#Sceau
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steven-myself · 3 months ago
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the Nureyev Scrapbooks - FACTORY Fanzine
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2t2r · 5 months ago
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Le mystĂšre du sceau des Templiers avec deux chevaliers sur un mĂȘme cheval
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/le-mystere-du-sceau-des-templiers-avec-deux-chevaliers-sur-un-meme-cheval/
Le mystĂšre du sceau des Templiers avec deux chevaliers sur un mĂȘme cheval
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philoursmars · 9 months ago
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L'année du Dragon arrive !
Une longue série de dragons arrive... AprÚs les dragons asiatiques, des dragons antiques...
Louvre-Lens, expo "L'Histoire commence en MĂ©sopotamie" : tĂȘte d'un mushushshu, crĂ©ature de Marduk - Ă©poque nĂ©o-babylonienne 700avJC
idem mais pour l'expo "Animaux fantastiques" : Caillou Michaux'', kudurru(stĂšle) babylonienne - moulage de 1100 av. J-C.
Marseille, musée d'histoire, expo "Trésors Coupables" - objets scythes - Caucase
voir 1 : sceaux - Girsu, époque Proto-urbaine, 3000 av.J-C. ; lazuli du prince de Kisik, époque Sumérienne, 2450 av.J-C.
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andrewrossiter1 · 3 months ago
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« Le sceau de l’Esprit »
« Le sceau de l’Esprit » PrĂ©dication par Andrew Rossiter Ă  Monflanquin le 11 aoĂ»t 2024 EphĂ©siens 4.30-5.2, Jean 6.41-51
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Par une Ă©trange coincidence ces deux passages de la Bible ont en commun un mĂȘme endroit. Selon la tradition, l’évangĂ©liste Jean se trouve Ă  ÉphĂšse vers la fin du premier siĂšcle, c’est lĂ  oĂč il Ă©crit son Evangile. Il fait partie de la deuxiĂšme ou troisiĂšme gĂ©nĂ©ration de chrĂ©tiens. Paul est en prison, et c'est encore la tradition qui nous dit qu'il Ă©tait Ă  Rome, donc autour des annĂ©es 60-62. Une cinquantaine d’annĂ©es sĂ©parent les deux textes de ce matin.
La lettre de Paul est destinĂ©e aux premiers chrĂ©tiens de cette ville et aux villes dans la mĂȘme rĂ©gion. Il Ă©crit pour soutenir et aider ces jeunes croyants Ă  se former et Ă  developper leur communautĂ©, il veut leur donner de l’espĂ©rance. Jean, dans son Evangile, a une vision plus large. L’Evangile de Jean n’est pas destinĂ© Ă  ĂȘtre lu par un groupe de personnes, mais s’adresse Ă  tout le monde. Lui, il veut persuader les gens de croire en JĂ©sus-Christ.
Nous pouvons imaginer que la communautĂ© d’ÉphĂšse au temps de Jean Ă©tait reconnaissant de la foi et l’engagement de leurs grand-parents, aprĂšs tout c’était eux qui ont entendu la premiĂšre lecture de la lettre de Paul. Et maintenant leurs petits-enfants participent Ă  la rĂ©daction du quatriĂšme Evangile.
Nous ne savons pas comment ces communautĂ©s ont dĂ©veloppĂ© entre les annĂ©es 50 et la fin du premier siĂšcle. Mais nous sommes certains qu’à l’époque de Paul les groupes de maisons Ă©tait petits, peut-ĂȘtre pas plus que quelques centaines de personnes en total Ă  travers toute la rĂ©gion. Encore plus petit que notre EPUdF aujourd’hui.
Le christianisme Ă©tait extrĂȘmement minoritaire, nouveau et parfois clandestin, ils se rĂ©unissaient dans les maisons privĂ©es. Il n’y avait pas encore une organisation centrale, pas de synodes, pas d’ordination, pas de Conseil PresbytĂ©ral, mĂȘme pas de Site Internet. Son impact se mesurait dans le changement de vie des individus qui ont compris qu’un nouveau corps Ă©tait en train de naĂźtre. Un corps oĂč l’individu Ă©tait incorporĂ© dans un ensemble, quelque soit son passĂ©, il avait dĂ©sormais sa place.
Ce corps Ă©tait formĂ© et constituĂ© sur la mort et la resurrection de JĂ©sus-Christ, celui qui se rend prĂ©sent dans la vie de cette communautĂ©. La lettre explique ce processus, et maintenant son auteur veut dĂ©crire comment cette communautĂ© peut se comporter. Au premier regard nous pouvons penser que les chapitres 4 et 5 contient un code moral pour nous dire comment vivre l’Evangile. Il permet aussi de juger, Ă  partir de leurs comportements, si les membres sont sĂ©rieux dans leur engagement de foi.
«C’est quand mĂȘme scandaleux, toutes ces affaires de pĂ©dophilie dans l’Eglise, et encore pire quand les autoritĂ©s essayent de les cacher».
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«C’est inadmissible tous ces pasteurs qui se divorcent pour un oui ou pour un non, comme on change sa chemise. Il faut qu’ils montrent l’exemple tout de mĂȘme».
«Et avez-vous entendu parler de ce membre du Conseil Presbytéral qui prélevait dans la collecte avant de la passer au trésorier?»
«Et que dire de ces rumeurs oĂč certaines paroisses donnent discrĂštement une enveloppe de billets Ă  la fin du mois au pasteur, pour acheter un nouveau costume!»
Oui, nous aussi, nous sommes confrontĂ©s par les exigences Ă©thiques de notre foi. Nos comportements trahissent notre attachement Ă  la foi. C’est bien plus facile de dire ce que nous croyons que de mettre en pratique nos croyances. Et nous pouvons lire ces lignes de Paul comme une liste d’injunctions: de ne pas mentir, ou voler ou se mettre en colĂšre. Mais cette liste est le reflet de qui nous sommes, elle n’est pas du tout une exigence de ce que nous devrions faire afin de devenir croyant. C'est la question en Ă©thiques de comment aller de ce qui est Ă  ce qui devrait ĂȘtre (voir note en bas de texte).
En lisant les courts passages de cette lettre nous perdons de vue la vision globale de Paul. Si vous lisez la lettre d’un trait, vous verrez que la premiĂšre partie nous dit comment nous avons passĂ© d’une rĂ©alitĂ© existante Ă  une rĂ©alitĂ© nouvelle. Avant, nous Ă©tions des Ă©trangers pour Dieu, maintenant nous sommes les citoyens de son Royaume. Avant nous Ă©tions loins, maintenant nous avons notre place. La diffĂ©rence est capitale et le choix nous appartient: de vivre comme des Ă©loignĂ©s de l’amour de Dieu ou d’accepter cet amour dans nos vies.
Bien sĂ»r les difficultĂ©s ne sont pas balayĂ©es d’un coup. Je suis attristĂ© et déçu par certaines comportements que je vois dans la vie de l’Eglise: 
La colĂšre qui dĂ©borde, non pas la colĂšre en elle-mĂȘme, mais cette colĂšre qui cherche Ă  dĂ©truire l’autre.
Les mensonges qui font que l’autre devient un objet pour moi.
Les ragots qui sont chuchotĂ©s derriĂšre le dos parce que nous n’avons pas le courage de dire en face la vĂ©ritĂ© en amour.
Les petits jeux de pouvoir qui cherchent Ă  mettre l'autre Ă  sa place.
Le refus de pardonner afin de maintenir l’autre cloisonnĂ© dans son erreur.
Et je peux dire si c’est ça l’Eglise, je serais mieux de m’en aller parce que ce n’est pas tellement diffĂ©rent dehors.
C’est ici que les deux lectures se rejoignent. 
Jean dĂ©clare que JĂ©sus dĂ©clare, «Je suis le pain qui donne la vie au monde». Ce pain est inaccessible pour celles et ceux qui veulent grimper jusqu’au ciel pour le prendre. Le vrai pain est celui qui descend du ciel et vient Ă  notre rencontre. Et ce pain n’est pas une chose ou une possession (surtout pas une prĂ©sence rĂ©elle que nous pouvons garder dans un tabernacle), car il est une prĂ©sence vivante. C’est Ă  dire que le propre de ce pain est de crĂ©er du lien et d'ouvrir une relation. Ce pain nous construit dans notre vie ensemble.
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Et quand Paul dit que nous sommes scellĂ©s par l’Esprit de Dieu, ce n’est pas parce que nous ne volerons plus, ou que nous nous mettrons plus en colĂšre ou que nous arrĂȘterons d’insulter les autres ou de dire du mal, que Dieu va placer son sceau sur nous. Nous le savons, par notre comportement nous ne gagnerons jamais le fait que Dieu nous aime. Nous recevons cet amour.
Certains voient dans l’image du sceau l’acte de notre baptĂȘme. Qu’au moment du baptĂȘme le croyant est scellĂ© par le Saint-Esprit, peut-ĂȘtre, mais je trouve cette explication un peu mĂ©canique. Le sceau est une garantie et un engagement, une marque de vĂ©racitĂ©. Il nous est donnĂ© comme promesse de la part de Dieu et mĂȘme si tout n’est pas parfait dans nos vies, nous pouvons toujours compter sur cette promesse.
Nous recevons ce sceau comme la marque de la confiance que Dieu place en nous.
Au cƓur de la vie de l’Eglise, 
quand le vivre ensemble est difficile et parfois tordu, 
quand j’ai du mal à pardonner l’affront et l’humiliation,
quand je ne peux plus voir l’autre comme enfant de Dieu, mais comme celle ou celui qui m’embĂȘte,
je sais que je peux vivre et oser l’Evangile. 
Les signes de la promesse de Dieu que j’ai reçu comme autant de miettes de pain ou un sceau me disent que je suis acceptĂ© tel que je suis. En eux je puise la force de mes paroles et mes gestes de tous les jours. C’est ainsi (et non pas parce que j'ai rĂ©ussi) que ma journĂ©e devient "une offrande et un sacrifice agrĂ©able Ă  Dieu".
Note: Être Ă  devrait ĂȘtre. Il s'agit d'un vieux principe, souvent attribuĂ© Ă  David Hume. Il signifie qu'il n'existe pas de chaĂźne de raisonnement permettant de passer d'affirmations factuelles sur la façon dont le monde est Ă  des affirmations normatives sur la façon dont les choses devraient ĂȘtre.
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ayanna-tired · 2 years ago
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Karen and her holly fire
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CLAMP / X / Kasumi Karen
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game-of-kinks · 2 years ago
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Sceau de confiance - Toutes les cartes sont dispo sur @tire-une-carte Bon jeu !
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thebotanicalarcade · 2 years ago
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artmill-danaan · 2 years ago
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Easter Flowering
đŸ‡«đŸ‡· Offrez des fleurs pour PĂąques
🇬🇧 Give some flowers for Easter
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empiredesimparte · 3 months ago
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Act of Consent to the Marriage of HIH Prince Philippe with HIM Queen Viviana II of the Ionian Union
đŸ‘‰đŸ» Follow Philippe's wedding on the blog of my friend @funkyllama
Le palais des Tuileries, on the occasion of the marriage of His Imperial Highness, Prince Philippe, reveals the Act of Consent ordered by His Imperial Majesty Emperor Napoleon V:
NAPOLEON, by the Grace of God and the National Will, Emperor of the French, grant our consent to the marriage of our dear cousin, Prince Philippe, with Her Illustrious Majesty, Queen Viviana II of the Ionian Union. In accordance with the traditions and dignity of our Imperial House, we are confident that the spouses will uphold the highest values of the nations they represent, for whom we have the utmost respect. By this present decree and with our blessing, let this act of consent be acknowledged, in accordance with the laws and customs of the French Empire, and duly recorded and preserved in the imperial archives. In witness whereof, we have signed this act and affixed our imperial seal this day.
HIM Empress Charlotte witnessed the Act. TIM signed the Act. This document seals the union between Prince Philippe and Queen Viviana II, symbolizing the enduring alliance and friendship between our respective nations. May this union be blessed and prosperous.
⚜ Traduction française
NAPOLEON, par la GrĂące de Dieu et la VolontĂ© Nationale, Empereur des Français, accordons notre consentement au mariage de notre cher cousin, le prince Philippe, avec Son Illustre MajestĂ©, la Reine Viviana II de l’Union Ionienne. ConformĂ©ment aux traditions et Ă  la dignitĂ© de notre Maison ImpĂ©riale, nous sommes convaincus que les Ă©poux seront les garants des valeurs les plus Ă©levĂ©es des nations qu’ils reprĂ©sentent, et pour qui nous avons le plus grand respect. Par la prĂ©sente et avec notre bĂ©nĂ©diction, que cet acte de consentement soit entendu, en conformitĂ© avec les lois et les coutumes de l'Empire Français, et qu'il soit dĂ»ment enregistrĂ© et conservĂ© dans les archives impĂ©riales. En foi de quoi, nous avons signĂ© le prĂ©sent acte et y avons apposĂ© notre sceau impĂ©rial ce jour.
S.M l'Impératrice Charlotte a été témoin de l'Acte. L.L M.M ont signé l'Acte. Ce document scelle l'union entre le Prince Philippe et la Reine Viviana II, symbolisant l'alliance et l'amitié durables entre nos nations respectives. Que cette union soit bénie et prospÚre.
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b-satela-star · 28 days ago
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Les sigils - Création de sceau magique
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(from : pinterest)
Qu'est ce qu'un sigil ?
C'est la manifestation des intentions de son créateur, dans un symbole à connotation magique (littéralement signature en latin).
GĂ©nĂ©ralement on accompagne un rituel d'un symbole pouvant ĂȘtre un sigil puisqu'il cristallise la volontĂ© de l'exĂ©cutant. Celui ci est donc strictement personnel, il vous est donc nĂ©cessaire de crĂ©e le votre au risque de voir votre rituel Ă©chouer. Pour cela plusieurs mĂ©thodes existe.
A La méthode "Alchimique"
Il convient ici d'assembler divers symboles alchimiques pour faire acte de vos désirs (pour rappel les éléments, les pierres, les planÚtes ont des symboles et significations associées).
Ainsi, de cette maniÚre, pour un rituel lié à l'amour, l'érotisme ou le désir, vous pourrez assembler des symboles liés au feu (flamme de la passion), à l'eau (sentiments), Vénus (déesse de l'amour) ou encore la lune (symbolique amoureuse).
Pour davantage d'informations sur la méthode alchimique, je vous prie de vous référer à la symbolique des différentes figures.
Vous pouvez également y inclure des symboles non alchimique (géométrie sacrée, alphabet runique, ...), le plus simple étant le mieux :)
B La méthode Graphique
Plus simple selon moi.
NĂ©cessite d'Ă©crire la phrase avec vos intentions en lettre capitales. Vous devrez ensuite supprimer les lettres doubles (lettres qui sont rĂ©pĂ©tĂ©es dans la phrase) et/ou voyelles (vous ĂȘtes libres de faire comme bon vous semble). DĂ©composez ensuite les lettres en "traits et courbes" (La lettre G est par exemple composĂ©e d'une courbe et d'un trait) et assemblez les pour former votre sigil avec le bon nombre de traits et courbes, vous pouvez ici aussi inclure des petits symboles pour personnaliser vos intentions.
Voici par exemple mon sigil pour attirer l'amour :
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(from : me :) )
Il existe plein d'autres méthodes.
Charger son sigil
Un sigil nĂ©cessite d'ĂȘtre "activĂ©" et chargĂ© en Ă©nergie pour qu'il soit efficace lors d'un rituel, la mĂ©thode Ă  utiliser peut dĂ©pendre de la nature du rituel :
La méditation : Nécessite de visualiser l'objet de vos désir tout en tenant votre sigil ou en le posant devant vous. Vous pouvez également réciter des formules que vous aurez préparé ou encore des priÚres à vos divinités.
La canalisation : NĂ©cessite de charger vos mains d'Ă©nergie ampli d'intentions et d'insuffler celle ci en votre sigil.
La masturbation : Idéal pour les rituels rouges liés à l'amour, au sexe. Il est nécessaire de visualiser vos désirs au moment de l'acte ou encore de fixer votre sigil au moment de l'orgasme.
Recharge : Liée également à l'objet du rituel, nécessite faire brûler de l'encens, des plantes ou un parchemin avec vos désirs puis d'enduire légÚrement avec les cendres votre sigil. Vous pouvez également ajouter des pierres (dont la nature dépend de ce que vous cherchez).
Le rituel : Reprend un peu la méthode de la recharge. Nécessite en plus des bougies (de couleurs changeantes selon vos souhaits) et une athamé qui vous permettra de mener une consécration et de charger votre sigil.
Encore une fois vous ĂȘtes libre de charger votre sigil comme vous le souhaitez, l'important est la sincĂ©ritĂ© et les intentions (vous pouvez modifier ces mĂ©thodes ou les combiner).
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kirlifalaka · 6 months ago
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"Sceau d'amour, mon premier chagrin d'amour, ma premiÚre hémorragie."
-lotus, mar'
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eternelle-chenille · 6 months ago
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Mon nouveau sceau pour sceller mes lettres hihi 💌
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philoursmars · 2 years ago
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Nouveau retour Ă  mon projet de prĂ©senter la plupart de mes 55500 photos (et des brouettes).  Plus trop loin du prĂ©sent
.  
2016. Au Louvre-Lens, il y eut une expo : “L’Histoire commence en MĂ©sopotamie”
- Les 3 premiÚres : Ebih-Il en priÚre - Mari, époque Sumérienne ou Akkadienne, 2300 av.J-C.
- lion tuant un taureau, coquille - Girsu, époque Sumérienne 2500 av.J-C.
- tĂȘte de dieu - Girsu, Ă©poque NĂ©o-SumĂ©rienne 2100 av.J-C.
- sceau-cylindre, compagnons d'Enki abreuvant des buffles sur l'Apsû - Akkad, sous le rÚgne de Sharkalisharri,  2200 av.J-C.
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th3lost4uthor · 7 months ago
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Les nouvelles expĂ©riences d’une vie sans fin (9.2/15)
La grande salle Ă©tait baignĂ©e par le soleil de midi, l’aura dorĂ©e contrastant Ă  merveille avec le vert des plantes alentours, les spores de coton voletant dans l’air ne faisant qu’ajouter Ă  la fĂ©Ă©rie de la scĂšne... Un dĂ©cor aux antipodes de l’humeur de ses occupants.
          MaĂźtre Joris avait fait convoquer une assemblĂ©e extraordinaire dĂšs que le Tofu messager s’était posĂ© Ă  la voliĂšre. La missive Ă©tait relativement longue, fourmillant de dĂ©tails que seuls des administratifs pouvaient trouver attrayants, mais l’on pouvait aisĂ©ment la rĂ©sumer en quelques mots. Des mots terribles

« Bien, je vous remercie d’ĂȘtre venu aussi vite. Comme vous le savez trĂšs certainement, des nouvelles de Bonta nous sont parvenues il y a moins d’une heure  » Commença l’émissaire, l’air indĂ©chiffrable tant sa capuche voilait son regard. « Et
 Je suis au regret de vous... de vous annoncer que-
- Non ! »
          AdamaĂŻ s’était relevĂ© de sa chaise pour frapper la table. Au coin des Ă©cailles bleutĂ©es, des larmes avaient commencĂ© Ă  se former.
« Ce n’est pas possible ! I-il doit y avoir une erreur, jamais il- !
- Ad’  » Son frĂšre avait posĂ© sa main sur la sienne. « S’il te plait  »
          Les yeux encore emplis d’une rage aveugle, le dragonnet se laissa choir Ă  nouveau, laissant Yugo masser ses phalanges dans l’espoir d’en desserrer la terrible Ă©treinte. Les autres membres de la ConfrĂ©rie et de la famille Royale compatirent, chacun Ă  leur maniĂšre, Ă  la souffrance des deux plus jeunes qui venaient Ă  nouveau de perdre quelqu’un de cher. De l’autre cĂŽtĂ© de la salle, lĂ  oĂč Ruel l’avait fait s’asseoir aprĂšs une marche Ă©prouvante depuis le laboratoire, Qilby observait les jumeaux. D’aprĂšs leur rĂ©action, leur Wakfu ne semblait pas les avoir alertĂ© de « la rupture »  Ou du moins, pas de maniĂšre aussi brutale qu’il avait pu en faire l’expĂ©rience. Tant mieux. Non pas qu’apprendre le dĂ©cĂšs d’un proche par la bouche d’un autre ne soit plus aisĂ©, bien sĂ»r que non, mais si cela avait au moins pu leur Ă©viter la
 la douleur
 alors ce n’était pas plus mal. Soudain, son cadet croisa son regard, le forçant Ă  se recentrer sur MaĂźtre Joris. Celui-ci reprit :
« Je
 Je suis dĂ©solĂ© pour votre perte. Je sais bien que cela ne reprĂ©sente que peu de chose en une pĂ©riode si
 difficile, mais sachez que Bonta vous sera toujours reconnaissante. » Relevant la tĂȘte. « Et que je vous le serai Ă©galement.
- Humpf ! A-au moins
 ! » Tenta le dragonnet, dĂ©sormais seul reprĂ©sentant de son espĂšce sur ce plan d’existence. « A-au moins d-dites nous qu’il est parvenu à
 ! 
- O-oui ! » RenchĂ©rit Tristepin, qui s’était rapprochĂ© de son camarade d’entraĂźnement, tout aussi Ă©mu. « Il l’a e-eu, ce NĂ©pharien, pas vrai ? Il a dĂ» livrer la plus b-belle des batailles ! 
- Pinpin  » Murmura ÉvangĂ©line. « Je ne sais pas si c’est le bon moment pour

- Maßtre Joris ? »
          Tous se retournĂšrent Ă  la question de la Princesse Amalia. L’intĂ©ressĂ© ne rĂ©pondit pas. Le scientifique commençait Ă  goĂ»ter le fer : ses dents avaient entamĂ© la chair tendre de ses lĂšvres.
L’antidote que vous Ă©tiez en train de concevoir

Je suis un scientifique !
MĂȘme pas certain qu’il soit efficace

Il y a toujours des chances que- !
« J-je ne peux rien affirmer avec certitude. Aucun
 Aucun cadavre n’a Ă©tĂ© retrouvĂ© aux cĂŽtĂ©s de  » Soupir. «   de Sir PhaĂ©ris. »
          Devant le silence, l’émissaire dĂ©plia le parchemin qu’il tenait, serti d’un sceau de cire frappĂ© de l’emblĂšme du chĂȘne.
« À l’aube, la patrouille Bronze, en charge d’inspecter les prairies de Montay, a dĂ©couvert le
 Sir PhaĂ©ris, sĂ©vĂšrement blessĂ© et
 inconscient. Une fiole ouverte mais Ă©galement brisĂ©e se trouvait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Des traces d’une lutte bestiale ont pu ĂȘtre relevĂ©e. De son acheminement par les Ă©quipes de secours Ă  sa prise en charge par les Éniripsas disponibles, Sir PhaĂ©ris n’a pas regagnĂ© conscience. Les blessures physiques Ă©taient larges, multiples et profondes, notamment une au niveau du torse et deux sur le flanc gauche
 Des signes et symptĂŽmes d’une forte fiĂšvre ont commencĂ© Ă  faire leur apparition une heure aprĂšs son arrivĂ©e au poste frontiĂšre. MalgrĂ© toutes les tentatives du personnel prĂ©sent ce jour, la
 la « disparition » du sujet en un flux de Wakfu a Ă©tĂ© constatĂ© peu de temps aprĂšs  »
          Le vieil Éliatrope ferma les yeux, la simple luminositĂ© ambiante, pourtant filtrĂ©e par les lianes tombantes servant de rideaux, lui donnait la nausĂ©e. Toutefois, quelque chose en son for intĂ©rieur le dĂ©rangeait : un dĂ©tail du discours qui
 ne collait pas. Un sentiment horrible qui lui irritait la peau. Un souvenir. Il lui fallait juste un peu de temps pour

« Tout ça c’est de ta faute !! »
          AdamaĂŻ en avait dĂ©cidĂ© autrement. Sans avoir la chance de voir l’attaque arriver, le scientifique se retrouva projetĂ© au sol. Il parvint Ă  rĂ©primer de justesse le juron provoquĂ© par son propre cĂŽtĂ© endommagĂ©, qui n’avait que peu apprĂ©ciĂ© le contact brutal avec le plancher, mais Ă©tait dĂ©sormais bien en peine de retenir la furie du dragonnet dans son Ă©tat. Son unique bras valide tentait en vain de protĂ©ger son visage des assauts rĂ©pĂ©tĂ©s de griffes.
« C’est toi qui a planifiĂ© tout ça, hein ?! L’antidote n’a pas fonctionné : tu l’as fait exprĂšs !!
- A-Adamaï ! J-je te jure que- !
- Tais-toi ! Tu mens !! Tu n’as jamais cessĂ© de mentir !
- Ad’ ! » Essaya Ă  nouveau son frĂšre qui le maintenait Ă  prĂ©sent. « ArrĂȘte ! Ç-ça n’arrangera rien !
- Il a raison, bonhomme. » C’était le mineur, qui aidait le savant Ă  se redresser. « O-on va en discuter, d’accord ?
- Tout le monde ici sait que tu dĂ©testais PhaĂ©ris ! » Continuait-il d’assĂ©ner. « Ça serait vraiment si Ă©tonnant que tu aies voulu en profiter pour
 ! Pour l’éliminer ?! »
          Ce furent les mots de trop.
« Suffit ! » Hurla soudain le scientifique, provoquant la stupeur gĂ©nĂ©rale. « Tu ne sais absolument rien de ce dont tu parles ! Comment oses-tu m’accuser de
 ?! AprĂšs tout ce que j’ai fait pour vous !?
- Ce n’est pas comme si cela serait la premiĂšre rĂ©cidive. » Contra le Prince Armand.
« Et qu’est-ce que j’aurai Ă  y gagner, hein ?! PhaĂ©ris et moi portons pas mal de diffĂ©rents, mais ce n’est pas comme si cela ne faisait pas dĂ©jĂ  des millĂ©naires que je les supportais ! Tout ça pour quoi, je vous prie
 ? Risquer de retourner dans cet
 cet enfer ?! »
PlutÎt crever !
« Ouais, enfin
 ça n’explique pas pourquoi la potion n’a pas fait effet. Ni pourquoi vous avez envoĂ»tĂ© ÉvangĂ©line en la forçant Ă  venir vous voir tous les soirs  »
          L’attention se reporta sur le guerrier roux, alors restĂ© en retrait du tumulte.
- Pa
 Pardon ? » Interrogea le Prince, une once de violence dans la voix.
« Pinpin ! Je t’ai dĂ©jĂ  dit que- !
- Oui, oui, je sais. » Balaya l’autre. « Mais rien ne prouve que tu n’es pas sous l’emprise d’un malĂ©fice ou je ne sais quoi, et que tout ça ne sont que des excuses. Tu ne peux pas dire que tout ça n’est pas louche ! Pourquoi tu voudrais parler Ă  ce
 Ă  ce
 !
- Ce traßtre ! » Conclut Adamaï.
          La douce chaleur de la matinĂ©e avait Ă©tĂ© remplacĂ©e par un froid glacial. Dans son dos, Qilby sentait l’Énutrof osciller d’une jambe sur l’autre, visiblement indĂ©cis de ses prochaines actions. Un regard jetĂ© vers l’archĂšre lui confirma qu’il ne pourrait pas non plus compter sur le soutien de sa confidente : celle-ci Ă©tait trop occupĂ©e Ă  vouloir rassurer son futur Ă©poux de sa bonne foi
 Chose qui semblait peine perdue d’aprĂšs sa moue dĂ©terminĂ©e. Ne restait plus alors que

« Yugo
 ? »
          L’intĂ©ressĂ© leva la tĂȘte. Qilby n’était pas, ou plus assez optimiste pour croire que son frĂšre lui avait dĂ©jĂ  pardonnĂ© tous ses mĂ©faits : il avait beau ĂȘtre jeune, il n’en demeurait pas moins dotĂ© d’une certaine intelligence
 ainsi que d’une rancune tenace.
          Cependant
 Le script avait changĂ©, non ? Combien de fois n’avaient-ils pas jouĂ© une scĂšne diffĂ©rente de celles que sa mĂ©moire lui avait fournies ? Combien de fois avait-il devinĂ© le remord, la gĂȘne, la compassion mĂȘme, derriĂšre ces grands iris noisette ? VoilĂ  bien longtemps qu’ils n’avaient pas Ă©tĂ© aussi proches ; cela devait bien remonter Ă  l’OdyssĂ©e ! SĂ»rement il-
« Eh bien
 Je ne suis pas sĂ»r  »
          Il fallait s’y attendre. Mais tout de mĂȘme

          Le Roi Sadida s’avança, Ă©cartant les querelleurs sur son passage, le regard soucieux. La « Grand Salade » n’était pas d’humeur Ă  plaisanter dans les situations oĂč son peuple Ă©tait Ă  risque.
« N’y aurait-il pas moyen de dĂ©mĂȘler cette histoire alors ? Bien que cette solution ne me plaise guĂšre nous pouvons, si besoin est, perquisitionner la chambre de notre invité  »
          De la sueur froide commença Ă  se former le long de l’échine du scientifique.
Tesla !
          Finalement, mĂȘme s’il ne s’agissait pas de l’objet de leurs accusations, les autres n’avaient pas totalement tors non plus : il avait bien des choses Ă  se reprocher ! Pourquoi avait-il fallu qu’il cherche à
 ? Voulait-il toujours
 ? Quoiqu’il en soit, si l’on dĂ©couvrait quoique ce soit de compromettant, ne serait-ce qu’un misĂ©rable boulon au fond d’un placard, le moindre papier calcinĂ© au fond de sa corbeille, alors
 !
« Si Sa MajestĂ© me le permet  » Intervint subitement MaĂźtre Joris. « Il se peut que j’aie une meilleure solution Ă  vous proposer. »
          D’une sacoche relativement imposante, l’émissaire sortit alors un bien curieux objet, comme nul autre en ce monde
 Un prototype.
« Il se trouve que
 Sir PhaĂ©ris et moi-mĂȘme avons fait la connaissance d’un certain marchand lors de notre derniĂšre expĂ©dition Ă  la Foire de la Science. Ce-dernier nous a assurĂ© que sa crĂ©ation permettait de « lire les souvenirs », d’oĂč le nom de « Lectanima » qui lui a Ă©tĂ© donnĂ©. Nous n’avons jamais eu l’opportunitĂ© de le tester, et je pensais d’ailleurs l’envoyer bientĂŽt chez un antiquaire de ma connaissance, mais
 Le Seigneur PhaĂ©ris semblait persuadĂ© que nous en aurons l’utilitĂ© un jour. » Le regard qu’il lança au scientifique Ă©tait dĂ©nuĂ© de toute Ă©motion. « Peut-ĂȘtre ce jour est-il arrivé 
- Et comment fonctionne-t-il ? » S’enquit le Roi, perplexe devant l’engin qui, Ă  son goĂ»t, ressemblait un peu trop Ă  un outil de torture.
« De ce que j’en ai compris
 Comme un projecteur de souvenirs. Les lunettes Ă  l’avant sont empreintes de magie XĂ©lor :  elles permettraient de rĂ©cupĂ©rer les images enfouies dans la mĂ©moire des sujets.
- M-mais c’est sans danger ? » S’enquit la Princesse, Ă©galement perturbĂ©e par l’appareil de cuir et de mĂ©tal.
« Ça ne devrait pas l’ĂȘtre  » RĂ©pondit l’émissaire. « Pas d’aprĂšs ce que nous en a dit son concepteur en tous cas  »
          La coiffe crĂšme se retrouva centre de tous les regards. On attendait visiblement son aval, ou, a minima, sa pensĂ©e sur la chose. À partir du moment oĂč le sujet acceptait de se soumettre Ă  l’expĂ©rience, alors la responsabilitĂ© de cette derniĂšre n’était plus du ressort du scientifique, n’est-ce pas ? Ou de celle du tortionnaire dans ce cas
 Mais avait-il encore le choix ? Refuser serait perçu comme un signe de faiblesse
 Une preuve supplĂ©mentaire. Un aveu. Et qui sait, peut-ĂȘtre pourrait-il garder un minimum de contrĂŽle sur ce qui serait diffusé : l’objet pouvait peut-ĂȘtre lire dans les souvenirs, mais il en demeurait l’écrivain et donc le maĂźtre. C’était tricher, oui, mais toujours mieux que de laisser le doute planer.
Tout ça doit avoir un sens.
Je...
Je ne repartirai pas lĂ -bas.
« Soit
 Finissons-en. »
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               Les Lectanima Ă©taient bien plus impressionnantes Ă  observer qu’horribles Ă  porter. Certes, le cerclage mĂ©tallique aurait mĂ©ritĂ© quelques ajustements pour ne pas vous Ă©craser les tempes et la sangle de cuir ne conviendrait pas aux plus larges tĂȘtes, mais la morphologie du scientifique lui permettait de s’y accommoder sans trop de mal. On aurait presque pu dire qu’elles avaient Ă©tĂ© conçues sur mesure
 La pensĂ©e lui provoqua un soubresaut involontaire, arrachant par mĂ©garde une mĂšche de cheveux prise entre deux boucles d’acier.
« Ne bougez pas autant je vous prie : le manuel stipule clairement que l’appareil doit ĂȘtre correctement fixer pour Ă©viter toute-
- Comme si cela Ă©tait de ma faute si son inventeur n’a pas Ă©tĂ© capable de prĂ©voir que la plupart de sa clientĂšle n’était pas chauve ! » PrĂ©fĂ©ra rĂ©torquer l’Éliatrope.
          Cette remarque fit nĂ©anmoins s’arrĂȘter MaĂźtre Joris un instant, celui-ci contemplant un peu trop longuement la tignasse brune qui venait une fois de plus de s’emmĂȘler. À ses cĂŽtĂ©s, se trouvait toujours une paire de ciseaux Ă  peine dĂ©grossie ayant servi Ă  dĂ©barrasser les diffĂ©rentes piĂšces de leur emballage. Qilby dĂ©glutit.
« V-vous n’oseriez pas... »
          Heureusement pour lui, l’archĂšre CrĂą, restĂ©e jusqu’alors en retrait avec le reste de la troupe pour installer la petite salle dans laquelle ils avaient dĂ©cidĂ© de s’installer, prit les devant. D’une de ses nombreuses poches, elle sortit un fin bandeau noir, un de ceux qu’elle utilisait elle-mĂȘme pour attacher ses propres mĂšches blondes par le passĂ©. L’émissaire la remercia sobrement avant d’aller superviser le reste des opĂ©rations.
          DĂšs son dĂ©part, ÉvangĂ©line s’affaira Ă  cette nouvelle tĂąche, prenant, pour les plus attentifs, grand soin de ne pas arracher davantage le scalp du scientifique. Profitant de l’agitation ambiante comme de leur mise Ă  l’écart temporaire, elle se pencha Ă  son oreille pour lui murmurer quelques mots. Sa voix trahissait une certaine inquiĂ©tude :
« Comment
 Comment vous sentez-vous
 ?
- À votre avis ? » Soupira-t-il.
« Écoutez, je ne sais pas ce que cette
 machine du diable peut rĂ©ellement faire, mais j’ai appris Ă  me mĂ©fier des inventions XĂ©lor comme de la peste. »
          Qilby Ă©mit un discret grognement affirmatif Ă  cela. Il savait ce que son frĂšre, AdamaĂŻ et leurs amis avaient dĂ» affronter lors de leur rencontre avec Nox, le « XĂ©lor Fou ». Plus qu’une bande de joyeux lurons, cette quĂȘte et ces batailles avaient demandĂ© de vĂ©ritables aventuriers

« Pensez-vous qu’il
 que Yugo pourra voir
 ?
- Je ne l’espĂšre pas. » RĂ©pondit-il, sombre. « Mais vous comprendrez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il-
- Hey ! Éva ! » Interpella soudain son petit-ami Iop. « T’as bientĂŽt fini ?
- Je comprends. » Chuchota l’archĂšre en finissant d’attacher les cheveux du savant en une queue de cheval lĂąche. « SincĂšrement. Je
 Bon courage
 Major. »
          Elle se leva, visiblement en manque de temps
 ou de paroles rassurantes. Lui dut se retenir de pouffer de rire Ă  l’usage de ce titre ridicule : dĂ©cidĂ©ment, relater leurs campagnes d’extension sur leur planĂšte d’origine avait eu des retombĂ©es dĂ©plorables. Enfin, au moins Ă©tait-elle parvenue Ă  le faire sourire avant le dĂ©but de cette
 « expĂ©rience » en somme. Toutefois, avant qu’il ne balaye Ă  nouveau la piĂšce du regard, il eut le temps d’apercevoir celui du Roi Sadida, lui aussi observateur de la scĂšne.
Merde

          Les avait-il vu Ă©changer ? Lui qui voulait Ă©viter d’attirer les soupçons
 Qilby n’eut nĂ©anmoins pas le loisir de rĂ©flĂ©chir davantage que MaĂźtre Joris appelait au rassemblement de ceux encore libres de leur mouvement. La chambre privĂ©e Ă©tait enfin prĂȘte, avec ses grands rideaux de lianes tirĂ©s, ses couvertures de soie blanche suspendues en lieu et place d’une tapisserie, ainsi que de plusieurs coussins et tapis Ă©talĂ©s Ă  mĂȘme le sol pour ceux et celles qui seraient pris de fatigue durant « l’interrogatoire ». Étrangement, l’accusĂ© serait tournĂ© dans le mĂȘme sens que les prĂ©supposĂ©es victimes
 La seule diffĂ©rence rĂ©sidant dans la rude chaise en bois, les lianes maintenant son poignet droit immobile contre son dossier, ce pour empĂȘcher toute tentative de retirer les imposantes lunettes de mĂ©tal durant la « projection ». Elles ressemblaient presque Ă  celles qu’employaient les forgerons pour se protĂ©ger des Ă©tincelles et autres Ă©clats aveuglants, mais possĂ©daient cette aura malsaine que seuls les bourreaux et tortionnaires savaient vous instiller.
« Bien ! Nous allons commencer l’interrogatoire. » Enonça MaĂźtre Joris, protocolaire Ă  son habitude. « Messire Qilby, avez-vous- ?
- Oui, j’ai bien compris mes droits et obligations, petit gardien de l’ordre. »
          Le dĂ©nommĂ© leva un sourcil interrogateur sous sa capuche : il n’était pas dans les habitudes du scientifique d’en venir aux sobriquets et autres formules dĂ©gradantes, ce autant pour leur cible que pour leur crĂ©ateur. L’Éliatrope Ă©tait acculé ; le voilĂ  Ă  s’en remettre Ă  de maigres attaques verbales. Intriguant. Dangereux

« Et acceptez-vous toujours de vous soumettre aux questions que nous vous poserons ? » S’enquit le Prince Armand. « Jurez-vous de nous montrer la vĂ©ritĂ©, et seulement la vĂ©rité ?
- La vérité est un concept bien trop complexe pour des ùmes aussi juvéniles que- !
- Doc’  » Grommela Ruel, une plainte silencieuse dans le regard.
          Tous s’étaient rĂ©unis au centre de la piĂšce. MaugrĂ©ant, il finit par concĂ©der :
« Disons que je ferai de mon mieux. Les souvenirs ne sont pas forcĂ©ment quelque chose
 d’aisĂ© Ă  plier Ă  notre volontĂ©. » Soupir. « Et les miens, aussi prĂ©cis et justes soient-ils
 n’y font pas exception.
- Ne vous inquiĂ©tez pas, mon cher. » Le Roi Sadida avait posĂ© une main sur son Ă©paule, prenant soin qu’il s’agisse de la bonne. « Je veillerai personnellement Ă  ce que leurs limites soient respectĂ©es. »
          Cette derniĂšre phrase, si elle fut appuyĂ©e d’une moue sĂ©vĂšre Ă  l’encontre du Prince, ne sembla pas apaiser le scientifique pour autant. AprĂšs tout, La Source ne connaissait pas de limites. Un puit d’encre infini dont les murs laissaient chaque jour s’envoler davantage de notes, parchemins et gravures vers Les Cimes, qui trieraient, numĂ©roteraient
 archiveraient. Ce pour les siĂšcles et millĂ©naires Ă  venir.
« Qilby
 ? »
          C’était Yugo, qui s’était enfin approchĂ© de lui depuis le dĂ©but de ce procĂšs infernal. Cela lui rappelait d’ailleurs
 Non ! Il ne fallait pas y penser. Enfouir. Enfouir loin ! Il ne pouvait pas prendre le risque que celui-lĂ  resurgisse.
« Je
 J’aurai prĂ©fĂ©rĂ© que l’on fasse autrement, mais
 Mais j’ai peur que les autres ne parviennent pas Ă  croire  » Ses yeux cherchaient ses mots. «   juste des paroles. Tu comprends, n’est-ce pas ? »
          Yugo, petit Yugo, naĂŻf Yugo
 Comme s’il n’y avait pas eu d’alternatives Ă  cette farce. Aussi jeune soit-il, son frĂšre n’en demeurait pas moins un membre estimĂ© de la ConfrĂ©rie du Tofu, un dĂ©fenseur Ă©mĂ©rite du Monde des Douze. Eut-il ordonnĂ© que l’on offre le bĂ©nĂ©fice du doute Ă  son fou de frĂšre, ne serait-ce qu’une enquĂȘte soit menĂ©e en premier lieu, les autres auraient bien Ă©tĂ© en mal de lui rĂ©sister. Mais c’était lĂ  la diffĂ©rence majeure qui se tenait entre les deux Éliatropes :
Tu te croies toujours au service des autres,
lĂ  oĂč, moi, fatiguĂ© de donner

« Parce que toi, tu y croirais  » Demanda-t-il, un lĂ©ger rire dans la voix. «   Mon Roi ? »
J’ai fini par exiger que l’on me rende la pareille.
« Bien sûr. »
          Son visage enfantin Ă©tait ouvert. DĂ©terminĂ©. Ce n’était pas la promesse d’une foi aveugle, comme il avait pu l’avoir lors de leur premiĂšre rencontre dans cette vie, c’était
 Du temps laissĂ© pour s’expliquer. Écouter puis juger. S’excuser, pardonner ou demander rĂ©paration si nĂ©cessaire. C’était
 de la conf- ?
« Prenez place je vous prie ! Nous allons revenir sur les Ă©vĂšnements des deux derniĂšres semaines. Pour rappel, une fois la machine lancĂ©e, il n’existe pas de moyens de revenir ou d’arrĂȘter le processus de lecture : soyez donc attentifs Ă  chaque dĂ©tail. Messire Qilby ? » L’intĂ©ressĂ© releva la tĂȘte, dĂ©sormais enserrĂ©e par le cuir, le mĂ©tal et le verre. « Je vous sais assez intelligent, mais aussi animĂ© par la curiositĂ©, pour tenter de tester les limites de cette
 crĂ©ation. Mais je dois vous informer que le XĂ©lor nous a mis en garde : tenter d’aller Ă  l’encontre du « flot mĂ©moriel », comme dĂ©crit par son inventeur, pourrait mener à
 disons, des souffrances inutiles.
-  Pardon ? » Les regards inquiets de plusieurs membres de la ConfrĂ©rie vinrent seconder l’exclamation du Roi Sheran Sharm. « Il me semblait que vous aviez dit que la procĂ©dure ne comportait aucun ri- ?
- Elle n’en prĂ©sentera aucun, Votre Majesté  Si la personne concernĂ©e se plie Ă  son mode d’emploi. »
          « Si vous ne faĂźtes pas de vagues » fut l’implicite. La tentative de rĂ©assurance ne sembla pas convaincre le pĂšre des Sadidas, qui, s’il s’écarta raisonnablement pour laisser place Ă  la « projection », demeura nĂ©anmoins Ă  une liane de distance de leur hĂŽte. Aucune torture inutile n’aurait lieu sous son toit
 Du moins espĂ©rait-il qu’elle ne le deviendrait pas.
« Tout le monde est-il prĂȘt ? » Demanda une derniĂšre fois l’émissaire pour bonne mesure. « Bien, dans ce cas  »
          Dans sa nuque, Qilby put sentir un loquet se fermer, tandis que l’on tirait le cadre d’une chenille un peu plus haut. Contre le verre noir qui lui bloquait alors la vue, une lumiĂšre se mit Ă  danser, crĂ©ant un tunnel qui ne cessait de croĂźtre Ă  mesure que le chaĂźne contre sa tempe dĂ©roulait ses maillons. Une vingtaine : un pour chaque jour que ses utilisateurs souhaitaient visionner. L’effet avait de quoi vous rendre nausĂ©eux. Le cliquetis s’interrompit
 Avant de reprendre de plus belle, mais cette fois-ci, dans le sens inverse. La lumiĂšre se rapprocha. Le tunnel rĂ©trĂ©cissait. Encore. Encore
 Encore.
Oh DĂ©esse,
Faites donc au moins que cela soit cou- !
          Soudain
 La lumiùre le frappa en plein cƓur. En plein dans ses souvenirs

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Hey ! Le Traßtre !
« Ah ! Ça commence !
- Apparemment, il s’agit d’une altercation entre les deux intĂ©ressĂ©s peu aprĂšs notre retour de la Foire  »
Tss
 Bonjour à toi aussi, Pha-

Silence ! Phaeris n’a pas de temps à perdre avec tes paroles mielleuses, Qilby !
« Mais
 ! Pourquoi
 ?
- Chut ! On n’entend rien avec vos commentaires ! »
Le poison contre la crĂ©ature : quand l’auras-tu terminé ?
Écoute, je ne sais vraiment pas ce qu’il te prend, mais saches que je ne pourrai pas t’en dire plus qu’à l’autre encapuchonné : le mĂ©lange n’est pas encore prĂȘt, point final.
« Hum, outre la dĂ©nomination, voilĂ  qui est intĂ©ressant. Alors il semblerait que Sir PhaĂ©ris ait reçu les mĂȘmes informations que nous. »
Et pourquoi donc ?! Toi qui te vantes sans cesse de ton gĂ©ni, comment se peut-il que cela ne soit pas dĂ©jĂ  prĂȘt ? Et ce pour une recette que tu connais dĂ©jà ?!
Ce n’est pas la formule qui fait dĂ©faut, imbĂ©cile, mais les ingrĂ©dients ! ! C’est comme si tout reprenait de zĂ©ro !
Essayerais-tu maintenant de rejeter tes fautes en plus de ton incompétence sur Phaeris, Traßtre ?
Ce n’est pas la peine de vouloir rĂ©endosser ton ancien rĂŽle, Phaeris « le &X$*/+ », tu sais tout comme moi que je ne fais que dire la vĂ©ri-Aaaartch ! »
« Que
 ? Non

- Hey, qu’est-ce qu’il a dit ? PhaĂ©ris le 
 ?
- Messire Qilby : n’essayez pas de rĂ©sister au Lectanima.
- Cette
 c-conversation est

- Tout aussi importante que les autres. Merci de ne pas chercher à en supprimer des éléments qui pourraient se révéler clefs dans leur compréhension. »
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours

Tu en es certain ? Tu n’as pas intĂ©rĂȘt Ă  vouloir nous berner !
Tu as intĂ©rĂȘt Ă  tenir ce dĂ©lai. Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
Que
 ? Quelque chose est-il
 ?
Contente-toi de remplir la tĂąche que l’on t’a confiĂ©e.
« Sire PhaĂ©ris savait. La rencontre avec le faux Ă©missaire avait donc dĂ©jĂ  eu lieu : les Ă©lĂ©ments concordent pour l’instant, n’ĂȘtes-vous pas d’accord MaĂźtre Joris ? »
Et pour le poison ? Pardonnez-moi de revenir toujours à notre problùme initial, mais

Je vous promets qu’il sera mis au point à temps.
« Ha ! Quand on parle du Mulou

- Ruel ! »
J-j’y arrive pas !
Encore un effort : ouvre tes Ă©paules davantage, ralentis ton souffle et-

Ça marche pas ! Je vais jamais- !
Yugo, calme-toi, ce n’est qu’une question de temps avant que toi aussi tu ne-

Non ! Tais-toi !!
« C-c’est
 moi ?
- Messire Q- !
- Non, attendez. C’était
 le jour de l’entraĂźnement. Ceci est donc un
 souvenir ? Peut-ĂȘtre que cette perspective, disons, « rĂ©cente », a provoquĂ© une vision plus ancienne ? »
Comme tu le sais trĂšs certainement, le Wakfu se nourrit des flux d’énergies traversant tous les ĂȘtres vivants, tels le sang, la lymphe, ou tout simplement l’eau

Hey, Tristepin ! Intéressé par un petit match amical ?!
« Nous avons visiblement avancĂ© jusqu’à l’aprĂšs-midi. »
[ Quelque chose ne va pas.
Je pourrais jurer que
 Mais non, ce n’est pos-
C’est comme lorsque

Elle a su se rattraper : la chute n’a pas Ă©tĂ© violente. ]
Pourquoi donc t’es-tu interposĂ© de la sorte ? Te rends-tu compte du danger que tu as provoquĂ© pour Dame ÉvangĂ©line ?!
J’ai dit. Regarde-la.
Il semblerait que Dame ÉvangĂ©line ne soit pas en posture de continuer le combat. Nous ferions mieux de la laisser se reposer pour aujourd’hui et reprendre notre entraĂźnement plus tard.
« Cet Ă©pisode Ă©tait
 particuliĂšrement Ă©trange.
- Il a Ă©tĂ© capable de voir que quelque chose n’allait pas donc.
- C’est pas un Doc’ pour rien : lui sait faire des observations utiles.
- Comment os- ?!
- Armand, assis-toi. »
Hey ! Je sais que vous ĂȘtes là !
Ah, vous m’en voyez vraiment dĂ©solĂ©, ma chĂšre

« Voilà ! Le moment de vérité !
- Pinpin  »
Vous ĂȘtes un scientifique, non ? J’ai pensĂ© que cela pourrait vous faire plaisir.
«  
- Maütre Joris
 ?
-Hum ? Non, rien  »
Le collier fonctionne. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs. Je suis simplement plus adepte Ă  sentir les flux de Wakfu.
« Comme Ă  la sĂ©ance d’entraĂźnement  »
Yugo est mon ami, j’irai mĂȘme Ă  dire que
 je le considĂšre comme un frĂšre. Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser agir Ă  votre guise.
Vous
 Vous ne partirez pas
 hum ?
« Je
 Merci, Éva. 
- De rien, Yugo. »
Je suis contente d’avoir eu cette discussion : je vous remercie pour votre honnĂȘtetĂ©.  J’aurai encore plusieurs questions Ă  vous poser.
MalgrĂ© le plaisir de votre prĂ©sence
 je ne peux pas me permettre de dĂ©layer davantage mes travaux sur l’antidote. Mais peut-ĂȘtre seriez-vous intĂ©ressĂ©e pour partager une autre tasse de thĂ©, disons
 AprĂšs-demain, vers 15 heures ?
« Donc
 Tu voulais juste le surveiller de plus prĂšs Éva ? Tu aurais pu me le dire quand mĂȘme : tu sais quel mal j’ai eu Ă  distraire les gardes durant tout ce temps !
- Pardon ?! Distraire les g- ?!
- Plus tard, Armand. Plus tard. »
Ad’ s’interroge beaucoup ces derniers temps
 Il s’est rendu compte que
 il, enfin nous – les Éliatropes et les dragons – avons des pouvoirs incroyables. Mais que cela signifie Ă©galement que nous devons apprendre Ă  les contrĂŽler pour Ă©viter des accidents
 de blesser les autres.
« Hey !
- Je devais en parler, Ad’. Il fallait bien commencer quelque part  »
Eh bien, je vous remercie pour cet aprùs-midi. J’espùre, cette fois-ci, vous voir manger davantage qu’au diner d’hier soir. Vous ferez plaisir à Yugo en avalant plus que trois feuilles de salade

Oserai-je voir du souci pour ma santĂ© dans cette requĂȘte ?
Pensez donc à faire corriger vos lunettes

J’y veillerai

« Et toi qui doutais  »
Qilby ?!
Hum
 ?  Oh, Yugo : c’est toi ! DĂ©jĂ  debout ? Je me suis simplement retrouvĂ© Ă  cours de thĂ© et cette charmante personne s’est proposĂ©e pour m’accompagner jusqu’à la rĂ©serve !
Tu es disponible cet aprÚs-midi ?
Disponible est un bien grand mot. Je serai prĂ©sent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir.
Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dĂšs le rĂ©veil ! Vous ne vous ĂȘtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espĂšre ?
« C’était il y a une semaine. Le jour oĂč  »
Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ?
[ Hey ! Le Traßtre !
Le poison contre la crĂ©ature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis

Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours

J’imagine certainement, Ă  l’image de certains ici prĂ©sents, que ceux-ci se sont lancĂ©s tĂȘte baissĂ©e dans la bataille, hum ?
La bĂȘte les as r-ravagĂ©es.
Or, il s’agit lĂ  exactement de ce que la crĂ©ature dĂ©sire

.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutît moi qui devrais te faire la remarque ! ]
L’a-antidote. PhaĂ©ris est parti avec l’antidote.
« Il avait dĂ©jĂ  compris avant nous ce qu’il se tramait. Mais cela demeure logique compte-tenu de leurs interactions passĂ©es. »
Combien de temps avant qu’il n’atteigne votre Cité ?
Un jour
 Peut-ĂȘtre deux-
C’est beaucoup trop long. Et les Zaaps ? Vous n’en avez pas à disposition ?
Messire Qilby
 ? L’antidote que vous Ă©tiez en train de concevoir, n’avez-vous pas dit que sa confection en Ă©tait presque achevĂ©e ?
« Il

- Oui, on dirait bien, Ad’. »
En thĂ©orie, oui. Mais il restait encore Ă  rĂ©aliser les tests de contrĂŽle : cette formule n’est pas la mĂȘme que celle que j’avais pu dĂ©velopper Ă  l’époque ! Tout Ă©tait Ă  refaire. Il pourrait y avoir un dĂ©lai d’action Ă  prendre en compte, voire mĂȘme des effets secondaires ! Je ne suis mĂȘme pas certain que
 !
[ MĂȘme pas certain qu’il soit efficace
 ]
Messire Qilby. Vous n’ĂȘtes pas responsable pour ce qui est arrivĂ© aujourd’hui.
[ C’est moi qui Ă©tais responsable de
 ]
« Ne serait-ce pas
 Sir PhaĂ©ris ?
- Ooooh ! Il est vraiment adorable comme ça !
- Oui, mais
 C’est une vision du passĂ©, n’est-ce pas ? »
Et je suis certain que Sire Phaéris nous reviendra
 Sain et sauf.
Je vais vous laisser
 Messieurs.
Vous souhaitiez me voir
 les garçons ?
Si les Éliatropes sont faits d’énergie, et que le collier la bloque, mĂȘme de maniĂšre incomplĂšte
 N’y-a-t-il pas un risque que
 ?
Ouais, et donc
  avec Yugo, Ă©tant donnĂ© que l’on n’a pas grand-chose de prĂ©vu pour aujourd’hui, on voulait te poser quelques questions concernant la langue draconique.
« Ah oui, c’est vrai que plus tard, on Ă©tait allĂ© lui rendre visite. Pour
 tuer le temps. »
Tss
 Bon tous les deux, on peut reprendre
 ?
Les désirs de Sa Majesté sont des ordres.
Pah ! Touché !
« En tous cas, vous aviez l’air de bien vous amuser. Faudra qu’vous m’invitiez la prochaine fois ! »
Tu
 Tu leur en veux ?
Le prix Ă  payer aurait Ă©tĂ© trop Ă©levĂ©. Vous
 Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
« Hum, MaĂźtre Joris, cette conversation me semble plutĂŽt
 privĂ©e.
- Nous arrivons bientÎt à la fin, VÎtre Majesté. »
Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
Hum ? Pas tant que la dĂ©coction n’aura pas pris des tons orangĂ©s, non

-oc’ ? Vous ĂȘ- là ? Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
Pha-é-ris - il - Pha-éris est
 Phaéris est mort

« Alors c’était ça, ce qui vous arrivait ce matin, Doc’.
- L-les Éliatropes peuvent
 vivre la mort des autres ?
- Comment ça se fait que nous on n’a rien ressenti ?!
- Effrayant  »
Bien, je vous remercie d’ĂȘtre venu aussi vite. Comme vous le savez trĂšs certainement, des nouvelles de Bonta nous s-
« Et voilà qui conclue notre histoire. »
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               Il pouvait Ă  nouveau respirer. Il avait rĂ©ussi. Ses premiĂšres tentatives pour modifier l’incessant flot de souvenirs avaient Ă©tĂ© grossiĂšres, perçues directement par leurs spectateurs. Toutefois, dĂšs qu’il eut compris qu’il valait mieux les rĂ©arranger, quitte Ă  dĂ©former l’histoire originale, ce plutĂŽt que les censurer, alors la projection avait pu se dĂ©rouler sans accrocs
 Pour lui comme pour les intĂ©rĂȘts qu’il se devait de protĂ©ger. Finalement, cela ne changeait pas de ce qu’il avait dĂ©jĂ  eu Ă  faire par le passé : ne pas dire la vĂ©ritĂ©, mais ne pas mentir non plus. Il avait masquĂ© les entrevues avec l’archĂšre par des sessions d’étude, celles avec Ayssla par des heures passĂ©es dans son laboratoire. Le scientifique espĂ©rait seulement que ses efforts seraient rĂ©compensĂ©s. Étrangement, il avait du mal Ă  s’en convaincre.
« Bon, aprĂšs ce visionnage
 instructif, je pense que nous pouvons, sans trop nous tromper, rejeter les accusations initialement prononcĂ©es Ă  l’encontre de notre hĂŽte. » Le ton du Roi se voulait aussi diplomatique que ferme. « N’est-ce pas ?
- En effet. » Appuya l’émissaire de Bonta. « Je n’y vois pas d’inconvĂ©nients. Il paraĂźt dĂ©sormais trĂšs peu probable que Messire Qilby ait volontairement cherchĂ© Ă  nous nuire. »
          Il aurait aimĂ© leur rĂ©torquer que le soupçonner en premier lieu avait Ă©tĂ© une aberration, qu’il aurait eu trop Ă  perdre dans ce pari, que si la fin pouvait parfois justifier les moyens, il n’en Ă©tait pas Ă  sacrifier ses cartes par pur plaisir sadique
 Mais aprĂšs les Ă©vĂšnements qui avaient suivi son premier retour, il se voyait bien en peine de jeter la pierre aux Douziens. DĂ©esse, les rĂŽles auraient-il Ă©tĂ© inversĂ©s, nul doute aurait-il rĂ©agi de la mĂȘme maniĂšre.
Peut-ĂȘtre mĂȘme aurai-je Ă©tĂ© pire qu’eux

TrĂšs certainement.
« On
 peut peut-ĂȘtre lui retirer l’appareil, non ? Maintenant que c’est fini. »
          La voix de son cadet lui fit presque chaud au cƓur. Elle semblait si Ă©nergique en comparaison aux Ă©chos qu’il avait Ă©tĂ© forcĂ© d’écouter ces trente derniĂšres minutes ! La source conservait les faits, mais n’avait que faire des sens : rares Ă©taient les souvenirs qu’il Ă©tait encore capable de ranimer Ă  leur plein potentiel. Il manquait toujours cette odeur de printemps, cette voix aux notes cristallines, cette caresse d’un vĂȘtement fraichement repassé  Une piĂšce de thĂ©Ăątre oĂč les acteurs se voyaient progressivement changĂ©s en mannequins dĂ©nuĂ©s de toute expression. De toute vie.
« C’est vrai qu’on doit pas y voir grand-chose avec ce machin sur le nez ! » DĂ©clara une autre, Ă  n’en point douter son ami mineur Ă  son accent tranchĂ©. « Bougez pas, Doc’, j’me charge de- ! »
          TrĂšs honnĂȘtement, cette histoire aurait dĂ» s’arrĂȘter ici. On le libĂ©rait de cette machine du diable, le disculpait de cette affaire, voire, avec un peu de chance, lui prĂ©sentait des excuses
 Repas, tasse de thĂ©, nuit blanche.
« Eh bien moi, je ne suis pas d’accord !
- Pinpin ? Qu’est-ce que- ?
- Éva n’est pas allĂ©e qu’une fois le voir et pourtant, on n’a vu qu’une seule visite ! Et on ne sait toujours pas ce que PhaĂ©ris et lui ont vu chez elle : il y a quelque chose qui cloche lĂ -dedans et je vais faire la lumiĂšre sur toute cette affaire ! 
- Non, Messire Tristepin ! Il ne faut pas- ! »
          Tout ce qu’il sentit, ce fut la chaine partir, accompagnĂ©e de quelques mĂšches de cheveux sauvagement empoignĂ©es dans le mouvement
 Ă  la diffĂ©rence que les maillons ne furent pas soigneusement comptĂ©s. Le dĂ©filement mĂ©tallique rĂ©sonna comme une avalanche Ă  ses oreilles, ne s’arrĂȘtant qu’avec les cris d’alarme et les grognements des personnes Ă  ses cĂŽtĂ©s, visiblement aux prises avec le guerrier Iop qui continuait de rĂ©clamer de savoir « pourquoi ».
          Et ĂŽ comme il allait ĂȘtre servi

          Car lĂ -bas, dans les entrailles de ces mĂ©ninges retorses, il allait trouver toutes les rĂ©ponses qu’il n’aurait jamais imaginĂ© rĂ©vĂ©ler
 Et plus encore celles qu’il n’aurait jamais dĂ©sirĂ© voir.
.
.
.
Celles que tu aurais prĂ©fĂ©rĂ© garder pour toi seul, pas vrai
 ?
~ Fin du chapitre 9
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fieriframes · 9 months ago
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[I am the hunter, and the hunted, joined together.]
XI - Les Esprits
À ce stade, je ne savais pas pourquoi je pensais que toute nouvelle information m'aiderait. Au lieu que je me rapproche d'une rĂ©ponse, le labyrinthe venait de recevoir une nouvelle aile nommĂ©e d'aprĂšs ce Trithemius.
En fait, je savais exactement quelle amie appeler.
Salut Snow, ça va ?
Snow: Ça va ! Et toi ? Comment Ă©tait ton voyage Ă  Londres ?
C'Ă©tait trop bien ! Quoi de neuf ? Comment se passent les Ă©tudes ?
Snow: HonnĂȘtement, je suis fatiguĂ©. J'ai vraiment hĂąte la fin du semestre. Je vais voir les darons pendant une semaine puis partir en vacances dans un endroit exotique et chaude aussi longtemps que possible. 
En parlant d'exotique; j’ai une question pour toi. Je me retrouve dans un mystĂšre qui est rĂ©cemment devenu obscur et je savais que tu Ă©tais la seule personne qui pouvait m'aider. Le nom TrithĂšme, ça te dit quelque chose ?
Snow: Johannes ? Le mec qui a inventé la cryptographie et communiqué avec les esprits ? 
C’est lui. Je suis tombĂ© sur une Ă©trange maison d'Ă©dition qui rĂ©Ă©dite ses livres et j'ai voulu en savoir plus.
Snow: RĂ©Ă©dite ses livres ? Bizarre, autant que je sache, aucun de ses livres n'a mĂȘme Ă©tĂ© traduit. Mais je suppose qu'il y a toujours des gens qui connaissent le latin.
Dit moi un peu plus de sa cryptographie, je pensais que tu avais besoin d'un ordinateur pour ça. 
Snow: Le mec était un ordinateur. Certains des chiffres secrets étaient si compliqués qu'ils n'ont été décodés qu'il y a environ 20 ans.
Peut-ĂȘtre qu'on peut commencer avec des chiffres un peu moins compliquĂ©s ?
Snow: Le chiffre Ave Maria est probablement le plus drĂŽle. Chaque lettre qu'on veut dĂ©coder a un (et parfois deux) mot latin correspondant. Par exemple, pour la lettre "E", les mots sont "dominus" et "magnus". On peut choisir entre les deux, en fait. Donc, si on veut dĂ©coder le mot "secret", le texte dĂ©cryptĂ© devient "Omnipotens dominus conditor fabricator magnus pacificus". Si on traduit ça en français, ça veut dire "Le Tout-Puissant, le Seigneur, le Faiseur, le Grand Pacificateur", une phrase qui pourrait facilement ĂȘtre une vraie priĂšre latine, bien que peu crĂ©ative. Son deuxiĂšme livre Polygraphie comprenait des centaines de pages de ce type d'Ă©criture.  
Les gens ont dĂ» penser qu'il Ă©tait fou.
Snow: Oui, probablement mĂȘme aprĂšs son premier livre StĂ©ganographie. 
Ah, c'est ça. StĂ©ganographie est le livre que Mars Éditions a rĂ©Ă©ditĂ©.
Snow: Vraiment ? Pour moi c'est encore plus bizarre. StĂ©ganographie se compose de trois parties. La derniĂšre partie est incroyablement compliquĂ©e et contient des tableurs de donnĂ©es planĂ©taires. Quelqu'un dĂ©couvrait rĂ©cemment que les nombres dans ces tableurs cachaient les messages secrets. Je n'arrive pas Ă  comprendre moi-mĂȘme.
Et les deux premiĂšres parties ?
Snow: Elles proposent des méthodes pour communiquer avec les esprits. En fait, les esprits spécifique ce qui TrithÚme mentionné par nom. Pamersiel, Padiel, Camuel, etc. Chacun régnant sur une différente partie du monde (sud, nord, etc.) et combien d'esprits subordonnés ils dirigent pendant le jour et pendant la nuit.
Quoi ? 
Snow: Oui, c'est vraiment quelque chose d'une autre planĂšte. Chaque esprit a mĂȘme son propre symbole, un sceau. Et, bien sĂ»r, des instructions pour l'appeler.
Appeler les esprits ?
Snow: J'oubliais exactement comment, mais cachĂ© dans le livre sont des instructions pour appeler les esprits. Par exemple, si on veut convoquer l'esprit Pamersiel, on doit chanter une expression prĂ©cise. Quand Pamersiel apparaĂźt, on peut lui donner un message Ă  transmettre Ă  n'importe quoi. Mais, et c'est important: ce message doit ĂȘtre cryptĂ© avec des rĂšgles spĂ©cifiques pour cet esprit. Pour Pamersiel, on garde juste la premiĂšre lettre de chaque mot. 
Si je veux transmettre le mot "secret", j'Ă©cris quelque chose comme "soudain, elle crie, ravie et triomphante"?
Snow: Exactement.
Et pour Padiel ?
Snow: C’est un peu plus compliquĂ©. On doit prendre chaque deuxiĂšme lettre de chaque deuxiĂšme mot. TrĂšs diffĂ©rent que Pamersiel. Donc, si tu reçois un message, pour le dĂ©coder, tu dois savoir quel esprit l'a dĂ©livrĂ©.
Encore une fois, pour le mot "secret" avec Padiel, tu peux par exemple écrire "c'est assez, tu écartes or et argent". 
Snow: Tu es incroyablement doué pour ça. C'est correct. Une phrase un peu absurde mais aussi parfaitement TrithÚme-esque. Ce livre est une sorte d'annuaire téléphonique spirituel. Les gens ne savent toujours pas ce qui était le plus important pour TrithÚme : le spiritisme ou la cryptographie. 
Je pense que pour lui, les deux sont liĂ©s. Évidemment mĂȘme l'astronomie si tu inclus le dernier partie de StĂ©ganographie.
Snow: C'est vrai. Il a suscitĂ© l'intĂ©rĂȘt de nombreux astronomes et mathĂ©maticiens de renom et mĂȘme de linguistes, c'est ainsi que je suis tombĂ© sur son travail. Mais je ne suis jamais allĂ© trop loin dans le terrier du lapin.
Je pense que c'est exactement lĂ  oĂč je vais aller maintenant.
Snow: Bonne chance. Fais attention, et dis moi si tu as besoin d'aide. 
Bien sûr ! Je te tiens au courant.
Snow: Parfait. A tout Ă  l'heure !
Ciao !
Avec cet homme excentrique frais dans mon esprit, j'ai attrapé le livre Nuit Sans Fin et l'ai recouvert avec des yeux neufs.
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game-of-kinks · 2 years ago
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Sceau du notaire - Toutes les cartes sont dispo sur @tire-une-carte Bon jeu !
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