#aimer un homme marie
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Belle Lettre d'amour... à lire......
Lettre de Consuelo de Saint-Exupéry à son mari Antoine St Exupery
Fin décembre 1944
Que j’aille très loin, en train, en avion, sous la mer, par la terre, j’ai l’impression que jamais je ne pourrai arriver jusqu’à toi.
Tonio, Tonito, mon homme, mon fils, mon clocher, fais sonner les grandes cloches parce que je ne peux pas respirer. J’ai grossi en attendant la houle qui va te ramener.
Je tombe avec les feuilles, avec la pluie, avec ma jupe de fête.
Je ne peux pas marcher à force d’attendre le moment où
je reverrai tes yeux, ronds comme des fleurs.
Tu ne vois pas que je ne peux pas arroser l’arbre de Noël pour le faire grandir. Mon mari des étoiles, j’ai de tout petits pieds et de toutes petites mains, il faut que tu reviennes m’aider.
Je ne sais pas comment j’ai marché depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui. Ma vie fut un immense vertige.
A présent, j’ai des cheveux gris, j’ai tellement de larmes dans ma bouche que cela me suffirait pour boire toute ma vie.
Pourquoi Tonio, mon Tonio, mon mari,
mon mal et mon bien, mon ciel et mon enfer,
es-tu parti pour ne jamais revenir ?
Je ne peux pas le croire, je ne veux pas le savoir, tu es parti dans ton avion, le 31 juillet, en mission de guerre et tu n’es pas revenu. Pas de nouvelles de toi et l’année va finir. Il faut que je l’accepte, et si je l’accepte, c’est pour t’aimer davantage.
Comme je t’aurais aimé si tu étais revenu ! Comme toi aussi tu aurais fait la même chose pour moi !
Seigneur à la couronne d’épines, arrache-moi le cœur pour qu’il ne me fasse plus mal.
Tu sais, toi, que Tonio est tout pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Sur la table de ma chambre d’hôtel, j’ai un livre de lui, son portrait avec son manteau de soldat en cuir et ses fines mains d’homme comme des ailes et sa barbe pousse avec mes larmes.
Seigneur grand et miséricordieux, je te donne ma peine et ma douleur.
Mon Père, aide-moi. Je n’ai personne pour aimer, pour attendre, pour embrasser.
Ma maison est devenue petite, seule ma fenêtre reste ouverte pour faire entrer le ciel où il est parti en s’envolant pour ne pas revenir.
Rendez-le-moi mon Père, je vous en prie, faites un miracle.
Si vous me le rendez dans sa tendresse, je le coifferai, je le laverai, je l’embrasserai et ensemble nous irons jusqu’à vous
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Printemps 1917 - Champs-les-Sims
4/7
J'ai l'impression d'être la plus affreuse des manipulatrices par instant. Je détourne son intérêt, je lui ment, même si j'évite de le faire directement. Mais que puis-je faire d'autre ? Lui avouer que sa jalousie est mal placée car son père n'est pas plus attachée à sa soeur qu'à elle ? Lui dire que si il avoue lui-même les aimer, il ne sera jamais à la hauteur de ce qu'elle espère ? Lui dire que je songe de plus en plus souvent qu'un homme tel que lui n'aurait jamais du devenir père et ce cela n'est du qu'à mon propre égoïsme ?
Je vous avoue des vérités bien intimes, et dites le moi si cela vous met mal à l'aise, mais avec ma chère Marie partie, je ne sais plus vers qui tourner mes confidences. Madame Eugénie est d'un grand soutient, mais elle vient d'un autre temps, et si j'en crois ce qu'elle dit aux enfants, ses priorités sont claires.
Transcription :
Cléopâtre « Il a dit que comme Noé était l’aînée, et même l’héritière comme il dit, c’est normal que Papa lui accorde davantage de temps. Que comme elle devra diriger la famille plus tard, c’est elle la plus importante. Il pense ça, mais je ne suis pas d’accord Maman. Et quand je lui ai dis ça, il a répondu que c’était Grand-Mère qui le lui avait expliqué et que c’était donc la vérité. C’est vrai Maman ? »
Albertine « Il a raison sur un point. Ta sœur sera celle qui héritera de la maison et de l’affaire quand ton Papa mourra, mais tu n’as pas à t’inquiéter, ce n’est pas pour tout de suite. Et de toute façon, cela ne veut pas dire que tu n’es pas importante. »
Cléopâtre « Qu’est-ce que ça veut dire alors ? »
Albertine « Et bien… cela veut dire que tu es différente, et que tu pourras faire ce que tu veux. »
Cléopâtre « Ce que je veux ? »
Albertine « Oui. Tu veux bien devenir écrivain non ? Et bien grâce à l’argent de cette famille, que fera fructifier ta sœur, tu aura les mains libres pour faire ce que tu veux. Comme ta Tante Rose par exemple, qui est devenue médecin. »
Cléopâtre « C’est formidable ça ! Je pourrai devenir la meilleure écrivain du monde si j’en ai envie ? Grâce à Noé ? »
Albertine « Oui j’imagine. »
Cléopâtre « Et si elle, elle n’a pas envie de reprendre l’affaire ? »
Albertine « Je suis sûre qu’elle en aura envie. »
Cléopâtre « Tant mieux alors ! »
Cléopâtre « Et si Papa meurt ? »
Albertine « Ton Papa ne va pas mourir. Pas avant de très très longues années. »
Cléopâtre « Parce que même si je l’ai un peu critiqué, je l’aime beaucoup. »
Albertine « Je sais ma Cléo. Tu as juste peur pour ton Papa, mais ne te mets pas dans de telles angoisses. »
Cléopâtre « Je vais lui faire une très longue lettre pour m’excuser de ce que j’ai pensé de lui, lui dire que je suis très ingrate et que si il veut encore m’aimer quand il reviendra, je devrai être bien contente ! »
Albertine « Tu n’en as pas besoin. C’est ton Papa, il t’aime, même si il a du mal à te le montrer. Tu sais comment j’en ai la preuve ? »
Cléopâtre « Il te l’a dit ? »
Albertine « Bien mieux que cela ! C’est à toi qu’il a décidé de donner le nom d’une reine. »
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Fanfic Pendranièvre
Avec toutes les fanfictions que j'ai lu sur Arthur et Guenièvre dans l'univers d'AA je me lance enfin !!! Vive KAAMELOTT et mon chéri qui m'a fait découvrir cette série et qui maintenant s'en mord les doigts parce que j'arrête pas de les regarder XD
Bonne lecture à toutes et tous !!
Le Cœur a ses raisons…
Résumé : Après la faute commise par Arthur avec Dame Mévanwi, Guenièvre décide que c’en est trop. Elle veut partir. Pour aller où ? Rejoindre Lancelot ? Certainement pas ! Guenièvre voulait être libre et quel était l’intérêt de quitter l’homme que l’on aime pour un homme que l’on n’est pas sûre d’aimer ? Elle avait besoin de plus de certitudes car tout ce que la Reine de Bretagne avait jamais voulu c’était aimer et être aimer en retour…
Chapitre 1 : l’Annulation
Guenièvre Pendragon pensait avoir une patience et une tolérance infinies. Cependant, même la Reine du Royaume de Logres avait ses limites. Son mari avait joué avec ces limites pendant près de 15 ans et aujourd’hui la jeune femme ne pouvait pas laisser passer cette trahison. La femme d’un chevalier… Mévanwi de Vannes… Cette goutte d’eau avait fait déborder le vase de Guenièvre. Il lui semblait que son cœur, saignant depuis des années de la maltraitance émotionnelle de son mari, avait fini par s’ouvrir en deux. L’air lui manquait terriblement et les larmes coulaient abondamment sur ses joues laiteuses.
La nuit était pourtant calme au château de Kaamelott durant laquelle elle avait surpris le Roi avec sa nouvelle conquête. Recroquevillée dans son lit, elle n’arrivait pas à calmer la tempête qui régnait dans sa poitrine. Elle ne pouvait tout simplement plus supporter sa condition de Reine de Bretagne. Il fallait qu’elle fasse quelque chose, qu’elle se sorte de cette situation avant qu’elle ne meure de chagrin ou qu’elle finisse par se jeter par la fenêtre de sa chambre… Elle y avait tant pensé durant ses dernières années ou le poids de la solitude se faisait de plus en plus oppressant. Seulement, à quoi cela servirait-il ? Arthur lui avait dit lui-même : elle n’était « Rien » …
Lorsque le jour se leva enfin, elle avait pris sa décision : elle ne voulait plus être la femme d’Arthur Pendragon. Elle n’était pas aussi bête que son mari et la cour du château le pensait. Elle savait que ce n’était pas si simple d’annuler un mariage… En tout premier lieu, elle devait se renseigner sur la manière dont elle devait procéder… Les lois bretonnes étaient complexes, elle aurait donc besoin d’un spécialiste pour l’aiguiller discrètement sur la marche à suivre. Elle savait que le Père Blaise se levait toujours très tôt. Elle prit donc le temps de s’habiller d’une robe bleu clair toute simple ne nécessitant pas l’aide d’Angharad. Elle n’avait pas envie de voir son amie et bonniche avant que son plan ne soit mis en marche.
Elle traversa donc le château, rasant les couloirs, ne croisant que les quelques serviteurs s’affairant avant le réveil des bourgeois. Guenièvre finit par atteindre la salle des archives sans encombre. Le Père Blaise était effectivement là, griffonnant sur un parchemin, concentré sur sa tâche. Elle racla légèrement sa gorge afin de signifier sa présence au cureton qui releva finalement le nez de son papelard.
_ Ma Reine !? Il est rare de vous voir ici de si bon matin.
_ Oui… C’est-à-dire que j’avais une question a vous posé plus ou moins urgemment, voyez-vous ? répondit-elle, forçant un sourire sur son visage fatigué.
_ Si je peux vous aider…
_ Il ne s’agit pas de moi mais d’une amie… Elle souhaiterait se renseigner sur comment faire annuler un mariage. Quelles seraient les conditions requises ?
_ Il est très difficile voir quasiment impossible d’annuler une union au royaume de Logres… répliqua le Père Blaise en fronçant les sourcils.
_ Je m’en doute bien ! Mais quels seraient les prérequis ? Peut-être ses raisons entrent-elles dans le cadre de la juridiction !
Le prêtre, outre le fait d’être extrêmement surpris par l’éloquence de sa Reine, commença tout de même à fouiller dans son barda afin de trouver la loi demandée. Il finit par trouver un petit parchemin listant les conditions à remplir afin de rompre une union légitime.
_ Y a-t-il eu bigamie, fraude ou manque de compréhension ?
_ Pas à ma connaissance, accorda Guenièvre, feignant de réfléchir intensément.
_ Il y a aussi la non-consommation de l’union, ajouta-t-il en haussant les épaules.
_ Ce qui veut dire ?
_ Ce qui veut dire que si pour toute raison l’un des époux n’a pas été capable de consommer le mariage, cela peut donner lieu à une annulation.
Les choses de l’amour dont elle avait toujours été privée… Guenièvre ne pouvait pas mieux tomber, elle rentrait pile-poil dans cette catégorie. Néanmoins, il y avait un hic…
_ Comment est-il possible de prouver que le mariage n’a pas été consommé comme vous dites ?
Le Père Blaise fronça à nouveau les sourcils d’incompréhension. Où la reine voulait-elle en venir à la fin ?
_ Je suppose qu’un examen gynécologique effectué par un médecin assermenté, ou ce qui s’en rapproche le plus, prouvant la pureté de la femme devrait suffire.
Guenièvre hocha alors la tête comme si l’information ne lui était pas plus importante que cela…
_ Et une fois les preuves rassemblées, les époux doivent-ils signer un papier stipulant l’annulation du mariage où les preuves suffisent-elles ?
Il se pencha une nouvelle fois sur le texte de loi avant de répondre par la négative. Pas besoin de signer quoique ce soit, l’attestation et le texte de loi suffiront.
_ Je vous remercie Père Blaise de m’avoir accordé un peu de votre temps. Puis-je emprunter cette loi ? Je vous la rendrais très certainement demain après l’avoir montrée à mon amie, s’empressa-t-elle d’ajouter en voyant sa réticence.
_ Bien entendu… mais demain sans faute alors !
_ C’est promis !
La reine pris donc le parchemin, le roula délicatement avant de souhaiter une bonne journée au prêtre. Guenièvre avait bien remarqué les expressions du cureton, elle savait qu’il se doutait de quelque chose et se fit la réflexion de lire attentivement le texte de loi afin de vérifier par elle-même ses dires. Une première étape de franchie, il fallait à présent passer à la suivante… Dans ce château, il n’y avait qu’une personne qui soit familière avec les examens et autres petits bobos de l’assistance : Merlin.
Il était tôt. Le château était encore largement endormi quand Guenièvre atteignit le laboratoire du druide. Elle espérait juste qu’il serait déjà réveillé. Elle frappa donc poliment avant d’entrer doucement dans la pièce. Il n’y avait personne mais elle entendait distinctement des bruits de pas venant de l’arrière.
_ Ma Reine ? Vous êtes bien matinale aujourd’hui !
L’enchanteur remarqua alors le sourire d’agacement se peignant sur son charmant visage.
_ Je sais… J’ai besoin de vous pour une affaire assez délicate…
_ Si cela concerne la magie s’est inutile, il est nul en sortilège ! scanda Elias en débarquant dans la pièce à son tour.
_ Rassurez-vous Elias, ça n’a rien à voir ! rétorqua Guenièvre alors que Merlin ouvrait déjà la bouche afin d’enguirlander son collègue.
_ Ah ? Pourquoi donc avez-vous besoin de moi alors ?
_ Comme je vous le disais c’est assez délicat mais vous êtes la seule personne en qui je peux avoir confiance et dont la déclaration ne pourra être contestée.
Merlin et Elias se regardèrent alors à la fois surpris et curieux. Ils n’osèrent ouvrir leurs bouches, attendant que la reine se décide.
_ Je souhaiterais que vous effectuiez un examen gynécologique.
Les deux hommes ouvrirent grands les yeux.
_ Mais pourquoi donc ? et sur qui ?
_ Sur moi-même, afin de vérifier ma condition d’une part et de lever le doute sur un point en particulier.
_ Sur quel point ? demanda alors Elias, craignant ce que la Reine allait répondre…
_ Ma virginité.
_ Ma Reine… Pourquoi voudriez-vous…
_ Cela ne regarde que moi ! Mais sachez que j’aurai besoin d’une attestation signée de votre main, en fait de vos mains à tous les deux tant qu’à faire, stipulant les résultats exacts de l’examen.
_ Ma Reine… dans quel but voudriez-vous…
_ Ma question est : pouvez-vous le faire ou non ? coupa Guenièvre une seconde fois.
Pour une fois, les deux enchanteurs ne savaient vraiment pas où se mettre et restaient étonnamment silencieux.
_ Dites-le moi tout de suite si vous ne pouvez pas afin que j’aille quérir le médecin du village qui lui saura ! s’exclama-t-elle devant le mutisme des deux acolytes.
_ Très bien, ne vous énervez pas…
Sans un mot, Elias commença par dégager la table de tous les objets s’y trouvant. Ils la nettoyèrent comme ils purent avant de la recouvrir d’un drap et de demander à Guenièvre de s’y allonger.
L’examen ne dura pas si longtemps que cela : quinze à vingt minutes tout au plus, mais pour Guenièvre, qui n’avait jamais été touchée, il sembla durer une éternité. Pour la première fois, les deux enchanteurs travaillèrent de concert afin d’effectuer leur tâche du mieux possible. Elias utilisa même un ou deux sortilèges afin de confirmer leurs conclusions. Ils devaient se couvrir un maximum et être sûrs de leur résultat si jamais on venait leur demander des comptes. Ce moment gênant passé, ils se penchèrent sur une feuille de parchemin vierge et commencèrent à écrire leurs conclusions.
_ Pouvez-vous en faire trois exemplaires, je vous prie, dont un que vous garderez pour vous ?
Merlin et Elias acquiescèrent d’un commun accord et finalement tendirent à la reine ses deux parchemins attestant de son indubitable virginité.
_ Je vous remercie bien… murmura-t-elle doucement gardant encore quelques instants la tête baissée avant de la relever dignement en sortant du laboratoire.
Une fois partie, Merlin et Elias poussèrent un soupir comme si la pression s’évacuait finalement de leur corps.
_ Ça craint ça… mais là vraiment ! commenta Elias en levant les bras au ciel.
_ Je ne sais pas ce qu’il a bien pu faire cette fois… mais c’était la fois de trop visiblement… ajouta Merlin en s’appuyant sur la table.
_ J’ai toujours dit qu’elle finirait par craquer ! C’est un miracle qu’elle soit restée aussi longtemps vu comment il la traite ! poursuivit l’enchanteur vêtu de noir.
_ Je le sais bien ! Mais malgré tous mes efforts j’ai jamais pu lui faire comprendre à cette tête de mule que Guenièvre était faite pour lui !
Elias leva les yeux au ciel mais préféra ne pas répondre. Jamais au grand jamais le roi n’acceptera ce fait.
En ce milieu de matinée, le château de Kaamelott n’avait jamais paru aussi calme… C’était le calme avant la tempête.
-o-
Voilà pour ce premier chapitre ! j'espère qu'il vous plaira !
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Ayato Sakamaki
Nom: Sakamaki.
Prénom: Ayato.
Parents: Karlheinz et Cordelia.
Âge: 17 ans (physiquement)
Race: Vampire.
Taille: 1m74
Date de naissance: 22 mars.
Signe astrologique: Bélier.
Nourriture favorite: Takoyaki.
Hobbie(s): Le basketball.
Physique: Jeune homme élancé avec des cheveux indisciplinés, de couleur rougeâtre hérissés aux extrémités, des yeux verts étroits et un teint clair. Il porte généralement un goujon sur son oreille droite.
Caractère: Étant un fauteur de troubles, Ayato est un chercheur d'attention et aime les méfaits. Il méprise les autres et adore intimider les gens. Il se réfère très souvent à lui même comme "Ore-sama". Ayato est un rebelle et a une passion pour les dispositifs de torture du genre l'iron maiden dont il possède dans sa chambre en guise de lit (il a retiré les pointes). Il est du genre vantard et commande souvent à tout le monde de l'appeler Ayato-sama. Ayato utilise un langage vulgaire et insulte sa mère (même après sa mort), ainsi que le reste de sa famille en leur donnant des surnoms: hystérique pour Kanato, Shichisan Megane (quatre-yeux) pour Reiji. Il a aussi tendance à être arrogant car il se dit le plus fort et le meilleur.
Histoire: Ayato est le dernier né parmi les triplés, le plus vieux étant Laito. Mais selon une vieille tradition japonaise, le dernier né dans une naissance multiple est considéré comme l'aîné. Il était celui qui attirait le plus l'attention de sa mère, Cordelia, et aussi celui qui subissait le plus d’abus de la part de celle-ci. Ayato a grandi sans recevoir le moindre amour de la part de sa mère, étant élevé uniquement dans le but d’être le meilleur de la famille et de surpasser Shuu, qui est l’aîné de la fratrie. Il a déjà été noyé en guise de punition et a été témoin des rapports entre sa mère et Richter. Motivée par son désir égoïste d’être enfin reconnue par un mari qui la négligeait, Cordelia n’hésitait pas à faire souffrir son entourage, y compris ses propres fils, pour parvenir à ses fins. Pour avoir jeté une fleur que sa mère avait reçu afin d’éviter qu’elle souffre davantage de l’absence de Karlheinz, Ayato a été giflé à répétitions par cette dernière. Au final, il a été le premier à se rebeller contre elle et à comploter avec ses frères pour la tuer.
Bonus:
Il est gaucher.
Il porte du quarante-et-un en chaussure.
Le premier endroit qu'il vérifie en voyant une fille est la poitrine.
Il n'est pas très bon avec les études en général.
Il a dit savoir qu'une cravate est une cravate, mais attache sa cravate sur son uniforme scolaire d'un style différent.
Son takoyaki préféré est celui dont l'extérieur doit être croustillant tandis que l'intérieur est vraiment doux.
Il est si bon danseur qu'il a impressionné Kou et Ruki.
Il a admis aimer la musique rock.
Il a tenu Teddy une fois.
Ayato a une peluche de lapin qui lui a été offerte par Karlheinz et il dormait avec quand il était enfant.
Dans Dark Fate, Ayato pardonne à Cordelia pour tous les abus qu'elle lui a fait subir après avoir connu la vérité derrière sa cruauté et son passé.
Il a peur des abeilles.
Il ne se souvient pas de quand et pourquoi il a commencé à aimer les takoyakis.
Son endroit préféré où sucer le sang est la nuque.
Il n'aime pas les poivrons verts.
Chanson thème: 🎵
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Je viens de finir ce roman, élu meilleur livre en Norvège l’an dernier je crois.
J’avais envie de neige, de nature, d’odeurs de pins et d’illuminations.
J’ai eu tout ça. Mais ce fut aussi difficile. Les destins racontés sont très durs. Il y a le récit très précis et effrayant de la famine d’une famille avec des enfants très jeunes. Des morts injustes, parfois déchirantes, des sentiments violents, pas toujours très sains, parfois franchement dérangeants. Il y a des violences, des viols. L’ensemble est donc une alliance de beauté grave et d’horreur détaillée.
On est cependant happé par ces deux femmes, Unni, une mère courage fuyant son village natal pour avoir pratiqué l’avortement au début du XXe siècle, qui s’établit avec un homme qu’elle va follement aimer dans une maison au cœur de la forêt.
Puis il y a une mère étrange, désespérée, Kåra, qui fait face à sa belle-mère, dont le mari qui vient de mourir était le fils aîné de la mère courage, dans cette même maison, dans les années 70.
Vous ne suivez pas ? C’est normal, et ça ne va pas s’arranger. Les liens du sang sont complexes et tortueux dans cette affaire. C’est à la fois crucial et secondaire tant le roman est atmosphérique. On le lit pour la beauté du style, la puissance des émotions. L’écriture est presque sentencieuse, dans le bon sens du terme, comme si on lisait un récit ancestral et mystique. La forêt montre tous ses aspects : protecteurs, nourriciers et dangereux. Les humains se battent et acceptent leurs vies, font des choix, même s’ils sont parfois répréhensibles. Le jugement humain semble en deçà d’autre chose, de plus grand, comme si la nature et les arbres eux-mêmes décidaient, comme si la survie physique et mentale étaient intimement liées aux rudesses du climat, aux nécessités qui font loi.
On a l’impression en lisant le livre de s’approcher du noyau intime de l’humain, de sa force et sa pulsion de vie, tout en étant confronté à la beauté impassible et souveraine d’une nature sauvage devant laquelle il faut parfois abdiquer.
C’est un livre très puissant (peut-être un poil long tout de même), mais à tenir éloigné des âmes sensibles : ça secoue sévère.
#celui qui a vu la forêt grandir#Lina nordquist#éditions buchet Chastel#littérature norvégienne#Norvège#roman#littérature#livres#litterature#livre
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homme courageux
Il y a de nos jours une société charmante de femmes qui ont été mariées et qui ne le sont plus. Le divorce leur a créé des loisirs. Elles ont aimé déjà, goûté la douceur et l’amertume des jours changeants ; elles ont été déçues, mais elles sont prêtes à aimer encore. Elles ont dans le caractère quelque chose de hardi ; elles sont insoumises, ne se sont pas pliées aux esclavages anciens.
Je t’entends me dire : « Menez-moi chez ces libres femmes. C’est là que je trouverai une maîtresse suivant mon cœur et que j’éviterai l’ennui du mari obligatoire. »
Non, je ne te conduirai pas chez les divorcées. Tu es trop jeune encore pour affronter ces femmes dangereuses qui n’ont conquis leur liberté que pour l’aliéner à nouveau, définitivement. Elles ont en elles le goût terrible de l’absolu. Ce sont pour la plupart des femmes à idéal ; elles se sont séparées de leur mari parce qu’elles ignoraient l’art de vivre, qui est fait d’arrangements et de concessions. Elles n’ont jamais su danser en équilibre sur la corde raide entre l’amant et le mari. Si tu es aimé par l’une d’elles, elle s’imaginera qu’elle va refaire sa vie avec toi… Rien n’est plus fatigant et plus vain que d’entreprendre de refaire la vie d’autrui. C’est assez de mener la sienne propre. La devise de ces femmes est : « Tout ou rien. » Aux femmes qui demandent tout, il ne faut rien donner.
Ou bien tu rencontreras parmi elles la femme incomprise, celle qui a mal à l’âme, « l’éternelle blessée ». Te sens-tu la vocation de garde-malade ? Passeras-tu les jours de ta jeunesse à panser des plaies qui ne guériront jamais ?
A l’heure où tu vois ta vie étalée devant toi comme un beau pays que tu vas parcourir, ne prends pas dans tes bagages une femme libre. Souffriras-tu qu’une femme viole la paix de ton domicile à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, qu’elle sonne à ta porte au moment où, les pieds au feu, tu te prépares à passer quelques heures parfaites de solitude, qu’elle apporte ses pantoufles, sa matinée, ses objets de toilette chez toi, qu’elle finisse par passer les nuits entières dans ton lit ?
L’amour s’accommode mal de ce train-train conjugal. Si c’est ce pot-au-feu que tu désires, si tu veux te créer des habitudes à deux, prends une femme légitime. Si c’est autre chose que tu cherches, fuis les divorcées.
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La femme comprendra sans doute un jour que l’homme qui la frappe lui donne la plus grande preuve d’amour. N’est pas battue qui veut.
Il y a là un privilège. Les coups vont aux femmes aimées. Les traditions populaires de chaque pays l’indiquent (Cf. Hongrie folklore : « Ton mari ne te bat pas, pauvre femme ! Il ne t’aime donc pas »).
Depuis des siècles, nous avons oublié que nous étions, à l’origine, un animal frappeur ; des siècles ont été employés à nous enseigner qu’il était lâche et mauvais de battre quelqu’un de plus faible que nous (on n’a jamais eu besoin de nous apprendre à ne pas cogner sur qui est plus fort) ; l’opinion, reine du monde, est unanime à condamner l’homme qui bat. Nietzsche dirait que ce sont précisément les faibles qui se sont employés à créer cette opinion qui leur est si favorable, — et ils y ont réussi.
On voit à quelle profondeur l’homme doit plonger pour retrouver la volonté d’employer ses poings ; les couches d’idées accumulées par l’éducation, les convenances, les habitudes, le respect de soi-même et d’autrui, qu’il doit traverser ; il faut qu’il franchisse les concepts d’honneur et de lâcheté, de bonté et de pitié. Le sacrifice de ce qu’il y a de délicat et d’achevé en lui, des précieuses conquêtes qui ont demandé à l’humanité des siècles d’efforts et de peines, notre irritée et trépidante compagne n’en saisit-elle pas la grandeur ?… Il y a une véritable beauté morale, une victoire remportée sur soi-même chez l’homme qui bat une femme, précisément parce qu’il n’y a, à ce faire, aucun danger et qu’il ne sera pas récompensé de ce geste par la vaine gloire qui s’attache aux pseudo-actions d’éclat.
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Ayant démontré à la satisfaction de l’un et l’autre sexe la nécessité de battre les femmes, passons maintenant à la seconde partie de notre sujet : Comment faut-il battre nos délicates compagnes ?
Disons-le tout de suite. Il ne s’agit pas de les battre souvent et sans raison. Ce serait un exercice fatigant et qui deviendrait bientôt inutile, car l’effet diminuant à l’usage — on s’habitue à tout, — vous seriez bientôt obligé d’augmenter démesurément la dose. Ainsi en est-il des fumeurs d’opium. L’exquis et rare Thomas de Quincey prenait jusqu’à trois mille gouttes de laudanum par jour. Songez à ce que serait la vie d’un homme obligé de donner trois cent coups par vingt-quatre heures à la chère moitié de son âme. Il s’userait la peau, le malheureux !
Il ne faut battre que rarement et méditer le mot de Machiavel, qui recommande au tyran de faire toutes les cruautés nécessaires d’un seul coup. Qu’on laisse donc passer quelques scènes sans bouger ; qu’on se contente d’avertir calmement, mais avec conviction, une fois ou deux, pas plus. Alors, à la prochaine scène, on frappe.
Un seul coup bien porté peut suffire. Il faut que notre faible amie sente en sa chair la force supérieure de notre musculature. L’effet est produit : au lieu de s’énerver, elle pleure ; elle est heureuse.
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EMMANUEL : DIEU EST AVEC NOUS !
💦❤️✝️💦❤️✝️💦❤️✝️💦❤️✝️💦❤️✝️💦❤️✝️
JÉSUS ✝ EST VIVANT ET IL A ÉTÉ ANNONCÉ PAR DE NOMBREUX PROPHÈTES DANS L'ANCIEN TESTAMENT...
IL EST "PARTIE" DE DIEU, LE PÈRE, IL A TOUT CRÉÉ AVEC LUI, LUI LA LUMIÈRE DU MONDE !
IL EST DEVENU "HOMME ENGENDRÉ" DANS LE SEIN DE MARIE CHOISIE PAR DIEU , POUR NOUS SAUVER TOUS PAR AMOUR ❤️PAR L'ESPRIT SAINT DE DIEU
IL EST VIVANT, IL A TOUT ACCOMPLI À LA CROIX, IL NOUS A SAUVÉ EN VERSANT SON SANG D'AGNEAU PARFAIT POUR NOS PÊCHÉS, IL EST LE DERNIER SACRIFICATEUR DANS L'ORDRE DE MELCHISÉDEK ! ( SAUVEUR , SEIGNEUR ET ROI 👑).
NOTRE SAUVEUR, LE MESSIE !
CELUI QUI CROIT EN LUI EST SAUVÉ, QUI GARDE LA FOI ET LES COMMANDEMENTS DE DIEU !
UNE FOI INÉBRANLABLE !
PRIONS LE SAINT ESPRIT🔥 AFIN QUE NOUS GARDIONS CETTE FOI JUSQU'AU BOUT AFIN DE RENDRE UN BON TÉMOIGNAGE AU NOM DE JÉSUS CHRIST ET DE L'AMOUR DE DIEU 🔥✝️.
AMEN 🌾 🌿 🌸 🌾 🌿 🌸 🌾 🌿 🌸 🌾 🌿 🌸
PRIONS ET VEILLONS POUR CEUX QUI EN ONT BESOIN ET NOUS-MÊMES.
LE MONDE ENTIER A TELLEMENT BESOIN DE SON MESSIE MAIS IL NE LE SAIT PAS , CAR IL NE LE CONNAIT PAS !
🙏💙✝️🙏💙✝️🙏💙✝️🙏💙✝️🙏💙✝️🙏💙✝️
Jean 15 ( 16 - 17 )
Ce n'est pas vous qui m'avez choisis mais Moi , je vois ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit , et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demanderez au Père en mon Nom ✝️, Il vous le donne .
CE QUE JE VOUS COMMANDE , C'EST DE VOUS AIMER LES UNS LES AUTRES.
GLOIRE À DIEU, NOTRE SEIGNEUR, NOTRE EMMANUEL ( DANS NOS COEURS ❤️) !
🙏💙🙏💙🙏💙🙏💙🙏💙🙏💙🙏💙🙏💙🙏💙
SHALOM SHABBAT 🌿
Soyez encouragés, fortifiés et bénis dans le Nom précieux et parfait de JÉSUS-CHRIST de NAZARETH ✝️❤️🔥 Amen 🙏🙏🙏 Ghislaine Wackenier
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Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763)
Des histoires de princesses mortes trop jeunes et tombées dans l’oubli, ce n’est pas cela qui manque dans l’Histoire de l’Humanité. Mais l’histoire d’une princesse morte trop jeune, oubliée dans l’Histoire et potentiellement bisexuelle voire lesbienne ? Venez découvrir une brève biographie d’Isabelle de Bourbon-Parme, première épouse de Joseph II, le frère aîné de Marie-Antoinette !
Ou la princesse qui a épousé un prince mais a crush sur sa belle-sœur !
Isabelle de Bourbon-Parme est une figure relativement connue en France, notamment grâce à la sortie, il y a déjà quelques années, de sa correspondance à Marie-Christine, sœur aînée de Marie-Antoinette, laquelle dépeint un véritable attachement à la jeune femme. Certains disent amitié forte, d’autres répondent « et elles furent colocataires » comme le veut la fameuse blague concernant le manque de visibilité lesbien dans l’Histoire en général.
Mais résumer Isabelle à sa potentielle orientation sexuelle serait injuste et réducteur.
Isabelle naît le 31 décembre 1741 à Madrid. Son père est Philippe I de Parme, fils Philippe V (lui-même petit-fils de Louis XIV) et de la puissante Elisabeth, dernière descendante de la famille italienne des Farnese. Sa mère est la princesse Louise-Elisabeth, fille aînée de Louis XV et de Marie Leszczynska.
Que du beau monde, donc.
Quand Isabelle naît, sa mère n’a que quatorze ans ! D’ailleurs, le mariage entre ses parents n’est pas des plus heureux et Elisabeth trouve tous les prétextes possibles pour quitter la Cour d’Espagne et rejoindre son Versailles natal, de telle sorte que quand naîtra son second enfant, un fils, Ferdinand, il y aura un écart de dix ans entre le frère et la sœur !
A la Cour de son grand-père maternel, Isabelle est très appréciée.
Isabelle reçoit une éducation soignée et c’est une âme érudite : elle apprend le violon, lit des livres de philosophie, d’histoire et de théologie. Elle aime particulièrement les écrits de Bossuet et de Law.
Ses parents sont très stricts : son père est pour les punitions corporelles et sa mère fait en sorte qu’elle les reçoive. Selon les propres mots de la princesse, elle était une enfant malicieuse avec un besoin de bouger. Elle aimait chasser les papillons, monter �� cheval et effectuer des acrobaties avec une corde (peut-être l’ancêtre de la corde à sauter) mais cela a été assez vite brimé.
Une éducation stricte, peu de compagnon de jeu, une mère qui jalouse sa nounou…
Rien d’étonnant que cela vrille pour notre héroïne du jour.
Dès ses seize ans, Isabelle a des pensées morbides et vit avec l’idée qu’elle mourra jeune, ce qui est terriblement prophétique. Aujourd’hui, nous savons que la pauvre adolescente souffrait de dépression. Certains évoquent la possibilité d’une bipolarité héréditaire.
La vie d’Isabelle prend un terrible tournant : le 06 décembre 1759, sa mère meurt à Versailles de la variole et sa fille de dix-huit ans se retrouve à devoir prendre soin de son frère Ferdinand (1751-1802) et de sa petite sœur Marie-Louise (1751-1819). Je vous précise que Ferdinand et Marie-Louise ne sont pas jumeaux, c’est juste que le fils est né en janvier et la fille en décembre de la même année.
Le 06 octobre 1760, alors qu’elle va avoir 19 ans, elle épouse le futur Joseph II (1741-1790), le frère de Marie-Antoinette (1755-1793)
Joseph est enchanté par son épouse et en tombe follement amoureux. D’ailleurs, Isabelle est assez bien accueillie par sa belle-famille, laquelle loue sa beauté, son intelligence et son sens politique. Isabelle dira de son beau-père, François, qu’il est un homme bon, honorable, un vrai ami, même s’il a tendance à écouter les mauvais conseils.
Le 20 mars 1762, Isabelle donne naissance à sa fille, une petite Marie-Thérèse qui sera la prunelle des yeux de son père. D’ailleurs, il assiste à l’accouchement.
Si on pourrait croire à une vie heureuse, la réalité est toute autre : Isabelle, malgré l’amour de Joseph, ne parvient pas à aimer cet homme et ne le voit que comme un époux envers qui elle a des devoirs.
Son coeur bat ailleurs…
Il bat pour sa belle-sœur, Marie-Christine, dite Mimi, la propre sœur de Joseph !
Marie-Christine et Isabelle se sont très vite entendues et ont lié une véritable amitié. La vie de cour et les obligations les séparent, donc elles s’écrivent énormément.
Elisabeth Badinter a sorti cette correspondance dans Je meurs d'amour pour toi et pense qu’Isabelle et sa belle-sœur entretenaient une relation saphique. D’autres historiens, comme Antonia Fraser, pensent que si Isabelle était en effet amoureuse, Marie-Christine n’a jamais vu Isabelle autrement que comme une amie.
Le mystère reste donc entier.
Mais je vous copie, ici, quelques extraits des 194 lettres qui sont sorties dans le recueil de Badinter.
« Je vous aime à l'adoration et mon bonheur est de vous aimer et d'être assurée de vous. »
« Vous me faites tourner la tête […] Je suis dans l'état le plus violent, la sueur me coule sur le front, je suis sans haleine… »
« Je baise votre adorable cul en me gardant bien de vous offrir le mien qui est un peu foireux. »
Isabelle étant une femme dévote et de devoir, cette passion interdite la fait souffrir, d’autant plus qu’elle se sait espionnée.
En effet, Marie-Anne, l’une des sœurs aînées de Joseph avec laquelle elle ne s’entend pas, est réputée pour suspecter cette passion adultérine, au point qu’Isabelle aurait conseillé à Marie-Christine de protéger leurs lettres des yeux de son adelphe.
Joseph ignore l’histoire entre sa femme et Marie-Christine mais il n’accepte pas le comportement de Marie-Anne à son égard. Il ne ne lui pardonnera jamais et le lui fera payer, même bien après le décès de son épouse.
Isabelle ne se contente pas d’être archiduchesse : elle prend également la plume et rédige des traités, notamment Réflexion sur l’éducation dans lequel elle fustige l’éducation qu’elle a reçue de ses propres parents et explique que l’éducation et l’instruction d’un enfant incombent totalement aux auteurs de ses jours et que reléguer cette tâche à d’autres est faire preuve de paresse.
Elle dénonce également les punitions corporelles et les conséquences qu’elles ont sur un enfant : loin de les corriger, elle exacerbe les défauts et peut en créer des bien plus graves. Faire preuve de violence envers un enfant était un abus de pouvoir alors que la meilleure façon d’élever un enfant était au contraire de faire preuve de compassion et de bienveillance.
Ses pensées la rendent populaires puisque dans l’air du temps.
Mais elles sont aussi terriblement visionnaires puisque ces questions sont encore d’actualité en 2024, où le débat sur l’utilité de la fessée fait encore rage.
Dans son traité sur le Sort des princesses, elle dénonce également le fait que des pauvres jeunes filles comme elles servent pour forger des alliances entre les pays et que cette méthode n’est pas la meilleure.
Elle rédige Le Traité sur les hommes dans lequel elle dit que la femme est l’égale de l’homme : elle est aussi capable que lui, peut-être meilleure sur certains points. Elle fait aussi preuve d’une bonne dose de misandrie en les décrivant, sous couvert de l’humour, comme des créatures inutiles qui n’existent que pour semer le chaos et la confusion. Pour elle, l’asservissement des femmes aux hommes existe parce que les hommes ont conscience que les femmes leur seraient supérieures.
En août 1762 et en janvier 1763, Isabelle fait une fausse couche, avant de retomber enceinte dans l’année 1763.
Durant l’été, la famille impériale se repose à Schönbrunn et Isabelle, alors enceinte, ne veut pas retourner à la Hofbourg, fatiguée et se pensant enceinte de jumeaux. Cependant, en novembre, elle est contrainte de revenir.
La fin est proche.
Le 18 novembre, Isabelle, malade, est diagnostiquée : c’est la vérole !
Sa fièvre provoque le travail et elle accouche le 22 novembre d’une petite Marie-Christine, laquelle mourra le même jour.
Epuisée, elle meurt le 27 novembre 1763, à un mois de ses 21 ans.
On l’enterre à la hâte avec son bébé, son corps étant encore contagieux.
Joseph est dévasté et ne se remettra jamais de la mort d’Isabelle. Son second mariage à Marie-Josèphe de Bavière sera bref et terriblement froid.
Quant à leur petite Marie-Thérèse, elle meurt à l’âge de 7 ans en 1770 d’une pleurésie.
Cette nouvelle perte plonge l’homme un peu plus dans la douleur et il écrira à la gouvernante de son enfant :
«Si la décence le permettait, ce serait avec vous seule que je déverserais le chagrin qui transperce mon âme. J'ai cessé d'être père : c'est plus que je ne peux supporter. Malgré ma résignation, je ne peux m'empêcher de penser et de dire à chaque instant : « Ô mon Dieu, restaure-moi ma fille, restaure-la-moi. ». J'entends sa voix, je la vois. J'étais étourdi quand le terrible coup est tombé. Ce n'est qu'après être rentré dans ma chambre que j'en ai ressenti l'horreur totale, et je continuerai à la ressentir tout le reste de ma vie puisqu'elle me manquera en tout... En tant qu'unique héritier de ma fille, je viens de donner l'ordre de ne garder que ses diamants. Vous devez avoir tout le reste. Une chose que je vous demanderais de me donner est sa robe de chambre blanche brodée de fleurs, et certains de ses écrits... »
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Isabelle, tu peux aller regarder ces sources :
-Ernest Sanger, Isabelle de Bourbon-Parme : La Princesse et la Mort, Bruxelles, Racine, 2002.
-Isabelle de Bourbon-Parme : « Je meurs d'amour pour toi » - Lettres à l'archiduchesse Marie-Christine 1760-1763, éditées par Elisabeth Badinter, Paris, Tallandier, 2008.
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Belle Lettre d'amour... à lire......
Lettre de Consuelo de Saint-Exupéry à son mari Antoine St Exupery
Fin décembre 1944
Que j’aille très loin, en train, en avion, sous la mer, par la terre, j’ai l’impression que jamais je ne pourrai arriver jusqu’à toi.
Tonio, Tonito, mon homme, mon fils, mon clocher, fais sonner les grandes cloches parce que je ne peux pas respirer. J’ai grossi en attendant la houle qui va te ramener.
Je tombe avec les feuilles, avec la pluie, avec ma jupe de fête.
Je ne peux pas marcher à force d’attendre le moment où
je reverrai tes yeux, ronds comme des fleurs.
Tu ne vois pas que je ne peux pas arroser l’arbre de Noël pour le faire grandir. Mon mari des étoiles, j’ai de tout petits pieds et de toutes petites mains, il faut que tu reviennes m’aider.
Je ne sais pas comment j’ai marché depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui. Ma vie fut un immense vertige.
A présent, j’ai des cheveux gris, j’ai tellement de larmes dans ma bouche que cela me suffirait pour boire toute ma vie.
Pourquoi Tonio, mon Tonio, mon mari,
mon mal et mon bien, mon ciel et mon enfer,
es-tu parti pour ne jamais revenir ?
Je ne peux pas le croire, je ne veux pas le savoir, tu es parti dans ton avion, le 31 juillet, en mission de guerre et tu n’es pas revenu. Pas de nouvelles de toi et l’année va finir. Il faut que je l’accepte, et si je l’accepte, c’est pour t’aimer davantage.
Comme je t’aurais aimé si tu étais revenu ! Comme toi aussi tu aurais fait la même chose pour moi !
Seigneur à la couronne d’épines, arrache-moi le cœur pour qu’il ne me fasse plus mal.
Tu sais, toi, que Tonio est tout pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Sur la table de ma chambre d’hôtel, j’ai un livre de lui, son portrait avec son manteau de soldat en cuir et ses fines mains d’homme comme des ailes et sa barbe pousse avec mes larmes.
Seigneur grand et miséricordieux, je te donne ma peine et ma douleur.
Mon Père, aide-moi. Je n’ai personne pour aimer, pour attendre, pour embrasser.
Ma maison est devenue petite, seule ma fenêtre reste ouverte pour faire entrer le ciel où il est parti en s’envolant pour ne pas revenir.
Rendez-le-moi mon Père, je vous en prie, faites un miracle.
Si vous me le rendez dans sa tendresse, je le coifferai, je le laverai, je l’embrasserai et ensemble nous irons jusqu’à vous
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La Belle et la Bête
« La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) est le 39e long-métrage d'animation et le 30e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1991 et réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise, c'est le troisième film du « Second âge d'or » des studios Disney.
Inspiré du conte éponyme de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont publié en 1757 tout en reprenant les idées du film français du même nom de Jean Cocteau, La Belle et la Bête mélange les genres de la comédie musicale et du fantastique. »
« Doté d'un budget de 25 000 000 dollars, La Belle et la Bête en rapporte 331 907 151 à travers le monde, dont 4,1 millions d'entrées en France. Il devient le troisième plus gros succès de l'année au box-office américain en 1991 avec des recettes de 145 millions de dollar et le troisième plus gros succès de l'année au box-office français en 1992. Acclamé de façon unanime par la critique professionnelle du monde entier ainsi que par le public, le film est récompensé de la statuette du meilleur film musical ou de comédie aux Golden Globes, devenant le tout premier film d'animation à être récompensé dans cette catégorie. Il est ensuite nommé pour l'Oscar du meilleur film et devient le premier film d'animation à être nommé dans cette catégorie avant la création de l'Oscar du meilleur film d'animation. Il obtient à cette même cérémonie l'Oscar de la meilleure musique de film et l'Oscar de la meilleure chanson originale pour Histoire éternelle, alors qu'il concourt également dans cette même catégorie pour les chansons C'est la fête et Belle. »
« Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible.
Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit une rose en échange d’un abri contre le froid qui faisait rage. Saisi de répulsion devant sa misérable apparence, le prince ricana de son modeste présent et chassa la vieille femme. Elle tenta de lui faire entendre qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences, et que la vraie beauté venait du cœur. Lorsqu’il la repoussa pour la seconde fois, la hideuse apparition se métamorphosa sous ses yeux en une créature enchanteresse. Le prince essaya de se faire pardonner, mais il était trop tard car elle avait compris la sécheresse de ce cœur déserté par l’amour. En punition, elle le transforma en une bête monstrueuse et jeta un sort sur le château ainsi que sur tous ses occupants.
Horrifiée par son aspect effroyable, la Bête se terra au fond de son château, avec pour seule fenêtre sur le monde extérieur un miroir magique. La rose qui lui avait été offerte était une rose enchantée qui ne se flétrirait qu’au jour de son vingt-et-unième anniversaire. Avant la chute du dernier pétale de la fleur magique, le prince devrait aimer une femme et s’en faire aimer en retour pour briser le charme. Dans le cas contraire, il se verrait condamné à garder l’apparence d’un monstre pour l’éternité. Plus les années passaient et plus le prince perdait tout espoir d’échapper à cette malédiction ; car en réalité, qui pourrait un jour aimer… une bête ? »
— Prologue du film. Texte français de Claude Rigal-Ansous.
« La Belle et la Bête est un conte-type, identifiable dans le monde entier en dépit de variantes locales (numéro 425 C dans la classification Aarne-Thompson), contenant des thèmes ayant trait à l'amour et la rédemption.
Une jeune fille que l’on appelle « la belle » se sacrifie pour sauver son père, condamné à mort pour avoir cueilli une rose dans le domaine d'un terrible monstre. Contre toute attente, la Bête épargne la Belle et lui permet de vivre dans son château. Elle s'aperçoit que, derrière les traits de l'animal, souffre un homme victime d'un sortilège. Le conte a fait l'objet de nombreuses adaptations au cinéma, au théâtre et à la télévision au cours du XXe��siècle, notamment un long-métrage de Jean Cocteau et deux adaptations, l'une d'animation, l'autre en prise de vue réelle, par les studios Disney. »
« [Ce conte] apprend aux enfants à distinguer la laideur morale de la laideur physique, à favoriser le rayonnement d’une intelligence, d’un cœur, d’une âme que rend timide un extérieur ingrat. […] Les deux sœurs de la Belle ont épousé deux gentilshommes dont l’un symbolise la beauté et l’autre l’intelligence ; ce n’est pas là le vrai fondement d’un amour solide, mais la bonté. Ainsi la Belle ne peut se défendre d’aimer la Bête à cause des attentions inlassables dont celle-ci l’entoure. Le don de soi est justifié par l’estime des bonnes qualités de la personne à laquelle on veut unir sa vie ; ainsi les jeunes filles apprennent l’usage du véritable amour. La Belle, voyant à quelle extrémité elle réduit par ses refus la pauvre Bête, passe sous l’impulsion de la compassion unie à l’estime, de l’amitié à l’amour. Des sentiments purs, estime, délicatesse, élégance morale, reconnaissance en sont les motifs. On trouve ici la justification des mariages fréquents à cette époque, entre hommes mûrs, souvent veufs, et filles très jeunes. Il ne restait à ces maris âgés qu’à entourer leur jeune épouse de tous les égards, et aux jeunes femmes à respecter la situation mondaine et la valeur des quadragénaires. »
— Marie-Antoinette Reynaud, Madame Leprince de Beaumont, vie et œuvre d'une éducatrice, 1971
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La Belle et la Bête - Histoire éternelle
Histoire éternelle Qu'on ne croit jamais De deux inconnus Qu'un geste imprévu Rapproche en secret
Et soudain se pose Sur leur cœur en fête Un papillon rose Un rien, pas grand chose Une fleur offerte
Rien ne se ressemble Rien n'est plus pareil Mais comment savoir La peur envolée Que l'on s'est trompé ?
Chanson éternelle Aux refrains fanés C'est vrai, c'est étrange De voir comme on change Sans même y penser
Tout comme les étoiles S'éteignent en cachette L'histoire éternelle Touche de son aile La Belle et la Bête
L'histoire éternelle Touche de son aile La Belle et la Bête
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Pasteur Yannick Djatti : « Si tu veux devenir riche, laisse ta femme aimer et désirer les… »
Le pasteur Yannick Djatti, a donné un précieux conseil aux hommes à propos de leurs femmes. « Maris, souvent, quand vos épouses demandent des choses et que vous ne comprenez pas pourquoi elles le font, ne vous fâchez pas. Cela signifie simplement qu’elles vous respectent. Quand ta femme te demande quelque chose, ne lui explique pas tes calculs, laisse-la te demander ce qu’elle veut et dis-lui…
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Disparitions -- Apparitions
Exposition - Robert Empain - Galerie Grâce - Bruxelles
7 juin - 23 juin 2024
Disparition-Apparition du Crucifié. Objet trouvé. 1982. 30x19x3cm
« La pensée moderne, écrivait Michel Henry en 1996, repose sur la connaissance scientifique et non sur la connaissance que peut avoir l’homme de sa propre essence. Dans le champ ouvert par la science moderne, l’homme en tant que tel n’existe pas, une négation qui équivaut à celle de Dieu - un réductionnisme non voulu par la science mais inévitable et effectif. La défense de l’homme véritable, transcendantal, est la tâche de la philosophie mais la pensée moderne l’a trop oublié. Que reste-t-il de l’homme hors de la Vérité de la Vie, dans la vérité de ce monde qui aujourd’hui est d’une certaine façon l’Anti-Christ et dont l’agir est réduit à la technique, faisant de l’homme un automate ? Toutefois les hommes voudront mourir – mais non la Vie. » Cette prédiction s’est réalisée sous nos yeux. L’illusion de l’ego de se faire dieu sans Dieu est à son comble, le scientisme se prend pour la nouvelle religion universelle, les puissances financières imaginent que le monde leur appartient, que nos vies, réductibles à des donnés numériques, leur appartiennent, que l’avenir de l’humanité est entre leurs mains, que la disparition de l’homme actuel est inévitable, que l’homme spirituel est obsolète, que le Dieu révélé par le Christ est à abattre, que le seul dieu réel est l’argent virtuel, que la vie éternelle des corps est à portée de leurs mains, que les faibles, les inutiles et les hostiles seront éliminés, que les hommes nouveaux de demain seront augmentés et fabriqués en série comme des robots biologiques, clonés et reclonés à volonté, jetés et ou recyclés selon les besoins.
Âme disparue. Huile sur toile. 100x120cm. 1997
Face à la disparition programmée de l’homme en tant que tel et à l’apparition de l’homme abject et de l’enfer sur terre, un profond désespoir s’empare des hommes et de la jeunesse de ce siècle qui éprouvent les sentiments inextricables de mourir de ne pas mourir et de vivre sans vivre réellement ; ce faisant ils peuvent encore toucher en eux le fond abyssal de la Vie, de la Vie absolue qu’ils ont oubliée, mais qui, elle, ne les a jamais oubliés et qui jamais n’a cessé de les aimer. C’est alors que des profondeurs du désespoir humain la Vie peut encore appeler l’homme à la vraie vie, à un retournement vers lui-même pour ressusciter en lui l’espoir de faire de sa disparition programmée par la folie humaine l’apparition en lui de la vérité éternelle.
Marie dans nos cendres. Assemblage. 50x16x05cm. 2015.
Voilà brièvement résumée la situation apocalyptique dans laquelle nous sommes - apocalyptique au sens de révélation, de catastrophe et de mutation qu’évoque le titre de mon exposition, qui s’inscrit dans la vocation de la galerie Grâce et dans le prolongement du combat spirituel des artistes de la véritable Modernité artistique, qui, du XIXe siècle au XXIe siècle, s’opposèrent à la barbarie totalitaire que la modernité portait en elle à son insu depuis le début avec les idéologies dont elle a accouchés : le matérialiste, l’objectiviste, l’athéisme, le capitalisme, le colonialisme, le communisme, l’impérialisme, le nazisme, le fasciste, le scientisme, le trans-humanisme…
J'ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie. Deutéronome 30:19. Mixte. 79x100cm. 2023
Vision de saint Jean à Patmos. Mixte. 50x60cm. 2022. Avec Memling.
Les quarante œuvres présentées dans cette exposition, objets, dessins, peintures, sont reproduites dans un catalogue disponible sur demande à la Galerie. Ces œuvres, chacune à leur manière, sont des apparitions de notre disparition et inversement. La première, par exemple, est un objet trouvé en 1982 : un crucifix duquel le crucifié avait disparu, laissant sur la croix une trace qui révèle à la fois sa disparition du monde visible et son apparition invisible en chacun de nous. Les arts chrétiens ont pour vocation première de porter à chacun la révélation de sa naissance éternelle en Dieu, de rendre visible la vie invisible et de faire connaître ce qui nous est caché depuis la fondation du monde. La voie royale de cet art fut résumée par Beethoven en ces mots simples : « Cela doit venir du cœur pour aller au cœur », car c’est en son cœur, en tant qu’organe spirituel, que tout homme peut connaître en lui le Don de la Vie. Les œuvres rassemblées pour cette exposition sont à recevoir comme des traces, des signes, des appels donnés à mon attention comme il en fut donné de nombreux à d’autres poètes et artistes en ces temps de détresse. Ceci me donnant l’occassion de rappeler que nous tous les vivants sommes faits poètes et artistes par le Poète originel, par le Vivant Amour qui nous appelle à vivre dans sa Joie et à L’aimer en tout et en tous.
L'Innonence sauvée. Mixte. 30x45cm. 2023
Ecoutons sa Parole vivante, aimante et bienveillante au fond de notre cœur, ou au fond de notre vie phénoménologique radicale et divine, comme la nomment les phénoménologues contemporains, qui se sont levés et se lèveront avec nous contre cette barbarie infernale. Je serais heureux de parler de tout cela et de ces œuvres avec chacun de vous à la galerie Grâce où je serai présent durant toute l’exposition. Robert Empain.
D'autres oeuvres sont accessibles via le Tag Disparitions--Apparitions. Catalogue complet et prix à la demande à la Galerie Grâce - Impasse du Val des roses, 4 - 1000 Bruxelles -- [email protected] -- Tel. mobile + 32 486 86 00 71
Exposition ouverte au public du 7 juin au 23 juin les vendredis, samedis et dimanche de 15h à 19h30
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En réponse aux critiques de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024: Si c'était aujourd'hui, Jésus serait un fluide !
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 26-03, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-07-30)
Si c'était aujourd'hui, Jésus serait un fluide !
Qui est le personnage féminin le plus important autour de Jésus? Marie-Madeleine, une fille facile comme on dirait aujourd’hui. Et, qui était l'apôtre le plus près de lui? Certains diront Simon Pierre, mais c’est oublier celui que Jésus aimait ! On en dit ceci dans l'évangile :
« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l'autre disciple que Jésus aimait, et leur dit: Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l'ont mis. » (1)
Cette amitié devait quand même être assez forte, car je ne connais pas beaucoup d’hommes qui se couchent sur le sein de leurs amis comme le fait Jésus avec celui qu’il aimait :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera. Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus. Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce? Jésus répondit: C'est celui à qui je donnerai le morceau trempé. » (2)
Et, quel est le principal message chrétien quand on y pense ? Aimez-vous les uns les autres. Ce n’est pas de vous faire la guerre ou de vous entretuer. C’est de vous aimer. Ça ne peut être plus clair :
« C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » (3)
Ça ne peut être plus simple : Jésus aimait tant un disciple, Marie-Madeleine et nous tous, finalement. Il serait donc un fluide aujourd’hui, vivant d’abord pour l’amour du prochain. Si Dieu est unique et que son amour est sans genre, il me semble donc logique que son fils soit ainsi.
Bref, le message biblique comme le spectacle d’ouverture des Olympiques de 2024 de Paris nous dit la même chose : quand on est nu face à Dieu et aux Hommes, il n’y a pas d’armes qui tiennent, alors arrêtez de vous battre et aimez-vous les uns les autres ! Il n’y a pas plus pacifique et chrétien comme messages, je crois. Et à ceux qui pensent que je détourne les évangiles, je cite Jean encore une fois :
« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. » (4)
Ce qui me préoccupe, c’est ce qui ne fut pas écrit et pourquoi. Puis, à travers les évangiles ne voit-on pas un peu plus loin quand on lit ce qui est écrit, mais aussi ce qu’on décrit, car il y a les paroles et les gestes. Et, dans les gestes, qu’un apôtre, celui que Jésus aimait, soit « couché sur le sein de Jésus » ne m’apparait pas banal. C’est comme un message codé pour qui sait lire l’évangile entre les lignes dans une perspective moderne. Bref, c’est un peu comme pour d’anciens films qui avaient des codes pour les homosexuels, car on ne pouvait pas en parler clairement. Mais, aujourd’hui on le comprend mieux. Si scandale il y a, ce n’est pas du côté de ce spectacle qu’il faut regarder, mais des interdits moraux qui ont causé tant de torts et d’abus sexuels, car tout se passait de façon cachée. Certains l’ont vécu, d’autres l’ont vu, mais ne pouvaient pas en parler. Et, s’ils parlaient, on ne les croyait pas.
Le scandale est rarement du côté de l’ouverture, mais il sait se cacher dans l’obscurantisme !
Notes
1. Jean 20 : 2 : https://saintebible.com/lsg/john/20.htm
2. Jean 13 : 23 : https://saintebible.com/lsg/john/13.htm
3. Jean 15 : 12 : https://saintebible.com/lsg/john/15.htm
4. Jean 20 : 30 : https://saintebible.com/lsg/john/20.htm
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Toujours en vue du festival Lettres d’Automne, j’ai enfin lu Sylvain Prudhomme. D’abord son dernier, L’enfant dans le taxi, puis, dans la foulée, Par les routes, lauréat du Prix Femina en 2019.
Je les ai dévorés. Impossible de les lâcher. Ils sont assez différents quant aux thèmes, mais les « je » des narrateurs, Sacha et Simon, ont en commun une belle sensibilité, une certaine disposition au bonheur je dirais, et une attention portée à l’autre.
L’écriture de Sylvain Prudhomme est souple, élastique, fluide, portée par un souffle, une amplitude qui entraîne le lecteur dans ses pas. On le suit facilement, comme un nouvel ami devenu vite familier.
L’enfant dans le taxi est un récit à forte teneur autobiographique : l’auteur a en effet découvert un secret de famille, un enfant de son grand-père, né d’un lit illégitime, conçu avec un allemande à la fin de la guerre. Enfant nommé M., pour lequel Simon va se passionner, soulevant la chape de plomb et de poussière que la famille toute entière a lentement fait retomber sur cette existence. Son envie de connaître M. correspond à une tendresse pour les boiteux, les esseulés, lui qui justement traverse une séparation amoureuse. En écho au silence du grand-père, le lecteur observe justement Simon être père, désormais célibataire, et son cœur se serre en constatant le contraste entre père aimant et attentif et père dans le déni.
Dans l’autre roman, la question de la paternité est aussi bien présente, étrangement d’ailleurs puisqu’on assiste à ce qui ressemble à une substitution de pères… comme si la qualité de la relation remplaçait l’identité.
Mais il est surtout question d’amitié, d’amour, et de vision du bonheur. Deux versions s’opposent entre l’ami de Sacha, surnommé uniquement « l’auto-stoppeur », épris de vagabondages, et Sacha, plus introverti, plus cérébral, souvent vissé à sa chaise d’écrivain. Marie, au milieu, femme solaire qui sait aimer et accepter l’absence, finit par s’éprendre de celui qui est là, plutôt que de celui qui ne cesse de repartir. L’auto-stoppeur, pourtant heureux, comblé, a peur de se figer, comme dans le film de Cedric Kahn, Trop de bonheur, qui m’avait beaucoup marquée, il y a bien longtemps pourtant. Comme si le couple, le foyer, finissait par vous figer, vous rendre statique, paresseux, immobile ; il redoute de perdre l’élan qui le pousse hors de chez lui, vers l’inconnu, le désir de découvrir, de rencontrer. Quitte à y laisser des plumes, sacrément précieuses.
L’auteur dit que ces deux facettes existent en chacun de nous, et j’acquiesce. Et si l’auto-stoppeur et Sacha étaient deux facettes d’un même homme ?
Dans tous les cas, ces deux livres m’ont fait forte impression, j’ai été touchée par ces questionnements cruciaux (filiations, couple, bonheur…) et séduite par l’écriture précise et limpide de l’auteur.
Update : j’ai lu ce recueil de nouvelles ci-dessous et c’est également très bien, très sensible et émouvant.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#Sylvain Prudhomme#l’enfant dans le taxi#par les routes#Gallimard
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MARDI 4 JUIN 2024 (Billet 3/3)
« LE QUESTIONNAIRE DE MARCEL PROUST »
Suite à notre appel de samedi dernier, nous avons reçu quelques réponses de lecteurs/abonnés au fameux « Questionnaire de Proust ». Nous les en remercions et avec leur accord, vous les trouverez ci-dessous.
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Si Marlène B. avait été invitée à « Bouillon de Culture » et que Bernard Pivot l’avait interviewée, voilà ce qu’elle aurait répondu :
Votre mot préféré ? Oui
Le mot que vous détestez ? « Mais »
Votre drogue favorite ? La Veuve Clicquot
Le bruit que vous préférez ? L'eau qui coule
Le bruit que vous détestez ? Des cris
Votre juron, gros mot ou blasphème préféré ? Putain
Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ? Johnny / Nelson Mandela
Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? Vendeuse
La plante ou l'animal dans lequel vous voudriez être réincarné ? Un pélican
Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous l'entendre vous dire après votre mort ? Tu vois bien que j'existe !
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Françoise de G. :
Votre mot préféré ? Amour
Le mot que vous détestez ? Veuve
Votre drogue favorite ? Mon iPhone
Le bruit que vous préférez ? Les vagues de la mer
Le bruit que vous détestez ? Un coup de fusil
Votre juron, gros mot ou blasphème préféré ? Putain
Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ? Pourquoi pas moi !!! Sinon, Talleyrand
Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? Mineur de fond
La plante ou l'animal dans lequel vous voudriez être réincarné ? Un coquelicot
Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous l'entendre vous dire après votre mort ? Serge t’attend
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Marina M. (co-rédactrice du Blog) :
Votre mot préféré ? Aimer
Le mot que vous détestez ? T’inquiète
Votre drogue favorite ? Le vin rouge
Le bruit que vous préférez ? Les cloches
Le bruit que vous détestez ? Des pieds qui traînent
Votre juron, gros mot ou blasphème préféré ? Merde
Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? Marin
La plante ou l'animal dans lequel vous voudriez être réincarné ? Une girafe
Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous l'entendre vous dire après votre mort ? Vos parents vous attendent
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Jean-Marie M. (co-rédacteur du Blog) :
Votre mot préféré ? Marrakech
Le mot que vous détestez ? « Oui… mais »
Votre drogue favorite ? La musique ou les bulles jaunes… ou les 2 en même temps !
Le bruit que vous préférez ? Marina en train de préparer le repas dans la cuisine
Le bruit que vous détestez ? Le crissement d’un ongle sur un tableau noir (à l’époque où il y en avait encore)
Votre juron, gros mot ou blasphème préféré ? P. de m.
Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ? Nicolas Sarkozy
Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? Fonctionnaire derrière un comptoir
La plante ou l'animal dans lequel vous voudriez être réincarné ? Un guépard
Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous l'entendre vous dire après votre mort ? Tous les gens qui t’ont précédé et que tu as aimés t’attendent derrière la porte…
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Coming in
Comment pourrais je me débarrasser de ce poids.
Toi qui fut un jour mon toit, tu pèse aujourd'hui le poids d'un toit sur moi.
Est-ce que tu l'es vraiment, peut-être pas peut-être que ça changera. C'est quoi être vraiment ?
Toi vegan aujourd'hui le seras-tu demain et si demain tu voulais plus l'as-tu été un jour.
Toi footballeur aujourd'hui le seras-tu demain et si tu ne l'ai plus l'as tu déjà été un jour.
Toi drogué aujourd'hui le seras-tu demain si non, l'as tu déjà vraiment été.
C'est quoi être alors?
Je suis qui je suis sur le moment où je te parle, mon futur est incertain tout autant que le tien alors parlons du présent prends-moi celle d'aujourd'hui pas celle d'hier ni celle de demain.
Oui j'étais quelqu'un, j'aimais quelqu'un, aujourd'hui je suis le même quelqu'un mais j'aime un autre quelqu'un, alors ne m'aimera tu plus?
Une phase? Ça va passer?
Peut-être que ça peut changer dans le futur, comme tu peux changer de vision politique, mais ça n'effacera jamais le moment et la vérité du mome t passé. Non ce n'est pas une phase et non ça ne passe pas, ça peut changer, comme toi tu as changé de mari. Comme ton mari à changer de toi pour etre avec un mari. Tu n'as pas été pour autant une phase pour lui. Tu as été un moment vrai dans sa vie. Une partie de son histoire.
Ce n'est pas correct, ce n'est pas bien, ce n'est pas un normal.
Disons que tu as raison. Pourquoi s'acharner sur ce sujet, il y en a tant d'autres, qui engendre de la violence, de la haine, de la peur, la mort même parfois.
Ici, il n'y a que des gens qui s'aiment n'en vous déplaise.
Pourquoi un combat contre les gens qui s'aiment et pas plutôt diriger votre énergie contre des vrais injustices, crimes et préjudices.
Et nos enfants et leurs futurs? Quelle terre allons nous leur laisser? Notre espèce sera menacé...
Et le MacDo que tu vas chercher tout les mercredi après midi? Et le coca qui rempli ton frigo? Et l'extinction de 70% de la faunes sur terre a cause de la viande a 1euro que tu achètes a Aldi?
Et le tri que tu ne fais pas ? Et l'avion que tu prends 3 fois par an, et la voiture indispensable a tout tes trajets? Et les chaussures fabriqué ne Chine avec des matériaux pollueurs que t'achète a 7,99euro à la halles aux chaussures?
Et tes tupperwear en plastic ?
Tes vêtements commandés chez wish ou shein?
Penses tu finalement vraiment au futur de tes enfants menacé par l'amour entre deux personnes.
Il y a bien des hommes qui se marient avec quatre femmes alors, pour la reproduction de notre race ne t'inquiètes pas. Il y a bien des femmes qui font 8 à 12 enfants, alors pour la reproduction de notre race ne t'inquiètes pas. Il y a bien des hommes qui ne prennent pas le soin de mettre des préservatifs avec leur coups d'un soir, et laissent à la mère de leurs enfants bien des KINDER surprises, alors pour la reproduction de notre espèce ne t'inquiètes pas.
Et dieu?
Dieu entre lui/elle/eux et moi, une grande histoire mais je ne t’en parle pas. C’est à moi.
Dieu,
Disons que c’est péché..
Toi tu mens moi je préférer faire l’amour
Toi tu voles, moi je préfère aimer
Toi tu es avare, moi je préfère donner plein de baisers sur le corps d’un être que j’aime et que je cheri.
Tes pêchers sont nombreux, les miens aussi. Les tiens peut être moins, les miens peut etre moins. Mais alors, je ne suis pas ton dieu, je ne tien pas le compte de tes faux pas. Je ne te fais pas passer sur le fil Sirat almustakim, alors ne me fais pas passer devant ton jugement dernier.
Car tu n’es pas mon dieu non plus.
Laisse moi vivre comme il me plaît, comme il me va, comme il me dit, me chante, me danse, m’envole et m’enterre. Sous terre enfin, la vérité viendra à moi, et je l’accepterai comme je t’accepte. Toi monsieur-madame different.
Tout cela en me mettant dans tes bottes et ta pensée disant que cet amour est anormal.
Mais qui es tu ?
Cet amour est anormal.
En Chine, leurs plats à base de viande de chat, de serpent, de peau de porc, de sauterelles : anormal pour toi.
En Thaïlande, les ladyboy faisant partie de la culture thaï depuis des décennies: rigolo quand tu les croise en touriste mais anormal pour toi.
Au Myanmar, les femmes au long cou pour être plus belles: anormal pour toi.
En Ethiopie, les femmes à plateaux labiaux, perdant leurs deux lèvres pour y placer des disques de bois: anormal pour toi.
Anormal pour qui? Selon qui?
Mais qui. est. tu.
Mais qui es tu?
Que comprends tu de ce que je te dis la?
Ne vois tu pas que tu es différent.
Sait tu que nous mourrons tous, que notre futur n'est finalement que poussière, nous sommes et serons poussière. Et que laisserons nous derrière?
Peut être un monde où chacun accepte l'autre. Accepte d'être différent de l'autre.
Toutes les civilisations qui ont existé par le passé ne sont-elles pas morte déjà à travers l'histoire et la connaissance de celle-ci.
Pourquoi cherchez-vous l'Éternel, il y a l'histoire. L'éternel est déjà là. C'est la culture, c'est l'écriture de ce présent qui deviendra passé, un jour ou l'autre.
Ne vois tu as que tu es different?
Ne vois tu pas que quelqu'un tout comme toi peut être une minorité ailleurs et être traité par des gens aussi ignorant que toi, de la plus horribles des manières?
Tu vois que l'autre est différent.e mais c'est parce que tu reste à ta place, c'est ta vision. Mets toi a sa place, comment lui te vois? Tu es différent.e.
Alors vais-je juger ton voile? Et t'obliger à boire de ma bière pour être "comme moi", pour t'accepter dans, ma famille, ma communauté, mon pays?
Alors vais-je juger ton teint? Et t'obliger à prendre place dans un bus pour les gens de ta couleur, ne pas utiliser mes toilettes, ne pas t'as soir à ma table, car non toi tu ne sera jamais "comme moi", car tu ne peux changer ta couleur, alors tu ne seras jamais accepté, par ma famille, ma communauté, mon pays.
Ou vais-je juger ton poids? Malade ou pas, ton corps ne parle pas, je vois devant moi quelqu'un qui n'es pas "comme moi", ni comme la majorité de "nous", ou de ce qu'on aime penser être la majorité.
La liste et longues pour ne pas dire infini. Ça nous n'avons pas la même pilosité, la même grandeur des mains, les mêmes nombres de doigts. Nous n'avons pas tous deux jambes, ni la même forme de nez, le mollet, d'ongles, ceci pour l'apparence.
Car nous n'avons pas le même dieu, et certains ont en plusieurs et d'autres pas du tout. Nous ne mangeons pas tous avec la même et pas tous sur des chaises sur une table. Nous ne nous marions pas tous aux même âges, ni le même nombre de personnes ou le même nombre de fois.
Nous ne voyons pas les mêmes choses, ni les même couleurs, nous ne voyons pas tous.
Nous ne construisons pas nos maisons de la même manière ni avec les même matériaux. Nous ne vivons pas dans le même lieu, le même nombre d'années, mais. Nous vivons.
N'est ce pas merveilleux, nous vivons, la je respire et toi aussi. Je te vois sans mes yeux je te vois et t'accepte, ma promesse est d'essayer de t'accepter toujours comme tu es, comme tu as décidé d'être. De te laisser vivre.
Vivre sans chaînes mais sans enchaîner l'autre, vivre sans haine et sans haïr l'autre. Vivre sans jugements, sans violence, mais sans les faire subir à l'autre.
Vis comme tu l'entends sans faire du mal à l'autre.
Ça paraît simple sur le papier et dans nos têtes, mais ces un combat intérieur, que de s'y tenir.
Je fais la promesse devant notre mère terre, devant ses volcans et ses rivières, devant l'immensité de ses océans et mers et devant l'infinité de l'univers, d'accepter.
Il y a bien des jours ou j'étais tellement fatiguée, j'ai voulu tirer ma révérence. Une insulte pour ma planète et l'univers qui me donne beaucoup, mais ces humains me reprennent tout.
Oui c'est lâche et facile, c'est aussi courageux et difficile. Mais il arrive un moment où quand on n'est plus celui qui écrit le livre de sa vie, on a envie d'y apporter la fin. Au moins la fin sera écrite par soi.
J'aime la vie, je l'aime tellement, dans mes yeux.
J'aime l'odeur du bois, j'aime l'eau, les rivières, la mer, l'océan, moins la pluie car c'est elle qui décide de venir à moi. Un petit problème de contrôle évident mais inévitable.
Je l'aime cette vie, cette faune, cette flore, cette vapeur s'accumulant au-dessus de nos têtes, qui se déplace au grès du souffle de planète terre et ses couches d'air.
J'aime ces volcans, et leurs générosités, j'aime ces montagnes majestueuses et humbles. J'aime beaucoup de choses.
J'aime la poignet de personnes sincères qui m'entourent. Ma famille, génétique et choisie.
C'est pour eux que je reste, mais aussi beaucoup a cause d'eux que mon esprit est lourd, que mon coeur et meurtrie et que ma main est faible.
Je n'ose pas être le pinceau qui dessine une toile qui déplaît.
Si je suis partie, si je suis entourée dans un lit d'hôpital, inconsciente ou ne pouvant m'exprimer.
Ma soeur, mon coeur, n'en veut pas à maman.
N'en veut pas à celle qui m'a donné la vie, mais m'empêche de la vivre. Elle ne sait pas.
Nous ne vivons pas tous la même vie, nous ne comprenons pas les mêmes choses.
Je ne lui trouve pas d'excuses, mais c'est moi. C'est moi qui n'a pas eu le courage de dire, pas eu le courage de vivre et de confronter. Tu peux m'en vouloir à moi. Car j'accepte.
J'accepte la vie. J'accepte la mort. J'accepte tes reproches et ta colère. Dirige la vers moi, ma soeur qui sait aimer mais ne sais pas le dire. Ma soeur qui pour moi, a décider de moins confronter et qui a décider de plus se conformer.
Peut être que je me mets au centre d'événement qui ne me concerne pas. Mais tes derniers choix, me réjouissent, te réjouisse, mais je ne peux m'empêcher d'y voir, une contrainte. Ma contrainte, que je te fais porter ma soeur. Mais plus maintenant.
Je t'offre ta liberté, tu es là liberté. Mais ne la laisse te brûler.
Ne lui en veux pas à ta mère, ma soeur, mon coeur, tu ne bats plus en moi, mon coeur, mais je battrais à jamais en toi. Je suis là pour toujours.
Je suis dépressive,
Parce que je dois tout le temps mentir, car je ne peux pas vivre la vie que j'ai choisi de vivre pour et a cause de ceux qui ont choisi de me donner la vie.
Ce que je me raconte.. Je m'énerve à me lamenter sur mon sort, quand il y a des sorts pire que le mien. J'aurais voulu vivre ailleurs ou c'est l'un des pire crime, qu'on me tue et qu'on en finisse. Le pire dans tout ça c'est que j'aime aussi les hommes, j'aurais pu être avec un homme, je le peux toujours. Mais je n'ai pas choisi cela et je ne veux y être contrainte. Si ça doit se faire j'aimerais moi même faire ce choix.
Quel tourment. Est ce ça la vie ? Vraiment?
Quel bonheur? Quel est le bonheur, des gouttes d'eau en pleine sécheresse, qui semble apaiser une seconde un instant pour ne ressentir que plus intensément cette soif. Cette soif de bonheur.
Le bonheur. Une invention humaine il me semble. Pour nous donner un autre but que ceux des animaux, la survie.
Se nourrir, ne pas mourir, procréer, ne pas tombé malade. La peur. La survie. Pas de vie. Il n'y a pas de vie. Même pas pour les plantes. On survie tous avec quelques moment de répit de repos.
La fatigue constante. J'aimerai vivre pour moi ou mourir pour moi. Et je ne peux faire ni l'un ni l'autre a cause de toi. De vous. L'enfer c'est les autres, la phrase la plus vrai que l'humain a pu dire, écrire. L'enfer c'est vous. Le paradis c'est l'absence. Le néant.
J'aimerais être une poussière d'étoile, si j'étais obligée d'être. C'est cela que j'aimerais être. Un espèce de cailloux qu'on ne peut voir tellement il est petit. Auquel personne n'accorde d'importance. Et puis il est la. Il est juste la. Il existe pour lui. Il flotte, il est léger, presque inexistant.
J'accepte pourtant,
J'accepte tant bien que mal ton hypocrisie, ou juste ton humanité : tes cinq prières par jours, alors que tu ne peux t'empêcher à toutes occasions les ragots sur les plus proches de toi. Des choses que mon oreille entend et que ma bouche vomit. Une intoxication instantanée. Une intolérance. Mais j'accepte. Je t'accepte.
J'accepte pourtant, ta cousine ou la mienne, qui un temps s'est prostituée dans une société archaïque, réactionnaire et patriarcale. Pourtant aujourd'hui, voilée, mariée, rangée, multi-multipare, malade, tout est oublié.
J'accepte pourtant ta cousine, hors mariage dans cette même société, tombée enceinte, enfuie de chez elle cachant ce centre qu'ils ne sauraient voir. Revenue, marié de force ou pas à son amant. Peut-être que ça finira en divorce, certainement, ou au pire, au mieux, en mariage malheureux. Tout est où oublié grâce à ce petit papier, ce petit contrat, fait de fibres végétales, inscrit dessus à l'encre, deux prénoms, deux noms, liés désormais administrativement.
J'accepterai même l'oncle jamais marié, jamais travaillé, vivant au dépend de ses parents et ses soeurs et frère. Cet oncle qui invite dans le lit charitable quand la demeure de ses parents, des filles prêtes a se vendre par détresse et par misère.
Dans la demeure de ses parents, lui en haut, en bas son père, détruit et changé au plus haut niveau par la maladie d'Alzheimer. Nageant peut-etre dans sa pisse, dans ses selles.
Son père, mon papi aux bisous au cou qui pique. Les poils de sa moustache et sa barbe naissante qui plonge dans les pores de la peau d'enfant, d'adolescente, d'adulte. Ces poils, une mélancolie poivre et sel. Le sel de la vie.
En fait non, ça non, je n'accepte pas. Je n'accepte pas. Ce papi, ce papa, méritait une fin digne de sa bonté. Des enfants aussi attentionné envers que lui l'a été envers eux. Il a eut toute l'attention de ma mère, de sa belle-fille, aussi de Lidy, cette charmante ivoirienne qui savait le faire rire et danser. Un peu de mes deux tata, d'un autre de mes oncles et un peu de moi quand j'étais là.
Alors ça oui j'ai du mal, j'avoue, à l'accepter.
Accepter l'amour, accepter l'ingratitude. Que préfères-tu? Qui es tu?
Et puis je pourquoi comparer. Je ne veux pas me comparer a quelqu'un. Surtout pas quelqu'un qui fait quelque chose de malveillant.
Je ne fais qu'aimer moi.
Mon amour, est grand est immense comme l'ocean que je vois dans le bleu de ses yeux.
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