#Découvrir Paris
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Encore des histoires de mont-blancs
Après ma diatribe contre le mont-blanc de l'Aki, @redfoxline m'a recommandé celui de la pâtisserie Kenta et Akira, si un jour j'avais l'occasion de passer par Rouen. Or ! Il se trouve que par un hasard assez extraordinaire, je venais justement à Rouen ce samedi.
J'avais un timing serré : mon train arrivait à 11h07 et j'étais attendue chez ma sœur pour l'anniversaire de ma nièce à midi. Le train a bien sûr eu dix minutes de retard - pour la ligne Paris-Le Havre, c'est le tarif de base.
J'arrive à la pâtisserie au pas de course pour découvrir qu'elle n'ouvre pas à 11h comme indiqué en ligne, mais à 12h désormais... Je repars la tête basse et la glacière vide (oui, j'avais pris une mini-glacière, je suis une professionnelle).
La chance était malgré tout de mon côté, car alors que je n'y croyais pas, je suis libérée suffisamment tôt pour repartir à nouveau au pas de course à la pâtisserie... Où il restait du mont-blanc ! Le monsieur est allé me le monter exprès en cuisine, la classe.
La dame à qui j'ai parlé était un peu déroutée quand je lui ai dit que je repartais à Paris avec, mais ma glacière l'a rassurée !
Au moment de déguster après un sobacha pour me préparer le palais, j'avais bien décidé de prendre en compte le fait qu'il avait voyagé dans le train ET le métro parisien.
Je n'ai pas eu besoin.
Parce que ça, ça, ce sont des gens qui ont compris que l'intérêt du mont-blanc, c'est la châtaigne !!!!! Que c'est bien joli de vanter que ta crème de marron, elle est faite maison et avec des châtaignes d'Ardèche AOP récoltées à la main une nuit de lune bleue par des prêtresses en robe diaphane, ça ne sert à RIEN si c'est pour y en mettre une très fine couche de vermicelles sur un cumulus de chantilly !
Non, là, il y a une couche de crème de marron raisonnable, et dedans il y a des a des vraies châtaignes. La crème fouettée est légère et pas trop sucrée, la meringue a juste la bonne épaisseur pour apporter du craquant.
J'en conclu que si le mont-blanc de l'Aki était si mauvais, c'était pour que je découvre celui-ci. Merci @redfoxline <3 <3 <3
#je ne vais pas devenir un blog de critique de mont-blancs je vous rassure#encore que#mont-blanc#french side of tumblr#blabla
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Man Ray Marcel Proust on His Deathbed, Paris 1922
Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. Et dès que j’eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante (quoique je ne susse pas encore et dusse remettre à bien plus tard de découvrir pourquoi ce souvenir me rendait si heureux), aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre.
(When from a long-distant past nothing subsists, after the people are dead, after the things are broken and scattered, still, alone, more fragile, but with more vitality, more unsubstantial, more persistent, more faithful, the smell and taste of things remain poised a long time, like souls, ready to remind us, waiting and hoping for their moment, amid the ruins of all the rest; and bear unfaltering, in the tiny and almost impalpable drop of their essence, the vast structure of recollection. And once again I had recognized the taste of the crumb of madeleine soaked in her decoction of lime-flowers which my aunt used to give me (although I did not yet know and must long postpone the discovery of why this memory made me so happy), immediately the old gray house upon the street, where her room was, rose up like the scenery of a theater.)
-- Marcel Proust, "À la recherche du temps perdu - Du côté de chez Swann" (In Search of Lost Time or a A Remembrance of Things Past - Swann's Way), 1913
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Les Livres... Ceux qui m'accompagnent tous les soirs et me font tant rêver !
Le Plaisir... En Librairie, en Brocante ou chez les Boutiquiers sur les quais à Paris, de découvrir celui qui à coup sûr va me plaire !
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La lumière rosée se laissait deviner à l'avant du train.
Cette rumeur luisante et tendre, aurore d'hiver,
Me ravissait alors que le wagon glissait, dérapait
D'un grand ahan, froissant l'air lourd du matin.
Au milieu des champs de givre et de froid
Tout était d'une pâleur épaisse, la campagne laiteuse,
Les bosquets toujours brouillons, les pylônes et éoliennes encore flottants.
Un clocher embrumé, un village esseulé, une autoroute encore désertée
Rien ne me préparait à arriver à Paris.
Mon cœur se serra brusquement, et je pensais
À ces aubes fiévreuses de Moravie
Peu avant Brno, où les rails s'offraient, perpendiculaires aux premiers feux du jour.
Je pus même y ouvrir la fenêtre du wagon
Derrière l'agent du train qui venait de faire sa ronde.
Un fracas terrible, mais que de couleurs, vibrantes comme rarement.
Que de promesses étranges qui m'avait été réservées
Avant de découvrir le stuc frigide de Vienne
Les pavés gelés et les chevaux emmitouflés.
Je fermais les yeux et soupirai, comme surmonté par la brume
Jusque dans mes poumons, à en faire mouiller mes yeux.
Je t'en prie, ne t'étonne pas si tu me trouves hagard,
Lorsque enfin tu finis par me trouver en gare,
Cherchant à me pendre tout tremblant à tes lèvres.
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Ce que l’Abbé ne savait pas, c’est qu’il y a une raison pour laquelle les templiers n’ont jamais dépensé leur argent. Une malédiction de l’ancienne magie repose sur cette ile : quiconque hérite du trésor en devient son gardien.
Edmond n’en savait rien non plus. Il vit, toutefois, un immense squelette reposant sur la fortune cachée. Quelques baleines purent avoir été déposées là par ses prédécesseurs, peut-être.
Au début, ce ne fut que quelques écailles parsemant sa peau. Rien du tout. Edmond les pris pour une quelconque maladie de peau.
Puis, ce fut une obsession. Un besoin fréquent de retourner sur l'île. La brise était bonne, là- bas. Et sans doute pouvait-il allonger son passage vers l'Italie par un petit détour? S'arrêter vers le trésor n’était qu’une question de prudence, de vérifier que quelques voleurs ne s’étaient pas accaparé ses biens.
L’obsession tourna vite en avarice, comme les ongles d’Edmond s’allongeaient et ses doigts se recourbaient. Chaque sous dépensé pour sa vengeance était légèrement plus dur à donner. Chaque pièce mise a bien pour la machine bien huilé de son plan semblait comme une goutte de sang versé sur l’autel du sacrifice, et lui brisait le cœur.
Quelque beau jour de février, il passa, par chance, près d’un chaman, qui eut tôt fait de le mettre au courant de la malédiction. En effet, le destin de tout héritier de la fortune de Monte-Cristo était de se transformer en dragon, et sous cette apparence draconique, de garder pour toujours le trésor.
Le chaman lui donna force d’amulettes et de concoctions, mais le prévint: tant que le trésor existait, il ne pouvait que ralentir le mal.
La vengeance d’Edmond était désormais une course contre la montre.
Quand ses mains deviennent griffes, il se met à porter des gants. Quand ses pupilles se fendent, il prend l’habitude de lentilles. Dès qu’il peut, malgré la douleur qui lui en déchire la poitrine, il dilapide le trésor; dans le vain espoir d’en affaiblir la malédiction. Plus d’une fois, la providence se joue de lui, et Edmond se retrouve enrichi par les mêmes investissements qu’il avait fait pour perdre sa fortune.
André et Haydé ont beau avoir été ignorants, ils sont loin d’etre stupide. Il ne leur faut que quelques années avant de finalement découvrir le secret du comte; bien qu’ils se gardent de le dire à ce dernier. Comment ne pas remarquer la chose, quand deux ailes immenses déchire le dos du comte, le stoppant en plein milieu de l’accomplissement de sa vengeance à Paris?
C’est l'inquiétude pour son mentor qui pousse André à reporter sa vengeance. Après tout, en prison, son père biologique forme une proie facile.
Au final, seule force de maquillage permet au comte de cacher les écailles recouvrant son visage, et d'apparaître humain pour le chapitre final de sa vengeance. Les jambes courbées du comte, camouflé sous son pantalon, rendent la marche difficile sans sa fidèle canne. Ses dents, aiguisées comme un carnivore, sont ce qui lui remporte la victoire contre Fernand.
Après cela, il sait que c’est la fin. Un cœur qui n’est pas vraiment le sien bas dans sa poitrine, et lui ordonne sans cesse et sans cesse de retourner sur l'île. Pour chaque seconde passée loin d’elle, sa raison le quitte.
Il leur laisse une lettre. Elle ne dit pas un mot de sa transformation, mais elle formule une requête. Elle demande a Haydé et André de se rendre sur l'île de Monte-Cristo, avec une armée s’il le faut, et d’y subjuguer un monstre. Elle leur demande, également, de jeter le reste du trésor à la mer, où il sera enfin oublié par l’Histoire.
Haydé et André ne font rien de cela.
La créature, ils subjuguent, car il ne reste à Edmond que très peu de raison. Mais c’était suffisamment de raison pour les épargner, aussi, quand bien même il demande la mort, les jeunes gens l'épargnent à son tour. Ils ne peuvent le laisser aux prises de la malédiction, aussi, ils l’enferme, mais ce n’est que le temps d’affaiblir cette dernière.
L’or maudit, ils parsèment au quatre vents. Une bonne partie finit dans l’océan, sans doute, mais dans tous les océans du monde, suite aux dangers du milieu marin qui font si souvent couler les bateaux. Le reste, ils échangent, ils négocient, ils jettent. Ils finissent ce qu’Edmond avait commencé, et échangent la fortune tant et si bien que la malédiction peine à les suivre. Elle ne peut s’installer dans ces étranges papiers, qui fait la mode de la monnaie de Paris. Elle ne peut s’installer dans les fermes, les forêts, les montagnes, qui soudainement sont inscrites sous le nom de ‘Monte-Cristo’. Elle ne peut rester dans les quelques artefactes qu’on entrepose en chine, en amérique, ni dans les quelques pépites données aux africains. C’est trop grand, trop large, trop de choses différentes à trop d’endroits.
Tirée à quatre épingle, la malédiction se brise.
Il est trop tard pour Edmond, dont le large corp écailleux ne pourra jamais retrouver forme humaine. Mais son esprit est clair. Il reconnaît ses enfants, ses amis. Il reconnaît le ciel, l’océan, et leurs odeurs qui chatouillent ses narines. Il se souvient avec une douloureuse nostalgie du berceau des vagues, du sel qui prend à la bouche, de l'aventure qui guidait sa vie avant qu’elle ne s'écroule.
Il est libre, désormais. Libre de l’héritage du passé.
Et c’est libre qu’Edmond Dantès, comte de Monte Cristo, se perd dans l’immensité bleu qui l’appelle.
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Réouverture Notre-Dame de Paris (7-12-2024)
Notre-Dame de Paris: après sa restauration, la cathédrale rouvre ses portes
Enquête sur les trésors enfouis de Notre-Dame de Paris | ARTE De la découverte du jubé médiéval de Notre-Dame de Paris à celle de l’éventuelle sépulture de Joachim du Bellay, une enquête archéologique captivante dans les tréfonds d’une cathédrale qui n’en finit pas de livrer ses secrets.
Notre-Dame de Paris Découvrez l'histoire de la cathédrale Notre-Dame de Paris à travers les collections de la Bibliothèque nationale de France et de ses partenaires. Dessins, gravures, livres manuscrits et imprimés, guides, articles de presse, romans vous permettront de parcourir son histoire pluriséculaire.
La cathédrale Notre-Dame de Paris à la BnF Nous vous proposons ici une sélection de pièces et documents en lien avec ce monument emblématique dans nos collections.
Les Essentiels Notre-Dame (Paris) Découvrir, comprendre, créer, partager
Notre-Dame de Paris en 1163 : il était une fois la naissance d’un joyau de l’architecture médiévale
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🥂 Bonne année! 🥳
Au Québec vous n’entendrez que très peu parler de la St-Sylvestre. Ce terme est utilisé par les gens plus âgés et encore! Ici on va plutôt parler du « jour de l’an » pour la soirée 31 décembre.
Si Noël est synonyme de repas en famille, le jour de l’an c’est le party! Rassemblement, musique et danse!
C’est ce soir que les rigodons s’invitent dans les maisons et qu’on tape du pied! C’est ce qu’on appelle le « trad » ou « la musique traditionnelle québécoise ». Chansons à répondre ou l’assemblée répète les propos du chanteur, les sets carrés, une danse où le « caller » (prononcé en anglais « câle-heure ») oriente la danse et le fameux rigodon avec ses reel de violon et ses paroles rapides.
Je vous laisse commencer la nouvelle année avec mes chansons préférées du jour de l’an. (Pas dans un ordre précis)
Le grand classique de la danse à St-Dilon. Qui rejoint le set carré, avec le caller à la fin et quelques expressions bien québécoises que je vous ai fait découvrir durant cette année. Le grand, le très grand Gilles Vigneault.
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La Bottine souriante, si vous avez 1 groupe à retenir pour la musique traditionnelle québécoise c’est ce groupe. Tout est bon avec la bottine. Non seulement la chansons « Dans nos vieilles » est l’exemple parfait de ce type de musique, mais en plus elle raconte les veillées qui avaient lieux dans les chaumières québécoises avant l’arrivée des iPads et faux feux de foyer électrique (s’t’une joke :p).
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Le plus grand ver d’oreille de toute l’histoire de la musique du jour de l’an est assurément Le temps d’une dinde de Hi Ah Tremblay. C’est une chanson humoristique chantée par un personnage inventé par Michel Barrette, un humoriste. C’est un bel exemple de chanson à répondre. Bonne chance pour vous la sortir de la tête après ça 🤣.
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Je reviens avec La bottine souriante parce que ils font les meilleures reprises des chansons du jour de l’an. La cuisinière est la chanson parfaite pour un jour de l’an réussi!
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Je ne peux pas conclure ce top 5 sans un hommage à LA pionnière. C’est en 1930 que La Bolduc a sorti la chanson C’est dans l’temps du jour de l’an. Un voyage au cœur même, à la source.
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Voilà, c’est avec ce top musique québécoise que se termine cette année 2024. Avec cette dernière publication de l’année je conclus 52 semaines de culture québécoise. J’ai tenu mon pari. Première résolution du nouvel an qui aura perduré 🤣. J’espère vous en avoir appris un peu plus sur vos cousins de l’autre côté de l’océan. J’espère vous avoir donné envie d’en apprendre plus, vous avoir rendu curieux.
2024 qui se termine. Elle aura eu son lot de hauts et de bas. Elle n’aura pas toujours été facile. Mais elle a été parsemée de petits moments de bonheur et de grande joie. Ce sont ces moments dont ils faut se rappeler le plus.
Je vous souhaite à tous une année 2025 rempli de ces moments, parfois éphémères, mais qui laissent une trace dans nos mémoires. Je vous souhaite encore plus de Québécois dans vos vies! Qu’ils soient chantés, parlés, lus, dansés, mangés, ou amis. Parce que le Québec, c’est mieux goût! 🤣
Bonne année 2025!
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Gilles Favier, Baraka, Cité Les Flamands, Marseille, 14ème arrondissement, 1992.
“Cette photo a été prise aux Flamants [14e arrondissement], j’ai vérifié ça sur mes planches contact. Dans mon souvenir, cette jeune fille s’appelle Baraka. J’aime cette image par la grâce de cette jeune fille qui nous regarde. L’inscription “Mosqué” qui me rappelle l’Afrique et cet univers de béton avec ces volets en plastique. Je me demande toujours comment les gens font pour tenir dedans dans la chaleur de l’été. Je réalise des photos assez frontales. Je ne demande pas. Je prends la photo en essayant d’attendre le moment de malaise où la personne se demande ce que j’attends pour déclencher. Pour cette image, je n’ai pas fonctionné comme je le fais d’habitude. C’est-à-dire créer une relation, prendre une photo, la développer et revenir le lendemain pour en donner un tirage.
Quand je suis arrivé à Marseille, j’avais un peu la fleur au fusil. À Paris, j’avais beaucoup travaillé sur des sujets sociaux, les expulsions, les banlieues. En parallèle de ma commande pour le ministère de la culture, j’avais accepté de travailler comme photographe pour un film de fiction qui se déroulait à Félix Pyat. L’histoire était celle d’un jeune métis qui, pour chercher son identité, prend en photo tous les habitants de son quartier dont il tapisse les murs de son loft pourri dans la cité. Le réalisateur [Bruno Victor-Pujebet] m’avait donc chargé de faire ces portraits en sillonnant les cités de Marseille. J’avais pour guide deux filles qui m’ont fait découvrir 20 cités de Marseille. Au départ, je pensais pouvoir travailler à Félix-Pyat. La cité était très chaude à l’époque. Je travaillais alors avec un appareil Hasselblad, assez lourd. On regarde le viseur par dessus et du même coup, on ne voit rien d’autre. Un jour, alors que je prenais une image, je vois passer dans mon objectif, un gars qui court avec des flics juste derrière. Comme dans un film justement. J’ai réalisé qu’il fallait faire gaffe.
Un peu plus tard, les copains que je m’étais fait sur place, ceux qui me servait de passeport pour entrer dans la cité m’ont conseillé de ne pas y revenir. À l’époque, la cité était au centre d’un gros trafic de voitures volées et ils sont tous tombés à cet époque. J’ai donc décidé de choisir un autre lieu et c’est là que je suis retourné à la Renaude. Elle était très différente des autres : elle était bordée de partout par le cimetière, le technopôle de Saint-Jérôme, des jolies petites maisons. Cela formait une verrue, un lieu-clos. Les gens sont là en permanence, sédentaires. Cela correspondait à la manière dont je voulais travailler.”
Gilles Favier
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La situation de ML londres est bien plus moralement grise qu'on le pense
J'avais pas mal hésité à en parler, surtout que ça aurait été plus logique d'en parler peu après l'épisode spécial londres. Mais j'ai loupé le coche donc mieux vaut tard que jamais ! Quand j'avais vu les avis sur l'épisode spécial Londres, beaucoup ont été unanime pour dire que Ladybug aurait dû dire la vérité la vérité à Adrien. Et je comprends cette critique, seulement il y a un souci : c'est que si elle avait fait ça, ça aurait contredit la fin de la saison 5.
Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, dire la vérité n'aurait pas été la meilleure solution non plus. Bien sûr dire la vérité à ce dernier, aurait prouvé que Ladybug lui fait confiance pour pouvoir l'encaisser. Seulement ça aurait été pas sans conséquence non plus, on sait qu'Adrien ait tiraillé par son pouvoir de destruction sans compter que son père l'a traumatisé en lui faisant subir une vision d'un monde post apocalyptique où, il est responsable de la destruction et de la mort de Marinette en tant que Chat Noir. Et on voit que dans l'épisode spécial Paris et dans le final, que ce tiraillement est encore présent !
Donc imaginez deux secondes, d'apprendre que non seulement son père était celui qui terrorisait Paris depuis longtemps. Sans compter que son père a utilisé son propre cataclysme sur lui pour éviter de perdre la miraculous. Même si c'est pas de sa faute, il se sentirait coupable pour ça et possible scénario dans lequel Adrien aurait arrêté d'être Chat Noir pensant qu'avoir l'anneau avec lui serait trop dangereux pour lui ou ses proches. Sans compter que si l'identité avait été révélé au Papillon aux parisiens, ces derniers auraient très bien pu s'en prendre au fils du Papillon. Car Gabriel n'est plus là pour répondre à la colère et la terreur qui leur a infligé ! Ce qui aurait davantage renforcé son sentiment de culpabilité ! Bien sûr Ladybug pourrait ne rien dire mais il est possible que le peuple devienne insistant concernant le Papillon pour que justice soit faite. Mettant le duo dans une impasse.
Après je ne dis pas que pas lui dire la vérité est la bonne solution pour autant. Marinette veut avant tout protéger Adrien mais en faisant ça, elle pense pas à l'opinion de son dernier. D'une certaine manière en voulant protéger ses sentiments, elle ignore inconsciemment le ressenti de son petit ami. Surtout que même ce qu'elle lui dit, le fait souffrir tout autant que si elle lui aurait dit la vérité ! Et on voit bien que justement Marinette déteste faire ça, pendant tout l'épisode, elle est vidée et fatiguée. Elle demande aux autres, si elle a fait le bon choix car elle même, ignore que ce qu'elle a fait est une bonne chose. Et ça justement c'est une bonne chose, car cette décision va avoir un impact sur Marinette pour la suite. Et elle devra faire face à ce tiraillement tandis qu'Adrien, je verrai davantage un développement basé sur les thèmes de sa liberté et de son autonomie ! Aussi certains parlaient d'un villain arc pour Adrien mais très franchement je le vois pas ! A chaque fois qu'il a été un méchant c'était contre son gré et je le vois mal en devenir un volontairement ! Peu importe comment il va le découvrir ça va être un énorme bordel ! Mais je le verrai plus fuguer pour digérer les informations qu'il vient d'apprendre. Toutefois il est possible que Lila le manipule pour semer le doute dans son esprit et l'akumatiser pour qu'il s'en prenne à Marinette !
Chose à noter mais je trouvais que cette épisode ne pointait à aucun moment quel est la bonne solution à cette situation elle est bien trop complexe et compliqué. Pour qu'il y ait une simple solution, car peu importe ce qu'aurait fait Ladybug ça aura eu des conséquences. D'ailleurs j'ai aussi apprécié le thème du mensonge et de la vérité entre Lila et Marinette, Marinette utilise le mensonge en voulant protéger celui qu'elle aime de la vérité. Tandis que Lila utilise la vérité pour atteindre ses objectifs personnels et ce peu importe si quelqu'un est blessé par sa faute.
The situation in ML London is much more morally grey than you might think.
I was quite reluctant to talk about it, especially as it would have made more sense to talk about it shortly after the special London episode. But I missed the mark, so better late than never! When I saw the opinions on the special London episode, many were unanimous in saying that Ladybug should have told Adrien the truth. And I understand this criticism, only there's a problem: if she had done so, it would have contradicted the end of season 5.
And contrary to what you might think, telling the truth wouldn't have been the best solution either. Of course, telling him the truth would have proved that Ladybug trusted him to take it. But it wouldn't have been without consequences either, as we know that Adrien is torn by his power of destruction, not to mention the fact that his father traumatized him with a vision of a post-apocalyptic world where, as the Chat Noir, he is responsible for Marinette's destruction and death. And we see in the special Paris episode and in the finale that this tug of war is still present!
So imagine for two seconds, learning that not only was his father the one who had been terrorizing Paris for a long time. Not to mention that his father used his own cataclysm on him to avoid losing the miraculous. Even if it wasn't his fault, he would feel guilty about it and possible scenario in which Adrien would have stopped being Chat Noir thinking that having the ring with him would be too dangerous for him or his loved ones. Not to mention that if the Papillon's identity had been revealed to the Parisians, they could very well have gone after the Papillon's son. After all, Gabriel is no longer here to respond to the anger and terror inflicted on them! Which would have further reinforced his guilt! Of course, Ladybug might say nothing, but it's possible that the people will become insistent that the Papillon should be brought to justice. Putting the duo in a dead end.
But I'm not saying that not telling him the truth is the right solution either. Marinette wants above all to protect Adrien, but in doing so, she's not thinking about Adrien's opinion. In a way, by wanting to protect his feelings, she's unconsciously ignoring her boyfriend's feelings. And even what she tells him hurts him just as much as if she had told him the truth! And it's clear that Marinette hates doing just that: throughout the episode, she's drained and tired. She asks the others if she's done the right thing, because she herself doesn't know that what she's done is right. And that's a good thing, because this decision will have an impact on Marinette in the future. And she'll have to deal with this tug-of-war, whereas for Adrien, I'd see more of a development based on the themes of his freedom and autonomy! Also, some people were talking about a villain arc for Adrien, but frankly I don't see it! Every time he's been a villain it's been against his will and I can't see him becoming one voluntarily! No matter how he finds out, it's going to be a huge mess! But I could see him running away to digest the information he's just learned. However, it's possible that Lila will manipulate him to sow doubt in his mind and akumatize him so that he'll go after Marinette!
It's worth noting, but I didn't feel that this episode at any point pointed to the right solution to this situation, which is far too complex and complicated. For there to be a simple solution, because whatever Ladybug did would have consequences. I also liked the theme of lies and truth between Lila and Marinette. Marinette uses lies to protect the one she loves from the truth. Lila, on the other hand, uses the truth to achieve her personal goals, no matter if someone else gets hurt because of her.
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Automne 1926 - Champs-les-Sims
2/3
En y repensant, je me rends compte que dans ma panique, je n'ai même pas répondu aux éléments que tu mentionnais dans ta lettre. Excuse moi je t'en prie. J'ai bien reçu ta carte et j'avoue que voir ces musiciens m'a fait un peu rêvé. Je ne suis jamais vraiment sortie du village, et je suis allée à Paris quelques rares fois, mais Ange m'a promis qu'il m'emmènerait dans un club de jazz pour y voir un concert dès que je le pourrai. Et bien sur, j'ai été surprise d'apprendre pour le nouvel emploi de ta mère. J'avoue que je n'imaginais pas cela possible pour une femme. Grand-Mère a eu un commentaire un peu grognon, mais il faut l'excuser, c'est du à son âge.
Je suis aussi heureuse de voir tes frères et soeurs trouver leur voie. Chez nous, cela commence à prendre forme également. C'est étrange, car j'ai vraiment l'impression que nous étions encore en pleine enfance il y a quelques temps. Avec mon mariage, la sortie du premier livre de Cléo (dire que je ne l'ai même pas mentionné, je suis une piètre soeur !), les projets politiques d'Antoine et Sélène qui s'entraine pour le tournoi doubles dames de l'année prochaine, les projets vont bon train.
Transcription :
Arsinoé « Attends Antoine ! Tu as fait la tête pendant presque toute la cérémonie. Il y a quelque chose qui ne va pas ? »
Marc-Antoine « Ce n’est pas vraiment le moment pour en parler. »
Arsinoé « Si, au contraire. Je te connais, si on ne crève pas l’abcès maintenant tu vas aller bouder dans ton coin puis faire comme si tout allait bien. Sans compter que… qu’est-ce que c’est que cette odeur ? »
Marc-Antoine « Pardon ? »
Arsinoé « Tu sens la poussière et le naphtalène à plein nez ! Mais où es-tu allé chercher ce costume ? Au fond du grenier ? »
Marc-Antoine « En fait, oui. Comme je n’avais pas de smoking à ma taille pour l’occasion, j’ai été chercher le costume de Grand-Père Maximilien dans les vieilles armoires. C’est le costume avec lequel il s’est marié. »
Arsinoé « C’est élégant, c’est certain. Mais tu aurais peut-être du le faire laver et repasser avant de le porter. Je ne serais pas étonnée de découvrir une colonie d’araignées dans une des poches. Il n’a pas été porté depuis… au moins cinquante ans ! »
Marc-Antoine « Cinquante et un ans précisément. Ce costume est un morceau d’histoire ! Et de toute façon, je ne l’ai trouvé que ce matin, alors Aurore n’aurait pas eu le temps de s’en occuper. »
Arsinoé « Grand-Mère sait que tu l’appelle Aurore maintenant ? »
Arsinoé « Ecoute, je sais que tu n’es pas ravi de ce mariage mais... »
Marc-Antoine « Mais quel euphémisme ! Bien sur que non ! Je croyais que tu ne voulais pas que Grand-Mère contrôle ta vie et regarde toi ! »
Arsinoé « Je n’avais pas précisément le choix. Et je ne pourrais rêver meilleur mari qu’Ange. »
Marc-Antoine « Et comme par hasard, ce mariage exhausse les rêves les plus précieux d’Eugénie Le Bris. Noé, j’ai l’impression que tu as été piégée... »
Arsinoé « Par ma bêtise oui certainement ! »
Marc-Antoine « J’apprécie beaucoup Ange, tu le sais, mais lui ne fréquente que des hommes ! Tu seras malheureuse comme les pierres ! »
Arsinoé « Il fréquente « majoritairement » des hommes. Et ce n’est pas le sujet. Au moins, ton neveu ou ta nièce aura un père. Oncle Adelphe dit que… »
Marc-Antoine « Je me fiche de ce que dit Oncle Adelphe. C’est à toi que je pense ! »
Arsinoé « Alors écoute moi un peu bon sang ! »
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Jean-Baptiste Mauzaisse, 1784-1844
[Venus de Milo] Le Temps montrant les ruines qu'il amène et les chefs d'œuvre qu'il laisse ensuite découvrir, 1822, plafond de la salle des bijoux, huille sur toile, 502.5x467 cm
Musée du Louvre, Paris Inv. 6538
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Vulgaire
Trois vieilles dames partant à la messe, s’arrêtèrent devant une affiche du film « Emmanuelle ». Elles étaient éberluées par ce qu’elles découvrirent.
La première : C’est un film,
La seconde : Un film ? Mais pourquoi est-elle à poil ?
La troisième : C’est un film cochon. Ça c’est sûr, c’est un film cochon.
La seconde : Et ils vont le passer au cinéma ?
La première : Oui, c’est prévu dans quinze jours.
La seconde : C’est scandaleux ! Tous les hommes vont aller le voir. En plus, elle fait vulgaire assise comme ça, cette trainée.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une petite trainée. Oui, c’est vraiment une petite trainée.
La seconde : Une pute, oui ! Comment s’appelle-t-elle ?
La première lit l’affiche et répondit lentement: Sylvia Kristel.
La seconde : Avec un nom pareil, c’est une étrangère en plus !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une étrangère. Il n’y a pas de trainée par chez nous.
La seconde : A tous les coups, c’est une allemande. Il n’y a que les allemandes pour se foutre à poil comme ça en photo. On a bien fait d’avoir gagné la guerre. Ça ne m’aurait pas plu d’être à poil en photo.
La première : Ou de Paris. Ma sœur a visité Paris et m’a dit qu’il y avait beaucoup de femmes de mauvaise vie dans Paris.
La seconde : C’est pareil. C’est pas de chez nous !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est pas de chez nous.
Un homme passe derrière eux. Il les salue en baissant sa casquette et continue de marcher en les regardant.
La seconde : A tous les coups, il va revenir mater l’affiche.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est un cochon.
La première : C’est parce qu’il boit. Il ne va pas à l’église. Il va jouer au tiercé en face. Il va boire et va rentrer saoul comme une bourrique.
La seconde : Elle va être contente sa femme ! Et ce film parle de quoi ?
La première : Je ne sais pas.
La troisième : Ça ne peut être qu’un film grossier. Elle fait tellement vulgaire sur l’affiche. Ça c’est sûr, c’est un film grossier.
La seconde : C’est la faute à Giscard. Depuis qu’il est président, la France fout le camp. Ça ne se serait pas passé comme ça avec Pompidou ni avec le Général.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est la faute à Giscard. Je n’aurais pas dû voter pour lui. Et c’est aussi la faute aux beatniks, ces jeunes mal-habillés qui traversent le village avec leurs motos.
La première : Tu as voté Giscard ?
La troisième : Oui, mon mari m’a dit de voter pour lui.
La seconde observe encore l’affiche : Et elle est maquillée comme une poufiasse.
La troisième : Ça c’est sûr, il n’y a que les poufiasses qui se maquillent. Ca fait vraiment vulgaire !
La première : Et ses seins sont tout petits. Elle n’a pas d’enfants.
La seconde : Encore heureux ! A sa place, je n’en ferai pas. J’aurais trop honte qu’ils voient le film.
La troisième : Ça c’est sûr, j’aurais honte aussi.
La première et la seconde commençaient à partir lorsque la troisième demanda : On laisse l’affiche comme ça ?
La première : Oui, on le signalera au curé. Il saura faire quelque-chose contre ce genre de mauvais film.
La seconde : En tous cas, si mon Marcel va voir le film, il prendra un coup de sac à main sur la tête.
La troisième : Et je suis sûr qu’il n’y a pas Louis de Funès dans ce film. Ça c’est sûr, il n’y a pas Louis de Funès.
Elles s’entrèrent dans l’église sans voir les deux garçons qui s’arrêtèrent devant l’affiche. Ils rougirent en voyant l’actrice nue avant de se poser des questions sur la poitrine des filles.
Le mari de la seconde n’ira jamais voir ce film. En revanche, le curé ira le voir incognito. Je veux dire sans son costume de curé.
Alex@r60 – août 2023
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Le Lithium, un métal qui affole la Planète Elon Musk l'a dit : "le lithium, c'est le nouveau pétrole". Une affirmation qui ne manque pas de sel, quand on sait que le milliardaire a investi pas moins de 365 millions de dollars dans une raffinerie de lithium au Texas, qu'il qualifie lui-même de "machine à imprimer de l'argent". Car pour Musk, l'avenir de Tesla passe par le contrôle de toute la chaîne de valeur du lithium, de l'extraction à la production de batteries.
Une stratégie qui n'est pas sans rappeler celle des majors pétrolières, qui ont longtemps cherché à maîtriser l'ensemble du processus, du puits à la pompe. Mais là où les pétroliers ont mis des décennies à bâtir leur empire, Musk compte bien aller beaucoup plus vite. Son objectif : produire assez de lithium pour fabriquer 1 million de voitures électriques dès l'année 2025, ce qui ferait de sa raffinerie le plus grand producteur d'Amérique du Nord.
Pendant ce temps, en Europe on attends sagement les résultats des USA. Le groupe Eramet vient de mettre en service sa première usine d'extraction directe de lithium (DLE) en Argentine, une première à l'échelle industrielle dans le pays. Grâce à cette technologie innovante, Eramet espère produire du lithium plus rapidement, plus proprement et à moindre coût. Un pari audacieux, qui pourrait bien faire un acteur majeur du marché. Mais la route est encore longue. Car extraire le lithium n'est pas une mince affaire. Il faut synchroniser des milliers de capteurs, éviter les variations de température, recycler un maximum d'eau… Un véritable casse-tête pour les ingénieurs, qui n'ont pas droit à l'erreur. "Vous avancez étape par étape, en vous assurant de pouvoir passer à la phase suivante", explique Soledad Gamarra, ingénieure sur le site. "Il y a la possibilité de faire des pauses, mais nous ne voulons vraiment pas que cela se produise." L'Ukraine recèlerait d'immenses réserves de lithium, estimées à 500 000 tonnes. Un trésor caché qui pourrait bien faire basculer le rapport de force dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Car perdre l'Ukraine, ce serait pour l'Occident se priver d'un approvisionnement stratégique en lithium, au moment même où la demande explose. De l'autre côté du globe, le Pérou se rêve lui aussi en nouveau roi du lithium. Une compagnie minière canadienne vient d'y découvrir un gisement d'une valeur de 5 milliards de dollars, avec une durée de vie potentielle de 32 ans. De quoi rebattre les cartes du triangle du lithium formé par le Chili, l'Argentine et la Bolivie. L'extraction du lithium n'est pas sans conséquences. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau et d'énergie, et peut gravement polluer les écosystèmes une problématique que les générations futures s'en occuperont le moment opportun. Un paradoxe pour un métal censé nous faire passer au vert. Certains parlent même d'un "fracking du lithium", en référence à la fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste. C'est tout le dilemme de la transition énergétique : comment passer aux énergies propres sans détruire la planète au passage ? Une question à laquelle Elon Musk, Eramet les Écolos et tous les autres acteurs de la filière lithium devront répondre, s'ils veulent vraiment faire du lithium le "nouveau pétrole" d'un monde plus durable. Car dans cette course effrénée au métal blanc, il n'y aura pas que des gagnants. Les populations locales et l'environnement pourraient bien en faire les frais, si l'on n'y prend pas garde
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"La plupart des femmes n'ont pas conscience de la puissance d'amour dont elles sont porteuses.
Elles cherchent à être désirées, aimées, chouchoutées, toutes choses qui sont très agréables et extrêmement importantes sur le plan humain mais qui n'engagent pas leur nature profonde... Elles devraient retrouver le rôle que jouait au XIIème siècle la dame courtoise vis-à-vis du troubadour, celui qu'incarne la dame à la licorne que nous voyons au musée de Cluny à Paris : ce n'est pas la femme qui demande à l'homme de rester auprès d'elle, de faire couple, et d'avoir des enfants avec lui. C'est celle qui tend à l'homme un miroir et qui l'invite à se hisser jusqu'au plus beau, au plus rare de lui-même ; celle qui lui murmure qu'il peut se mettre au monde et découvrir en lui cet être de lumière qu'il est fondamentalement.
C'est un rôle à la fois douloureux et exaltant : il lui faut sans cesse rappeler à l'homme qu'il ne doit pas se contenter d'être un bon père, un bon époux et un homme d'affaires - ce qui va de soi au demeurant - mais qu'il est aussi un pèlerin de la sagesse et qu'il ne doit pas oublier son âme..."
Jacqueline Kelen
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SAMEDI 11 JANVIER 2025 (Billet 1 / 3)
Nous vous avions dit mercredi dernier que nous allions vous parler d’un peintre chinois, Yin Xin, qui a décoré une chapelle à Notre-Dame dédiée à Saint Paul Tchen. Elle est située pas très loin de l’entrée, sur la droite, juste au niveau de la boutique.
C’est Marina qui voulait la voir car elle avait lu un article dans le Figaro Magazine qui lui était consacré. Bien sûr cette chapelle n’est qu’un tout petit détail dans tout ce qu’il y à voir lorsque vous serez sur place. Mais « l’histoire » est belle (et émouvante pour le Saint) et nous avons pensé qu’elle méritait bien un Billet.
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« YIN XIN »
Yin Xin est un artiste chinois. Ce peintre, qui a grandi dans un pays communiste, s’est découvert un talent inattendu pour l’art sacré. Une passion qu’il a embrassée avec une telle fougue qu’elle l’a conduit à récolter l’honneur de voir deux de ses toiles figurer en exposition perpétuelle au cœur de l’immense cathédrale Notre-Dame de Paris.
Ses portraits à l’huile de saint Paul Tchen et de la Madone sont de véritables miraculés. Accrochés depuis 2018, ils ont été épargnés par les flammes de l’incendie qui avaient ravagé l’édifice en avril 2019. Gardés et exposés au Musée du Louvre pendant cinq ans, ils ont repris leurs quartiers au sein de la cathédrale après sa restauration. « Toute cette aventure est un miracle », s’exclame avec enthousiasme Yin Xin, conscient de l’exceptionnalité de son destin.
Son histoire est un roman. Yin Xin est né en 1959 dans une Chine fermée, arriérée et communiste ; il a grandi à Kachgar, au fin fond du désert de Gobi, où ses parents ont été envoyés de force par le régime pour travailler, après le départ de Tchang Kaï-chek. Une vie d’exil, de travail et de privations.
« Enfant, j’aimais le dessin et la peinture. J’ai alors peint mais uniquement en reproduisant les images de la propagande communiste pendant la Révolution culturelle. À l’époque, je n’en saisissais pas pleinement le sens. Mais j’étais conquis par les couleurs du pinceau. » Yin Xin s’engouffre dans cette seule voie autorisée, l’unique manière d’exprimer sa fibre artistique sans savoir jusqu’où elle allait le mener.
Une passion qui le conduira, justement, à des milliers de kilomètres. Yin Xin parvient à quitter la Chine et arrive en France en 1990, où il intègre les Beaux-Arts.
« Je me suis mis à voyager énormément pour me nourrir et découvrir le monde. À Paris et à travers le pays, j’allais dans tous les musées et voir toutes les expositions. » Il apprend les techniques, il est fasciné par des maîtres comme Le Caravage, Georges de La Tour.
Son destin se joue à la faveur du hasard et des rencontres. Une administratrice de la cathédrale Notre-Dame de Paris remarque son travail et lui propose une commande. Presque incrédule, il accepte et exécute alors les portraits de la Vierge et de saint Paul Tchen.
« J’ai grandi dans un pays où la religion était considérée comme l’opium du peuple. Quand j’ai accepté cette commande pour Notre-Dame, j’ai pensé que même si nous ne pouvions pas choisir notre naissance, il m’était maintenant donné de choisir ma foi. Je réalise que toutes les expériences de ma vie, mes études, mes dessins, mes explorations, mes voyages, mes revers et mes succès ne tendaient qu’à l’aboutissement de l’œuvre que j’ai le bonheur de réaliser aujourd’hui. »
(Source : « Le Figaro Magazine du 3 janvier 2025 »)
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Relisez lentement le dernier paragraphe, la litote de Yin Xin est superbe !
Nous ne connaissions absolument pas ce peintre et encore moins le Saint chinois dont il est question.
Heureusement il y a Wikipédia. Le destin du jeune-homme est tragique et pas que le sien. Vous trouverez ci-dessous sa courte histoire.
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Paul Tchen est un Saint martyr catholique chinois, né le 11 avril 1838 à Sintchen (Chine impériale – Dynastie Qing) et décapité à Qingyang le 29 juillet 1861. Devenu séminariste, il est condamné et exécuté. Ses restes ont été rapatriés en 1920 et reposent maintenant à la cathédrale Notre-Dame de Paris, dans une chapelle qui porte son nom.
Il naît dans une famille non-chrétienne et il est évangélisé par l'école de l'Œuvre de la Sainte-Enfance. Il entre en 1853 au petit Séminaire où il commence à apprendre le latin. Il est baptisé le jour de Noël 1853 et fait sa première communion quelques mois plus tard.
En 1857, son père lui demande de quitter le Séminaire et ses études, mais il refuse. En 1860, il entre au grand Séminaire de Tsingay. A 23 ans, au printemps 1861, il est arrêté et décapité le 29 juillet avec un autre séminariste, Joseph Tchang, ainsi qu'un laïc fermier, Jean-Baptiste Lô et la cuisinière du séminaire, la veuve Marthe Wang, qui avait apporté de la nourriture aux trois prisonniers. Le Séminaire est incendié ensuite par les soldats.
Il est béatifié en 1909 par Pie X et canonisé le 1er octobre 2000 par Jean-Paul II.
(Source : « wikipedia.org »)
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Nous aurions bien voulu savoir ce que signifie les sinogrammes qui encadrent le tableau de la Vierge. Si vous avez des infos à leur sujet, nous sommes preneurs.
NB La photo ci-dessus est un scan de l’illustration de l’article du Figaro Magazine, les 4 ci-dessous sont des photos personnelles.
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