#amoureux de la nature
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𝑆𝑢𝑛𝑠𝑒𝑡 𝐿𝑜𝑣𝑒
𝐼𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑢𝑟𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟 : 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒 ��𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑑’𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗’𝑎𝑖𝑚𝑒. 𝐿𝑀
𝐶𝑜𝑔𝑛𝑖𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝐺𝑜𝑟𝑔𝑒𝑠 / 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 🇫🇷
𝐵𝑦 ®️𝐿𝑀©️
#amoureux de la vie#l amour avec un grand a#amour et tendresse et amitié#amour#amoureux de la nature#te amo geraldine#nature#sunset mountain top#sunset lover#love sunset#france#naturecore#photographers on tumblr#mountain is my life#my video#massif du vercors
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Deux charmants canards se déplacent sur le ruisseau.
#cottagecore#esthétique cottagecore#cottagecore estival#nature#amoureux de la nature#esthétique naturelle#campagne#vie à la campagne#rural#vie rurale#paysage rural#ruralcore#esthétique rurale#photographie animalière#animal#leblogdejennifer
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Second part of @imaushisimp 's request !
A/N : Sorry for the long time I took, I got a lot of exams and I had a hard time finding inspiration. Anyways, hope you'll like it !! (It'll still be in French as you have requested)
P.O.V : You throw a surprise party for him (Dazai)
Warning : get a tiny tiny bit heated towards the end.
Dazai
Ça fait 2 ans que tu fais partie de l'Agence, 2 ans qu'un certain homme parsemé de bandages sur tout le corps est entré dans ta vie. L'année dernière, lors de votre anniversaire, c'est Dazai qui a tout organisé. Mais cette année, tu as décidé que c'était ton tour de faire de cette journée la meilleure. Tu décida donc de faire de cette fête une surprise et de convié tout les membres de l'Agence.
~~little timeskip~~
Tu avais tout prévu. Vous alliez passer toute une après-midi à fêter votre amour avec tout vos amis, puis une balade au parc entre amoureux au crépuscule pour admirer le coucher du soleil et enfin pour finir la soirée chez toi.
"Bon, c'est quand que je peux voir ?", dit-il impatiemment. Tu lui avais mis les mains devant les yeux et essayait de le guider tant bien que mal à le guider jusqu'au bureau.
"Oh mais attends !!", tu soupiras parce que t'avais l'impression de parler à un enfant. Vous étiez enfin arrivé devant la porte et tu lui enlevas tes mains de ses yeux. "C'est bon, tu peux ouvrir la porte !".
Il ouvrit la porte quand tout le monde cria "Surprise !!" et sauta sur lui, à ça de l'écraser au sol avec leur poids. Tu éclatas de rire et il se leva endolori.
"C'est pas drôle !", dit-il en faisant semblant de faire des yeux de chien battu pour attiser ta pitié. Il reprena son air sérieux et admira toute la décoration. "C'est... c'est toi qui a fait ça ?", dit-il en te regardant comme si il te croyait pas.
"Et oui ! Avec l'aide de tout le monde bien sûr...", tu répondis en regardant ailleurs et en rougissant. Dazai venu vers toi, entoura ta taille avec un de ses bras et te pris par le menton et approcha son visage du tien et dit d'une voix suave et séducteur comme il sait bien le faire : "C'est magnifique, ça te reflète parfaitement chéri." Et il t'embrassa tendrement. Tu entouras tes bras autour de son cou et tu te laissas faire par ce baiser envoûtant. Tout le monde sifflait et vous disait de réserver pour ce soir, à quoi tu leur répondis tout rouge "CE N'EST PAS VOS AFFAIRES !!".
Vous passiez une après-midi fabuleuse avec tout le monde quand tu remarquas que le ciel était déjà d'un orange doré. "Osamu, ça te dit une balade au parc ?", demandas-tu en lui tendant ta main. Il la prit et se leva. "Avec plaisir, mon amour~", répondit-il, plus amoureux que quiconque. Ton cœur palpitait tellement il était sexy en paroles et en apparence. Tu pouvais pas croire que la vie t'avait béni avec un homme comme ça.
Vous marchiez dans le parc main dans la main, en parlant de tout et de rien et en admirant la nature. Ce que Dazai aimait chez toi était ton amour pour la nature, c'était peut-être le seul domaine dans lequel tu le dépassais, lui et son gros cerveau. Et c'était ça le problème, tu savais que son intellect le permettait de prédire carrément l'avenir.
Vous vous asseyez donc sur un banc, admirant le coucher du soleil. Tu posas ta tête sur son épaule et lui dis :
"Tu le savais depuis le début pour cette surprise, hein ?"
Après quelques secondes, il disa avec de l'embarras dans sa voix :
"Haha... malheureusement...", il était également très nerveux. "Mais pour être honnête, même si je l'avais déjà prévu, les moments qu'on a passé ensemble et avec tout le monde m'ont beaucoup touché et ça, tu vois, c'est quelque chose que je n'arrive jamais à prédire."
Tu lui souris et répondis :
"Merci d'avoir jouer le jeu, vraiment... c'est ça que j'aime chez toi, Osamu. Même si tu sais déjà ce que je veux faire avec toi, tu ne laisses jamais ton intelligence gâcher le moment et tu laisses libre cours à tes sentiments et aux sentiments des autres. Et ça, je te suis à jamais reconnaissant. Je t'aime, Osamu."
Il sourit à ta réponse et te regarda tendrement.
"Moi aussi je t'aime." Il posa ses mains sur ton visage et t'embrassa. Il inséra sa langue dans ta bouche et domina ta langue. Tu te laissas faire et vous commenciez à vous allonger sur le banc, Dazai au-dessus de toi, continuant à te rouler une pelle. Ton pantalon commença à devenir trop inconfortable au niveau de ton entrejambe, pareil pour Dazai. Quand tu te rendis compte que ça commençait à devenir torride et que vous étiez encore en public, tu te rappellas de la dernière étape de ta surprise. Tu séparas tes lèvres des siennes, à son grand désarroi, et dis :
"Chez moi ?~"
Il sourit sournoisement et répondit :
"J'ai cru que tu le demanderais pas~"
A/N : At last, it's over !! My first time writing a more heated story, I'm not too good at this yes but I wanted to try, so I would like feedback ! Don't hesitate y'all to request more things, I'd be happy to make them !!
#bsd#bungou stray dogs#bsd x male reader#bsd x reader#armed detective agency#dazai osamu#osamu dazai x reader#osamu dazai x male reader#osamu dazai x y/n#dazai x reader#dazai x male reader#x male reader#self insert#french#français
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Depuis des temps immémoriaux, le solstice d’été, jour le plus long de l’année, est célébré le 21 ou 22 juin par des feux de joie : on fête la lumière et l’arrivée de l’été, cette date marquant le début d’un nouveau cycle de la nature. Mais l’Église, au Ve siècle, a placé le solstice d’été sous le signe de saint Jean-Baptiste, né un 24 juin, afin de lutter contre les cultes païens du soleil. C’est pourquoi les feux ont lieu dans la nuit du 23 au 24. Les cendres des feux de la Saint-Jean préservaient les récoltes de la foudre et des orages. Et pour les amoureux, le fait de sauter par-dessus le feu garantissait que leur amour dure toute l’année. En outre, depuis 1982, c’est aussi la fête de la musique qui, le 21 juin dans plus de 100 pays, célèbre le début de l’été.
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#cottagecore#aesthetics#naturecore#farmcore#grandmacore#aesthetic#goblincore#forestcore#cottageblr#nature#louroux de bouble#vente#99000#486m#29700
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Traits : Crasseux, courageux, instable, amoureux de la nature, hypersensible.
Souhait à long terme : Grand explorateur (échec).
Jules Le Bris est né le 28 décembre 1873 sur l'île ontarienne d'Hylewood, au Canada. Benjamin d'une famille de cinq enfants, fils d'un éleveur de chevaux et d'une écrivaine anarchiste, élevé par une bonne mexicaine qui lui apprend l'espagnol dès l'enfance, il fait sa scolarité à la petite école publique de l'île. Bon élève, il révèle cependant un comportement brutal, changeant, bagarreur et colérique, et, à partir de ses dix ans, il multiplie les fugues.
En 1884, après six jours de fugue, il est retrouvé inconscient et intoxiqué dans une fumerie d'opium à Kingston. Dès lors, des médecins lui diagnostiquent des "états-limites". Il est hospitalisé cinq mois. Pendant sa convalescence, son père l'introduit aux romans d'aventure et fait naître chez lui la passion de l'exploration et lui redonne un intérêt pour les études malgré ses difficultés d'apprentissage et son manque de mémoire, causés par le traitement qui lui a été remis à sa sortie de l'hôpital : un médicament à base de hachisch, pour lequel il développera une forte accoutumance et qu'il consommera jusqu'à sa mort. Malgré cela, il persévère dans l'étude de la géographie et de la linguistique arabe, avec le rêve de se rendre un jour en Egypte.
À l'âge de dix-neuf ans, en 1893, il épouse Eugénie Bernard, une jeune femme de l'île issue d'une famille pauvre et pieuse, dont il est amoureux depuis qu'il a treize ans et qu'il ne tarde pas à mettre enceinte. Mais pourtant, la même année, il saisit l'opportunité de partir travailler à Deir el-Bahari, en Egypte, sur un chantier de fouilles aux côtés d'une équipe suisse, anglaise et allemande et où il apprend la langue de Goethe. C'est le premier d'une série de quatre voyaes en Egypte : entre 1893 et 1897, entre 1898 et 1900, entre 1910 et 1914, puis entre 1918 et 1921.
Ses envies d'aventure le conduisent également à faire une expédition d'un an entre 1905 et 1906 au Nunavut, dans les terres sauvages polaires au Nord du Canada, dont il revient avec une cicatrice au visage suite à un affrontement avec une ourse polaire.
Ses voyages l'éloignent de sa famille plusieurs années consécutives à chaque fois, et marquent un fossé grandissant entre son épouse et lui-même. Chaque fois qu'il revient, le même cycle s'installe : voyant que sa femme lui en veut de l'avoir abandonnée avec leurs enfants, il intensifie ses efforts et son implication dans leur relation, puis quand Eugénie se réchauffe et que les chose s'améliorent entre eux, son égyptomanie le reprend et il repart en laissant sa femme éplorée et enceinte, ou avec un nouvel enfant en bas-âge.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Il s'engage volontairement dans le 22e Bataillon franco-canadien aux côtés d'une poignée d'autres hommes de l'île. Il s'embarque pour l'Angleterre le 20 mai 1915 à bord du Saxonia à l’âge de 41 ans, alors qu’il est marié avec 4 enfants - ce qui, normalement, devrait le dispenser de servir. Il est envoyé dans les tranchées pour la première fois le 20 septembre au sein de la 5e Brigade de la 2e Division canadienne près d'Ypres en Flandre en Belgique, où il est grièvement blessé par des éclats d’obus et où il perd une de ses jambes.
Il revient de la guerre changé, particulièrement nerveux et irritable, plus dépendant encore au hachisch, et agité par de nombreux cauchemars. Après trois ans de convalescence, il repart finalement en Egypte pour son quatrième et dernier voyage, qui ne se passe pas du tout comme prévu puisqu'il est rattrapé par la guerre civile égyptienne d'indépendance. Elle le contraint à se terrer deux ans dans le désert jusqu'à ce qu'il puisse fuir l'Egypte. Ce dernier voyage lui passe l'envie de l'exploration.
Quand il rentre, il a la désagréable surprise de voir que sa maîtresse égyptienne Layan, accompagnée de leur fille bâtarde Layla, a fait tout le chemin jusqu'au Canada pour le trouver et le forcer à remplir une fausse promesse qu'il lui avait fait, et a rencontré sa femme à la place... Comprenant que son époux a abusé de la naïveté d'une femme sans instruction, Eugénie s'est liée d'amitié à sa maîtresse et lui a offert un emploi ainsi qu'une éducation pour sa fille, qu'elle propose d'élever en tant que pupile aux côtés de leurs quatre enfants. Au lieu de s'opposer, les deux femmes font donc désormais front contre lui... Cela porte un ultime coup à son mariage.
La liste des griefs d'Eugénie, qui supporte sans broncher la défection de son mari, est d'autant plus longue que Jules part systématiquement dans les moments où elle a le plus besoin de lui. Par exemple, au moment de son départ en 1918, leur fille aînée Louise est portée disparue à la suite de la désertion de son fiancé et de l'annulation brutale de ses noces. Pour essayer de sauver son mariage, Jules entreprend d'adopter - sans l'assentiment de sa femme - une petite orpheline de guerre. Par ailleurs, Eugénie ignore que Jules a également un fils aîné caché de sensiblement le même âge que Louise, élevée par une de ses anciennes maîtresses et reconnu par le mari de celle-ci... Malheureusement, le divorce est illégal en Ontario, et le couple désuni est coincé ensemble.
Dans le même temps, les voyages successifs de Jules ont mis un coup dur à la famille Le Bris sur le plan économique, d'autant plus que leur seul entrée d'argent, les élevages Le Bris, ont été vendus pour financer le dernier voyage de Jules. La famille est donc contrainte à de nombreuses restrictions budgétaires, notamment en ce qui concerne l'éducation de leurs enfants, et Jules se montre de plus en plus anxieux et irritable à ce sujet. Si l'avenir de son fils aîné Lucien semble garanti malgré le manque de maturité de ce dernier, ce n'est pas le cas de son cadet Agathon, qui n'ose avouer à son père qu'il se destine à une carrière musicale...
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#lebrisdivers#Jules Le Bris
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Wait if you're into both TWST and EAH I REALLY want to know how you think Hunter Huntsman and Rook would interact both having a similar source but different personalities to say.
That’s a good and interesting question anon!
It’s true, both are sourced from the Huntsman. And yet - they’re personalities are different! Rook is more flamboyant, passionate, and outgoing (all while keeping details about himself private). On the other hand, Hunter is more on the reserved side - except when it comes to his romantic gestures to his girlfriend, Ashlynn. (I love Huntlynn sm!) Additionally, Hunter - despite his destiny - despises hunting. Rook, does!
Now into how I believe the two hunters (heh) would interact! (Honestly also using this if any Hunter and Rook interactions appear in my fic at any point) [long post below]
First of all, since Hunter is son of the Huntsman (and considering I love TWST x EAH crossovers), he’s gonna be bombarded with Rook’s compliments and praise. 😆 Saying that he’s honoured to meet the descendant of the Huntsman as he would with the other Ever After High students. How strong and heroic he is! How skilled he is! And Hunter, while does enjoy the praise, he does try to remain humble… at times.
Heck, even when Hunter expresses that he doesn’t desire to hunt (though he loves doing the heroics) of his destiny, Rook is all in for it! “What a pure heart and kind soul you have!” Rook respects Hunter’s decision, and even encourages the latter on whatever he does/has a passion for! While Rook embraces his hunter lifestyle and he doesn’t, Hunter appreciates that Rook doesn’t force him into becoming someone he’s not. Rook & Hunter also have an long and jolly chats on animals! Well minus the dead animals part from Rook– Oh and Hunter trying not know some of the strange feeling on how Rook knows all personal things. He wants to at least be polite to Rook, since Rook doesn’t mean that much harm outside of the stalking and lack of personal space.
I also feel like the two would have some archery competitions on rare occasions. All filled with some friendly banter, and Rook would also gives Hunter some pointers on what to improve on. This surprises Hunter with Rook’s perceptiveness.
As for Rook’s nickname for him (and using a web translator), I’m thinking of Monsieur Amoureux de la Nature (Mr. Nature Lover)! It references Hunter’s love for nature overriding the (h)expectations for Hunter and his destiny. Also Ashlynn’s nickname is Princesse des Chaussons Cendrés (Princess of the Ashen Slippers).
Speaking of! Last but not least: ROOK IS A HUGE SUPPORTER FOR HUNTLYNN! If Hunter asks Rook for any help with setting up any romantic gestures, he’ll be right there! Gushes over the couple with such support! How two beautiful kind souls are perfect together! If this was prior to True Hearts Day, Rook will keep their relationship a secret. He will feel bummed out that he can’t share, but he understands and will wait until the couple will do it themselves. Still… Hunter and Ashlynn do get third-wheeled by him sometimes cause Rook is, well, Rook 😅
—————
“Ah! The love between Monsieur Amoureux de la Nature and Princesse des Chaussons Cendrés is utterly beautiful and heartfelt!” Rook wipes the tears of joy slipping down his face. A giant smile on his face, as he continues. “A romance so pure! So true! A once forbidden love doomed to the narrative, now turned strong and true until the end! Love truly conquers all!!” 🥹
“Thanks Rook!” Hunter thanks him as he scratches his head. “Now can you please leave me and Ash alone for a moment. We’re kind of the middle of something.” 😅
#thanks for the ask!#it was quite fun to answer this! As well as to write down my own little headcanons#twisted wonderland#twst#ever after high#eah#twst x eah#eah x twst#twisted wonderland x ever after high#ever after high x twisted wonderland#rook hunt#hunter huntsman#ask
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Comme dans un rêve, on danserait autour du feu. On serait en adéquation avec la nature et nos vœux. La voyante du village harmoniserait nos énergies, et tu tomberait fou amoureux. J’ai envie de quelque chose de sauvage, ou on réfléchit peu. Un peu nomade, clandestin, un endroit chaleureux. Ça serait notre endroit à nous, un groupe soudé sans adieux. J’ai envie qu’on retrouve notre âme d’enfants, avec des étoiles pleins les yeux. D’une ballade à cheval, d’histoires comté par les vieux. J’aimerai une vie simple ou le temps passe mais t’en demande peu. Ou tu te lasse mais demain ça ira mieux. Ou rien ne dépend de toi, remets toi en a dieu. Arrête de courir, souris un peu, la vie est belle, le paysage merveilleux, la vie est simple il suffit d’y croire un peu.
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Un pique-nique d'automne en amoureux... une élégance décontractée..Parfois, il suffit de s'évader dans un endroit calme de la nature et de s'abreuver. Surtout à l'automne, lorsque Dame Nature est particulièrement voyante dans sa robe. Le repas le plus simple peut être délicieux si vous sélectionnez les bons ingrédients. Nous avons donc rempli notre panier de pique-nique en osier de pains artisanaux fraîchement sortis du four, de pommes fraîchement cueillies dans le verger , d'un assortiment de fromages gastronomiques et de champagne bien frais.... en dessert les baisers les plus doux...
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--Winnie Legacy--
Règles de base :
Codes de triches interdits, mods pour rajouter du gamepaly autorisés (voire même conseillé)
Aucune limite d’enfant par génération.
Vous pouvez choisir quel enfant deviendra l’héritier.
Chaque génération possède une couleur dominante. A vous de jauger selon vos envies (vêtements, décoration…)
Vous pouvez choisir la durée de vie.
Pour valider une génération, compléter l’aspiration, la carrière et les compétences.
GEN 1 (vert) :
La vie n’a pas toujours été tendre avec vous. Ballotté de foyer en foyer toute votre enfance durant, vous n’avez jamais eu la chance de vous épanouir dans une famille aimante.
A votre majorité, quand l’orphelinat ou vous avez grandi a décrété que vous étiez capable de vous prendre en main, ils vous ont mit à la porte… sans aucun bagage.
La seule chose qui vous a maintenu pendant tout ce temps, c’était la nature.
Dans votre dortoir, assis face à la fenêtre et observant le monde extérieur, vous vous étiez juré que si vous vous en sortiez vivant, vous vivrez dans une maison entourée par la nature, et donnerait amour et chaleur à vos enfants.
Alors quand vous vous êtes retrouvé dehors, vous n’aviez qu’un objectif : réaliser ce rêve.
Ville : Henford on Bagley
Aspiration : Botaniste indépendante
Traits de caractère : Adore la nature, généreuse, proche de sa famille.
Carrière : Jardinage
Compétences : Education, jardinage
Règles & objectifs (au début) :
Vous débutez sur un terrain vide à Willow Creek (votre ancien orphelinat s’y trouve)
Vous commencez la partie avec 0 simflouz
Avant de pouvoir quitter Willow Creek pour Henford on Bagley, vous devez avoir réuni la somme de 5 000 simflouz. Vous pouvez utiliser n’importe quelle méthode pour y parvenir (sauf triche).
Règles & objectifs (à Henford-on-Bagley) :
Vous vous installerez sur le terrain de votre choix, mais celui-ci doit contenir une maison plus ou moins délabrée ou vieillotte, que vous allez retaper par la suite. Pour vous installer sur le terrain, le code de triche “freerealestate on” est autorisé.
Une fois sur votre terrain, retirez 5 000 simflouz de votre budget. (vous pouvez le faire avec le code “money X”)
Vous activerez le défi de terrain vie simple
Vous devez compléter votre aspiration et atteindre le niveau maximal dans votre carrière
Vous devez posséder minimum 5 plantes d’une qualité excellente
Vous devez vous marier
(facultatif) Vous adopterez tous vos enfants, pas de grossesse ni de bébé éprouvette
GEN 2 (marron) :
Vous avez grandi au milieu de la campagne d'Henford-on-Bagley, et avez toujours adoré vivre aussi proche de la nature.
Mais... vous avez souvent trouvé que votre quotidien manquait de challenge. Un jour, lors de vacances au ski en famille, vous avez découvert le Mont Komorebi, et en êtes immédiatement tombé amoureux. La grandeur de cette montagne vertigineuse a piqué votre curiosité : Qu'y-a-t-il tout en haut ?
En grandissant vous avez gardé cet objectif dans un coin de votre tête : Vous entraîner dur, afin d'un jour être capable de gravir cette montagne.
Alors ni une ni deux, peu de temps après votre majorité, vous avez quitté le cocon familial pour partir à l'aventure.
Ville : Mont Komorebi
Aspiration : Passionné de sports extrêmes
Traits de caractère : Aventureux, actif, adore la nature
Carrière : (mod : https://modsims4.fr/carrieres/bundle-kiara-2/) Entraîneur personnel OU Athlète si vous jouez sans le mod
Règles & objectifs :
Vous débutez sur le terrain de votre choix à Brindelton Bay
Vous activerez le défi de terrain vie simple
Vous devez compléter votre aspiration et atteindre le niveau maximal dans votre carrière
Vous pouvez avoir recours à n'importe quelle façon pour avoir des enfants (grossesse naturelle, adoption ou bébé éprouvette)
GEN 3 (bleu) :
Vous avez été l’enfant surdoué de votre famille. Diplômé du baccalauréat en avance, et entré à la fac alors que vous étiez encore adolescent, vous faites la fierté de vos parents.
Vous avez visé le diplôme prestigieux d’histoire dans un seul but : Devenir militaire et vous engager dans l’armée.
Malgré vos rêves de grandeurs, vous gardez une petite place dans votre cœur à votre désir de devenir un jour parent, et espérez parvenir à lier une vie de famille et votre carrière très prenante.
Ville : Oasis Springs
Aspiration : Culturiste
Carrière : Militaire (Vous pouvez installer ce mod pour avoir une carrière militaire active ! (https://modsims4.fr/carrieres/carriere-militaire-active/)
Compétences : Fitness
Pendant l’adolescence de votre sim, vous devrez lui faire atteindre le niveau maximal dans deux compétences de votre choix (en plus de lui faire obtenir un A au lycée) afin qu’il puisse passer son baccalauréat en avance.
Sachez également que pour débloquer le cursus “histoire” à la fac, vous devez pratiquer les compétences logique, charisme et recherches et débats (sans pour autant avoir besoin de les compléter au maximum)
Règles & objectifs :
Vous débutez sur le terrain de votre choix à Oasis Springs, une fois votre diplôme d’histoire obtenu. Avant, vous pouvez vivre ou vous le désirez.
Vous devez vous marier
Vous aurez un enfant unique (naturellement, bébé éprouvette ou adoption)
GEN 4 (orange) :
Même si vos parents militaires ont fait de leur mieux, vous avez souffert de ne pas avoir vécu la même vie de famille que vos amis de l’école.
Oasis Springs ne vous convient plus, et depuis vos vacances passées à Chestnut Ridge pendant votre enfance, le monde équestre vous a attiré.
Vous désirez plus que tout au monde vous éloigner de l’armée qui vous a volé vos parents, et souhaitez participer à tous les concours équestres possibles et inimaginables.
Vos parents comprennent votre choix et vous soutiennent.
Si bien, qu’ils vous payent un terrain vaste ou vous pourrez vivre dignement votre passion pour les chevaux.
Ville : Chestnut Ridge
Aspiration : Cavalière de championnat
Carrière : Aucune (vous vivrez des concours hippiques et d’autres activités indépendantes si vous le souhaitez)
Compétences : Equitation
Règles & objectifs :
Vous débutez à Chestnut ridge, sur le terrain de votre choix
Le mariage n’est pas obligatoire
Le nombre d’enfant pour cette génération est illimité
[ANCIENNE GEN 2]
Vous avez grandi au milieu de la campagne d’Henford-on-Bagley, et avez supplié vos parents pour qu’ils adoptent un chien. Et pour cause : Depuis très jeune, vous êtes un amoureux des animaux.
Vous passiez votre temps à les dessiner, rêvant enfin de ce jour ou vous pourriez à votre tour donner tout votre amour à un animal.
En grandissant, cette passion s’est transformée en une véritable ambition de vie.
Tenir une clinique vétérinaire afin de redonner santé et vigueur à tout un tas d’animaux, c’était un projet qui vous animait.
Alors en quittant le cocon familial, vous prenez la décision d’ouvrir votre propre clinique.
Non loin de l’air marin, Brindelton Bay vous a semblé idéale pour lancer votre entreprise.
Et si votre futur âme sœur se trouvait parmi les clients de votre clinique ?
Ville : Brindelton Bay
Aspiration : Ami des animaux
Traits de caractère : Amoureux des chiens, adore les animaux, ambitieux
Carrière : Vétérinaire
Compétences : Dressage
Règles & objectifs :
Vous débutez sur le terrain de votre choix à Brindelton Bay
Vous activerez le défi de terrain vie simple
Vous devez adopter au moins un chien et un chat, si vous en voulez davantage, vous pouvez
Vous n’êtes pas obligés de vous marier
Vous pouvez avoir recours à n’importe quelle manière pour avoir des enfants (naturellement, adoption ou bébé éprouvette) mais vous aurez deux enfants maximum
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L'île d'Aogashima, située au Japon, est une île volcanique faisant partie de l'archipel d'Izu, dans la mer des Philippines. Elle se trouve à environ 222 miles au sud de Tokyo, au Japon. Cette île est la plus méridionale et la plus isolée de l'archipel, et elle reste largement préservée du tourisme. Aogashima est une destination prisée des amoureux de la nature, des explorateurs et des passionnés d'activités en plein air, et elle est réputée pour être un paradis pour l'observation des étoiles.
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Ma photo mise en vedette dans le tableau d'inspiration pour le printemps 2024.
#meilleure photo#photographie animalière#nature#amoureux de la nature#rose#roses#rosier#jardin#jardinage#jardin de fleurs#fleurs#cottagecore#esthétique cottagecore#été#esthétique estivale#mise en vedette#mis en vedette#en vedette sur tumblr#leblogdejennifer#le journal fait main
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List 5 things that make you happy, then put this in the askbox for the last 10 people who liked or reblogged something from you! Get to know your mutuals and followers :)
Holala je l'ai vu passer chez pleins de gens alors je saurais pas à qui l'envoyer vu que tout le monde l'a déjà fait 😅.
1- Je dirais mon cadre de vie, des animaux, un chéri, au fin fond de la montagne dans un trou perdu c'était mon rêve quand je vivais à Lyon et vraiment ça joue énormément sur mon stress et mon anxiété généralisé.
2- Créer et ma créativité en général, même si j'ai pas mal perdu depuis que je suis sobre (oui je vais pas vous myto en disant que c'est mieux maintenant que je suis sobre clairement), mais j'arrive encore à broder, coudre, faire des macramé, décoré... C'est une des choses que je préfère faire.
3- Ma famille (j'englobe aussi la famille du chéri vu qu'on vit avec eux), j'ai une famille INCROYABLE, ils m'ont toujours soutenu et aidé, on a jamais eu de conflit, on se voit presque tout les dimanches chez mes grands-parents, j'ai une relation avec mon frère que beaucoup de gens envie tellement on est proche (on s'envoie un SMS par jour minimum) et ma relation avec ma mère est fusionnel de ouf (dans le bon sens), on s'appelle tout le temps et on sort souvent ensemble. Pareil du côté du chéri, on vit quasiment avec la mère, la grand-mère et le tonton et on s'entend trop bien ! 💖
4- C'est culcul si je dis mon chéri ? Ou plutôt je dirai la relation qu'on a ensemble, on est sur la même longueur d'onde pour absolument tout est c'est tellement bien et tellement plus sain ! On se tire jamais vers le bas, il m'a énormément aidé pendant mes addictions et mes tca, il a essayé de comprendre le pourquoi du comment..., on s'engueule jamais parce que... Bah il y a pas de raison 🤷 et ça fait 5ans qu'on est des ados amoureux l'un de l'autre. ❤️
5- La nature et les animaux, vous le savez si vous me suivez depuis longtemps, je suis une passionnée de nature, de montagne, d'animaux, d'insectes... Je sais pas pourquoi mais ça m'émerveille toujours autant, l'autre jour j'ai eu la chance de voir une Lucane et ça a refait ma journée, j'aime aller me perdre au fond de la forêt avec mon toutou, découvrir pleins de chose que je n'ai jamais vu, faire des rando en montagne de 6h et me sentir plus "connecté" avec la nature. 🍄🟫
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Clothilde de France (1759-1802)
Si on connaît assez bien les frères cadets de Louis XVI parce qu’ils ont tous les deux régné après lui, on oublie souvent qu’il a deux petites sœurs… et si Elisabeth est plus retenue en raison de sa fin tragique et des jardins qu’elle laisse derrière elle aujourd’hui, sans oublier une série de livres pour enfant sur sa personne, qui ici peut se vanter de connaître Clothilde de France ?]
Ou celle qui a été victime de grossophobie alors même que c’est la petite-fille de Louis XV.
Marie Adélaïde Clotilde Xavière de France, dite Madame Clotilde, est née le 23 septembre 1759 à Versailles. Elle est le septième enfant et la troisième fille de Louis-Ferdinand (1729-1765), Dauphin de France, et de Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767).
Parmi sa fratrie, on peut compter l’iconique Louis XVI (1754-1793), ainsi que Louis XVIII (1755-1824) et Charles X (1757-1836), sans oublier sa petite sœur Elisabeth (1764-1794).
Fait rare pour l’époque : ses parents s’aiment !
Eh oui, Papa et Maman sont tombés amoureux malgré un mariage purement politique et c’était mal barré : Louis-Ferdinand a été marié une première fois, sa femme est morte de son accouchement et leur fille deux ans après. Marie-Josèphe a été un ange de patience, de douceur, de délicatesse et cela a fini par conquérir le cœur du prince, lequel lui sera d’ailleurs fidèle !
Sauf que ça ne peut bien évidemment pas durer…
Le 20 décembre 1765, le père de Clothilde meurt à seulement 36 ans. Le diagnostic penche vers une tuberculose. Le nouvel héritier du trône est Louis-Auguste, duc de Berry, futur Louis XVI, âgé de 11 ans.
Le 13 mars 1767, à 35 ans, c’est au tour de la mère de Clothilde de disparaître : elle s’est dévouée à soigner son époux malade, a contracté sa maladie et n’en a pas réchappé.
Clothilde, 8 ans, est orpheline.
Pensez-vous que cela rendrait les courtisans enclins à de la tendresse envers une pauvre petite fille éplorée ?
Mais non, enfin ! La gentillesse, c’est surfait !
Les courtisans n’ont rien trouvé de mieux que de faire montre d’une grossophobie bien écœurante à l’égard de l’enfant… parce qu’elle est obèse.
Ils l’ont surnommée « Gros Madame ».
Clothilde en souffre beaucoup, surtout qu’elle est d’une nature douce. C’est une bonne élève, elle est pieuse et tous ses précepteurs s’accordent à dire qu’elle est une adorable jeune fille et aimable. D’ailleurs, sa gentillesse réussira l’impossible selon les adultes :
Canaliser sa petite sœur Elisabeth qui est une petite rebelle.
Elisabeth, la dernière de la fratrie, est élevée avec sa sœur et refuse d’apprendre à étudier, elle est assez sèche avec son personnel et dit que ça ne sert rien d’apprendre, elle a des gens pour faire ce dont elle a besoin. Comme ses professeurs lui préfèrent Clothilde, l’enfant la jalouse.
Un jour, Elisabeth tombe malade et Clothilde insiste pour la veiller et la soigner.
Peu à peu, sa gentillesse sincère et sa dévotion touchent sa sœur qui accepte d’apprendre son alphabet.
La rébellion est passée et Elisabeth sera aussi sage que sa sœur aînée.
En mai 1770, Louis-Auguste épouse Marie-Antoinette (1755-1793).
La nouvelle dauphine ne s’entend pas bien avec Clothilde, lui préférant Elisabeth.
Le 10 mai 1774, Louis XV meurt et Louis-Auguste devient roi.
Il est grand temps de penser à marier Clothilde !
En 1775, elle épouse Charles-Emmanuel IV (1751-1819), futur roi de Sardaigne, prince de Piémont et Duc de Savoie.
Quand Clothilde quitte Versailles pour rejoindre son époux en août 1775, Elisabeth a le cœur brisé. Marie-Antoinette rapporte d’ailleurs qu’elle en est tombée malade !
Sur le chemin, Clothilde se rend populaire ! En effet, à Lyon, elle obtient une amnistie pour des déserteurs emprisonnés dans la prison de la ville.
Et devinez quoi ?
Clothilde va vivre sa meilleure vie à l’étranger !
Elle est très vite acceptée par sa belle-famille, laquelle partage sa piété. Son beau-père dit d’elle qu’elle est un ange, c’est vous dire le niveau !
Elle apprend très vite les usages de la nouvelle cour, assiste sa belle-mère dans ses devoirs royaux, impose un code moral strict… mais elle est aussi capable de profiter de la vie. Elle s’intéresse à la mode, aime les divertissements et son mari dit d’elle que si elle est une bonne personne et sincèrement dévote, ce n’est pas dans sa nature d’être soumise, comme cela est attendu d’elle. Elle apprend. Difficilement. Comme quoi, être gentil ne veut pas dire se laisser faire.
Ah, son mari, vous me dîtes ?
Mais ils s’adorent !
C’est un mariage heureux ! Les deux époux sont ravis l’un de l’autre, ils étudient la Bible ensemble, il chante pendant qu’elle joue de la guitare et ils partent se détendre dans des châteaux loin de la cour !
La seule ombre au tableau idyllique de leur amour, c’est l’absence d’enfant : ils en veulent mais malgré tous leurs efforts, avec un faux espoir en 1779, aucune grossesse ne vient. En 1783, après huit années d’infertilité et d’essais, le couple décide d’un commun accord d’arrêter et de vivre comme des frère et sœur (et non, pas à la manière de Game of Thrones !)
Petite anecdote : le père de Charles-Emmanuel se serait inquiété de l’embonpoint de sa bru, craignant que cela n’affecte sa fertilité. Charles-Emmanuel aurait répondu que Dieu lui aurait simplement donné plus à vénérer ! Mais quel sucre !
D’ailleurs, vous vous souvenez qu’on se moquait de Clothilde pour son obésité ?
Auprès de sa belle-famille, Clothilde fond !
Eh oui, entourée d’amour, de bienveillance, de gens qui l’apprécient et l’estiment vraiment, la princesse a perdu du poids. On parlerait aujourd’hui de kilos émotionnels.
Dans ses mémoires, le comte Hippolyte d'Espinchal, émigré à Turin, rapporte : « La princesse de Piémont que nous avons vue en France sous le nom de Madame Clotilde et que vu son embonpoint on appelait "le Gros Madame" aurait à peine été reconnue d'aucun d'entre nous, tant elle est changée, vieillie, maigrie. Elle a perdu ses dents et toute sa fraîcheur. Elle a cependant aujourd'hui seulement trente ans. Elle n'a point d'enfant. Cela manque à son bonheur car elle est parfaitement heureuse avec son mari qui a pour elle la plus grande vénération, sentiment qu'elle a inspiré à toute la cour. Elle est d'une extrême dévotion et très scrupuleusement attachée à l'étiquette de cette cour, qui n'en est que plus triste. »
Le 16 octobre 1796, le beau-père de Clothilde meurt. Son fils lui succède et elle, elle est désormais reine de Sardaigne.
Charles-Emmanuel a du mal à gérer son rôle de roi et se repose énormément sur sa femme. Clothilde a en effet un tempérament qui le calme et le stabilise. Il faut dire qu’autour d’eux, les royaumes sont en feu suite à la Révolution Française, à la mort de Louis XVI guillotiné le 21 janvier 1793. L’homme est angoissé, à juste titre.
À l’aube de la quarantaine, Clothilde entre donc en politique.
Le couple a une machine bien huilée :
C’est la reine qui reçoit les rapports des ministres, les lit, en fait le résumé au roi et lui prodigue des conseils. Puis, elle reçoit les ministres, fait ses recommandations à son époux, l’inclut quand il le faut.
Le seul souci, c’est que cela ralentit tout alors que l’Europe, elle, est au galop.
Le couple royal devient impopulaire : on lui reproche d’être détaché du reste du pays, d’être trop plongé dans sa foi.
Le 06 décembre 1798, la Première République Française déclare la guerre à la Sardaigne. Le pays est envahi et la cour est en exil. Durant cet exil, Clothilde est le premier ministre de son époux. Le couple trouve refuge à Rome auprès des Colonna.
En 1801, Clothilde soigne la tante de son époux, Marie-Thérèse Félicité de Savoie, laquelle décède le 13 mai 1801. Elle soigne aussi sa dame de compagnie… sauf que le docteur la confond avec une servante, lui donne des ordres et elle, elle obéit sans broncher ! L’humilité, la modestie. Le médecin se confondra en excuses quand il l’apprendra.
Clothilde et Charles-Emmanuel rentrent à Naples en 1801.
Le 07 mars 1802, Clothilde meurt à l’âge de 42 ans. Charles-Emmanuel, dévasté, abdique en faveur de son frère le 04 juin de la même année.
Le 10 avril 1808 s’ouvre le procès en béatification de Clothilde en raison de la grande piété dont elle a fait preuve toute sa vie. L’instance avait été introduite dès 1804 à Rome,
Clothilde obtient à titre posthume le titre de « Servante de Dieu », à l’instar de sa sœur Elisabeth, reconnue comme vierge et martyre suite à son exécution en 1794.
C’est la première étape vers la Sainteté.
En 1982, on lui accorde le titre de Vénérable.
Qui sait ? Peut-être sera-t-elle déclarée bienheureuse voire sainte un jour !
Passer de « Gros Madame » à « Vénérable Clothilde », c’est déjà super badass et un bon doigt d’honneur à tous ceux qui se sont foutus d’elle.
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Clothilde, tu peux aller regarder ces sources :
Vie de la vénérable servante de Dieu Marie-Clotilde... de France, reine de Sardaigne, Luigi Bottiglia, Rusand, 1823
Madame Clotilde de France, Reine de Sardaigne (1759-1802), de Beausire-Seyssel, Champion , 1926
Marie-Clotilde de France: La soeur oubliée de Louis XVI, Dominique Sabourdin-Perrin, Salvator, 2020
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Fairytale #2 - Donkey skin
Once upon a time, there was a King, so great, so beloved by his people, and so respected by all his neighbours and allies that one might almost say he was the happiest monarch alive. His good fortune was made even greater by the choice he had made for wife of a Princess as beautiful as she was virtuous, with whom he lived in perfect happiness. Now, of this chaste marriage was born a daughter endowed with so many gifts that they had no regret because other children were not given to them.
Il était une fois un roi si grand, si aimé de ses peuples, si respecté de tous ses voisins et de ses alliés, qu'on pouvait dire qu'il était le plus heureux de tous les monarques. Son bonheur était encore confirmé par le choix qu'il avait fait d'une princesse aussi belle que vertueuse; et ces heureux époux vivaient dans une union parfaite. De leur chaste hymen était née une fille, douée de tant de grâces et de charmes, qu'ils ne regrettaient pas de n'avoir pas une plus ample lignée.
Magnificence, taste and abundance reigned in his palace; the ministers were wise and skilful; the courtiers, virtuous and attached; the servants, faithful and industrious; the stables, vast and filled with the most beautiful horses in the world, covered with rich caparison: but what astonished the foreigners who came to admire these beautiful stables, was that in the most apparent place a master donkey displayed long and large ears.
It was not by fancy, but with reason, that the king had given him a special and distinguished place. The virtues of this rare animal deserved this distinction, since nature had formed him so extraordinary, that his litter, instead of being unclean, was covered, every morning, with profusion, with beautiful gold coins in the sun, and with golden louis of all kinds, which one would collect when he woke up.
La magnificence, le goût et l'abondance régnaient dans son palais; les ministres étaient sages et habiles; les courtisans, vertueux et attachés; les domestiques, fidèles et laborieux; les écuries, vastes et remplies des plus beaux chevaux du monde, couverts de riches caparaçons : mais ce qui étonnait les étrangers qui venaient admirer ces belles écuries, c'est qu'au lieu le plus apparent un maître âne étalait de longues et grandes oreilles.
Ce n'était pas par fantaisie, mais avec raison, que le roi lui avait donné une place particulière et distinguée. Les vertus de ce rare animal méritaient cette distinction, puisque la nature l'avait formé si extraordinaire, que sa litière, au lieu d'être malpropre, était couverte, tous les matins, avec profusion, de beaux écus au soleil, et de louis d'or de toute espèce, qu'on allait recueillir à son réveil.
Now, as the vicissitudes of life extend to kings as well as to subjects, and as good things are always mixed with some ills, heaven allowed that the queen was suddenly attacked by a bitter illness, for which, in spite of the science and skill of the physicians, no help could be found. The desolation was general. The king, sensitive and in love, in spite of the famous proverb which says that the hymen is the tomb of love, afflicted himself without moderation, made ardent vows to all the temples of his kingdom, offered his life for that of so dear a wife; but the gods and the fairies were invoked in vain. The queen, feeling that her last hour was approaching, said to her husband, who was bursting into tears: "Find it good, before I die, that I demand one thing of you: that if you should have the desire to remarry…"
Or, comme les vicissitudes de la vie s'étendent aussi bien sur les rois que sur les sujets, et que toujours les biens sont mêlés de quelques maux, le ciel permit que la reine fût tout à coup attaquée d'une âpre maladie, pour laquelle, malgré la science et l'habileté des médecins, on ne put trouver aucun secours. La désolation fut générale. Le roi, sensible et amoureux, malgré le proverbe fameux qui dit que l'hymen est le tombeau de l'amour, s'affligeait sans modération, faisait des voeux ardents à tous les temples de son royaume, offrait sa vie pour celle d'une épouse si chère; mais les dieux et les fées étaient invoqués en vain. La reine, sentant sa dernière heure approcher, dit à son époux qui fondait en larmes : « Trouvez bon, avant que je meure, que j'exige une chose de vous : c'est que s'il vous prenait envie de vous remarier... »
At these words the king gave a pitiful cry, took his wife's hands, bathed them in tears, and, assuring her that it was superfluous to speak to her of a second hymenae: "No, no," he said at last, "my dear queen, speak to me rather of following you;" "The State," resumed the queen, with a firmness which increased the regrets of this prince, "the State must demand successors, and, as I have only given you a daughter, press you to have sons like yourself: But I urge you, by all the love you have had for me, not to yield to the eagerness of your people until you have found a princess more beautiful and better made than I; I want your oath, and then I shall die content. "
À ces mots, le roi fit des cris pitoyables, prit les mains de sa femme, les baigna de pleurs, et, l'assurant qu'il était superflu de lui parler d'un second hyménée : « Non, non, dit-il enfin, ma chère reine, parlez-moi plutôt de vous suivre; - L'État, reprit la reine avec une fermeté qui augmentait les regrets de ce prince, l'État, doit exiger des successeurs, et, comme je ne vous ai donné qu'une fille, vous presser d'avoir des fils qui vous ressemblent : mais je vous demande instamment, par tout l'amour que vous avez eu pour moi, de ne céder à l'empressement de vos peuples que lorsque vous aurez trouvé une princesse plus belle et mieux faite que moi; j'en veux votre serment, et alors je mourrai contente. »
It is presumed that the queen, who was not lacking in self-respect, had demanded this oath, not believing that there was anyone in the world who could match her, thinking that it was to ensure that the king would never remarry. Finally she died. No husband ever made so much fuss: weeping, sobbing day and night, the small rights of widowhood, were her only occupation.
On présume que la reine, qui ne manquait pas d'amour-propre, avait exigé ce serment, ne croyant pas qu'il fût au monde personne qui pût l'égaler, pensant bien que c'était s'assurer que le roi ne se remarierait jamais. Enfin elle mourut. Jamais mari ne fit tant de vacarme : pleurer, sangloter jour et nuit, menus droits du veuvage, furent son unique occupation.
The great pains did not last. Moreover, the great men of the State assembled, and came in body to beg the king to remarry. This first proposal seemed harsh to him, and made him shed new tears. He alleged the oath he had made to the queen, challenging all his advisers to find a princess more beautiful and better made than his late wife, thinking it impossible. But the council treated such a promise as mere bauble, and said that it did not matter how beautiful she was, so long as a queen was virtuous and not barren; that the state required princes for its rest and tranquillity; that indeed the infanta had all the qualities required to make a great queen, but that a stranger should be chosen for her husband; and that either this stranger would take her home with him, or that, if he reigned with her, her children would no longer be reputed to be of the same blood; and that, as there was no prince of her name, the neighbouring peoples might raise wars against them which would lead to the ruin of the kingdom.
Les grandes douleurs ne durent pas. D'ailleurs, les grands de l'État s'assemblèrent, et vinrent en corps prier le roi de se remarier. Cette première proposition lui parut dure, et lui fit répandre de nouvelles larmes. Il allégua le serment qu'il avait fait à la reine, défiant tous ses conseillers de pouvoir trouver une princesse plus belle et mieux faite que feu sa femme, pensant que cela était impossible. Mais le conseil traita de babiole une telle promesse, et dit qu'il importait peu de la beauté, pourvu qu'une reine fût vertueuse et point stérile; que l'État demandait des princes pour son repos et sa tranquillité; qu'à la vérité l'infante avait toutes les qualités requises pour faire une grande reine, mais qu'il fallait lui choisir un étranger pour époux; et qu'alors, ou cet étranger l'emmènerait chez lui, ou que, s'il régnait avec elle, ses enfants ne seraient plus réputés du même sang; et que, n'y ayant point de prince de son nom, les peuples voisins pourraient leur susciter des guerres qui entraîneraient la ruine du royaume.
The king, struck by these considerations, promised that he would think of satisfying them. Indeed, he looked for a suitable bride among the princesses to be married. Every day charming portraits were brought to him, but none of them had the graces of the late queen: so he did not make up his mind. Unfortunately, he found that the infanta, his daughter, was not only beautiful and well-made, but that she far surpassed the queen her mother in spirit and amenities. Her youth and the pleasant freshness of her beautiful complexion inflamed the king with such a violent fire that he could not hide it from the infanta, and he told her that he had resolved to marry her, since she alone could release him from his oath.
Le roi, frappé de ces considérations, promit qu'il songerait à les contenter. Effectivement il chercha, parmi les princesses à marier, que serait celle qui pourrait lui convenir. Chaque jour on lui apportait des portraits charmants, mais aucun n'avait les grâces de la feue reine : ainsi il ne se déterminait point. Malheureusement, il s'avisa de trouver que l'infante, sa fille, était non seulement belle et bien faite à ravir, mais qu'elle surpassait encore de beaucoup la reine sa mère en esprit et en agréments. Sa jeunesse, l'agréable fraîcheur de son beau teint enflamma le roi d'un feu si violent, qu'il ne put le cacher à l'infante, et il lui dit qu'il avait résolu de l'épouser, puisqu'elle seule pouvait le dégager de son serment.
The young princess, full of virtue and modesty, thought she would faint at this horrible proposal. She threw herself at the feet of her father the king, and begged him, with all the strength she could muster in her mind, not to force her to commit such a crime.
La jeune princesse, remplie de vertu et de pudeur, pensa s'évanouir à cette horrible proposition. Elle se jeta aux pieds du roi son père, et le conjura, avec toute la force qu'elle put trouver dans son esprit, de ne la pas contraindre à commettre un tel crime.
The king, who had set himself this strange project in mind, had consulted an old druid to put the princess' conscience at rest. This druid, who was not so much religious as ambitious, sacrificed the interests of innocence and virtue to the honour of being a confidant of a great king, and so skilfully insinuated himself into the king's mind, so softened the crime he was about to commit, that he even persuaded him that it was a pious act to marry his daughter. The prince, flattered by the speeches of this scoundrel, embraced him, and returned from him more stubborn than ever in his project: he, therefore, ordered the infanta to prepare herself to obey him.
Le roi, qui s'était mis en tête ce bizarre projet, avait consulté un vieux druide pour mettre la conscience de la princesse en repos. Ce druide, moins religieux qu'ambitieux, sacrifia, à l'honneur d'être confident d'un grand roi, l'intérêt de l'innocence et de la vertu, et s'insinua avec tant d'adresse dans l'esprit du roi, lui adoucit tellement le crime qu'il allait commettre, qu'il lui persuada même que c'était une oeuvre pie que d'épouser sa fille. Ce prince, flatté par les discours de ce scélérat, l'embrassa, et revint d'avec lui plus entêté que jamais dans son projet : il fit donc ordonner à l'infante de se préparer à lui obéir.
The young princess, outraged by the pain, thought of nothing else but to go and find the Lilac Fairy, her godmother. For this purpose, she set off that same night in a pretty cabriolet harnessed to a big sheep that knew all the roads. She arrived happily. The fairy, who loved the infanta, told her that she knew everything she had come to tell her, but that she had no worries, as nothing could harm her if she faithfully carried out what she was going to tell her. "For, my dear child," she said to her, "it would be a great fault to marry your father; but, without contradicting him, you can avoid it: tell him that, to fulfil a fancy you have, he must give you a dress of the colour of the time; never, with all his love and power, can he succeed."
La jeune princesse, outrée d'une vive douleur, n'imagina rien autre chose que d'aller trouver la fée des Lilas, sa marraine. Pour cet effet elle partit la même nuit dans un joli cabriolet attelé d'un gros mouton qui savait tous les chemins. Elle y arriva heureusement. La fée, qui aimait l'infante, lui dit qu'elle savait tout ce qu'elle venait lui dire, mais qu'elle n'eût aucun souci, rien ne pouvant lui nuire si elle exécutait fidèlement ce qu'elle allait lui prescrire. « Car, ma chère enfant, lui dit-elle, ce serait une grande faute que d'épouser votre père; mais, sans le contredire, vous pouvez l'éviter : dites-lui que, pour remplir une fantaisie que vous avez, il faut qu'il vous donne une robe de la couleur du temps; jamais, avec tout son amour et son pouvoir, il ne pourra y parvenir. »
The princess thanked her godmother well; and the next morning she told the king her father what the fairy had advised her to do, and protested that no confession would be made of her unless she had a dress the colour of the time. The king, delighted with the hope she gave him, assembled the most famous workmen and ordered them to make the dress, on condition that if they failed to do so, he would have them all hanged. He did not have the sorrow to come to this extremity; from the second day, they brought the dress so desired. The empyrean is no more beautiful blue when it is girded with golden clouds than this beautiful dress when it was laid out. The infanta was very upset by this, and did not know how to get out of her predicament. The king was pressing for a conclusion. The godmother had to be called in again and, astonished that her secret had not succeeded, told her to try to ask for one the colour of the moon. The king, who could refuse her nothing, sent for the most skilful workmen, and so expressly ordered them to make a dress the colour of the moon, that there were not twenty-four hours between the order and its delivery…
La princesse remercia bien sa marraine; et dès le lendemain matin elle dit au roi son père ce que la fée lui avait conseillé, et protesta qu'on ne tirerait d'elle aucun aveu qu'elle n'eût une robe couleur du temps. Le roi, ravi de l'espérance qu'elle lui donnait, assembla les plus fameux ouvriers, et leur commanda cette robe, sous la condition que, s'ils ne pouvaient réussir, il les ferait tous pendre. Il n'eut pas le chagrin d'en venir à cette extrémité; dès le second jour ils apportèrent la robe si désirée. L'empyrée n'est pas d'un plus beau bleu lorsqu'il est ceint de nuages d'or, que cette belle robe lorsqu'elle fut étalée. L'infante en fut toute contristée, et ne savait comment se tirer d'embarras. Le roi pressait la conclusion. Il fallut recourir encore à la marraine, qui, étonnée de ce que son secret n'avait pas réussi, lui dit d'essayer d'en demander une de la couleur de la lune. Le roi, qui ne pouvait lui rien refuser, envoya chercher les plus habiles ouvriers, et leur commanda si expressément une robe couleur de la lune, qu'entre ordonner et l'apporter il n'y eut pas vingt-quatre heures...
The infanta, more enchanted by this superb dress than by the care of the king her father, became immoderately distressed when she was with her wives and nurse. The Lilac Fairy, who knew everything, came to the aid of the afflicted princess, and said to her: "Either I am very much mistaken, or I believe that, if you ask for a dress the colour of the sun, we shall either succeed in disgusting the king your father, for it will never be possible to make such a dress, or we shall at least gain time.
L'infante, plus charmée de cette superbe robe que des soins du roi son père, s'affligea immodérément lorsqu'elle fut avec ses femmes et sa nourrice. La fée des Lilas, qui savait tout, vint au secours de l'affligée princesse, et lui dit : « Ou je me trompe fort, ou je crois que, si vous demandez une robe couleur du soleil, ou nous viendrons à bout de dégoûter le roi votre père, car jamais on ne pourra parvenir à faire une pareille robe, ou nous gagnerons au moins du temps. »
The infanta agreed, asked for the dress, and the loving king gave, without regret, all the diamonds and rubies in his crown to help with this superb work, with orders to spare nothing to make this dress equal to the sun. And so, as soon as it appeared, all those who saw it unfurled were forced to close their eyes, so dazzled were they. It was from this time that green glasses and black lenses were introduced. What happened to the infanta at this sight? Never had anyone seen anything so beautiful and so artistically worked. She was confounded; and under the pretext of having a sore eye, she retired to her room, where the fairy was waiting for her, more ashamed than one can say. It was much worse: for, on seeing the sun's dress, she turned red with anger. Oh, now, my daughter," she said to the infanta, "we shall put your father's unworthy love to a terrible test. I think he is very stubborn about this marriage which he believes to be so near, but I think he will be a little dizzy at the request I advise you to make to him: it is the skin of that donkey which he loves so passionately, and which provides for all his expenses with such profusion; go, and do not fail to tell him that you desire this skin.
L'infante en convint, demanda la robe, et l'amoureux roi donna, sans regret, tous les diamants et les rubis de sa couronne pour aider à ce superbe ouvrage, avec ordre de ne rien épargner pour rendre cette robe égale au soleil. Aussi, dès qu'elle parut, tous ceux qui la virent déployée furent obligés de fermer les yeux, tant ils furent éblouis. C'est de ce temps que date les lunettes vertes et les verres noirs. Que devint l'infante à cette vue ? Jamais on n'avait rien vu de si beau et de si artistement ouvré. Elle était confondue; et sous prétexte d'avoir mal aux yeux, elle se retira dans sa chambre, où la fée l'attendait, plus honteuse qu'on ne peut dire. Ce fut bien pis : car, en voyant la robe du soleil, elle devint rouge de colère. « Oh ! pour le coup, ma fille, dit-elle à l'infante, nous allons mettre l'indigne amour de votre père à une terrible épreuve. Je le crois bien entêté de ce mariage qu'il croit si prochain, mais je pense qu'il sera un peu étourdi de la demande que je vous conseille de lui faire : c'est la peau de cet âne qu'il aime si passionnément, et qui fournit à toutes ses dépenses avec tant de profusion; allez, et ne manquez pas de lui dire que vous désirez cette peau. »
The infanta, delighted to find yet another way of evading a marriage she hated, and who thought at the same time that her father could never bring himself to sacrifice his donkey, came to him and explained her desire for the skin of this beautiful animal. Although the king was astonished at this fantasy, he did not hesitate to satisfy it. The poor donkey was sacrificed, and the skin gallantly brought to the infanta, who, seeing no way of evading her misfortune, was about to despair, when her godmother came running. What are you doing, my daughter?" she said, seeing the princess tearing her hair and bruising her beautiful cheeks; "this is the happiest moment of your life. Wrap yourself in this skin; leave this palace, and go as far as the earth will carry you: when one sacrifices everything to virtue, the gods know how to reward it. Go, I will take care that your toilet follows you everywhere; wherever you stop, your cassette, where your clothes and jewels will be, will follow your steps under the ground; and here is my wand which I give you: by striking the ground, when you need this cassette, it will appear to your eyes; but make haste to leave; and do not delay.
L'infante, ravie de trouver encore un moyen d'éluder un mariage qu'elle détestait, et qui pensait en même temps que son père ne pourrait jamais se résoudre à sacrifier son âne, vint le trouver, et lui exposa son désir pour la peau de ce bel animal. Quoique le roi fût étonné de cette fantaisie, il ne balança pas à la satisfaire. Le pauvre âne fut sacrifié, et la peau galamment apportée à l'infante, qui, ne voyant plus aucun moyen d'éluder son malheur, s'allait désespérer, lorsque sa marraine accourut. « Que faites-vous, ma fille ? dit-elle, voyant la princesse déchirant ses cheveux et meurtrissant ses belles joues; voici le moment le plus heureux de votre vie. Enveloppez-vous de cette peau; sortez de ce palais, et allez tant que terre pourra vous porter : lorsqu'on sacrifie tout à la vertu, les dieux savent en récompenser. Allez, j'aurai soin que votre toilette vous suive partout; en quelque lieu que vous vous arrêtiez, votre cassette, où seront vos habits et vos bijoux, suivra vos pas sous terre; et voici ma baguette que je vous donne : en frappant la terre, quand vous aurez besoin de cette cassette, elle paraîtra à vos yeux; mais hâtez-vous de partir; et ne tardez pas. »
The infanta kissed her godmother a thousand times, begged her not to abandon her, put on that ugly skin, after smearing herself with chimney soot, and left the rich palace without being recognised by anyone.
The absence of the infanta caused a great rumour. The king, in despair, who had had a magnificent party prepared, was inconsolable. He sent out more than a hundred gendarmes and more than a thousand musketeers to search for his daughter; but the fairy, who protected her, made her invisible to the most skilful searchers: so it was necessary to console himself.
L'infante embrassa mille fois sa marraine, la pria de ne pas l'abandonner, s'affubla de cette vilaine peau, après s'être barbouillée de suie de cheminée, et sortit de ce riche palais sans être reconnue de personne.
L'absence de l'infante causa une grande rumeur. Le roi, au désespoir, qui avait fait préparer une fête magnifique, était inconsolable. Il fit partir plus de cent gendarmes et plus de mille mousquetaires pour aller à la quête de sa fille; mais la fée, qui la protégeait, la rendait invisible aux plus habiles recherches : ainsi il fallut bien s'en consoler.
In the meantime, the infanta was on her way. She went far, far, farther, and looked everywhere for a place to stay; but although they gave her food out of charity, they found her so filthy that no one wanted her. However, she entered a beautiful town, at the gate of which was a farmhouse, whose farmer needed a sloven to wash the dishcloths, clean the turkeys and the pigs' trough. This woman, seeing this traveller so dirty, offered to let her into her house; which the infanta accepted with a great deal of pleasure, so tired was she of having walked so much. They put her in a back corner of the kitchen, where for the first few days she was the butt of the coarse jokes of the flunkeys, so dirty and disgusting was her donkey skin. At last, they got used to her; besides, she was so careful to fulfil her duties that the farmer took her under her protection. She drove the sheep and had them parked when they needed to be; she led the turkeys to graze with such intelligence that it seemed as if she had never done anything else: everything bore fruit under her beautiful hands.
Pendant ce temps l'infante cheminait. Elle alla bien loin, bien loin, encore plus loin, et cherchait partout une place; mais quoique par charité on lui donnât à manger, on la trouvait si crasseuse que personne n'en voulait. Cependant elle entra dans une belle ville, à la porte de laquelle était une métairie, dont la fermière avait besoin d'une souillon pour laver les torchons, nettoyer les dindons et l'auge des cochons. Cette femme, voyant cette voyageuse si malpropre, lui proposa d'entrer chez elle; ce que l'infante accepta de grand coeur, tant elle était lasse d'avoir tant marché. On la mit dans un coin recule de la cuisine, où elle fut, les premiers jours, en butte aux plaisanteries grossières de la valetaille, tant sa peau d'âne la rendait sale et dégoûtante. Enfin on s'y accoutuma; d'ailleurs elle était si soigneuse de remplir ses devoirs que la fermière la prit sous sa protection. Elle conduisait les moutons, les faisait parquer au temps où il le fallait; elle menait les dindons paître avec une telle intelligence, qu'il semblait qu'elle n'eût jamais fait autre chose : aussi tout fructifiait sous ses belles mains.
One day, sitting by a clear fountain, where she often deplored her sad condition, she thought of taking a look at herself, but the appalling donkey skin which made up her hair and clothing appalled her. Ashamed of this adjustment, she cleaned her face and hands, which became whiter than ivory, and her beautiful complexion regained its natural freshness. The joy of finding herself so beautiful made her want to bathe in it, which she did: but she had to put on her unworthy skin to return to the farm. Fortunately, the next day was a feast day; so she had time to draw out her cassette, to arrange her toilet, to powder her beautiful hair, and to put on her beautiful dress the colour of the time. Her room was so small that the tail of this beautiful dress could not stretch. The beautiful princess wondered and admired herself with good reason, so that she resolved, in order to relieve herself, to put on her beautiful dresses in turn, on festivals and Sundays; which she punctually executed. She mixed flowers and diamonds in her beautiful hair with admirable art; and often she sighed to have for witnesses of her beauty only her sheep and turkeys, who loved her as much with her horrible donkey skin, whose name was given to her on that farm.
Un jour qu'assise près d'une claire fontaine, où elle déplorait souvent sa triste condition, elle s'avisa de s'y mirer, l'effroyable peau d'âne, qui faisait sa coiffure et son habillement, l'épouvanta. Honteuse de cet ajustement, elle se décrassa le visage et les mains, qui devinrent plus blanches que l'ivoire, et son beau teint reprit sa fraîcheur naturelle. La joie de se trouver si belle lui donna envie de s'y baigner. ce qu'elle exécuta : mais il lui fallut remettre son indigne peau pour retourner à la métairie. Heureusement le lendemain était un jour de fête; ainsi elle eut le loisir de tirer sa cassette, d'arranger sa toilette, de poudrer ses beaux cheveux, et de mettre sa belle robe couleur du temps. Sa chambre était si petite, que la queue de cette belle robe ne pouvait pas s'étendre. La belle princesse se mira et s'admira elle-même avec raison, si bien qu'elle résolut, pour se désennuyer, de mettre tour à tour ses belles robes, les fêtes et les dimanches; ce qu'elle exécuta ponctuellement. Elle mêlait des fleurs et des diamants dans ses beaux cheveux, avec un art admirable; et souvent elle soupirait de n'avoir pour témoins de sa beauté que ses moutons et ses dindons, qui l'aimaient autant avec son horrible peau d'âne, dont on lui avait donné le nom dans cette ferme.
One day of festival, when Peau-d'Ane had put on the dress colour of the sun, the son of the king, to whom this farm belonged, came down there to rest, while returning from the hunt. This prince was young, handsome and beautifully made, the love of his father and the queen his mother, adored by the people. The young prince was offered a country snack, which he accepted: then he set out to explore the farmyards and all their corners. Running from place to place, he came to a dark alley, at the end of which he saw a closed door. Curiosity made him look at the lock; but what became of him, when he saw the princess so beautiful and so richly dressed, that from her noble and modest air, he took her for a divinity! The impetuosity of feeling which he felt at that moment would have led him to break down the door, had it not been for the respect that this ravishing person inspired in him.
Un jour de fête, que Peau-d'Ane avait mis la robe couleur du soleil, le fils du roi, a qui cette ferme appartenait, vint y descendre pour se reposer, en revenant de la chasse. Ce prince était jeune, beau et admirablement bien fait, l'amour de son père et de la reine sa mère, adoré des peuples. On offrit à ce jeune prince une collation champêtre, qu'il accepta : puis il se mit à parcourir les basses-cours et tous leurs recoins. En courant ainsi de lieu en lieu, il entra dans une sombre allée, au bout de laquelle il vit une porte fermée. La curiosité lui fit mettre l'oeil à la serrure; mais que devint-il, en apercevant la princesse si belle et si richement vêtue, qu'à son air noble et modeste il la prit pour une divinité ! L'impétuosité du sentiment qu'il éprouva dans ce moment l'aurait porté à enfoncer la porte, sans le respect que lui inspira cette ravissante personne.
He came out of this dark and obscure alley with difficulty, but it was to inquire who was the person who lived in this little room. He was told that she was a slattern, who was called Donkey-skin, because of the skin she wore; and that she was so dirty and filthy that no one looked at her, nor spoke to her; and that she had been taken only out of pity, to look after the sheep and turkeys.
Il sortit avec peine de cette allée sombre et obscure, mais ce fut pour s'informer qui était la personne qui demeurait dans cette petite chambre. On lui répondit que c'était une souillon, qu'on nommait Peau-d'Ane, à cause de la peau dont elle s'habillait; et qu'elle était si sale et si crasseuse, que personne ne la regardait, ni ne lui parlait; et qu'on ne l'avait prise que par pitié, pour garder les moutons et les dindons.
The prince, not very satisfied with this clarification, saw that these rude people knew no more, and that it was useless to question them. He returned to the palace of the king his father, more in love than can be said, having continually before his eyes the beautiful image of this divinity which he had seen through the keyhole. He repented of not knocking at the door, and promised himself that he would not fail to do so another time. But the agitation of his blood, caused by the ardour of his love, gave him, in the same night, a fever so terrible that he was soon reduced to extremity. The queen his mother, who had only him as a child, despaired that all remedies were useless. She promised in vain the greatest rewards to the doctors; they used all their art, but nothing cured the prince.
Le prince, peu satisfait de cet éclaircissement, vit bien que ces gens grossiers n'en savaient pas davantage, et qu'il était inutile de les questionner. Il revint au palais du roi son père, plus amoureux qu'on ne peut dire, ayant continuellement devant les yeux la belle image de cette divinité qu'il avait vue par le trou de la serrure. Il se repentit de n'avoir pas heurté à la porte, et se promit bien de n'y pas manquer une autre fois. Mais l'agitation de son sang, causée par l'ardeur de son amour, lui donna, dans la même nuit, une fièvre si terrible, que bientôt il fut réduit à l'extrémité. La reine sa mère, qui n'avait que lui d'enfant, se désespérait de ce que tous les remèdes étaient inutiles. Elle promettait en vain les plus grandes récompenses aux médecins; ils y employaient tout leur art, mais rien ne guérissait le prince.
At last, they guessed that a deadly grief was causing all this havoc; they warned the queen, who, full of tenderness for her son, came to beseech him to tell the cause of his affliction; and that, when it came to giving up the crown to him, the king his father would come down from his throne without regret, to bring him up; That if he desired any princess, even if they were at war with the king his father, and had just subjects to complain of, they would sacrifice everything to obtain what he desired; but that she begged him not to let himself die, since their lives depended on his.
Enfin ils devinèrent qu'un mortel chagrin causait tout ce ravage; ils en avertirent la reine, qui, toute pleine de tendresse pour son fils, vint le conjurer de dire la cause de son mal; et que, quand il s'agirait de lui céder la couronne, le roi son père descendrait de son trône sans regret, pour l'y faire monter; que s'il désirait quelque princesse, quand même on serait en guerre avec le roi son père, et qu'on eût de justes sujets pour s'en plaindre, on sacrifierait tout pour obtenir ce qu'il désirait; mais qu'elle le conjurait de ne pas se laisser mourir, puisque de sa vie dépendait la leur.
The queen did not finish this touching speech without wetting the prince's face with a flood of tears. Madam," said the prince at last, in a very weak voice, "I am not so unnatural as to desire my father's crown; may heaven grant that he may live many years, and that he may wish me to be for a long time the most faithful and most respectful of his subjects! As for the princesses you offer me, I have not yet thought of marrying; and you can be sure that, submissive as I am to your wishes, I will always obey you, whatever the cost. - Ah, my son," said the queen, "nothing will cost me to save your life; but, my dear son, save mine and that of the king your father, by declaring to me what you desire, and be assured that it will be granted. Well, madam," he said, "since I must tell you what I think, I will obey you; it would be a crime for me to put in danger two people who are so dear to me. I want Donkey-skin to make me a cake, and as soon as it is made, to bring it to me.
La reine n'acheva pas ce touchant discours sans mouiller le visage du prince d'un torrent de larmes. « Madame, lui dit enfin le prince avec une voix très faible, je ne suis pas assez dénaturé pour désirer la couronne de mon père; plaise au ciel qu'il vive de longues années, et qu'il veuille bien que je sois long temps le plus fidèle et le plus respectueux de ses sujets ! Quant aux princesses que vous m'offrez, je n'ai point encore pensé à me marier; et vous pensez bien que, soumis comme je le suis à vos volontés, je vous obéirai toujours, quoi qu'il m'en coûte. - Ah ! mon fils, reprit la reine, rien ne me coûtera pour te sauver la vie; mais, mon cher fils, sauve la mienne et celle du roi ton père, en me déclarant ce que tu désires, et sois bien assuré qu'il te sera accordé. Eh bien ! madame, dit-il, puisqu'il faut vous déclarer ma pensée, je vais vous obéir; je me ferais un crime de mettre en danger deux êtres qui me sont si chers. Oui ma mère, je désire que Peau-d'Âne me fasse un gâteau, et que, dès qu'il sera fait, on me l'apporte. »
The queen, astonished at this strange name, asked who this Donkey-Skin was. It is, madam," said one of her officers, who by chance had seen this girl, "the ugliest beast after the wolf; a black skin, a filthy one, who lodges in your tenant farm and guards your turkeys. -It is a sick fancy; in a word, I want Donkey-skin (since Donkey-skin is there) to make him a cake quickly.
They ran to the farmhouse, and sent for Donkey-Skin, to order him to do his best to make a cake for the prince.
La reine, étonnée de ce nom bizarre, demanda qui était cette Peau-d'Ane. « C'est, madame, reprit un de ses officiers qui par hasard avait vu cette fille, c'est la plus vilaine bête après le loup; une peau noire, une crasseuse, qui loge dans votre métairie et qui garde vos dindons. -N'importe, dit la reine; mon fils, au retour de la chasse, a peut-être mangé de sa pâtisserie; c'est une fantaisie de malade, en un mot, je veux que Peau-d'Ane (puisque Peau-d'Ane il y a) lui fasse promptement un gâteau. »
On courut à la métairie, et l'on fit venir Peau-d'Ane, pour lui ordonner de faire de son mieux un gâteau pour le prince.
Some authors have assured us that when this prince had put his eye to the lock, her own people had seen him: and then, looking out of her little window, she had seen this prince so young, so handsome and so well-made, that the idea had remained with her, and that this memory had often cost her a few sighs. In any case, having seen him, or having heard much about him with praise, delighted to be able to find a way of being known, Peau-d'Ane shut herself up in her room, threw off her ugly skin, washed her face and hands, put on her blond hair, put on a beautiful corset of shining silver, a similar petticoat, and set about making the cake she had so longed for: she took some of the purest flour, some eggs and fresh butter. As she worked, whether by design or otherwise, a ring which she had on her finger fell into the batter, got mixed up in it; and as soon as the cake was baked, putting on its horrible skin, she gave the cake to the officer, to whom she asked for news of the prince; but this man, not deigning to answer her, ran to the prince's house to bring him the cake.
Quelques auteurs ont assuré que Peau-d'Ane, au moment que ce prince avait mis l'oeil à la serrure, les siens l'avaient aperçu : et puis, que regardant par sa petite fenêtre, elle avait vu ce prince si jeune, si beau et si bien fait, que l'idée lui en était restée, et que souvent ce souvenir lui avait coûté quelques soupirs. Quoi qu'il en soit, Peau-d'Ane l'ayant vu, ou en ayant beaucoup entendu parler avec éloge, ravie de pouvoir trouver un moyen d'être connue. s'enferma dans sa chambre, jeta sa vilaine peau, se décrassa le visage et les mains, se coiffa de ses blonds cheveux, mit un beau corset d'argent brillant. un jupon pareil, et se mit à faire le gâteau tant désiré : elle prit de la plus pure farine, des oeufs et du beurre bien frais. En travaillant, soit de dessein ou autrement, une bague qu'elle avait au doigt tomba dans la pâte, s'y mêla; et dès que le gâteau fut cuit, s'affublant de son horrible peau, elle donna le gâteau à l'officier, à qui elle demanda des nouvelles du prince; mais cet homme, ne daignant pas lui répondre, courut chez le prince lui porter ce gâteau.
The prince took it greedily from the man's hands, and ate it with such vivacity, that the doctors, who were present, did not fail to say that this fury was not a good sign: indeed, the prince thought of choking on the ring which he found in one of the pieces of the cake; but he deftly drew it from his mouth: and his eagerness to devour that cake was slowed down, as he examined that fine emerald, mounted on a gold ring, the circle of which was so narrow, that he judged that it could only fit the prettiest finger in the world.
Le prince le prit avidement des mains de cet homme, et le mangea avec une telle vivacité, que les médecins, qui étaient présents, ne manquèrent pas de dire que cette fureur n'était pas un bon signe : effectivement, le prince pensa s'étrangler par la bague qu'il trouva dans un des morceaux du gâteau; mais il la tira adroitement de sa bouche : et son ardeur à dévorer ce gâteau se ralentit, en examinant cette fine émeraude, montée sur un jonc d'or, dont le cercle était si étroit, qu'il jugea ne pouvoir servir qu'au plus joli doigt du monde.
He kissed this ring a thousand times, put it under his bedside table, and drew it out at any moment, when he thought he would not be seen by anyone. The torment he gave himself, to imagine how he could see the one to whom this ring could go; and not daring to believe, if he asked for Peau-d'Ane, who had made this cake he had asked for, that he would be allowed to bring her, nor daring to say what he had seen through the keyhole, lest he be laughed at, and taken for a visionary, all these ideas tormenting him at once, the fever took hold of him strongly; and the doctors, not knowing what to do, declared to the queen that the prince was sick with love.
Il baisa mille fois cette bague, la mit sous son chevet, et l'en tirait à tout moment, quand il croyait n'être vu de personne. Le tourment qu'il se donna, pour imaginer comment il pourrait voir celle à qui cette bague pouvait aller; et n'osant croire, s'il demandait Peau-d'Ane, qui avait fait ce gâteau qu'il avait demandé, qu'on lui accordât de la faire venir, n'osant non plus dire ce qu'il avait vu par le trou de la serrure, de crainte qu'on se moquât de lui, et qu'on le prît pour un visionnaire, toutes ces idées le tourmentant à la fois, la fièvre le reprit fortement; et les médecins, ne sachant plus que faire, déclarèrent à la reine que le prince était malade d'amour.
The queen ran to her son's house with the king, who was distressed: "My son, my dear son," cried the distressed monarch, "name the one you want; we swear that we will give her to you, even if she is the vilest of slaves. The queen, embracing him, confirmed the king's oath. The prince, moved by the tears and caresses of the authors of his days, said to them: "My father and my mother, I have no intention of making an alliance which would displease you; and as proof of this truth," he said, drawing the emerald from under his bedside, "I will marry the person to whom this ring goes, whoever she may be; and there is no appearance that the person who will have this pretty finger is a boorish person or a peasant.
La reine accourut chez son fils, avec le roi, qui se désolait : « Mon fils, mon cher fils, s'écria le monarque affligé, nomme-nous celle que tu veux; nous jurons que nous te la donnerons, fût-elle la plus vile des esclaves. » La reine, en l'embrassant, lui confirma le serment du roi. Le prince, attendri par les larmes et les caresses des auteurs de ses jours : « Mon père et ma mère, leur dit-il, je n'ai point dessein de faire une alliance qui vous déplaise; et pour preuve de cette vérité, dit-il en tirant l'émeraude de dessous son chevet, c'est que j'épouserai la personne à qui cette bague ira, telle qu'elle soit; et il n'y a pas apparence que celle qui aura ce joli doigt soit une rustaude ou une paysanne. »
The king and queen took the ring, examined it curiously, and judged, as did the prince, that this ring could only belong to a girl of good family. Then the king, having embraced his son and begged him to get well, went out and had drums, fifes and trumpets sounded throughout the town, and his heralds shouted that all they had to do was to come to the palace to try on a ring, and that the one to whom it would fit would marry the heir to the throne.
The princesses arrived first, then the duchesses, marquises and baronesses; but no matter how much they shrank their fingers, none could put on the ring. It was necessary to come to the grisettes, who, as pretty as they were, all had fingers that were too big. The prince, who was feeling better, tried it on himself. Finally, it came to the chambermaids; they were no more successful. There was no one left who had not tried this ring without success, when the prince asked for the cooks, the kitchen maids, the sheep keepers: they were all brought in; but their fat, red, short fingers could not go beyond the nail.
Le roi et la reine prirent la bague, l'examinèrent curieusement, et jugèrent, ainsi que le prince, que cette bague ne pouvait aller qu'à quelque fille de bonne maison. Alors le roi ayant embrassé son fils, en le conjurant de guérir, sortit, fit sonner les tambours, les fifres et les trompettes par toute la ville, et crier par ses hérauts que l'on n'avait qu'à venir au palais essayer une bague, et que celle à qui elle irait juste épouserait l'héritier du trône.
Les princesses d'abord arrivèrent, puis les duchesses, les marquises et les baronnes; mais elles eurent beau toutes s'amenuiser les doigts, aucune ne put mettre la bague. Il en fallut venir aux grisettes, qui, toutes jolies qu'elles étaient, avaient toutes les doigts trop gros. Le prince, qui se portait mieux, faisait lui-même l'essai. Enfin, on en vint aux filles de chambre; elles ne réussirent pas mieux. Il n'y avait plus personne qui n'eût essayé cette bague sans succès, lorsque le prince demanda les cuisinières, les marmitonnes, les gardeuses de moutons : on amena tout cela; mais leurs gros doigts rouges et courts ne purent seulement aller par-delà l'ongle.
"Has this Donkey-skin been sent for, who has been baking me a cake for the last few days?" said the prince. Everyone laughed, and told him no, so dirty and filthy was she. Let him be fetched presently," said the king; "it will not be said that I have excepted anyone. They ran, laughing and mocking, to fetch the turkey keeper.
« A-t-on fait venir cette Peau-d'Ane, qui m'a fait un gâteau ces jours derniers ? » dit le prince. Chacun se prit à rire, et lui dit que non, tant elle était sale et crasseuse. « Qu'on l'aille chercher tout à l'heure, dit le roi; il ne sera pas dit que j'aie excepté quelqu'un. » On courut, en riant et se moquant, chercher la dindonnière.
The infanta, who had heard the drums and the cry of the heralds, had well suspected that her ring was making this din: she loved the prince; and, as true love is fearful and has no vanity, she was in continual fear that some lady had a finger as small as hers. So she was very glad when she was sought out and knocked at her door. Ever since she had heard that they were looking for a suitable finger to put on her ring, I don't know what hope had led her to do her hair more carefully, and to put on her beautiful silver body, with the petticoat full of falbalas, silver lace, and studded with emeralds. As soon as she heard the knock at the door, and that she was called to go to the prince's house, she quickly put on her donkey skin, opened her door And these people, mocking her, told her that the king was asking her to marry his son, and then, with long bursts of laughter, they led her to the prince, who himself, astonished at the attire of this girl, did not dare to believe that it was she whom he had seen so pompous and so beautiful. Saddened and confounded at having been so heavily deceived, he said to her, "Is it you who lodge at the end of this dark alley, in the third bailey of the farmhouse? -- Yes, my lord," she answered. -- Show me your hand," he said, trembling and sighing deeply…
L'infante, qui avait entendu les tambours et le cri des hérauts d'armes, s'était bien doutée que sa bague faisait ce tintamarre : elle aimait le prince; et, comme le véritable amour est craintif et n'a point de vanité, elle était dans la crainte continuelle que quelque dame n'eût le doigt aussi menu que le sien. Elle eut donc une grande joie quand on vint la chercher et qu'on heurta à sa porte. Depuis qu'elle avait su qu'on cherchait un doigt propre à mettre sa bague, je ne sais quel espoir l'avait portée à se coiffer plus soigneusement, et à mettre son beau corps d'argent, avec le jupon plein de falbalas, de dentelles d'argent, semé d'émeraudes. Sitôt qu'elle entendit qu'on heurtait à la porte, et qu'on l'appelait pour aller chez le prince, elle remit promptement sa peau d'âne, ouvrit sa porte; et ces gens, en se moquant d'elle, lui dirent que le roi la demandait pour lui faire épouser son fils, puis, avec de longs éclats de rire, ils la menèrent chez le prince, qui, lui-même, étonné de l'accoutrement de cette fille, n'osa croire que ce fût elle qu'il avait vue si pompeuse et si belle. Triste et confondu de s'être si lourdement trompé; « Est-ce vous, lui dit-il, qui logez au fond de cette allée obscure, dans la troisième basse-cour de la métairie ? -- Oui, seigneur, répondit-elle. -- Montrez-moi votre main », dit-il en tremblant et poussant un profond soupir...
Who was really surprised? It was the king and queen, as well as all the chamberlains and grandees of the court, when from under that black and filthy skin there emerged a small, delicate, white, rose-coloured hand, where the ring fitted without difficulty on the prettiest little finger in the world; And by a little movement which the infanta gave herself, the skin fell off, and she appeared so ravishingly beautiful, that the prince, weak as he was, got down on her knees, and clasped them with an ardour which made her blush; but this was hardly noticed, because the king and queen came and kissed her with all their strength, and asked her if she would marry their son. The princess, confused by so many caresses and the love shown to her by this handsome young prince, was about to thank them, when the ceiling opened and the Lilac Fairy, descending in a chariot made of branches and flowers of her name, told, with infinite grace, the story of the infanta.
Dame ! qui fut bien surpris ? Ce furent le roi et la reine, ainsi que tous les chambellans et les grands de la cour, lorsque de dessous cette peau noire et crasseuse sortit une petite main délicate, blanche et couleur de rose, où la bague s'ajusta sans peine au plus joli petit doigt du monde; et par un petit mouvement que l'infante se donna, la peau tomba, et elle parut d'une beauté si ravissante, que le prince, tout faible qu'il était, se mit à ses genoux, et les serra avec une ardeur qui la fit rougir; mais on ne s'en aperçut presque pas, parce que le roi et la reine vinrent l'embrasser de toute leur force, et lui demander si elle voulait bien épouser leur fils. La princesse, confuse de tant de caresses et de l'amour que lui marquait ce beau jeune prince, allait cependant les en remercier, lorsque le plafond s'ouvrit, et que la fée des Lilas, descendant dans un char fait de branches et de fleurs de son nom, conta, avec une grâce infinie, l'histoire de l'infante.
The king and queen, charmed to see that Donkey Skin was a great princess, redoubled their caresses; but the prince was still more sensitive to the virtue of the princess, and his love increased by this knowledge.
Le roi et la reine, charmés de voir que Peau-d'Ane était une grande princesse, redoublèrent leurs caresses; mais le prince fut encore plus sensible à la vertu de la princesse, et son amour s'accrut par cette connaissance.
Such was the prince's impatience to marry the princess, that he scarcely gave time to make the proper preparations for this august wedding. The king and queen, who were in a panic for their daughter-in-law, caressed her a thousand times, and held her in their arms incessantly; she had declared that she could not marry the prince without the consent of the king her father: so he was the first to whom an invitation was sent, without telling him who the bride was; the Lilac fairy, who presided over everything, as was only natural, had demanded it, because of the consequences. Kings came from all over the world: some in sedan chairs, others in cabriolets; some more distant, mounted on elephants, on tigers, on eagles; but the most magnificent and the most powerful was the father of the infanta, who had fortunately forgotten his disordered love, and had married a widowed queen, very beautiful, of whom he had had no child. The infanta ran to meet him; he recognised her at once, and embraced her with great tenderness, before she had time to throw herself on his knee. The king and queen presented him with their son, whom he showered with friendship. The wedding took place with all the pomp imaginable. The young couple, not very sensitive to these magnificences, saw and looked only at themselves.
L'impatience du prince, pour épouser la princesse, fut telle, qu'à peine donna-t-il le temps de faire les préparatifs convenables pour cet auguste hyménée. Le roi et la reine, qui étaient affolés de leur belle-fille, lui faisaient mille caresses, et la tenaient incessamment dans leurs bras; elle avait déclaré qu'elle ne pouvait épouser le prince sans le consentement du roi son père : aussi fut-il le premier à qui on envoya une invitation, sans lui dire quelle était l'épousée; la fée des Lilas, qui présidait à tout, comme de raison, l'avait exigé, à cause des conséquences. Il vint des rois de tous les pays : les uns en chaise à porteurs, d'autres en cabriolet; de plus éloignés, montés sur des éléphants, sur des tigres, sur des aigles; mais le plus magnifique et le plus puissant fut le père de l'infante, qui heureusement avait oublié son amour déréglé, et avait épousé une reine veuve, fort belle, dont il n'avait point eu d'enfant. L'infante courut au-devant de lui; il la reconnut aussitôt, et l'embrassa avec une grande tendresse, avant qu'elle eût le temps de se jeter à ses genoux. Le roi et la reine lui présentèrent leur fils, qu'il combla d'amitiés. Les noces se firent avec toute la pompe imaginable. Les jeunes époux, peu sensibles à ces magnificences, ne virent et ne regardèrent qu'eux.
The king, the prince's father, had his son crowned that same day, and, kissing his hand, placed him on his throne, in spite of the resistance of this son so well born: he had to obey. The celebrations of this illustrious marriage lasted nearly three months; but the love of the two spouses would still last, so much did they love each other, if they had not died a hundred years later.
Le roi, père du prince, fit couronner son fils ce même jour, et, lui baisant la main, le plaça sur son trône, malgré la résistance de ce fils si bien né : il lui fallut obéir. Les fêtes de cet illustre mariage durèrent près de trois mois; mais l'amour des deux époux durerait encore, tant ils s'aimaient, s'ils n'étaient pas morts cent ans après.
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L’Anse du Brick – Maupertus sur Mer – Juin 2021
L'Anse du Brick, nichée au cœur du Val de Saire en Normandie, est une petite crique sauvage qui séduit par son charme authentique et sa beauté naturelle. Bordée de falaises verdoyantes et de sable fin, elle offre un cadre paisible et ressourçant aux amoureux de la nature et de tranquillité. La nature environnante est riche et variée. Des sentiers de randonnée serpentent le long des falaises, offrant des points de vue imprenables sur la côte et la mer. La végétation luxuriante et les nombreuses espèces d'oiseaux sauvages font de l'Anse du Brick un véritable havre de paix pour les amoureux de la nature. Le Val de Saire est une région riche en histoire et en culture. Vous pourrez découvrir de nombreux sites historiques à proximité de l'Anse du Brick, comme le fort du Cap Lévi, les vestiges de la Seconde Guerre mondiale ou encore le village de Barfleur, classé parmi les plus beaux villages de France. Camera: Canon EOS 2000D Objectif: Canon EF-S 18-55 IS II Post-production avec Skylum Luminar 3 Read the full article
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