#Sacs Pas Cher
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lesbasketspascher · 1 year ago
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peutetreplusblog · 7 months ago
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J’ai honte!
Ce matin, dans mon lit, je crois que j’ai poussé un petit cri en me réveillant, une drôle de sensation entre les jambes, et surtout, une petite flaque sur mes cuisses et sur les draps. Ce n’est pas du pipi, c’est un peu collant. Mon zizi est encore un peu dur. J’espère que maman ne va pas voir la tâche sur mes draps.
Je me lève, il y a école aujourd’hui. Depuis la rentrée, je suis au collège, tout neuf, plusieurs bâtiments tout rectangulaires de trois étages, bleu et blanc.
Maman a acheté du Nesquik pour mon petit déjeuner, avant c’était toujours du Van Houten, je crois que je préférais avant. Trois tartines beurrées et de la confiture de fraises. Un coup de brosse à dents rapide, car j’aime pas trop ça et direction le garage pour sortir le mini-vélo que papa a rafistolé après l’avoir récupéré chez ma grand mère.
Dans mon sac à dos en cuir, il y a mes cahiers, livres et trousses. Au collège, on fait des mathématiques modernes, je n’aime pas du tout ça, alors que j’aime bien le calcul mental, mais ça n’a rien à voir. Je crois que je n’aime pas l’école, car je n’attends qu’une chose, la récréation.
Là je sors mon tac-tac, un nouveau jeu où il faut taper deux boules, mais on se détruit les poignets avec. C’est aussi la première année où je suis en classe avec des filles. Devant moi, il y a Véronique, elle est heureuse, ça fait une semaine qu’elle met un soutien-gorge, comme mes sœurs.
À midi, je repars manger à la maison. Il reste du poulet du dimanche.
Puis retour à l’école. Sport cet après-midi. Course sur le stade et grimper à la corde. Je suis nul à ça.
Papa a acheté une nouvelle voiture, une Simca 1100. Maman râle parce qu’il ne fait que de rouler avec et l’essence coûte cher. Moi ça me fait rire. La R8, c’est l’abruti qui traîne avec ma sœur qui l’a achetée.
Le soir après le supplice des devoirs, on va faire les fous avec Patrick et Thierry en vélo dans les chemins de la forêt. Évidemment, je rentre sale comme un cochon, il va falloir passer du temps à se débarbouiller dans l’évier de la cuisine, et subir les moqueries des frangines. On a le droit de prendre un bain que le samedi.
Après le dîner, j’ai pas le droit de regarder la télé, à part le samedi. A 9 heures, direction la chambre que je partage avec ma sœur la plus jeune, mais qui a le droit de se coucher plus tard.
J’entends PopCorn à la télé, c’est chouette cette musique. Je sors le catalogue de la redoute que j’ai caché dans mon armoire pour regarder les femmes en soutien-gorge et culotte. Ça me fait durcir le zizi. C’est drôle, parce que quand je vois maman en soutien-gorge, ça fait pas pareil.
La tâche sur les draps à séché, c’est tout raide maintenant, on dirait une carte. Maman a rien dit, elle a pas dû la voir en faisant le lit. Mais j’aimais bien la sensation que ça m’a fait, j’aimerais bien que ça recommence demain matin ou même ce soir... Peut-être que je deviens grand! On est quand même en 1972.
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jamie-007 · 7 months ago
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Chers parents et enseignants,
J'ai une faveur à vous demander : prenez quelques instants pour vous asseoir avec vos enfants et expliquez-leur l'importance de ne pas se moquer de ceux qui sont différents. Qu'ils soient grands, petits, gros, maigres, noirs ou blancs, il n'y a aucune raison de les tourner en dérision. Dites-leur qu'il n'y a rien de mal à porter les mêmes chaussures chaque jour, et qu'un sac à dos usé renferme les mêmes rêves qu'un cartable flambant neuf. Apprenez-leur, je vous en prie, à ne pas exclure les autres sous prétexte de leur différence ou de leurs opportunités limitées. Expliquez-leur que les moqueries peuvent causer une grande douleur, et que l'école est faite pour apprendre et non pour rivaliser.
Ces paroles s'adressent également aux enseignants.
Toi et moi, nous valons tous la même chose. Nos enfants, quels que soient leur nom et leur origine, ont eux aussi la même valeur. L'éducation et les valeurs commencent à la maison.
Ensemble, nous pouvons inculquer à nos enfants l'importance de l'inclusion, de la compassion et du respect. Le monde sera ainsi un endroit bien plus chaleureux et accueillant pour chacun d'entre eux.
Merci de prendre le temps d'éduquer nos enfants afin qu'ils grandissent avec des valeurs d'ouverture d'esprit et de tolérance.
Cordialement,
Martin Henrotte coach sportif
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transparentgentlemenmarker · 9 months ago
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1914. Les années de la Première Guerre mondiale où les agriculteurs qui cultivaient du « chanvre » en échange de dollars américains. Le chanvre industriel n'est pas seulement une plante agricole c'est l'antidote contre le pétrole et le dollar. Comment le chanvre a été interdit ?
1. Un acre de chanvre produit autant d'oxygène que 25 acres de forêt.
2. Un acre de chanvre peut produire autant de papier que 4 acres d'arbres.
3. Alors que le chanvre peut être transformé en papier 8 fois, le bois ne peut devenir du papier que 3 fois.
4. Le chanvre pousse en 4 mois, le bois en 20-50 ans.
5. Le cannabis est un véritable piège à radiations.
6. Le cannabis peut être cultivé partout dans le monde et nécessite très peu d'eau. De plus, comme il peut chasser les insectes, il n'a pas besoin de pesticides.
7. Si les textiles fabriqués à partir de chanvre se généralisent, l'industrie des pesticides pourrait complètement disparaître.
8. Les premiers jeans étaient fabriqués à partir de chanvre ; même le mot « KANVAS » est le nom que reçoivent les produits à base de chanvre. Le chanvre est aussi une plante idéale pour la fabrication de cordes, lacets, sacs à main, chaussures et chapeaux.
9. Il réduit les effets de la chimiothérapie et des rayonnements sur le traitement du cannabis, du sida et du cancer ; il est utilisé dans au moins 250 maladies telles que les rhumatismes, le cœur, l'épilepsie, l'asthme, l'estomac, l'insomnie, la psychologie et les maladies de la colonne vertébrale.
10. La valeur protéique des graines de chanvre est très élevée et les deux acides gras qu'elle contient ne se trouvent nulle part ailleurs dans la nature.
11. Le chanvre est encore moins cher à produire que le soja.
12. Les animaux nourris au cannabis n'ont pas besoin de suppléments hormonaux.
13. Tous les produits en plastique peuvent être fabriqués à partir de chanvre, et le plastique de chanvre est très facile à remettre à la nature, il est biodégradable.
14. Si la carrosserie d'une voiture est faite de chanvre, elle sera 10 fois plus résistante que l'acier.
15. Peut aussi être utilisé pour isoler les bâtiments ; il est durable, bon marché et flexible.
16. Les savons et les cosmétiques à base de chanvre ne polluent pas l'eau et sont donc totalement respectueux de l'environnement.
En Amérique du XVIIIe siècle, leur production était obligatoire et les paysans qui ne produisaient pas étaient emprisonnés. Mais maintenant la situation est inversée. W. Р. Hearst était propriétaire de journaux, magazines et médias aux États-Unis dans les années 1900. Il avait des forêts et produisait du papier. Si le papier avait été fabriqué avec du chanvre, il aurai pu perdre des millions. Rockefeller était l'homme le plus riche du monde. Il avait une compagnie pétrolière. Le biocarburant, l'huile de chanvre, était bien sûr son plus grand ennemi. Mellon était l'un des principaux actionnaires de la société Dupont et détenait un brevet pour la fabrication de plastique à partir de produits pétroliers. L'industrie du cannabis menaçait leur marché. Plus tard, Mellon est devenu secrétaire au Trésor du président Hoover. Ces grands noms ont décidé lors de leurs réunions que le cannabis était l'ennemi et l'ont éliminé.
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aurevoirmonty · 22 days ago
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Des «juifs ethniques sans foi» sont en train «d’exécuter» l’Eglise orthodoxe russe en Ukraine—Poutine
«L'église est mise en pièces devant le monde entier. C'est comme une exécution par un peloton d'exécution», a constaté le chef d'Etat lors de sa conférence de presse de fin d'année.
C'est une violation flagrante des droits de l'homme et des droits des croyants
Le problème selon lui, est que les dirigeants du régime «sont des gens sans aucune foi, des impies».
«Ce sont des personnes sans famille, sans tribu. Ils se moquent de tout. Rien ne leur est cher de ce qui nous est cher et ce qui est cher à l'écrasante majorité du peuple ukrainien.»
En début d'année, Zelensky a fait voter l’interdiction (https://t.me/kompromatmedia_2/1130) du christianisme de l’Eglise orthodoxe russe en Ukraine (UOC), poursuivant le schisme entre Eglises russe et ukrainienne déclenché en 2018 par Porochenko, sous l'impulsion de ses sponsors américains.
Depuis, les bandéristes ne se privent pas de mettre à sac (https://t.me/kompromatmedia_2/1473) les lieux de cultes affiliés à l'UOC.
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ask-the-becile-boys-vf · 1 month ago
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Joyeux putain de Noël
Nombre de mots : 1 876
Résumé : M. Szarka prend sur lui pour faire une série de livraisons douloureusement gênantes de cadeaux.
Notes de l'auteur original : Je ne sais pas, c'est juste arrivé.
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Noël manquait à M. Szarka.
Ou peut-être plus précisément, l’idée de Noël manquait. L'assaut des mauvaises reprises de musique, les conneries kitsch dans les vitrines, la fausse gaieté – cela l'irritait autant que n'importe qui. Mais les lumières colorées du centre-ville la nuit, le rare vent froid sur ses lèvres, l'odeur pas tout à fait réelle du pin, ces choses étaient des souvenirs sensoriels qui n'étaient pas si facile d'oublier. Le Manoir Becile était une crypte émotionnelle dans le meilleur des cas, mais cela devenait de plus en plus glacial et amer à l'approche des vacances. M. Szarka ne pensait pas que les robots aient jamais organisé une véritable fête de Noël, et ce n'était pas lui qui irait accrocher des décorations et chanterait des chants de Noël, mais…
Acheter des cadeaux était la partie la plus facile.
Les distribuer était un exercice d’autoflagellation.
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« Qu'est-ce que c'est. »
« Euh. »
The Skull regarda M. Szarka avec impatience. Il n'avait aucun endroit particulier où aller, mais il y avait peu de raisons pour lesquelles Szarka devait l'approcher et il n'aimait aucune d'entre elles. Il était possible que The Jack ait besoin d'entretien et qu'il devait le restreindre. Ou bien Szarka avait besoin d’argent et ne pouvait pas en obtenir de Hare. Ou autre chose d'ennuyeux. Ainsi, lorsque l'ingénieur tendit la main vers un sac à ses pieds et en sortit quelques pelotes de laine, The Skull ne savait pas trop quoi en penser.
« Qu’est-ce que c’est ? »
« Pour, euh, tricoter ? Du crochet ? Peu importe ce que tu, euh, fais.
« Quoi, tu veux quelque chose ? »
« Quoi ? Non, je veux dire, pas vraiment. Je veux dire, tu pourrais, je ne refuserais pas, c’est juste, euh. » M. Szarka lui poussa presque les pelotes dans les mains. « Je pensais que tu pourrais avoir besoin de plus. » Il y eut une pause, puis Szarka fit claquer sa langue et commença à fouiller dans la poche de son manteau. « Bon sang, j'avais presque oublié, ça aussi, euh… » Il laissa tomber une petite boîte noire sur les pelotes et tendit la pile à The Skull.
Le grand robot regarda dans la boîte. C'était de la colophane.
« Hare a dit que tu avais une contre-basse stockée quelque part. Je ne… peut-être que tu ne joues plus, mais je me suis dit, tu sais, si tu le voulais. » M. Szarka fit une pause. « Je vais y aller. » Et il attrapa le sac et partit dans le couloir.
The Skull plaça les pelotes sous son bras et prit la boîte de colophane dans une main. Pensivement, il la retourna encore et encore.
Il n'avait pas joué depuis très longtemps.
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« Locksmith. Euh. »
Locksmith tourna lentement la tête pour regarder M. Szarka, se tenant debout maladroitement dans l'embrasure de la porte avec un sac dans une main. « Oui, mon bon ingénieur ? On dirait que vous avez quelque chose de désagréable à dire. »
« Non, ce n'est pas désagréable », dit lentement M. Szarka en se grattant la nuque. « Juste, euh. Inhabituel. »
« Mon Dieu. Notre cher Szarka aurait-il été possédée par l’esprit des fêtes ? »
« Je suppose qu'on pourrait dire ça », admit M. Szarka avec un haussement d'épaules, avant de sortir un livre. Il fit quelques pas dans la pièce et le tendit à Locksmith, dont les "lunettes" brillèrent alors qu'il le regardait. 1001 livres à lire avant de mourir.
« C'est présomptueux de votre part de penser que je vais mourir. »
« Quoi ? Quoi, non, ce n’est pas… tu aimes écouter des livres audios, n’est-ce pas ? »
« Correct. »
« Alors j'ai pensé qu'il y en avait peut-être quelques-uns que tu aimerais découvrir. » Locksmith lui jeta un coup d'œil. « Ou peut-être que vous les avez tous lus, je ne sais pas. Voici le reçu du cadeau. »
« Comme c'est attentionné de votre part. »
M. Szarka s'en alla. Locksmith le regarda partir, tapotant du doigt le bout de sa canne, puis se concentra sur l'index du livre.
« Kafka sur le rivage, hum… »
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M. Szarka n'avait pas vraiment offert son cadeau à Jack : il avait ouvert la porte de la chambre du robot, avait jeté le cadeau dedans et avait referm�� la porte. Il se sentait plutôt mal ; Jack méritait mieux que d'être traité comme un animal sauvage dans un zoo. Mais il était dangereux, et Szarka ne croyait tout simplement pas à un miracle de Noël qui le transformerait à nouveau en ce petit automate gentil et timide qu'il était censé avoir été assez longtemps pour accepter un cadeau ordinaire.
Le sac avait atterri dans les décombres de la chambre de The Jack et était tombé, renversant une partie de son contenu. Le rire de Jack devint plus doux alors qu'il se tournait pour le fixer, le regardant sous une frange tachée de suie. Il se releva en tremblant et s'avança vers lui, non pas en ligne droite mais en biais, comme s'il risquait de le mordre. Lentement, il avança un pied et posa le bout de sa chaussure sur ce qui était sorti du sac. Cela explosa d’une manière très satisfaisante.
The Jack arracha ensuite le reste du papier bulle du sac avec ses dents, le répandant à travers la pièce et plongea dessus avec une joie maniaque. M. Szarka l'écouta en s'éloignant et pensa que peut-être… eh bien, c'était probablement juste son imagination mais son rire sonnait un peu plus léger.
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Il s'agenouilla devant la porte et plissa les yeux vers la fissure en bas. Il passa ses doigts dessus et jura ; trop mince. D'accord, d'accord, d'accord.
« Euh, Dee ? »
Silence.
« Je ne suis, euh. Je vais ouvrir la porte. Je n'entre pas. D'accord ? »
Il y eut un craquement. M. Szarka serra les dents, saisit la poignée de la porte et l'ouvrit lentement.
Une main en tissu blanc jaillit jusqu'au coude et se jeta vers lui, le grattant de ses doigts contondants. Szarka cria de surprise, frappant la main loin de ses yeux. Il s'esquiva et brandit l'étui du vinyle comme un bouclier. La main de Dee se referma sur du vide, puis s’abaissa, cherchant, et parcourut l’étui. Elle l'attrapa et l'arracha brutalement des mains de Szarka, disparaissant dans la pièce. Szarka claqua la porte, se retrouvant avec sa joue appuyée contre la porte. Il y eut un remue-ménage à l’intérieur.
« Je prends ça ! » cria Dee de l'autre côté de la porte fermée.
« D'accord ! » Szarka répondit. « C'est pour toi, donc ça va ! »
« Je vais le casser ! Vous ne le reverrez plus jamais ! »
« C'est bon ! C'est à toi ! »
« Je déteste ça, foutu fils de... attends, c'est Ma Rainey ? »
« … Oui ? »
Dee fit une pause. M. Szarka pouvait l'entendre marmonner pour elle-même.
« Ouais, je, euh, si la platine là-haut fonctionne toujours, euh– »
« Ferme-la ! »
« D'accord ! »
« Tu vas regretter de m'avoir donné ça ! »
« Je… ouais. »
« Je vais le jouer jusqu'à ce que tes oreilles saignent ! Et quand tu viendras le reprendre, je t’arracherai les yeux. »
« Ouais, tu sais, je vais te laisser jouer ton disque, et euh, ne jamais revenir. Tu m'as eu, j'aime vraiment mes yeux, euh. Ouais. C'était agréable de discuter. »
M. Szarka descendit rapidement les escaliers et tourna dans le couloir, sortant en tremblant une nouvelle cigarette de sa poche. Le pire était passé. D'accord. D'accord.
Il y eut un léger grondement tandis que Dee traversait le grenier. Il y eut une légère égratignure d'aiguille sur le vinyle, et le blues commença à couler dans les escaliers. Dee ferma ses yeux de verre et se balança sur son support.
Plus tard, dans un accès de colère, elle pourrait très bien fracasser le disque contre le mur et le briser entièrement. Mais pour l’instant, elle serra l’étui contre sa poitrine et laissa la musique la bercer.
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« Eh bien, eh bien. Le petit assistant du Père Noël a été occupé aujourd’hui, n’est-ce pas ? »
M. Szarka leva les yeux au ciel. Hare avait les pieds sur la table de la cuisine et le regardait paresseusement.
« Ouais, ouais. C'est stupide, je le sais. »
« Awww, l'autodérision n'est pas très Noël, Szarka. Où est ta joie ? Tu vas gâcher mes vacances. »
M. Szarka lança son cadeau au visage de Hare. Il l'attrapa avec une bouffée de fumée, les yeux brillants, et le retourna pour l'examiner. Quelque chose comme un rire échappa au vieux robot.
« Des gants. Comme c’est attentionné. »
« Ouais, eh bien. Les tiens ont des trous. »
Hare plia les doigts, comme s'il les voyait pour la première fois. « Eh bien, bon sang, St. Nick l'a remarqué. »
« Ça se peut. » Szarka leva les mains. « Ils ont des coutures doubles. J’espère qu’ils dureront, parce que je ne t’en achèterai pas une autre paire. Cela a été misérable, d'accord ? Et je comprends que vous aimez être difficiles, mais bon sang. C’est comme si vous étiez allergiques à la gentillesse. » Il se dirigea vers le réfrigérateur et en sortit un carton. « Je prends le lait de poule et je vais me coucher. Bonne putain de nuit. »
« Ho, ho, ho, Joyeux Noël, Szarka. »
M. Szarka sortit en trombe de la pièce. Il ne remarqua pas que Hare avait enlevé ses vieux gants et passait ses mains dans les nouveaux, remuant ses doigts.
« Ce n'est pas un mauvais choix, » dit-il doucement. « Pas mauvais du tout. »
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La maison était sombre, mais M. Szarka connaissait le chemin vers ses quartiers. Il ferma la porte de sa chambre derrière lui et s'y appuya, penchant la tête en arrière et en soupirant. Plus jamais ça, pensa-t-il. Même pas pour sauver ma vie. Désolé, maman. Je suppose que je n'ai jamais compris l’esprit de Noël.
Il but une gorgée de lait de poule et traversa la pièce, connaissant les marches, un, deux, trois, quatre – il heurta quelque chose avec son pied. Szarka fronça les sourcils, tendant la main vers la lampe et l'allumant. Il laissa tomber le carton de lait de poule sur la table d'appoint et s'agenouilla près de son lit, tendant la main en dessous. Ce qu’il a sorti était enveloppé dans du papier journal et scotché maladroitement. Il pouvait sentir que c'était doux sous l'emballage ; pas très lourd. Les lèvres de Szarka se serrèrent. Il pouvait deviner. Oh, il pouvait deviner. Il n’arrivait tout simplement pas à y croire.
Il déballa le cadeau et rit.
« Des chaussettes. Je serai damné. »
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Et cette nuit-là, le blues chantait depuis le grenier, et doucement, depuis le sous-sol, une contre-brasse le rejoignit.
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ditesdonc · 2 months ago
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Un petit bout de papier
Texte de Valérie Bourgeay-Hernandez
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J’ai toujours plein de petits bouts de dans mon sac à main ! Cartes de visite, listes de courses, pense-bête, petits mots doux de mes enfants ou de mon mari… Certains notent tout dans leur téléphone, moi je suis encore adepte des post-it et carnets en tout genre ! Alors régulièrement (ou pas) je fais le ménage de mon sac, surtout au changement de saison qui rime avec changement d’accessoire.
Et voilà que je retrouve le message délivré par le 1er Fortune Cookie que j’ai ouvert « you will have many friends when you need them » (traduction : tu auras beaucoup d’amis quand tu en auras besoin).
C’était en 1990, quartier chinois de San Francisco, dans un petit restaurant qui ne payait pas de mine mais qui nous a régalés. La serveuse avait posé sur un plateau deux petits sachets à n’ouvrir qu’en fin de repas, pour nous apporter la bonne fortune. C’était la première fois que je découvrais cette tradition, charmante attention. Je ne me souviens pas de la saveur du gâteau, je ne suis même pas sûre de l’avoir goûté. « Le message délivré par le Fortune Cookie est un porte-bonheur à conserver précieusement avec soi » avait précisé notre hôtesse. Je l’ai donc rangé avec mes papiers d’identité et il ne m’a jamais quittée. Depuis j’ai eu l’occasion de recevoir plusieurs Fortune Cookie mais je n’ai plus jamais gardé les messages.
Et il a toujours eu raison ce petit papier, j’ai toujours été bien entourée et soutenue par mes amis et copains dans les moments difficiles. Le quotidien nous use parfois au point de ne plus prendre le temps d’être présent pour ceux qui sont chers à notre cœur, on court dans tous les sens et on se perd de vue… Mais ils ont toujours été là quand j’ai eu besoin d’eux, que je l’ai verbalisé ou qu’ils l’aient juste senti ou ressenti, ils étaient présents et m’ont relevée quand je touchais le fond… et ça, ça n’a pas de prix ! Ne me croyez surtout pas assez naïve pour penser que je dois mes fidèles amitiés à ce fameux petit bout de papier, mais il est toujours là, bien rangé dans mon portefeuille, même pas froissé, et à chaque fois que je tombe dessus, je souris… à la vie, à l’amitié… et je voulais partager ce sourire avec vous.
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daisydesetoiles · 3 months ago
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Flufftober 2024 : Gland, châtaigne, pomme de pin
5 octobre
Gland, châtaigne, pomme de pin (Acorn, chestnut, pine cone)
Guillaume de Baskerville & Adso de Melk (Le Nom de la Rose/série)
« Tu serais bien en difficulté, mon cher Adso, déclara Guillaume en tenant le fruit rond, brun avec sa tâche blanche, à deux doigts, si tu entreprenais de l'ingurgiter. Ce que nous appelons "marron" dans le vocabulaire culinaire n'est autre que la châtaigne. »
Adso, parfois, se demandait si son maître parlait tout seul dans ses longues, incessantes errances solitaires. Il en aurait été bien capable et ça semblait même vital, quand on connaissait la personne érudite, curieuse, observatrice, inépuisable qu'il était. Les pensées n'arrêtaient jamais de tourner dans sa tête. Il devait avoir besoin de les exprimer, peu importait que ce soit à personne en particulier. En ayant un apprenti, il profitait de cette compagnie pour concrétiser ses propos fusant comme l'éclair, parfois récolter une question ou une objection, toujours pour lui dispenser du savoir.
« Dans ce cas, répondit Adso, jouant de cette singularité de son maître et de leur complicité, pourquoi avoir nommé ça des "marrons chauds" ?
-Je te dirai ça lorsque j'en aurai rencontré le créateur! rétorqua Guillaume. Dans le royaume de Dieu, je l'espère, et le plus tard qu'il Lui agréera de me laisser torturer l'esprit afin de trouver une réponse! À moins que tu ne la veuilles tout de suite ?
-Bien sûr que non ! Que deviendrais-je ici sans vous.
-Je pensais seulement aller consulter la raison de cette incohérence lexicale dans un traité de gastronomie. Mais si tu ne peux pas me laisser hors de vue pendant plus de quelques heures…
-J'avais deviné. Mais que voulez-vous que je fasse, seul et démuni, dans cette forêt méditerranéenne où vous m'avez entraîné ? Je ne saurais par quelle route faire le chemin inverse ! »
Guillaume rit de leurs plaisanteries et donna une tape sur la joue du jeune homme avant de rependre sa route. En effet, le sol sous leurs sandales s'élevait désormais en pente, avec des cailloux gris mouvants et des pommes de pin qui étaient tombées des arbres. Ils dégageaient une puissante odeur de résine et on entendait presque bruisser les cigales. Il paraissait à Adso que des mois entiers s'étaient écoulés depuis qu'ils avaient quitté les bois de chênes, leurs feuilles rondes et les glands qui tapissaient la terre, leur quiétude rafraîchissante, en un autre royaume, un autre idéal, d'autres existences qu'il ne comprendrait jamais.
Il était un Bénédictin en noviciat, issu de cette contrée qu'on appelait la Germanie, et il lui semblait que sa vie ne consistait qu'à accompagner Guillaume de par le monde. Il était lui-même un Franciscain originaire des îles britanniques mais ils s'entendaient si bien ! C'était un véritable plaisir de suivre chacun de ses pas plutôt que la folie des hommes.
Le soir venu, les deux voyageurs dégustèrent les châtaignes que le maître avait apportées dans son sac. Ils les firent griller sur un feu de bois sec puis Adso s'endormit à même le sol, la tête et les mains enveloppées de sa soutane. Sous ce ciel pur constellé d'étoiles que Guillaume étudiait parfois à l'aide de ses instruments d'astronomie, que pouvait-il lui arriver? Rien; il en avait la certitude à chaque fois qu'il sentait son maître rabattre leur unique drap sur lui.
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secretsdeblackthornhall · 1 year ago
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
Je m’excuse de ne pas avoir écrit sur tes pages ces derniers jours. Nous avons été bien occupés ici.
Mardi matin, Julian et moi prenions notre petit-déjeuner. Il faisait du soleil cette semaine et c’était agréable de passer du temps dans la cuisine. J’ai développé une passion pour les crumpets[1], et Julian les prépare extrêmement bien. Nous les mangions avec du miel et du beurre quand quelqu’un a frappé à la porte.
Julian a sursauté. La veille, nous avions reçu une lettre de Ty dans laquelle il nous annonçait qu’il allait venir avec Ragnor à Blackthorn Hall. Il craignait beaucoup que ça énerve Julian, mais Julian n’était pas du tout énervé. Il était anxieux. Toute la journée, il avait l’air distrait et se cognait partout. Alors quand nous sommes allés nous coucher, je lui ai pris la main pour écrire dans sa paume, comme nous en avions l’habitude, une lettre à la fois. Q-U-E-S-T-C-E Q-U-I T-I-N-Q-U-I-E-T-E ?
Nous nous sommes enlacés sous les couvertures. Il m’a avoué qu’il s’inquiétait parce que c’était lui qui s’occupait de Ty avant, et maintenant plus d’un an avait passé, et Ty se débrouillait seul. Il a ajouté qu’il savait tout de Ty, l’heure à laquelle il se levait et allait se coucher, ce qu’il aimait faire, ce qu’il aimait manger. Et maintenant il a l’impression de l’avoir perdu de vue d’une certaine manière, comme s’ils étaient devenus des inconnus l’un pour l’autre.
Je l’ai rassuré : il ne perdrait jamais Ty de vue et leur relation sera toujours spéciale, elle allait simplement changer parce que Jules n’avait plus besoin de s’occuper de tout le monde en faisant semblant du contraire. Il n’avait plus à porter le poids de cet énorme secret, et s’occuper de quelqu’un est toujours un poids, peu importe l’amour que l’on a pour les personnes dont on s’occupe.
Et puis il m’a embrassée, et la suite, Bruce, ne te regarde pas. Punaise, comme tu es curieux !
Enfin bref, revenons au petit-déjeuner et à la personne à la porte. C’était Ragnor, qui avait un teint vert et fringuant, comme une prairie anglaise. Il a rapidement dépassé Julian pour aller examiner les tentures. En réalité, il examinait certainement quelque chose de magique, comme la malédiction, mais à mes yeux il semblait examiner les rideaux et le papier peint. Peut-être songe-t-il à refaire la décoration chez lui. Ou peut-être laissait-il un moment à Julian pour être seul avec Ty, qui était encore sur l’escalier, si adorable avec son air gêné et son sac sur l’épaule.
J’ai eu envie de courir vers lui pour le prendre dans mes bras, mais je ne suis retenue parce que je sentais au plus profond de moi que ce moment n’appartenait qu’à Ty et Jules. Jules se tenait dans l’encadrement de la porte et regardait Ty, les traits tirés, puis a fini par dire « Viens là » d’une voix rauque. Ty a laissé tomber son sac et a grimpé les escaliers en courant. Julian l’a serré dans ses bras si fort que j’étais certaine qu’il allait protester. Mais pas du tout. Il a simplement accepté le câlin. Julian a passé la main dans son dos en chuchotant « Ty-Ty », et je n’ai pas vu ce qu’il s’est passé ensuite parce que je faisais de mon mieux pour garder les yeux grands ouverts sans cligner. C’est le moyen le plus sûr que je connaisse pour éviter de pleurer.
Après ça, nous avons fait visiter le rez-de-chaussée à Ty et Ragnor, ce qui était un peu bizarre puisque Ty était déjà venu ici avec Livvy il y a deux ans. Je pense que nous avions tous conscience de ce chagrin lourd comme une chape de plomb. Julian n’arrêtait pas de lancer des regards inquiets à Ty, mais lui n’avait pas l’air triste, plutôt pensif. Au bout d’un moment, Julian lui a fait remarquer qu’il devrait aller à l’étage pour choisir sa chambre :
- N’importe quelle chambre ! Il y a du choix. Prends celle que tu veux, tu pourras la décorer comme tu le souhaites. Tout ce que tu veux.
- Et moi, je vais dormir comment ? a questionné Ragnor d’un ton bougon. Enfoncé dans la cheminée ?
Ty était déjà dans l’escalier avec Julian. J’ai dit à Ragnor qu’il pouvait dormir où il le souhaitait, mais je lui ai recommandé le canapé en bas, s’il voulait être au plus près du fantôme. Rupert a toujours tendance à apparaitre dans la salle à manger. Ne poursuivant pas sur ce sujet, Ragnor s’est simplement dirigé vers la cuisine pour préparer le thé. Je lui ai proposé un crumpet pour être hospitalière. Quand Julian est redescendu, Ragnor répandait du miel sur le plan de travail.
- Est-ce que je peux voir la carte des ley lines ? a demandé Jules. Ou bien tu es trop occupé à attirer les fourmis ?
- Il n’y a pas de fourmis, a objecté Ragnor, la bouche pleine de son crumpet. Ce n’est pas la saison.
Il s’est léché les doigts, a passé la main dans sa veste et en a sorti un immense parchemin roulé qui, soit dit en passant, ne pouvait pas rentrer dans cette veste sans un peu de magie. Qu’on ne dise jamais que Ragnor n’aime pas la théâtralité, même s’il prétend être au-dessus de tout cela. Il a déroulé la carte sur la grande table et a mis un bougeoir et des livres sur les côtés pour qu’elle ne bouge pas.
C’était une carte du centre de Londres – difficile de ne pas reconnaitre la forme particulière de la Tamise qui serpente au milieu. Elle était entièrement recouverte de lignes de différentes couleurs : rouge, bleu, vert, doré. Et le long de ces lignes se trouvaient des symboles astrologiques, des flèches, des nombres et quelques mots en grec. On distinguait à peine le nom des rues.
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- Ta carte de Londres est en grec ? s’est étonné Julian. Et tu ne vas pas répandre du miel dessus ?
- Le miel est bon pour le parchemin. C’est un conservateur. Et c’est du copte.
- Ta carte de Londres est en copte ? me suis-je exclamée.
Ragnor a posé un regard tendre dessus.
- Oui. Crois-le ou non, c’est l’une des cartes des ley lines de Londres les plus lisibles que j’ai trouvé. Certaines d’entre elles sont simplement invraisemblables. Celle-ci date du XVIIIe siècle, c’est écrit en copte juste pour compliquer les choses. Les sorciers sont comme ça.
« Je sais », ai-je eu envie de répliquer, mais je me suis tue, parce que Ragnor nous rendait service.
- Votre fantôme est-il présent ? s’est enquis Ragnor.
Il avait pris un large cristal grossissant à travers lequel il observait des sections de la carte.
- Je ne sais pas, ai-je déclaré. Rupert ? Nous avons un invité qui souhaite vous rencontrer.
Il ne s’est rien passé.
- Ses allées et venues sont donc aléatoires, a marmonné Ragnor, comme s’il parlait tout seul. Intéressant.
Il a sorti de sa poche un petit carnet en cuir qu’il a feuilleté.
- C’est intéressant ? a répété Julian. Peut-être qu’il est simplement timide face aux inconnus. Avant notre arrivée, il est resté seul ici pendant une cinquantaine d’années.
- Mon garçon, a lancé Ragnor en levant les yeux vers Julian, il y a des gens que je n’ai pas eu le temps de rappeler pendant cette période.
- Eh bien, tu devrais être un meilleur correspondant, a rétorqué Julian en croisant les bras. Vois-tu quelque chose sur la carte ?
Ragnor a émis un son hésitant avant de reporter son attention sur la carte. Au bout d’un moment il s’est redressé :
- Bien. Voulez-vous toutes les explications détaillées, ou dois-je passer directement à la conclusion ?
- La conclusion, s’il-te-plait, ai-je requis.
- C’est bien ce que je me disais.
Il avait l’air grincheux, pour une raison que j’ignorais. C’est bien Ragnor, ça !
- En prenant en considération les différents types de ley lines et les diverses intersections, nœuds et empreintes, a-t-il expliqué, et en supposant que les autres objets sont probablement dans le centre de Londres, puisque c’était le cas des premiers, et en supposant aussi que les objets sont certainement dans des lieux importants pour le Monde Obscur…
Il s’est interrompu et nous a regardé en haussant les sourcils.
- Nous te suivons pour l’instant, a affirmé Julian.
- Je pense que les prochains lieux à fouiller sont certainement là et là.
Il a sorti un crayon de je ne sais où et a entouré deux points sur la carte.
- Là, c’est l’église St. Mary Abchurch. Et là…
Il s’est tu.
Julian s’est penché sur la carte pour voir ce que Ragnor désignait.
- D’accord ? ça a juste l’air d’être une rue résidentielle à Soho.
- En fait, a repris Ragnor, à une époque, pendant longtemps, l’une de ces maisons était un notoire club de Créatures Obscures. Ça s’appelait The Hell Ruelle[2]. C’était très malin, ce nom, voyez-vous, parce qu’une « ruelle » désigne une sorte de réception que les dames de l’aristocratie française organisaient dans leur chambre, un peu comme un salon, et c’est aussi dans une petite rue, donc une ruelle, que se trouvait ce club.
- Et en plus, ai-je ajouté très sérieusement, ça rime.
- En effet, a continué Ragnor. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Les salons et clubs sont passés de mode depuis longtemps, mais les Créatures Obscures aiment faire les choses à l’ancienne. Je suppose que c’est toujours un club d’une manière ou d’une autre, certainement tout aussi scandaleux qu’à l’époque. J’ai cru comprendre que les scandales ne sont jamais passés de mode.
- Nous avons vu une affiche de ce club, est intervenu Julian. Elle était accrochée dans la maison des Herondale à Curzon Street.
Ragnor a haussé les sourcils.
- Vous êtes allés dans la maison de Curzon Street ? Comment est-elle maintenant ?
Julian a donc commencé à raconter notre visite à Ragnor, ce qui tombait bien parce que je voulais aller voir Ty. J’avais pensé qu’il descendrait pour aider ou du moins observer Ragnor, mais il fallait croire qu’il avait trouvé un endroit qui lui plaisait et y était resté. Ou bien une horrible tragédie était survenue. Mais c’était certainement la première hypothèse.
Je n’ai pas eu de mal à le trouver en tout cas : il y a beaucoup de chambres mais pas tant que ça. Et d’ailleurs, ces vieux murs n’atténuent aucunement le bruit, alors je l’entendais parler dans l’une d’elles. La « chambre grise », comme Julian et moi l’appelons. Elle a une belle vue sur la mare aux canards.
Je suppose qu’il était au téléphone, j’entendais les pauses pendant lesquelles il écoutait l’autre personne. J’ai cru saisir les mots « Eh bien je ne sais pas du tout pourquoi, mais ça ne fait pas très longtemps », en réponse à quelque chose. Puis la porte s’est ouverte et il est sorti de la chambre. Il a tout de suite sursauté en me voyant dans le couloir.
- Emma ?
- Je suis juste montée pour voir comment tu allais, lui ai-je signifié. Je pense que nous allons bientôt commander à manger. Est-ce que c’est la chambre qui te plait ?
- Oui, a-t-il répondu en tournant la tête vers les hautes fenêtres. Je trouve que c’est une belle chambre.
- Tu parlais avec ta sœur ?
Il n’a rien dit. Il a soudainement rougi, avant de pâlir. Je me suis demandé s’il avait prononcé quelque chose que je n’étais pas censée avoir entendu, mais je ne savais pas ce que ça aurait pu être.
- Je n’écoutais pas aux portes, l’ai-je rassuré. J’ai simplement supposé que c’était Dru.
- Ah ! s’est-il exclamé. Oui. Oui, je parlais avec Dru. Elle…
- Veut probablement savoir comment sont les chambres, ai-je complété, voulant le mettre à l’aise. Dru voudra sûrement la plus gothique.
- Absolument, a acquiescé Ty alors que nous descendions. Mais je ne suis pas vraiment qualifié pour définir ce qui est gothique.
- Je crois que l’idée, c’est « aussi effrayant que possible ».
Jules et Ragnor nous attendaient quand nous sommes arrivés dans la cuisine. Ty s’est détendu assez vite. En fait, tout ce dont il avait besoin, c’était 1- du thé et 2- poser des milliers de questions à Ragnor au sujet de la carte des ley lines jusqu’à ce que notre commande arrive et mette fin à la discussion. Je te jure, Bruce, qu’à un moment Ragnor a raconté une blague en copte et que Ty a ri. Ils ne font pas les choses à moitié à la Scholomance. C’est peut-être un peu trop intense pour moi. Mais ne te méprend pas, c’était très agréable de passer du temps avec eux. Ça m’a rappelé que cette maison pourra à nouveau être chaleureuse et accueillante une fois que les rénovations seront terminées et que tous les Blackthorn seront ici et s’approprieront les lieux. Même la malédiction n’était pas si pesante alors que nous nous étions installés devant la cheminée pour faire une partie de Cluedo (on appelle ça simplement Clue en Amérique) jusqu’à ce que Ty s’endorme.
Annexe : Dimanche soir. Ragnor et Ty sont partis cet après-midi. C’était chouette de les avoir à la maison, ça nous a fait du bien à Julian et moi de parler à d’autres personnes que les entrepreneurs. Ty et Julian ont passé un certain temps dans le jardin pour déterminer quelles statues anciennes étaient abîmées de manière artistique et élégante, et lesquelles étaient complétement fichues. Nous allons devoir acheter de nouvelles statues quand nous réaménagerons le jardin, ce qui a beaucoup intéressé Ty : il nous a conseillé une statue de Holmes tenant une loupe et une autre de Watson.
La seule chose étrange est que le fantôme de Rupert était absent pendant toute leur visite. Il n’est réapparu qu’une heure après leur départ. Nous lui avons montré la carte et répété que ce Ragnor nous avait expliqué. Il a simplement répondu que Ragnor avait sûrement raison. Et il s’avère qu’il a bel et bien parlé à Ty à un moment. Il nous a assuré que Ty était « gentil avec les fantômes ». Peut-être que Ty lui a fait un sandwich fantôme ou lui a lu une histoire de fantôme le soir, que sais-je. En tout cas, Ty n’en a pas parlé.
Voilà, c’est tout pour l’instant ! Je pense que nous irons à l’église St Mary Abchurch demain après-midi, et selon ce que nous y trouverons, nous irons voir si cette maison de Soho est toujours un club scandaleux. Mais ce que Ragnor considère comme scandaleux ne le sera peut-être pas tant que ça à nos yeux. Nous verrons bien ! Pour autant que nous en sachions, c’est juste la maison d’un type qui sera très étonné de nous voir arriver !
Bonne nuit, Bruce. C’est sympa de penser à ce que ce sera quand tous les Blackthorn seront là pour remplir la maison de bruit et d’animation. C’est la première fois depuis le début que j’arrive vraiment à imaginer ça, même avec la malédiction. En attendant, je place entre les pages un polaroid de nous tous qui jouons au Cluedo, au cas où tu voudrais avoir quelque chose à voir plus tard.
Emma.
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[1] Type de pain britannique
[2] Dans les romans publiés par PKJ, la traduction est « La Ruelle ». Il s’agit bien du même endroit.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustrations de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/683787176902868992/emma-to-bruce
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les-portes-du-sud · 6 months ago
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Après avoir écrit son premier roman « Bonjour Tristesse ! », Françoise Sagan a reçu son premier cachet pour le livre. À une époque où elle n’avait pas d’argent, elle se promettait, comme un vœu, le premier prix des livres pour « se promener follement ».
Certes, elle rêvait de s'acheter un petit appartement, mais elle a chassé ces pensées d'elle-même, un « vœu » est une promesse qui doit être tenue. Ayant reçu une rémunération décente, l'écrivain s'est rendu dans les stations balnéaires de Honfleur et de Deauville pour une fête endiablée. Après avoir dépensé presque tout l'argent, elle est allée jouer avec les autres au casino. Sagan adorait les chiffres 3, 8, 11 - c'étaient ses chiffres préférés.
Ayant perdu presque tout le reste de son ancien luxe, elle parie presque tout sur le « 8 noir » et gagne - le matin, elle avait déjà battu le casino de près de 300 000 euros (au taux de change actuel), les nombres 3, 8 et le 11 a porté chance à Françoise ivre.
Après avoir battu le casino et fini la bouteille du champagne le plus cher, elle partit chercher son hôtel. On dit que le champagne confond les pensées, les intentions et les routes. Bientôt, elle aperçut un très joli manoir avec une vue pittoresque. C'était un hôtel familial privé.
En descendant du taxi, elle s'est entretenue avec le propriétaire du domaine, qui lui a dit que l'hôtel était plein. Alors Françoise a répondu qu'elle avait sommeil et qu'elle était très ivre. Le propriétaire s'est contenté de hausser les épaules en disant qu'il n'y avait rien à faire. Françoise demande combien coûte la maison. La propriétaire a répondu 200 000 (au taux de change moderne), ce à quoi Sagan, ivre, a ouvert son sac et en a jeté 300 000 sur le comptoir devant le propriétaire, et a déclaré d'une voix brouillée au propriétaire choqué qu'elle ne voulait pas de la chambre, elle achetait tout l'hôtel.
La propriétaire balbutia avec un regard stupéfait : « Que devrions-nous faire avec les invités ? » Elle a répondu qu'elle les laissait vivre cet été et qu'elle prendrait le manoir à l'automne.
Françoise Sagan a passé presque toute sa vie dans cette maison. Elle l'appelait « La maison de mon cœur ». Cette maison est aujourd'hui la maison-musée de l'écrivain, cette femme fragile et charmante qui a « cassé » le casino et s'est dit « Adieu Tristesse !
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jezatalks · 7 months ago
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Hier, en plus du consulat français. J'ai été dans un café en sous sol. J'y ai pris une coupe de glace (vanille, cassis et fruits rouges) avec un thé glacé lavande pêche si je me rappelle ???
La bande son était exclusivement du Edith Piaf
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J'ai ensuite traîné dans un bâtiment composé de 4 étages de Uniqlo. J'ai faillit craquer pour une de ces robes (même modèle). Mais j'avais un peu la flemme de porter un second sac.
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Le bâtiment, ce n'était pas uniquement uniqlo, mais aussi 3 étages de LOFT il y a de tout. Loisirs, accessoires informatiques, objets et accessoires cuisine/salle de bain. Et énormément de papeterie/matos d'arts créatifs. (Surtout papier/scrapbooking/journaling)
J'ai bien évidement pris en photo tous les tampons avec des lapins
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J'ai craqué sur cette blindbox lapins masqués lolita et j'ai trouvé mon stylo/feutre préféré à 80cts... soit 4 fois moins cher... j'ai décidé que j'allais m'en acheter un petit stock avant de rentrer.
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J'ai aussi traîné à l'étage beauté et il y avait pas mal d'exfoliants mis en avant avec l'été qui arrive.
Ça faisait 2 mois que je n'en avais plus pour le visage, donc j'ai farfouillé. Et la moitié c'était pour le corps. L'autre pour les fesses... j'ai réussi à en trouver un spécifiquement pour le visage SAUF QUE je traduis grâce à Google trad. Et qu'est ce que je lis ?? " agréable parfum grâce à l'huile de cacahuète." GENRE ?? LES CHANCES POUR QUE ÇA ARRIVE ???
Donc j'ai décidé de m'en foutre que ce soit corps ou fesses et me suis basée uniquement à l'odeur et texture. Il y avait des samples. J'ai donc pris celui avec un packaging mignon qui sent la pêche (spécial fesses apparemment, mais ce sera pour mon visage)
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J'ai terminé en allant mangé des pâtes carbonaras à Saizeria (j'ai pas énormément testé tout ce qu'il y a mais leurs carbos sont bonnes)
Et je suis rentrée chez moi après 2h de transports.
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claudehenrion · 1 year ago
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Bloguer, re-bloguer... débloquer... Et si on repartait pour un tour ?
J'ai vécu l'arrêt de mes rubriques quotidiennes comme une punition. D'abord parce que je préfère échanger des idées avec vous, Amis-lecteurs, plutôt que de ronger mon chagrin dans mon coin... Ensuite parce que cet arrêt me donnait l'impression de re-tuer ma chère Evelyne chaque jour, en annulant un par un tous ses comptes, ses abonnements, ses inscriptions... tout le petit univers d'activités sympathiques qu'elle avait tressé autour d'elle... Et passer mes jours à étaler le contenu de son sac-à-main et de son portefeuilles pour satisfaire les grands malades qui font de ''Bercy'' un synonyme de ''cauchemar''. Je mourais à petit feu...
Et enfin, car il ne sert à rien de tourner autour du pot, la situation de et sur notre Terre, depuis une semaine, interdit pratiquement à un ''blogueur'' –c'est-à-dire, en principe, quelqu'un qui aime poser et se poser des questions, ne pas marcher au pas avec les cohortes de ''suivistes'', mettre en doute la parole publique –depuis qu'elle est principalement faite de mensonges, de bourrage de crânes et de désinformation systémique, et regarder par dessus les murs de clôture pour imaginer ce qui s'y cache-- de rester sur l'Aventin et de regarder couler les rivières –qui sont d'ailleurs à sec !
Comme le proverbe affirme que ''à toute chose le malheur est bon'' et comme il est très bien vu, dans notre société, de ''po-si-ti-ver'' ; j'ai réussi à découvrir ou inventer de bonnes raisons de reprendre mes parutions à tendance quotidienne : depuis trois mois, j'ai été constamment étonné, surpris, comblé, etc... par le nombre des ''demandes de reprise'' qui tombent sur mon écran. A lire ceux qui ont la gentillesse de m'écrire : ''Quand nous revenez-vous ?'', on pourrait croire que mes élucubrations présentent quelque intérêt, ce que, par caractère et par éducation, je suis plutôt programmé pour mettre en doute. Passons...
Mais rassurez-vous, mes problèmes de deuil et mon petit orgueil –mal placé, comme il se doit-- ne sont pas les seules raisons pour lesquelles j'ai réellement envie de vous retrouver, cher Amis-lecteurs, pour reprendre avec vous un échange tristement interrompu : c'est le constat permanent, répété, incontournable, que le monde est devenu complètement dingue. Il ne s'agit plus de l'espèce de folie presque douce que nous invoquons ici depuis plus de dix ans et pas loin de 2000 parutions : ''la folie est sortie des asiles''. Nous avons brutalement dégringolé dans un univers où plus rien n'a de sens (à commencer par ce qui est sensé !), où plus rien ne tient, où les mots, les idées, les théories, le informations, les décisions prises et les choix faits –et la science, au tout premier chef-- ont disparu, dans une absence de raison d'être que tout fait croire définitive...
L'an dernier encore, lorsque des lecteurs, un peu décontenancés par certain de mes éditoriaux, me demandaient d'ajouter un peu d'optimisme à mes ''papiers'', je répondais, j'expliquais, je justifiais, j'argumentais. Cette année, après la crise de folie furieuse liée au covid (inqualifiable tant elle était ''à côté de la plaque'', et à l'opposé de tout ce qu'il fallait dire et faire) et après toutes les conneries parfois criminelles qui ont escorté cet épisode, il n'y a plus beaucoup de volontaires pour vouloir me voir plus optimiste… et je n'ai plus rien de sérieux à leur répondre ! Discours, actions, décisions, prises de positions, tout est faux, faussé, absurde, sans queue ni tête, mensonger... quand ce n'est pas pervers, dévoyé, corrompu –contenant et contenu !
Tout semble se passer comme si les mots n'avaient plus aucun sens (ce qui est effectivement le cas : le ''novlangue'' macronien leur fait dire le contraire de ce qu'ils ont toujours signifié), mais –et ça, c'est encore plus grave-- comme si les hommes de pouvoir ne savaient plus que se vautrer à plaisir dans des cloaques de faux raisonnements, de solutions perverses, d'idées insensées et de décisions exactement à l'opposé de tout ce qu'il faudrait, de tout ce qui est souhaitable pour les hommes, de tout ce que l'humanité en perdition attend, souhaite et espère... Les maîtres à penser de l'Occident se complaisent dans leur honte de ce qu'ils sont devenus, dans des analyses erronées et des situations mal présentées. Ils se gargarisent de fausses grandes idées et de méchantes conclusions , toutes mortifères, et se cachent derrière des non-évidences qui ne peuvent mener qu'à des catastrophes...
Un seul exemple suffira à exprimer tout ce que je sous-entends : l'échec total du pouvoir politique les force depuis l'époque maudite de Hollande à chercher des échappatoires, des dérobades, des subterfuges pour attirer l'attention des français sur de faux problèmes –-incapables qu'ils sont de regarder en face les vrais. Le covid, le pouvoir d'achat, les bonnets rouges, les gilets jaunes et d'autres ''proies lâchées pour l'ombre'' ont réussi à faire croire aux naïfs et aux gentils que l'immigration devenue hors-contrôle, la mort programmée de tous les fondements de notre civilisation et la fin de ce qui fut ''LA FRANCE n'étaient pas les seules choses qui comptaient (car tout le reste en découle !). Mais à force de tirer sur la corde, ils sont à court de mirages alternatifs... et ont donc du se rabattre sur --je vous le donne en mille : la punaise de lit, promue Grande cause nationale, psychose collective et seul sujet digne de l'intérêt de la nation ! C'est pitoyable ! Comment n'ont-ils pas honte, d'oser ?
Toute la presse-aux-ordres a été mobilisée, le Gouvernement y passe son temps (vous me direz que tant qu'ils se penchent sur cette connerie XXL, ils arrêtent de nuire partout ailleurs). On crée des commissions, on exerce des ''droits de retrait'' devant le danger... Sont-ils tous devenus fous ?  Car si ces petites bestioles sont vraiment un problème, nos responsables irresponsables ont tout un arsenal à leur disposition. Par exemple, ils pourraient, une fois de plus, nous confiner, fermer les boutiques, nous interdire de nous promener, nous contraindre à rester debout sur les plages, nous forcer à tousser dans notre genou, à mourir tout seuls sans famille... et autres singeries qu'ils ont si bien (si mal serait plus exact) manipulées pour notre plus grand malheur... et la mort de notre économie, de notre liberté et de notre bien-être... Ils pourraient même inventer un soi-disant vaccin dit ''messager'' qui ne ferait rien aux punaises, n'empêcherait pas les grattouilles, ne résoudrait rien... mais serait obligatoire et commandé par milliards d'unités par Ursula von Machin.
Allons ! On a encore de beaux jours devant nous : ce qu'ils ont réussi à imposer une fois sans la moindre justification sérieuse peut resservir, puisqu'ils savent désormais que nous fermons notre gueule et que nous oublions très vite... On peut même se demander si notre passivité coupable ne fait pas que nous méritons peut-être d'être traités comme des ''moins que rien''.
Décidément, et pour peu que la vraie crise moyen-orientale actuelle ne dégénère pas en ''bordel géant'', nous avons, chers Amis-lecteurs, de beaux jours devant nous pour décrypter la nullité malveillante des leaders que nous nous choisissons, contre toute intelligence, élection après élection... Et nous avons de bons blogs, rigolos –mais un peu amers, parfois-- devant nous. Je suis heureux de vous retrouver !
H-Cl.
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wubblesred · 8 months ago
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Ghoulcy Week 2024 Day 7 SFW French
Bonjour chers habitants d'abri, nous voilà au dernier jour de la semaine ghoulcy. Le thème du jour 7 est test de loyauté. Il est un peu en lien avec les thèmes précédents. C'était très amusant et sympa d'avoir fait cette semaine ghoulcy et j'espère qu'il y en aura une autre l'année prochaine. J'espère que vous vous faites amuser et avez aimé mes textes. Belle journée et bonne lecture.
Cela faisait presque une heure que la brune hautaine avait emmener Lucy auprès de leur superviseur. Bordel sa femme avait à peine ouvert les yeux qu'on l'avait arracher à lui. Cooper tournait dans la pièce comme un lion en cage. Même pas une semaine mariés et déjà l'univers tentait de lui enlever une des seules choses qui valait le coup sur cette terre. Les questionnements défilaient en boucle dans son esprit mais une en particulière revenait sans cesse. Et si Lucy choisissait l'abri et non la goule. Ce dernier ne savait pas ce qu'il ferait si cela était le cas.
Lucy venait à peine de se réveiller et de se remettre d'avoir failli mourir que Birdie l'avait attraper et amener auprès du superviseur. Elle voulait simplement retrouver Cooper et qu'ils puissent reprendre la route tout les deux. Mais ces crétins ne voulaient rien écouter et préférait la jouer en pseudo héros.
« Écoute Gucy, je sais que nous avons un passé tumultueux mais tu as aider cet abri et nous souhaitons t'aider en retour. Donc, je te le redemande à nouveau, veux-tu que nous nous occupions de cette goule ? »
« Pour la centième fois, non ! J'apprécie vos inquiétudes mais comme il vous la sûrement signaler, c'est mon mari et je souhaite repartir avec lui. »
« Lucy, je viens de la surface, je connais les terres désolées mieux que personne ici, les goules, et surtout si celle-ci est bien celle que je pense, sont dangereuses. On ne se marie pas avec elles. » fut la remarque de Birdie prononça tout en s'agenouillant devant la jeune femme, lui parlant comme on parlerait à une enfant.
« Cooper et moi sommes liés d'une façon que personne à part nous pourrait comprendre. On la comprit en voyageant ensemble, nos âmes s'appellent. Je sais que d'un point de vue extérieur, ça parait fou et je dois vous semblez complètement barge. Cependant tout ce que je veux c'est être avec lui. Je n'ai pas envie qu'on se retrouve avec le même soucis que la dernière fois donc laissez-nous partir. Merci infiniment de m'avoir sauver, on est quittes donc n'en parlons plus. »
L'ancienne habitante d'abri était mal à l'aise de parler ainsi de ses sentiments. Elle n'avait pas encore parler entièrement de tout ce qu'elle ressentait à son mari et voilà qu'elle devait tout déballer à des inconnus. Elle savait bien que leur histoire était absolument folle seulement Lucy le sentait au fond d'elle, la goule et elle était liés d'une manière encore plus profonde que ce qu'ils pensaient au départ. L'âme de l'homme l'appelait, résonnait et fusionnait avec la sienne, tout les opposait et pourtant ensemble ils créaient une magnifique harmonie que Lucy ne souhaitait jamais arrêter.
Après encore une dizaine de discours sur la sécurité et les dangers des terres désolées, Benjamin et Birdie acceptèrent qu'elle retourne auprès de son mari et insistèrent même pour qu'ils prennent des vivres avec eux. Ce fut long et Lucy espérait vraiment que Cooper n'ait pas fait de massacre durant son absence. Mais surtout elle espérait qu'il soit toujours là.
Cela semblait être une éternité depuis le départ de sa femme et tout le monde refusait de lui donner la moindre information. Toujours confiner de la pièce de décontamination, la goule commençait à tout doucement perdre le contrôle mentalement et physiquement, ses fioles se trouvaient dans le sac de Lucy poser à côté de lui. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait donner ses médicaments à la jeune femme, une façon de lui prouver qu'il lui faisait entièrement confiance. Maintenant, il refusait même de prendre sa dose si elle n'était pas préparer par son épouse, un comportement tout bonnement enfantin mais qu'il continuait d'avoir juste parce que ça faisait rire Lucy. C'était sa façon de se rendre utile pour son mari disait-elle. Bon sang, sa petite tueuse lui manquait, il voulait tellement la serrer contre lui, sentir sa douceur. Tellement absorber dans ses pensées, il ne prêta pas attention à la porte qui s'ouvrir et ne se rendit compte de la présence de quelqu'un que quand ce dernier lui sauta au cou. Reconnaissant immédiatement Lucy, il la serra dans ses bras et enfonça sa tête dans son cou.
Brusquement, une quinte de toux prit la gorge de la goule, signalant à sa femme qu'il était grandement temps qu'il prenne sa dose. En un rien de temps, Lucy attrapa son sac, prit une fiole et l'injecta dans le vaporisateur de Cooper avant de lui donner. Quand il fut rétablit, la jeune femme lui expliqua qu'ils devaient juste patienter pour recevoir des vivres et ensuite Benjamin et Birdie les raccompagneraient à la sortie et ils reprendront leur voyage.
Après un au revoir étrangement chaleureux de la part de l'abri 4, les époux reprirent leur route initiale. Lucy tenta de s'excuse de les avoir ralentit mais Cooper l'arrêta immédiatement, c'était seulement sa faute à lui d'avoir mis autant en danger sa femme. Il ajouta d'ailleurs qu'il aurait compris si elle avait voulu rester là-bas, loin de lui.
« Hey, on est mari et femme de un et de deux je t'aime, j'allais pas t'abandonner ainsi sous prétexte qu'on a tout les deux, d'ailleurs, oublié que les radiations m'affectaient plus que toi. »
« Tu avais de nouveau la sécurité d'un abri. Un semblant de vie normale. »
« Ma vie normale c'est toi maintenant, Coop. Et puis c'était pas mon abri. Si je dois revivre dans un abri ce sera l'abri 33 avec mon frère, Canigou, Janey et toi. D'ailleurs Norm va péter un câble en te voyant, ça va être drôle. Je pars à la surface quelques mois et je vais revenir mariée avec un enfant et un chien, il va rien comprendre. »
« Je pense qu'il sera pas le seul choqué en nous voyant arrivés, poupée. » Ne pu s'empêcher de rajouter en rigolant la goule imaginant déjà les visages indignés des nombreux habitants de l'abri 33.
« Tu viendrais vraiment avec moi là-bas, pour y vivre ? »
« Tout ce que j'ai fait hier et aujourd'hui ne te le prouve pas ? Je serai prêt à tout tant que ça me permet d'être avec toi. Comme tu l'as si bien dit, ma vie c'est toi maintenant. »
« Alors c'est décidé, allons chercher notre fille, percé le mystère derrière notre existence et rentrons à la maison. »
Pour sceller ce merveilleux accord Cooper décida de déposer un baiser sur les lèvres de son épouse avant de prendre sa main et continuer leur longue route vers leur maison.
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pensees-noires · 8 months ago
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15/05/24
C'est dur d'avoir tellement de choses à lui raconter mais de rien lui dire alors je pense que je vais un peu vider mon sac ici, ça me fera peut-être du bien.
D'abord je me suis enfin acheté un chargeur correct!! Je suis trop contente même si j'ai clairement mis trop de temps mais maintenant je vais pouvoir charger mon téléphone correctement.
Je suis sortie avec les filles du stage même si j'en avais pas trop envie de base. Je me suis pas trop sentie à ma place mais au moins j'ai fait un effort social et en plus on est sorti manger et au lieu de manger un truc gras, j'ai privilégié un truc sain même si c'était un peu cher. Ce qui est positif en soi car j'ai beaucoup crisé ces dernières semaines.
J'ai été travaillé ce midi parce que ça servait à rien de rester au kot pour déprimer. C'était vraiment fatiguant ceci dit mais L. a dit un truc trop marrant t'aurais trop rigolé. En gros elle a dit à un client que la carte de proposition était grande voire même trop grande et la patronne l'a fixée tellement choquée c'était trop drôle.
J'ai aussi un peu travaillé sur mon travail, bon pas beaucoup mais là j'y suis encore et j'avance. Mais j'avoue qu'atteindre les 9000 mots ça me paraît impossible.
La il est 2 heures je t'ai plus envoyé de messages depuis 20 heure je crois, j'avoue que j'ai un peu de mal parce que j'ai envie de savoir ce que tu fais, comment tu vas ou simplement te parler mais je ne voulais pas encore t'envoyer de message car il n'y a que moi qui le fais et j'ai pu remarqué que tu ne m'en envoies aucun mais tu as raison, je vais aussi t'en envoyer moins. Je le dis pas de manière négative mais je peux pas continuer à être la seule à parler:(
Je suis surtout un peu triste parce que je pense que tu as été dormir et tu n'as pas pensé à me dire bonne nuit. Mais c'est normal, tu ne me dois plus aucun bonne nuit I.
Je vais retourner travailler histoire de pouvoir réussir mon année I.,
Bonne nuit à toi!
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elleferrocerium · 1 year ago
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En 2023
Je re-rencontre un homme aux yeux si malicieux. Sous les cheveux blancs, le crâne est rose comme une crevette.
Je regarde l’homme qui danse-vole en ailes de pardessus, devant le cercueil de son amour assassiné. Mon cœur s’est remis en marche.
Mon cœur repart en chamade. Attention.
Attention à celui qui a les yeux aux rides jolies.
C’est une folle envolée. C’est une pointe d’amour.
Au final, point d’amour, en 3 jours. Je ris. J’ai pleuré puis je ris. De m’observer être si nulle en ça. Je ne m'y entends pas en rétention d'homme.
A tout âge, on apprend. En 2023 je rencontre un goujat.
En 2023, Dominique A, Bertrand Belin, Inspector Cluzo, Arthur H, et aussi des plus et aussi des moins au Bateau Ivre.
Je fais un pogo à Aucard. J'adore Aucard comme tous les ans.
Je ne dors pas pendant une semaine. J'arrive avec mes valises à la librairie. Il y a foule et je sors les rames et ma honte.
Orelsan à Terres du Son. J'ai supporté Terres du Son comme il y a 15 ans.
En 2023, c'est l'été. J’attire la curiosité de deux petits alpagas. Je mange des larves d'insectes. Goût de chips. Je mangé des grillons. Goût d'amande. Je fais du pédalo, du VTT cross, du paddle, du canoë. J'ai le mal de mer en rêve tous les soirs au bord du lac.
Je suis claustrophobe quand je ferme le gilet de sauvetage. Ma fille rit.
En 2023 je rencontre Galaad le facho de 18 ans. Son espoir en la vie est de buter une racaille. Il a le bac, il reçoit un mail, il est admis dans un truc militaire pour devenir instructeur en arme à feu. Son papa chéri conduit un Duster avec un très gros autocollant " Support our troups". Il fait du jogging avec un sac à dos rempli de pierres.
Le chien vomit à l'avant de leur canoë kayak.
Je visite des trucs qui se visitent. Je pense aux trucs qui se pensent.
J'écris au calme et au cagnard au bord du Cher chez E et A.
En 2023, je fais l'amour deux fois pour la dernière fois avec l'homme de ma vie qui ne m'aime plus depuis 3 ans. On ne peut pas faire l'amour à deux, seule.
En 2023, je veux acheter un bidon d'eau.
Je serre fort Fanie ma belette dans les bras deux fois par semaine car la tendresse se partage.
Je récupère des bidons d'eau dans la rue.
Je perds beaucoup de kilos. Je cours des kilomètres en portant mes parpaings.
En 2023 j'entends bien creuser une cave ou un abri antinucléaire au milieu de mon jardin. Creuser la nuit.
En 2023 j’ai peur de manquer d’eau
En 2023 je fais l'amour quelques fois avec un homme qui se demande encore après 50 ans si elle est assez grosse.
Je veux me couper les cheveux en juillet.
En 2023, S tombe dans les bras d'un camion de pompiers.
Je prends M dans mes bras parce qu'elle tremble de peur. Je serre S dans mes bras car elle tombe d’effroi. Je prends J dans mes bras parce qu'elle est trop fière. Pour le faire. Je prends B dans mes bras parce qu'elle, son amour est mort à 47 ans. Je pleure longuement.
Je me coupe les cheveux en août et ils se rebiquent en biquelettes.
En 2023 je parle et pense espagnol, beaucoup. Je pense breton beaucoup à l'intérieur de moi.
Jane B. est morte et je pleure une avalanche
Je me souviens d'Agnès Varda. De Gainsbourg. Je pense à Charlotte. Tous ils sont mes intimes. Je ne suis pas la leur. J'ai écouté tous les podcasts. J'ai pleuré pour tous ceux qui étaient tristes.
En 2023, je me fonds toujours, en grâce, avec elle et eux: la Nature. Je suis devenue longuement une biche.
Je discute avec un rouge gorge très gourmand.
J'entends une invasion de geais.
En 2023 les deux canards en planeur sont empêchés par un grand bouclier de vent de traverser l’autoroute.
Le cormoran se prend les pieds dans les glouglous tourbillonnants du Cher.
Je parle des écrevisses de Californie, qui marchent des heures pour disperser leurs gènes.
En 2023, je m'inquiète pour Miossec. Je discute avec ma collègue MC. Pour qu'elle sauve sa voix. Elle dit que c’est du carton maintenant.
En 2023 j'ai dû faire un choix de merde. J’ai dit adieu à la libido. Le choix de vivre.
Je me suis enfin lancée pour expliquer aux miens comme Noël m’est un odieux moment. Je me sens libérée de Noël.
Je pense beaucoup trop à F et son amoureux décevant.
J’écrase une souris écrasée. Je la remets sur ses pattes. Plate.
Je compte 23 oiseaux. Mangés par mon chat.
Je mange une tarte au fenouil et au saint nectaire. Les Studio, un lieu safe, une deuxième maison, une tanière.
J’aime encore plus mon vélo d'amour, ma ville-cité, les cinés Studio, mes chats.
J’ai de nouveaux voisins. Ils sont gentils et silencieux.
Je fusionne avec ma fille enchantée.
Je glisse sur l'asphalte. Fais du roller à toute bombe
En 2023 je suis correspondante fière des Studio, je vais voir un match de Roller Derby.
Mes lunettes me vont bien.
En 2023, au Bateau Ivre j’ai porté à bout de bras une drag queen magnifique et terrifiante de désespoir.
Je compte 31 oiseaux.
Tu fais chier Paprika - c'est le chat.
J'aime encore plus fort Piment- c'est le chat.
En 2023, j’affine la légende de moi. Comment les autres nous voient. Est-ce soi ? Est-ce un bazar de soi ?
Je m’interloque.
Je réponds à la journaliste.
J’ai mon comportement-ben-ouais.
J’en fais trop mais avec conviction.
J’écoute les autres.
En 2023 je rencontre un plaintif,
Ça me fait chier.
Ma fille prépare une cape jaune fluo en crochet pour le chat.
J'aime mettre des chaussettes colorées. C'est du soleil aux chevilles dès le matin, et la fierté.
Je crois que j'ai fait une grosse boulette au boulot. Il y a 15 ans, j’ai couché avec le mari d'une collègue avant qu'il soit son mari, avant qu'elle soit ma collègue. Il y a des trucs à ne pas raconter mais aussi bon, je ne pouvais pas deviner hein. La reine des boulettes mais c'était drôle.
Je m’interpelle.
J’ai failli pleurer. Le film était si réussi. Ce n’est pas un film. Little Girl Blue. Et la tendresse en ce jour.
La boutique Emmaüs s’est rapprochée de la maison tendrement. Ma fille et moi déposons quelques euros pour des tas de vêtements à mettre en tous sens. C’est chaud et coloré, c’est vivant et plein de cœur de plein de gens.
Je parle beaucoup avec l’homme aux yeux malicieux. Il est tendre froid, il aime et n’aime pas, il est seul et entouré. Il aimerait, mais abandonne. Il aime, mais pas trop longtemps. Il ne sait pas, il est perdu au milieu de sa vie
On met les vêtements au congélateur pour ôter les phobies de punaises.
En 2023, j’ai envie de donner une vie entière et mon royaume pour la santé de mon fils.
Je fusionne tendrement avec mon amie I au poignet qui se tord de rire, mon amie A qui fuit à l'intérieur, mon amie A à l'épaule qui tressaute d'envie, mon amie B au bras qui s'enfuit déjà. Oublier le temps.
Je mange une galette FCPE. Ecoute attentivement ma copine D, chargée de comm'. On ne croirait pas comme cela, mais elle aussi a besoin des autres.
En 2023 je marche sur le fil des émotions de mon fils. Je me sens éléphant dans son magasin de porcelaine.
Je ne peux plus pleurer.
C'est l'hiver. J’écris au calme et encheminée chez E et A. J’y rencontre Totoro le vrai.
En 2023 je pense encore avec tendresse au goujat plaintif.
J’aime tant serrer dans mes bras celui aux yeux si malicieux et perdus.
Je fais arrêter les voitures pour la traversée lente du brocard. Il me sourit.
Le douanier Bolo, lui, ne laisse rien passer, son képi lui va comme un gant.
En 2023, je fais un doggy bag avec les macarons au fois gras du séminaire.
Dans le train du retour, j'ouvre mon doggy bag devant le gros monsieur qui fait semblant de lire le dernier F.O.G. Il regarde par-dessus, un peu en biais comme tous, les fesses rouges serrées de la belle lurette entrée après moi dans le wagon. On ne regarde plus mes fesses comme une belle belette.
J'emmène ma fille au spectacle encore. Elle parle au micro.
Mon fils est dans le dur.
En 2023 l’homme de ma vie qui ne m’aime plus depuis trois ans envoie en sms en décembre. Qu’en faire.
Quand.
Paprika ramène un 32ème oiseau.
Avec la cape jaune fluo en crochet, sa saison 2024 sera une saison maigre.
On ne peut pas laisser ce chat gourmet liquider tous mes efforts pour la biodiversité de ces jardins urbains.
Il n’y aura plus un seul hérisson dans deux ans, dit l’article.
Le 31 je marche seule dans les rues qui se donnent et j’m’en fous de ces chaines qui pendent à nos cous. J’apprends ce qu’est un Rashômon. Je reste jusqu’au bout du bout du film, je sors la toute toute dernière de la salle de la toute toute dernière séance. Je rentre à pied. Je verse des petites étoiles dorées dans les boîtes à lettres des gens de mon quartier.
Je monte une toute dernière fois en 2023 sur mon tabouret magique pour mieux y voir ce qui est tout petit, de haut.
Un petit tour de 2023.
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lalignedujour · 1 year ago
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Rien ne nous prouve qu'on ne vit pas dans un trou de gruyère immense.
J'ai du mal avec la fête. Cette débauche d'énergie qui part en fumée, en sacs poubelles et en cotons démaquillants. L'association de la dépense avec le plaisir. Et le buffet, inimaginable sans produits animaux.
Le concours du plus beau déguisement est gagné par un éleveur déguisé en tortionnaire de massacre à la tronçonneuse. Sa combinaison maculée de sang, je pense que c'est du vrai sang. Il a chez lui du sang à disposition, j'imagine que ça coûte moins cher que du colorant rouge.
Il joue au tortionnaire, tout le monde rit ; c'en est vraiment un, tout le monde mange.
Je vais arrêter les fêtes. Et les "mais nous c'est pas pareil", "mais nous c'est pas exagéré", "mais ça leur fait plaisir", me font monter le vomi.
Et si je fuis la fête, ça me déprime aussi de perdre en lien, à cause de la fête. Que j'y sois ou pas, savoir que la fête existe me déprime.
Ce serait vraiment bien si c'était vrai, cette théorie du trou de gruyère géant.
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