#Manouchian
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fidjiefidjie · 11 months ago
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Bon Matin 💙 🪧🟥 💙
Léo Ferré 🎶 L'affiche rouge
Mis en image :Danièle Chany
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detournementsmineurs · 11 months ago
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Missak et Mélinée reposent au Panthéon des "Grands Hommes" (et Grandes Femmes) avec le nom de leurs 22 camarades de l'"Affiche Rouge" gravés à jamais... Merci à tous
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lejournaldupeintre · 11 months ago
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Resistance fighters Mélinée and Missak Manouchian to be inducted into the Panthéon
Misak Manushyan and Meline, two children orphaned by the genocide, joined France and continued their struggle  against the Nazi occupiers as part of the FTP-MOI. Armenian resistance fighters Missak and Melinée Manouchian are to be inducted into the Panthéon, a person close to Emmanuel Macron confirmed to France Inter on Saturday.   The pantheonization will take place on 21 February…
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philoursmars · 8 months ago
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Marseille. Après des centaines d'années, le Fort Saint-Nicolas ouvre ses murailles dressées par Vauban. De là, on voit, au delà de la ville, la pointe du Garlaban.
Puis l'Anse de la Réserve, sous le Fort, avec cette terrasse sur pilotis.
Ensuite le Square Manouchian.
...et ça... Qu'est-ce que c'est ?
Pour finir, un peu plus loin vers les Catalans, l'église moderne de la Paroisse Saint-Georges.
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lasaraconor · 2 years ago
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«Vous avez hérité de la nationalité française, nous, nous l'avons méritée.» Missak Manouchian
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buzznolimit · 11 months ago
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Buzz No Limit vous apporte des nouvelles inédites
Découvrez Buzz No Limit qui fait de son mieux pour se distinguer devant ses utilisateurs à travers sa capacité à apporter l’actualité en vidéos à ces derniers, où qu’ils soient. Grâce à une variété de contenus et de chaînes d’actus en streaming, les membres peuvent rester au courant des récentes nouvelles du monde entier. Chaque jour, des infos en tout genre sont ajoutées à son répertoire, ce qui…
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sous-france · 11 months ago
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Honorer la mémoire Hier, le Panthéon a accueilli Missak #Manouchian d'origine arménienne, symbole de la résistance et de la quête de justice. Ses paroles résonnent encore : "Vous avez hérité de la nationalité française, nous l’avons méritée." À ses côtés, son épouse Mélinée nous rappelle que "toute vie est un combat". En ce jour de souvenir, je choisis de rendre hommage à une figure locale, le défunt Pierre Henrique, ancien habitant du quartier des Renardières à Châtellerault. Déporté avec son père en Allemagne, il a bravement échappé à ses bourreaux, mais sa famille a subi l'internement à Montreuil Bellay jusqu'en 1946. Leur courage et leur résilience sont des témoignages vivants de l'histoire douloureuse de notre pays. En leur honneur et en mémoire de toutes les victimes, nous devons perpétuer le devoir de mémoire et œuvrer pour un monde plus juste et inclusif.
📷 𝑀𝐾 | ©
☞ 𝑺𝒐𝒖𝒔-𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆
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kvetchlandia · 8 months ago
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Members of the Manouchian Group, the Armed Anti-fascist Fighters of the FTP-MOI Resistance in Paris, Shortly Before Their Execution by the Fascist Occupiers, Fort Mont-Valérien, Paris 1944
The FTP-MOI was a group largely within the French Communist Party and made up almost entirely of immigrant laborers. They were the most active and most militant of the anti-fascist resistance groups in France. The Manouchian Group was largely made up of Eastern European Jews and also included anti-fascist Italians, anti-nazi Germans, anti-Franco Spaniards (including several veterans of the Spanish Civil War), Armenians and a handful of native French, although most French citizens were in the FTP, not its immigrant brach, the FTP-MOI. 23 members of the group were arrested in November, 1943 and 22 of them were murdered by the nazis at Fort Mont-Valérien in Feb, 1944. Those heroes pictured above, as they awaited their execution, include (l-r): Missak Manouchian (3rd from the left), József Boczov, Wolf Waisbrot, Szlama Grzywacz, Mojsze Fingercweig and Tamás Elek. The other members of the group murdered that day were: Robert Witchitz, Spartaco Fontanot, Célestino Alfonso, Roger Rouxel, Amédée Usseglio-Polatera, Georges Cloarec, Rino Della Negra, Cesar Lucarini, Antoine Salvadori, Emeric Glasz, Marcel Rajman, Yona Geduldig, Leib Goldberg, Armenak-Arpen Manoukian, Szlomo Szapiro, and Stanislas Kubacki. Golda Bancic, the only woman fighter in the group, was not executed that day, since the French wouldn't allow women to be killed by firing squad. Consequently, she was deported to Germany, where she was executed by beheading.
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marthajefferson · 11 months ago
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On today's date, 21 February, the Resistance fighters of the RED POSTER (l'Affiche Rouge), were shot in 1944.
This poster is one of the most important, and most notorious propaganda posters of the entire World War II. In late 1943, the French police arrested 23 members of the Manouchian-Boczov group of immigrant communist resistance fighters. They were tortured, tried, and executed. To defuse public anger over the executions, the German propaganda officials published this poster, detailing the nationalities, etchnicities, and 'crimes' of 20 members of the group, including the leader, Manouchian, credited with 150 deaths, 56 assassination attempts and 600 wounded. The captions read, at the top, "Liberators?" and below, "Liberation! By the Army of Crime".
However the poster had the opposite effect: instead of being condemned as "terrorists", the public admired them as freedom fighters ; posters were frequently graffiti'd "DIED FOR LIBERTY & FRANCE", and flowers appeared beneath them. After the war, a poem, set to song and known as "L'Affiche Rouge", became very popular in France.
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fidjiefidjie · 2 years ago
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Bonne matinée 💙😥💙
Feu! Chatterton 🎶 L' Affiche Rouge
D'après une chanson de Léo Ferré
Paroles Louis Aragon
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detournementsmineurs · 2 years ago
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Le résistant communiste et d'origine arménienne de la Seconde Guerre Mondiale Missak Manouchian (1906-1944) et son épouse Mélinée (1913-1989) entreront au Panthéon l'année prochaine pour exprimer une certaine universalité de la résistance républicaine ^^)
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omg-lucio · 1 year ago
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1944. Miembros del grupo Manouchian en espera de ejecución. El comunista nacido en Armenia Missák Manouchian (sexto desde la derecha) y miembros de su grupo de resistencia mayoritariamente judío estuvieron entre los más activos en los asesinatos contra objetivos nazis en Francia. Los 23 miembros arrestados en noviembre de 1943 fueron ejecutados, uno de ellos, la rumana Olga Blancic, ya que la ley francesa prohibía la ejecución de mujeres, fue ejecutada en Stuttgart. Después de la guerra, Manouchian se convirtió en un héroe nacional en Francia y la Unión Soviética. Hay estatuas de él en varios lugares y muchas calles llevan su nombre.
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satinea · 11 months ago
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Un charmant petit enfant
A songé toute une nuit durant
Qu’il fera à l’aube pourpre et douce
Des bouquets de roses.
Missak Manouchian, Premiers vers
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aurevoirmonty · 11 months ago
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L’entrée au Panthéon des époux Manouchian est une nouvelle humiliation publique pour la France et pour son Histoire.
La panthéonisation officielle du « groupe Manouchian », une bande de terroristes et d'assassins communistes violant toutes les lois de la guerre et de l’honneur, est un nouveau crachat sur l’idée-même du rôle du Panthéon et sur la mémoire et l’identité nationales.
Le gouvernement et les descendants des membres du « groupe Manouchian » sont d’ailleurs fidèles à cette ligne antinationale lorsqu’ils dénoncent la présence des pourtant très tièdes Jordan Bardella et Marine Le Pen à cette cérémonie.
Le Parti de la France ne participera pas à l’hommage rendu à une bande de terroristes et d’assassins communistes et appelle de ses vœux la valorisation de véritables héros français.
Bruno Hirout - Secrétaire général du Parti de la France
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galliaestomnis · 11 months ago
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[...] Nul ne semblait vous voir Français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents Tout avait la couleur uniforme du givre À la fin février pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand [...]
L'affiche rouge, Louis Aragon Photo : Plusieurs membres du groupe Manouchian avant leur exécution, 21 février 1944, Mont-Valérien.
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nietp · 1 year ago
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4 octobre 2023 | Par Mathieu Dejean
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la cause arménienne, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations. 
Le désarroi, la peine et une colère sourde. Ces sentiments mêlés animent les personnes issues de la diaspora arménienne et leurs soutiens depuis l’offensive éclair de l’armée azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh le 19 septembre. Face à cette épuration ethnique comparable à un « génocide sans fin », selon les mots de l’historien Vincent Duclert, le constat d’une désaffection politique de la gauche se surajoute : « La situation, c’est que la gauche est timide dans sa réaction, malgré le fait que c’est une épuration ethnique », résume le sociologue Razmig Keucheyan, proche de La France insoumise (LFI).
Le philosophe Pierre Tevanian abonde dans ce sens au moyen d’une question lancinante : « Pourquoi la gauche n’a-t-elle pas répondu, ni formellement ni par un changement de ligne, alors qu’on alerte dans le désert depuis au moins trois ans ? » En 2020, après la guerre lancée par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabagh, il cosignait une tribune dénonçant le « silence de la gauche occidentale ». Il se désole aujourd’hui du peu d’impact qu’elle a eu : « S’il y a ce faible écho, c’est que les relais dans les partis, les syndicats et dans le mouvement social anti-impérialiste manquent cruellement. Ce sont eux qui font que, par moments, un soutien populaire arrive à se faire entendre. »
La solidarité avec le peuple arménien fait pourtant partie de l’histoire longue de la gauche. Aujourd’hui encore, des socialistes citent le discours de Jean Jaurès à l’Assemblée nationale en 1886, dans lequel il dénonçait déjà une « guerre d’extermination » contre les Arméniens. Ils omettent toutefois de rappeler que sa position était, déjà, loin de faire consensus : « S’il était aussi éloquent, c’est qu’il se heurtait à une realpolitik majoritaire dans les rangs de la droite et de la gauche de l’époque. Le point de vue adverse était dominant dans la grande presse », pointe Pierre Tevanian.
Une femme tient un drapeau arménien lors d'un rassemblement appelant à la paix, organisé par le CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) à Paris, le 15 septembre 2022. © Photo AFP
L’histoire du Parti communiste français (PCF) a aussi été marquée par le sacrifice du résistant Missak Manouchian, dont le groupe des Francs-tireurs et partisans – celui dépeint par la fameuse « Affiche rouge » – a été exécuté en 1944. Le cinéaste Robert Guédiguian, soutien indéfectible de la cause arménienne, en a tiré le film L’Armée du crime en 2009 : « On vénérait L’Affiche rouge quand j’étais petit. Avant le poème d’Aragon, avant la chanson de Ferré, avant mon film, les gens les plus au courant étaient les militants du PCF », note-t-il. Le PCF a d’ailleurs reconnu la République de l’Artsakh (Haut-Karabagh) en 2019, et préconise la protection de la population arménienne dans la région.
L’affinité entre l’idée de gauche et la cause arménienne s’est encore renforcée dans la foulée du cinquantenaire du génocide arménien, en 1965, qui a coïncidé avec l’ébullition pré-Mai-68. « Ce contexte socio-historique explique que les partis de gauche ont, beaucoup plus que la droite, accompagné les revendications arméniennes, explique Pierre Tevanian. Il y avait un mouvement social fort, une gauche dans l’opposition mais en expansion, et qui essayait par tous les moyens de se connecter aux mouvements sociaux. En 1981, Mitterrand est porteur des revendications des groupes dominés. »
L'« affiche rouge »
Dans les principaux foyers d’implantation de la diaspora arménienne – l’axe Paris-Rhône-Alpes-Bouches-du-Rhône, avec un crochet par Alfortville (Val-de-Marne) –, les collectivités territoriales socialistes ou communistes ont ainsi tissé des liens durables. En 2012, François Hollande avait tenu un meeting commun à Alfortville avec la Fédération révolutionnaire arménienne (membre de l’Internationale socialiste), qui appelait la communauté arménienne à se mobiliser pour lui.
Une défaite métapolitique
Pourtant le réveil de la gauche sur la situation dans le Haut-Karabagh, indépendamment de quelques individualités, a été timoré et tardif, au point de désespérer des membres de la diaspora. « On le ressent comme une vraie injustice, réagit ainsi Loris Toufanian, militant du mouvement Charjoum, en faveur des luttes d’émancipation arméniennes. Quand on prend une seconde de recul, il s’agit d’un peuple qui décrète son indépendance, qui s’affranchit de la domination coloniale du panturquisme, c’est le programme de la gauche depuis 150 ans, et pourtant, a-t-on vu en nombre des organisations de gauche dire : “Vive la résistance arménienne”, ou “panturquisme = fascisme” ? Non. » 
Pour expliquer ce délitement, beaucoup constatent d’abord une défaite métapolitique : la droite et l’extrême droite se sont emparées du sujet et bénéficient d’une plus grande couverture médiatique. « À longueur de journée, la défense des chrétiens d’Orient est instrumentalisée sur CNews à des fins de politiques internes à la France – l’opposition entre les bons immigrés intégrés chrétiens et les autres », analyse Razmig Keucheyan.
« L’extrême droite transpose dans le Caucase des questions qu’elle veut mettre à l’agenda en France », abonde la sociologue Marie Sonnette-Manouguian, ce qui explique que le sujet soit potentiellement devenu « radioactif » pour une partie de la gauche. « Le moteur du conflit est pourtant impérialiste : c’est l’expansion turque au détriment des peuples les plus faibles. En ce sens, ça devrait être porté par la gauche », ajoute-t-elle. 
Les mots de la droite et de l’extrême droite déterminent en effet fortement le débat public, participant ainsi à la marginalisation de la gauche. « Depuis 2019, au Sénat, on s’est entendu, on a fait deux résolutions, posé deux questions au gouvernement, mais comment faire partager un point de vue aux médias sur ce que nous disaient les Arméniens ? », s’interroge, impuissant, le sénateur socialiste Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie, ​​qui admet marcher sur des œufs lorsqu’il doit signer des textes en commun avec le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau sur cette question. 
L’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes.
Clémentine Autain, députée LFI
La députée de La France insoumise (LFI) Clémentine Autain, qui fait partie des personnalités engagées sur le sujet, le constate aussi : « Il y a deux visions qui s’affrontent dans la défense du peuple arménien. Une vision de choc des civilisations promue par l’extrême droite et une vision humaniste reposant sur les principes du droit international. Il faudrait que notre voix recouvre la leur. » 
Encore faut-il pour cela que les directions d’organisations s’en emparent et fassent du bruit médiatique en dépit des vents hostiles. Jusqu’à présent, des personnalités ont pris position. L’eurodéputée écologiste Marie Toussaint plaide ainsi pour « des sanctions économiques et commerciales à l’égard d’Aliyev » : « On l’a fait pour la Russie, on peut le faire pour l’Azerbaïdjan. Si on veut être cohérent, il faut dénoncer l’accord gazier et envoyer des observateurs européens sur le sol arménien », détaille-t-elle, regrettant « une forme de reddition de l’Union européenne ».
La sénatrice socialiste du Val-de-Marne Laurence Rossignol défend, elle, la création d’un « comité de soutien exigeant la libération des prisonniers politiques » et l’envoi de fonds à l’Arménie pour l’aider à accueillir les 100 000 réfugié·es.
Des réfugiées à Kornidzor, première ville arménienne après la frontière, le 24 septembre 2023. © Photo Alex Lourie / REDUX via REA
Mais les partis de gauche eux-mêmes se sont souvent contentés de communiqués et de rassemblements tardifs qui n’ont rencontré qu’un faible écho. L’action de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui a projeté un documentaire le 3 octobre au Conseil de Paris, décryptant l’influence de l’Azerbaïdjan en Europe – La Caviar connection –, pointant au passage l’implication de son adversaire Rachida Dati comme relais d’influence de Bakou, a détonné dans ce paysage. De même que le déplacement en Arménie du député insoumis Sébastien Delogu (dont le père est d’origine arménienne), d’où il a dénoncé un soutien « trop timide et trop tardif » de la France.
Et si Jean-Luc Mélenchon a condamné sur X le 7 septembre le « blocus criminel infligé aux Arméniens du Haut-Karabakh », puis a réagi à l’agression azérie « en vue d’un nettoyage ethnique » le 19 septembre – tout comme le groupe parlementaire LFI –, l’action de solidarité envers les Arméniens reste limitée. L’affaiblissement numérique des vieux partis de gauche, PS et PCF, où le soutien aux Arméniens est le plus ancré historiquement, n’aide pas à l’extension de la mobilisation.
« D’une manière globale, je trouve que l’international est de moins en moins présent dans les discours de gauche. Chez les jeunes générations, l’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes », analyse Clémentine Autain.
À lire aussiAu Haut-Karabagh, « une entreprise de destruction humaine »
« Dans les années 1970-1980, les Arméniens pouvaient être perçus à gauche comme un cas particulier de lutte anticoloniale, au même titre que les Kurdes. Cet imaginaire anti-impérialiste, tiers-mondiste, de lutte de libération, s’est affaibli à gauche. Les Arméniens ont fait les frais de cet affaiblissement », analyse Razmig Keucheyan. « La gauche française est très franco-française, il n’y a pas d’exception arménienne. On bute sur le fait que la France en général et la gauche en particulier n’est pas universaliste dans les faits, dans la manière de distribuer ses engagements », juge aussi Pierre Tevanian. 
Tout cela participe à instaurer un sentiment de manque de la part de la gauche. Ce sentiment taraude Robert Guédiguian, qui voit l’extrême droite monter au créneau : « J’ai du mal à côtoyer dans ce combat-là Zemmour, Pécresse et Wauquiez, trois personnes qui se sont rendues là-bas », relate le cinéaste. « Ce n’est pas une fatalité. Il faut créer de la confiance, des idées partagées. Ce n’est pas une guerre des civilisations. Les Arméniens veulent vivre en paix, et pas être la pointe avancée des croisades de Philippe de Villiers, Jean-Christophe Buisson et Sylvain Tesson », conclut Razmig Keucheyan. 
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