#déboires
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petrichorpg · 10 months ago
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Aujourd’hui, j'ai eu le cœur brisé ...
Vous aussi ca vous ai déjà arrivé de croiser par hasard un autre rpgiste ? Vous papotez de tout et de rien, sans forcément avoir de liens entre vos personnages. Puis un jour une occasion se présente. Un rp, puis deux, puis trois ... Entre-vous ça coule de source, y a du feeling. Vous êtes sur la même longueur d'onde. Les idées s'entre-mêlent et vous sentez que vous allez avoir un duo intéressant ensemble. Et puis ... un jour votre partenaire vous dit qu'il quitte le forum pour x raisons (manque de temps, problème irl ...). Votre cœur se brise. Vous aussi vous avez déjà ressentis ça ? On dit qu'il faut séparer irl / rpg mais parfois le courant passe tellement bien qu'on y met des sentiments et ça fait mal quand c'est la fin. Un peu comme si notre personnage préféré d'une série ou d'un livre disparaissait sans s'y attendre. Oui le rpg ce "n'est qu'un" jeu mais c'est aussi plus que ça parfois. Alors à vous qui avez vécu des peines de cœur, je vous comprends, je vous envoie plein d'amour <3
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ladyniniane · 10 months ago
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Je peux pas utiliser l'adjectif "marmoréen" sans penser à Twilight. Ce truc m'a retourné le cerveau😭.
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coovieilledentelle · 1 month ago
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Les pieds (poème humour)
Avec mes pieds, je n'ai que des déboires
Je les entends se chamailler tous les soirs
Chacun,à son tour,vient m'exposer ses griefs
Car après tout c'est moi le chef
Entre eux deux,je ne sais lequel croire
Ils me plongent vraiment dans le désespoir
J'ai souvent entendu le droit me dire
Sans moi,tu ne pourrais plus courir
Alors le gauche lui dit tout en colère
Sans mon concours,rien ne peut se faire
Me donner peu d'importance,n'est pas sympa
Même si ce n'est pas moi qui guide les pas
Je suis toujours là pour le réveil du pied gauche
On fera appel à moi chaque fois que ça cloche
A ça,le droit répond,d'un air moqueur
Moi, je n'apporte que la bonne humeur
Quand,par hasard,je serre les jambes
Je fais vraiment éclater une bombe
Car mes pieds ne supportent pas le contact
Quiconque dirait qu'ile manquent de tact
Se voir de si près les frappe et les agace
Il me semble même voir leurs grimaces
Un doigt qui bouge,ça provoque
Alors les petits défauts,ils les évoquent
Même les cicatrices se font alors la guerre
Certaines rappellent leurs causes et en sont fières
Quand je décide d'accélérer l'allure
Les mettre d'accord,n'est pas une sinécure
Le droit voudrait bien allonger le pas
Mais pour le gauche,ce n'est pas le cas
Je m'énerve,je suis à bout de patience
Je leur ordonne de hâter la cadence
Puis j'attends ce qu'ils peuvent bien me dire
Dans mon esprit, je les vois alors sourire
Pour me narguer,ils jouent l'indifférence
Ils me rappellent que les avoir, c'est déjà une chance
Confus, je ne sais quoi répondre à tout ça
Je veux tout simplement faire des pas
Alors je me laisse aller dans leur bon vouloir
Marcher, tant bien que mal, j'ose encore y croire
Mosfan
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clhook · 2 months ago
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Retour de mes déboires de recherche google image j'ai tapé "lapin" car je cherchais une photo d'un lapin pour un jeu de cartes à conter à la médiathèque et au milieu de mille et une photos adorables de petits lapinous je suis tombée sur une photo d'un lapin écorché prêt à être cuit ☠️☠️☠️☠️☠️
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selidren · 18 days ago
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Eté 1932 - Champs-les-Sims
3/6
Adelphe vit aussi quelques déboires en ce moment. Ce qui m'a alerté, c'est le jour où Antoine m'a fait remarqué avec humour qu'on ne l'avait jamais autant vu que depuis qu'il avait quitté la maison. Même en dehors du travail, il a toujours eu l'habitude de venir voir les filles de temps à autres, mais c'est devenu très régulier, d'autant plus depuis que la petite Louise est là.
Mon oncle peut être connu comme une véritable tombe, tu propre aveu de ma mère qui a reconnu avoir échoué à lui extorquer ses secrets, mais étrangement, je n'ai pas eu à le cuisiner trop longtemps. Je me suis tant confiée à lui qu'il a du lui même se sentir en confiance avec moi, et cela fait environ un an que je suis devenue une sorte de confidente pour moi.
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ptns-orageuses-rpg · 1 month ago
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LE REFUGE DE BESCEL
il paraît que la bâtisse est vivante ; certains disent que des fantômes y errent, des vestiges d'âmes d'anciens altérés. Ce serait pour ça que les objets bougent, que les portes s'ouvrent. C'est vrai que la nuit, elle est bruyante. Ça apeure les gosses l'histoire d'une semaine. Et après, c'est son silence qui devient inquiétant. Lorsqu'un nouveau mioche se pointe dans une chambre, son étagère de vêtement se remplit toute seule. Les draps se changent, la déco de la chambre s'adapte. Il n'y a pas d'agent entretien, dans le refuge, elle se lave, s'habille et se répare toute seule.
Le Refuge accueille les mômes altéré·es qui n'ont plus de toits sur la tête. Il arrive que les services sociaux en déposent, que des gamin·es fuguent et se retrouvent ici. Les pensionnaires restent tant qu'iels en ont besoin, certain·es ne partent jamais : deviennent employé·es du refuge à leur tour. Les soignant·es, infirmières, ami·es — appelle ça comme tu veux — sont tout·es des altéré·es.
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LA MATRIARCHE — nb / f (libre) • +45 ans TW — rumeurs de meurtre
Si dehors, il caille sa mère, c'est elle qui ramène la chaleur à l'intérieur. C'est pas qu'une directrice cachée derrière son bureau, c'est une figure politique dans le pays. 20 piges qu'elle dirige l'endroit ; elle a débuté si jeune, s'est fait·e les dents sur ses propres échecs. La daronne administrative d'un demi-milliers de mioches, autant de bouches à nourrir parce que c'est elle qui ramène l'argent sous le toit. Un boulot éreintant ? Faut aussi prendre en compte les apparitions télés, les cortèges de tête en manif et prendre soin de recevoir tout le monde dans son bureau.
On la décrit intransigeante avec les monstres dehors, d'un dévouement à faire battre les âmes. Elle est pas celle qui déposera un baiser sur le front, mais elle sera au chevet du moindre grosse bien malade. Comme toute matriarche, elle a été choisie par les lieux. Dans les couloirs, on dit qu'elle aurait tué un type, qu'elle l'aurait fait pour sauver un mioche d'un grand danger. Mais bon, c'est peut-être tout aussi faux, qui sait.
FT. Melanie Lynskey,...
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LE TOUBIB — m / nb / f (réservé) • +40 ans TW — alcoolisme (légère mention).
Il aime bien les fleurs, il y en a partout dans son cabinet. Rayon de soleil orangé par la vieillesse sur la fenêtre, sa façade d'un las sourire a besoin d'être décrassée sous un petit coup de karcher. Dire qu'il est marié à son travail relèverait de la mauvaise foi. Il s'endort sur son bureau, c'est qu'il n'a plus vraiment nul part où crécher. Il n'y a que la matriarche qui veille aussi tard pour lui mettre une couverture sur les épaules. Il s'occupe de tous les chiards du refuge, avec le sourire, sans jamais perdre patience. D'une douceur à restaurer les œuvres d'art, c'est rare de trouver pensionnaires qui le déteste.
Le refuge le cache, de la justice, de la loi. Ça a été l'un des tous premiers médecins altérés du monde. Mais voilà, il a déconné. C'est réprimé par la loi, mais pas éthiquement mauvais. Au contraire. Il a sauvé une ou plusieurs vies en faisant ça. La matriarche l'a trouvée, ils se sont vites alliés. Elle a eu raison : on dirait que ses seul tares, c'est ses goûts en matière de chemise et la main un peu lourde sur la boisson.
FT. Oscar Isaac, ...
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LE GARDIEN — m / nb (libre) • +45 ans
C'est un bien grand bonhomme, du genre à avoir deux gosses sous les bras, un troisième sur les épaules. On dit qu'il est le gardien du refuge, qu'il veille sur la bâtisse, mais c'est pas vrai. Il vieille sur les mioches, l'âme d'une nourrice planquée dans sa barbe grisonnante. On dit qu'il avait une fille, avant, et il dit qu'il a toujours voulu être grand-père. C'est un rescapé d'une guerre, d'un corps militaire ; il cauchemarde encore, parce qu'il a le cœur grand ouvert. D'une maturité émotionnelle soignée, il joue avec les petiots, aide au devoir des plus ados, écoute les déboires des jeunes adultes.
Derrière ses allures de guimauve, il a la cuirasse dure. Il protège des agressions contre la bâtisse, va chercher les mioches qu'ont fugué et qui se sont retrouvés dans le pétrin. Quand elle a besoin de lui, il est le garde du corps de la matriarche. Il joue les jardiniers, aussi, c'est grâce à lui qu'il y a toutes ces fleurs dans le bureau du toubib.
FT. Dave Bautista,...
LES EMPLOYÉ·E·S — f / nb / m (∞/∞ libre)
Les âmes du Refuge, les vraies, les authentiques ; celles qui font en sorte que les gamin·es se rangent deux par deux, qu'iels ne se perdent pas dans les couloirs. Qu'iels soient profs, surveillant·es, psychologues, secrétaire, assitant·e social...
LES BÉNÉVOLES — f / nb / m (∞/∞ libre)
Les généreux·se de passage, les aidant·es ; celles et ceux qui donnent un peu d'argent, de leur bien ou de leur temps. Celles et ceux qui aident à la garderie, donnent un coup de main à l'heure du midi ou du soir. Ils font des ateliers parfois, aident à récolter des fonds souvent, leur visage change souvent, mais leur aide est irremplaçable.
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Si vous souhaitez réserver l'un de ses PLs, n'hésitez pas à passer dans nos asks ou de nous rejoindre sur le discord ! En espérant qu'ils vous inspirent !!
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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Les pieds (poème humour)
Avec mes pieds, je n'ai que des déboires
Je les entends se chamailler tous les soirs
Chacun,à son tour,vient m'exposer ses griefs
Car après tout c'est moi le chef
Entre eux deux,je ne sais lequel croire
Ils me plongent vraiment dans le désespoir
J'ai souvent entendu le droit me dire
Sans moi,tu ne pourrais plus courir
Alors le gauche lui dit tout en colère
Sans mon concours,rien ne peut se faire
Me donner peu d'importance,n'est pas sympa
Même si ce n'est pas moi qui guide les pas
Je suis toujours là pour le réveil du pied gauche
On fera appel à moi chaque fois que ça cloche
A ça,le droit répond,d'un air moqueur
Moi, je n'apporte que la bonne humeur
Quand,par hasard,je serre les jambes
Je fais vraiment éclater une bombe
Car mes pieds ne supportent pas le contact
Quiconque dirait qu'ile manquent de tact
Se voir de si près les frappe et les agace
Il me semble même voir leurs grimaces
Un doigt qui bouge,ça provoque
Alors les petits défauts,ils les évoquent
Même les cicatrices se font alors la guerre
Certaines rappellent leurs causes et en sont fières
Quand je décide d'accélérer l'allure
Les mettre d'accord,n'est pas une sinécure
Le droit voudrait bien allonger le pas
Mais pour le gauche,ce n'est pas le cas
Je m'énerve,je suis à bout de patience
Je leur ordonne de hâter la cadence
Puis j'attends ce qu'ils peuvent bien me dire
Dans mon esprit, je les vois alors sourire
Pour me narguer,ils jouent l'indifférence
Ils me rappellent que les avoir, c'est déjà une chance
Confus, je ne sais quoi répondre à tout ça
Je veux tout simplement faire des pas
Alors je me laisse aller dans leur bon vouloir
Marcher, tant bien que mal, j'ose encore y croire
Mosfan
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quelconque · 1 year ago
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Je me sers de ce tumblr pour parler de mes déboires de façon anonyme. J’ai toujours rêvé d’écrire, me plaindre, parler de sujets que j’aime sans embêter quelqu’un. Alors tumblr deviendra mon journal intime 2.0.
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alexar60 · 1 year ago
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Le musicien fantôme
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L’averse me réveilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissèrent plutôt à penser qu’elle somnolait. Soudain, je réalisai une chose importante. Elle leva la tête en même temps que moi.
Merde, le coffre !
Aussitôt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oublié la bâche de la petite carriole attachée à mon vélo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idée de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris…à bicyclette. C’était aussi son idée du camping sauvage. Surtout que nous étions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut déjà rempli et nos affaires trempées, je m’acharnai à recouvrir la carriole. Karen récupéra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida à y voir mieux. Tout-à-coup un éclair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanément. En dessous, notre tente n’échappa à l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui était déjà à plusieurs kilomètres.
Pétrifiés par cet accident naturel, trempés, fatigués, nous restâmes à regarder la tente se réduire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son téléphone, il n’y avait pas de réseau. Le mien était resté à côté de mon sac de couchage…dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille… Bref, je me retrouvai perdu dans un pays étranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivés, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’est évident !
Nous partîmes éclairés par les lampes de nos vélos. La charrette que je tirai parut lourde à cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai à aller moins vite que mon amie. Après quelques kilomètres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrée. La chance fut de notre côté car la grille n’était pas fermée.
Dès lors, nous pénétrâmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires éclairaient la route amenant à un grand manoir. Avec ses tours sur le côté, il aurait eu sa place parmi les châteaux de la Loire. Nous descendîmes et posâmes nos vélos contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale était grande ouverte. Le hall éclairé par un lustre semblait vide si ce n’est cet étrange personnage habillé d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos déboires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et répondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hôtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientôt commencer.
Il nous pria de le suivre. Aussitôt nous entrâmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous étions en plein contraste avec eux. Nous étions trempés, les cheveux dégoulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt à capuche, Karen était habillée d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vêtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vêtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hôte était déjà parti. Alors, nous avançâmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pâleur extrême. Tout leur corps parut voilé. De même, un léger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchâmes dans un silence glacial. Hélas, les deux seules places disponibles étaient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chérie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut réprimandée par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est à ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffés en arrière, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se déplaça en même temps que lui. Je remarquai la présence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son épaule, et à l’aide son archet, il commença à jouer. Dès les premières notes, je fus subjugué par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, Tchaïkovski…Chaque mouvement était juste et touchait le cœur. Chaque note reflétait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tête sur mon épaule tout en serrant mon bras. Elle était fascinée par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensé écouter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensé ressentir autant d’émotion en écoutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-être par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les âmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne réalisai pas que personne ne jouait au piano. Il était seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrêta subitement. Il écarta les bras en croix avant de baisser la tête en signe de remerciement et de salut. Je me mis à applaudir, accompagné par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de même, je tournai la tête et fus stupéfait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
Où sont-ils passés ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restâmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint  tout-à-coup immense.
Soudain, trois gros coups résonnèrent, puis un rire…un rire glacial…un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla à moi. Nous regardâmes les portes mais personne n’entra. Nous restâmes un long moment dans le silence à attendre sans savoir quoi faire. Nous entendîmes un oiseau piailler. Dès lors, nous comprîmes que le jour se levait. Nous profitâmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les énormes toiles d’araignées un peu partout dans la salle et le hall. Je découvris la porte à moitié abimée, Nous quittâmes le lieu qui paraissait abandonnée. D’ailleurs la majeure partie des fenêtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessé, nous pûmes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de déclarer la perte de mes papiers suite à l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda à mon amie, ensuite à un traducteur leur version. Il semblait horriblement embêté. Il se leva discuta avec un collègue, prit ma déposition, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hôtel restaurant.
Après une douche, un peu de repos, nous descendîmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passé la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller là-bas. Il parait qu’il est hanté.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restâmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriétaire était si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un défi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son âme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagné, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une âme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son château chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je préférais laisser cette histoire aux légendes du coin. D’ailleurs, Karen était d’accord : Confirmer une histoire de fantôme pouvait nous être nuisible ainsi qu’au fantôme. Dès lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle était succulente.
Alex@r60 – août 2023
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lisaalmeida · 9 months ago
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Je lui demandais comment elle faisait pour supporter ces déboires qui s'accrochaient à elle comme des revenants. Elle me répondait d'une voix limpide : "On fait avec. Le temps s'arrange pour rendre les choses vivables. Alors, on oublie et on se persuade que le pire est derrière soi. Bien sûr, le gouffre nous rattrape au détour d'une solitude et on tombe dedans. Curieusement, dans la chute, on éprouve une sorte de paix intérieure. On se dit c'est ainsi, et c'est tout. On pense aux gens qui souffrent et on compare nos douleurs. On supporte mieux la nôtre après. Il faut bien se mentir. On se promet de se ressaisir, de ne pas retomber dans le gouffre. Et si, pour une fois, on parvient à se retenir au bord du précipice, on trouve la force de s'en détourner. On regarde ailleurs, autre chose que soi. Et la vie reprend ses droits, avec ses hauts et ses bas. On a beau acheter ou se vendre, on est que des locataires sur terre. On ne détient pas grand-chose finalement. Et puisque rien ne dure, pourquoi s'en faire ? Quand on atteint cette logique, aussi bête soit-elle, tout devient tolérable.
- Yasmina Khadra, Les anges meurent de nos blessures
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toutenprose · 11 days ago
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Et je vis, du balcon dans cet hôtel miteux Où, par un hasard fugace, je m'étais retrouvé Le ciel se couvrir d'une parure de lait : Un gris vert neigeux s'émaillant dans une glace. Regardais-je dehors, ou plus profond dedans ? C'était un verre bancal. Qu'aurais-je pu deviner ? Le peu de lumière à mes yeux se fit jour, Quand, sous la mince couche De cet épais miroir qui n'en était pas un, Je vis surgir un Port, une Lune, un déboire. Le ciel était tacheté, la mer était souillée. Plus aucun doute, un horizon se dessinait. Je regardais si loin les traces se confondre, Les cieux d'une encre parsemée noire, Et la mer lessivée d'un rouge si rouge sombre, Que de cette eau gelée naissait aucun espoir. Il y avait un phare. Debout, seul, tordu, et fermant la lagune. Adossés, une cabane et un arbre cachés sous les rayons de Lune. D'un vaisseau immobile amarré aux rochers, Se laissait échapper une fine traînée d'ambre. Cette même couleur qui nous teinta les flots. Le reste tirait sur le jaune, Quand l'astre responsable projetait ses rayons. Au loin, quelques pics relevaient l'esplanade, Et la mer empruntait un paysage de corps Aux reliefs coupants et aux embruns sinueux. Des navires, pêcheurs ou peut-être marchands Semblaient partir au loin, emportant avec eux Mille secrets mystérieux. C'était un Port. T.M. Peinture : Ivan Aivazovsky, Sea coast at night. Near the beacon., 1837.
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jeanchrisosme · 1 year ago
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Je suis un homme, Comme il y en a tant, Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. J'ai moi aussi trébuché , J'ai moi aussi vécu une histoire au goût d'inachevé. Je sais que j'ai commis quelques erreurs, Que j'ai manqué de retenir celle que j'aimais... Je me suis souvent remis en question, En réajustant mes pensées et mes actes. Tentant de trouver l'équilibre pour que ma relation puisse avoir un avenir. J'ai offert mon épaule, mon écoute, mon temps,mon amour, J'ai donné tout ce que mon cœur pouvait, J'ai aimé sans attente,sans compter, Juste avec l'intégralité de mon âme . Cette femme je l'ai aimée, choyée...rêvée, idéalisée... En lui ouvrant mon cœur, c'est tout mon être que j'ai mis à nu. J'ai installé la transparence des mots, Offert une confiance sans faille, Et espéré que chacune de mes paroles la rassurent... Soucieux de tout ce qui pouvait l'éffleurer,la heurter... Je composais pour qu'elle puisse s'apaiser quand tout en moi se trouvait chamboulé. Je l'aimais à un point que je m'en oubliais . De nuit comme de jour, elle pouvait compter sur ma présence. J'ai connu cette femme à terre,abîmée par son passé. Mais j'ai choisi d'avancer avec elle en lui tenant la main pour la relever. Quand est venue l'heure de sa renaissance , Elle s'est envolée vivre sa vie ailleurs, Et c'est moi qui me suis retrouvé à terre... Je suis un homme , Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. Tous les hommes ne sont pas égoïstes, égocentriques et manipulateurs, Tous les hommes ne sont pas ignorants,blessants,et dégradants... Il y a aussi ceux qui ont tant d'amour en eux, Qu'ils en deviennent aveugles et sourds , Refusant de voir et croire que l'on puisse utiliser celui-ci à profit. Ils s'investissent de manière inconditionnelle. Je suis un homme , Un homme blessé, avec la peur d'aimer à nouveau, La peur de souffrir et d'être encore abandonné, La peur de s'ouvrir et de la voir partir. J'ai encore ce goût de poussière, ce goût amer dans la bouche, Celui d'avoir cru à notre histoire soldée par un déboire... Les expériences malheureuses de la vie forgent une personne cependant elles laissent également en sommeil quelques plaies non cicatrisées. Je suis un homme comme tant d'autres hommes, Je suis un homme comme certaines femmes, Avec un cœur amoché, Des bleus à l'âme, Des souvenirs merveilleux et en même temps douloureux, Sans regret ni remord pour autant, Juste avec cette paralysie d'aimer encore un jour une autre femme plus fort ... Et cette peur d'être encore celui qui répare puis que l'on laisse pour un nouveau départ...
Éden Cara
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deviance-nocturnale · 1 year ago
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30. Au revoir / Écrire
On est le trente du mois, la parenthèse enchantée se ferme, les rideaux du théâtre de pourpre et d'éloges clos. J'aimerais tenir ce fameux livre à l'histoire interminable entre mes mains. Impossible, attendre une année, contrat renouvelable à vie peut-on croire. Un CDI d'écriture. Une dernière fois, sourire aux touches du clavier qui s'agitent frénétiquement, gravant des mots dans l'immensité du web. Une dernière fois, s'épancher à vif, anatomie d'une vie insignifiante, bravant les plus intemporels déboires. Quelque chose de beau est en cogitation. Je signe mon nom en bas de page, je tire ma révérence. (Ai-je seulement tout dit ?)
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les-portes-du-sud · 6 months ago
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🌊 Une bouteille à la mer, solitaire et vagabonde, Porte en son flanc un secret, une histoire profonde. Elle danse sur les vagues, bravant l’inconnu, Emportant des rêves, des mots d’amour perdu.
🌊 Elle murmure au vent, confie ses espoirs, Sous le ciel étoilé, elle erre sans déboires. Peut-être qu’un jour, un cœur curieux la trouvera, Lira ses mots d’errance, et sourira.
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🌊 Alors, bouteille à la mer, continue ton voyage, À travers les océans, sans peur ni naufrage. Peut-être qu’un destin croisera ta route, Et délivrera ton secret, ton doux murmure.
Les-portes-du-sud
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rewritetheorders · 6 months ago
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DEVON BOSTICK
Hello!!!!!
Merci pour cette initiative!!! Elle est géniale!
J'ai posté une requête sur mon tumblr et un graphiste génial y a déjà répondu mais je reposte ici! J'aurais aimé me faire une banque d'avatars pour mon personnage!
◊ NOM DU FACECLAIM: Devon Bostick ◊ LIEN DE LA GALERIE: https://imgbox.com/g/w1QyEl7zlC  ◊ TEXTE: Soit le tisseur de contes ou the ghost of you ou peu importe ce que le personnage vous inspire. ◊ AMBIANCE/STYLE: Je préfère les montage graphique et les collage avec du texte. J'aime le texte sur un avatar! J'ai aussi une forte préférence pour le noir et blanc ou le noir et blanc + une couleur!  ◊ AUTRES: Le personnage : Dafydd est un guide touristique de 33 ans qui voit et entend les morts comme s'ils étaient vivants mais vit en plein déni de son don. Il a eu ses déboires avec la prostitution et la drogue. Petit dernier un peu trop surprotégé d'une fratrie de trois. Fouteur de crasses et de poisse depuis la naissance. Bébé à maman, enfant prodige mille fois parti et toujours pas de retour. Coeur d'artichaut célibataire qui ne sait plus trop faire la différence entre le désir et l'amour, le vrai. ◊ PSEUDO TUMBLR: @barbe-noire-2
Un gros, gros, gros merci à vous tous!!
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selidren · 1 month ago
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Automne 1930 - Champs-les-Sims
1/4
Cher Lucien,
J'ai suivi les déboires de l'Amérique dans les journaux. C'est un miracle que cela ne soit pas encore arrivé chez nous, mais je pense malgré tout que la crise finira par venir. En prévision, j'ai mis énormément de nos liquidités à l'abri. En cas de soucis, j'espère au moins transmettre à mes filles un pécule assez confortable. Ange est plutôt confiant, mais de son propre aveu, il ne comprend pas grand chose à l'économie, si ce n'est celle des cabarets parisiens.
En revanche, j'ai été ravie de recevoir tes photographies. Ce port est vraiment superbe et je suis également contente que toi tu en sois fier. En tous cas, Oncle Adelphe est d'accord avec moi, c'est un grand accomplissement. Il m'a raconté les lettres qu'on lui lisait dans son enfance, où on racontait les trajets en barque que faisaient ton père, ton oncle et tes tantes pour aller à l'école, ce qui n'avait pas l'air bien pratique. Avec ton port, ce sera plus confortable et sans doute plus rapide. J'espère que la crise finira par cesser pour vous, que vous puissiez vous sortir de cette période d'incertitude qui doit beaucoup vous peser.
Mes filles continuent de grandir, elles ont eu quatre ans cette année. C'est fou ce qu'elles poussent vite. Je joins à cette lettre une photographie prise par moi d'Ange et des filles. C'était à sa demande, et il a d'ailleurs glissé un petit billet à ton attention, que je n'ai évidemment pas lu. Je crois que c'est en rapport avec ta truite. D'ailleurs, je n'entends pas grand chose à la pêche, mais je pense que je dois te féliciter.
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