#dis à ton frère de descendre
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“Dis à ton frère de descendre”
extrait de la série “à gorge déployée”
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LAISSONS PARLER LA BIBLE
Frères et sœurs, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour les Israélites, c'est qu'ils soient sauvés.
ROMAINS 9.30-33 10.1-21
30 Que dirons-nous donc? Des non-Juifs qui ne recherchaient pas la justice ont obtenu la justice, celle qui vient de la foi,
31 tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi.
32 Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée non par la foi, mais par les œuvres [de la loi]. Ils se sont heurtés à la pierre qui fait obstacle,
33 comme il est écrit: Je mets dans Sion une pierre qui fait obstacle, un rocher propre à faire trébucher, mais celui qui croit en lui ne sera pas couvert de honte.
1 Frères et sœurs, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour les Israélites, c'est qu'ils soient sauvés.
2 En effet, je leur rends ce témoignage: ils ont du zèle pour Dieu, mais pas conformément à la vraie connaissance.
3 Ils ignorent la justice de Dieu et cherchent à établir la leur propre; ils ne se sont donc pas soumis à la justice de Dieu, 4 car Christ est la fin de la loi pour que tous ceux qui croient reçoivent la justice.
5 En effet, Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi: L'homme qui mettra ces prescriptions en pratique vivra par elles.
6 Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: «Ne dis pas dans ton cœur: 'Qui montera au ciel?' ce serait en faire descendre Christ;
7 ou: 'Qui descendra dans l'abîme?' ce serait faire remonter Christ de chez les morts.»
8 Que dit-elle donc? La parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or cette parole est celle de la foi, que nous prêchons.
9 Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité, tu seras sauvé.
10 En effet, c'est avec le cœur que l'on croit et parvient à la justice, et c'est avec la bouche que l'on affirme une conviction et parvient au salut, comme le dit l'Ecriture:
11 Celui qui croit en lui ne sera pas couvert de honte.
12 Ainsi, il n'y a aucune différence entre le Juif et le non-Juif, puisqu'ils ont tous le même Seigneur, qui se montre généreux pour tous ceux qui font appel à lui.
13 En effet, toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée.
14 Mais comment donc feront-ils appel à celui en qui ils n'ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler? Et comment entendront-ils parler de lui, si personne ne l'annonce?
15 Et comment l'annoncera-t-on, si personne n'est envoyé? Comme il est écrit: Qu'ils sont beaux les pieds [de ceux qui annoncent la paix,] de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles!
16 Mais tous n'ont pas obéi à la bonne nouvelle. En effet, Esaïe dit: Seigneur, qui a cru à notre prédication?
17 Ainsi la foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la parole de Dieu.
18 Je demande alors: N'auraient-ils pas entendu? Au contraire! Leur voix est allée par toute la terre, et leurs discours jusqu'aux extrémités du monde.
19 Je demande encore: Israël n'aurait-il pas compris? Moïse, le premier, dit: Je provoquerai votre jalousie par ceux qui ne sont pas une nation, je provoquerai votre irritation par une nation sans intelligence.
20 Quant à Esaïe, il pousse la hardiesse jusqu'à déclarer: Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis révélé à ceux qui ne me demandaient rien.
21 Mais au sujet d'Israël il dit: A longueur de journée, j'ai tendu mes mains vers un peuple désobéissant et rebelle.
LA BIBLE
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PROBLEMATIC SEASON 4
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults and fictional, names are used for a face and don’t represent anybody.
FR FANFIC
——-
INTRODUCTION : CRASH
- POV JANG -
01:25
Jang tape nerveusement son talon aiguille sur le carrelage de l'aéroport, son agitation trahissant son impatience ou peut-être son inquiétude.
Kazuha est assise sur le banc du terminal, ses mains serrées sur ses genoux. Son regard, sombre et perçant, est fixé sur Jang, dont le talon aiguille martèle nerveusement le sol.
Son expression témoigne de son agacement, et on devine qu'elle est sur le point d'exploser face à cette situation agaçante.
“Tu peux arrêter ça ?” demande t’elle d’un ton froid à Jang.
Jang se retourne sur Kazuha avant de taper plus fort.
“Te fous pas de ma gueule Jang c’est vraiment pas le moment” continue Kazuha.
Jang soupire et appelle un des employés de l’aéroport.
“Excusez moi ? Vous pouvez m’indiquer quand est-ce qu’on va embarquer ? On aurait du se préparer au vol depuis au moins 15 minutes”
L’employé toise Jang et répond “Si on vous appelle pas, c’est que vous embarquez pas”.
Jang tape du talon encore plus fort.
“arrête ça je t’ai dis” répète Kazuha.
Jang retire sa chaussure et la lance sur Kazuha avant d’hurler “C’EST BON TU L’ENTENDRA PLUS TAPER COMME ÇA”.
Iroha est abasourdie alors que San met sa main sur son front, dépité.
Kazuha se lève, attrape la chaussure, avance jusqu’à Jang et pointe la chaussure agressivement devant son visage.
“Tu va faire quoi ma grande ?” demande Jang en levant un sourcil.
“Fais attention à toi Jang, t’as de la chance que San soit là” réponds Kazuha en regardant San de travers.
“C’est pas parce que l’un de tes frères se fait probablement sucer dans l’avion qu’il faut remettre ta colère sur moi” réponds Jang en ricanant.
Kazuha étant sur le point d’exploser, Intak quant à lui, regarde Jang d’un air accusateur.
San s’approche de Jang, lui attrape le bras et lui dit à l’oreille “Sois gentille, fais pas de scène ici, je suis suffisamment fatigué pour gérer tes excès”
Jang soupire
“Je rigole ça va” répond Jang en regardant Intak avant de se retourner vers Kazuha et lui faire un grand sourire.
“salope” murmure Kazuha avant de lâcher son louboutin droit sur le sol.
Iroha, endormie sur les genoux de Jake, dors paisiblement.
Intak, bras croisés, regarde par la baie vitrée.
Julie se rapproche de lui.
“Détends toi, vous allez vous revoir d’ici quelques heures” lui dit-elle en lui mettant sa main sur l’épaule.
“C’est long” répond Intak, toujours en regardant le ciel.
Julie sourit et se place à côté de lui, regardant la neige tomber sur le tarmac.
Intak sort un papier de sa poche.
“Je lui ai écrit ça, je voulais le faire tomber sur ses genoux dans l’avion en faisant croire que je dormais et que ça avait glissé de ma poche… ça devra attendre demain” dit-il en souriant et remettant le papier dans sa poche.
“Elle a de la chance de t’avoir” répond Julie en lui tendant une bouteille d’eau avant de continuer “hydrate toi bien, je sais pas combien de temps ils vont attendre avant de nous faire embarquer”.
Intak prend la bouteille de ses mains avant de répondre “merci Julie”.
L'aéroport est soudainement rempli d'une agitation frénétique alors que des employés courent dans les couloirs, fermant les portes d'embarquement et faisant descendre les passagers des avions.
Des annonces retentissent, appelant à l'évacuation d'urgence alors que l'inquiétude se répand parmi les voyageurs.
Jang essaie d’interpeller des employés mais personne ne lui répond.
Jang attrape soudainement, de manière agressive, la veste d'un employé de l'aéroport, l'obligeant à se tourner vers elle.
Son expression est tendue alors qu'elle lui demande “eh il se passe quoi là ?” cherchant des réponses dans l'espoir de comprendre la situation chaotique qui règne autour d'eux.
“Un avion en direction de Tokyo a disparu des écrans radars, il a potentiellement explosé en plein vol” répond l’employé avant de repartir en direction du hall principal.
Jang est prise d'une intense panique. Des fourmillements parcourent son corps, une sensation de malaise qui l'envahit soudainement.
Elle sent ses jambes fléchir alors que la terreur monte en elle. Avant qu'elle ne puisse réagir, Jang perd connaissance, son corps s'affaissant.
Heureusement, San réagit rapidement, se précipitant pour la rattraper avant qu'elle ne tombe au sol, la tenant fermement dans ses bras pour la soutenir.
Kazuha, debout ne bouge plus.
Intak, les écouteurs aux oreilles, se retourne à cause de l’agitation.
Il retire ses écouteurs et va demander à San ce qu’il se passe.
“L’avion a disparu” répond San en serrant la mâchoire et détournant le regard, évitant celui d’Intak.
Intak ressent un vide immense, comme si le sol se dérobait sous ses pieds. La nouvelle le frappe de plein fouet, brisant tout ce qu'il avait construit, tout ce en quoi il croyait.
Il s'effondre à genoux, submergé par le chagrin et la douleur, des larmes incontrôlables coulant sur ses joues.
Iroha, les deux mains portées à sa bouche, le mascara coulant sur ses joues, se lève et court en direction d’Intak, le prenant dans ses bras.
“Je suis sûre qu’elle va bien” dit-elle alors que ses larmes noires coulent toujours sur ses joues.
Iroha entoure Intak de ses bras, le serrant fortement contre elle alors qu'il pleure sur son épaule. Elle essaie de rester silencieuse, laissant Intak exprimer sa douleur, sachant qu'il a besoin de réconfort dans ce moment de grande tristesse.
Ses gestes sont empreints de compassion et de tendresse, offrant à Intak un soutien silencieux mais profondément réconfortant.
Jang reprend connaissance alors que Julie lui vide une bouteille d’eau sur le visage.
“Dites moi que je viens de me réveiller d’un cauchemar” demande Jang.
San et Julie ne répondent pas, Jang s’assoie et voit Intak et Iroha pleurer à genoux sur le carrelage de l’aéroport.
“Oh non” dit Jang avant fermer les yeux et se mordre la joue afin de retenir ses larmes.
Elle prend une grande inspiration, se relève, essuie ses yeux dans la manche de son long trench noir et prend la parole d’un ton autoritaire “On va retrouver cet avion”.
Jang ouvre sa valise, sort de longues bottes à talons en cuir noires, les enfile et part en direction du hall principal de l’aéroport.
Déterminée, elle se dirige vers la tour de contrôle de l'aéroport, ses cheveux se balançant gracieusement au rythme de ses pas.
Sa démarche est assurée, reflétant sa détermination à obtenir des réponses sur la situation actuelle. Son attitude confiante contraste avec l'urgence de la situation, mais elle semble déterminée à agir rapidement et efficacement pour obtenir des informations.
Tout en marchant, elle pianote rapidement sur son téléphone, composant un message urgent à son père : "Trouve des informations sur le vol JA2754KR. Envoie des hélicoptères et des avions de chasse à la recherche de l'avion." Son message est direct et empreint d'urgence, montrant sa détermination à obtenir des réponses et à prendre des mesures immédiates pour secourir les potentiels survivants de l'accident.
Jang, avec une détermination palpable, franchit les agents de sécurité pour accéder à la tour de contrôle.
Une fois à l'intérieur, elle attrape violemment le dossier du siège de l'un des contrôleurs “Retrouvez moi ce putain d’avion” dit elle d’un ton froid, le regard noir.
Ses gestes brusques reflètent son état émotionnel.
“Calmez vous, on peut pas retrouver un avion qui disparaît des écrans radars si facilement” répond t’il en levant les sourcils, prenant Jang de haut.
Jang place son doigt manucuré sur l'étiquette désignant le nom du contrôleur aérien sur sa veste et le fixe intensément. "Franck, c'est ça ?" demande-t-elle d'une voix ferme et déterminée.
“Oui, à qui j’ai affaire exactement ?” répond t’il en prenant toujours Jang de haut.
“Jang Akira, et j’ai l’honneur, en tant que fille du président des états unis, de t’indiquer que tu es licencié de ton post Franck” répond elle en souriant vicieusement en arrachant son étiquette de sa veste.
Les agents de sécurité font sortir Franck de la tour de contrôle.
“Quelqu’un d’autre ici n’est pas foutu de retrouver un avion ?” demande Jang en regardant les différents contrôleurs présents.
Aucun ne répond.
“Très bien, que les recherches commencent”.
- POV PP -
heure inconnue
Tu ouvres lentement les yeux, les cheveux se balançant dans le vide, alors que tu es encore accrochée au siège d'avion, à un morceau de l'avion suspendu dans le vide.
Le chaos qui règne autour de toi te laisse sans voix.
La ceinture te retient d’une chute de plusieurs mètres.
Autour de toi, des débris flottent dans l'air, certains encore en feu, d'autres déjà tombés au sol.
Des cris de panique résonnent dans le lointain, tandis que tu tentes de te remettre de l'impact et d'évaluer la situation.
La panique monte en toi alors que tu réalises que Heeseung n'est plus à côté de toi. Tu cherches frénétiquement autour de toi, scrutant les débris flottants dans l'air, espérant le voir émerger quelque part.
Tes mains tremblent alors que tu tentes de te stabiliser et de rassembler tes pensées pour élaborer un plan.
“HEESEUNG ?!” tu cries.
Aucune réponse.
Tu prends une profonde inspiration pour te calmer et rassembler ton courage.
Avec précaution, tu te détaches du siège d'avion et t'agrippes au morceau stable à côté de toi.
Prenant chaque mouvement avec soin, tu commences à descendre jusqu'à ce que tu puisses atteindre un arbre voisin sur lequel tu descends prudemment et atteins le sol.
La vue des corps sans vie au sol est choquante et dévastatrice. Tu ressens un mélange d'horreur, de tristesse et de peur en voyant cette scène.
Tu te forces à détourner le regard, mais les images restent gravées dans ta mémoire, te rappelant la gravité de la situation dans laquelle tu te trouves.
Avec précaution, tu tentes de te rapprocher de la source des cris, essayant de repérer d'où ils viennent. Chaque pas est empreint de prudence, sachant que tu te trouves dans une situation potentiellement dangereuse.
Tu attrapes un morceau de débris tranchant.
Les cris deviennent de plus en plus audibles à mesure que tu avances, guidant ton chemin dans cette scène de désolation.
Tu te rapproches doucement, jusqu’à ce que tu te rendes compte que la voix t’es familière.
Tu arrives devant la scène.
Tes yeux s’écarquillent alors que tu te précipites vers Youngseo, l'adrénaline pulsant dans tes veines alors que tu la vois blessée, appelant à l'aide.
“T’ES LÀ, AIDE MOI JE T’EN SUPPLIE” Son visage est empreint de douleur alors qu'elle est assise contre un débris d'avion, un morceau de métal tranchant planté dans le côté droit de son ventre.
Tu te penches vers elle, l'aidant à maintenir la pression sur la blessure pour limiter les saignements.
“T’as vu Natty ? T’as vu d’autre survivants ?” tu lui demandes.
“Natty est partie chercher de l’aide, elle est blessée à la jambe” répond Youngseo en serrant les dents.
“Il faut retirer le morceau Youngseo, sinon tu va te vider de ton sang” tu lui dit en fronçant les sourcils.
“Il faut déjà trouver quelque chose pour tenir la pression sur la blessure” répond Youngseo en gémissant.
“OH BORDEL T’ES LÀ” dit Natty en te voyant à genoux devant Youngseo.
Tu remarques Natty, qui a improvisé un bandage de fortune autour de sa cuisse, probablement pour contenir la blessure dont Youngseo te parlait.
Elle semble pâle et secouée, mais elle garde son sang-froid malgré la situation critique.
“Il nous faut un autre bandage” tu dis à Natty.
Elle s’approche d’un corps sans vie et retire le t-shirt du défunt avant de le déchirer pour faire un bandage pour Youngseo.
“Oh mon dieu” gémit Youngseo.
“Tu va en avoir plus besoin que lui” répond Natty avant de s’approcher de Youngseo et toi.
Natty découpe un morceau de siège avec le morceau d’avion tranchant que tu avais trouvé et le mets entre les dents de Youngseo.
Natty attache les mains de Yougseo dans son dos pour éviter qu’elle ne vous gêne pendant que vous retirez le morceau de fer.
“Tu mords dedans quand on va te retirer le morceau de métal ok ?” demande Natty à Youngseo.
Youngseo acquiesce, le regard effrayé.
Tu prends une grande inspiration et dit “Ok, à 3 on tire sur le morceau, mords dans le morceau de siège si t’as mal, on va faire ça rapidement”
Avec précaution, Natty et toi retirez le morceau de métal du ventre de Youngseo, malgré ses hurlements de douleur.
La situation est critique, mais vous devez agir rapidement pour limiter les dégâts et lui procurer les premiers soins nécessaires.
Natty ouvre son sac à dos et te tends une bouteille d’alcool pour désinfecter la plaie.
Tu la regardes en levant un sourcil.
“Comment t’as eu ça ?” tu lui demandes.
“Je l’ai volé à l’hôtesse” te dit-elle en pointant le corps démembré de l’une des hôtesses, quelques mètres plus loin.
“J’aurai du éviter de demander” tu lui réponds en prenant la bouteille et désinfectant la plaie de Youngseo.
Youngseo hurle à nouveau.
Avec habileté, tu appliques fermement le bandage sur la plaie de Youngseo pour stopper le saignement et protéger la zone blessée.
“Merci” répond Youngseo alors que Natty lui coupe le lien lui maintenant ses mains dans le dos.
“Ça va aller pour te lever et marcher ?” tu demandes à Youngseo.
“Ça va aller, c’est mon ventre pas mes jambes” répond t’elle en souriant, tentant de détendre l’atmosphère.
“Top, il fait nuit, il faut qu’on trouve un endroit où dormir” répond Natty en attachant ses cheveux.
“Vous avez pas vu les garçons ? morts ou vivant …?” tu demandes aux filles.
“Non” répond Natty.
Vous avancez prudemment à travers la forêt dense, en quête de repères ou de signes qui pourraient vous orienter.
Chaque pas est empreint de précaution, conscient du danger potentiel qui peut vous entourer.
Tu aperçois des structures au loin et les signale à Natty.
Vous vous arrêtez devant les bâtiments, observant les structures désertes et sombres. Les grillages qui les entourent semblent indiquer une certaine interdiction d'accès, renforçant le mystère qui entoure ces lieux abandonnés. Des herbes sauvages poussent autour, ajoutant à l'aspect délabré de l'ensemble.
“C’est quoi ce bordel, en pleine forêt ?” se questionne Natty.
La pluie commence à tomber.
“On ferait mieux d’aller s’y abriter” continue Natty.
“Mais c’est marqué qu’on doit pas passer” répond Youngseo en montrant du doigt l’ecrito.
“Tu crois qu’on va venir nous mettre en prison ? au moins on sera plus ici” répond Natty avant de passer dans le trou du grillage.
Tu passes à ton tour.
Youngseo vous regarde.
Tu tends la main.
Youngseo attrape ta main et passe à son tour.
Avec prudence, vous vous approchez de l'une des entrées du bâtiment, scrutant attentivement les environ. Les portes semblent rouillées et partiellement défoncées, révélant l'obscurité qui règne à l'intérieur. Une ambiance sinistre émane de ces lieux abandonnés, mais vous n’avez pas le choix pour ce soir.
- POV HEESEUNG -
heure inconnue.
“Tu sais pas faire de feu ?” demande Heeseung.
“On habite pas tous à la plage” répond Chaewon.
“Pousse toi” répond Heeseung, s’approchant du foyer de fortune établi sur le sable.
Chae s’assoit à côté et regarde Heeseung essayer de faire du feu.
“Ça va mieux ton épaule ?” demande Chae.
Heeseung regarde sa blessure brièvement et lui répond froidement “Oui”.
Chae soupire et regarde l’eau.
“Tu sais où sont les autres ?” demande Chae, regardant le bord de mer.
“Quels autres ? on est les seuls survivants du crash chae… malheureusement” répond t’il en serrant la mâchoire.
Chae se rapproche de Heeseung et lui caresse le bras en disant “Si on est que tous les deux …”
Heeseung pousse violemment Chaewon qui tombe sur les fesses.
Il se met debout et la regarde de haut avant de lui dire “Je suis absolument pas un homme agressif Chae, mais ne me touche pas, c’est ni le moment ni l’endroit, mon frère est mort, tous mes amis sont mots, on est les seuls survivants du crash alors laisse moi tranquille si tu veux rester en vie aussi. À ce que j’ai pu voir tu sais rien foutre en étant seule donc reste à ta place” dit-il d’un regard noir, les sourcils froncés.
“On sait pas si ils sont morts” répond Chae, les larmes aux yeux.
“Je pars du principe qu’ils le sont, le choc a été ultra violent et tous les passagers que j’ai pu voir étaient au sol sans vie” répond Heeseung.
“Mais on a pas vu notre groupe” répond Chae, la voix tremblante.
“Tant qu’on les voit pas, on a pas confirmation qu’ils sont encore en vie, donc maintenant tu arrêtes de parler d’eux et tu maintient le feu pendant que je vais chercher des morceaux de bois pour nous faire une cabane cette nuit” répond Heeseung.
“D’accord Heeseung” répond Chaewon.
Heeseung revient après trois quarts d'heure avec des morceaux de bois et des feuilles de palmier, prêts à construire un abri pour la nuit.
Avec l’aide de Chaewon, ils commencent à assembler les matériaux, formant un abri rudimentaire mais suffisamment solide pour les protéger des éléments.
Des gouttes commencent à tomber, Chaewon et Heeseung se réfugient dans l’abris.
Chae, au préalable, a trouvé des couvertures de survie sous lesquelles elle se réfugie.
Heeseung quant à lui, se met torse nu et se met sur le dos, regardant la mer devant leur abri.
“Tu dors ?” demande Heeseung.
Chaewon ne répond pas.
“Désolé pour tout à l’heure” dit-il.
“C’est pas grave” répond Chae.
FIN DE L’ÉPISODE D’INTRODUCTION.
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I’M BROKEN DO YOU HEAR ME
– FT YUNA ✩ ○.⋆☽ ⋆.○ ✩
Tu ne vois rien de pathétique en Yuna. Pas une once de sa personne t’inspire la pitié, sa tristesse te semble tout à fait légitime, même. La seule personne faisant pitié ici et qui pourtant, ne mérite aucun apitoiement : c’est toi. Toi qui as causé tout ceci, toi qui t’imaginais tellement invincible aux cotés de ton ami que t’as gâché sa vie, la sienne et celle de Yuna par la même occasion. Tu t’en veux pour cet accident, te déteste de pleurer alors que tu ne devrais même pas y être autorisé.
De la même manière qu’on ne t’a pas autorisé à mourir ce jour-là,
Qu’on te refuse encore et encore un terrible sort malgré les tentatives.
Alors tu parles Hyujin, à cœur ouvert pour la toute première fois avec elle. Tu ne détournes à aucun moment les yeux du paysage passant rapidement par peur de croiser son regard mais tu lui dis ô combien tu t’en veux pour ce que t’as fait. Lui révèle la force de l’amour que tu portais à son frère que tu considérais comme le tien. Lui assure que tu penses sincèrement ce que tu dis, lui conjure que tu ne te pardonneras jamais pour le mal que t’as pu causer à la famille Seon, à elle plus particulièrement. Car c’est elle qui souffre le plus, elle qui encaisse les conséquences de cette perte colossale. T’as bien compris qu’elle se devait de remplacer son frère, qu’elle devait palier à ce manque d’une manière ou d’une autre auprès de ses géniteurs.
- C’était aussi la meilleure personne que j’ai pu connaitre... Mais tu pourrais faire l’affaire si t’étais moins sauvage... Après tout vous êtes fait de la même pâte.
Que tu finis par lâcher en tentant vainement de sourire. Tentative bien évidemment échoué car déjà tu te rappelles tout ce qui vous opposes, pourquoi elle a un tel comportement avec toi plus particulièrement. Elle ne peut que te haïr Yuna, a toutes les raisons de ne voir en toi qu’une nuisance qu’aura mené à la perte de sa personne préférée. Tu la comprends car toi-même tu ne te supportes plus depuis ce jour-là. Ce n’est certainement pas l’image que tu renvois aux gens mais au fond, tu souffres Hyu. Chaque fois que tu croises ton reflet dans le miroir c’est le dégout qui te frappe en premier.
- Je ne te demande rien, vraiment. J’accepte, c’est ce que je mérite.
Que tu lui dis les yeux dans les yeux, le regard éteint. Première œillade que tu t’autorises à lui adresser depuis que vous êtes dans cette voiture, regard que tu regrettes instantanément tant la tristesse transperce ses prunelles pourtant si vivantes à la normale, son regard qu’elle rive droit devant elle pour ne pas perdre la face. Pourtant, tu vois bien que l’armure commence à se fendiller, qu’elle a du mal à retenir ses émotions malgré la meilleure des volontés. Son frère lui manque, tu le lui as arraché. Et forcément, les larmes coulent en l’écoutant parler, en entendant ses mots pleins de souffrance. Il te faut plusieurs secondes, que t’avales une dizaine de fois la boule que t’as dans la gorge mais l’émotion est plus forte que tout et c’est un énième sanglot qui éclate aujourd’hui, c’est dans cet état lamentable que tu finis par lui dire :
- J’suis désolé, j’ai tout fait pour qu’il tienne le temps que les urgences arrive j’ai fait comme je pouvais j’avais un bras coincé je pouvais même pas bouger. Je suis désolé Yuna, j’aurais préféré mourir sur le coup que voir ça, j’en peux plus de me rappeler de ça !
Tes mains que tu portes à ta tête, comme si t’étais frappé de plein fouet par les douloureux souvenir de cette nuit. Tu te recroquevilles sur toi même, Hyujin fini par relever la tête et demander dans un supplice au chauffeur :
- Arrêtez la voiture, j’veux descendre !
Mais celui-ci ne semble pas décider, tu le vois au travers du rétroviseur qu’il zyeute Yuna alors tu détournes les yeux rapidement vers la brune et lui dit :
- Putain ordonne lui de me laisser descendre, j’veux sortir de là !
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Je courrai à perdre haleine, dans les couloirs de ma cage dorée. Plusieurs serviteurs, me suivaient, brandissant leurs manuels intitulés : « Comment bien se tenir ?-Volume cinq » ou encore « Monarchie juste » . Certains se prenaient les pieds dans les tapis de velours. D’autres, se contentaient, tout simplement d’abandonner. Après tout, personne ne peut retenir, « L’Ogresse de Novelham ».
Novelham, est une petite île, se situant dans les Galápagos. Vous vous attendiez à un nom, plus oriental ? Je suis navrée de vous décevoir mais, le nom de notre petit paradis, a été choisi par mes ancêtres. Une décennie, s’est écoulée entre les murs fait de bois et d’argile, de ce modeste château dont je suis la princesse. Princesse qui, préfère découvrir les merveilles que le monde a, à lui offrir, plutôt que de rester le nez dans les bouquins. Comme je le dis souvent à père :
« Votre chère fille est une aventurière, pas un rat de bibliothèque. »
Cette tirade à un public invisible, ainsi faite, je saluai mes preux chevaliers et passai par la fenêtre. Je m’empressai alors, de descendre en rappel à mains nues, déchirant au passage ma duveteuse robe à dentelles roses. Un magnifique vomitif, pour les yeux.
Arrivée sur la terre ferme, je me débarrassai de ses insupportables escarpins de cuir blanc, incrustés d’améthystes. Je pris également mon couteau, que j’avais au préalable enveloppé dans un bout de soie et dissimulé dans mon soutient-gorge, puis, je fendis alors en deux, mon étoffe, au niveau de la jambe droite, laissant apercevoir, ma fine jambe bronzée, couverte de cicatrices. Cicatrices, dont je ne me plaignais guère. Elles étaient la preuve, que je me battais pour la gloire de mon peuple. Ce sont mes trophées, et je suis fière de les porter et de les exposer. Néanmoins, Aoi, ne semble pas du même avis.
Qui est Aoi, me demanderiez-vous ? Il s’agit de la fille de ma gouvernante, et de la seule amie, qui partage mon immense bâtisse. C’est une charmante demoiselle de mon âge, débordant d ‘énergie. La première fois que je l’ai rencontré, c’était quand je l’avais surprise en train de voler une pâtisserie ronde, dans la cuisine. Prise en flagrant délit, elle m’avait regardé, l’objet de sa convoitise, en bouche et son liquide rougeâtre, autour des lèvres coulant sur ses joues, bombées. Le mot qui m’était venu à ce moment-là, avait été «hamster».
Je m’étais alors mise à pouffer face à ce spectacle assez incongru et avait décidé de l’embarquer, dans mon escapade. Nous avions donc, rempli des sacs de nourritures en tout genre, puis étions sorties de la forteresse, afin de livrer notre butin à la populace. Déjà toute petite, je n’aimais pas savoir que je mangeais plus que ma faim, alors que pour mes sujets, ce n’était pas le cas.
Après cette soirée, nous étions devenues comme des sœurs, inséparables-Père m’avait également interdite l’accès aux cuisines-Je lui donnais mes robes et autres fanfreluches, que je ne voulais pas. C’était mieux que de les détruire en allant gambader dans la foret, à la recherche de gibier, et de revenir couverte de sang de la tête aux orteils, tout sourire, car j’ai pu offrir à une famille, un copieux repas, pour le réveillon.
Le réveillon. Je ne parle pas de Noël, mais du grand festin que nous célébrons, en l’honneur de l’esprit des anciens, qui ont gravi le volcan, et ne sont jamais revenus. Depuis ce jour, cette grande montagne, prête à cracher son feu sur nous, est interdite d’accès. Néanmoins, je m’y rend quand même. Rien ne m’arrête. Ni les barrières, ni des hommes se croyant encore à l’âge de pierre.
Je repris alors ma route, ne gardant intacte, que mon diadème frontal en pierres de lave, retombant légèrement sur l’arrête de mon nez. Elles sont retenues par des arabesques en or. Il est le seul bijou que je n’ai pas sacrifié. Un sacrifice ? C’est un bien grand mot. Pourquoi, les villageois devraient nous faire don de leur mince richesse et nous, les regarder de haut, utilisant leur récolte pour nourrir les femmes de ménages qui s’occupent des trente chambres du ? Aberrant. Ecœurant. Beaucoup, me considère comme une espèce de Robin des bois. Robin des bois, était un prince ? Je ne souhaite guère, que l’on me colle l’étiquette qui allait si bien aux anciens de la monarchie française. J’en perdrai, la tête.
Je m’enfonçai donc, dans la forêt, à l’affût d’une quelconque bête. Je sentis brusquement, quelque chose ramper à mes pieds. Je regardai et fis un bond de terreur, sans pour autant hurler. Des insectes grouillaient maintenant, sur le sentier que j’avais dessiné. Je les regardai alors partir, dégoûtée de ce spectacle qui s’offrait à moi. Ce genre de bestiole, me répugnent. Je poussai un soupir. Je me souviens pertinemment, la dernière fois, que les cuisiniers, ont essayés de m’en faire manger.
« C’est grouillant de vitamines ! », qu’ils disaient.
Grouillant, certes mais pas vraiment de vitamines. Enfin, je m’égare. Revenue de mes pensées sur une gastronomie assez douteuse à mon goût, je me trouvai nez à nez avec un anaconda d’environ deux mètres cinquante de long. Sans hésiter, je saisi mon épingle à cheveux fait en dent de jaguar, laissant échapper ma longue tignasse blanche et volumineuse, m’arrivant au niveau de la poitrine. Puis, dans un cri de sauvage, tel que j’aimais en pousser, je me jetai sur le reptile, prête à lui faire rendre l’âme.
Après plusieurs minutes de combat acharné, où j’en tirai une somptueuse morsure sur l’avant-bras, rendant ainsi ma manche de soie gauche en lambeaux, je triomphai de ce monstre. Puis, bombant le torse et levant la tête, je pris la dépouille de l’animal sur mes épaules et pris la direction du village de notre chère île.
Je fus reçue comme à leur habitude. En tant qu’héroïne, que sauveuse. Je ne suis pas du genre à rester sur une chaise, à réfléchir dans le vide pour savoir comment contribuer au bonheur de mon peuple, sans bouger le petit doigt. Je suis à leur écoute. Je les aide à bâtir leur demeure. Je participe aux récoltes. A vivre, une vie meilleure. Je suis une princesse, et alors ? Je suis un être humain avec des sentiments, dont celui de la compassion ; Pas un être divin avec des pouvoirs surnaturels.
Je suis une guerrière ; Une femme d’action ; Une ogresse.
Une des matriarches vint alors me remercier en me gratifiant d’un collier dont le matériau utilisé, n’était rien d’autre que la peau du serpent albinos que j’avais assassiné. Je le revêtis avec reconnaissance puis, saluai mes sujets, avant de retourner de l’endroit dont je m’étais échappée plus tôt.
Les gardes me laissèrent alors entrer, bien qu’offusqués de la tenue dans laquelle, je daignais revenir. Je me contentai de me positionner devant eux et de rire aux éclats avant de prendre un air sévère, en lançant de ma voix suave :
« Vu que personne ne bouge ses fesses et se permet de regarder la populace, crever sans dire un mot, il faut bien que madame la mignonne petite princesse, fasse quelque chose, non ? »
Ils ne répliquèrent rien et je rentrai en faisant un petit sourire de victoire. A peine, étais-je dans le hall, le frère d’Aoi, m’annonçait que mon père m’attendait dans « la salle du trône »-je le dis entre parenthèse car c’est simplement un bureau qu’il s’amuse à appeler comme ça. Je m’y rendis donc, sans perdre de temps.
Mon père me regardait alors, effaré de la haut en bas, plusieurs fois. Mes cheveux détachés, tombaient en cascade aux creux de ma poitrine. Mon diadème était toujours au milieu de mon front, accompagné par l’élégant collier en peau d’anaconda albinos, dont on m’avait gratifié. Ma robe rose bouffante en dentelle et en soie, fendue en large à la longueur de ma jambe droite, et ne comportant plus qu’une manche de soie de la même couleur, celle de gauche ayant était entièrement arraché jusqu’à ma clavicule. Je ne portais également plus, mes atroces chaussures et étais pieds nus.
Il me lançai alors, d’un ton indigné ;
« Sakura, ce n’est pas une tenue pour la princesse que tu es ! »
Je le toisai alors du regard avec un sourire narquois, puis pris les pans de ma robe, laissant visible la totalité de mes cicatrices, sculptant mes cuisses et mes mollets. Je fis alors la révérence, en lui balançant d’un air tout à fait naturelle :
« Mais Père, je ne suis point comme les autres. Je suis l’ultime princesse Sakura Oogami. Surnommée « L’Ogresse » par ses sujets et ses valets. Ne puis-je donc être celle que je suis ? Celle, qui a obtenu ce titre que vous affectionnez tant ? »
Et c’est ainsi, que moi, Sakura Oogami, l’ultime princesse, eu l’amabilité de quitter son père, bouche bée par l’attitude de l’héritière de son trône en cuir de buffle.
astrid-lunar
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Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 7
Il y a quinze ans...
La charrette arriva devant la maison vide, devant plusieurs villageois. Clothilde marmonnait dans sa barbe « Des parpaillots… Qui n’iront même pas à l’office avec nous… Je ne les saluerai pas. »
Les Laurent n’étaient pas loin. Stanley s’accrochait aux jupes de sa mère. C’était la maison de Gervais. Et ces gens l’avaient prise. Il ne le leur pardonnerait jamais.
Le père Robert sourit aux nouveaux arrivants et donna la main à la dame pour l’aider à descendre.
- Bonjour et bienvenue à Villeneuve, mes amis.
Le couple parut fort étonné d’un tel accueil de la part du curé, mais sourirent et répondirent à son salut.
- Bonjour mon père, et merci. Nous sommes les Durand. Je suis Thérèse, et voilà mon mari Michel. Et voilà nos enfants : Samuel et Renée. Venez dire bonjour, les enfants !
Stanley vit alors un petit garçon et une petite fille descendre de la charrette, aidés par leur père. Le petit garçon avait une dent en moins, et de beaux yeux noirs. La petite fille était plus jeune, ses cheveux bouclés étaient séparés en deux couettes retenues par des rubans blancs, et elle avait une jolie poupée dans les bras. Le père Robert les salua chaleureusement. Madame Laurent fit un signe de tête à son mari et ils s’approchèrent.
- Bonjour ! Je suis Eliabel Laurent, la modiste. Voilà Guillaume, mon mari.
- Bonjour ! Je suis le drapier. Nos boutiques sont juste là, fit le père de Stanley en désignant les deux façades à vitrine, de l’autre côté de la place.
- Et voilà nos deux fils, Richard et Stanley, et nos trois filles. Élise, Éloïse et Eliana.
Dick s’approcha, en attrapant le collet de Stanley pour le forcer à s’approcher. Il souffla à l’oreille de son cadet « dis bonjour ! », et l’enfant obtempéra de mauvais gré. Les triplées firent une petite révérence avec un sourire irrésistible.
Mais il se sentit rougir quand le petit garçon lui sourit largement en lui rendant son salut. Les quatre fillettes se mirent à jouer ensemble sans plus de cérémonie, courant et riant sur la place.
- J’ai apporté une tarte aux blettes ! Annonça la modiste en tendant à la femme un plat enveloppé dans un torchon. Pour que vous n’ayez pas à vous soucier du repas de ce soir.
- Et nous prêterons nos bras pour vous aider à remonter vos meubles ! Annonça Guillaume.
Le couple rosit de plaisir.
- Oh, nous ne pouvons accepter…
- Bien sûr que si ! Nous savons ce que c’est de s’installer dans une nouvelle maison. Et à plusieurs mains, ça ira plus vite. Vous voulez que je garde les enfants pendant ce temps ?
- Et je ne suis pas seul, Dick n’a pas les mains dans les poches, il a de la ressource ! Lança Guillaume, approuvé par son aîné.
- J’aiderai aussi, renchérit le prêtre en retroussant ses manches.
- Mais… Mon père, nous ne sommes pas…
- Catholiques ? Qu’importe ! Tous les nouveaux arrivants sont les bienvenus ! Allons ! Faites-nous plaisir en acceptant notre aide !
Le couple se regarda, puis accepta en souriant. Plusieurs badauds se mirent à imiter les Laurent, et commencèrent à décharger la charrette. Si même le prêtre n’était pas gêné par la différence de religion des nouveaux venus, on ne pouvait se faire plus royaliste que le roi… Eliabel rentra avec Thérèse et les fillettes, qui envahirent aussitôt la chambre des filles et jouèrent à la poupée. Samuel et Stanley se retrouvèrent à peu près seuls.
- Tu as l’air triste, constata Samuel.
Stanley hocha la tête.
- C’était la maison de mon ami. Il est parti pour une autre ville.
- Ah…
Instant de silence. Samuel regarda Stanley.
- On joue ?
- J’ai des épées à la maison.
- Des vraies ?
- Non, en bois. Mais je sais me battre !
- Montre-moi ! S’écria le garçon.
La glace était rompue. Stanley apporta deux épées en bois, et les deux enfants jouèrent avec entrain. L’aide plus ou moins spontanée de quelques solides gaillards permit aux Durand d’être meublés en moins de trois heures. Les dames s’occupèrent de nettoyer et d’accommoder tentures, rideaux, ranger les vêtements dans les armoires, etc.
Le soir venu, les Durand remercièrent chaleureusement les villageois venus les aider et les Laurent rentrèrent au logis.
Guillaume ébouriffa les cheveux de Dick.
- Tu n’as pas les deux pieds dans le même sabot, mon garçon ! Tu es fort comme un bœuf !
- Merci papa.
- Et toi, Stanley ? Tu les trouves comment, les nouveaux voisins ?
- Oh, ils sont bien, fit l’enfant d’un ton qui se voulait détaché.
- « Bien », seulement ? Toi et Samuel, vous avez joué toute la journée !
- Il est gentil, concéda Stanley d’un air boudeur.
Guillaume et Eliabel se regardèrent. Leur cadet allait peut-être surmonter son chagrin plus vite que prévu, en fin de compte.
OoO
Sept ans plus tard…
Stanley sortit en maugréant de sa maison.
La semaine avait mal commencé. Les nouvelles de la guerre étaient mauvaises. On parlait de batailles sanglantes, et les Laurent, comme les Déroulède, comme quasi-toutes les familles de Villeneuve, tremblaient pour l’être cher qui servait sous les drapeaux. Dick était parti depuis quatre ans déjà, laissant Magdeleine et leurs enfants aux bons soins de ses parents, et Stanley ressentait avec une acuité affreuse l’absence de son grand frère. D’ordinaire, il écrivait avec abondance, une lettre arrivant au courrier au moins deux fois le mois pour ses parents, sa femme et parfois son cadet, mais ces derniers temps, ses courriers s’étaient raréfiés, raccourcis. De temps à autre, une tache de boue souillait le papier et l’adolescent craignait toujours que ce soit du sang séché. Partagé entre l’admiration pour le courage de Dick et la peur affreuse d’une mauvaise nouvelle, Stanley se faisait un souci terrible, partagé par sa famille.
Eliana, Élise et Éloïse cherchaient à distraire leur inquiétude en se plongeant à corps perdu dans les falbalas et la toilette, ou en harcelant leur frère sous couvert de le seconder dans son rôle d’homme de la maison, lorsque leur père s’absentait pour ses affaires.
Dernièrement, les triplées s’étaient mis en tête de lui trouver une fiancée. Et Stanley haïssait qu’on se mêle ainsi de ses affaires. Elles l’avaient accablé de recommandations, vantant les qualités de l’une, la beauté de l’autre, sans lui laisser en placer une. Il avait finir par sortir en trombe de la maison après leur avoir crié de le laisser tranquille. Marcher lui ferait du bien. Ses pas le conduisirent à la ferme des Durand. Samuel était en train de nettoyer le poulailler, il lui fit de grands gestes.
- Eh, Stan !
Les deux garçons bavardèrent longuement pendant que le jeune homme achevait sa tâche. Samuel alla se laver un peu avant de s’affaler sur le tas de foin où Stanley s’était assis.
- Elles sont bizarres, tes sœurs. Pourquoi te demander de choisir une femme maintenant ?
- Elles veulent que je me marie, je ne sais pas pourquoi. Déjà, c’est trop tôt ! Je n’ai que quinze ans ! Et puis… Ça ne m’intéresse pas, moi, d’avoir une femme.
- Moi, dit Samuel d’un ton qui trahissait un long passé de réflexion sur la question, je trouve dommage qu’on ne puisse épouser qu’une personne à la fois. Je ne pense pas que j’arriverais à n’en aimer qu’une seule. Et pourquoi se limiter aux filles, d’ailleurs ? Il y a des garçons que j’aurais bien épousés, aussi !
Stanley rougit violemment à cette réflexion.
- Heu… Mais, heu… Ton église et la mienne…. Ne trouvent pas ça bien…
- Oui. Et c’est dommage. Franchement, quel mal il y aurait à épouser un homme ? Deux fois plus de bras pour faire les gros travaux. Et puis, il y a des garçons qui sont aussi beaux que des filles, et je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas les courtiser aussi. Toi, par exemple, tu es très beau, fit Samuel en mâchouillant un brin de paille, l’air de rien.
Il sourit en voyant le trouble croissant de Stanley. Il s’approcha de lui, avec un air à faire des confidences.
- Tu sais quoi ?
- Quoi ?
- J’ai embrassé un garçon la semaine dernière. Un du village d’à côté.
Stanley était de plus en plus troublé. Le cœur battant, il avait du mal à suivre son propre fil de pensée face à l’immensité du champ des possibles que venait d’ouvrir Samuel devant ses yeux.
- Oh ? Et, heu.. C’était… C’était comment ?
Samuel se rengorgea.
- Oh, c’était bien. Différent d’avec les filles. Il avait un peu de barbe qui piquait, et il serrait plus fort dans ses bras.
- Je vois, murmura Stanley, l’air absent.
- Tu as déjà embrassé des filles ?
- Heu, oui, une ou deux.
- Et des garçons ?
Stanley jura que le village entier l’avait entendu déglutir. Samuel, étendu à côté de lui dans la paille, le regardait avec des yeux à demi-clos, un petit sourire entendu sur les traits.
- Ça te dirait d’essayer ?
Stanley ne savait même pas comment dire oui. Il se contenta de hocher la tête, pris de vertige.
Samuel se redressa, s’approcha de Stanley, qui était assis, raide comme un piquet. Il le prit par les épaules, ôta un brin de paille de ses cheveux, et posa les lèvres sur les siennes.
Stanley crut défaillir. Si les baisers qu’il avait échangés du bout des lèvres avec quelques filles ne lui avaient laissé qu’un souvenir médiocre, celui-là le transporta quasiment dans un autre monde. Ses bras se levèrent automatiquement pour s’enrouler autour du cou et du dos de Samuel, et il inclina la tête sur le côté pour que leurs nez ne se cognent pas. Samuel approfondit le baiser et fut surpris du son qu’émit Stanley, mi-gémissement mi-cri de surprise, avant de s’accrocher à lui comme si sa vie en dépendait. Surpris et très, très excité. Leurs langues vinrent à la rencontre l’une de l’autre et se mêlèrent, sans grâce, mais avec passion.
La main de Stanley s’accrocha dans les cheveux de Samuel et pressait leurs deux têtes l’une contre l’autre, tandis qu’il lui dévorait la bouche avec une frénésie désespérée. Il poussa un autre cri de surprise quand Samuel lui attrapa une fesse tout en insinuant un genou entre ses cuisses. Il avait une érection monumentale qui menaçait déjà de tacher son pantalon. Stanley sentait que se profilait à l’horizon l’orgasme le plus violent de sa courte vie. Encore quelques secondes et...
- Samuel ? Où es-tu ? Cria une voix lointaine.
C’était son père qui l’appelait.
L’enthousiasme des deux garçons fut douché en un temps record. Ils se séparèrent aussitôt et s’époussetèrent pour retirer les brins de paille accusateurs.
- Je suis dans la grange, papa ! Je déplace le foin !
- Mais c’est trop lourd pour toi !
- Ne t’inquiète pas, j’y vais à mon rythme !
- Tu es sûr de ne pas avoir besoin d’aide ?
- Certain papa. Je nourrirai les chevaux tout à l’heure.
- Bon garçon. Ta mère me fait dire que le dîner est prêt dans une heure !
- Oui papa !
Stanley se redressa comme un automate, se dirigea vers l’auge que Samuel venait de remplir pour les chevaux, et y plongea sa tête entière. Samuel le regarda faire un peu stupidement avant de s’inquiéter du temps qu’il passa sans respirer. Le jeune homme finit par sortir la tête de l’eau, ruisselant, mais calmé. Il s’essora les cheveux et s’essuya la figure avec la manche de sa veste.
- Pourquoi tu as fait ça ? Demanda Samuel, éberlué.
- Parce que je préfère encore me balader les cheveux mouillés qu’avec un chapiteau dans le pantalon, répliqua Stanley.
Le jeune fermier eut un regard amusé.
- Je ne pensais pas te faire un effet pareil.
- Moi non plus, en fait.
Silence.
- Tu voudrais qu’on recommence, plus tard ?
- Tu es libre quand ? Demanda Stanley, l’air avide.
- Je pense que je pourrais arranger le coup samedi prochain, à la tombée de la nuit. Tu pourrais me rejoindre ici ?
Stanley hocha la tête.
- J’y serai.
OoO
Il en fut ainsi pendant quelques mois. Stanley faisait régulièrement le mur pour aller retrouver Samuel, et ils volaient quelques heures en étreintes maladroites, baisers affamés et cris étouffés. Stanley sentait qu’il commençait à s’attacher, et que c’était un gros, gros risque. Cette petite histoire prit fin un beau jour, quand Samuel décida d’ajouter la fille du savetier à son tableau de chasse. Stanley n’était pas aussi enclin à partager son amoureux et son amour-propre souffrait de voir que visiblement, ses charmes ne suffisaient pas à retenir le cœur du jeune homme. Il finit, un soir, par s’expliquer auprès de Samuel, qui prit relativement bien la chose. Ils se serrèrent dans leurs bras, jurèrent de rester amis et rentrèrent chacun de leur côté. Stanley pleura en cachette pendant quelques semaines, puis finit par reprendre le cours ordinaire de sa vie.
Les trois années suivantes se passèrent, entre inquiétude pour Dick, qui parvenait de temps à autre à obtenir quelques jours de court répit au village, apprentissage chez le tailleur du village voisin et tentatives infructueuses de trouver un nouvel amoureux. Soit les candidats manquaient, soit il ne savait pas les voir. Stanley n’avait guère à se mettre sous la dent que des souvenirs qui commençaient déjà à décolorer et la triste perspective d’une échappatoire par un mariage classique, une fois adulte, qui le rendrait, il le savait déjà, infiniment malheureux. Tout pesé, mieux valait la solitude que partager son lit avec une pauvre fille qu’il ne parviendrait pas à rendre heureuse, elle non plus ! Le travail lui donnait au moins l’occasion de se focaliser sur autre chose. Au cours des rares permissions de Dick, il s’était exercé à prendre ses mesures et pour s’entraîner, avait quasiment refait la garde-robe de son aîné pendant son temps libre. Son maître le félicitait souvent pour sa rigueur et sa méticulosité, et l’assurait qu’il serait un excellent ouvrier sous très peu de temps. Cette perspective rassurait Stanley, qui se disait qu’au moins, il réussirait professionnellement, ce qui était toujours ça de pris.
Il pensait que sa vie sentimentale, en revanche, se profilait comme un océan de triste solitude et de vide existentiel, jusqu’au jour où la fin de la Guerre de Sept Ans sonna le retour des hommes du front. Dick et Tom le forgeron rentrèrent les premiers et furent acclamés –Tom était un excellent ami de la famille Laurent-, mais le lendemain, un triomphe fut réservé à Gaston, le capitaine.
Cependant, ce jour-là, Stanley aurait été bien incapable de dire si ce Gaston était un homme, une armoire ou un cheval… Il n’avait d’yeux que pour le Plus Bel Homme du Monde qui chevauchait à ses côtés. Ses sœurs se pâmèrent d’extase devant le capitaine, Stanley regrettait de ne pouvoir en faire autant devant le lieutenant.
Dans les premiers jours, les premières heures de leur retour, il grappilla avec voracité le moindre renseignement sur le nouveau venu ; son nom, sa famille, où il demeurait, ce qu’il avait fait… Il s’étonna de reconnaître l’adolescent replet qui n’avait pas plus que ça capté son attention, plusieurs années auparavant. La perfection absolue qu’était cet homme à ses yeux l’empêchait d’aller lui adresser la parole. Lui, Stanley, simple apprenti tailleur, ne pouvait décemment déranger Mr Le Folliet pour le prétexte futile d’entendre le son de sa voix !
Il fallut un heureux coup du sort et la première sortie de ses sœurs à la taverne pour l’approcher de plus près. Stanley avait été assigné comme chaperon, et eut fort à faire lors de cette soirée. Dick avait, charitable, pris le relais pour quelques minutes. Du reste, elles étaient faciles à retrouver, elles étaient toujours au même endroit : suspendues aux lèvres du capitaine. Stanley allait mettre à disposition ce temps de répit pour s’offrir une bière. Mais lorsqu’il se retourna pour surveiller ses sœurs, il sursauta en voyant devant lui Mr Le Folliet. Qui lui souriait.
- Bonsoir ! Oh, tu dois être le frère de Dick Laurent ! Dit-il en lui tendant la main.
Stanley, au bord de l’apoplexie, arriva à grimacer un sourire et serrer la main devant lui. Ce n’était pas une voix. Aux oreilles de Stanley, c’était des chœurs angéliques, doux comme une caresse.
Ce sourire avec les dents du bonheur, c’était une vision du paradis.
- Bonsoir… Oui, je suis le frère de Dick. Je suis…
- Stanley, c’est bien ça ?
Stanley luttait pour ne pas couiner de façon hystérique. Il connaissait son nom !!
- Oui, c’est exact.
- Ton frère ne tarissait pas d’éloges sur toi. Il nous a souvent parlé de toi. Tu étais jeune, encore, quand nous sommes partis. Tu es tailleur, il paraît ?
- A… Apprenti encore, précisa Stanley, avant de le regretter. Mr Le Folliet allait le prendre pour un gamin !
- Je suis sûr que tu feras un excellent tailleur ! Moi, je suis Étienne Le Folliet, mais tout le monde m’appelle LeFou.
- Le… LeFou ?
- Oh, c’est un surnom que j’ai gagné à l’armée ! Tu as des projets pour l’avenir ?
- Ah, heu.. Hé bien… Eh bien je pense que dès que je serai devenu tailleur, je resterai auprès de mes parents pour travailler avec eux. J’aime travailler en famille.
- C’est admirable ! Je pense que j’en aurais fait autant s’il m’en restait une.
Stanley sentit un élan de compassion le traverser. C’était vrai qu’il avait perdu ses parents jeune, par la faute d’une épidémie de fièvre, et que son aïeule avait trépassé pendant son adolescence.
- Mais trêve de mélancolie, c’est la fête ce soir ! Dit LeFou en lui adressant un sourire éblouissant.
Stanley lui sourit aussi, par mimétisme, et l’espace d’un instant, se crut réduit dans l’univers à l’ombre des deux délicats points de perfection que formaient les fossettes sur les joues de LeFou.
- LeFou ! Tonna une voix de l’autre côté de la taverne.
LeFou se retourna et appela :
- J’arrive, Gaston !
Puis retournant à Stanley :
- Eh bien, à bientôt Stanley.
Il repartit, deux bières aux mains, laissant Stanley sur un petit nuage.
Ce soir-là, Stanley étouffa ses gloussements dans son oreiller, euphorique. Cela ne dura pas. Car Stanley eut rapidement conscience du redoutable concurrent dans les affections de LeFou, en la personne de Gaston lui-même. Déjà, on s’étonnait de la relation étrange entre les deux hommes. Ni l’un ni l’autre n’était marié, et ils menaient encore une vie de régiment : levés aux aurores, patrouillant aux alentours du village régulièrement, Gaston et LeFou s’étaient imposés comme une sorte de milice privée au sein du village. L’hiver qui suivit leur retour fut très rigoureux et le pain vint à manquer. Gaston s’employa alors à chasser voracement dans les bois et rapporta régulièrement des proies dont la chair et la peau furent mis à contribution pour nourrir et réchauffer les habitants. Des bandits, poussés par la misère, avaient tenté un raid pour voler les provisions du village, mais le Duo, comme on commençait à les appeler, établit un plan d’action et chassa les importuns, leur apportant une aura supplémentaire. Ils persistèrent dans leurs efforts en escortant les expéditions pour aller couper du bois de chauffage dans la forêt. Cet hiver-là, ils avaient sauvé les plus vulnérables, dont la fille bien-aimée du patron de la taverne. Celui-ci fit peindre le portrait du héros sur ses murs, asseyant la réputation de Gaston dans tout Villeneuve.
Encore peu sûr de ses charmes et de ses capacités, mal servi par sa timidité naturelle, Stanley se vit contraint de se couler dans le modèle du soupirant de loin, n’osant adresser la parole qu’épisodiquement à l’objet de son affection, sans se rendre totalement compte que ce dernier faisait exactement la même chose pour la vedette de la ville.
Il en fut ainsi pendant les cinq années qui suivirent. Stanley gardait soigneusement le secret de son inclination envers LeFou, et rapidement il prit l’entière mesure du poids que celui-ci représentait. Il n’avait personne à qui en parler, que ce soit pour s’attrister des périodes où il ne parvenait pas à capter son attention, ou pour s’extasier d’un échange de bons mots ou d’un geste. Il n’osait pas partager cela avec Samuel, avec qui ses relations, quoique cordiales, s’étaient allongées d’une salutaire indifférence pour faire passer l’épreuve de son mariage. Dick ? Il n’osait ! Stanley ne savait pas les opinions de son frère en particulier et de sa famille en général sur les gens de sa, disons, condition, et l’amour qu’il portait à son frère, ajouté à sa crainte, l’empêchaient de s’épancher auprès de lui. Plutôt s’arracher un membre que de perdre l’affection de Dick ou de quiconque de sa famille.
Assez vite, l’amabilité naturelle de LeFou et les nombreux gestes de gentillesse qu’il avait envers les habitués de la taverne, dont Stanley faisait partie avec Tom et Dick, lui firent gagner dans le cœur du jeune homme des marques d’une attirance de plus en plus forte. Le coup de foudre n’avait pas changé d’intensité, et tout ce que pouvait faire ou dire LeFou était merveilleux au regard énamouré de Stanley. Quelle torture cela pouvait être de ne pas pouvoir le dévorer des yeux quand il dansait, de feindre l’inattention quand il chantait, de se forcer à compter les fois où il osait l’aborder, et pour ne parler que de futilités ! Combien de fois il avait eu envie de lui avouer cet amour qui le rongeait de plus en plus, pour renoncer, forcément.
Stanley se prenait à imaginer des scénarios de moins en moins sages où il imaginait LeFou lui faire découvrir l’amour physique, et lorsqu’il assouvissait comme il pouvait ses pulsions les plus urgentes, il se sentait écrasé de solitude, en songeant que l’objet de sa tendresse n’était même pas au courant de ce qu’il ressentait.
Stanley lui-même ne savait quelle avait été la goutte d’eau qui avait rendu cette situation insupportable, après plusieurs années passées à contenir ses sentiments aux yeux de tout le monde, famille, amis et LeFou inclus. Était-ce cette énième fois où il avait vu Gaston entourer les épaules de LeFou d’un bras possessif ? Était-ce ce soir où il avait vu une voyageuse lorgner sur LeFou d’un air gourmand et se dire qu’il n’aurait aucune chance face à cette rivale ? Était-ce à cause de cette discussion avec ses parents où ils parlaient de lui acheter ou lui louer une petite maison, une fois qu’il serait marié ? Il ne pouvait le savoir. Mais ce soir-là où la boisson lui avait enfin fait avouer ses sentiments à LeFou, Stanley avait simplement renoncé à vivre plus longtemps ce calvaire.
OoO
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Shoot again (autopsie d'un fétichisme)
Nom d'un chien, quel est ce pied qui me fait encore de l’œil ? Mais oui, quel pied surgit là, comme un chamois sur l'à pic ? Un pied de femme, assurément. Ongles faits et plante avenante. Modelé cadencé, sculpté de main experte. Les méandres suaves comme un chemisier qui bâille — mystérieux, énigmatique à souhait. Orteils cependant aventurés hors des draps, comme prêts de se détacher. Un coup de maître, je vous dis. À qui il est, ce peton-là, je ne sais pas. Peut-être est-ce le pied de cette journaliste à l'intégrité tenace intervenue avec brio dans la série regardée hier. Ou bien celui de Cathy, la voisine, qu'elle aura mis à tremper dans l'eau salée. Ou encore celui de Chantal, qui plaisante sur Instagram en publiant la mesure des panards en cuivre de la statue de la Liberté avec ce commentaire : « Moi qui pensais en avoir de grands ! ». En fait ce n'est pas un pied en particulier qui me saute aux yeux ainsi, depuis le dedans même. C'est une idée de pied, pied générique ou presque. Une image sans doute. Le fait est que cet arpion qui m'habite le fond de l’œil en permanence ne va pas sans sérieusement me taper sur le système. Il est si joli ! Svelte, alerte, coloré. Le talon sûr, les doigts mobiles, le coup vif. Ça me fait, oui, un effet bœuf. M'attire, me fascine. Au point que ça me prend la tête. Une jouissance au fond de l’œil, sorte de clou du spectacle si vous voulez, c'est-à-dire ni plus ni moins comme un clou planté là. D'agrément, n'est-ce pas, tout à fait contestable.
Mon œil ne peut se détourner et moi non plus. Me voilà médusé ; scotché de l'intérieur, punaisé, bel et bien cloué sur place. Oui, ça me tient la jambe aussi, comme ce type l'autre jour dans la rue. M'en voilà carrément pétrifié. D'où qu'il vienne, là où il est, me collant à la vue, ce pied fait obstacle, m'obture par là même — oui, m'obstrue carrément —, me prive de tout accès, de tout accès extérieur, de tout accès au monde, de toute vision du monde. C'est simple, je ne vois que lui ; un film à lui tout seul. Autant dire que je ne vois, que je n'y vois plus rien. Sans compter qu'il remue toute la journée. Depuis l'arrière du globe, jusque devant la rétine. Ça me fiche un tournis d'enfer. Et un mal de crâne pas possible. Quand il bouge, ce sont mes yeux qui sont bandés, comme bandés. Alors là, oui, j'ai les yeux faits, comme des rats, plus bons qu'à tourner sur eux-mêmes, bons qu'à tourner en rond, comme s'ils étaient soûls. Le regard sourd, l'âme aveuglée, me voilà bien. Le front tapé, l'esprit aveugle au même titre que le blanc arrière depuis quoi ça se joue. Oui, me voilà dans l'angle mort, voire l'angle mort même. L'angle mort en personne. Non plus aigu ni obtus. Disparu. Comme mort.
Ce pied, pour qu'il me lâche, il faudrait l'attraper. Comme avec un filet à papillon. Le coincer dans un livre, l'y épingler en vue de le désépingler de moi. Le pousser à migrer, à migrer sur la page. Il faudrait m'en soustraire. Il est imaginaire. La solution ne peut être que mentale. Il s'agira de le faire descendre. Le faire descendre de là, de l'arrière de l'oculaire, des recoins des mirettes où il se projette et se promène à mon corps défendant ; d'où il me balade. Le faire redescendre et le garder au fond, non pas au fond de l’œil mais bien là où tu penses, au fond tout court, dans le nœud, dans le fond, m'en farcir, me le fourrer profond, bien dans le fondement, tout au fond de ce trou qui nous sous-tend, au fond du trou du cul.
Après, quand ce n'est pas un pied subreptice qui m'interdit, ce sont des mains, furtivement, des mains de femmes là encore. Des mains toujours plus ou moins comme sorties (ou pas sorties) d'un film de Bresson, oblongues et encore, un exemple parmi d'autres. Là c'est les mains anguleuses de la jeune femme à l'épicerie de quartier qui me reviennent en plein œil comme une flèche se plante dans le mille. Ou bien celles, piquantes, de la bibliothécaire en face de qui j'écris. Ou encore celles aux ongles ronds de Cathy, la voisine, qu'elle ne met pas à tremper dans l'eau salée. Des mains aux lignes qui me touchent. Dont les contours me parlent, allez savoir. Dont les creux et les pleins feraient signe, mystère, énigme, vie ; beauté sans doute, mais pas que. Sinon comment expliquer qu'elles ne font pas que me plaire, me flatter l’œil mais, dès lors qu'elles surgissent inopinément sous mes yeux comme depuis le dedans même, me séduisent de façon tout à fait radicale, vont jusqu'à me hanter.
Ces mains qui me poussent comme droit dans le ciboulot, me rabattent les oreilles, me sonnent la tête comme entre deux cymbales, elles ne sont pas images mais symboles. Oui, ces mains sont symboliques. Du passé qui cogne à la porte, qui frappe à la dérobée. Du passé qui te regarde. Ce serait les mains qui t'ont torché le derrière — celles de ta mère, celles de tes sœurs ; celles de ton frère aussi. Ce sont les marques d'un don. Un don fatalement, humainement partiel donc immanquablement privant de tout le reste, un don privant du Tout. Les prendre ainsi, mains tendues et non pas marques de ce Tout, non pas siège matriciel. Y couper à ce titre. Se couper de leur attraction totalisante, résister à leur caractère tentaculaire. Oui, il faudrait les couper : n'en garder qu'une part, qu'en partie elles manquent. Renoncer aux mains toutes, faire barre au plein courant, cette compulsion à la finalité diabolique. Extraire le plein de ces mains de ma tête, y faire place, en dépit de l'horreur qu'en éprouve la nature, à du vide ; y dessiner une fente. L'ombre d'un sexe de femme, pourquoi pas (ou celle d'un pin parasol). Le crâne dur et creux, grotte ornée de fresques inoccupée au demeurant. Oui, remplacer ces mains omniprésentes par la possibilité de leur absence — et la chérir, cette absence. Las manos desasidas. Lâcher les mains, s'en priver réellement. Elles m'enserrent le front, me tiennent comme pince, m'appuient dessus sans arrêt. Trouver à s'en défaire, consentir à les perdre en partie, se résoudre à ne pas les garder toutes. Ces mains n'ont de valeur que d'être la marque d'un don ; elles ne valent que d'être rétrocessibles, refilables. Sinon quoi je trébuche indéfiniment, à buter chaque fois que j'en croise une paire. Alors je n'y suis plus, je n'y suis plus pour personne. Leur attrait m'est fatal.
Pieds et mains font écran, écran de cinéma. Ce que je vois maintenant, entrevois tout du moins, aperçois, soupçonne plus exactement, c'est une verge, oui, une verge merveilleuse, ailée pour ainsi dire. Verge sublime, immaculée, saillante à souhait, ferme et souple, parfois dure comme du bois, pourquoi pas ; tout à fait délicieuse. Un vit radieux débusqué, détouré, apparu, deviné, imprimé comme au pochoir sur le blanc même qui, à force d'avoir été longé, limé, besogné, gratté, renonçant à l'opacité, propose accueil et transparence, entrée gratuite au cinéma. Pieds et mains font écran, font écran au réel. Ainsi, eh oui, je vois la Verge ! Illico je m'en vais tenter de l'attraper. Préhension, préhension. Mon propre sexe se détache et me rentre dans la bouche. (« Mange ta bite ! » lançait Lisa par téléphone à son mec à la sortie du théâtre.)
Ces visions (malheureuses !), ce sont elles qui m'attrapent. Je suis pris dans les rets, paradoxalement proie du regard de l'Autre ; l'effondrement m'y guette. L'Autre est un puits sans fond, et c'est bien comme ça. Mais pourquoi moi j'y tombe ? La faute au fuselé, à la cambrure, au relief et à la part d'ombre associée. Un attelage qui sait non seulement me charmer mais le fait avec une force telle que je m'effondre du regard, que je m'effondre, comme depuis le regard même. Ces formes allongées, phalliques s'il en est, en un mot, m'éblouissent ; éclaboussent mon œil, me harponnent, m'éborgnent. Un leurre bondissant, m'épinglant au passage. C'est par l’œil que je tombe, par la vue que je fond, que la saillie me voit m'effacer momentanément, par le fond s'ouvrant à l'endroit du sol qui se dérobe alors sous moi, comme jusque six pieds sous terre.
Alors c'est quoi qu'il faudrait faire, quoi pour que cessent ces effets ? Tomber l’œil, carrément ? Le crever, le priver de sa sensibilité ? Sans la vue, serais-je moins vulnérable, moins soumis à la sollicitation, moins tenté par ce qu'il faut bien se résoudre à appeler l'illicite ? Non, il me faut tolérer les charmes de ce monde. Intégrer qu'il n'y a rien de caché en dessous, absolument rien là, sous ces pieds et ces mains, ces formes de passage. Ni fabuleux érigé, ni... rien. Ces attributs font écran, c'est mon esprit qui fait le reste. Pures surfaces de projection, ils se prêtent à toutes les fantaisies. Il n'y a rien derrière, non, précisément rien. Rien là-dessous, vraiment, rigoureusement rien. Tellement rien que j'y projette à peu près tout, ce que je veux : la verge merveilleuse comme, aussi bien, le plein rêvé de ces années où nous étions enfants. Il y aurait là une origine à soi, un chiffre à qui on serait ? Non, absolument pas. Non, rien qu'un manque-à-être. Un manque face auquel, à le nier, je me retrouve, où plutôt je me perds, plongé là tête la première. Faisant face à mon propre manque, en faisant fi (dans le déni), je perds absolument la face ; j'y perds pied, et pour cause. Plaquant du familier sur l'inconnu, oui, familiarisant l'altérité et ainsi me l'appropriant, je m'y abîme.
Il y a là matière néanmoins, matière à volupté, origine à désir. Dès lors que tu t’assois sur le pied même, que tu t'en bas l’œillet, sans les mains qui plus est. S'agit de faire de ces formes zélées rencontrées à l'occasion, qu'on continue à apprécier, non pas mon miel mais mes maîtres, idéaux, inducteurs de désir. Les apprécier, non pas en jouir. En apprécier la beauté, m'en tenir là, m'arrêter là. Les faire m'arrêter là, sans les mains et ripaton ailé dans le fion. Oui, m'asseoir sur le pied, le rentrer et le perdre de façon motrice, m'asseoir sur la jouissance, me dépatouiller des mains, m'en passer comme Blaise Cendrars de son bras, y couper de façon féconde, la chose identificatoire réduite à portion congrue. (Ne pas s'y attacher, s'y rattacher, s'y retrouver dépossédé de tout discernement, perché, possédé, quoi.)
Jouer de mes lunettes, oui laisser place au jeu, façon de lâcher prise, de ne plus être aux aguets, en voie de disparition. Ce que j'entraperçois c'est le manque de ce que je crois regarder, c'est ça qui de fait me regarde — les lunules sont des yeux — mais tout ça n'est que de l'absence, rien ou sa cicatrice, une béance, sa suture. À vouloir à tout prix y voir quelque chose, il faut croire que je n'en veux rien savoir. À l'usure, venir à bout de la dénégation. Laisser tomber le jouissif d’œil, le regard éjaculatoire, satisfaction funeste. Accepter la dégringolade, apprécier la désillusion. Perdre non pas la vue mais la jouissance, ce hors-temps où vision et regard coïncident, se confondent ; la brèche est comble et patatras. Renoncer à la jouissance de l'Autre à laquelle je me prête par l'entremise d'un regard précisément sans entremise, lui qui me rentre dans l’œil comme un clou, littéralement me cloue, à défaut d'être non pas absent mais vide, défait de moi, libre : autre, pleinement autre, quoi. Laisser place à ce rien depuis lequel c'est moi qui suis objet de regard, sous le regard des autres. Apprendre à faire avec, m'en façonner un usage, un savoir-y-faire. Que le regard ne soit plus mien, plus le mien mais celui d'autrui ; d'une telle ou d'un tel, peu importe à vrai dire. Que mon œil ne soit plus qu'ocelle. Vue, simple vue, en paix et non plus succombant. Ceci afin que je sois mû, mû par ce regard-là, ce regard neuf et extérieur, autre, enfin autre. Y reconnaître du réel, impossible et irrémédiable. En faire mon maître, par-delà l'impuissance. Y retrouver contenance en m'y donnant la possibilité d'en revenir, d'en revenir dessillé. Est-ce à dire en renaître ? Ça baise dans la pièce d'à côté.
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@lilitherese_pea
A chaque fois que j'ai voulu te répondre sur insta, mes messages ont été modérés, alors je te réponds ici :
Je sais très bien que ton compte est bidon, comme par hasard tu viens de le créer et il t'as aucune de tes copines en amis. Tu fais que poster des trucs chelou alors que je suis sur sure que sur ton vrai compte quelque part t'as des centaines de follower et que tu postes ta life.
Avec le recule, je sais que le gars d'hier c'était Max, ça pouvait être que lui.
Oui j'ai vu ton site, et la vidéo bizarre, c'était trop glauque.
Sache que mon père est en ancien militaire à la retraitre et que même si mon frère et un peu con sur les bord, je resterai toujours sa soeur et je passerai toujours avant.
Je ne sais pas à quoi tu joue, mais pour te prouver que je n'ai pas peur, je vais descendre avec Max samedi. Je vais chercher ce que tu dis, parce que comme tu le sais, nous sommes passé devant.
Ha oui, je ne prendrai même pas la peine de me relir et de corriger mes faute, la fleme, et pour moi t'en vau pas la peine.
Tu n'es qu'une des ces michtoneuses qui essaye de s'amuser avec mon frere et profiter de sa naiveté. Je vais pas me disputer avec toi, tu finiras bien par lui passer, je n'ai qu'à attendre.
Ha oui, et puis j'imagine que le vieux dessin collé au papier sur le mur en face de chez moi sous ma fenêtre c'était vous aussi. Hou lalala, comme j'ai peur (je suis ironique).
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Entre nous et le ciel
Entre nous et le ciel
28 FÉVRIER 2022
[Jacob] eut un rêve. Voici qu’une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait le ciel, et les anges de Dieu y montaient et y descendaient. Genèse 28.12Les téléphones portables et leurs applications se sont multipliés ces dernières années. Ils sont censés relier les êtres humains entre eux. Cependant, il n’y a jamais eu autant de séparations dans les couples, ni autant de personnes souffrant de solitude. Visiblement, la communication véritable serait devenue difficile… Si nous avons tant de mal à dialoguer les uns avec les autres, c’est peut-être aussi parce que nous avons perdu la relation avec notre Créateur. Regardez la situation de Jacob. Il est en fuite. Il a trompé son père et son frère¹. Et ce dernier veut se venger… En chemin, Jacob s’arrête pour la nuit et s’endort, la tête posée sur un rocher. Il croit être seul. Mais, dans un rêve, Dieu lui parle depuis le sommet d’une échelle : Voici je suis avec toi ². Cette échelle nous fait penser à la croix où Jésus nous relie au Père céleste par le sacrifice de sa vie pour nos péchés. Jésus lui-même dit : Vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme ³. Grâce à Jésus, nous pouvons être reliés à Dieu. Nous pouvons communiquer avec lui chaque jour, sans crainte. Il veut être avec nous… Et s’il est avec nous, il changera aussi nos relations avec les autres !Elfriede Bloch¹ Genèse 27.35 ² Genèse 28.15 ³ Jean 1.51__________________ Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 28, versets 10 à 22.
10 Jacob partit de Beer-Shéba et prit la direction de Charan. 11 Arrivé à un certain endroit, il y passa la nuit car le soleil était couché. Il prit une pierre dont il fit son oreiller et il se coucha à cet endroit. 12 Il fit un rêve: une échelle était appuyée sur la terre et son sommet touchait le ciel; des anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle. 13 L'Eternel se tenait au-dessus d'elle, et il dit: «Je suis l'Eternel, le Dieu de ton grand-père Abraham et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai, à toi et à ta descendance. 14 Ta descendance sera pareille à la poussière de la terre: tu t'étendras à l'ouest et à l'est, au nord et au sud, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta descendance. 15 Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce pays, car je ne t'abandonnerai pas tant que je n’aurai pas accompli ce que je te dis.»
16 Jacob se réveilla et se dit: «C’est certain, l'Eternel est dans cet endroit et moi, je ne le savais pas!» 17 Il eut peur et dit: «Que cet endroit est redoutable! C'est ici que se trouve la maison de Dieu, c'est ici que se trouve la porte du ciel!» 18 Jacob se leva de bon matin. Il prit la pierre dont il avait fait son oreiller, en fit un monument et versa de l'huile sur son sommet. 19 Il appela cet endroit Béthel[a], mais la ville s'appelait auparavant Luz. 20 Jacob fit ce vœu: «Si Dieu est avec moi et me garde pendant mon voyage, s'il me donne du pain à manger et des habits à mettre, 21 et si je reviens dans la paix chez mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu. 22 Cette pierre dont j’ai fait un monument sera la maison de Dieu et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras.»
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3 Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les coeurs.
4 Cette assurance-là, nous l'avons par Christ auprès de Dieu.
5 Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.
6 Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.
7 Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère,
8 combien le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas plus glorieux!
9 Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire.
10 Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure.
11 En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux.
12 Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté,
13 et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager.
14 Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît.
15 Jusqu'à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs coeurs;
16 mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.
17 Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.
[2 Corinthiens 3]
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30 Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,
31 tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi.
32 Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement,
33 selon qu'il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.
[Romains 9]
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1 Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés.
2 Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence:
3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu;
4 car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
5 En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi: L'homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
6 Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: Ne dis pas en ton coeur: Qui montera au ciel? c'est en faire descendre Christ;
7 ou: Qui descendra dans l'abîme? c'est faire remonter Christ d'entre les morts.
8 Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons.
9 Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
10 Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture:
11 Quiconque croit en lui ne sera point confus.
12 Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent.
13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
[Romains 10]
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1 Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin.
2 Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne savez-vous pas ce que l'Écriture rapporte d'Élie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël:
3 Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie?
4 Mais quelle réponse Dieu lui fait-il? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le genou devant Baal.
5 De même aussi dans le temps présent il y un reste, selon l'élection de la grâce.
6 Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre.
7 Quoi donc? Ce qu'Israël cherche, il ne l'a pas obtenu, mais l'élection l'a obtenu, tandis que les autres ont été endurcis,
8 selon qu'il est écrit: Dieu leur a donné un esprit d'assoupissement, Des yeux pour ne point voir, Et des oreilles pour ne point entendre, Jusqu'à ce jour. Et David dit:
9 Que leur table soit pour eux un piège, Un filet, une occasion de chute, et une rétribution!
10 Que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, Et tiens leur dos continuellement courbé!
11 Je dis donc: Est-ce pour tomber qu'ils ont bronché? Loin de là! Mais, par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens, afin qu'ils fussent excités à la jalousie.
12 Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous.
13 Je vous le dis à vous, païens: en tant que je suis apôtre des païens, je glorifie mon ministère,
14 afin, s'il est possible, d'exciter la jalousie de ceux de ma race, et d'en sauver quelques-uns.
15 Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d'entre les morts?
16 Or, si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
17 Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier,
18 ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.
19 Tu diras donc: Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté.
20 Cela est vrai; elles ont été retranchées pour cause d'incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t'abandonne pas à l'orgueil, mais crains;
21 car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus.
22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu: sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté; autrement, tu seras aussi retranché.
23 Eux de même, s'ils ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.
24 Si toi, tu as été coupé de l'olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l'olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier.
25 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée.
26 Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés;
27 Et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j'ôterai leurs péchés.
28 En ce qui concerne l'Évangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause de leurs pères.
29 Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.
30 De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde,
31 de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde.
32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
33 O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! Car
34 Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller?
35 Qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour?
36 C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
[Romains 11]
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12 Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.
[Jean 8]
JÉSUS CHRIST REVIENT BIENTÔT !
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MERCI, POUR TOUT, JÉSUS CHRIST !
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Descendre et monter les barreaux de l’échelle de Yakov
L’échelle de Yakov, Jacob, est, et je vais dire, comme tous récits de la Bible, un concentré de révélations qui encore nous donne l’ampleur infinie de la richesse de Sa Parole.
Reprenons un peu en amont la situation et plantons le contexte:
Au tout début du chapitre 28, il y a l’injonction d’Isaac qui demande à Yakov de prendre femme parmi son peuple, tout cela pour bien nous montrer que Yakov ne devra prendre pour épouse qu’une femme pouvant symboliser la Kala, la femme pure qui se recouvre du voile du Mashiah… Et non une femme impure, chose que vous savez tous, il en prendra 2 : Rachel et Léa une façon de nous montrer l’olivier sauvage et le greffé...
Yakov quitta Beer-Sheba, le puits du serment, lieu fréquenté par son grand père Abraham. Il se dirigea vers Haran où toujours son grand père se rendit, c’est à dire vers la terre de Canaan, la terre promise.
Le nom « Haran » signifie, remarquons le ; desséché mais aussi "montagnard". La racine du mot Har a un rapport avec : montagne, mont, élévation… Ai-je besoin de rappeler ce que sont ces mots ? Cette terre est bien l’endroit qui verra se développer Israël !
Mais Yakov n’y était point encore arrivé quand il dû s’arrêter, le soleil s’étant couché nous signifiant qu’il entrait, et selon le calendrier juif, dans un nouveau jour.
C’est donc à ce moment que Yakov décida de faire son gîte, de se reposer, il plaça une pierre pour en faire son chevet et son oreiller. Nous avons déjà vu la signification de la pierre qui vient de la contraction de Père + fils (voir mon article sur les faux jumeaux).
A noter : les juifs orthodoxes placent toujours une pierre sous leur coussin lors de la nuit de Tisha Beav dont la raison est de garder contact avec le Temple (sanctuaire, résidence de YHWH).
Puis le texte nous envoie directement sur le songe. Yakov est donc plongé dans un profond sommeil, état physique qui permet de faire des rêves.
Sommeil que nous retrouvons:
« L’Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur l’Homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et forma un tissu de chair à la place. L’Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise à l’homme, et il la présenta à l’homme. » (Genèse 2:21-22).
N’y a-t-il pas un lien ? Cette nécessité d’état de sommeil pour mieux comprendre et nous le verrons, au fur et à mesure, que notre rapport avec YHWH est bien au plus profond de nous-mêmes !
« C'est pourquoi l'homme abandonne son père et sa mère; il s'unit à sa femme, et ils deviennent une seule chair. Or ils étaient tous deux nus, l'homme et sa femme, et ils n'en éprouvaient point de honte » (Genèse 2:24-25).
Quelle importance ! On nous démontre que l’épouse et le mari s’unissent à la perfection, noté, en sus, par le fait que la nudité d’ici est une preuve de pureté ! Aurions-nous honte d’être sans péché ?
Si un rêve est un état qui après est sujet à interprétation, dans la Bible ; de Joseph à Daniel en passant par Simon –Pierre, Saül de Tarse à Jean, il nous dévoile à qui entend le souffle (Rouah Hakodesh) des révélations stupéfiantes.
Le premier objet à retenir dans ce songe est l’échelle, objet utilisé pour se porter en hauteur, s’élever du sol terrestre. (De Beer-Sheba à Haran ? de la promesse à l’exécution de celle-ci ?)
Il y a donc le lien avec le sol, Adama, et le Ciel, l’élévation de l’âme, les messagers divins, les anges, montaient et descendaient, ce va et vient nous montre que la situation est aussi une situation d’échange, il n’y a pas qu’un seul sens.
En haut se place l’Eternel et les anges apportent à Yakov, homme de notre monde, ce en quoi il faut pour s’élever, monter et descendre, chargés des messages (Parole et questionnements) pour que nous devenions des utilisateurs de cette échelle, nous retrouvons le « Leikh Leikha ! » donné à Abraham.
Nous devons passer du spirituel au matériel en le nourrissant et recherchant, par l’obéissance à la Torah, ce que YHWH nous donne !
« ... Si le Seigneur est avec moi, s'il me protège dans la voie où je marche, s'il me donne du pain à manger et des vêtements pour me couvrir; si je retourne en paix à la maison paternelle, alors le Seigneur aura été un Dieu pour moi et cette pierre que je viens d'ériger en monument deviendra la maison du Seigneur...» (Genèse 28:20)
« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18)
« Quand mon âme, dans mon sein, allait défaillir, je me suis ressouvenu de l'Eternel, et ma prière a monté vers toi, vers ton sanctuaire auguste. » (Jonas 2:8)
Vous connaissez tous le rapport entre Jonas et Pierre.
Toute cette échelle représente également le transfert de la richesse de la Torah sur notre état de misère (pensons également au désert de l’exode signifié par misère): le mot utilisé est Soulam qui a la même valeur numérique de 136 que Richesse, de plus cette valeur de 136 se retrouve sur le mot Oni qui lui signifie : pauvreté.
Pauvreté spirituelle liée au matériel à richesse spirituelle liée à la grâce de YHWH !
Si les barreaux peuvent faire penser à des échelons à une montée en étapes, donc un crescendo, le point à relever, car chacun a sa démarche, est dans la phrase :
« Yakov, s'étant réveillé, s'écria: "Assurément, l'Éternel est présent en ce lieu et moi je l'ignorais." » (Genèse 28:16).
En hébreu : « Akhen yech Hachem bamaqom hazé.. veanokhi lo yada’ti »
Lorsque « Mon moi, mon égo, אנכי anokhi,» s’interpose entre ma personne et YHWH, je n’aperçois pas la divine Présence.
Le fait de diriger son regard sur soi, dans le sens du confort et des plaisirs, empêche le regard de se porter sur autrui et sur Dieu (Nous retrouvons les commandements essentiels donnés par Yeshoua).
Au contraire, lorsque l’homme se focalise sur le plus profond de son être, (examen de conscience pour parler moderne), se débarrassant et se détachant ainsi de sa « petite nature » il devient vraiment grand et peut même atteindre le ciel, il aura trouvé sa part divine en lui.
Mais attention à une condition : l’obéissance aux commandements !
Avez-vous compris ? Sans ce profond voyage, nourrit de la Parole, au fond de vous, délaissant totalement le rapport matériel, on ne peut accéder à la connaissance, au point de départ de ce qui nous amènera au « Ciel ».
La suite du texte est très explicite : Yakov se rend vers Haran, il y rencontre son épouse à un endroit encore fort en symbole : un puits, qu’il débouche tel une amphore d’où jaillira la source qui, pour nous, est bien, après avoir roulé la pierre comme celle qui a été roulée du tombeau de Mashiah, notre nourricière spirituelle.
La suite verra ce qui nous apporte vie par Sa Grâce : notre Adonaï Yeshoua.
Voyez-le comme tel sœurs et frères ! Ne cherchez par ailleurs de vous-même la voie qui vous permettra de rencontrer Notre Père par l’intermédiaire de Yeshoua qui facilitera, par votre recherche de ce que vous êtes, le souffle permanent vous éclairant de la Merveille de notre Père Créateur de Son Amour infini, vous mettant ainsi dans une plénitude incomparable terrestrement parlant.
Rien ne sera facile, préparez vous au combat comme Yakov et devenez vous aussi un combattant de YHWH, un Israël !
Baroukh Hachem !
Source : Le blog de BenAmmi
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SNK ○ Berthold Hoover x Reader :
Synopsis :
Berthold et toi êtes ensemble depuis deux mois maintenant et tout le monde le sait dans la 104ème brigade d'entraînement. A vrai dire, vous ne vous cachez pas du regard des autres, aussi surprenant que cela puisse être. D'ailleurs, Shadis Keith, votre chef instructeur, se fait un malin plaisir à réduire votre temps en amoureux au néant le plus total. Cela fait que vous ne vous voyez que rarement si on ne compte pas les entraînements et donc peu de moment en amoureux sont partagés entre vous. Berthold fait part aux garçons que tu commences à lui manquer. De là se met en place un plan presque infaillible mis en place par Reiner lui même ! Le plan consiste à te faire passer une nuit avec Berthold dans le dortoir des garçons sans que Shadis ne s'en rende compte, sinon vous êtes tous dead. Un soir, Connie va t'intercepter dans un couloir proche de l'infirmerie dans laquelle tu avais été envoyé pour prendre des bandages et de la pommade de la part de Christa pour Ymir. Voilà comment tu te retrouves dans le dortoir des garçons !
○○○
Connie referme rapidement la porte derrière toi alors qu'il te tient toujours fermement la main dans la sienne. Il soupire alors de soulagement après avoir écouté quelques secondes contre le bois de la porte, à l'affut de n'importe quel bruit pouvant lui informer si quelqu'un les a vu. Tu le regardes sans vraiment comprendre mais tu ne dis rien, à vrai dire, Connie ne te fais absolument pas peur... Désolée Connie. Tu regardes finalement les autres garçons qui t'observent avec un grand sourire en voyant ta mine paumée.
-Mais qu'est-ce que... ? Commences-tu avant d'être coupé.
-Ne nous remercie surtout pas, p'tite tête. Te coupe Jean, ton meilleur ami et ton rival à la fois.
-La ferme tête de cheval. Claques-tu avec ta langue.
-Sale gamine. Râle-t-il.
-Tête de cul. Renchéris-tu.
-Fermez la vous deux, Keith va finir par venir à cause de vos chamaillerie ! Dit Eren avec un regard sévère, lui est aussi un bon ami mais aussi un grand rival, autant dire qu'entre toi, Jean et Eren la 104ème brigade ne pouvait s'ennuyer ! Sans compter Connie et Sasha...
-Qu'est-ce qu'il nous veut le suicidaire ?! Tonnez-vous avec Jean en chœur.
Marco vient poser une main sur l'épaule de Jean et la tienne, vous vous retournez d'un même mouvement vers lui alors qu'il vous offre un doux sourire. Tu te calmes instantanément en rougissant un peu, Marco est ton confident, l'un des seul a vraiment avoir le pouvoir de te calmer. Jean remarque tes rougissement et vient tirer tes joues à l'aide de ses doigts pour t'embêter, te faisant râler.
-T'es trop mignonne, p'tite naine. Rit-il.
-Jean ! Lâche mes joues... Tu me fais mal imbécile.. ! Te défends tu comme tu le peux sous les ricanements des autres qui vous regarde.
-Si tu souffres pour ça, tu vas pas faire long feu dit moi.. Heureusement que je suis là pour te sauver la mise. Se vante-t-il en te tapotant le dessus de la tête alors que tu lui jettes un regard noir.
-Dit celui qui c'est couché au sol après un coup de Keith. Dis-tu en le jugeant du regard de haut en bas, l'agaçant un peu.
-Tais toi, sale gosse. Finit-il par dire en détournant le regard.
Il la pousse sur le lit, tu lui lances un regard noir avant d'entendre des pas venant de l'extérieur du dortoir. Mes garçons semblent l'entendre quelques secondes plus tard. Jean, Marco et Connie te planque dans le coin de plus sombre du lit avant de se mettre debout devant le lit afin de te cacher. Tout le monde fait le salue militaire alors que tu te ratatines silencieusement dans le coin du lit, une main sur ta bouche pour t'empêcher d'éclater de rire. Tu devines alors que c'est Keith, l'entendant marcher entre les soldats masculins et le faire un débrief sur la journée de demain comme il l'avait fait une trois quart heure plus tôt dans le dortoir des filles. Une fois qu'il quitte définitivement la chambre tous se relâchent d'un seul coup, certains soupirant afin de faire disparaître la nervosité de leur corps. Tu n pus te retenir plus longtemps et explose de rire, attirant leur regard à tous. Jean essai de te coller une tape derrière la tête mais tu l'esquives et grimpe rapidement dans le lit de Reiner et Berthold se situant au dessus d'un autre lit. Tu t'allonges finalement de tout ton poids sur le brun et le blond avant de les regarder avec un grand sourire, qu'ils te rendent.
-Et bah.. Vous avez eu chaud dites moi ! Ris-tu.
-Tout ça pour que vous puissiez dormir ensemble... Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour notre couple fard... Dit Reiner avec un sourire en coin en roulant grossièrement les yeux au ciel.
Avec Reiner, le courant est tout de suite passé entre vous deux, il te surprotège un peu durant les entraînements mais tu sais quand le remettre à sa place, d'ailleurs Annie et Berthold te sont d'une grande aide lorsque tu n'arrives pas à résonner le grand blond, te servant de grand frère.
-Vous ne pouvez rien me refuser, vous m'adorez. Te vantes-tu comme à ton habitude.
-Ne pense pas ��tre privilégière. Gronde Reiner, tentant de dégonfler ton égo, en vain.
-Ne le suis-je pas ? Demandes-tu avec des yeux doux en sa direction, lui faisant détourner le regard et fait sourire Berthold face à ton petit cinéma.
-Peut-être un peu. Avoue Marco en souriant dans votre direction, tu prends un sourire franchement fière d'être leur petite favorite. Tu allais parler mais Jean te coupe de nouveau.
-Berthold fait taire ta copine, elle braille trop. Se plaint-il sous ton regard dédaigneux.
-Va dans tes écuries, toi. Craches-tu toujours avec le même regard.
Jean te fait un doigt d'honneur alors que tu fais mine d'être choquée. Avant que tu puisses répondre, Berthold t'embrasse doucement les lèvres. Tu réponds au baisé et pose délicatement tes doigts sur la ligne de sa mâchoire. Tu demandes l'accès à sa bouche mais il coupe le baisé avec un fin sourire. Tu fronces les sourcils, frustrée qu'il ait coupé votre embrassade si tôt. Il montre d'un léger mouvement de tête les garçons qui faisaient soit des grimaces soit des regards envieux. Qu'est-ce qu'ils donneraient pour avoir le droit à l'amour d'une femme eux aussi...
Tu rougis furieusement avant de cacher ton visage dans son cou, le faisant légèrement rire, un son rare et que tu aimes tout particulièrement entendre.
-Bon.. Je vous laisse, évitez de prendre tout e lit. Dit Reiner en se redressant.
-Mmh... Fredonnes-tu en signe d'accord.
-Pas de problème. Acquiesce Berthold.
Le grand blond s'apprête à descendre du lit mais tu le retiens par la manche de son t-shirt après t'être rapidement redressé. Tu viens lui embrassé doucement la joue, le surprenant un peu et le faisant rougir? Il te regarde sans comprendre ton geste, attendant surement des explications.
-Merci d'avoir organisé ça. Lui dis-tu finalement avec un sourire pleins de gratitude.
-Comment tu... Demande-t-il toujours plus surprit.
-Toi et Berthold êtes si prévisible... Je n'ai qu'à vous observer pour pouvoir comprendre vos intentions. Expliques-tu.
-Tout nos intentions ? Questionne-t-il avec un air bien trop sérieux qui te prend au dépourvu le temps d'une seconde.
-Il ne faut pas abuser non plus, je ne suis pas devin Reiner ! J'ai beau être merveilleuse et pleine de qualité je ne possède pas la clairvoyance ! Ris-tu alors en fermant les yeux, un grand sourire amusé aux lèvres.
Il te regarde peu amusé mais tout de même rassuré. Il dévit ses yeux sur Berthold quelques secondes, ce dernier a un regard dur posé sur lui, le défendant de faire quoique ce soit à la jeune femme qu'il aime. Reiner finit par te sourire et t'ébouriffe affectueusement tes cheveux [C/C].
-On a de la chance d'avoir rencontré quelqu'un comme toi. Conclut-il avec un sourire bienveillant, bien que tu puisses déceler un lueur ressemblant un une pointe de regret dans ses yeux ambré.
-Ah.. Bien sûr que vous avez de la chance ! Je suis la meilleure des meilleures ! Taquines-tu.
Il te fait une pichenette en plein milieu du front, te faisant geindre de douleur. Il sourit et descend afin de te laisser tranquillement avec ton amoureux. Ce dernier se redresse et attrape tes hanches avant de vous faire basculer en arrière. Il inverse vos positions et commence à t'embrasser amoureusement, te surprenant un peu mais tu réponds tout de même. Passant tes petites mains sur sa nuque avant de mêler tes fins doigts dans ses cheveux brun. Il demande alors l'accès à ta bouche mais tu coupes à ton tour le baisé. Il te regarde perdu et frustré.
-A charge de revanche, mon cher ! Ris-tu de sa mine déconfite.
-[T/P]... Soupire-t-il avec un air suppliant, ne voulant absolument pas jouer ce soir.
-Dit moi, tu as l'air très impatient ce soir, toi... Souris-tu, heureusement de lui avoir manqué autant qu'il t'est manqué à toi.
-Ne dit pas n'importe quoi... Répond-il en rougissant et en détournant le regard.
Tu remarques alors que quelque chose à l'air de le tracasser, mais tu ne trouves pas ce que cela pourrait être.
-He.. Est-ce que ça va ? Demandes-tu en gardant quand même le sourire.
-Est-ce que tu as réfléchi à quelles brigades tu veux faire partie ? Demande-t-il alors de but en blanc.
Tu soupires en fermant les yeux avant de les rouvrir et de voir son visage inquiet sur lequel tu poses tes mains. Tu caresses ses pommettes de tes pouces.
-Je ne serai sûrement pas dans les dix premiers donc oublie l'idée que je vienne avec toi aux brigades spéciales. Le bataillon d'exploration est tentant et dangereux, je ne suis pas sûre d'y faire long feu. Mais d'un autre côté dans la garnison, je risque fortement de me retrouver face au colossal ou au cuirassé, et bien qu'ils soient fascinant de loin, je préfère rester de loin. Ils ne feraient qu'une boucher de moi.... Soupires-tu, ne décrochant pad de son regard. Conclusion : Je ne sais pas, peu importe où je vais j'y mourrai sûrement dans d'atroce condition.
Berthold garde le silence quelques secondes avant de te regarder sérieusement.
-Choisi la garnison. Exige-t-il alors, te surprenant.
Tu ris un peu sous son regard plus que sérieux et inquiet.
-Hey... Qu'est-ce que tu me fais là ? Demandes-tu avec un sourire rassurant.
-Rien... Je.. Bafouille-t-il, ne sachant comment t'expliquer la situation réelle.
-Déstresse chéri, je suis là et je resterai là pour toujours. Le rassure tu alors que tu le voyais dans la détresse.
Il se calme alors avant de plonger ses yeux bleu-vert dans les tiens.
-Je t'aime [T/P] [T/N]. Avoue-t-il alors te faisant sourire.
-Je t'aime aussi Berthold Hoover, de tout mon cœur. L'embrasses-tu.
Vous vous embrassez de nouveau, plus intensément que vous n'en aviez l'habitude, vous transmettant tous les sentiments que vous portez à l'égard de l'autre.
Reiner vous observe avec une certaine tristesse, sachant que quand le moment de présentera ces deux là n'auront plus aucune chance d'être réunni... Cette idée ne le rend pas plus heureux que Berthold ou Annie. A vrai dire, il aimait beaucoup le [C/C], la considérant comme un véritable membre de sa famille, comme la sœur qu'il n'a jamais pu avoir. Il n'a ni envie de la trahir, ni envie de lui arracher Berthold mais il sait qu'elle souffrira un jour ou l'autre à cause d'eux.
-Je suis content pour [T/P] et Berthold. Déclare alors Eren en jetant un coup d'œil en leur direction.
-Oui, ils se sont bien trouvé ces deux là. Ajoute Armin avec un sourire.
-Mouais... Ronchonne Jean, se prenant un sourire moqueur de la part de Connie.
-Oh allez, Jean ! Tire pas cette tête tu trouveras la femme de ta vie toi aussi ! Le taquine le rasé.
-Si tu crois que je suis jaloux de Berthold, tu te trompes. Je me demande juste comment une p'tite chieuse comme elle a pu trouver quelqu'un... Avec son caractère de merde en plus... Continue-t-il à râler sous les sourires moqueurs de ses amis.
-Elle est juste plus méritante que nous. Dit alors Eren.
-Oui, elle n'est pas très forte mais elle fait toujours en sorte de venir en aide à ceux qui en ont le besoin. Elle maintient un lien fort entre chacun de nous, empêchant les tensions et favorisant notre esprit d'équipe ainsi que notre survie. Sans elle, je ne sais pas si on serait aussi soudé. Explique le petit blond aux yeux bleu, recevant des acquiescements de la part des autres.
-Nous le serions sûrement mais pas autant. La vérité est qu'on a tous un but commun : la protéger et lui assurer sa survie, c'est ce qui fait que l'on soit si soudé. Déclare Reiner.
-Tu as raison. Malgré son fort caractère, elle se montre aussi douce et fragile face à une force brute... Confirme Marco.
-Il faut la faire rentrer dans les brigades spéciales. Affirme Jean avec un air sérieux.
-Mais elle n'a pas le niveau. Et puis je doute qu'elle irait là bas même en ayant le choix. Coupe Armin avec un air soucieux.
-Pourquoi pas la Garnison ? Propose le jeune homme aux tâches de rousseur.
-C'est ce que Berthold et moi souhaitons qu'elle choisisse. Mais personne n'aura un œil sur elle. Je n'aime pas ça. Avoue Reiner.
-Alors je l'a forcerai à entrer dans les brigades spéciales avec Marco et moi. On pourra surveiller et prendre soin de cette chieuse. S'exclame Jean avant de reprendre. Et puis, Berthold veut aussi intégrer les brigades spéciales n'est-ce pas ?
-Oui, c'est ce qu'il dit. Acquiesce Marco. Dans ce cas, il faut l'entraîner pour qu'elle puisse atteindre les dix premiers. Finit-il avec un sourire.
-Ouais, on a du boulot.. Soupire Reiner.
-Men parle pas, j'en ai déjà mal au crâne. Elle va être insupportable ! Se plaint déjà Jean alors qu'Eren acquiesce à ses dires.
Le petit groupe de garçon continu à parler tranquillement à l'autre bout du dortoir sans dérangé le couple qui se câline tendrement.
Tu caresses doucement le cuire chevelu du géant alors que celui-ci à la tête posé contre ta poitrine, ses grands bras enroulés autour de ton ventre. Il lutte contre le sommeil qui prend peu à peu possession de lui, les caresses ne l'aidant absolument pas dans sa bataille. Avec ses dernières forces, il se redresse pour t'embrasser amoureusement, mêlant sa langue à la tienne. Vous finissez par vous séparer à bout de souffle. Tu lui embrasses finalement tendrement le front alors qu'il ferme les yeux, profitant de l'instant. Lorsque tu détaches tes lèvres de lui, il plonge son visage dans ton cou, embrassant celui-ci de baisés plus ou moins appuyés. Il finit par trouver une zone plus sensible, te faisant murmurer son prénom. Un peu honteuse, tu pinces ta lèvre inférieur afin d'éviter de nouveau son incontrôlé. Le brun se met alors à sucer cette même parcelle de peau, faisant apparaître une marque allant du rouge au violet. Tu tires légèrement sur ses mèches de cheveux, le faisant grogner contre toi. Tu ne pus retenir quelques soupires d'aise franchir tes lèvres. Lorsqu'il s'éloigne pour observer son œuvre, tu reprends un semblant de souffle normal. Il te sourit avant de t'embrasser le front et de se reposer contre ta poitrine, soupirant de bonheur et ne pensant à rien d'autre qu'au moment présent, bercer par les battement de ton cœur. Tu lui embrasse une dernière fois le sommet de son crâne avant de reprendre tes cajoleries.
-Bonne nuit, fait de jolie rêve... Lui murmures-tu alors que tu le vois s'endormir.
○○○
Bonus :
Le lendemain matin au mess lors du petit déjeuner, tu rejoins la table des filles avec un sourire rayonnant. Christa et Sasha t'offrent un grand sourire alors qu'Ymir te fait un clin d'œil, Mikasa, elle, se contente de faire un sourire plus discret. Tu t'installes aux côtés d'Annie qui te regarde avec insistance.
-Hum.. Annie , Tout va bien ? Demandes-tu un peu mal à l'aise.
-Plus jamais je ne me déguise en toi pour te couvrir. Dit-elle froidement.
-Attend... Toi aussi tu étais dans le coup ?! C'est toi qui a prit ma place ?! T'exclames-tu avec une surprise non dissimulée.
-J'ai perdu à la courte paille. Explique brièvement.
Tu acquiesce avec un peu de surprise. C'est vrai que tu es proche de la blonde, d'ailleurs tu es bien la seule... Mais tu ne t'attendais pas à ce qu'elle fasse cela pour toi. Tu finis par la remercier avec un grand sourire. Alors que tu te mets à manger tout en discutant joyeusement avec Christa, Sasha et Ymir, tu ne vois pas Annie, Reiner et Berthold échanger un sourire avant de t'observer avec bienveillance.
Tu plaisais énormément aux trois guerriers, bien plus qu'ils ne l'auraient voulu.
Fin.
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Le voleur de couleurs 1.
Tout commence par une balade dans la ville la nuit. Il cherche un coin dans l'ombre où passer la nuit, pas besoin d'un grand morceau de toit, juste de quoi subsister dans cette grande ville toute noire de suie. La pluie ne va pas tarder à tomber et le mouiller. Les et les cartons sont ses draps depuis des années, il le sait, chaque soirée recommence comme la précédente, par une errance labile et flottante et avec lui, assommé des heures chaudes de la journée, des trépidations occasionnées au-dessus de sa cave de la cordonnerie. le cordonnier le laisse s'y mettre à sa guise, au moins cela lui fait de la compagnie. Il ya juste le fait que le soir venu, par peur des cambriolages peut-être ou par crainte de voir quelque insagesse produite, il le somme de sortir, et le revoilà devenu vagabond du pavé.
Ce recoin de ruelle a l'air malheureusement habité par un type de compagnie peu attirante. Il préfère passer son chemin.Pourquoi ne pas prendre de la hauteur ? Il avise dans un coin un muret qui lui permettrait de gagner quelques mètres - inabrités, certes, mais au moins il y verrait plus clair. Au premier étage, il y a une vieille dame qui somnole sur son canapé. Elle a l'air désséchée par la vie, ses yeux mornes regardent la pluie qui s'annonce au loin, on l'entendrait presque d'ici pousser un soupir. Son salon pourtant a l'air douillet, de beaux meubles vernis sont visibles depuis la grande fenêtre, et un papier peint couleur anis fait ressembler le tout à un sachet de dragées. Il décide de monter encore davantage. L'escalier de service en fer branlant semble prêt à céder sous son poids à chaque marche, mais finalement tient bon. Il accède finalement au deuxième étage, où la fenêtre est plus large tandis qu'une goutte de pluie arrose le bout de son nez. plus de temps à perdre, il faudrait se faufiler et vite trouver un abri. Malheureusement , à part passer par le balcon, il n'y a pas trop le choix, alors il s'avance à pas de loup, en tentant maladroitement de passer sous les vitres du second étage. Pas de bol, la fenêtre est ouverte, et c'est alors qu'il se reçoit un seau d'eau sur la tête !
Le choc le fait déguerpir à la vitesse de l'éclair. Le voilà arrivé au bout du bâtiment trempé et sentant le croupi, l'eau de cuisson des pommes de terre. Un tout petit repli de balcon parvient à lui offrir une auguste demeure pour la nuit. Il reprend doucement son souffle en jetant un oeil sur la vue imprenable qui s'offre à lui. Un boulevard immense aux traits tordus par la pluie se déroule jusqu'à une grande arche de pierre dorée à l'entrée de la ville. Quand il était petit il avait l'habitude d'y passer avec sa mère, c'était souvent là que ceux sans abri se regroupaient, collés les uns aux autres pour se tenir chaud. En plissant les yeux, il aperçoit au pied de l'immense bâtisse une petite forme rouge repliée, qui tressaute par moments comme pour fuir les gouttes. Intrigué, il hésite entre descendre de son perchoir durement gagné et aller s'enquérir de ce qui se trame là-bas, sous cette arche illuminée, et rester tranquillement sur place mais malgré tout encore exposé à un vent qui pourrait se lever.
Et puis zut. D'un pas habile, il contourne le balcon et une gouttière qui pleure avant de redescendre au niveau de la rue. les caniveaux engorgés lui donnent l'impression d'être dans une rivière, une rivière boueuse et noire comme de l'encre. Quelques passants encore affairés sur les trottoirs ne lui facilitent pas la tâche. Difficile de se faufiler sans se faire copieusement bousculer, il est obligé de jongler entre les poubelles qui n'ont pas encore été ramassées et les sacs de shopping. La pluie tombe de plus en plus dru, une vraie mitraillette aquatique qui crépite à même le macadam. Lorsqu'il arrive près de l'arche, la petite forme rouge a pris du volume, on dirait même une colline de velours carmin qui remue avec force, et des petits pieds aux chaussettes trouées en dépassent. Interloqué, il monte dessus - mais voilà que la butte de tissu s'agite, se met même à rire ! -"Arrête le chat ! tu me chatouilles !" Une tête rousse bouclée coiffée d'une vieille casquette s'ébroue hors de la montagne , le manteau de velours coule à terre, une des manches part visiter le caniveau et son eau grise sale. Un jeune garçon d'environ 10 ans allongé sur des cartons s'époussette et lui adresse un sourire. -"Ben d'où tu sors toi ? tu as pas l'air trop mouillé, ni trop maigrichon , on dirait que tu manges à ta faim au moins ! pas comme moi..." Il s'avance vers le garçon, les pupilles emplies de curiosité. -"Tu veux dormir avec moi le chat ?" -" Je ne m'appelle pas "le chat" ! je suis Gino, et j'ai 8 ans !" -" Heiiiiin un chat qui parle !" - " Moins fort le mioche ! on voudrait dormir nous !" Gino regarde une deuxième montagne derrière le garçon. Un petit groupe d'hommes tassés sous l'arche s'est recroquevillé en un amoncellement de manteaux et de toiles de tente. -" Mais... C'est un chat qui parle !" - "c'est ça ! et nous on sirote des mojitos sous un cocotier ! Allez lache nous Léon avec tes bobards ! Si t'es pas fichu de te taire t'as plus qu'à te trouver un autre coin pour la nuit ! Et vu la flotte tu risques de ramer fort !" La chaîne de montagnes duveteuses s'esclaffe. L'un d'eux attrappe une boite de conserve qu'il lance dans leur direction, et qui rebondit dans un fracas contre le pavé. Effrayé, Gino bondit sous le manteau rouge, la queue hérissée. Léon l'enroule à la hâte dans le vêtement et attrape son balluchon de vieillle toile, puis détale vers une devanture de restaurant encore dépliée. Prenant le temps de regarder vers où aller, il pique un sprint vers une ruelle entre deux grands immeubles particuliers, puis traverse un square avec le chat sous le bras. Au bout de quelques minutes, la pluie qui faisait un rideau s'apaise et ne laisse que le son enrobé des gouttes qui glissent sur les feuilles des arbres. Léon avise un banc libre sous un lampadaire et s'y installe, déballe son paquet pour laisser Gino en sortir. -"Tu peux sortir !" - "Merci, tes compagnons de camp sont décidément des chiffoniers !" - "Je n'ai pas vraiment le choix, les places à l'abri se font rares dans cette ville, tu sais" - "Où sont tes parents jeune petit d'homme ?" - "Malheureusement si je le savais, je pense que je ne serais pas en train de dormir dehors." - " Bon... on dirait que nous sommes deux âmes dehors, il faudrait que l'on trouve un toit pour la nuit !" - "Eh mais attends ! dis moi d'abord comment ça se fait que tu parles ! " - "Nous avons toujours parlé, nous les chats. C'est juste que vous ne nous comprenez pas." - "Et les autres, avec moi, ils ne t'ont pas compris pourtant !" - "Vu le lancer de boîte de conserve, j'en doute fort" - "C'est dingue ça ! Alors je suis le seul à te comprendre ?" - "Je ne sais pas, c'est la première fois que l'on me répond en tout cas !" - " Mais d'où tu viens ?" - "Je suis né ici. J'ai grandi près de l'arche, avec ma mère et mes deux frères." - "Ils ne sont pas avec toi ?" Il ferme les yeux un instant. L'espace de quelques secondes, il revoit les grands hommes fous, le camion, la fourche, le crâne de ses frères perforé par des yeux fous, jeté dans la benne à ordures. Sa mère, chassée puis lancée dans le fleuve. Sous son pelage, son coeur se serre. -"Je suis seul depuis longtemps." - "Attends Gino... Si tu veux on peut rester ensemble !" - " Je ne sais pas trop.... Les humains ne sont pas l'espèce en qui j'ai le plus confiance. Qu'est ce qui me dit que tu ne me feras pas de mal ?" - "Cest bien toi qui est venu me trouver non ?"" Gino se pose sur son arrière train, entreprend une légère toilette pour enlever les résidus pelucheux du manteau. Il hésite, mais Léon a l'air aussi perdu qu'un poisson rouge dans un cours d'eau. Il ne connaît pas la ville, le laisser seul serait l'abandonner à la merci des chiens errants, des montagnes de bâche lanceuses de boîtes, ou pire encore ! du marchand d'enfants ! - "Soit. Je t'accompagne jusqu'à ce que tu aies retrouvé tes parents." Un sourire fend le visage du jeune garçon. Il a une jolie figure pâle et de grands yeux bleus qui brillent comme de petits cailloux, noyés sous les boucles rousses. - "Allons-y ! profitons que la pluie se soit calmée !" Léon se met alors en route avec le balluchon en bandouillère, Gino sur ses talons. Ils prennent une avenue qui monte un peu en hauteur, puis traversent un marché de nuit sur le point de fermer, où les commerçants balayent déjà devant leurs échoppes. Ils s'arrêtent devant un étal de poissons où un vieil homme finit de ranger des filets dans des caisses de bois épaisses. -"Bonjour Eugène." - "Léon ? ça alors ! je t'avais pas vu depuis un moment ! Comment va ton père ?" - "Je ne sais pas. Ils ont disparu" -" Comment ça ? disparus ?" -"Depuis deux jours. Maman m'a laissé au parc en me disant qu'elle devait aller acheter à manger. Papa était parti faire un congrès depuis plusieurs jours." - "Attends mon garçon, je ne peux pas te laisser comme ça ! il faut qu'on aille au poste de police !" - "Non Eugène s'il te plaît ! pitié !" - "Tatata pas d'histoires ! tu vas venir avec moi, on va faire un signalement ! Tes parents doivent être quelque part morts d'inquiétude !" - "Mais je ..." - "Stop, Léon ! Tiens, je te passe la clé de la maison , va voir Hermine, elle te préparera un plat chaud avant que j'aie fini ici. Je vous rejoins." Léon attrappe une grosse clé rouillée que lui tend Eugène. Il pousse un soupir, puis se met en marche. Gino près de lui n'ose trop rien dire, s'il peut passer une nuit au chaud au pied du lit ce sera déjà très bien. Après quelques minutes de marche dans les ruelles pavées, ils atteignent une maison de pierre grise aux volets bleus. Une douce lumière filtre à travers la petite fenêtre, et une certaine chaleur émane de cette bâtisse. Léon serre la clé dans sa main un instant. -"Tu n'ouvres pas ?" - " Gino, tu ne vas pas me croire, mais...je ne pense pas que mes parents ont juste disparu. Il s'est passé quelque chose. Si je vais au poste de police, personne ne me croira et on me fera enfermer !" - " Mais pourquoi voudrait t-on t'enfermer, Léon ? Viens, allons déjà manger quelque chose et dormir un peu, tu vas me raconter tout ça" - "Gino, je suis sérieux. La nuit où mes parents ont disparu, il y avait quelque chose d'étrange dans l'air. Comme si...Comme si une voix me parlait." - "Je te crois." Le chat est maintenant monté sur l'épaule de son nouvel ami. Léon regarde la clé au creux de sa main. -"Tu as peut-être raison, on ne gagne pas les guerres avec le ventre vide ! entrons." La clé tourne puis la porte s'ouvre dans un claquement sec. A l'intérieur, le mobilier est sommaire mais confortable. Une marmite bout à grosses bulles sur la cuisinière, remontant des effluves de râgout qui font se pourlécher Gino. - "Au moins en te rencontrant, j'ai trouvé de quoi manger ce soir !" -"Attends, il y a quelque chose qui cloche... Pourquoi m'a t-il donné une clé si il pensait que sa femme serait là ?" - "Peut être au cas où elle ferait des courses ?" - "Non, c'est bizarre... Puis il voulait m'emmener au poste de police alors que finalement il m'a donné la clé de chez lui ?" - "J'étais sûr que tu préfèrerais esquiver le poste, Léon" Ils se retournent. Eugène, campé sur ses deux pieds leur bloque le passage de l'entrée de la maison. Il les toise de toute sa hauteur. - " Ils ont besoin d'énergie, Léon ... C'est la seule solution, je suis désolé. J'aimais bien tes parents pourtant...." -"Que leur est-il arrivé ? qu'est ce que tu leur as fait ?" - "Je suis désolé, Léon." Sur ces mots, il sort un petit boitier semblable à un appareil photo, remonte un bouton et appuye d'un coup sec. Gino, perché sur le jeune garçon, a à peine le temps de sortir ses griffes. Le monde autour d'eux devient subitement flouté en nuances de gris, dépeint et noyé dans un noir et blanc. Les boucles de Léon se diluent, les taches de Gino sont absorbées par un nuage poussiéreux, il sent ses membres se raidir. - "Ils ont besoin de couleurs, de beaucoup de couleurs." Gino sent son ami se dérober sous ses pattes. Ils basculent alors dans un gouffre noir. Noir et sans fond.
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Family Denial - Mullette
Author’s Note: Mon ami! Good evening! This took two hours to write and let’s just say it was totally worth it! Also my Jeddmads fic I Will Always Be Here will be posted soon! Don’t forget! If you want me to write so fic about your ship look at my list then send an ask! I’ll be glad to satisfy your needs! <3
Word Count: 2274
Warning: Small panic attack (it’s really not that bad), people hating on Laf and Herc’s relationship, a lil’ slap
Prompt: None!!
Hercules and Lafayette make their way up to the doorstep of Lafayette’s birth parents home. They traveled all the way to France, because Lafayette’s family in France were dying to meet Laf’s significant other. Lafayette was happy to bring Hercules to his family, but they don’t know that his lover was another man.
“Babe...I don’t know if I can do this” Hercules says, his voice low so no one but Laf could hear, “What if they don’t like me and they force us apart?”
Laf shoots his boyfriend with a warm and comforting smile, “Mon chéri, trust me, they’ll love you. I’m not sure if they are okay with people like us, but they are family they need to know.”
Hercules was still terrified, with all the eyes looking at him weirdly when they would do the things the so-called normal couples do. (Laf says they are the out of the ordinary couple because they are different in so many ways but still are meant for each other)
“Que dis-tu de ça (How about this), If they don’t approve we will walk right out and go back the hotel room.” Laf says, trying to calm Herc down. He could see in his eyes that even though Lafayette was comforting him there was still fear.
“No, we are going, it’s you family Laf. I can’t take that away from you just because I’m afraid of what they’ll think. I will just...try to stay calm.” Hercules says, taking a deep breath and sliding his hands into Laf’s.
“It will be fine because I’m here” Laf whispers into Hercules hear giving him a kiss on the cheek.
Laf rang the doorbell and was greeted by his older brother Michel. “Frère! Nous saluons le retour! je vous ai manqué! (Brother! Welcome back! I missed you!)” he said immediately grabbing Laf pulling him away from Hercules’s grip.
“Haha, je t'ai manqué aussi bien que je t'ai vu hier!! (Haha, I missed you too even though I saw you yesterday!)” Lafayette says with a small laugh. Hercules loved that laugh.
“Entrez, entrez! Mère et Père et très heureux de voir la jeune fille chanceuse! (Come in, Come in! Mother and I very excited to see the lucky maiden!)”
Hercules tried to say something but he didn't get to say anything because Lafayette dragged him in. He was even more nervous than before. Lafayette’s brother assumed that Laf was dating a girl. They will not approve of him, he was sure of it.
Both Lafayette and Hercules were seated on a couch while Michel went to fetch Lafayette’s parents. Laf squeezed his boyfriend’s hand as reassurance, but he barely got a squeeze back, instead Hercules flashed a fake smile on his face to hide the fear. Lafayette don't believe it one bit.
“Ahh, mon fils merveilleux! Comment vas-tu aujourd'hui? (Ahh, my wonderful son! How are you today?)” His mother smiled warmly going in for a hug.
“Je suis génial Mère, où est-ce qu'il est au travail? (I’m great Mother, where is Father is he at work?)” Lafayette asked, he didn't realize it but his hand had slipped out of Hercules’s again.
“Malheureusement, il était très impatient de voir votre amant, mais je lui ai assuré qu'il la verrait demain, alors je m'attends à ce que vous passiez la nuit? (Sadly, he is, he was very eager to see your lover but I assured him that he would see her tomorrow, so I'm expecting you to stay overnight?)”
“Bien sûr, Mère! (Of course Mother!)” Lafayette said, he sat back down on the couch and saw the fear upon Hercules face. He had forgotten that Hercules had learn French, so he knew that they were staying over. He wanted to comfort him, and talk to him about the matter but his mother started to speak.
“Maintenant, où est-elle? Michel, je parie qu'elle est belle! Cheveux courts, yeux bruns ... Chou, mon cher! Plus je pense à cela, plus je me (Now, where is she? Michel, I bet she's beautiful! Short hair, brown eyes..Oh dear! The more I think about it the more I get excited!)” Lafayette’s mother sat on a chair, her eyes were filled with desire to see the woman. She wanted the best for her youngest son after all.
Hercules sat there awkwardly, not knowing if he should tell them or let Laf tell them.
“Oh, je suis désolé d'être gros monsieur! J'étais très heureux de voir mon frère que je n'ai jamais demandé de votre présence! Quel est ton nom? Ou parlez-vous uniquement l'anglais? (Oh, I’m sorry to be rude sir! I was very excited to see my brother that I never asked about your presence! What's your name? Or do you speak English only?)”
“Je m'appelle Hercules Mulligan, et non, je parle français, je l'ai fait pour Laf (My name is Hercules Mulligan, and no I speak French I learned it for Laf)” Hercules said rubbing his legs with his hands so he could wipe off the sweat. Laf looks at Hercules with worry and starts to get nervous himself.
“C'est une bonne chose à faire pour un ami, M. Mulligan. Mais s'il vous plaît, fils ne me laissez pas souffrir, laissez-moi le voir! (That is such a nice thing to do for a friend Mr.Mulligan. But please, son don't let me suffer let me see her!)” Lafayette mother whines, she then straighten her posture and clears her throat because she realized that whining was unprofessional.
Lafayette then started to panic, internally screaming, he was getting light headed. He was afraid that they would disapprove of the relationship. Laf heard Hercules take a deep breath and held Lafayette’s hand. His mother’s eyes grew big and stood up.
“Excusez-moi, monsieur, mon fils est en relation avec une femme, alors je vous demande de lui enlever la main. (Excuse me, sir, my son is in a relationship with a woman so I demand you take his hand out of his.)” She could not believe his son was friends with people with this much disrespect. He was from America she should’ve expected it.
“M-Mother…” Lafayette said, looking at her with fear.
“Je suis désolé de vous l'abandonner Mlle, mais il est mon petit ami, alors j'ai tout le droit de tenir sa main et de le réconforter. (I’m sorry to break it to you Miss but he is my boyfriend, so I have every single right to hold his hand and comfort him.)” Hercules said with pride, he wasn’t afraid anymore.
Lafayette’s mother was taken aback, her son was in love with another man? She didn’t want to make any rash movements. She would just wait until her husband came home and then would take care of the matter. Shen sent her eldest son a look that meant for him to keep quiet and to play along.
“Oh! Je suis vraiment désolé! Je n'étais pas au courant de ça! C'est donc la personne gentille et belle dont vous parlez ... Gilbert? (Oh! I’m so sorry! I wasn’t aware of that! So this is the kind and beautiful person you were speaking of...Gilbert?)” He was afraid that things were going to get messy if he spoke so he just nodded.
“Je suis désolé, mais je dois m'occuper de mon petit ami, alors avez-vous une chambre d'hôtes depuis notre nuit? (I’m sorry but I need to take care of my boyfriend so do you have a guest bedroom since we are staying overnight?)” Hercules asked, helping Laf stand to his feet.
“Descendre ce couloir (Go down this hallway),” Michel pointed in the direction they needed to go to. “La quatrième chambre à gauche est à vous. (The fourth bedroom on the left is yours.)
Hercules thanked Michel and made his way down to the bedroom. Lafayette mother then pulled Michel into the kitchen and her eyes were now filled with anger.
“Mon fils aime d'autres hommes … (My son likes other men…)” She turns around and slams her hand on the countertop. “Je vais parler à votre père ce soir afin que nous puissions voir ce que nous devons faire ... Je ne permet pas à une personne comme ça dans ma famille ... et si vous leur dites … (I am going to speak to your father tonight so we can see what we need to do...I am not allowing a person like that into my family...and if you tell them…)”
“Je ne serai pas mère (I won’t Mother)”
The two then went their separate ways, but on Michel’s way to his room he heard sobbing from the guest bedroom. He pressed his ear to the wall because he was curious, did Hercules make his younger brother cry?
“J'ai eu tellement peur ... Je ... j'ai gelé ... J'aurais dû leur dire ... mais … (I was so scared...I-I froze...I should have told them...but…)” Laf cried, hugging Hercules at the same time. He thought he was strong enough but he was wrong.
“Shh, babe, it’s not your fault...they approved. Don’t think it's your fault okay?” Hercules didn't know what urged him to stand up and just confess but he is glad he did it. He isn’t as nervous to speak to Laf’s father.
“I’m a mess...why do you care for me?” Laf whispered. Hercules lied Laf down on the bed and kissed him on the forehead.
“Because, you are my mess and it's my job to always clean you up..” Hercules says with a smile, “I’m going to get a water for you okay?”
Laf nods and snuggles up in the blanket.
Michel’s heart was warmed, they were perfect for eachother for sure. But it is not meant to be. Michel runs to his room before Hercules sees him.
The next morning, Laf woke up a bit earlier than Herc so he got to see the man asleep and he thought it was the cutest thing. He grabbed his phone so he could take a picture. But when he took it he didn’t realize flash was on, so the man awoke from his slumber groaning.
“What time is it?”
Laf smiles and hugs his boyfriend, “Temps endormi (still sleepy time), sorry for waking you. You just look too cute when you are asleep.”
“What can I say? I’m the cutest.” Hercules says smiling, he then slowly drifts back to sleep with Laf in his arms.
Laf likes that spot so he doesn't get up until he hears a knock on the door.
“Fils? C'est moi, pouvons-nous parler en dehors de la salle s'il vous plait (Son? It’s me, may we speak outside the room please)”
“Bien sûr père! (Of course Father!)”
Laf opens the door revealing his father, he steps out of the room and closes it quietly. Then faces his father.
“J'ai vu un homme dormir dans le même lit que vous, je suppose que c'est votre ami? La prochaine fois, je préférerais qu'il soit dormi dans une pièce séparée afin que vous puissiez avoir la vie privée. (I saw a man sleeping in the same bed as you, I’m assuming it’s your friend? Next time I'd rather have him sleep in a separate room so you can have privacy.)” Lafayette father says, stone faced.
“Eh bien, vous voyez père, ce n'est pas seulement un ami que l'homme est mon petit ami (Well you see father that is not just a friend that man is my boyfriend)” Lafayette was started to get nervous again but tried to remember the feeling when Hercules held his hand.
“Boyfriend ... Un homme avec un autre ... n'a pas beaucoup de sens pour moi fils...(Boyfriend...One man with another...doesn’t make a lot of sense to me son...)”
Lafayette was stunned, was that a joke? He wanted to disagree with his father, but he was caught off guard at the time for some reason.
“Aucun fils de moi ne fera un tel horreur que de rencontrer un autre homme. Si vous voulez toujours être connu comme mon fils, je vous suggère de dire à l'homme dégoûtant de quitter ma propriété et de rompre avec lui. (No son of mine will do some as horrid as dating another man, If you still want to be known as my son I suggest you tell the disgusting man to get off of my property and break up with him.)”
Lafayette eyes were filling with tears, his family didn’t approve of him. He felt like an outsider, and unloved. He looked at his father again, there was no pity in his eyes. That’s when he saw a hand slap him across the face.
“Êtes-vous sourd? Je vous commande comme votre père … (Are you deaf son? I command you as your father to--)”
Hercules then swung the door open almost missing Lafayette’s dad’s face. “Je ne vous laisserai pas lui parler comme ça! Ou le toucher de telle manière! Nous serons sur notre chemin, il suffit de nous donner un moment pour collecter nos biens (I will not let you speak to him like that! Or touch him in such a way! We will be on our way, just give us a moment to collect our belongings).”
Hercules brought Lafayette back into the room and he broke down. Tears streamed down his face, he tried to speak but it's seemed like gibberish.
“Laf, don’t cry...It’s okay that they don’t approve...we have George and Martha. Those are your parents not these homophobes…”
“Je pensais qu'ils nous ont vraiment aimés Herc ... Je pensais que nous serions acceptés comme qui nous sommes ... mais ce crime? (I thought they really liked us Herc...I thought we were going to be accepted as who we are...but that a crime?!)” Laf spat, still crying.
“Laf, you need to breathe, okay?” Hercules says into his ear.
Laf nodded, and did as told. By the time Lafayette was stable again. It was time to leave. No one stayed at the door and waved to them as they left. No one even said goodbye to Lafayette. He was hurt, but he knew his real family was at home with all his friends and his adoptive...or real parents. Laf grabbed Hercules hand, and pulled him down for a kiss.
“Thank you for always being the best boyfriend.” Laf said, he smiled. He wasn’t sad anymore. He knew he was loved.
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Une si jolie voix
Résumé : One-shot lorsque Edward entend pour la première fois les pensées de Renesmée dans le tome Révélation.
Disclaimer : La saga de Twilight appartient à Stephenie Meyer.
« Je te l'avais bien dit ! Je n'ai perçu aucun craquement, moi. Tu devrais te faire examiner les oreilles Edward. »
Cela faisait déjà la troisième fois que Rosalie me le répétait. Comment pouvait-elle croire que je m'inquiétais pour rien ? Tout ce qui avait l'air de lui apporter, c'était de sauver cette chose. Je pris Bella dans mes bras, faisant attention à ne pas lui faire plus de mal. J'étais contre, je ne voulais pas qu'elle bouge d'avantage mais elle avait insisté pour que je la ramène au salon. Je descendis l'escalier, essayant d'atténuer les répercussions de mes mouvements. Elle souffrait. Elle tentait de le dissimuler, mais je le voyais bien. Et ça me rendait malade. Jacob était déjà là. Alice à côté de lui. Bella sourit, heureuse de le voir. Pourquoi avait-elle à ce point besoin de lui ? Je la déposais délicatement sur le divan, et m'assit par terre, près de sa tête. Carlisle était le dernier à descendre et lui et Jacob discutèrent des derniers arrangements pour aller chasser. Carlisle proposa que le premier groupe de trois devrait se constituer d'Alice, Esmé, Jasper et de lui-même. Le deuxième groupe devait regrouper Emmett et Rosalie. Ce qui était loin de plaire à cette dernière.
« Pas question, pesta-t-elle. Emmett n'a qu'as vous accompagner. -Il faut que tu chasses, tenta de la raisonner Carlisle. -Je le ferai en même temps que lui. »
Elle me désigna du menton. Elle n'avait aucune confiance en moi et s'arrangeait pour que je le sache. J'essayais tant bien que mal de garder mon sang-froid pour ne pas lui sauter dessus. Mes frères descendirent les marches en à peine une seconde et le premier groupe partit, me laissant seul avec ma femme, ma sœur et un loup-garou. Le silence nous envahit et la tension qui régnait entre Jacob et Rosalie était palpable. Et il faisait tout pour la provoquer.
« Que quelqu'un sorte le chien ! Marmonna Rosalie. -Et celle-là, psychopathe, tu la connais ? De quoi meurent les neurones d'une blonde ? »
Rosalie ne réagit pas, faisant comme si elle ne l'entendait pas. Néanmoins, elle ne se gênait pas pour penser à toutes les insultes possibles et inimaginables.
« Tu l'as déjà entendu ? Me demanda Jacob. »
Je tournais le regard vers lui, retournant peu à peu à la réalité, mais n'ayant aucune envie de participer à leur petite guerre.
« Non, répondis-je quand même. »
Tous deux continuèrent à s'insulter, jusqu'à ce que Bella décide de les arrêter.
« Ça suffit Jacob. »
Elle était mécontente, ça se voyait. Et la tête que faisait le loup-garou. Si j'avais eu le cœur à rire, j'aurais eu du mal à m'en empêcher.
« Souhaites-tu que je m'en aille ? Lui demanda-t-elle. »
Oui, dis oui, qu'il s'en aille.
« Non ! Bien sûr que non ! »
Je lâchais un soupir. Évidemment. Pour une étrange raison, elle ne supportait pas qu'il soit loin d'elle. Et bien sûr, je me refusais à la rendre malheureuse en le mettant dehors. Au bout d'un moment, Rosalie monta à l'étage. Ses pensées, ainsi que celle de Jacob se mélangèrent dans mon esprit.
‘Bon sang ! Je suis crevé.’
'La maison empeste ! Vivement qu'il parte.’
'Encore la jolie voix.’
C'était quoi ? Cette voix ? Ce n'était ni celle de Rosalie ou de Jacob. C'était une voix que je n'avais jamais entendue auparavant. Mais pourtant, elle était tout près de moi. Bella ? Non. C'était impossible, je n'ai jamais réussit à entendre ses pensées. Peut-être avait-elle seulement parlé. J'étais dans un tel état en ce moment que je n'aurais pas su dire la différence.
« As-tu dit quelque chose ? Lui demandais-je. -Qui, moi ? Non, je n'ai rien dit. »
Je me mis à genoux et me penchais vers elle. Elle n'avait pas dit un mot. Je ne comprenais plus rien. Peut-être pouvais-je vraiment entendre ce à quoi elle pensait à présent.
'La jolie voix.’
Ça recommençait. Cette voix.
« À quoi penses-tu, là, tout de suite ? -À rien. Pourquoi ? »
Elle semblait perdue et ne comprenait pas où je voulais en venir.
« À quoi pensais-tu il y a une minute ? Insistais-je. -À… l'île d'Esmé, rougit-elle. Aux plumes. -Dis quelque chose. -Quoi donc ? Que se passe-t-il Edward ? »
'La jolie voix.’
J'entendis cette voix de nouveau. J'en étais certain. Ce n'était pas Bella que j'entendais. Non, c'était l'être à l'intérieur de son ventre. C'était ses pensées qui m'envahissaient depuis tout à l'heure.
'La jolie voix… Si belle.’
Ce n'était pas comme les adultes ou adolescents qui avaient un esprit complexe. Il s'exprimait par des mots simples, tel un petit enfant qui apprenait à parler. Je posais ma main sur le ventre déformé de ma femme. C'était la voix de Bella qui le faisait s'exprimer.
'Encore la joli voix… J'aime la jolie voix.’
« Le f… la… le bébé aime le son de ta voix. »
Il y eut un moment de silence. Bella me regardait, complètement sous le choc de ce que je venais de lui révéler.
« Nom d'un chien ! Hurla-t-elle. Tu l'entends ! »
'Trop fort… Peur.’
Bella tressaillit. Le bébé venait de lui donner un coup. Il était effrayé par sa réaction.
« Chut ! Tu l'as effrayé. -Excuse-moi, bébé. »
'Ma jolie voix, si belle. Chaude, aimante.’
« Que pense-t-il ? -Il… ou elle… est…
'Heureux.’
« Heureux. »
Bella sourit, les larmes coulèrent sur ses joues. Elle rayonnait. Sa joie était contagieuse. Je me mis à sourire également. Pour le première fois depuis notre retour de l'île, je me sentais apaisé. Toutes mes peurs, toutes mes craintes de perdre Bella s'étaient envolés en cet instant. Cette petite voix avait tout changé. Bella était heureuse, le bébé aussi et s'était tout ce qui m'apportait. Oui, parce que pour moi, ce n'était plus une chose, un monstre ou un fœtus. Non. C'était un enfant. Notre enfant. Je le réalisais maintenant.
« Mais bien sûr, joli bébé, fit Bella en caressant son ventre. Il est normal que tu sois heureux. Tu es bien au chaud, en sécurité, aimé. Je t'aime tant petit EJ. Tu ne peux qu'être heureux. -Comment l'as-tu appelé ? »
Elle rougit, soudainement intimidé par cette révélation.
« Je lui ai déjà donné un prénom. Je pensais que tu ne voudrais pas… enfin, tu sais. -EJ ? -Edward J. Ton père naturel s'appelait Edward, non ? -Si. Que… Hmm. »
'Une autre jolie voix… Si belle…’
« Oui ? -Il aime ma voix également. -Ça va de soi. Tu as la plus belle voix du monde. Qui ne l'aimerait pas ? »
Rosalie se mêla à la conversation, tout aussi fascinée. J'avais arrêté d'écouter. Je ne voyais plus que ce petit enfant dans mon esprit. Ce petit garçon qu'avait imaginé Bella ou cette petite fille qui lui ressemblerait tellement. Tout était parfaitement clair dans mon esprit. Un petit garçon ou une petite fille avec les mêmes yeux marrons que Bella. Avec également le même nez, la même bouche. EJ ou Renesmée. Mon enfant.
'J'aime.’
J'écarquillais les yeux. Bella s'inquiéta au vue de mon expression. Sûrement effrayé qu'il soit arrivé quelque chose au bébé.
« Qu'y a-t-il ? A quoi pense-t-il maintenant ? »
Je plaquais mon oreille sur son ventre. Complètement hypnotisé par cette petite voix.
« Il t'aime. Il t'adore littéralement. »
Je ne voulais pas m'écarter de son ventre. Il était maintenant vitale pour moi que j'entende à nouveau cette petite voix. La voix de mon fils ou de ma fille. Je m'étais trompé depuis le début. Comment un être qui avait tant d'amour pour Bella, pouvait lui vouloir du mal. J'étais dans un autre monde. Et ce ne fut que lorsque Jacob sauta sur ses pieds que je fus ramené à la réalité.
'Non ! Pourquoi ? Je dois partir. Je ne peux pas rester ici.’
Il était sur le point de craquer. Tout le bonheur que j'avais ressenti à cet instant ne faisait qu'augmenter sa peine et sa douleur. Je me précipitais vers la petite table et sortit du tiroir mes clés de voiture. Je les lui lançais et il les attrapa automatiquement.
« Va-t'en Jacob. Va-t'en loin d'ici. »
Il partit aussi vite qu'il le pouvait, acceptant l'échappatoire que je lui offrais.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? S'inquiéta Bella. Edward, où va t'il ? -Ne t'inquiète pas. Il besoin de trouver quelqu'un. »
Fin
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