#trésors coupables
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L'année du Dragon arrive !
Une longue série de dragons arrive... Après les dragons asiatiques, des dragons antiques...
Louvre-Lens, expo "L'Histoire commence en Mésopotamie" : tête d'un mushushshu, créature de Marduk - époque néo-babylonienne 700avJC
idem mais pour l'expo "Animaux fantastiques" : Caillou Michaux'', kudurru(stèle) babylonienne - moulage de 1100 av. J-C.
Marseille, musée d'histoire, expo "Trésors Coupables" - objets scythes - Caucase
voir 1 : sceaux - Girsu, époque Proto-urbaine, 3000 av.J-C. ; lazuli du prince de Kisik, époque Sumérienne, 2450 av.J-C.
#dragon#année du dragon#monstre#archéologie#louvre-lens#l'histoire commence en mésopotamie#mésopotamie#sumérien#babyloonien#mushushshu#marduk#caillou michaux#kudurru#babylone#marseille#musée d'histoire#scythes#trésors coupables#sceau#girsu#lazuli#kisik#sumer
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Manne du matin - 6 Décembre -
Prêche la Parole!
"Insiste en temps et hors de temps." - 2 Timothée 4:2 V O.
L'apôtre nous conjure de prêcher la Parole et d'insister en toute occasion, favorable ou non. Il nous exhorte à être actifs et conséquents à cause du jugement qui vient, où les hommes n'auront plus aucune espérance de salut. Au nom de l'apparition subite de Christ et de Son royaume, et parce que le temps est court, l'apôtre nous conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, d'insister auprès des âmes des hommes.
Le faisons-nous, ou sommes-nous hors de combat? Ces paroles si solennelles sont une charge à fond contre notre indifférence, notre égoïsme et nos nombreuses inconséquences. C'est au nom de Celui qui va juger les vivants et les morts, au nom de la terrible réalité de l'éternité, que l'apôtre Paul nous exhorte à insister en temps et hors de temps auprès des âmes.
Ne disons pas que nous n'en avons pas l'occasion, cela n'est pas vrai. C'est notre sagesse propre qui nous empêche de les voir et d'agir, et nous nous tranquillisons par nos faux raisonnements.
Que de fois nous n'avons pas témoigné! Oh! soyons vrais: Que de fois je n'ai pas parlé; je me suis tu, parce que mon esprit était autrement occupé, parce que j'ai craint les hommes, étant esclave du "qu'en dira-t-on"!
Notre salut est assuré, mais ce qui n'est pas assuré, c'est ce que notre Seigneur va nous dire, à nous Ses enfants, quand nous paraîtrons devant Son tribunal et qu'Il fera la revue de notre service. 2 Corinthiens 5:10. Possesseurs de Son salut et des trésors infinis de Son amour et de Sa Parole, si nous n'insistons pas en toute occasion, nous sommes coupables et sans excuses. Des âmes se sont perdues parce que nous n'avons pas insisté auprès d'elles! Qu'un esprit de repentance nous saisisse; sans attendre davantage, rallumons le don de Dieu qui est en nous. C'est le Seigneur Lui-même qui nous en conjure... et l'éternité s'approche.
Méditation biblique quotidienne
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Promesse
◀ 13 OCTOBRE ▶ Les Trésors De La Foi
Et que mon peuple, sur lequel mon nom est invoqué, s'humilie, prie, et cherche ma face, et qu'il se détourne de ses mauvaises voies, alors je l'exaucerai des cieux, je pardonnerai ses péchés, et je guérirai son pays 2 Chroniques 7:14
Une promesse triple
Nous qui nous réclamons du Nom de l'Eternel, nous n'en sommes pas moins sujets à nous égarer. Quelle grâce de la part de notre Dieu qu'il soit prêt à pardonner. Si nous avons péché, courons à son trône de grâce afin d'y trouver le pardon. Humilions-nous d'abord. Ne devrions-nous pas être humiliés qu'après avoir tant reçu de son amour, nous puissions encore pécher? Seigneur, nous nous prosternons dans la poussière devant toi, car nous confessons notre ingratitude coupable. Oh, infamie du péché! Infamie sept fois plus grande de la part d'êtres qu'il a tant supportés! Prions ensuite pour obtenir grâce, et pour être purifiés et délivrés de la puissance du péché. Seigneur, entends-nous encore aujourd'hui et ne repousse pas notre cri! Dans cette prière, cherchons la face du Seigneur, s'il nous a délaissés à cause de nos fautes, et conjurons-le de revenir à nous. Seigneur, regarde-nous en Jésus ton Fils et souris de nouveau à tes serviteurs. Avec cela détournons-nous du mal; Dieu ne pourra se tourner vers nous que quand nous nous serons détournés du péché. Alors enfin, nous recevons la triple assurance d'être entendus, pardonnés, guéris. Notre Père, accorde-nous ces grâces pour l'amour de Jésus! - Lire plus ici :
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"4,000 Prisonniers dans nos Pénitenciers," La Revue Populaire (Montreal). July 1932. Page 10 & 65. --- D'APRES le rapport officiel du Ministre de la Justice, il y avait, au 31 mars 1932, dans les maisons de détention au Canada, près de quatre mille personnes. Exclus du reste du monde, soumis à une discipline très sévère, et n'a joutant presque rien, par leur travail, à la production du pays, toute cette population est logée, nourrie et gardée aux frais de tous les contribuables du Dominion. Et il ne faut pas perdre de vue que seuls sont détenus dans les pénitenciers ceux qui doivent subir un emprisonnement d'au moins deux ans.
Ceux qui sont sous le coup d'une condamnation de moins de deux ans purgent leur peine dans les prisons et les maisons de correction de la province où ils ont été jugës. L'année fiscale on devrait plutôt dire l'année officielle du Gouvernement fédéral se termine le 31 mars. Le rapport annuel du Surintendant des pénitenciers, tel que soumis au Ministre de la Justice, est pour l'année finissant le 31 mars 1932. Les chiffres cités plus has sont donc les plus précis qu'il soit possible d'obtenir actuellement.
A la fin de l'année fiscale 1932, il y avait dans les pénitenciers du Canada 3,714 personnes, soit 527 de plus que l'année précédente. La moyenne de la population quotidienne fut de 3,434, distribuée comme suit:
Pénitencier de Kingston, Ontario, å Portsmouth, dans la banlieue de Kingston, 856; pénitencier de St-Vincent-de-Paul, près de Montréal, 899, pénitencier de Dorchester, pour les Provinces Maritimes, 401; pénitencier du Manitoba, 419, pénitencier de la Saskatchewan, pour les deux provin ces centrales de l'Ouest, 603; pénitencier de la Colombie Anglaise, 388.
Les statistiques nous montrent d'autres aspects intéressants de la question. On y apprend que la majorité des détenus étaient Canadiens d'origine, soit 2,441, alors que 482 venaient des autres pays britanniques. Les étrangers étaient au nombre de 791, dont 24 des Etats-Unis.
Prés d'un tiers des prisonniers, exactement 1,279, y subissaient le minimum de deux ans et un jour: 828 pour cinq ans; 36 pour vingt à vingt-cinq ans; 17 pour vingt-cinq ans et plus; 162 à vie.
L'âge des détenus se répartissait comme suit: 484 au-dessous de vingt ans; 1,710 entre vingt et trente ans: 842 entre trente et quarante ans; 437 entre 40 et 50 ans: 173 entre 50 et 60 ans; et 60 au dessus de 60 ans.
Classification par l'état civil: 2,328 célibataires; 1,240 mariés: 139 veufs et 7 divorcés.
La population pénitencerie comprenait en fin 75 negres, 59 Indiens et 81 Mongols; le reste était de race blanche.
Le coût d'entretien des pénitenciers va naturellement en augmentant chaque année, en raison même de l'augmentation de la population. Le rapport mentionné indique que les pénitenciers ont coûté au trésor fédéral la somme de $3,034,438, soit $1.49 par jour pour chaque détenu. La subsistance d'un prisonnier à St-Vincent-de-Paul est de 13e par jour. Le travail accompli par chaque pensionnaire diminue quelque peu les frais généreux des pénitenciers.
En plus des dépenses annuelles, il fut fait l'an dernier, pour $839,094 de réparations, améliorations constructions.
Un fonctionnaire du gouvernement fédéral est chargé de la mise en liberté provisoire des prisonniers. Il a juridiction non seulement dans les pénitenciers relevant de l'autorité fédérale, mais aussi dans les prisons et les maisons de correction provinciales. Durant l'année fiscale 1930-31, 913 détenus furent graciés sur parole, dont 415 venant des pénitenciers. Sur le total des libérés provisoires, 29 seulement furent réincarcérés pour non-conformité aux conditions et 37 se rendirent coupables de nouvelles infractions avant leur complète libération.
Chaque établissement pénitentiaire a sa propre vie industrielle. Les détenus travaillent dans des ateliers ou sur des fermes; tous contribuent de quelque façon à l'entretien de l'institution. Il y a des cordonniers, des tailleurs, des forgerons, des mécaniciens; d'autres s'occupent des différents travaux sur de vastes fermes admirablement bien entretenues.
Top right: La prison de Bordeaux, dans la banlieue de Montréal,
Bottom left: La prison de Québec, qu'on appelle familièrement is "Pension Carbonneau".
Bottom right: Le pénitencier de Kingston, Ontario.
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Mise à jour n°31
Nouvelle mise à jour du mois de juin sur Ainsi tomba Thédas ! Lien vers le forum.
Crédits : Vika Yarova, ArtStation ; Ronan Toulhoat, ArtStation ; Charlie Bowater, DeviantArt.
La rivière coule.
L'eau perce les Tréfonds d'un monde abandonné à la nature, abandonné à la surnature : sous leurs pieds se découvre une ville effondrée et se dérobe un danger permanent. Ces lieux que découvrent explorateurs et exploratrices paraissent hors du temps et inquiètent. Voilà l'effet que produit toute expédition dans les sous-sols du monde, m'a-t-on déjà souvent rapporté : il n'y a que les vieux gardes plus habitués à l'obscurité qu'au soleil pour troquer cette surprise avec une désinvolte indifférence… Quelle indifférence, pourtant, quand le monstre des contes de fées détalejuste devant vous ?
Le courant s'échappe des lèvres et des cœurs complices le temps d'une fête : elle passe et efface ces différences et ces rancœurs qui, de jour, d'ordinaire, rythment toutes ces vies. On rit et l'on danse, on se laisse emporter dans une dernière farandole : ce palais-là goûte les richesses d'âmes généreuses plus que de vaisselle brillante. Des âmes qui réservent de dernières surprises de flammes et de papiers pour divertir ces frères, ces filles, ces amis et ces amantes… Qui saura regarder vers les cieux divins avec un dernier regard brillant ?
Les clapotements résonnent des battements de ces paupières à peine masquées : masquées pour l'exercice, masquées pour la parade, masquées pour cacher ces regards devenus fuyants et coupables. Voilà que le plat principal est servi à la grande réception du Prince et que chacune, chacun, découvre dans ses biens un nouveau billet inattendu : son contenu goûte avec acidité et amertume, ou avec un sucre appétissant… À qui, donc, s'adressaient les mots que ces convives tenaient entre leurs mains ?
La rivière s'écoule : elle emporte avec elle les pierres et les plumes, les corps et les illusions.
Statistiques
Ainsi tomba Thédas compte actuellement 53 comptes pour 51 personnages validés ! Les Factions sont globalement toutes équilibrées, sauf la Garde des Ombres qui a un désavantage.
Animation en cours : L'évènement touche à sa fin ! Vous trouverez plus d'informations ici. Les personnages éphémères sont ouverts aux nouveaux.elles joueur.euse.s !
Prédéfinie mise à l'honneur
Nom : Cayetana Dunaid. Âge : 38-39 ans. Genre : Féminin. Peuple : Humain. Nation d'origine : Marches Libres (Tantervale). Occupation : Conseillère économique auprès du Conseil de Starkhaven. Religion ou croyances : Chantrie andrastienne. État civil : Veuve.
J’ai toujours grandi avec l’idée que l’argent résout tout, qu'un coffre bien rempli ouvrait à tous les possibles, que tout s’achète pourvu qu'on lui donne de la valeur. N’en suis-je pas la preuve ? Je suis née roturière, fille de marchands antivans, et me voilà à conseiller les plus grands, à leur dire comment placer leur argent et comment me remercier. Je vois leurs regards, leur mépris, leur admiration, leur envie aussi : parce que je ne suis pas noble, parce que j’ai mérité ma place ou parce que je suis certainement la personne la plus riche de cette ville. Ceux qui me jalousent me trouvent pingre, mais je connais les chiffres et je sais que ce sont les petites gouttes qui font les grandes rivières. Et d'ailleurs, pour faire de Starkhaven un fleuve prospère, je n'ai pas eu peur de lancer une guerre ouverte contre la pègre pour redonner ses trésors à ma cité : j'ai su être l'étrangère qui a défendu les intérêts de ma cité d'adoption... et qui lui sera jusqu'à la fin fidèle. Voir plus...
Scénario mise à l'honneur
Nom : Felicia Valisti. Âge : 35-40 ans. Genre : Féminin (Libre, mais rédigée au féminin). Peuple : Humain. Nation d'origine : Antiva. Occupation : Ancienne templière itinérante désormais Garde des Ombres. Religion ou croyances : Chantrie andrastienne. État civil : Libre.
Que je porte sur mon cœur le divin soleil ou l'implacable griffon, cela ne change rien : je dévoue mon existence au service de Sa Lumière et cherche à accomplir Son œuvre. Ma route s'est enfoncée dans la boue et a résonné contre les pierres taillées : j'ai survécu au lourd héritage de ma naissance, j'ai délaissé les pires manœuvres politiques, j'ai lutté contre les assassins ; mais j'ai surtout cherché sans fin Sa Justice, offrant en Son nom une seconde chance à ceux qui étaient maudits, protégeant en Son nom ceux qui se croyaient perdus. Seulement, en quelle justice croire quand les hommes ne cessent de la bafouer, pétris de péchés ? Seulement, en quelle justice croire quand l'Enclin éclate et nous laisse impuissants ? La terre de mes aïeux est tombée après que je l'ai retournée durant de longues années de labeur : et peut-être ai-je disparu parce que mes racines y sont si profondément enfouies que je n'aurais su vivre sans… de templière, me voilà devenue Garde des Ombres : quelle femme serai-je lorsque je réapparaitrai à ce monde qui me croyait partie ? Voir plus...
Organisation mise à l'honneur
Volatiles et enjoués, connue des esprits les plus renseignés – et, pourtant, rares sont celles et ceux que leurs tours et leurs spectacles n'ont pas su amuser : la Compagnie du Chant des Rêves se présente à vous dans une révérence espiègle avant de reprendre son art.
La Compagnie du Chant des Rêves est une devanture. Il s’agit en réalité d’une confrérie de malfrats liés par la camaraderie et l’entraide – sans pour autant que ses membres n’aient des intérêts communs. On s’y protège sans pour autant s’entraider, et la principale règle est de ne jamais agir contre un autre membre du groupe. Certains sont apostats, d’autres espions, assassins, voleurs, arnaqueurs ou un peu de tout cela. Les allégeances réelles sont aussi diverses que les personnages et personne ne cherche à y donner une cohérence, une direction. Les décisions y sont collégiales.
Malgré cela, les saltimbanques de la Compagnie sont bien cela aussi : des artistes. Tous sont assez doués dans leur domaine pour vivre d’un art et assurer une couverture cohérente au groupe. Cette considération est essentielle dans leur recrutement (qui se fait par cooptation). Quelques exemples de rôles : danseurs, acrobates, jongleurs, comédiens, marionnettistes, musiciens, cracheurs de feu, dresseurs d’animaux, metteurs en scène, etc.
La Compagnie du Chant des Rêves revendique un certain goût pour le mysticisme et l’ésotérisme. Leurs spectacles sont toujours emprunts de symboles et de mystères, et ces pratiques ont tendance à attirer la suspicion des templiers et la foudre des citoyens les plus zélés. Les artistes, conscients de la dangerosité de ces limites, proposent régulièrement des spectacles à la gloire du Créateur, et ne vont jamais frontalement à l’encontre des principes chantristes. Les membres de la Compagnie choisissent à leur arrivée un nom parmi les Arcanes majeures du Tarot. L'objectif est double : renforcer l'identité de la troupe et le mystère dans leurs représentations, et protéger les identités réelles des membres. De nombreux membres ne se connaissent réellement que sous ce nom. Voir plus...
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Fraude au compteur Linky : une escroquerie démantelée dans le Doubs et le Territoire-de-Belfort
Ce vendredi 15 décembre 2023 à Besançon, deux hommes ont été condamnés pour une fraude aux compteurs électriques Linky. Selon France Bleu Belfort-Montbéliard, ils trafiquaient les compteurs pour réduire fortement la facture des clients. "Deux hommes sont identifiés par les enquêteurs : un habitant d'Offemont (Territoire de Belfort) âgé d'une cinquantaine d'années, est chargé de démarcher les bénéficiaires et un habitant de Serre-les-Sapins (Doubs) âgé de 32 ans est présenté comme "technicien", il se dit auto-entrepreneur, installe la dérivation et se fait facturer entre 1000 euros à 2500 euros par le client", selon France Bleu. Selon l'Est Républicain : "Les bénéficiaires sont dans leur immense majorité des personnes qui font partie des plus favorisés. On retrouve un élu de Belfort, qui a utilisé ce procédé pour son domicile et ses locaux professionnels. Des artisans du pain. Des haras dans le Doubs. Un restaurant de l'agglomération bisontine. Non content d’avoir des rémunérations confortables, ces personnes ont fraudé Enedis, a déploré le magistrat. Cette situation est scandaleuse. Des mesures pénales vont être prises à leur encontre. La consommation éludée va être facturée, tout comme la pose d’un nouveau compteur. Ils vont également écoper d’une amende qui correspondra au double du montant de la fraude". Selon France 3 Bourgogne-Franche-Comté : "Les deux hommes à l’issue de leur garde à vue ont plaidé coupable. Ils ont été jugés et condamnés aussitôt sur le principe de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). L’installateur des compteurs frauduleux n’était pas connu de la justice. Il a été condamné à 24 mois de prison dont 12 mois en sursis probatoire durant trois ans. Il devra indemniser Enedis, payer 10 000 € au Trésor Public. Il fait l'objet de 5 ans de privation de droit d’éligibilité, 15 ans sans pouvoir gérer une entreprise. Il a été condamné aussi pour travail dissimulé et conduite sans permis, il n’avait plus de points. Certains de ses biens de luxe ont été saisis. Le démarcheur a lui été condamné pour escroquerie en bande organisée à 12 mois de prison dont un sursis probatoire de trois ans. Il devra payer les dommages à Enedis, mais aussi une amende de 3 000 €". Un élu belfortain parmi les bénéficiaires : il démissionne de ses mandats Damien Meslot, Maire de Belfort et Président du Grand Belfort, a réagit aux accusations concernant l'élu belfortain : "Comme vous tous, j’ai appris dans la presse la fraude à la consommation d’électricité dont mon adjoint au sport est accusé. Je lui ai d’ores et déjà demandé de démissionner de toutes ses fonctions électives au sein de la Ville de Belfort et du Grand Belfort ce qu’il a accepté. Étant attaché à l’éthique et au respect des lois, j'exige de l'ensemble des élus de la Ville et du Grand Belfort une totale intégrité. Dans un contexte où les Français subissent une forte inflation, les élus se doivent d’être exemplaires. Je veux assurer les Belfortains de mon entier attachement aux valeurs de moralité et de probité". infos > France Bleu Belfort-Montbéliard ou l'Est Républicain ou France 3 Bourgogne-Franche-Comté Read the full article
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Une infirmière britannique a été reconnue coupable du meurtre de sept bébés et d'avoir tenté d'en tuer six autres à l'hôpital où elle travaillait, engendrant d'elle la pire tueuse en série de bébés du pays ces derniers temps.Lucy Letby, a été reconnue coupable d'avoir tué les bébés de l'unité néonatale de l'hôpital Countess of Chester dans le nord-ouest de l'Angleterre entre 2015 et 2016, lorsqu'elle s'est attaquée aux vulnérabilités des nouveau-nés prématurés et malades ainsi qu'à leurs parents anxieux."Les parents ont été exposés à sa curiosité morbide et à sa fausse compassion", a affirmé la procureure en chef, Pascale Jones. Sur cette photo fournie par Cheshire Constabulary, Lucy Letby a une photo de la tête prise pendant sa garde à vue en novembre 2020 (Cheshire Constabulary via Getty)"Trop d'entre eux sont rentrés chez eux dans des chambres de bébé vides. De nombreux enfants survivants vivent avec les conséquences permanentes de ses agressions sur leur vie."La femme de 33 ans a fait du mal aux bébés dont elle s'occupait en injectant de l'air dans leur sang et leur estomac, en les suralimentant avec du lait, en les agressant physiquement et en les empoisonnant avec de l'insuline, a entendu le tribunal de la Couronne de Manchester, dans le nord de l'Angleterre.La police a trouvé un trésor de notes manuscrites durant la fouille de la maison de Letby au cours de leur enquête, dont une qui indiquait: "Je suis diabolique, j'ai fait ça."Elle a secrètement attaqué 13 bébés dans le service de néonatologie de l'hôpital Countess of Chester entre 2015 et 2016, a affirmé le Crown Prosecution Service (CPS) britannique dans une déclaration.Une vue de Lucy Letby arrêtée par la police, à Chester, en Grande-Bretagne. (Cheshire Constabulary / Document via REUTERS)Son intention était de tuer les bébés tout en engendrant croire à ses collègues qu'il y avait une cause naturelle de décès, ont fait valoir les procureurs.Les consultants ont dit de s'excuser d'avoir soulevé des préoccupationsLes médecins de l'hôpital ont commencé à remarquer une forte augmentation du nombre de bébés qui mouraient ou s'effondraient de manière inattendue, a appris le tribunal.Par contre les inquiétudes soulevées par les consultants a propos l'augmentation du taux de mortalité des patients sous la garde de Letby ont été initialement rejetées par la direction de l'hôpital, a rapporté le média britannique PA Media.En septembre 2016, Letby a déposé un grief contre ses employeurs après avoir été transférée du service néonatal de l'hôpital. Elle a été réaffectée à des tâches de bureau après le décès de deux triplés masculins et l'effondrement d'un petit garçon trois jours de suite en juin 2016.La photo non datée de la police du Cheshire montre un lit bébé dans le service de l'hôpital Countess of Chester, où l'infirmière néonatale Lucy Letby, qui a été jugée par le tribunal de la Couronne de Manchester, accusée du meurtre de sept bébés, travaillait à Chester, Grande-Bretagne , obtenu par Reuters le 25 juillet 2023. (Cheshire Constabulary/Handout via REUTERS)Plus tard cette année-là, elle a été informée des allégations portées contre elle par le syndicat du Royal College of Nursing, mais la plainte a ensuite été résolue en sa faveur. Les médecins ont été invités à s'excuser officiellement par écrit auprès de Letby.Elle devait retourner au service de néonatologie en mars 2017, mais son retour n'a pas eu lieu. La fiducie hospitalière a contacté la police, qui a ouvert une enquête.L'infirmière a dit "Je les ai tués" dans des notes manuscritesEn 2018 et 2019, Letby a été arrêté deux fois par la police dans le cadre de leur enquête, a affirmé PA. Elle a de nouveau été arrêtée en novembre 2020.Les autorités ont trouvé des notes que Letby avait écrites lors des recherches de son adresse."Je ne mérite pas de vivre. Je les ai tués exprès car je ne suis pas assez bien pour m'occuper d'eux", a-t-elle écrit dans un mémo, ajoutant dans un autre, "Je suis une horrible personne maléfique" et en majuscules " Je suis méchant, j'ai fait ça.
"Note manuscrite de l'infirmière néonatale Lucy Letby trouvée par la police à son domicile. (Cheshire Constabulary / Document via REUTERS)Pascale Jones du CPS a qualifié les actions de Letby de "trahison totale de la confiance placée en elle"."Lucy Letby a cherché à tromper ses collègues et à faire passer le mal qu'elle a causé pour rien de plus qu'une aggravation de la vulnérabilité existante de chaque bébé", a-t-elle déclaré."Dans ses mains, des substances inoffensives comme l'air, le lait, les liquides - ou des médicaments comme l'insuline - deviendraient mortelles. Elle a perverti son apprentissage et a transformé son art en arme pour infliger des blessures, du chagrin et le décès.""Le cœur brisé, dévasté, en colère"Les familles des victimes ont annoncé qu'elles "seraient éternellement reconnaissantes" aux jurés qui ont dû subir 145 jours de preuves "exténuantes".Dans une déclaration commune lue en dehors du tribunal, ils ont aussi exprimé leur gratitude aux experts médicaux, consultants, médecins et personnel soignant venus témoigner lors du procès, qu'ils ont qualifié d'"extrêmement déchirant et pénible" à écouter parfois.Cela dit, ils admettent qu'ils "ne sauront peut-être jamais vraiment pourquoi cela s'est produit"."Perdre un bébé est une expérience déchirante qu'aucun parent ne devrait jamais avoir à vivre", a affirmé une déclaration conjoint.Lucy Letby parle durant son interrogatoire, à Chester, en Grande-Bretagne. (Cheshire Constabulary / Document via REUTERS)"Mais perdre un bébé ou avoir un bébé blessé dans ces circonstances particulières est inimaginable", ajoute le déclaration."Justice a été rendue et l'infirmière qui aurait dû s'occuper de nos bébés a été reconnue coupable de leur avoir fait du mal."Mais cette justice n'enlèvera rien à l'extrême douleur, à la colère et à la détresse que nous avons tous dû subir."Nous avons le cœur brisé, dévasté, en colère et nous nous sentons engourdis."Comment l'affaire s'est dérouléeLe jury de sept femmes et quatre hommes a délibéré pendant 22 jours avant de rendre le verdict. Un juré a été excusé pendant les délibérations pour des raisons personnelles et le juge a ensuite donné aux 11 jurés restants la possibilité de parvenir à un verdict avec 10 personnes d'accord au lieu d'une décision unanime.Letby a nié toutes les accusations. Elle a été reconnue coupable des sept meurtres et de sept accusations de tentative de meurtre a propos six enfants. Elle a été blanchie d'une accusation de tentative de meurtre et le jury n'a pas pu se prononcer sur plusieurs autres.Ce dessin d'artiste de la cour par Elizabeth Cook du 11 août 2023 montre l'infirmière Lucy Letby au Manchester Crown Court à Manchester, en Angleterre. (Elizabeth Cook/PA via AP)Certains des verdicts ont été annoncés au tribunal plus tôt dans le mois, mais le juge a interdit de les rapporter jusqu'à la fin des délibérations. Letby a refoulé ses larmes le 8 août quand le jury l'a déclarée coupable de deux chefs de tentative de meurtre et a éclaté en sanglots en quittant la salle d'audience. Elle avait plus récemment refusé d'être dans la salle d'audience tandis que des verdicts supplémentaires étaient annoncés.Au cours du long procès, qui a débuté en octobre dernier, les procureurs ont annoncé que l'hôpital avait connu en 2015 une augmentation significative du nombre de bébés qui mouraient ou souffraient de détériorations soudaines de leur santé sans raison apparente.Letby a témoigné pendant 14 jours, niant toutes les accusations d'après lesquelles elle aurait intentionnellement blessé un bébé. "Je n'ai fait de mon mieux que pour prendre soin d'eux", a-t-elle témoigné. "Je suis là pour me soucier de ne pas nuire." Elle sanglotait parfois et défendait la collection de dossiers médicaux qu'elle gardait à la maison sur certains des bébés dont elle s'occupait.Letby sera condamné à Manchester Crown Court le 21 août.
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Ancelotti accusé de fraude fiscale : Une somme colossale en jeu !
Carlo Ancelotti, l'illustre entraîneur de football italien, fait actuellement face à des accusations de fraude fiscale en Espagne. Une enquête en cours contre Ancelotti pour fraude fiscale Les faits remontent à l'année 2014, lorsque l'ancien entraîneur du Real Madrid aurait omis de déclarer ses revenus provenant de droits d'image. Cette omission aurait entraîné une perte de 386 361 euros pour le Trésor public espagnol. Selon les dernières informations, un juge madrilène a été chargé de l'enquête. Après avoir étudié les éléments à sa disposition, le juge estime qu'il existe suffisamment d'indications pour présumer un délit contre le Trésor public. Cette affaire pourrait donc prendre une tournure juridique importante pour Carlo Ancelotti. Lire aussi : Le tirage au sort de la Coupe du monde 1998 truqué ! Des revenus non déclarés L'année 2014 semble être au cœur des préoccupations fiscales de Carlo Ancelotti. Alors qu'il avait bien déclaré ses revenus en tant qu'entraîneur du Real Madrid, il aurait omis de déclarer ses revenus issus de droits d'image et d'autres sources financières. Cette omission constitue une violation des lois fiscales espagnoles, qui exigent que tous les revenus soient déclarés, quelle que soit leur provenance. Carlo Ancelotti avait déjà été confronté à des problèmes fiscaux pour l'année 2015. À l'époque, l'entraîneur italien était résident fiscal au Royaume-Uni, et les services fiscaux espagnols avaient rejeté une plainte contre lui pour cette période. Voir ensuite : - Franck Kita mis examen pour diverses fraudes ! Les conséquences possibles Si Carlo Ancelotti est reconnu coupable de fraude fiscale, les répercussions pourraient être graves. En Espagne, les sanctions pour ce type de délit peuvent aller de lourdes amendes à des peines de prison, bien que la décision finale relève de la compétence du tribunal. De plus, une condamnation de ce genre pourrait nuire considérablement à la réputation de l'entraîneur italien, qui jouit d'une grande notoriété dans le monde du football. La défense se base sur le fait que Carlo Ancelotti bénéficie de la présomption d'innocence jusqu'à preuve du contraire. Il est fort probable qu'il fasse appel à des experts en droit fiscal pour le soutenir et prouver sa bonne foi. ________ Retrouvez toute l'actu foot sur notre page Facebook et sur notre page Twitter ! Read the full article
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Je reste éveillé, j’écoute, je m’instruis. Tôt ce matin, moins d’une heure avant l’aube, il y a eu quelque chose de plus sérieux que d’habitude. Véhiculé par le squelette de ma mère, un mauvais rêve sous la forme d’une conférence o cielle. L’état du monde. Une spécialiste des relations internationales, une femme raisonnable à la voix chaude et profonde, m’a informé que la planète n’allait pas bien. Elle a évoqué deux états d’esprit courants : l’apitoiement sur soi et l’agressivité. Pris séparément, un mauvais choix pour un individu. Pris ensemble, au sein d’un groupe ou d’une nation, un breuvage toxique qui est monté récemment à la tête des Russes en Ukraine, et avant eux à celle de leurs amis serbes dans leur partie du monde. On nous a rabaissés, maintenant nous allons prouver de quoi nous sommes capables. L’État russe devenu le bras politique du crime organisé, une nouvelle guerre en Europe n’avait plus rien
d’inconcevable. Tenez les divisions blindées prêtes à partir vers la frontière méridionale de la Lituanie, vers les plaines du nord de l’Allemagne. La même potion échau e l’esprit des franges barbares de l’islam. La coupe vidée, le même cri s’élève : on nous a humiliés, nous serons vengés !
La conférencière tenait en piètre estime notre espèce, dont les psychopathes représentent une fraction constante, un invariant humain. Juste ou non, la lutte armée les attire. Ils contribuent à transformer les rivalités locales en con its à grande échelle. L’Europe, selon elle aux prises avec une crise existentielle, faible et désunie alors que plusieurs variétés de nationalismes complaisants s’abreuvent à la même source. La confusion des valeurs, le bacille de l’antisémitisme qui couve, les populations d’immigrants qui croupissent dans la colère et l’ennui. Ailleurs, partout, de nouvelles inégalités, les super riches formant une race à part. Des trésors d’ingéniosité déployés par les États pour inventer des armes intelligentes, par les multinationales pour échapper à l’impôt, par les banques vertueuses pour se mettre des millions plein les poches. La Chine, trop vaste pour avoir besoin d’amis ou de conseils, qui sonde avec cynisme les rivages de ses voisins, construit des îlots de sable tropical, se prépare à une guerre qu’elle sait inévitable. Les pays à majorité musulmane victimes du puritanisme religieux, de la misère sexuelle, d’un étou ement de la recherche. Le Moyen-Orient, réacteur surgénérateur d’une éventuelle guerre mondiale. Et l’ennemi privilégié, les États-Unis, pas vraiment l’avenir de l’humanité, coupables de torture, esclaves de leur propre livre sacré conçu au temps des perruques poudrées, une Constitution aussi intouchable que le Coran. Leur population d’obèses anxieux, peureux, tourmentés par une indignation sans mots, méprisant le gouvernement, assassinant le sommeil avec chaque nouvelle arme à
feu. L’Afrique qui doit encore apprendre le tour de passe-passe de la démocratie : la transmission paci que du pouvoir. Ses enfants qui meurent par milliers chaque semaine, faute d’avoir le simple nécessaire : eau potable, moustiquaires, médicaments bon marché. Toute l’humanité unie et sur un pied d’égalité face à la vieille et triste réalité du changement climatique, de la déforestation, de la disparition de certaines espèces et des calottes glaciaires. Une agriculture rentable mais empoisonnée qui détruit la beauté du vivant. Les océans transformés en solution acide. Loin à l’horizon, mais approchant à grande vitesse, le tsunami pisseux d’une foule croissante de vieux, de cancéreux et de déments réclamant des soins. Et avec la transition démographique, bientôt l’inverse : une diminution catastrophique de la population. L��expression de moins en moins libre, la démocratie libérale qui n’est plus la destination évidente, les robots voleurs d’emplois, la liberté au corps à corps avec la sécurité, le socialisme déshonoré, comme le capitalisme corrompu et destructeur, aucune alternative en vue.
En conclusion, d’après la conférencière, ces désastres sont l’œuvre de notre double nature. De notre intelligence et de notre puérilité. Nous avons construit un monde trop dangereux et compliqué pour être gouverné par notre tempérament querelleur. En désespoir de cause, tous les su rages iront au surnaturel. C’est le crépuscule du deuxième âge de la raison. Nous avons été formidables, mais nous voilà condamnés. Vingt minutes. Coupez.
Angoissé, je tripote mon cordon. Il me sert de chapelet. Attendez, me dis-je. Si c’est ça l’avenir, quel mal y a-t-il à être puéril ? J’ai entendu assez de ces conférences pour avoir appris à énoncer les contre-arguments. Le pessimisme est trop facile, voire délectable, le signe de ralliement des intellectuels de la terre entière. Il dispense les élites de chercher des solutions. Nous nous repaissons
des idées noires contenues dans les pièces de théâtre, les poèmes, les romans, les lms. Et maintenant dans les conférences. Pourquoi se er à ce tableau alors que jamais l’humanité n’a été aussi riche, en aussi bonne santé, avec une espérance de vie aussi prolongée ? Alors que jamais il n’y a eu si peu d’êtres humains morts à la guerre ou en couches — et que jamais nous n’avons eu accès à plus de savoir, de vérités scienti quement établies ? Alors que la compassion — pour les enfants, les animaux, les religions des autres, les habitants de contrées lointaines — croît quotidiennement ? Que des centaines de millions d’individus ont été tirés de la misère ? Qu’en Occident, même les gens modestes, bien calés dans leur siège, bercés par la musique, avalent en douceur des kilomètres d’autoroute quatre fois plus vite qu’un cheval au galop ? Alors que la variole, la polio, le choléra, la rougeole, la mortalité infantile, l’analphabétisme, les exécutions publiques et la torture d’État ont été bannis de tant de pays ? Il n’y a pas si longtemps, ces éaux étaient partout. Alors que les panneaux solaires, les parcs éoliens, l’énergie nucléaire et des inventions encore inconnues nous libéreront des rejets de dioxyde de carbone, que les cultures génétiquement modi ées nous épargneront les ravages des pesticides et sauveront les plus pauvres de la famine ? Alors que la migration généralisée vers les villes rendra de vastes parcelles de terre à la nature, fera baisser la natalité, soustraira certaines femmes à l’autorité de patriarches de village ignorants ? Et que dire de ces miracles ordinaires qui feraient envier à César le sort d’un ouvrier : soins dentaires indolores, accès instantané aux gens qu’on aime, à la meilleure musique que le monde ait connue, à la gastronomie d’une douzaine de civilisations ? Nous sommes bardés de privilèges et de plaisirs autant que de griefs, et ceux dont ce n’est pas le cas le seront bientôt. Quant aux Russes, on disait la même chose de l’Espagne
catholique. On s’attendait à voir ses armées sur nos plages. Comme la plupart du temps, rien de cela ne s’est produit. Le problème fut réglé par quelques vaisseaux et une tempête opportune qui ont forcé sa otte à contourner le nord de l’Écosse. Toujours nous serons troublés par l’état des choses : avoir une conscience est un cadeau empoisonné.
Un simple hymne à la gloire de ce monde en or dont je vais hériter. Dans ma réclusion, je suis devenu un connaisseur en rêves collectifs. Comment savoir ce qui est vrai ? Di cile pour moi de réunir les preuves. Chaque proposition est contrebalancée, ou annulée, par une autre. Comme tout le monde, je prendrai ce que je voudrai, ce qui me plaira.
Ian McEwan - Dans une coque de noix
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Hollywood a les Oscars, la littérature a le prix Booker et le sport a la BBC Sports Personality of the Year. Mais dans le monde des affaires, il y a peu de chances de reconnaître les réalisations de ses sommités (au-delà des récompenses commerciales ennuyeuses ou des procès criminels occasionnels). Ainsi, chaque année, la colonne de l'agenda des affaires de l'Observateur se propose de corriger ce tort. Voici nos récompenses pour les titans de l'industrie de 2022.Le prix Matt Hancock pour la fonction publiqueAu début de la pandémie de coronavirus, des millions de Britanniques ont exprimé leur gratitude à ceux qui ont fait un effort supplémentaire dans leur service au public. Une entreprise liée à la consœur conservatrice Michelle Mone serait allée encore plus loin : 5 000 milles supplémentaires vers la Chine, pour être précis, pour trouver des équipements de protection pour le NHS.Bien sûr, les récompenses de Lady Mone allaient un peu au-delà du coup de main hebdomadaire donné aux travailleurs clés. Les documents rapportés par le Gardien en novembre a montré qu'elle et ses enfants avaient également reçu 29 millions de livres sterling des bénéfices de la société PPE.Mone a pris un "congé autorisé" de la Chambre des Lords pour "effacer son nom" d'une manière encore indéterminée, il est donc peu probable qu'elle se rende à la cérémonie de remise des prix. Mais si elle le faisait, elle utiliserait probablement son discours pour remercier son mari, Douglas Barrowman, qui a également semblé jouer un rôle clé dans PPE Medpro, et leurs avocats, qui seront sûrement reconnaissants qu'il existe un enregistrement permanent de leur travail engagé sur au nom de leurs clients.Le prix Bonnie and Clyde du meilleur coupleSam Bankman-Fried après son arrestation à Nassau en décembre. Photographie : Dante Carrer/ReutersLe monde des affaires a eu sa juste part d'amants maudits, mais peu de ces histoires romantiques se sont terminées par ce que les procureurs ont appelé "l'une des plus grandes fraudes financières de l'histoire des États-Unis".Techniquement, Sam Bankman-Fried et Caroline Ellison n'auraient plus eu de relation amoureuse au moment où l'échange de crypto FTX s'est effondré de manière spectaculaire en novembre. Ils étaient certainement impliqués financièrement. Les liens étroits entre le FTX de Bankman-Fried et le fonds spéculatif affilié Alameda Research, dont Ellison était le directeur général, font désormais l'objet d'un examen minutieux par les procureurs.Bankman-Fried a été emmené ce mois-ci menotté par les autorités bahaméennes. Ellison a accepté de plaider coupable à sept infractions, dont la fraude électronique, la fraude en valeurs mobilières et le blanchiment d'argent (peine maximale combinée : 110 ans) et elle coopère avec les enquêteurs. Car il n'y a jamais eu d'histoire de plus de malheur, etc.Le prix Andy Warhol de la politiqueKwasi Kwarteng : déménageur rapide. Photographie : Toby Melville/ReutersOubliez 15 minutes de gloire. Au cours de l'automne, il est apparu que le Parti conservateur offrait à quiconque le voulait 15 minutes pour gérer l'économie.Pour être juste envers Kwasi Kwarteng, il a réussi un peu plus que cela : il a été chancelier pendant 38 jours (le règne le plus court au Trésor britannique depuis plus d'un siècle pour quiconque n'est pas mort en fonction).Kwarteng a réussi à provoquer presque une crise financière en quelques semaines, c'est donc un gagnant mérité. Mais il y avait un autre défi de taille provenant littéralement du même bureau : Nadhim Zahawi. Il a fait une offre impressionnante pour un poste de chancelier de deux jours, acceptant le poste et disant ensuite à l'homme qui l'a embauché, Boris Johnson, de démissionner le lendemain. Cependant, Johnson a été expulsé avant de pouvoir limoger Zahawi, qui a réussi à s'accrocher pendant 63 jours.Le prix commémoratif du Presidents ClubChef d'Aviva Amanda Blanc: à la réception de quelques remarques inappropriées. Photographie: PALe sexisme
est toujours un problème majeur dans le monde des affaires britannique – mais il peut parfois être difficile de se faire une idée de sa prévalence. Alors félicitations aux actionnaires individuels présents à l'assemblée annuelle d'Aviva pour avoir montré au monde que la misogynie est bien vivante et toujours aussi débile. Un investisseur, apparemment membre de l'école de psychologie féminine Richard Keys, a déclaré à la réunion que la directrice générale, Amanda Blanc, devrait améliorer les rendements en, euh, "porter un pantalon".Hautement recommandé : ne blâmez pas tout sur les cinglés des investisseurs individuels. Il n'y a que neuf femmes PDG du FTSE 100, donc les conseils d'administration n'ont toujours pas reçu le mémo indiquant que nous serons bientôt en 2023.Le plateau doré du MonopolyCe gong va à l'extraction de rente la plus impressionnante de l'année. Comme toujours, des points supplémentaires sont offerts si les produits sont essentiels à la vie humaine, il n'y a donc eu qu'un seul gagnant en 2022 : l'ensemble de l'industrie de l'énergie.L'invasion de l'Ukraine par la Russie a fait grimper les prix partout à des niveaux insensés. Le grand pétrole, les énergies renouvelables et le nucléaire ont tous fait ce que Vladimir Poutine pourrait décrire comme « une tuerie ».Les patrons du pétrole et du gaz du secteur ont été amplement récompensés pour leur bonne fortune, mais l'une des plus remarquables était Linda Cook, directrice générale du plus grand opérateur de la mer du Nord, Harbour Energy. Elle a décroché un «bonjour en or» de 4,6 millions de livres sterling dans le cadre de son package salarial de 6 millions de livres sterling. Cook est une experte dans cette forme d'art : en 2010, elle a reçu un "adieu en or" d'une valeur de plus de 30 millions de dollars en indemnités de départ et en pensions comme prix de consolation après avoir raté le poste le plus élevé chez Shell.Hautement félicité: Hayden Wood, patron de Bulb Energy, qui a continué à percevoir un salaire de 250 000 £ financé par les contribuables pendant des mois après l'effondrement de l'entreprise au coût de 6,5 milliards de £ pour le gouvernement. Bon travail si tu peux l'obtenir.Prix de la liberté d'expressionElon Musk, un élément régulier de la cérémonie annuelle de remise des prix de Business Agenda. Photographie: Brian Lawless / PANous rendons hommage à Elon Musk pour son engagement envers «l'absolutisme de la liberté d'expression» qui a duré à peu près aussi longtemps qu'il lui a fallu licencier la moitié des travailleurs de l'entreprise.Musk a fait grand cas des politiques de modération inégales de Twitter (certaines d'entre elles étant justifiées). Cependant, cela ne l'a pas empêché d'imposer sa propre incohérence, notamment en suspendant les comptes Twitter : d'un traqueur de jet privé qui utilisait des données publiques ; les journalistes qui ont publié des liens vers d'autres sources pour ces données ; des sociétés de médias sociaux rivales ; les personnes qui ont publié des liens vers d'autres sociétés de médias sociaux. La place publique est devenue encore plus désordonnée.
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Du coup, j'ai eu envie de faire ma liste de confort things, même si y a des choses un peu honteuses dedans huhu.
1. Lou! en première place bien-sûr
2. Kiki la petite sorcière
3. Raiponce, soit la princesse qui me ressemble le plus au niveau du caractère !
4. La planète au trésor, où je me suis toujours retrouvée en Jim
5. Le visiteur du futur, du coup
6. Les dissociés, forcément
7. Lovely Complex, ou le Shojo qui m'a presque fait accepter mes 1m77 (et le premier qui m'a vraiment fait rire)
8. Detroit Become Human. Dès que je joue à ce jeu, mon coeur explose de joie. Surtout pendant les scènes avec Connor et Hank 🥺
9. BTS (Eeet oui je suis une ARMY, mais promis je ne fais pas peur.) Mon bias est Suga. 🤍
10. Bon quand je disais que j'avais honte, c'était surtout de Glee... C'est mon plaisir coupable. Cette série est insupportable mais j'ai réussi à m'attacher à certains persos, donc je l'aime énormément. Puis je dois bien avouer qu'une série musicale c'est tout ce qu'il me fallait depuis toujours.
Mentions honorables : Coraline, la série Skam, Harry Potter (ÉVIDEMMENT; mais je voulais être plus originale dans ma liste), le jeu Undertale, l'animé MHA, et sûrement beauuucoup d'autres choses auxquelles je n'ai pas pensé.
(04/10/2021)
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Marseille Au Musée d’Histoire, une expo fort intéressante “Trésors Coupables” qui traie des pilleurs de tombes, et autres “détectoristes” (mot-valise mêlant détecteur de trésor et terroriste) qui mettent à sac des sites archéologiques.... Ici, pas mal d’objets ayant été retrouvés chez des trafiquants ou de simples particuliers. Très frustrant donc de ne pas forcément connaître la provenance exacte de ces objets.
- les 2 premières : statue-menhir : homme avec poignard dans un baudrier - Pozacciu, près d’Ajaccio
- les 2 suivantes : pointes de flèches néolithiques - Afrique
- les 2 dernières : fossiles d’Ophiures et de Trilobites - Paléozoïque, MAroc
#marseille#musée d'histoire#trésors coupables#archéologie#flèche#préhistoire#menhir#statue-menhir#corse#ajaccio#pozacciu#fossile#paléontologie#ophiure#échinoderme#trilobite#maroc#paléozoïque#ère primaire
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Manne du matin - 18 Octobre -
Afin que vous sachiez...
"Voici, je vous L'amène... afin que vous sachiez que je ne trouve en Lui aucun crime." - Jean 19:4
"Je vous L'amène... afin que vous sachiez..." Pilate ne savait pas qu'il annonçait bien involontairement la vérité; il ignorait qu'il était un agent inconscient de la proclamation de l'Evangile au monde! Les juifs avaient voulu se débarrasser de Jésus depuis Son enfance. Plus tard, ils auraient voulu Le faire mourir dès le début de Son ministère, mais ils n'avaient pas osé. Et maintenant, Pilate L'amène devant eux; il Le montre à la foule afin que chacun sache que lui, Pilate, ne trouve en Lui aucune faute.
Mais il y a encore plus dans ces paroles: "Je vous L'amène... afin que vous sachiez..." Il est là devant chacun de nous, tel que le récit sacré nous Le montre, afin que nous sachions que c'est Lui qui est mené comme une brebis muette devant ceux qui la tondent... et la tuent. Voici notre Sauveur personnel, plus précieux qu'aucun trésor humain, plus près de chacun de nous que notre propre souffle, car quand notre souffle s'arrêtera, Lui demeurera et nous vivrons!
Il est là... sans péché, sans faute, à la place de ceux qui sont chargés de péchés, coupables de tous les crimes. Il est là... afin que vous sachiez qu'Il a été frappé pour nos transgressions; Il a ôté nos péchés, Il S'est chargé volontairement de nos iniquités. Il est là, afin que nous le sachions.
Il est là, l'Homme parfait, auquel la loi n'a rien à dire et qui, au cours de Sa vie et sur la croix, a vécu à notre place et est mort à notre place, afin que nous vivions de Sa vie. Il est là devant nous qui nous efforçons, hélas, si souvent en vain, de vivre pour Lui.
Il est là, ce Sauveur qu'ils ont tué et qui est maintenant ressuscité pour vivre dans nos coeurs, par la puissance du Saint-Esprit et y amener ce qu'Il est et ce qu'Il a. Oui, notre Sauveur n'est plus mort, Il n'est plus sur la croix, mais ayant triomphé de la mort, Il est couronné de gloire et d'honneur, donnant Sa victoire, Ses richesses et Sa grâce à ceux qui croient. Il est là... afin que nous le sachions.
Méditation biblique quotidienne
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◀ 16 AOÛT ▶ Les Trésors De La Foi
Celui qui cache ses transgressions, ne prospérera point; mais celui qui les confesse et qui les abandonne, obtiendra miséricorde Proverbes 28:13
Admettez et confessez le péché; ne le cachez point Voici comment un pécheur coupable et repentant obtiendra miséricorde. Il doit abandonner la coutume de cacher son péché. C'est là le jeu de la fausseté qui nié le mal, de l'hypocrisie qui le dissimule, de la vanterie qui le justifie, et de la profession ouverte qui cherche à le compenser par de bonnes oeuvres. Mais l'affaire du pécheur doit être de le confesser et de l'abandonner. Les deux choses doivent être simultanées. Qu'il fasse sa confession au Seigneur lui-même avec droiture et honnêteté, avouant le mal en sentant et détestant son péché; en s'abstenant de jeter le faute sur les autres, d'accuser les circonstances, et de chercher des excuses dans sa faiblesse naturelle. Déchargeons notre conscience entièrement et reconnaissons-nous coupables devant l'acte d'accusation. Il n'y a de miséricorde qu'à ce prix. Ensuite abandonnons le péché. Après avoir avoué notre faute, désavouons toute intention d'y persister dans le présent et pour l'avenir. Nous ne pouvons demeurer dans la rébellion et habiter en même temps avec la Majesté du Roi. L'habitude du mal doit être délaissée ainsi que les lieux, les compagnies, les lectures, et toute poursuite de ce qui nous éloigne du bien. Ce n'est ni la confession de nos péchés, ni notre réforme à leur égard qui, en elles-mêmes, nous procurent le pardon, mais elles sont la condition pour qu'il nous soit accordé par la foi au sang de Christ. - Lire plus ici :
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FR Malleus Draconia X Readerfem!
Bonne lecture.
lemon/nsfw
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- M-Maîtresse, gémis Malleus pour la énième fois.
- Non, Malleus, taquine-ai-je. Tu ne dois pas jouir.
- Je suis... à ma limite... !
- Dans ce cas.
Je recule ma main de l'entre-jambe de mon époux qui peste à nouveau sous la frustration. Ça va faire la troisième fois que je m'arrête en si bon chemin. Aujourd'hui, c'est une punition. Pourquoi vous allez me demander, il se trouve que Malleus m'a frustré en s'arrêtant plusieurs fois alors que j'allais jouir. Il s'arrêtait quand on l'appelait, même pour mon anniversaire, même pour l'anniversaire de notre mariage. Tout ça parce qu'une servante le supplie à la porte. Je suis jalouse de l'attention qui lui porte. Et il le sent très bien mais ne va pas vouloir s'excuser. Je sais qu'elle écoute surement aux portes, je compte bien faire hurler Malleus pour moi.
- T.P, supplie Malleus. Permettez-moi de jouir, je vous en conjure... !
- Pourquoi je vais t'écouter, demande-ai-je en appuyant mon pied sur sa masculinité. Tu ne l'as pas fait pour moi. Et vouvoie-moi, je suis ta maîtresse, celle qui domine le dragon qui a les bras et les jambes attachées.
- Mes excuses, bafouille Malleus en gémissant d'un plaisir coupable. Ne soyez pas fâchée, vous êtes ma reine, celle que j'aime, que je désire plus que tout, permettez-moi simplement de vous démontrez tout le plaisir que vous me procurez.
- Alors cesse donc de partir vers une autre femme. Ou je vais croire que tu ne me désires plus et que tu en préfères une autre.
- Maîtresse serait jalouse ?
- Oui, je suis jalouse. Jalouse de l'attention que tu accordes à une autre. Jalouse que tu passes bien plus de temps à une femme. Jalouse et inquiète de te voir partir.
À chaque phrase, j'appuie un peu plus, ce qui le fais gémir. Quand son visage devient un peu sérieux, il déglutit en voyant ma mine attristée. Dernièrement, je perds peu à peu confiance en moi. Être une humaine dans un royaume rempli de fae n'est pas facile. Certains doutes de ma légitimité au trône, d'autres de mon amour envers Malleus. On essaye de me piéger et, malgré que je sache m'imposer, on me démonte mes arguments. Les nobles se moquent derrière moi, on balance également des rumeurs sur mes origines pour que je paraisse horrible. Alors, le fait que j'ai l'impression de voir l'homme que j'ai épousée partir avec une autre, ça me parait terrifiant.
- Mon trésor, murmure Malleus. Je suis désolé de t'avoir donné cette impression. Je te le promets, je vais essayer d'être plus présent et te soutenir, comme tu le fais.
- Tu me jures que tu vas cesser d'accorder autant d'attention à cette femme, demande-ai-je.
- Je jure que je vais mettre une distance entre elle et moi. Mon unique reine et épouse est T.P Draconia. Pardonnez-moi, maîtresse et permettez à la déplorable personne que je suis, de se faire pardonner par sa chère épouse.
- Hum... Bien, j'imagine que je n'ai-
Avant de finir ma phrase, Malleus s'était libéré de ses liens. Je ne sais pas comment mais maintenant, il est au-dessus de moi à m'embrasser sauvagement. Sa langue s'infiltre en moi en jouant avec la mienne. Ses crocs mordillent mes lèvres, une de ses mains maintiens ma tête et ma bouche ouverte, tandis que l'autre écarte une de mes jambes. Quand sa frustration est calmée, Malleus passe sa langue sur mon cou. Mon dragon communique beaucoup par de petit bruit venant du plus profond de sa gorge.
Du moins, quand il sait se retenir.
En un coup de bassin, l'entièreté de sa longueur écarte mes parois et libère ma voix sous le plaisir. Quand il commence à bouger, ses cordes vocales, profondes, émettent des sons à peine audibles. Cependant, avec l'expérience, j'ai su les repérer. En identifiant parfois leur signification. Pour couvrir les miens, j'embrasse Malleus mais il me tire doucement les cheveux, penchant ainsi ma tête afin d'entendre ma voix. Bien qu'embarrassée, je le laisse faire ce qu'il veut de moi. D'habitude, j'essaye de le dominer mais là, j'ai envie de me laisser faire.
Se rendant compte de mon état, Malleus me tourne en me mettant à quatre pattes. Surprise par ce geste, je sens ses mains s'accrocher à mon bassin, fermement. Il se retire en avançant mon bassin. Alors que j'allais pester de ne plus le sentir, mon partenaire recule violemment mon bassin et s'avance en même temps dans un bruit de claquement. Serrant mes dents, mes yeux s'écarquillent sous la surprise et un petit gémissement s'échappe de mes lèvres. Me comprimant autour de lui, Malleus pousse un soupir de bien-être avant de recommencer ce geste plusieurs fois.
- M-Malleus, gémisse-ai-je. C'est trop... !
- Jouis pour moi, roucoule-t-il. Montre-moi donc le visage d'une reine qui prend son pied avec son roi.
- Je- !
Avant de finir ma phrase, un immense feu brûle mon corps en libérant ma voix. Au râlement de Malleus, j'imagine que c'est la même chose pour lui. Nous reprenons notre souffle et je pars aux toilettes par la suite. J'ai bien appris ma leçon, après le sexe, les toilettes.
Au bout d'un mois, je vois déjà une grande évolution du côté de Malleus. Par exemple, la fille qui lui collait au cul a finit par comprendre qu'il n'y avait pas une limite à franchir. C'est ce qu'elle a fait, à mon plus grand soulagement. Lilia s'est un peu foutu de moi mais m'a félicité pour avoir su gérer le problème. De leurs côtés, Sebek et Silver continuent d'entrainer les nouvelles recrues. Après avoir eu un bilan médical, je me dirige vers le bureau de Malleus. On avait toujours repoussé cet examen, soit parce qu'on n'avait pas le temps, ou simplement car je ne voulais pas que l'on m'inspecte comme un rat de laboratoire. Surtout qu'en cas du moindre problème, les médecins et la cour me jetterait des pierres.
Surtout quand il s'agit d'une descendance.
Encore, de ce côté-là, j'ai confiance en moi. Surtout après les résultats. Frappant doucement la porte en bois massif, j'entre après avoir obtenue l'autorisation du propriétaire. Sur son bureau dans un bois noir, Malleus était assis sur un confortable siège noir et vert. Bien que ce ne soit pas le trône, il impose tout de même en dépassant la taille de Malleus, assis.
- Mon trésor, demande Malleus en relevant sa tête. Que se passe-t-il ?
- J'ai passé mon examen médical aujourd'hui, répond-y-je.
- Apporte-moi des bonnes nouvelles, s'il te plait.
- Bien sûr, mon amour, bien sûr.
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Les Quatre Filles March - Chapitre 30
Conséquences
La fête de bienfaisance de Mrs. Chester était si élégante et chic, qu'être invitée à y tenir une table était considéré comme un grand honneur par les jeunes filles du voisinage, et tout le monde était très intéressé. On demanda à Amy, mais pas à Jo, ce qui valait mieux pour tout le monde, car elle était décidément dotée de deux mains gauches à cette période de sa vie, et il fallut bien des bleus et des bosses pour lui apprendre à se débrouiller sans heurts. La « créature hautaine et inintéressante » fut froidement ignorée ; mais le talent et le bon goût d'Amy furent dûment complimentés par l'offre de tenir la table des artistes, et elle se démena pour préparer et assurer des contributions valables et appropriées.
Tout se passa sans anicroches jusqu'au jour avant l'ouverture de la fête ; alors il se produisit l'une de ces petites escarmouches qu'il est presque impossible d'éviter, quand quelques vingt-cinq femmes, vieilles et jeunes, chacune avec ses préjugés et ses dépits propres, essaient de travailler ensemble.
May Chester était jalouse d'Amy parce que celle-ci était plus appréciée qu'elle ; et, juste à cette époque, plusieurs événements insignifiants se produisirent qui attisèrent ce sentiment. Les délicates œuvres à la plume d'Amy éclipsèrent complètement les vases peints de May ; puis le fameux Tudor avait dansé quatre fois avec Amy, à une soirée précédente, et seulement une fois avec May ; c'était là la deuxième épine ; mais la principale offense qui lui restait en travers de la gorge, était une rumeur qu'une commère bien intentionnée lui avait chuchotée, et qui disait que les filles March s'étaient moquées d'elle chez les Lamb. Toute la faute aurait dû en incomber à Jo, car sa vilaine imitation avait été trop réussie pour ne pas être remarquée, et les Lamb si enjoués avaient laissé la plaisanterie s'ébruiter. Pas un mot de tout cela n'avait atteint les coupables, et l'on peut imaginer la détresse d'Amy, quand, alors qu'elle mettait les dernières touches à sa jolie table le soir avant la fête, Mrs. Chester, qui, bien entendu, n'appréciait pas le supposé ridicule de sa fille, dit d'un ton neutre, mais avec un regard froid, -
« J'apprends, ma chère, qu'il y a de la gêne parmi les demoiselles parce que j'ai confié cette table à quelqu'un d'autre que mes filles. Comme c'est la table la plus importante, et certains diraient la plus attractive, de toutes - et qu'elles sont les organisatrices principales de la fête - on pense qu'il est mieux pour elles de prendre cette place. Je suis désolée, mais je sais que vous êtes trop sincèrement intéressée par la cause pour être contrariée par une petite déception personnelle, et vous pouvez avoir une autre table si vous le désirez. »
Mrs. Chester s'était flattée à l'avance de pouvoir énoncer ce petit discours avec aisance ; mais le moment venu, elle trouva assez difficile de le prononcer avec naturel, avec les yeux innocents d'Amy rivés sur elle, pleins de surprise et de peine.
Amy sentait qu'il y avait quelque chose derrière tout ça, mais ne pouvait pas deviner quoi, et dit doucement - se sentant blessée, et le montrant, -
« Peut-être préféreriez-vous que je n'ai pas de table du tout ?
— Allons, ma chère, pas de rancœur, je vous en prie ; ce n'est qu'une question d'efficacité, vous voyez ; mes filles vont naturellement prendre les choses en main, et cette table est considérée comme celle qui leur convient le mieux. Je pense qu'elle vous est tout à fait appropriée, et je suis très reconnaissante de vos efforts pour la rendre si jolie ; mais nous devons renoncer à nos souhaits personnels, bien sûr, et je vais m'assurer que vous ayez une bonne place ailleurs. N'aimeriez-vous pas la table des fleurs ? Les petites filles en ont la charge, mais elles sont découragées. Vous pourriez en faire quelque chose de charmant, et la table des fleurs attire toujours le public, vous savez.
— En particulier les gentlemen », ajouta May, avec un air qui renseigna Amy sur l'une des causes de sa disgrâce soudaine. Elle rougit de colère, mais ne fit pas autrement attention à ce sarcasme puéril, et répondit avec une amabilité inattendue, -
« Il en sera comme vous le souhaitez, Mrs.Chester ; je vais sur le champ abandonner ma place ici, et me consacrer aux fleurs, si vous le voulez.
— Tu peux mettre tes propres réalisations sur ta table, si tu préfères », commença May, prise de remords en regardant les jolis présentoirs, les coquillages peints, et les charmantes illuminations qu'Amy avait préparés avec tant de soin et disposés avec tant de grâce. Elle n'y entendait que gentillesse, mais Amy se méprit, et dit rapidement, -
« Oh, certainement, si tout cela vous gêne » ; et après avoir balayé toutes ses contributions pêle-mêle dans son tablier, elle s'éloigna, avec le sentiment qu'elle et ses œuvres avaient été insultées de manière impardonnable.
« Maintenant elle est fâchée ; oh, Seigneur, j'aimerais ne pas vous avoir demandé de lui parler, Maman », dit May, en regardant avec tristesse les espaces vides sur sa table.
« Les disputes entre filles sont vites oubliées », lui répondit sa mère, légèrement honteuse d'avoir pris part à celle-ci, comme de juste.
Les petites filles accueillirent Amy et ses trésors avec ravissement. Cette réception cordiale apaisa quelque peu son esprit troublé, et elle se mit au travail, déterminée à réussir floralement, si elle ne le pouvait pas artistiquement. Mais tout semblait contre elle ; il était tard, et elle était fatiguée ; tout le monde était trop occupé par ses propres affaires pour l'aider, et les petites filles n'étaient que des gênes, car les chéries s'agitaient et jacassaient comme autant de pies, créant la confusion dans leurs efforts maladroits de préserver l'ordre le plus parfait. L'arche de verdure ne voulut pas rester stable une fois qu'elle l'eut érigée, mais vacillait et menaça de lui tomber sur la tête une fois que les paniers suspendus furent remplis ; sa meilleure céramique reçut une éclaboussure ; elle se meurtrit les mains en jouant du marteau, et prit froid en travaillant dans un courant d'air, ce qui la remplit d'appréhension pour le lendemain. Toute lectrice ayant connu des malheurs semblables sympathisera avec Amy, et lui souhaitera de pouvoir mener sa tâche à bien.
Il y eut une grande indignation à la maison ce soir-là, quand elle raconta son histoire. Sa mère dit que c'était une honte, mais qu'elle avait bien agi. Beth déclara qu'elle n'irait pas du tout à cette vieille fête, et Jo demanda pourquoi elle n'avait pas pris toutes ses jolies choses et laissé ces méchantes gens se débrouiller sans elle.
« Qu'elles soient méchantes n'est pas une raison pour que je le sois aussi. Je déteste ce genre de choses ; et même si je pense avoir le droit de me sentir blessée, je n'ai pas l'intention de le montrer. Cela les touchera plus que des discours de colère ou des actes de protestation, n'est-ce pas, Marmee ?
— Voilà qui est bien parlé, ma chérie ; rendre un baiser pour un coup est toujours ce qu'il y a de mieux, bien que ce ne soit pas très facile de le donner, parfois », dit leur mère, avec l'air de quelqu'un qui a appris la différence entre le prêche et la pratique.
En dépit de multiples tentations très naturelles de s'adonner à la rancœur et à la vengeance, Amy s'accrocha à sa résolution tout le jour suivant, déterminée à vaincre son ennemi par la gentillesse. Elle partit du bon pied, grâce à un rappel silencieux inattendu, mais des plus opportuns. Comme elle arrangeait sa table ce matin-là, alors que les petites filles étaient dans une pièce attenante en train de remplir les paniers, elle sortit sa réalisation fétiche : un petit livre, dont son père avait trouvé l'antique couverture parmi ses trésors et dans lequel, sur des feuilles de vélin, elle avait magnifiquement enluminé différents textes. Comme elle tournait les pages, riches d'illustrations pittoresques, avec une fierté bien excusable, ses yeux tombèrent sur une phrase qui la fit marquer une pause et réfléchir. Dans un magnifique rinceau écarlate, bleu et or, où de petits esprits de bonne volonté s'entraidaient au milieu des vignes et des fleurs, se trouvaient les mots, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
« Je le devrais, mais je n'y arrive pas », pensa Amy, tandis que son œil quittait la page aux vives couleurs pour se porter sur le visage déconfit de May derrière les grands vases, qui ne pouvaient cacher les vides que ses beaux ouvrages avaient autrefois occupé. Un court moment, Amy resta immobile, tournant les pages entre ses mains, lisant sur chacune un doux reproche faits aux esprits aigres et peu charitables. Bien des sermons sages et vrais nous sont offerts chaque jour par des ministres inconscients, dans la rue, à l'école, au bureau ou à la maison ; même l'étal d'une fête de bienfaisance peut devenir une chaire, s'il peut nous apporter les mots bons et utiles qui ne passent jamais de mode. La conscience d'Amy prêcha sur le champ un petit sermon à son intention d'après ce texte, et elle fit ce que nombre d'entre nous ne font pas toujours - elle prit le sermon à cœur, et le mit immédiatement en pratique.
Un groupe de filles se tenait près de la table de May, admirant les jolis objets, et discutant du changement de vendeuses. Elles parlaient à voix basse, mais Amy savait qu'elles parlaient d'elle, écoutant une version de l'histoire et jugeant en conséquence. Ce n'était pas agréable, mais elle était pleine de bonne volonté, et, à cet instant, une chance s'offrit à elle de le prouver. Elle entendit May dire sombrement, -
« C'est vraiment dommage, il n'y a pas le temps de préparer d'autres choses, et je ne veux pas remplir les vides avec n'importe quoi. La table était parfaitement complète - maintenant elle est gâchée.
— Je suis sûre qu'elle les remettrait en place si tu le lui demandais, suggéra quelqu'une.
— Comment le pourrais-je après toute cette histoire » ; commença May, mais elle ne termina pas, car la voix d'Amy traversa le hall, qui disait aimablement, -
« Tu peux les ravoir, et de bon cœur, sans question, si tu les veux. J'étais justement en train de penser à t'offrir de les reprendre, car ils appartiennent à ta table plutôt qu'à la mienne. Tiens les voilà ; prends-les s'il te plaît, et pardonne-moi de les avoir emportés si précipitamment hier soir. »
Tout en parlant, Amy remit en place ses contributions avec un signe de tête et un sourire, et repartit en hâte, estimant qu'il était plus facile de faire quelque chose de gentil qu'il ne l'était de rester et d'en être remerciée.
« Eh bien ça, je dirais que c'est vraiment aimable de sa part, n'est-ce pas ? » s'exclama une fille.
La réponse de May fut inaudible ; mais une autre jeune fille, au caractère de toute évidence aigri à force de préparer de la citronnade, ajouta avec un rire désagréable, « Très aimable ; elle savait qu'elle ne pourrait pas les vendre à sa propre table. »
Cela lui fit mal ; quand nous faisons de petits sacrifices nous aimons les voir appréciés, à tout le moins ; et pendant un instant Amy regretta de l'avoir fait, ayant l'impression que la vertu n'est pas toujours sa propre récompense. Mais c'est pourtant le cas, - comme elle le découvrait présentement ; car elle retrouva sa bonne humeur, et sa table s'épanouit sous ses doigts talentueux ; les filles étaient très gentilles, et ce petit geste semblait avoir fortement apaisé les tensions.
Ce fut une très longue journée, et des plus difficiles pour Amy, qui était souvent seule assise derrière sa table, car les petites filles avaient déserté très tôt ; les fleurs ne trouvaient que peu d'acheteurs en été, et ses bouquets commencèrent à faner bien avant le soir.
La table des artistes était bien la plus attractive de la pièce ; elle fut entourée de monde toute la journée, et les vendeuses allaient et venaient constamment, l'air important, avec des cassettes pleines de monnaie. Amy regardait souvent de ce côté, pensive, se languissant d'être là-bas, à l'aise et heureuse, plutôt que remisée dans un coin sans rien à faire.
Cela peut ne pas sembler très éprouvant à certains d'entre nous ; mais pour une jolie jeune fille insouciante, c'était non seulement ennuyeux, mais aussi très pénible ; et l'idée d'être vue ainsi dans la soirée par sa famille, ainsi que par Laurie et ses amis, en faisait un vrai calvaire.
Elle ne rentra pas à la maison avant la nuit, et elle était alors si pâle et silencieuse qu'ils surent que la journée avait été difficile, bien qu'elle ne se plaignît nullement, et ne leur racontât même pas ce qu'elle avait fait. Sa mère lui servit une tasse supplémentaire de thé revigorant, Beth l'aida à s'habiller, et fabriqua une charmante petite couronne de fleurs pour ses cheveux, tandis que Jo étonna toute la famille en se préparant avec un soin tout particulier, et en insinuant sombrement que la roue était sur le point de tourner.
« Ne fais rien d'impoli, je t'en prie, Jo ; je ne veux pas d'esclandre, alors laisse faire, et conduis-toi bien », la pria Amy, en partant plus tôt, avec l'espoir qu'une nouvelle provision de fleurs l'attendrait pour rafraîchir sa pauvre petite table.
« J'ai seulement l'intention de me montrer captivante et agréable à tous ceux que je connais, et de les garder dans ton coin aussi longtemps que possible.Teddy et ses gars donneront un coup de main, et nous passerons un bon moment », répondit Jo en se penchant par-dessus le portail pour guetter Laurie. Le pas familier se fit alors entendre dans le crépuscule, et elle courut à sa rencontre.
« Est-ce là mon garçon ?
— Aussi sûr que c'est là ma fille ! » et Laurie lui prit la main pour la loger sous son bras, avec l'air d'un homme dont tous les vœux étaient exaucés.
« Oh, Teddy, quelle histoire ! » et Jo raconta les torts faits à Amy avec tout le zèle d'une sœur.
« Une bande de nos gars va venir, et je veux bien être pendu si je ne les fais pas acheter toutes les fleurs qu'elle a, et camper devant sa table après coup.
— Les fleurs ne sont plus jolies du tout, a dit Amy, et les fleurs fraîches risquent de ne pas arriver à temps. Je ne veux pas me montrer injuste ou suspicieuse, mais je ne serais pas étonnée qu'elles n'arrivent jamais. Quelqu'un qui commet une méchanceté a de grandes chances d'en commettre une autre, remarqua Jo, dégoûtée.
— Est-ce que Hayes ne vous a pas donné les plus belles fleurs de notre jardin ? Je le lui ai demandé.
— Je ne le savais pas ; il a oublié, je suppose ; et comme ton grand-père n'allait pas très bien, je n'ai pas voulu l'embêter en lui demandant des fleurs, même si j'en voulais.
— Allons, Jo, comment as-tu pu penser avoir seulement besoin de demander ? Elles sont tout autant à toi qu'à moi ; est-ce que nous ne partageons pas toujours tout à parts égales ? » commença Laurie, sur ce ton qui avait le don d'agacer Jo.
« Seigneur ! J'espère bien que non ! La moitié de ce que tu possèdes ne me conviendrait pas du tout. Mais ne restons pas ici à bavarder ; je dois aider Amy, alors va te mettre sur ton trente-et-un ; et si tu veux bien être assez gentil pour laisser Hayes amener quelques belles fleurs au Hall, je te bénirai à jamais.
— Ne pourrais-tu pas le faire maintenant ? » demanda Laurie, si suggestivement que Jo lui ferma le portail au nez avec une hâte peu hospitalière, et lui lança à travers la grille, « Va-t'en, Teddy ; je suis occupée. »
Grâce aux conspirateurs, la roue tourna effectivement cette nuit-là, car Hayes envoya une profusion de fleurs, avec un charmant panier arrangé de la plus belle des façons pour faire une pièce centrale ; puis la famille March se montra en masse,* et Jo se démena pour faire en sorte que les gens viennent, mais aussi restent, riant à ses élucubrations, admirant le bon goût d'Amy, et s'amusant énormément, selon toute apparence. Laurie et ses amis se jetèrent galamment dans la bataille, achetèrent les bouquets, campèrent devant la table et firent de ce coin l'endroit le plus animé de la pièce. Amy était dans son élément maintenant, et, par gratitude, si ce n'est plus, était aussi vive et gracieuse que possible, - arrivant à la conclusion que la vertu était bien sa propre récompense, après tout.
Jo se conduisit de manière exemplaire ; et quand Amy fut joyeusement entourée de sa garde d'honneur, Jo arpenta le hall, collectant divers ragots, qui l'éclairèrent quant au changement d'humeur des Chester. Elle se fit des reproches pour sa participation à la discorde, et résolut d'innocenter Amy dès que possible ; elle découvrit également ce qu'Amy avait fait de ses œuvres ce matin-là, et la considéra comme un modèle de magnanimité. En passant devant la table des artistes, elle y jeta un œil, à la recherche des objets de sa sœur, mais n'en vit pas la moindre trace. « Remisés hors de la vue, je gagerai », pensa Jo, qui pouvait pardonner qu'on lui fasse du tort, mais détestait qu'on insulte sa famille.
« Bonsoir, Miss Jo ; comment s'en sort Amy ? » demanda May, avec un air conciliant, - car elle voulait montrer qu'elle aussi pouvait être généreuse.
« Elle a vendu tout ce qu'elle avait qui vaille la peine d'être vendu, et maintenant elle profite de la soirée. La table des fleurs est toujours attractive, vous savez, "en particulier chez les gentlemen." »
Jo n'avait pu résister à cette petite pique, mais May la reçut si docilement qu'elle la regretta dans l'instant, et se mit à complimenter les grands vases, qui étaient toujours invendus.
« Est-ce que le manuscrit d'Amy est par là ? J'avais dans l'idée de l'acheter pour notre père », dit Jo, très inquiète du sort des œuvres de sa sœur.
« Tous les objets fabriqués par Amy sont partis depuis longtemps ; j'ai pris soin qu'ils soient remarqués par les bonnes personnes, et ils nous ont rapporté une belle petite somme, » répondit May, qui avait, comme Amy, résisté à diverses petites tentations ce jour-là.
Très satisfaite, Jo se précipita pour rapporter la bonne nouvelle ; Amy eut l'air à la fois touchée et surprise par les mots de May et par ses manières.
« Maintenant, messieurs, je veux que vous alliez faire votre devoir auprès des autres tables aussi généreusement que vous l'avez fait à la mienne - en particulier à la table des artistes », ordonna-t-elle à « la bande de Teddy », comme les filles appelaient ses amis de l'université.
« "Chargez, Chester, chargez !" est le mot d'ordre pour cette table ; mais accomplissez votre devoir comme des hommes, et vous en aurez pour votre argent en matière d'art, dans tous les sens du terme.
— Entendre, c'est s'exécuter, mais March est plus doux que May », dit le petit Parker, dans un effort désespéré d'être à la fois spirituel et tendre, rapidement douché par Laurie, qui dit : « Très bien, fiston, pour un petit garçon ! » et l'entraîna plus loin avec une tape paternelle sur la tête.
« Achète les vases », souffla Amy à Laurie, pour une dernière pelletée de charbons ardents sur la tête de son ennemie.
Au ravissement de May, non seulement Mr. Laurence acheta les vases, mais il parada dans le hall en en portant un sous chaque bras. Les autres jeunes hommes investirent avec tout autant d'enthousiasme dans toutes sortes de babioles délicates, après quoi ils errèrent sans but, chargés de fleurs de cire, d'éventails peints, de portefeuilles en filigrane et d'autres achats utiles et appropriés.
Tante Carrol était là, eut vent de l'histoire, en eut l'air content, et dit quelque chose à Mrs. March qui fit rayonner celle-ci de satisfaction et regarder Amy avec une expression mêlée de fierté et d'anxiété, mais elle ne révéla la cause de son plaisir que quelques jours plus tard.
La foire fut décrétée être un succès ; et quand May vint souhaiter la bonne nuit à Amy, ce fut en toute simplicité, contrairement à son habitude, mais avec un baiser affectueux et un regard qui disait, « Pardonne et oublie ». Cela contenta Amy ; et quand elle rentra à la maison elle trouva les vases qui trônaient sur le manteau de la cheminée du parloir, chacun garni d'un magnifique bouquet. « Pour récompenser les mérites d'une March magnanime », comme le dit Laurie avec un salut.
« Tu as bien plus de principes, de générosité et de noblesse d'âme que je ne t'en ai jamais attribué, Amy. Tu t'es conduite avec gentillesse, et je te respecte de tout mon cœur », dit chaleureusement Jo tandis qu'elles brossaient leurs cheveux, plus tard cette nuit-là.
« Oui, nous la respectons toutes, et nous l'aimons d'être si prompte à pardonner. Ce doit avoir été terriblement difficile, après avoir travaillé si longtemps, quand tu te faisais une joie de vendre tes propres réalisations. Je ne crois pas que j'aurais pu le faire aussi gentiment que toi », ajouta Beth depuis son oreiller.
« Allons, les filles, vous n'avez pas besoin de me flatter ; j'ai seulement fait comme se devait. Vous riez quand je dis que je veux être une lady, mais cela veut dire être une vraie dame, dans l'esprit et les manières, et je m'y essaie autant que je l'entends. Je ne peux pas expliquer exactement, mais je veux être au-dessus des petites mesquineries, des folies et des défauts qui accablent tant de femmes. J'en suis encore loin, mais je fais de mon mieux, et j'espère avec le temps parvenir à être comme Mère. »
Amy avait parlé avec sincérité, et avec une étreinte cordiale, Jo lui dit,
« Je comprends maintenant ce que tu veux dire, et je ne rirai plus jamais de toi. Tu progresses plus vite que tu ne le penses, et je vais prendre exemple sur toi, car je crois bien que tu as découvert le secret de la vraie politesse. Continue d'essayer, ma chérie, tu en seras récompensée un jour ou l'autre, et personne n'en sera plus heureux que moi.
Une semaine plus tard, Amy reçut sa récompense, et la pauvre Jo trouva bien difficile d'en être heureuse. Une lettre de Tante Carrol arriva, et le visage de Mrs. March s'illumina à tel point quand elle la lut que Jo et Beth, qui étaient avec elles, demandèrent à connaître la bonne nouvelle.
« Tante Carrol part en Europe le mois prochain, et elle veut -
— Que je parte avec elle ! », explosa Jo en bondissant de sa chaise, dans un élan de ravissement incontrôlé.
« Non ma chérie, pas toi, mais Amy.
— Oh, Mère ! Elle est trop jeune, c'est à mon tour d'abord ; j'en ai envie depuis si longtemps - ça me ferait tellement de bien, et ce serait si merveilleux - je dois y aller.
— J'ai bien peur que ce ne soit impossible, Jo ; Tante est décidée à emmener Amy, et ce n'est pas à nous de dicter nos préférences quand elle nous offre une telle faveur.
— C'est toujours ainsi ; c'est toujours Amy qui s'amuse, et moi qui ai tout le travail. Ce n'est pas juste, oh, ce n'est pas juste !
— Je crains que ce ne soit en partie ta faute, ma chérie. Quand Tante m'a parlé l'autre jour, elle regrettait tes manières brusques et ton esprit trop indépendant ; et ici elle a l'air de te citer, - "J'avais prévu de demander à Jo la première, mais comme 'les faveurs l'accablent' et qu'elle 'déteste le Français', je pense que je ne vais pas m'hasarder à l'inviter. Amy est plus docile, elle fera une bonne compagne pour Flo, et sera reconnaissante de toute l'aide que lui offrira ce voyage."
— Oh, ma langue, mon abominable langue ! Pourquoi est-ce que je ne peux pas apprendre à me taire ? » grogna Jo, en se rappelant les mots qui avaient causé sa perte. Quand elle eut entendu l'explication des phrases citées, Mrs. March dit sombrement,
« J'aimerais que tu aies pu y aller, mais c'est sans espoir pour cette fois ; aussi essaie de l'endurer joyeusement, et n'assombrit pas le plaisir d'Amy par des reproches ou des regrets.
— Je vais essayer, dit Jo en battant des cils, tout en se baissant pour ramasser le panier qu'elle avait si joyeusement renversé. Je vais m'inspirer d'elle, et essayer non seulement d'avoir l'air heureuse, mais de l'être, et de ne pas lui en vouloir pour ce moment de bonheur ; mais ce ne sera pas facile, car c'est une terrible déception ». Et Jo humecta de plusieurs larmes amères le petit coussin à épingles qu'elle tenait.
« Jo, chérie, je suis très égoïste, mais je ne pourrais pas me passer de toi, et je suis contente que tu ne partes pas tout de suite », souffla Beth en l'étreignant, avec son panier et tout le reste, avec tant d'affection et un visage si aimant que Jo se sentit réconfortée en dépit des regrets qui lui donnaient envie de se souffleter elle-même, et de supplier humblement Tante Carrol de l'accabler de cette faveur, et de voir avec quelle gratitude elle la supporterait.
Au moment où Amy revint, Jo fut capable de prendre part aux réjouissances familiales ; peut-être pas avec autant de cœur qu'à l'accoutumée, mais sans soupirer après la bonne fortune d'Amy. La jeune dame elle-même reçut la nouvelle avec une grande joie, entra dans une sorte de transe béate et commença à trier ses couleurs et à emballer ses crayons le soir même, laissant les babioles telles que les vêtements, l'argent ou les passeports aux personnes moins absorbées par l'art qu'elle ne l'était.
« Pour moi, ce n'est pas seulement un voyage pour le plaisir, les filles, dit-elle gravement en grattant sa meilleure palette. Cela décidera de ma carrière ; car si j'ai le moindre génie, je le découvrirai à Rome, et je ferai quelque chose pour le prouver.
— Et si tu n'en as pas ? » demanda Jo, qui cousait, les yeux rouges, les cols neufs qui allaient finir dans la valise d'Amy.
« Alors je rentrerai à la maison, et j'enseignerai le dessin pour gagner ma vie », répondit la prétendante à la gloire, philosophe ; mais elle fit une grimace à cette idée, et continua de gratter sa palette, comme déterminée à faire des efforts drastiques avant d'abandonner ses espoirs.
« Non, tu n'en feras rien ; tu détestes avoir à travailler dur, et tu épouseras quelque homme riche, et reviendras à la maison pour passer tes jours dans le luxe, dit Jo.
— Tes prédictions se réalisent parfois, mais je ne pense pas que ce sera le cas de celle-ci. Bien sûr, j'aimerais bien que si, car si je ne peux pas être une artiste moi-même, je voudrais pouvoir être capable d'aider ceux qui le sont », dit Amy en souriant, comme si le rôle de Dame Générosité lui convenait mieux que celui d'un pauvre professeur de dessin.
« Hum ! dit Jo avec un soupir ; cela se produira si tu le souhaites, car tes souhaits te sont toujours accordés - les miens jamais.
— Tu aimerais venir ? demanda Amy, qui aplatissait pensivement son nez avec son couteau à peinture.
— Oh que oui !
— Eh bien, dans un an ou deux je t'enverrai chercher, et nous creuserons dans le Forum pour trouver des reliques, et nous réaliserons tous les plans dont nous avons tant parlé.
— Merci, je te rappellerai ta promesse quand ce jour heureux viendra, s'il arrive un jour », répondit Jo, acceptant l'offre vague mais magnifique avec autant de gratitude qu'elle le pouvait.
Il n'y eut pas beaucoup de temps pour les préparatifs, et la maison fut en ébullition jusqu'au départ d'Amy. Jo se tint très bien jusqu'à ce que le dernier bout de ruban bleu disparaisse ; alors elle se retira dans le grenier, son refuge, et pleura jusqu'à n'en plus pouvoir. Amy de son côté se montra brave jusqu'au départ du bateau ; puis, alors qu'on allait retirer la passerelle, elle se rendit soudain compte que tout un océan allait bientôt la séparer de ceux qu'elle aimait tant, et elle s'accrocha à Laurie, qui était le dernier à s'attarder, en lui disant dans un sanglot,
« Oh, prends soin de tout le monde pour moi ; et si quelque chose devait arriver -
— Bien sûr, ma chérie, bien sûr ; et si quoi que ce soit arrive, je viendrai te réconforter », murmura Laurie, ne se doutant guère qu'il serait bientôt appelé à tenir parole.
Ainsi Amy partit pour l'ancien monde, qui est toujours neuf et magnifique pour les jeunes yeux, tandis que son père et son ami la regardaient depuis le rivage, espérant avec ferveur que la jeune fille au cœur joyeux qui leur faisait signe de la main, jusqu'à ce qu'ils ne voient plus rien que le soleil d'été sur la mer étincelante, ne rencontrerait que bonne fortune.
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