans avoir à me soucier du regard des autres un seul instant.
A 20h je me suis quand même demandée si mes potes n'allaient pas tous m'appeler pour s'assurer que je sois en vie, mais c'est passé crème et j'ai privilégié le téléphone/les sms pour communiquer avec eux (le but n'était pas non plus de rentrer dans une complète isolation ahah).
Jour 2:
Mon crush, qui de base n'a pas Instagram et avec qui je ne parle que sur WhatsApp (l'avantage de fréquenter un homme plus âgé), vient prendre des nouvelles et je me rends compte que je ne pense presque plus au précédent, de qui je guettais les actions sur Insta justement.
J'ai plus de temps pour rester concentrée sur mon travail, mes études scientifiques, et je m'éparpille moins.
Je décide même de télécharger des applications éducatives supplémentaires pour combler ces 5 min de pause Insta que je faisais régulièrement.
Echec de mission dans le sens où ces 5 min sont là pour une raison: se détendre et laisser son système nerveux au repos un instant.
J'ouvre alors les applications de rencontre installées sur mon smartphone (Tinder, Bumble, Hinge) et je scrolle ce qui me semble être un défilé de spécimens tout droit sortis de la cour des miracles, incluant mon ex qui m'a littéralement fait faire un bond de 2m en arrière en voyant son profil comme si j'avais pris une décharge électrique (et éclater de rire au passage, ne nous mentons pas).
Très sincèrement, je pense que si demain vous me donnez le choix entre me remettre avec l'un de mes ex (mais surtout lui) ou perdre un bras, je vais sérieusement réfléchir à la possibilité de vivre mono-armé!
Blague à part, je leur suis tout de même reconnaissante de m'avoir fait grandir bongré-malgré, évoluer, et comprendre ce que je voulais (et ne voulais plus) d'un partenaire.
14h: mon meilleur ami me rappelle, après 35 tentatives infructueuses de me joindre en 24h, et m'annonce très fièrement qu'il a faillit m'inscrire à "Mariés au premier regard" parce que "vraiment ce serait génial d'être ton témoin et de pouvoir crier avant que ton futur mari n'arrive: "enfin un mec qui n'a pas une double vie ou des tendances socio/psycopathe".
Alors histoire vraie, c'est la deuxième personne de mon cercle proche qui me fait la même réflexion sur l'intérêt que j'aurais à m'inscrire à cette émission.
Je pense que c'est le moment où tu te dis sérieusement que tes potes ont totalement renoncé au fait que tu sois capable par toi-même de choisir quelqu'un qui te corresponde vraiment et je ne sais pas comment je dois le prendre hormis avec humour !
19h: l'un de mes meilleurs amis m'appelle, et s'exclame:
"Marie, je sais ce qu'il faut que tu fasses, j'ai eu une vision. Il faut que tu aides les femmes à se sentir aussi féminines et badass que toi.
Pas que d'un point de vue scientifique, mais vraiment dans la globalité. A s'aimer. A s'accepter. Bref à rayonner comme toi."
Cette remarque a raisonné en moi à une incroyable profondeur.
Il avait raison.
A 100%.
Et c'est sur cette ligne directrice que j'ai décidé de me recentrer, continuer mes recherches, mon projet, ma science, mais ne pas me focaliser que là-dessus.
Prendre l'individu, et surtout la femme, dans sa plus totale dimension, complexe centrale et belle.
Nos réflexes anxiogènes communs, notre charge mentale, l'acceptation de nous-même, et en aider autant que possible à devenir la version d'elles-mêmes qu'elles rêvent d'être.
Bien entendu cela commence par moi-même, m'écouter plus, respirer, cesser de m'auto-saborder dans certains domaines et adopter une vision beaucoup plus sereine et holistique des défis du quotidien.
On fonctionne tous de manière plus ou moins différente, notamment du côté masculin.
Il faut accepter ce qui vient à nous et profiter de chaque instant en restant en accord avec soi-même mais en ayant bien à l'esprit que demain tout peut s'arrêter (aux premiers stades d'une relation du moins).
Quelqu'un qui a envie de vous voir et d'avoir de vos nouvelles trouvera toujours un moment pour le faire, peu importe le moyen de l'exprimer.
Ne pas écrire de la journée ne signifie pas forcément le désintérêt de quelqu'un.
Tout comme des mots doux ne signifient pas (surtout trop vite) leur attachement.
Quand on se recentre sur soi, qu'on s'écoute, qu'on apprend à dissocier ses propres angoisses/mécanismes de défense ou projections du comportement réel de la personne qui nous intéresse, on ne réagit plus à chaud mais à froid et ça fait toute la différence.
Bien évidemment c'est plus facile à dire qu'à faire, et ça nécessite de ne pas non plus trop s'impliquer ou se dévoiler au départ.
Personnellement ma stratégie actuelle est plutôt simple: ne rien attendre de personne en matière de dating, m'écouter, voir qui j'ai envie de voir au moment où j'ai envie de le voir et surtout ne me focaliser sur personne.
Cet amour et cette dévotion que je sais si bien donner, je décide de les garder pour moi et de me les auto-attribuer.
Alors par quoi ça passe concrètement?
Se fixer des objectifs réalisables mais challengeants, déjà.
Pour moi: perdre 10Kg pour faire passer ma masse grasse à moins de 15% et atteindre un rêve de gosse: le corps de mes rêves.
Des abdos bien dessinés, une taille fine, des fesses en béton.
Pas pour séduire les autres, pour me séduire moi-même.
Avec toutes les recherches que j'ai fait cette semaine sur le système digestif, je me sens bien plus armée pour adapter mon alimentation, détoxifier mon foie, mon pancréas et faire fondre les quelques kilos de graisse superficielle qui ont pris leur aise depuis bien des années.
L'idée n'est pas juste de fondre, mais bien d'être en meilleure forme/santé: mon leitmotiv en définitive.
Ca prend la forme d'une alimentation naturelle, sans produits ultra-transformés, avec un effort culinaire, beaucoup de fibres, un indice glycémique modéré et une meilleure compréhension des hormones qui régissent notre organisme: notamment l'Insuline et la Leptine (satiété).
22h: après quelques messages échangés sur WhatsApp, mon "crush" qui n'en est pas vraiment un du coup en réalité, m'appelle en visio.
Je suis au lit devant Aliens et je manque de m'étouffer en balançant ma peluche de Stitch (fidèle compagnon de mes nuits) sur le côté pour ne pas totalement avoir l'air d'une enfant de 10 ans au moment d'accepter son appel qui m'a (disons-le clairement) prise au dépourvu.
"Je te trouve même encore plus belle comme ça, au naturel, tu vois"
Ah.
Ba c'est gentil ça dis-moi! (surtout que mon pyjama se composait d'un t-shirt XL avec des étoiles roses et d'une mustang)
"J'aimerais te voir dimanche, je peux peut-être venir à ton show?"
AH- bis.
Décidément le quart d'heure adrénaline!
"Si tu veux, mais ça va me mettre la pression si je sais que t'es dans la salle!" lui répondis-je quelque peu nerveusement.
Bop.
Peu importe en vrai.
(au final il a bien pris sa place, ma mere et mon frere aussi: je pense que si tout le monde se rencontre ca va etre magique)
Qu'il vienne si ça lui fait plaisir, et s'il applaudit suffisamment fort je saurais lui témoigner ma reconnaissance par une étreinte passionnée un peu plus tard (eheh).
Jour 3:
Affamée au réveil par mon jeûne intermittent qui me fait arrêter de manger quoi que ce soit après 16h, j'ai bien du mal à décoller mes paupières et je sors mon téléphone de son mode avion nocturne avant de me diriger vers la cuisine pour préparer un petit-déjeuner de ROI.
Ou plutôt de REINE: deux oeufs, une salade, du jambon, des pancakes maison au son d'avoine et une barquette de fraises.
Un régal (j'en salive encore).
Du message matinal de Nico aussi (le crush en question), qui lui rêve d'un autre menu pour son petit-dej.
"Je rêve de t'avoir contre moi là, de te caresser le dos, de t'embrasser, de ne pas me décoller de toi pendant des heures et biensûr..."
Une attitude un peu cavalière sachant que nous n'avons pas franchi cette étape mais qui dans le contexte de profiter de l'instant sans me poser plus de questions me convient parfaitement.
Nico est scaphandrier, il a eu à peu pres 100 jobs avant ça, de capitaine de bateau à animateur club med.
Père célibataire de deux garçons, il vit sur un rythme de 5 semaines en mer / 5 semaines en terre bordelaise.
Les cheveux courts, presque rasés, couleur blé doré, les yeux bleu océan et un sourire malicieux au coin des lèvres tel un enfant pris la main dans le bol de pâte à cookies quand il me regarde.
Très séduisant, 1m90 au garrot, athlétique, passionné de plongée sous-marine comme je le suis, attentionné et bienveillant, disons que pour un moment de détente on n'en demandera difficilement plus.
La journée file entre mes études et quelques pauses sportives pour rester en mouvement.
Il est 21h, je m'apprête à décoller pour une répétition de burlesque et le retéléchargement de l'application, non sans quelque appréhension de perdre ma nouvelle ligne directrice.
Peut-être qu'une journée off des réseaux par semaine peut être une nouvelle habitude bénéfique pour moi à adopter et je vais sérieusement y songer.
Conclusion: un pas en arrière qui m'a permis de me recentrer, de me canaliser et de m'interroger réellement sur la direction que je voulais prendre aujourd'hui pour ma vie d'un point de vue général.
Un nouvel élan qui je l'espère prendra tout son sens dans les semaines à venir.
La suite au prochain épisode chers lecteurs!
Marie
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Ce qui change à la trentaine
Chers lecteurs, pardon de vous avoir délaissés.
Ces derniers temps je n'ai eu l'esprit qu'au montage de mon projet au détriment de ma vie sociale et sentimentale.
"Les charos fouttez-moi le camp" j'aurais pu inscrire sur ma bio Tinder.
Et en même temps on a pas vraiment envie de s'engager avec n'importe qui n'importe quand surtout quand on connaît la valeur de sa liberté et qu'on a pleinement conscience de son potentiel de partenaire.
Si vous êtes aussi dans la team de ceux qui donnent beaucoup d'eux-même, vous savez de quoi je parle.
Donc la tendance générale était plutôt à "pas envie".
Du prof de crossfit qui vendrait sa mère pour essayer de te mettre dans son lit à l'artiste torturé qui menace de débarquer dans ta cuisine te préparer à manger si tu sautes un repas - flemme.
Je pense très sincèrement qu'il n'y a rien de mal à se dire quand on le ressent comme ça que c'est un temps où on se concentre sur nous-même (this is me time).
Alors hier soir, quand après un nombre incalculable de shots de Jack Fire, l'ami d'une amie m'a filé son casque et fait grimper sur sa bécane façon Top Gun pour terminer la soirée chez lui, je n'ai pas plus réfléchi que ça.
En arrivant il a passé un peu de son latino et on s'est mis à danser tous les deux dans son salon le plus naturellement du monde.
Ce matin quand je me suis réveillée, persuadée d'être chez moi, j'ai ri.
D'avoir tellement lâché le contrôle que j'en ai raté mon précieux entrainement de cerceau aérien.
De ne pas me souvenir de la moitié de la soirée, ni d'avoir décidé de rester dormir chez lui au milieu de l'after avec ses potes.
D'être rentrée chez moi à l'ouest dans un walk of shame digne des plus grandes comédies romantiques.
Les extensions dans le sac à main, les boutons de ma chemise arrachés dans l'engouement du jeune homme à me montrer à quel point il me trouvait magnifique, et un smokey eye encore étonnamment impeccable.
Premier réflexe?
Les potins aux copains, bien entendu.
Deuxième réflexe ?
La fameuse question que toutes les filles se posent après une nuit torride "ça voulait dire quoi ?".
Personnellement, catégoriser mes relations, ça me rassure vachement.
Ici, un très bon feeling, une nuit incroyable, de l'humour, et la perception d'avoir eu à faire à quelqu'un de bien, de droit.
Mais je n'ai pas ressenti le besoin de lui laisser mon numéro ni de guetter un potentiel message ce midi du coup.
Aucune honte, aucune peur de se faire prendre pour une fille de petite vertu pour dire ça poliment, et aucun plan d'aucune sorte.
De manière générale je n'ai jamais été trop "plans d'amitié améliorée" dans le sens où je préfère m'abstenir que de toucher quelqu'un qui ne m'attire pas complètement (mental inclus) et que si quelque chose ne colle pas je n'ai aucune envie de donner de ma personne.
Là on sortait quand même d'un bon trois mois d'abstinence d'ailleurs.
Alors en en parlant avec une amie ce matin, je me suis rendue compte que la force de s'écouter, et d'assumer ses besoins, c'est l'une des grosses évolutions de la trentaine vs la vingtaine.
Pourquoi regretter quelque chose qui nous a fait du bien et qui était destiné à se passer ?
C'est assez marrant en fait quand on y pense, de ne pas vouloir de séducteurs en série, de rejeter en bloc toute proposition de "service câlins à domicile" de garçons plus beaux et athlétiques les uns que les autres, mais en même temps ne pas vouloir s'engager avec qui que ce soit en ce moment.
Le paradoxe humain à son paroxysme.
Ca ne laisse que peu de place à l'imprévu, et pourtant l'imprévu arrive toujours à se faire un chemin.
Quelque part je trouve ça beau.
Ce qui doit se passer se passe, et notre énergie reste à sa place.
Ca fait un sacré tri aussi, on apprend à repérer ceux qui s'intéressent sincèrement à toi, et qui sont prêts à t'attendre.
Après tout on a toute la vie devant nous, alors pourquoi se presser de choisir un partenaire quand on sait ce qu'on veut?
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Show Me How You Burlesque
Chers lecteurs, bien le bonsoir!
Ca faisait un moment, entre mon escapade aux Philippines, mon agression et la reprise de mon projet.
Bonne année à tous, déjà.
Commençons par le commencement.
2023 a été difficile pour pas mal de monde, dont ma petite personne.
Donc célébrons ce renouveau et ce passage à la suite (en espérant qu'elle se déroule sous de meilleurs augures).
Pour ça il faut généralement sortir de sa zone de confort, accepter les obstacles et les surmonter avec grâce (si on veut).
Ce soir, en parlant de zone de confort, je suis totalement sortie de la mienne.
J'avais eu l'occasion de tester un cours de Burlesque sur Paris il y'a quelques années, et j'avais adoré.
Plus que ça, à la fin du cours toutes les élèves étaient venues me voir pour me demander si j'en faisais depuis longtemps, et c'était ma première fois.
La prof m'avait même proposé de faire un show en solo, mais COVID faisant, ça n'a pas été possible avant mon départ de la capitale.
J'étais donc restée sur cette extraordinaire impression de renouer avec une vie antérieure de danseuse de burlesque, glamour à souhait.
Une sensation envoûtante, d'entrer dans un univers où tout est possible.
Où être Femme est un art dont tu peux reprendre la pleine possession, un pouvoir de faire rêver sans rien donner.
Plus que ça, j'avais trouvé tout bonnement incroyable le fait d'assumer pleinement son corps peu importe son âge, sa morphologie, et ce que la société moderne considèrerait de "disgracieux".
Au diable la société.
Au diable les tailles 0 uniformes des magazines.
Ici il n'y a que des vraies femmes, aux courbes voluptueuses, à l'audace acérée, et aux mouvements hypnotisants.
Munies d'un boa de plûme, d'un éventail ou de longs gants de velours noir, d'un déhanché elles vous font traverser le temps et rejoindre la scène des glorieuses années 20.
D'un regard, effronté, elles se saisissent de vos entrailles et ne les relâchent qu'à la fin du spectacle.
Moi, quand je danse le burlesque, je me transforme.
La diva en moi prend pleinement possession de ses quartiers, réaménage à sa guise, et tease qui bon lui semblera pour le simple plaisir de pouvoir le faire.
Je me sens plus femme que jamais, dénudée et pourtant couverte de mon assurance comme si j'étais dotée de pouvoirs magiques.
Ce trait d'eyeliner, ces lèvres rouges voluptueuses, ces yeux de biche, ce teint de porcelaine, m'ouvrent les portes du Glamour et du "tout est possible".
Alors naturellement, en renouant avec cet art, ni une ni deux, je me suis portée volontaire pour rejoindre le "gang" des show girls à la fin du cours.
Se mettre à nu sur scène, plus ou moins du moins, et sentir voler en éclat ses peurs, ses frustrations, ses angoisses, pour ne laisser que fougue et assurance, quand le monde s'attend à vous voir exposée et vulnérable, je trouve ça magnifique.
C'est l'effet qu'a le burlesque sur moi.
Energisant, grisant, j'aimerais chaque matin laisser la diva en moi "inkydolly" faire son show et hypnotiser la journée pour qu'elle soit remplie de paillettes et de plumes.
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