#affiche rouge
Explore tagged Tumblr posts
Text

🌿 Ode au courage 🌿
Le mur peint en hommage au résistant Missak Manouchian
Rue Alphonse Penaud Paris 20ème
Photo @afterpcorp
👋 Bel après-midi
#art#streetart#missak manouchian#hommage#mur peint#paris#photography#afterpcorp#résistance#histoire#affiche rouge#bel après-midi#fidjie fidjie
31 notes
·
View notes
Text
Les chambres rouges de Pascal Plante (2023) – Réinterpréation © Antoine Proulx – 2023
#poster#affiche#movies#affiches et cernes noirs#quebecois#cinéma québécois#pascal plante#les chambres rouges#red rooms#typographie#typography#graphisme#movie poster#film#type
38 notes
·
View notes
Text
21 Février 1944 - L'affiche rouge -
Entre le 15 et le 20 février 1944 1944, les murs de Paris sont recouverts d’un affiche couleur sang sur laquelle sont exposées les photos de dix hommes, dix résistants, accusés d’avoir commis des attentats contre le régime. ” Une armée du crime ” qui ne compte que des étrangers juifs polonais, espagnols, hongrois, italiens et arménien. Treize étranger qui se battent pour la France pour la…
0 notes
Photo
2023 – 691
sur un mur de Toulouse
après « la » soirée des oscars avec Roman (non, pas celui de Fast
and Furious, l'autre)

803
1/30
Dernière série de cartes postées avant l’annonce du confinement
Last postcards in mailbox before French lockdown
translation : our rage is upon your walls
29 notes
·
View notes
Text
Mugshot of Celestino Alfonso, Spanish Republican Anti-fascist Who Fled to France After the Victory of Franco in the Spanish Civil War and Became a Member of the FTP-MOI Anti-fascist Resistance Group in Paris Led Missak Manouchian 1943
Alfonso was one of the FTP-MOI members featured on the infamous "Affiche Rouge" Nazi Propaganda Poster that featured pictures of the captured Manouchian Group members and listed their country of origin and how many anti-Nazi actions they were implicated in, hoping to incite French nationalist fervor against them because they were foreigners. The poster had the opposite effect, with residents of Paris placing flowers by the kiosks on which the posters were displayed and marking them "Mort Pour la France," (Died for France), a legal expression in France used for national heroes who died in combat. Celestino was murdered by the Nazis at Mont-Valerian, near Paris, along with most of his comrades, in 1944, age 27.
60 notes
·
View notes
Text
Jane Avril et Toulouse-Lautrec
L'affiche que l'on aperçoit sur cette colonne Morris dans l'épisode Climatiqueen est une affiche du peintre français Toulouse-Lautrec représentant Jeanne Louise Beaudon, plus connue sous le pseudonyme de Jane Avril.
Jane Avril est née en 1868 à Paris et était l'une des danseuses du Moulin Rouge les plus célèbres de l'époque.


Maltraitée dans sa jeunesse par sa mère, elle sera internée à l'hôpital de la Salpêtrière en 1882 à l'âge de 14 ans et sera diagnostiquée d'une « chorée » : une maladie neurologique qui se manifeste par des mouvements convulsifs et incontrôlables, qu'elle-même appelle la « danse de Saint-Guy » (Au XIXe siècle, l'hôpital était alors l'hospice de la Salpêtrière, un asile pour femmes atteintes d’épilepsie, d’hystérie et de schizophrénie).
Au sein de cet hôpital, Jeanne découvre « le Bal des Folles » : chaque année, la bonne société parisienne s’encanaille le temps d’une soirée en compagnie des patientes internées qui étaient alors exhibées, et paradaient et dansaient en costumes de carnaval. C'est au cours de ce « bal » que Jeanne se découvrira un don et une passion pour la danse.
A cette époque, il en fallait peu pour être internée à la Salpêtrière : un mari qui cherche à se débarrasser de son épouse, une santé fragile ou bien un tempérament excentrique... Et sauf exception, on n'en sortait pas. Pour cela, il fallait être déclarée « guérie » par le docteur Jean-Martin Charcot, directeur du « service des hystériques » de l'hôpital et grand fondateur de la neurologie moderne (il a notamment donné son nom à la maladie de Charcot).
Jeanne fait partie des rares femmes à avoir pu quitter cet endroit. Mais elle retombe entre les griffes de sa mère abusive et elle décide de fuguer. Un soir alors qu'elle voulait se jeter dans la Seine pour s'ôter la vie, elle est recueillie in extremis par des prostituées qui la prennent sous leur aile et lui font découvrir le Paris nocturne.
Sous le pseudonyme de Jane Avril, elle commence à danser au Bal Bullier (situé à Paris à l'emplacement de l'actuel Centre sportif universitaire Jean-Sarrailh du CROUS de Paris) avec un style très particulier, entre danse et convulsions épileptiques. Très vite, l’étrange performeuse devient la star du Divan Japonais (l'actuel Divan du Monde), des Folies Bergère et du Moulin Rouge.

Elle fréquente alors les milieux intellectuels et artistiques et fera la connaissance de Henri de Toulouse-Lautrec, un habitué des cabarets où il croque avec talent ce monde nocturne.

Le peintre est séduit par Jane Avril qui deviendra une amie proche : il lui dédie la une du numéro 1 de la revue L’Estampe originale, et il l’illustrera sur de nombreuses affiches et toiles qui feront à la fois la notoriété du peintre et celle de son modèle.


Jane Avril dansera jusqu'à l'âge de 67 ans. Elle décèdera à 74 ans et est enterrée au cimetière du Père-Lachaise.
#Miraculous#MLBS6Spoilers#miraculous ladybug#adrien agreste#marinette dupain cheng#ladybug#chat noir#ml analysis#miraculous spoilers#jane avril#toulouse lautrec#miraculous floconfettis#climatiqueen#ml climatiqueen#ml thoughts#colonne morris
69 notes
·
View notes
Text
Alfa Romeo GTV 2.0 V6 Turbo : une icône intemporelle dans l'écrin de Vérone
Rouge éclatant, lignes sculptées et un V6 sous le capot : la Lancia GTV 2.0 V6 Turbo est bien plus qu’une voiture, c’est une œuvre d’art mécanique. Découverte au Salon de Genève en 1995, cette élégante sportive a fait battre le cœur des passionnés d’Alfa Romeo à une époque où la marque renaissait sous l’égide du groupe Fiat. Aujourd’hui, cette GTV, bichonnée par un collectionneur passionné, traverse les rues historiques de Vérone avec une grâce intemporelle, rappelant l’âge d’or de l’automobile italienne.
Une quête de six ans pour une perle rare
Giovanni Farina, alfiste invétéré, a passé six longues années à chercher la GTV parfaite pour compléter sa collection. Résidant à Vérone, il est tombé sur ce joyau : une GTV 2.0 V6 Turbo immatriculée en 1996, arborant une peinture rouge pastelle et affichant seulement 33 000 kilomètres au compteur. Issue d’une concession Alfa Romeo, cette voiture est restée dans un état exceptionnel, presque comme neuve. Depuis son acquisition en 2018, Farina l’a soigneusement préservée, ne parcourant que quelques kilomètres pour maintenir son éclat.
Sous le capot : un chef-d’œuvre technique
Le cœur de cette GTV est son moteur V6 Turbo de 2 litres, une merveille d’ingénierie Alfa Romeo. Avec ses 200 chevaux, il offre une puissance progressive et raffinée, caractéristique des grands moteurs de la marque. Installé transversalement, il occupe chaque centimètre sous le capot, témoignant de l’audace technique de l’époque. Ce moteur se distingue par sa réactivité et son élasticité, procurant une conduite dynamique tout en restant confortable, même à bas régime.
Une expérience de conduite unique
La GTV séduit par ses sensations de conduite immersives. La position basse, les jambes légèrement étendues et les instruments nichés dans un tableau de bord en forme de "cannocchiale" transportent instantanément dans l’univers des grandes sportives italiennes. Farina souligne que cette version turbo est plus vive et plus plaisante que le modèle 3.0 V6, offrant une puissance immédiate et une aisance en conduite urbaine comme sur route sinueuse.
Malgré ses 30 ans, la GTV conserve une agilité remarquable grâce à son châssis bien équilibré et son système de suspension arrière multilink. Ses commandes robustes, bien que légèrement fermes, renforcent le lien entre le conducteur et la machine, un aspect essentiel pour les amateurs de sensations authentiques.
Un design intemporel dans un cadre historique
Le service photo réalisé dans la ville de Vérone met en valeur l’élégance de la GTV. Devant la basilique de San Zeno Maggiore ou avec Castelvecchio en toile de fond, cette Alfa Romeo semble parfaitement à sa place. Ses lignes en coin, signées Pininfarina, et sa teinte rouge éclatante rappellent que l’Italie est autant le berceau de l’art que de l’automobile.
Un hommage à une époque révolue
Avec seulement 33 000 kilomètres et un entretien méticuleux, cette GTV est une véritable capsule temporelle, incarnant l’esprit d’une époque où Alfa Romeo redéfinissait l’élégance et la sportivité. Aujourd’hui, elle ne se contente pas de rappeler le passé : elle continue d’inspirer les passionnés et de susciter l’admiration.
Pour tout amateur d’automobile, cette GTV est bien plus qu’une voiture : elle est une déclaration d’amour au plaisir de conduire, à l’ingénierie italienne et à la passion éternelle pour la route.
9 notes
·
View notes
Text

Il y a tellement de choses à dire sur cette affiche. Mais déjà ce que je trouve intéressant c'est qu'Aaravos est entouré par la mort ! Les fleurs en référence aux elfes de lunes ainsi que les fantômes qui les accompagnent. Et le fantôme noir et rouge au début j'arrivais pas à voir qui c'était mais la forme de son visage, on dirait Monsieur Bavetout. Et voir la lune ainsi que les fantômes des défunts me rappelle ce que Lujanne disait au sujet du nexus de la lune. Elle disait que les elfes de la lune utilisaient le pouvoir du nexus pour ouvrir un portail vers un autre plan, un monde fascinant au-delà de la vie et de la mort. Et si ce qu'on voyait avec Aaravos sur cette affiche est justement ce qui se passait ? Ce monde au delà de la vie et de la mort ainsi que la phrase "la lune scintille et les étoiles s'alignent" sont peut être des indices sur le royaume des elfes des étoiles.
De plus on voit aussi les papillons de lune et on dit d'eux qu'ils sont utilisés pour traquer l'énergie de la lune ou bien des créatures connectés à l'arcanum de la lune. Probablement attirés par les défunts elfes de la lune ainsi que la clé d'Aaravos.
Sinon j'aimerai aussi parler du grimoire car si on regarde plus près, on peut voir que le symbole sur la couverture est celui d'un bâton de lune. Peut être un bâton similaire à celui que possède Callum.
There's so much to say about this poster. But what I find interesting is that Aaravos is surrounded by death! The flowers in reference to the moonshadow elves and the ghosts that accompany them. And the black and red ghost, at first I couldn't see who it was, but the shape of his face made me feel it was Sir Sparklepuff. And seeing the moon and the ghosts of the dead reminds me of what Lujanne said about the nexus of the moon. She said that the moon elves used the power of the nexus to open a portal to another plane, a fascinating world beyond life and death. What if what we were seeing with Aaravos on that poster was exactly what was happening? This world beyond life and death and the phrase “the moon shimmers and the stars align” are perhaps clues to the realm of the startouch elves.
In addition, moon butterflies are also seen and it is said that they are used to track the moon's energy or creatures connected to the moon's arcanum. Probably attracted by the deceased moonshadow elves and the key of Aaravos.
I'd also like to talk about the grimoire, because if you look closely, you can see that the symbol on the cover is that of a moon staff. Perhaps a staff similar to the one Callum possesses.
23 notes
·
View notes
Text
LA LEÇON (chapitre 2)
Warnings : 18+/ NSFW / vulgarités/ drogues / alcool / smut (sexe oral H/F et F/H, pénétration, masturbation…)
Un immense merci ma bêta reader @mylittlehatefuck666
4969 mots

Notre premier vrai cours a lieu à 11h le lendemain matin. Je prends une bonne douche à nouveau et décide de m'habiller cette fois de façon un peu plus décontractée et pas du tout attirante, histoire de ne pas laisser paraître quoi que ce soit. J’enfile un bonnet car il fait frais ce matin et qu’il domptera mes cheveux totalement incontrôlables. Je mets un sweat noir avec le logo du groupe HIM, un legging noir et des baskets. J’ai plutôt l’air de partir faire une balade en forêt que de me rendre à un cours avec quelqu'un que je trouve extrêmement attirant.
Je suis totalement excitée par ce rendez-vous et très stressée en même temps. Il faut que je reste attentive car ce que je ressens en bas du ventre est loin d'être professionnel. J'avais des pensées bien trop cochonnes et obscènes cette nuit et même en les assouvissant avec mon meilleur vibro, je ne suis toujours pas calmée.
J'arrive à l'heure devant le portail, un peu essoufflée et stressée mais encore excitée, et avance comme hier dans l’allée. Mais cette fois Vinny n'est pas dans le garage.
La porte est ouverte alors je rentre dans le bâtiment pour me mettre un peu au chaud et je commence à observer la pièce, chose que je n'ai pas vraiment faite hier.
Elle est isolée pour le bruit et est totalement plongée dans le noir. Les fenêtres sont obstruées et la pièce est éclairée par des spots. La batterie est au fond de la pièce, avec toute une installation de micros et de caméras, pour streamer j’imagine (J’ai vu des vidéos de lui faisant ça). Un canapé est dans un coin sur la droite avec une table basse et une télévision et de l’autre côté il y a un ordinateur. Sur des étagères il y a quelques récompenses, et aux murs plein des posters : Korn, August Burn Red, Stick to your Guns… ses groupes préférés ou les groupes de ses potes, sans doute. Il y a aussi plusieurs affiches de son propre groupe : Motionless in White.
Soudain j’entends du bruit et me retourne pour le voir s'avancer en me souriant, un café à la main. Son sourire est tellement sincère que ça me coupe le souffle.
« Salut Emily, bien dormi ? Ça fait longtemps que tu es arrivée ? Tu veux un café ? Je vais te donner mon numéro pour m'appeler en cas de soucis. Tu peux me donner le tiens aussi s'il te plaît ?»
Je refuse gentiment le café car je n’aime pas ça, et nous échangeons nos numéros. Je ne peux pas m’empêcher de penser que ce n'est pas que pour cette raison qu'il me l’a demandé. Mais je tente de rester focus sur le cours d’aujourd’hui.
Il m'invite à avancer car aujourd'hui on commence la pratique. Il me prend doucement par le bras pour me diriger, sans être intrusif et en étant très doux, avec seulement une légère pression de ses doigts. Il me fait assoir sur son tabouret devant l'instrument, et prend un siège pour lui et s’installe à proximité de moi. Nos genoux se touchent presque et je sens son parfum. Il sort de la douche je pense car il sent le propre. Ses cheveux sont encore légèrement humides, divinement ondulés, et ses vêtements sentent la lessive avec une légère odeur de parfum masculin très enivrant. Et je suis peut-être dingue mais j’ai l’impression qu’il sent le sexe… Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qu’il aurait pu faire sous la douche avant mon arrivée.
Il me tend ses baguettes avec un clin d'œil et me sourit, encore, de ce sourire ultra contagieux et lumineux. Il replace ses mèches rouges de part et d’autre de son visage et me regarde. Mon cœur s’accélère. Il faut que je reste concentrée.
Avant de commencer, il me demande gentiment si je ne veux pas enlever mon bonnet car nous sommes à l’abri. Je lui dis que je préfère le garder car mes cheveux ne sont pas très coopératifs aujourd'hui. Il éclate de rire en me disant :
«T’as vu mes cheveux à moi ? Ça ne peut pas être pire... » et doucement il me retire le bonnet en murmurant « voilà c'est mieux ainsi ». Je reste sans voix je n'ose plus bouger ni lâcher son regard insondable. Je pense que mes cheveux sont dressés sur ma tête, tout électriques, comme l'air autour de nous. Je finis par tousser un peu pour rompre ce moment… gênant ? Incroyable ? Romantique ? Érotique ? Il doit me prendre pour une folle… J’essaye de replacer mes cheveux en bazar tant bien que mal mais il me répond « ils sont très bien tes cheveux rassure toi », toujours avec ce sourire à couper le souffle.
Je décide de tourner la tête et me repositionne sur mon siège pour être à l'aise. Mon dieu ce cours promet d’être d'une tension incroyable. Je l'entends et le sens se repositionner de son côté et s’éclaircir la gorge.
Le cours commence enfin et ce moment gênant se dissipe au fur et à mesure que j’apprends les bases de la batterie. Je ne suis pas super douée pour la rythmique et un peu mal à l'aise, j'ai peur de lui faire perdre son temps mais Vinny est super patient et gentil, détendu et très à l'aise. Il me fait tourner en bourrique avec son air taquin et sa moue boudeuse qu'il prend parfois quand je rate un geste ou que je ne comprends pas ce qu'il me demande.
Il est très tactile et je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer des choses. Il pose sa main régulièrement sur mon épaule, me prend les mains pour me montrer le bon geste avec les baguettes, et est de plus en plus proche de moi. Je suis totalement euphorique et très excitée par cette séance… Tout un tas d'images me passent en tête et j'ai du mal à me concentrer. Dès qu’il tourne le dos, je serre fort mes cuisses et tente de me soulager comme je peux en me frottant sur le tabouret. Vinny me sourit et me regarde en permanence, me complimente malgré toutes mes erreurs et mon inexpérience. A-t-il remarqué mon état ? J’ai l’impression qu’il réajuste de temps en temps son pantalon comme si quelque chose le gênait sous sa braguette…
À un moment, nous partons en plein fou rire parce que j'ai failli me crever un œil avec une baguette. Heureusement le ridicule ne tue pas et j'en ai les larmes aux yeux tellement je rigole, mon mascara a coulé je ne ressemble plus à rien. Vinny, lui, se tient les côtes et est plié en deux de rire. Mais l'annonce de la fin de la séance nous fait nous calmer assez vite et nous reprenons nos esprits rapidement.
Je me relève de mon siège un peu maladroitement après cette séance intense et manque de perdre l'équilibre mais Vinny me rattrape tout de suite en me tenant par la taille alors qu'il est encore assis sur son tabouret. Je m'excuse maladroitement et le remercie pour son aide en essayant de me défaire de son étreinte en posant mes mains sur les siennes. Mais il me regarde toujours droit dans les yeux et ne défait pas ses mains de ma taille, qu’il tient toujours fermement entre ses doigts. Sent-il mon cœur battre à toute vitesse ? Ses yeux sont brillants et ses pupilles dilatées, sa bouche légèrement entrouverte et il semble un peu essoufflé. Il me demande si ça va et si je veux me rassoir quelques instants. Il me propose un verre d'eau ou autre chose… je ne sais même plus quoi exactement car je suis trop submergée par toutes les émotions de cette dernière heure. Je refuse poliment son offre et je lui indique que je vais y aller. Mais il n'a toujours pas retiré ses mains de moi. Je commence à être mal à l'aise et je pense qu'il s'en rend compte car il les retire de suite et s'excuse.
« - Excuse-moi Emily mais j'ai eu peur que tu tombes… Tu sembles un peu affaiblie tu vas bien ?
- Oui oui désolée Vinny ça fait beaucoup d'informations à retenir et c'était très captivant et je n'ai pas déjeuné ce matin, je vais rentrer manger un morceau… Je te remercie beaucoup vraiment… tu es un professeur incroyable merci de ton temps et....
- Hey du calme ! Tu parles toujours aussi vite quand tu as faim ? »
Clairement il se moque de moi, j'éclate de rire.
« - En effet j'ai parlé un peu trop vite, il est temps pour moi d'y aller. Quand est la prochaine leçon ? Je serai disponible dans 3 jours pour ma part.
- Dans 3 jours, ah oui d'accord, oui ok… samedi du coup, d'accord très bien ».
Cette fois c'est lui qui bafouille et je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant comme ça. Il est adorable.
Il me sourit en retour et me regarde au travers de ses mèches tout en me toisant.
Je ne suis pas très grande, mais lui non plus et il me dépasse de quelques centimètres à peine. Je vois donc bien sa belle mâchoire virile et sa pomme d'Adam se soulever lorsqu'il avale sa salive. Cette image me fait presque défaillir tellement je trouve ça sexy et terriblement excitant. Je sens le feu monter en moi dans mon bas ventre et mon pouls s’accélérer. Cette manière qu’il a de dégager autant de sex appeal et de charisme, cette aura très masculine et en même temps très enfantine et amicale : est-ce parce qu’il ressent la même chose, est-ce que ça m’est réservé ou est-il comme ça avec tout le monde ?
Je me dirige vers le canapé pour récupérer mon sac et l’entends bégayer un peu en me proposant un horaire pour samedi après-midi.
« - 16h cela t’irait ?
- 17h si cela te convient car je finis le travail à 16h, le temps que j’arrive et ce sera bon.
- C’est parfait pour moi je suis libre samedi après-midi, je m’adapte à toi ».
Je lui tends la main pour lui serrer la sienne et tourne les talons aussi vite que possible sans attendre une autre réponse de sa part. J’ai besoin de sortir prendre l’air et de me vider l’esprit. Je suis en feu et j’ai besoin de me calmer.
Une fois arrivée chez moi je décide d’aller faire un footing après avoir avalé quelque chose sur le pouce. Je ne pourrais pas avaler quoi que ce soit de plus (à part Vinny mais ce n’est pas une option actuellement…). Je me défoule et cours comme rarement j’ai couru, l’adrénaline coule à flot dans mes veines. Mais mon esprit est encombré d’images perverses de baise avec Vinny, de sa bite en moi et de toutes les positions possibles qu’on pourrait essayer ensemble, de sa main sur ma gorge, de ses murmures dans mon oreille qui me susurreraient des mots très cochons, des fessées, des gémissement… au secours.
En rentrant chez moi je décide de prendre un bain pour me détendre. Hélas cela ne m’aide pas vraiment et je dois encore me soulager deux fois cet après-midi-là avant de pouvoir m’endormir enfin sur mon canapé le soir et de rêver de Vinny toute la nuit, me réveillant deux fois en sueur à cause de rêves érotiques.
Je me réveille le lendemain matin et découvre un texto de Vinny qu’il m’a envoyé la veille, dans la soirée.
« Bonsoir Emily. Tu es partie très vite hier midi, j’espère que tu vas bien, tu n’avais pas l’air dans ton assiette. Je peux t’aider ? Bonne nuit à toi. »
M’aider ? À part en me baisant violemment en m’attrapant les cheveux et en me faisant jouir encore et encore, je ne vois pas comment… Mais je ne peux évidemment pas répondre ça…
« Bonjour Vinny, navrée je n’avais pas vu ton message hier soir je me suis endormie rapidement, je crois que tes cours m’ont épuisée ! Je te remercie de prendre de mes nouvelles, tu es un professeur attentionné envers ses élèves, je te remercie. Passe une bonne journée. »
A peine quelques secondes plus tard, mon téléphone vibre et affiche une réponse de Vinny :
« Je n’envoie pas de messages à tous mes élèves pour prendre de leur nouvelles ».
Boom. C’est le son du battement de cœur dans ma poitrine à la lecture de son message. Une réponse claire, nette, autoritaire. Que répondre à ça ? Je tente de le taquiner ?
« J’ai un statut de privilégiée alors, je vais peut-être en profiter un peu… Là je pars au travail, bon courage pour ta journée ».
Je n’attends pas de réponse de sa part et je file au travail. J’essaye de ne pas penser à tout ça en arrivant à l’agence il faut que je me concentre.
La journée se passe sans encombre et je suis déjà de retour chez moi après être allée boire un verre avec quelques collègues.
Je leur parle des cours de batterie que j’ai décidé de prendre et ils m’encouragent dans cette décision. Mais j’ai dû être un peu trop éloquente sur mon professeur car je sens leur regard sur moi et leur sourire en coin. Je rejette tout commentaire et leur demande de me laisser tranquille.
En allant me coucher, je me demande si je vais recevoir un message de sa part et je m’endors en me masturbant une fois de plus pour soulager cette tension permanente. Mais un bip en fin de soirée me réveille. Message de Vinny. À cette heure-ci ?
« J’espère que tu as passé une bonne journée, je me couche seulement maintenant car je devais répéter avec le groupe. J’ai pensé à toi aujourd’hui. J’espère que mon message ne va pas te réveiller ».
Evidemment que je suis totalement réveillée ! J’ai bondi dans mon lit, en effervescence. Je suis tentée de répondre immédiatement ou de laisser ça à demain histoire qu’il marine un peu. Mais je me connais je suis incapable de tenir plus longtemps. Il faut que je réponde. Il pense à moi en ce moment. Je suis en transe, j’ai envie de sautiller partout.
« Je ne dormais pas rassure toi. Ta répétition s’est bien passée ? Ton message m’a fait plaisir.
- Oui Chris faisait encore son petit chef et Ricky sortait sans arrêt sa caméra mais on s’entend tous bien donc on a bien travaillé. Qu’est-ce que tu faisais ?
- Je n’arrivais pas à dormir je tourne en rond dans le lit, j’ai l’esprit occupé dernièrement.
- À quoi tu penses ? »
Le terrain s’annonce glissant… Je ne peux pas me permettre de trop me lancer là-dedans… Il me l’a dit : il était juste inquiet, et on s’entend bien. Ne te fais pas d’illusion Emily.
« À notre cours de demain ».
J’en ai peut-être trop dit, tant pis.
« Je suis pressé d’être demain également ».
Bordel…. Je dois couper court. Mais j’ai envie de jouer un peu quand même. J’ai zéro volonté, c’est incroyable.
Alors j’écris :
« Moi aussi. Je passe un bon moment à chaque fois et c’est grâce à toi ».
C’est bien ça, ça ne fait pas fille morte de faim. Enfin je crois.
Il me répond :
« C’est pareil pour moi. Tu seras le rayon de soleil de ma journée ».
Je vais mourir sur place. C’est mignon mais terriblement excitant. Allez, je dois arrêter ça, sois forte !
« C’est parce que je suis drôle et très douée ahah, c’est gentil. Je vais essayer d’aller dormir il est tard et je me lève tôt demain matin. Bonne nuit Vinny, fais de beaux rêves ».
Ce à quoi il répond :
« Je vais aller me coucher aussi en essayant de ne pas trop penser à demain sinon je n’arriverais pas à dormir tout de suite. Bonne nuit Emily ».
QUOI ? On peut arrêter là c’est bon : c’est pile ce que j’avais envie de lire… Je glisse à nouveau mes doigts dans ma culotte et m’endors en pensant à tout ce que mon professeur pourrait m’apprendre. Et pas qu’en batterie.
#vinny mauro x reader#motionless in white fanfiction#miw fanfic#vinny mauro#vinny mauro smut#vinny mauro fanfic
5 notes
·
View notes
Text

🎉🇧🇪🎉 🖤💛♥️ 🎉🇧🇪🎉
Tout remonte à la révolution belge de 1830, qui elle-même mena à l’indépendance du pays. En effet, c’est en 1831 que la Belgique opte pour le régime de la monarchie constitutionnelle suite à un congrès national. Ensuite, cette même année 1831, le premier roi de Belgique est proclamé : son nom est Léopold Ier.
Bien qu’il prête serment sur la Place Royale de Bruxelles le 21 juillet 1831, ce n’est qu’en 1890, sous le règne de son successeur (Léopold II) que ledit-jour sera proclamé jour de fête nationale. Cette dernière aurait initialement dû se fêter le 27 septembre (pour commémorer les Journées de Septembre, du 23 au 27 septembre 1830, qui marquèrent la Révolution belge).
Très tôt, la fête nationale belge affiche des illuminations des édifices publics qui prennent les couleurs du drapeau noir-jaune-rouge. Les belges avaient aussi l’habitude de se retrouver la veille, chaque 20 juillet, pour un bal aux lampions. Et un bal populaire continue d’avoir lieu chaque année sur la place du Jeu de Balles à Bruxelles ce jour-là ! Et puis, le feu d’artifice, qui ponctue annuellement les festivités, est souvent associé à une parade aérienne.
🎉🇧🇪🎉 🖤💛♥️ 🎉🇧🇪🎉
9 notes
·
View notes
Text

Tu te souviens très bien de la séance-photo de cette affiche, une des premières de ta carrière : tu n'étais pas bonne, pas concentrée, pas souriante, alors papa, à qui tu prenais la tête depuis des années avec ton envie d'être mannequin, a perdu patience, il t'a couchée au travers de ses cuisses, comme à la maison, il ta relevé la robe, baissé la culotte, et donné une fessée devant tout le monde. Le shooting a repris une demi-heure plus tard et tu as été géniale, le directeur de la photo, quand tu t'es relevée, que tu te frottais les fesses en reniflant, les yeux rouges et les joues noires de larmes, la culotte toujours entortillée autour des mollets, t'a confirmé que cela arrivait souvent qu'un papa ou une maman doive intervenir, même avec les plus célèbres, que les équipes avaient l'habitude, et que c'était somme toute la meilleure des solutions !
2 notes
·
View notes
Text

L’histoire est écrite par les vainqueurs, jusqu’au jour où…
Plus que les grandes victoires, les grandes défaites font les grandes épopées, l’Iliade pour la guerre de Troie, les Thermopyles pour les Spartiates, Numance pour les Ibères, Alésia pour Vercingétorix. Le procès et la mort de Jeanne d’Arc plus que sa victoire d’Orléans. Waterloo plus qu’Austerlitz, sans compter Camerone, Sidi Brahim, Dien Bien Phu… Charlemagne a remporté d’innombrables victoires, mais ce qui reste de lui, c’est la Chanson de Roland qui magnifie l’une de ses rares défaites.
Je pensais à ce paradoxe bien européen en regardant récemment le DVD de Braveheart de Mel Gibson. Accompagnant les images somptueuses des Highlands survolées par un aigle, des mots ouvrent le film en voix off. On les entend peu souvent : « L’histoire est écrite par ceux qui pendent les héros… » Ces mots sont une réponse à ceux qui m’interrogent sur la signification de certains de mes livres, l’histoire des Sudistes (Le blanc soleil des vaincus), celle du Baltikum, celle aussi de la sombre saga des gardes blancs pendant la guerre civile russe (Les Blancs et les Rouges). Ces livres avouent un attrait pour les vaincus courageux. Mais, courage ou pas, l’histoire des vaincus est toujours occultée, dénaturée, ou même criminalisée par les vainqueurs. Elle constitue l’enjeu posthume de conflits qui ne cesseront jamais. Après les guerres idéologiques et religieuses, les vainqueurs veulent vaincre jusqu’à la mémoire de leurs adversaires. Après dix-sept siècles, le jeune empereur Julien, très fidèle à sa propre religion, est toujours qualifié d’ « apostat », épithète infâmante imposée par l’Église devenue triomphante après son OPA réussie sur l’Empire romain à la fin du IVe siècle. Quand les vainqueurs sont habiles et puissants, les instruments de la parole publique, l’État, l’Université et l’Ecole participent à l’entreprise. Pour l’historien indépendant, tout est donc à découvrir à ses risques et périls derrière le discours officiel. Il n’y a rien de plus stimulant, mais rien de plus dangereux.
Les conflits idéologiques et quasi religieux du XXe siècle ont été annoncés par la guerre de Sécession américaine (1861-1865). Ils ont peu d’équivalent dans le passé, sinon lors du triomphe imprévu du christianisme sur le paganisme romain au IVe siècle. Les guerres de religion au XVIe et XVIIe siècle n’eurent pas le même caractère absolu puisqu’elles se terminèrent par un partage du monde entre protestants et catholiques. Il n’y eut donc pas de vrais vaincus, sauf en France avec les huguenots. Deux puissances hostiles campaient chacune sur leurs positions, affichant leur propre interprétation du passé. La nouveauté du XXe siècle tient au caractère écrasant de la défaite des uns et de la victoire des autres. Du jamais vu avec cette ampleur et cette brutalité, sinon pour les hérésies au sein des monothéismes, écrasées par les massacres, le feu et l’oubli.
Dans ma génération et les suivantes, celles qui n’étaient pas encore nées à l’époque du conflit mondial puis de la décolonisation, un certain nombre de jeunes Européens arrivant à l’âge adulte, éprouvèrent une conscience aiguë et douloureuse d’être les héritiers de défaites presque cosmiques. J’ai vécu cela au temps de la guerre d’Algérie. Pour les Français et les Européens, ce fut une défaite (politique et nullement militaire), ne pouvant que renforcer la conscience d’une catastrophe fatale. Si l’un de mes premiers livres a été consacré à l’histoire des Sudistes c’est parce que je ressentais intuitivement la défaite du « Vieux Sud » comme le premier acte de ce qui fut accompli chez nous dans la seconde moitié du XXe siècle. Jadis, j’ai lu l’Invaincu (The Unvanquished) de William Faulkner avec le sentiment exaltant et douloureux d’être immergé dans ma propre histoire. J’étais séduit par des vaincus courageux qui jamais ne se renient. Je le suis toujours.
Parfois, de façon imprévue, il arrive pourtant que les vaincus prennent leur revanche dans l’imaginaire des vivants.
Il en fut ainsi pour les Sudistes avec Autant en emporte le vent, le roman et le film. Il en a été de même lorsque le président Poutine décida la réhabilitation des armées blanches et de leur chef, le général Denikine, ainsi que leur réintégration dans la mémoire russe.
Dominique Venner
3 notes
·
View notes
Text
Un coup près du cœur
Fandom : Cyberpunk 2077 Pairing : Goro Takemura / V (version femme) Langue : Français Classification : Tout public Genre : Romance / Slice of life / Combat Longueurs : ~2400 mots
Résumé : Un dernier combat contre Razor. Et peut-être… un invité qu’elle ne s’attendait pas à voir dans la foule. -`✮´- English Version / Masterlist -`✮´- La série The Samurai and la Fleur de bitume : Part 1 - Part 2 - Part 3 - Part 4 - Part 5 - Part 6
˚ ✦ . . ˚ . . ✦ ˚ . ★⋆.
La moto de V vrombissait encore alors qu’elle descendait de selle, casque sous le bras. Le béton craqua sous ses bottes, la lumière crue des néons de Pacifica projetant sur sa veste un reflet rouge et sale. Autour d’elle, l’entrée du centre commercial désaffecté paraissait presque calme — mais à mesure qu’elle avançait, les basses, les rires et les cris montaient comme une marée.
L’odeur de sueur, de bière tiède et de synthviande grillée lui sauta à la gorge dès qu’elle franchit le seuil. Des groupes de spectateurs traînaient un peu partout, accoudés aux rambardes rouillées ou adossés aux murs tagués, les yeux déjà rivés sur le ring improvisé trônant au centre. Une ambiance brute, presque électrique. Et V, là au milieu, se sentait étrangement à sa place.
Une gamine passa près d’elle, sourire narquois aux lèvres.
— C’est toi qui vas te battre contre Razor, hein ? J’ai parié sur toi. Tu vas l’éclater, j’espère.
Avant même qu’elle puisse répondre, la fille avait disparu dans la foule. V haussa un sourcil et reprit son chemin, se frayant un passage parmi les spectateurs.
Elle croisa César qu’elle salua chaleureusement, prenant des nouvelles rapides de sa femme et du bébé à venir.
Fred l’attendait près du ring, bras croisés, le même air de fouine collé au visage. V s’approcha pour le saluer.
— Bon... et maintenant ?
— “Et maintenant” qu’elle dit. T’es là pour le titre. Razor Hughes. Tu vois qui c’est ?
Elle tourna la tête vers le coin opposé du ring. Razor était assis comme un roi, entouré de fans et de gardes. Déjà sûr de sa victoire.
— J’ai vu des affiches.
Évidemment, elle mentait. Elle connaissait Razor. Impossible de suivre la boxe à Night City sans connaître sa gueule. Elle l’avait même vu à l’écran avec Jackie et Vik, en train de le démonter verbalement entre deux bières.
Fred sourit.
— J’croyais jamais le voir ici. Le gars a des sponsors corpos, il bosse avec les plus gros. Et pourtant, le voilà. Pacifica attire tout le monde, faut croire.
Il continuait de parler, mais V n’écoutait déjà plus. Les corpos, toujours là. Même ici. Toujours un pied dans les tripes du système, même là où plus rien ne tient debout.
Elle coupa court :
— Est-ce que j’ai une chance, Fred ?
Il ricana.
— Honnêtement ? Tu cognes bien, V. Mais ce mec-là… c’est une machine.
Il se lança dans une tirade sur ses implants. V n’écoutait plus. Son regard dériva dans la foule, sur les gradins de fortune et les coins d’ombre.
— Peut-être que Viktor aura un conseil ou deux à te filer.
— Vik est là ?
— Tu crois qu’il aurait raté un truc pareil ? Et il est pas venu seul. Y’a un Japonais avec lui. On dirait qu’il a avalé un manche à balai.
Fred fit un geste du menton. V suivit la direction… et s’arrêta net.
Viktor, fidèle au poste. Bras croisés, discret mais attentif.
Et à côté de lui… Goro Takemura.
Toujours ce manteau long, cette posture parfaite. Un contraste vivant dans le chaos de Pacifica. Trop net pour le décor. Trop impassible.
Mais il était là.
Et leurs regards se croisèrent.
Et pendant une seconde, une toute petite seconde, le cœur de V ralentit. Juste avant que Fred hausse la voix et lui fasse détourner les yeux.
— Bon, écoute. Franchement ? Ça sent pas bon pour toi. Mais peut-être que c’est pas plus mal, tu crois pas ?
Elle le fixa. Neutre.
— Sois claire, Fred.
Il s’approcha, sourire collé au visage.
— Razor est invaincu. Des gens ont mis gros sur lui. Tu veux un bonus ? Tu perds, proprement. Rien d’humiliant. Et tout le monde est content.
Elle le fixa. Longtemps.
Puis, calmement :
— Va te faire foutre, Fred.
Il leva les mains, faussement détendu, déjà en train de reculer.
— T’as ton caractère, j’te l’accorde.
V ne répondit pas. Elle le contourna, écoeurée.
La foule vibrait, impatiente. Les rumeurs volaient : sur Razor, sur les paris, sur les implants.
Elle releva les yeux.
Viktor était toujours là, adossé près du coin du ring. Et Goro aussi. Il n’avait pas bougé. Il la regardait toujours, surtout maintenant qu’elle s’avançait. Le chaos ambiant laissait peu de place à des salutations classiques, mais Takemura fut le premier à parler, sans détour.
— Tout va bien ?
Sa voix portait juste assez pour qu’elle l’entende, calme et droite, mais ses yeux disaient autre chose. Il avait vu. L’échange avec Fred. Son expression, ce pli dans son front qu’elle n’avait pas réussi à masquer.
— Juste des cons, répondit-elle, un souffle à peine plus fort qu’un soupir.
Pas besoin d’en dire plus. Il hocha la tête sans insister.
Viktor, lui, l’attrapa dans une accolade franche, presque joyeuse, les yeux pétillants d’une fierté à peine retenue.
— Putain, V, j’aurais jamais raté ça. Combat pour le titre ? Et toi en vedette ? J’ai parié sur toi, t’as intérêt à lui faire ravaler ses implants à ce sac à viande.
Elle rit doucement. Juste assez pour détendre ses épaules.
— Compte là-dessus.
— J’t’ai mise en tête d’affiche dans mon cœur, t’as pas le droit de me décevoir.
Elle allait répondre, mais la voix de Fred résonna dans toute la salle :
— On se met en place ! Razor est prêt, on attend plus que la challenger !
Les cris redoublèrent. La foule se tassait autour du ring. C’était le moment.
Elle allait se détourner, mais Goro posa une main sur son épaule. Ferme, mais pas lourde. Comme une ancre. Il se pencha, assez près pour que seule elle l’entende, sa voix basse glissant contre son oreille :
— Tu as survécu à un raid d’Arasaka. Ce n’est pas ce géant sans cervelle qui va pouvoir t’arrêter.
Son cœur rata un battement.
Elle se retourna vers lui. Et dans ce foutoir de bruits et de lumières, elle trouva son regard. À la fois doux… et déterminé.
Elle esquissa un sourire. Vrai. Sincère. Chargé de quelque chose qu’elle préférait ne pas encore nommer.
Il pressa une dernière fois son épaule, puis la laissa partir.
Elle se dirigea vers le ring, les battements de son cœur plus lourds que jamais — mais dans le bon sens. Elle souffla longuement, cherchant à retrouver son calme.
Elle grimpa sur le ring. L’écho métallique sous ses bottes. Les projecteurs dans les yeux. Razor, en face, énorme, sûr de lui.
Elle s’assit sur la chaise qui lui était réservée sans jamais vraiment détourner le regard. Comme si fixer suffisamment longtemps allait faire apparaître ses faiblesses à la lumière.
Mais un mouvement sur le côté attira son attention.
Viktor l’avait rejointe.
— Hey, V. Le moral, ça va ?
— Anxieuse, juste assez pour survivre. Et mes poings me hurlent “BAGARRE”.
— Parfait. Garde cette tension, mais garde aussi la tête froide. La confiance, c’est bien. Mais contre Razor, ça suffit pas.
— Tu veux dire quoi ?
— Il a un point faible. Il s’est fait remplacer des muscles dans l’abdomen y a une semaine. Frappe là. Fort. Et vite. Ça, c’est ton domaine.
Elle hocha la tête, sérieuse.
— Noté. Merci, Vik.
— De rien, V. Et te laisse pas distraire par un certain samouraï. Focus.
Il lui fit un clin d’œil complice et descendit du ring.
Elle le regarda s’éloigner, puis leva les yeux vers Razor.
Elle était prête.
Les lumières se recentrèrent sur le ring. Fred leva une main. Le micro grésilla.
— Vous êtes prêts à y aller ? On sonne le gong ?
La foule explosa. Cris, sifflets, sueur, adrénaline à l’état brut.
V se leva lentement. Elle inspira par le nez. Fort. Longuement.
— Commençons.
Razor était déjà debout, torse nu, bardé d’implants, imposant comme une statue de guerre. Il leva les bras. Il savait qu’il était chez lui.
Elle, elle avait la vitesse. L’instinct. Et l’expérience des combats de rue, de contrats sales. Là où perdre, ce n’est pas une option. Juste un aller simple vers une ruelle déserte.
Le gong sonna.
— Que le meilleur gagne !
Razor fonça.
V esquiva de justesse le premier coup — un crochet qui aurait pu lui arracher la mâchoire. Elle répliqua aussitôt, une droite sèche dans ses côtes. Il recula à peine. Et quand leurs regards se croisèrent, elle vit tout de suite ce qu’il pensait : C’est tout ?
Deuxième assaut. Elle glissa sous son bras, frappa l’abdomen. Il grogna. Un peu. Pas assez.
Le public hurlait. Elle ne voyait plus les visages. Juste des formes. Des ombres. Razor frappait comme un ours blessé, brutal, sûr de sa force. Elle, elle dansait. Rythmée. Stratégique. Une esquive, un uppercut, une feinte. Et à chaque fois, elle s’éloignait d’un rien de la punition.
Mais à force de tourner autour du monstre, elle flancha. Une demi-seconde de trop.
Et il la toucha.
Un direct, net, dans la face.
Tout se brouilla.
Son crâne explosa de douleur. Le goût du sang inonda sa bouche. Elle s’écroula à genoux. Les bruits devinrent lointains. Étouffés. Comme si elle venait de tomber dans un autre monde.
Les cris. Les voix. Des échos déformés.
Et puis, au milieu de tout ça, clair comme le métal sur du verre :
— Relève-toi, V.
La voix de Goro.
Calme. Inflexible. Tranchante.
Et juste derrière, celle de Viktor :
— Allez, V, t’es pas en sucre ! Vise l’abdomen, comme j’t’ai dit !
Elle cracha un filet de sang. Ses côtes hurlaient. Son nez battait comme un second cœur. Mais ses jambes tenaient.
Et Razor ? Il se foutait d’elle. Il levait déjà les bras. Pensait qu’elle ne se relèverait pas.
Erreur.
Elle grogna. Un son rauque, profond.
Et elle repartit.
Pas en courant.
En fonçant.
Elle prit un dernier coup dans l’épaule — elle l’encaissa, presque sans y penser. Et cette fois, elle passa sous sa garde. Poing serré. Elle frappa.
En plein dans l’abdomen.
Une fois.
Deux fois.
Trois.
Le géant plia. Ses genoux flanchèrent. Ses bras tombèrent. Et d’un dernier crochet, elle l’acheva.
Razor s’effondra.
Un silence suspendu envahit la salle.
Puis une explosion. Cris, verres, hurlements. L’arbitre leva son bras. Elle n’entendit pas son nom. Juste le vide dans ses oreilles, le tremblement dans ses jambes.
Mais elle était debout.
En sang. Le cœur au bord de l’implosion. Mais debout.
Et elle l’avait fait.
Fred ne s’approcha pas.
Peut-être parce qu’il savait. Peut-être parce qu’il avait compris qu’il n’était pas le bienvenu. V ne lui jeta même pas un regard. Juste un souffle long, lent, presque tremblant. La pression retombait, et son corps commençait à lui faire payer chaque seconde de ce combat.
Razor grognait encore quelque chose depuis le sol. Des mots brouillons, incompréhensibles, entre rage et confusion. Elle n’écouta pas.
Elle descendit du ring, une main levée pour s’essuyer le nez. Il pissait le sang. Super. Elle grimaça à la vue de sa paume rouge. Mais elle sourit quand même. Une victoire, c’est rarement propre.
Déjà, elle aperçut Viktor, qui fendait la foule pour la rejoindre.
— BORDEL DE MERDE, V ! s’exclama-t-il en arrivant. Tu l’as couché ! Razor Hughes, le foutu Razor ! Tu lui as mis la pâtée !
Il la prit dans ses bras sans lui laisser le temps de réagir. Elle éclata d’un petit rire fatigué, les bras autour de lui, pendant qu’il la faisait tourner comme une gamine.
— T’as assuré, V. Sérieux.
— Merci, Vik… J’crois que j’ai encore son rein collé à mon poing, au cas où tu veux le recoller pour lui.
Il éclata de rire à son tour, puis la relâcha doucement.
Goro s’était approché.
Il ne disait rien. Pas tout de suite. Juste un regard. Droit. Soulagé. Et surtout… fier.
Elle le regarda en retour. Et plus ses yeux s’accrochaient aux siens, plus son sourire se dessinait — large, lumineux, malgré les douleurs et le sang sur son visage.
Et là — impossible de dire qui bougea en premier.
Quelques pas. Deux paires de bras. Et ils s’enlacèrent.
Un vrai câlin. Pas précipité. Pas une tape sur l’épaule. Quelque chose de lent, profond, chargé de chaleur, de soulagement. De respect.
Elle ferma les yeux, sentit son manteau contre sa joue, et, plus discrètement encore, l’odeur de son parfum. Quelque chose de musqué, sûrement hors de prix, avec des notes hespéridées. Ça lui allait bien.
Autour d’eux, plus rien n’existait. Ni la foule, ni le bruit, ni la douleur.
Juste ça.
Juste lui.
Ils se détachèrent doucement. Presque à contrecœur.
— Tu doutais pas de moi, j’espère ? demanda-t-elle, un sourcil levé, le souffle encore court.
Goro esquissa un sourire. Petit. Mais éclatant de sincérité.
— Jamais de toi, V. Un raclement de gorge discret les fit tourner la tête.
Viktor, évidemment.
— Bon… j’veux pas casser votre petit moment, dit-il en croisant les bras avec un sourire en coin, mais j’aimerais éviter que tu t’évanouisses avant qu’on t’ait examiné. On passe par la clinique, je te fais un check-up rapide, et ensuite direction El Coyote Cojo. Misty nous y attend déjà. On doit fêter ça comme il se doit.
V sourit aussitôt, les yeux encore brillants d’émotion.
— Tu peux toujours compter sur moi pour aller manger là-bas.
Puis elle se tourna vers Goro.
— Tu viens aussi, j’espère ?
Il hocha la tête, sobre comme toujours. Mais la réponse fut immédiate.
— Bien sûr.
Ils quittèrent tous les trois la salle. Derrière eux, la foule se dispersait lentement, certains tentaient déjà de joindre leurs bookers pour récupérer leurs gains.
En sortant, l’air frais de la nuit leur sauta au visage — piquant, mais vivifiant.
Et alors qu’ils marchaient vers la voiture de Viktor, sans un mot, V sentit quelque chose.
Un effleurement.
Léger. Discret. Mais bien réel.
Les doigts de Goro, frôlant les siens.
Elle n’osa pas tourner la tête. Mais un sourire naquit, doux et un peu maladroit, alors que ses joues prenaient une teinte rosée.
Et elle laissa ses doigts là, tout près des siens.
C’était vraiment une belle soirée.
˚ ✦ . . ˚ . . ✦ ˚ . ★⋆.
J’espère que ça vous a plu ! héhé Et surtout, que V vous a mis autant de crochets au cœur qu’à Razor. ET GORO, PRENDS LES DEVANTS BORDEL— (pardon.) 𓂃 ࣪˖ ִֶָ𐀔
#cyberpunk 2077#goro takemura#takemura goro#night city#takemura romance#takemura x v#v cyberpunk#cyberpunk fanfic#female v#fanfiction
3 notes
·
View notes
Photo
2024 – 33

663
#carte postale#couleur#femme#visage#danse#rouge#cachet postal manuel#flamenco#série des affiches#lours postal#art postal
20 notes
·
View notes
Text

Première affiche de propagande allemande en France – Juin 1940
Illustrateur : Théo Matejko
© Paris – Musée de l’Armée
La première affiche de la propagande allemande diffusée en France
L’armistice du 22 juin 1940 rend officielle la défaite de la France face aux nazis. La « zone occupée », qui correspond à la moitié nord et à la côte atlantique, passe sous occupation allemande, tandis que la « zone libre », située au sud de la Loire, relève directement du gouvernement de Vichy. Si la souveraineté française s’exerce en principe sur l’ensemble du territoire (sauf en Alsace et en Moselle), dans les faits, la puissance occupante soumet le pays à sa domination et à ses décisions.
Réalisée et diffusée à grande échelle dès le début de l’Occupation, l’affiche Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand ! constitue justement la première affiche éditée en France par le régime nazi dans le cadre de sa propagande.
À ce titre, elle présente une valeur documentaire inappréciable, qui nous renseigne sur la politique de diffusion idéologique que le IIIe Reich entend mettre en œuvre pour conserver et organiser son nouveau pouvoir en France. Hautement significative, elle permet aussi de mesurer les changements survenus dès les premiers jours de la défaite. Le graffiti « Et quoi encore ?.. EC. 1940 » qui lui a été ajouté pose quant à lui la question de la réaction de la population française à ce nouvel état de fait.
Une scène idéalisée et « familiale »
Dessinée par l’illustrateur Théo Matejko (1893-1946), l’affiche Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand ! a été imprimée en grand format (123 x 87 cm) et placardée sur de nombreux murs dès la fin du mois de juin 1940.
Le dessin central est accompagné d’un slogan écrit en grandes lettres noires et rouges, disposé en haut (Populations abandonnées,) et en bas (faites confiance au soldat allemand !) de l’image. Cette dernière représente un soldat allemand (vêtu de son uniforme de la Wehrmacht) en compagnie de trois petits enfants français. Beau, grand, solide, les cheveux et les yeux clairs, ce soldat « idéal » selon les critères nazis est aussi souriant et bienveillant. Il porte dans ses bras un garçonnet qui mange avec joie une tartine, tandis que, debout à ses côtés, deux fillettes à la fois timides et désormais rassurées regardent le garçon (et la tartine) avec envie. Tracé au charbon, le graffiti « Et quoi encore ?.. EC. 1940 » est l’œuvre de E. Criks, bijoutier à Paris, qui a conservé cette affiche jusqu’à la fin de la guerre.
De l’ennemi au recours
Écrite en français et directement destinée à la population, l’affiche Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand ! entend faire comprendre à cette dernière que le soldat allemand ne doit désormais plus être considéré comme un ennemi, mais comme un recours protecteur et nourricier pour les familles françaises « abandonnées » par leurs « chefs ».
Populations abandonnées (le constat accablant constitue, en haut, la première partie du message) en effet, puisque la défaite de juin a entraîné la retraite désordonnée de l’armée ainsi que l’exode massif de civils fuyant les nazis (faisant des routes du nord de la France un gigantesque chaos), tandis que le gouvernement, les administrations et les autorités locales fuyaient ou tentaient de fuir vers le sud, laissant les populations démunies et désorganisées face à l’occupant.
Soucieuses de rétablir l’ordre au plus vite, les autorités allemandes entendent donc rassurer les civils (faites confiance au soldat allemand !) en montrant par l’image que l’occupation peut être bénéfique, bienveillante (et même préférable à la situation antérieure) pour peu que l’on accepte les nouveaux chefs du pays, plus solides et plus fiables que les anciens.
Sans être forcément représentatif de l’état d’esprit de l’ensemble des Français, le graffiti « Et quoi encore ?. EC. 1940 » montre quant à lui que certains n’acceptent pas l’occupation nazie.
Article de Alexandre SUMPF via L'Histoire par l'image
#WWII#WW2#bataille de france#battle of france#occupation de la france#occupied france#propagande#propaganda#propagande allemande#german propaganda#théo matejko#06/1940#1940
4 notes
·
View notes
Text
Avis aux développeurs de thèmes et adeptes de la personnalisation de blogs sur le Web
Des changements significatifs ont été apportés à notre aide en ligne dédiée à la création de thèmes personnalisés. Notre objectif ? Vous aider à proposer des thèmes compatibles avec le Neue Post Format (format NPF) ainsi qu'avec l'interface non imbriquée des reblogs.
Quelles sont les nouveautés ?
Un exemple de balisage de thème qui prend en charge l'interface non imbriquée des reblogs.
Une section "Reblogs" revue et corrigée avec des explications et des exemples détaillés de l'utilisation de l'interface non imbriquée des reblogs dans vos thèmes, en lieu et place de l'ancienne représentation via des blocs entre guillemets.
Une clarification sur la manière de prendre en charge le format NPF avec les variables de thèmes existantes.
Nous avons par ailleurs mis à jour le Jardin des Thèmes qui affiche désormais en vedette un ensemble de thèmes compatibles avec le format NPF (ils sont ornés d'une étoile rouge).

Vous souhaitez en savoir plus au sujet de la personnalisation des thèmes de blog sur le Web ? Jetez un œil à cet article dédié du Centre d'aide.
Vous avez l'intention de proposer vos propres thèmes afin qu'ils puissent être utilisés et/ou achetés par d'autres utilisateurs dans le Jardin des Thèmes ? Assurez-vous de consulter nos Règles pour la soumission de thèmes avant de proposer vos créations. Nous avons hâte de les découvrir !
Pour signaler un bug ou nous faire part de vos suggestions, n'hésitez pas à utiliser ce formulaire en sélectionnant la catégorie appropriée.
22 notes
·
View notes