#droits des femmes noires USA
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corinneecrivaine · 2 months ago
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Chronique Timeless (TVShow)
Chronique de la série TV "Timeless"
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J'ai adoré cette série.
Certes, elle retrace l'histoire des États-Unis, mais elle nous apprend beaucoup de choses sur ces personnalités qui ont façonné notre société actuelle.
Et si ces hommes et femmes avaient eu un destin autre, quels en seraient les effets sur notre présent ? On découvre à quel point leur destin a été si prédominant, si important dans notre évolution.
Et si Abraham Lincoln n'avait jamais été assassiné, ou Kennedy jamais au pouvoir, ou Marie Curie n'avait jamais existé ? Susan B. Anthony, à qui l'on doit le combat mené afin que les femmes puissent obtenir le droit de vote, Harriet Tubman, la militante noire pour l'abolition de l'esclavage, qui devrait avoir son portrait sur les billets de 20 dollars aux USA, mais l'administration Trump s'y refuse… Et si nous n'avions jamais marché sur la Lune, et bien d'autres…
Ce qui reste amusant, ce sont les noms d'emprunt utilisés par les voyageurs temporels. Des noms de nos personnalités actuelles : chanteurs, acteurs, personnages de séries.
Et si l'on pouvait, grâce à la physique quantique, inventer cette machine à remonter ou explorer le temps, changer l'histoire en bien ou en mal. Empêcher les êtres qui nous sont chers de mourir, empêcher certaines actions de se produire ?
Se retrouver face à nous-mêmes dans notre propre passé ou le nous du futur, que dirions-nous, que ferions-nous ? Changerions-nous nos erreurs ? Effacerions-nous certaines actions ? De quelles façons agirions-nous ?
Si une telle machine venait à être créée, quelles en seraient les conséquences ?
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aurianneor · 6 months ago
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La violence contre les élus
60% des élus au niveau mondial ont été victimes de violences ou de harcèlement et dans de nombreux cas, cela a mené à la fin de leur carrière. Cela ne date pas d'hier. Ces élus sont presque tous des élus progressistes, qui par leur action on challengé la société traditionaliste. Une femme jeune qui dirige, un homme blanc qui veut donner des droits aux Noirs, le contenu de ce qui est enseigné à l'école, etc. Ces élus sont victimes de traditionalistes qui se sentent profondément menacés par les actions de ces leaders. Ils quittent leurs fonctions, ce qui est anti-démocratique. Plus de 600 emails de policiers ont été retrouvés dans les archives du FBI quand Obama était président d'officiers qui disaient ne pas vouloir obéir à un Noir. Obama a reculé pour les droits à l'avortement car il avait peur. Certains n'osent plus critiquer les thèmes de l'extrême-droite ou n'osent plus se présenter aux élections de peur de ces violences. Par exemple, en Finlande, après le harcèlement de Sanna Marin, les principaux leaders de la gauche n'ont pas osé se présenter.
Face aux progressistes, il y a une longue histoire de traditionalistes qui recourent à la violence. Que peut-on faire pour améliorer les choses? Pourquoi la police ne les protège pas plus? Pourquoi ce ne sont que des progressistes qui se font agresser? John Fitzgerald Kennedy s'est fait tuer à Dallas, état Républicain.
Dans les polices du monde entier, il y a un phénomène de corps. L'organisation perpétue des croyances et des traditions. Le corps policier décide de qui il protège et de qui il ne protège pas.
Dans l'empire romain, la garde prétorienne assurait la protection de l'Empereur. C'est eux qui décidaient qui était l'empereur. Quis custodiet ipsos custodes? Qui garde les gardiens?
Quis custodiet ipsos custodes? - Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Quis_custodiet_ipsos_custodes%3F
La police en fait le minimum quand elle protège un progressiste. La police a tardé avant de répondre à l'appel au secours du mari de Nancy Pelosi. Il s'est passé 4h avant que les policiers arrivent lors de l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Il n'y a eu aucune preuve qu'un dirigeant avait donné un ordre pour ne pas intervenir. Il n'y a pas de garde nationale à Washington. Le corps policier décide ou non de protéger les élus. Cette violence s'applique contre les gens qui veulent changer la société: les élus, contre les LGBT+, contre les professeurs, contre les journalistes. La police traîne les pieds et ne les protège pas.
A quoi sert la police? - Les Idées Larges - Arte: https://www.arte.tv/fr/videos/117234-001-A/a-quoi-sert-la-police/
Si on veut que la police soit en accord avec la diversité des idées de la société, il faut que le maintien de l'ordre soit effectué sur le modèle des gardes nationales américaines. Il faut donner du temps pour que les gens soient formés au maniement des armes et au maintien de l'ordre. Les policiers de carrière des gardiens de la paix sont sélectionnés, ils sont embrigadés par les anciens, ils peuvent être achetés. Les gardiens de la paix devraient être les citoyens du moment qu'ils sont en capacité physique de le faire. Cela formerait les citoyens à désescalader les conflits, à protéger leurs voisins, etc. Nous avons tous droit à la protection.
La police judiciaire demande des professionnels car c'est très technique, mais pas les gardiens de la paix.
Ce sont les policiers qui sont les faiseurs de roi. Ils devraient protéger la démocratie.
La liste des personnes politiques qui n'ont pas pu mener leur programme à bien à cause de violences est longue:
Matthias Ecke (candidat SPD aux élections Européennes)
Pedro Sanchez (premier ministre espagnol)
Léo Varadkar (premier ministre irlandais)
Yannick Morez (maire de Saint-Brévin-les-pins)
Jacinda Ardern (premier ministre de Nouvelle-Zélande)
Sanna Marin (premier ministre de Finlande)
Nancy Pelosi (président de la chambre des représentants des USA)
Robert Kennedy (ministre de la justice et candidat aux élections présidentielles américaines)
John Fitzgerald Kennedy (président des USA)
Léon Blum (premier ministre de la France)
Jean Jaurès (premier ministre de la France)
Abraham Lincoln (président des Etats-Unis)
etc.
Ukraine’s new military branch: Citizens protecting their neighborhood - Politico: https://www.politico.eu/article/ukraine-russia-military-citizen-reservist-defense/
Le nombre d’agressions d’élus marque une hausse - Le Monde: https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/15/l-inquietante-hausse-du-nombre-d-agressions-d-elus_6165642_823448.html
Violence against women active in politics in the EU - A serious obstacle to political participation: https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2024/759600/EPRS_BRI(2024)759600_EN.pdf
A deluge of violent messages: How a surge in threats to public officials could disrupt American democracy - CNN: https://edition.cnn.com/2023/12/07/politics/threats-us-public-officials-democracy-invs/index.html
Thousands turn out at rally for Spain's PM Pedro Sánchez - BBC: https://www.bbc.com/news/world-europe-68914181
Gardien de la Paix - La Chanson du Dimanche S01E11: https://youtu.be/C-nViGKosyE?si=Z1-mFHrqrdy_jl9X
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Les autorités illégitimes: https://www.aurianneor.org/les-autorites-illegitimes/
Police et justice pour le peuple: https://www.aurianneor.org/police-et-justice-pour-le-peuple/
Police, Armée: https://www.aurianneor.org/police-armee-manif-des-policiers-je-suis-gilet/
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lesoreillesouvertes · 8 months ago
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Mardi 6 mars : levée tôt grâce au décalage horaire, j'ai pu aller marcher dans le vent glacial presque jusque dans le lac. Et oui, les 20°C n'ont pas duré ! On est passé à 4°C et je ne regrette plus d'avoir rempli ma valise !
J'avais une obsession, aller voir le lac. J'ai marché tout droit jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de béton en essayant de ne pas m'envoler. C'était bien plus long que ce que mon cerveau imaginait ^^ J'étais à la bonne distance pour commencer à observer la ville et voir l'ensemble de ses tours. Je suis vraiment curieuse d'en savoir plus sur l'architecture et l'histoire de la 2e plus grande ville des USA. Alors on peut trouver une mur d'escalade au milieu d'une patinoire, dans Millenium park, au coeur de la ville. Juste à coté, une salle de spectacle à ciel ouvert et le fameux Cloud, la cacahuète géante en métal sur laquelle se reflète la ville. Petite pointe de déception de ne pouvoir faire ma photo de touriste ! C'est ça les vacances l'hiver.
Au Chicago Cultural Center en ce moment, il y a l'exposition Freedom square : The Black Girlhood Altar qui rend hommage au filles et femmes noires disparues et assassinées. Un espace plein de couleurs et lumineux comme on imagine les vies de ces femmes. Aux fenêtres ou sur des terrasses, on peut voir des drapeaux Black Lives Matter et des drapeaux Palestinien.
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maddiesbookshelves · 2 years ago
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Radium Girls by Cy (March 2023)
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In the 1920's, the discovery of radium takes the United States by storm. This miracle element discovered by Marie Curie bathes America in its phosphorescent aura. In 1918, Edna Bolz sits, along with Grace, Katherine, Mollie, Albina and Quinta, in front of USRC's workbenches. There, they will meticulously paint their quota of watch faces with this very special paint that allows you to read the time in the dark. Lip, dip, paint. Three words, three gestures that will lead them to their death.
This is the tragic story of (some of) the Radium Girls, told through Cy's stunning art style (go check out her instagram). The use of limited colors was so smart on her part.
The story itself goes pretty fast, introducing us to this group of friends just living their life outside of work. How that works slowly starts ruining their health and their lives. We see a little bit of their fight and how the people responsible in their company did everything in their power to delay the proceedings so the girls would die before they could be judged for their actions.
Although I felt like it went a little too fast (and it kinda has to, since it's a graphic novel), it was still a great starting point if you're curious abour the story of the Radium Girls. Since it goes fast, you don't have to ingest tons of scientific details about radium, you just get glimpses of how it (and capitalism) ruined those women's lives. It's an important story to tell because it's the spark that lit the fire for the fight for workers' rights (at least in the US).
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I think how I came to read this book is pretty funny so I'll leave it as an anecdote: I saw this post about the Radium Girls at the beginning of the month. Then I saw this graphic novel (sorry, it's only available in French) at the bookshop I'm interning at right now. When I asked my coworker if it was a one shot, she told me it would be 4 books but that the illustrator had another graphic novel about the Radium Girls! So I borrowed it and here we are.
French version under the cut
La découverte du radium fait une entrée fracassante dans les États-Unis des années 1920.
L'élément miracle, découvert par Marie Curie, baigne l'Amérique de son aura phosphorescente.
1918, Edna Bolz s'installe aux côtés de Grace, Katherine, Mollie, Albina et Quinta devant les établis d'USRC. Elles vont y peindre minutieusement leur quota de cadrans de montres, avec cette peinture si spéciale qu'elle permet de lire l'heure dans le noir.
Lip, dip, paint.
Trois mots, trois gestes qui les mèneront à leur perte.
Ceci est l'histoire tragique (de certaines) des Radium Girls, racontée à travers les dessins magnifiques de Cy (allez voir son instagram). Son utilisation d'un nombre limité de couleurs était vraiment un choix intelligent.
L'histoire en elle-même va plutôt vite, elle nous présente ce groupe d'amies qui vivent juste leur vie en dehors de leur travail. Comment ce travail commence doucement à détruire leurs corps et leurs vies. On voit un peu leur lutte et comment les personnes responsables dans leur entreprise ont fait tout ce qu'ils ont pu pour retarder le procès pour que les filles meurent avant qu'ils puissent être condamnés pour leurs actes.
Même si j'ai trouvé que ça allait un peu trop vite (et c'est un peu obligé vu qu'il s'agit d'un roman graphique), c'est un bon point de départ si vous voulez en savoir plus sur les Radium Girls. Vu que ça va vite, pas besoin d'ingérer des tonnes d'informations scientifiques sur le radium, on a juste des aperçus de comment il (et le capitalisme) a ruiné les vies de ces femmes. C'est une histoire importante dont il faut parler parce que l'étincelle qui a mis le feu aux poudres dans la lutte pour les droits des travailleurs (au moins aux USA).
Je trouve que la manière dont j'ai découvert ce livre est assez drôle donc je vais le raconter ici pour l'anecdote : j'ai vu ce post sur les Radium Girls au début du mois. Puis j'ai vu ce roman graphique à la librarie où je fais mon stage en ce moment. Quand j'ai demandé à ma collègue si c'était un one-shot, elle m'a dit que ça serait en 4 tomes mais que l'illustratrice avait fait un autre roman graphique sur les Radium Girls ! Du coup je l'ai emprunté et voilà.
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congratulationsgeorge · 1 year ago
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Retournons à la mer
Retournons à la mer, retournons à l’étang, là où une entreprise prophétique nous a Promises. Par la concordance des cigales, et du ciel rouge qui s’appose sur ton front la taule, et le mal, et la peine que nous ignorions encore. L’accent rond, les : pain, main, hein, tarpin, pneu peneu pe neu mélodiques.
Retournons à la mer, en ton sein, puisque nous avons regardé le même film, dans la même salle, sans le savoir, à quelques rangées, quelques sièges d’écart, tu étais trois rangs avant moi. puisque nous avons une expérience commune : ces plaies béantes, ces gencives saignantes, et ces cheveux gominés, ces accusations, ce venin anxiogène, qu’iels jetaient sur nous parce que nous étions noires.
La crainte de t’aimer, de poser encore sur toi, tes yeux, ta peau pégueuse à la D’Angelo, beaucoup trop huilée par la coco, un regard qui me trahirait.
Retournons à la mer, je ne pourrai que le répéter, au fond de la cour, tu l’as si bien dit, il y avait les pins, tiens, les pins, la cour qui se tenait juste là, en pente, le petit jardin clos où l’on faisait pousser des fruits et des légumes, là où seul.e.s les CE2 A/ B/ ou C avaient le droit d’aller.
Je pleurais de rire, dans ces innombrables épines de pins, parsemées sur le sol brûlant, je me souviens du regard flou, flouté par les feux de joie, les cages de foot et les zygomatiques tendues.
Je taclais les garçons au foot, m’asseyais dans le creux des ondulations du bitume/du ciment blanc anthracite et aucun d’eux ne m’aimait.
Retournons à la mer, je t’emmènerai près de l’étang, l'odeur des œufs pourris de Berre nous frappe les narines entre deux pétards. Dans les sanglots, la solitude, et l’abandon, d’être une femme noire dans une famille blanche, d’être une femme noire qui aime les femmes c’est près de l’étang que tu te réfugiais.
Une dizaine d’années plus tard des ellipses parmi les vagues et les éclaboussures de la piscine de la mamie de Clara en juillet des bougies d’anniversaire numériquement trop trop nombreuses à souffler chaque année.
Retournons à la mer, puisque j’ai dit tout bas des signes, des choses inavouables.
Ils disent que « l’amour ça ne s’apprend pas », que « l’amour ça se vit » et pourtant j’aurais aimé apprendre.
Moi, fille de Mars, qui n’ai jamais appris que l’impatience, le drame et le chaos élevé par le kayamb, son frère tam tam, et les chants de guerre qui les accompagnent. Moi, fille de Mars, j'aurais voulu me sentir capable d’exprimer l’amour dans le calme, de sortir des sentiers tumultueux ancestraux de m’écarter de la voie de la surveillance, de la méfiance, de la gangrène routine, de CELUI OU CELLE QUI CRIERA LE PLUS FORT
Moi, fille de Mars, j’ai cherché à t’atteindre et à te montrer la plaine verte qui s’étend à l’infini, la végétation et le colibri la profondeur et l’abondance de la rivière en avançant mes lèvres, les extrémités tendues et riches des mots à te donner, en plongeant la tête la première dans le Gouffre des esprits à Terre Sainte, en serrant nos corps tandis que Les Déesses chantaient notre histoire.
(Nous étions ces deux gamines amies en primaire unies par un zouk après dix années de silence.)
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Retournons à la mer, 2019, George Eperonnier
publié dans The Black Lesbian Rises Issue pour le magazine Lesbians Are Miracles (USA) en 2021
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holybridget · 11 months ago
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La droite a obtenu une forte dose de satisfaction en organisant son départ.
Les femmes noirs font l'objet d'un examen minutieux.
Racisme
USA
Claudine Gay, présidente noire d'Harvard, démissionne.
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leschaussuresitaliennes · 7 years ago
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LA COULEUR POURPRE https://www.lisez.com/ebook/la-couleur-pourpre/9782221199817 Alice WALKER Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, qui dénonce l’oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l’adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les guerres ni l’absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l’adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au Bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse. Une correspondance qui sauvera les deux femmes du désespoir. Lauréat du prix Pulitzer et de l’American Book Award en 1983, La Couleur pourpre a été adapté au cinéma en 1984 par Steven Spielberg. LA COULEUR POURPRE https://www.lisez.com/ebook/la-couleur-pourpre/9782221199817 Alice WALKER Née en 1944 à Eatonton, Georgie, Alice Walker est la fille d’un métayer et d’une femme de ménage qui encourage sa vocation littéraire. Après une enfance miséreuse, émaillée d’épreuves, elle entre à Sarah-Lawrence, une des universités les plus réputées des États-Unis. À la fin des années 1960, Alice Walker s’établit dans le Mississippi pour y enseigner. Elle y publie en 1968 son premier recueil de poèmes, Once, et s’occupe activement de la cause des Noirs. En 1970, elle publie son premier roman The Third Life of Grange Copeland, qui décrit les effets contradictoires de la misère sur deux générations d’Afro-Américains. En 1973, elle obtient une citation au National Book Award pour son deuxième recueil de poésie, Revolutionary Petunias. En 1976, elle publie Meridian, un des meilleurs romans sur le Mouvement pour les droits civiques. Elle écrit, parallèlement, de nombreux essais dans des revues féministes. C’est avec La Couleur pourpre (publié en France en 1984 aux Éditions Robert Laffont) qu’elle connaît la consécration.  
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mmepastel · 2 years ago
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Ça y est j’ai fini la saga Blackwater... c’est dur.
C’est vraiment une série qui happe, tient en haleine, et fait retrouver le goût de la lecture plaisir, celle où on avale les pages sans s’en rendre compte, où on est content, le soir, de se blottir dans son canapé pour retrouver les personnages, comme des proches.
L’auteur se proclamait sans prétention. Il ne visait pas à faire de la grande littérature. Ok. Le style est assez transparent en fait, mais je ne dirais pas non plus que c’est mal écrit. C’est assez fin psychologiquement, et incroyablement bien rythmé. Il y a de discrètes touches d’humour, sur les mentalités assez extrêmes de la famille Caskey. J’adore le personnage de Miriam, assez odieux, mais plein et sincère.
Franchement, c’est intéressant. On traverse avec eux un demi siècle, du début du XXe aux années soixante. Ça crée des liens. Et les particularités psychologiques tout comme les éléments fantastiques se mêlent admirablement bien. Les femmes mènent la danse. Que ce soit Elinor et sa nature secrète et surnaturelle qui fait rapidement autorité sur le clan, ou Sister, vieille fille qui se transforme en sa propre mère tyrannique, ou encore Miriam qui passe de petite fille gâtée à femme d’affaires exceptionnelle. Elles ont même le droit d’être homosexuelles et heureuses, ce qui est assez insolite je pense dans le Sud des USA il y a presque un siècle (quoique les récentes lois de ce pays font penser avec stupeur que le progrès n’était pas acquis). Les noirs ne sont pas esclaves, mais domestiques évidemment. Leur statut est évoqué sans fard, et là encore les femmes se distinguent.
Ce qu’il y a de vraiment chouette, c’est l’importance de la rivière Perdido dans l’histoire, son lien avec certains personnages, son influence, sa personnalité propre. J’ai adoré cet aspect que j’ai trouvé bien dosé, suffisamment mystérieux et inquiétant. Elle (la rivière) laisse les Caskey bâtir leur fortune, mais rappelle bien qu’elle est la maîtresse des lieux et des destins. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Une vraie réussite. Et les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont fait un super pari (réussi) en respectant la volonté de l’auteur de garder le tout feuilletonné, et en dotant les tomes d’aussi belles couvertures, un peu gothiques, un peu too much, exactement comme le contenu dont le résume ferait lever au ciel les yeux de n’importe quel adulte rationnel. On s’en fout, on s’amuse, on se régale, et on en est bien heureux.
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fusilsapompe · 2 years ago
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Karma & Energy : A Lonnie Bands Interview by Tuego
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J'arrive à 18h30 dans un hôtel du nord de Paris, un de ces lieux modernes où se mêlent bar, restaurant et salle d'attente dans une ambiance tamisée et design. J’entre dans le hall au moment ou deux femmes sortent pour fumer une cigarette. A droite le bar, derrière un restaurant, devant moi des tables hautes en longueur où des clients assis sur des tabourets sont visiblement en train de profiter du WIFI de l’hôtel. Pas un lieu désagréable pour télé-travailler à vrai dire. Je me dirige vers ce qui semble être la salle d’attente de l’hôtel. J’aperçois un jeune noir assis sur un canapé, absorbé par son téléphone. C’est Onfully, jeune rappeur qui gravite autour de Lonnie, qui ne doit rapper que depuis quelques années seulement. Il accompagne le Bandman lors de son séjour à Paris. Je l’interpelle brièvement et lui explique pourquoi je suis là. On essaie de prendre l’ascenseur pour aller dans leur chambre d’hôtel mais il n’a pas la carte qui permet de l’activer. Il passe alors un coup fil « Tell Bandman somebody’s here for him », puis me dit qu’il va arriver dans quelques instants. Il me demande ce que je cache dans mon sac : Rien d’autre qu’une petite bouteille de Christaline, un calepin sur lequel j’ai noté mes questions et un parapluie. Quelques minutes plus tard Lonnie arrive. On se sert la main et on monte dans l’ascenseur. On entre dans la chambre, un troisième rappeur qui s’est joint au voyage est présent, Hitta J3. Il regarde des vidéos de stand up sur son téléphone. Lonnie s’excuse du désordre (« Sorry it’s a bit janky ») et me propose de faire l’interview sur le balcon. Effectivement c’est un peu le bordel, mais rien de choquant. J’attends quelques minutes sur le balcon. De là-haut on peut entrevoir tout Paris. Il fait encore un peu jour. Il se sert un verre, enfile une cagoule et me rejoint sur le balcon. « Oh, let me grab my cigarettes ». C’est bon, c’est parti …
C’est la première fois que tu es à Paris j’imagine ?
Première sortie du pays même, j’ai eu mon passeport deux jours avant d’embarquer pour ici.
Alors qu’est-ce que tu penses de la France pour l’instant ? Tu as eu le temps de faire quoi ?
J’aime bien. J’ai vu la Tour Eiffel, j’ai traîné avec quelques filles, j’ai fait un peu de studio, rencontré des artistes français.
Qui ça ?
Bu$hi, Manast, j’ai pas retenu tous les noms… Et Brodinski, que j’avais déjà rencontré à L.A.
Ah oui, il est connu aux USA, non ? Il a fait pas mal de choses, je ne sais pas si c’est sorti mais, avec ZMoney non ?
Oui, avec ZMoney, avec Shoreline Mafia.
Et avec Hoodrich Pablo Juan ? Je crois qu’ils ont un EP ensemble. Mais on a jamais entendu ce qu’il a fait avec ZMoney, ça devait être une tape je crois…
Ah oui, et c’est jamais sorti ?
Pas que je sache en tout cas. Sinon, j’étais au concert vendredi…
Ah, alors tu as aimé ?
Oui, très bon.
Merci
Je ne vais pas à beaucoup de concerts en vrai, mais j’ai apprécié. Comment tu as trouvé le public français ?
J’ai adoré. J’ai vraiment été touché de les entendre crier mon nom. Ça m'a presque mis la larme à l’œil…
Tu penses revenir alors ?
Bien sûr, obligé.
Pour un plus gros show avec plus de monde peut-être. Qui t'emmènerais si l’occasion se présentait ?
Tout le Bandgang
Tu es en contact avec tous, toujours ?
Oui, on est une famille. Moi, Javar, Biggs, on est vraiment cousins. Par le sang.
Ok, j’ignorais ça.
Et Paidwill et Jizzle, on a grandi avec eux. Depuis qu’on a sept ou huit ans
Dans le sous-sol de Biggs, là où tout a commencé
Le sous-sol de Biggs ! Exactement ! Putain t’es bien renseigné !
Et tu penses pouvoir faire le même genre de concert dans d’autres pays d’Europe, faire une tournée peut-être ?
J’aimerais aller à Londres. Et là je viens de découvrir que j’avais beaucoup de fans au Panama…
Qui l’aurait cru ?
Qui l’aurait cru…
Tu savais que tu avais des auditeurs en France ?
Je l’ignorais. J’ai compris que j’avais des fans en France quand on m’a proposé de venir ici. Merci à Eddy.
C’est lui qui a organisé ta venue ici ? Comment ça s’est passé exactement ?
Il m’a envoyé un e-mail. M’a demandé combien je voulais. J’ai dit que je prenais rien pour le concert s’ils payaient pour le reste. Parce que jusqu’au bout, j’étais nerveux, jusqu’au show. J’étais pas sûr que les gens écoutent vraiment ma musique ici.
Mais maintenant t’es rassuré ?
Oui, complètement.
Récemment tu as sorti Scorpion Eyes. Incroyable album. Pour moi ton meilleur, très personnel, sans invité, les productions sont folles…
… et j’ai fait l’enregistrement, le mix et le mastering seul, moi-même.
Oh tu as tout fait seul ? Ça tue. C’est la première fois que tu le faisais ?
Non, je m’enregistre souvent seul. Creatures In Paris, encore. Je l’ai enregistré seul, en même pas une journée…
Motivé par ta venue ici ?
Le voyage m’a inspiré oui, et je voulais montrer aux gens d’ici que l’amour est mutuel.
Pour Scorpion Eyes, comment s’est passé l’enregistrement exactement, comment t’as pensé l’album ? Est-ce que ce sont des chansons mises de côté au fil du temps parce qu’elles avaient quelque chose en commun ?
D’abord, j’ai écrit la chanson Scorpion Eyes. Je voulais la garder pour un album qui s’appellera Biggest Creature, mais que j’ai préféré repousser pour en faire mon prochain véritable album. Mais je tenais vraiment à cette chanson. Je vivais des choses particulières à l’époque. Tout ce que j’avais c’était mon studio portable, je devais beaucoup bouger d’un endroit à l’autre. Alors, j’ai enregistré une bonne partie de l’album en bagnole.
Genre dans un bus ?
Nan dans une petite voiture. Donc je devais toujours m’assurer que l’ordinateur était bien chargé. Et puis je me suis remis à écrire.
C'est-à-dire ? Que tu n’as rien improvisé ?
C’est la première fois que je ne freestyle pas depuis AntiSocial. C’est pour ça que les gens comparent beaucoup Scorpion Eyes à AntiSocial.
Ah oui, ta première tape. Ou peut-être la deuxième.
Ma première tape en solo. AntiSocial
Avec la chanson Narcotics dessus. C’était ma préférée sur la tape.
Comment ? Ah Narcotics ! Wooooooooow, tu connais ça !
Après l’avoir découverte, j’espérais que ce serait vraiment le type de chanson, la voie que tu prendrais… Ça été le cas, donc c’est cool.
J’ai arrêté d’écrire après ça, je me suis mis à faire uniquement du punch in parce que j’avais pris la grosse tête. Puis les années avançant, je réalise qu’il y  a un million de rappeurs, et que je dois pouvoir me démarquer même comme lyricist.
Ok ! On sent vraiment que c’est différent de tes autres albums. Pas seulement du point de vue des textes, même émotionnellement. T’es pas dans la vantardise - pas que tu sois vraiment dans ces trucs là - mais c’est vraiment du rap pour ressentir plus que pour montrer. C’est sombre, et ce que j’en retiens, c’est l’idée que le rap, le succès, s’avèrent ne pas être ce à quoi on s’attend au départ : c’est autant une malédiction qu’un cadeau, que le succès vient avec un arrière goût…
Mais c’est exactement ça.
En arrière-plan, il y a aussi ce point positif, cet espoir, que représentent tes enfants, le fait d’être un père de famille…
Avoir des enfants est une bénédiction. Maintenant, quand je m’apprête à faire un truc bête, je pense à eux. Si je suis plus là, c’est d’abord eux que ça affecterait. Donc le dilemme devient : est-ce que je vais laisser la rue prendre mes enfants ? La réponse est non.
On ressent vraiment ce cheminement dans la tape.
C’est parce que je veux avancer, je veux approfondir mon message. Je dois être meilleur, plus fin, pour que tout ce dont je parle prenne fin. Si tu vois ce que je veux dire. Je ne suis pas là pour transmettre un message comme le ferait Kendrick Lamar par exemple, mais je me dois d’être plus profond pour les enfants qui... Enfin, j’essaie de trouver cet équilibre dans ma musique. Parce que tout ça est d’une certaine manière lié à la réalité. Je veux qu’on comprenne que si ce dont je parle est arrivé, ça pourrait arriver encore. Parce que dans la rue il n’y a pas trente-six issues possibles. Moi j’ai réussi à m’en sortir, mais ce n'est pas le cas de tous. On ne peut pas tous revenir de ça. Je pense qu’il y a une force supérieure qui nous y maintient. Une chose qui n’est pas humaine.
Puis même si tu arrives à te lancer dans la musique par exemple, fais en sorte que ton truc soit carré avant de te lancer, fais en sorte de réfléchir à ce que tu vas dire, ce que tu vas faire, et garde le contrôle de ta carrière… On est jamais à l'abri d’un retour de flammes. L’argent ne protège pas de tout dans notre milieu. L’argent peut même tout rendre infernal. Elle peut même aggraver tes pires traits.
Quand tu parles de savoir ce que tu fais quand tu entres dans le business de la musique… La plupart du Bandgang est managée par Poody c’est ça ?
Oui. C’est le boss du label, TF.
Label sur lequel sont sortis quasiment tous les albums du Bandgang.
C’est mon frère de sang. Même mère.
Oh ok. A quel point t’a-t-il aidé pour toute cette partie business ?
Il m’a littéralement tout appris. J’ai suivi tout ce qu’il m’a enseigné, et l’applique aujourd’hui pour mon propre label, AntiMedia
Ah oui, les dernières sorties sont dessus. Et tu penses sortir des albums d’autres artistes ? Onfully, The Big Homie, Godfather,TeeJaee peut-être ?
Oui. Mais je les laisserai prendre leurs propres décisions. Je veux pas d’histoire de contrat, je veux pas de leur argent. Je les aiderai sans contrepartie. Ce sont comme mes frères, je veux juste les voir sortir de la rue.
Comment tu les as connu ?
On a grandi avec eux. C’étaient nos petits frères, on a grandi dans les deux mêmes rues. Mark Twain et Strath More. Tu vois, elles ont donné leurs noms à deux chansons de Scorpion Eyes. Les membres du Bandgang viennent surtout de Mark Twain, et sur Strath Mo’ c’était beaucoup le Shredgang. On n’avait personne, on n’a pas eu d’autres choix que d’être proches. On est une famille. Même si on se bagarre tout le temps.
Comme dans toutes les familles ! Il y a une personne dont j’aurais aimé qu’on parle, c’est Boldy.
Boldy James. C’est mon oncle.
Oncle, genre de sang, vraiment ?
Non, pas de sang.
Oh ok, c’est le Big Unk’. Tu peux me parler un peu de votre relation, comment vous vous êtes connus ?
Il est comme un mentor pour moi. C’est quelqu’un qui s’intéresse véritablement à moi. Quoi qu’il puisse m’arriver, il est toujours présent. Quand mes démons prennent le dessus, il est l’un de ceux sur qui je peux le plus compter.
Vous avez grandi ensemble ou tu l’as connu plus tard ?
Je l’ai connu quand j’ai commencé à rapper. Il avait déjà une petite notoriété à Detroit avec les Bully Boys, il était le plus jeune du groupe. Ca fait longtemps qu’il est là, même s’il commence seulement à gagner en reconnaissance. C’est grâce à tout ce que fait Griselda. Le mouvement autour d’eux, c’est vraiment une sorte de retour au rap strictement rap. Boldy James en a bénéficié.
Sur Manger On McNichols…
Sur quoi ?
L’album Manger On McNichols. Un album qui a été enregistré il y a plusieurs années mais qui n’est sorti que récemment, produit par Sterling Toles.
Oh je suis pas sûr de connaître, il sort tellement de trucs là. C’est celui avec Double Hockey Sticks dessus ? Ou non, ça c’est Bo Jackson, c’est le dernier que j’ai écouté, avec Alchemist.
Attends, je te montre. Celui-là. On peut faire pas mal de comparaisons entre ce disque et Scorpion Eyes.
Oh, il faut que je l’écoute.
Il le faut. C’est un des meilleurs albums, point, dans mon livre.
J’écoute très peu de musique en ce moment. Pour rester pur au moment où je travaille sur mes chansons, pour prendre le moins de choses à d’autres. Je m’occupe en regardant quelques vidéos, je passe du temps avec mes enfants, j’enregistre ou je m’intéresse à l’histoire. C’est tout.
Quand tu parles d’histoire, tu lis des livres, regarde des documentaires ?
Les deux. Récemment je lisais Art of Influence…  Mais je me suis pas mal intéressé à l’histoire de la Grande Bretagne… Comment ils ont bâti toutes leurs richesses grâce à l’esclavage. Parce qu’à l’école, on n’en parle un peu mais ils ne nous disent pas tout, on va pas au delà des guerres et ce genre de choses. On ne dit pas que la couronne est bâtie sur l’esclavage, que les joyaux, notamment certains bijoux à plusieurs dizaines de millions de dollars, ont été volés à l’Afrique. Je l’ignorais en tout cas. C’est pour ça que je te disais que je veux aller au Royaume-Uni après.
Tu as des comptes à régler.
Je veux leur demander d’où est-ce que vient tout ce qu’ils ont.
Je reviens à Boldy. Est-ce qu’il pourrait y avoir un album commun ?
Bien sûr, on en a déjà enregistré la moitié.
Génial. Ça sortirait quand ?
Quand ce sera prêt. Mais j’aimerais qu’il s’adresse à mes auditeurs. En fait, je n’ai pas l’intention de devenir une méga star, donc tout ce que je fais, je veux que ça plaise à la même base de fans. Si quelque chose au-delà arrive, je veux que ça soit de manière organique, je ne vais chercher personne, je m’adresse d’abord à ceux qui s’intéressent vraiment à moi. Je veux que tu viennes à mes concerts parce que tu sais que j’ai des bonnes chansons, parce que tu aimes vraiment ma musique. Et j’y tiens vraiment, parce que je pars de rien, et j’aurais pu rester un moins que rien, mais la musique m’a sauvé. Ca m’a aussi apporté d’autres soucis c’est sûr, mais j’en suis le seul responsable, et j’avance sur ces choses là… Parce que je suis plus le gamin que j’étais.
Aujourd’hui tu as 27 ans. Quand est-ce que ça a commencé à marcher pour toi ?
A 16 ans.  Quand on est arrivé avec le BandGang. Avec mes cousins. Moi, Biggs, Paid, Javar. L’idée est venue de Biggs, on était à l’école, on trainait dans Mark Twain. On était plus au départ, certains sont incarcérés, d’autres doivent encore mettre leur vie à l’endroit. C’est pas simple parce que quand tu deviens rappeur, d’un coup tes affaires judiciaires deviennent de « grosses » affaires. Aujourd’hui avec la culture drill tout est plus emmêlé que jamais. La rue et le rap sont une continuité, c’est plus difficile d’en sortir complètement. Et quand tu réussis tes problèmes personnels deviennent de plus gros problèmes aussi, parce que d’un coup, les gens se mettent à oublier que tu es un être humain. Même en étant connu, il m’arrive d’avoir des mauvais jours, d’être moins bien. Je dois le gérer comme tout le monde. Pour ça, je vais méditer, faire de la musique… Mais si je reste deux, trois jours sans faire de musique, je sens tous mes démons commencer à vouloir se réveiller. Aujourd’hui dès ma première pensée démoniaque, je me dis qu’il faut que je fasse de la musique…
Et le sport ça ne peut pas t’aider aussi ?
Je viens de prendre un abonnement à la salle de sport, juste avant de venir ici ! C’est sur la to-do list de mon retour. Parce qu’après le show… j’étais vidé, je manque d’endurance.
C’était ton premier show depuis longtemps ??
Le premier depuis un an. Mon dernier était dans le Connecticut. Je devais avoir un concert avec Nudy à Phoenix ce mois-ci, mais ils ont annulé.
Pour quelle raison ?
Pas assez de billets vendus, ils avaient vu trop grand. C’était une salle de 2 500 personnes et ils ne voulaient pas perdre d’argent.
Ok. Donc, on va attendre pour cet album commun avec Boldy James, un futur classique inévitablement.
Là j’ai le deluxe de Creatures In Paris qui arrive. Avec des artistes français.
Ah oui donc vraiment la créature à Paris. En parlant de musique à venir. Tu as enregistré pas mal de choses avec Rob Vicious, de Shoreline Mafia…
Je l’adore. Il est fort comme producteur aussi. Il est trop sous-estimé.
Votre chanson LonnieVicious, c’est un classique.
LonnieVicious, je ne sais plus si c’est Rob qui a fait la prod…
Si, il y a son drop au départ « I Think The Feds is Listenin’ »…
Ah oui c’est lui alors.
The Myth sur Scorpion Eyes est produite par lui aussi.
Un album commun est-il envisageable ?
Quand le temps le permettra. J’ai vraiment besoin de faire des pauses. Entre Hard 2 Kill et Scorpion Eyes, il y a un an et demi d’écart. Je fais ma meilleure musique quand je prends mon temps, le temps de vivre, d’être inspiré.
On sent l’évolution de ta musique entre les deux. Sûrement parce que ce qui t’inspire a été maturé.
Et ça m’a amené à devenir plus personnel. Parce qu’ils parlent tous de ce qu’ils ont, de ce qu’ils ont fait, on est moins à aller dans ces profondeurs intérieures.
Quand j’étais jeune, mes deux artistes favoris étaient Tupac et Michael Jackson, les deux plus grands.
On entend l’influence de Tupac sur Scorpion Eyes.
J’ai pleuré en écrivant certaines de ces chansons. Elles me plongeaient dans des flashbacks. Mais j’essaie de trouver un équilibre, pour quand même avoir du plaisir à le faire. Ma musique est liée à l’état dans lequel je suis. Si je vais bien, je vais faire de la musique feel good… Donc si Scorpion Eyes est si spécial, c’est parce que j’ai vraiment pris mon temps pour le faire. J’ai vraiment attendu d’être dans le bon état d'esprit pour chaque titre. J’avais cinquante chansons enregistrées à la fin, parmi lesquelles j’en ai choisi seize. J’aurais aimé en mettre cinquante, mais ça faisait trop hehe.
Après avoir été si introspectif, je me suis dit qu’il fallait revenir à quelque chose de plus fun. C’est dans cet esprit que j’ai créé Creatures In Paris. J’ai voulu y mettre des chansons plus légères. Pour Scorpion Eyes  j’ai pu faire une chanson qui correspond à chacun de mes états d’esprit, c’est plus écrit, je parle de choses dont les gens n’avaient pas idée… Donc là il a fallu que j’abrutisse un peu, que je ralentisse. Parce que j’ai compris qu’en tournée, ce que j’aimerais, ce sont des choses plus galvanisantes. J’aime quand les gens connaissent toutes les paroles et quand on ressent l’amour. Je veux pouvoir sauter dans la foule, et toucher les gens.
L’équilibre entre les deux est la clé.
L’équilibre est la clé. En numérologie, mon numéro c’est le 22, deux et deux, la dualité. J’ai une chanson qui s’appelle Duality, qui sera sur mon prochain album. L’équilibre. Noir et Blanc.
Le prochain c’est Biggest Creature ?
Creature in Paris Deluxe. Et après il y a une tape avec Harry Fraud. The Ghost.
Pour « The Ghost of Dede » ?
Juste The Ghost. Parce que c’est comme ça qu’on m’appelle. Parce que je peux me retrouver quelque part, et disparaître. Je te vois mais toi, tu ne me vois plus. Et ensuite ce sera The Biggest Creature. Puis Evil Genius. Boldy m’a donné ce nom. C’est lui qui m’a donné le surnom de Biggest Creature aussi.
Oui parce qu’il est la ConCreature.
C’est le seigneur des créatures. Il m’a dit que j’étais la plus grosse créature, parce que je fais ma place partout et que je survis à tout. Je me suis fait tirer dans la tête, me suis fait braquer, j’ai perdu du monde, vu tous les gens que j’aimais finir en prison. C’est comme si Dieu me testait pour une raison. C’est aussi pour tout ça que j’ai commencé un travail sur moi, que j’ai mis un terme à mes addictions aux drogues, arrêté de boire du lean. Pour que le monde tourne en ma faveur. Si je reste négatif, je n’attirerai que des choses négatives. Si j’arrive à dépasser tous mes démons, je pense pouvoir devenir the Biggest Person…
L’énergie c’est quelque chose de réel.
Je peux toujours sentir la balle ici, quand je touche ma tempe. Tu peux la sentir. (Lonnie se masse la tempe droite avec l’index)
C’est ce qui est arrivé à Vegas ?
Oui à Vegas. Mais ça a fait de moi une meilleure personne. Même me faire braquer a fait de moi une meilleure personne. Parce que c’est quelque chose que je faisais moi même subir à d’autres avant de le vivre. Le karma c’est réel. Tu récoltes tout ce que tu sèmes. Et personne ne sera jamais là pour te dire que tu es aller trop loin, qu’il est trop tard pour revenir en arrière. Ca m’a fait me recentrer sur moi. A la fin, tout ce qu’il peut te rester c’est ton ego. Et changer permet de changer les choses et les gens autour de soi. C’est comme quand tu pries pour éloigner certaines choses. Ça fonctionne comme la prière.
Je n’ai pas retrouvé la trace de tout ça en remontant instagram, c’était quoi Rich & Dangerous Art ?
C’est ma ligne de vêtements
Mais il y avait des sortes de peintures aussi ?
Oui, ma copine est peintre. Et je m’intéresse vraiment aux arts. Quand j’en aurai le temps et les moyens, c’est dans ce monde là que tu me retrouveras. J’aimerais par exemple être capable de faire faire des statues de Paidwill et Jizzle, façon sculptures grecques, et les faire installer dans leurs quartiers. J’aimerais faire ce genre d’art comme je fais ma musique. Quelque chose de concret, que personne n’a jamais vu. Je considère que je peins avec mes mots. C’est pareil. Quand on rappe, on a des visions, qu’on met en image avec nos mots.
Et tu travailles déjà sur ces arts là ? En cherchant des artistes ou … ?
Je le faisais, mais j’ai compris que j’avais d’abord beaucoup d’apprentissage à faire, et il faut que je me concentre sur une seule chose à la fois. Parce que j’aime faire les choses moi-même, je suis un égocentrique… donc je dois pouvoir m’appliquer. C’est ça le narcissisme, on a du mal à déléguer, on veut tout faire seul, mais à la fin on est de simples hommes. Avec deux yeux, deux mains, une bouche. Mais je n’ai qu’une seule oreille, je suis sourd de l’oreille droite. Bref, je prends mon temps pour tout ça. Parce que je n’ai pas encore vraiment fait de gros sous avec le rap. J’ai jamais touché de gros chèques, jamais signé de contrat, rien. Donc ça viendra quand ça viendra. Mais ça fait déjà dix ans que je m’en sors, je suis bien capable de m’en sortir pour au moins dix de plus.
Et quand est-ce que tu reviens au beatmaking ?
J’ai produit trois titres sur le dernier, Creatures in Paris, Kray et Come Here baby.
Tu aimes ça faire des beats ?
Je dois le faire avec un producteur. Je ne sais pas programmer. Je connais les notes, sais jouer du piano, de la basse, mais j’ai besoin de producteurs pour programmer les 808 et choses du genre. Mais les harmonies, tout ça, c’est moi. Souvent je ne me crédite pas, je laisse le nom du producteur parce que souvent ce sont des gens dont je suis proche. Je suis pas le genre de rappeur à collaborer avec tout le monde, même avec les rappeurs. Quand je travaille une tape, j’ai toujours à l’esprit d’essayer de la faire sans invité. Je m’adresse à mes auditeurs, je ne suis pas là pour leur faire entendre quelqu’un d’autre. C’est moi qui doit prouver des choses, je veux que les gens voient mon art. La musique c’est personnel pour moi, c’est ma vie que j’offre au monde. D’une certaine manière je vous donne un peu de moi, vraiment.
J’ai encore quelques questions, mais plus sur certains points précis de ta carrière. Ça te va si on continue ?
Ça me va totalement si on continue, j’apprécie là, tu es la première personne dont… je m’en souviendrai. Premier vrai concert hier, et là première vraie interview. Je m’en rappellerai toujours.
Alors, l’album Street Dream Team…
Très sous-estimé…
Mais oui ! Extrêmement sous-estimé. Il est fou, avec un sacré casting.
C’est avant tout la tape de FK1st, le producteur. On a d’abord fait la chanson Street Dream Team, puis il a voulu qu’on en fasse tout un concept. J’étais ok, parce que je suis toujours partant pour pousser et mettre en avant mes proches. Mais il n’y a eu aucune promo autour du projet. C’est en partie de ma faute. J’enregistrais Hard 2 Kill à l’époque, j’étais concentré sur autre chose. Mais c’est une tape incroyable. En avance sur son temps. Moi ça m’a ouvert à d’autres producteurs, et c’est là que j’ai compris que tout le monde aimait la musique de Detroit. Qu’ils voulaient faire sonner leurs trucs comme à Detroit. Je me suis mis à bosser avec Tommy II, un producteur qui vit en Nouvelle-Zélande, qui après a bossé sur Scorpion Eyes, et ses productions, c’est comme si elles ranimaient des souvenirs, comme si elles renvoyaient à l’esprit d’origine de toute notre musique, ce qui nous a bercé, influencé : la musique de la Nouvelle-Orléans. Juvenile, Soulja Slim. Cette musique qui vraiment te prend aux tripes quand tu entends le beat. Alors quand j’ai entendu ses beats je me suis dit… putain mon Dieu, c’est ça. C’est ça le son de Detroit, et là on tient le son de Detroit international. J’ai vraiment commencé à capter plus de monde à ce moment-là, je voyais mes chiffres monter. Une fois qu’on a sorti ça, on est passé de quelques uns à trois-mille personnes qui m’écoutent en France, et aujourd’hui vingt mille qui écoutent Creatures In Paris, sept jours avant que j’arrive ici.
Il faut que je bosse sur Creatures In London maintenant, haha. C’est une bonne idée non ?
Oui. Ça pourrait être… comment on appelle ça, quand tu projettes une idée qui devient réelle…
Tu la manifeste.
Parlons de Hard 2 Kill. Pour moi c’était comme ton gros album studio, probablement le plus gros depuis K.O.D.
Oui, ou depuis AntiSocial 1.5
Ouais, mais j’ai vraiment eu l’impression que celui-ci, il y avait un noyau dur de titres travaillés pour lui, mais aussi tout un tas de chansons qui y ont été ajouté, des bonnes chansons, mais qui trainaient par-ci par-là
Et tu as absolument raison.
Pour moi c’était plus une tape. Mais après tu es venu avec Hard 2 Kill, et dès la pochette, on ressent que ton intention est de frapper fort avec celui-là. De A à Z c’est cohérent. Même si personnellement ce n'est pas mon préféré.
Ce n’est pas mon favori non plus, parce que j’étais dans un état d’esprit diabolique au moment de le faire.
Juste après l’accident ?
C’était juste après. C’est pour ça que le titre est bon. Mais ce qui est fou, c’est que c’est une idée que j’ai eue avant l’accident. Comme si de l’avoir dit, je l’avais amené à se réaliser. Je fais très attention à ce que je dis maintenant. Je n’évoque plus la mort des gens par exemple, pour éviter le retour de flamme.
C’est ce qu’on dit de Drakeo aussi, parce que dans une chanson il disait « Dieu, réserve moi une place au Paradis » ou quelque chose du genre. Et s’est passé ce qu’il s’est passé.
Le lean fait ça. C’est la drogue du diable. Tu dis des choses que tu ne maîtrises pas, dont tu ne te rappelles même plus après. Ce qui est sûr c’est que la musique a un pouvoir… Un mec qui met sa musique sur les plateformes, son énergie voyage.
Et le lean, j’imagine que ça l’est mais je demande, c’est dur d’arrêter ?
C’est pas que c’est difficile d’arrêter en soit, mais c’est dur de devoir à nouveau faire face aux choses auxquelles tu essaies d’échapper avec. Ça commençait à altérer ma relation avec les gens que j’aime le plus, mes frères, mes enfants. C’est tout ce que ça t’apporte. En plus de te couter énormément d’argent. J’ai du dépenser 250 000 dollars en lean. T’es accroc à cette merde comme un crackhead. Ca te bousille le corps, je suis devenu énorme. Le COVID a été un accélérateur. J’étais chez moi, avec rien à faire à part boire.
Pour en revenir à Hard 2 Kill, tu semblais mitigé par sa réception, tu disais qu’on ne parlais que du couplet de Nudy…
Je l’ai sorti trop tôt. Certaines chansons ne sont pas correctement mixées… C’est dommage parce que certaines auraient pu être de très gros titres.
Lesquelles par exemple ?
Gate Keeper avec Reese Youngn. J’adore No Fakin…
Ah moi aussi.
J’adore No Fakin et… Faudrait que je regarde la tracklist.
Attend je te montre.
Rich & Dangerous… Where’s Marshall.
La vidéo était marrante aussi. C’est quelque chose dont tu aimes parler, les crack heads blancs, les toxicomanes blancs, pas seulement pour en rire mais c’est un thème récurrent.
C’est un sujet sur lequel je ne développerai pas d’avantage hehe.
Je capte. Pour moi, ta musique change à un moment. Quand tu sors le EP Can’t Ban The Bandman. Il y a un avant, un après…
Je fais de la bonne musique quand j’ai quelque chose à prouver. Parfois j’essaie de me mettre dos au mur, de me mettre moi-même en colère pour écrire. Mais je veux aussi essayer de rendre tout ça plus naturel. J’essaie de me dire que je n’ai pas besoin d’être aussi triste pour faire une chanson triste. J’ai évolué, mûri. Quand je fais Can’t Ban The Bandman, je suis à un moment où je pense arrêter le rap, limite à foutre ma vie en l’air. C’est pour ça que j’ai fait cette tape, sur toutes ces merdes que je traversais, pour m’en débarrasser.
Un autre projet perdu en mission : Detroit To Inglewood.
La chanson sur K.O.D. ?
Mais ça a été annoncé comme un projet complet, il y avait une pochette, j’imagine pour des collaborations entre Detroit, Inglewood et même plus largement Los Angeles.
Nan ça n’a jamais été plus qu’une chanson pour moi.
J’ai du me faire un film en voyant la cover… Bon je crois qu’on est bon.
Merci.
Nan merci à toi. Pour conclure, à quoi on doit s’attendre maintenant, de la part du Bandman ?
Plus de musique, de shows, de vidéos, d’artistes. Plus d’argent, de fringues, d’art au sens large. Plus de gratitude, et plus de succès.
Je te souhaite tout ça.
Merci. Très bonne discussion, vraiment.
Une bonne heure… Bon maintenant faut transcrire tout ça, ça va être moins cool comme boulot.
Ah mais t’es une sorte de vrai journaliste en fait !
L’interview s’achève. Il fait nuit maintenant et la température a bien chuté. En retournant dans la chambre, je remarque que les deux autres en ont profité pour faire une petite sieste. Lonnie me dit que ce soir c’est session studio. On se salue. Je l’entrevois une dernière fois sur le pas de la porte. Je lui souhaite une bonne fin de séjour et un bon retour.
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lesindispensablesparis · 4 years ago
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Levi’s Type III
Texte et photos : Mathieu @BestShopsIntown
Suite de mon article sur la seconde main.
Revenons-en à ma veste en jean Levi’s Type III trouvée dans une friperie “grand public” en Belgique. Le jour où je suis tombé dessus, je n’étais bien entendu pas venu dans le but de trouver une pièce en particulier. Encore moins une Type III big E datant de la fin des années 60. Mais comment différencier une authentique Levi’s Big E d’une simple veste en jean. Pour ce faire je vous propose une petite analyse de l’histoire de Levi’s et des différents éléments qui m’ont permis de l’authentifier rapidement.
La société Levi Strauss & Co a été créé en 1853 à San Francisco en Californie par Mr Levi Strauss lui même. C’est en 1873, à l’aide de Mr Jacob Davis que l’histoire de la célèbre toile de Nîmes connaît son essor avec la naissance du fameux pantalon “jeans”. Jacob Davis, par manque d’argent, proposa à Levi Strauss de déposer le brevet permettant d’intégrer les fameux rivets sur les pantalons de travail afin de rendre la toile beaucoup plus solide. Le jeans était né, le reste fait partie de l’histoire du vêtement. Rapidement les jeans Levi’s deviennent une référence. Mais le brevet ne dure qu’un temps et d’autres marques peuvent désormais utiliser les rivets sur leurs modèles. Les jeans sont de plus en plus difficiles à différencier les uns des autres.
C’est en 1936, sous l’impulsion du directeur des ventes de l’époque, Mr Chris Lucier, que les pièces Levi’s vont connaître une nouvelle révolution. Mr Lucier décide de créer la fameuse étiquette rouge (le Red Tab) et de l’intégrer sur la poche arrière droite des Jeans et avant gauche des vestes. Cela permet d’identifier les pièces de la marque et les différencier de ses concurrents. C’est d’ailleurs encore aujourd’hui un des meilleurs moyens d’identifier un jean Levi’s au premier coup d’œil. Ces étiquettes portent la marque LEVI’S. Les lettres sont inscrites en capitale uniquement d’un côté de l’étiquette et sans trademark (le fameux R entouré). Ce n’est qu’au début des années 50 que la marque sera inscrite des 2 côtés de l’étiquette.
Les trois types de Vestes Levi's
Concernant les vestes, on recense trois grandes déclinaisons :
• La Type I (ou 506 XX) : première des trois, elle a été produite entre 1905 et 1953. Elle est reconnaissable avec sa poche unique du côté gauche de la poitrine ainsi que son double pli d’aisance de chaque côté de la boutonnière
• La Type II (ou 507 XX) : très proche de la Type I dans sa conception, elle se différencie grâce à ces 2 poches poitrines. Elle a été produite de 1953 à 1962.
• La Type III (ou 557 XX) : c’est le modèle qui nous intéresse.
Produite de 1962 à nos jours, la type III est la plus répandue et la plus connue des trois. En effet, elle est facilement identifiable par ses deux poches poitrines et le célèbre V sous chacune d’entre elles. Aussi communément appelé “Trucker” jacket, cette appellation n’a cependant jamais été reconnue par Levi’s.
La première version de la Type III a pour nom de code 70557. Produite de 1962 à 1967, elle possède les deux poches plaquées sur la poitrine ainsi que son tag (étiquette) écrit en lettre capitale.
La deuxième version détient le code 70505 et a été produite de 1968 à 1971. Il s’agit du modèle présenté. Elle est identifiable grâce à la petite étiquette blanche situé sous l’étiquette principale (small label) à l’intérieur de la veste. Cette étiquette contient des instructions de lavage comme le stipulait la loi en vigueur aux Etats Unis à cette époque. On remarque aussi le code WPL 423 sur l’étiquette qui signifie Wool Products Labeling et 423 qui correspond au RN (numéro de registre des entreprises de textile fabricant aux Etats Unis) de Levi’s. La toile des vestes Big E est légèrement plus épaisse que les modèles qui suivront. De plus les coutures autour des boutons ainsi que sous les poches sont faites avec un fil de couleur noir (le fil utilisé par la suite sera de couleur gold). Enfin les boutons sont en cuivre.
1971 sonne la fin de l’étiquette LEVI’S avec le E capital, c’est l’intégration du “small e”. Mais jusqu’en 1984, la Type III ne connaîtra pas de grandes révolutions. Sa coupe reste boxy, c’est à dire courte en longueur mais large au niveau du buste.
L’ensemble de ces vestes sont Made in USA. Attention à certains exemplaires qui peuvent être Made in Hong Kong ou Made in Macau, ce qui signifiait qu’elles étaient faites pour le marché Canadien. De plus c’était souvent les modèles femmes qui étaient concernés.
En 1984, la Type III va connaître une grosse révolution avec l’intégration de deux nouvelles poches sur les côtés de la veste (Chest Pocket). Elle possède désormais 4 poches et le code 70506. Une des raisons évoquées par l’intégration de ces poches est le fait que Levi’s était un des sponsors des athlètes américains pour les JO de Los Angeles en 1984. Cela permettait aux sportifs de mettre les mains dans les poches afin de les protéger lors des soirées de remise de médailles. La coupe de la veste évoluera également avec une longueur plus importante et un “fit” plus prononcé, donc plus près du corps. Autre aspect important, l’apparition d’un double stitch (double couture) au niveau de la base de la boutonnière.
Le modèle Type III a connu un très grand nombre de déclinaisons comme les versions avec des doublures intérieures de type blanket / flannel ou sherpa mais également des versions en Corduroy.
Attention, aujourd’hui certaines pièces sont reproduites avec le Big E sous la gamme LVC (Levis Vintage Clothing). Mais vous pourrez voir sur l’étiquette qu’elles ne sont plus produites aux Etats Unis (ou du moins pas intégralement).
Concernant les déclinaisons de couleur des fameuses étiquettes BIG E, en voici quelques exemples :
Orange Tab : cette étiquette orange fait sa première apparition en 1969. Elle a été créée pour introduire une gamme plus “fashion” de la part de Levis avec des coupes plus expérimentales comme des jeans plus fit ou les fameux “pattes d’éléphants”, plus évasés à partir du genou. On peut d’ailleurs en apercevoir quelques exemplaires sur les photos du fameux Festival de Woodstock d’Août 1969. Cette étiquette a continué jusqu’en 1999 et une grande partie des modèles ont été créé pour le marché Européen.
White Tab : cette étiquette blanche avec l’écriture noire a été spécialement conçu pour les pièces en Corduroy (Jeans & Jackets) mais aussi sur la gamme “Levis for Gals” qui était une gamme destinée à la gente féminine.
Black Tab : étiquette noire avec son écriture dorée, essentiellement sur les pantalons de la gamme STA-Prest (non iron)
Puis vinrent d’autres couleurs avec le small e, comme l’introduction du Silver Tab en 1988. Cette étiquette grise avec son écriture blanche était destinée aux Jeans baggy essentiellement. Cette collection aux proportions larges était typique de ce qui se faisait dans les années 1990/2000.
Enfin le Blue Tab qui équipe les modèles de la gamme Made & Craft.
Vous l’aurez compris, les points d’attention sont nombreux et c’est à force de recherches que vous identifierez plus facilement les détails. Je vous recommande cependant deux ouvrages essentiels si vous souhaitez approfondir le sujet. Ils ont été écrits par deux des plus grands collectionneurs Japonais de jeans Levi’s d’époque, Mr Yutaka Fujihara (Patron de la boutique BerberJin à Tokyo) et Naoki Kawamata.
• Levi’s Vintage Denim Jacket Book (2020)
• The 501 XX A collection of Vintage Jeans (2015)
Mes recommandations :
Pour commencer je vous conseillerai de partir sur la Type III car c’est la plus simple à trouver, de par la quantité produite et en termes de prix, ça reste la plus abordable. En revanche, si vous pouvez vous le permettre ou que l’occasion se présente, pourquoi ne pas choisir une originale Type I ou Type II ?
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hensmans · 4 years ago
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Le président élu Biden et le Congrès doivent donner la priorité à un programme audacieux en matière de droits humains
Suite à l'annonce que Joe Biden deviendra le 46e président des États-Unis d'Amérique, le directeur exécutif intérimaire d'Amnesty International USA, Bob Goodfellow, a publié la déclaration suivante :
"En tant qu'organisation qui se consacre à la défense des droits humains de tous aux États-Unis et dans le monde entier, Amnesty International USA appelle le nouveau gouvernement Biden à agir immédiatement pour mettre fin aux violations des droits humains perpétrées par le gouvernement américain, notamment la détention et la séparation des enfants et de leurs familles en quête de sécurité.
"Alors que l'administration actuelle a commis de nombreuses violations des droits humains, de nombreuses violations ont précédé Donald Trump. Afin de commencer à renverser la tendance dans la longue histoire des violations des droits humains aux États-Unis, le président élu Biden et le Congrès doivent donner la priorité à un programme audacieux en matière de droits humains. Nous avons élaboré onze priorités clés en matière de droits humains (https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/) et nous travaillerons avec nos membres pour garantir leur mise en œuvre et leur respect, notamment en ce qui concerne la violence policière, la violence armée, les réfugiés, l'égalité des sexes, les ventes d'armes et la liberté d'expression.
"Nous défendons la liberté face aux dictateurs et aux tyrans du monde entier depuis six décennies - et nous ne sommes pas près d'arrêter maintenant. Nous travaillerons à créer une dynamique autour des changements que nous demandons au gouvernement américain et nous tiendrons l'administration Biden responsable des obligations des États-Unis en matière de droits humains".
Voici les grandes lignes de ces recommandations:
Président élu @JoeBiden, il est temps de se mettre au travail sur les droits humains. Amnesty International a défini 11 priorités en matière de droits humains pour votre administration. https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/
Ventes d'armes : Les États-Unis sont le plus grand exportateur d'armes au monde, et l'utilisation inappropriée des armes américaines a causé de graves dommages. Votre administration doit veiller à ce que les droits humains ne soient pas violés par les ventes d'armes à l'Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et à d'autres pays. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/arms-sales-intro/
Accès à l'asile : En excluant, en traumatisant et en criminalisant les personnes en quête de sécurité, les immigrants et les demandeurs d'asile ont fait face à une série ininterrompue d'attaques sous l'administration Trump. Les politiques d'asile et de détention aux États-Unis doivent cesser de violer les droits humains. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/asylum-access-intro/
COVID-19 : Si la COVID-19 a eu un impact sur tout le monde, certains ont été touchés de manière disproportionnée. Nous avons besoin de politiques collectives, fondées sur des données probantes, pour nous relever afin de pouvoir non seulement survivre à cette pandémie, mais aussi prospérer. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/covid-19-intro/
Violence armée interne : Le gouvernement n'a pas pris de mesures face à la crise de la violence armée qui tue et blesse des milliers de personnes chaque année. Les États-Unis ont l'obligation, en vertu du droit international, de garantir les droits et la sécurité individuelle des personnes vivant dans le pays. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/gun-violence/
La liberté d'expression : La protestation pacifique n'est pas un crime, c'est un droit humain. Les États-Unis doivent à nouveau être un phare mondial de la liberté, en prenant des mesures immédiates pour remédier aux violations des droits humains commises lors de manifestations ici et dans le monde entier. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/freedom-of-expression-intro/
Égalité des sexes : Les droits des femmes sont des droits humains ; ils sont une composante essentielle des droits humains universels. Les États-Unis peuvent et doivent être un leader fort et cohérent dans l'effort visant à assurer l'égalité des sexes sur leur territoire et à l'étranger. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/gender-equality-intro/
Coopération internationale pour les droits humains : L'administration Trump n'a pas ménagé ses efforts pour saper les Nations unies, l'OMS, la CPI et d'autres organismes internationaux. C'est maintenant à @JoeBiden de réparer les dégâts. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/international-cooperation-for-human-rights/
Sécurité nationale et droits humains : Il est temps que la sécurité nationale des États-Unis change de cap et se concentre sur la protection des États-Unis d'une manière qui soit conforme au droit international, y compris le respect des droits humains de tous. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/persecuted-populations-intro/
Populations persécutées : Le gouvernement américain a la responsabilité d'offrir une protection aux réfugiés et aux demandeurs d'asile et de montrer la voie en investissant dans des solutions innovantes qui protègent les droits humains de toutes les populations déplacées, persécutées ou à risque. …
Le lien
Les meurtres de Noirs aux États-Unis : Les 50 États et District de Columbia ne respectent pas les lois et les normes internationales sur l'utilisation de la force meurtrière par les forces de l'ordre. Les gens ont le droit de vivre, d'être en sécurité et de ne pas être victimes de discrimination lorsqu'ils ont affaire à la police. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/police-killings-of-black-people/
Crise climatique : L'incapacité des gouvernements - y compris celui des États-Unis - à agir face à la crise climatique en dépit de preuves scientifiques accablantes pourrait bien être la plus grande violation intergénérationnelle des droits humains de l'histoire. … https://bidenhumanrightspriorities.amnestyusa.org/climate-crisis-issues/
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claudehenrion · 4 years ago
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Des modèles à suivre… ou pas - ( III ) : La Grande-Bretagne, une rampe de lancement vers la folie
 Gravement pollués par la calamiteuse gestion que nos dirigeants, plus incapables que méchants, nous ont imposée pour le Covid 19, et plus “impactés” encore par la couverture médiatique de non-événements promus “prioritaires absolus” (j'ai déjà parlé de la présence sur nos écrans, dans tous nos “JT” de gros plans de bras piqués par une seringue anonyme, sans avoir pu trouver ce que cela, répété ad nauseam, pouvait apporter d'informatif ou de didactique –si ce n'est afin de nous préparer à la grande campagne “vaccination obligatoire” qui ne saurait tarder), nous avons pris l'habitude de nous refermer à tout problème du monde ‘’hors covid’’ .
  Après l'Algérie et la Suède, les “breaking news” liées au Brexit, nous font nous intéresser à la Grande-Bretagne, dont la presse française, “dés-informatrice” par système, ne parle qu’à propos de ses déboires. Ce pays voisin, aussi ami qu'il peut être ennemi (c'est selon… ), traverse comme nous des zones de tempête –ce qui devrait nous rapprocher : peu ou prou, ce sont les mêmes ici que là, ceux dont on devrait nous parler “chez nous”– et il se retrouve à deux doigts d'un effondrement totalitariste, à cause de problèmes non-résolus que nous devrions aussi affronter de face, avant qu'ils ne nous “pètent à la gueule”…. ce qui ne saurait tarder.
  Malgré le silence opaque de la Presse, nous avons parfois écho d'informations dont les journalistes devraient se réjouir, puisqu'elles vont plutôt dans “le bon sens” (mauvais) de leur vision désespérante du monde : les anglais sont en train de retirer une à une les statues de ceux de leurs grands hommes qui auraient eu un comportement que certaines minorités pourraient trouver anachroniquement condamnables, sur des critères de l'an 2020 ! La dernière victime en date de cette folie dé-civilisatrice, Sir Thomas Picton, se trouve, en plus… à l'intérieur de la Cathédrale Saint Paul de Londres, qui fut le “conservatoire” de la gloire britannique, du “Rule Brittania” et de la tradition du “Pomp and circumstance” d'Edgar Elgar. 
  Manque de chance pour ce pauvre Sir Thomas, on a trouvé plein de circonstances aggravantes contre lui : Général de la 5 ème division d'infanterie anglaise, il fut le grand héros anglais de la bataille de Waterloo –où il mourut d'une balle en pleine tête, Mais quelque 60 ans auparavant, cet homme aurait fait pendre par les mains une jeune fille de 15 ans, ‘’pendant 55 minutes et une seconde’’… dit le rapporteur vétilleux de ce qui est bel et bien un crime, même permis à l’époque, pour certains crimes : c’était une esclave… Aujourd'hui, c’est évidemment inacceptable, même si c'est encore souvent pratiqué dans des pays n’appartenant pas à notre “civilisation occidentale”. Mais la tradition “à gauche, toute” qui anime la caste journalistique française pratique cette habitude, presqu’une définition : la Gauche n'oublie pas, et ne pardonne jamais, ce qui permet à nos plumitifs haineux de se réjouir de ses malheurs posthumes :  ‘’Pas de prescription pour ce qui a été fait par les Blancs’’;.. 
  En fait, c'est tous les jours, outre-manche, que les médias font état soit de gens qui ont perdu leur emploi pour des propos qu'ils pourraient avoir tenu… ou pas, des années auparavant, soit (c'est pire) de parents dénoncés sur les réseaux sociaux par leurs enfants politisés, pour avoir exprimé des opinions erronées ‘’anti-woke” (NDLR : le Woke, participe passé du verbe “to wake”, se réveiller, est un “in-word” (=mot à la mode) qui décrit un état d'esprit militant et combatif contre le racisme et pour la protection des minorités. D'abord réservé aux Black Lives Matter, “être woke”, aujourd’hui, c'est dénoncer toutes les injustices, les inégalités et les oppressions faites aux minorités, et être un militant antiraciste, féministe, LGBT, en faveur de ce qui est “de gauche”,  progressiste, socioculturel et environnemental).
  Cette conviction d'être dans son bon droit contre tout bon sens est une véritable lèpre qui ronge tout corps social qui s'y trouve confronté. Chose étrange, elle caractérise principalement des  populations jeunes, plutôt aisées et qui n'ont jamais connu de véritables épreuves. A l'insulte envers l'Histoire et à leur intolérance foncière, ces suivistes dociles ajoutent le besoin d'inventer, d'importer ou de raviver de vieux conflits dans le seul but de hurler à la mort contre des gens qui n'y ont joué aucun rôle, à 3, 4, ou 500 ans près. Le refus de ces contestataires d'admettre le patrimoine historique du pays qui les a reçus et les abrite va jusqu’au néant.
  Un peu partout dans le monde, on retrouve cette volonté d'effacer toute vérité historique au profit d'impressions et d'interprétations subjectives. C’est une menace directe contre toute nation. Ils n'auraient, racontent-ils, aucune raison d'être fiers d'un passé, qui ne serait, à les en croire, que le fruit des rapines d'un système intrinsèquement malveillant. Leur seul objectif semble être de dresser gauche contre droite, jeunes contre vieux, pauvres contre riches, noirs contre blancs, femmes contre hommes et islamistes contre tout le monde…. Tout cela ne peut déboucher que sur quelque totalitarisme : lors des récentes élections aux USA, les gens n'osaient plus dire ce qu'ils pensent, par peur du ‘’politiquement correct’’ !
  Aujourd'hui, en plein dans la crise immense qui secoue l'Occident plus que d'autres continents, on peut se demander à quoi ressemblera la vie dans un monde ’‘post-Covid’’ pourri par le woke ? Un  multiculturalisme qui en plus, répudie le christianisme, la famille nucléaire et tout héritage culturel réputé avoir été créé par des gens qui sont disqualifiés puisque blancs… La société britannique a du mal à admettre qu'elle est dangereusement déchirée, mais ce mal (dont la seule issue est la mort) est présent à des degrés divers dans pratiquement tous les pays qui se recommandaient il y a peu du “modèle” occidental… Pour ses contempteurs ce modèle n'en serait plus un du tout, mais plutôt une honte à vite faire disparaître à jamais. La France, hélas, ne fait pas partie des pays les moins frappés par cette “pandémie” qui est mortelle, comme l'est toute civilisation, mais à court terme, elle. 
  Les deux pandémies que sont le covid (catalyseur de la mort des plus faibles) et l'indigénisme-tueur d'histoire , de culture , et de toute civilisation (qui vise plutôt les gens forts) ont mis en évidence les divisions qui transforment le Royaume-Uni en quelque chose de régressif et de méconnaissable. Ce Royaume dit Uni ne l'est en fait plus du tout…. tout comme la France est divisée contre elle-même, et l'Europe contre ce qu'elle aurait dû être. Mais nous avons oublié l’épilogue de l'évangéliste Marc (AD 65)  ’’Malheur au royaume qui est divisé contre lui-même !“
H- Cl.
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fritalianblr · 4 years ago
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Mois des Fiertés
1er juin 2020.
Début du mois des Fiertés 2020.
En même temps, le Black Lives Matter est en force partout après encore une énième mort injuste.
La Marche des Fiertés, elle vient des émeutes de Stonewall en 1969. Des émeutes entre les queer et la police. Chaque année on commémore ces émeutes et on défend et réclame des droits égaux avec les cishet. Les émeutes de Stonewall ont été dirigées par des femmes, noires, transgenres, lesbiennes ou bisexuelles : Marsha P. Johnson et Silvia Rivera.
La Marche (et le mois) des Fiertés n’est pas seulement une fête où les queers peuvent montrer leurs couleurs. C’est une manifestation. Chaque année en Juin, nous luttons pour nos droits en tant que personnes queers. Nous commémorons les émeutes de Stonewall. L’année dernière, 2019, furent les 50 ans des émeutes de Stonewall.
Cette année plus encore, nous devons lutter pour nos droits. Oui les personnes noires se font massacrer aux USA par la police et par des citoyens racistes. Oui ce sont des temps sombres. Oui les personnes noires sont en danger.
Les personnes queers le sont aussi. Avec la vague de racisme, la vague d’homophobie et de transphobie a elle aussi grandie. Certains pays sont retournés en arrière, et les agressions sont encore plus fréquentes et banalisées que ces dernières années.
C’est pourquoi la Pride - marche des Fiertés, doit avoir lieu cette année. Même elle ne doit pas être seule. Les personnes noires et les queers se révoltent contre une police raciste et homophobes qui n’hésite pas à les massacrer. Nous disons tou•tes ensemble A.C.A.B.. Nous devons marcher ensemble pour nous droits, pour notre survie.
Queers et personnes racisées, ensemble. La Marche des Fiertés 2020 n’a pas d’autre choix que d’être inclusive et intersectionnelle et de mettre en avant le #BlackLivesMatter. Nous devons être ensemble. Nous devons soutenir nos camarades racisé•es.
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bluejevergade · 6 years ago
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Were-Creature
Hiccup, selon le point de vue de Jack était parfait. Attentionné, gentil, loyal, c'était le genre de petit ami dont n'importe qui reverrait. Mais après deux ans de relation, Jack ne pouvait plus passer à côté. Il était sûr que Hiccup le trompait. Systématiquement une nuit par mois, il ne rentrait pas. Les premières fois, Jack avait cru ses excuses ''J'ai pas vu l’heure, je travaillais'' ''j'ai rencontré un pote et on a discuté toute la nuit, désolé''. Mais à force d'entre les mêmes chaque mois, il avait fini par douter. Si au début, il n'avait eu que des doutes, de par leurs appartements individuels, quand ils avaient emménagé ensemble, il n'avait eu que des certitudes. Hiccup allait voir ailleurs une fois par mois.
Et malgré tout, il l'aimait. Plus qu'il n'avait jamais aimé qui que ce soit. Hiccup était tellement parfait. Ils étaient tellement en osmose que même s'ils ne se ressemblaient sur pas grand-chose, ils se complétaient et trouvaient toujours des solutions. Mais ce-soir là, il ne pouvait plus le supporter. Il aimait Hiccup autant qu'il le haïssait ces soirs-là. Mais il finissait toujours par lui pardonner. Mais pas ce soir. Son amie Tatiana avait pris en flagrant délit son fiancé avec une autre, et elle était venu pleurer chez lui toute la nuit. Jack avait alors passé plusieurs jours à réfléchir et quand Hiccup ne rentra pas ce soir-là encore une fois, il décoda de le suivre. Il voulait tuer les sentiments d'amour qui le rendait faible et lui faisait pardonner tous les matins. Il voulait le surprendre en plein acte pour que son cœur soit brisé et qu'ils puissent commencer à guérir.
Ce soir-là, il le suivit. Il se gara sur le parking du garage où il travaillait et le suivit à distance. Il le vit s’arrêter chez le chinois, où il emporta une poche qu'il dévora sur le chemin à sa voiture puis conduit jusqu'à un entrepôt que Jack n'aurait jamais remarqu�� s'il ne s'était pas arrêté devant. Hiccup descendit et malgré la pénombre, il le vit trembler. Avec ce qui semblait beaucoup de difficulté, il se traîna jusqu'à la porte où il frappa. Dès que la porte s'ouvrit, il s'engouffra à l’intérieur et la lourde porte se referma. Puis plus rien.
Pendant presque deux heures, il resta dans sa voiture à se ronger les ongles. Et finalement, quand arriva minuit, il sortit. Il devait en avoir le cœur net.
Il frappa à la porte et une femme blonde avec une cicatrice au milieu du visage lui ouvrit.
-Quoi.
-Bonsoir, je voudrais entrer.
-Vous êtes?
-Le petit ami d'Hiccup et...
Elle referma la porte. Jack frappa dessus.
-Ouvrez-moi !
Elle rouvrit furieuse.
-Arrêter de faire du bruit. !
-Laissez-moi entrer !
-Dehors !
-Il y a mon copain, dedans. Et je ne sais pas quelle pouf il est entrain de se taper, mais…
La blonde pâlit. Elle tourna la tête derrière la porte.
-Nan, nan, calmez-vous les mecs… Putain, Hiccup, fais quelque chose !
À la mention de son non, Jack usa de toutes ses forces pour pousser la porte. La blonde fut forcée de s'écarter, et il s’engouffra dedans. Mais à peine entrée, plongée dans la pénombre, une forme sombre qu'il jugea être un animal lui sauta dessus. Il le sentit ouvrir la gueule et il respira son haleine fétide et su que sa dernière heure était arrivée.
Mais une force inconnue le sauva. Elle jeta la créature au loin et un rugissement féroce raisonna.
-Astrid, grogna une voix rauque. Fais le sortir.
Jack n'y voyait rien et sortit son téléphone pour allumer le flash. Et ce qu'il vit le terrifia. Deux créatures étaient enchaînées au mur, l'air assoiffé de sang. Du sang coulait de leur bouche comme si elles s'étaient fait un steak d'être humain avant.
L'une était couverte de pierres énormes et quelques poils blonds tombaient devant ses yeux injectés de sang. La seconde avait l'air d'un crocodile qui avait abusé des stéroïdes et souriait tel un requin en se léchant les babines. Le plus inquiétant dans tout ça c'est qu'elles avaient l'air presque… Humaines.
Une main griffue lui arracha son téléphone et le replongea dans le noir total.
-Faut que tu sortes...
Puis il le reconnut, malgré la tonalité alourdie.
-Hiccup ?
On le saisit à la gorge et on le plaqua contre le mur suffisamment haut pour qu'il ne touche plus le sol. Un hurlement animal retenti et les bruits de grognement ambiants se calmèrent un peu. Puis il perçut un mouvement rapide et des cheveux -ou des poils ?- lui caressèrent le côté droit du visage.
-Sort. Murmura Hiccup. Longe le mur et quand tu seras arrivé à Astrid, elle te mettra dehors. Tu rentres à la maison et tu n'en bouges surtout pas.
-Hiccup… murmura Jack. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Une figure écailleuse se colla à son visage et renifla son odeur.
-Rentre. Je te promets de tout t'expliquer demain, mais rentre. Tu dois partir d'ici tout de suite, ou ils repéreront ton odeur et ils te traqueront.
-J'ai… Je commence à avoir peur.
-Chéri, rentres, demanda Hiccup d'un ton plus doux.
Les grognements recommencèrent.
-Tout de suite.
Hiccup le lâcha et un autre hurlement raisonna. Jack, tremblant de la tête aux pieds fit ce qu'on lui avait ordonné. Bien vite, une main l'attrapa par le col et il vit bientôt la lumière du lampadaire dehors. La porte se referma et il réalisa qu'il n'était plus dedans. Les paroles d'Hiccup lui revinrent en pleine face et il courut à la voiture. Il démarra avec difficulté, tremblant beaucoup trop et conduit jusqu'à chez eux. Arrivé devant chez lui, il laissa la tension s'évacuer et pleura de rare et de peur mélanger. Il prit une douche pour se calmer mais n'arriva pas à dormir. Vers quatre heures du matin, il sortit du lit et s'installa sur le canapé. Deux heures plus tard, le bruit de la clé dans la serrure se fit entendre et la porte d'entrée s’ouvrit. Jack retint son souffle, paralysé.
-Tu crois qu'il est là ? Murmura une voix.
-Non, je pense qu'il a dû rentrer chez ses parents, murmura une deuxième.
-Mec, Hiccup je suis vraiment désolé...
-T'y peux rien c'est comme ça.
La lumière s'alluma et Jack vit trois hommes entrain d'entrer. Celui de dos était incontestablement Hiccup, et les deux autres, il ne les avait jamais vu. L'un était grand, rondelet et blond, le deuxième plus petit, costaud et brun. En le voyant, les deux pâlirent
-Euh… Hiccup ?
Hiccup se retourna et le vit. Il devint blanc comme un linge.
-Jack… Tu es là ?
-Qu'est-ce que… Qu'est-ce que vous êtes ? Demanda Jack d'une voix éteinte.
Deux jumeaux, un garçon et une fille entrèrent à leur tour et Astrid, la blonde avec la cicatrice au visage referma la porte.
-On, commença Hiccup... On est…
Il soupira, incapable de trouver les mots.
-Vous êtes venu me tuer ? Demanda Jack.
-Hein ? Non, bien sûr que non ! On doit parler. S'il te plaît. Écoute-moi jusqu’au bout et…
-C'est vous les… Les choses que j'ai vues dans l’entrepôt.
-Ouais, fit le garçon brun. Désolé pour ça.
-Qu'est-ce que vous êtes ?
Hiccup voulut s'approcher mais Jack recula dans le canapé et chercha une échappatoire des yeux. Hiccup soupira, l'air triste et Astrid lui frotta l'épaule.
-Dis-lui la vérité.
-Il va… il va avoir peur de moi.
-Hiccup, il est déjà terrorisé.
Le brun soupira et s'assit sur une chaise, loin de Jack.
-Euh, les gars… Allez à la salle de bain, deuxième pote à droite. Faut qu'on... Faut qu'on parle.
-Ouais, fit le frère jumeau. Bon courage.
Ils disparurent un à un et bientôt il ne resta que Jack et Hiccup.
-J'imagine que tu as beaucoup de questions.
-Qu'est-ce que tu es ?
-Je suis maudit, soupira Hiccup. On l'est tous. Quand les colons américains se sont mis à massacrer des Indiens, certaines tribues ont lancé des sortilèges. Tu te souviens, quand on regardait Supernatural, l'autre fois, avec l'indien qui était mort et avait maudit la terre pour qu'aucun blanc n'y vive ? Beh là c'est un peu pareil. Ils ont maudit nos ancêtres en leur disant que comme ils se comportaient comme des animaux, qu'ils en deviendraient un à leur tour. De depuis deux cents ans, chaque génération dans nos familles comporte la malédiction. Ça tombe sur quelqu'un de notre famille et la malédiction ne se transmet que lorsqu'on a un enfant. On est condamné à vivre…
-Comme des bêtes ?
-C'est ça. Tu vois le principe des loups-garous ? Qui se transforment à chaque pleine lune ?
-Oui.
-Si on ne se transforme pas au bout d'un certain temps, notre corps faiblit, on devient malade et la malédiction finit toujours par prendre le dessus. Généralement, ça se termine mal. Pour éviter ça, on se réunit une fois par mois, on se transforme et on attend que la nuit se termine.
-Pourquoi… Tu avais l’air en pleine possession de tes moyens…
-Non. Enfin, moi j'ai… Je me suis transformé il y a peu. Donc j'avais encore le contrôle. Mais pas les autres. Ils ont tous eut un empêchement qui a fait que le temps entre chaque métamorphose à rallonger. Avant, on se réunissait chez l'un d'entre nous, mais maintenant… Astrid vit avec sa mère, parce qu'elle est malade, mais de toute façon, elle habite trop loin, Kogn et Kran… Killian et Kia ont perdu leur appartement, alors ils squattent chez Rustik… Rupert. Mais Rupert a emménagé avec sa copine, donc on ne peut pas faire ça chez lui. Pareil pour Vincent. Alors pendant un moment, on se réunissait chez moi, mais…
-Comme tu vis avec moi, vous n'avez plus d'endroit.
-C'est ça. On a réussi à trouver un endroit où se métamorphoser, mais il s'est écoulé trop de temps entre la dernière métamorphose, pour Vincent, Rupert et les jumeaux. Ce soir… D'habitude, ce n'est pas aussi extrême… On se contente de se métamorphoser, et on passe une soirée ensemble. Mais là… On a dû les attachés. Et Rustik nous a foutu une voiture en l'air parce qu'il n'arrivait pas à se calmer… Enfin, voilà.
Jack ne dit rien, atterré.
-Écoutes, continua Hiccup. Je comprendrais si tu veux partir. Je sais que ce n'est pas normal, mais c'est comme ça, nos ancêtres ont tout essayé pour s'en débarrasser, mais on n'y peut rien. Même Astrid a… Quand on était plus jeunes, il y a eu un incident, un peu comme ce soir, Vincent ne s'était pas transformé depuis longtemps et il l'a griffé au visage. Elle a perdu beaucoup de sang… À l'hôpital, ils ont dit qu'elle était morte pendant près d'une minute, mais la malédiction n'est pas partie…
-Et si vous mourrez sans la transmettre ?
-Le problème, c'est que plus le temps passe, plus la famille d'origine s'est agrandi. Aujourd'hui j'ai plusieurs dizaines de cousins, disséminé à travers le pays, qui ignorent même que j'existe. Si je meurs sans la transmettre à mon enfant, c'est l'un de leurs enfants qui la recevra. Et je ne peux pas infliger ça à quelqu'un qui n'est au courant de rien.
Hiccup finit sa tirade en soupirant et Jack le regarda. Même s'il l'avait dévoré des yeux de nombreuses fois, il avait l'impression de le voir pour la première fois.
-Je… Je pourrais te voir ? Dans… Dans ta forme…
-Jack, ne t'impose pas ça…
-S'il te plaît.
Hiccup souffla et se leva. Il ferma les yeux en se concentrant et commença sa métamorphose. Devant Jack, e trouva bientôt une créature couverte d'écailles sombres, des mains griffues et des canines arrondies dépassaient de sa bouche.
Jack recula un peu effrayé.
-Jack, fit Hiccup, la voix plus rauque. Je ne te ferais rien.
Puis Jack regarda ses yeux et retint sa respiration sans le réaliser. Le court temps où il avait pu voir à l’entrepôt, ce qu'il y avait dans les yeux des deux créatures qu'il avait aperçus, ce n'était pas humain. C'était un instinct meurtrier, assoiffé de sang. Mais là, c'était les yeux qu'Hiccup avait toujours eu. Doux et affectueux et en cet instant, remplis de peur.
Sans le réaliser, Jack s'avança vers lui et toucha son épaule couverte d'écailles.
-C'est…
-Je sais. Mais c'est pire quand je ne me transforme jamais.
Il remonta sa main sur sa joue et plongea ses yeux dans les siens.
-Dire que je croyais que tu me trompais.
Hiccup eut un rire sans joie.
-Jamais je ne pourrais faire une chose pareil. Tu es tellement… Tellement mon âme-sœur.
Jack sourit faiblement.
-Je ne suis pas sûr que je comprenne tout, mais laisse-moi un peu de temps, d'accord ?
-Tout le temps du monde; fit Hiccup en voulant lui caresser les joues des pousses avant de se rappeler qu'il avait des griffes acérées sur chacun des doigts.
Mais Jack se mit sur la pointe des pieds et ferma les yeux en posant ses lèvres sur les siennes. Hiccup ne répondit pas tout de suite, mais quand il le fit, il fit attention à ne pas le couper avec ses canines.
Jack posa sa tête contre son épaule, soulagé. Certes, son petit ami était un monstre maudit indien. Mais il n'allait pas voir ailleurs. Ça pouvait paraître idiot, quand on venait d'apprendre ce qu'il avait appris, mais ça le soulageait. Parce que ça voulait dire qu'Hiccup l'aimait autant que lui. Et même s'il y avait une malédiction indienne, à choisir, il préférait ça, parce que c'était beaucoup moins douloureux.
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skishop · 3 years ago
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Vente du dernier matériel de ski
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uneminuteparseconde · 6 years ago
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Des concerts à Paris et autour
Juin 08. Necronomidol – Théâtre Claude Lévi-Strauss|Quai Branly (gratuit) 08. Chocolat + The Soap Opera + Jaromil Sabor + Valderamas + Carambolage – Supersonic (gratuit avant 23h) 08. Stuart Moxham – Planète Mars 08. Monolithe noir + Colin Johnco – Olympic café 08. Robert Henke & Marko Nikodijevic : "From within" (fest. ManiFeste) – Cité de la musique|Philharmonie 08. Nightwatchers + Hinin + Shock + Glam Skanks (fest. Ville maudite) – Gare XP 08. Michael Gendreau + Francisco Meirino – église Saint-Merry 08. Bracco + Jessica 93 + Jardin – La Station 08. Julien Ribeill & Jacques Perconte – Ciné 104 (Pantin) 08. Molly Nilsson – Badaboum ||COMPLET|| 09. Trisomie 21 + Delacave – La Maroquinerie 09. Waxahatchee – Espace B ||ANNULÉ|| 09.  Waxahatchee + Courtney Barnett – Bataclan 09. The Driver + Renart + Le Cabaret contemporain + "In C" de Terry Riley + Le Comte + Arandel (dj) + Dudmode + Ambeyance (dj) + Clément Bazin (dj) – La Station 09. Woodwork + Sueurs froides + Marée noire + Snob (fest. Ville maudite) – Jardin d'Alice (Montreuil) 09. Muro + Tu brüles mon esprit + TV Crime + Zone infinie (fest. Ville maudite) – Olympic café 09. Charlene Darling + Droit divin + Hamlet Machine + Âmes sanglantes – Instants chavirés (Montreuil) 09. Helena Hauff + Illnurse + Parfait + Tafkamp + Thomas P. Heckmann – tba 09 ou 10. Oktober Lieber... (La Dynamicale Estivale) – Parc Jean-Moulin Les Guilands (Bagnolet) (gratuit) 10. Project Youth + Taulard + Sordide + Robot Orchestra + Rose Mercie + Sauna Youth (fest. Ville maudite) – Le Cri du singe (Montreuil) 11. Preoccupations + Moaning – La Maroquinerie 11. The Dead C – Instants chavirés (Montreuil) 12. Damo Suzuki's Network – Espace B 12. Thom York – L'Olympia 13. David Fenech – Chair de poule (gratuit) 13. L7 – La Cigale 13. Plomb + Neue Kinder Von Damals + Degat Deso – La Pointe Lafayette 13. Marietta + Canari – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 13. Piotr Kurek + DSR Lines + Claire Serres – La Marbrerie (Montreuil) 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 14. Zombie Zombie – Forum des images 14. Troum + Flint Glass + Maninkari – Instants chavirés (Montreuil) 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15. Varsovie + Carpet Burns + Marécage – Supersonic (gratuit avant 23h) 15. Tapan + Kris Baha + Philip Berg + Pepe Del Noche + I-F + Identified Patient b2b Job Sifre + Klankman + Mark Knekelhuis + Beige + Theorama + Belec + Chris Marechal (fest. Positive Education) – La Station 15. Gâtechien + Jordan + Merakhaazan – Olympic café 15. Anne-James Chaton & Andy Moor : "Heretics" + Midget – Instants chavirés (Montreuil) 15. Blawan + Laval (Electric Rescue & Kmyle) – Rex Club 15/16. Ryoji Ikeda : "Datamatics" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "Formula" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "c4i" – Centre Pompidou 16. Vladimir Ivkovic + Die Wilde Jagd + Sacha Mambo + Abschaum + PAM + Bufiman + Krikor + Zozo + Merel + Jacques Satre + Marcorosso + Emilio + Helione + Dress Rehearsals (fest. Positive Education) – La Station 16. Deeat Palace + Minute de S + Pierre Pierre Pierre – La Pointe Lafayette 16. Jérôme Noetinger : « Noetinger » de Stefano Canapa + Michalis Moschoutis : « Parallaxe » du collectif Nominoë + BJ Nilsen : « Yujiapu » de Karl Lemieux (Scratch Expanded) – Les Voûtes 16. Carl Craig + Moodyman + Octave One + Omar S + Stacey Pullen + Kyle Hall + Bambounou + Waajeed + Idriss D – Docks Pullman (Saint-Denis) 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 16/17. Confipop + Colt + Eat Rabbit + Froe Char + Golden Q + Rallye mondain + René Couteau + Subskan + Tapetronic + Wankers United + Wopr Maze... (fest. Merguez électroniques) – Les Mûrs à pêches (Montreuil) 17. Animal Collective – Le Trianon 18. E + Toro + Euro Milliard – Espace B 19. Publique + Luxury – Le Klub 19. Mörpheme + Unlogistic + Pour X raisons – La Comedia (Montreuil) 20. Night Night + Krivers – Olympic café 20. Mohamed Lamouri + Blow + This is the Kit + Yan Wagner + Chapelier fou + Chaton + UTO + Tample + Thomas Ospital & Baptiste Lagrave (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Midget + Mathieu Bogaerts (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Turzi & Dr Shonberg + Eva Peel – Centre FGO-Barbara (gratuit) 21. Laurence Wasser + Antilles – bar Ourcq (gratuit) 22. Forever Parot (dj) + Vox Low (dj) + Marietta (dj) – La Recyclerie 22. Pointe Lumière + Didier Wampas & Benjamin Sportès (dj) (fest. Sans les mains) – Bar Gallia (Pantin) (gratuit) 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 22. Cockpit + Bisou de Saddam + La Secte du futur – Gibus 23. Badbad – Penny Lane Record Store (gratuit) 23. Meryll Ampe + Poborsk + Mika Oki + Sébastien Roux... (fest. Lion noir) – Faculté de chirurgie dentaire (Montrouge) (gratuit) 23. Tomoko Sauvage + Felicia Atkinson – piscine Edouard-Herriot (Noisy-le-Sec) (gratuit) 23. Crack Cloud – Supersonic (gratuit) 23. Blackmail (dj) + C.A.R. (fest. Sans les mains) – Trabendo (gratuit) 23. Liz Lamere, Dante Vega Lamere & Christophe + Pascal Comelade + Chinese Army + Marie Môôr & The Other Colors + Tristesse contemporaine + Alice Botté + Marc Hurtado + Vomir + Pest Modern + Hiv+ + Jac Berrocal, David Fenech é Vincetn Epplay + Christophe Van Huffel + Turzi feat. Dee Gage + Rachid Taha + Yan Péchin + Imed Alibi + My Great Blue Cadillac + Fishbach + Olivier Brisson + Jesse Malin (fest. d'avant-séance : hommage à Alan Vega) – ancien cinéma L'Entrepôt 23. Seabuckthorn + Eric Chenaux & Eloïse Decazes – Le Zorba (sur résa) 23. Errorsmith + Rezzett + Djrum + Chien ardent + Pépe + Realitycheck + U-Unity – La Machine 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 26. Tomoko Sauvage + Andrew Pekler – Jeu de Paume (gratuit) 26. Schoolbusdriver + Revok + Computerstaat – Espace B 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 27. Deaf Kids + Bracco + Noyades – Instants chavirés (Montreuil) 27. La Colonie de vacances – La Station 28. Golden Oriole + Antoine Chessex + Brutal Blues – Instants chavirés (Montreuil) 28. La Colonie de vacances – La Station ||COMPLET|| 29. Cocaine Piss + SHIT + Sordid Ship + Harassment – Le Gibus 29. Wolves in the Throne Room – Petit Bain 29. Punish Yourself + TRK_X + Virile + F/cken Chipotle + Front de crypte + Thérapie club + Nana Benamer – La Station 29. Fred P. aka Black Jazz Consortium + Tin Man + Kay Alce b2b Patrick Gibin + Skee Mask (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. A Deep Groove + Antal + Golden Dawn Archestra + Blake Baxter + Muddy Monk + Saint DX + Toshio Matsuura + Vox Low + Nathy Peluso (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Eliott Litrowski (Macki Music fest.) – boat party 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 30. Scratch Massive (dj) + Regina Demina + Char + RAG + Morello + Nasi Fshr – Cabaret sauvage 30. Femme + Stefan Christensen + Dustbreeders Extended – Espace B
Juillet 01. Motor City Drum Ensemble + Josey Rebelle + Cotonete + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Kamaal Williams + HDBeenDope + Sentiments (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 01. Nick V (Macki Music fest.) – boat party 01. Zaltan (Macki Music fest.) – boat party 01. Renart + Vulcanizadora + NSDOS – Agora|Maison de la radio 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 03. Poison Point – Supersonic (gratuit) 04. Usé – Point FMR 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie ||COMPLET|| 05. Brnsrpprs + Brns + Ropoporose (7 ans de Petit-Bain) – Petit Bain 05. Eric Chenaux + Orgue Agnès – Point FMR 05>07. Dominique a + Jeanne Added... (Fnac Live Paris) – parvis de l'Hôtel de ville (gratuit) 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 06. Speedy J + Fjaak – Concrete 06/07. Orchestre tout puissant Marcel Duchamp + Odessey & Oracle + Warum Joe + The Monochrome Set + The Experimental Tropic Blues Band + Sida + Hyperculte + Snapped Ankles + White Heat + Tonnerre + USA Nails + Bracco + Lèche-moi + Brandt + 10LEC6 + Belmont Witch + Pyjamarama + Me Donner + The Absolute Never (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Sister Iodine (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Etienne Daho + Tristesse contemporaine (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 10>14. Cité lumière + Bertrand Burgalat + Warum Joe + Le Réveil des tropiques + Palma Rosa + Guili Guili Goulag + Pierre & Bastien + Guerre froide + Oktober Lieber + Ricky Hollywood + Keruda Panter + Stratocastors + Biche... (fest. Restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 12. Chelsea Wolfe + Emma Ruth Rundle – Trabendo 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre 13. Petra Flurr – Le Klub 14. Papier Tigre + Pyjamarama + Puissant Blaster – Espace B 19>22. The KVB + Structure + First Hate + Giant Swan + Operant + Sneaks + Häxxan + Homoagent + Iron Sight + IV Horsemen + Maenad Veyl + RVG + Make-Overs + UVB 76 + Hand & Leg (Garage MU fest.) – La Station 20. Kangding Ray + Stanislav Tolkachev + Electric Rescue – Rex Club 21. Veil of Light – Supersonic (gratuit) 24. Dirty Fences – Supersonic (gratuit)
Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24. Die Antwood + Carpenter Brut + Dirty Projectors + Parcels... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud 26. Jessica 93 + Idles + The Black Angels + Bonobo + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud
Septembre 01. Lilthics – Espace B 01. Ariel Pink + Vox Low + Cut Worms + Volage + TH da Freak (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 02/03. Molly Nilsson + Petit Fantôme + Dead Sea + Faux Real + Saint DX... (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – tba 04. Thee Oh Sees +  Male Gaze + Prettiest Eyes (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 05. Feist – L'Olympia 07. Conflict + Humandogfood + Social Experiment – Le Gibus 14. Qual – Supersonic 20. The Brian Jonestown Massacre – La Cigale 21. Crisis + Plomb – Petit Bain   22. The Wedding Present – Point FMR 22. Atonalist feat. Gavin Friday + Machinalis Tarentulae + Arco Trauma – Petit Bain 22. Paula Temple + LSD + Tommy FourSeven... (Dream Nation fest.) – Docks de Paris (Aubervilliers) 23. Spiritualized – Cabaret sauvage 26. Sleaford Mods + Consumer Electronics – Le Trianon 27. Part Chimp – Espace B 29. Terry Riley & Gyan Riley – La Maroquinerie
Octobre 04. Oiseaux-Tempête, Mondkopf & G. W. Sok + Princess Thailand – Centre Barbara-FGO 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 12. Les Négresses vertes – Cabaret sauvage 12. Thorofon + Control + Te/DIS – Les Voûtes 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 20. Les Tétines noires – Petit Bain 22. Dead Meadow – Petit Bain 24. Motorama – Petit Bain 26. Jon Hopkins – Trianon 27. Killing Joke – Cabaret sauvage
Novembre 01>03. Bon Iver + Fever Ray + Mac DeMarco + Blood Orange... (Pitchfork Music fest.) – Grande Halle de La Villette 02. Emma Ruth Rundle – Petit Bain 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 05. Colin Stetson – Café de la danse 08. Cold Cave – Petit Bain 13. Hot Snakes – Point FMR 16. Parquet Courts – Elysées Montmartre 18. Ensemble Links : « Drumming » de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 21. The Breeders – Le Trianon 22. Scout Niblett – Petit Bain 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel 23. Ennio Morricone – Bercy Arena 27. Mudhoney – Trabendo 28. Adult – Petit Bain
Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique 06. The KVB – Badaboum 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie 18. Drab Majesty – Point FMR
2019
Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie
Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie
Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
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