#Emma pour toujours
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2023 â 59
#lours postal#carte postale#monochrome#série des pieds et des mains#série à la coupe#Emma#modÚle Emma#Emmarcescible#Emma pour toujours#art postal#mail art#art collaboratif
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philatélie 108
#lours file à télie#carte postale#cachet postal manuel#philatélie#bureau temporaire#couleur#art postal#affranchissement philatélique#mailart#cachet postal de dinant#Emma bien sûr et pour toujours
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Dear Liam,
Ătant moi mĂȘme maman ,je peux comprendre combien pour ta famille cela doit ĂȘtre difficile , du haut de mes 47 ans , je peux te dire que toi Liam et les garçons vous m'avez aidĂ© Ă traverser des moments trĂšs difficiles comme la dĂ©pression, la musique est l'un des meilleurs remĂšdes et j'ai trouvĂ© en vous cette joie de vivre pleinement, cet amusement et cette complicitĂ© que vous aviez tous . Je suis malgrĂ© mon Ăąge, par rapport Ă d'autres fans , tres affectĂ©e par ton dĂ©part prĂ©maturĂ©. J'espĂšre que tu regardes le monde de lĂ oĂč tu es que tu vois combien tu es toujours aimĂ©. Emma
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hier on sâest fait deux amis de maniĂšre totalement impromptue au bar avec ania et on les revoit la semaine prochaine mĂȘme heure mĂȘme endroit ça me fait trop rire jâai lâimpression de les connaĂźtre depuis toujours et sinon aujourdâhui je suis allĂ©e boire un verre avec emma pour quâelle me parle de sa meuf trop nulle qui je lâespĂšre sera bientĂŽt son ex et je nâai bu que du chocolat chaud et du coca je suis trop forte jâai mĂȘme pas Ă©tĂ© tentĂ©e de boire des biĂšres comme elle (si)
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
3/10
Et au fur et Ă mesure que la conversation avançait, il m'a parlĂ© de beaucoup de choses, et j'en ai dĂ©voilĂ© moi-mĂȘme de plus en plus. Je pense que tu ne le rencontreras jamais, mais il a cette maniĂšre de mettre les gens Ă l'aise avec lui que j'adorerais imiter.
Il m'a alors parlé du fiancé de sa fille, ma cousine Anne. C'est une chouette fille. Nous ne sommes pas trÚs proches car c'est quelqu'un de trÚs solitaire, mais je l'ai toujours bien aimée et c'est réciproque. Et là , Oncle Adelphe a lùché le nom du fiancé. Jean. Mon Jean.
J'ai Ă©tĂ© si anĂ©antie quand je l'ai compris que je me suis effondrĂ©e dans ses bras en pleurant et je lui ai tout racontĂ©. Il m'a consolĂ©e comme il a pu, mais au milieu de mon chagrin, j'ai bien vu que lui-mĂȘme Ă©tait complĂštement dĂ©boussolĂ©. Ma pauvre cousine est une victime autant que moi il faut dire. Ce salaud a couru aprĂšs nous deux sans que nous nous en rendions compte ! Et comble de l'injure, Oncle Adelphe m'a dit qu'une voix atone qu'il Ă©tait impossible de rompre les fiançailles, car Anne lui a avouĂ© avoir "Ă©tĂ© avec lui". En dĂ©finitive, c'est la mĂȘme histoire qu'avec sa grande soeur Emma, mariĂ©e au plus vite pour cacher le scandale. Et si jamais elle Ă©tait enceinte aussi ?
Il a voulu me revoir qui si de rien n'était. Mais j'étais dans un tel état que j'ai a nouveau fondu en larmes, presque au bord de l'évanouissement. Je suis allée chercher Oncle Adelphe. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter, qu'il allait prendre les choses en main. Je n'ai jamais revu Jean. Il a épousé Anne trois semaines plus tard.
Je ne sais pas pourquoi Oncle Adelphe n'a pas dit la vérité à Anne, mais je pense le savoir. Ma cousine a été gravement touchée par le décÚs de sa mÚre, puis quand son pÚre ne s'est pas occupée d'elle (longue histoire, que je te raconterai sans doute un jour). Je ne sais pas si il a eu raison, mais j'imagine qu'il n'a pas voulu lui briser le coeur à nouveau. Je ne pense pas que j'aurai agis différemment à sa place.
Transcription :
Adelphe « Bon, parles-moi un peu de lui. »
ArsinoĂ© « Il est trĂšs gentil. Il est beau aussi. ClĂ©o a mĂȘme dis quâil avait sans doute les plus beaux yeux quâelle avait jamais vu, mĂȘme plus jolis que les vĂŽtres. Il est romantique aussi, trĂšs patient. Par contre, jâai lâimpression que notre famille lui fait un peu peur. »
Adelphe « Un sentiment qui nâest pas partagĂ© par Mademoiselle Laroche il me semble. »
Arsinoé « Oui, le contraste est assez drÎle. »
Adelphe « Ne tâinquiĂšte pas. Ce nâest pas irrĂ©conciliable. Tout le monde ici semble se marier sans trop de considĂ©ration pour le rang social, mĂȘme si cela engendre parfois des conflits. »
ArsinoĂ© « ClĂ©o dit aussi que par ici, on aime bien aller piocher une pomme sur une branche voisine de lâarbre. »
Adelphe « Câest si bien dit, je reconnais lĂ ta sĆur ! Et elle nâa pas vraiment tort, je ne vais pas le contester. Jâen dĂ©duis quâil nâest pas dâici. »
Arsinoé « Non. De Seraincourt. »
Adelphe « Câest fou le nombre de gens de Seraincourt qui sâinstallent ici ! Le fiancĂ© de ma fille vient de lĂ -bas lui aussi. »
ArsinoĂ© « Anne sâest fiancĂ©e ? »
Adelphe « Oui, mĂȘme si ce nâest pas encore officiel. Je lui ait donnĂ© ma bĂ©nĂ©diction hier soir. Me voici bien parti pour devenir Ă nouveau grand-pĂšre trĂšs vite. »
Arsinoé « Félicitations mon oncle ! Je le rencontrerai au repas de fiançailles. »
Adelphe « Je me demande si tu ne le connais pas déjà . Il a travaillé chez nous il y a quelques années. Un saisonnier. »
ArsinoĂ© « Oh, ce serait drĂŽle en effet. Jâen aurai des choses Ă raconter Ă Cousin Lucien ! »
Adelphe « Et bien voilà  ! Parle-lui aussi de ton amoureux, je sais que ces choses là intéressent les jeunes hommes. »
ArsinoĂ© « Je pense quâil sait dĂ©jĂ tout. »
Adelphe « Alors parle-lui de ton mĂ©tier NoĂ©. Câest quelque chose de trĂšs important pour toi, et Ă ce titre, je ne vois pas comment ta lettre pourrait ĂȘtre barbante. Et au vu de ce que tu me dis de Cousin Lucien, il ne me paraĂźt pas un goujat au point de tâĂ©crire que ça ne lâintĂ©resse pas. Tu sais, aussi nouveau et merveilleux que soit lâamour, il y aura tout de mĂȘme une certaine routine au bout dâun moment, et tu nâauras pas grand-chose Ă raconter. Vous avez lâair de bien vous entendre, alors fais lui un peu confiance. »
Arsinoé « Bon, trÚs bien. »
Adelphe « Allez Noé, je dois te laisser. Jean veut venir à la maison ce soir, et je suis le seul qui puisse jouer les chaperons. »
Arsinoé « Jean ? »
Adelphe « Jean Davires oui. Le fiancĂ© dâAnne. »
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Ăcoute le chant de la riviĂšre : son murmure apaise les bruissements du grand saule pleureur. Elle dit que je suis vierge de tous les mondes. Mon cĆur ne perle que pour toi. En suspension dans la moiteur du temps, un physalis groseille tes lĂšvres en calice...
Viens dormir pour toujours ?
Mon ventre est ta maison !
Marion Lubreac
Ph. Emma Tempest : Heather Kemesky et Erika Linder
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Elle est comme ça. Elle porte son parfum et sa dignitĂ© chaque matin. Puis elle sort avec le sourire sur son cĆur. Ce sourire qui est donnĂ© par la conscience dâĂȘtre une femme parmi tant dâautres, mais pas comme tant dâautres. Elle est comme ça. CohĂ©rente avec ce quâelle pense, une petite goutte de sensibilitĂ© dans une mer dâindiffĂ©rence. Pour sa gratitude, sa gĂ©nĂ©rositĂ© et son humanitĂ© se rend spĂ©ciale aux yeux aimants de ceux qui savent cultiver des sentiments positifs. de ceux qui ont le mĂȘme regard mĂ©lancolique pour sâĂȘtre consumĂ©s par amour. Elle sâen fiche si ce n'est pas toujours compris... Elle a appris Ă ĂȘtre et non Ă paraĂźtre, de se comprendre puis de comprendre, de donner pour pouvoir recevoir, de sâĂ©merveiller pour ensuite surprendre. Elle est comme ça. Câest un vaisseau Ă©motionnel. Et elle sourit. Avec de la tendresse.
Emma Lamberti
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De Emma Ă Cristina
ChĂšre Cristina,
Je suis dĂ©solĂ©e, je suis dĂ©solĂ©e, vraiment dĂ©solĂ©e ! Je me rends compte que le message que je viens de tâenvoyer nâa ni queue ni tĂȘte, alors aprĂšs lâavoir lu, jette-le et lis cette lettre. JâĂ©tais un peu hystĂ©rique quand je lâai Ă©crit ; je voulais tout te raconter au sujet de Mina qui avait disparue pendant plusieurs jours, mais je ne pouvais pas. Et quand jâai pu, je me suis complĂ©tement dĂ©chargĂ©e. Encore une fois, dĂ©solĂ©e.
CâĂ©tait horrible de ne pas pouvoir te parler de ce quâil se passait. Jâai toujours dĂ©testĂ© la politique, je ne tâapprends rien⊠mais mĂȘme si ta situation (et celle de Mark) est inhabituelle, la Cour des LumiĂšres considĂšre certainement que vous faites partie de la suite de Kieran, et on nous avait formellement interdit de rĂ©vĂ©ler Ă lâune ou lâautre Cour que Mina avait Ă©tĂ© enlevĂ©e dans sa propre chambre Ă Blackthorn Hall. Et nous avons obĂ©i Ă la lettre.
Alors, il sâavĂšre que la personne qui avait organisĂ© lâenlĂšvement Ă©tait MĂšre Hawthorn, la nourrice de la PremiĂšre HĂ©ritiĂšre, qui a choisi dâĂ©pouser un Chasseur dâOmbres. Depuis, elle a eu des relations compliquĂ©es avec les Chasseurs dâOmbres, surtout avec les Herondale (qui nâa pas de relations compliquĂ©es avec les Herondale, on se le demande). Et lĂ elle exigeait de parler Ă Kit comme condition pour que nous puissions rĂ©cupĂ©rer Mina.
Personne ne voulait que Kit y aille, mĂȘme si nous avions tous terriblement peur pour Mina. Mais il Ă©tait rĂ©solu. On ne pouvait pas lâarrĂȘter. Nous avons donc trouvĂ© un arrangement grĂące Ă quelques elfes intermĂ©diaires pour que Kit rencontre MĂšre Hawthorn. Elle avait demandĂ© Ă ce que le rendez-vous ait lieu prĂšs de lâeau dâun fleuve, alors nous sommes allĂ©s Ă la Promenade de Chiswick. Il y a un minuscule parc lĂ -bas, et un petit kiosque Ă musique. Tous ensemble (Julian et moi, Tessa, Jem et Kit), nous y sommes allĂ©s sans dire un mot et avec des mines sombres. Tessa nâarrĂȘtait pas de caresser Kit dans le dos, et câĂ©tait Ă©vident quâelle essayait de ne pas pleurer. Jem avait lâair de vouloir tuer quelquâun. Kit avait simplement lâair dĂ©terminĂ©. Et Jules⊠je parlerai de Jules aprĂšs.
Nous sommes restĂ©s un peu en arriĂšre pendant que Kit traversait la pelouse pour rejoindre le kiosque. A son approche, MĂšre Hawthorn est apparue de derriĂšre les arbres, avec Mina dans les bras, et sâest avancĂ©e vers lui.
Jules et moi nous sommes crispĂ©s, au cas oĂč Jem ou Tessa se serait ruĂ© vers le bĂ©bĂ©. Nous nâaurions pas pu leur en vouloir, mais nous savions que ce nâĂ©tait pas possible. Kit devait pouvoir rĂ©cupĂ©rer Mina sans violence. Tout ce que je peux dire, câest quâon voit quâils ont endurĂ© dâinnombrables Ă©preuves tous les deux au cours de leur longue vie. Ils se serraient les mains, immobiles, mais câĂ©tait clair quâils avaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment envie de courir vers leurs enfants. Ils faisaient preuve dâun incroyable sang-froid, et ça me brisait le cĆur.
Kit et MĂšre Hawthorn se sont rejoints devant le kiosque. Evidemment nous nâentendions pas leur conversation, mais nous avons tout de suite vu Mina tendre les bras vers Kit. Il a tentĂ© de la prendre, mais MĂšre Hawthorn sâest interposĂ©e. Elle nâavait pas du tout lâintention de la rendre et ils ont commencĂ© Ă se disputer. Je voyais Ă quel point Kit Ă©tait Ă©nervĂ© mĂȘme sâil essayait de garder son calme. Il nâarrĂȘtait pas de faire non de la tĂȘte, presque Ă chaque fois que MĂšre Hawthorn prenait la parole.
Bref, ça a durĂ© quelques minutes, puis MĂšre Hawthorn sâest mise Ă rire. Elle a tournĂ© la tĂȘte (elle nous voyait, Ă©videmment, et sâen moquait) et a claquĂ© des doigts. Kit est tombĂ© Ă la renverse ; il a fait une pirouette et sâest relevĂ©. Mais des tiges noires Ă©mergeaient du sol, sâattaquaient Ă lui et sâenroulaient autour de ses jambes. Mina criait si fort que nous lâentendions.
- Câen est assez, a rugi Jem.
Il sâapprĂȘtait Ă traverser la rue, mais Julian a posĂ© une main sur son Ă©paule.
- Attends, lui a-t-il dit.
Nous lâavons tous regardĂ©, interloquĂ©s. Tu sais que jâai une confiance absolue en Julian, mais pendant une seconde, mĂȘme moi je me suis demandĂ©e sâil Ă©tait devenu fou.
Et ensuite. Et ensuite il y a eu un Ă©nooorme bruit. Jâai dâabord cru que câĂ©tait un hĂ©licoptĂšre, ou peut-ĂȘtre plusieurs hĂ©licoptĂšres, mais ensuite jâai compris que non, le bruit Ă©tait plus Ă©trange que ça⊠câĂ©tait des sabots qui frappaient le ciel. Ils sont passĂ©s au-dessus de nous⊠câĂ©tait Gwyn et Diana ! Enfin, câĂ©tait toute la Chasse Sauvage, ils Ă©taient plus dâune vingtaine, certains sur des chevaux, dâautres sur des crĂ©atures ailĂ©es que je nâavais encore jamais vues. Mais Ă lâavant galopait Gwyn, et Diana Ă©tait sur un autre cheval derriĂšre lui, ses cheveux flottant au vent.
Diana est descendue en piquĂ© et sâest emparĂ©e de Mina dans les bras de MĂšre Hawthorn. Gwyn la suivait et a saisi MĂšre Hawthorn dâun bras (ce gars est assez costaud, on dirait) et lâa jetĂ©e sur le dos de son cheval. Ăa paraissait plutĂŽt dangereux pour MĂšre Hawthorn, mais bon, on nâa pas beaucoup de sympathie pour les kidnappeuses.
Diana est descendue en piquĂ© (câest le truc de la Chasse Sauvage, les descentes en piquĂ©, tu te souviens) sur nous, et a dĂ©licatement rendue Mina Ă Jem et Tessa. Puis Diana nous a fait un clin dâĆil et est repartie dans le ciel. Elle, Gwyn et le reste de la Chasse Sauvage ont galopĂ© plus vite que je ne le croyais possible. Je pense quâils devaient Ă©loigner MĂšre Hawthorn de nous, ce qui Ă©tait logique. En un rien de temps, ils avaient disparu dans les nuages.
Je dois dire que le clin dâĆil de Diana Ă©tait vraiment cool. Je me rends compte que ça me manque un peu de faire des trucs cools. Je crois que jâirai dans le jardin avec Cortana ce soir pour sĂ©vĂšrement dĂ©capiter des mauvaises herbes.
Enfin bref. Kit nous rejoignait en courant, Tessa pleurait de soulagement et Jem ne quittait pas des yeux lâendroit oĂč la Chasse Sauvage avait disparue. Mina, Ă©videmment, se portait Ă merveille. Elle rĂ©pĂ©tait « Cheval ! Cheval ! », câĂ©tait hilarant, puis Kit est arrivĂ© et lâa cajolĂ©e. Julian et moi nous sommes Ă©loignĂ©s pour les laisser se retrouver tous les quatre.
Julian avait une de ces expressions sur le visage et jâai eu une intuition :
- CâĂ©tait toi, non ? Tu as contactĂ© la Chasse Sauvage ?
Il a haussé les épaules :
- MĂšre Hawthorn avait dit de ne contacter ni la Cour des LumiĂšres ni celle des TĂ©nĂšbres, mais la Chasse Sauvage nâappartient Ă aucune. Ils nâont prĂȘtĂ© allĂ©geance Ă personne.
- MÚre Hawthorn non plus, ai-je répondu. Donc tu as dit quelque chose comme « Fées sauvages, venez récupérer votre amie sauvage, elle devient trop sauvage » ?
- CâĂ©tait lâidĂ©e.
Il a dit ça dâun ton dĂ©sinvolte, mais je voyais quâil Ă©tait fier de lui. Et oui, dâaccord, jâĂ©tais fier de lui aussi, ce que je lui ai dit.
Sur le chemin du retour, nous avons demandĂ© Ă Kit ce que MĂšre Hawthorn lui voulait. Il a expliquĂ© quâelle voulait lui dire quâil Ă©tait le descendant de la premiĂšre tu-sais-qui (je sais que Kieran tâa parlĂ© de lâhĂ©ritage elfique de Kit, mais pas de tout, et peu de gens savent) et quâelle Ă©tait venue le chercher pour quâil aille vivre au Royaume des FĂ©es lĂ oĂč Ă©tait sa place. Il a essayĂ© de lui faire comprendre quâil nâavait aucune envie de vivre au Royaume des FĂ©es, que sa vie actuelle lui convenait (mais il a dit ça en regardant Jem et Tessa, et je crois quâil prĂ©fĂ©rait dire « convenir » plutĂŽt que ce quâil ressent vraiment, qui est bien plus que ça). Elle lui rĂ©pĂ©tait que câĂ©tait son destin et son devoir, son avenir le rattrapera bien assez vite sâil ne sây pliait pas, bla bla bla, des trucs de fĂ©es, tu sais comment elles sont. (Oh, ne le prend pas mal si tu lis aussi, Kieran.)
Mais je crois quâil ne disait pas toute la vĂ©ritĂ©, parce que MĂšre Hawthorn sâest donnĂ©e beaucoup de mal simplement pour envoyer un tel message. Enfin, elle aurait pu Ă©crire ça sur une carte postale. Ce nâĂ©tait rien que Kit ne savait pas dĂ©jĂ pour ainsi dire. Je suis certaine quâelle en a dit davantage que Kit ne souhaite pas rĂ©vĂ©ler, je le voyais Ă son regard. JâespĂšre quâil le dira Ă Jem et Tessa, quand il sera prĂȘt. Au moins, nous pouvons ĂȘtre sĂ»rs que Gwyn fera en sorte que MĂšre Hawthorn le laisse tranquille⊠un souci de moins.
Ce sont toutes les nouvelles que jâai, et je suis tellement soulagĂ©e de pouvoir enfin tâen parler. Je suppose que si Kieran veut en savoir plus, il devrait contacter Gwyn. Je crois tâavoir dit tout ce que je sais.
Prends soin de toi, et nous nous reparlerons bientÎt. Embrasse K et M pour moi !
Emma
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction dâEurydice Bluenight ©
Le texte original est Ă lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/696471730738397184/emma-to-cristina
#secrets of blackthorn hall#sobh#julian blackthorn#emma carstairs#cassandra clare#the shadowhuter chronicles#tsc#cristina rosales#kit herondale#mina carstairs#wild hunt#diana and gwyn#diana wrayburn#mother hawthorn#jem carstairs#tessa gray
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Automne 1917, Hylewood, Canada (1/9)
Chers cousins,
Toutes mes condolĂ©ances Ă Adelphe ainsi quâĂ Alexandre, Emma et Anne. Je suppose quâAdelphe a Ă©tĂ© rĂ©formĂ© pour la perte de son Ćil, mais Alexandre doit toujours ĂȘtre dans les tranchĂ©es Ă lâheure quâil est⊠JâespĂšre que cette triste nouvelle nâentamera pas son moral de trop, car celui-ci est malheureusement nĂ©cessaire si lâon veut survivre. Avez-vous de ses nouvelles ? JâespĂšre quâil va bien. Votre derniĂšre lettre mâinquiĂšte dâautant plus que ma femme est enceinte de quatre mois au moment oĂč je vous Ă©cris. A notre Ăąge, cela est inquiĂ©tant, et nous craignons des complications qui ne sont pas encore apparues. EspĂ©rons que cela dureâŠ
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saga: Soumission & Domination 315
Ludovic, Ernesto et Emma...
La rencontre avec Ernesto s'est faite plus tard lors d'un WE oĂč Marc et HervĂ© Ă©taient en dĂ©placement.
Nous sommes allĂ©s tous les trois le chercher Ă l'aĂ©roport. Petite apprĂ©hension dans la voiture de la part de Ludovic qui nous dit qu'il est peut-ĂȘtre de trop ! PH en rajoute en disant que c'est vrai, nous avions oubliĂ© de parler de lui au dernier membre du trio.
Nous sommes en avance et l'avion en retard. Nous prenons un Coca en attendant. Ludovic nous fait parler encore une fois d'Ernesto. J'ai beau lui dire que c'est un mec super sympathique ouvert d'esprit puisqu'il nous aimait tous les trois (Marc, PH et moi), il stresse. PH ajoute que comme il me ressemble question sexe, il ne pourra pas s'empĂȘcher de l'apprĂ©cier comme nous. Et de lui rouler une pelle devant tout le monde. Quand ils se dĂ©collent, je vois Ludovic regarder autour de nous si quelqu'un ne le connaitrait pas.
Je lui dis de se détendre et nous partons vers les arrivées.
Ernesto passe les portes et nous cherche du regard. Quand nos yeux s'accrochent, j'y vois une interrogation. Seulement chargé d'un petit sac à dos (il pique toujours dans nos affaires quand il est en France), il court vers nous. Je l'intercepte le premier et nous nous roulons un patin aussi avides l'un de l'autre. PH passe aprÚs et quand il attrape Ludovic pour en faire autant, c'est limite si ce dernier de tombe en syncope !
Comme d'habitude il y en a que nos effusions dĂ©rangent. Ludovic est Ă©tonnĂ© de la façon dont nous rembarrons nos dĂ©tracteurs. PH lui confie que ce n'est pas parce qu'on est homo qu'on doit fermer nos gueules. Quand nous partons, comme nous passons devant les quelques mecs qui avaient profĂ©rĂ© les insultes (de pauvres types moches et petits), je m'arrĂȘte juste le temps de leur demander si c'Ă©tait la bĂȘtise ou la jalousie qui les faisaient parler ainsi. Je n'attends pas leur rĂ©ponse sachant que c'est la premiĂšre assertion qui est la bonne !
Pendant le retour, Ernesto fait connaissance avec Ludovic. Il se fait raconter notre rencontre, Ă©clate de rire quand il s'aperçoit que je me suis pris Ă mon propre jeu. Il s'excuse s'il l'a gĂȘnĂ© Ă l'aĂ©roport mais c'Ă©tait pour me surprendre moi (Sasha).
Il salut Samir et Ammed dĂšs son entrĂ©e dans le blockhaus avant de se mettre Ă l'aise c'est-Ă -dire en shorty. Je fais de mĂȘme comme PH. Ludovic est surpris. C'est vrai que c'est la premiĂšre fois qu'il va rĂ©sider au blockhaus plus longtemps qu'une soirĂ©e oĂč jusqu'Ă prĂ©sent nous avons passĂ©e Ă faire l'amour.
Mais Ă cĂŽtĂ© de ça, avec Samir et Ammed toujours en shorty cuir, c'est logique un peu ! Il se met Ă l'unisson et comme il arrivait de chez lui (aprĂšs une journĂ©e de Fac), il est apparu en DIM. Du coup c'est moi qui me suis fait engueuler par Ernesto pour avoir laissĂ© Ludovic avec ça sur le cul. Sans attendre une explication, il l'emmĂšne Ă l'Ă©tage d'en dessous pour faire l'Ă©change de sous-vĂȘtement.
Comme ils ne remontaient pas vite je suis descendu et je les ai surpris dans les bras l'un de l'autre, tous les deux arborant des érections triomphantes. Ils se roulaient une pelle du type si je me détache je meurs ! J'ai crié dans l'escalier " PH " pour qu'il revienne. Et le temps qu'il arrive je me suis glissé entre les deux déjà présents. PH n'a pas tardé et nous avons commencé à faire l'amour. Tous les deux à genoux, nous avons commencé par pomper les deux bites raides. Puis je me suis redressé et j'ai pris Ludovic par le cou pour le plier devant Ernesto. Il s'est redressé brutalement pour le regarder dans les yeux. Le " c'est à toi tout ça " qui est sorti de la bouche de Ludovic en disait long sur la surprise qu'il venait d'avoir. Puis il a replongé et cette fois s'est mis à pomper notre espagnol comme si sa vie dépendait de ce qu'il en sortirait. Ernesto commentait la prestation. Quand il s'est aperçu qu'il ne rentrait pas tout dans sa gorge, il m'a demandé ce que j'avais fait depuis que j'avais chopé ce jeune homme. Pour ma défense je ne suis monté que de 20cm moi ! Ernesto a passé sa main sous le menton de Ludovic et l'a relevé jusqu'à pouvoir le regarder dans les yeux. Là il lui a posé la question qui tue : veux-tu apprendre à manger gros ? Délicat s'il en est, non ?
Devant le oui muet de Ludovic, il l'a attrapĂ©, dĂ©collĂ© de PH et jetĂ© sur le lit. Avec PH on le regardait faire. Il l'a tournĂ© sur le dos, tirĂ© par le cou jusqu'au bord du matelas et poussĂ© sa tĂȘte en arriĂšre. En faisant ça, il lui expliquait la finalitĂ© de la position. Une fois en place, il lui a remis son gland dans la bouche et lentement a basculĂ© son bassin pour faire pĂ©nĂ©trer sa longue bite. Du premier coup, il lui a mis ses 24cm dans la gorge ! Pendant qu'il le faisait, il m'expliquait qu'il avait dĂ©veloppĂ© la technique avec les Escorts de ma filiale Espagnole dont il Ă©tait le gĂ©rant. Comme ses clients Ă©taient du mĂȘme type que les français, il devait prĂ©parer nos employĂ©s et les mettre au format. Pour lui c'est plus facile puisque sa propre bite correspond Ă la moyenne de la clientĂšle. En France, je suis obligĂ© de passĂ© par les godes et parfois c'est vrai, je fais aussi appel Ă Pablo son frĂšre et cuisinier d'Emma qui est montĂ© pareillement.
En attendant, Ludovic " mange gros " selon l'expression d'Ernesto. Je me couche Ă ses cotĂ© dans la mĂȘme position et Ernesto peut ainsi alterner les amygdales ! PH de son cĂŽtĂ© nous mangeait nos bites.
AprĂšs un bon gavage, nous nous sommes mĂ©langĂ©s diffĂ©remment. Ludovic s'est trĂšs vite mis au diapason et il a partagĂ© sa bouche, son sexe et sa rondelle avec nous tous quand Ernesto l'a enculĂ©, c'Ă©tait aprĂšs s'ĂȘtre fait manger le cul puis sodomisĂ© par PH et moi. Mais les 24x6 de notre ami ont quand mĂȘme eu leur petit succĂšs. DĂ©jĂ , il l'a reçu lentement, bien graissĂ© mais d'une seule et unique poussĂ©e.
Devant lui, son visage à 5 cm du mien, j'ai vu au fond de ses yeux le plaisir qu'il avait à chaque cm de bite supplémentaire qui le défonçait.
Il m'a attrapĂ© la tĂȘte et a Ă©crasĂ© ses lĂšvres sur les miennes avant d'essayer de me manger la langue. PH s'est glissĂ© sous lui en 69 et s'est occupĂ© de le sucer comme Ernesto commençait ses allers et retours. A nous trois nous avons donnĂ© Ă Ludovic sont premier orgasme de partout Ă la fois (j'entends par lĂ , par le cul, la queue et la bouche). Pour sa bouche, aprĂšs nous ĂȘtre repais de la langue de l'autre, il a rendu le service de PH en pompant ses 19 merveilleux centimĂštres de chair. Pour ne pas ĂȘtre en reste je l'ai aidĂ© et nous avons alternĂ© les pipes, les roulages de pelles et les pipes Ă deux bouches oĂč nous nous roulions des pelles avec le gland de PH en centre d'intĂ©rĂȘt. En modulant nos " activitĂ©s ", PH, Ernesto et moi avons rĂ©ussi le tour de force de l'exciter sans le faire jouir pendant plus d'1 heure 30. C'est lui-mĂȘme, qui ne pouvant plus tenir, a donnĂ© les coups de bassins fatals. J'ai eu le plaisir de les voir tous les trois exploser quasiment en mĂȘme temps. Ernesto, les mains agrippĂ©s aux hanches de Ludovic, se vidait en tassant son jus au fond de son cul, PH dĂ©glutissait le jus de Ludo et je voyais sa pomme d'Adam monter et descendre Ă chaque fois qu'il en avalait une rasade et son propre jus, dĂ©border des lĂšvres rouges de Ludo et couler lentement le long de sa hampe.
Spectacle bandant n'est-ce pas ? MĂȘme sans avoir moi-mĂȘme jutĂ©, j'Ă©tais heureux que notre sĂ©ance de sexe se soit passĂ©e avec autant de naturel. MĂȘme si j'Ă©tais sĂčr que la rencontre Ernesto / Ludovic se passerait bien, j'Ă©tais quand mĂȘme soulagĂ© que cela se soit rĂ©vĂ©lĂ© vrai.
Ils se sont aperçu quelques minutes plus tard que je n'avais pas joui. Faut dire que j'Ă©tais le seul avec la bite encore raide ! Ils mes ont tous les trois tombĂ© dessus et je me suis fait dĂ©foncer, pomper, embrassĂ©, bouffer les tĂ©tons. Des doigts sont mĂȘme venus s'accoler Ă la bite plongĂ©e dans mon trou. AprĂšs une bonne sodo de la part d'Ernesto, alors que je chevauchais Ludovic, j'ai senti le gland de PH venir titiller l'entrĂ©e basse de mon corps pourtant dĂ©jĂ occupĂ©. Deux respirations du poppers placĂ© sous mes narines par Ernesto et je me suis ouvert comme la salope que je sais devenir parfois. DĂšs que PH a senti que je relĂąchais mon sphincter, il s'est engouffrĂ© au cĂŽtĂ© de Ludovic. Ce dernier m'a ruinĂ© le tympan droit en hurlant dans mon oreille quand les deux glands se sont frottĂ©s, compressĂ©s par mon boyau. Heureusement que ça les a mĂ©ga-excitĂ© car ils ont jutĂ©s assez vite et ma dilatation extrĂȘme n'a pas Ă©tĂ© trop longue. Cela a suffi Ă me faire exploser aussi et mon jus est venu couvrir le torse et le cou de Ludovic. Il m'a servi de matelas le temps que je rĂ©cupĂšre. Quand on s'est dĂ©collĂ©, mon jus en train de sĂ©cher s'est partagĂ© entre nos deux peaux. Rapidement, il a rejoint les Ă©gouts en passant par l'Ă©vacuation de la douche. C'est affamĂ©s que nous sommes remontĂ©s au 4Ăšme oĂč mes hommes de service attendaient pour servir.
Ils avaient prévu le coup et préparé en quantité un couscous royal qui, ils le savent, plait toujours à Ernesto. Si nous avons calé sur la semoule, les viandes ont toutes disparues, le poulet et l'agneau ont été avalés tout comme les merguez et les boulettes. Quand Samir est arrivé avec les desserts, nous étions déjà repus. Mais servis accompagnés d'un thé à la menthe, nous avons honoré son travail.
MĂȘme si nous avons passĂ© la nuit dans le mĂȘme lit, nous n'avons plus baisĂ©. Entre la sĂ©ance apĂ©ritive et le diner, nous Ă©tions morts ! Par contre caresses et tendresse ont prĂ©cĂ©dĂ© notre endormissement.
Je suis le premier à me réveiller. Enclavé entre Ernesto et Ludovic, leurs bras croisés sur ma poitrine, j'ai un peu de mal à m'extraire.
Quand c'est fait, je monte et trouve un cafĂ© chaud tout comme les croissants frais. J'appelle Marc. Avec le dĂ©calage horaire, c'est la soirĂ©e pour lui. Il est avec HervĂ©. Il me demande comment s'est passĂ© la rencontre entre tous mes amours. Au soupir que j'ai avant de rĂ©pondre, il sait. Il me dit de ne pas oublier de faire venir un menuisier pour nous faire construire un lit plus grand. C'est vrai qu'Ă 6, mĂȘme notre lit de plus de 2m x 2 va ĂȘtre petit.
Je pense qu'avec 4 m de matelas, nous devrions pouvoir tous réussir à dormir un peu lors de nos retrouvailles. Le délai d'exécution du chùssis des sommiers à lattes laissera le temps à la couturiÚre qui réalise tous nos draps spéciaux (ceux de notre campagne !) d'en faire à la bonne taille.
Mes amours me rejoignent ensemble. Ludovic a le bras d'Ernesto sur ses Ă©paules. Je suis content, j'aime quand les gens que j'aime s'aiment !
Alors que je prends un second café avec eux, Ernesto me demande s'il pourra m'emprunter Ludovic pour certains de ses clients. Il me dit qu'avec son physique de dieu grec, il augmenterait son compte en banque de fortes sommes. Quand je lui fais part du montant qu'avait atteint sa mise aux enchÚres, il n'en revient pas. J'ajoute que le temps qu'il se fasse toute ma clientÚle, il devra faire avec ses ressources propres d'autant plus que je ne comptais pas le faire travailler trop souvent.
Emma nous a invitĂ©s pour la soirĂ©e. Elle reçoit chez elle quelques amis dont Henri le " pĂšre " de Kev et des relations d'affaire qu'elle souhaite me prĂ©senter. PH passe un smoking Ă Ludovic. Ils sont plus proches en taille de veste. Nous prenons les deux MercĂ©dĂšs. Nous arrivons alors que tous sont dĂ©jĂ lĂ . Kev nous attendait avec impatience. Seul de son Ăąge, il se sentait un peu isolĂ© mĂȘme s'il soutenais sans problĂšme les discussion avec les invitĂ©s. Quand nous entrons, tous les regards se tournent vers nous et Ludovic coupe le souffle de quelques-uns. Heureusement que nous ne sommes pas jaloux. Emma nous rejoint. Je l'embrasse trĂšs filialement sur ses joues alors que les 3 autres se penchent lĂ©gĂšrement sur sa main. Pas question qu'un seul invitĂ© ne se pose de question.  Henri et Kev nous rejoignent. Henri me demande oĂč je trouve autant de beautĂ©s pour m'accompagner. Il ajoute que, cĂ©libataire, il m'aurait demandĂ© si Ludovic aurait pu lui consacrer un peu de temps. Kev qui entend cela alors qu'il salut PH et Ernesto, nous dit que, sans problĂšme il partagerait bien mon dernier protĂ©gĂ©.
Nous nous dispersons dans la foule des invités. En bon fils héritier de l'empire, je délaisse mes amis pour accompagner Emma et saluer tout ce qu'il y a d'importance (encore plus que la moyenne présente) parmi les invités. Henri nous accompagne soulignant par-là l'estime dans laquelle il me tient.
Du coin de l'oeil, je vois PH et Ernesto " protĂ©ger " Ludovic. En mĂȘme temps Ludo profite d'une leçon en rĂ©el du comportement d'Escort en situation de reprĂ©sentation. MĂȘme si mes clients prĂ©fĂ©reront dans un premier temps le cĂŽtĂ© sexuel de ses prestations.
Son Ă©ducation paye et mĂȘme s'il sortait plus souvent dans l'aristocratie que dans le milieu industriel (grands patron quand mĂȘme !), il ne commet pas d'impairs.
Je repÚre au moins deux capitaines d'industrie qui en feraient bien leurs " 4 heure " de mon Ludovic ! Mais ils sont discrets et il faut mon regard de professionnel pour le déceler, d'autant plus que l'un est accompagné de bobonne embagousée à chaque doigt.
Nous apercevons Pablo s'activant dans sa cuisine quand les serveurs en passent la porte.
Le buffet est fantastique et plusieurs femmes demandent à Emma qui est le traiteur. Elles sont jalouses quand Emma leur dit que c'est son cuisinier personnel qui s'est chargé du buffet.
Kev me coince et me reproche de ne rien lui avoir dit concernant Ludovic. Ils ont discutĂ© un peu ensemble et hors le cotĂ© sexuel, il le trouve plus que charmant. Quand je lui avoue que Ludovic a quasiment rejoint le blockhaus, il devine qu'il a dĂ©jĂ pris une place prĂ©pondĂ©rante dans mon coeur d'artichaut. Il me dit qu'il le dĂ©couvrira alors Ă la prochaine touze. Comme ça fait longtemps que nous nous sommes vus, il me demande si ma jambe ça va. Je le rassure qu'elle se porte Ă merveille mĂȘme si j'ai gardĂ© la ferraille.
Je fais connaissance avec de nouveaux grands patrons utiles pour le développement des affaires d'Emma. Courbettes à leurs femmes qui trouvent charmant ma dégaine de voyou bien sapé ou de fils de bonne famille dévoyé, rapport à la pendeloque qui orne mon oreille. Dans les grandes circonstances, je sors le diamant que m'a offert Emma. Avec sa montre encadrée de diamants roses libres (cf. mes prestations avec elle 2010) ça décoince le visuel propret du smoking sur chemise blanche !
Ils sont quand mĂȘme surpris du niveau de discussion que j'arrive Ă tenir. Je pense qu'ils s'attendaient Ă tomber sur un fils Ă papa. Entre mes Ă©tudes, mes participations aux conseils d'administration, mes cours particuliers sur la finance que j'ai rĂ©guliĂšrement avec AndrĂ© mon banquier prĂ©fĂ©rĂ©, je tiens la distance ! Non mais !!   Â
La soirĂ©e se termine tard oĂč plutĂŽt tĂŽt. Henri et Kev sont logĂ©s sur place et quand il ne reste qu'eux, les cols se desserrent et les vestes tombent. Henri est dans la confidence me concernant. Tout au moins sur ma " famille " et l'apparition de Ludovic dans mon entourage ne l'a surpris qu'Ă moitiĂ©. Par contre il ne sait rien quant au fait que nous soyons parfois 4 Ă faire dĂ©coller son amie Emma !!
Pablo nous rejoint. Il est sur les rotules mais retrouve de l'énergie quand il voit Ludovic. Ernesto lui dit que c'est chasse gardée pour le moment. Mais qu'il en profitera surement à notre prochaine touze.
Henri et nous tous le félicitons pour son buffet. Comme il essaye de faire le modeste en nous disant avoir embauché pour l'occasion, Emma précise que toutes les recettes venaient de lui.
Jardinier
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English "VoilĂ "
I heard "VoilĂ " by Emma Kok recently, and fell in love with it. Here is the original:
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The singing is beautiful and the lyrics are incredible! They could be the cry of any artist (or person, in a way), whether singer, writer, or artist. Of course, I wanted to be able to sing this myself, but unfortunately, I don't speak French, so I have created an English singable version of the lyrics. This is below the cut, along with the original French lyrics for anyone interested.
VoilĂ
Listen to me The singer, not yet full-realized. Speak about me To your loved ones, and to your friends. Speak to them of the girl with dark eyes And her crazy dreams. All I desire is to pen stirring* tales That deeply touch your soul That's all.
That's it, that's it, that's it, that's all that I am Here I am, even though I'm afraid when laid bare Here I am in the midst of noise and the silence.
See who I am Or at least what's left of me. See who I am Before I loathe all of me** What can I say that another's lips Haven't already said? It's not much, but everything I am I lay it out here, here it is***
That's it, that's it, that's it, that's all that I am Here I am, even when exposed I persist It's my voice, my cry, here I am, regardless That's all, that's all, that's all This is it, right here Me, my dreams, my desires How I die, how I laugh Here I am in the noise And in the silence
Please don't leave me I implore you to stay a while It may not save me, no But without you, I don't know how.* Please love me as you'd love a dear friend Departing forever I yearn for your love, because I don't know how To love my own contours** well
That's it, that's it, that's it, that's all that I am Here I am, even if I'm stripped bare, it's done Here I am in the midst of the noise and the furious tempest Look at me, truly, see my eyes and my hands All that I have is here, it's my mouth, it's my cry Here I am, here I am, Here I am VoilĂ , voilĂ That's all, that's all Ti-di-di-di di-di di-di-di di-di di-di di-di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di-di
That's it, that's it, that's it, that's all that I am Here I am, even if I'm stripped bare, it's done It's my voice, my cry, here I am, regardless Ti-di di-di di-di di-di-di di-di di-di di-di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di di-di di-di di-di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di-di
VoilĂ !***
* Alternatively, one could replace "stirring" with "moving" ** Alternative line: "Before I loathe what I see". *** This has one too many syllables for the line, but I like "Here it is" as a translation for "Voila" here better than "That's all" or "That's it." * The entire idea of this line is "But I don't know how to do it without you". ** Alternatively, one could replace "contours" with "edges" *** This line could be sung as "That's all!" instead, if one prefers.
VoilĂ - Original French Lyrics
Ăcoutez moi Moi la chanteuse Ă demi Parlez de moi Ă vos amours, Ă vos amis Parlez-leur de cette fille aux yeux noirs Et de son rĂȘve fou Moi c'que j'veux c'est Ă©crire des histoires Qui arrivent jusqu'Ă vous C'est tout
VoilĂ , voilĂ , voilĂ , voilĂ qui je suis Me voilĂ mĂȘme si mise Ă nue j'ai peur, oui Me voilĂ dans le bruit et dans le silence
Regardez moi Ou du moins ce qu'il en reste Regardez moi Avant que je me dĂ©teste Quoi vous dire, que les lĂšvres d'une autre Ne vous diront pas C'est peu de chose mais moi tout ce que j'ai Je le dĂ©pose lĂ , voilĂ
VoilĂ , voilĂ , voilĂ , voilĂ qui je suis Me voilĂ mĂȘme si mise Ă nue c'est fini C'est ma gueule c'est mon cri, me voilĂ tant pis VoilĂ , voilĂ , voilĂ VoilĂ juste ici Moi mon rĂȘve, mon envie Comme j'en crĂšve comme j'en ris Me voilĂ dans le bruit Et dans le silence
Ne partez pas J'vous en supplie, restez longtemps Ăa m'sauvera p't'ĂȘtre pas, non Mais faire sans vous j'sais pas comment Aimez-moi comme on aime un ami Qui s'en va pour toujours J'veux qu'on m'aime parce que moi je sais pas Bien aimer mes contours
VoilĂ , voilĂ , voilĂ , voilĂ qui je suis Me voilĂ mĂȘme si mise Ă nue c'est fini Me voilĂ dans le bruit et dans la fureur aussi Regardez moi enfin et mes yeux et mes mains Tout c'que j'ai est ici, c'est ma gueule c'est mon cri Me voilĂ , me voilĂ , me voilĂ VoilĂ , voilĂ VoilĂ , voilĂ Ti-di-di-di di-di di-di-di di-di di-di di-di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di-di
VoilĂ , voilĂ , voilĂ , voilĂ qui je suis Me voilĂ mĂȘme si mise Ă nue c'est fini C'est ma gueule c'est mon cri, me voilĂ tant pis Ti-di di-di di-di di-di-di di-di di-di di-di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di di-di di-di di-di-di-di-di Ti-di di-di di-di di-di-di-di
VoilĂ !
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2023 â 218
#lours postal#carte postale#couleur#série à l'éventail#série des mains#Emma#modÚle Emma#Emmarcescible#Emma pour toujours#art postal#mailart#cachet postal manuel#art collaboratif
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Aujourd'hui ma maman m'a demandĂ© ce que je voulais Ă noĂ«l. Question compliquĂ©e depuis que je suis gosse parce que je demande jamais rien. J'estime manquer de rien et ĂȘtre assez gĂątĂ©e tout au long de l'annĂ©e pour ne rien demander sans compter que je trouve la tradition en elle mĂȘme de plus en plus ridicule. Enfin bref on est pas lĂ pour refaire le calendrier. Donc je lui rĂ©ponds que je veux r. Elle me demande de me creuser la tĂȘte que ça lui ferait plaisir de m'offrir quelque chose. Et lĂ , eureka, je sais ce que je veux. Je lui rĂ©ponds "j'aimerais deux cartouches d'imprimante, j'en ai plus". Elle a soufflĂ© elle m'a dit "mais Emma on s'amuse pas avec des cartouches, ça fait pas plaisir". En vrai si ça me ferait plaisir. Depuis 9h du mat' je sais toujours pas si c'est une rĂ©ponse de personne profondĂ©ment dĂ©primĂ©e qui n'a plus goĂ»t en la vie ou si c'est une rĂ©ponse ultra stratĂ©gique d'adulte pour Ă©viter de mettre 80⏠dans des cartouches qui imprimeront des cours que je vais pas lire.
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Je te sauverai
Fandom : Tokyo Revengers
Relationship : Mikey x Takemichi
Voici ma participation pour le Tropetember 2023 pour le prompt : Major Character Death.
JâespĂšre que ça vous plaira.
RĂ©sumĂ© : Mikey se demandait si Takemichi Ă©tait revenu du passĂ©. Est-ce quâil essayerait de savoir ce quâil Ă©tait devenu ? Il savait quâil chercherait Ă le retrouver. Câest pour cela quâil lui avait laissĂ© cette vidĂ©o dans la capsule temporelle oĂč il lui demandait de ne pas le retrouver. Il savait que Takemichi respecterait sa volontĂ©. AprĂšs tout, quâavait-il a offrir Ă part un monde de violence et de mort.
Disclaimer : Tokyo Revengers appartient Ă Ken Wakui.
@tropetember
AO3 / FF.NET
Mikey regarda au loin et mordit dans un taiyaki. On Ă©tait le 19 juin. Douze ans jour pour jour que les membres du Toman avaient enterrĂ© la capsule temporelle et quâils avaient prĂ©vu de se retrouver. Mikey redoutait cette date depuis plusieurs jours. Il savait que ses amis seraient prĂ©sents, se demandant sĂ»rement oĂč il Ă©tait et sâil viendrait. Mais il ne devait pas se rendre au rendez-vous. Sâil avait dissout le Toman et sâil avait brisĂ© tous les liens avec eux, câĂ©tait pour les protĂ©ger et protĂ©ger leur avenir. Il devait les protĂ©ger de celui quâil Ă©tait devenu.
Il sâĂ©tait quand mĂȘme renseignĂ© sur ce quâils Ă©taient devenus. CâĂ©tait plus fort que lui, il devait savoir. Ils avaient Ă©tĂ© les personnes les plus importante de sa vie et mĂȘme sâil refusait de se lâavouer, il tenait toujours Ă eux.
Il avait appris que Draken avait ouvert un atelier motos. Chifuyu avait ouvert une animalerie et Kazutora lâaidait depuis sa sortie de prison. Pachin, qui venait de se marier, avait repris lâentreprise de son pĂšre et Ă©tait secondĂ© par Peyan. Mitsuya Ă©tait devenu styliste et commençait Ă se faire un nom dans le milieu de la mode. Hakkai Ă©tait un mannequin international et sa sĆur Ă©tait son agent. Quant-Ă Takemichi, il Ă©tait gĂ©rant dâune boutique de DVD et allait bientĂŽt Ă©pouser Hinata. Ils Ă©taient tous heureux sans lui et sâĂ©tait mieux ainsi.
Il se demandait si Takemichi Ă©tait revenu du passĂ©. Est-ce quâil essayerait de savoir ce quâil Ă©tait devenu ? Mikey savait quâil chercherait Ă le retrouver. Câest pour cela quâil lui avait laissĂ© cette vidĂ©o dans la capsule temporelle oĂč il lui demandait de ne pas le retrouver. Il savait que Takemichi respecterait sa volontĂ©. AprĂšs tout, quâavait-il a offrir Ă part un monde de violence et de mort.
Il y a douze ans, il savait comment les choses risquaient de finir. Sa pulsion finirait par le rattraper et Takemichi serait une de ses victimes. Il le tuerait, comme il tuait tous ceux qui le gĂȘnaient ou qui ne lui Ă©taient plus dâaucune utilitĂ©.
Il y a bien longtemps, les seules personnes capable de lâaider Ă combattre cette pulsion avaient Ă©tĂ© Shinichiro, Emma et Baji. Mais tous les trois nâĂ©taient plus de ce monde. Puis Takemichi Ă©tait entrĂ© dans sa vie. Il avait cette force et ce courage qui avait donnĂ© envie Ă Mikey de combattre cette pulsion. Avec Takemichi Ă ses cĂŽtĂ©s, la noirceur quâil avait en lui disparaissait. Il Ă©tait devenu son hĂ©ro et il lâaimait. Et câest parce quâil lâaimait quâil devait le laisser retourner Ă son Ă©poque. Il savait quâĂ lâinstant oĂč Takemichi disparaĂźtrait, sa pulsion noire reprendrait le dessus. Il Ă©tait plongĂ© bien trop profondĂ©ment dans les tĂ©nĂšbres et plus personne ne pouvait le sauver. Pas mĂȘme Takemichi.
Il mordit Ă nouveau dans son taiyaki lorsquâil entendit quelquâun arriver derriĂšre lui. Il savait quâil sâagissait de Sanzu, son fidĂšle second.
« Tu es sĂ»r de ne pas vouloir tây rendre ? Demanda Sanzu.
-Oui, répondit Mikey avec indifférence. »
Cette date faisait partie de son passé et cela devait rester ainsi.
******
Cela faisait plusieurs jours que Mikey entendait des rumeurs sur un homme qui cherchait des informations sur lui et sur le Bonten. Qui pouvait ĂȘtre cet idiot qui le cherchait alors mĂȘme que les autoritĂ©s le craignaient ? Pendant une seconde, le visage de Takemichi lui vint Ă lâesprit. Mais câĂ©tait impossible. Il devait se marier avec Hinata dans quelques jours et il ne risquerait pas de tout perdre pour le retrouver.
Mikey regarda Rindo se dĂ©barrasser du cadavre dâun des membres du Bonten quâil venait dâexĂ©cuter. Il lâavait trahi, alors Mikey devait lâĂ©liminer. Il ne ressentait rien. Ni regret, ni peine, ni plaisir comme les membres de son gang. Il Ă©tait vide. Il vit du coin de lâĆil Sanzu arriver. Il lâavait envoyĂ© se renseigner sur cet homme.
« Tu as appris quelque chose ? Demanda Mikey.
-Il sâagit de Takemichi Hanagaki. »
Alors câĂ©tait bien lui, pensa Mikey. Il ne lâavait pas Ă©coutĂ© et il lâavait recherchĂ©. Pourquoi fallait-il quâil continue Ă jouer au hĂ©ro ?
« Tu sais oĂč il se trouve ? »
Sanzu acquiesça. La main de Mikey se crispa sur le pistolet.
« AmÚne-moi à lui. »
Mikey savait dĂ©jĂ ce qui allait se passer. CâĂ©tait pour ça quâil ne voulait pas revoir Takemichi. Pourquoi les choses devaient-elle se terminer ainsi ?
******
« Je te sauverai ! »
Pourquoi ? Pourquoi alors que Mikey venait de lui tirer dessus et quâil Ă©tait sur le point de mourir, Takemichi voulait toujours le sauver ? Il nâavait pas compris quâil Ă©tait trop tard pour lui. Cela faisait des annĂ©es quâil ne pouvait plus ĂȘtre sauvĂ©. Pourquoi continuait-il dâinsister ? Il lui avait dit lui-mĂȘme quâil ne pouvait plus retourner dans le passĂ©.
Mikey nâen pouvait plus de cette vie. Il sâavança vers le bord et se laissa tomber dans le vide. CâĂ©tait enfin terminĂ©. Il sentit sa chute sâarrĂȘter. Takemichi lâavait rattrapĂ© par le bras. Comment Ă©tait-ce possible ? Avec les balles quâil lui avait tirĂ© dessus, il devrait ĂȘtre entrain de se vider de son sang, incapable de bouger. Et pourtant, Takemichi refusait de le lĂącher. Il continuait dâinsister en disant quâil pouvait encore ĂȘtre sauvĂ© et pour la premiĂšre fois, il lâappela par son prĂ©nom.
Quelque chose dans le cĆur de Mikey changea. Il avait envie de croire en Takemichi et croire quâil mĂ©ritait dâĂȘtre sauvĂ©. Il lui attrapa la main et le regard de Takemichi changea. Mikey connaissait ce regard. Il lâavait dĂ©jĂ vu douze ans auparavant quand le Takemichi du futur voyageait dans le passĂ©. Est-ce que câĂ©tait ce qui venait de se passer ? Est-ce que Takemichi venait de voyager dans le temps ?
Tout à coup, le corps de Takemichi bascula et tous deux tombÚrent dans le vide. Malgré leur chute, Mikey ne voulait pas lui lùcher la main. La chute ne dura que trois secondes, qui semblait lui durer des heures.
Ils sâĂ©crasĂšrent sur le sol. Le corps de Mikey avait amorti celui de Takemichi. Pourtant, il ne bougeait plus, il ne respirait plus. Mikey comprit quâil Ă©tait mort. Lui-mĂȘme Ă©tait au plus mal. Tous les os de son corps Ă©taient brisĂ©s. Ses poumons devaient ĂȘtre perforĂ©s, il avait de plus en plus de mal Ă respirer. Jamais il nâavait eu aussi mal. Il voulait hurler de douleur, mais il nây arrivait pas.
Il pouvait entendre un attroupement se former autour dâeux, mais il ne voyait rien. Le choc lâavait rendu aveugle. Sa main qui tenait celle de Takemichi se desserra peu Ă peu. Il se sentit partir et il comprit quâil lui restait peu de temps. Il rassembla le peu de force qui lui restait pour lever son bras et le passer autour de Takemichi. Il nâavait jamais eu peur de mourir, mais cette fois, câĂ©tait diffĂ©rent.
« Takemitchy, réussit-il à murmurer. »
Takemichi lui offrait une seconde chance et Mikey espĂ©rait la passer auprĂšs de celui quâil aimait. AuprĂšs de son hĂ©ro, auprĂšs de Takemichi.
Fin
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mes vacances se dĂ©roulent bien jeudi soir je suis allĂ©e dans un resto kurde trop bon avec mes meilleures amies, en sortant j'ai vu une chaise donc je l'ai envoyĂ© Ă ma copine qui adore les chaises et sur une des photos prise il y avait une de mes amies qui faisait une tĂȘte vraiment bizarre, on l'a regardĂ© et on a explosĂ© de rire comme le dernier bouton de ma mini jupe donc on a encore plus rigolĂ©, on a retrouvĂ© le bouton mais je me sentais un peu cul nu, je prends le mĂ©tro pour rejoindre tia boire un verre et je la tease en lui disant que j'ai quelque chose de trop drĂŽle Ă lui raconter et qu'elle va se foutre de ma gueule, j'envoie une photo Ă l'ami platonique en lui disant ahah regarde je suis cul nu puis une main sortie de nulle part vole mon tĂ©lĂ©phone je mets mon bras dans la porte du mĂ©tro comme si c'Ă©tait pas dĂ©jĂ dĂ©bile et puis qu'en plus c'Ă©tait pas une automatique avec l'autre porte derriĂšre, je me retourne je suis genre ok que vient-il de se passer je dis aux gens mais en plus il Ă©tait trop nul mon tĂ©lĂ©phone c'Ă©tait un premier prix samsung et trois personnes sont trĂšs mimis avec moi dont emma cette star qui me parle me rassure et me propose de m'accompagner oĂč je devais aller, je voulais pas trop mais au final j'ai bien fait d'accepter, on a parlĂ© tout le chemin et mĂȘme si j'avais l'impression d'ĂȘtre totalement en train de dissocier ça m'a fait du bien et je n'y serais pas arrivĂ©e toute seule, quand j'arrive au bar j'ouvre la porte pour voir si tia est bien lĂ , je la referme et fais un cĂąlin Ă emma en la remerciant pour la milliĂšme fois et je re rentre dans le bar oĂč tia me regarde de travers ne comprenant pas pourquoi j'Ă©tais repartie du coup je lui dis ahah l'histoire marrante c'est ma jupe et ahah l'histoire pas marrante c'est mon tĂ©lĂ©phone, elle avait dĂ©jĂ commandĂ© car elle sait ce que j'aime et on a bu car je ne voulais pas tout de suite prĂ©venir des gens sur son tel, il fallait d'abord que je rĂ©alise, ensuite des mecs Ă©taient relous donc on est sorties en balade 8.6 avant de retourner dans le bar, vers une heure du mat j'envoie des messages Ă quelques personnes dont l'ami platonique en premier, qui me dit presque dans l'instant "je t'ai achetĂ© un tĂ©lĂ©phone" j'ai pas trop compris et on s'est appelĂ©s un peu aprĂšs mais Ă©coute mĂȘme si ça ne me fera pas rĂ©cupĂ©rer mes milliers de photos et de notes ça fait ça de moins Ă acheter et c'est mille fois trop gentil de sa part, ensuite on est allĂ©es dormir puis il y a eu le moment oĂč j'ai dit "mais toutes les photos de mon cul???" et on a bien rigolĂ© sur le moment puis je suis allĂ©e chez l'ami platonique le lendemain pour qu'on s'engueule car on devait se voir mais j'avais fait que retarder retarder parce que j'Ă©tais trop dans le mal aprĂšs ma mĂ©saventure de la veille, au dĂ©but c'Ă©tait horrible mais aprĂšs avoir dit les choses ça allait mieux, j'ai beaucoup pleurĂ© car je me sentais comme une merde et que je dissociais quand mĂȘme toujours un peu de la veille mais je sais qu'objectivement c'est moi qui ai mal agis et puis il m'a beaucoup rassurĂ© je lui ai redit que ça allait vraiment mal en ce moment et une fois rentrĂ©e dans mon lit je lui ai dit ce que j'aurais du lui dire il y a quelques semaines, c'Ă©tait effectivement pas normal et il a vraiment Ă©tĂ© parfait de bout en bout, puis aujourd'hui je suis allĂ©e voir casse-noisette avec ma mĂšre et ma sĆur j'ai voulu pleurer pendant les premiĂšres notes mais aprĂšs je veux toujours pleurer en ce moment puis quelques fois je me disais quand mĂȘme banger d'Ă©couter du tchaĂŻkovski en live et voilĂ maintenant une semaine sans tĂ©lĂ©phone, strasbourg sans tĂ©lĂ©phone, un peu trauma mais ça va, juste je pense tout le temps Ă tout ce qu'il y avait dedans et qui est maintenant perdu Ă tout jamais mais j'imagine que je suis juste une trĂšs mauvaise personne pour avoir un karma de merde comme ça
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Printemps 1919 - Champs-les-Sims
4/4
Par ailleurs, je tenais à vous entretenir d'une affaire qui me touche énormément ces derniers temps, et j'espÚre que je trouverai en vous une oreille attentive. Vous seriez presque la seule dans mon entourage.
Je ne sais si Jules vous en avait parlĂ©, mais quand ma chĂšre Marie est morte, elle venait de mettre au monde la petite Jeanne, et laissait Ă©galement derriĂšre elle (en plus de son fils), deux autres filles : Emma et Anne. Adelphe Ă©tait alors encore hospitalisĂ© Ă CompiĂšgne et il Ă©tait si bouleversĂ© qu'Ă son retour, il est revenu habiter Ă la Butte-aux-ChĂȘnes. Ses filles rĂ©sident chez leur tante Jacqueline, la soeur de Marie. Quand Ă Alexandre, il s'est amĂ©nagĂ© un appartement dans le petit thĂ©Ăątre oĂč il vit presque comme un reclus. Cet arrangement m'est apparu naturel pendant un temps, sans compter que dĂšs qu'Adelphe et son fils sont dans la mĂȘme piĂšce, le ton monte trĂšs rapidement. RĂ©cemment, les nouvelles rancunes d'Alexandre envers son pĂšre sont que ce dernier ne visite pas assez leurs soeurs. Lui-mĂȘme est Ă cet Ă©gard un frĂšre modĂšle, et ses soeurs sont la prunelle de ses yeux. Je n'y ai d'abord pas cru, car Adelphe est parti rĂ©guliĂšrement de la maison pour les voir, et ce n'est pas son genre de mentir. Mais Jacqueline a pu certifier Ă Madame EugĂ©nie que cela fait Ă ce jour des mois qu'Adelphe n'est plus assidu, qu'il manque de nombreuses visites chez ses filles.
Selon Madame Eugénie, Adelphe ne supporte pas de poser les yeux sur la petite Jeanne. Non pas qu'il lui reproche la mort de sa mÚre, mais plutÎt que la petite ressemble tellement à Marie qu'il en a pleuré à plusieurs reprises. Notre matriarche accueille cette situation avec un fatalisme qui est apparemment une sorte d'habitude chez elle. Elle trouve tout cela regrettable, mais gare à qui oserais critiquer Adelphe !
Je pense trĂšs sincĂšrement qu'elle n'en a pas forcĂ©ment conscience, mais qu'Adelphe est son prĂ©fĂ©rĂ© parmi ses petits-enfants, et au vu de son histoire, c'est comprĂ©hensible. Je comprends Ă©galement que tout cela ait Ă©tĂ© trĂšs dur pour mon beau-frĂšre, et que les expĂ©riences qu'il a vĂ©cues suffisent Ă changer un homme, mais je ne reconnais pas le pĂšre affectueux qu'il Ă©tait, celui qui s'asseyait avec son fils pour l'aider Ă faire ses calculs, qui lui Ă©bouriffait les cheveux avec affection, et qui regardait chacun de ses enfants comme si ils Ă©taient les merveilles qui illuminent son existence. Je suis d'autant plus affligĂ©e que personne ne lui dit quoi que ce soit, et qu'en plus, il ne s'agirait pas de le remettre sur le droit chemin. A ce titre, mĂȘme si je n'ai pas son caractĂšre impulsif et colĂ©rique, je rejoins le point de vue d'Alexandre. Peu importe Ă quel point c'est difficile, les filles ont besoin de leur pĂšre. La petite Jeanne a Ă peine deux ans, et elle ne le voit presque jamais ! J'ai donc adoptĂ© une certaines distance et un ton assez froid quand je m'adresse Ă mon beau-frĂšre, afin de lui faire connaĂźtre ma dĂ©sapprobation. Constantin ne l'a bien entendu pas compris (il ne voit mĂȘme pas en quoi la situation est problĂ©matique), mais j'ai enfin rĂ©ussi Ă lui faire comprendre qu'il s'agit lĂ de mes rapports avec Adelphe et que cela ne le concerne pas. Quand Ă Adelphe, il s'est montrĂ© blessĂ© par mon comportement, ce qui Ă©tait le but de la manoeuvre, mais il lui reste assez de dignitĂ© pour me le reprocher. Son visage se pare toujours d'un air profondĂ©ment honteux quand je m'adresse Ă lui, et j'espĂšre qu'ainsi, j'arriverai Ă le faire revenir Ă la raison.
J'ai conscience que cette situation vous parait bien complexe. Figurez vous par exemple que j'ai songé à plusieurs reprises à écrire une lettre à Alexandre pour lui faire savoir que j'étais d'accord avec lui, mais j'ai finalement renoncé, de crainte que Madame Eugénie n'en entende parler. Je ne tiens pas à ce qu'elle me mÚne la vie dure au nom de ce qu'elle considÚre comme un tabou. C'est sans doute à ce moment que j'ai définitivement fait le deuil de l'idée que je serai un jour maßtresse en ma propre maison.
Avec l'assurance de toute mon affection,
Albertine Le Bris
EugĂ©nie « Oh comme elle a grandit ! Câest incroyable ! Bonjour Jeanne, reconnais-tu ton arriĂšre-grand-mĂšre ? »
Jacqueline « Cela fait plaisir de vous voir Madame Le Bris. »
EugĂ©nie « De mĂȘme Jacqueline, vous ne savez pas Ă quel point je vous suis reconnaissante de vous occuper des petites. Je ne suis plus de premiĂšre jeunesse et Albertine est dans la pĂ©riode caporal de la maternitĂ©. »
Jacqueline « La pĂ©riode capâŠÂ ? »
EugĂ©nie « Oui, vous savez. Ce moment oĂč une mĂšre doit rĂ©gler les conflits entre un groupe dâadolescents geignards et les mettre au pas comme un sergent chef. Comme tu es mignonne Jeanne ! Tu mâappelleras Grand-MĂšre, ce sera plus simple. »
Eugénie « Quelle adorable petite. Elle ressemble tant à sa Maman... »
Jacqueline « Câest vrai⊠Câest parfois difficile de la regarder sans voir Marie dans ses yeux. »
EugĂ©nie « Vous savez Jacqueline, si notre petite Jeanne ressemble tant Ă votre sĆur, câest de famille ! Jâai pleurĂ© tant de fois en voyant le visage de sa mĂšre dans celui dâAdelphe, tant celui-ci ressemble Ă ma Lazarine. »
Jacqueline « Adelphe oui⊠Dites-moi Madame Le Bris, quand Adelphe a t-il prĂ©vu de venir voir ses filles ? Je sais que ses relations avec Alexandre sont⊠quelques peu tendues, mais Anne et Emma nâont pas vu leur Papa depuis longtemps, et elles le rĂ©clament. »
Jeanne « Papa ? »
EugĂ©nie « Je ne comprends pas. Nâest-il pas venu vous voir la semaine derniĂšre ? »
Jacqueline « Pour ĂȘtre honnĂȘte avec vous Madame Le Bris, cela fait presque un mois que je ne lâai pas vu. »
EugĂ©nie « Un mois ? Mais câest bien trop longtemps ! Il a du ĂȘtre pris par les affaires du domaine, je ne vois que cela. Adelphe a toujours Ă©tĂ© un pĂšre exemplaire, et je suis bien placĂ©e pour le savoir, câest moi qui lâai Ă©levĂ©Â ! »
Jacqueline « Ecoutez. Avant le dĂ©cĂšs de Marie, jâĂ©tais de votre avis. Mais cet Ă©vĂ©nement lâa profondĂ©ment changĂ©. Lui plus que tous les autres voit Marie en Jeanne, et Ă chaque visite, câest comme si il tentait de toutes ses forces de ne pas la regarder. Il nâa pas levĂ© les yeux sur sa fille de deux ans depuis une Ă©ternitĂ© Madame ! Il vous a toujours Ă©coutĂ©e, je vous en prie... »
EugĂ©nie « Je pense que vous me prĂȘtez un pouvoir que je nâai sans doute pas. Je⊠je ne savais pas la situation si grave. Mais cette petite nâa dĂ©jĂ pas connu sa mĂšre, elle a besoin de son Papa. Je ferai ce que je peux. »
Jeanne « Papa ? »
Eugénie « Oui, ma petite chérie. Ta Grand-MÚre va te ramener ton Papa... »
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