#Cécile Wajsbrot
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abridurif · 9 months ago
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Je me suis toujours demandé si mes livres n’étaient pas incompréhensibles. Illisibles. Écrits d’eux-mêmes. Le tout exactement comme je voulais. Comme si je ne remarquais que maintenant à quel point il avait fait étroit et sombre, en moi, pendant ce long hiver. Étroit et sombre, pas assez d’air. Comme enterré, comme sous terre. Chaque jour. À étouffer et en moi, un silence de mort. Hier encore. Long. Un long hiver. Qui devrait finir maintenant, te dis-tu. Après le repas, café. Italie. Corse. Provence. Une heure et demie seulement. Café, cigarettes, biscuits italiens à l’amande, et comme en début d’après-midi dans le Sud, lent, le temps. Et puis tous deux partis, devaient s’en aller vite. Et moi avec les nouvelles clés, me parlant à moi-même en montant l’escalier. Peter Kurzeck, En invité, traduit par Cécile Wajsbrot, L’extrême contemporain, 2023
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intellectures · 1 year ago
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Indie-Perlen in Bücherfluten
Vor, während und nach der Frankfurter Buchmesse waren Zeitungen und Radiosender voller Buchtipps. Aber irgendwie stieß man überall auf die gleichen Titel und Debatten. Hier finden Sie einige lesenswerte Bücher aus unabhängigen Verlagen, die mehr Aufmerksamkeit verdient haben. Continue reading Untitled
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kunstplaza · 1 year ago
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aspho-dele · 4 years ago
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[...]... Une traductrice s’installe à Dresde pour traduire « Le temps passe », la partie centrale de La promenade au phare de Virginia Woolf, îlot solitaire au milieu de ce roman qui décrit une maison vide au bord de la mer pendant la Première Guerre mondiale, et le temps qui passe sur elle. On suit cette femme qui, dans une ville dévastée par les bombardements, traduit ce texte sur une humanité absente. Ce faisant, elle l’interprète comme la préfiguration de toutes les catastrophes du XXe siècle et, au-delà, de celles qui chassèrent l’espèce humaine. Le travail de traduction débouche sur une enquête : comment penser à partir d’un texte ces zones où la présence humaine n’est plus possible ? Nevermore de Cécile Wajsbrot propose aussi une nouvelle manière d’habiter le monde, sans l’abîmer. En le traduisant...[...]
Cécile Wajsbrot, Nevermore. Le Bruit du temps,
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beanewgirl · 5 years ago
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Ces temps-ci, je vais m’asseoir au bord du désastre et je regarde les gens et les humeurs s’éloigner, glisser à la dérive, comme si devant le banc coulait une rivière qui n’arrive jamais à la mer. Souvent il pleut, ou la lumière est grise, parfois un ciel d’orage permet la netteté des choses mais la plupart du temps règne une indifférence inconcevable en d’autres jours – mais j’ai appris qu’on ne peut rien prévoir. J’accompagne les uns et les autres vers leur destin sans savoir où est le mien, les directions ne sont pas indiquées – qui m’accompagnera ? – et je leur prends le bras ou je leur parle, je les écoute, et puis que peut-il se passer ? Il m’arrive de venir tous les jours au même endroit et de fixer le même point pour tenter de découvrir où ma vie aurait disparu, comme ces bateaux immenses qui finissent par quitter l’horizon. C’est incompréhensible, comment une chose aussi énorme, aussi évidente que sa propre vie pourrait-elle disparaître ? C’est pourtant ce qui m’est arrivé, certes, de l’extérieur on ne remarque rien, je suis toujours là et dans la glace je me reconnais, mais à l’intérieur tout est changé.
L’Hydre de Lerne-Cécile Wajsbrot, Denoël, 2011
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hoerbahnblog · 5 years ago
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hörbar?: Arndt Stroscher spricht über "Zerstörung" von Cécile Wajsbrot"
hörbar?: Arndt Stroscher spricht über “Zerstörung” von Cécile Wajsbrot”
    hörbar?: Arndt Stroscher spricht über “Zerstörung” von Cécile Wajsbrot” https://literaturradiohoerbahn.com/wp-content/uploads/2020/07/Rezension-Stroscher-Zerstörung_cecile-wajsbrot-upload.mp3
  Werfen wir heute einen aufmerksamen Blick auf unser Land, dann fragt man sich, ob unsere Gesellschaft mit ihrem Wertevorrat langsam zersetzt wird. Man stellt sich die Frage, wie Deutschland aussehen…
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dermontag · 3 years ago
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Tomer Gardi gewinnt Überraschung beim Preis der Leipziger Buchmesse 17.03.2022, 18:42 Uhr Die Messe fällt zum dritten Mal aus, der renommierte Preis der Leipziger Buchmesse wird dennoch vergeben. Mit Tomer Gardis "Eine runde Sache" wird ein "Feuerwerk der Einbildungskraft" ausgezeichnet. Schon die Nominierung hatte Fachleute überrascht. Der Gewinner des Belletristik-Preises der Leipziger Buchmesse 2022 kann einen Superlativ für sich verbuchen. Zum ersten Mal in der fast 20-jährigen Geschichte des Preises hat mit "Eine runde Sache" von Tomer Gardi ein Buch gewonnen, das zumindest zu einem Teil zuerst auf Hebräisch geschrieben und dann ins Deutsche übersetzt wurde. "Eine runde Sache" sei ein "Feuerwerk der Einbildungskraft", heißt es in der Begründung der Jury. Das Buch spiele ebenso kunstvoll wie dreist mit den Lesegewohnheiten und Erwartungen an einen Roman. Gardis Buch galt Fachleuten als Überraschung auf der Nominierten-Liste. "Eine runde Sache" besteht aus zwei Teilen: einer skurrilen Odyssee in einer Kunstsprache, "Broken German", durch den deutschen Sprachdschungel, und der auf Hebräisch geschriebenen und ins Deutsche übersetzten Lebensgeschichte eines Malers aus Java, der im 19. Jahrhundert die Welt bereist. Der Gewinner-Titel wirft auch schon ein Schlaglicht auf die Leipziger Buchmesse 2023. Er ist im österreichischen Droschl-Verlag erschienen - und Österreich wird im nächsten Jahr Gastland der Buchmesse sein. Das Nachbarland will sich unter dem Motto "mea ois wia mia" als offenes Land präsentieren, wie die künstlerische Leiterin des Programms, Katja Gasser, sagte. Auch der Siegertitel des Vorjahres, "Echos Kammern" von Iris Hanika, stammte aus dem Hause Droschl. In der Kategorie Sachbuch/Essayistik gewann Uljana Wolf mit dem Buch "Etymologischer Gossip: Essays und Reden". Wolf setzt sich darin mit Sprache, Ethik und Poetik auseinander. Ihr Buch hätte in allen drei Kategorien nominiert werden können, es sei ein Sachbuch über das Übersetzen von Lyrik, urteilte die Jury. Bei den Übersetzerinnen und Übersetzern wurde Anne Weber geehrt. Sie übersetzte aus dem Französischen "Nevermore" von Cécile Wajsbrot. Webers Sprachkunst sei besonders gefordert gewesen, weil der Roman von einer Autorin erzähle, die an einer Übersetzung ins Französische arbeitet, so die Jury. Es sei eine Metaübersetzung, die zwischen drei Sprachen trianguliere. Keine Messe aber "Leipzig liest trotzdem" Alle Sieger erhalten jeweils 15.000 Euro Preisgeld. Für jede Nominierung gibt es zudem 1000 Euro. Die Preise wurden trotz der erneuten Absage der Leipziger Buchmesse wegen der Corona-Pandemie live in der Glashalle der Leipziger Messe vergeben. Auch wenn die Messe abgesagt ist, steht Leipzig ein Wochenende mit reichlich Literatur bevor. Zahlreiche Verlage und Autoren wollten sich mit dem erneuten Ausfall nicht abfinden und haben auf eigene Faust Festivals und Lesungen organisiert. Auch das als Gastland geplante Portugal lädt zu verschiedenen Veranstaltungen ein. "Es gibt keine Messe, aber es gibt ein "Leipzig liest trotzdem"", sagte Buchmesse-Direktor Oliver Zille. Am Freitag beginnt ein Buchmesse Pop Up, eine von Verlegern organisierte Mini-Messe mit Lesungsprogramm. Ein zweites Festival heißt "weiter:lesen" und wurde ebenfalls von Kulturschaffenden spontan organisiert. Erwartet werden Autorinnen und Autoren wie Bov Bjerg, Fatma Aydemir, Teresa Präauer oder Alexander Osang. Zudem gibt es mehrere Diskussionsrunden zum Ukraine-Krieg.
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abridurif · 9 months ago
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C’est toujours la première fois. S’endormir et en s’endormant sourire, ou comme si c’était Carina qui souriait. Mon enfant qui vient à moi, une clarté lumineuse sur le chemin. Carina, Sibylle, ma mère au ciel. Le ciel vers moi jusque dans la chambre. Ou le sourire en tant que mot et le mot en tant qu’image, juste au moment de m’endormir, à moi, vite, le mot en tant qu’image. Clarté jusque dans mon sommeil tandis que je m’endormais calme et léger vers l’horizon. Pour la première fois depuis longtemps chez moi même dans le sommeil. Réveillé au bout de trois quarts d’heure, comme si c’était toujours le même instant. Comme si quelqu’un m’avait appelé. Presque pas de temps écoulé. Peter Kurzeck, En invité, traduit par Cécile Wajsbrot, L’extrême contemporain, 2023
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intellectures · 2 years ago
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Preis der Leipziger Buchmesse: Geschichte(n) als Spiegel der Gegenwart
Die Jury gibt die Nominierten für den Preis der Leipziger Buchmesse bekannt. Neben einem alten Bekannten finden sich einige echte Überraschungen unter den Nominierten. nach den Indie- und Kleinstverlagen kann nun erstmals auch ein Comicverlag auf eine Auszeichnung hoffen. (more…) “”
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78682homes · 6 years ago
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« Destruction » de Cécile Wajsbrot, distinguer l’apocalypse 78682 homes
http://www.78682homes.com/destruction-de-cecile-wajsbrot-distinguer-lapocalypse
« Destruction » de Cécile Wajsbrot, distinguer l’apocalypse
Dans une dictature imaginaire établie sur les ruines d’une démocratie fourbue, une voix résiste avec acuité. Magnétique et névralgique…
homms2013
#Informationsanté
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jarry · 6 years ago
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Im Januar 1949 erschien das erste Heft von Sinn und Form. Das siebzigjährige Jubiläum der von der Akademie der Künste herausgegebenen Beiträge zur Literatur soll Anlass sein, nach der heutigen und künftigen Bedeutung von Zeitschriften für Autoren wie für Leser zu fragen. 
Und darüber zu sprechen, ob so unzeitgemäß anmutende Phänomene auch in einer sich verändernden Medienwelt ihren eigenen Platz haben. 
Mit Georg Klein, Kornelia Koepsell, Dénes Krusovszky, Sibylle Lewitscharoff, Gustav Seibt, Cécile Wajsbrot, Matthias Weichelt und Katharina Teutsch (Moderation).
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abigailmhull · 9 years ago
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Vous qui avez des murs couverts d’étagères remplies de livres,
vous qui ne savez plus où les ranger,
vous qui êtes obligés, périodiquement, de faire place, de jeter, de donner, de remiser dans la maison de campagne les livres que vous avez lus et qui vous ont accompagnés mais que vous ne lirez plus,
vous qui regardez les vieux livres chez les bouquinistes, dans les brocantes,
vous qui avez gardé les livres de vos parents et de vos grands-parents,
vous qui collectionnez les livres pour la reliure,
vous qui les achetez sans les lire,
vous qui entreposez, entassez, amassez les livres comme les objets,
vous qui savez exactement l’emplacement de toute chose, la place de chaque livre,
vous qui avez tout lu,
vous qui classez par ordre alphabétique ou par sujet, par éditeur,
vous qui avez quelques centaines, quelques milliers de livres, qui en aurez bien d’autres,
vous pour qui bibliothèque est un mot naturel,
vous qui n’avez pas eu besoin de l’apprendre à l’école, d’en demander le sens--
vous l’aviez sous les yeux...
avez-vous déjà pensé
à ceux qui aiment lire mais qui n’ont pas de livres,
à ceux qui voudraient savoir lire ?
-Cécile Wajsbrot
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riguetblogw · 10 years ago
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MEL : Rencontres littéraires
MEL : Rencontres littéraires
M E L Maison des Ecrivains et de la Littérature RENCONTRES LITTERAIRES 4ème Trimestre 2014
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La MEL nous propose 11 rencontres littéraires avec des auteurs prestigieux au “PAYS DE LA LITTERATURE”.
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Voici celles du mois d’octobre 2014 :
les rencontres de la Mel
Octobre 2014 la Maison des écrivains et de la littératurereprend avec enthousiasme ses rencontres littéraires pour ce mois…
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frl-wunderbaar · 11 years ago
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Si vous partez avec tous vos bagages – vos certitudes – si vous savez où vous allez, vous n’arriverez nulle part. Ce n’est pas l’idée que vous avez en tête qui compte, ce sont les pierres que vous posez une à une, l’une qui mène à l’autre, qui est indispensable.
Cécile Wajsbrot
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abridurif · 9 months ago
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À travers la ville et une fois de plus l’arrivée. Par un midi clair. Décharger tout de suite ! Caisses en bois, manuscrit, machine à écrire. C’est le plus lourd. Décharger et monter l’escalier. Il a fallu trois quatre allers-retours. Livres. Des livres pour les quelques jours à venir, des livres de la bibliothèque. La couverture et l’oreiller. Une revue. De l’époque de la Jordanstrasse encore. Un vieux numéro de Pflasterstrand. En tant que sous-main quand j’écris à la main. Pour l’heure, le vieux réveil électrique fatigué de Sibylle avec fil et prise. La couverture et l’oreiller, tu n’en auras pas besoin. Pour finir le sac de voyage et mon manteau. Westend, un beau bâtiment. Se dresse comme une maison de maître solitaire. Solitaire sur trois côtés du moins, un immeuble d’angle. Respirer à fond ! Suis déjà venu ici. Jardinets. Partout des oiseaux, des haies, de grands arbres. Spacieuse et claire la journée. Avec les affaires tout de suite sous les toits. Et puis à trois dans l’appartement du deuxième étage. Dans la cuisine qui vient d’être refaite. Mettre la table. Assiettes, verres, couvert. Moi en invité. Peter Kurzeck, En invité, traduit par Cécile Wajsbrot, L’extrême contemporain, 2023
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thefearsarepapertigers · 12 years ago
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En littérature, il n’est pas d’autre urgence que l’urgence d’écrire.
Cécile Wajsbrot
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