#Exploration culturelle de Londres
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Voyage en Solo à Londres : Dépassement de Soi et Découverte Culturelle
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Nubya Garcia nous plonge dans sa "Source" : un jazz sans frontières
Nubya Garcia nous plonge dans sa "Source" : un jazz sans frontières Sorti le 21 août 2020, "Source" est le premier album solo de Nubya Garcia, saxophoniste britannique qui fait souffler un vent de fraîcheur sur la scène jazz londonienne. Avec ce disque, la jeune prodige nous embarque dans un voyage sonore aux multiples influences, mêlant habilement jazz, dub, funk et rythmes afro-latins. Dès les premières notes de "Pace", le morceau d'ouverture, on comprend qu'on a affaire à une artiste qui n'a pas froid aux yeux. Garcia jongle avec les styles musicaux comme un jongleur de cirque avec ses balles, sans jamais en faire tomber une. Son saxophone ténor, à la fois puissant et mélodieux, nous guide à travers des paysages sonores variés, du jazz le plus pur aux rythmes caribéens en passant par des touches de hip-hop. L'album a été enregistré en 2019, entre Londres, la ville natale de Garcia, et Bogota en Colombie. Cette dualité géographique se ressent dans la musique, qui oscille constamment entre héritage jazz et sonorités plus exotiques. Sur "La Cumbia Me Está Llamando", Garcia s'associe au trio colombien La Perla pour un morceau qui sent bon les Caraïbes et qui donne furieusement envie de danser. Mais "Source" n'est pas qu'un simple exercice de style. C'est aussi une réflexion profonde sur l'identité, les racines et le pouvoir du collectif. Garcia explore son héritage familial et culturel, tout en rendant hommage à la riche communauté musicale londonienne. Elle s'entoure d'ailleurs de musiciens talentueux, comme le pianiste Joe Armon-Jones ou le batteur Sam Jones, qui apportent leur touche personnelle à l'album. Le morceau-titre "Source" est un véritable tour de force. Pendant plus de 12 minutes, Garcia nous emmène dans un voyage musical épique, passant du jazz le plus pur à des ambiances dub hypnotiques. C'est comme si John Coltrane et Lee "Scratch" Perry avaient décidé de faire un jam ensemble après quelques verres de rhum. Avec "Source", Nubya Garcia prouve qu'elle est bien plus qu'une simple saxophoniste virtuose. Elle est une compositrice audacieuse, capable de créer un univers musical riche et complexe. Son album est une véritable déclaration d'intention, un manifeste pour un jazz ouvert sur le monde et ancré dans son époque. En écoutant "Source", on a l'impression d'assister à la naissance d'une nouvelle voix importante du jazz contemporain. Garcia ne se contente pas de suivre les traces de ses illustres prédécesseurs, elle trace sa propre voie, avec audace et originalité. Alors, si vous cherchez un album de jazz qui sort des sentiers battus, qui vous fera voyager de Londres à Bogota en passant par Kingston, "Source" est fait pour vous. Nubya Garcia nous offre ici une musique généreuse, vibrante et profondément humaine. Une source intarissable d'inspiration et de plaisir auditif. via Blogger https://ift.tt/uXbPWVv July 10, 2024 at 09:00AM
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Frantic - Joanna Piotrowska
Lisbonne Londres 2016
Mise en scene d'abris construits à l'intérieure d'habitations, nous mène à questionner la fragilité de la sphère domestique, mais aussi les traces de l'enfance. Char Ses projets explorent les interactions de la cellule familiale avec les systèmes englobants de la politique, de l'économie, du culturel et du social, mettant en avant les tensions psychologiques inhérentes à l'espace domestique.
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Voyagez sur les notes des opéras classiques les plus prestigieux
Dans le monde du raffinement et de l'élégance, les opéras classiques tiennent une place incontestable. Décors grandioses, voix envoûtantes et histoires intemporelles contribuent à faire de l'opéra un des loisirs les plus sophistiqués et appréciés. Voici une sélection des opéras les plus prestigieux à travers le monde, pour les amateurs d'art lyrique et les curieux désireux de découvrir ce genre majestueux. La Scala de Milan : un joyau de l'opéra classique Érigée en 1778, la Scala de Milan reste l'un des opéras les plus prestigieux du monde. Véritable joyau architectural, elle a vu défiler les plus grands noms de l'opéra classique. De Puccini à Verdi, sa scène a r��sonné des plus belles voix. S'offrir une soirée à la Scala est une expérience unique, un voyage à travers l'histoire de la musique classique. L'Opéra de Paris : l'éclat du romantisme Véritable institution française, l'Opéra de Paris brille par son architecture néo-baroque et son répertoire riche. Avec des ballets et opéras classiques internationalement reconnus, chaque spectacle est une véritable évasion. Explorer l'Opéra de Paris, c'est découvrir un pan crucial de l'histoire artistique française, une symphonie visuelle et sonore à ne pas manquer. Le Metropolitan Opera de New York : modernité et tradition Au cœur de la vibrante New York, le Metropolitan Opera conjugue le meilleur du passé et du présent. Réputé pour sa programmation audacieuse, il allie opéras classiques et œuvres contemporaines. Parcourir la scène du Met, c'est embrasser l'évolution de l'art lyrique, un loisir qui réunit des générations de mélomanes. A lire : Soirée pyjama magique : créez l’ambiance avec nos astuces déco ! Le Royal Opera House de Londres : une oasis de culture Le Royal Opera House est une institution britannique de renommée mondiale. Son répertoire équilibré entre ballets, opéras classiques et nouvelles productions fait de lui un incontournable. Visiter le Royal Opera House, c'est faire une immersion dans le monde passionnant de l'opéra, une parenthèse enchantée dans l'effervescence londonienne. Ces maisons d'opéra classiques, par leur prestige et leur histoire, sont des destinations de choix pour ceux en quête d'une expérience culturelle hors du commun. Elles résonnent de mélodies intemporelles, de tragédies épiques et de triomphes exaltants, représentant l'essence même de l'art lyrique. Laissez vous tenter par cette aventure Que vous soyez une habituée de l'opéra ou que vous souhaitiez simplement essayer ce loisir pour la première fois, il y a une place pour vous dans ces illustres théâtres. Laissez-vous transporter par l'écho des voix, la splendeur des décors et l'émotion des histoires. C'est l'occasion de vivre une expérience mémorable et enrichissante, un voyage dans le monde merveilleux des opéras classiques. Pourquoi ne pas réserver dès maintenant votre première soirée à l'opéra ? Read the full article
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Manger à Alger
La capitale méditerranéenne de l'Algérie brille par sa riche histoire, son hospitalité chaleureuse et sa scène culinaire multiculturelle. Imogen Lepere profite d'un régal pour tous les sens Temps de trajet 3h 10min Autrefois destination préférée des victoriens bien nantis, «Alger le Blanc» a disparu des cartes de nombreux voyageurs, grâce à une lutte sanglante pour l'indépendance dans les années 60 et la guerre civile dans les années 90. Cependant, avec la stabilité politique rétablie, elle apparaît comme une destination pour les voyageurs aventureux à la recherche d'une alternative au Maroc. Les températures de juin chatouillent le pic des 20, ce qui en fait un mois parfait pour combiner une pause culturelle avec une visite au sable doré de la plage de Zéralda, à environ 30 minutes. Que faire Cette ville énigmatique est un mélange vraiment fascinant de boulevards coloniaux, de gares médiévales ombragées, cours de cuisine caen de demeures mauresques romantiques et des minarets scintillants des mosquées islamiques. Réservez du temps pour explorer la Kasbah classée par l'Unesco. Ce labyrinthe autrefois grandiose est habité depuis 600 avant JC et fait écho au chant des chardonnerets nichant dans les poutres des maisons en stuc. Louez un guide de l'Algérie fantaisie pour vous guider dans les rues labyrinthiques vers des sites comme la basilique néo-byzantine de Notre-Dame d'Afrique notre-dame et la Grande Mosquée d'Alger, l'un des rares exemples d'architecture almoravide au monde. Les artisans traditionnels martèlent encore le cuivre et réparent les bijoux dans des caves en pierre en ruine - idéal pour les souvenirs. Plongez plus profondément dans l'histoire du patchwork algérien au musée du Musée national des antiquités, avenue Franklin Roosevelt, qui abrite des trésors tels que des mosaïques du site romain de Tipaza. Rejoignez les locaux pour une promenade au bord de l'eau le long du boulevard Zighoud Youcef et gardez les yeux ouverts pour la Grande Poste, un magnifique bureau de poste néo-mauresque qui a l'air d'avoir été taillé dans de la glace à la vanille, avant de prendre le nouveau métro à cinq arrêts pour le Jardin d'Essai - un élégant jardin qui coule vers la Méditerranée scintillante. Où rester Il existe des options internationales décentes dans la ville, ainsi que d'autres qui, tout en manquant d'installations modernes, compensent avec des saisies de caractère. Un exemple typique est l'hôtel Suisse 00 213 21 631009, / "> hotelsuisse- avec ses ascenseurs qui trinquent et son bar temporel qui dégage un charme des années 1930. Plus somptueux est l'hôtel El Djazair 0808 145 3778, qui a une piscine extérieure et un hall orné avec des carreaux de paon, ou le Sofitel Algiers Hamma Garden, 00 213 21 685210, - le plus luxueux de la ville.Une autre option confortable est Lamaraz Arts Hotel 00 213 21 779779, avec ses superbes vues sur la baie d'Alger. Où manger et boire La scène culinaire d'Alger est une fenêtre sur le passé de la ville. Le bruit de la graisse d'agneau grésillant et des monticules de couscous chaleureux cuits dans des pots en argile racontent l'histoire des Berbères, qui ont traversé le Sahara sauvage à pied il y a environ 30 000 ans. Les pyramides d'épices qui parfument doucement l'air du marché Ahmed Bouzrina sont l'héritage de l'influence musulmane d'Indonésie, tandis que les cafés ombragés servant des croissants et du café mazagran (traditionnellement sirotés glacés) sont le résultat de 132 ans de domination française, qui ne s'est terminée qu'en 1962. Sur la place Port Saïd, vous trouverez le Café Tantonville 00 213 21 748661, dont la terrasse avec vue sur l'océan était un favori des bohèmes français, y compris Camus et Sartre. Pour les classiques du steak et du couscous, rendez-vous dans la sombre salle à manger de la Brasserie des Facultés 00 213 23 492458, décorée de bois sombre et remplie de diplomates de la vieille école fumant des cigares. Le Bearnais 00 213 21 630307, rue Ahmed, semble fermé à première vue, grâce à ses fenêtres occultées. Mais sonnez la cloche et vous serez plongé dans une chaude bulle d'hospitalité algérienne, où le canard rougissant est servi dans une sauce au poivre et il y a une bonne sélection de vins locaux (de nombreux restaurants ne servent pas d'alcool). Le temps presse? Visitez le Mémorial des Martyrs commémorant ceux qui ont perdu la vie dans la lutte de l'Algérie pour l'indépendance. Les vues depuis son esplanade sont parmi les meilleures de la ville. Carte Information de voyage Information de voyage La monnaie est le dinar algérien (DZD). Le temps est 1 heure d'avance sur GMT. Le temps de vol de Londres est d'environ 3 heures. L'aéroport est à 20 km du centre-ville; il y a une station de taxis à l'extérieur du terminal. S'y Rendre British Airways propose des vols directs de Londres Gatwick à l'aéroport d'Alger Houari Boumédiène. Lufthansa vole de Gatwick via Francfort.
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H.G. Adler sur wikipédia :
Hans Günther Adler est né à Prague en 1910 dans une famille juive assimilée de culture allemande. Il étudie la musique et la littérature avant de devenir professeur.Après l’instauration du protectorat de Bohême-Moravie et les lois de Nuremberg, il est envoyé en 1941 avec sa famille dans le camp de travail juif de Leitmeritz, puis à Theresienstadt en 1942. Sa femme Gertrud, médecin, travaille au camp. En octobre, ils sont déportés à Auschwitz. Sa femme et sa belle-mère sont gazées à leur arrivée (Gertrud changera de file au dernier moment pour ne pas laisser sa mère seule). Adler perd seize membres de sa famille dans les camps. Il est libéré à Langenstein-Zwieberge en avril 1945. À son retour à Prague, il travaille sur les archives de Theresienstadt. En 1947, il quitte sa ville natale pour Londres, qui lui offre l’asile, afin d’échapper à l’avènement du régime communiste.Il se remarie.Il écrit Un voyage en 1950, mais le livre ne fut publié en Allemagne qu’en 1962.Il consacre son temps à l'enseignement et à l'écriture sur la Shoah. Il est l'auteur de 26 ouvrages de poésie, de philosophie, d'histoire (notamment des études sur Theresienstadt) et six œuvres de fiction.Il est mort à Londres en 1988.
4ème de couverture de Un voyage (traduit de l'allemand par Olivier Mannon) :
« À bien y regarder, tout ceci n'est qu'une erreur, mais voilà : les erreurs ont été commises et c'est à nous d'en assumer les conséquences. » Cette phrase d'Adler est emblématique de son projet : répondre, par la rigueur et la force d'évocation du langage littéraire, à une situation que la raison n'est plus capable d'appréhender.
Ecrit en 1950, après qu'Adler a émigré en Angleterre, Un Voyage n'a été publié en Allemagne qu'en 1962. Y est retracé le destin des membres d'une famille juive, depuis le début des mesures d'exclusion raciale, pendant leur déportation, jusqu'à la libération du camp par les Américains. Porté par ce style innovant, qui empreinte à James Joyce et Virginia Woolf, Un Voyage constitue un document rare.
« Un chef d'œuvre, écrit dans une prose particulièrement belle et pure. [...] Adler a réinstallé le principe d'espoir dans la littérature moderne. » (Elias Canetti)
"Un voyage", de H. G. Adler : des mots pour les camps, par Nicolas Weill pour Le monde des livres, (20.01.2011)
Enfin traduit, ce roman est une fiction radicale sur la Shoah.
Le roman de l'écrivain, sociologue et philosophe germanophone Hans Gunther Adler (1910-1988), Un voyage, représente sans doute une des tentatives les plus radicales de transmettre ce que fut l'expérience de la persécution et de l'assassinat massif des juifs d'Europe. Comme on dit que la dissonance de la musique moderne exprime la dislocation d'un monde endommagé, de même Adler applique-t-il les procédés les plus sophistiqués de la création littéraire de son temps afin de réaliser ce qui semblait a priori inaccessible, et plus encore dans les années 1950 (écrit en 1951, l'ouvrage ne sera publié qu'en 1962) : pénétrer dans la conscience des victimes de la Shoah. On est à cent lieues de l'actuelle fiction sur l'Holocauste à la Littell, qui se contente de scruter la catastrophe par un récit classique, en chaussant les lunettes du bourreau.
La Shoah, ironiquement qualifiée de "voyage", se lit ici au travers des pérégrinations de la famille d'un médecin. Par antiphrase, Adler les nomme les "Lustig" ("joyeux" en allemand) lesquels se voient dépossédés de tous leurs droits, y compris celui d'exister. Ce voyage s'achève par l'errance de Paul Lustig, l'unique survivant, au milieu des ruines du pays des oppresseurs et de l'incompréhension persistante et scandaleuse des vaincus pour le sort des persécutés. Confronté à tous les dilemmes du rescapé, Paul finit par choisir l'exil comme seule patrie, à l'instar de l'auteur qui terminera son existence à Londres, servant notamment de source (et de personnage) au roman mémoriel de W. G. Sebald, Austerlitz (Actes Sud, 2003).
L'écriture adlerienne requiert une bonne dose d'attention, voire un état de quasi-hypnose, à force de renouer les fils de l'action, d'identifier les voix et les points de vue confondus volontairement dans cette polyphonie du malheur partagé. L'usage du présent, l'injonction soutenue au lecteur par l'utilisation du "vous", bien des années avant La Modification de Michel Butor, servent tous un seul objectif : éveiller l'empathie et restaurer un humanisme délivré du pathos et de la mièvrerie.
Nourri de l'effervescence culturelle de la Prague d'avant-guerre, où il naît en 1910 dans un milieu juif assimilé, Adler a su mobiliser la littérature la plus contemporaine pour témoigner : le monologue intérieur joycien ; l'art de la métamorphose, de la défiguration grotesque déployée par son ami Elias Canetti dans son unique roman de 1935 Auto-da-fé, lequel considéra Un voyagecomme un chef-d'oeuvre. Adler manie aussi l'ironie kafkaïenne pour nous plonger au coeur d'un univers en plein délitement. Le décalage systématique entre un discours bien-pensant bourré d'euphémismes humanitaires et l'atrocité rampante produit la fameuse impression d'"inquiétante étrangeté".
Art de la métamorphose
Dans son effort pour susciter un commencement de solidarité avec le destin des victimes, Adler ne désigne jamais celles-ci directement. Pas plus que les bourreaux du reste. Il s'agit au contraire de banaliser - ou mieux d'universaliser - l'expérience d'Auschwitz qu'il a lui-même connue et où sa première femme a péri ainsi qu'une grande partie des siens. Les juifs deviennent "les déchets" ou "les prisonniers" tandis que, parodiant la boursouflure et la phraséologie nazie, les SS sont appelés "les Héros". La machine de mort surgit sous l'allégorie fantastique de l'"araignée", le mouvement des pattes rythmant le processus de destruction comme les aiguilles d'une implacable horloge, et ceux qui collaborent avec elle sont ses "émissaires". Derrière cet anonymat, qui se justifie aussi par le refus d'adopter le langage des exécuteurs, se résume non seulement le drame mais sa complexité. Celle des auxiliaires juifs mobilisés par les tueurs au prix d'un sursis dérisoire.
H. G. Adler concevait la partie fictionnelle de son oeuvre comme le pôle subjectif de ce qu'il avait consacré sa vie d'érudit à explorer objectivement : l'histoire du génocide dont il est à la fois un pionnier et l'un des principaux chercheurs. L'ouvrage qui l'a rendu célèbre parmi les spécialistes les moins enclins à tendre l'oreille au témoignage des victimes, comme l'historien Raul Hilberg, consiste en une volumineuse monographie du camp de Theresienstadt dans l'ex-Tchécoslovaquie (Ruhenthal, "la vallée du repos", dans Un voyage). Parue en 1955, on en attend encore la traduction française... Adler refuse, en historien cette fois, de nommer ce lieu un "ghetto" selon la terminologie de l'époque, préférant l'expression de "communauté de contrainte" (Theresienstadt. Das Antlitz einer Zwangsgemeinschaft). Lui-même y a été détenu de 1942 à 1944 et y a d'emblée rassemblé documents et témoignages.
La découverte de l'oeuvre d'Adler en France constituera, lorsqu'on la connaîtra dans tous ses aspects, un événement. Elle signale non seulement la difficulté à écouter ce genre de témoignage mais aussi la puissance du choc différé que celui-ci peut provoquer dans la littérature comme dans nos vies.
Extrait :
"Toutes les interdictions du monde tombèrent parce qu'elles n'avaient jamais constitué une loi, juste une institution reposant sur des usages imposés (...). Vous avez poussé des cris de joie à propos de ce qu'on vous permettait, mais cela non plus n'a pas duré longtemps, car ce qu'on vous laissait avait simplement échappé aux regards, et on vous le prenait dès le lendemain. La viande juteuse fut alors confisquée parce vous n'aviez pas besoin de viande puisque vous en êtes constitués. Ils ont supprimé la graisse, car vos panses étaient fourrées de gras-double. Ils vous ont refusé les légumes, car ils empestent quand ils pourrissent. Ils ont mis les chocolats hors de votre portée, tout comme les fruits et le vin. On a dit que cela n'existait plus."
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L’excellence culinaire de Jakarta
Jakarta
Alimentée par la caféine et le bourdonnement de l'industrie, cette métropole torride a une culture à la pelle et est le poste de relais idéal pour explorer l'Asie, dit Blossom Green Temps de trajet 14h 10min Pensez à l'Indonésie et vous évoquerez probablement une image de plages tropicales, de jungles et de rizières rythmées par des voyageurs d'une année sabbatique légèrement gueule de bois. Jakarta, la capitale du pays, est en contraste frappant. Surnommé «The Big Durian», cours de cuisine caen il a certainement son côté difficile (à savoir le trafic époustouflant) mais plongez-y et vous le trouverez addictif. Ce centre vertigineusement moderne au nord de Java possède l'une des économies les plus dynamiques au monde et une métropole tentaculaire de plus de dix millions de personnes. L'arrivée récente de vols directs au départ de Londres en fait la rampe de lancement idéale pour découvrir les merveilles naturelles du pays et les sensations fortes de l'Asie. Que faire Jakarta est un groupe de mini-villes nées de villages qui ont été engloutis par l'industrie progressiste au fil des ans. Commencez votre journée comme les habitants l'ont fait pendant des siècles et faites le plein d'une tasse de javanais Joe. L'Indonésie est l'un des plus grands producteurs de café et la culture des cafés y prospère. Essayez le One Fifteen Coffee ou le café Giyanti Coffee Roastery et cherchez le kopi luwak (café civet). Dans l'ouest de Jakarta, un air de glamour fané flotte entre l'architecture du XVIe siècle et les rues pavées de la vieille ville de Kota. Suivez la piste des bâtiments historiques jusqu'au Musée Fatahillah 00 62 21 692 9101 (fermé le lundi) qui présente des artefacts de la fondation de Jakarta en 1527 et de la colonisation néerlandaise. Le creuset d'influences culturelles de la ville est le plus visible dans ses mosquées et ses temples. À Glodok, vous trouverez Vihara Dharma Bhakti, le plus ancien des 140 temples chinois, enveloppé d'un smog d'encens. Le monument national domine 137m au-dessus de la place Merdeka animée comme marqueur de l'indépendance indonésienne. Prenez l'ascenseur à la recherche des vues incroyables. Pour ceux qui aiment marchander, Jalan Surabaya à proximité est connue pour son marché d'antiquités et ses vendeurs enthousiastes. Terminez la journée en regardant un conte folklorique de la troupe de marionnettes humaines Wayang Orang Bharata (tous les samedis à partir de 20 heures) ou des pièces et des danses de marionnettes wayang kulit traditionnelles au son hypnotique du «clair de lune liquide» qu'est le gamelan. Où rester Un endroit paisible pour se reposer est Kemang Icon par Alila 00 62 21 719 7989, un hôtel-boutique arty trouvé dans le sud de Jakarta. De même, le Dharmawangsa 00 62 21 725 8181 a intégré des antiquités régionales et un style javanais dans sa conception pour un véritable sentiment d'appartenance. Enveloppée d'arbres, la piscine extérieure est l'un de nos endroits préférés. Fairmont Jakarta 00 62 21 2970 3333, surplombe la place Senayan dans un endroit qui offre des liaisons de transport remarquablement faciles, tandis que dans le centre-ville, Keraton sur la Plaza 00 62 21 5068 0000, offre une interprétation moderne et raffinée des intérieurs indonésiens traditionnels. Où manger et boire Vous n'avez pas besoin de chercher loin pour trouver de la bonne nourriture ici. Comme dans toutes les villes d'Asie, il existe une infinité de plats de rue aux épices tentantes. Gardez les yeux ouverts pour le satay, le bakso (boulettes de viande), le gudeg (jacquier parfumé aux œufs durs), le soto betawi (une soupe de boeuf originaire de la ville) et le nasi goreng (riz frit indonésien). Pour quelque chose de plus formel, le Bunga Rampai Jalan Tjik Ditiro, sert des plats indonésiens traditionnels - commandez les bihun goreng jawa parfaitement assaisonnés (nouilles de riz avec poulet râpé, œuf et échalotes). Skye 00 62 21 2358 6996 est notre choix pour les vibrations à la mode et les vues frappantes. Accédez au 56e étage de la tour BCA en une dizaine de secondes pour découvrir le décor et la cuisine de l'Asie et de l'Amérique latine. Le temps presse? Dirigez-vous vers l'est de Jakarta pour visiter Taman Mini Indonesia Indah pour un aperçu du pays. Le site de 100 ha possède des jardins tropicaux et des maisons traditionnelles à grande échelle remplies de reliques culturelles qui représentent chacune des provinces. Carte Information de voyage Information de voyage La monnaie est la roupie indonésienne. Le temps est de sept heures d'avance sur le Royaume-Uni. Le temps de vol est d'environ 14 heures de Londres. Le coût de la compensation carbone est de 24,12 £. Pour plus de détails, visitez S'y Rendre Les vols de Singapore Airlines ont une escale. Ressources La merveilleuse Indonésie est une superbe source d'informations sur Jakarta et Java ainsi que sur les îles voisines.
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Voyage en Solo à Londres : Dépassement de Soi et Découverte Culturelle
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Recherche théorique 01 : artiste -suite- (Mary Kelly)
Biographie allégée :
Mary Kelly est connue pour son travail basé sur des projets, abordant des questions de sexualité, d'identité et de mémoire historique sous la forme d'installations narratives à grande échelle. Elle a étudié la peinture à Florence, en Italie, dans les années soixante, puis a enseigné l'art à Beyrouth, au Liban pendant une période d'activité culturelle intense connue sous le nom d '«âge d'or». Elle fait parti également de la branche d’artiste faisant de l’art conceptuel.
Citation :
"Because my studio practice is project based, involving extensive research that often overlaps with interests in activism and pedagogy, the concept, as well as the material form of an archive, is central to the way I work."
"Parce que ma pratique en studio est basée sur des projets, impliquant des recherches approfondies qui chevauchent souvent les intérêts de l'activisme et de la pédagogie, le concept, ainsi que la forme matérielle d'une archive, est au cœur de ma façon de travailler."
Oeuvre choisie :
Post partum document
Le Post partum document est une exploration de six ans de la relation mère-enfant. Quand il a été montré pour la première fois à l'ICA à Londres en 1976, le travail a provoqué l'indignation des tabloïds parce que Documentation I incorporait des doublures de couches tachées. Chacune des six parties se concentre sur un moment de formation dans la maîtrise du langage de son fils et son propre sentiment de perte, se déplaçant entre les voix de la mère, de l'enfant et de l'observateur analytique. Inspirée par le féminisme et la psychanalyse, l'œuvre a eu une profonde influence sur le développement et la critique de l'art conceptuel.
Document post-partum: Introduction , 1973 Unités Perpsex, carte blanche, gilets en laine, crayon, encre 4 unités, 20 x 25,5 cm chacune Collection, Eileen Norton, Santa Monica
Document post-partum: Documentation I Analyzed Fecal Stains and Feeding Charts , 1974 Installation View, Generali Foundation Perpsex units, white card, diaper linings, plastic sheeting, paper, ink 31 units, 28 x 35.5 cm each, Collection, Art Gallery of Ontario
Document post-partum: Documentation II Analyses d'énoncés et événements vocaux connexes, vue d'installation de 1975 , unités Generalp Foundation de Perpsex, carte blanche, bois, papier, encre, caoutchouc 26 unités, 20 x 25,5 cm chacune Collection, Musée des beaux-arts de l'Ontario
Document post-partum: Documentation III Marquages analysés et schéma de perspective du journal, vue d' installation de 1975 , unités Generalp Foundation Perpsex, carton blanc, papier de sucre, crayon 13 unités, 35,5 x 28 cm chacune Collection, Tate Modern, Londres
Document post-partum: Documentation IV Objets de transition, agenda et diagramme , vue d'installation de 1976 , unités Generalp Foundation Perpsex, carte blanche, plâtre, tissu de coton 8 unités, 28 x 35,5 cm chacune Collection, Musée de Zurich
Post-Partum Document: Documentation V , Petites échantillons, diagrammes proportionnels, tableaux statistiques, de recherche et Index , 1977 Vue de l' installation, la Fondation Generali, Vienne unités Plexiglas, carte blanche, le bois, le papier, l' encre, les médias mixtes 36 unités, 13 x 18 cm chacun, Collection, Australian National Gallery, Canberra
Document post-partum: Documentation VI Alphabet de pré-écriture, Exergue and Diary , 1978 Installation View, Generali Foundation Perpsex units, white card, résine, slate 18 units, 20 x 25,5 cm each Collection, Arts Council of Great Britain
Ce que j’aime dans son travail :
Pour ce qui est de cette artiste, j’aime beaucoup le fait qu’elle mette le processus et le concept de l’avant plutôt que l’apparence physique de ses œuvres. Dans Post partum document, je trouve que le concept est très bien montrer, mais j’aime aussi le fait que la maternité soit montrer sous un autre angle.
https://www.marykellyartist.com/biography.html
https://www.theartstory.org/artist/kelly-mary/life-and-legacy/
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U.K. : Sommet créatif pour explorer le rôle des arts et de la culture dans l'urgence climatique
U.K. : Sommet créatif pour explorer le rôle des arts et de la culture dans l'urgence climatique
L’événement We Make Tomorrow réunira des dirigeants culturels, des décideurs politiques, des organismes de financement et des scientifiques le mois prochain à Londres.
Le mois prochain (26 février), Julie’s Bicycle, une organisation caritative créative d’action pour le climat, organisera un événement à la Royal Geographical Society de Londres dans le but de réunir des groupes culturels, des…
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Voyagez sur les notes des opéras classiques les plus prestigieux
Dans le monde du raffinement et de l'élégance, les opéras classiques tiennent une place incontestable. Décors grandioses, voix envoûtantes et histoires intemporelles contribuent à faire de l'opéra un des loisirs les plus sophistiqués et appréciés. Voici une sélection des opéras les plus prestigieux à travers le monde, pour les amateurs d'art lyrique et les curieux désireux de découvrir ce genre majestueux. La Scala de Milan : un joyau de l'opéra classique Érigée en 1778, la Scala de Milan reste l'un des opéras les plus prestigieux du monde. Véritable joyau architectural, elle a vu défiler les plus grands noms de l'opéra classique. De Puccini à Verdi, sa scène a résonné des plus belles voix. S'offrir une soirée à la Scala est une expérience unique, un voyage à travers l'histoire de la musique classique. L'Opéra de Paris : l'éclat du romantisme Véritable institution française, l'Opéra de Paris brille par son architecture néo-baroque et son répertoire riche. Avec des ballets et opéras classiques internationalement reconnus, chaque spectacle est une véritable évasion. Explorer l'Opéra de Paris, c'est découvrir un pan crucial de l'histoire artistique française, une symphonie visuelle et sonore à ne pas manquer. Le Metropolitan Opera de New York : modernité et tradition Au cœur de la vibrante New York, le Metropolitan Opera conjugue le meilleur du passé et du présent. Réputé pour sa programmation audacieuse, il allie opéras classiques et œuvres contemporaines. Parcourir la scène du Met, c'est embrasser l'évolution de l'art lyrique, un loisir qui réunit des générations de mélomanes. A lire : Soirée pyjama magique : créez l’ambiance avec nos astuces déco ! Le Royal Opera House de Londres : une oasis de culture Le Royal Opera House est une institution britannique de renommée mondiale. Son répertoire équilibré entre ballets, opéras classiques et nouvelles productions fait de lui un incontournable. Visiter le Royal Opera House, c'est faire une immersion dans le monde passionnant de l'opéra, une parenthèse enchantée dans l'effervescence londonienne. Ces maisons d'opéra classiques, par leur prestige et leur histoire, sont des destinations de choix pour ceux en quête d'une expérience culturelle hors du commun. Elles résonnent de mélodies intemporelles, de tragédies épiques et de triomphes exaltants, représentant l'essence même de l'art lyrique. Laissez vous tenter par cette aventure Que vous soyez une habituée de l'opéra ou que vous souhaitiez simplement essayer ce loisir pour la première fois, il y a une place pour vous dans ces illustres théâtres. Laissez-vous transporter par l'écho des voix, la splendeur des décors et l'émotion des histoires. C'est l'occasion de vivre une expérience mémorable et enrichissante, un voyage dans le monde merveilleux des opéras classiques. Pourquoi ne pas réserver dès maintenant votre première soirée à l'opéra ? Read the full article
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Paint Your Teeth In Paris
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Paint Your Teeth In Paris : Le Retour
L’an dernier nous vous parlions déjà de Paint Your Teeth in Paris lorsque la scène underground japonaise, qui est bien éloignée de la pop labellisée Cool Japan dont on a l’habitude, était venue secouer les salles de la capitale. Du 19 au 26 avril 2017, l’association Art Levant a renouvelé les festivités lors d’une seconde édition en invitant la crème de la crème des artistes underground japonais sur le sol parisien pour une série d’événements uniques et plus aventureux les uns que les autres.
Un Japon alternatif
Comme nous le mentionnions l’an dernier, c’est loin d’une industrie culturelle japonaise qui se complaît dans une pop à l’image léchée qu’existe l’une des scènes underground les plus florissantes au monde. Crée par David HOENIGMAN et véritable référence en la matière, les événements Paint Your Teeth ont lieu tous les deux mois au Japon et rassemblent de nombreux artistes – qu’ils soient musiciens, acteurs, danseurs, poètes, performeurs ou bien peintres – pour mettre en valeur cette scène underground qui reste malheureusement bien trop méconnue.
En important le concept en France, Art Levant et les divers organisateurs permettent ainsi à de nombreux artistes, qui n’auraient potentiellement jamais eu la chance de montrer leur art en dehors de l’archipel, de rencontrer un nouveau public. C’est ainsi que cette seconde édition de Paint Your Teeth In Paris a perpétué les allures protéiformes du concept en explorant les mondes du rock’n’roll déjanté et destructeur, du free-jazz expressif, de performance ou encore du cinéma avec la projection du court métrage Precut Girl d’Eric DINKIAN et de Alexandre LEYCURAS.
Fort du succès de l’an dernier, l’événement est venu à nouveau fouler les planches du théâtre L’Ogresse, du squat Le DOC et de « la plus grande des petites salles parisiennes », L’International. La performance en plein air a été elle aussi renouvelée mais s’est délocalisée du parc environnant la cathédrale de Notre-Dame de Paris pour se rendre près des cerisiers en fleur du parc de Sceaux. Mais comme si cela n’était pas suffisant, le festival s’est offert le luxe d’investir d’autres lieux importants du monde culturel parisien en prenant place au Réservoir Club ainsi qu’aux Nautes pour une clôture en bord de Seine.
Cosmos Report au parc de Sceaux. Crédits : Philippe DENIS
Paint Your Teeth In Japan
Mené par le saxophoniste Suzuki KOJI, Cosmos Report est un groupe de free-jazz à géométrie variable rythmant les salles de concert tokyoïtes environ deux fois par mois avec ses improvisations particulièrement expressives. Après avoir d’ores et déjà expérimenté les concerts à l’international, notamment à New York sur invitation du musicien Ron ANDERSON, le groupe se rendait pour la première fois dans la capitale française. Composé pour l’occasion de Chigusa SONODA à la batterie et aux percussions, de Ryo WATANABE au clavier, et de Ryosuke HINO à la contrebasse, le groupe a multiplié les collaborations lors de ses concerts avec notamment la danseuse Léozane WACHS ou encore le guitariste Niels MESTRE. C’est par ailleurs accompagné de ce dernier que Cosmos Report est venu apporter la meilleure conclusion que cette seconde édition de Paint Your Teeth in Paris pouvait imaginer lors du concert final aux Nautes envoûtant et stupéfiant.
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Après les impressionnantes performances de butō de Mudai l’an dernier, c’était au tour de Ibuki KURAMOCHI d’envoûter le public parisien lors de ses performances en mêlant live-painting, body-painting et danse. Déjà passée par la France lors de la Japan Expo Paris 2016, la jeune japonaise a multiplié cette année les performances notamment en collaboration avec la joueuse de koto Gaho TAKAHASHI, les danseuses Laetitia BRIGHI, Laureline MIALON, Mathilde PAILLEY et Léozine WACHS ou encore le musicien de noise music Michel HENRITZI. En parallèle des performances, le travail de Ibuki KURAMOCHI – consacré au contraste qui surgit en confrontant le noir au blanc, la nature et le monde animal au monde humain et l’érotisme – a été au centre d’une exposition solo au Carpe Diem Café à Paris.
Ibuki KURAMOCHI au parc de Sceaux. Crédits : Philippe DENIS
Ayant eux aussi été en collaboration avec Ibuki KURAMOCHI lors d’une performance au DOC, Studio Kuri faisait aussi son retour en France lors de cette seconde édition. Après des concerts au Centre Mandapa, à la Barricade Belleville ou dans les locaux de l’Association Culturelle Franco-Japonaise de Tenri, le duo composé de Katsu MIZUMACHI et de Miho IGI, souvent présenté comme des hippies 2.0, partageait à nouveau leur musique au public parisien. Avec leur nombreux instruments et des influences multiples issues des quatre coins du monde, Studio Kuri a lui aussi collaboré avec d’autres artistes comme Solène DE COCK, danseuse de butō. Cette danse est née en période de chamboulements sociopolitiques à la suite des événements de 1945 à Hiroshima et Nagasaki, prenant dès lors son indépendance du nō et du kabuki pour exprimer des problématiques nouvelles. Par ailleurs, le duo devrait être de retour en France prochainement en compagnie du groupe La Femme.
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Cette seconde édition de Paint Your Teeth in Paris accueillait aussi son lot d’artistes au rock’n’roll incisif venu mettre sens dessus dessous les salles parisiennes, comme en témoigne le groupe de noise décalé et humoristique Kokkei No Door. Composé du charismatique et véritable show-man MIKERA et du batteur Akira MITUKUWANO, le duo survolté a su conquérir le public parisien en vivant chacun de ses concerts comme s’il s’agissait du dernier. À l’instar des riffs entraînant de MIKERA et de la frappe sèche et précise d’Akira MITUKUWANO, Kokkei No Door est venu informer le public parisien – pour le plus grand bien de ses oreilles – que leur unique leitmotiv est celui du volume et de l’humour. Lors d’un final remarquable aux Nautes, le duo est par ailleurs allé jusqu’à déclarer avec virulence son amour pour la chaîne de magasins hard-discount française, Leader Price.
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Dans la parfaite lignée de Kokkei No Door, le duo The Tug a lui aussi déversé son rock puissant dans la capitale française. Formé en 2015 à Nagoya, le groupe est composé de l’américain Charley SCHOOLMASTER aux allures de poète maudit et de l’impétueux Yūki UEYAMA. Derrière une guitare saturée, une voix rauque et une frappe chirurgicale, le groupe affirme qu’il a lui aussi prêté allégeance à une musique ne jurant que par le volume. Par ailleurs, c’est avec plaisir que l’on peut redécouvrir encore et encore leur rock’n’roll ravageur et habité grâce aux démos que le groupe vendait à la suite de leurs concerts. Le studio n’ayant pas eu raison de leur saturation, il va sans dire que désormais il semble essentiel d’ajouter The Tug à la liste des must see de Nagoya.
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Après leur présence remarquée lors de la première édition, le duo punk Sister Paul n’a pas manqué de faire son retour à Paris pour cette seconde édition. Toujours composé de Susumu, bassiste androgyne faisant saturer sa basse en tournant au maximum ses potards, et de MACKii, batteuse à la frappe unique, le duo a su faire vibrer les planchers lors de multiples concerts à l’imagerie glam-punk. Si Sister Paul a bel et bien participé à l’essentiel des événements de Paint Your Teeth In Paris, ils n’ont néanmoins pas chômé en multipliant les dates annexes avec de nombreux autres groupes comme KiriSute Gomen, le groupe français Burnout Kids ou encore en accompagnant le duo franco-polonais Barthelemy At Security pour leur premier concert. Après ces nombreuses dates, le groupe a pris rendez-vous avec sa fanbase anglaise pour une série de concert à Londres. Par ailleurs, Sister Paul sera de retour en France le 20 mai prochain à l’occasion du festival Japannecy.
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Pourtant simplement armé d’une simple guitare acoustique et de sa couronne de fleur, Bonkichi ‘Reiko’ NAGAYAMA n’avait pas à rougir des groupes susmentionnés. La chanteuse a su elle aussi marquer les esprits de cette seconde édition avec son énergie débordante. De même, les chansons entraînantes de Bonkichi ‘Reiko’ NAGAYAMA – qui sont pour la plupart inspirées de contes et de légendes issues du folklore japonais – sont difficiles à oublier tant elles nous trottent gaiement en tête. Si l’art underground est bien trop souvent déconsidéré, et ce pour notre grand malheur, on espère réellement pouvoir réentendre à nouveau les compositions de Bonkichi ‘Reiko’ NAGAYAMA dont la bonne humeur communicative ferait l’unanimité chez le tout un chacun.
Crédits : Frédéric COUNE
En somme, la conclusion de cette seconde édition s’avère être assez proche de celle de l’année dernière. Plus qu’une série de concert que l’on peut résumer factuellement, Paint Your Teeth est une expérience qui se vit pleinement et dont on ressort changé. Chaque date s’avère singulière grâce aux nombreuses collaborations et on se plaît à découvrir et redécouvrir chaque artiste venu de l’autre bout du monde pour rencontrer le public parisien.
Comme on ne le dira jamais assez, le projet Paint Your Teeth in Paris de Art Levant et des membres du groupe Uchronie est à soutenir impérativement puisqu’il est l’un des rares à inviter le public français à explorer la richesse de la culture underground japonaise. Dès lors, on espère sincèrement voir un public grandissant lors de la troisième édition en 2018 pour venir continuer à lutter contre l’élitisme de l’artistiquement pauvre Cool Japan.
Vous pouvez tenter de revivre les diverses dates du festival au travers des albums photos partagés par Art Levant (LE DOC, Le Réservoir) ou encore avec les photos de Philippe DENIS (Parc de Sceaux, Le Réservoir)
Remerciements à Émilie AUBERTOT, Gilles BESSOU, Gwenaël CHEVALIER, Gaël SEGEAR, et à l’Association Art Levant d’avoir permis à ces deux éditions du festival d’exister. Merci à Philippe DENIS et Frédéric COUNE de nous avoir permis d’utiliser leurs photos. Enfin, grand merci aux artistes présents et tout particulièrement à Chigusa SONODA, Ryo WATANABE, Suzuki KOJI, Ryosuke HINO de Cosmos Report ; Charley SCHOOLMASTER et Yūki UEYAMA de The Tug ; MIKERA et Akira MITUKUWANO de Kokkei No Door ; ainsi qu’à Ibuki KURAMOCHI et à Taku SUGANE pour leur générosité, leur accueil et leur gentillesse.
Critique publiée dans le webzine Journal du Japon.
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