#stafou
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jathis · 5 years ago
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https://archiveofourown.org/works/23269630
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Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 16
Stanley avait du mal Ă  se sĂ©parer d'Étienne. Il s'Ă©tait rĂ©veillĂ© avant l'aube, habillĂ© en hĂąte et avait rassemblĂ© son ouvrage pour rentrer chez lui avant que les premiers badauds ne sortent.
Une derniĂšre Ă©treinte, un dernier baiser...
- C'est vraiment parce qu'il y a de l'ouvrage pressé que je rentre. Autrement, je serais bien resté ! 
- Et j'aurais Ă©tĂ© ravi de te garder plus longtemps. Allez, mon chĂ©ri, fit Étienne en voyant l'aube se lever par la fenĂȘtre, il faut que tu retournes chez toi...
- Je sais, je sais... Bon, j'y vais.
- À trùs bientît ! Oh ! Attends une seconde !
Stanley le regarda avec curiositĂ© ouvrir un tiroir, en sortir une clĂ© et la lui mettre dans la main. Tant pis pour l’occasion solennelle, c’était peut-ĂȘtre tout aussi bien sans cĂ©rĂ©monie.
- Maintenant, tu es chez toi aussi !
Stanley ne savait que dire. Il regarda la clĂ©, Étienne, puis empocha l’une et attira l’autre dans une Ă©treinte courte mais intense.
- Merci mon amour, merci
 On en reparle ce soir. Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça ! Fit Stanley avec un Ă©norme sourire.
Étienne lui fit un clin d’Ɠil.
Stanley ouvrit la porte de la cour. Le temps de la refermer sans bruit... En se retournant, il tomba nez Ă  nez avec Gaston. Le chasseur le toisa, notant ses vĂȘtements froissĂ©s sous son manteau, ses cheveux libres. VĂ©role du diable, songea-t-il, ça lui va bien...
- Tiens. Qu'est-ce que tu fais lĂ  ? Demanda le chasseur.
Stanley pĂąlit, puis reprit sa contenance.
- Je vais travailler.
- Qu'est ce que tu fais, Ă  sortir en catimini de chez LeFou aux petites aurores ? Insista Gaston.
- Je te le dirai le jour oĂč j'aurai Ă  te rendre des comptes, rĂ©torqua le jeune homme. Maintenant, si tu permets...
Stanley partit, son gros sac sous le bras. Gaston fut d'abord estomaquĂ© par l'audace de Stanley et songea d’abord Ă  le retenir pour lui dire sa façon de penser, puis se ravisa et entra dans la maison.
LeFou Ă©tait en train de rĂ©activer le feu quand il entendit la porte de la cour s'ouvrir. Il pensa que Stanley avait oubliĂ© quelque chose et s'apprĂȘtait Ă  le rĂ©primander gentiment, mais son sourire s'Ă©vanouit aussitĂŽt en reconnaissant Gaston.
Le chasseur était coutumier du fait d'entrer chez lui sans y avoir été invité, mais cette fois, il trouva cela révoltant.
- Bonjour Gaston. Il y a une urgence ?
Gaston s'approcha de lui, de plus en plus prĂšs. LeFou sursauta en le voyant humer l'air autour de lui, puis le renifler comme un chien de chasse.
Il écarta le col de sa chemise et vit un suçon sur son épaule.
- Mais, Gaston... Qu'est ce que tu fais ?? S’exclama LeFou en recouvrant la marque d’un pan de chemise.
- J'en étais sûr, gronda le chasseur avec un rictus furibard. Vous avez couché ensemble. Son odeur est partout sur toi !
- Et alors ? RĂ©torqua LeFou. Ça ne te regarde pas. Et arrĂȘte de me flairer, c'est ridicule ! 
- Qu'est-ce que tu trouves à ce pousseur d'aiguilles ? 
- Ne mĂȘle pas Stanley Ă  ça ! 
Gaston lutta contre la stupĂ©faction devant la rĂ©action de LeFou. Quand il essuyait des reproches, d'ordinaire, il baissait la tĂȘte et recevait l'orage avec soumission. LĂ , non seulement il lui rĂ©pondait, mais en plus il prenait fait et cause contre lui ! Gaston brĂ»lait de colĂšre. En cet instant, il avait envie de casser quelque chose. De faire mal Ă  quelqu'un. Il fixa LeFou de son regard le plus terrifiant. 
- Tu sais que je pourrais..
- Me dénoncer ? Fais-le si ça t'amuse, tu seras le premier puni ! Mais touche à un seul des cheveux de Stanley et tu vas le regretter amÚrement ! 
Gaston vit que mĂȘme si LeFou Ă©tait largement plus petit que lui, il soutenait son regard sans piper. Il se surprit Ă  trouver une certaine beautĂ© dans ce regard brun plein d'orage, avec ses cheveux en bataille et sa chemise largement Ă©chancrĂ©e. 
- Qu'avez-vous fait ?? 
LeFou sentait en lui croĂźtre une rage froide, nĂ©e de l'agacement d'avoir Ă©tĂ© si brutalement tirĂ© de son agrĂ©able rĂȘverie, d'indignation devant la dĂ©sinvolture de Gaston quant Ă  violer son intimitĂ© et aussi de la frustration de voir que son ancien crush avait attendu qu'il ait enfin quelqu'un dans sa vie pour se rendre compte qu'il existe. 
- Ça ne te regarde pas. 
- Dis-moi !! Tonna le chasseur.
LeFou le fixa, souffla bruyamment par les narines et répondit. Il voulait des détails, il allait en avoir... 
- Alors si tu veux tout savoir, Stanley et moi avons passĂ© la nuit ensemble. Et nous avons fait l'amour. C'Ă©tait la plus belle nuit de ma vie. J'ai eu l'impression d'avoir passĂ© mon existence dans l'obscuritĂ© jusqu'Ă  ce qu'il m'ouvre le cƓur pour y laisser entrer la lumiĂšre du soleil lui-mĂȘme !
Gaston recula d'un pas, surpris. Il n'aurait jamais pensé que LeFou puisse lui crier dessus.
- Mais je pense que c'est un concept obscur, pour toi, puisque ça ne te concerne pas ! Tu ne t'intéresses au monde que s'il tourne autour de toi ! Cria LeFou, tout à fait en colÚre. 
- C'est faux ! Et de toute maniÚre, il t'a échu un bien pauvre lot, grinça Gaston. Ce pauvre Stanley n'a rien de bien chatoyant... 
LeFou se sentait des envies de faire mal, lui aussi. Mais contrairement à Gaston, ses armes étaient bien plus subtiles... 
- "Je t'aime si fort", cita-t-il. 
Gaston le fixa d'un Ɠil Ă©berluĂ©. 
- Pardon ??
- "Je t'aime si fort". C'est ce qu'il m'a dit hier soir. Quand on a fait l'amour. C'Ă©tait extraordinaire de l'entendre me dire ça, Ă  ce moment lĂ , murmura LeFou d'un air attendri. On Ă©tait dans cet Ă©tat oĂč on ne savait plus trĂšs bien oĂč finissait l'un et oĂč commençait l'autre. Tu ne peux pas imaginer l'explosion de joie que ces mots peuvent faire dans la poitrine. C'est vrai, continua-t-il d'un ton beaucoup plus agressif, c'est vrai que ce n'est pas quelque chose que tu dois entendre tous les jours, dans le lit de ces malheureuses dont tu exploites la dĂ©tresse pour mieux les conquĂ©rir ! 
- C'est faux ! S'écria Gaston. 
- Ces veuves que tu accumules dans ton tableau de chasse pour les abandonner une fois la chose faite, aucune d'entre elles ne t'aime ! 
- C'est faux !! Répéta Gaston, avec cet empressement que provoque le désarroi. 
LeFou vit le chasseur arpenter la piÚce à grands pas. Il semblait dans une colÚre noire. 
En fait, Gaston était au bord de la crise de panique. 
LeFou ne pouvait dire vrai. Il lui mentait pour lui faire mal. Il lui disait si bien le contraire en chantant. 
Tu es vraiment un gars sublime. 
Ils voudraient tous ĂȘtre comme toi. 
Tu es vraiment le préféré de la bande. 
Et devant toi, toutes les filles sont Ă  genoux.
- Et tout glorifié que tu sois, j'ai quelque chose de mille fois plus précieux que tous tes trophées ! Lança LeFou. 
Vraiment une merveille du monde !
- Et je ne te laisserai pas faire de mal à Stanley, ou t'immiscer entre lui et moi. 
Gaston l'écoutait à peine. 
C'est un soleil
C’est vraiment une merveille
Qui est le champion, le roi, 
Tout le monde vous le dira !
Gaston fixa sans le voir le visage devant lui. Il traça en pensée les courbes exquises de l'arc de Cupidon parfait que formait sa lÚvre supérieure. 
- Il m'aime, et je l'aime. VoilĂ  au moins une chose que tu ne risques pas d'avoir de sitĂŽt...
- Assez !! 
Gaston traversa la piÚce en deux enjambées et attrapant le col de la chemise de LeFou, écrasa sa bouche sur la sienne. 
LeFou ne le repoussa pas immédiatement, sonné qu'il était par l'assaut totalement inattendu. Il brisa le baiser sans violence, attrapa les épaules de Gaston pour le forcer à le regarder. Lorsqu'il parla, son ton était calme, presque compatissant, son regard inquiet. 
- Mais enfin, Gaston... Tu as perdu le sens commun ? 
- J'ai besoin de toi, fit Gaston dans un souffle. J'ai besoin de toi. 
LeFou le regarda, d'un Ɠil devenu triste et doux. 
- Tu n'as pas *besoin* de moi, Gaston. Tu as besoin d'un bouffon pour t'amuser et porter ta couronne. D'une parodie de prĂȘtre pour te rendre ton culte. Je suis juste le jouet que tu rĂ©clames uniquement parce que je ne suis plus au pied, comme le chien du berger. 
- Ce n'est pas vrai ! Couina Gaston. J'ai besoin de toi ! Il n'y a que toi qui... Qui... 
- Qui quoi, Gaston ? Vas-y. Dis-moi ce que tu trouves de si indispensable chez moi. 
Gaston réfléchit. Et il se rendait compte qu'il mettait du temps, de plus en plus de temps. Et plus il essayait de trouver une réponse, plus il s'enlisait. LeFou n'avait pas bougé. Gaston finit par répondre. 
- Il n'y a que toi qui saches préparer nos expéditions de chasse. Il n'y a que toi qui saches me remonter le moral quand je suis contrarié. Ou me calmer quand, quand je, heu, fais mes crises. Et il n'y a que toi pour chanter si joliment des chansons sur moi à la taverne. 
LeFou hocha patiemment la tĂȘte. 
- Et à part te servir, tu as besoin de moi pour quoi ? 
Gaston comprit qu'il avait fait une gaffe. Surtout, en fait, en voyant l'expression de LeFou devenir peinée. 
- Vois les choses en face, Gaston. C'est l'habitude qui t'attache à moi. Me voir soupirer prÚs de toi flattait ton orgueil. Et tu savais que je ne te refuserais rien, justement pour ça. Jamais tu ne m'as regardé autrement que comme un laquais. Alors, si tu as un tant soit peu d'estime pour moi, tu vas me le prouver en me laissant tranquillement vivre mon histoire avec Stanley, sans t'immiscer entre nous. Je ne peux que te promettre de rester ton ami, de continuer à te servir comme avant, à la réserve de mon temps libre. 
- Mais
 Et si j’ai besoin de toi pendant ton temps libre ?
- Eh bien, tu devras apprendre à te débrouiller tout seul.
Gaston Ă©tait totalement dĂ©sarmĂ©. Jamais il ne s’était trouvĂ© dans une telle situation avec LeFou. À devoir nĂ©gocier. À devoir respecter le temps libre de LeFou ; rien que cette Ă©ventualitĂ© lui demandait un effort surhumain. À envisager d’affronter seul ses crises. DĂ©jĂ  il sentait l’anxiĂ©tĂ© peser de tout son poids sur sa psychĂ© fragile. Son regard devint fixe, sa respiration erratique et superficielle. Il se prit la tĂȘte entre les mains.
- Non, non, non, non, non
.
LeFou, alarmĂ©, l’approcha du canapĂ©, le força Ă  s’asseoir, lui prit le visage pour le contraindre Ă  le regarder. Sa colĂšre s’était envolĂ©e en un instant devant la dĂ©tresse de son ancien capitaine.
- Gaston ! Gaston, regarde-moi.
Gaston finit par lever les yeux vers lui.
- Respire, Gaston. Respire Ă  fond.
La vieille danse reprenait. Gaston respira. Inspirer, expirer. Les bruits de canon rĂ©sonnaient Ă  ses oreilles. Le crĂąne d’un homme de pied emportĂ© par un boulet. Le petit tambour qui battait le code tuĂ© d’une balle dans le cƓur, Ă  deux pas de lui.
La peur. La mort. Le sang. Les hurlements.
Inspirer.
Expirer.
LeFou lui prit les mains, les balança dans un geste un peu enfantin, sur l’air de la chanson qu’il avait faite pour lui à la taverne.
Calme-toi. Tu vois, songea Gaston. Il t’aime toujours. Il chante toujours tes louanges. Tu es toujours le hĂ©ros. Calme-toi.
- Pense à des choses agréables, Gaston. Des choses agréables seulement !
Gaston, dans un élan de virilisme mal placé, avait cité la guerre, le sang, les explosions comme des pensées « heureuses » à faire rappeler à LeFou. Les veuves, aussi.
Naturellement, c’était faux.
Honteux d’avoir Ă©tĂ© atrocement Ă©pouvantĂ© par ce qu’il avait vu en tant que soldat, il avait tentĂ© comme il avait pu d’apprivoiser ces horreurs en essayant de les envisager comme des choses dĂ©sirables, mais n’y Ă©tait pas parvenu. À la place, il imaginait plus volontiers le bras de riviĂšre oĂč il allait pĂȘcher des grenouilles Ă©tant petit, les tartes aux pommes de sa mĂšre ou les fois oĂč il entraĂźnait le petit LeFou Ă  l’aventure quand ils faisaient l’école buissonniĂšre.
À l’extrĂȘme limite, la seule chose positive qu’il retenait de la guerre, c’était l’impression du pouvoir qu’il avait dĂ©tenu. Son grade de capitaine qui lui permit de donner des ordres, parfois Ă  des hommes plus ĂągĂ©s que lui. Le pouvoir de dĂ©cider de la vie et de la mort de ses soldats. La libertĂ© de laisser les coudĂ©es franches Ă  ses pulsions les plus primaires et de tailler dans le vif, sabre au clair, dans les rangs ennemis
 S’il Ă©tait une seule chose heureuse que pouvait lui Ă©voquer la guerre, c’était celle-lĂ . LeFou l’avait parfaitement compris et savait que plus que tout, c’était ce souvenir du pouvoir qu’il avait tenu autrefois dans ses mains qui le maintenait encore Ă  flot dans sa vie actuelle. Il avait Ă©tĂ© plus dur que tout pour Gaston d’abandonner cette exaltation guerriĂšre une fois de retour Ă  Villeneuve, et c’était pourquoi la prĂ©sence de son lieutenant Ă©tait si essentielle pour son Ă©quilibre. En dehors de son passĂ© de capitaine, Gaston n’avait rien. Prisonnier de ces souvenirs qui l’exaltaient autant qu’ils minaient dans son esprit une fosse de souffrance.
Quant aux veuves

Il voulait croire qu’il s’était toujours senti plus viril, plus fort, plus triomphant en sortant du lit de ces femmes aprĂšs avoir compromis leur vertu, mais tout pesĂ©, il se sentait plutĂŽt sali. MisĂ©rable.
Il aurait voulu croire qu’il Ă©tait un vrai champion, pour avoir fait tomber dans ses bras ces femmes Ă©plorĂ©es, parfois au dĂ©sespoir, parfois assoiffĂ©es de contact aprĂšs avoir passĂ© des mois ou des annĂ©es sans toucher un autre homme, d’autres, encore, cherchant avidement Ă  faire passer le traumatisme de soudards ayant forcĂ© leur porte dans les bras d’un jeune, beau et galant capitaine. Mais une fois ses ardeurs assouvies, tout ou partie, il s’était toujours senti vide. Sentimentalement, physiquement, mentalement. En rentrant ensuite, sur le chemin qui le ramenait au camp, il se demandait toujours quel Ă©tait le sens de cette pantomime. Le plaisir Ă©tait mĂ©canique. Il faisait de son mieux pour bien se comporter envers elles, mais mettait un point d’honneur Ă  les oublier immĂ©diatement une fois la chose faite. Il n’y avait aucun sens Ă  tout ça...
Mais quel triomphe, ensuite, de retour au camp, parmi ses hommes
 Gaston, qui bataillait avec une Ă©gale ardeur au champ de bataille et dans le lit des dames ! Gaston, Ă  qui personne ne rĂ©sistait !
Il continuait alors, Ă  sĂ©duire les veuves, coucher avec elles, remplir son tableau de chasse, pour recevoir ces compliments et ces fĂ©licitations. Tant pis si la compagnie de ces femmes ne lui apportait quasiment rien, la gloire Ă©tait trop belle. Et faute d’ennemis Ă  embrocher sur son Ă©pĂ©e, il ne restait de toute façon que ces conquĂȘtes-lĂ  Ă  faire...
Gaston songea, en regardant le visage rĂ©gulier de LeFou, en sentant cette odeur caractĂ©ristique de sa maison, faite de fumĂ©e de bois, de thĂ©, de couverture de laine et de pommes sĂ©chĂ©es, que c’était lĂ  une vraie pensĂ©e heureuse. Il dut se concentrer un peu pour Ă©couter LeFou, qui lui toucha briĂšvement le visage.
- Gaston, je vais faire du thé. Tu en veux ? Ou est-ce que tu préfÚres du vin ?
- Vin chaud, souffla Gaston. Avec de la cannelle.
- Comme le faisait ta mÚre, ajouta LeFou en souriant. Je te prépare ça tout de suite. Je suis juste à cÎté. Tu peux venir avec moi si tu veux.
Gaston resta Ă  sa place mais regarda LeFou s’activer dans la petite cuisine, ouvrant les minuscules tiroirs de son meuble Ă  Ă©pices pour en extraire ce dont il avait besoin, puis mettre au feu un pot de vin Ă  chauffer.
Il laissa muser son regard sur les fesses rondes moulĂ©es dans la culotte de chasse en peau, lorsque LeFou s’agenouilla devant le foyer pour ajouter les Ă©pices dans le vin. Il eut une Ă©motion poignante le prendre Ă  la gorge, et qu’il n’arrivait pas Ă  cerner, lorsqu’il le vit s’essuyer les mains Ă  un torchon aprĂšs avoir mis aussi un peu d’eau Ă  chauffer.
VoilĂ  ce que tu as perdu, lui dit une petite voix dans sa tĂȘte.
Une tasse chaude embaumant les épices se glissa dans ses mains glacées.
Gaston vit LeFou lui sourire gentiment, avant de retourner à la cheminée pour se verser du thé.
Il lui rendit un petit sourire Ă©tranglĂ© d’émotion, qu’il essaya de dissimuler dans son vin chaud.
Gaston possédait sa maison familiale, mais y passait somme toute assez peu de temps. Elle lui servait surtout à entreposer ses trophées et son matériel de chasse.
Il n’osait le dire Ă  personne, mais il avait laissĂ© telle quelle la chambre de ses parents. L’effluve de lavande sĂ©chĂ©e qu’il respirait, les rares fois oĂč il osait ouvrir l’armoire oĂč se trouvait encore leur linge, lui arrachait toujours des larmes, faites de solitude et de tendresse mĂȘlĂ©es.
Cette demeure Ă©tait morte avec eux, et il ne savait comment ranimer ce foyer pour en faire un havre aussi doux et accueillant que l’était la maison de LeFou.
Pas étonnant que cet homme, ce calme, cette maison, aient attiré Stanley comme la lumiÚre un papillon.
LeFou, lui, voyant l’état de rĂ©flexion intense dans lequel Ă©tait plongĂ© Gaston, prĂ©fĂ©ra garder le silence et s’asseoir sur une chaise, face Ă  lui, pour boire sa tasse. Gaston semblait calmĂ©, mais il voulait s’assurer qu’il aille bien.
Il songea Ă  son Ă©clat de tout Ă  l’heure et se sentit coupable d’avoir Ă©tĂ© aussi cruel. Il avait beau se dire qu’il Ă©tait bien lĂ©gitime de dĂ©fendre Stanley aprĂšs les attaques qu’il avait essuyĂ©es, il se dit aussi que ses rĂ©flexions sur les veuves avaient un peu trop tapĂ© lĂ  oĂč ça faisait mal.
Mais il donnait tant de prix Ă  sa relation avec le jeune tailleur qu’il refusait dĂ©sormais que quiconque, fĂ»t-ce Gaston, la mette dans le moindre danger. Il espĂ©ra seulement que Gaston laisse dĂ©sormais Stanley tranquille.
Ce dernier but son vin chaud en silence, jouissant davantage de la chaude atmosphĂšre de la maison que du contenu proprement dit de sa tasse.
- Gaston
 Je voudrais sincĂšrement que tu ne haĂŻsses pas Stanley. Il ne t’a jamais rien fait de mal. Il t’admire comme les autres de la bande. Vous comptez tous les deux beaucoup pour moi, et je ne veux pas que vous vous dĂ©testiez.
Gaston ne répondit pas. Ses mains se crispÚrent sur la tasse.
- Gaston ! Regarde-moi.
Le chasseur leva les yeux.
- Je ne choisirai pas entre vous deux, et je sais que Stanley fera l’effort de bien se comporter envers toi pour me plaire. Le choix t’appartient.
Au bout d’une lutte visible, Gaston finit par Ă©mettre un borborygme affirmatif.
- Et tu vas me promettre de le laisser tranquille, aussi. Plus de moqueries, de commentaires agressifs et gratuits.
- Mais

- Promets !
- Bon, d’accord. Je laisserai Stanley tranquille, fit Gaston, d’un air de dĂ©faite.
LeFou haussa les sourcils. Il avait bien entendu ?
- En Ă©change, je
 Je te demande juste de faire comme avant.
- Sauf pendant mon temps libre, se hĂąta de corriger LeFou.
- D’accord, d’accord. Sauf pendant ton temps libre.
LeFou sourit.
- On repartira faire une battue ?
- Quand tu voudras.
Gaston sourit à son tour. Il finit sa tasse. Dehors, un pñle soleil d’hiver luisait entre les lames des volets. Dehors, on commençait à entendre les gens sortir dans la rue.
Gaston se leva. La victoire Ă©tait mince, mais il n’avait pas Ă©tĂ© Ă  son avantage dans cette bataille-lĂ . Du moins, il avait sauvĂ© l’essentiel, LeFou Ă©tait toujours Ă  ses cĂŽtĂ©s.
Gaston se leva. Il prit congé et rentra chez lui, puis prépara sa monture et partit chasser toute la journée. Il revint fourbu, quelques proies accrochées au pommeau de sa selle, et un peu apaisé.
Alors qu’il traversait la place, il croisa la veuve Grandier qui faisait ses courses. Il se sentit Ă©trangement rassĂ©rĂ©nĂ© quand il la vit le saluer en souriant, puis entrer tranquillement chez le boulanger. Ils s’étaient revus Ă  la taverne Ă  plusieurs reprises. Elle avait bavardĂ© paisiblement avec lui, et avait mĂȘme Ă  nouveau partagĂ© son lit une ou deux fois. Contrairement Ă  plusieurs de ses conquĂȘtes, elle n’était ni en extase devant lui, ni recrue de honte quant Ă  leurs prĂ©cĂ©dentes activitĂ©s et le fait qu’elle mĂšne sa vie sans forcĂ©ment s’accrocher Ă  ses bottes la rendait paradoxalement plus attrayante. Il songea Ă  la revoir...
Allait-il enfin connaßtre la sérénité ?
OoO
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ginnyweatherby · 6 years ago
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Slowly but surely, my muse seems to be returning.
I fully admit that this is a very loose use of the prompt, but it will have to do.   Still, here’s a wartime story, with a bit of implied Stanley/Lefou because I will never stop writing them.
Day 5:  Voyage
The town square was bustling with noise and excitement.  A large crowd had formed in the center, while loud, patriotic music competed with interested chatter.
Stanley squeezed through, curious what all the commotion was about.  He was thankful for the recent growth spurt that allowed him to peer over the heads of the townspeople, while the younger children nearby stood on tiptoes to catch a glimpse.
He found the source of the music was a band formed in the gazebo, playing their horns as proudly as they could, with little Tricolour paper flowers pinned to their lapels.  Bands didn't often play in town, usually only on holidays, or in small gatherings at the tavern and parties.  What was it that made that day special?
Then he saw them.
Rows upon rows of young men on their horses, dressed in brand-new uniforms, complete with muskets strapped to their backs.  It was the day the troops would be leaving for war, off to defend their country.
The horses looked almost as proud as the men, standing to attention waiting for their next command.  Their saddles were finely decorated for the occasion, and their saddlebags were visibly full with supplies and rations for their riders.
Stanley wondered where they would be headed, and for how long.  He wondered if there would still be fighting by the time he was their age.  He was only thirteen, stuck somewhere between a boy and a man.  If the war was still raging in a few years time, would he be expected to join?  He wasn't raised to be a fighter.  He may have been the man of the house since his father passed, but he still worked in his maman's fabric shop, and entertained his younger sisters in his spare time.  He wasn't sure he would last much more than a week in the midst of battle.
The men he saw in front of him weren't so much older than he.  Their uniforms made them look brave and mature, but their faces were young.  No facial hair marked them, a few still had acne bumps on their cheeks.  Would war age them?  Would they still look so innocent when they returned?
... How many of them would return?
Villeneuve was a small village.  The absence of one was an absence of many.  If even one of these men died in battle, it would leave an obvious hole in the town.  Chances were they wouldn't all make it home.  Would this be the last time Stanley saw some of them?  Was this public gathering the only goodbye he'd be able to give?
In the center of the front row, sitting on his gargantuan black horse with a confident smirk on his face was Gaston.  He didn't look afraid in the slightest.  He looked ready to fight, ready to win.
Stanley didn't doubt for a moment that Gaston would make it out alive.  A skilled hunter, trained for survival.  His broad shoulders stood tall and proud.  He would be promoted in no time, certainly well on his way to becoming a captain already.
The horse to his right let out a defiant noise, shaking its head in impatient disapproval.
The rider gripped the reins with nervous tension.  “Easy there now, Buddy,” He murmured.
When Stanley saw who had spoken, his heart dropped to his stomach, and his stomach to his knees.  No.  He couldn't.  Not him.
He shouldn't have been surprised, for everywhere Gaston went, Lefou followed.
Still, Stanley couldn't tear his eyes away from Lefou in disbelief.  Lefou was too soft for war.  He was strong and a decent shot, yes, but with a soul too kind and forgiving to kill another human being.  He just didn't have it in him.
He didn't know Lefou well.  The other man was three years his senior and too busy trailing behind Gaston like a duckling to pay Stanley much mind
 yet, there was something that he was drawn to.  Whether it was the kind smile Lefou offered when he entered Maman’s store, or the friendly greetings when they passed each other in the market, he didn't know.
He'd always wanted to strike up a friendship with Lefou.  He deserved to be more than simply a lackey, no matter how much he claimed to enjoy it.  There was something
 special about him.  Something different.  Something the other men in town didn't possess.  A spark of life that Stanley wanted to see more of.
Would he ever see that spark again?  Would the troops return home, with a different man at Gaston's side?  Would one of the holes in town be Lefou-shaped?
Stanley couldn't bear to think of it.  It was hard enough to imagine that he wouldn't be there buying buttons and bowties at Maman's shop anymore.
The troops were instructed to stand at attention, and any chatter they had been making came to a halt, each man in line sitting straight on the horses, hands firmly on the reins, mouths turned into serious, thin lines.
The band played even louder than before, falling into a deafening, steady rhythm that echoed in Stanley's chest with each drumbeat.
The captain instructed the men forward, and the crowd of townspeople erupted into an uproar of cheers, applause, shouted farewells, and plenty of tears.
Stanley stood back, unable to think properly.  As he watched the men move farther away from town, he was struck by the realization that they were really gone, with no guarantee of return.  All those friends he had made, lives he'd intertwined with his own
 were gone.
The crowd dispersed soon afterwards, and Stanley found himself alone in the square.  He couldn't move.  His feet wouldn't allow him to.  He stood frozen in place, until the troops were out of eyeshot, and Lefou's back was but a single dot on the horizon.
“Bon voyage.”
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thestanfoubrew · 7 years ago
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When Someone Clings to My Apron Strings
This is a late Valentine’s Day gift for @ginnyweatherby who is the absolute light of my life, inspiring me with he sweet stories and her great headcanons. All of these fics are based on her stories, so I highly recommend checking them. The way she details love in her story - not just the love between Stanley and Lefou but between father and children - is amazing and obviously is the source for each of these little ficlets. 
Happy Valentine’s Day, lovelies~
‘Older’
Nineteen. Twenty. Twenty-one.
The foolish days of youth were melting past Lefou faster than he expected them to ever. But these were the days to stumble through life, unsure, and to take a few missteps because, for the most part, you’d catch yourself and carry-on.
He wasn’t exactly irresponsible. He wasn’t exactly responsible, either.
With the crowd he hung around, the loud-mouth, rowdy group of theater majors married with the reckless antics of Gaston, he wasn’t quite on the straight and narrow.
His grades were decent enough. He went home to see his family every other weekend.
But he drank.
And partied.
And fell into strange beds.
But he used protection. Always used protection.
Except he didn't. Not when it mattered.
Twenty-two.
And so on the night when he’s supposed to be commemorating his youth, celebrating another hedonistic and carefree year, he is sitting across from the girl he fooled around with on her extra-long twin bed, a white stick between them.
Her face that night had been so lovely.
(He had been so drunk.)
She laughed at everything he said.
(Everyone was always raving about how good it was.)
She invited her back to the girls' floor.
(He gave it a shot.)
But tonight, on his twenty-second birthday, she’s not laughing at what he’s said at all. Her face is red and blotchy and not glowing like everyone said it would. She was freaking out on the phone when she called him about this.
Twenty-two years old and in the little pink plus sign, his life as he knew it is gone.
And something new is starting.
One.
***
‘Reaching’
It was alien like, this little box for babies. Cold, hard plastic surrounded her, tubes and wires connected to oxygen tanks and heart monitors escaped through the little holes. These holes, two on each side, were a child’s only window to the outside, human world. These holes were only large enough for a hand to go inside and touch the baby inside.
Not hold. Not kiss. Touch. Gently.
Lefou’s baby, the unexpected visitor they were, was supposed to be held and kissed. They were unexpected, unplanned for, but by God were they going to be surrounded by a tiny village who loved them more than anything.
They weren’t supposed to be here. In a glass box. With an enormous scar down their tiny front.
Lefou and Madeline had a meeting with the pediatrician outside the NICU to talk about what was the best option for their baby’s life, which only hours before had hung in the balance as surgeons cut through new skin and tried to fix an already broken organ. But she was here. (For now.) And while her Maman and Papa were out, Uncle Gaston was going to keep watch.
“Hey there, buddy,” Gaston said softly. Lefou’s baby was a little girl - surprising at least Lefou who had convinced himself that he’d be having a son - and therefore, wasn’t exactly Gaston’s little buddy. The boy they had dreamed up, the one who would watch sports, the one he’d teach how to wrestle, the one he’d convince Lefou and Madeline to get a big dog for, wasn’t here. But a sick little girl who needed his love was.
And at that moment, little Charlotte balled her tiny hand into a fist, flailing it outside her little portal, offering it to him.
Gaston smiled.
She wanted a fist bump.
His little buddy after all.
***
‘Bright Blue’
“Charlotte! Charlotte Mae, look at Papa!”
His daughter - no more than two - was clearly showing off the dramatic flair she had inherited. She was leaning up against the wooden frame of the beach house, posing in her new blue, off the shoulder, striped romper like she was twenty-two. And Lefou, of course, was taking photographs with the aid of his lovely assistant, Jacqueline.
(Jacqueline had made the romper, too. She had a talent in sewing, but having a model with such miniature proportions definitely increased the volume of clothing she produced. And Lefou could tell that she took great effort to make something sweet
Still, she had her critics. “In my day, toddlers didn’t go around looking like they just stepped out of Vogue,” Madeline’s mother hummed when she saw her granddaughter make her grand entrance in her new ensemble. “They wore overalls and dresses with bunnies on them.”
Although, of course, Charlotte had her own fair share of corduroys and bunny dresses.)
Charlotte didn’t look. Instead, she tossed her thick, dark, curly hair - her hair that had been the reason behind Madeline’s mad case of heartburn when she was pregnant - to the side. Like she knew what she was doing.
Lefou’s genetics hard at work.
He laughed to himself and instead snapped one of her looking off into the distance.
These are the photos that, in twenty years, she’d actually be proud to show off.
***
‘Reflection’
A small town meant a larger number of people who heard the latest news - be it legitimate fact or whispered gossip. But Stanley Bernard becoming a single father at twenty-five was entirely true. And sure enough, when he ventured outside to the town’s early-summer festival with a baby wrap slung around himself and a wide-eyed infant peering at all the hustle and bustle, everyone began to talk even more.
That just how small towns were.
So young.
Couldn’t he have waited?
A baby needs two parents.
The funny thing about fatherhood was how much like his mother he had become. With her four kids, Fleur was always like a mama bird, keeping a close eye on them and shielding them with her wings. Stanley’s own wings were still fresh and downy - barely out of his adolescent phase himself - but they were there to wrap around Emilien.
They were a team, the two of them. Though the nights were sleepless and the days were long, there was no better joy than those moments he catches on film of Emilien laughing, smiling that toothless smile as he takes a picture of them together, his son on his shoulders, sporting a grin that’s not quite so toothless.
Never happier.
***
‘Companion’
It had been six years since Lefou had a baby at his hip. He had never anticipated another one. It was unlikely he’d ever fall into a situation that would grant him another child very soon, but it was clear that the ways of the universe were mysterious to him.
And of course, he never planned on a baby that was so different from his first. Charlotte Mae was just as wild and spontaneous as her dark curls but Bartholomew Elijah was calm, always pink-cheeked and staring around at the world with bleary blue eyes.
He hardly cried. He just let things happen. As long as he was close to his Papa, he could do anything.
And that was why, when he was introduced to Madeline’s dog, a Saint-Bernard that had a much different approach to the world, he didn’t freak out at this enormous creature dead-set on sniffing him. He just let her be. And with his peaceful nature, the new dog seemed to calm down as well.
Lefou smiled as he adjusted his grip on his son.
It was nice, after this disruption of his life, to know that this little boy could ground him even more.
***
‘Morning Light’
Once the boys had transitioned from waking up at the crack of dawn, eagerly awaiting what brand new things Saturday morning would bring, to finally realizing there was nothing glamorous or thrilling about six am, Lefou and Stanley thought they’d get back to normal human sleeping patterns. Then, of course, came along two little girls who were the unconventional last two pieces they needed in their family jigsaw puzzle.
Michelle, their sweet little surprise, couldn’t go through life without a companion. Barney and Emilien - though not siblings from birth - had become brothers in the three years time since their lives became one. Therefore, when the stork came knocking at their front door with Camille in tow,  (and for a couple who could not conceive on their own, that damn bird presented with them with so many offers away) they couldn’t turn her away.
And sure. It was hard sleeping in a room with two cribs, two babies, two constant alarms that could never synchronize their feedings and changing. But as Lefou lays in bed with a Camille swaddled up beside him, dozing off after a long night with an upset tummy, and Michelle, somehow alert after struggling to sleep through the crying, sitting and watching her sister in fascination. She had no ill will that this baby kept her up. She was just happy to see her.
Enough to - bless her heart - lean down and kiss the baby’s forehead when Stanley, from the other side of this Lefou/Camille/Michelle/Stanley sandwich - coaxed her.
Yep. This was worth it.
***
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casmick-consequences · 7 years ago
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you vs the person they tell you not to worry about
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ao3-hipster-fangirl-trash · 7 years ago
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Y'all my own stanfou fanfiction just got recommended to me on the #stanfou tag, I fucking made it, this is what fame feels like
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cuteville · 7 years ago
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Stanfou Greaser AU v1 because Alexis is killing me with his Danny Zuko pictures
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jokerasylum91 · 7 years ago
Conversation
Some of, not all of my Ships
Nygmobblepot: Edward Nygma and Oswald Cobblepot (Gotham)
Reylo: Kylo Ren/Ben Solo and Rey (Star Wars)
Jarley: The Joker and Harley Quinn
Beronica: Betty Cooper/Lili Reinhart and Veronica Lodge/Camila Mendes (Riverdale)
Le Duo/Gafou: Luke Evans and Josh Gad (BATB)
Stydia: Stiles and Lydia (Teen Wolf)
Lego Batjokes (Joker and batman - the lego version)
Niles and Babcock (The Nanny)
Stafou - Stanley and Lefou (BATB)
Richonne - Rick and Michonne (TWD)
Stucky - Steve Rogers & Bucky Barnes (Civil war)
Bethyl - Daryl and beth - TWD
Gleggie - Maggie and Glenn - The Walking dead
Benverly - Ben and Beverly (IT chapter 2) i can just tell
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marbarwantsbacon · 7 years ago
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Quick doodle of Stanfou :3
idk what they’re doing just leave it to ya’ll imagine o3o 
I just want to draw Stanny boi with a pretty dress and Lefou in a fancy vest 
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jathis · 5 years ago
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*kicks down the door*
So I commed the very wonderful and talented @caariosamu for some Stanfou and this is the first piece finished!
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Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 4
- Alors
 Quatre-vingt-cinq divisĂ©s par cinq
 En huit, combien de fois cinq ?
 Une fois, que je pose, reste trois
 Je « descends » le cinq des unitĂ©s, ça fait trente-cinq
 En trente-cinq, combien de fois cinq ?
 Sept fois. Je pose sept. Sept fois cinq, trente-cinq, trente-cinq moins trente-cinq, zĂ©ro, pas de reste. Quatre-vingt-cinq divisĂ©s par cinq, ça fait dix-sept ! Le compte est bon !
Stanley sourit.
- OpĂ©ration exacte ! Tu sais maintenant faire tes comptes, tes lettres, sans rien avoir Ă  demander Ă  personne. Eh bien, je crois que je n’ai plus rien Ă  t’apprendre. C’était sans doute ma derniĂšre leçon !
LeFou fut pris de panique. Il se leva, contourna la table pour faire face Ă  Stanley.
- Attends ! Tu.. Tu es sûr ?
- Je pourrai te laisser quelques bouquins, et le pĂšre Robert sera plus qu’heureux de t’en prĂȘter aussi. Il faudra que tu t’exerces tous les jours Ă  lire et Ă©crire.
- Comment te remercier ?
Stanley le regarda d’un air un peu mĂ©lancolique.
- Tu n’as pas à me remercier.
- Mais tu m’as rendu un Ă©norme service.
- C’est à ça que servent les amis, Étienne.
LeFou regarda Stanley. Lui posa une main sur le bras.
- Tu es sĂ»r de ne rien vouloir ? On pourrait
 On pourrait faire autre chose, murmura LeFou en lui caressant le bras. Il sentit sous le coton de la chemise, la peau de Stanley se couvrir de chair de poule. Il Ă©tait troublé  Mais secoua la tĂȘte.
- Je serais bien misĂ©rable d’oser exiger quelque chose de pareil pour un service amical et sincĂšre, dit-il.
- Mais je le veux
 Enfin, je le voudrais bien
 Si tu en as envie aussi, admit LeFou, un peu penaud.
- J’en ai plus envie que jamais, Étienne, mais pas en guise de paiement. Tu ne me dois rien. J’ai pu te parler et rester prĂšs de toi plusieurs heures par jour pendant des mois, c’est cent fois plus que ce que je pouvais espĂ©rer. C’est moi qui ai une dette envers toi.
LeFou Ă©carquilla les yeux d’un air effarĂ© Ă  cette tirade, et secoua la tĂȘte, presque paniquĂ©, en attirant Stanley Ă  lui. Il l’étreignit avec une force stupĂ©fiante pour un homme de sa taille.
- Non
 Non non non
 Ne dis pas ça, Stanley, ne dis jamais ça !
 Je t’interdis de te contenter de miettes, tu m’entends ? Je te l’interdis !
- Étienne ?
- Je refuse que tu deviennes un autre LeFou, Stanley, il ne le faut pas, il ne le faudra jamais ! Tu mĂ©rites tellement mieux
 Je ne supporterais pas que tu finisses comme moi !
Il se détacha de Stanley, juste assez pour le regarder dans les yeux.
- « Finir comme toi » ? Mais de quoi tu parles ?
- Passer des heures Ă  contempler de loin l’objet de ton affection sans se croire digne de l’approcher
 Voir comme des trĂ©sors des contacts fugaces que la plupart des gens reçoivent sans mĂȘme s’en apercevoir
 Le voir toucher et embrasser d’autres, et savoir qu’on ne pourra jamais en faire autant

- Tu aimes encore Gaston ?
- Je croyais l’aimer
 Je suppose que je l’ai aimĂ©. Ou ce que je croyais ĂȘtre de l’amour. Mais mĂȘme les meilleures volontĂ©s s’émoussent quand on est seul dans ses rĂȘves.
- Je suis plus accessible ?
Étienne resta silencieux un instant.
- Jamais Gaston ne m’a appris Ă  lire. Il savait que j’étais analphabĂšte et que j’avais du mal Ă  composer avec ça. Mais tant que ne savoir ni lire ni Ă©crire ne m’empĂȘchait pas de le servir, dĂ©crotter ses bottes, brosser son cheval et lui servir sa biĂšre, ça ne le gĂȘnait pas. Le bouffon du roi n’a pas besoin de vouloir s’élever de sa position

- Tu n’es pas un bouffon. Tu es intelligent, sensible. Tu as rattrapĂ© ton retard en un temps record. Tu es mille fois plus de choses que le lieutenant de Gaston !
- Et je commence à m’en rendre un peu compte grñce à toi.
Stanley le reprit dans ses bras, et ils restĂšrent un moment ainsi. Sans s’en apercevoir, il s’était mis Ă  lui caresser les cheveux. Il sentit LeFou littĂ©ralement fondre dans ses bras, et utiliser ses forces pour s’accrocher plus Ă©troitement Ă  lui.
- Des années

- Mmh ?
- Des annĂ©es que je n’avais plus ressenti une chose pareille.
- Quoi donc ?
- Quelqu’un qui me serre comme ça.
- Vraiment ?
- Qui me ferait ça autour de moi ?

Stanley rĂ©flĂ©chit. LeFou n’avait plus de famille en vie. Pas de femme ou de compagne. On ne lui connaissait aucune liaison. Gaston n’était pas du genre Ă  toucher son ancien lieutenant de cette maniĂšre, Ă  part une bourrade de temps Ă  autre.
Stanley, lui, Ă©tait quasi-constamment submergĂ© de contacts humains. Sa mĂšre l’attrapait souvent pour enlacer son « petit » et plonger le nez dans ses cheveux. Son pĂšre n’était jamais avare d’un baiser ou d’une friction du dos. Ses sƓurs Ă©taient trĂšs tactiles, depuis toujours. MĂȘme Dick lui faisait des cĂąlins, et ses neveux Ă©taient presque Ă©touffants Ă  force de rĂ©clamer de l’attention ! Et ce contact qu’il avait en cet instant avec LeFou Ă©tait le seul de cette nature depuis des annĂ©es pour lui.
Il ne pouvait qu’à peine entrevoir le gouffre de solitude dans lequel vivait LeFou, toujours prĂȘt Ă  sourire, danser et chanter, mais totalement seul mĂȘme au milieu du monde.
- Je serais plus qu’heureux de t’offrir cela tous les jours, autant de temps qu’il te plaira.
- Et je serais plus qu’heureux de recevoir cela de toi, aussi longtemps que tu le voudras. Recevoir
 Et donner aussi.
Ils se regardùrent. Étienne rougissait. Stanley avait encore sa main dans ses cheveux. Les doigts glissùrent jusqu’à sa nuque. Ils se rapprochùrent

Des coups violents sur la porte retentirent, les firent sursauter. Ils se séparÚrent précipitamment, rouges de confusion. LeFou alla ouvrir.
Gaston se tenait sur le seuil, les poings sur les hanches.
- Fini de lambiner, LeFou ! La saison de chasse rouvre. Les cerfs n’attendent que nous !
- Oui ! Les cerfs ! S’écria LeFou, tentant de cacher tant bien que mal son embarras.
Gaston entra dans la maison sans y ĂȘtre invitĂ©. Il vit Stanley qui rassemblait les papiers et les livres de classe.
- Et voilĂ  ton prĂ©cepteur privé  Alors Stanley, tu arrives Ă  en tirer quelque chose ?
- LeFou est un Ă©lĂšve remarquable, rĂ©pliqua Stanley avec plus de sĂ©cheresse qu’il aurait voulu. Il retient admirablement ce qu’on lui enseigne. Nous terminions le calcul aujourd’hui.
Gaston attrapa une feuille couverte d’opĂ©rations et l’examina d’un air peu amĂšne.
- Ces savantes démonstrations sont trÚs impressionnantes, mais elles ne nourrissent pas leur homme, fit-il en jetant négligemment le papier, rattrapé in extremis par LeFou.
- C’est utile de savoir calculer, objecta-t-il. Je pourrai faire tes comptes, maintenant

- Inutile, le patron de la taverne s’en charge dĂ©jĂ  trĂšs bien tout seul. Mais c’est de tes talents de logisticien dont j’ai besoin ! Nous partons traquer le gibier dĂšs demain, Ă  l’aube. Trois jours de chasse non stop, Ă  courre le cerf au milieu des bois. N’est-ce pas le meilleur moment de l’annĂ©e ?
- Oh, sans le moindre doute

- Je compte sur toi pour tout préparer pour demain. Il nous faut le couchage, les rations, le matériel de cuisine, le

- Oui, oui, laisse-moi m’occuper de tout, fit LeFou d’un ton rassurant. Comme d’habitude.
- Je n’en attendais pas moins de toi, vieux compagnon ! Tonna Gaston en lui administrant une bourrade qui le fit chanceler. Stanley, je te vole ton Ă©lĂšve pour trois jours. Pas d’objection ?
- J’en ai terminĂ© avec les leçons, fit-il.
- Alors LeFou est à nouveau tout à moi ? Ironisa Gaston avec une expression moqueuse.
- LeFou est avant tout Ă  lui-mĂȘme, maugrĂ©a Stanley en rangeant ses affaires dans son Ă©critoire. Je n’ai fait que lui enseigner quelques petites choses pour qu’il se dĂ©brouille.
LeFou Ă©tait inquiet devant le tour que prenait la conversation.
- Et je ne serai jamais assez reconnaissant envers Stanley de m’avoir permis de rattraper mon retard. Pense donc, Gaston, que je peux mĂȘme m’occuper de mon courrier, maintenant. Je pourrai te faire la lecture quand tu Ă©corcheras les bĂȘtes !
- Foin de ces momeries d’intellectuels pendant nos traques ! Lança Gaston d’un geste thĂ©Ăątral. Le bruit de la forĂȘt, le crĂ©pitement du feu et de vieux souvenirs de la guerre, voilĂ  la seule lecture dont j’ai besoin.
Stanley soupira d’un air excĂ©dĂ©.
- Je dois rentrer. Bonne chasse. Au revoir LeFou.
- Attends, je te raccompagne !
Sur le pas de la porte, il s’excusa.
- Pardonne Gaston, l’excitation de la chasse le rend, heu

- Encore plus mal Ă©levĂ© que d’habitude ?
- Quelque chose comme ça, oui.
- Reviens-moi en un seul morceau de la chasse.
LeFou sourit.
- Avec un peu de chance, Ă  mon retour, nous pourrons reprendre notre conversation lĂ  oĂč nous l’avons laissĂ©e ?
- Et mĂȘme un peu plus, murmura Stanley avec un sourire qui fit battre le cƓur du petit homme.
Ils Ă©taient dehors, tout geste un tant soit peu explicite Ă©tait Ă©videmment exclu. Ils se contentĂšrent de se sourire et Stanley rentra chez lui, son Ă©critoire sous le bras. Il eut un regard glacial pour la vieille Clothilde, qu’il croisa en passant devant l’échoppe de son pĂšre et dont il remarqua l’air outrĂ© qu’elle avait en le voyant sortir de chez LeFou.
OoO
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ginnyweatherby · 7 years ago
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I love you, Josh Gad... but also, get some higher quality pictures
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winxixia · 6 years ago
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Fiou, I finally finished it! I hope you like it!
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Took so long to do once again... @_@
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thestanfoubrew · 7 years ago
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@ginnyweatherby and I are sure that Lefou’s snapchat in modern AU is very entertaining because he makes up little songs all the time about mundane things that he and Stanley do. (Not even songs, just singing things that are happening.)
*Stan is driving*
Lefou: Where we going, babe?
Stan: P. F. Chang’s.
*camera flips to Lefou’s face.
Lefou *singing*: ‘Cause neither one of us felt like turning on the stove~*
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shennzi · 7 years ago
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me: [reblogs every gifset of gaston singing, anything of him before and during the song Gaston, every still of him] me: [ignores the gifsets of him being a dick, yelling at lefou, and shooting the beast] me: see, gaston is barely a villain!
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casmick-consequences · 7 years ago
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IT FINALLY CAME IN OH MY GOD. I FORGOT I MADE THIS
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