#Conseils pour voyager seule
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mdameninie · 4 months ago
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Voyage en Solo à Londres : Dépassement de Soi et Découverte Culturelle
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meirimerens · 6 months ago
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tu vivais à Varsovie avant nn? jvais voir un ami en pologne cet été pas loin le warsawa et j'ai jamais parlé la langue. tu as des conseils?��
oh bébou'e j'ai jamais vécu à Varsovie j'y ai juste passé une semaine avec des amis et je sais pô parler Polonais non plus 😭
j'ai pas de conseils qu'un blog pour voyageurs/touristes ne pourrait pas te donner, j'ai passé 9 de mes 10 jours en Pologne collé à mes potes comme ça:
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à part quand je suis rentrée seule à Cracovie en train et me suis démerdé pour prendre un train jusqu'à l'aéroport.
mon conseil: la plupart des gens à Varsovie comme à Cracovie (mais à Cracovie plus, j'ai remarqué) ont l'habitude des touristes. la plupart du personnel de bars, cafés, même la petite mamie qui m'a vendu mon ticket de train à Cracovie, etc comprend l'anglais, parfois le parle, t'es jamais complètement perdu'e.
ok véritable conseil: APPREND LA PRONONCIATION POLONAISE. ça a l'air effrayant comme ça mais en vrai c'est bien plus facile que même le français. tu peux même juste lire le wiki c'est easy as fuck. t'auras juste besoin de surmonter tes réflexes (example parlant: j'ai à 5 reprises prononcé "dworzec" en "dvojeK" (à cause de bec, sec, etc) alors que c'est "dvojeTS" mais ça rentre. je dis ça parce que si tu dois aller quelque part et demander à quelqu'un, au moins savoir prononcer le nom de l'endroit, si c'est la seule chose que la personne à qui tu parles comprend (rare, comme j'ai dit la plupart des gens parlent anglais au moins un petit peu)
autre conseil: apprend comment on dit bonjour (dzień dobry), pardon/excusez-moi (przepraszam), SVP (proszę), par carte SVP (kartą, proszę) (<- en vrai super important pendant mon voyage, je l'ai appris sur le coup en écoutant ce que disait mes potes à la caisse), merci (dziękuję), au revoir (do widzenia) en polonais. pour moi c'est le minimum, montrer que tu fais au moins un petit effort. (si ça a l'air effrayant tkt, lis le guide de prononciation et ça vient tout seul). bien que en tant que grande ville les gens aient l'habitude des touristes y'a des cons parmi eux comme toujours donc soit poli'e, respecteu'x'se, fait pas chier le monde, dis bonjour merci au revoir, et en vrai tout devrait bien se passer fr.
pro-tip prononciation si tu prends le train/le tram/le métro, lis le nom des arrêts et écoute la voix de l'annonceur comme ça tes yeux et ton cerveau connectent l'écriture à la prononciation.
sinon j'ai rien fr. flatté que tu aies cru que je vivais en Pologne parce qu'en vrai je me suis éclatée il me tarde d'y retourner mais je saurais pas te faire une phrase en Polonais. gare de train de [town name withheld] my beloved.
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chifourmi · 10 months ago
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Ça fait depuis septembre que je cherche quoi faire après janvier et j'ai toujours pas trouvé. Je viens enfin de comprendre que la formation que je veux faire ne me donne pas le droit de faire un job étudiant. Puis j'ai vraiment pas envie de voyager tout de suite parce que je viens à peine de recevoir de l'argent grâce à mon job étudiant et j'ai envie de faire des économies. J'en ai marre purée je ne sais pas quoi faire!!!!
J'ai envoyé un mail à la secrétaire de mon école pour lui poser mes questions en précisant que j'avais conscience que ce n'était peut-être pas son rôle mais dans les universités ils ont carrément des conseillers qui peuvent accompagner les étudiants donc en haute école il devrait y en avoir aussi, non??? Mais ça fait une semaine et elle ne m'a pas répondu alors qu'elle répond assez rapidement d'habitude.
Bref, j'ai l'impression que le monde entier me dit de me démerder depuis 5 mois. Je suis censé faire quoi??? Je vais glander jusqu'en septembre?? Purée j'en ai trop marre. Le temps de trouver quelque chose on sera déjà en septembre. Là j'ai envoyé un mail à inforjeune pour leur poser mes questions, on verra bien.
À la limite le seul truc que je me vois faire c'est du bénévolat. Sauf que le bénévolat tu le fais pas tous les jours et t'es pas payé. Je vais quand-même pas me lancer dans un CDD le temps de pouvoir commencer mon Master en septembre?
Je suis à bout de nerfs, j'ai envie de chialer. En fait je suis tellement énervée qu'on soit si peu informés et livrés à nous-mêmes du jour au lendemain.
(30/01/2024)
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ladyniniane · 6 months ago
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Coucou ! :D
Pour le jeu des questions avec les fruits, si ça t'inspire et ne te gêne pas : 🍑 🍏 🍈 ?
Merci beaucoup d'avance ! :D
Coucou et merci pour les questions :D
Fruit emoji ask game for fic writers
🍑If you could make a connection between your favorite character and another work you care about (whether a crossover/fusion or a wonderfully “pretentious” literary reference) what would it be? How would it work?
J'avais pensé à faire un "crossover" entre FE3H et la nouvelle La Gorgone de Tanith Lee. Dans cette histoire, on suit un auteur qui se rend en Grèce pour écrire. Il va développer une obsession pour une île qu'il entrevoit aux larges et dont les habitants lui disent qu'elle est habitée par une gorgone. Il finit par s'y rendre et découvre que la gorgone est une femme victime d'une paralysie faciale et qui est donc ostracisée à cause de sa différence.
Dans le scénario qui en était inspiré, Sylvain était un journaliste qui se rendait en Grèce pour faire un récit de voyage (c'était un univers type XIXème siècle). De la même manière, on l'avertissait de ne pas se rendre sur une certaine île. Sauf qu'il découvrait en vérité que les habitants de l'île en question étaient en réalité les bons Agarthans qui faisaient partie d'un groupe incompris et rejeté à cause de superstitions locales.
J'ai aussi très, très, très envie de faire un crossover FE3H/L'éveil d'Angantyr, avec Hervor qui va chercher l'épée de son père dans les collines en feu. La base est posée (c'est pas pour rien que le père de Svanhild et Rusla s'appelle Angantyr et leur mère Töfa) donc il n'y a plus qu'à.
🍏 Is there something you overuse, whether it’s a certain phrase, trope, or piece of punctuation?
Dans les tropes que j'utilise beaucoup trop, il y a la nuit comme refuge, ça je le fais plus ou moins inconsciemment. J'utilise pas mal de métaphores à base de sang aussi ?
Et puis bien sûr il y a l'héroïne guerrière. J'aime quand mes héroïnes peuvent se défendre et participer aux scènes d'actions (quand j'étais petite j'étais frustrée de voir les personnages féminins rester à la maison pendant que les héros allaient vivre des aventures épiques et intéressantes) donc au final...je n'en ai aucune qui ne sache pas se battre (ça fera grincer des dents chez certains, mais je m'en fiche). Il y a peut-être une exception avec Sophia, la protagoniste de mon nouveau projet "Ange qui devient humaine", mais dans les faits je ne sais pas si ça va longtemps rester comme ça et j'ai en tête une scène où elle balance le contenu d'un encensoir à la tête d'un assaillant donc euh...voilà.
Beaucoup de mes personnages ont aussi perdu quelqu'un ou quelque chose et doivent meubler ce vide.
🍈 Who’s your blorbo and what are some of your favorite headcanons/ideas about them that repeatedly show up in your fics? Free pass to rant about blorbo opinions.
On va parler de Rhéa :D Vu que je n'ai pas trop l'occasion d'écrire sur elle parce que...scénario(mais on va bientôt la revoir).
J'aime énormément Rhéa, j'aurais aimé en voir plus. Elle aurait tellement de chose à raconter. J'aime que ce soit un personnage intéressant et gris, qui a pris des décisions complexes pour le bien commun. Mais toutes ses décisions restent compréhensible et finalement qu'aurait-on fait à sa place ? (enfin, ça c'est si on est de bonne foi bien entendu).
Rhéa est absolument badass. Dès la scène d'intro du jeu, tu comprends qu'elle n'est pas là pour niaiser. Elle n'a pas besoin d'un homme pour la sauver et lui tenir la main. Non, elle se venge de ceux qui ont détruit son peuple. L'humanité ne lui a montré que le pire et pourtant elle n'a pas abandonné.
Voici quelques headcanons :
-Rhéa est une de seules personnes à pouvoir remettre Macuil à sa place.
-Elle conserve beaucoup d'objets des personnes qu'elle a apprécié et côtoyé et qui sont aujourd'hui morts.
-Elle était très heureuse de revoir Flayn après tout ce temps. Rhéa l'écoute quand Flayn vient se plaindre de son père et lui donne des conseils. Elle note aussi avec nostalgie combien Flayn ressemble à Liath. Même si la pêche c'est pas trop son truc, elle aime passer du temps dehors avec sa famille.
-Les noms de ses golems sont ceux de gens auxquels elle tenait...même des gens très ordinaires. Marcelle et Simone étaient un couple de femmes qui vivaient au monastère. Marcelle était une cuisinière dont Rhéa adorait les plats et Simone une chevalière avec une personnalité simple et franche.
-Elle serait très heureuse de voir Catherine se mettre en couple avec Shamir et essaierait même de les rapprocher.
-Elle est très faible après son séjour thalasso AHEM sa détention dans le palais d'Enbarr (manque d'exercice, isolement etc.). Elle s'entraîne ensuite avec Catherine et Enid pour retrouver son niveau d'avant.
-D'ailleurs je suis désolée mais elle ne retourne pas seule à Zanado après les événements du jeu ! Elle reste à GM avec sa famille !
-Elle avait beaucoup d'affection pour Sitri et lui a donné une excellente éducation. Je reviendrai dessus dans ma fic, mais Sitri était en gros la secrétaire de Rhéa et tenait une correspondance avec beaucoup de gens à l'extérieur. Même sans sortir, Sitri était quand même capable de faire entendre sa voix et d'influencer le monde. Elle aimait aussi beaucoup débattre avec les savants qui venaient au monastère.
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alain-keler · 8 months ago
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JOURNAL D’UN PHOTOGRAPHE / SPÉCIAL BNF / J-4
L'exposition "La France sous leurs yeux." Deux cent regards de photographes sur les années 2020, à la Bibliothèque Nationale de France, site François Mitterrand, du 19 mars au 23 juin 2024.
Après une si longue absence 
L’Auvergne est la région qui m’a vu naitre et dans laquelle j’ai vécu jusqu’à l’âge de onze ans. L'Auvergne, dans la zone libre, fut aussi la région de refuge de mes parents et de mes grands-parents pendant la seconde guerre mondiale. Mes grands-parents, chassés par l'antisémitisme et la pauvreté en Pologne sont venus y chercher un refuge. Refuge éphémère puisque la déportation les rattrapa. Pour eux un voyage sans retour. Pour moi une Histoire de vie, de mort. Une histoire d’une certaine France, celle de mon enfance.
Mardi 31 mai 2022.
La Chaumette, Haute-Loire. RDV avec Anaïs. Elle est technico commerciale, vend et assure des suivis et conseils techniques de produits naturels pour le travail du sol. C’est par le cousin de Claude, la femme de mon plus vieux copain Henri que j’ai eu ce contact. On a rendez-vous avec Pierre, 26 ans, exploitant agricole, 70 hectares, 110 à 120 bêtes, viande et veaux de boucherie (veaux sous la mère), c’est comme ça que l’on dit. Il est seul à travailler dans l’exploitation.
Anaïs est super pro et très sympa, jeune comme l’exploitant photographié.
© Alain Keler /MYOP/Grande commande photojournalisme
#Grandecommandephoto #RadioscopiedelaFrance #BnF #ministeredelaculture #Photojournalisme#photographie #France #lafrancesousleursyeux
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th3lost4uthor · 1 year ago
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (8.1/15)
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Plusieurs jours s’étaient à présent écoulés depuis l’incident de la salle d’entrainement et, en apparence, les choses semblaient être rentrées dans l’ordre. En effet, chaque matinée se voyait ouverte sur un petit-déjeuner des plus riches, avec l’ensemble de la Confrérie du Tofu et de la famille Sheram Sharm y siégeant chaque fois, parfois rejoint par Maître Joris quand ce-dernier n’était pas occupé dans ses incessants voyages entre Bonta et les terres sadidas, avant que chacun ne vaque à ses occupations. Pour le scientifique, celles-ci se résumaient en une visite à l’infirmerie, ce afin de surveiller la cicatrisation de son bras droit. Il était alors généralement accompagné par Yugo, qui s’était prouvé fidèle à ses vocales inquiétudes concernant l’état de santé de son ainé. Il avait néanmoins été davantage surpris par la visite d���Adamaï lors d’une de ses auscultations. Le dragonnet ivoire s’était invité dans la pièce, ce qui n’avait soulevé que quelques regards inquiets de la part des Eniripsas avant de constater l’absence d’urgence dans cette interruption, et avait commencé à échanger avec son frère Éliatrope. Le savant n’avait pourtant pas manqué de relever les discrets regards jetés à sa main que l’on finissait de bander, mais dont la peau aux plaques rougeâtres, débutant à peine son cycle de régénération, se laissait entrapercevoir. Ses narines s’étaient offusquées de l’odeur se dégageant de la chair brulée, et son regard avait pris une teinte d’horreur… de remords peut-être également ? Il n’en était pas bien sûr. Il n’avait pas reçu d’excuses – non pas qu’il en attendait – mais avait été sincèrement surpris par cette réaction, tout comme il le fut quand il en avait entendu les raisons par Yugo :
« Ad’ s’interroge beaucoup ces derniers temps… Il s’est rendu compte que… il, enfin nous – les Éliatropes et les dragons – avons des pouvoirs incroyables. » Il n’avait pas répondu, n’avait pas souhaité briser ce début d’interaction. « Mais que cela signifie également que nous devons apprendre à les contrôler pour… » Ses yeux s’étaient portés sur les marques écarlates. « …éviter des accidents… de blesser les autres. »
           En sachant la proximité du jeune dragon avec Phaéris, et de par les nombreuses remontrances ou piques régulièrement lancées à son encontre, il ne se permettait pas de croire en un si tôt changement de cœur. En particulier compte tenu des mensonges qui avaient constitués leurs interactions lors de son… « premier retour ». Adamaï s’était senti le plus trahi par ses actes, et cela pouvait aisément se comprendre. Après tout, ils étaient restés plusieurs semaines, voire mois dans l’enceinte même de ces murs ; le dragonnet à lui raconter leurs aventures passées et à s’enquérir de l’histoire de leur peuple, et lui à… lentement tisser la toile qui aurait dû lui permettre de réparer ses torts. De réunir leur famille.
 Enfin, tout cela,
c’était avant ce maudit « conseil »…
À croire que ce mot
porte en lui
toutes les crasses et coups-bas de cet univers.
           Lorsque la grande horloge sonnait neuf heures, il regagnait généralement sa cellule pour y tenter de développer tel ou tel aspect du poison qui devait leur permettre de vaincre le Nephylis sévissant au dehors. Lorsqu’il en avait la nécessité, il s’installait dans le laboratoire « d’urgence », qui avait été conçu spécifiquement pour l’avancée de ses travaux. Le matériel n’y était pas des plus adaptés, mais il avait apprécié l’effort et n’avait nullement bronché lorsqu’on lui avait troqué sa ridicule table d’expérimentation contre la pièce aux larges fenêtres et aux étagères fourbies de ressources, ouvrages et autres verreries. Le seul bémol était la nécessité d’une supervision constante dans ces périodes étant donné les trop nombreux aléas dont il aurait pu se servir pour causer quelques manigances que ce soit… Si ce n’est s’enfuir.
 Les pouvoirs du Cube sont certes impressionnants,
mais sans lui et avec ce satané collier,
ce n’est pas comme si j’avais la possibilité de m’envoler !
           Il n’avait pu s’empêcher d’inspecter l’horizon… pour le découvrir aussi vert et vide que le paysage visible depuis sa minuscule lucarne. Vraiment, tenter une sortie serait synonyme de défenestration dans ces circonstances. Il s’était déjà plusieurs fois brisé les vertèbres au cours de sa longue existence, parfois de façon mortelle. Souvenir d’une nuit d’hiver passée sur une falaise déchirée par les bourrasques d’une tempête, à tenter de sécuriser comme il le pouvait l’humble bicoque qu’il partageait alors avec Shinonomé… Il faisait noir. Le vent giflait son visage. Il ne savait plus quand il avait cessé de sentir la flamme de leur âtre lointain dans son dos. Il avait glissé, avait tenté de se rattraper à la moindre herbe folle ou rocaille, d’ouvrir un portail malgré le vertige effréné qui l’engloutissait. Il ne se souvenait que d’un craquement abject, qui avait retentit dans tout son être. Il avait d’abord cru à des branchages ayant miraculeusement amorti sa chute – il souffrait atrocement, il avait envie de… de hurler jusqu’à s’étouffer, il éprouvait encore la douleur, donc… Il était vivant non ? Non. Il avait voulu éclater de rire, pour se moquer de la mort, voire de sa propre maladresse, oublier ce brasier dans ses veines… Ses poumons n’avaient craché qu’une gerbe de sang, aussitôt absorbée par sa tunique dont dépassaient d’étranges crocs blancs entachés de rouge. La fin de cette histoire ? Il ne la connaissait que par sa sœur dragonne, lors de leur réincarnation suivante, quand elle lui avait raconté comment elle… l’avait retrouvé le lendemain.
 Shinonomé… Héhé…
Que n’avons-nous pas traversé ensemble ?
Que ne lui as-tu pas fait subir, h- ?!
Silence !
           Autant dire qu’il ne s’était plus approché des fenêtres, préférant envoyer quiconque était désigné ce jour-là comme son chaperon à la corvée d’aérer le laboratoire entre deux manipulations. À chaque journée son visage : de la princesse au mineur, de l’archère au guerrier, du simple soldat à l’éminent Maître Joris, c’était un véritable bal qui se pressait pour surveiller, avec plus ou moins de compréhension, le moindre de ses actes. Mais s’il se devait de l’avouer, alors les longues sessions passées en compagnie de Yugo étaient de loin ses préférées. Le petit Éliatrope était… vivant, il ne savait pas comment le décrire autrement. Son sourire vous intoxiquait plus vite qu’une once d’aconit, et sa voix enjouée, posant mille et une questions à la seconde, était un plaisir à ses oreilles, qui n’avaient que trop longtemps souffert du silence. Il avait toujours eu cette « énergie », qui n’avait pourtant rien à voir avec le Wakfu qui le parcourait, cela était bien plus… pur, brut… authentique. Comme l’une de ces géodes exposant les gemmes et cristaux de ses entrailles au vent. Ils parlaient de tout, comme autrefois.
 Yugo souhaitait savoir comment s’organiser leurs cités avant l’Exode ?
Il en griffonnait les contours entre deux formules alchimiques.
Yugo s’interrogeait sur leurs fêtes et cultes ?
Il se lançait dans une longue narration sur la Nuit aux Lanternes.
Yugo surprenait un changement dans sa maîtrise ?
Il lui expliquait les étapes de développement des Éliatropes…
le tout ponctué d’anecdotes sur leurs frères et sœurs.
           Une fois, le plus jeune évoqua Shinonomé au détour d’une conversation. Renouvelant son désir de mieux connaître celle qu’il n’avait entraperçu qu’un instant et alors piégée dans son Dofus, il avait poursuivi son enquête familiale, mais, releva le scientifique, toujours en prenant garde à la tournure de ses phrases ; toutes empreintes de révérence pour la dragonne… mais également envers lui-même. Et à ces questions aussi, il avait répondu. Si certaines avait fait naître un sourire et d’autres un tremblement dans la voix, il avait su se faire maître de ses émotions, n’en laissant aucune transparaître plus que de raison. Toutefois, il n’avait pu que succomber à la paralysie lorsqu’il finit enfin par lui demander, d’un ton si calme, si doux et pourtant si tranchant :
 « Hey, hum, Qilby ? Qu’est-ce que ça fait quand… » Il avait repris son souffle, son regard cherchant l’autre. « Qu’est-ce que ça fait quand on perd… enfin, tu sais ? »
           Le martèlement régulier du pilon contre les feuilles d’amordica cessa. Pendant un long moment, il avait contemplé quelque chose, au loin. Un souvenir ? Il avait fini par soupirer, une longue exhalation comme si l’air pouvait emporter un peu de l’amertume qui lui rongeait le cœur, et il s’était avancé vers Yugo. L’enfant, voire bientôt adolescent, s’était étonné de cette approche, mais n’avait pas reculé pour autant. Il avait alors vu son ainé s’agenouiller, malgré l’effort que cela semblait demander à ses articulations, avant de le fixer droit dans les yeux, captivant toute son attention.
 « Dis-moi Yugo, qu’as-tu ressenti quand Adamaï était possédé par ces démons ? » Une grimace s’accapara aussitôt des traits de l’intéressé.
« Je… C’était horrible, c’était comme si… Je ne sais pas… » Il porta une main à sa poitrine. « Comme si on m’arrachait une partie de moi-même. J’étais tellement en… en colère, je voulais leur… Je voulais te-… !
-Très bien, très bien. Yugo ? » La petite coiffe turquoise se releva. « Maintenant, imagine… » Un élégant doigt vint se poser contre le poing serré. « Imagine donc ce sentiment, cette peine, cette rage, cette solitude, cette impuissance, ce… ce « vide » t’envahir chaque jour de ton existence. » Les yeux de Yugo s’étaient écarquillés d’effroi à cette simple perspective, mais il avait continué malgré tout. « Imagine te lever un jour pour découvrir un monde identique à celui de la veille : les mêmes personnes, les mêmes discussions, les mêmes parfums, les mêmes couleurs. Rien n’a changé. Et pourtant, rien n’est pareil… Car la seule chose qui n’est plus la même… C’est toi. » Il s’était relevé, regagnant sa paillasse et ses fioles. « Et tu pourras faire ce que tu veux, dire ce que tu veux, jamais ce sentiment ne partira. Oh, bien sûr il pourra s’atténuer avec le temps, mais il aura toujours une place dans cette « vie ». Le monde sera le même… mais toi, tu auras changé. » Il avait repris ses activités, fixant délibérément les fibres broyées sous ses coups. « Et tu te demanderas si, en fin de comptes, ce que tu es le seul à éprouver, cette… « anomalie » que tu es le seul à percevoir… » Dans un murmure. « … ce n’est pas tout simplement toi-même. »
           Ils étaient alors restés plusieurs minutes dans un silence des plus sérieux, uniquement perturbé par l’entrechoc des instruments ou le sifflement de quelques alambics. Yugo l’avait observé avec une grande attention, avant d’oser, d’une voix empreinte de chagrin :
 « Elle… Elle te manque, pas vrai ? » Il s’était redressé brusquement, gêné. « P-pardon, c’est une question s-stupide, bien sûr que- je- !
- Oui… terriblement… » L’autre s’était arrêté. « Shinonomé, elle… Je n’ai pas les mots pour t’expliquer à quel point je… Ce que je pourrai donner pour la revoir…
- C’est pour ça que- enfin, je comprends. »
           Yugo s’était tu un instant, mais derrière ses boucles blondes, vous pouviez voir ses pensées et nouvelles interrogations s’animer. Ils avaient passé le reste de la matinée au laboratoire, changeant de sujet pour des thématiques plus légères, avant de débarrasser les tables des plans et accessoires les recouvrant pour aller les entreposer dans la cellule du vieil Éliatrope puis rejoindre la grande salle où le repas de midi serait servi. Ce-dernier pensait la discussion close, quand soudain :
 « Et, euh… Qilby ? Pour nous, comment… ?
-Hum ? » Il avait réajusté une sacoche sur sa bonne épaule.
« Je veux dire… tu te souviens de toutes tes vies, c’est ça ? Alors tu as très certainement dû assister à… à au moins l’une de nos morts. » Il s’était tendu, son échine dorsale relâchant un frisson glacé. « Qu’est-ce que tu as ressenti quand… ? »
           Il n’avait pas répondu.
           Une fois un solide repas avalé, les oreilles aussi pleines d’histoires et racontars comme l’étaient l’estomac de mijotés et autres mets délicats, il retournait bien souvent à ses notes pour le reste de la journée. Cependant, il était devenu assez commun que ses heures d’étude ne soient interrompues lorsqu’au mur, sonnait enfin 15 heures. En effet, bien plus souvent que rarement à présent, la lourde porte bois de sa cellule laissait entrer un invité plutôt que l’une des innombrables petites mains du Palais, qui prenaient à peine le temps d’inspirer avant de fuir ce lieu et retourner se tapir aux cuisines. Par deux fois maintenant le vieux mineur, dénommé Ruel, s’était permis de franchir le seuil, plateau chargé sous le bras et phorreur sur ses traces. Depuis leur première interaction, Qilby avait appris à tolérer sa présence ; il lui arrivait même d’apprécier certains de leurs échanges quotidiens. Le vieil homme avait de nombreuses décennies derrières lui, tout comme lui avait de siècles, ce qui leur permettait presque de s’exprimer sur un ton égal : ils étaient deux âmes éreintées par le temps, qui avaient connu les tumultes de la jeunesse, les « premières fois »… Honnêtement, trouver un compagnon avec qui ressasser quelques souvenirs ou encore se plaindre des dérives actuelles, voilà des moments auxquels il n’avait pas eu l’occasion de s’adonner depuis longtemps. Certes, il y avait bien eu certains de ses frères ou sœurs par le passé, lorsque le hasard des réincarnations les laissait grandir côte à côte… Mais combien d’entre eux avaient accepté sa condition d’éternel observateur ? Combien avaient réellement considéré, et plus encore, reconnu sa malédiction ? Bien peu…
         Ce qui le menait à la seconde personne venant le visiter à l’heure du thé : l’archère. Après leur entrevue secrète, le scientifique préférait ne plus employer le nom « d’Evangeline » en s’adressant à cette-dernière – si son visage avait tout d’un être céleste, son esprit calculateur et sa langue acérée avaient révélé un être terrifiant. Il se contentait alors de formules de courtoisies, telles que « Ma dame » ou encore « Très chère », qui si elles possédaient cette légère froideur polie, n’étaient pas moins dépourvues d’un sincère respect. Et, chose étonnante, celui-ci lui était rendu. Il lui serait difficile de décrire le sentiment qui l’envahissait à chaque fois, aussi rares soient-elles, qu’il entendait ce très sobre « Messire ». Il n’avait jamais couru après les titres – il ne s’agissait que de mots de couverture, qui n’étaient que mieux tordus une fois le dos tourné – et pourtant, la petite flamme qui s’était allumée dans sa poitrine refusait de s’éteindre à son entente. Elle s’animait quand la jeune femme prenait garde à prendre à deux mains la tasse qui lui était offerte, frissonnait quand elle veillait à ne pas verser trop vite l’eau chaude dans celle de l’Éliatrope, et prenait une lueur nostalgique quand elle se risquait, même par légère moquerie, à employer des « cher Docteur » ou « Major ». Étrangement, ce-dernier avait fait rire l’archère aux éclats : le nom ne lui était, selon ses dires, pas des plus appropriés... à moins de prendre en considération qu’il ait « majoré » en conquêtes échouées. Peut-être aurait-il mieux fait de ne pas s’étendre sur sa carrière militaire, bien que pâle en comparaison de celles qu’avaient pu mener Chibi et Yugo. Et pour autant, il n’en avait cure, car pour une fois... Pour une fois… Quelqu’un l’écoutait.
 Je vois, c’est donc comme cela que tout a commencé…
Ah, Nora est l’une de vos sœurs cadettes je me trompe ?
Et comment êtes-vous parvenu jusque-là ?
Les… Méchasmes ? Ah oui, je crois que vous nous en aviez déjà vaguement parlés.
Donc, c’est ainsi que vous…
Oh ! C’est… oui, je… je comprends.
Mais alors…
Vous avez-
Je suis désolée.
Par Crâ…
           Au-delà des commentaires, qui venaient ponctuer ses récits sans en rompre la mélodie, elle avait également cette pertinence, cette… intuition à la limite d’un autre sens qu’elle était seule à maitriser. À chaque pause un brin trop longue, même infime de sa voix, elle le relançait avec un doux intérêt (« Très honnêtement, je ne sais pas comment j’aurai moi-même agi… Votre famille a dû grandement souffrir de ce départ, hum ? ») ; à chaque grincement de dents ou détournement furtif du regard, elle inspirait profondément, le ramenant au calme (« Il ne vous a pas laissé le choix en un sens. Sans cela, vous n’en seriez pas arrivé là… ») ; à chaque frémissement de sa voix, elle se rapprochait de son fauteuil, parfois même jusqu’à ce que leurs genoux se frôlent (« Ce « Aroh »… Vous… l’appréciiez grandement, n’est-ce pas ? »).
         Et s’il osait se l’avouer, alors il dirait que ces après-midis avaient su trouver une place particulière entre les rayonnages de sa mémoire. Après des siècles passés à errer parmi ces couloirs bardés d’ouvrages, se perdant dans des volutes nocturnes que les étoiles avaient fuies, à arpenter ces cours et salles d’études que son emprisonnement l’avait conduit à saccager… à réduire en cendres pour en imprimer les murs de sa rancœur… Après tout ce temps, captif de ses souvenirs et pourtant incapable d’en relire la moindre ligne… Il en avait presque oublié les annotations laissées dans les marges. Les commentaires qu’une main passée mais sienne avait inscrits le cœur léger, détaillant avec emphase tel évènement, telle rencontre, tel repas… telle expérience.
 Aujourd’hui, Glip est enfin parvenu à tenir en vol
avec Grougaloragran plus d’une demi-heure : il a tellement progressé !
 - Notes pour futur laboratoire -
 Rappel à moi-même : ne plus jamais autoriser Yugo
et Adamaï à rester dans la cuisine sans surveillance.
 Ils grandissent trop vite, je ne pensais honnêtement pas arriver au jour
où je regretterai les couches et les biberons…
 Dessin de Nora en copie ; 21 Sombrefeuille 12 648 (voir rouleau section A75/IS-9782862606712)
 Je jure que si je dois encore passer une minute de plus à
écouter Chibi se plaindre de ses relations amoureuses,
je retourne dans mon Dofus pour au moins deux cycles !
 - Correction du projet d’amendement A7ib2 -
 Que dit un cuisinier satisfait de son apprenti ?
Qu’il « gougère » ! – Efrim, 5 Frêlaube 5 847
 Mina a prononcé son premier mot aujourd’hui : « Qwi-bi »
… Ma petite luciole est si intelligente !
           Il s’était perdu dans ses chapitres les plus noirs, ceux-là mêmes où l’encre, mêlée de larmes et de sang, qu’il soit le sien ou non, vous aspirait dans les entrailles, « la Source ». Cet éternel abysse, où si la Dimension Blanche était un jour dans le plus isolé des déserts, alors ce lieu maudit était une nuit au cœur du plus froid des arctiques. Une condamnation à revivre, sensation par émotion, mot par action, le moindre instant que son esprit tordu voulait lui imposer. Ceux emprunts de culpabilité étaient ses favoris, le torturant de ses échecs, ses manquements, ses erreurs… Ses fautes.
         Et pourtant, cette misérable mortelle… Elle l’avait poussé, par sa curiosité, à rouvrir l’un des imposants volumes, ne serait-ce que pour le plaisir d’un paragraphe. Puis, un rouleau abandonné sur une table d’écriture, un recueil à la couverture élimé, un mémo coincé dans une bouteille encore scellée. Petit à petit, ligne après ligne, il avait épousseté ses étagères. Ne soyez pas non plus trop optimistes, car là-bas, dans un recoin, se trouvait encore liasses et pamphlets dont les ombres menaçaient toujours d’envahir le peu d’espace clair qu’il était parvenu à recréer. Un nombre incalculable de rapports listant les pourquoi et comment il en était arrivé à ce misérable état et y avait entraîné son peuple.
         Mais Evangeline s’asseyait sur ce même tabouret de bois noir après avoir apporté un plateau de pâtisseries fines et de fruits frais, il complétait la scène d’une bouilloire et de deux tasses pour s’assoir en face d’elle, dans cet inconfortable fauteuil de cuir… Et le monde pouvait disparaître pendant les deux prochaines heures, si ce n’est jusqu’à tard dans la soirée où l’on sonnait le souper commun. Elle se levait, défroissait sa jupe, il la suivait faisant craquer ses articulations au passage. Un regard, une appréciation :
 « Eh bien, je vous remercie pour cet après-midi.
- Le plaisir fut mien.
- J’espère, cette fois-ci, vous voir manger davantage qu’au diner d’hier soir. » Lui avait-elle lancée nonchalamment. « Vous ferez plaisir à Yugo en avalant plus que trois feuilles de salade…
- Oh-ho... » Avait-il sourit dans tout son sarcasme. « Oserai-je voir du souci pour ma santé dans cette requête ?
- Pensez donc à faire corriger vos lunettes… Messire.
- J’y veillerai… Ma dame. »
           Ces innocentes escarmouches n’avaient rien des joutes verbales dans lesquelles il avait pu se lancer avec Efrim ou encore Glip. Mais Déesse ! Qu’il pouvait savourer ces piques mesurées et ces répliques saillantes ! Son esprit affuté avait toujours été l’un de ses plus grands atouts, tout comme fiertés : si on ne lui laissait pas l’opportunité de polir ses mots à l’égard d’autres langues acérées… Il s’abimait, s’effritait, pour ultimement devenir la mélasse noyant ses pensées, ses écrits… son être tout entier.
         C’est donc le pas léger qu’il descendait jusqu’à la grande salle, ne prêtant même plus attention à l’escorte pourtant armée jusqu’aux dents qui l’y conduisait sans faillir. Là-bas il y retrouverait son frère et ceux qui avaient su se faire ses amis, et lui, ses geôliers. La famille Sheran Sharm représentait toutefois un patchwork intéressant. En effet, si le Prince Armand ne se cachait pas de son dégoût ni de sa rancœur envers le scientifique qu’il avait autrefois considéré comme un hôte ; sentiments que l’Éliatrope lui rendait bien tant l’impertinence de cette herbe revèche pouvait l’agacer (« Vous ne prendrez pas un peu de gelée à la menthe, mon Prince ? Je suis certain qu’elle vous plaira… ainsi qu’à vos invités… » ; « Non, je n’ai jamais assisté à un match de « Boufbowl » : je volais bien avant que vous ne sachiez marcher, à quoi bon, donc, courir après une balle me direz-vous ? »), cela n’était pas le cas de sa jeune sœur. La princesse Amalia était, pour poursuivre la métaphore, une graine différente des autres. Quand elle avait indiqué qu’elle l’invitait à visiter les jardins royaux, il avait tout de suite laissé l’idée de côté, pensant à une énième formule de bienséance mais sans véritable fond. Il s’était trompé. Il ne lui avait fallu qu’une visite impromptue à so-au laboratoire, la Sadida flanquée de son amie d’enfance Crâ pour ne pas rebrousser chemin, lui de Yugo pour ne pas s’inventer une excuse et décliner, pour que les deux se retrouvent autour d’une table de fer blanc, au cœur de l’Arbre Palais, dans l’une des réserves botaniques les plus majestueuses qu’il était donné d’admirer dans le Monde des Douze. Celle-ci n’était clairement pas aussi impressionnante que Zeden, moins grande, plus sombre, plus « désordonnée »… Mais le tout dégageait un sentiment de simplicité, de chaleur, de… « naturel ». Cette idée l’avait amusé, et lorsque celle nommée « Amalia » (comment pourrait-il l’oublier avec son frère ne cessant de lister ses qualités à longueur de journées ?) l’avait observé, interrogée, il s’était perdu dans un comparatif entre leurs deux domaines. Il s’était néanmoins très vite arrêté, se rendant compte qu’associer ce lieu personnel où la Douzienne avait passé son enfance et certains de ses plus beaux souvenirs, à son ancien lieu d’expérimentation, empli de rumeurs et finalement condamné à la destruction, n’était peut-être pas la meilleure des approches. Le savant avait voulu rattraper son faux-pas (il ne voulait pas que cette première excursion en dehors de sa morne routine ne devienne la dernière !), mais alors elle… Elle avait souri. Celle à laquelle il avait menti, dont il avait abusé de l’hospitalité, agressé ses fidèles sujets, pour finalement presque rayer le monde du Krosmoz… Cette jeune pousse, qui n’avait vécu qu’un fragment de sa propre existence, qui n’avait même pas conscience de l’infinité des merveilles qui se trouvaient par-delà les cimes et les étoiles… Qui regardait chaque chose avec autant d’émerveillement que de bienveillance alors que lui n’y voyait qu’un écho, une répétition, une infime variation sans substance… Elle lui rappelait…
 Tss... !
Elle et Yugo se sont décidément bien trouvés.
           Comme promis, elle lui avait présenté la roseraie de son message. La visite avait été plaisante, et les deux amateurs de botanique se perdaient régulièrement dans des discussions tenant des variétés de telle espèce, de l’entretien et mise en valeur de ces-dernières, même de la forêt presque sentiente qui les entourait. Puis, au détour d’une anecdote sur les liens entre son peuple et la flore, la princesse avait souhaité s’aventurer plus loin…
 « Ah ! Et ces aubépines : c’est ma mère qui en a créé la souche. » Elle avait pris un air nostalgique. « Elle était… très douée pour cela ; de simples racines, elle pouvait reverdir une prairie entière. » Plus bas. « J’espère toujours pouvoir un jour atteindre son niveau.
- Je ne peux pas me prononcer sur le sujet… » Avait-il alors répondu, un peu gêné de la tournure sentimentale. « … mais je pense que vos exploits en tant qu’aventurière, tout comme ce jardin, sont autant d’arguments pour dire que, hum, vous êtes au moins sur la bonne piste.
- Je… Merci ! » Sourire éclatant. Pensée fugace derrière des iris noisette. « Au fait ! Je me suis toujours demandé… »
           Elle avait voulu prendre un chemin que les ronces de son âme avaient condamné… Et qu’elles ne relâcheraient pas de sitôt.
 « … Comment était votre mère ? »
           La petite tête verte avait détaillé sa question après cela : son identité, son nom peut-être, à quoi elle ressemblait, savoir si elle avait donné naissance à tous les Éliatropes par elle-même, qui était ce fameux « Grand Dragon » dont parlait parfois Adamaï… Il avait cessé de l’écouter à ce point. Une voix, lointaine, l’avait envahi, ramené des siècles, des millénaires en arrière. La sienne :
 Pourquoi ?!
Pourquoi m’imposer cela ?! Qu’ai-je donc fait, Mère,
pour mériter cela ?
J’ai pourtant suivi vos indications ! Il ne méritait pas de…
Vous n’avez pas le droit de me faire ça ! Pas après tout ce que j’ai fait !
Je ne mérite pas de souffrir ainsi !!
Pourquoi ce silence ? Pourquoi ne répondez-vous pas ?!
Mère ! Répondez-moi !!
Vous…
Vous les avez abandonnés ! Et c’est moi qui les ai recueillis !
Qui les nourris ! Qui les ai protégés ! Qui les ai élevés !
Et maintenant ?! Maintenant qu’ils… ! Maintenant qu’ils sont…
.
Mère… Pitié…
J’ai juste besoin… Je ne sais pas ! De parler ?
D’entendre votre voix ?
Je…
.
Héhé… C’était votre idée depuis le début, hein ?
À vous et Père… Vous… Vous vous ennuyez tant que ça ?
Vous n’aviez pas assez de deux enfants ? Il vous en fallait plus ?!
.
Demain matin… La cérémonie est pr��vue pour demain matin.
Je ne sais pas si vous… Enfin, vous voulez peut-être
que je transmette quelque chose ?
Cela les réconfortera que vous… Je…
.
Alors c’est comme ça, hein ?
.
Adieu… « Mère ».
 « Hum, je… Messire Qilby ? Vous-… ? » L’autre le ramena au présent. « Tout va bien ? Vous sembliez… absent. Si jamais ma question vous a indisposé, j’en suis d- !
- Non, je… Je me suis juste un peu perdu dans mes pensées. » Avait-il alors répondu, se dégageant rapidement pour rejoindre l’ascenseur. « Je crois que nous devrions rejoindre vos amis, Princesse, l’heure du dîner ne devrait plus tarder.
- V-vous avez raison, nous… » Son regard avait pris une teinte peinée. « Nous devrions remonter, oui. »
           Il n’avait eu l’occasion de revenir en ce jardin qu’une fois depuis cette première excursion, mais cette dernière s’était déroulée sans accroc, la jeune Sheran Sharm ayant appris sa leçon de ne pas poser de questions desquelles elle ne gagnerait qu’un départ précipité. Peut-être le talent de son amie archère avait fini par déteindre sur la Sadida, car elle avait su remarquer les discrets retroussements des lèvres, les coups d’œil agacés ainsi que les tapotements sur la tasse devenant irréguliers. Elle changeait donc de sujet pour quelque chose de plus léger, et ils s’étaient quittés en meilleurs termes.
           La nuit tombée, le scientifique qu’il était refaisait surface, pour noircir ses pages de notes et les marges d’annotions en tous genres. Il veillait alors jusqu’à tard dans la soirée, jusqu’à ce que toutes les étoiles s’allument dans le ciel… Jusqu’à ce qu’il entende les trois battements distincts contre le carreau de la minuscule lucarne. C’était le signal.
         Il se levait, en profitant pour étirer sa longue colonne fourbue par une nouvelle journée de travail, et s’en allait ouvrir à son acolyte. Ayssla avait l’avantage d’être remonté comme une horloge ; une plaisanterie qu’il ne s’aviserait plus de refaire une deuxième fois quand il l’avait fustigé pour oser le confondre avec ce que les habitants de ce monde nommaient un « Xélor » (il se rappelait néanmoins l’avoir déjà entendu de la bouche d’Adamaï au sujet du fameux Nox que lui et son frère avaient affronté avant son retour). Le Steamer avait un grand respect pour les siens, ses origines, mais une rancœur presque aussi profonde quand il s’agissait des institutions qui les régissaient, une autre caractéristique qui les avait rapprochés. Les deux savants n’avaient toutefois pas le loisir d’échanger plus que quelques phrases entre l’entrée de l’ingénieur renégat et la relève des gardes à la porte de l’Éliatrope. Cela n’avait pas empêché le premier pour tenter de nouer contact avec son « patient » :
 « Oooh ! Je vois que vous avez là un thé fort appétissant : verriez-vous un inconvénient à m’en verser une tasse, très cher ? Je travaille toujours mieux avec les rouages huilés - haha ! »
 « Vous savez, j’ai été élevé par un Féca, qui a tout de suite vu le potentiel de combiner mon aptitude pour la mécanique avec son talent pour l’enchantement ! C’est la raison pour laquelle je me suis tant intéressé à la Stasis et à son incorporation dans chacun de mes pro- !»
 « Dites-moi, mon cher Weiß, vous ai-je déjà raconté la fois où j’ai malencontreusement, disons, « remodeler le paysage » de l’Observatoire Garant de la Méchanique (OGM) ? Non ? Ah, je suis certain que vous allez apprécier cette histoire ! Vous aimez les histoires, non ? »
 « Eh bien, eh bien... En voilà une mine sombre ! Vous feriez presque de l’ombre à un Sram -hé ! Vous l’avez ?! Sram… Ombre… Hum, je vois que mon humour ne parvient pas à étirer ces traits maussades. Que diriez-vous d’écourter peut-être notre séance de ce soir, hum ? Je m’en voudrais terriblement si vous veniez à nous faire une syncope en pleine op- ! »
 « Pfiouuuh ! Ces murs sont toujours aussi hauts, et leur ascension n’est pas sans me rappeler que mes moteurs ont besoin d’une petite révision ! »
           Aussitôt le claquement des bottes se faisait entendre de l’autre côté, aussitôt le torrent de murmures cessait pour être remplacé par un silence d’une incroyable clarté. Pour autant, Qilby appréciait ces échanges, autant que ces-derniers puissent porter ce nom du fait qu’il avait rarement l’opportunité de répondre. Mais il aimait entendre des nouvelles venant de l’autre côté de ce globe. Ayssla avait raison : il avait toujours été fasciné par l’inconnu. Lui qui avait horreur de ses souvenirs, il avait néanmoins toujours nourri une soif infinie pour ceux d’autrui : ces paysages, ces langues, ces cultures, ces savoirs… ces expériences. Toutes ces choses que son esprit ne pouvait qu’effleurer, mais qui semblaient si vivantes dans la bouche de ces âmes étrangères ! Il avait été maudit par l’ennui d’une existence monotone, et depuis lors, n’avait eu de cesse que de combler ce besoin d’étendre son horizon. Quoi de mieux alors, que ces canevas que lui fournissaient ces bardes, voyageurs et autres aventuriers, dont les couleurs n’attendaient que d’être ravivées par ses propres découvertes ? Il s’était donné la mission de revenir sur ces lieux mythiques, d’apercevoir cette créature inconnue, d’étudier ces ruines oubliées…
         Une nuit, alors que lui et le Steamer étaient afférés à l’un des nombreux tests de leur « création », il ne saurait expliquer comment, mais il parvint à s’endormir durant l’une des procédures. Il se souvenait d’Ayssla, faisant virevolter ses outils comme s’il s’agissait d’un quelconque spectacle de foire, ne prenant une pause dans son « protocole » que pour en évaluer la résistance. Il se souvenait de la douleur, irradiant depuis l’intérieur de son être pour parfois venir se heurter avec fracas contre l’énergie du collier, comme des vagues contre les falaises. La souffrance était un concept tout comme une sensation qu’il ne connaissait que trop bien, et son corps avait dû reléguer les épines de métal dans sa chair ainsi que son Wakfu torturé au second plan. La lumière artificielle était douce, au-dehors, les bruits de la nuit et d’un Palais presque endormi… Il avait succombé au sommeil… pour se réveiller le lendemain dans son lit, toutes traces de l’ingénieur sufokien évanouies ! Celui-ci lui avait expliqué, à leur prochaine rencontre, que voyant son état, il n’avait pas eu le cœur à poursuivre son travail, et avait préféré porter, ou plutôt trainer, l’Éliatrope jusqu’à sa couche, avant de repartir par la même lucarne qui l’avait vu rentrer. Ce jour-là, Qilby s’était juré de ne plus se permettre une telle faiblesse devant un inconnu. Qui sait ce qui aurait pu arriver ? Le plus dérangeant dans cette affaire, restait qu’Ayssla ne semblait en aucun cas perturbé par ce manquement de sa part ! Il avait même continué de « s’inquiéter » de son état de santé tout au long de leur travail du soir, mais Qilby savait mieux que quiconque voir à travers ces mascarades de bienséance ! Il n’était qu’un sujet de recherche pour le Steamer, comme l’autre n’était qu’un pion dans son plan ! À l’image de la Princesse qui ne cherchait qu’à mieux atteindre son frère Yugo à travers leurs « aimables » discussions, lui à regagner la confiance d’un peuple qu’il avait réellement trahi ! Tout comme l’archère qui n’était motivée que par la curiosité, lui par le besoin de mettre en ordre son esprit ! Il ne s’agissait que d’une façade ! Un masque usé pour une énième pièce dont il serait cette fois-ci l’auteur !
 Mais est-ce seulement le cas ?
Est-ce que je souhaite véritablement… ?
Qu’est-ce que je souhaite déjà ?
           Et alors qu’au dehors les étoiles s’éteignaient, attendant que les premières lumières de l’aube ne filtrent à travers les fines feuilles des hautes branches… L’Éliatrope se retrouvait seul pour quelques heures. Il avait planifié sa fuite dès son arrivée, s’était juré de ne plus être à la solde de personne. Toutes ses actions depuis lors n’avaient servi que ce but précis : accéder à son laboratoire, endormir la confiance des Douziens, trouver une alternative à son « handicap ». Encore deux ou trois semaines, quatre tout au plus, et il serait dehors. Libre.
         Pourtant, les yeux rivés sur le plafond de sa cellule, qu’il méprenait parfois pour une chambre, la tête pleine de questions sans réponse, il continuait d’attendre que son cadet vienne le chercher pour une nouvelle journée, quasi-identique à toutes celles qui l’avaient précédée. Identique. Mais pourtant…
 Je me demande si le ciel sera clair ce soir…
L’Automne semble arriver, et si Ayssla a raison,
alors la saison des comètes ne devrait pas tarder.
           Pour la première fois depuis des millénaires, il avait l’impression que… tout cela n’avait pas vraiment de sens. Il se levait chaque jour avec un objectif, à savoir achever une formule originale contre une menace planétaire, un défi assez relevé pour tenir son intellect occupé et satisfait. Il n’avait pas à se soucier des moyens mis en œuvre, il avait un toit au-dessus de la tête, trois repas chauds par jour et même du thé à volonté. Il était craint, mais son savoir était respecté. On le haïssait, mais certains avait commencé à montrer des signes de confiance, et pas de ce genre faux, non, une confiance sincère, motivée par l’idée d’un lien durable. Phaéris ne désirait que le renvoyer dans la Dimension Blanche de ses propres griffes, Adamaï était un peu moins rancunier même si encore méfiant à son égard… Mais il avait Yugo. Il avait Yugo, ce petit frère qu’il avait vu naître, grandir et mourir pour un nombre incalculable (« 1517 ! ») d’existences, mais qui ne cessait jamais de l’émerveiller…
 Peut-être devrai-je remonter quelques
nouveaux sachets d’herbes.
Ceux de la dernière fois étaient un peu trop vieux…
Hum, et peut-être même une ou deux boites de biscuits.
Ce n’est pas comme si elles allaient
leur manquer de toutes manières ~ héhé…
           Oui, pour la première fois depuis des millénaires, il… Il s’amusait presque de revivre cette boucle d’activités et de visages, jouant avec lui-même à trouver les moindres variations pour mieux les comparer. Ce n’était plus un défilé de tableaux, mais l’analyse active de chaque scène, chaque décor, chaque personnage… Il n’était plus prisonnier de ce musée, mais le gardien. Là où il était enchaîné par contrat et fers à ce monde, il se prenait à imaginer de nouvelles possibilités. La pensée était délicieuse, la sensation, grisante.
         Et ainsi, pour la première fois depuis des millénaires, Qilby se surprit à souhaiter que ces journées ne finissent jamais.
 Oui…
Cela pourrait être plaisant.
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 8
12 notes · View notes
simlandia-world · 2 years ago
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Le Royaume de Brièra
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Quelques faits sur le Royaume de Brièra
Brièra est une vaste monarchie établie depuis des décennies et l'un des pays les plus développés du monde. 
Capitale : Tarrin où se trouve le palais de Willow Creek
Population : 640,064 habitants
Langue : Français
Religion : Catholique
Les couleurs de Brièra sont le rouge et l'or, ses symboles sont l'épis de blé et la fourche. Ces éléments sont présents sur les armureries de la maison Willow et du Royaume.
Gouvernement
Forme de gouvernement : Monarchie moderne, le monarque est désigné de façon héréditaire et partage les pouvoirs avec un conseiller choisi par le peuple.
Chef d'état : Sa majesté le Roi Martin Willow Ier De Brièra.
La maison Willow gouverne Brièra depuis plus d'un siècle.
Brièra est une région verdoyante où se multiplient les lacs, les étangs ainsi que les plantations. Brièra est un mélange de traditions, de grandeur et de discrétion, particulièrement reconnue pour son hospitalité.
Plus grandes villes :
- Tarrin
- Véritas
- Cirrane
Exportations : Brièra est une puissance agricole. C'est le premier exportateur de blé de Simlandia, mais le royaume est surtout célèbre pour son café et son sucre d'une qualité exceptionnelle.
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L'histoire de Brièra
Le Royaume de Brièra était très bien établi dans l'ancien monde malgré ses modestes fortunes. Cela n'a pas empêché la terrible épidémie de peste de décimer le peuple comme pour tout les états de Simlandia. La maison Willow était cependant assez respectée pour rester admirée du peuple. Après la mort du Roi Henri VI, qui a succombé à la peste comme une grande partie de son peuple, son fils, le Prince Martin Ier a fait son possible pour limiter l'expansion de la maladie. Brièra a même été le premier Royaume de Simlandia à être débarrassé de ce fléau grâce aux efforts du Prince Martin et de la Garde Royale qui ont interdit les voyages à l'intérieur du pays. Aujourd'hui, le Royaume semble avoir retrouvé la paix, mais est toujours en deuil après la perte de milliers de citoyens. La maison Willow fut elle aussi décimée. Le Prince Martin Ier est le dernier survivant de sa lignée et il porte sur ses épaules le devoir de faire propérer Brièra à nouveau.
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Titres et Noblesse :
Roi / Reine : Souverain du Royaume de Brièra, accédant au pouvoir de façon héréditaire.
Roi / Reine Consort : Époux ou épouse du/de la souverain(e) actuel(le), iel ne possède aucun pouvoir mais représente la famille royale et le royaume.
Prince Royal / Princesse Royal : premier enfant né du roi, héritier(e) légitime de la couronne.
Prince / Princesse Consort : Époux ou épouse de l'héritier(e) légitime de la couronne
Prince / Princesse : fils ou fille du roi
Duc / Duchesse : Souverain représentant un des deux duchers de Brièra, généralement un des enfants du Roi et son(sa) conjoint(e)
Marquis / Marquise : Souverain représentant une province de Brièra, généralement un des enfants du Duc et son (sa) conjoint(e)
Comte / Comtesse : Souverain représentant un compté de Brièra, généralement un enfant du Marquis et son/sa conjoint(e).
Baron / Baronne : Souverain représentant une ville de Brièra, généralement un enfant du Comte et son/ sa conjoint(e).
Le Viduc, la Viduchesse, le Vimarquis, la Vimarquise, le Vicomte, la Vicomtesse, le Vibaron et la Vibaronne sont les héritiers légitimes de leurs parents.
Chaque Brièrien ne peut avoir qu'un seul titre de Noblesse, en cas d'union le titre le plus élevé est obtenu, l'ancien titre est accordé au second héritier légitime.
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Les terres de Brièra :
Brièra se compose de 2 duchers :
- Merton au nord
- Arkney au sud
Ces duchers se composent de provinces.
Les deux provinces de Merton sont :
- Cappadocia
- Blencalgo
Les deux provinces d'Arkney sont :
- Rochdale 
- Sarton
Les provinces sont composés de comté. Vous trouverez à côté des noms des différents comté, la liste de leur villes.
Les comtés de Cappadocia sont :
- Lybster (Starrynesse, Maplelea, Orland, Lornesse, Eastfox, Esterwyn)
- Dalry (Tempiaca, Tarrin, Orton, Vertmere, Morpond, Courtlyn, Elflake, Bridgemarsh, Orbourne)
- Norbury (Greylyn, Deerston, Foxview, Esterdell, Ostcrest, Courtwald, Dorlake, Byrock, Faircliff)
- Kincardine (Esteredge, Dovelirt, Nolden, Durlan, Fardedo, Liros, Pemarlin)
- Mossley (Tyrialia, Rochelle, Dizier, Briancon, Plessis, Saran, Hautmont, Aignan, Robinson, Montmagny, MontBrie)
- Guthram (Cirrane, Soyaux, Haubourdin, Parthenay, Audemer, Gravigny)
Les comtés de Blencalgo sont :
- Limesvilles (Tempiaca, Chevigny, Harnes, Bonneuil, Saverne, Tarascon, Montargis, Longwy, Haubourdin)
- Wimborne (Laon, Férus, Migennes, Brieuc, Brignais, Fosses, Limeil, Brevannes, Tholon)
- Glanchester (Vallons, Colmar, Gennevilliers, Vendôme, Chateaubriant, Lannoy, Torcy, Valreas, Vence, Beauvais)
Les Comtés de Rochdale sont :
- Warcester (Golita, Dole, Bailleul, Marolles, Bicetre, Claye, Biganos, Landiras)
- Azmarin (Véritas, Blois, Chablais, Arnouville, Longeville, Athis, Castelnau, Amilly)
Les compté de Sarton sont :
- Newsham (Fresnes, Bressuire, Courcouronnes, Toulouse, Chimilin, Grasse)
- Transmere (Clanton, Alliance, Ezerton, Hopevale, Glale, Tura, Alomont, Catanzaro, Slison, Alamos, Uvlirie)
- Carningsby (Ninaros, Cornwall, Siena, Avreah, Lourdes, Ginas)
- Kelna (Dothan, Echesa, Granada, Huesca, Luarca, Galena, Ockwood, Faunard)
- Calchester (Kherton, Noyon, Urivale, Compiegnes, Asino, Acedo, Belfort, Relay)
- Narthwich (Hutchinson, Darwin, Onapus, Ashburton, Clihross, Icralo, Mellila, Vracton, Alowood)
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de-gueules-au-lion-d-or · 6 months ago
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1912. Mauritanie. Le lieutenant méhariste Psichari écrit :
“A Matalla, je passai quelques jours dans un extrême dénuement. Je n’avais plus rien à manger, et la provision de riz de mes hommes commençait elle-même à s’épuiser. Comme abri, je n’avais que l’arbre unique, qui dresse près du puits sa modeste frondaison. Nos seuls compagnons étaient des compagnie de corbeaux qui venaient se poser en cercle sur le rebord du puits. Assis gravement comme un conseil d’anciens, ils ne s’effrayaient même pas de notre approche… Parfois aussi, nous voyions un chacal fuir sournoisement de son trot effilé, les oreilles droites.
Malgré cette grande pauvreté, je n’ai pas conservé un mauvais souvenir des heures que je passais à Matalla, en attendant l’arrivée de mes bagages laissés en arrière. Ce furent des heures de douces rêverie, de vie ralentie, où défilaient avec paresse les milles beautés que j’avais entrevues dans mes voyages. Je ressentais bien qu’il m’en restait une sorte de malaise, et je souffrais de ne pouvoir mettre un peu d’unité dans cette dispersion. Mais je me disais :
« Il sera temps de me désoler, lorsque j’aurai retrouvé la froide Europe. Maintenant, laissons agir le silence. C’est un grand maître de vérité »
Ces grands espaces de silence qui traversent ma vie, je leur doit bien tout ce que je puis avoir de bon en moi. Malheur à ceux qui n’ont point connu le silence ! Le silence qui fait du mal et qui fait du bien, qui fait du bien avec le même mal ! Le silence qui coule comme un grand fleuve sans écueils, comme une belle rivière, pleine jusqu’au bord, égale !… Bien souvent, il est venu vers moi, comme un maître bien-aimé, et il semblait un peu de ciel qui descendait vers l’homme pour le rendre meilleur. Par nappes immenses, il venait du Ciel, des grands espaces interstellaires, des parages sans remous de la lune froide. Il venait de derrière les espaces, par delà les temps – d’avant que furent les mondes et de là où les mondes ne sont plus… Alors, je m’arrêtais, plein d’amour et de respect. Car le silence est aussi maître de l’amour.
L’absence de bruits est un grand repos. Mais le silence est plus. C’est une grande plaine d’Afrique où l’aigre vent tournoie, c’est l’Océan Indien, la nuit, sous les étoiles… C’était le silence qu’écoutait Pascal dans les nuits de Port-Royal, et c’est lui que parfois nous avons retrouvé dans les solitudes de l’Afrique. Nous connaissions à ces moments là, que c’était, hélas !, la seule chose qui nous vint de Dieu.”
Ernest PSICHARI
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bonsoirs37 · 2 years ago
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02/05 étape 28 Ostabat - St Jean Pied de Port. 16h00: Sous un soleil radieux je vous écris depuis la citadelle (devenue un collège) de St Jean Pied de Port. Vu le panorama que j'avais en me levant ce matin, ce ne pouvait être qu'une belle journée. C'est sûr je ne suis plus seul au monde, plein de pèlerins font la queue pour recueillir des infos sur la suite de notre voyage, à la maison des Pèlerins ; conseils pour la prochaine étape (Roncevaux), liste des différents lieux d'hébergement avec coordonnées et enfin le profil de chaque étape jusqu'à Santiago. Ce matin après que la brume se soit levée et fait place au soleil, je marche, sans m'en rendre compte, à bonne allure. Puis deux hommes me doublent tout en discutant entre eux, bon je respecte et ne les aborde pas pour l'instant ... 1 km plus loin ils sont en pose et là je m'incruste. Ils ont rencontré des connaissances de Tours, un des 2 est cheminot suisse en retraite..°etc, ça matche tout de suite entre nous, du coup on finira la marche ensemble avec une arrivée a 11h30 (pas de queue pour recueillir les infos) puis 12h30 resto ensemble jusqu'à 14h00, heure a laquelle chacun retrouve son gîte (J'attend 15h00, l'ouverture) on se donne RDV demain matin pour partir ensemble, Jean Paul, le Cheminot suisse va jusqu'au bout tandis que Sébastien s'arrêta à Roncevaux. Désormais les gîtes sont blindés. A Roncevaux, pour l'instant, la collégiale est complète 217 lits. Allez jeter un œil sur le site... impressionnant.
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x-or-officiel · 1 year ago
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Marco Siffredi - Le légendaire snowboarder freeride qui a conquis les pentes traîtresses de l'Everest
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Marco Siffredi, un nom synonyme de snowboard freeride et d'exploits audacieux, a atteint un statut légendaire dans le monde des sports extrêmes. En 2001, il est devenu le premier snowboarder à descendre la face nord de l'Everest par le couloir Norton, un exploit historique dans le monde de l'aventure. Tragiquement, sa quête de défis plus grands l'a conduit à tenter une nouvelle descente du toit du monde, cette fois par le périlleux couloir Hornbein, ce qui a entraîné sa disparition en 2002. Deux décennies plus tard, le mystère de cette dernière n'a toujours pas été résolu. Cet article se penche sur son parcours extraordinaire, ses inspirations et son destin énigmatique.
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Né le 22 mai 1979 à Chamonix, plaque tournante du ski extrême, d'un père qui était guide occasionnel dans le massif du Mont-Blanc, Marco trouve son inspiration auprès de skieurs locaux et de figures légendaires comme Jean-Marc Boivin et Bruno Gouvy. Ce dernier, célèbre pour son saut en parachute depuis un hélicoptère sur le sommet presque vertical du Petit Dru, a enflammé la passion de Marco pour les exploits audacieux. S'inspirant de ses héros, Il s'est rapidement attaqué à certaines des descentes les plus raides de la région. Un an seulement après avoir appris à faire du snowboard, il aborde la redoutable voie Mallory sur la face nord de l'Aiguille du Midi, puis à la première descente en snowboard du Chardonnet avec son ami Philippe Forte. Ses audaces attirent l'attention de la communauté freeride. Un pendentif offert par la mère d'un ami après une expédition réussie au sommet du Tocllaraju, au Pérou, devient son précieux talisman. Cette simple croix l'a accompagné dans tous ses projets audacieux, symbolisant à la fois la protection et le lien avec les montagnes.
À l'âge de 20 ans, Marco Siffredi inscrit son nom dans l'histoire en conquérant la voie du Nant Blanc sur l'Aiguille Verte, une descente que seul Jean-Marc Boivin avait réussi auparavant. La même année, il descend le Dorje Lhakpa au Népal, à l'ombre de l'Everest, confirmant ainsi son obsession de conquérir le plus haut sommet du monde. Son ambition l'a amené à collaborer avec le célèbre guide Russell Brice d'Himalayan Expeditions. L'homme lui conseille de s'acclimater aux altitudes extrêmes en s'attaquant d'abord à d'autres sommets de 8 000 mètres. Les ascensions réussies du Cho Oyu et du Huayna Potosi ont préparé le terrain pour ses propres tentatives.
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Au printemps 2001, Marco se lance dans un voyage historique dans le but de devenir le premier à descendre la face nord de l'Everest en snowboard. Confronté à des conditions difficiles, il modifie son plan pour passer par le couloir Norton. Son exploit époustouflant attire l'attention du monde entier et le propulse vers de nouveaux sommets. Poussé par une insatiable soif d'aventure, il vise encore plus haut : descendre par le couloir Hornbein. Cependant, lors de sa tentative malheureuse en 2002, il montre des signes d'épuisement et d'inconfort. Malgré les avertissements de ses compagnons d'ascension, il tente l'exploit et disparaît sans laisser de traces. Avalanche, crevasse, défaillance technique ou fatigue physique, les circonstances de sa disparition restent une énigme.
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mdameninie · 4 months ago
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Voyage en Solo à Londres : Dépassement de Soi et Découverte Culturelle
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hellmouthheritage · 1 year ago
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Hellmouth
À l'extérieur du Bronze, vêtue de sa tenue noir de policière, Buffy regarda Angel disparaitre dans l'obscurité, réconfortée qu'il resterait dans les parages pour de bon cette fois-ci. Son téléphone sonna, c'était la photo de Willow qui apparaissait sur son fond d'écran. Il fallait bien le dire, la technologie avait évolué depuis vingt-deux ans. 
La sorcière s'était absentée pour se rendre en Grande-Bretagne, là où elle voulait trouver des réponses auprès du conseil des observateurs. Buffy et ses amis n'avaient toujours aucune information concernant leur retour. Tout ce que Buffy avait appris de sa rencontre avec le Destin, c'était qu'elle allait devoir à nouveau faire faces à des épreuves difficiles, encore plus difficiles que ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent.
As-tu du nouveau ? demanda Buffy à son amie. - Oui Buffy, j'ai ce qu'on appelle des informations capitales à te transmettre. Je vais devoir prolonger mon voyage afin d'en découvrir plus sur le conseil des observateurs. Il semblerait qu'ils ne sont pas ce qu'on croyait lorsqu'on était ado toi et moi. Quoi? Qu'est-ce que tu veux dire Willow ? - Et bien Buffy, ce que je m'apprête à te dire n'est pas très réjouissant. Ils ont envoyé un observateur à Sunnydale pour prendre en charge la nouvelle tueuse. Elle a été activée Buffy. J'ai découvert les véritables intentions de cet observateur et ce n'est pas... Comment dire... Ce n'est pas un Giles, Buffy. Il en est tout le contraire. J'ai trouvé son dossier dans les anciens bureaux de Quentin. Il l'a tué. Il a tué Quentin et s'est promu lui-même en tant qu'observateur de la prochaine tueuse. Donc, on a à faire à une autre Gwendolyn version poilu et musclé si je comprends bien ? - C'est un peu plus compliqué que ça Buffy. Non Willow, ce n'est pas compliqué. J'ai une mission à accomplir et je sais très bien ce que je dois faire. - Qu'est-ce que tu dois faire Buffy ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Je vais devoir le tuer. - Buffy attend! Je n'ai pas terminé. Alors fait vite Will, j'ai du travail. Tu sais où je peux le trouver ? - Il semblerait aussi que Leonor, eumm... Que cet observateur soit de mèche avec le maire de Sunnydale. M. Wilkins. Tu te souviens du test que Giles t'a fait passer lorsqu'il t'a retiré tes pouvoirs ? Oh... La... Vache... J'ai l'impression d'être retourné à l'époque du lycée à t'écouter Willow. J'ai quarante-deux ans, comment ça ce fait que ces histoires se répètent. C'est une blague ? Je m'en souviens très bien oui, quelle maudite saleté. - Écoute Buffy, ne m'en veut pas. Je fais seulement te transmettre les informations que j'ai trouvé. On ne percute pas la messagère. Et bien, Leonor veut exécuter le Tento di Cruciamentum sur Ciara. Elle s'appelle Ciara, j'avais oublié de te le dire. Il veut lui retirer ses pouvoirs, mais il ne veut pas seulement le faire pour une seule nuit. Il veut lui retirer ses pouvoirs pour toujours Buffy. J'ai trouvé dans son manuscrit qu'il voulait invoquer un démon pour tuer la tueuse et pour ouvrir la bouche de l'enfer Buffy, Tu m'en a assez dit Willow. Il est où ce bâtard ? - Eumm... Eummm... Buffy, je ne sais pas si c'est une bonne idée tu sais. Il reste un humain. Parfois Willow, on n'a pas le choix d'agir rapidement. C'est un cas très grave. Si je le choppe et que je le renvoie au conseil, ils le tueront eux-mêmes. Je vais m'en occuper. Je suis une grande fille Willow, ne t'inquiète pas pour moi je suis de la police maintenant. - Ciara est étudiante à l'Université. Tu devrais peut-être la trouver là bas. Essaie la bibliothèque. La bibliothèque... S'exprima Buffy en soupirant... C'est vraiment génial. Comme au bon vieux temps. Bon je te laisse Willow, continue d'enquêter sur le conseil et de jouer les espionnes infiltrés. Leonor, j'arrive! Tu ne feras pas long feu mon ami. Buffy raccrocha.
La tueuse se dirigea vers sa voiture de patrouille, embarqua et pesa à fond en allumant les sirènes de son véhicule. Il n'y avait pas d'autres directions pour Buffy que celle de l'Université. Les cours étaient terminés, il ne devait pas y avoir une panoplie de gens à cette période de l'année. Seulement les étudiants qui y logent sont encore présents. Buffy se souvient de ces dortoirs et surtout celui de Parker avec qui elle avait eu une relation qui l'avait mené à boire un peu trop de bière à l'époque. En arrivant dans le stationnement de l'UC☼D, Buffy ouvra son coffre à gants et elle prit son silencieux qu'elle ajouta au bout de son fusil de service. Posant son arme dans sa ceinture, elle sortit de la voiture avec assurance et détermination. Son air reflétait sa soif de colère envers le conseil des observateurs. Elle avait connu ce supplice une fois de perdre ses pouvoirs et elle ne voulait pas que ceci puisse arriver de nouveau, à la nouvelle élue. Il en était hors de question.
Buffy sauta sur le toit de l'Université et se rendit à la fenêtre de la grande bibliothèque. C'était là qu'elle avait fait tomber un livre sur la tête de Riley à sa première journée. Elle connaissait bien les lieux. Buffy observa l'homme qui était entrain de boire une tasse de thé et elle tira la langue. Un thé... Pfff... C'est tellement typique des observateurs. Je me demande il peut bien être à quoi ce thé... Les yeux de la tueuse s'illuminèrent lorsqu'elle aperçut Ciara, c'était donc elle la nouvelle élue. La nouvelle, elle. L'étudiante était positionnée face à son observateur et ils semblaient avoir une discussion assez compliquée, même que ça semblait vouloir en venir aux mains. La tueuse remarqua tout de suite le gros cristal sur la table. Elle arrivait juste au bon moment, Buffy pensa alors à voix haute. Je te l'avais dis Willow. Il faut toujours agir rapidement. Elle sortit son fusil, muni de son silencieux et le pointa à travers la fenêtre et tira une seule balle. Une balle qui traversa le cerveau de l'observateur qui tomba raide mort sur le sol face à la nouvelle tueuse. Son sang avait giclé dans le visage de celle qui était maintenant son ancienne protégée. D'un puissant coup de pied, Buffy cassa la fenêtre et tomba du plafond jusqu'au sol, sur ses pieds en regardant Ciara dans les yeux.
Salut Ciara, je t'ai enfin trouvé.
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fcleadership · 1 year ago
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(FC Leadership)
🎧 Découvrez le dernier # de Podcast de la série " Écouter avec Empathie, dernière et importante Clé de Voûte du Leadership Inspirant." 🎙️
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Nous sommes ravis de vous présenter notre tout nouveau podcast, "sur l'Empathie". Rejoignez-nous dans ce voyage captivant à travers ces thèmes puissants de l'empathie, de la compréhension mutuelle et de la croissance en tant que leader.
Durant les 9 épisodes de la saison 7, nous avons exploré les différentes facettes de notre caractère pour un leadership d’impact et l'empathie la dernière est d’une importance capitale. Nous vous partageons des conseils et des approches pratiques pour cultiver cette qualité essentielle dans notre vie quotidienne. Que vous soyez un passionné de développement personnel, un leader en quête de meilleures relations ou simplement quelqu'un qui souhaite créer un monde plus compatissant, ce podcast est pour vous.
Rejoignez-nous chaque semaine pour une dose d'inspiration, de réflexion et de conseils concrets pour renforcer vos compétences et enrichir vos interactions avec les autres. L'empathie est une lumière qui peut illuminer les ténèbres, et nous sommes impatients de la partager avec vous.
Abonnez-vous dès maintenant pour ne manquer plus aucun un seul épisode. Préparez-vous à plonger dans des conversations enrichissantes et à découvrir comment l'empathie peut vraiment changer nos vies.
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Avec empathie,
Fadler
Leadership Coach
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yes-bernie-stuff · 8 days ago
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La prière
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La prière du contrebandier1 05/11/2024
Les Syriens descendirent vers Élisée. Il adressa alors cette prière à l’Éternel : « Veuille frapper cette nation d’aveuglement ! » Et l’Éternel les frappa d’aveuglement, conformément à la parole d’Élisée. 2 Rois 6.18
Frère André est décédé le 22 septembre 2022. Originaire des Pays-Bas, il s’est mis au service des chrétiens persécutés dans le monde. Notamment dans les pays où la Parole de Dieu n’était pas disponible, voire interdite à la lecture sous peine de sanction. Il leur fournissait des Bibles en les camouflant dans sa voiture. Lors de son premier voyage de ce genre en 1958, il avait demandé à Dieu : « Seigneur Jésus, lorsque tu étais sur la terre, tu rendais la vue à tant d’yeux aveugles. Maintenant je te prie de rendre aveugles les yeux de ceux qui voient, mais fais-le tout de suite. Et si tu ne le fais pas, c’est la fin pour moi. » Et le miracle s’est produit, au point qu’il n’a pas perdu une seule Bible durant les 20 ans de voyages qu’il a faits !
Découvrir le prix payé par des croyants pour obtenir une Bible, et la confiance en Dieu de ce serviteur de Dieu, ont marqué mon cheminement de découverte de la foi en Jésus-Christ d’une manière stimulante. Aiguisant ma curiosité pour en savoir davantage sur ce Dieu révélé dans les Saintes Écritures. Puisse-t-il en être de même de la part des lecteurs de ce feuillet !
Guy Gentizon
1 Le contrebandier, Frère André, Éditions L’Eau Vive Genève, 1971
__________________ Lecture proposée : 2ème livre des Rois, chapitre 6, versets 8 à 23.
8 Le roi de Syrie était en guerre avec Israël, et, dans un conseil qu'il tint avec ses serviteurs, il dit: Mon camp sera dans un tel lieu.
9 Mais l'homme de Dieu fit dire au roi d'Israël: Garde-toi de passer dans ce lieu, car les Syriens y descendent.
10 Et le roi d'Israël envoya des gens, pour s'y tenir en observation, vers le lieu que lui avait mentionné et signalé l'homme de Dieu. Cela arriva non pas une fois ni deux fois.
11 Le roi de Syrie en eut le coeur agité; il appela ses serviteurs, et leur dit: Ne voulez-vous pas me déclarer lequel de nous est pour le roi d'Israël?
12 L'un de ses serviteurs répondit: Personne! ô roi mon seigneur; mais Élisée, le prophète, qui est en Israël, rapporte au roi d'Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher.
13 Et le roi dit: Allez et voyez où il est, et je le ferai prendre. On vint lui dire: Voici, il est à Dothan.
14 Il y envoya des chevaux, des chars et une forte troupe, qui arrivèrent de nuit et qui enveloppèrent la ville.
15 Le serviteur de l'homme de Dieu se leva de bon matin et sortit; et voici, une troupe entourait la ville, avec des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l'homme de Dieu: Ah! mon seigneur, comment ferons-nous?
16 Il répondit: Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux.
17 Élisée pria, et dit: Éternel, ouvre ses yeux, pour qu'il voie. Et l'Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d'Élisée.
18 Les Syriens descendirent vers Élisée. Il adressa alors cette prière à l'Éternel: Daigne frapper d'aveuglement cette nation! Et l'Éternel les frappa d'aveuglement, selon la parole d'Élisée.
19 Élisée leur dit: Ce n'est pas ici le chemin, et ce n'est pas ici la ville; suivez-moi, et je vous conduirai vers l'homme que vous cherchez. Et il les conduisit à Samarie.
20 Lorsqu'ils furent entrés dans Samarie, Élisée dit: Éternel, ouvre les yeux de ces gens, pour qu'ils voient! Et l'Éternel ouvrit leurs yeux, et ils virent qu'ils étaient au milieu de Samarie.
21 Le roi d'Israël, en les voyant, dit à Élisée: Frapperai-je, frapperai-je, mon père?
22 Tu ne frapperas point, répondit Élisée; est-ce que tu frappes ceux que tu fais prisonniers avec ton épée et avec ton arc? Donne-leur du pain et de l'eau, afin qu'ils mangent et boivent; et qu'ils s'en aillent ensuite vers leur maître.
23 Le roi d'Israël leur fit servir un grand repas, et ils mangèrent et burent; puis il les renvoya, et ils s'en allèrent vers leur maître. Et les troupes des Syriens ne revinrent plus sur le territoire d'Israël.
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alain-keler · 2 years ago
Photo
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Journal d’un photographe / Après une si longue absence / Journal d’Auvergne
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Vendredi 15 juillet.
 Cap sur le sud. Le tour de France doit relier demain Saint-Étienne à Mende, avec un passage en Haute-Loire, et plus précisément à Sainte Sigolène, déjà visitée au mois d’avril pour la procession des pénitents blancs. Le tour étant une véritable institution, je me dois d’aller le voir lors de  son passage en Auvergne. C’est une traversée de Nord au Sud de la province, par des routes de moindre importance avec des villes aux noms autrefois familiers, Thiers, Ambert, qui m’y mènera.
En bifurquant vers Craponne, je prends un raccourci qui me mènera vers Monistrol-Sur Loire, ma ville étape de ce soir. En traversant le petit village de Dore l’Église, je suis bloqué par un troupeau de vaches qui sort d’une étable donnant sur la rue principale. De ma voiture je fais une photo, puis une discussion s’engage avec le paysan. Je le rejoins sur le pré où il emmène ses vaches, puis il m’invite à aller dans cette étable qui m’intrigue.
Je pense qu’il est content de parler à un étranger. Son étable semble sortie d’un film d’avant-guerre, où les odeurs me rappellent celles de mon enfance du côté de Montmazot, ce côté authentique d’avant toutes les régulations votées au fil du temps, des décisions prises par les politiques, bonnes ou mauvaises.
Sa salle à manger semble être l’unique pièce à vivre de sa petite maison. C’est un grand bazar avec des journaux étalés un peu partout, des prospectus, du courrier, des cartons empilés les uns sur les autres. Une horloge à l’ancienne trône contre un mur.  Elle semble être la maitresse du lieu et de son temps, avec son tic-tac rompant le silence qui règne dans cette pièce.
Philippe a cinquante-six ans. Il retire sa casquette, sans doute par coquetterie. Sa chemise a des rayures verticales et ressemble aux vêtements des prisonniers. Je pense tout d’abord aux camps de concentration, mais je suppose que c’est la même chose dans tous les lieux où les hommes sont retenus contre leur gré.
Il me fait confiance en me racontant sa vie. Il ne doit pas rencontrer beaucoup de monde. Il est agriculteur depuis son plus jeune âge, a quitté l’école en juin 1983. Je ne lui demande rien. Il parle. Il a été à l’école d’agriculture d’Ambert de septembre 81 à juin 83, n’a quasiment pas quitté la région à l’exception d’un voyage au salon de l’agriculture avec l’école trois jours en mars 1983. C’est son seul voyage à Paris. Supporter du club de foot de l’AS Saint-Étienne, à quatre-vingts kilomètres, il allait souvent voir les matches de son équipe préférée dans les années 90. Il ne s’est jamais marié, sa mère ayant opposé un véto à sa prétendante pour un supposé problème de santé.
Je lui dis que je vais lui donner les photos prises aujourd’hui. Il me demande si je vais le faire payer.
Il a repris l’exploitation de ses parents le 1er janvier 1987, d’abord avec l’aide de son père, qui décèdera quelques années plus tard, puis de sa mère.
Je retournerais le voir, avec les photos. Gratuites !
J’ai essayé de lui téléphoner récemment. Il y a une annonce bizarre de la compagnie de téléphone. Il m’avait dit qu’il avait un problème avec sa ligne.
 Arrivé dans mon hôtel à Minestrol, je demande à des personnes au comptoir du bar s’ils savent où sont les meilleurs endroits pour voir passer demain le tour de France. Je veux faire du repérage. On me conseille une route sinueuse après Sainte Sigolène.
Des caravanes occupent déjà les meilleurs endroits, dans des virages sur une montée sévère, comme on les aime sur le tour. Tables de camping étalées, chaises sorties, chiens aboyant, tout l’espace est déjà occupé par des habitués du tour. Demain, le jour de l’étape je n’aurai aucune chance de pouvoir m’installer. Mon choix sera à Sainte Sigolène pour trouver des spectateurs, avant et pendant le passage des coureurs.
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande.
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route.
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trousse-de-toilette · 12 days ago
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Comment Voyager Gratuitement ?
Voyager gratuitement, c'est le rêve de nombreux aventuriers. Imagine parcourir le monde, découvrir des cultures et faire des rencontres inoubliables sans que cela te coûte un centime ! Que tu sois un jeune prêt à explorer l'Europe, un passionné de nature ou quelqu'un cherchant à échanger ses talents pour un logement, ce guide te révèle toutes les astuces et plateformes pour voyager sans débourser d’argent.
Pourquoi Voyager Gratuitement ?
Voyager gratuitement offre bien plus que des économies. C’est une expérience authentique et enrichissante qui te plonge dans le quotidien des habitants locaux, te permettant de découvrir des cultures différemment. Que ce soit en échange de services ou simplement en trouvant des moyens créatifs de réduire les coûts, tu vivras un voyage unique, loin des itinéraires touristiques classiques.
Les Solutions pour Voyager Gratuitement
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HomeExchange, par exemple, est une plateforme où tu peux échanger ta maison avec celle d'un autre membre. Grâce à ce système, tu loges chez quelqu’un d’autre et lui chez toi, sans frais. Lancé à la fin des années 90, HomeExchange permet aujourd'hui des échanges partout dans le monde grâce à un système de points appelé « GuestPoints », accumulés au fur et à mesure des échanges. C’est un moyen parfait pour découvrir une ville tout en profitant de tout le confort d'une vraie maison !
2. Voyager en Échange de Travail : Workaway, Helpx et le WWOOFing
Si tu es prêt à donner un coup de main, Workaway et HelpX sont idéaux pour partir en voyage gratuitement en échange de quelques heures de travail quotidien. Que ce soit pour travailler dans une ferme, garder des enfants ou aider à rénover une maison, ces plateformes proposent des missions variées et te permettent de voyager sans dépenser pour l’hébergement et parfois même pour les repas.
Le WWOOFing, quant à lui, est parfait pour les amoureux de la nature. En échange de quelques heures de travail dans une ferme biologique, tu reçois le gîte et le couvert. Le réseau WWOOF est vaste, s’étendant dans plusieurs pays, et te permettra de vivre une expérience au cœur de la nature tout en apprenant les techniques agricoles locales.
Voyager Gratuitement pour les Jeunes : DiscoverEU
Pour les jeunes Européens de 18 ans, le programme DiscoverEU offre un billet de train gratuit pour explorer l’Europe pendant 30 jours. Ce programme permet aux jeunes de voyager en train, contribuant à une exploration écologique de l’Europe tout en profitant de réductions sur les visites culturelles, les transports locaux et plus encore. Avec DiscoverEU, tu peux partir seul ou en groupe, l’occasion parfaite pour vivre une aventure européenne unique !
Couchsurfing : Séjourner Gratuitement chez des Locaux
Couchsurfing te permet de rester gratuitement chez des habitants locaux qui offrent un canapé ou même une chambre d’amis. En créant un profil détaillé et en cherchant des couchsurfeurs dans la ville où tu te rends, tu pourras non seulement économiser sur l’hébergement, mais aussi rencontrer des gens passionnés de voyages et désireux de partager leur culture. Bien que le service soit maintenant payant, il reste extrêmement abordable par rapport à un hébergement classique. Pour d'autres astuces ici
Sécurité et Voyager Seul : Astuces Incontournables
Voyager seul, surtout gratuitement, peut soulever des questions de sécurité. Voici quelques conseils :
Vérifie toujours les avis : Que tu utilises Couchsurfing, Workaway ou WWOOF, consulte les avis laissés par d’autres voyageurs.
Reste en contact avec tes proches : Partage régulièrement ta position et ton programme de voyage avec des amis ou de la famille.
Fixe des limites : En Workaway ou WWOOFing, par exemple, assure-toi que les conditions de travail sont claires dès le début.
Autres Astuces pour Voyager sans Argent
Faire du stop : Bien que cela demande une certaine prudence, le stop reste une option populaire et gratuite pour se déplacer.
Participer à des échanges linguistiques : Certaines plateformes mettent en relation les gens intéressés par des échanges linguistiques, qui peuvent inclure un logement temporaire.
TrustedHousesitters : Cette plateforme est dédiée aux amoureux des animaux. En échange de la garde d’animaux, tu bénéficies d’un hébergement gratuit dans de nombreuses villes et pays.
WarmShowers : Spécifique pour les cyclistes, WarmShowers te permet de trouver un logement gratuit (et parfois un repas) après une longue journée de pédalage.
Conclusion : Ose l’Aventure sans Te Ruiner !
Voyager gratuitement est à la portée de tous, grâce à des plateformes innovantes et à la générosité de nombreuses communautés. En utilisant les astuces et les plateformes présentées, tu pourras découvrir le monde d’une manière unique, authentique et économique. Alors, qu’attends-tu pour te lancer dans cette aventure ?
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