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thehoppost · 27 days ago
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Les Effets du Lissage sur la Santé des Cheveux: Bénéfices et Risques
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Le lissage des cheveux est une pratique courante pour obtenir une chevelure lisse et soignée. Cependant, son utilisation régulière soulève des questions sur ses effets potentiels sur la santé des cheveux. Peut-il provoquer des dommages ou même entraîner une perte de cheveux ? Cet article explore les avantages et les inconvénients du lissage afin d’aider à faire un choix éclairé.
Les Différents Types de Lissage
Avant d’analyser les effets du lissage, il est essentiel de comprendre les différentes méthodes utilisées :
Lissage thermique : Il comprend l’utilisation du fer à lisser ou du sèche-cheveux pour redresser les cheveux temporairement.
Lissage chimique : Il inclut des techniques comme le défrisage, le lissage brésilien, le lissage japonais ou coréen, qui modifient la structure des cheveux de manière semi-permanente ou permanente.
Lissage à la kératine : Cette technique utilise la kératine pour renforcer les cheveux tout en les lissant, mais contient parfois du formaldéhyde, un composé chimique controversé.
Les Effets Positifs du Lissage
Le lissage peut apporter plusieurs avantages, notamment :
Facilité de coiffage : Les cheveux lissés sont plus faciles à démêler et à coiffer.
Esthétique et discipline : Un lissage bien réalisé offre une apparence soignée et élégante.
Effet durable : Les traitements chimiques assurent un résultat lisse pendant plusieurs semaines ou mois.
Cependant, ces bénéfices peuvent être éclipsés par les effets négatifs liés à une utilisation excessive ou mal maîtrisée du lissage.
Les Risques du Lissage sur la Santé des Cheveux
1. La Déshydratation et la Casse
L’exposition fréquente à la chaleur ou aux produits chimiques peut endommager la cuticule du cheveu, entraînant une perte d’hydratation et une fragilité accrue. Les cheveux deviennent secs, cassants et sujets aux fourches.
2. Affaiblissement de la Fibre Capillaire
Les lissages chimiques modifient la structure des cheveux en rompant les liaisons de kératine. Cela peut affaiblir la fibre capillaire et rendre les cheveux plus vulnérables aux agressions extérieures comme la pollution, le soleil et les colorations.
3. Risque de Chute de Cheveux
Un lissage trop fréquent ou mal réalisé peut endommager le cuir chevelu et provoquer une chute de cheveux excessive. Les produits chimiques agressifs utilisés dans certains traitements, notamment ceux contenant du formaldéhyde, peuvent irriter le cuir chevelu et entraîner une alopécie de traction due à la tension excessive exercée sur les racines.
4. Accumulation de Produits et Irritations
Les traitements de lissage répétés peuvent entraîner une accumulation de résidus sur le cuir chevelu, obstruant les follicules pileux et limitant la croissance des cheveux. De plus, certains composants chimiques peuvent provoquer des allergies et des irritations cutanées.
Comment Minimiser les Risques ?
Si vous souhaitez lisser vos cheveux tout en limitant les dommages, voici quelques conseils :
Utiliser un protecteur thermique : Avant d’utiliser un fer à lisser ou un sèche-cheveux, appliquez un spray protecteur contre la chaleur.
Éviter la chaleur excessive : Réglez votre appareil à une température adaptée à votre type de cheveux (environ 180°C pour des cheveux fins et jusqu’à 210°C pour des cheveux épais).
Limiter la fréquence du lissage : Essayez d’espacer les sessions de lissage pour permettre aux cheveux de récupérer.
Hydrater et nourrir les cheveux : Utilisez des masques hydratants et des huiles nourrissantes pour renforcer la fibre capillaire.
Choisir des produits sans substances agressives : Privilégiez des lissages à la kératine sans formaldéhyde et évitez les produits contenant des sulfates ou des parabènes.
Consulter un professionnel : Faites appel à un coiffeur expérimenté pour des traitements chimiques afin de minimiser les risques de brûlures ou d’endommagement excessif.
Le lissage des cheveux peut être une solution efficace pour obtenir un look élégant et discipliné, mais il doit être utilisé avec précaution. Une exposition excessive à la chaleur et aux produits chimiques peut entraîner une déshydratation, une fragilité accrue et même une chute de cheveux. En adoptant de bonnes pratiques et en prenant soin de votre chevelure, vous pouvez profiter des bienfaits du lissage sans compromettre la santé de vos cheveux.
Vous souffrez de chute de cheveux après un lissage brésilien? Ne laissez pas vos cheveux s’abîmer davantage ! Consultez un spécialiste capillaire pour évaluer l’état de votre cuir chevelu et adopter les soins adaptés. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour retrouver des cheveux forts et en pleine santé !
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camisoledadparis · 4 months ago
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saga: Soumission & Domination 347
Florian
Florian est le gymnaste amateur repéré par Jona. Il est un peu grand par rapport à Romain et un peu moins large mais ce que me montre Jona sur son smartphone est quand même impressionnant, surtout quand il est aux barres parallèles. Il n'a pas menti non plus sur sa gueule.
Petite présentation : Florian est issu d'un père ouvrier en agroalimentaire et d'une mère femme de ménage, dans les 1m74 il porte 70Kg de muscles. Brun à la pilosité déjà maitrisée (gymnastes), Jona m'annonce un sexe d'une largeur peu commune si ce qu'il a vu au repos sous les douches se concrétise. Il est en première année de BTS Technique et vit la semaine comme pensionnaire du lycée où il fait son BTS.
Il est homo même si peu de gens sont au courant d'après l'enquête. Jona n'a pas vu de probable " petit copain " parmi les autres adhérents du club où le jeune homme s'entraine.
Je n'ai pas le temps de l'approcher. Je demande à Jona de s'en charger.
Il me le ramène un vendredi soir après m'avoir juste téléphoné et prévenu qu'il a déjà débroussaillé le terrain. En tant qu'ancien paysagiste comment dois-je comprendre ce terme ! L'a t'il déjà enculé ou lui a t'il déjà dit pourquoi il m'intéressait ?
Quand ils entrent dans mon bureau, il est 18h. Jona comme Florian sont en jogging. Si on en m'avait pas dit qu'il n'était qu'amateur je ne l'aurais jamais deviné.
Jona me présente et le présente. Il continu à tenir la parole. Il m'explique qu'il a déjà dévoilé à Florian le but de sa présence et les conditions générales du contrat.
Pendant qu'il parle, je mate le nouveau venu. Son jogging est propre mais pas de première jeunesse et pas du modèle de l'année, tout comme ses baskets. S'il est propre sur lui, avec une tête entretenue, pas de bouton, barbe rasée, cheveux court et même s'ils sont coiffés un peu à la footeux, ils vont bien avec sa tête.
Quand Jona se tait, je demande à Florian ce qu'il en pense et ce qu'il croyait pouvoir accepter de faire.
Il prend le temps de la réflexion. Il mate les photos qui m'entourent. Il montre Romain et me dit qu'il peut doubler mon potentiel dans ce style d'escort.
Ok il a tout compris.
On passe donc direct aux questions personnelles. Les évidentes étant déjà en mémoire, je passe directement à sa bite. Il m'annonce un 18 x 7, pas mal du tout, même si c'est sa rondelle qui va encaisser le plus souvent.
Dépucelage : à l'adolescence par un copain du sport, même âge mais plus avancé sur le sujet.
Vie sexuelle : faible si on ne compte pas les branlettes avec doigts dans le cul.
Outing : nul, ni à la famille ni aux copains.
Revenus : les parents paye l'internat et il a bossé les 2 mois d'été dans leur usine pour les extra.
Je veux le voir nu, même si j'ai confiance en Jona.
Il ne fait pas de difficulté. Et c'est rapide vu ce qu'il a sur le dos. Sous le blouson un marcel (il est réchauffé quand même !) qui dégage ses épaules et c'est impressionnant comme il souligne bien sa musculature. Il retire son slip en même temps que son bas de jogging. Ok il est bien fait et déjà épilé ou rasé. Un peu moins déséquilibré que Romain, ses épaules sont quand même très larges. Son sexe au repos est court mais déjà large. Il repose sur deux grosses couilles lisses. Je lui demande de bander. Il se branle, met un peu de temps à y arriver. Je comprends, c'est pas évident de bander comme ça devant deux inconnus sans aucune tension sexuelle ambiante. Mais ça gonfle et je vois le résultat. 7cm de large même un peu ovale sur 18 seulement c'est encore plus impressionnant que sur une bite de 25 ! Je lui demande de se tourner. Son cul ? Une beauté, petit, très rond il attire la morsure. Sans que je lui demande il se penche en avant écarte les fesses pour que je vois sa rondelle imberbe comme le reste. Je le remercie et il se redresse et me fait face.
Je lui demande s'il pense possible d'interrompre son internat. Avec l'accord de ses parents qu'il se fait fort d'obtenir s'il argumente d'un travail rémunérateur, cela peut se faire dès la fin du mois puisque le paiement est trimestriel.
Je comprends que depuis qu'il a été approché par Jona il a réfléchi à la chose. Je lui demande son cursus. Bac S avec mention bien mais pas les moyens de faire autre chose qu'un BTS. Quand je lui demande ce qu'il aurait voulu faire, il me répond une école d'ingénieur mécanique ou généraliste.
Je lui dis qu'avec ce qu'il va gagner chez moi, il peut de nouveau envisager ce type d'études. Il y pensait mais n'avait pas encore osé l'envisager.
Jusqu'alors Jona ne lui avait pas encore parlé précisément de salaire. Je l'informe que d'ici la fin août, s'il consent à faire une prestation par semaine plus 15 jours à 1 mois de " vacances " il pourra non seulement se payer ses frais de scolarité mais vivre correctement ses 5 années d'études. Et s'il continue de temps à autres à prestater pour moi, ses 5 années seront confortables même.
Là il me dit qu'il se privera un peu mais qu'il assurera pour les études de son petit frère.
Le dossier monté un peu rapidement n'en faisait pas mention. Le gamin n'a encore que 18 ans mais déjà en première S. Il suit Florian en tout sauf en ce qui concerne le sexe et le sport. Il est plus attiré par le design industriel et jusque-là n'envisage qu'un BTS de dessin industriel.
En sexe, il sort actuellement avec une copine de sa classe et en sport c'est un handballeur.
Ma fois ci ça peut le motiver pour le taf, moi ça me va.
Je reviens sur le côté sexe des prestations. Jusque-là il a été aussi bien actif que passif même s'il n'a pas trouvé beaucoup de mecs volontaires pour ses 7cm ! En passif son record est un beur de 25ans monté 25x6 une seule fois. C'avait été un peu difficile et douloureux mais il lui avait quand même tout mis.
Ça me rassure, la base est bonne.
C'est lui qui me demande si je veux tester la " marchandise ". Bon, question vocabulaire y'a un peu de travail à faire mais pour le reste le gamin n'a pas froid aux yeux.
J'appelle João. Maintenant qu'avec lui j'ai une bite de 22x6 sur place, cela pousse mes tests plus avant.
En attendant je lui demande de commencer avec Jona. Il est maladroit, hésitant, gauche pour tout dire. Il va y avoir un peu de travail à faire avant de le lancer même en tant que " bête de sexe ". Ses réponses bravaches cachaient finalement au minimum une certaine appréhension au pire de la peur.
Jona le ressent aussi et il fait tout pour l'aider. Il prend l'initiative de lui rouler un patin. Là, le petit se donne vraiment. A croire qu'on a basculé l'interrupteur. João entre et ma recrue ne s'en rend pas compte. Je fais signe à João d'y aller. Il se colle au dos de Florian. Ce dernier tourne la tête et se laisse embrasser par le nouveau venu. Bien que coincé entre mes deux escorts, je vois sa bite se redresser entre les jambes écartées de Jona.
Il se laisse glisser à leurs pieds. Il commence par une pipe aux 19cm de Jona. Il en prend facile 18. Quand il bascule sur João, le résultat est le même. Je le note comme un point à améliorer. Mais là aussi la base est bonne, 18cm c'est déjà l'entrée de sa gorge.
Alors qu'il suce João, Jona tire son bassin ver le haut pour préparer la sodo. Je lui tends le gel et des kpotes. Il enduit la rondelle et commence à mettre des doigts. Un passe facile tout comme deux d'ailleurs. Le troisième demande un peu de travail mais finit par entrer quand même. Il les retire et présente sa bite emballée. Il l'enfonce entre les deux globes ronds et le pénètre. Pas de modification du pompage de João. Il doit se mettre ses doigts à chacune de ses branlettes !
Après quelques minutes, je demande à ce qu'ils échangent. João " s'habille " à son tour et alors que Jona, lui, se découvre. Là, c'est un peu différent pour Florian.
Il sent bien passer les 22cm de mon brésilien. Les 6cm semblent lui faire assez d'effet et plusieurs fois il écarte la bite de Jona de sa bouche pour respirer plus facilement.
Quand le dernier cm lui écarte la rondelle il serre les dents. Bon prince, je lui passe sous le nez un flacon de poppers ouvert. Il se détend direct et reprend sa sucette.
Moi ça me va, il semble volontaire, endurant à ce que je vois sous mes yeux et comme je vois qu'il bande toujours, plutôt chaud.
João se donne à fond et Florian en profite bien. Il rue du cul pour se le faire prendre plus fort.
Jona se retire et lui jute sur les cheveux. Je le remplace pour tester par moi-même ma nouvelle recrue.
Il pompe bien. S'il n'a pas eu beaucoup d'expérience, il a vite appris alors. Il alterne les tentatives de gorges profondes avec un travail de langue sur gland des plus convaincants. Je comprends pourquoi Jona s'est fait prendre au piège.
Jona se coule entre nous et pompe le petit nouveau. Il n'en devient que plus vorace et João s'aperçoit aussi de la différence. Il l'encule plus sèchement jusqu'à se fixer au fond, les mains crispées sur ses hanches occupé à remplir sa kpote. De mon côté j'ajoute mon sperme à celui de Jona qui lui reçois la production de Florian sur l'épaule. 
Tous les 4 sous les douches, Florian me demande s'il est embauché. Je lui dis que c'est OK mais qu'il va devoir travailler son vocabulaire et perdre ce petit accent " banlieue ". Pour le reste je lui fais confiance, il saura s'adapter aux physiques de mes clients. Un truc, c'est qu'il devra trouver des positions originales et " sportive " lors de ses rapports avec eux puisque c'est sa spécificité " Gymnaste " qu'ils vont louer. Alors que nous somme secs, il prend devant nous quelques positions. Après un grand écart au sol il nous fait le même debout. A la " Van Damme ", il suit avec un autre entre deux chaises avant de poser ses deux mains au sol et de lentement faire un équilibre les jambes toujours parallèles au sol. Il pivote, descend le bassin et sans toucher le sol, les jambes à l'équerre, il plie les bras et les tend comme un simulacre de défonce sur un mec couché sur le dos.
Ok la démo est faite, il semble avoir suffisamment d'imagination.
On finit l'entretien par la visite des installations sportives le second très orienté muscu l'intéresse et la piscine le surprend. Mais la serre c'est autre chose. Le grand tatami l'attire aussitôt pour le travail au sol. Il me dit qu'il pourra tester là ses positions spécifiques de baise. La piscine de 25m l'interpelle et il me demande s'il devra s'entrainer dedans. Je hoche la tête.
J'ajoute que pour lui et son compère, j'allais voir à acquérir des barres parallèles et s'ils le veulent, j'essayerai d'implanter des anneaux.
Avant qu'il ne parte avec Jona, je lui donne les adresses auxquelles il va devoir faire une visite. Le médecin, le labo d'analyse, pour les vêtements, je demande à Jona de l'accompagner.
Je fais un point avec João. Je lui demande si celui-là lui plait aussi. Il me dit qu'il est bien mais c'est pas son Romain, même s'il a pris du plaisir à l'enculer.
La semaine suivante, les résultats arrivent satisfaisants. Il est clean de HIV comme des MST. Il intègre alors le groupe officiellement. Le changement des soirées d'entrainement auprès des autorités du lycée s'est fait sans questions.
Romain est content d'avoir un collègue même si ce n'est qu'un amateur. Ils nous gratifient d'un petit défi entre eux qui les classent quasiment exæquos. Il apprécie aussi de l'avoir avec lui quand ils se mettent dans le bain (au propre). Ce ne sont pas des nageurs et ce n'en seront jamais, pas le physique. Mais Anthony m'assure qu'ils s'amélioreront quand même et puis nous ne préparons personnes aux compétitions ! Sous les douches il fait sensation avec sa bite extralarge. Plusieurs font remarquer qu'ils pourront s'entrainer sur lui plutôt que des godes pour se préparer à certains de nos clients.
Florian bande sans pouvoir s'en empêcher devant la multitude de corps nu devant ses yeux. Il ne s'est jamais fait de partouze et ça ne lui est jamais encore arrivé de voir autant d'homos, nus devant lui.
Ce premier soir il serait illusoire de se contenter d'une simple douche. Ça vire troisième mi-temps sexe. Si João avait eu des velléités de garder son Romain encore quelques semaines pour lui tout seul (hors clients), c'est râpé ! En tant que petits nouveaux, ils sont sollicités de tous les côtés. Je reste un peu en retrait pour analyser leurs comportements.
Si je vois Romain interroger du regard son João lors des premières dragues et mains à son cul, il s'affranchi vite de son approbation tellement ça vient de partout. Mes autres escorts sont curieux de leurs capacités particulières. Je vois quelques baises acrobatiques. Les bancs de muscu servent de supports à leurs grands écarts, Romain couche Simon au sol à côté d'un banc et je le vois s'installer pour faire les triceps avec ce même banc. Quand il descend il s'encule sur Simon enfin sa bite de 18x5 et quand il travaille ses triceps, il décule. En fait il ajoute une donnée " plaisir " au travail musculaire ingrat. Il pourra faire ça aussi avec mes clients sur leur tapis et lui en appui sur le bord du canapé.
Florian est plutôt sollicité pour défonce mes escorts. Quand je jette un oeil sur lui, il est en train de se faire mes 2 russes. Nikolaï est sur le dos avec Viktor dans les bras à se rouler des pelles. Leurs bites écrasées l'une contre l'autre, ils présentent leurs deux culs à la sodomie.et comme ils sont amant officiels, pas la peine de changer de kpote entre leurs deux trous. Ils apprécient et on entend gémir celui qui reçois les 7cm de Florian. En sourdine puisqu'ils s'embrassent !
Je retiens quelques minutes mes deux nouveaux alors que tous s'en retournent chez eux. Impressions ? Ils sont ravis. Surtout Florian qui n'avait encore jamais connu ça.
Il en profite pour m'annoncer que c'est vu avec ses parents et que c'est ok pour qu'il sorte du pensionnat à la fin du mois. Pour les trajets il me demande s'il pouvait avoir une avance pour s'acheter un scooter. Il en a bien un chez lui mais en panne depuis quelques semaines. Je lui passe le n° de téléphone de Daniel et lui dit de voir directement avec lui, il m'enverra la facture directement.
Dès qu'il nous quitte, j'appelle ce dernier et lui donne mes instructions. Florian à son permis donc il peut conduire des scooters de 125cc3. Daniel me propose qu'il prenne plutôt un 3 roues, y'en a de sympas maintenant et il pourra monter en cylindrée. Et comme il sera obligé de faire une mini formation que ce soit un 2 ou un 3 roues ça changera pas grand-chose. Lui, il opterait pour un Gilera Fuoco 500, plus original qu'un Piaggo ou qu'un Peugeot. Comme il monte à 145Km/h il pourra s'amuser un peu.
Je lui dis de voir ça avec l'intéressé. J'ajoute qu'il s'occupe aussi des protections, blouson cuir et casque de marque ! Il ne faut pas lésiner sur la sécurité !
Il me dit avoir reçu de nouveaux SHARK dont un Raw dual black de toute beauté et avec un look très robot qui plait assez. Il lui proposera en blouson un ICON 1000 HOOD, avec capuche il fait moins spécifique moto tout en étant de la qualité top. En noir avec le casque il devrait avoir une touche qui sort un peu du lot. En pantalon il préconise un Jeans John Doe Kamikaze en Kevlar plus un cuir ICON 1000 Roughshod pour le look. Je lui dis de ne pas oublier les pieds et pour ça me dit qu'il l'équipera soit en ICON field armor 2 ou en AXO Slammer. Les deux sont des boots moins typées moto.   
Appel à Éric pour les 7 heures de formations obligatoires et tout est en place.
En une semaine tout est bouclé et il est équipé avant d'entrer dans la coloc. Certificat en poche et vêtu de neuf, il vient me remercier. Il a une bonne touche un peu noire mais le look est là. Je lui pique son scoot le temps de faire un tour dans le coin. La conduite est amusante et les accélérations sont sympas.
Il me dit qu'il pourra même rentrer chez lui avec vu qu'il n'a que 50Km à faire.
Dans un premier temps comme je ne pourrais l'utiliser que dans des contrats sexes, pas besoin de lui prévoir une voiture.
Jardinier
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considermeharmless · 2 months ago
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En Temps et en Étoiles - Aveu
Another French translation made for the fun of it! Contains spoilers for Act 6 though, you've been warned!
Send me your favorite scenes if you want the same treatment for them :3
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Isabeau: "À-À propos de choses à dire…"
"Est-ce que je peux te dire quelque chose, peut-être ?"
(Tu essaies de ne pas inspirer brusquement.)
Isabeau: "S-Si tu es d'accord. J'ai juste quelque chose à te dire, et j'ai l'impression que c'est le moment.
(. . .)
(Tu hoches la tête.)
Isabeau: "Oh crabe !"
"Ok, alors, hum–"
"J'sais pas, Sif– Tu es sûr ? Ça va aller si je te dis quelque chose maintenant ?"
"Parce que ça pourrait faire beaucoup et tu as déjà traversé beaucoup de choses aujourd'hui et je veux juste m'assurer que tu iras bien si je te le disais et–"
(...)
(Hah, comme c'est intéressant !)
(Même maintenant, sa main se dirige vers toi, suspendue, incapable de faire le premier pas.)
(Doucement, tu prends sa main, et la tiens fermement.)
(Il inspire soudainement.)
(L'Univers semble retenir son souffle.)
Isabeau: ". . ."
"Je ne devrais pas attendre, pas vrai ?"
"Je devrais me lancer, non ?"
"Et te le dire ?"
(Tu le regardes simplement dans les yeux et attends.)
Isabeau: "D'accord… D'accord, alors… !!!"
"Sif…"
"Sif. J'ai vraiment vraiment aimé voyager avec toi pendant ce périple. Je tiens beaucoup à toi, tu es l'un de mes meilleurs amis, mon partenaire de comédie, une personne incroyablement importante pour moi, et…
"Et je…"
"Et je t'aime, Sif !!!"
"Je t'aime tellement, tellement, tellement fort !!!"
"J'adore te parler ! Et entendre tes blagues ! Et voir le petit sourire que tu fais juste avant que tu en dises une !"
"Et j'aime à quel point tu es gentil ! Comment tu écoutes toujours ce que tout le monde a à dire ! Comment tu essaies toujours de donner des conseils, même si tu n'es pas toujours très doué pour ça !"
"Oh ! Et j'adore ton œil ! Tes cheveux ont l'air tout doux ! Et j'adore que tu sois petit et mignon ! Mais petit et mignon comme un couteau de cuisine très aiguisé avec des fleurs et des petits cœurs !"
"Et j'aime ton visage quand tu manges quelque chose que tu aimes ! Et comment tu caches ton visage sous ton chapeau quand tu es gêné ! Et comment tu as l'air tout concentré quand tu regardes une pièce de théâtre ou que tu lis un livre ! Et–"
(Oh astres !)
(Tu as la tête qui tourne.)
(Tu chancelles un peu.)
Isabeau: "Oh !!! Pardon !!! Je me suis un peu emballé…"
"Oh, bon sang... J'avais l'impression de ne plus pouvoir m'arrêter de parler ! Comme si je gardais ça pour moi depuis toujours !!!"
"Est-ce que tu as déjà entendu tout ça ? Est-ce que je viens de me répéter comme un idiot alors que j'ai déjà avoué mes sentiments un tas de fois ?!"
Siffrin: "Non, c'était la première fois pour moi, aussi."
Isabeau: "Quoi ?!? Trop bizarre !!! Et cool !!!"
"Et ben ! Maintenant tu sais, heh !"  
"Je t'aime, Sif ! Je t'aime !!! Tu as intérêt à ne pas l'oublier !!!"
Siffrin: "Je n'oublierai pas, Isa."
Siffrin: "Merci. De me l'avoir dit."
"E-et je t'aime aussi, Isa !"
Isabeau: "Oh !"
"OH !!!"
"TROP BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
"Enfin, pour être honnête, je le savais, parce que j'ai des yeux."
"Mais, est-ce que tu m'aimes de la même façon que je t'aime ?"
(...)
Siffrin: "Donne-moi un peu de temps pour y réfléchir."
Isabeau: "Bien sûr ! Prends tout le temps dont tu as besoin, Sif !!!"
(Fiou!)
(Ton visage est chaud.)
(Tu ne peux pas arrêter de sourire.)
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mrsines · 4 months ago
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Il ne te mérite pas
Lilia Calderu X Reader
Le silence de la bibliothèque était seulement interrompu par le grattement léger des plumes sur le papier. Reader, le dos voûté sur un parchemin, était concentrée sur une incantation complexe que Lilia lui avait assignée. Mais ce jour-là, quelque chose d'invisible semblait peser sur ses épaules.
Lilia l'observait du coin de l'œil, son cœur battant plus fort que d'habitude. Depuis des mois, elle se surprenait à chercher des prétextes pour rester près d'elle, pour écouter sa voix ou simplement croiser son regard. Pourtant, elle savait que ses sentiments étaient voués à rester silencieux. Reader était déjà engagée ailleurs.
Mais aujourd'hui, tout semblait différent. Reader posa sa plume avec un soupir tremblant et, soudain, ses yeux s'emplirent de larmes.
Lilia se leva immédiatement, laissant de côté son propre travail. Elle s'assit près de Reader, une main légère mais réconfortante sur son épaule.
— Reader, qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle doucement.
Reader secoua la tête, mordillant nerveusement sa lèvre. Après quelques secondes, elle murmura :
— Il... il m'a quittée.
La confession semblait déborder de douleur, et Lilia sentit son cœur se serrer pour des raisons bien différentes de celles qu'elle aurait imaginées. Elle aurait dû se réjouir, peut-être, mais tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était alléger la peine de Reader.
— Oh, mon enfant... Viens ici, murmura Lilia en l'attirant doucement dans ses bras.
Reader hésita, mais la chaleur et la sincérité du geste la firent céder. Elle se blottit contre Lilia, les larmes coulant librement. Lilia caressa doucement ses cheveux, murmurant des mots réconfortants dans une langue ancienne.
— Tu n'as rien fait de mal, dit-elle. Certaines personnes ne savent pas reconnaître ce qu'elles perdent. Mais moi... moi, je vois ta force, ta gentillesse, ton incroyable intelligence. Tu es bien plus précieuse que tu ne le crois.
Les mots semblaient résonner dans l'esprit de Reader. Elle leva les yeux vers Lilia, ses joues rougies par les larmes, mais un soupçon de soulagement visible dans son regard.
— Merci, Lilia, murmura-t-elle. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Lilia esquissa un sourire triste, retenant les mots qu'elle mourait d'envie de dire : Et moi, je ne veux jamais te perdre.
Mais pour l'instant, elle se contentait d'être là, le pilier dont Reader avait besoin. Peut-être qu'un jour, quand le temps aurait apaisé leurs blessures, elle pourrait lui avouer ce qu'elle ressentait réellement. Mais pour l'instant, tout ce qui comptait, c'était que Reader sache qu'elle n'était pas seule.
Lilia maintint son regard sur celui de Reader, ses yeux empreints de douceur et de conviction. Elle essuya une mèche de cheveux qui s'était échappée du chignon de Reader, la touchant d'une manière presque imperceptible. Un frisson parcourut le corps de Reader, mais elle n'osa bouger, comme si le moment était suspendu dans l'air, à la fois délicat et intense.
— Il ne te mérite pas, dit Lilia, sa voix calme mais ferme, avec un éclat de certitude. Quelqu'un qui ne voit pas ta beauté, ta valeur, n'est pas digne de t'avoir à ses côtés.
Reader sentit une chaleur envahir son cœur, un mélange d'émotions qu'elle ne parvenait pas tout à fait à saisir. Les paroles de Lilia résonnaient en elle, comme un baume apaisant, mais aussi comme un léger défi qu'elle n'avait pas vu venir. Un défi à se voir autrement, à ne plus se rabaisser face à la perte.
Lilia se pencha un peu plus près, jusqu'à ce que l'air entre elles semble s'électrifier. Ses doigts effleurèrent doucement la peau délicate du visage de Reader, traçant la ligne de sa mâchoire avec une tendresse infinie. Reader inspira profondément, sentant la proximité de Lilia éveiller quelque chose en elle qu'elle n'avait jamais vraiment exploré.
— Tu es magnifique, Reader, murmura Lilia d'une voix plus basse, plus intime, alors que ses yeux s'attardaient sur les lèvres de la jeune femme. Ne laisse personne te faire croire le contraire.
Les paroles étaient un souffle, une promesse presque intime, qui fit se tendre les muscles de Reader. Un frisson plus fort qu'auparavant secoua son corps. Leurs visages étaient si proches maintenant qu'il semblait que le moindre mouvement les rapprocherait encore davantage. Reader se sentit emportée par la chaleur de la situation, par l'intensité de ce regard qui ne quittait plus ses lèvres, comme une invitation muette.
Elle n'osa pas bouger, comme paralysée par la tension, par l'envie sourde et conflictuelle qui naissait en elle. Elle voulait lui répondre, lui dire que tout était confus dans sa tête, mais avant même qu'elle puisse dire un mot, Lilia posa délicatement ses lèvres sur son front. Un simple baiser, léger, mais chargé d'une émotion inexplicable.
— Reste avec moi, chuchota Lilia contre sa peau. Laisse-moi te montrer à quel point tu es précieuse.
Lilia se recula légèrement, ses mains effleurant les épaules de Reader, la laissant respirer, mais la connexion entre elles était plus forte que jamais. Reader, les yeux fermés un instant, se laissa submerger par cette étrange chaleur qui montait en elle. Elle n'avait jamais ressenti une telle proximité, une telle tendresse, mêlée à une attirance indéniable qui la perturbait.
Elle rougit légèrement, mais ses lèvres se pinçaient dans une expression incertaine, avant de s'ouvrir timidement.
— Je... je ne sais pas si je mérite tout ça, répondit Reader, sa voix tremblante d'émotions contradictoires. Mais je sais que... je me sens bien ici, avec toi.
Lilia sourit doucement, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus dans son regard, un éclat de compréhension et de désir silencieux qui passait entre elles. Le monde autour d'elles semblait s'effacer, et seule l'intensité de ce moment, suspendu entre leurs respirations, existait encore.
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lisaalmeida · 10 months ago
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Ma nuit est comme un grand cœur qui bat.
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l’oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l’oreiller humide, ma joue s’y colle, mes cheveux mouillés contre mes tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s’écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s’oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.
Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d’amour, celui que j’essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t’appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu’après tout lui et moi ne formons qu’un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.
Ma nuit me brûle d’amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m’épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu’à toi, t’envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient à moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m’enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s’attriste et s’égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.
Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition, parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n’est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller cherche mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre, sème-désordre, est interdit.
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit.
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t’aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.
Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m’observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec tendresse.
Ma nuit t’espère. Mon corps t’attend.
Ma nuit voudrait que tu reposes au creux de mon épaule et que je me repose au creux de la tienne.
Ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et de la mienne, te voir et me voir trembler de plaisir.
Ma nuit voudrait voir nos regards et avoir nos regards chargés de désir.
Ma nuit voudrait tenir entre ses mains chaque spasme.
Ma nuit se ferait douce.
Ma nuit gémit en silence sa solitude au souvenir de toi.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Elle perd la tête mais ne peut éloigner ton image de moi, ne peut engloutir mon désir.
Elle se meurt de ne pas te savoir là et me tue.
Ma nuit te cherche sans cesse.
Mon corps ne parvient pas à concevoir que quelques rues ou une quelconque géographie nous séparent.
Mon corps devient flou de douleur de ne pouvoir reconnaître au milieu de ma nuit ta silhouette ou ton ombre.
Mon corps voudrait t’embrasser dans ton sommeil.
Mon corps voudrait en pleine nuit dormir et dans ces ténèbres être réveillé parce que tu l’embrasserais.
Ma nuit ne connaît pas de rêve plus beau que celui-là.
Ma nuit hurle et déchire ses voiles, ma nuit se cogne à son propre silence, mais ton corps reste introuvable. Tu me manques tant. Et tes mots. Et ta couleur.
Le jour va bientôt se lever.
- Frida Kahlo, Lettre à Diego Rivera (12 septembre 1939)
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marie-swriting · 3 months ago
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Là Pour Toi - Emily Prentiss
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Masterlist
Résumé : Emily affirme qu'elle va bien après tout ce qu'elle a traversé, mais tu connais la vérité et tu fais tout pour être là pour elle.
Warnings : basé sur le 7x12, mention de Doyle et de la mort d'Emily, Emily qui ne va pas bien, angst, hurt/comfort.
Nombre de mots : 1.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Let Me par Jade LeMac
Confortablement dans les bras de Morphée, tu te tournes dans le lit et inconsciemment, tu cherches ceux d’Emily sans succès. Avec difficulté, tu entrouves un œil, tu découvres une place vide à côté de toi, légèrement illuminée par la lumière du couloir. Ignorant où est ta petite amie, tu te lèves rapidement. Depuis qu’elle est revenue d’entre les morts, Emily est différente ce qui est compréhensible, mais ça veut aussi dire que tu n’arrives plus à la cerner aussi bien qu’avant. Emily était déjà secrète, maintenant, c’est pire. N’arrivant plus à la décoder, tu crains toujours le pire. Tu trottines en suivant la lumière et retrouves Emily dans la cuisine dos à toi. Tu l’entends renifler alors que tu appelles son prénom.
-Désolée, je ne voulais pas te réveiller, dit Emily en feignant un sourire.
-Tout va bien ? 
-Oui, j’avais juste besoin de boire un verre d’eau.
-Tu as fait un autre cauchemar ? demandes-tu avec inquiétude. 
-Non, je n’en fais plus depuis environ deux semaines comme tu le sais. 
-Tu sais, il n’y a pas de honte à en avoir encore, surtout après ce que tu as vécu.
-Ne commence pas s’il te plait, réplique-t-elle, froidement, je vois déjà ma thérapeute demain, c’est suffisant… Pardon, je ne voulais pas être sèche, reprend-elle sur un ton plus doux.
-Ce n’est pas grave.
-J’avais juste soif, affirme Emily en posant le verre dans l’évier, mais tu vois clair dans son jeu. Je vais bien, je te le promets. Viens, on va se coucher.
Sans répondre, tu prends la main qu’elle te tend et vous retournez dans votre chambre. Alors que tu t’allonges sur le dos, Emily se colle un peu plus à toi et pose sa tête sur ta poitrine. C’est une habitude qu’elle a depuis qu’elle est revenue. Emily a besoin d’entendre tes battements de cœur pour s’assurer qu’elle n’est pas seule. Les muscles d’Emily se détendent un peu plus quand tu commences à passer ta main dans ses cheveux. Quand la tête d’Emily se fait de plus en plus lourde, tu t’autorises enfin à t’endormir, la tenant fort contre toi comme si elle pouvait disparaître la seconde suivante.
Pourtant, c’est bien ce qui se produit le lendemain matin. Emily est partie plus tôt à cause de sa séance de thérapie qu’elle a avant de partir pour une enquête. Tu soupires en remarquant son absence bien que tu sais que c’est pour le mieux. Tu es rassurée de savoir qu’Emily a parlé à un professionnel après tout ce qui s’est passé, tu aurais juste aimé qu’elle te dise au revoir avant. 
Tu essayes de reprendre le dessus sur tes émotions le temps du travail. Tu dois t’occuper d’une classe de trente élèves de sept ans, tu dois être concentrée. Cependant, ça ne veut pas dire qu’à la moindre occasion tu ne regardes pas ton téléphone en espérant un message d’Emily. 
Finalement, c’est en fin de journée, après que tu aies fini de dîner que ta petite amie t’appelle enfin et sans perdre une seconde, tu décroches le téléphone.
-Hey, Em’, comment tu vas ? L’enquête n’est pas trop compliquée ?
-Toujours un peu au début, mais on a déjà des pistes. Et toi, ta journée ?
-Oh, tu sais, j’ai dû expliquer quinze fois la même chose, un enfant a éternué sur mon pull et une autre m’a dit que j’étais belle, même si j’étais vieille. La routine, dis-tu sur un ton léger alors qu’Emily rigole.
-Encore une journée bien mouvementée.
-Comment ça s’est passé avec ta psy ? 
-Elle a déclaré que tout va bien, que je suis apte à reprendre le travail, t’informe-t-elle après avoir pris une inspiration.
-Tant mieux. Enfin, si c’est la vérité, ajoutes-tu et tu peux voir Emily rouler des yeux mentalement. Je te connais, Em’, je vois bien déjà comment tu as dû mal à m’avouer quand tu as un cauchemar alors, j’imagine que ça doit être encore plus compliqué avec ta psy.
-Ça n’affecte pas mon travail, même Hotch me l’a dit.
-Je ne dis pas le contraire…, commences-tu, prudemment. Écoute, je sais que je ne pourrais jamais comprendre ce que tu as vécu, mais je sais qu’on ne s’en remet pas aussi vite. Tu as le droit de ne pas aller bien, d’avoir du mal à t’en remettre. 
-Je suis en train de reprendre ma vie en main, rétorque-t-elle.
-Je le sais et je ne le nie pas, mais Emily, tu ne fais que de t’inquiéter pour Derek, Pénélope, Spencer et tout le reste depuis ton retour, mais tu ne t’inquiètes pas de la personne la plus importante. Toi. Et je suis là pour toi, pour te soutenir. Je ne dis pas que j’aurai toujours le bon mot, mais je ferai de mon mieux. Tu peux venir me parler quand tu ne vas pas bien. 
-Je vais bien, répète Emily d’un ton neutre.
-Ta psy te croit peut-être quand tu le dis, mais je connais la vérité. Emily, arrête de repousser ceux qui t’aiment. Arrête de me repousser. Tu n’as pas à affronter ça toute seule, surtout quand tu n’arrives plus à ignorer ce qui s’est passé. Laisse-moi être là pour toi.
Emily reste silencieuse, seule sa respiration comble le blanc. Tu entends une autre voix indescriptible en fond puis Emily se racle la gorge.
-Je dois y aller. Je t’aime.
-Je t’aime aussi. 
Emily raccroche et tu pousses un soupir, les larmes aux yeux. Tu ignores si ce que tu as dit a fait réagir Emily, tu espères que c’est le cas. Tu n’arrives plus à supporter cette situation. Tu sais qu’elle a besoin de plus de soutien, mais comment le faire quand elle ne le demande pas ? Tu n’aimes pas ce sentiment d’impuissance. Tu aimerais prendre toutes ses cicatrices pour qu’elle puisse enfin vivre librement. 
Tout le reste de l’enquête, Emily reste assez distante. Elle t’envoie au moins un message par jour pour te dire qu’elle t’aime, habitude que vous avez depuis le début de votre relation. Étant donnée son métier dangereux, vous ne restez jamais une journée sans vous le dire, surtout depuis qu’il y a eu Doyle. Toutefois, quand tu réponds à son message et que tu essayes de créer une conversation, elle y coupe vite court. 
Plus les jours passent et plus tu te fais un sang d’encre pour Emily. Quelque chose ne va pas, tu en es persuadée. Tu aimerais t’en assurer, mais tu as peur d’être trop oppressante. À force d’insister, tu risques de faire l’inverse de ce que tu veux en créant une atmosphère anxiogène pour Emily. Alors, tu essayes de rester à bonne distance, assez près d’elle pour la soutenir, mais assez éloignée pour ne pas qu’elle te repousse. 
Afin de te distraire, tu mets toute ton énergie dans ton travail, retravaillant tes cours, corrigeant les exercices. Ça marche seulement un temps, ton esprit trouve vite un moyen pour te faire penser à Emily. 
Un soir, après un peu plus d’une semaine après qu’Emily soit partie, tu es sur la table de la cuisine en train de travailler tout en mangeant quand tu entends la porte s’ouvrir et un sac se poser lourdement par terre. Sans attendre, tu poses ta fourchette et te diriges vers l’entrée avec hâte. Là, tu découvres une Emily avec un regard triste. Tu t’apprêtes à parler, mais elle te devance. 
-Je ne vais pas bien, avoue-t-elle d’une voix tremblante.
Et en une fraction de seconde, elle fond en larmes. Tu accours dans ses bras et la serre contre toi en tentant de l’apaiser. En sentant que ses jambes ne supportent plus son poids, tu invites Emily à s'asseoir à même le sol tout en la gardant contre toi. Tu caresses tendrement ses cheveux en lui chuchotant des mots réconfortants. Les larmes d’Emily coulent de plus en plus sur ses joues alors qu’instinctivement, elle colle son oreille contre ta poitrine et écoute les battements de ton cœur. Dans tes bras, Emily s’autorise enfin à déverser toutes ses émotions et à confronter toute la douleur qu’elle a traversée. Vous savez toutes les deux qu’il faudra du temps à Emily pour guérir, mais tu comptes bien être là et la soutenir à chaque étape. 
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sofya-fanfics · 4 months ago
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Un cadeau du Père Noël
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Fandom : Ranma ½
Relationship : Ranma x Akane
Voici ma participation pour le 2024 12 Days of Christmas Challenge pour le prompt : Cadeau.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Tu es très jolie avec ces barrettes, dit Kasumi. »
Akane sourit à sa sœur et toucha une des barrettes en forme d’étoile.
« Merci. C’est un cadeau du Père Noël. »
Elle lança un regard à Ranma et rougit.
Disclaimer : Ranma 1/2 appartient à Rumiko Takahashi.
@12daysofchristmas
AO3 / FF.NET
Ranma faisait les cents pas devant la chambre d’Akane. Il posa un paquet cadeau devant la porte mais le ramassa aussitôt. Il avait fait ça toute la soirée. À chaque fois qu’il s’apprêtait à frapper à sa porte, il changeait d’avis et faisait demi-tour. Heureusement que personne ne le voyait. En particulier Nabiki qui lui réclamerait de l’argent pour garder le silence.
Il retourna dans sa chambre. Genma était profondément endormi dans sa forme de panda. Ranma s’assit sur son futon regarda le paquet cadeau qu’il avait posé devant lui. Il l’avait acheté il y a quelques jours et il ne lui restait que peu de temps pour le donner à Akane.
Il y a deux semaines, alors que Kasumi leur avait demandé de faire des courses, Akane s’était arrêtée devant une boutique. Elle regardait avec envie deux barrettes en forme d’étoile et qui étaient décorées de strass rose. Elles brillaient de mille feu à la lumières. Akane soupira en regardant le prix et marmonna un « tant pis ». Elle n’avait rien ajouté d’autre et était partie continuer les courses. Ranma la regarda s’éloigner et porta son attention sur le prix des barrettes. Il grimaça. Il s’était dit que ça aurait été le cadeau parfait pour Akane, mais il n’avait pas les moyens de les acheter.
En rentrant au dojo, il s’enferma dans sa chambre et prit la boite où il cachait ses économies. C’était un peu d’argent qu’il avait réussi à économiser et qu’il avait caché pour ne pas que son père ou Happosai ne le trouvent. Si jamais ils mettaient la main dessus, ils se précipiteraient pour tout dépenser. Il compta le peu de billets qui s’y trouvaient. Comme il le pensait, il n’y avait pas assez pour acheter les barrettes. Il savait ce qui lui restait à faire. Il devait demander de l’argent à Nabiki. Elle accepta contre des intérêts. Ranma savait qu’il était fichu. Il n’y avait rien de pire que de devoir de l’argent à Nabiki. Mais il voulait faire ce cadeau à Akane. Et maintenant qu’ils étaient arrivés au moment de Noël, il n’osait pas lui donner.
Il passa rageusement ses mains dans les cheveux et grogna de mécontentement. Genma se retourna brusquement sur le côté, mais ne se réveilla pas. Ranma se leva. Cette fois, il allait lui donner son cadeau. Et il n’y avait qu’un seul moyen pour que personne ne le voit.
Il sortit dans le jardin et sauta sur une branche de l’arbre en face de la fenêtre d’Akane. Il réussi à l’ouvrir et entra dans la chambre sans faire un bruit. Il entendit de petits couinements. Ranma fronça les sourcils. Bien sûr, Ryoga était là. Il supportait de moins en moins de le voir se transformer en petit cochon pour rester dans le lit d’Akane. Parfois, Ranma se demandait comment il réussissait à se taire et à ne rien dévoiler à Akane. Parce que même s’ils étaient rivaux, ils étaient quand même amis, disait à chaque fois une petite voix dans sa tête. Ryoga couina plus fort.
« Tais-toi crétin ! Tu vas réveiller Akane. »
Ryoga lui sauta dessus et lui mordit la main. Ranma se retint de hurler de douleur. Il secoua violemment la main, projetant Ryoga qui rebondit contre le mur et atterrit sur le lit. Akane se retourna au même moment et écrasa le petit cochon de tout son poids. Ryoga essaya de se dégager, mais n’y arriva pas. Ranma rit et lui lança un regard mauvais.
« Bien fait pour toi, lança-t-il. »
Il posa le paquet cadeau sur la table de nuit. Il regarda Akane une dernière fois et sourit. Il monta sur le bord de la fenêtre et sauta dans le jardin.
******
Le lendemain matin, toute la famille était réunie autour de la table pour prendre le petit-déjeuner. Akane arriva avec Ryoga, ou plutôt P-chan, dans ses bras. Elle s’assit et Kasumi lui tendit un bol de riz.
« Tu es très jolie avec ces barrettes. »
Akane sourit à sa sœur et toucha une des barrettes en forme d’étoile.
« Merci. C’est un cadeau du Père Noël. »
Kasumi la regarda, surprise, mais ne demanda pas plus d’explication. Akane lança un regard à Ranma et rougit. Elle reporta son attention sur son petit-déjeuner. Ranma rougit également et ne put s’empêcher de penser qu’elle était vraiment jolie avec ses barrettes.
Fin
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lordk022 · 3 months ago
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The seducer's of the little Italy !
Avertissement : Contenu +18, personnage X Female-reader, propos grossier, relation sexuel, jeux de séduction.
Synopsis : Tu est une touriste qui visite la Canada, tu te rend dans un quartier nommé «  Little Italy » .
Tu marchait dans les rues de la petite Italie, sous la chaleur du mois de Juillet. Une légère brise glissait sur tes chevilles dévoilé, alors que tu te diriger vers une grande rue pleine de terrasses de restaurants. Tu sentit ton ventre crier famine, il faut dire qu'il était 12H46 et que tu visiter ce magnifique petit quartier depuis plus de deux heures.
Ton attention se porta sur une odeur forte de pizza et tu vis deux pizzeria à t'a droite, instinctivement, tu te rendit dans la pizzeria nommé « chez Luigi », puis tu t'installa à la table du fond.
Tu entendait les rires, à la fois des clients mais aussi du personnel en cuisine qui rigolait et chanté
tout semble si paisible ici... pensai-tu, le sourire aux lèvres. Soudain une voix masculine, parlant en italien vient te sortir de t'a rêverie.
« Buongiorno Signora ! » Tu releva la tête pour voir un beau jeune homme aux yeux bleu et aux cheveux brun, svelte un tablier autour de la taille. Quel charme... pensai-tu.
« Bonjour... Hm... j'aimerais une pizza. »
Il te regarda de ses beaux yeux, examinant ton visage, il se mit à rire doucement, et penchât la tête sur le coté.
« Vous êtes dans une pizzeria demoiselle, votre choix ne me surprend pas. Mais, avant de vous l'apporter, j'aimerais vous donner un conseil, permettez moi de vous changez de table. Il y a une table libre sur la terrasse se serait dommage de ne pas profiter d'une si belle journée. »
« Oui je n'y avais pas pensé, merci » dis-tu l'air toujours troublé, tu te leva de t'as chaise et l'observa se diriger lentement vers les cuisines ou il commença à préparer t'as pizza. Tu ne put t'empêcher de continuer à l'observer, et au bout de presque une minute tu réussi a décrocher ton regard du bel homme pour rejoindre la terrasse et prendre place à l'une des tables libre.
Il apparut une pizza chaude à la main.
« Voilà pour vous mademoiselle ! Je ne vous ait jamais vu ici, vous êtes nouvelle ? »
« Non je suis en vacance. »
Il se rapprocha de toi, la main droite posé sur le dossier de la chaise libre en face de toi.
« Et puis-je connaître votre prénom Signora... ? »
Tu te mit à rougir.
« Y/N, et toi comment tu t'appelle ? »
« Léo » répondit-il.
« La pizza est très bonne Léo merci. »
Il rit et s'installa avec vous.
« Il ne t'attendent pas en cuisine, je ne veux pas t'empêcher de travailler. »
« Oh non ne t'en fais pas, je travaille ici avec ma famille, je peux prendre mon après midi, mes parents arrive à se débrouiller. »
Vous discutiez comme ça pendant une heure peut-êtres deux heures, discutant de vos vie, de vos envies, de votre travail... Plus vous discutiez, et plus tu tomber sous son charme. Son parfum t'enivrait, ses yeux devenez de plus en plus beau à chaque fois que tu croisait son regard, tu sentit une chaleur monté en toi tandis que Léo se rapprochait de toi. Il était si proche de toi maintenant, tu respirait fort.
« Tu veux venir chez moi ? » Demanda Léo.
« Heu... Oui ça me plairait bien. »
« Super ! Je pourrais te faire goûter à ma sauce tomate basilic maison ! »
Il monta sur sa moto et te tendit un casque, t'invitant à monter derrière lui.
Une fois arrivé à son appartement, tu observa son salon, en prenant place sur le sofa. Tu sentit ton corps tremblant de désir, Léo est si sexy, si doux...
Il déboutonna deux ou trois boutons supérieur de sa chemise, dévoilant d'avantage son corps, il restait debout te fixant un sourire de défi accrocher aux lèvres.
« Alors Y/N, tu n'a pas trop chaud » il se rapprochait de toi, d'une démarche élégante.
« Si, d'ailleurs j'aimerais bien me rinçait un peu le visage, ou est la salle de bain ? »
« Dans ma chambre, la porte à droite. »
Tu te levait et remarqua que Léo te suivait tranquillement.
Arrivait dans la salle de bain, tu te passais de l'eau froide sur le visage mais sentait toujours une chaleur brûlante entre t'es cuisses, tu te retournais vers Léo qui était debout près de son lit.
« Tu permet que je me mette à l'aise Y/N » dit-il, tandis qu'il commençait à déboutonner doucement sa chemise. Il enleva sa chemise et il ne restait plus que son T-shirt vert kaki où l'on pouvait voir des auréoles de transpiration. Tu t'approchât de lui.
« Vient ma belle, met toi à l'aise »
Tu t'assois sur son lit, à ses côtes tandis qu'il commençait à t'embrasser, sa langue léchât t'es fines lèvres pour demander l'accès à t'as bouche et tu lui en donna l'autorisation.
Sa main caressa t'es cuisses, et un frisson parcourut tout ton corps, tel une décharge électrique.
Il rompit le baiser, pour se mettre à genoux devant toi, baissant t'as culotte il se mit à léchait t'as chatte humide de toute cette excitation.
« Hmmm ! »
« Tu aime bien Y/N ? »
« Oui surtout ne t'arrête pas ! »
Il continua, passe sa langue de haut en bas, et quelque fois, il introduisait sa langue dans t'as chatte.
Tu gémissait de plaisir, t'es yeux fermé, au bord de la jouissance il s'arrête, et se relève face à toi.
« Tu aimerais me faire plaisir à ton tour, ma douce ?
« Oui bien sûr Léo. »
Il baissa son pantalon, puis son caleçon, laissant apparaître sa bite épaisse et poilu, une petite goutte de liquide pré-éjaculatoire au bout de sa longueur dur.
Tu commençait par sucer le bout de sa queue, le stimulant avec le bout de t'as langue.
« Oh putain, que c'est bon ! Continu. »
Tu continu, faisant des va et vient avec t'as bouche et léchant le dessous de sa bite. Il te redressa.
«  Passons à l'étape supérieur ma joli. »
Tu t'étendit sur le lit, et il vient entre t'es jambe, ses mains caressait t'es seins, puis il te pénétra doucement, tu gémis fort à l'intrusion de sa bite en toi, et il posa un baiser sur t'es lèvres.
« T'as chatte est si chaude, Y/N ! je pourrais la baisé toute la nuit ! »
Il fit des vas et viens un peu plus rapide, léchant désormais t'es seins.
Il est si parfait, il si prend comme un Dieu, un autres pourra-t-il me faire ressentir la même chose que lui...
« Plus fort Léo, Plus fort... Encore ! » Tu te mit à le supplier et au vu de son expression ça lui à plus.
« Comme tu veux ma belle, tu es si intense, t'as chatte est si humide, je la sens se serrer autour de ma bite de plus en plus fort... J'aime tellement ça ! »
« Oh ! Je... Vais... »
« Oui moi aussi ma douce, ne t'inquiète pas. »
Léo joui à l'intérieure de t'as chatte tandis que tu gémit encore plus fort, ton orgasme était tellement fort, l'un des meilleur de t'as vie, un moment inoubliable.
Tandis que Léo partit se laver dans la salle de bain, une pensée te traversa l'esprit. Ce mec est tellement parfait, pourquoi faut-il que je parte est qu'il habite aussi loin de chez moi...
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aurevoirmonty · 3 months ago
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« 1er janvier… Cinq heures du matin… Le doux soleil rouge avançait au-dessus de la forêt blanche et rousse. La steppe finissait de bleuir. Les armes s'étaient tues dans la vallée. Partout, dans l'univers, à cet instant, on dansait, on buvait ; des femmes poussaient des cris aigus ; des hommes à demi ivres avaient sur la face les stigmates de tous les vices qui les travaillent… Et, dans le jour qui lentement montait sur la steppe blanche, un gosse brisé allait mourir parce qu'il avait cru à quelque chose de grand, parce qu'un idéal pur et fort l'avait porté au sacrifice. Il avait les deux genoux éclatés. Il ne poussait pas un gémissement. Ses cheveux d'enfants se collaient en boucle sur son front moite. Pauvre gosse, atrocement mutilé, qui souffrait le martyre à l'heure ou des millions d'êtres terminaient une nuit d'orgie.. Avec lassitude j'ai posé, ce matin-là près de mon isba, sur la neige adamantine, l'enfant aux boucles gelées : ses yeux avaient cessé de regarder un monde dont il n'avait pas pu mesurer toute la bassesse et pour le salut duquel il était mort. »
Léon Degrelle, La campagne de Russie.
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fablesofenvola · 3 months ago
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— Les mythes fondateurs
et quelques petites idées de ce en quoi les envolien.nes croient.
Les pionniers : Iels étaient cinq au départ, et la légende ne précise pas d'où iels vinrent. Haeldar, Sélania, Abysseon, Belich'tria et Vaymire. On dit d'eux qu'iels étaient de la même famille, frères et sœurs et s'iels découvrirent Envola, iels ne tardèrent pas à devoir lutter pour leur survie, l'essence même de ce qui deviendrait l'empire qu'on connaît aujourd'hui, hostile à la présence d'autres créatures.
Les premières années :
Haeldar créa les premiers Envolien.nes, et commanda à leur bravoure de se ruer à l'assaut des monstres - parce qu'ils avaient décidés de s'établir en ces lieux et qu'aucune bête ne saurait leur tenir tête. Armé.es de lames, de tridents, d'arcs et de tout leur courage insuffler par les dieux, ils repoussèrent suffisamment les monstres dans les montagnes pour établir un premier grand bastion; Cimeclat. Encore aujourd'hui prié par les Heraldien.nes, Haeldar est un symbole de persévérance, d'honneur et de bravoure. Les statues le représentant montrent un homme grand et droit, les cheveux longs rabattus en arrière sous son heaume, un bouclier couvrant son buste et une lance lourde et épaisse plantée dans le sol devant lui.
Mais les crocs acérés des bêtes, les regards ensorceleurs des monstres avaient fait des ravages dans les rangs des créations d'Haeldar aussi, Sélania, sa soeur, foula de son pas léger le monde jusqu'à trouver la foret d'Umbrevive. Dans son immensité, elle se gorgea de ce que les bois et la nature avaient de plus beau, de plus fort et elle en revint changée. Capable des plus grands miracles elle soigna les guerriers blessés de son frère et dans un souffle qu'elle tint pendant huit jours et sept nuits, elle donna naissance aux elfes.
Faisant partie des blessés, leur frère Abysseon s'enfonça dans un coma qu'elle-même ne parvint pas à soigner. Elle se contenta d'attendre, guérissant d'un baiser chacun de ses cauchemar le maintenant loin d'elle, chacun de ses doutes et doucement, il revint à la vie. Mais il avait vu la mort, et la mort l'avait regardé aussi. Il ne fut plus jamais le même, persuadé que leur fin était proche, annonçant d'une voix lugubre que l'embrasement du monde commencerait lorsque les trépassés reviendraient à la vie. Il était le porteur de mauvaises nouvelles, le corbeau des plus grandes tempêtes et plutôt que de craindre les morts foulant la terre, il s'enfuit dans les vagues des plus profonds océans bordant leur royaume, créant des créatures pour lui tenir compagnie; les sirènes et tritons.
Belich'tria était sans doute la plus douce et la plus discrète des cinq, sans cesse par monts et par vaux, désireuse de ne prendre parti dans aucun conflit, elle était férue de mystère et de magie, désirant recenser tout ce qui existait dans leur nouvel univers parfait. Lorsqu'elle découvrit une créature ailée qu'elle ne connaissait pas, elle ne s'arrêta plus de la suivre, quand bien même ses pas la guidèrent jusqu'à la lisière du monde. Elle avait marché 83 jours sans interruption et elle ignorait comment rentrer chez elle. Perdue, esseulée, elle appela à l'aide et une voix effrayée lui répondit. Elle ne connaissait pas la langue qu'elle entendait, mais elle l'apprit et en quelques jours, elle se fraya un chemin dans les montagnes jusqu'au premier nid de harpies qu'elle croisa. Les créatures étaient belles et elle voulut absolument les ramener pour les présenter à ses frères et sœurs ; connaissant leur caractère emporté, cependant, elle se rendit compte qu'instruire les harpies quant à leur vie l'aiderait à prouver qu'elles étaient des créatures intelligentes ne nécessitant pas d'être tuées. Elle ne retrouva le chemin des siens qu'une centaine de jours après, lorsqu'elle leur revint, accompagnée d'harpies.
Quand à la fin de leur première année, toutes les créatures furent dispersées et que les premiers envolien.nes choisirent un endroit où s'installer, Vaymire accompagna ceux qui trouvèrent utile de poser pied à terre entre les volcans. Attirés par la force du feu canalisable et tout ce qu'ils pouvaient en faire, ils furent surpris, en pleine nuit, par des violents nuages noirs crachant la cendre et rapidement, le volcan entra en éruption. Presque tous anéantis, Vaymire vint flotter entre eux, les entourant de ses bras couverts de lave et les emporta loin de la catastrophe. Ils étaient peu à avoir survécus mais ils comprirent rapidement que leur peuple serait irrémédiablement attiré par les volcans aussi, ils ne partirent jamais trop loin, comme rattachés à leurs terres, plus qu'aucun autres. Les autres :
L'on raconte que la déesse mineure Thalass'ia fut entièrement créée par Abysseon; il sacrifia ses cheveux pour lui offrir une peau, fabriqua ses écailles dans les plus belles perles et il offrit son propre œil pour lui donner la vue. Leur amour créa les abysses du Fou où il se réfugia lorsqu'elle perdit la mémoire et s'en vint aux fins fonds des eaux. On dit aujourd'hui qu'il y vit toujours, fracassant les bateaux s'y risquant, et qu'un chant funeste peut se faire entendre lorsqu'à la nuit tombée, l'on navigue un peu trop près de ces eaux noires et inquiétantes; cela ne serait qu'une chanson d'amour pour qui pleure sa dulcinée disparue. Thalass'ia, quant à elle représente la liberté jamais acquise, et elle est le symbole des pirates de l'empire.
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urween · 10 months ago
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"Un temps neigeux" prt.2
Wolverine x FTMreader
note : FTMreader opéré du torse, mammectomie. J'ai écris la deuxième partie de ce one shot avec cette musique en boucle, merci Deadpool 3 ;) et en écrivant je me suis rendu compte qu'elle collait vraiment bien avec le contexte !
résumé : malgré ses efforts pour essayer d'ignorer cette voix, Logan devra accepter le destin, un destin portant le nom de quelqu'un qu'il connaît très bien.
⚠︎ warnings : alcool, opération chirurgicale, insécurités, sang, cicatrices, vomissement
Partie une
4 678 mots - Description à la troisième personne
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Le tintement léger de son collier accompagnait leur conversation. Le jeune brun avait vite remarqué cette chaîne attachée autour du cou de Logan.
« Je t’écoute, fais ton analyse sur moi »
Logan prit une gorgée de sa bière tout en s’allongeant à moitié sur la couverture entendue au sol. En face, le plus jeune s’installa en tailleur, passant ses doigts dans la neige. Le temps s’était calmé, le vent soufflait moins fort même s’il faisait toujours aussi froid.
« D’abord ta coiffure, elle est bizarre mais cool, mais bizarre quand même et je pense que ça a un rapport avec ta mutation, il releva la tête, regardant l’homme en face, après mh..ton collier, tu as été à l’armée et je veux dire- ça se voit dans ton apparence physique et aussi ta manière de parler. D’ailleurs j’ai vu un autre nom sur la deuxième face de ta plaque, j’ai pas réussi à lire pour être honnête mais il était plus long que Logan »
Quelques flocons tombèrent dans les cheveux de Logan, il n’y prêta pas attention, passant simplement sa main contre son collier caché sous son débardeur.
« J’ai remarqué que tu grognes beaucoup, enfin que tu fais des bruits un peu bestiaux, il prit une gorgée de bière, et puis t’as très clairement une force décuplée. Donc je pense que ta mutation à un rapport avec un animal, j’hésite entre ours et loup »
Logan affichait un air totalement neutre, ne donnant aucun indice. Il devait avouer être surpris, il ne pensait pas être aussi transparent aux yeux de tous, en fait il essayait d’être tout le contraire.
« Je trouve que l'ours te va bien, mais ta coiffure en forme d’oreilles pointues m’indique davantage le loup alors je vais partir sur ça »
« Alors je suis un loup-garou ? C’est ça ton choix final ? »
« Non, tu as les facultés d’un loup, pas l’apparence, dit-il avec le sourire, c’est ça mon choix final »
Logan ne répondit pas tout de suite, il prit deux grandes gorgées de bière et apprécia l’air impatient du garçon en face de lui. La jambe du jeune brun sautillait, il avait un peu peur de s’être totalement planté et par conséquent de passer pour un idiot. En général, il ne se trompait pas, mais le risque zéro n'existait pas.
Logan se redressa, juste assez pour ne plus être allongé, et posa sa bouteille bien entamée dans la neige. Il ne put s’empêcher d’être amusé face au visage inquiet du brun en face. Ce dernier fixa la main de Logan, se fermant dans un poing serré et, bordel, des putains de griffes.
« J’ai bon ! Oh mon dieu j’ai bon ! Cria le garçon, pas vrai ? Dis-moi que j’ai bon Logan je t’en supplie »
« On peut dire ça oui, ses “griffes” rentrèrent et il reprit sa bière »
En soit, il n’avait pas totalement bon, Logan ne se considérait pas comme un cousin du loup. Les loups ne pouvaient pas se régénérer contrairement à lui, mais ça le jeune ne pouvait pas le savoir.
Sans le contrôler, le plus jeune se rapprocha drastiquement de l’autre. Il voulut attraper le poignet de Logan mais il se retint pour demander à travers un regard s’il pouvait. Un faible rire lui répondit, il prit ça pour un oui. Le poignet de l’homme semblait gigantesque dans sa main, il ne pouvait même pas en faire le tour, et sa main en elle-même était toute aussi grande. Le garçon étira doucement les doigts de Logan, un à un, admirant la taille et la rugosité de ces derniers. Il ne remarqua même pas que ses lèvres s’ouvrirent, trop occupé à examiner cette main. Bien vite il détourna son toucher vers les articulations de Logan, elles étaient parfaites, aucunes cicatrices. 
« Tu peux le refaire ? »
Trois imposantes lames sortirent lentement de sa chair, le brun écarquilla les yeux devant ce spectacle. Elles transpercèrent la peau de l’homme, comme s’il ne s’agissait que d’une simple couche de tissu. Pour quelques secondes, il put même voir du sang à travers ces petits cratères, mais les plaies se refermèrent aussitôt autour du métal avant qu’il n’ait eu le temps de s'inquiéter.
« Mais ça transperce ta peau..putain, il releva la tête, tombant nez à nez avec le propriétaire de ces lames, est-ce que ça fait mal »
Leurs visages étaient beaucoup plus proches qu’ils ne l’auraient imaginé.
« À chaque fois »
Le jeune brun sentit une boule dans sa gorge, un mélange de tristesse et d’excitation. Logan ne le lâcha pas du regard, pas une seule seconde. Il scrutait la moindre étincelle dans les iris noisettes du garçon, la moindre source de peur ou de dégoût, mais rien ne vint. Ce fut le brun qui coupa court à cette situation, il se sentait un peu submergé pour être honnête. À la place, il passa ses doigts contre le métal tiède qui sortait de la main qu’il tenait. Il pouvait sentir l’aspect tranchant glisser sous sa peau, s’il appuyait ne serait-ce qu’un petit peu, sa chair saignait, il en était convaincu. Logan fit disparaître les lames avant que cela n’arrive.
« Ta peau n’a aucune cicatrice, il se concentra, reprenant ses esprits pour ignorer la chaleur qui commençait à embrumer son esprit, tu te régénères ? »
Logan émit un hum, voulant très certainement dire oui. Il reprit sa bière, la finissant en quelques gorgées. À côté, où plutôt légèrement en dessous, le brun eut du mal à déglutir en voyant cette pomme d’Adam bouger si lentement juste sous ses yeux. Quelque chose avec cet homme était hypnotisant, comme s’il était unique, mais d’une manière plus spirituelle que sa mutation. Bien sûr des mecs aux griffes dans les poings ne couraient pas les rues, mais il y avait quelque chose en plus dans ce regard fermé que des petites griffes, et le jeune brun se sentait attiré par ça.
« Et- enfin je veux dire, ça s’est déclaré vers quel âge ? »
« Jeune, répondit la voix affreusement rauque de Logan »
Ce dernier laissa la bouteille vide dans la neige pour observer le jeune homme à côté de lui. Il était très clairement à son goût, beaucoup trop même, et le problème était justement là. Parce qu’au fond de lui, une voix murmurait qu’il serait parfait, attentionné, doux, drôle, et Logan ne pouvait pas l’accepter. Il avait déjà ressenti ça, il avait déjà voulu quelqu’un de cette manière, d’une manière où même ses instincts finissaient par s’endormir. C’était dangereux, il le savait plus que quiconque.
« C’est trop tard pour que tu mutes, Logan expliqua, ça se fait jusqu’à tes dix-huit ans, après c’est fini »
« Comment tu- »
« Moi aussi je te regarde buddy, le brun rougit au surnom, je vois bien que t’essaies de compenser ton ADN humain avec des facultés plus développés, comme l’intelligence »
Le garçon resta muet pendant deux secondes. Il se recula de quelques centimètres pour mieux voir l’homme qui lui parlait, et aussi s’éloigner de la chaleur impressionnante que ce dernier pouvait dégager.
« Mais t’as déjà ça, Logan posa son index sur le torse du brun, moi je l’ai pas par exemple »
Sous son index, deux cicatrices, celles de l’opération. Le brun frissonna, personne n’avait jamais touché cet endroit à part lui et les médecins, c’était encore nouveau dans son esprit de se dire que quelqu’un pouvait le faire sans qu’il ne se sente pas lui-même.
« Et t’as tout ce qui va avec, il poursuivi, les remarques, les regards, les rires, ça je l’ai aussi. T’as peut-être pas des yeux lasers mais t’as un cerveau comme moi, et il peut s’en passer des choses là-dedans, que tu sois mutant ou non, alors t’es pas si éloigné d’une mutation que ça »
C’était la première fois depuis le début qu’il parlait autant, et même lui n’aimait pas vraiment ça, mais il se sentait assez à l’aise pour le faire. Son corps était détendu, il le sentait. Il sentait que ses oreilles n’étaient plus aussi à l’écoute de l'environnement que d’habitude ou que son odorat n’était pas en train d’analyser les odeurs inconnues comme toujours. Il se sentait détendu, et ce genre de choses n’arrivait pas très souvent, pour de bonnes raisons. En fait, il n’avait pas autant parlé depuis longtemps, même en général dans cette soirée, c’était la première fois qu’il parlait aussi “librement” avec quelqu’un qu’il ne connaissait qu’à peine. La plupart du temps il coupait court à toute discussion en partant, si la personne insistait il lui faisait voir ces griffes, et alors elle s’enfuyait en courant. Mais lui il était resté, il avait même posé des questions, il avait touché. Personne à part Logan ne touchait ces lames tranchantes, parce qu’elles faisaient peur. Là aussi était le problème, il n’avait pas peur.
« Comment tu as su ? »
Logan lança un regard vers le garçon, forçant ses yeux à le quitter au bout de trois secondes pour ne pas aggraver son cas.
« Tu as une visage différent, essaya d’expliquer le mutant »
Il ne pouvait pas lui dire que ces traits étaient attirants, que sa personnalité semblait douce ou encore qu’il sentait merveilleusement bon. Non, il ne devait absolument pas dire ça.
« Toi aussi t’as un visage différent et pourtant t’es pas trans si ? »
Une pointe d'irritabilité tremblait dans la voix du brun. Logan aurait aimé avoir une autre bière sous la main. Un silence prit place entre les deux, le plus jeune recula de quelques centimètres encore et soupira. La fumée blanche qui quitta sa bouche l’aida à se calmer un peu, elle dansait en montant dans l’air, avant de disparaître dans un mouvement fluide vers le ciel.
« C’est juste que- j’aime pas ça, j’aime pas qu’on sache que je suis trans, j’aime pas qu’on le devine, il remonta ses jambes contre son torse et posa sa tête sur ses genoux, j’ai l’impression qu’on peut savoir, qu’on peut voir qu’un jour j’ai eu de la poitrine et putain je déteste ça »
Il n’allait pas s’excuser, il ne s’excusait jamais. Avant, il avait pris l’habitude de trop s’excuser et ça ne lui avait pas réussi. Mais il regarda le garçon, et il lui donna un très faible coup contre la cuisse. Le brun releva la tête, essayant d’éviter les yeux sombres de Logan.
« Tu es beau, murmura la voix grave de Logan, c’est pour ça que j’ai dis ça, un mec banal est pas beau, sexy tout au plus, toi t’as un truc »
Parler n’était pas facile, bordel non, c’était vraiment pas facile, mais ça faisait un peu de bien, un tout petit peu.
« Et alors toi c’est quoi ? Murmura à son tour le jeune brun dans un léger sourire, ton petit truc »
« Mon sale caractère, je suppose, répondit Logan avec le même sourire »
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Un sourire aux lèvres, il se tourna encore une fois dans ses draps frais. Il n’avait pas passé de si bonne soirée depuis longtemps, très longtemps en fait. Il aurait même aimé que ça ne se finisse jamais, mais Logan avait insisté. Ils avaient encore bu plusieurs bières, et dans la suite logique des choses, le brun s’était un peu retrouvé soûl. Tout le contraire de l’autre qui semblait n'avoir bu que de l’eau depuis le début.
Finalement, Logan avait raccompagné le brun chez lui, et était ensuite reparti dans son grand pickup. Le garçon souffla dans son oreiller, il aurait aimé que Logan reste avec lui, ne serait-ce que pour encore parler. À la place il pouvait simplement se souvenir des derniers mots de l’homme : “T’étouffes pas avec ton vomi dans la nuit ok ? Ça serait pas une mort digne de toi “. Son rire se cacha dans la matière moelleuse du coussin, il se mit sur le dos et regarda le plafond, le même sourire collé aux lèvres.
Il aimait bien Logan, vraiment. Il était certes un peu dur et froid au début, mais au fond il semblait être sincèrement gentil. La preuve, il l’avait ramené chez lui, alors qu’il aurait très bien pu le laisser dans la neige ou même l'emmener Dieu ne sait où. Et puis, il avait une façon de parler douce. La manière dont ses yeux bougeaient lorsqu’il disait quelque chose d’un peu trop profond, son rire retenu qui finissait dans sa gorge avec un bruit sexy, ou encore ses mots comme grognés quelques fois tant il ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche. Et ok, peut-être qu’il aimait un peu trop Logan. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher, jamais il n’avait rencontré quelqu’un comme lui, un homme comme lui. Bien sûr que sa mutation était impressionnante, mais autre que ça, il était réellement intéressant. C’était comme s’il avait vécu plein de choses, plein de vies. Vraiment, un truc l’entourait, comme un savoir ou une expérience supérieure à n’importe qui autour de lui. Il avait l’air tellement marqué, pas physiquement, son visage était parfait, jeune et en bonne santé, mais son regard, bordel son regard. Le jeune brun donnerait beaucoup pour pouvoir voir à travers ces yeux, car ils avaient l’air d’en avoir vécu des choses. C’était un peu inexplicable, il pouvait juste sentir la sagesse qui émanait des yeux de Logan.
Dans un énième soupir, il passa ses mains contre son visage. Il fallait qu’il dorme, au moins un peu.
Personne ne l’attendait le lendemain, pas de patron à qui rendre des comptes, pas de mère inquiète ou de copain jaloux. Il n’avait plus grand monde autour de lui, sa famille habitait encore dans sa ville natale et les communications étaient devenues compliquées depuis l’attaque de Magnéto dans ce secteur, les lignes électriques étaient étendues sur le sol depuis des semaines. Il avait bien pensé à les rejoindre, les aider à se débarrasser de tout le bordel qu’avait laissé ce type derrière lui, mais les gens dans le village ne l'appréciaient pas vraiment, du moins ne l’appréciaient plus. Il avait grandi là-bas et comme dans la plupart des villages, chacun connaissait la vie de tout le monde, y comprit la sienne. Lorsqu’ils ont appris pour son opération, ils se sont tous mis à cracher sur le dos de sa famille. Mais dans ce genre de villages, si vous n’êtes pas appréciés, on vous fait la misère jusqu’à ce que vous partiez. Alors il est parti, il est parti pour sa famille et pour qu’eux puissent rester dans le village. Il leur a expliqué qu’il comptait de toute manière finir par partir, qu’il ne voulait pas faire sa vie dans un endroit pareil, puis il les a serrés dans ses bras, il leur a dit que les aimait, et il est parti.
Il n’était pas malheureux, simplement parfois il aurait aimé se faire encore engueuler par sa mère parce qu’il rentrait trop tard.
Et puis il savait qu’il pouvait se faire des amis, il pouvait être sociable s’il le voulait, mais il n'en avait pas vraiment envie. Les gens qu’il rencontrait se ressemblaient tous, ils étaient toujours drôles et accueillants au début puis d’un seul coup il pouvait leur trouver plein de défauts. Égoïstes, fermés d’esprit, lourds, arrogants, bruyants, et encore tellement d’autres. Il n’était pas compliqué, réellement pas, mais il fallait croire que les gens devenaient différents une fois qu’ils savaient pour son identité. Il rit. Un comble d’être rejeté pour être transgenre dans un monde ou les mutants faisaient la une des journaux.
La lumière orangée du soleil cognait contre sa fenêtre, et encore, il soupira. Il faisait déjà jour, le monde allait reprendre son cours, la neige fondre, et la Terre redevenir humaine, tout comme lui.
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Il grogna de douleur, la balle tombant dans le lavabo.
Il y avait environ quinze minutes, un homme était venu lui tirer dessus à la sortie du bar. Il n’avait même pas donné d’explications, il avait juste tiré six fois dans son torse, mais Logan se doutait qu’il s’agissait d’un mec ayant perdu une grosse somme d’argent dans les paris à cause de lui. Il gagnait toujours dans ces cages, même quand les organisateurs mettaient les grilles électriques, il remportait toujours ces foutus combats. Et forcément les personnes qui pariaient tout leur salaire contre lui, perdaient tout en un soir.
Un autre grognement racla sa gorge. La balle était bien plantée, elle faisait mal au passage, mais il fallait qu’elle sorte. À chaque fois, il devait les faire sortir, car ses organes avaient beau se reconstruire, la balle restait bien en place dans son corps et parfois il pouvait encore la sentir glisser contre ses intestins même après plusieurs jours.
Dans un bruit sourd, elle tomba à son tour dans le lavabo. Logan glissa une insulte entre ses dents avant de se laisser tomber dans le lit derrière lui. Parfois il arrivait que les balles se détruisent toutes seules dans son corps, mais c’était très rare. La plupart du temps il devait les forcer à sortir en contractant ses muscles et ainsi laisser les projectiles se frayer un chemin à travers ses organes. Il ne pouvait pas dire qu’il adorait faire ça, bien au contraire il aurait aimé s’en passer, mais il n’était pas sûr de vouloir savoir ce que ferait des centaines de balles dans son corps au bout de plusieurs dizaines d’années.
Logan se releva, il fit couler l’eau dans le lavabo pour faire partir les balles et le sang accumulé. Il regarda par la fenêtre de la chambre d’hôtel. Le soleil était bien haut dans le ciel, même si les nuages le cachaient toujours. Il avait reneigé cette nuit, les rues étaient encore blanches.
Dans un mouvement rapide, il attrapa son débardeur tâché et sa veste. La femme à l’accueil avait pris l’habitude de recevoir des vêtements ensanglantés provenants cette chambre, elle devait à chaque fois les laver au moins trois fois avant que le sang ne finisse par partir, mais elle préférait ne pas demander d’où il venait. Logan déposa ses vêtements sales dans le compartiment mis à disposition, il enfila sa veste en cuir par dessus un nouveau débardeur blanc et quitta l’hôtel pour le froid du dehors.
Ça faisait deux semaines qu’il n’avait pas vu le garçon, et ça serait mentir de dire qu’il n’y pensait pas souvent. Il aurait pu lui laisser son numéro de téléphone mais il n’en avait tout simplement pas, il finissait toujours cassé alors autant ne pas en acheter de nouveau. Aussi, il aurait pu donner le numéro de l’hôtel, ou au moins l’adresse, mais il ne l’avait pas fait. Il n’avait rien laissé au jeune brun, juste des souvenirs et peut-être une odeur d’alcool. En fait, il aurait aimé pouvoir laisser quelque chose, n’importe quoi pour qu’il puisse le retrouver s’il en avait l’envie. Mais il avait une idée stupide dans la tête. Le genre d’idée qui, il espérait, ferait taire cette petite voix au fond de son esprit. Il espérait ne jamais revoir le brun et ainsi pouvoir se dire qu’il n’était rien d’autre qu’une rencontre passagère, un gentil garçon qui faisait très bien sa vie sans lui et surtout, il aimerait pouvoir envoyer se faire foutre cette petite voix et ses “c’est le bon, c’est lui Logan”. S’il ne voyait plus le jeune brun, c’était bien la preuve qu’il n’était pas ce que cette voix s’entêtait à lui répéter depuis leur rencontre. Si c’était lui, si c’était vraiment ce qu’elle lui disait, alors il devrait le recroiser, le destin devrait le remettre sur sa route. Mais rien ne s’était passé, et il en était rassuré.
De l’autre côté de la rue, le jeune homme brun marchait tranquillement, un casque sur les oreilles. Sa tête bougeait légèrement au rythme de la musique, il sourit en voyant des flocons commençaient à tomber. Depuis deux semaines, il n’avait pas vu de neige tomber, elle arrivait toujours la nuit lorsqu’il dormait.
Logan leva son regard vers le ciel, un flocon se posa sur sa joue. Il continua à marcher, essayant d’ignorer un sentiment au fond de sa cage thoracique. Il le sentait, il le sentait près de lui, il sentait son odeur et sa présence. S’il regardait autour, il pourrait le voir, c’était sûr, mais il ne voulait pas le voir. S’il le voyait c’était la preuve qu’il devait y avoir quelque chose, que cette putain de voix avait possiblement raison. Il serait parfait, attentionné, doux, drôle, Logan, c’est le bon, c’est lui.
Le brun leva sa main vers le ciel, dansant faiblement sous cette neige de plus en plus abondante au fur et à mesure qu’il continuait à marcher. Ses lèvres s’ouvrirent pour chanter les paroles de la chanson qui se jouait dans ses oreilles.
« I hear your voice It's like an angel sighing, I have no choice i hear your voice »
Il tourna lentement sur place, les yeux fermés, un sourire collé aux lèvres.
« Feels like flying I close my eyes oh God I think I'm falling »
Logan sentait son coeur battre, battre contre ses tempes, mais il ne voulait pas regarder, il ne pouvait pas regarder.
« When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there »
Il pouvait le sentir, il sentait son odeur l’envahir, faisant presque mal tant elle était puissante. Son parfum s’accrochait aux parois de ses poumons, il inspirait son odeur à chaque respiration. Elle lui montait à la tête.
« Like a child you whisper softly to me, now I'm dancing It's like a dream »
Le jeune brun sentait les flocons se poser sur son visage, comme de petits baisers gelés, il se sentait vraiment bien, tellement bien.
« No end and no beginning you're here with me it's like a dream »
Ses mains étaient comme engourdies, il se sentait mal, vraiment mal. Son dos se posa contre le mur le plus proche, il passa ses mains contre ses tempes. C’est lui, Logan, c’est lui.
Sur l’autre trottoir, le brun dansait, provoquant de nombreux sourires sur les visages des passants.
« Life is a mystery, everyone must stand alone »
Sa voix continuait, elle murmurait si fort dans son esprit, tellement fort. Il voulait hurler, il voulait la faire taire, et encore l’entendre. Il voulait la prendre dans ses bras, il voulait tellement la voir, tellement. Regarde le, Logan, regarde le, c’est lui.
Le brun sentait sa tête tourner, et c’était une sensation tellement agréable, il se sentait presque partir tant il souriait et se sentait bien. La neige était si blanche lorsqu’il rouvrit les yeux, tellement blanche qu’il plissa ses yeux. Sa main trouva le poteau juste à côté pour se maintenir en place, le temps qu’il reprenne ses esprits et que son cerveau retrouve la gravité terrestre. Dans ses oreilles, la voix féminine continuait de chanter, accompagnée par plusieurs autres presque angéliques. Il rouvrit ses lèvres, juste pour murmurer les dernières paroles, ses préférées.
« I hear you call my name, and it feels like home »
Un petit nuage de vapeur blanche quitta sa bouche au même moment. Il releva la tête, toujours son sourire aux lèvres, et son regard se posa sur la rue en face. Il vit Logan, adossé à un mur, se tenant la tête. Il n’avait pas l’air en bon état, vraiment pas.
C’est lui, Logan c’est lui, pas moi. Ses doigts se ressèrent contre sa peau presque transpirante. Regarde le, Logan, regarde le. Ses yeux le faisaient souffrir, il les ferma de toutes ses forces. Il te regarde, il s’inquiète, regarde le Logan. Ses lèvres s’ouvrirent, il respira lourdement, faisant de nombreux nuages vaporeux. Logan, c’est lui, pas moi.
« Jean, arrête, arrête, sors de ma putain de tête, mumura l’homme »
Regarde le, c’est lui, pas moi. 
« Sors, va t’en, il gronda, je t’en supplie »
Le brun s’excusa auprès des voitures, traversant en trottinant la route. Il passa sa main contre son crâne, retirant son casque après avoir coupé la musique à l’intérieur. Son regard ne le quitta pas, il s’approcha aussi vite qu’il le pouvait.
Je ne suis plus là, regarde le, Logan.
Ses yeux se rouvrirent.
Le brun passa sa main contre la tempe de l’homme. Il sentit la sueur froide sous son pouce, il sentit les muscles se contracter. L’homme était bouillant, presque comme s’il avait une poussée de fièvre. Il avait l'air dans les vapes, son regard était même un peu flou.
Lui, pas moi.
« Logan ? »
Sa voix l’attrapa, elle lui fit lâcher un grognement. Logan tomba à genoux devant lui. Il sentit son odorat le quitter, son ouïe s’abaisser, ses instincts se calmer. La voix du garçon résonna dans son esprit, dans un rythme cotonneux et lent. Son corps parut chaud, tellement chaud et doux d’un seul coup. Il se sentit tellement bien, tellement bien. Le brun l’appela encore une fois, il sentit une main contre sa joue et puis, il le regarda. Il eut du mal à le voir clairement, c'était encore un peu flou. Mais il savait que c'était lui, il sentait encore son odeur, c'était même la seule odeur qu’il arrivait à percevoir.
Je ne suis plus là, c’est lui, c’est lui ton futur Logan. Il est parfait. Je l’ai choisi, pour toi Logan. C’est lui.
« Logan ? Eh est-ce que tu vas bien ? Demanda d’une voix basse le brun »
Sa vision était encore un peu trouble, il voyait principalement les lumières fortes, toutes autour de la silhouette du jeune homme accroupi en face de lui. Il ressemblait un peu à un ange comme ça, baigné dans une lumière blanche. Ses traits n'étaient pas visibles, totalement effacés et pourtant si clairs dans l’esprit de Logan. Il avait l’impression de le voir sans avoir à retirer le flou qui embaumait ses yeux.
« Je vais bien, répondit la voix grave de Logan, juste mal à la tête »
Le brun se mit en tailleur sur le trottoir, il pencha la tête sur le côté et détailla du regard l’homme qui lui faisait face. Il avait l’air fatigué, mais pas angoissé. Pourtant lorsqu’il l'avait vu de l’autre côté de la rue, il avait bien cru qu’il était en train de faire une crise d'angoisse ou un truc dans le genre. Il ne l'avait jamais vu comme ça, même si au final ils ne s'étaient vus qu'une seule fois.
« Tu es sûr ? Tu- parlais un peu tout seul quand je suis arrivé »
Jean. Elle était partie. Il ne l'a sentait plus, il ne l'entendait plus.
« Je vais bien, répondit-il encore une fois, vraiment bien »
Il ne mentait pas, il se sentait lourd de fatigue mais très chaud, comme s'il revenait d'une sieste reposante. Il plissa un peu les yeux, s’habituant à la lumière, il put voir des flocons tourner autour du brun.
« Oh oui moi aussi ça m'a surpris ! Déclara joyeusement le garçon en remarquant le regard de Logan sur les flocons, il a pas neigé en pleine journée depuis qu’on s’est vu, c’est un peu un signe du destin ça non ? »
Attentionné, doux, drôle. Il sourit faiblement, levant la tête vers le ciel en hochant vaguement la tête. Le brun l'imita, ses lèvres colorées par un sourire. Logan reposa ses yeux sur lui, et se sentit encore plus chaud de l’intérieur. Il le voyait clairement à présent, lui et ses jolis traits. Ses yeux noisettes semblaient tellement brillants sous la neige. Logan dut fermer les yeux pendant une demie seconde, juste pour se souvenir des mots de Jean, de cette petite voix qu’il connaissait si bien et le suivait depuis des années : Je l’ai choisi, pour toi Logan. C'était peut-être lui, elle le lui avait dit, elle le lui avait presque crié. Il ne voulait pas refaire sa vie, il l’avait promis à sa mort, mais elle l'avait choisi pour lui, alors peut-être qu’il était temps.
« Ouais, le destin, répondit la voix de Logan dans un murmure »
I hear you call my name, and, it feels like home.
° x-men masterlist
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selidren · 3 months ago
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Printemps 1933 - Champs-les-Sims
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Cher Lucien,
Cela me fait plaisir de voir que les choses commencent à être plus belles par chez vous, en particulier pour Marie qui semble si bien s'en sortir dans son mariage. J'ai d'ailleurs transmis tes salutations à tout le monde, et ils te renvoient tous la pareille.
La crise a fini par arriver par chez nous également. Avec du retard, mais une certaine intensité. Tante Rose dis qu'à Paris, les queues devant les soupes populaires ne font que s'allonger. Ange me confirme que les clients se font un peu plus rare dans les établissements de loisirs. Les prix ont augmenté et nous avons essuyé des pertes sèches durant la dernière année. Oncle Adelphe s'en est arraché les cheveux tant nos meilleures bouteilles ne se vendent plus beaucoup. J'ai eu l'idée de réorienter la production vers des vins de moyenne gamme qui eux se vendent toujours aussi bien. Les chiffres commencent un peu à remonter ces derniers mois, mais nous sommes très loin du chiffre d'affaire que nous avons eu pendant vingt ans. Nous avons du licencier un de nos ouvriers pour faire des économies, et je suis ravie d'avoir autrefois insisté auprès d'Adelphe pour qu'il m'apprenne les gestes techniques du métier. Je suis un peu rouillée, mais grâce à ça, j'ai pu maintenir le niveau de vie de la famille. La vie sociale de tout le village en est bouleversée. Il y a beaucoup moins de soirées organisées chez les voisins, les repas de famille sont moins nombreux, et l'épicerie des frères Musclet peine à maintenir la tête hors de l'eau.
Tu me demandes comment s'est passé le retour de Petite Eugénie à la maison. Dans les grandes lignes, c'est assez agréable. Je suis heureuse de retrouver ma petite soeur, mais je suis aussi décontenancée par son attitude. Elle ne fait pas du tout ses dix-sept ans et semble être bien plus jeune, raison pour laquelle les filles en font très souvent leur compagne de jeu. Mais parfois, elle a des éclairs très brusques de maturité qui lui font adopter l'attitude d'une adulte. Je crois qu'elle même ne sait pas vraiment comment se comporter. Elle est parfois confuse, invente des événements qui n'ont pas lieu ou oublie tout simplement que Papa et Maman ne vivent plus ici. Les crises les plus fortes ont cessé, mais voir dans ses yeux le moment où elle réalise qu'elle n'avait plus qu'un pied dans la réalité est très dur et triste. Le médecin à Paris dit que son état s'améliore, et c'est vrai, mais j'aimerais l'aider davantage.
Transcription :
Eugénie « Qu’est-ce que vous faites ? »
Ange « Une activité vespérale trépidante. Nous lisons. »
Arsinoé « Il s’agit de notre petit rituel du soir, avant le dîner. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais dans cette tenue ? »
Eugénie « J’attends que la voiture d’Eugène vienne me prendre. Il organise une soirée au château. »
Arsinoé « Ma chérie… Eugène n’organise pas de fête ce soir. »
Ange « Et le château a été vendu à l’état il y a des années déjà. Tu ne t’en souviens pas ? »
Eugénie « Je… heu… si. Je crois. Oh non… ça a recommencé... »
Arsinoé « Ce n’est rien Eugénie. Tu es très belle. Tu t’es coiffée toute seule ? »
Eugénie « Heu… Anna m’a aidée… Je dois faire quoi maintenant ? »
Ange « Vas donc t’asseoir au salon. Je vais appeler Eugène de ta part et l’inviter à dîner ce soir. Aurore va très certainement m’assassiner pour le faire si tard, mais je pense que ça fera plaisir à ton amoureux. »
Eugénie « Vous ne lui direz pas, n’est-ce pas ? »
Arsinoé « Lui dire quoi ? Tu t’es bien pomponnée pour lui faire une surprise ce soir non ? »
Ange « Allez, vas ! Noé, vas donc prendre l’appareil, Petite Eugénie est bien trop jolie ce soir pour qu’on manque une occasion de lui tirer le portrait. »
Arsinoé « Quelle bonne idée ! »
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ltalaynareor · 3 months ago
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Le mariage
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Le soleil se levait sur Jérusalem, illuminant les murs de la ville d'une lumière dorée. Les rues, encore calmes, commençaient à s'animer alors que les habitants se préparaient pour une journée mémorable. Aujourd'hui, leur vaillant roi Baudouin, allait épouser Alix de Tripoli, la future comtesse de Tripoli, son amie d'enfance et son amour.
Dans le palais, Baudouin se tenait devant un miroir, ajustant sa tunique ornée. Il pouvait voir les marques sur son visage, souvenirs de son combat contre la lèpre. La maladie avait finalement régressée, grâce au traitement de ses mires. Désormais, il était guéri, mais elle avait laissé ses marques. Malgré cela, il se sentait plus fort que jamais. Il pouvait enfin avoir du temps et surtout la femme qu'il aimait. Alix avait toujours été à ses côtés, et aujourd'hui, elle allait devenir sa reine.
Un léger coup à la porte le fit sursauter. C'était Alix, rayonnante dans sa robe de satin blanc, ses cheveux bruns tombant en cascade sur ses épaules. Son sourire illuminait la pièce, et Baudouin sentit son cœur s'emballer. « Es-tu prêt ? » demanda-t-elle, sa voix douce et pleine d'amour.
« Je le suis, mais… » Il hésita, son regard se posant sur ses cicatrices. « Je crains que mes marques ne te fassent peur. »
Alix s'approcha, prenant son visage entre ses mains. « Ne dis pas cela, Baudouin. Chaque cicatrice raconte une histoire, et elles font partie de toi. Je t'aime pour l'homme que tu es, pas pour l'apparence que tu as. »
Il sentit une chaleur envahir son cœur. « Tu es la seule qui puisse voir au-delà de mes blessures. »
« Et je le ferai toujours, » répondit-elle avec conviction. « Aujourd'hui, nous célébrons notre amour, et rien ne pourra l'éteindre. Je veux que tu saches que je te veux pour l'éternité. »
Les mots résonnèrent en lui comme une douce mélodie. « Alix, je t'adore. Tu es ma lumière dans l'obscurité. »
Ils quittèrent la chambre ensemble, main dans la main, se dirigeant vers la grande salle où les invités les attendaient. Les nobles de tout le royaume, amis et membres de la famille, étaient réunis pour célébrer cette union tant attendue.
La cérémonie débuta, et Baudouin se tenait devant l'autel, le cœur battant. Alix s'avança vers lui, et à chaque pas, il pouvait sentir l'amour et le soutien qu'elle lui offrait. Lorsqu'elle se tenait à ses côtés, il se sentait invincible.
Le prêtre prononça les mots sacrés, et Baudouin prit la main d'Alix dans la sienne. « Je te promets de t'aimer et de te protéger, peu importe les défis que nous devrons affronter. »
« Et moi, je te promets de rester à tes côtés, de te soutenir et de t'aimer, peu importe les cicatrices que la vie nous infligera, » répondit Alix, les yeux brillants de larmes de joie.
Lorsque le prêtre déclara qu'ils étaient désormais mari et femme, une vague d'applaudissements et de cris de joie s'éleva dans la salle. Baudouin et Alix échangèrent un regard complice, un sourire partagé qui disait tout. Ils savaient que leur amour était plus fort que les épreuves passées et que leur avenir ensemble serait lumineux.
La fête qui suivit fut remplie de rires, de musique et de danses. Baudouin, bien que conscient des regards curieux sur ses cicatrices, se sentait libre et heureux. Alix dansait à ses côtés, sa présence lui apportant une force qu'il n'avait jamais connue auparavant.
Alors qu'ils s'éloignaient un moment pour profiter d'un instant de calme sur le balcon du palais, Baudouin prit Alix dans ses bras. « Je n'aurais jamais cru que ce jour arriverait, » murmura-t-il.
« Et pourtant, il est là, » répondit-elle en souriant. « Nous avons surmonté tant d'obstacles, et maintenant, nous avons tout un avenir à construire ensemble. »
Baudouin la regarda, son cœur débordant d'amour. « Avec toi à mes côtés, je me sens prêt à affronter le monde. »
« Ensemble, nous sommes invincibles, » affirma Alix, scellant sa promesse par un doux baiser.
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9-alex-9 · 1 year ago
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"Je vais t'expliquer un truc.
Nous, les filles un peu fofolles, on peut donner cette image parfaite de nanas toujours heureuses.
Parce qu'on sourit tout le temps.
Ouais on rigole. On a de l'humour sur tout les sujets et la dérision ça nous connaît.
On déconne souvent et on ne craint pas d'amuser la galerie.
Le ridicule ne tue pas et quand il s'agit de s'éclater, on est les premières à se lancer.
On aime rire, danser, chanter, bouger, se déguiser, faire la fête...
On tire la langue sur les photos et on grimace pour les selfies entre copines.
On se moque du regard des autres tant que ça nous amuse et on profite à fond de chaque moment qui nous est donné.
Alors ouais, on a quelques plis sur le sweat, quelques mèches qui dépassent du chignon parce qu'on avait pas le goût de se lisser les cheveux. On ne se maquille pas tout les jours et les talons peuvent bien rester dans le dressing pour aujourd'hui.
Ouais on a du caractère, et quel caractère selon certain. On dit ce qu'on pense alors on est des "grandes gueules".
On est juste franches.
Ouais on donne l'impression d'être forte.
D'avoir du tempérament, du courage.
Mais en fait, on vit l'instant. On fait ce qui nous semble bien. On rit car c'est mieux que faire la gueule. On s'amuse car c'est mieux que de broger.
On est fidèle à nous même sans avoir à porter de masque, sans avoir à faire semblant.
La seule chose que l'on cache, c'est la raison pour laquelle on est devenue comme ça..."
Emmanuelle Girin
©L' éprise des mots - Textes & poèmes
***Tout droits réservés***
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jamie-007 · 11 months ago
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Douce soirée ⭐ ⭐ ⭐ 💕
Elle sort de la salle de bain, ajuste sa serviette, les cheveux encore mouillés, la peau perlée d'eau.
- Dis, à quoi tu penses quand tu me regardes comme ça ?
Il sourit.
- A rien, je te regarde, c'est tout.
- Et qu'est ce que tu vois ?
- Tu paraîs si heureuse chaque matin.
- C'est parce que je me réveille à tes côtés et que dans tes yeux, je lis l'amour.
Et ça me donne envie de chanter et de danser. Et de sourire aussi, comme ça, pour rien.
Parce que nous ce n'est pas une simple histoire d'amour.
Nous, c'est de l'amour dans une belle histoire.
Et tous les jours c'est comme un conte qui commencerait par "il était une fois",
Mais c'est beaucoup plus que ça, c'est "notre fois".
- Tu es si forte et si fragile à la fois et je ne sais pas si c'est la rêveuse madone ou l'envoûtante diablesse que je préfère en toi.
- Tu ne peux séparer les deux, je suis comme ça et...
Laissant glisser la serviette sur le sol.
- Je suis toute à toi...
JM ♥️
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alicedusstuff · 1 year ago
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Juste moi qui pensait avant de dormir…
-version française-
Wukong n'était pas sûr s'il avait envie de pleurer ou de crier. Son corps tout entier ressemblait à un cœur qui battait trop fort contre sa poitrine.
Il regarda le sol avec rage. Puis, ses mains, ces mains impuissantes qui avaient été dans l'incapacite d'arrêter Macaque.
"C'était stupide, stupide, stupide, stupide, stupide!"
Wukong attrapa chaque côté de sa tête et tira sur ses cheveux. Son corps s'affaissa alors qu'il criait , le front collé à son ombre. C'etait le dernier vestige du portail par lequel son ami venait de le recracher pour échapper à un châtiment qu'il n'aurait jamais vu venir.
Il revoyait encore Macaque le tirer dans le portail au moment où la montagne lui tombait dessus. Il le vit lui sourire si gentiment. Pourtant Wukong pouvait entendre un "Je te l'avais dit" moqueur dans l'arrière de sa tête. Il eu juste le temps d'apercevoir Macaque user de sa magie pour porter un glamour qui changerait le singe de l'ombre, en la personne qu'il avait tenté de protéger.
Wukong ne pouvait oublier comment le noir passait au orange, les six oreilles disparaissaient pour en devenir deux, et les pupilles ressembler aux siennes.
Wukong se maudit.
Qu'est-ce qui l'a poussé à s'opposer à Bouddah ?
Il leva les yeux vers l'endroit ou devrait se trouver la montagne où Macaque devrais certainement être bloqué. Devrait il aller le voir? Macaque lui en voudrait t-il ? Voulait il même le voir ? Le coeur de Wukong se serra. Il ne pouvait pas y retourner. Il n'en avait pas le droit...il...n'était pas prêt pour ça. Il ne supporterait pas la colère de Macaque. Pas après qu'il lui est promis une vie de bonheur.
"Et si il mourrait sous cette montagne? "
Les ongles de Wukong gratèrent la terre de la montagne de fleur et de fruit, et un petit rire bref lui echappa. Non...Macaque avait une longévité demoniaque. Il ne mourra pas...n'est ce pas ?
Wukong reflechit un moment avant de se mordre l'interieur des lèvres. Il allait quand même s'assurer de nourrir Macaque tout les jours...si le singe de l'ombre ne lui en veux pas trop.
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