#rieurs
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“Dis à ton frère de descendre”
extrait de la série “à gorge déployée”
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Pablo Picasso Visage aux yeux rieurs (A. R. 608)
Terre de faïence pitcher, 1969, numbered 315/350, with the workshop numbering, incised 'Edition Picasso' and 'Madoura', partially glazed and painted, with the Edition Picasso and Madoura stamps. Height: 340mm 13⅜in.
#Pablo Picasso#Pablo Picasso Visage aux yeux rieurs 1969#spanish artist#pottery#art#artist#art work#art world#art news
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Peuple rieur
Mingan. Tout semble si tranquille sur cette plage. Et pourtant le lieu est imprégné de l’esprit des Anciens, il vibre d’histoire. Mais de quelle histoire parle-t-on ? De celle de l’Amérique, supposée avoir débuté en 1492 avec Christophe Colomb ? Nous savons que les Amérindiens existaient bien avant la venue des Européens, qu’ils étaient même des dizaines de millions sur le continent, du cap Horn…
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ROMPRE LE CYCLE DE L’IMPUISSANCE
Permettez-moi de vous poser une question : combien de fois vous sentez-vous impuissant au cours d’une seule journée, submergée par des obligations et des attentes irréalistes, coincé dans des situations qui vous semblent impossibles à changer, ou victime de personnes ou d’émotions que vous ne pouvez pas contrôler ? Pourtant, nous sommes nés avec un potentiel illimité de croissance, d’adaptation…
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(via Coussin « "Leaping Lemur: Dreads and Laughter" » par Art-Vortex-fr)
#findyourthing#redbubble#- T-shirt imprimé - Laughing Lemur (Lémur rieur) - Long dreadlocks (longues dreadlocks) - Nature - Animaux - Bonne humeur - Original - Style
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Dofus Movie novel small differences
The book is really close retelling of the movie there is only a few small differences !
A lot them is just the dialogue being slightly different. Some others are per example like the fact that Joris in the novel want to gift Khan a gobball instead of wanting one to be signed.. but there is a bit of new dialogues added to expand on a few scenes of the movie !
There's not a lot but I still think it's fun to share the most notable ones of them ! (And there's a really good chance I missed some after reading this book too much time).
I translated six of them (it's really not much) but I added some other things said in the the novel :)
(Small disclaimer, I translated all of this by myself so there's a good chance there's grammar errors)
I took screenshot of the translated text because it was easier to manage because I don't understand tumblr formatting ( I added ALT text to all of them in any case)
(The highlighted text is the part that I translated)
Some Joris thoughts about not knowing his parents (and Kerubim telling him absolutely nothing)
Small fun added dialogue when Dardonkal ask Joris to be his guardian :)
The Bonta's gobbowl mascot belonged to Jahash !
This next one is pretty interesting ! I think it's the biggest change in the book.
This scene does play in the movie but differently !
The first two sentences are the same but after Bakara says "This madness needs stop", in the movie Joris talks and all of this leads to the flashback narrated by Julith.
Here Bakara continue to speak and her next lines in this are said by Joris in the movie (while he doesn't say the exact same words, what he says his nearly the same things in the end). So the flashback does not happen.
After that Julith respond to Bakara (instead of Joris in the movie) and because of that her dialogue slightly differs. Bakara respond and after that the scene come back to the way it is the movie with some small modifications because of this change.
To put it simply Bakara took the role of Joris in this part. (You can compare it directly to the movie if my explanations doesn't make sense).
Now for the flashback ! It still appear in the novel but is instead played just after Julith slams the Ebony Dofus on the Ivory one. With Julith remembering and narrating the memory while she disappears. (and in the memory, it's said the Dofus went even more wild after the bontarian guards attacked it's guardian Julith and injured her. oops)
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Joris nearly has moment of self-doubt when there's only Lilotte and him left during the final match
And... this one....at the end (sorry)
Anyway here's some other random things from the novel:
The statue of Jahash and the ceremony that takes place at the start is where the Dofus went wild 10 years ago, where it created a massive hole in the city. While not mentionned in the movie this information is also in the artbook
The area Kerubim and Joris lives is called "Le quartier de la Tour Fleurie" (The blooming flower tower district)
The tavern Bakara and Kerubim meet in the movie is called "Le Bontarien Rieur" (The Laughing Bontarian)
Kerubim thinks that the stealing of the Ebony Dofus is a ten (out of ten) on the Ogrest scale... a few hundred years before Ogrest birth...(oops)
During the first battle Bakara yell "For Jahash" instead of "For Bonta"
Bakara and Khan.. whole thing.. is less embarrassing than in the movie...
The post credit scene is not in novel
#dofus#wakfu#krosmoz#joris jurgen#julith#kerubim crepin#bakara jurgen#atcham crepin#khan karkass#if i remember other things from the novel i will add them later on :)#Writing this post took me way longer than translating everything 😭
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Personne ne peut dire aujourd'hui de quoi demain le passé sera fait.
Signé: le futur hanté rieur.
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Hier, j’ai parcouru Paris en voiture. Quelle catastrophe. Travaux innombrables, trous béants, chicanes étroites, caméras fliqueuses, vélos anarchiques, trotinettes sans freins, bus seuls au monde, bobos vindicatifs, livreurs azimutés, coursiers suicidaires, SDF en grappes, campements erratiques, engeances répugnantes... D’arrondissements en quartiers, le Paris qui fut n’est plus. Un esprit avisé me dira : “vous auriez pu dire la même chose au XIXème siècle, lorsque Haussmann... etc.” Mais non ! Bien sûr que non ! Il ne s’agit pas d’évolution, ni même de révolution, mais de destruction totale, d’annihilation identitaire. Ce qui faisait Paris, sa vie, son quotidien et sa renommée – n’est plus. Sa beauté est fanée, sa langue n’est plus parlée, ses jurons sont muets, jusqu’à ses odeurs, même mauvaises, qui se sont évaporées. Sa population a été auschwitzée par la marée africaine, exilée, effacée, supprimée. Plus de sperme fécond ni d’ovules gouailleurs. Plus de Parisiens le mégot collé à la lèvre, de Parisienne élégante, de gamins rieurs, de landaus insouciants, de jardins publics tranquilles et parfumés, L’enfantement de Paris pour Paris a cessé. Paris, c’est le portrait de Dorian Gray de la France, cette France qui s’enlaidit et s’envulgarise à chaque minute qui passe. Cette France dépossédée d’elle-même, cette France qui ne sait plus, qui n’en puis mais, condamnée à l’impuissance par une république corrompue, complice d’une oligarchie chemsexée, déjantée, vampiresque. Baisée et rebaisée par des sauvages et des barbares. Une France confetti, une France Netflix, la France “Emily in Paris” made in USA, la France-province made in Ursula. Tout se rejoint, se recoupe, se complète. Bientôt les crétin.e.s assexué.e.s commanderont leur bouffe en wolof et négocieront une autorisation de découvert en berbère. Le méchant tour sera joué. Et Paris sera Alger, Yamoussoukro, Islamabad et Davos enfin réunies.
J.-M. M.
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De toi a moi
Les matins nous lient;
Sagesse ou passion;
Selon nos déraisons;
De vous a moi;
Les soirs nous caressent;
Les frissons se permettent
De cerner des douceurs
Dessinées par une autre main;
Peintre heureux;
De donner une vie à des formes
Si proches des lèvres
Des bambins rieurs;
Entre nous;
Les heures nous vêtent
D’aiguilles noires
Ou sonnent nos absences;
Entre nous;
Ne reste que les notes
Des musiques cristallines;
Ou nos corps chantent
De tendres mélopées
Le verbe aimer;
Servant de rimes;
À mes mots;
Le sourire;
Cerclant votre bouche;
A un charmant plaisir.
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Chap 1 Chap 2 ✯✯✯ ꒰ঌ ⚔ ໒꒱ ✯✯✯
Edmond se réveilla sous la fraîcheur du vent nocturne et le bercement du va et vient des vagues. La pluie avait cessé.
La nuit, loin d'être silencieuse, était emplie de vie. En plus du son des vagues, Edmond pouvait entendre le cri d'oiseaux rieurs et le bruissement des rares feuilles présentes en février. Seulement et plus inquiétant encore, il distinguait le son de voix qui discutaient.
“Tu penses qu'il est arrivé jusqu'ici ?” une voix grave et bourrue demanda.
“Non, y'a aucune chance. On est trop loin. Plus de 2 kilomètres dans la mer enragée, tu imagines ? Si tu veux mon avis, il baigne dans la vase le pauvre bougre.”
Pour quiconque, la nuit aurait semblé d’une noirceur absolue ; mais ce n’était pas le cas pour un prisonnier dont les yeux avaient eu quatorze ans pour s’habituer à la pénombre. La lueur du croissant de lune brillant haut dans le ciel lui suffisait. Il papillonna des paupières jusqu’à distinguer les broussailles le surplombant. La lueur d'une lampe brillait au loin, illuminant une barque sur laquelle se tenait deux gendarmes qui s'approchaient.
“Tu penses qu'il est mort?”
“Je pense bien. J'étais de garde quand ils ont tiré. J'ai tout vu. Il est tombé tout droit, comme un faisan à la chasse !” Le gendarme soupira. “Mais la consigne dit qu'il faut fouiller, donc on fouille.”
Toute somnolence qu'Edmond aurait pu ressentir sur le moment s'envola aussitôt. Il se plaqua au sol, cœur battant sous l'adrénaline. Le mouvement réveilla sa blessure, et il dû étouffer un gémissement dans sa manche à la soudaine sensation de brûlure pour ne pas être repéré. Alerte, il suivit ses poursuivants du regard, comme un aigle suit sa proie et tendit l'oreille. Ses yeux irrités par le sel se remplissaient de larmes, qu'il devait alors chasser régulièrement.
“Tout de même, quel gachi,” l'homme à la voix grave continua. “J'ai entendu dire que c'était un ange.”
“Un ange, s'en était bien un !” celui qui s'était vanté d'être présent la veille rétorqua d'un léger accent italien. “Aux ailes parfaitement blanches, aussi. Le plumage n'avait pas une seule tâche !”
“Et ils l'ont gardé enfermé ?”
“Bah, tu connais le château d'If. Ce qui compte, là- bas, c'est la politique. Pas la couleur de tes plumes.”
“On m'a dit que c'était un bonapartiste. Bon débarras.” Le premier gendarme cracha au sol. Le second, étonnement, garda le silence.
La barque s'approchait dangereusement des broussailles où Edmond s'était réfugié. Déjà, la lampe des gendarmes en éclairait les premières branches, aveuglant partiellement les pupilles sensibles d'Edmond. Il rampa prudemment dans la direction opposée, espérant y trouver un passage vers la mer avant que les veilleurs ne le repère.
La barque cogna contre le rocher qu'Edmond avait grimpé, exténué, à peine quelques heures plus tôt. Il rampa un peu plus vite.
“On fouille ici aussi?” le gendarme avec l'accent italien demanda avant de débarquer.
“Oui. Ça fait partie du secteur.”
Les deux hommes s'avancèrent sur la pierre, leurs bottes résonnant sourdement sur le sol humide.
Il y eut un soupir.
“Allons,” l'homme à la voix grave reprit, “mieux vaut être ici à chercher des fantômes, que de garde devant le bureau du gouverneur. Il est en rogne depuis qu'il a appris la façon dont le prisonnier s'est échappé.”
Une vague lécha les doigts d'Edmond, qui poussa un sourire victorieux et se glissa sans un bruit sous l'eau. Son sourire se transforma en grimace sous la brûlure du liquide glacé qui recouvrait peu à peu ses membres. La mer absorba à vue d'oeil le peu de chaleur qu'Edmond avait réussi à rassembler durant son sommeil, et ses frissons se transformèrent en violents grelottements. Pour empirer les choses, le sel fit crepiter les estafilades jumelles qui lui parcouraient le torse et l'aile droite. Il serra les dents et s’enfonça plus profondément, jusqu'à ce que seul le haut de son visage ne dépasse.
Les deux gendarmes étaient en train de quadriller l'îlot rocheux, passant sans grande motivation leurs lampes sous chaque recoin et chaque broussailles. Ils ne tardèrent pas à illuminer le recoin où Edmond s'était tenu un instant auparavant, endormi.
“C'est étrange,” le gendarme à l’accent italien s’étonna. “La zone est tassée, par ici.”
“Montre moi?”
Edmond nagea comme il pu derriere un rocher aux bruits des pas qui se rapprochèrent, priant pour que les gendarmes ne repèrent pas les plumes blanches laissées à l'abandon. La providence aimait visiblement se jouer de lui, car l’homme à la voix grave ne tarda pas à tenir une desdites plumes à la lueur de sa lampe.
“Ah! Une plume d'oie. On a probablement trouvé le terrier d'un renard. La côte n'est pas loin, et ce sont de bon nageurs ces fripouilles.” Il designa le reste des plumes tachées sur le sol. “Ce doivent être les restes de son repas.”
Les deux hommes fouillèrent le reste de l'îlot rocheux en silence. Ils trouvèrent bien quelques autres plumes, parsemant les broussailles, mais leurs éparpillements et les taches de sang qui les recouvraient les convinrent d’autant plus que c’était là les restes de quelques oies sauvages ou albatros, tué par un renard passé par la.
La torche passa une fois, sur la mer en reflux dans laquelle Edmond se cachait. Il plaqua ses ailes fermement contre son dos et plongea aussi profondément qu’il put, puis se cramponna, grelottant, à un des rocher submergé jusqu'à ce que ses poumons soient sous le point d’exploser. Il ne remonta prendre de l’air qu’une fois la surface redevenue sombre, certain que les gendarmes s’étaient éloignés. Si un d’entre eux entendit le bruit de ses bras brassant les vagues, il ne se retourna pas pour autant.
Satisfaits de trouver l'amas rocheux désertique, les deux gendarmes retournèrent à leur barque.
“On va ou ?” Le gendarme à l’accent italien demanda en embarquant. L’autre leva le doigt vers la côte que l’on apercevait au loin.
“Tu vois l'île d’Endoume, la bas ? On est censé y retrouver l’équipe de Martin.”
Le gendarme plissa des yeux.
“Mais c’est que c’est bougrement grand. On va y être jusqu’au matin !”
L’autre rigola d’un son gras de ceux qui ne se soucient guère des nuits blanches au travail, et pour qui l’idée n’était rien de plus qu’un amusant changement à la routine.
“Pour sûr.”
La barque s’éloigna, emportant la lumière de la lampe et les deux hommes avec elle.
Edmond se hissa avec difficulté sur le rocher. Il claqua des dents, s’enroulant dans ses plumes humides afin de bénéficier d’un peu de chaleur. Ses haillons de prisonnier étaient de nouveau trempés, et les frissons qui le secouaient peinaient à le réchauffer. Il baissa les yeux et grimaça. Ses orteils étaient bleuis par le froid. Marcher lui donnait l’impression de tapper deux blocs de glace contre le sol, tellement ses pieds et mains s’étaient engourdis.
Il ne pouvait pas rester ici plus longtemps. Qui sait ce que les gendarmes diraient aux hommes qu’ils rejoindraient sur l'île. Il suffisait qu’ils parlent des larges plumes blanches qu'ils avaient trouvé, pour que quelqu’un de plus aguerri face le lien avec la condition d’ange d’Edmond et vienne fouiller la zone en force. Edmond doutait avoir la force de se cacher une seconde fois dans la sécurité glaciale des flots.
Il sonda le ciel sombre des yeux. L’envol de la veille avait été un succès. Il battit tentativement des ailes. L’air remua agréablement sous leur coups, et le poids de son corps s’allégea, bien que son aile droite le brula légèrement. Lors de son évasion, Edmond avait eu le support de la chute et du vent tempétueux pour décoller. Cette fois, c’est à peine s’il pouvait étendre son envergure sans que des plumes ne se prennent dans les broussailles. Encore emplis de l’impudence folle des évadés, il était tout de même confiant de pouvoir s’élancer.
La nuit le couvrirait tandis qu’il glisserait dans les airs. Il suffisait qu’il vole assez haut, parallèlement à la côte pour que la blancheur de ses plumes ne se fasse pas prendre dans les torches, et on le prendrait pour un nuage, ou un albatros de passage, si on avait en premier lieu des yeux suffisamment bon pour l'apercevoir.
Edmond palpa son aile blessée. Quand il approcha de la zone encore croutée de sang, masquée derrière un mélange de plumes partiellement brisées, il remarqua que le membre était légèrement enflé, et tiède, là où le reste de son corps était glacé. Il vérifia son torse, et découvrit la seconde enfilade dans le même état. Il n’avait pas besoin d’être médecin pour savoir que le pus qui suintait de la plaie n’était pas bon signe. Au moins le sang avait cessé de couler, et il ne se viderait plus de ce liquide si vital sans aiguille ni fil pour se recoudre la peau comme lui avait appris l’abbé.
Il déclara son corps apte à s’enfuir de l’amas rocheux et reprit vigoureusement ses battements d’ailes. Puis, comme il l’avait fait sur les remparts du château d’If, il se mit à courir de toutes ses forces. Les rochers glissaient traitrement sous ses pieds, et les broussailles lui mordaient les chevilles. Edmond persévéra, refusant de s'arrêter même quand la mer apparut au bout des rochers escarpés. Quelque chose en lui cliqua, ses ailes s’arquèrent légèrement différemment, et l'instant d’après, Edmond gagnait son combat contre la gravité.
Ses pieds battirent un instant dans le vide, hésitant quant à leur place dans cette activitée surhumaine. Puis comme Edmond s'habituaient à naviguer le ciel plutôt que la terre, ils trouvèrent tout naturellement leur place en tant que contrepoids à l’arrière ; une sorte d’ersatz, ce gouvernail que possèdent les oiseaux. Le vent perçait à travers ses vêtements engorgés d’eau. L’air était lourd, annonçant la venue d’une seconde tempête au moins aussi violente que la première. Le nuage d’orage semblait l’attirer vers son étreinte sombre. Curieux, Edmond prit de l’altitude jusqu'à arriver à la base de l’objet brumeux, pour y glisser les doigts. Aussitôt, un violent courant ascendant l'entraîna à l’intérieur du nuage, chargé de grêlons de la taille de son poing et d’électricité statique. Edmond replia ses ailes avec un cri.
Ce fut juste assez pour éviter une décharge tonnant au-dessus de sa tête et retomber sous la couverture létale des nuages sombres. Edmond se garda de s’en rapprocher par la suite, quitte à voler plus bas, malgré son idée initiale de les utiliser pour se camoufler. Le regain d’énergie qui l’avait accompagné à son réveil, épuisé par son séjour dans l'océan, son envol et la fuite du nuage, ne tarda pas à s'épuiser. Ses muscles tressaillent, tremblant de fatigue, et c’est à peine si Edmond parvenait à battre des ailes. Il les tendit, et se concentra à planer sous l’aspiration continue de la tempête menaçant d’éclater.
Les minutes s’écoulèrent, longues et lentes à la fois, comme le reflux d’une vague qu’on observe des heures sans jamais la voir se briser. Son corps était à l’agonie, mais il n’avait aucun refuge où se poser. Surement déjà les bateaux et les phares côtiers avaient reçu l’alerte qu’un ange s’était évadé, et guettaient le moindre oiseau étrange s’approchant du continent.
De plus en plus souvent, ses ailes manquaient un battement, et son corps menaçait de tomber, endormi, dans les eaux noires qui le narguaient. Edmond avait depuis quelques temps perdu la côte de France de vue, et craignait de s’être élancé en pleine mer. Il persévéra toutefois. S’il ne trouvait pas un rocher d’ici l’aube, il se mettrait à la mercie d’un navire. Sûrement était-il assez loin, désormais, pour atteindre quelques équipages trop isolés en mer pour recevoir les nouvelles d’une évasion.
Le soleil pointa l’horizon, sa lueur masquée par la lourde couverture nuageuse qui couvrait le ciel. L’intensité lumineuse suffit toutefois à blesser les pupilles sensibles d’Edmond, trop longtemps habituées à la lueur nocturne. Il fouilla d’un regard brouillé les eaux sombres. Là, au loin, s'amassaient un groupe de petits points blancs. Des bateaux de toutes sortes, rassemblés près de la ligne sombre de l’horizon.
Edmond plissa les yeux. Chaque coup d’aile le rapprochait, et lui permettait de distinguer un peu mieux la scène. Il fila droit, porté par le vigoureux courant de l’espoir. Les rayons blafards du soleil illuminaient le rassemblement de navires, qui selon toute logique, ne pouvait être qu’une armée se préparant à la guerre, ou le mélange hétéroclite de vaisseaux qui se retrouvaient dans un port. La réponse ne tarda pas à se révéler à lui. Là, sous ses yeux désespérés, s’étendait la ligne fractionnée d’une côte.
Il avait retrouvé la terre ferme.
#Derniere partie de l’evasion d’edmond dans cet univers de wingfic ~#tcomc#the count of monte cristo#le comte de monte cristo#alexandre dumas#edmond dantes#edmond dantès#french side of tumblr#frenchblr#upthebaguette#français#french#fragments of imagination#ao3#fanfic snippet#fanfiction#fanfic#wingfic#wings#evasion de prison
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ALCEST - Flamme Jumelle
Les jours défilent Sans que rien ne change Mes mots s'éclipsent Pour peindre le manque incessant De ton feu qui chavire Et de l'Ailleurs qui nous attend
Échappée d'une autre heure J'entends ta voix familière Noyée dans un violent Silence dépeuplé Éloigné de ton coeur Lors de matins glacés Figés dans le temps
La nuit m'enserre Tout oublier Pour enfin me souvenir J'erre sans pouvoir Retrouver mon chemin M'enfonçant Dans toujours plus de nuit
Ta main contre la mienne Les mémoires incandescentes De ton visage rieur Et tout pour pouvoir les revivre
21/06/2024
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https://www.tumblr.com/k8023/752025989332303872/love-that-jamarrs-dad-is-there-today-playing
I absolutely ADORE how close Joe and Ja’Marr’s family are man🥹. Idk but it’s just so heartwarming that their bond extends to their families like I’ll never forget how in a podcast together their dads said that they have dinners together every week and HAVE to see each rieur before every game .If that’s not love idk what is
Yep. It's awesome how close they are! Hopefully that never changes! 🙏
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https://www.tumblr.com/cementcornfield/752026350891745280
If that doesn’t explain how close and attached Joe and Ja’Marr are to each rieur than idk what does . The boys parents are also always wi the each other . We need them to recreate that cigar pic when we beat the Chiefs to go to the Super Bowl . Beauté parents 😭
it is incredibly sweet to see. i love how close not just joe and ja'marr are, but how close their families are as well 🥹
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Humanité
D'abord un sourire. Un franc et large sourire. A faire briller une nuit sans étoile. Puis des yeux rieurs. Pétillants même. Bleus lagon. Mais, bizarrement, ils ne clignent jamais. Alliés à une longue chevelure blonde, ils illuminent un visage bienveillant. Ajouté à cela, une voix douce qui calme les ardeurs des plus haineux. Pour faire bonne mesure, une empathie et une érudition qui réconcilient les insensibles et les revêches. Enfin, elle manie l'art du discours neutre à la perfection. Bref, un concentré d'humanité.
Son nom : Eva2023.
PS : Vendu et disponible à l'état neuf chez DroïdTech
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Ce n'est pas que tu sois parfaite. Ce n'est pas que tu sois non plus une sainte. Même les saintes, surtout elles, quand on entend ce qu'elles disent, et elles le disent clairement, même les saintes se jugent, et à juste titre, les dernières des dernières, et celà en raison d'une loi spirituelle élémentaire : plus on s'approche de la lumière plus on se connaît plein d'ombres.
Il n'y a pas de saintes, même les saintes le disent. Il y a du noir et il y a parfois une fée qui invente une source dans le noir. Moitié source, moitié fée : de toi il ne m'est jamais venu que du bien. Ou plus précisément, plus merveilleusement : même quand de toi il me venait du mal, ce mal, ce mal tournait immédiatement en bien. Tu m'as fait connaître, pourquoi le taire, le grand délire de la jalousie. Rien ne ressemble plus à l'amour et rien ne lui est plus contraire, violemment contraire. Le jaloux croit témoigner, par ses larmes et ses cris, de la grandeur de son amour. Il ne fait qu'exprimer cette préférence archaïque que chacun a pour soi-même. Dans la jalousie il n'y a pas trois personnes, il n'y en a même pas deux, il n'y en a soudainement plus qu'une en proie au bourdonnement de sa folie : je t'aime donc tu me dois tout. Je t'aime donc je suis dépendant de toi, donc tu es liée par cette dépendance, tu es dépendante de la dépendance et tu dois me combler en tout et puisque tu ne me combles pas en tout, c'est que tu ne me combles en rien, et je t'en veux pour tout et parce que je voudrais ne plus l'être, et parce que je voudrais que tu répondes à cette dépendance, etc. Le discours de la jalousie est intarissable. Il se nourrit de lui-même et n'appelle aucune réponse, d'ailleurs il n'en supporte aucune - toupie, spirale, enfer. J'ai connu ce sentiment quinze jours, mais une heure aurait suffi amplement pour le connaître tout. Au quinzième jour l'enfer était passé, définitivement. Pendant ces quinze jours je piétinais dans la mauvaise éternité des plaintes : j'avais l'impression que tu épousais le monde entier - sauf moi. C'est le petit enfant en moi qui trépignait et faisait valoir sa douleur comme monnaie d'échange. Et puis j'ai vu que tu n'écoutais pas ce genre de choses et j'ai compris que tu avais raison, profondément raison de n'en rien entendre : le discours de la plainte est inaudible. Aucune trace d'amour là-dedans. Juste un bruit, un ressassement furieux : moi, moi, moi. Et encore moi. Au bout de quinze jours un voile s'est déchiré en une seconde. Je pourrais presque parler de révélation. Ce jour-là j'ai perdu une chose et j'en ai gagné une autre. Je sais très bien ce que j'ai perdu. Ce que j'ai gagné, je ne sais comment le nommer. Je sais seulement que c'est inépuisable.
L'enfant furieux a mis quinze jours pour mourir. C'est peu de temps, je le vois bien : chez d'autre il règne infatigable, tout au long de la vie. C'est ton rire devant mes plaintes qui a précipité les choses. C'est le génie de ton cœur qui s'est enfoncé droit au cœur de l'enfant roi, c'est ta liberté pure qui m'a soudain ouvert tous les chemins.
Après la mort de l'enfant roi, et seulement après cette mort, l'enfance pouvait venir-- une enfance comme un amour nomade, rieur, insoucieux des titres et des appartenances.
Christian Bobin, La plus que vive
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Jean-Antoine INJALBERT (1845-1933) - L'enfant rieur
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