#Emma pour toujours
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2023 – 59
#lours postal#carte postale#monochrome#série des pieds et des mains#série à la coupe#Emma#modèle Emma#Emmarcescible#Emma pour toujours#art postal#mail art#art collaboratif
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philatélie 108
#lours file à télie#carte postale#cachet postal manuel#philatélie#bureau temporaire#couleur#art postal#affranchissement philatélique#mailart#cachet postal de dinant#Emma bien sûr et pour toujours
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saga: Soumission & Domination 331
Noël 2014 : " belle famille ", Emma
Pour cette fête de fin d'année, Emma nous invite tous pour le déjeuner. Ce qui fait que je ne peux refuser de passer le réveillon dans la famille de Ludovic !
Ça été le deal pour pouvoir emmener Ludovic le lendemain. La soirée prévue c'est : diner de fête, messe de minuit à 22h et cadeaux au retour autour d'un dessert au champagne ! Cela va me rappeler ma jeunesse, enfin quand j'étais petit. Car j'ai dû cesser d'aller à la messe de minuit vers mes 14ans. On n'était pas très porté sur la religion à la maison. Je propose d'apporter le champagne. J'aime bien le Roederer !
Le diner est parfait. L'ambiance est détendue surtout après quelques verres de vin. Pour eux c'est aussi une première puisque jusqu'à présent il n'y avait pas encore eu d'invité à cette fête familiale. La dinde étant pour le 25, nous dînons de bouchées à la reine, d'un succulent brochet au beurre blanc avant de s'arrêter sur les fromages. Messe de minuit que je passe à serrer contre moi mon Ludovic, profitant de la forte affluence qui remplit l'église (nous étions debout tellement il y avait de monde !). Je n'ai pas écouté grand-chose de la messe. Je crois que quand je bande, ça me bouche les oreilles !! Plusieurs fois Côme m'a fait les gros yeux alors que mes mains s'égaraient sur la braguette de Ludovic.
Retour à la propriété vers les 23h30, un peu longue la messe !
Alors que madame va chercher le dessert et que j'aide monsieur à ouvrir le champagne, les fils apportent les cadeaux. Je vais vite à la voiture chercher les miens. Ils sont effarés quand je reviens avec un paquet pour chacun. Madame s'exclame qu'il ne fallait pas, monsieur dit que ce n'était pas nécessaire et je fais taire tout le monde en leur disant que ça me fait plaisir. Nous attendons d'avoir fini nos parts de gâteau pour distribuer et ouvrir nos paquets.
Madame commence par le mien pour m'honorer. Je ne me suis pas embêté, j'ai lui ai pris un carré de soie de chez Hermès. Dans ce milieu-là, j'étais sûr de ne pas me tromper. Et je crois qu'effectivement elle a été touchée car pour la première fois elle m'a spontanément embrassé sur la joue. A Côme et Enguerrand, j'ai pris un bracelet Kyoto en cuir et or de chez Hermès aussi. Ils sont beaux et discrets quand même. Enguerrand me saute au cou et me dit qu'il ne quittera plus son poignet. Il reste juste un peu trop longtemps accroché à moi pour que son père le regarde bizarrement. Pour le père, j'ai osé un carré de soie pour homme, toujours de chez Hermès. J'avais noté qu'il portait une vieille écharpe un peu pourrie lorsque je l'avais accompagné à la chasse. Dans un premier temps il est surpris et dubitatif devant le paquet. Puis quand Ludovic le déplie et lui passe autour du cou, il est conquis. Le motif " imprimeur Fou Quadricube " en rouge est très masculin. Pour mon amour à moi, c'est un jonc en or de la place Vendôme. Ses parents allaient pour faire une remarque quand ils ont lu le nom sur l'écrin. Sur la face interne j'ai fait enchâsser des pierres précieuses et semi précieuses aux couleurs de l'arc en ciel. Il est le seul à le remarquer. Pour la première fois j'ai droit à une pelle devant tout le monde. Sifflets d'Enguerrand qui se fait engueuler par son père qui lui dit de ne pas en rajouter.
Les frères se sont groupés pour m'offrir une veste de chasse en cuir, plus solide que celle que j'avais trouvée. En me serrant contre lui, Ludovic me dit que j'aurais demain mon vrai cadeau. Celui-là c'était l'officiel parce qu'il y avait ses parents. De leur part j'ai droit à une écharpe Burberrys. Remerciement croisés et au lit, évidemment en chambre séparée !! Du moins pour commencer. 10minutes après que je me sois coulé entre les draps, mon Ludovic est venu me rejoindre. Très excitant que de faire l'amour alors que c'est " interdit " ! Il se réveille tôt pour regagner sa chambre. Au petit déjeuner, il se met à côté de moi et me dit qu'il s'est fait choper par sa mère en sortant de ma chambre et comme il était en caleçon... Je lui demande s'il s'est fait engueuler. Il me dit que non, cela l'avait même surpris mais elle lui avait fait un clin d'oeil et était partie de son côté. Ouf !!
J'accélère un peu, je voudrais passer au blockhaus avant d'aller chez Emma. On se remercie tous encore une fois et ils nous lâchent enfin. On retrouve tous les autres. PH et Ernesto se fichent de nous, faisant une imitation de madame mère recevant son cadeau de ma part et de monsieur découvrant son propre carré Hermès. Ludovic s'écroule de rire. Je demande à PH s'ils se sont bien envoyés en l'air hier soir. Pour m'énerver, il me décrit par le détail le diner que Samir et Ammed avaient préparé avant de passer à leur nuit. Même si j'ai passé une nuit très excitante, je suis un peu jaloux de ce qui s'est passé entre eux. Je crois bien que c'est la première fois qu'ils ont fait l'amour sans moi. Ça me fait un peu mal jusqu'à ce que je me dise qu'ils n'ont pas été des moines pendant mon indisponibilité après l'accident !
On se change. Chez Emma le déjeuner de Noël se passe en smoking. On s'entasse tous dans la 300C, Hervé nous ayant quitté pour aller déjeuner chez ses parents. Pablo nous ouvre, lui aussi est en smoking. Le jour de noël, il est le seul des employés d'Emma à rester et déjeune avec nous tous. A force de persuasion, elle a enfin décidé ses deux vieux employés à rentrer dans leur propre famille. Du coup, nous les jeunes ont fait le service sous la tutelle de Pablo. Cette année il a fait lui-même le foie gras. Pour un coup d'essai c'est un coup de maître. Il est délicieux, bien mi-cuit et onctueux, on se régale tous. Il a laissé tomber la dinde pour un chapon aux champignons et fruits secs comme on fait en catalogne. La cuisson est là aussi parfaite et la viande est fondante sur la langue. Ludovic nous dit être très heureux d'avoir évité la sempiternelle dinde trop sèche de chez lui. Emma le gronde que ce n'est pas gentil de nous dire cela. Il se défend que sa mère n'est pas une mauvaise cuisinière mais avec la dinde ça ne fonctionne pas. Le dessert est du même niveau et c'est au café que se fait l'échange de cadeaux.
Emma a décidé que nous aurions tous le même présent (Pablo compris) avec la date gravée dessus. Avec la complicité de Marc, elle nous a fait réaliser pour chacun la même chevalière en or dont le plateau est un grenat Demantoïde d'un vert très profond gravé en intaille d'une vision moderne d'Hercule terrassant le lion de Némée d'après une gravure originale de Nicolas Salagnac. Elles sont superbes on les passes toutes à nos doigts. J'adore l'idée " clan " qu'elles sous entendent. Le motif gravé montre donc un Hercule très musclé et bien monté (même s'il ne bande pas) étranglant un lion majestueux. Elle confie un écrin à Ernesto pour Hervé. Il la remercie chaleureusement qu'elle ait pensé à lui.
C'est l'année des bijoux puisque j'ai étendu mon idée du bracelet que j'ai offert à Ludovic aux autres participants du déjeuner. Ils sont tous rigoureusement identiques. La simplicité de leurs surfaces externes lisses ne trouble pollue pas l'effet de l'intaille. Ernesto remarque la succession des couleurs de la face interne et tout le monde trouve ça amusant. Marc me remercie que cela soit discret et personnel.
Marc et Hervé, eux, ont rapporté d'orient des olisbos en jade. A la vue de leurs tailles, Emma nous dit qu'ils doivent durement être décoratifs. Même si nous n'avons pas beaucoup de secret pour elle, personne ne lui dit que cela nous arrive d'utiliser des godes de ces tailles. PH s'est mis avec Ernesto et Ludovic pour m'offrir une perle en or ciselée pour mon oreille. Je les engueule de dépenser l'argent pour ça mais je tombe quand même dans leurs bras pour les remercier.
Nous offrons à notre hôtesse un tatouage de son choix chez mon tatoueur. Elle a eu beau me trouver fou d'avoir fait graver dans ma peau cet énorme dragon qui me mange le téton, à chaque fois que nous faisons l'amour, je la surprends à caresser la bête !
Evidemment ce sont des cris de surprise et de refus qui arrivent en premier. Je la pousse une peu dans ses retranchement pour qu'elle admette que cela la tente mais qu'elle ne comptait pas le faire. Tout le monde y va de son commentaire. PH lui dit que c'est effectivement une idée trop étrange pour elle. Il ajoute qu'en tant que femme qui porte de beaux et profonds décolletés, il trouve difficile de trouver une place adéquate. Marc lui dit de ne pas tenir compte de moi, j'étais fou et voulait que tous autour de moi le soient. J'argumente que cela lui apporterais une certaine originalité parmi ses " amies " bien pensantes. De plus elle n'est pas obligée d'en faire faire un aussi gros que le mien ! Elle finit par avouer que le mien lui plaisait beaucoup.
Là, c'est moi qui la mets en garde. La façon dont il passe de mon dos à mon pec par-dessus l'épaule droite l'empêcherait de porter ses robes légères l'été sauf en privé. C'est elle qui me dit qu'en faisant passer le dragon sous son bras plutôt qu'au-dessus, un simple maillot 1 pièce ferait l'affaire. Je crois bien qu'elle va le faire. Moi, j'avais plutôt pensé qu'elle ferait comme Marc une version réduite de ma bête et plutôt sur une fesse de façon à ce que ce soit vraiment " privé ". Je lui en fais part. Elle éclate de rire et me dit qu'alors il ne servirait à rien à cet endroit-là. Ernesto et PH se joignent à moi pour la raisonner. C'est peine perdue !
Ça m'apprendra à offrir des trucs aussi bizarres. Mais que peut-on offrir à une femme qui a déjà tout !
Comme j'ai prévu de ne pas la laisser seule ce soir de noël et que PH, Ernesto et Ludovic vont rester avec moi, j'ai demandé à mes deux vietnamiens, qui ne fêtent pas ce jour chrétien, de se mettre à disposition de Marc et Hervé. Ils refusent que je leur paye cette prestation. Ils me disent que c'est pour la colocation qu'ils ont intégré à leur tour.
Nous passons la soirée à faire l'amour à Emma. Ernesto, PH, Ludovic et moi, réussissons à la maintenir en état de jouissance où très proche plus d'une heure et demi durant. Nous la laissons dévastée. Elle a juste la force de soulever ses paupières pour nous voir jouir tous les quatre de nos corps de mâles. On sait exactement ce qui fait réagir l'autre et nous en profitons. Ludovic en est encore au stade de la découverte et c'est nous qui en profitons pour l'emmener au 7ème ciel en premier. Je profite de la belle queue d'Ernesto. Elle me laboure l'anus en profondeur et c'est trop bon, surtout avec PH en 69 qui me suce la bite. Nous nous " nourrissons " de concert alors qu'Ernesto se vide en moi. Pendant que c'est notre tour de récupérer, elle part enfiler un maillot de bain une pièce assez échancré pour me prouver ses dires concernant mon cadeau. Elle ajoute qu'elle ne portera de 2 pièces qu'avec ses amies auprès desquelles elle le voudra. Ernesto la fait tourner et effectivement, si le corps du dragon contourne par sa taille, elle pourra le dissimuler.
Nous passons la nuit avec et sur elle. Elle doit nous réveiller deux fois car nous l'étouffons en nous couchant sur elle. 4 corps entre 80 et 90 Kg c'est sûr que c'est un peu lourd quand ils ne bougent pas pour lui donner du plaisir !
Quand nous d��barquons au blockhaus, nous croisons Lâm et Khang qui en partent. Ils nous disent comprendre pourquoi nous sommes avec Marc et Hervé. Ils n'ont quasiment pas dormis de la nuit avec nos deux hommes.
Nous les trouvons encore en boxer, avec des petits yeux. PH leur demande comment ils font quand ils sont là-bas. S'ils ont ces têtes avec leurs clients, ils doivent recevoir des réflexions.
Nous passons la fin de matinée dans l'eau au second. La chaleur y est plus forte et nous en avons bien besoin pour détendre nos muscles un peu trop sollicités dernièrement.
Samir et Ammed nous appellent pour le déjeuner si on ne veut pas manger brulé. Ce serait dommage vu les plats qu'ils nous ont concoctés. Le reste du 26 est calme. Nos cadeaux nous plaisent et chacun les porte. Il faut dire que je m'étais offert le même bracelet que ceux que j'avais offerts. Les parents de PH sont partis en voyage au soleil et nous ne les verrons qu'après le nouvel an.
J'ai reçu les dernières réponses pour la touze du 31 décembre depuis déjà plus d'un mois. Heureusement que le blockhaus est grand car il va être plein. C'est le fait que l'année dernière j'avais dû l'annuler à cause de mon accident. De plus contrairement aux autres années, tous mes escorts ont refusé de prendre un engagement pour cette soirée afin d'y participer aussi. Même les derniers, poussés par les autres ont décliné des propositions de prestations pourtant payées en honoraire de jour férié !
Ils sont déjà 25 ! Plus tous les amis qui se sont débrouillés pour être libre (je pense à mes deux motards de la gendarmerie), nous serons au bas mot 80 !! Pour la bouffe ce n'est pas un problème, entre Samir et Ammed et Julien notre charcutier traiteur et néanmoins amant de Second, la chambre froide sera pleine de ce qu'il faudra. Pour la baise, là non plus pas de soucis, on n'est pas du genre à ne le faire que dans un lit. Ça va plutôt être pour dormir que ça va être chaud. Heureusement que la surface de tatami a été augmentée dernièrement. Et puis comme il règne une chaleur qui nous permet de vivre quasiment à poil, la terrasse pourra aussi accueillir des dormeurs. Par contre le donjon, s'il va surement servir ce soir là aussi, n'es pas équipé pour le sommeil !
Marc et Hervé me traient de fou. Je pense que c'est effectivement la plus grosse partouze que j'aurai jamais encore organisée. Au moins le double des fois dernières. San compter que bon nombre d'invité vont faire le pont et rester jusqu'à dimanche soir. Soit 4 jours complets de débauches en tout genre, enfin homo !
Du site du " roi de la capote ", je reçois plusieurs centaines de préservatifs indispensables. De toute sortes avec et sans latex pour les allergiques, phosphorescents, avec des goûts fruités. Bien sûr il y a une bonne quantité de XL et XXL j'en ai trouvé de 220m x 60/69, ce qu'il faut pour l'équipe du club hippique, Éric et même João et Sosthène ! Le tout est accompagné de quelques litres de gel lubrifiant et quelques pots de crème à fist pour les plus aguerris. En effet, je ne dois pas compter une par éjaculation car je pense que les bites seront passées par plusieurs culs avant que leurs couilles se vident !
Pour éviter tous mélanges qui se révèleraient néfaste pour certains estomacs, il n'y aura que du champagne, en apéritif, aux buffets et même après. Le caviste m'en livre 400 bouteilles ce qui restera ne sera pas perdu. Comme il veut me faire un cadeau, je refuse ses bouchons temporaires, les bouteilles n'auront aucune chance de rester à moitié vide, par contre j'accepte qu'il m'offre une 10aine de sceaux à glace. C'est plus pour les maintenir autour des 8-10° optimums que pour les frapper. On ne " gèle " que les champagnes de petite qualité. Je passe par la mère de Julien pour savoir combien je vais lui coûter. Le connaissant, il va me donner un chiffre fantaisiste bien en deçà de la réalité et je ne tiens pas à ce qu'il soit de sa poche pour ce qu'il me fournit.
Il y a plusieurs semaines déjà, avec mes acolytes, nous avons réfléchis au petit souvenir que nous pourrions offrir à tous les participants. Même si ça va être une débauche de sexe phénoménale, pas question de tomber dans le graveleux. Pas de savon bite ou de mug cul, il nous faut viser plus haut. Ludovic propose un truc qui fait que l'on saurait tout de suite qui faisait partie de cette fête, donc quelque chose de visible comme les bagues universitaires américaines. L'idée est là mais une bague de plus... On se fixe sur un simple anneau en or gravé de " Blockhaus 15 " pour 2015. Pour mes Escorts j'ai l'information dont nous avons besoin pour leurs réalisations. Tous les autres ont été priés de me donner la taille de leur auriculaire. Pour la matière nous optons pour de l'or rose, on est Pd ou pas ?!
Evidemment, ils vont se douter qu'ils vont recevoir un anneau mais pas celui-là !
Jardinier
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Écoute le chant de la rivière : son murmure apaise les bruissements du grand saule pleureur. Elle dit que je suis vierge de tous les mondes. Mon cœur ne perle que pour toi. En suspension dans la moiteur du temps, un physalis groseille tes lèvres en calice...
Viens dormir pour toujours ?
Mon ventre est ta maison !
Marion Lubreac
Ph. Emma Tempest : Heather Kemesky et Erika Linder
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Always And Forever
chapitre 11 —> La crypte
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C'est le matin, une douce lumière traverse les rideaux de la cuisine, illuminant légèrement l'espace. Rosalia, appuyée contre le comptoir, tient une tasse de café fumant entre ses mains, son regard perdu dans la contemplation de l'extérieur. L'atmosphère est calme, presque paisible, un contraste frappant avec les événements récents.
Billy entre doucement, ses pas légers trahissant un mélange de timidité et de familiarité. Il remarque immédiatement l'air pensif de Rosalia.
— "Bonjour, tante Rosalia," dit-il doucement, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.
Rosalia tourne la tête vers lui, un sourcil arqué.
— "Tante ? Depuis quand je suis ta tante ?" demande-t-elle, amusée.
Billy hausse les épaules avec un petit rire.
— "Techniquement, vu ma mère et vous... ça compte, non ? Enfin, je crois."
Rosalia soupire avec un léger sourire en secouant la tête.
Billy s'assoit à la table, posant son menton sur ses mains, un éclat curieux dans les yeux.
— "Tu réfléchissais à quoi ? On dirait que t'as mille pensées dans la tête."
Rosalia prend une gorgée de café avant de répondre :
— "À tout, et à rien... Agatha, Emma, cette créature dans la forêt, cette fichue malédiction. Ça fait beaucoup à digérer."
Billy hoche la tête, comprenant.
— "Tu sais, peu importe ce qui se passe, je crois en toi. Et si tu veux mon avis, Agatha tient vraiment à toi. C'est évident, même si elle n'est pas douée pour le montrer correctement."
Rosalia lui lance un regard curieux.
— "Et toi, tu es doué pour les conseils sentimentaux maintenant ?"
Billy rit doucement.
— "Disons que j'ai appris à observer. Et puis... tu fais partie de ma famille. Alors je veux que tu sois heureuse."
Un bref silence s'installe, confortable, alors que Rosalia pose sa tasse sur le comptoir et vient ébouriffer doucement les cheveux de Billy.
— "Merci, Billy. T'es un bon gamin, tu sais ?"
— "C'est parce que j'ai des bons modèles," répond-il avec un sourire sincère.
༺♡༻
Dans le salon, l'atmosphère était déjà tendue. Agatha et Emma se tenaient face à face, leurs regards lançant des éclairs.
— "Tu ne fais que causer des problèmes, Harkness," lança Emma avec un sourire narquois. "Tu es incapable de laisser Rosalia tranquille, pas vrai ? Toujours en train de tourner autour d'elle comme un vautour."
Agatha croisa les bras, un sourire sarcastique aux lèvres.
— "Oh, pardonne-moi, Emma. Je ne savais pas que harceler Rosalia était ton privilège exclusif. Mais regarde-toi, toujours aussi pathétique et jalouse."
Emma s'approcha, réduisant encore la distance entre elles.
— "Et toi, toujours aussi arrogante. Peut-être que Rosalia finirait par s'ennuyer de toi si tu avais un peu moins de répartie et un peu plus de substance."
Agatha répondit sans hésiter :
— "Et toi, peut-être que Rosalia aurait encore envie de te regarder si tu n'étais pas aussi désespérée."
Les tensions montaient de plus en plus, et il était clair que l'une des deux allait perdre son sang-froid. C'est à ce moment-là que Malia entra dans la pièce.
Elle observa les deux femmes quelques secondes, les bras croisés, avant de lever les yeux au ciel.
— "Sérieusement ? Vous êtes censées être des adultes, pas des adolescentes qui se battent pour la dernière place au bal de promo," dit-elle en soufflant bruyamment.
Agatha tourna la tête vers Malia, une expression indignée sur le visage.
— "Elle a commencé," répondit-elle d'un ton presque enfantin.
Emma leva les yeux au ciel, exaspérée.
— "Oh, pour l'amour du ciel, c'est toi qui m'as provoquée en premier."
Malia leva une main pour les interrompre.
— "Stop ! Pas d'excuses, pas d'accusations. On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles. Alors si vous ne pouvez pas vous supporter, faites-le au moins en silence."
Les deux femmes se regardèrent, comme des enfants prises en faute. Agatha bougonna quelque chose d'incompréhensible avant de s'éloigner un peu. Emma haussa les épaules, un sourire narquois sur les lèvres, mais s'abstint de répliquer.
Malia secoua la tête, visiblement agacée mais soulagée d'avoir apaisé la situation, au moins temporairement.
— "Merci," souffla-t-elle, plus pour elle-même que pour les deux autres, avant de quitter la pièce.
༺♡༻
Le groupe avançait dans la forêt dense, les pas résonnant doucement sur les feuilles mortes. La tension était palpable, et chacun semblait perdu dans ses pensées. Lilia marchait aux côtés de Rosalia, remarquant rapidement que cette dernière était inhabituellement silencieuse.
— "Rosalia, ça va ?" demanda doucement Lilia, son regard inquiet se posant sur elle.
Rosalia hésita, mais finit par soupirer.
— "Pas vraiment... Je... Je me sens responsable," avoua-t-elle à voix basse, fixant le sol.
— "Responsable de quoi ?" insista Lilia, sincèrement préoccupée.
Rosalia leva les yeux vers elle, le poids de sa culpabilité visible dans son regard.
— "De la mort de Nicki," murmura-t-elle. "J'étais là ce jour-là, et je n'ai pas pu le sauver... Je n'ai jamais eu le courage d'en parler à Agatha. Je me dis qu'elle me détesterait si elle savait."
Lilia posa une main rassurante sur l'épaule de Rosalia, ralentissant légèrement le pas pour lui permettre de parler.
— "Rosalia, ce n'était pas ta faute. Parfois, on ne peut pas sauver tout le monde, peu importe à quel point on le voudrait."
— "Tu ne comprends pas," insista Rosalia, sa voix tremblante. "Je me dis que si j'avais agi plus vite, ou différemment, peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être qu'il serait encore là."
Lilia serra doucement l'épaule de Rosalia, un mélange de compassion et de fermeté dans son ton.
— "Tu ne peux pas porter ce poids seule, Bambina. Et tu ne devrais pas le cacher à Agatha. Elle a le droit de savoir, et je suis sûre qu'elle ne te blâmerait pas. Elle t'aime, Rosalia, et elle comprendrait."
Rosalia baissa la tête, émue par les mots de Lilia, mais toujours hantée par ses propres pensées.
— "Je ne sais pas si j'ai la force de lui dire..."
— "Tu l'as," affirma Lilia avec assurance. "Et quand tu seras prête, je serai là pour te soutenir, d'accord ?"
Rosalia hocha doucement la tête, reconnaissante pour la présence de Lilia. Les deux femmes continuèrent à marcher en silence, l'air entre elles chargé d'un mélange de douleur et d'espoir. Derrière elles, Agatha observait de loin, devinant qu'une conversation importante avait eu lieu, mais respectant l'espace de Rosalia, pour l'instant. Derrière quelques arbres, Emma marchait silencieusement. Elle avait ralenti pour ne pas se faire remarquer et était désormais assez proche pour entendre la conversation entre Rosalia et Lilia. Lorsqu'elle entendit Rosalia avouer qu'elle se sentait responsable de la mort de Nicki et qu'elle ne l'avait jamais dit à Agatha, un sourire en coin apparut sur le visage d'Emma.
Elle murmura pour elle-même :
« Intéressant... très intéressant. »
Emma accéléra légèrement le pas, rattrapant le groupe avec une nonchalance feinte. Elle s'approcha d'Agatha, comme si de rien n'était, et lança doucement :
« Alors, Harkness, qu'est-ce que ça fait d'être tenue dans l'ignorance par celle que tu aimes ? »
Agatha se figea et se tourna lentement vers Emma, son regard sombre.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demanda-t-elle d'une voix froide.
Emma haussa les épaules, faussement innocente.
« Oh, rien... Je réfléchissais juste à quel point il doit être difficile de faire confiance à quelqu'un qui cache un secret aussi lourd. »
Agatha fronça les sourcils, cherchant à lire entre les lignes. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Malia, qui suivait tout près, intervint brusquement :
« Sérieusement, vous deux, vous pourriez arrêter vos piques incessantes ? C'est épuisant. »
Emma haussa un sourcil, amusée, tandis qu'Agatha serra la mâchoire, clairement agacée. Mais Malia ne s'arrêta pas là.
« On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles idiotes. Alors, si vous pouviez mettre votre ego de côté pour cinq minutes, ce serait génial. »
Agatha détourna le regard, son esprit désormais troublé par les paroles d'Emma. Rosalia, à l'avant avec Lilia, semblait absorbée dans ses pensées, ignorant la tension qui montait dans le groupe.
Emma, profitant de la tension ambiante, s'approcha doucement de Rosalia, qui marchait légèrement en retrait avec Lilia. Son visage affichait une expression douce et attentive, presque trop parfaite pour être sincère.
« Rosalia, » commença Emma d'une voix apaisante, interrompant la conversation entre elle et Lilia.
Rosalia leva les yeux, visiblement surprise de la voir. Lilia fronça légèrement les sourcils mais resta silencieuse.
« J'ai entendu... un peu de votre conversation avec Lilia plus tôt, » admit Emma en ajustant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
Rosalia tressaillit légèrement, mal à l'aise.
« Écouter les conversations des autres, ce n'est pas très correct, Emma. »
Emma leva les mains, jouant l'innocence.
« Ce n'était pas intentionnel, je te le promets. Mais... je veux juste que tu saches que tu n'as pas à porter ça seule. »
Rosalia détourna les yeux, son regard fixé sur le sentier devant elle.
« Ce n'est pas quelque chose dont je veux parler, surtout avec toi. »
Mais Emma, persévérante, posa doucement une main sur le bras de Rosalia, la forçant à s'arrêter et à la regarder.
« Rosalia, écoute-moi. Je sais ce que c'est que de vivre avec des regrets, des choses que tu aurais aimé faire différemment. Je sais à quel point ça peut te ronger. »
Rosalia resta silencieuse, mais Emma sentit qu'elle l'avait atteinte. Elle se rapprocha un peu plus, plongeant son regard dans celui de Rosalia.
« Tu n'es pas seule. Je suis là. Peu importe ce que tu as fait ou ce que tu ressens, je serai là pour t'aider à porter ce poids. »
Lilia, qui observait la scène, croisa les bras et regarda Emma avec méfiance.
« Et pourquoi est-ce que tu fais tout ça, Emma ? Tu joues les saintes maintenant ? » demanda-t-elle, son ton sec.
Emma ignora délibérément la pique de Lilia, gardant son attention sur Rosalia.
« Parce que je tiens à elle , » répondit-elle, avec une sincérité troublante.
Rosalia soupira, visiblement tiraillée.
« Merci, Emma... Mais je ne sais pas si je peux... te faire confiance à ce point. Pas après tout ce qui s'est passé entre nous. »
Emma fit un pas en arrière, une douleur feinte passant sur son visage.
« Je comprends. Mais sache que je suis là, si jamais tu changes d'avis. »
Elle s'éloigna légèrement, jetant un dernier regard à Rosalia avant de rejoindre le reste du groupe. Lilia s'approcha de Rosalia, posant une main rassurante sur son épaule.
« Fais attention avec elle, Bambina, » murmura-t-elle doucement.
Rosalia acquiesça, mais son esprit était déjà perdu dans un tourbillon de souvenirs et de doutes.
« Tu sais, » commença Emma en regardant droit devant elle, « parfois, tout ce qu'il faut, c'est quelqu'un pour te rappeler que tu n'es pas seule. »
Rosalia tourna la tête vers elle, légèrement méfiante, mais Emma souriait doucement, son expression presque désarmante.
« Tu fais vraiment tout ça pour m'aider ? Ou il y a une autre raison, Emma ? » demanda Rosalia, cherchant à tester les intentions de son ex.
Emma posa une main légère sur le bras de Rosalia, son contact à la fois familier et troublant.
« Je ne vais pas te mentir, Rosalia. Une part de moi espère que peut-être... avec tout ce qui se passe, on pourrait retrouver quelque chose. Une connexion, un lien. Je ne peux pas oublier ce qu'on a vécu. »
Rosalia resta silencieuse, son regard plongé dans celui d'Emma. Il y avait une sincérité dans ses yeux, mais aussi une intensité qui la mettait légèrement mal à l'aise.
Emma fit un pas de plus, ses doigts effleurant doucement le long de l'avant-bras de Rosalia, comme si elle testait ses limites. Elle baissa légèrement la voix, son ton devenant presque intime.
« Je sais que tu ressens encore quelque chose... Ça se voit dans la façon dont tu me regardes. »
Rosalia ouvrit la bouche pour répondre, mais Emma se pencha doucement, son souffle chaud effleurant la joue de Rosalia.
« Ose me dire que je me trompe, » murmura Emma, sa voix à la fois un défi et une invitation.
Le moment était chargé d'électricité. Rosalia sentait son cœur battre plus vite, son esprit tiraillé entre le passé qu'Emma évoquait et le présent qu'elle partageait avec Agatha. Emma s'approcha encore, leurs visages si proches que leurs nez se frôlaient presque et les lèvre de Emma se posèrent sur celle de Rosalia dans un doux baiser.
Rosalia recula légèrement, mettant une main sur le torse d'Emma pour créer une distance.
« Emma... Je... » Elle chercha ses mots, visiblement troublée.
Emma esquissa un sourire tendre, mais légèrement provocateur.
« Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, Rosa. Je suis patiente. »
Puis elle recula légèrement, laissant Rosalia respirer, mais son regard restait chargé de promesses non dites. Emma, voyant que Rosalia hésitait, profita de ce moment pour réduire une fois de plus la distance entre elles. Elle posa délicatement une main sur la joue de Rosalia, son regard intensément fixé sur le sien.
« Tu te rappelles quand on était comme ça, toi et moi ? » murmura-t-elle doucement, son ton empreint de nostalgie. « Ces moments où tout semblait si simple ? »
Avant que Rosalia n'ait le temps de répondre, Emma se pencha et l'embrassa doucement, un contact bref mais chargé d'émotions et de souvenirs. Rosalia resta figée un instant, son cœur battant à tout rompre, avant de poser fermement ses mains sur les épaules d'Emma et de la repousser.
« Emma, non ! » dit-elle d'une voix forte, reculant pour mettre une distance nette entre elles.
Emma la regarda, surprise mais pas entièrement décontenancée, un sourire désolé apparaissant sur son visage.
« Je suis désolée, Rosalia... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. »
Rosalia, encore troublée par le baiser, passa une main nerveuse dans ses cheveux.
« Ce n'est pas juste, Emma. Tu ne peux pas juste revenir dans ma vie et... et essayer de tout compliquer. Il y a quelqu'un d'autre maintenant. »
Emma croisa les bras, une lueur d'ironie dans son regard.
« Ah oui, Agatha ? » Elle laissa échapper un petit rire. « Tu penses qu'elle est capable de te donner ce dont tu as besoin ? Vraiment ? »
Rosalia, cette fois, répondit sans hésitation.
« Elle l'est. »
Emma fixa Rosalia pendant un long moment, avant de finalement détourner les yeux, feignant un sourire.
« Très bien, si c'est ce que tu veux... Mais je ne peux pas promettre que je ne continuerai pas à essayer. »
Sans attendre de réponse, Emma s'éloigna, laissant Rosalia seule avec ses pensées troublées et une boule au ventre.
༺♡༻
Le groupe arriva enfin à la crypte, un vieux bâtiment en ruines enfoui sous des siècles d'histoire et de magie ancienne. L'atmosphère était lourde, presque palpable, comme si les pierres elles-mêmes gardaient des secrets bien enfouis. Les rayons du soleil s'étaient estompés, laissant place à une brume mystérieuse qui flottait au-dessus du sol.
Rosalia marchait en tête, son esprit tourmenté par ce qu'elle avait vu et ressenti avec Emma. Le baiser, bien qu'interrompu, hantait encore ses pensées. Mais ce qui la perturbait encore plus, c'était l'ombre froide d'Agatha qui la suivait à une certaine distance. Elle pouvait sentir le regard intense de sa partenaire, lourd de jugement, mais aussi de ressentiment.
Rosalia s'arrêta brusquement, ne pouvant plus ignorer la tension. Elle se tourna vers Agatha, qui marchait silencieusement, les yeux braqués sur la crypte.
« Agatha... » Rosalia commença, mais sa voix se perdit dans l'écho des pierres antiques. Agatha tourna lentement la tête, ses yeux glacés fixant Rosalia sans émotion.
« Quoi ? » répliqua Agatha d'un ton sec.
Rosalia fronça les sourcils, son cœur battant un peu plus vite. « Tu es en colère contre moi, n'est-ce pas ? »
Agatha haussait une épaule, ne semblant pas vouloir s'étendre sur le sujet. « Qu'est-ce qui te fait croire ça ? » Elle s'avança, marchant d'un pas plus rapide, et Rosalia eut l'impression qu'elle cherchait à éviter la confrontation.
Mais Rosalia ne se laissa pas faire. Elle s'arrêta de nouveau et saisit fermement le bras d'Agatha, l'obligeant à la regarder dans les yeux. « Je sais ce que tu as vu, Agatha. Ce n'était rien, je t'assure. »
Le regard d'Agatha se durcit, ses lèvres se pinçant en une fine ligne. « Rien, hein ? » Elle la fixa un instant, puis se détourna, faisant un pas en avant comme si le sujet était clos. « Tu as fait ce que tu voulais. »
Rosalia ressentit un pincement au cœur en entendant ces mots. Elle n'avait pas l'intention de cacher quoi que ce soit, mais elle n'avait pas non plus prévu que les choses se passeraient ainsi avec Emma. La douleur de cette situation se lisait clairement sur son visage, mais Agatha ne semblait pas prête à l'écouter.
Le groupe se rapprochait de l'entrée de la crypte, mais Rosalia hésita encore un instant. Elle ne voulait pas entrer dans ce lieu sombre et ancien sans avoir clarifié les choses avec Agatha, mais l'hostilité évidente de cette dernière la décourageait.
Enfin, Agatha tourna à nouveau la tête, mais cette fois avec un regard qui foudroyait Rosalia. « Fais ce que tu veux, Rosalia. Je suis juste là pour la mission. » Elle se remit en marche sans ajouter un mot, les autres suivant derrière.
Rosalia se sentit abandonnée, perdue dans l'obscurité qui commençait à se former autour d'eux, un abîme qui grandissait non seulement autour de la crypte, mais aussi entre elle et Agatha.
Alors que le groupe pénétrait dans la crypte, un air lourd et sinistre les enveloppait, et le silence, seulement perturbé par leurs pas, semblait peser sur eux. Malia se trouvait en retrait, un peu plus loin que les autres, et remarqua qu'Emma marchait non loin d'elle. Elle se sentait tendue, comme si l'ambiance autour de la crypte amplifiait la tension qui s'était déjà installée entre eux.
D'un pas plus rapide, Malia se rapprocha d'Emma, sa voix basse mais déterminée. "Pourquoi fais-tu ça, Emma ? Pourquoi semer la discorde entre Agatha et Rosalia ?"
Emma tourna lentement la tête vers Malia, un sourire énigmatique sur les lèvres. "Tu n'as pas compris, n'est-ce pas ? Agatha a détruit Rosalia, elle l'a brisée. Et maintenant, Rosalia est à moi."
Malia la fixa, ses yeux exprimant une méfiance palpable. "Ce n'est pas ton rôle. Tu n'as pas le droit de décider de ça."
Emma haussait les épaules, toujours aussi calme. "C'est bien ce que je suis en train de faire. Rosalia a besoin de quelqu'un qui la comprenne, quelqu'un qui ne la laissera pas tomber. Agatha... Agatha ne pourra jamais être celle-là. Elle est trop occupée à se concentrer sur elle-même."
Malia sentit une colère monter en elle, une rage qu'elle ne pouvait pas ignorer. Elle s'approcha encore un peu plus d'Emma, son ton se durcissant. "Tu penses vraiment que ça va arranger les choses, Emma ? En manipulant les gens, en semant le chaos ?"
Emma la fixa, un regard de défi dans les yeux. "Je fais ce que je dois faire pour récupérer ce qui m'appartient. Et si tu penses que je vais m'arrêter, tu te trompes. Rosalia est la seule qui compte."
Malia, cependant, restait ferme. "Tu te trompes. Rosalia n'est pas un objet, ni une possession. Elle mérite quelqu'un qui l'aime véritablement, pas quelqu'un qui cherche à la contrôler."
Un sourire glacé se dessina sur le visage d'Emma alors qu'elle recula légèrement. "Tu es peut-être plus naïve que je ne pensais, Malia. Mais, peu importe. Nous verrons bien qui aura raison à la fin."
Malia ne répondit pas tout de suite. Elle savait que discuter avec Emma n'avait pas d'intérêt. Mais elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas la laisser continuer à manipuler Rosalia de cette manière.
Ils arrivèrent finalement près de l'entrée de la crypte, mais Malia se sentait plus mal à l'aise que jamais. La situation s'aggravait et, malgré tout ce qu'elle avait dit à Emma, elle savait qu'elle ne pourrait pas laisser faire tout ça sans intervenir. Rosalia méritait mieux que tout ça. Elle le lui prouverait, même si elle devait affronter Emma seule.
Alors que le groupe avançait dans la crypte, l'atmosphère était lourde de mystère et d'anciennes énergies. Les murs de pierre semblaient murmurer des secrets oubliés depuis des siècles. Le sol, couvert de poussière et de mousse, rendait chaque pas silencieux. Une lumière vacillante émanait des torches que Billy avait allumées, projetant des ombres dansantes sur les pierres antiques.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la crypte, ils trouvèrent une série de vieux parchemins et de livres poussiéreux disposés dans une alcôve secrète. Les yeux de Rosalia brillaient d'espoir, mais aussi de méfiance. Ce lieu, cette crypte, renfermait des réponses, mais aussi des dangers.
Billy s'approcha des parchemins, ses mains tremblantes d'anticipation. "Cela pourrait être ce qu'on cherche", murmura-t-il. Malia se rapprocha, curieuse, et se pencha à ses côtés. Elle observa les mots anciens, presque indéchiffrables, inscrits sur les pages. "C'est du vieux latin, c'est... puissant", dit-elle en hochant la tête. "C'est un sort très ancien."
Rosalia, qui avait suivi le groupe jusque-là, se tenait à l'écart, le cœur lourd. Ses pensées se mélangeaient, l'anxiété de trouver enfin des réponses se mêlant à la peur des conséquences. "Ça parle de quoi exactement ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant son incertitude.
"Regarde", dit Billy en pointant un passage du parchemin. "Ici, il est question d'une force magique scellée. Un sort millénaire destiné à protéger cette île. Mais..." Il hésita un instant. "Il y a un prix à payer. Le sort qui a été lancé, celui qui nous lie, nous et cette créature... il n'a pas été conçu pour se briser facilement."
Lilia s'avança pour mieux voir, ses yeux scrutant les symboles. "Le sort est une prison, mais aussi un verrou. Celui qui a été lancé a corrompu l'île, libérant une magie sombre. Ce n'est pas juste un sort de contrôle... c'est un lien entre l'île et ceux qui l'habitent."
Rosalia se frotta les tempes, se sentant envahie par un flot d'informations. "Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Et... pour Agatha ?"
Malia se tourna vers elle. "Cela signifie que le sort est lié à chacun de nous. Les souvenirs, la douleur, tout cela fait partie de ce lien. Agatha, toi, moi... tout cela est une seule et même chaîne."
Un frisson parcourut le dos de Rosalia. "Donc, si on rompt ce sort... cela veut dire que tout peut disparaître ? Tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on est devenus ?" Elle chercha les yeux de Billy, son cœur battant plus fort.
"Je crois que cela dépend de la manière dont on brise ce sort", répondit Billy avec sérieux. "Ce n'est pas aussi simple que de juste 'l'annuler'. Il faut comprendre comment l'équilibrer, comment le gérer. Et il y a quelque chose d'encore plus sombre à propos de cette magie."
Lilia fronça les sourcils, enfonçant ses mains dans ses poches. "Je suis d'accord avec Billy. C'est comme si cette magie ne voulait pas être interrompue. Comme si elle nous testait."
Les paroles de Malia firent écho dans l'air froid de la crypte : "Il n'y a pas de retour en arrière une fois qu'on le fait. Nous devons savoir à quoi nous nous exposons."
Ils restèrent tous silencieux, absorbés par les implications de ce qu'ils venaient de découvrir. Les réponses étaient là, mais elles soulevaient encore plus de questions. Que risquaient-ils à tenter de rompre ce sort ? Et si l'île était trop puissante pour être contrôlée ?
Soudain, un bruit sourd, comme une secousse, fit trembler les murs autour d'eux. Le sol vibra, et une lueur étrange apparut dans l'une des cavités de la crypte, attirant leur attention.
Billy se redressa d'un coup, ses yeux scrutant la lumière étrange. "Ça... ça ne devrait pas être ici", murmura-t-il.
Rosalia sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. "Que signifie cette lumière ?"
"Je pense qu'on vient de déclencher quelque chose", répondit Billy, une pointe d'inquiétude dans sa voix.
"Quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'on imaginait", ajouta Malia, en regardant autour d'elle avec angoisse.
La lumière s'intensifia, éclatant soudainement en une énergie dévastatrice qui s'enroula autour de la crypte, faisant trembler le sol. La créature... elle était réveillée. Et quelque chose de plus ancien encore semblait s'éveiller avec elle.
Le groupe se redressa, se préparant à ce qui allait suivre. Le destin de l'île et leurs vies étaient désormais liés à cette magie ancienne. Et il était trop tard pour faire demi-tour.
L'atmosphère dans la crypte devenait de plus en plus oppressante à mesure que le groupe avançait, les murs de pierre anciennes semblant vibrer sous l'impact de la magie environnante. Les chandelles vacillaient sous un souffle invisible, créant des ombres mouvantes qui dansaient sur les murs. Chaque pas résonnait dans l'espace vide, et une étrange sensation de malaise envahissait les esprits des aventuriers.
Malia, guidée par une intuition étrange, s'approcha d'un ancien autel couvert de poussière et de toiles d'araignée. Sur le côté, des symboles gravés dans la pierre semblaient pulsés d'une lumière faible, comme si la crypte elle-même réagissait à leur présence.
"Je crois que nous avons trouvé quelque chose", dit Malia d'une voix grave, en tendant la main vers une pierre centrale où des inscriptions anciennes étaient visibles.
Rosalia s'approcha, le cœur battant plus vite. "Ces inscriptions... C'est comme si elles nous attendaient", murmura-t-elle.
Billy, le regard inquiet, se pencha pour examiner de plus près. "Ces symboles, c'est de la magie ancienne. C'est une forme de protection, mais aussi de piégeage. Cela ne va pas être simple de briser ce sort."
Agatha, les bras croisés, observait la scène en silence, mais un frisson parcourut son échine en apercevant les motifs complexes qui ornaient la pierre. "Il y a quelque chose d'effrayant ici", dit-elle. "On dirait que cette crypte a été construite pour cacher un secret... quelque chose de très puissant."
Malia, se concentrant sur les symboles, commença à murmurer des mots dans une langue ancienne, comme si elle cherchait à déchiffrer le mécanisme qui maintenait le sort. Ses yeux se fermèrent légèrement, une aura magique commençant à entourer ses mains.
"Je... je pense que ça va fonctionner", dit-elle, la voix tremblante mais déterminée. Les symboles sur la pierre commencèrent à briller d'une lumière bleue pâle, et un léger tremblement secoua la crypte, comme si quelque chose s'éveillait sous la surface.
Tout à coup, un éclat de lumière aveuglant jaillit de l'autel, projetant des ombres dans toutes les directions. Un portail, sombre et sinistre, s'ouvrit devant eux, un passage vers un autre monde ou une dimension enfouie depuis longtemps. Les membres du groupe s'échangèrent des regards tendus, chacun comprenant que cette découverte allait tout changer.
Rosalia, le cœur battant la chamade, fit un pas en avant. "C'est ça... c'est ce qui nous a enfermés ici. Un sort lancé pour garder un secret à tout prix."
Agatha s'avança, sa voix plus sérieuse que jamais. "Nous devons être prêts. Ce n'est pas seulement un sort de protection, c'est un piège. Et il y a quelque chose derrière ce portail que nous devons découvrir."
Alors que le groupe se préparait à franchir le seuil, un bruit sourd résonna, et une silhouette émergea des ténèbres du portail, son apparence floue et menaçante. L'énergie de la crypte se mit à pulser de plus en plus fort, une menace invisible qui les encerclait tous.
Ils étaient sur le point de faire face à ce qui se cachait au-delà de ce portail. Les réponses qu'ils cherchaient se trouvaient juste de l'autre côté, mais les conséquences de leur décision risquaient de tout changer à jamais.
༺♡༻
De retour à la maison, après les événements à la crypte, le groupe s'était dispersé, chacun pris dans ses pensées. Lilia et Malia se retrouvaient à l'écart, dans le salon calme, l'atmosphère lourde après tout ce qu'ils avaient traversé. Le vent soufflait doucement à travers les fenêtres ouvertes, et les voix des autres résonnaient à l'étage.
Malia, visiblement épuisée par les révélations et la tension de la journée, s'installa sur le canapé. Elle prit une profonde inspiration, sentant la fatigue peser sur ses épaules. Lilia, en la rejoignant, s'assit près d'elle et la regarda en silence pendant un moment.
"Malia, tu as l'air... tendue", dit Lilia doucement, ses yeux pleins de douceur. "Tu veux parler de ce qui s'est passé dans la crypte ?"
Malia hocha lentement la tête, mais avant qu'elle ne puisse répondre, elle se laissa tomber sur le côté, posant sa tête sur les genoux de Lilia. Un geste naturel, une recherche de réconfort dans la chaleur de la présence de l'autre. Lilia, un sourire discret aux lèvres, caressa tendrement les cheveux de Malia, puis son dos, essayant de la détendre.
"Tu n'as pas à porter tout ça toute seule, tu sais", murmura Lilia, sa main glissant doucement dans les cheveux de Malia. "On va traverser tout ça ensemble."
Malia ferma les yeux, la chaleur du contact de Lilia l'enveloppant. "Je me sens perdue parfois. Comme si toute cette histoire... me dépasse." Elle soupira, sa voix tremblante. "Mais quand je suis près de toi, j'ai l'impression que tout va aller mieux."
Lilia sourit tendrement, continuant de caresser son dos d'une main rassurante. "Je serai toujours là pour toi, Bambina. Tu n'as pas à affronter tout cela seule."
Le silence se fit alors, confortable et apaisant. Malia s'endormit presque instantanément, rassurée par la présence de Lilia et par les gestes tendres qui l'accompagnaient. Lilia, quant à elle, resta là, veillant sur elle, le cœur battant doucement au rythme de sa respiration calme.
Le monde extérieur semblait lointain, et pour un instant, le poids de leurs préoccupations s'éloigna, laissant place à un moment simple mais précieux entre elles.
Rosalia, agacée par l'attitude froide d'Agatha, prit fermement son bras et la guida sans un mot vers la chambre. Agatha se laissa faire, mais son regard restait distant, presque défiant. Elle était toujours tendue, se concentrant sur des détails qui, pour elle, semblaient indiquer un problème plus vaste. Mais Rosalia en avait assez.
Une fois dans la chambre, Rosalia se tourna brusquement vers Agatha, l'expression dure mais remplie de frustration.
« Ça suffit, Agatha, » dit-elle d'une voix ferme, presque exaspérée. « Pourquoi tu continues à faire ça ? »
Agatha, les bras croisés, haussait les épaules. « Faire quoi ? Ah oui la tête car tu as embrassé Emma. Non désolée je vais continuer.»
Rosalia soupira, énervée. « Le problème avec toi, c'est que tu ne vois jamais plus loin que le bout de ton nez. » Elle se rapprocha d'Agatha, ses yeux lançant des éclairs. « Tu ne vois même pas que je l'ai repoussée. »
Agatha, surprise par l'intensité de sa réaction, fronça les sourcils. « Repoussée ? » répéta-t-elle, sa voix se durcissant. « Et ça change quoi ? Tu l'as laissée t'embrasser en premier lieu. »
Rosalia se stoppa, sentant un poids sur sa poitrine. Elle prit une profonde inspiration pour se calmer, mais ses yeux brillaient de colère. « Tu ne comprends pas, Agatha. » Sa voix tremblait légèrement de frustration. « Je t'ai dit que je n'étais pas intéressée. Je suis là avec toi, mais tu ne vois rien d'autre que tes propres insécurités ! »
Agatha la regarda, l'expression figée. Elle savait qu'elle avait agi de manière impulsive, mais la situation la rendait nerveuse et confuse. Elle secoua la tête. « Je n'aime pas la façon dont elle t'approche. Ça me rend folle, tu sais. »
Rosalia la fixa intensément, prenant une seconde avant de répondre. « Et ça me rend folle, moi aussi, mais ça ne justifie pas que tu agisses comme ça, sans même m'écouter. »
Le silence s'installa un moment. Agatha baissa les yeux, visiblement secouée, puis murmura : « Je ne veux pas te perdre, Rosalia. Pas pour Emma, ni pour personne. »
Rosalia se radoucit légèrement, mais ses mots restaient fermes. « Et je ne veux pas que tu me fasses constamment me justifier. Je suis là avec toi. Mais si tu veux qu'on avance, il va falloir que tu me fasses confiance. »
Le regard d'Agatha se radoucit, mais une tension persistait dans l'air. Elle s'approcha lentement de Rosalia, ses mains cherchant une façon de se rapprocher sans franchir une limite qu'elles n'avaient pas encore définie.
Rosalia soupira, toujours en colère mais plus apaisée. « Je veux juste qu'on soit honnêtes l'une avec l'autre. »
Agatha acquiesça, se penchant légèrement en avant, les yeux cherchant à capter le regard de Rosalia. Mais avant qu'elles ne puissent échanger plus de mots, la tension restait palpable, chacune de leur côté de la pièce, malgré la proximité.
La tension entre elles était palpable, une barrière invisible que ni l'une ni l'autre ne semblait prête à franchir. Agatha, les bras toujours croisés, attendait la réponse de Rosalia. Elle sentait la frustration monter, sa propre incertitude se mêlant à un sentiment d'injustice. Elle se sentait rejetée, et l'angoisse se transformait en colère.
Rosalia, ne supportant plus cette situation, laissa échapper ces mots, sa voix tranchante mais remplie d'émotion. « Chacune de mes pensées à votre sujet est inappropriée. » Elle les prononça comme un cri intérieur, une confession douloureuse.
Agatha la regarda, stupéfaite par la franchise brutale de ses paroles. « Inappropriée ? » répéta-t-elle, presque incrédule. Elle se sentit comme frappée par la force de ses mots, un coup qu'elle n'avait pas vu venir. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Rosalia s'éloigna un peu, ses mains tremblant légèrement alors qu'elle essayait de se maîtriser. « Ce que je veux dire, Agatha, c'est que... » Elle chercha ses mots, comme si elle tentait de comprendre elle-même ce qu'elle ressentait. « C'est que je suis perdue, ok ? » Elle se tourna enfin vers Agatha, ses yeux brillants d'une émotion contenue. « Je t'aime, mais... je suis aussi en guerre avec moi-même. Et toutes ces pensées, ce que je ressens, ça me perturbe. C'est comme si je n'étais jamais sûre de ce que je devrais faire. »
Agatha s'approcha doucement, ses traits adoucis par la sincérité dans les yeux de Rosalia. Mais la douleur était encore présente, et elle la ressentait, comme une blessure non cicatrisée. « Tu veux me dire que je ne suis pas la seule à être confuse ? » demanda-t-elle, la voix cassée par l'émotion.
Rosalia soupira, passant une main sur son visage, se frottant les yeux comme pour chasser la fatigue mentale. « Non, Agatha. C'est plus compliqué que ça. C'est pas juste de la confusion, c'est... je ne sais plus qui je suis dans tout ça. J'ai l'impression de me perdre entre tout ce que je ressens pour toi et ce que je dois gérer à côté. »
Agatha resta un instant silencieuse, les mots de Rosalia résonnant en elle. Elle n'était pas prête à laisser partir ce lien qu'elles avaient partagé, mais en même temps, elle savait qu'elle ne pouvait pas forcer les choses.
Finalement, elle murmura, presque pour elle-même : « Je ne veux pas te faire souffrir, Rosalia. »
Rosalia s'approcha, posant une main sur l'épaule d'Agatha. « Et je ne veux pas te perdre. Mais il va falloir qu'on trouve un moyen de sortir de ce cercle vicieux. » Elle baissa les yeux, une note de tristesse s'ajoutant à son ton. « Je ne sais pas comment, mais... on va devoir apprendre à se comprendre. »
Les deux femmes restèrent là, sans rien ajouter, laissant l'air chargé de tout ce qu'elles n'avaient pas encore dit. Mais dans leurs silences, un sentiment de compréhension naissait lentement, incertain mais nécessaire.
Agatha se tenait là, face à Rosalia, les yeux emplis d'une frustration douce-amère. Elle ne comprenait pas pourquoi Rosalia continuait à se repousser, malgré tous les efforts qu'elle faisait pour prouver qu'elle était là pour elle. Elle s'approcha, posant une main tremblante sur l'épaule de Rosalia.
« Pourquoi ne veux-tu pas voir tous les efforts que je fais pour toi ? » demanda Agatha, sa voix brisée par l'émotion. « Pourquoi ne me laisses-tu pas t'aider ? Je suis là, Rosalia. »
Rosalia baissa la tête, se mordant la lèvre pour retenir ses larmes, mais elles étaient déjà prêtes à couler. Elle n'avait jamais voulu montrer sa vulnérabilité, mais face à Agatha, tout était devenu trop lourd à porter. Les souvenirs de Nicki, la culpabilité, la peur de l'abandon... tout cela la submergeait.
« Parce que je culpabilise, Agatha... » La voix de Rosalia était faible, brisée. « Parce que je n'ai pas pu la sauver... Nicki... il est mort et j'ai... je n'ai rien pu faire. »
Les mots s'échappèrent d'elle comme une déchirure. Ses épaules se secouaient sous le poids de la douleur qu'elle avait gardée enfouie. Une larme roula sur sa joue, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus retenir ses pleurs. Elle éclata en sanglots, comme jamais devant Agatha, brisant enfin les chaînes de son cœur.
Agatha la regarda, choquée par la profondeur de la douleur de Rosalia. Elle s'était toujours vue comme une personne forte, mais devant la souffrance de Rosalia, elle se sentit impuissante. Lentement, elle s'approcha et, sans hésitation, enroula ses bras autour de Rosalia. Les deux femmes se retrouvèrent dans une étreinte, pleurant ensemble, partagées par la douleur et la tristesse.
« Tu n'y es pour rien, Rosalia. Tu n'y es pour rien, » murmura Agatha en caressant doucement le dos de Rosalia, ses propres larmes se mêlant à celles de l'autre femme. « C'est elle, Rio, qui l'a tuée. Tu n'as rien fait de mal. »
Rosalia s'accrocha à Agatha comme à une bouée de sauvetage, ses larmes s'intensifiant, mais son corps se calmant lentement grâce à la chaleur et à la présence d'Agatha. Les pleurs se calmèrent peu à peu, et Rosalia réussit à reprendre une respiration plus calme, bien qu'encore tremblante.
Quand enfin le silence se fit, Agatha recula légèrement pour regarder Rosalia dans les yeux. « Je suis là pour toi, Rosalia. Toujours, » dit-elle doucement. Elle essuya les larmes de Rosalia du revers de sa main. « Tu n'as pas à porter tout ça toute seule. »
Rosalia, les yeux encore rougis, lui offrit un petit sourire, timide mais sincère. « Merci, Agatha. Je... je ne savais pas si j'étais prête à tout ça, mais je ne peux pas ignorer que... je n'ai pas envie de te perdre. »
Agatha sourit à son tour, un sourire doux, plein de compréhension. « Tu ne me perdras pas. Pas tant que je serai là. »
Et dans ce moment de vulnérabilité partagée, les deux femmes restèrent là, dans une étreinte silencieuse, chacune prenant un peu de l'autre pour se reconstruire. Les larmes de Rosalia se calèrent peu à peu, mais un nouveau lien s'était formé entre elles, un lien plus fort que la douleur et la culpabilité, un lien de soutien et de compréhension.
« Je vais t'aider à guérir, Rosalia, mais laisse-moi faire. » Agatha murmura ces mots dans un souffle, et Rosalia, même si elle était encore brisée, sentit pour la première fois l'espoir percer à travers ses craintes.
Et même dans l'adversité, les deux femmes se retrouvèrent dans un moment de tendresse, un moment calme, où les souvenirs et la douleur s'estompaient sous le poids d'une nouvelle promesse : celle de s'entraider, peu importe ce que l'avenir leur réservait.
Les bras d'Agatha entouraient fermement Rosalia, offrant une chaleur réconfortante qui semblait apaiser les dernières secousses de la douleur de Rosalia. Le temps semblait suspendu dans cette étreinte silencieuse, chaque battement de cœur résonnant comme un écho rassurant. Leurs respirations se mêlaient, l'une douce et calme, l'autre encore tremblante, mais toutes deux ancrées dans un moment de tendresse pure.
Alors que Rosalia, les yeux fermés, s'abandonnait complètement à cette étreinte, un murmure s'échappa de ses lèvres, si faible que seule Agatha pouvait l'entendre. « Je t'aime... »
Les mots se glissèrent comme un souffle léger, se frayant un chemin jusqu'au cœur d'Agatha, qui ressentit une chaleur soudaine, une intensité douce et envahissante. Elle se figea un instant, comme si chaque syllabe avait traversé les barrières de sa propre conscience. Agatha n'osa pas répondre tout de suite, son cœur battant à tout rompre, mais son esprit se remplissait de mille émotions contradictoires.
Elle se pencha légèrement, effleurant la peau du cou de Rosalia du bout de ses lèvres, un geste tendrement rassurant, une façon de répondre à la vulnérabilité qu'elle venait de partager. « Je sais... » murmura Agatha dans un souffle doux. « Je sais, Rosalia. »
Les deux femmes restèrent là, serrées l'une contre l'autre, le monde extérieur suspendu à cet instant précieux. Le murmure de Rosalia, simple mais lourd de sens, flottait encore dans l'air, créant une bulle d'intimité que rien ne pourrait briser. Les paroles n'étaient pas nécessaires. Elles étaient là, ensemble, plus proches que jamais, chacune portant les blessures de l'autre, mais trouvant aussi la force de les guérir.
Agatha, après un long moment, murmura doucement : « On va traverser ça ensemble, d'accord ? » Ses mains caressaient lentement les cheveux de Rosalia, la réconfortant, la maintenant près d'elle. « Je suis là, et je ne vais nulle part. »
Rosalia ferma les yeux, savourant le confort de ses bras autour d'elle, le calme de la promesse qui se tissait entre elles. « Merci... » dit-elle simplement, avant d'ajouter avec un léger sourire, « Je ne suis pas sûre de ce que l'avenir nous réserve, mais je veux que tu sois là avec moi. »
Agatha hocha la tête, son regard se posant tendrement sur elle. « Je serai là, Rosalia. Toujours. »
Et dans cette douce étreinte, les deux femmes trouvèrent un peu de paix, même si le chemin devant elles restait incertain. Mais pour l'instant, elles n'avaient besoin de rien d'autre que de cette chaleur partagée, de ce lien qui se renforçait à chaque respiration.
Le silence enveloppait la pièce, seulement brisé par les respirations entrecoupées des deux femmes, alors que leurs fronts se touchaient. Leurs visages étaient si proches que les battements de leurs cœurs semblaient se synchroniser, un rythme doux et intime. Agatha, presque figée dans cette proximité, ne pouvait plus s'empêcher de laisser son regard se perdre dans celui de Rosalia, ses yeux cherchant des réponses, des assurances, et peut-être un peu de réconfort.
Les lèvres d'Agatha effleurèrent presque celles de Rosalia, un frôlement si léger qu'il sembla suspendre le temps lui-même. Puis, dans un murmure presque inaudible, Agatha posa la question qui lui brûlait les lèvres : « On est d'accord ? Ça veut bien dire que toi et moi, on est ensemble ? »
Rosalia, émue par la sincérité et la fragilité dans la voix d'Agatha, laissa échapper un petit rire, doux et léger, comme une libération. Elle glissa une main doucement sur la joue d'Agatha, ses doigts effleurant la peau chaude de son visage. « Oui, » répondit-elle avec tendresse, « Oui, Agatha. On est ensemble. »
À ces mots, tout sembla se dénouer. L'air autour d'elles devint soudainement plus léger, plus clair. Et sans plus de paroles, Agatha, poussée par un désir inébranlable, ferma les yeux et s'avança doucement. Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, d'abord timidement, comme une première promesse, puis avec plus de passion, un élan désireux et sincère. Le baiser était chaud, rempli de l'émotion brute et profonde qui avait longtemps été retenue.
Rosalia répondit à ce baiser avec la même intensité, ses mains glissant dans les cheveux d'Agatha, attirant son corps plus près. Le monde autour d'elles semblait disparaître, laissant place uniquement à cette connexion intime et profonde. C'était un baiser qui scellait tout : leurs peurs, leurs espoirs, leur amour naissant.
Quand elles se séparèrent, elles étaient encore proches, respirant dans le même espace, leurs yeux se croisant avec une telle intensité qu'aucun mot n'était nécessaire. Agatha posa doucement son front contre celui de Rosalia, une fois de plus, un sourire discret aux lèvres.
« Je t'aime, » murmura Agatha, le cœur léger, remplie d'une vérité qu'elle n'avait plus peur d'exprimer.
Rosalia sourit à son tour, ses yeux brillant de bonheur. « Moi aussi, » répondit-elle. « Plus que tout. »
Et dans cette douceur, entourées de tendresse et de complicité, elles se permirent de savourer enfin un moment de paix, après tout ce qu'elles avaient traversé. L'avenir était encore incertain, mais ce qu'elles partageaient à cet instant était tout ce dont elles avaient besoin.
༺♡༻
Le soir était paisible pour la plupart, mais pas pour Billy. Tandis que tout le monde dormait profondément dans la maison, il était assis, perdu dans une obscurité totale. Le silence était lourd, oppressant, et chaque mouvement qu'il faisait semblait résonner dans le vide autour de lui. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il ne pouvait pas.
Il était dans une pièce noire, une sorte de limbes, un espace où le temps et l'espace semblaient se distordre. La seule chose qu'il pouvait percevoir était cette voix, douce et persistante, qui venait de loin. Une voix familière, une voix qu'il n'avait pas entendue depuis des années : celle de sa mère.
« Billy... » Sa voix était faible, presque une prière. « Billy, je t'en supplie... Libère-moi. »
Il sursauta, mais son cœur ne fit qu'un tour dans sa poitrine. C'était elle. Wanda. Sa mère.
Il ferma les yeux, sentant un frisson parcourir son dos. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas entendu sa voix. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pensé à elle, à ce qu'elle était devenue. La femme qu'il avait perdue, celle qui avait sombré dans la magie et la folie.
Il se leva brusquement, le regardant autour de lui, mais il n'y avait rien. Rien à part l'obscurité infinie.
« Maman... » murmura-t-il, sa voix presque un écho dans l'immensité de la pièce noire.
La voix résonna de nouveau, comme un souffle qui semblait se frayer un chemin à travers les ténèbres.
« Billy... je suis piégée... »
Les mots frappèrent Billy comme une gifle. Son cœur battait à tout rompre. Il avait besoin de réponses. Besoin de comprendre ce qui s'était passé. Pourquoi elle était là, pourquoi elle le suppliait. Mais avant qu'il puisse répondre, la voix se fit plus urgente.
« Tu dois briser la crypte, Billy. Libère-moi. Tu sais ce que tu dois faire. »
Billy se figea. La crypte. C'était ce qu'il avait découvert dans les parchemins. Ce qu'il avait appris. Une prison magique créée pour maintenir quelque chose, ou plutôt, quelqu'un, prisonnier. Mais il n'était pas sûr de ce qu'il libérait exactement. Il se demandait si, en brisant cette prison, il risquait de libérer quelque chose d'encore plus terrible.
Le doute s'empara de lui, mais il ne pouvait ignorer l'appel de sa mère, l'imploration dans sa voix. Il savait qu'il devait agir, mais il ne savait pas à quel prix.
« Je vais le faire, maman, » murmura-t-il, sa voix brisée. « Je vais te libérer. »
Il sentit un frisson dans l'air, comme si la pièce elle-même répondait à ses paroles. Mais au fond de lui, une peur grandissait. Qu'adviendrait-il s'il suivait ces instructions ? Il n'était pas sûr de ce qu'il allait libérer, ni de ce qui attendait de l'autre côté de cette crypte.
Il ferma les yeux, s'assurant qu'il était prêt à tout affronter. La voix s'éteignit doucement, comme un souffle qui s'échappe dans la nuit. Mais l'appel restait, gravé dans son esprit.
Subitement, Billy se réveilla en sursaut. Il était dans son lit, respirant lourdement, le cœur battant la chamade. Le noir de la nuit l'entourait, mais il n'y avait plus cette obscurité menaçante de la pièce sans fin. Il était de retour dans la maison, à la lumière tamisée de la lune qui se glissait à travers les rideaux.
Il inspira profondément, cherchant à se calmer, sa tête encore noyée dans l'écho de la voix de sa mère. Le rêve — ou était-ce un rêve ? — le perturbait profondément. Il se leva, les pieds posés lourdement sur le sol froid, comme s'il avait besoin de vérifier que tout était réel. Le souvenir de la crypte et de la voix implorante de Wanda hantait encore ses pensées.
Il se dirigea vers la fenêtre, son regard se perdant dans la nuit noire, l'esprit toujours envahi par le doute et la confusion. Il avait la sensation que quelque chose de terrible allait se produire, comme si les murs de la maison, même dans leur calme apparente, cachaient un danger imminent.
« Qu'est-ce que je dois faire ? » murmura-t-il pour lui-même, sa voix trahissant son angoisse. Les mots de sa mère, sa supplication, tournaient encore dans sa tête, le poussant à agir.
Mais il savait aussi que la situation n'était pas simple. Si Wanda était prisonnière dans cette crypte, qu'est-ce qu'il risquait à la libérer ? Et surtout, qu'était-ce qu'il allait vraiment libérer ?
Billy resta là, le regard figé sur la nuit, le doute s'infiltrant dans ses pensées. Un choix se présentait à lui, mais il n'avait aucune certitude sur ce qu'il allait trouver. Le passé, les erreurs, tout le poids de ce qu'il savait — et ce qu'il ne savait pas encore — pesait lourdement sur ses épaules.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@missquints
@theonefairygodmother
#agatha all along#agatha harkness x reader#lilia calderu x reader#agatha x reader#lilia calderu#agatha harkness
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Dear Liam,
Étant moi même maman ,je peux comprendre combien pour ta famille cela doit être difficile , du haut de mes 47 ans , je peux te dire que toi Liam et les garçons vous m'avez aidé à traverser des moments très difficiles comme la dépression, la musique est l'un des meilleurs remèdes et j'ai trouvé en vous cette joie de vivre pleinement, cet amusement et cette complicité que vous aviez tous . Je suis malgré mon âge, par rapport à d'autres fans , tres affectée par ton départ prématuré. J'espère que tu regardes le monde de là où tu es que tu vois combien tu es toujours aimé. Emma
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hier on s’est fait deux amis de manière totalement impromptue au bar avec ania et on les revoit la semaine prochaine même heure même endroit ça me fait trop rire j’ai l’impression de les connaître depuis toujours et sinon aujourd’hui je suis allée boire un verre avec emma pour qu’elle me parle de sa meuf trop nulle qui je l’espère sera bientôt son ex et je n’ai bu que du chocolat chaud et du coca je suis trop forte j’ai même pas été tentée de boire des bières comme elle (si)
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
3/10
Et au fur et à mesure que la conversation avançait, il m'a parlé de beaucoup de choses, et j'en ai dévoilé moi-même de plus en plus. Je pense que tu ne le rencontreras jamais, mais il a cette manière de mettre les gens à l'aise avec lui que j'adorerais imiter.
Il m'a alors parlé du fiancé de sa fille, ma cousine Anne. C'est une chouette fille. Nous ne sommes pas très proches car c'est quelqu'un de très solitaire, mais je l'ai toujours bien aimée et c'est réciproque. Et là, Oncle Adelphe a lâché le nom du fiancé. Jean. Mon Jean.
J'ai été si anéantie quand je l'ai compris que je me suis effondrée dans ses bras en pleurant et je lui ai tout raconté. Il m'a consolée comme il a pu, mais au milieu de mon chagrin, j'ai bien vu que lui-même était complètement déboussolé. Ma pauvre cousine est une victime autant que moi il faut dire. Ce salaud a couru après nous deux sans que nous nous en rendions compte ! Et comble de l'injure, Oncle Adelphe m'a dit qu'une voix atone qu'il était impossible de rompre les fiançailles, car Anne lui a avoué avoir "été avec lui". En définitive, c'est la même histoire qu'avec sa grande soeur Emma, mariée au plus vite pour cacher le scandale. Et si jamais elle était enceinte aussi ?
Il a voulu me revoir qui si de rien n'était. Mais j'étais dans un tel état que j'ai a nouveau fondu en larmes, presque au bord de l'évanouissement. Je suis allée chercher Oncle Adelphe. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter, qu'il allait prendre les choses en main. Je n'ai jamais revu Jean. Il a épousé Anne trois semaines plus tard.
Je ne sais pas pourquoi Oncle Adelphe n'a pas dit la vérité à Anne, mais je pense le savoir. Ma cousine a été gravement touchée par le décès de sa mère, puis quand son père ne s'est pas occupée d'elle (longue histoire, que je te raconterai sans doute un jour). Je ne sais pas si il a eu raison, mais j'imagine qu'il n'a pas voulu lui briser le coeur à nouveau. Je ne pense pas que j'aurai agis différemment à sa place.
Transcription :
Adelphe « Bon, parles-moi un peu de lui. »
Arsinoé « Il est très gentil. Il est beau aussi. Cléo a même dis qu’il avait sans doute les plus beaux yeux qu’elle avait jamais vu, même plus jolis que les vôtres. Il est romantique aussi, très patient. Par contre, j’ai l’impression que notre famille lui fait un peu peur. »
Adelphe « Un sentiment qui n’est pas partagé par Mademoiselle Laroche il me semble. »
Arsinoé « Oui, le contraste est assez drôle. »
Adelphe « Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas irréconciliable. Tout le monde ici semble se marier sans trop de considération pour le rang social, même si cela engendre parfois des conflits. »
Arsinoé « Cléo dit aussi que par ici, on aime bien aller piocher une pomme sur une branche voisine de l’arbre. »
Adelphe « C’est si bien dit, je reconnais là ta sœur ! Et elle n’a pas vraiment tort, je ne vais pas le contester. J’en déduis qu’il n’est pas d’ici. »
Arsinoé « Non. De Seraincourt. »
Adelphe « C’est fou le nombre de gens de Seraincourt qui s’installent ici ! Le fiancé de ma fille vient de là-bas lui aussi. »
Arsinoé « Anne s’est fiancée ? »
Adelphe « Oui, même si ce n’est pas encore officiel. Je lui ait donné ma bénédiction hier soir. Me voici bien parti pour devenir à nouveau grand-père très vite. »
Arsinoé « Félicitations mon oncle ! Je le rencontrerai au repas de fiançailles. »
Adelphe « Je me demande si tu ne le connais pas déjà. Il a travaillé chez nous il y a quelques années. Un saisonnier. »
Arsinoé « Oh, ce serait drôle en effet. J’en aurai des choses à raconter à Cousin Lucien ! »
Adelphe « Et bien voilà ! Parle-lui aussi de ton amoureux, je sais que ces choses là intéressent les jeunes hommes. »
Arsinoé « Je pense qu’il sait déjà tout. »
Adelphe « Alors parle-lui de ton métier Noé. C’est quelque chose de très important pour toi, et à ce titre, je ne vois pas comment ta lettre pourrait être barbante. Et au vu de ce que tu me dis de Cousin Lucien, il ne me paraît pas un goujat au point de t’écrire que ça ne l’intéresse pas. Tu sais, aussi nouveau et merveilleux que soit l’amour, il y aura tout de même une certaine routine au bout d’un moment, et tu n’auras pas grand-chose à raconter. Vous avez l’air de bien vous entendre, alors fais lui un peu confiance. »
Arsinoé « Bon, très bien. »
Adelphe « Allez Noé, je dois te laisser. Jean veut venir à la maison ce soir, et je suis le seul qui puisse jouer les chaperons. »
Arsinoé « Jean ? »
Adelphe « Jean Davires oui. Le fiancé d’Anne. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#simblr#sims stories#ts3#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Adelphe Barbois#Jean Davires#Cléopâtre Le Bris#Aurore Laroche#Anne Barbois#Emma Barbois
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Elle est comme ça. Elle porte son parfum et sa dignité chaque matin. Puis elle sort avec le sourire sur son cœur. Ce sourire qui est donné par la conscience d’être une femme parmi tant d’autres, mais pas comme tant d’autres. Elle est comme ça. Cohérente avec ce qu’elle pense, une petite goutte de sensibilité dans une mer d’indifférence. Pour sa gratitude, sa générosité et son humanité se rend spéciale aux yeux aimants de ceux qui savent cultiver des sentiments positifs. de ceux qui ont le même regard mélancolique pour s’être consumés par amour. Elle s’en fiche si ce n'est pas toujours compris... Elle a appris à être et non à paraître, de se comprendre puis de comprendre, de donner pour pouvoir recevoir, de s’émerveiller pour ensuite surprendre. Elle est comme ça. C’est un vaisseau émotionnel. Et elle sourit. Avec de la tendresse.
Emma Lamberti
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De Emma à Cristina
Chère Cristina,
Je suis désolée, je suis désolée, vraiment désolée ! Je me rends compte que le message que je viens de t’envoyer n’a ni queue ni tête, alors après l’avoir lu, jette-le et lis cette lettre. J’étais un peu hystérique quand je l’ai écrit ; je voulais tout te raconter au sujet de Mina qui avait disparue pendant plusieurs jours, mais je ne pouvais pas. Et quand j’ai pu, je me suis complétement déchargée. Encore une fois, désolée.
C’était horrible de ne pas pouvoir te parler de ce qu’il se passait. J’ai toujours détesté la politique, je ne t’apprends rien… mais même si ta situation (et celle de Mark) est inhabituelle, la Cour des Lumières considère certainement que vous faites partie de la suite de Kieran, et on nous avait formellement interdit de révéler à l’une ou l’autre Cour que Mina avait été enlevée dans sa propre chambre à Blackthorn Hall. Et nous avons obéi à la lettre.
Alors, il s’avère que la personne qui avait organisé l’enlèvement était Mère Hawthorn, la nourrice de la Première Héritière, qui a choisi d’épouser un Chasseur d’Ombres. Depuis, elle a eu des relations compliquées avec les Chasseurs d’Ombres, surtout avec les Herondale (qui n’a pas de relations compliquées avec les Herondale, on se le demande). Et là elle exigeait de parler à Kit comme condition pour que nous puissions récupérer Mina.
Personne ne voulait que Kit y aille, même si nous avions tous terriblement peur pour Mina. Mais il était résolu. On ne pouvait pas l’arrêter. Nous avons donc trouvé un arrangement grâce à quelques elfes intermédiaires pour que Kit rencontre Mère Hawthorn. Elle avait demandé à ce que le rendez-vous ait lieu près de l’eau d’un fleuve, alors nous sommes allés à la Promenade de Chiswick. Il y a un minuscule parc là-bas, et un petit kiosque à musique. Tous ensemble (Julian et moi, Tessa, Jem et Kit), nous y sommes allés sans dire un mot et avec des mines sombres. Tessa n’arrêtait pas de caresser Kit dans le dos, et c’était évident qu’elle essayait de ne pas pleurer. Jem avait l’air de vouloir tuer quelqu’un. Kit avait simplement l’air déterminé. Et Jules… je parlerai de Jules après.
Nous sommes restés un peu en arrière pendant que Kit traversait la pelouse pour rejoindre le kiosque. A son approche, Mère Hawthorn est apparue de derrière les arbres, avec Mina dans les bras, et s’est avancée vers lui.
Jules et moi nous sommes crispés, au cas où Jem ou Tessa se serait rué vers le bébé. Nous n’aurions pas pu leur en vouloir, mais nous savions que ce n’était pas possible. Kit devait pouvoir récupérer Mina sans violence. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on voit qu’ils ont enduré d’innombrables épreuves tous les deux au cours de leur longue vie. Ils se serraient les mains, immobiles, mais c’était clair qu’ils avaient désespérément envie de courir vers leurs enfants. Ils faisaient preuve d’un incroyable sang-froid, et ça me brisait le cœur.
Kit et Mère Hawthorn se sont rejoints devant le kiosque. Evidemment nous n’entendions pas leur conversation, mais nous avons tout de suite vu Mina tendre les bras vers Kit. Il a tenté de la prendre, mais Mère Hawthorn s’est interposée. Elle n’avait pas du tout l’intention de la rendre et ils ont commencé à se disputer. Je voyais à quel point Kit était énervé même s’il essayait de garder son calme. Il n’arrêtait pas de faire non de la tête, presque à chaque fois que Mère Hawthorn prenait la parole.
Bref, ça a duré quelques minutes, puis Mère Hawthorn s’est mise à rire. Elle a tourné la tête (elle nous voyait, évidemment, et s’en moquait) et a claqué des doigts. Kit est tombé à la renverse ; il a fait une pirouette et s’est relevé. Mais des tiges noires émergeaient du sol, s’attaquaient à lui et s’enroulaient autour de ses jambes. Mina criait si fort que nous l’entendions.
- C’en est assez, a rugi Jem.
Il s’apprêtait à traverser la rue, mais Julian a posé une main sur son épaule.
- Attends, lui a-t-il dit.
Nous l’avons tous regardé, interloqués. Tu sais que j’ai une confiance absolue en Julian, mais pendant une seconde, même moi je me suis demandée s’il était devenu fou.
Et ensuite. Et ensuite il y a eu un énooorme bruit. J’ai d’abord cru que c’était un hélicoptère, ou peut-être plusieurs hélicoptères, mais ensuite j’ai compris que non, le bruit était plus étrange que ça… c’était des sabots qui frappaient le ciel. Ils sont passés au-dessus de nous… c’était Gwyn et Diana ! Enfin, c’était toute la Chasse Sauvage, ils étaient plus d’une vingtaine, certains sur des chevaux, d’autres sur des créatures ailées que je n’avais encore jamais vues. Mais à l’avant galopait Gwyn, et Diana était sur un autre cheval derrière lui, ses cheveux flottant au vent.
Diana est descendue en piqué et s’est emparée de Mina dans les bras de Mère Hawthorn. Gwyn la suivait et a saisi Mère Hawthorn d’un bras (ce gars est assez costaud, on dirait) et l’a jetée sur le dos de son cheval. Ça paraissait plutôt dangereux pour Mère Hawthorn, mais bon, on n’a pas beaucoup de sympathie pour les kidnappeuses.
Diana est descendue en piqué (c’est le truc de la Chasse Sauvage, les descentes en piqué, tu te souviens) sur nous, et a délicatement rendue Mina à Jem et Tessa. Puis Diana nous a fait un clin d’œil et est repartie dans le ciel. Elle, Gwyn et le reste de la Chasse Sauvage ont galopé plus vite que je ne le croyais possible. Je pense qu’ils devaient éloigner Mère Hawthorn de nous, ce qui était logique. En un rien de temps, ils avaient disparu dans les nuages.
Je dois dire que le clin d’œil de Diana était vraiment cool. Je me rends compte que ça me manque un peu de faire des trucs cools. Je crois que j’irai dans le jardin avec Cortana ce soir pour sévèrement décapiter des mauvaises herbes.
Enfin bref. Kit nous rejoignait en courant, Tessa pleurait de soulagement et Jem ne quittait pas des yeux l’endroit où la Chasse Sauvage avait disparue. Mina, évidemment, se portait à merveille. Elle répétait « Cheval ! Cheval ! », c’était hilarant, puis Kit est arrivé et l’a cajolée. Julian et moi nous sommes éloignés pour les laisser se retrouver tous les quatre.
Julian avait une de ces expressions sur le visage et j’ai eu une intuition :
- C’était toi, non ? Tu as contacté la Chasse Sauvage ?
Il a haussé les épaules :
- Mère Hawthorn avait dit de ne contacter ni la Cour des Lumières ni celle des Ténèbres, mais la Chasse Sauvage n’appartient à aucune. Ils n’ont prêté allégeance à personne.
- Mère Hawthorn non plus, ai-je répondu. Donc tu as dit quelque chose comme « Fées sauvages, venez récupérer votre amie sauvage, elle devient trop sauvage » ?
- C’était l’idée.
Il a dit ça d’un ton désinvolte, mais je voyais qu’il était fier de lui. Et oui, d’accord, j’étais fier de lui aussi, ce que je lui ai dit.
Sur le chemin du retour, nous avons demandé à Kit ce que Mère Hawthorn lui voulait. Il a expliqué qu’elle voulait lui dire qu’il était le descendant de la première tu-sais-qui (je sais que Kieran t’a parlé de l’héritage elfique de Kit, mais pas de tout, et peu de gens savent) et qu’elle était venue le chercher pour qu’il aille vivre au Royaume des Fées là où était sa place. Il a essayé de lui faire comprendre qu’il n’avait aucune envie de vivre au Royaume des Fées, que sa vie actuelle lui convenait (mais il a dit ça en regardant Jem et Tessa, et je crois qu’il préférait dire « convenir » plutôt que ce qu’il ressent vraiment, qui est bien plus que ça). Elle lui répétait que c’était son destin et son devoir, son avenir le rattrapera bien assez vite s’il ne s’y pliait pas, bla bla bla, des trucs de fées, tu sais comment elles sont. (Oh, ne le prend pas mal si tu lis aussi, Kieran.)
Mais je crois qu’il ne disait pas toute la vérité, parce que Mère Hawthorn s’est donnée beaucoup de mal simplement pour envoyer un tel message. Enfin, elle aurait pu écrire ça sur une carte postale. Ce n’était rien que Kit ne savait pas déjà pour ainsi dire. Je suis certaine qu’elle en a dit davantage que Kit ne souhaite pas révéler, je le voyais à son regard. J’espère qu’il le dira à Jem et Tessa, quand il sera prêt. Au moins, nous pouvons être sûrs que Gwyn fera en sorte que Mère Hawthorn le laisse tranquille… un souci de moins.
Ce sont toutes les nouvelles que j’ai, et je suis tellement soulagée de pouvoir enfin t’en parler. Je suppose que si Kieran veut en savoir plus, il devrait contacter Gwyn. Je crois t’avoir dit tout ce que je sais.
Prends soin de toi, et nous nous reparlerons bientôt. Embrasse K et M pour moi !
Emma
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/696471730738397184/emma-to-cristina
#secrets of blackthorn hall#sobh#julian blackthorn#emma carstairs#cassandra clare#the shadowhuter chronicles#tsc#cristina rosales#kit herondale#mina carstairs#wild hunt#diana and gwyn#diana wrayburn#mother hawthorn#jem carstairs#tessa gray
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Automne 1917, Hylewood, Canada (1/9)
Chers cousins,
Toutes mes condoléances à Adelphe ainsi qu’à Alexandre, Emma et Anne. Je suppose qu’Adelphe a été réformé pour la perte de son œil, mais Alexandre doit toujours être dans les tranchées à l’heure qu’il est… J’espère que cette triste nouvelle n’entamera pas son moral de trop, car celui-ci est malheureusement nécessaire si l’on veut survivre. Avez-vous de ses nouvelles ? J’espère qu’il va bien. Votre dernière lettre m’inquiète d’autant plus que ma femme est enceinte de quatre mois au moment où je vous écris. A notre âge, cela est inquiétant, et nous craignons des complications qui ne sont pas encore apparues. Espérons que cela dure…
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard
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2023 – 218
#lours postal#carte postale#couleur#série à l'éventail#série des mains#Emma#modèle Emma#Emmarcescible#Emma pour toujours#art postal#mailart#cachet postal manuel#art collaboratif
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Aujourd'hui ma maman m'a demandé ce que je voulais à noël. Question compliquée depuis que je suis gosse parce que je demande jamais rien. J'estime manquer de rien et être assez gâtée tout au long de l'année pour ne rien demander sans compter que je trouve la tradition en elle même de plus en plus ridicule. Enfin bref on est pas là pour refaire le calendrier. Donc je lui réponds que je veux r. Elle me demande de me creuser la tête que ça lui ferait plaisir de m'offrir quelque chose. Et là, eureka, je sais ce que je veux. Je lui réponds "j'aimerais deux cartouches d'imprimante, j'en ai plus". Elle a soufflé elle m'a dit "mais Emma on s'amuse pas avec des cartouches, ça fait pas plaisir". En vrai si ça me ferait plaisir. Depuis 9h du mat' je sais toujours pas si c'est une réponse de personne profondément déprimée qui n'a plus goût en la vie ou si c'est une réponse ultra stratégique d'adulte pour éviter de mettre 80€ dans des cartouches qui imprimeront des cours que je vais pas lire.
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saga: Soumission & Domination 315
Ludovic, Ernesto et Emma...
La rencontre avec Ernesto s'est faite plus tard lors d'un WE où Marc et Hervé étaient en déplacement.
Nous sommes allés tous les trois le chercher à l'aéroport. Petite appréhension dans la voiture de la part de Ludovic qui nous dit qu'il est peut-être de trop ! PH en rajoute en disant que c'est vrai, nous avions oublié de parler de lui au dernier membre du trio.
Nous sommes en avance et l'avion en retard. Nous prenons un Coca en attendant. Ludovic nous fait parler encore une fois d'Ernesto. J'ai beau lui dire que c'est un mec super sympathique ouvert d'esprit puisqu'il nous aimait tous les trois (Marc, PH et moi), il stresse. PH ajoute que comme il me ressemble question sexe, il ne pourra pas s'empêcher de l'apprécier comme nous. Et de lui rouler une pelle devant tout le monde. Quand ils se décollent, je vois Ludovic regarder autour de nous si quelqu'un ne le connaitrait pas.
Je lui dis de se détendre et nous partons vers les arrivées.
Ernesto passe les portes et nous cherche du regard. Quand nos yeux s'accrochent, j'y vois une interrogation. Seulement chargé d'un petit sac à dos (il pique toujours dans nos affaires quand il est en France), il court vers nous. Je l'intercepte le premier et nous nous roulons un patin aussi avides l'un de l'autre. PH passe après et quand il attrape Ludovic pour en faire autant, c'est limite si ce dernier de tombe en syncope !
Comme d'habitude il y en a que nos effusions dérangent. Ludovic est étonné de la façon dont nous rembarrons nos détracteurs. PH lui confie que ce n'est pas parce qu'on est homo qu'on doit fermer nos gueules. Quand nous partons, comme nous passons devant les quelques mecs qui avaient proféré les insultes (de pauvres types moches et petits), je m'arrête juste le temps de leur demander si c'était la bêtise ou la jalousie qui les faisaient parler ainsi. Je n'attends pas leur réponse sachant que c'est la première assertion qui est la bonne !
Pendant le retour, Ernesto fait connaissance avec Ludovic. Il se fait raconter notre rencontre, éclate de rire quand il s'aperçoit que je me suis pris à mon propre jeu. Il s'excuse s'il l'a gêné à l'aéroport mais c'était pour me surprendre moi (Sasha).
Il salut Samir et Ammed dès son entrée dans le blockhaus avant de se mettre à l'aise c'est-à-dire en shorty. Je fais de même comme PH. Ludovic est surpris. C'est vrai que c'est la première fois qu'il va résider au blockhaus plus longtemps qu'une soirée où jusqu'à présent nous avons passée à faire l'amour.
Mais à côté de ça, avec Samir et Ammed toujours en shorty cuir, c'est logique un peu ! Il se met à l'unisson et comme il arrivait de chez lui (après une journée de Fac), il est apparu en DIM. Du coup c'est moi qui me suis fait engueuler par Ernesto pour avoir laissé Ludovic avec ça sur le cul. Sans attendre une explication, il l'emmène à l'étage d'en dessous pour faire l'échange de sous-vêtement.
Comme ils ne remontaient pas vite je suis descendu et je les ai surpris dans les bras l'un de l'autre, tous les deux arborant des érections triomphantes. Ils se roulaient une pelle du type si je me détache je meurs ! J'ai crié dans l'escalier " PH " pour qu'il revienne. Et le temps qu'il arrive je me suis glissé entre les deux déjà présents. PH n'a pas tardé et nous avons commencé à faire l'amour. Tous les deux à genoux, nous avons commencé par pomper les deux bites raides. Puis je me suis redressé et j'ai pris Ludovic par le cou pour le plier devant Ernesto. Il s'est redressé brutalement pour le regarder dans les yeux. Le " c'est à toi tout ça " qui est sorti de la bouche de Ludovic en disait long sur la surprise qu'il venait d'avoir. Puis il a replongé et cette fois s'est mis à pomper notre espagnol comme si sa vie dépendait de ce qu'il en sortirait. Ernesto commentait la prestation. Quand il s'est aperçu qu'il ne rentrait pas tout dans sa gorge, il m'a demandé ce que j'avais fait depuis que j'avais chopé ce jeune homme. Pour ma défense je ne suis monté que de 20cm moi ! Ernesto a passé sa main sous le menton de Ludovic et l'a relevé jusqu'à pouvoir le regarder dans les yeux. Là il lui a posé la question qui tue : veux-tu apprendre à manger gros ? Délicat s'il en est, non ?
Devant le oui muet de Ludovic, il l'a attrapé, décollé de PH et jeté sur le lit. Avec PH on le regardait faire. Il l'a tourné sur le dos, tiré par le cou jusqu'au bord du matelas et poussé sa tête en arrière. En faisant ça, il lui expliquait la finalité de la position. Une fois en place, il lui a remis son gland dans la bouche et lentement a basculé son bassin pour faire pénétrer sa longue bite. Du premier coup, il lui a mis ses 24cm dans la gorge ! Pendant qu'il le faisait, il m'expliquait qu'il avait développé la technique avec les Escorts de ma filiale Espagnole dont il était le gérant. Comme ses clients étaient du même type que les français, il devait préparer nos employés et les mettre au format. Pour lui c'est plus facile puisque sa propre bite correspond à la moyenne de la clientèle. En France, je suis obligé de passé par les godes et parfois c'est vrai, je fais aussi appel à Pablo son frère et cuisinier d'Emma qui est monté pareillement.
En attendant, Ludovic " mange gros " selon l'expression d'Ernesto. Je me couche à ses coté dans la même position et Ernesto peut ainsi alterner les amygdales ! PH de son côté nous mangeait nos bites.
Après un bon gavage, nous nous sommes mélangés différemment. Ludovic s'est très vite mis au diapason et il a partagé sa bouche, son sexe et sa rondelle avec nous tous quand Ernesto l'a enculé, c'était après s'être fait manger le cul puis sodomisé par PH et moi. Mais les 24x6 de notre ami ont quand même eu leur petit succès. Déjà, il l'a reçu lentement, bien graissé mais d'une seule et unique poussée.
Devant lui, son visage à 5 cm du mien, j'ai vu au fond de ses yeux le plaisir qu'il avait à chaque cm de bite supplémentaire qui le défonçait.
Il m'a attrapé la tête et a écrasé ses lèvres sur les miennes avant d'essayer de me manger la langue. PH s'est glissé sous lui en 69 et s'est occupé de le sucer comme Ernesto commençait ses allers et retours. A nous trois nous avons donné à Ludovic sont premier orgasme de partout à la fois (j'entends par là, par le cul, la queue et la bouche). Pour sa bouche, après nous être repais de la langue de l'autre, il a rendu le service de PH en pompant ses 19 merveilleux centimètres de chair. Pour ne pas être en reste je l'ai aidé et nous avons alterné les pipes, les roulages de pelles et les pipes à deux bouches où nous nous roulions des pelles avec le gland de PH en centre d'intérêt. En modulant nos " activités ", PH, Ernesto et moi avons réussi le tour de force de l'exciter sans le faire jouir pendant plus d'1 heure 30. C'est lui-même, qui ne pouvant plus tenir, a donné les coups de bassins fatals. J'ai eu le plaisir de les voir tous les trois exploser quasiment en même temps. Ernesto, les mains agrippés aux hanches de Ludovic, se vidait en tassant son jus au fond de son cul, PH déglutissait le jus de Ludo et je voyais sa pomme d'Adam monter et descendre à chaque fois qu'il en avalait une rasade et son propre jus, déborder des lèvres rouges de Ludo et couler lentement le long de sa hampe.
Spectacle bandant n'est-ce pas ? Même sans avoir moi-même juté, j'étais heureux que notre séance de sexe se soit passée avec autant de naturel. Même si j'étais sùr que la rencontre Ernesto / Ludovic se passerait bien, j'étais quand même soulagé que cela se soit révélé vrai.
Ils se sont aperçu quelques minutes plus tard que je n'avais pas joui. Faut dire que j'étais le seul avec la bite encore raide ! Ils mes ont tous les trois tombé dessus et je me suis fait défoncer, pomper, embrassé, bouffer les tétons. Des doigts sont même venus s'accoler à la bite plongée dans mon trou. Après une bonne sodo de la part d'Ernesto, alors que je chevauchais Ludovic, j'ai senti le gland de PH venir titiller l'entrée basse de mon corps pourtant déjà occupé. Deux respirations du poppers placé sous mes narines par Ernesto et je me suis ouvert comme la salope que je sais devenir parfois. Dès que PH a senti que je relâchais mon sphincter, il s'est engouffré au côté de Ludovic. Ce dernier m'a ruiné le tympan droit en hurlant dans mon oreille quand les deux glands se sont frottés, compressés par mon boyau. Heureusement que ça les a méga-excité car ils ont jutés assez vite et ma dilatation extrême n'a pas été trop longue. Cela a suffi à me faire exploser aussi et mon jus est venu couvrir le torse et le cou de Ludovic. Il m'a servi de matelas le temps que je récupère. Quand on s'est décollé, mon jus en train de sécher s'est partagé entre nos deux peaux. Rapidement, il a rejoint les égouts en passant par l'évacuation de la douche. C'est affamés que nous sommes remontés au 4ème où mes hommes de service attendaient pour servir.
Ils avaient prévu le coup et préparé en quantité un couscous royal qui, ils le savent, plait toujours à Ernesto. Si nous avons calé sur la semoule, les viandes ont toutes disparues, le poulet et l'agneau ont été avalés tout comme les merguez et les boulettes. Quand Samir est arrivé avec les desserts, nous étions déjà repus. Mais servis accompagnés d'un thé à la menthe, nous avons honoré son travail.
Même si nous avons passé la nuit dans le même lit, nous n'avons plus baisé. Entre la séance apéritive et le diner, nous étions morts ! Par contre caresses et tendresse ont précédé notre endormissement.
Je suis le premier à me réveiller. Enclavé entre Ernesto et Ludovic, leurs bras croisés sur ma poitrine, j'ai un peu de mal à m'extraire.
Quand c'est fait, je monte et trouve un café chaud tout comme les croissants frais. J'appelle Marc. Avec le décalage horaire, c'est la soirée pour lui. Il est avec Hervé. Il me demande comment s'est passé la rencontre entre tous mes amours. Au soupir que j'ai avant de répondre, il sait. Il me dit de ne pas oublier de faire venir un menuisier pour nous faire construire un lit plus grand. C'est vrai qu'à 6, même notre lit de plus de 2m x 2 va être petit.
Je pense qu'avec 4 m de matelas, nous devrions pouvoir tous réussir à dormir un peu lors de nos retrouvailles. Le délai d'exécution du châssis des sommiers à lattes laissera le temps à la couturière qui réalise tous nos draps spéciaux (ceux de notre campagne !) d'en faire à la bonne taille.
Mes amours me rejoignent ensemble. Ludovic a le bras d'Ernesto sur ses épaules. Je suis content, j'aime quand les gens que j'aime s'aiment !
Alors que je prends un second café avec eux, Ernesto me demande s'il pourra m'emprunter Ludovic pour certains de ses clients. Il me dit qu'avec son physique de dieu grec, il augmenterait son compte en banque de fortes sommes. Quand je lui fais part du montant qu'avait atteint sa mise aux enchères, il n'en revient pas. J'ajoute que le temps qu'il se fasse toute ma clientèle, il devra faire avec ses ressources propres d'autant plus que je ne comptais pas le faire travailler trop souvent.
Emma nous a invités pour la soirée. Elle reçoit chez elle quelques amis dont Henri le " père " de Kev et des relations d'affaire qu'elle souhaite me présenter. PH passe un smoking à Ludovic. Ils sont plus proches en taille de veste. Nous prenons les deux Mercédès. Nous arrivons alors que tous sont déjà là. Kev nous attendait avec impatience. Seul de son âge, il se sentait un peu isolé même s'il soutenais sans problème les discussion avec les invités. Quand nous entrons, tous les regards se tournent vers nous et Ludovic coupe le souffle de quelques-uns. Heureusement que nous ne sommes pas jaloux. Emma nous rejoint. Je l'embrasse très filialement sur ses joues alors que les 3 autres se penchent légèrement sur sa main. Pas question qu'un seul invité ne se pose de question. Henri et Kev nous rejoignent. Henri me demande où je trouve autant de beautés pour m'accompagner. Il ajoute que, célibataire, il m'aurait demandé si Ludovic aurait pu lui consacrer un peu de temps. Kev qui entend cela alors qu'il salut PH et Ernesto, nous dit que, sans problème il partagerait bien mon dernier protégé.
Nous nous dispersons dans la foule des invités. En bon fils héritier de l'empire, je délaisse mes amis pour accompagner Emma et saluer tout ce qu'il y a d'importance (encore plus que la moyenne présente) parmi les invités. Henri nous accompagne soulignant par-là l'estime dans laquelle il me tient.
Du coin de l'oeil, je vois PH et Ernesto " protéger " Ludovic. En même temps Ludo profite d'une leçon en réel du comportement d'Escort en situation de représentation. Même si mes clients préféreront dans un premier temps le côté sexuel de ses prestations.
Son éducation paye et même s'il sortait plus souvent dans l'aristocratie que dans le milieu industriel (grands patron quand même !), il ne commet pas d'impairs.
Je repère au moins deux capitaines d'industrie qui en feraient bien leurs " 4 heure " de mon Ludovic ! Mais ils sont discrets et il faut mon regard de professionnel pour le déceler, d'autant plus que l'un est accompagné de bobonne embagousée à chaque doigt.
Nous apercevons Pablo s'activant dans sa cuisine quand les serveurs en passent la porte.
Le buffet est fantastique et plusieurs femmes demandent à Emma qui est le traiteur. Elles sont jalouses quand Emma leur dit que c'est son cuisinier personnel qui s'est chargé du buffet.
Kev me coince et me reproche de ne rien lui avoir dit concernant Ludovic. Ils ont discuté un peu ensemble et hors le coté sexuel, il le trouve plus que charmant. Quand je lui avoue que Ludovic a quasiment rejoint le blockhaus, il devine qu'il a déjà pris une place prépondérante dans mon coeur d'artichaut. Il me dit qu'il le découvrira alors à la prochaine touze. Comme ça fait longtemps que nous nous sommes vus, il me demande si ma jambe ça va. Je le rassure qu'elle se porte à merveille même si j'ai gardé la ferraille.
Je fais connaissance avec de nouveaux grands patrons utiles pour le développement des affaires d'Emma. Courbettes à leurs femmes qui trouvent charmant ma dégaine de voyou bien sapé ou de fils de bonne famille dévoyé, rapport à la pendeloque qui orne mon oreille. Dans les grandes circonstances, je sors le diamant que m'a offert Emma. Avec sa montre encadrée de diamants roses libres (cf. mes prestations avec elle 2010) ça décoince le visuel propret du smoking sur chemise blanche !
Ils sont quand même surpris du niveau de discussion que j'arrive à tenir. Je pense qu'ils s'attendaient à tomber sur un fils à papa. Entre mes études, mes participations aux conseils d'administration, mes cours particuliers sur la finance que j'ai régulièrement avec André mon banquier préféré, je tiens la distance ! Non mais !!
La soirée se termine tard où plutôt tôt. Henri et Kev sont logés sur place et quand il ne reste qu'eux, les cols se desserrent et les vestes tombent. Henri est dans la confidence me concernant. Tout au moins sur ma " famille " et l'apparition de Ludovic dans mon entourage ne l'a surpris qu'à moitié. Par contre il ne sait rien quant au fait que nous soyons parfois 4 à faire décoller son amie Emma !!
Pablo nous rejoint. Il est sur les rotules mais retrouve de l'énergie quand il voit Ludovic. Ernesto lui dit que c'est chasse gardée pour le moment. Mais qu'il en profitera surement à notre prochaine touze.
Henri et nous tous le félicitons pour son buffet. Comme il essaye de faire le modeste en nous disant avoir embauché pour l'occasion, Emma précise que toutes les recettes venaient de lui.
Jardinier
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Je te sauverai
Fandom : Tokyo Revengers
Relationship : Mikey x Takemichi
Voici ma participation pour le Tropetember 2023 pour le prompt : Major Character Death.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Mikey se demandait si Takemichi était revenu du passé. Est-ce qu’il essayerait de savoir ce qu’il était devenu ? Il savait qu’il chercherait à le retrouver. C’est pour cela qu’il lui avait laissé cette vidéo dans la capsule temporelle où il lui demandait de ne pas le retrouver. Il savait que Takemichi respecterait sa volonté. Après tout, qu’avait-il a offrir à part un monde de violence et de mort.
Disclaimer : Tokyo Revengers appartient à Ken Wakui.
@tropetember
AO3 / FF.NET
Mikey regarda au loin et mordit dans un taiyaki. On était le 19 juin. Douze ans jour pour jour que les membres du Toman avaient enterré la capsule temporelle et qu’ils avaient prévu de se retrouver. Mikey redoutait cette date depuis plusieurs jours. Il savait que ses amis seraient présents, se demandant sûrement où il était et s’il viendrait. Mais il ne devait pas se rendre au rendez-vous. S’il avait dissout le Toman et s’il avait brisé tous les liens avec eux, c’était pour les protéger et protéger leur avenir. Il devait les protéger de celui qu’il était devenu.
Il s’était quand même renseigné sur ce qu’ils étaient devenus. C’était plus fort que lui, il devait savoir. Ils avaient été les personnes les plus importante de sa vie et même s’il refusait de se l’avouer, il tenait toujours à eux.
Il avait appris que Draken avait ouvert un atelier motos. Chifuyu avait ouvert une animalerie et Kazutora l’aidait depuis sa sortie de prison. Pachin, qui venait de se marier, avait repris l’entreprise de son père et était secondé par Peyan. Mitsuya était devenu styliste et commençait à se faire un nom dans le milieu de la mode. Hakkai était un mannequin international et sa sœur était son agent. Quant-à Takemichi, il était gérant d’une boutique de DVD et allait bientôt épouser Hinata. Ils étaient tous heureux sans lui et s’était mieux ainsi.
Il se demandait si Takemichi était revenu du passé. Est-ce qu’il essayerait de savoir ce qu’il était devenu ? Mikey savait qu’il chercherait à le retrouver. C’est pour cela qu’il lui avait laissé cette vidéo dans la capsule temporelle où il lui demandait de ne pas le retrouver. Il savait que Takemichi respecterait sa volonté. Après tout, qu’avait-il a offrir à part un monde de violence et de mort.
Il y a douze ans, il savait comment les choses risquaient de finir. Sa pulsion finirait par le rattraper et Takemichi serait une de ses victimes. Il le tuerait, comme il tuait tous ceux qui le gênaient ou qui ne lui étaient plus d’aucune utilité.
Il y a bien longtemps, les seules personnes capable de l’aider à combattre cette pulsion avaient été Shinichiro, Emma et Baji. Mais tous les trois n’étaient plus de ce monde. Puis Takemichi était entré dans sa vie. Il avait cette force et ce courage qui avait donné envie à Mikey de combattre cette pulsion. Avec Takemichi à ses côtés, la noirceur qu’il avait en lui disparaissait. Il était devenu son héro et il l’aimait. Et c’est parce qu’il l’aimait qu’il devait le laisser retourner à son époque. Il savait qu’à l’instant où Takemichi disparaîtrait, sa pulsion noire reprendrait le dessus. Il était plongé bien trop profondément dans les ténèbres et plus personne ne pouvait le sauver. Pas même Takemichi.
Il mordit à nouveau dans son taiyaki lorsqu’il entendit quelqu’un arriver derrière lui. Il savait qu’il s’agissait de Sanzu, son fidèle second.
« Tu es sûr de ne pas vouloir t’y rendre ? Demanda Sanzu.
-Oui, répondit Mikey avec indifférence. »
Cette date faisait partie de son passé et cela devait rester ainsi.
******
Cela faisait plusieurs jours que Mikey entendait des rumeurs sur un homme qui cherchait des informations sur lui et sur le Bonten. Qui pouvait être cet idiot qui le cherchait alors même que les autorités le craignaient ? Pendant une seconde, le visage de Takemichi lui vint à l’esprit. Mais c’était impossible. Il devait se marier avec Hinata dans quelques jours et il ne risquerait pas de tout perdre pour le retrouver.
Mikey regarda Rindo se débarrasser du cadavre d’un des membres du Bonten qu’il venait d’exécuter. Il l’avait trahi, alors Mikey devait l’éliminer. Il ne ressentait rien. Ni regret, ni peine, ni plaisir comme les membres de son gang. Il était vide. Il vit du coin de l’œil Sanzu arriver. Il l’avait envoyé se renseigner sur cet homme.
« Tu as appris quelque chose ? Demanda Mikey.
-Il s’agit de Takemichi Hanagaki. »
Alors c’était bien lui, pensa Mikey. Il ne l’avait pas écouté et il l’avait recherché. Pourquoi fallait-il qu’il continue à jouer au héro ?
« Tu sais où il se trouve ? »
Sanzu acquiesça. La main de Mikey se crispa sur le pistolet.
« Amène-moi à lui. »
Mikey savait déjà ce qui allait se passer. C’était pour ça qu’il ne voulait pas revoir Takemichi. Pourquoi les choses devaient-elle se terminer ainsi ?
******
« Je te sauverai ! »
Pourquoi ? Pourquoi alors que Mikey venait de lui tirer dessus et qu’il était sur le point de mourir, Takemichi voulait toujours le sauver ? Il n’avait pas compris qu’il était trop tard pour lui. Cela faisait des années qu’il ne pouvait plus être sauvé. Pourquoi continuait-il d’insister ? Il lui avait dit lui-même qu’il ne pouvait plus retourner dans le passé.
Mikey n’en pouvait plus de cette vie. Il s’avança vers le bord et se laissa tomber dans le vide. C’était enfin terminé. Il sentit sa chute s’arrêter. Takemichi l’avait rattrapé par le bras. Comment était-ce possible ? Avec les balles qu’il lui avait tiré dessus, il devrait être entrain de se vider de son sang, incapable de bouger. Et pourtant, Takemichi refusait de le lâcher. Il continuait d’insister en disant qu’il pouvait encore être sauvé et pour la première fois, il l’appela par son prénom.
Quelque chose dans le cœur de Mikey changea. Il avait envie de croire en Takemichi et croire qu’il méritait d’être sauvé. Il lui attrapa la main et le regard de Takemichi changea. Mikey connaissait ce regard. Il l’avait déjà vu douze ans auparavant quand le Takemichi du futur voyageait dans le passé. Est-ce que c’était ce qui venait de se passer ? Est-ce que Takemichi venait de voyager dans le temps ?
Tout à coup, le corps de Takemichi bascula et tous deux tombèrent dans le vide. Malgré leur chute, Mikey ne voulait pas lui lâcher la main. La chute ne dura que trois secondes, qui semblait lui durer des heures.
Ils s’écrasèrent sur le sol. Le corps de Mikey avait amorti celui de Takemichi. Pourtant, il ne bougeait plus, il ne respirait plus. Mikey comprit qu’il était mort. Lui-même était au plus mal. Tous les os de son corps étaient brisés. Ses poumons devaient être perforés, il avait de plus en plus de mal à respirer. Jamais il n’avait eu aussi mal. Il voulait hurler de douleur, mais il n’y arrivait pas.
Il pouvait entendre un attroupement se former autour d’eux, mais il ne voyait rien. Le choc l’avait rendu aveugle. Sa main qui tenait celle de Takemichi se desserra peu à peu. Il se sentit partir et il comprit qu’il lui restait peu de temps. Il rassembla le peu de force qui lui restait pour lever son bras et le passer autour de Takemichi. Il n’avait jamais eu peur de mourir, mais cette fois, c’était différent.
« Takemitchy, réussit-il à murmurer. »
Takemichi lui offrait une seconde chance et Mikey espérait la passer auprès de celui qu’il aimait. Auprès de son héro, auprès de Takemichi.
Fin
#tropetember#tropetember 2023#tokyo revengers#takemikey#takemichi x mikey#sano manjiro#takemichi hanagaki#my writing
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 13 : Le monde des morts.
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Regina se tenait devant la porte de chez Emma, hésitante. Son cœur était lourd, et chaque battement semblait lui rappeler les erreurs qu'elle avait commises. Elle inspira profondément avant de frapper doucement.
Emma ouvrit la porte, ses yeux se posant immédiatement sur Regina.
— « Que fais-tu ici ? » demanda Emma, une pointe de méfiance dans la voix.
— « Je suis venue parler à Henry, » répondit Regina, sa voix tremblante mais déterminée.
Emma la fixa un moment, semblant peser sa réponse. Puis, elle fit un pas en arrière pour la laisser entrer.
Henry était assis sur le canapé, un livre sur les genoux. En voyant sa mère, il se figea. Ses yeux, d'habitude pleins d'amour pour elle, étaient maintenant remplis de colère et de déception.
— « Qu'est-ce que tu fais là ? » lança-t-il froidement.
Regina sentit son cœur se serrer à ces mots, mais elle s'avança prudemment.
— « Henry, je... je voulais te parler, m'expliquer. »
— « T'expliquer quoi ? » coupa-t-il. « Comment tu as tué ma grand-mère ? Comment tu as brisé notre famille, encore une fois ? »
Regina ferma les yeux un instant, la douleur de ses mots étant presque insupportable.
— « Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, » dit-elle. « Mais je n'étais plus moi-même. Les ténèbres m'avaient envahie, et j'ai laissé ma colère prendre le dessus. »
— « Les ténèbres, hein ? » Henry se leva brusquement, laissant tomber son livre. « Tu ne peux pas toujours blâmer les ténèbres, maman ! Tu as choisi de le faire ! Elle croyait en toi, elle t'aimait ! Et toi, tu l'as tuée. »
— « Tu crois que je ne m'en veux pas ? » dit-elle, sa voix se brisant. « Chaque seconde je ressens le poids de ce que j'ai fait. Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière, pour réparer mes erreurs. Mais je ne peux pas. Tout ce que je peux faire, c'est essayer de te montrer que je peux encore être une bonne mère. »
Henry la regarda, les bras croisés.
— « Une bonne mère ? » répéta-t-il, sa voix pleine d'amertume. « Une bonne mère ne tue pas. Une bonne mère ne laisse pas sa colère détruire tout ce qui compte pour elle. »
Regina sentit des larmes couler sur ses joues.
— « Je ne te demande pas de me pardonner maintenant, » dit-elle doucement. « Mais je te demande de me laisser te prouver que je peux changer. Que je peux être celle dont tu as besoin. »
Henry détourna le regard, les bras toujours croisés.
— « Je ne sais pas si je peux, » murmura-t-il. « Pas après ça. »
Regina hocha la tête, acceptant sa réponse, même si cela lui brisait le cœur.
— « Je t'aime, Henry, » dit-elle avant de se tourner pour partir.
Emma, qui avait observé la scène en silence, posa une main sur l'épaule de son fils après le départ de Regina.
— « Ça va aller, Henry, » dit-elle doucement. « Mais tu sais, elle essaie vraiment. »
Henry resta silencieux, fixant la porte par laquelle Regina était partie, ses émotions en conflit.
☆○o。 。o○☆
Lilia était assise dans un coin du restaurant de Granny's, le regard perdu dans une tasse de café qu'elle n'avait même pas touchée. Ses épaules étaient affaissées, comme si tout le poids du monde reposait sur elles. Elle semblait minuscule dans cette pièce remplie de vie, étrangère à l'agitation qui l'entourait.
Belle s'approcha doucement, un mélange de compassion et de tristesse dans les yeux. Elle s'installa en face de Lilia sans un mot, posant délicatement une main sur la table, près de celle de Lilia.
— « Lilia, » murmura Belle.
Lilia leva les yeux vers elle, ses pupilles fatiguées et rougies par les larmes.
— « Je ne sais pas comment continuer... » sa voix se brisa, et elle détourna le regard, honteuse de son chagrin.
Belle ne dit rien tout de suite. Elle tendit simplement la main et couvrit celle de Lilia avec douceur.
— « Tu n'as pas à tout affronter toute seule, » répondit-elle doucement. « Je suis là pour toi. »
Lilia secoua la tête, ses lèvres tremblantes.
— « Elle... elle était tout pour moi, Belle. Tout. Et maintenant, elle est partie, et je... je ne sais pas comment respirer sans elle. »
Belle serra un peu plus fort sa main, lui offrant un soutien silencieux.
— « Je sais que ça fait mal, » dit-elle. « Et je sais que rien de ce que je dirai ne pourra changer ça. Mais tu es forte, Lilia. Tu as traversé tellement de choses... et tu peux traverser ça aussi. Pas seule, mais avec ceux qui t'aiment. »
Les larmes de Lilia commencèrent à couler silencieusement, laissant des traces brillantes sur ses joues.
— « Je n'en ai plus la force... » murmura-t-elle.
Belle se leva doucement, contourna la table, et s'agenouilla à côté de Lilia. Elle la prit dans ses bras, serrant son amie contre elle avec une tendresse inébranlable.
— « Alors laisse-moi te porter pour un moment, » dit Belle. « Tu n'as pas besoin d'être forte tout de suite. Pleure, crie, fais ce que tu dois faire. Mais ne te referme pas. Elle aurait voulu que tu sois entourée, que tu continues à vivre. »
Lilia enfouit son visage dans l'épaule de Belle, ses sanglots brisant le silence entre elles. Belle caressait doucement ses cheveux, murmurant des mots apaisants.
Dans l'agitation habituelle de Granny's, ce moment semblait hors du temps. Lilia pleurait tout ce qu'elle avait perdu, et Belle restait, une ancre dans la tempête de son chagrin. Le monde autour d'elles pouvait attendre.
C'est alors que la cloche au-dessus de la porte tinta, et Gold entra. Son regard sombre parcourut la pièce jusqu'à s'arrêter sur Belle et Lilia. Il avançait d'un pas déterminé, son aura imposant un silence soudain dans le petit établissement.
Belle se leva immédiatement, inquiète.
— « Rumple, qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-elle, méfiante.
Gold ne répondit pas tout de suite, jetant un regard furtif à Lilia, qui releva à peine la tête, épuisée par sa douleur.
— « Je sais comment la ramener, » déclara-t-il d'un ton grave.
Les mots firent l'effet d'une décharge électrique. Lilia releva brusquement la tête, ses yeux emplis d'espoir mêlé de méfiance.
— « Qu'est-ce que vous voulez dire ? » demanda-t-elle d'une voix brisée.
Gold avança encore d'un pas, posant sur la table un vieux grimoire usé, ses pages marquées par des symboles runiques.
— « Je sais où elle est, » dit-il. « Et je sais comment la ramener. Mais pour cela, il faut aller la chercher... dans le royaume de Hela. »
Belle écarquilla les yeux, sa voix trahissant sa stupeur.
— « Le royaume de Hela ?! Rumple, c'est de la folie ! Ce n'est pas un endroit pour les vivants. Personne n'en revient indemne, et tu le sais. »
Gold ignora les protestations de Belle et fixa Lilia.
— « Lucillia est là-bas. Sa lumière n'a pas complètement disparu, et j'ai trouvé le sort qui nous permettra de franchir les portes. »
Lilia, les mains toujours tremblantes, semblait incapable de répondre. Son cœur battait la chamade à l'idée de revoir Lucillia, mais elle savait aussi que ce que Gold proposait était dangereux, peut-être suicidaire.
— « Vous êtes sûr... sûr qu'elle est là ? » murmura-t-elle finalement.
Gold hocha la tête, son expression grave.
— « Hela l'a prise, mais elle ne l'a pas complètement consumée. C'est une garce mais je suis sûr qu'elle ne fera pas de mal à sa fille. Si nous agissons vite, nous pouvons encore la ramener. Mais il faut faire vite. »
Belle croisa les bras, essayant de garder son calme.
— « Et quel est le prix de ce sort, Rumple ? Il y a toujours un prix. »
— « Le prix, c'est le risque. Si nous échouons, nous pourrions tous y rester. Mais si nous réussissons... Lucillia reviendra. »
Lilia se leva soudain, ses yeux brillant d'une détermination renouvelée malgré son visage marqué par la fatigue et le deuil.
— « Je ferai tout pour la ramener, » dit-elle d'une voix ferme.
Belle posa une main sur son bras, tentant de la calmer.
— « Lilia, réfléchis. C'est dangereux, et Hela ne laissera pas Lucillia partir si facilement. »
Lilia se tourna vers elle, les larmes menaçant de couler à nouveau.
— « Belle, elle est tout pour moi. Je ne peux pas rester là sans rien faire. »
Gold les observa un moment, puis ajouta :
— « J'ai le sort prêt. Nous devons décider maintenant. Une fois les portes ouvertes, il n'y aura pas de retour en arrière. »
Belle regarda Lilia, puis Gold et dit.
— « Si vous faites ça, » dit-elle doucement, « N'y aller pas seul »
Gold esquissa un sourire en coin, un mélange d'amusement et de respect pour la ténacité de Belle.
— « Très bien. Nous partons au crépuscule. Nous aller chercher les autre.»
☆○o。 。o○☆
Ivana était déjà debout, les premiers rayons de soleil filtrant à travers les rideaux. Elle s'était préparée un café — un rituel sacré pour elle — et l'avait posé sur la table de chevet. Tandis qu'elle répondait à un message de Henry, absorbée par son téléphone, Agatha, toujours étendue dans le lit, attrapa la tasse et en prit une petite gorgée, savourant le goût fort et riche du breuvage.
Ivana, concentrée sur l'écran, ne remarqua rien tout de suite. Mais lorsqu'elle termina son message et reposa son téléphone, son regard se posa directement sur la tasse dans la main d'Agatha.
Un sourire en coin se dessina sur son visage, accompagné d'un sourcil légèrement levé.

— « Tu sais, » dit-elle en croisant les bras, son ton taquin mais faussement sévère. « Si quelqu'un d'autre osait toucher à mon café, il aurait de sérieux ennuis. »
Agatha étouffa un rire, reposant la tasse sur la table de chevet avec une lenteur exagérée, son expression faussement innocente.

— « Heureusement pour moi, je ne suis pas n'importe qui. »
Ivana plissa légèrement les yeux, amusée, avant de s'asseoir sur le bord du lit, se penchant légèrement vers Agatha.
— « Tu es vraiment chanceuse que je t'aime, sinon... »
Agatha sourit malicieusement, attrapant la main d'Ivana pour l'attirer un peu plus près.
— « Sinon quoi ? » provoqua-t-elle.
Ivana la fixa un instant, son sourire s'adoucissant.
— « Sinon, plus de bisous pour toi. »
Agatha arqua un sourcil, amusée, et se rapprocha lentement, si près que leurs visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Ses yeux pétillaient de défi.
— « Comme si tu pourrais me résister. »
Ivana ne recula pas, son sourire devenant plus joueur.
— « Tu veux vraiment te lancer dans un pari ? » répondit-elle, son ton suave, son regard fixant intensément celui d'Agatha.
Ivana regarda Agatha vider les dernières gouttes de son café, un mélange de surprise et de fausse indignation sur le visage. Elle posa une main sur sa hanche, l'autre pointant la tasse désormais vide.
— « Tu viens sérieusement de finir mon café ?! » demanda-t-elle, feignant l'horreur.
Agatha posa la tasse sur la table, un sourire espiègle éclairant son visage.
— « Tu as dit que je suis chanceuse que tu m'aimes, non ? Alors, autant profiter de cet avantage. »
Agatha, avec son sourire espiègle toujours présent, s'approcha encore plus d'Ivana. Lentement, elle inclina la tête et s'apprêta à poser ses lèvres sur celles de sa femme, savourant le moment d'intimité qui s'épanouissait entre elles. Mais, à cet instant précis, un coup retentit à la porte.
— « Sérieusement ?! » grogna Agatha, reculant à contrecœur. Elle roula des yeux et se tourna vers la porte, marmonnant : « Si c'est encore un vendeur, je le transforme en crapaud. »
Ivana éclata de rire en silence, amusée par la réaction d'Agatha, qui traversa la pièce d'un pas vif pour ouvrir la porte.
Agatha ouvrit brusquement, prête à envoyer promener l'intrus, mais son visage se figea en voyant Gold, un air grave sur le visage.
— « Rumple, qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-elle, croisant les bras, clairement agacée par l'interruption.
Gold ne perdit pas de temps. Il entra dans la chambre sans attendre une invitation, refermant la porte derrière lui.
— « Je ne suis pas là pour des politesses, Agatha, » dit-il, son ton sec mais empli d'une urgence inhabituelle.
Ivana, qui était restée assise, fronça les sourcils et se redressa légèrement.
— « Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle calmement, observant Gold avec méfiance.
Rumple balaya la pièce du regard avant de fixer Agatha.
— « J'ai trouvé un moyen d'entrer dans le royaume d'Hela, » déclara-t-il, ses yeux brillants d'une détermination féroce.
Le silence tomba lourdement dans la pièce. Agatha croisa les bras, tentant de garder son calme.
— « Tu veux aller là-bas pour quoi ? »
— « Pour ramener ma fille. Je vais ramener Lucillia. »
Ivana échangea un regard surpris avec Agatha, comprenant que ce que Gold leur proposait était aussi risqué que potentiellement salvateur.
Un silence tendu s'installa dans la pièce après la déclaration de Gold. Ivana posa son regard sur lui, ses traits adoucis par une rare empathie.
— « Vous voulez vraiment risquer votre vie pour ramener Lucillia... » murmura-t-elle, touchée par la détermination du père.
Agatha, en revanche, fronça immédiatement les sourcils et tourna son regard vers Ivana.
— « Attends une seconde. Si tu penses que tu vas y aller, il est hors de question que ça arrive, » déclara-t-elle fermement, sa voix froide et autoritaire.
Ivana, toujours assise, releva la tête pour croiser le regard d'Agatha.
— « Ne commence pas, Agatha, » répondit-elle calmement. « Je viens. »
Agatha, exaspérée, s'avança d'un pas vers Ivana, levant les mains comme pour appuyer ses mots.
— « Non. Absolument pas. Ce n'est pas négociable. Il est hors de question que je te laisse aller là-bas. Je ne vais pas te perdre, Ivana. »
Ivana se leva à son tour, se plaçant face à Agatha.
— « Et moi, il est hors de question que je te perde. Je viens, point final, » rétorqua-t-elle, sa voix teintée d'émotion mais aussi d'une inébranlable détermination.
Gold, qui observait l'échange avec une patience limitée, s'avança légèrement.
— « Si vous avez fini de jouer à qui est le plus têtu, » intervint-il, ses mots aiguisés comme un couteau. « Vous devez comprendre que ce voyage n'est pas seulement dangereux. Il est mortel. Les chances de succès sont minces, et je n'ai pas le luxe de perdre du temps avec vos disputes. »
— « Justement ! » s'exclama Agatha en se tournant vers Gold. « Si c'est si dangereux, alors il n'y a aucune raison pour qu'Ivana risque sa vie là-bas ! »
Ivana posa doucement une main sur le bras d'Agatha, son regard brûlant d'intensité.
— « Et toi ? Tu crois que je pourrais rester ici à t'attendre, en espérant que tu reviennes ? Non, Agatha. Si tu y vas, je viens avec toi. C'est non négociable. »
Gold soupira, croisant les bras, agacé par leur entêtement
.
— « Vous ne comprenez pas, » grogna-t-il. « Ce genre de lien, cet attachement... Hela pourrait s'en servir contre vous. Vos émotions, vos peurs, vos faiblesses. Tout ce que vous ressentez l'une pour l'autre, elle le verra, et elle l'exploitera. Si vous voulez vraiment ramener Lucillia, vous devez y aller avec une résolution inébranlable, pas avec des querelles ou des craintes. »
Agatha fusilla Gold du regard, mais ses mots l'atteignirent malgré tout. Elle tourna la tête vers Ivana, la mâchoire crispée
.
— « Je ne peux pas te perdre, » souffla-t-elle finalement, sa voix brisée par la peur.
Ivana posa ses mains sur les joues d'Agatha, la forçant à la regarder.
— « Et je ne peux pas te perdre non plus, » murmura-t-elle avec douceur. « Alors, on fait ça ensemble. »
Gold observa leur échange silencieusement, puis hocha lentement la tête.
— « Très bien. Mais si vous venez, vous feriez mieux de vous préparer. Là où nous allons, l'amour et le courage ne suffiront pas. Il faudra être prêts à tout sacrifier. »
Ivana leva les yeux au ciel, laissant échapper un léger rire sarcastique.
— « Wow, vraiment, » dit-elle en se tournant vers Gold. « Vous avez un don incroyable pour remonter le moral des troupes. Peut-être devriez-vous écrire un manuel sur comment inspirer confiance en cinq étapes faciles. »
Gold haussa un sourcil, clairement peu impressionné.
— « Et peut-être que vous devriez écrire un livre sur comment être sarcastique dans des situations où la vie est en jeu. »
Ivana croisa les bras, un sourire narquois sur les lèvres.
— « Oh, ne vous inquiétez pas, monsieur les ténèbres, je gère très bien le sarcasme ET le danger. Mais merci pour votre charmant commentaire. »
Agatha étouffa un sourire en coin, jetant un regard à Ivana avant de se tourner vers Gold.
— « Vous allez vite apprendre que vous ne gagnez jamais une joute verbale avec elle. »
Gold roula des yeux, un soupir exaspéré échappant à ses lèvres.
— « Très bien, si vous avez fini de jouer, peut-on se concentrer sur le fait que chaque seconde que nous perdons ici rapproche Lucillia de rester dans ce royaume à jamais ? »
Ivana leva les mains, faussement désolée.
— « Bien sûr, monsieur l'urgence. Allons sauver le monde avec votre tact légendaire. »
Gold serra les dents, préférant ignorer la réplique, tandis qu'Agatha secouait légèrement la tête, amusée par le petit échange.
Agatha observa Ivana avec un sourire en coin, amusée par son attitude. La voir répliquer de cette manière la fascinait toujours autant. Elle adorait ces moments où Ivana montrait son caractère, et cela se voyait dans le regard d'Agatha. Se mordant discrètement la lèvre, elle décida de recentrer la conversation.
— « On va avoir besoin de Regina. »
Ivana se tourna vers elle, arquant un sourcil, intriguée par ce changement de sujet soudain.
— « Regina ? Tu crois qu'elle acceptera de nous aider, après tout ce qu'elle a traversé ? »
Agatha haussa les épaules, son sourire en coin toujours présent.
— « Elle n'aura pas le choix. Si on veut affronter ce qui nous attend dans le royaume d'Hela, on aura besoin de sa puissance. »
Gold, qui avait suivi l'échange en silence, intervint d'un ton calme mais déterminé :
— « Regina est peut-être la clé pour que ce plan fonctionne, mais elle pourrait aussi devenir un obstacle si ses émotions prennent le dessus. Il faudra être prudent. »
Ivana soupira légèrement avant de répondre :
— « Alors autant aller la voir maintenant, avant qu'elle ne change d'humeur. »
Agatha jeta un dernier regard à Ivana, son sourire s'adoucissant.
— « Toujours si pleine de sagesse, ma chère Ivana. Allez, on y va. »
Et, sans attendre, elle se dirigea vers la porte, Ivana sur ses talons, prête à affronter une Regina potentiellement réticente.
☆○o。 。o○☆
Héla se tenait seule dans son royaume, où l'obscurité semblait étouffer toute lumière. Le corps sans vie de sa fille reposait sur une immense table de pierre noire, entourée d'une aura funèbre. Les flammes verdâtres qui illuminaient la salle vacillaient doucement, reflétant la tristesse qui envahissait Héla.
S'approchant lentement, elle posa une main tremblante sur la joue froide de sa fille, son visage affichant un mélange de douleur et de regret.
— « Je suis désolée... » murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion. « Je pensais te protéger. Je croyais qu'en te cachant dans le monde des humains, tu aurais une chance de vivre une vie meilleure, loin des horreurs de ce royaume. »
Elle ferma les yeux, laissant une larme solitaire glisser sur sa joue avant de tomber sur la peau immobile de sa fille.
— « Mais j'ai échoué. J'aurais dû te garder avec moi. Peut-être que tout cela aurait été différent... Peut-être que je t'aurais protégée, comme une mère aurait dû le faire. »
Sa main glissa lentement de la joue de sa fille jusqu'à sa main inerte, qu'elle serra doucement.
— « Tu étais ma lumière dans ce monde de ténèbres, Lucillia.. »
Le silence du royaume des morts était presque assourdissant, interrompu seulement par les soupirs de Héla. Elle se redressa légèrement, un éclat de détermination passant dans son regard.
— « Je ne peux pas te laisser partir ainsi. Pas encore. Si je dois braver les lois de la mort pour te ramener, je le ferai. Tu mérites une seconde chance, ma fille. »
Elle se détourna de la table, les yeux fixant un point invisible dans la pénombre, déjà en train de préparer son prochain mouvement. Pour Héla, aucune règle, aucun obstacle, n'était assez puissant pour empêcher une mère de tenter l'impossible pour son enfant.
☆○o。 。o○☆
Lorsque le sort fut lancé, l'air dans la pièce sembla se figer un instant, l'atmosphère lourdement chargée de magie. Une lueur aveuglante envahit l'espace, faisant cligner des yeux à Regina, Ivana, et Gold, tandis que tout autour d'eux se dissolvait. Le monde familier autour d'eux se décomposait, remplacé par une sensation de vertige. Ils étaient transportés, non pas simplement dans un autre endroit, mais dans un autre monde – un royaume où les lois de la vie et de la mort se mêlaient d'une manière étrange et oppressante.
Le sol sous leurs pieds se transforma en marbre noir, et des ombres dansaient sur les murs, créant une ambiance aussi glaciale que la mort elle-même. Des brumes épaisses s'élevaient du sol, comme si chaque recoin du royaume était imprégné d'une énergie malveillante. Le royaume d'Héla, la déesse des morts, les avait engloutis.
Regina, habituellement si confiante, ressentait un frisson glacé dans son dos. C'était comme si elle pouvait sentir la présence de Héla elle-même, observant, les yeux perçants de la déesse de la mort sur eux. Elle serra les poings, déterminée à ne pas flancher.
Ivana, à ses côtés, jeta un regard furtif à Regina, consciente que ce qu'ils allaient affronter ici pourrait les briser tous. Mais elle savait qu'ils n'avaient pas d'autre choix. Elle se tourna vers Gold, qui, malgré la situation, restait calme. Son regard trahissait cependant une profonde inquiétude. L'idée de récupérer sa fille morte n'était pas sans conséquence, et le royaume des morts était une entité impitoyable.
« Héla ne nous laissera pas passer sans conséquences », dit Gold, la voix basse mais résolue. « Nous devons être prêts à tout. »
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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