#LUNAIRE je dis
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nan mais en vrai il y a savoir que ta famille est de droite et il y a "dans l'absolu j'estime que les enfants ne devraient pas avoir accès aux services/aides sociaux parce qu'ils n'y ont jamais contribués"
#pareil pour les immigrés.... c'est fou de penser comme ça ptn#upthebaguette#french tumblr#je vous promets ma famille les deux côtés c'est lunaire#LUNAIRE je dis
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T'es belle tu sais.
Je te le dis aujourd'hui.
T'es belle devant tous ceux qui se taisent.
T'es belle quand tu t'assumes, quand tu assures.
T'es belle dans ta dignité,
Dans ta sensibilité.
T'es belle dans un monde laid.
T'es belle sans le savoir,
Et c'est encore plus beau.
T'es belle dedans, dehors, partout.
T'es belle quand tu y crois, quand tu te bats.
T'es belle quand tu gueules, quand tu affrontes.
T'es belle pour toutes celles qui ne le sont pas...
T'es belle parce-que tu es invincible.
T'es belle pour rien, quand tu parles, quand tu réfléchis,
Quand tu aimes, quand tu souris, quand tu répares.
T'es belle dans tes silences insouciants,
Et tes présences dignes.
T'es belle parce-que tu le sais pas
T'es belle dans tes formes, dans tes fonds.
Dans tes caves et greniers.
Dans tes extras qui n'appartiennent qu'à toi.
T'es belle parce-que tu agis, tu réagis, tu vis.
Parce-que tu vas toujours plus loin que l'aveugle beauté.
T'es belle parce-que tu trouves tout beau.
Parce-qu'un rien t'émerveille.
Parce-que tu émanes, brilles, vibres.
Parce-que tu es solaire dans la nuit,
Parce-que lunaire en plein jour.
Parce-que tu défies le monde,
Et toi à chaque seconde.
T'es belle pour ce qu'on te jalouse, pour ce qu'on t'envie.
T'es belle sans apparat, sans dictat.
T'es belle pour nous toutes.
Pour la diversité.
Pour mettre en lumière la réelle et cruelle beauté.
T'es belle quand tu lâches rien.
Quand tu te fâches.
T'es belle pour tout.
T'es belle surtout d'être toi.
T'es belle et ça n'a pas de prix.
Et que bien plus qu'une mode,
C'est un art d'exister.
Donne-moi la main,
Je veux être belle avec toi.
"La Dame aux bons mots"
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This song is one of the most influential songs about climate change in my home province of Quebec. I hope you will enjoy it, and take the opportunity to spend time thinking about the issues currently faced by our planet due to climate change.
Cette chanson est l'une des plus importantes dans le discours des changements climatiques dans ma province natale du Québec. J'espère en vous la montrant que vous l'apprécierez et prendrez du temps pour réfléchir aux bouleversements auxquels nous faisons face durant ces changements climatiques.
Lyrics - Paroles
[English]
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
They once described to me, when I was a child What the world looked like a very long time ago When my great-grandfather's parents were alive And snow still fell in winter
In those times, we lived according to the seasons And the end of summers brought the harvest Pure and limpid water flowed in the streams Where deer and moose came to drink
But I have only seen a desolate planet Lunar landscapes and suffocating heat And all my friends dying of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
It all started several years ago When my ancestors were obsessed By pieces of paper called money That made some men truly rich and powerful
And these new gods, stopping at nothing Were ready to do anything to achieve their goals To get even richer, they razed the earth Polluted the air and dried up the rivers
But after a hundred years, people rose up And warned them that everything had to stop But they did not understand this wise prophecy These men only spoke in terms of profits
It was years later that they saw the nonsense In panic, they declared a state of emergency When all the oceans swallowed the islands And floods hit the big cities
And then for a whole decade There were hurricanes and then fires Earthquakes and great drought Everywhere on faces, you could read distress
People had to fight against pandemics Decimated by millions by dreadful diseases Then others died of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth In the end, the intelligence we were given Will have been nothing but a beautiful, poisoned gift Because there are only a few minutes left in life At most a few hours, I feel myself weakening I can't walk anymore, I struggle to breathe Farewell humanity, Farewell humanity
[Français]
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps Quand vivaient les parents de mon arrière-grand-père Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps, on vivait au rythme des saisons Et la fin des étés apportait la moisson Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi, je n'ai vu qu'une planète désolante Paysages lunaires et chaleur suffocante Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années Alors que mes ancêtres étaient obnubilés Par des bouts de papier que l'on appelait argent Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins Pour s'enrichir encore, ils ont rasé la terre Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans, des gens se sont levés Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence Quand tous les océans ont englouti les îles Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie Ce furent les ouragans et puis les incendies Les tremblements de terre et la grande sécheresse Partout sur les visages, on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies Décimés par millions par d'atroces maladies Puis les autres sont morts par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre Au fond, l'intelligence qu'on nous avait donnée N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné Car il ne reste que quelques minutes à la vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer Adieu l'humanité, adieu l'humanité
#climate change#music#music video#les cowboy fringants#quebec#chansons françaises#changement climatique#musique#french#french music#Youtube
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Il a quinze ans de plus que moi et toute une vie déjà, mais il parle comme si le monde l’impressionnait encore, un poète caché derrière un vent timide.
L’histoire d’un char à voile sur une plage qui a fait vœu de silence, “Tout ce qu’on entend, c’est le craquement du sable sous les roues, et le sourire de l’horizon plat.”
Trois heures du matin et des vagues qui se font discrètes en murmurant à l’oreille des coquillages sur lesquels on dance. C’est une soirée lunaire et je lui dis, “Tu as un air mélancolique heureux.”
Ce que je veux dire c’est, Il y a des cailloux sous tes paupières, des poussières nostalgiques comme dans un ciel sans étoiles.
“Tu es surprenante” et je le crois, il porte sa vérité dans ses yeux.
Ce qu’il veut dire il me semble, c’est qu’il voit le même bleu que moi. Ces couchers et levers de soleil, nous voyons les mêmes.
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la motion de censure a été votée démocratiquement que ça vous plaise ou non, et oui c’est une réforme de merde, mais casser va pas arranger les choses en fait. juste comme ça
Il faudrait que tu révises un peu et revois la différence entre le légal et le légitime. C'est pas parce que quelque chose est légal que c'est légitime. Et se battre contre l'illégitimité, est largement défendable, en particulier quand ceux en face ne comprennent que ça.
Mais ce qui est vraiment drôle, c'est que même avant tout ça, quand les manifs étaient largement plus calmes, dans la tête des macronistes les français qui étaient dans la rue en toute légalité n'étaient pas légitimes parce qu'Emmanuel premier nous l'a décrété au 13h00 de TF1 pendant que tous les travailleurs étaient au taf (cf les déclarations lunaires de Veran à deux doigts de nous prometre les 10 plaies d'Egypte si les méchants grévistes n'arrêtaient pas de bloquer le pays), mais par contre sa réforme, elle, est tout à fait légitime puisqu'elle est légale, et ce malgré le passage en force, l'arrêt des débats et le refus de rencontrer les syndicats (et non arrêtez de faire semblant de croire qu'ils ont attendu qu'on crame une mairie pour le dire, ayez un peu d'honnêteté intellectuelle).
Comme je l'ai dis précédemment: si tu es le mec qui allume la dynamite, à un moment donné, arrêtes de faire ta vierge effarouchée quand ça explose. Vos sophismes a répétitions ne convainquent plus personne si ce n'est les zélés de la République Emmerde.
Franchement si vous aviez un iota de la sus-mentionnée honnêteté intellectuelle, vous eûtes au moins admis que la 5eme est sous respirateur artificiel et qu'il est grand temps d'y mettre fin. Elle a été créée pour un homme mort il y a maintenant plus de 50 ans et n'a rien à foutre entre les mains des macronistes. Mais bon comme je l'ai dis... légitimité et légalité, deux concepts extrêmement obscures, un peu comme égalité et équité.
"quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs" - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 1789.
A bon entendeur salut, je vais pas perdre mon temps plus longtemps.
#french stuffs#France#réponse a tes autres messages#et dapres ce que jai vu#t'es pas français#tu sais pas ce que cest de vivre sois ce connard
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dimanche soir on a été coller. vraiment aucune de nous ne devait y être (genre moi j'étais censée être chez mon frère).
j'y vais, mais je dis que moi je guette, je colle pas.
3e collage, on voit un mec en face à sa fenêtre + sur son téléphone et une camionnette passer. on se disperse mais moi j'avais le reflex de T. donc je la cherchais et on finit par se retrouver toustes sur la même place et là bim.
camionnette banalisée avec les gros chiens + 4x4 de la nationale + voiture de police + la bac qui nous interpelle. c'était lunaire, 9 flics pour 7 pauvres colleureuses.
askip iels ont été appelés pour des tags sur le Beffroi (aka un monument historique donc on n'y touche archi pas). en temps normal j'aurais eu grave peur mais ptdrr ces meufs sont insupportables, trop insolentes et téméraires, du coup j'étais juste mdr.
#donc là ils ont relevé nos identités#et même pas confisqué notre matériel#mais la meuf flic elle était CONNE#genre la seule meuf et giga mysogine quoi#collages#colleureuses#la nuit#flic#ohoh gogo gadgeto les problèmes#les gens ont vraiment que ça a foutre
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La soirée avec Pops ?????
Digression ??? C'est lunaire ce qu'il s'est passé ????
Quelques photos de moi parce que depuis que j'ai coupé mes cheveux je suis devenue imbue de moi même et puis du blabla pas très politiquement correct hahaha
Du coup comme c'était prévu on s'est rejoint à 17h30 quand je suis sortie de mon cours d'espagnol et on s'est croisé sur le chemin
Il avait déjà quelques bières dans son sac alors on a directement été se poser près de la Seine dans un petit coin à l'écart super tranquille (vraiment le spot était sympa) et on a beaucoup beaucoup beaucoup papoté, il m'a proposé qu'on passe la soirée entière ensemble alors j'ai appelé maman pour lui dire que finalement je rentrais pas manger. 18h30 est arrivé, on avait amplement fini nos bières alors je lui ai proposé qu'on passe un coup au inter juste a côté pour que j'achète une bouteille de vin avant que ça ferme alors hophophop on y va
On savait pas trop si on voulait rentrer tout de suite chez lui alors sur le chemin pour rentrer on s'est installés sur un banc et on a continué à discuter et vraiment j'étais fasciné de voir à quel point la discussion était super fluide ??? En plus trop drôle parce qu'il a du tdah aussi alors nos conversations c'était que des digressions et des puits sans fond haha
Enfin bref on est arrivés chez lui, on a allumé les enceintes et il s'est lancé dans une impro cuisine et on était aussi étonné l'un que l'autre de voir le résultat parce que c'était vraiment bon ? Il m'a aussi fait goûter des noix de macadamia au rhum arrangé c'était sympa haha
Enfin bref
La soirée avançait tout tranquillement et l'alcool montait tranquillement aussi, on a commencé à boire du ratafia en plus du vin et des bières et évidemment, c'est Pops, c'est pas surprenant
"J'AI UNE IDEE DE JEU"
Il voulait qu'on essaie de battre le meilleur score qui avait été fait dans son appart, à savoir 37, et concrètement vu qu'on mélangeait tout en même temps parce que nos idées allaient trop vite on a fait un genre de jeu action ou vérité+touche moi si tu oses+ tous les 2 points je t'apprends une technique de kraftmaga, c'était marrant
On a commencé tout doucement et vraiment tranquillement parce que le but c'était de marquer un max de point, mais je crois que c'est lui a franchi le pas fatidique du bisou et à partir de la ça n'a été que pente glissante 😭
Il faut croire que l'alcool (mais pas que ça je pense en toute honnêteté haha) a pas mal aidé, j'ai passé une nuit incroyable bien que Pops ne voulait pas déroger a son principe du "Je couche jamais jamais jamais le premier soir" (entendre par la pas de pénétration mdr) bien qu'il a failli craquer a plusieurs reprises
J'ai vraiment été fascinée parce que c'est la première fois de ma vie que je tombe sur une personne vraiment dom et j'ai tellement envie d'explorer ça parce que j'en ai toujours eu très envie mais jamais l'occasion alors je me dis pourquoi pas
Au final malgré les parenthèses pas très religieuses on a continué de parler encore et encore jusqu'à ce qu'on se dise "Bon il faudrait peut-être faire dodo parce que y'a fac demain a 9h", qu'on regarde l'heure et IL ETAIT 7H ????
Il a insisté pour que j'essaie de dormir un petit peu quand même, au final on a pas entendu le réveil et je me suis réveillée à 9h09 😭 (par contre très agréable le dodo en cuillère et tendresse qui contrastait vraiment de ouf avec la nuit passée)
Du coup bah réveil un peu en panique, déjà je me réveille j'ai encore les menottes aux poignets et sa ceinture entremêlée avec mes colliers ??? Impossible de retrouver mon soutif, je retrouve pas non plus mes chaussettes, j'arrive pas a rattacher les jambes de mon pantalon, j'ai l'impression d'être encore bourrée, je vais faire pipi et je vois que j'ai mes règles tel un torrent, on se retourne eton voit qu'il reste un ballon par terre et qu'il y a le sextoy sur la table, vraiment terrible ce réveil 😭 Il a été trop mimi il voulait me préparer un petit dej café etc quand même mais je lui ai dit non alors il m'a donné une Monster pour que j'ai un peu de sucre et que ça me donne un peu d'énergie pour la journée, il m'a déposé a la fac en voiture et je me suis rendue compte que mes cours étaient dans ma voiture 😭 du coup bah j'ai dit tant pis, je suis pas allée au cours d'expression orale, j'étais trop mal et en retard pour y aller
La journée a été un peu compliquée à assumer jusqu'à ce que je fasse une mini sieste d'une dizaine de minutes cet aprem pendant la pause de grammaire mais bon j'ai survécu
Il m'a envoyé des messages toute la matinée il était trop mimi et la ce soir il m'a proposé un restau ??? Bon je lui ai dit non parce qu'il faut vraiment que je fasse dodo mais wow
J'ai trop hâte d'être à demain, normalement on va au MBC ensemble hehehe ça va être fou
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Voyage au centre de mes rêves - Colette Guinard
Mes yeux se sont voilés sous ce ciel étoilé Aveuglés par ces milliers de lucioles libérées Elles me font voyager dans un paysage lunaire Où je m’endors blottie dans mes rêves imaginaires. J’ai vécu alors, la réalité que je me suis crée Avec courage, persévérance et volonté Dans ce film où se déroule toutes ces années Passées à espérer des lendemains enchantés. La vie est secrète, elle met notre cœur en fête Quand l’on découvre l’amour, véritable conquête Où se mêle la passion, véritable tourbillon Qui au fil du temps agonise dans un feu d’illusion. Alors, aujourd’hui je me dis, vis ta vie à plein temps Profites des plaisirs journaliers, oublies le passé Laisses -le s’effacer, plonges dans tes nuits étoilées Et fais de ce qu’il te reste le plus beau des romans. Texte de Colette Guinard Read the full article
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Dure vie
Il y a quelque mois j'étais en crush sur un gars grave sympa. Mais enfaite mtn que j'y rereflechis le mec il se croyait grave féministe et tout mais le gars fait tellement du mansplanning. Je pense il était plutôt pas mal sur les autres sujets mais sur celui là il était insupportable (il l'est tjrs)
C'est terrible le nombre de fois en général où j'ai fait croire à des gars que j'abandonnais mon idée initiale lors d'une conversation alors que j'étais persuadée de la véracité de mes propos.
Tout a l'heure il me parle d'un truc a propos d'une ville et il me dit "ok si tu le dis", je lui répond " oui je le dis parce que j'y ai vécu 2 ans". Woooooow lunaire. Le mec habite à l'autre bout de la France de la dite ville et tu sens qu'il se sens obligé d'accepter ton propos seulement parce que j'ai un argument impossible à nier.
Mon ex avait l'habitude de me dire que j'étais trop borné. Bon c'est mon ex pour des raisons valables, celui là en fait parti. Je pense juste qu'il ne pouvait pas me handle c'est tout. Une fois je lui ai dit que le temps était une perception humaine, il a explosé mdrr. Il avait aussi l'habitude de me dire après un bout d'un moment " tu avais raison" et souvent il ajoutait " tu as tjrs raison c'est relou". Et oui mon petit vieux tu me fais utiliser ma salive pour rien, pour des non sujets où tu inventes des connaissances alors que moi je les ai.
Tout ça pour dire que le mansplanning des hommes c'est terrible.
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Dans ma tête le 26 - 02 - 2024
Hey ! On peut pas dire que ça va vraiment mieux. Il y a des semaines où ça va. Où je me dis : "Super ! Je vais reprendre le taf bientôt !" Et il me suffit de faire une sortie pour me rendre compte que soit... Je me sens angoissée durant celle-ci. Et je reste dans un état très compliqué durant un moment. Et ça prend du temps pour que je m'en remettes. Soit... Je tank la crise d'angoisse le temps de la sortie. Et je m'effondre après. Et ça prends aussi du temps pour que je m'en remettes. Soit... J'aimerais pouvoir aller mieux. Car c'est vraiment frustrant pour moi. J'aimerais revivre ma vie d'avant. :( Pouvoir sortir. Prendre du temps en famille. Mais j'ai l'impression qu'au final, plus le temps passe. Et plus j'ai besoin d'être dans un nombre limité de personne autour de moi. Hier, je suis tombée sur une vidéo super intéressante.
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Juste voir les commentaires sur youtube... omg... Un vrai de mascu stupide. Le plus drôle, est qu'un crétin a essayé de me discrédité sur mon âge. Juste le screen est lunaire.
Et ma réponse : " Alors... Faudra apprendre à lire. Car j'ai 36 ans. 2 enfants que j'éduque avec le respect de l'autre. Une petite fille a qui j'apprends que son corps est son corps. Et qu'elle a le droit de dire non à un câlin et un bisou. (Mais elle a l'obligation de dire bonjour.) Et qu'elle vaut autant que son frère. 🙂 Un mari allié féministe qui comprend les problématiques féministe. Et qui ne supporte plus ses congénères masculins. Car il se rend compte des dégâts qu'ils ont fait sur sa femme et ses sœurs. 🙂 Je travaille dans la même boite depuis 14 ans. (sous CDI) Propriétaire de ma maison. La prochaine, tu éviteras de prendre de haut les gens sans savoir. 😃 Et oui, je sais sur quoi je suis assise. Je sais ce que j'ai vécu. D'ailleurs, je suis en arrêt maladie depuis 5 mois à cause de tes congénères masculins stupide qui se sont dit que c'était une bonne idée de tripoté une gamine de 8 ans. (oui je vis mes traumas à retardement à cause du fait d'être maman. Et que ma fille arrive à l'âge où j'ai commencé à avoir des problèmes à cause de certains abrutis.) Mais oui ! C'est clair qu'un vieux con sait beaucoup moins que moi, femme ce que je vis au quotidien. Les inégalités, et le non respect de mes droits ! A non ! C'est vrai ! Faut pas que je plaigne ! Car on les respecte ! C'est vrai ! Plus sérieusement. Juste... va te renseigner sur des médias fiables. Juste écoute cette vidéo. Réellement. Et pas avec tes idées d'arriéré misogyne. Et après, tu pourras revenir me parler. Et pour rappel, mettre une photo d'Einstein en pp de vous donne pas l'air intelligent. Bonne continuation."
Franchement, les mecs comme ça me font trop rire !
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Mardi
Quand le soir tombe, je pense : un jour de moins avant l’envol. Depuis le temps, vous connaissez mon obsession des décomptes. Je crois ne l’avoir encore jamais confié ici, mais chaque soir depuis des décennies, je me dis face au miroir de la salle-de-bain : voilà, un jour de moins à vivre! Un constat de plus en plus troublant face à la durée qui s’épuise et à la vacuité croissante de mes journées ordinaires, Heureusement, il y a l’amour qui brouille toute mesure. Ci-dessus : le cratère qui se dessine avec netteté, à gauche et légèrement au nord de l’équateur lunaire, est Copernic. Son diamètre est d’un plus de 90 km, rien du tout.
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Ils sont magnanimes, définitifs. Le propos est tranché et incisif à la fois, comme un os qui coupe après avoir été coupé. Les mecs sont là, dans la lumière des plateaux télé, maquillés, cravatés, et ils t’expliquent : Poutine par ici, le gaz par là. Biden par ici, l’Otan par là. Et c’est une bien piètre armée, je vous le dis. Mal commandée, c’est évident. Mal organisée aussi. Des camions et des blindés qui tombent en panne de carburant... risible. Alors il est où ton pétrole, Vladimir ? Rires gras. France, 1940. Guderian déplore que les réticences d’un état-major trop frileux, pour ne pas dire rétrograde, aient entrainé l’arrêt de ses colonnes à distance de leurs objectifs tactiques, faute de ravitaillement. Quelques vieux Prussiens, à l’instar d’un Gamelin, pensaient que tout cela allait trop vite. Et pourtant, la victoire était déjà acquise. Où est l’armée ukrainienne aux premiers temps de cette guerre à la con ? Partout, mais surtout nulle part. Mal armée, pas assez garnie, peu entraînée, hormis quelques rares unités aguerries au Donbas, aptes à engager ou à accrocher. Attendons quelque temps pour y voir un peu plus clair sur les manœuvres de Vlad-l’Empaleur... ce que sont ses objectifs réels, ce qu’est concrètement sa capacité militaire pour les atteindre. On vous le dit, l’assaut sur Kiev est imminent ! Pareil pour les autres villes, pas encore submergées mais déjà martyres ! Boum par ici, kraaak par là. Si, si, ça bombarde, y’a qu’à voir. Façades ruinées, incendies dévoreurs. Et les gens qui sortent hagards des caves, le teint cireux, le trouille au ventre, entre deux tirs d’obus, avec cet air paumé accroché au regard, ce stygmate des victimes de guerre qui ne se connaissent plus d’avenir.
“Ach, das ist krieg...”, déplorait-on aux mêmes endroits il y a exactement 80 ans.
Et puis... à quoi jouent-ils, les Russkofs ? Ils n’y vont pas, finalement ? Tout ça pour ça ? Pour aller récupérer trois champs de topinembours au Donbas ? Seraient pas un peu couillons, les Russkis ? Mais c’est à n’y rien comprendre, malgré nos cravates et notre fond de teint matifiant. Merde alors. Et c’est quoi cette histoire de payer le gaz en roubles ? Ah oui, ne pas oublier : l’Europe achète encore du gaz aux Russes après cinq semaines de guerre. Et l’Ukraine, par qui le pet magique transite, prélève son quota et sa dîme. N’y voyez aucun cynisme dégueulatoire. C’est toujours moins cher que la merde que l’oncle Sam n’arrivait pas à nous fourguer avant la crise et la hausse lunaire, vu le prix de revient de l’extraction de son gaz de schiste. Mais comme on a une putain de conscience morale et que l’Otan est notre dernier rempart, on klaxonne encore un peu, mais tendance demi-ton. Joe est décidément gâteux et Lemaire reste un petit branleur qui joue avec le briquet. Sic transit mundi, on en a vu d’autres, au moins aussi dégueulasses mais vous verrez, entre deux pages de pub’, on se refait très bien. Parole d’expert. J.-M. M.
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« Tandis que je réfléchissais ainsi, Nedda, s’étant séparée de sa compagne, vint à moi.
“Je suis heureuse,” me jeta-t-elle en un défi.
Je ne sus rien répondre.
Elle protestait, elle se révoltait contre mon incrédulité muette.
“Je l’aime,” affirma-t-elle en montrant du doigt sa compagne qui l’attendait, couchée parmi les profondes herbes rousses.
“Ne songes-tu jamais à Lorély ?” osai-je interroger.
Elle hésitait, balbutiait :
“Quelquefois… ah ! oui, quelquefois… mais j’aime ailleurs, et, tu le vois, je suis heureuse.
— On n’oublie pas Lorély.
— Mais ma nouvelle amie m’adore, et Lorély ne m’aime plus. Je crois même qu’elle ne m’a jamais aimée.
— Qui sait, Nedda ?
— Ne juges-tu pas en tous points charmante ma nouvelle compagne ? Je l’ai choisie, vois-tu, parce qu’elle ne ressemble nullement à… à l’autre. N’est-ce pas ?
— En effet, elle ne lui ressemble guère.
— Elle est blonde autrement, d’une blondeur moins irréelle. Elle n’a point la pâleur lunaire de Lorély.
— En effet, elle a les joues rondes et roses des jeunes Flamandes.
— Et ses cheveux coupés court m’amusent. Parfois, en l’embrassant, je me surprends à rougir comme si j’embrassais un garçon trop hardi.
— Tu dis vrai, elle ressemble tout à fait à un garçon.
— Celle-là ne sourira point d’un sourire qui promet et qui dissimule. Celle-là ne murmurera point des paroles qui font mal à entendre, des paroles que l’on sent mensongères parce qu’elles sont trop belles.
— Sans doute.
— Celle-là m’aimera simplement… Je suis si lasse de tout ce qui est complexe !… Je suis très heureuse. Lorsque tu retrouveras Lorély, dis-lui que je suis heureuse.” »
— Renée Vivien, Une Femme m’apparut, 1905 (Nouvelle édition)
#Renée Vivien#Une Femme m'apparut#Une Femme m'apparut 1905#p. 68#Romans#littérature lesbienne#lesbian literature#Natalie Clifford Barney#Natalie Barney#histoire lesbienne#lesbian history
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Chapitre 3
Mardi, 25 février , 7h08
Je me suis réveillée. La nuit était généralement plus éprouvante que la journée. Les quelques rayons du soleil donnaient au ciel, une couleur rose et orangée. L’atmosphère était redevenu paisible comme si le poids des douleurs de l’humanité s’était effacé. Je me suis même surprise à voir un pâle sourire se dessiner sur mon visage. Puis, je me suis rappelée de ma mère et les souvenirs de la veille se sont mis à tourner sans cesse dans ma tête. Aujourd’hui, je ne devrais pas sourire sinon, je risquerais de le payer cher, cette nuit. Je me suis à nouveau regardé dans la glace. Mon sourire avait été réduit en poussière et les traces visibles de la fatigue apparaissent un peu plus chaque nuit.
J’ai commencé à me maquiller ou plutôt enfiler le masque du mensonge. Je me parlais a moi même : « Parfois les gens savent mais pour eux, c’est tellement difficile à croire, qu’ils préfèrent voir ce qu’on leur montre. »
Ensuite, je me suis habillée avec les rares vêtements que je possède. Je n’ai pas assez d’argent pour m’acheter une tenue décente. Alors, j’ai enfilé l’unique tee-shirts que j’ai, un pantalon avec de la peinture et un pull à longue manche pour cacher ce que les monstres de la nuit m’ont infligé. Je me suis attaché les cheveux en priant pour qu’on ne remarque pas leur saleté. J’ai attrapé mon sac à dos et je suis passé par la misérable cuisine. Je n’ai plus rien a manger, juste un pomme et du pain sec, moisi depuis un mois. On aurait dit que j’étais un fantôme coincé dans un monde sans paix. Je suis sortie dans l’immeuble délabré. En face, il y a de magnifiques villas. Si seulement, j’étais née dans une autre chambre.
Tandis que je songeais à la vie de rêve que j’aurais pu avoir, un garçon sortit de la plus grande et la plus belle de toutes les villas du quartier. Il était si bien habillé que j’ai ouvert la bouche d’étonnement. Il s’est tourné vers moi et m’a fixée. Il m’a souri et mon corp est devenu tout tremblant. Les joues en feu, je suis repartie aussitôt. Quelques minutes plus tard, je suis passée devant ma boutique préférée. Elle était là, la tenue soigneusement posée sur le mannequin. Un cardigan rose poudré avec un jean bleu, taille haute et des bottines noires avec une boucle dorée. J’étais tellement concentrée sur les coutures et finissions parfaites de la tenue que je n’ai pas remarqué la présence du garçon penché sur moi.
-« Jolie tenue, n’est-ce pas »
-« Oui, en effet , mais je dois y aller. Au revoir! »
Je suis partie en vitesse mais le garçon est resté penché sur la vitrine. J’ai cru que j’allais m’évanouir. Mais, c’était tout mon corps qui était coloré de rouge. Sans doute, de gène. Tandis que je faisais de la marche rapide en espérant qu’il ne me rattrape pas. J’ai songé à son visage. Il avait les yeux bleus parsemés de petites taches vertes, la peau parfaite sans aucune imperfections et des cheveux blonds qui reflétais les rayons du soleil. Il avait aussi un petit sourire narquois. Mais pourquoi donc parlait il a une fille comme moi ? Alors que je faisais la liste de toutes les filles qui aurait rêvé passer, ne serait-ce que quelques minutes avec lui, je me suis retrouvé devant mon casier. Celui-ci portait une petite plaque avec B52 marqué en grand. Le code n’a jamais changé depuis 4 ans. Il s’agit tout simplement de ma date d’anniversaire et par conséquent, de la date de décès de ma mère.
Ma mère avait trompé son mari avec un homme qu’elle aimait. Grand-mère m’a dit que le mariage de ma mère avait été un arrangement conclu entre mon grand-père et son gendre. Quand il avait appris la grossesse de ma mère, il l’avait laissé pour morte. Elle était restée en vie, le temps que ma grand-mère puisse l’aider. Ma grand-mère était médecin et elle avait pu ainsi facilement m’extraire du ventre de sa fille. Grand-mère m’a dit que ma mère avait peur de la mort mais ce jour-là, elle était heureuse de vivre ses derniers instants.
Mes yeux me brûlent. J’ai regardé les nombreux dessins colorés, remplis de joie alors que mes pensées étaient aussi obscures qu’un nuit d’hiver. J’ai senti un souffle tiède sur ma nuque. J’ai fermé précipitamment mon casier pour lui faire face.
-Salut! Ça va? Je ne voulais pas te faire peur, tout à l’heure : dit- il d’une voix enjouée.
J’ai remarqué, à ce moment-là, un paquet qu’il n’avait pas, un peu plus tôt dans la journée. Mais il a caché le sac derrière son dos. A quel jeu jouait- il? Je l’ai regardé avec méfiance. Ne voyant aucune réaction de ma part, il prit les devants.
- Je m’appelle james, dit- il fièrement.
- Super pour toi! Mais , je vais être en retard.
Je me suis dirigée vers les escaliers mais il m’a bloqué le passage.
-Et toi, c’est quoi ton prénom ?
Je l’ai dévisagé mais j’ai remarqué une lueur d’espoir dans ses yeux clairs.
-Élodie ! Je peux passer , dis-je sèchement
- Tu fais quoi , ce soir ?
- Cela ne te regarde pas !
Je suis passée en dessous de son bras puis je suis partie sans me retourner. J’avais honte, il avait l’air gentil. Mais , je ne voulais pas essayer de le connaître. Si elle savait, elle me torturerait sans s’arrêter et elle me tuerait peut-être pour de vrai. Le risque était bien trop grand. J’y ai pensé toute la journée. Les événements tournaient en boucle dans ma tête mais il n’y avait pas d’autre solution. C’est trop dangereux pour lui. Non, je suis trop dangereuse pour lui.
La suite demain
De lunaire🌙💫
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Attendre. Que quelque chose se passe, qu'on frappe à la porte, un incendie, un cambriolage, enfin qu'importe, juste quelque chose.
Je me souviens quand j'étais adolescente il y avait quelque chose de très lourd au dessus de ma tête, quelque chose d'extrêmement transparent aussi, il ne s'efface jamais vraiment, ils disent que c'est la différence.
Je me souviens n'avoir jamais vraiment aimé ce mot, différente. Car qui dit diffère dit autrement. Si un jour un oeil se pose sur soi avec des convictions, un oeil sûr, un oeil grand ouvert et pourtant plus que fermé, comment faire, comment faire pour respirer quand chaque regard est un étau.
Je me souviens aussi avoir entendu que j'étais idiote. Le suis-je ? Je n'ai jamais compris pourquoi les adultes étaient des adultes et pourquoi pour eux tout était normal dans le fait de rabaisser des enfants. De leur cogner dessus, de les prendre de haut, de les disputer. Toujours se faire punir d'être. Enfant ou adulte je me fais punir d'être. Comme si ça n'avait pas suffit de me rabaisser à ce que je n'étais pas.
J'ai toujours eu au moins un professeur par classe qui me détestait d'être feignante et lunaire. Ils n'ont jamais compris. Mais qu'auraient-ils fait n'est ce pas ?
J'y pense beaucoup en ce moment, car la situation de confinement m'y fait beaucoup réfléchir. Je n'ai jamais répondu à aucun carcan, l'idée d'être en "marge" me laisse un arrière goût, je n'ai absolument pas l'intention de me rebeller contre qui que ce soit, sauf si vivre c'est se rebeller, alors. C'est ce nœud dans le ventre et cette boule dans la gorge, c'est réellement indescriptible, je me souviens en avoir longuement parlé avec ma mère, elle ne savait que pleurer. Personne n'a jamais rien su faire. Parce que quelque part il n'y a rien à faire. C'est exactement comme la nature, il faut la laisser faire. Un arbre dans la ville finira soit par mourir soit par faire ressortir ses racines. Vous saisissez ?
Je me sens indéniablement bouleversée par le monde dans lequel je me trouve. Je n'y vois plus rien, je ne fais que ressentir comme si j'avais perdu toute peau protectrice, quelque chose qui m'attaque de suite et m'arrache de l'intérieur. Toute cette fureur, cette vitesse, cette violence.
Parfois je rêve et je me dis quelque part quelque chose est là juste pour moi, parfaite comme la rose du petit prince. Quelque part un endroit où je pourrais paisiblement poser ma tête et m'endormir sans avoir peur. Peut être sur un bateau, peut être dans un arbre, ou une grotte. Peut être à l'intérieur de moi. Ce serait si bien, une maison intérieure. Bien mieux que tout. Comme ça je pourrais avoir de grandes ailes dans le dos, pour voler dans les nuages. Faire pleuvoir de grandes larmes pour arroser les coeurs trop secs.
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Lettre d’amour
La brume se dissipe ce matin.
Le brouillard dense et lunaire qui avait enveloppé mes songes pendant la nuit s’est évanoui comme la rumeur publique, l’orage passé.
Face à ma fenêtre se déroule sous mes yeux clignotants du matin ce paysage éternel et muet. Celui des pins sages et sauvages.
Signe que tout orage est éphémère : la mer a déjà revêtu sa parure d’or scintillante.
Je revêts la mienne comme unique vêtement en t’écrivant ces lignes.
Plan d'ensemble sur une colline dénudée, cachant partiellement la mer. Lent panoramique silencieux sur la droite, pour cadrer l'horizon marin au bas de l'écran. Des chuchotements se font entendre.
Regarde.
C’est l’Éternité qui se lève.
Elle te regarde.
Elle va dire quelque chose.
- L’Éternité :
Rêve et désir d’immensité. Rêve aux périples d’humanités.
Songe à la nuit qui, sans rêver, se renouvèle, comme une trêve inachevée.
Songe au jour sans cesse étranger, qui passe sans jamais s’embraser.
Je suis le jour. Je suis la nuit. Je suis le soleil à minuit. Aussi puissant qu’hypothétique, aspiration astronomique.
Je suis d’hier et de demain, toujours proche et si lointain.
Prisonnier des rives et des reins. Prison de rimes et d’airain.
L’Éternité marque une pause.
Interstice temporel.
J’avance dans la révélation partielle.
Je m’avance et j’annonce :
Tu oublieras mes mots, comme ces supplications vaines que l’on entasse dans des tiroirs qui ne coulissent plus et ne périssent que par le feu. Car je te le dis : nous ne périrons que par le feu.
Et le feu lui-même périra.
Et dans les cendres du feu péri on lira ces histoires :
Au premier siècle, en Galilée, un Juif s’entoura de disciples et d’assurance pour prêcher la foi, l’amour et l’espérance. Il est mort seul sur la croix.
En 1914, à Sarajevo, un Serbe de dix-neuf ans entraîna l’Europe dans son rêve. Il est mort seul sans voir le jour.
En 1954, au bord de la Baltique, un Suédois sensible et sensé, qui avait connu la gloire, conquis le temps et la mort, suffoquait seul dans les gaz d’échappement de sa voiture.
Il y en eut tant d’autres.
En 1891, en rade de Marseille, un poète, trafiquant d’armes et de charmes préparait son départ pour l’Égypte. Il est mort seul le lendemain.
À l’hôpital de la Conception, on mit cinquante ans à poser une plaque.
Alors garde pour toi tes plaintes administratives, tes recours hiérarchiques et tes revendications réglementaires. Le bureau d’ordre les traitera plus tard, quand il en aura le temps. Dans dix mille ans.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et tes baisers au loin me suivent, comme des soleils révolus.
Cœur léger, cœur changeant, cœur lourd.
Sur la mer flottent désormais des vaisseaux de nuages lents et calmes qui s’inclinent de révérence en paradant devant toi.
Je repense à cette phrase que tu m’as dite : Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux.
Certes, mais force est de constater que, s’agissant des bateaux convenablement constitués tout du moins, elle le fait. Et cette pensée terrible me vient qu’il ne peut s’agir là que de la justification hasardeuse d’un mauvais constructeur de bateaux.
Je te le dis : je n’ai que faire d’un énième constructeur de bateaux.
À Saint-Nazaire les chantiers navals prennent l’eau.
À Toulon brûlent les sous-marins.
Dans la lumière du matin se consume un étrange flambeau.
J’ai posé mes lèvres sur ta peau, saisi ta Perle entre mes mains.
Demain aura soin de lui-même.
À chaque jour suffit sa peine.
Disperse la tienne, cueille mes mots.
À mesure que je t’écris, la mélancolie sidérale des derniers rayons du jour s’enfonce sous l’horizon géométrique.
Le 1er janvier, il faisait dix-sept degrés à Portofino. Au bout de sa presqu’île, le phare blanc dominait une étendue infinie d’eau salée. Le soleil dorait ta peau nue.
À la gare de Nervi, après d’âpres négociations, tu as fini par accepter que l’on cède, temporairement, un peu de ce soleil à l’Ouest, et tu t’es rhabillée. Je regrette d’avoir insisté.
J’aurais aimé t’écrire cela plus tôt.
Demain il sera trop tard.
Demain l’Homme aura libéré l’énergie intra-atomique. Il aura dompté la matière et la vie, il aura altéré les cycles.
Demain l’Homme sera mort.
Et ta robe arborera ces mêmes motifs colorés qui me laissent rêveur.
Demain je serai mort.
Et l’Ouest ne saura que faire du soleil, et du reste :
Il pleut toujours sur Nantes.
Vanité des vanités, tout est vanité.
Nihil novi sub sole.
Les jambes pensives de Claire s’enfoncent dans l’eau transparente.
Les galets à ses pieds nus tapissent agréablement sa plante.
L’eau est aussi fraîche qu’imperturbable.
Piloérection : excitation palpable.
Tu nous observes longuement de ta moue inébranlable.
Et moi je consigne tout en prévision de cette lettre.
D’ailleurs, en sept lettres : je t’aime.
Pour les (sept) suivantes : on verra.
- L’Éternité, poursuivant :
Que la lumière soit.
Et la lumière fut.
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