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vagabondageautourdesoi · 11 months ago
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le tableau volé - Pascal Bonitzer
Avis sur le tableau volé de Pascal Bonitzer, une comédie réussie
André Maison (Alex Lutz), “comme le peintre”, aime-t-il à répéter, est commissaire-priseur et accueille une nouvelle stagiaire. Un jour, un courrier l’informe qu’un tableau d’Egon Schiele a été découvert à Mulhouse, chez un jeune chimiste, travaillant de nuit. Après authentification de la toile qu’il fait avec son ex-femme Bertina (Léa Drucker), André décide d’en faire la vente de sa carrière.…
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jpbjazz · 5 months ago
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LÉGENDES DU JAZZ
JOE ZAWINUL, DE WEATHER REPORT AUX MUSIQUES DU MONDE
“My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.”
- Anthony Zawinul
Né le 7 juillet 1932 à Vienne, en Autriche, Josef Erich Zawinul était d’origine gitane (par sa grand-mère d’origine hongroise) et avait grandi dans une famille musicale. Son père, qui travaillait comme commis pour une compagnie de gas, jouait de l’harmonica pendant ses temps libres. Sa mère était chanteuse. Zawinul avait un frère jumeau, Erich, qui était mort de pneumonie à l’âge de quatre ans.
Zawinul avait d’abord appris à jouer de l’accordéon à l’âge de six ans, un instrument qu’il avait continué d’apprécier durant toute sa vie. La famille Zawinul étant trop pauvre pour avoir son propre piano, les talents de Josef étaient si remarquables que ses parents lui avaient payé des leçons de piano classique. Le Conservatoire de Vienne (Konservatorium Wien) avait été tellement impressionné par les talents de Zawinul qu’il avait accepté de lui donner des cours gratuits de piano, de clarinette, de violon et de composition. Parmi les camarades de classe de Zawinul, on remarquait le pianiste classique Friedrich Gilda. Zawinul avait également formé un duo avec le futur président autrichien Thomas Lentil.
 Une des grandes découvertes de Zawinul durant sa jeunesse était  le jazz américain, qui avait été interdit par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, Vienne ayant été victime de nombreux bombardement alliés, Zawinul et ses vingt-huit camarades de classe avaient été évacués en Tchécoslovaquie, où ils avaient poursuivi leurs études musicales tout en étant soumis à un entraînement militaire plutôt strict sous la direction d’officiers SS blessés. C’est à cette époque que Zawinul avait entendu du jazz pour la première fois lorsqu’un de ses camarades de classe avait interprété une version improvisée du standard “Honeysuckle Rose” au piano. Parmi les premières influences de Zawinul, on remarquait les pianistes Erroll Garner et George Shearing.
Après la guerre, Zawinul était retourné à Vienne où il avait poursuivi ses études de piano classique tout en gagnant un peu d’argent en jouant de l’accordéon avec de petits groupes de danse. Après la fin des hostilités, lors de l’occupation de Vienne par les Alliés, Zawinul avait commencé à jouer sur des bases militaires américaines, ce qui lui avait permis d’avoir accès à un orgue Hammond, un instrument qui l’avait toujours fasciné.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Il n’avait pas fallu longtemps à Zawinul pour lancer sa carrière musicale. Il expliquait: “I saw what I wanted to do with my life, and that was to play with black musicians.” Après avoir travaillé comme pianiste de studio pour les disques Polydor, Zawinul avait accompagné en 1952 le saxophoniste autrichien Hans Keller. Il avait aussi joué avec les Austrian All Stars, le pianiste classique Friedrich Gulda (avec qui il avait fait ses débuts sur disque en 1953), Karl Drewo et Fatty George. Il avait également fait une tournée en Allemagne et en France avec son propre trio. Convaincu que sa carrière ne pourrait se développer davantage en Autriche, Zawinul était tellement obsédé par l’idée d’aller jouer aux États-Unis que certains de ses amis musiciens avaient arrangé un faux appel téléphonique l’invitant à se joindre au groupe d’Ella Fitzgerald en tournée ! Après avoir découvert la vérité, Zawinul avait par la suite raté une occasion en or en ignorant un autre appel (mai bien réel celui-là) du trompettiste Clark Terry.
Zawinul avait finalement obtenu sa chance après avoir vu une publicité de la Berklee School of Music dans un des rares exemplaires du magazine Down Beat à avoir réussi à se rendre jusqu’à Vienne. Après avoir remporté une bourse pour aller étudier durant un semestre à Berklee, Zawinul s’était embarqué sur un navire le 2 janvier 1959 et avait entrepris la traversée de cinq jours jusqu’aux États-Unis. Avec seulement 800$ en poche, Zawinul savait que sa tâche ne serait pas facile. Comme il l’avait précisé plus tard, “I knew that it wouldn’t be easy, because I had no relatives, didn’t know a single person in America. But when I came over on the boat, I did it with the purpose to kick asses.”
À son arrivée à New York, Zawinul avait fait un de ses premiers arrêts au célèbre club Birdland, où il était entré en contact avec la scène du jazz pour la première fois. C’est d’ailleurs au Birdland que Zawinul avait rencontré sa future épouse Maxine.
Mais les événements n’avaient pas tardé à se bousculer. Quelques semaines après avoir commencé à étudier à Berklee, un des professeurs de Zawinul lui avait proposé d’agir de remplacer un pianiste dans le cadre d’une performance avec le bassiste Gene Cherico et le batteur Jake Hanna. Impressionné par le talent de Zawinul, Hanna l’avait recommandé au trompettiste canadien Maynard Ferguson qui l’avait embauché peu après lui avoir fait passer une brève audition. Ferguson avait aussi auditionné quelques saxophonistes, car son saxophoniste régulier venait de quitter le groupe. Parmi les candidats, on remarquait un jeune saxophoniste appelé Wayne Shorter. C’est ainsi que la longue et fructueuse collaboration de Zawinul et Shorter avait débuté.
Ne pouvant laisser passer cette occasion en or, Zawinul avait fait ses adieux à Berkley et avait joué en tournée durant huit mois avec Ferguson, participant notamment à l’enregistrement de l’album live A Night at Birdland. Après avoir joué brièvement avec le tromboniste Slide Hampton, Zawinul avait accompagné la chanteuse Dinah Washington durant trois ans (1959 à 1961), ce qui lui avait permis de se familiariser avec le blues et de collaborer à l’enregistrement de l’album à succès “What A Diff’rence a Day Makes!” Washington voyageant souvent en tournée avec Ray Charles, Zawinul utilisait souvent le piano électrique Wurlitzer de ce dernier lorsque le piano acoustique des salles dans lesquels il était appelé à jouer n’était pas en parfait état. C’était la première fois de sa carrière que Zawinul se servait d’un piano électrique, mais ce ne serait sûrement pas la dernière. Mais même s’il avait apprécié de jouer avec Washington, accompagner une chanteuse n’était pas vraiment l’objectif de Zawinul dans la vie. Le rêve de Zawinul était de devenir un musicien de jazz à part entière, et il savait que pour réaliser son ambition, il devait passer à autre chose. Après avoir quitté Washington, Zawinul était parti brièvement en tournée avec Harry ‘’Sweets’’ Edison et Joe Williams.
À l’automne 1961, Zawinul avait finalement été invité à se joindre au quintet de Cannonball Adderley, qui était alors un des groupes les plus renommés du jazz. En 1961, Zawinul avait inauguré une collaboration de neuf ans avec Adderley, dont le style de jeu était très influencé par le soul et d’autres formes de musique afro-américaine. Adderley, après avoir remarqué la facilité avec laquelle Zawinul était capable d’absorber ces styles de musique, l’avait encouragé à composer. Devenu progressivement le principal compositeur du groupe, Zawinul, qui avait écrit le grand succès de 1966 “Mercy, Mercy, Mercy” ainsi que d’autres pièces à succès du saxophoniste comme ‘’Walk Tall" et "Country Preacher". C’est à la même époque que Zawinul s’était lié d’amitié avec le pianiste Herbie Hancock. Saluant la remarquable habileté de Zawinul à saisir l’esprit du peuple afro-américain, Hancock avait déclaré plus tard au sujet de Zawinul: "For a white Viennese boy to write a tune that's that black is pretty remarkable. He just captured the essence of the African-American heritage, just the statement of melody and feeling of that song. Clearly, in some past life, Joe must've been black."
Zawinul avait également composé pour Adderley des pièces plutôt innovatrices comme “74 Miles Away” et “Rumpelstiltskin”. En tout et pour tout tout, Adderley avait enregistré une cinquantaine de compositions de Zawinul.
Durant cette période, Zawinul avait également trouvé le temps d’enregistrer deux albums comme leader, Money In the Pocket (1966) et The Rise and Fall Of The Third Stream (1967).
Le solo de Zawinul sur “Mercy, Mercy, Mercy” représentait une des premières utilisations du piano électrique dans un enregistrement de jazz. Zawinul avait écrit la pièce lors de sa collaboration avec la chanteuse de gospel Esther Marrow. Peu avant la session d’enregistrement, Zawinul avait repéré un piano électrique Wurlitzer dans le studio et avait demandé à Adderley s’il pourrait l’utiliser de préférence à un piano acoustique, car il était convaincu que ce changement permettrait de connaître un grand succès. Le flair de Zawinul avait porté fruit, et la pièce s’était hissée à la onzième position du palmarès Billboard. Parallèlement à son séjour avec le groupe d’Adderley, Zawinul avait également accompagné d’autres grands noms du jazz comme le saxophoniste Ben Webster.
Les groupes multi-raciaux n’étant pas encore très nombreux dans le jazz à l’époque, Zawinul devait souvent s’allonger sur le plancher de l’autobus lorsqu’il voyageait en tournée avec le groupe d’Adderley dans les États du Sud. Comme Zawinul l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée en 1997, ‘'I often had to sit in the bottom of the car when we drove through certain parts of the South.’’ Mais, malgré tous ces obtacles, Zawinul avait refusé de se laisser intimider et n’avait jamais abandonné son rêve de devenir un musicien de jazz respecté. Il avait ajouté: ‘’Those kinds of things never fazed me; I wanted to play music with the best, and I could play on that level with the best.''
La collaboration de Zawinul avec Adderley avait été significative tant sur le plan musical que personnel. Les membres du groupe d’Adderley passaient énormément de temps ensemble lors des tournées, ce qui leur avait permis de développer de solides amitiés. Comme Zawinul l’avait raconté plus tard, “He was family. He was my best man, my witness, when I got married. He bought bicycles for my kids. He was a great friend. He was like a brother to me.” Des années après la mort d’Adderley en 1975, il était toujours très présent dans la vie de Zaminul. Comme Zawinul l’avait précisé en 2004: “I miss him every day. My wife and I, we talk about him somehow every day.”
Même s’il avait remporté énormément de succès comme musicien, Zawinul craignait d’être considéré comme un simple imitateur du style des autres plutôt qu’un véritable créateur. Les choses avaient atteint un point de rupture lorsque le pianiste Barry Harris lui avait fait remarquer que le son style de jeu ressemblait à s’y méprendre au sien. Flatté au début, Zawinul avait finalement décidé de ranger sa collection de disques de jazz dans une boîte afin de pouvoir prendre une nouvelle direction. En 1966, Zawinul avait pris de nouveaux cours de piano classique avec Raymond Leventhal. Après sept mois de cours, Leventhal avait déclaré qu’il n’avait plus rien à apprendre à Zawinul et lui avait offert un clavier de pratique en cadeau.
À la fin des années 1960, après s’être marié à Maxine, le premier mannequin afro-américain de l’histoire du magazine Playboy, avec qui il avait eu trois enfants, Zawinul avait reçu une offre tentante du producteur Norman Granz, qui lui aurait permis de réaliser son vieux rêve de jouer avec Ella Fitzgerald. Granz avait proposé à Zawinul un salaire de 1400$ par semaine, ce qui représentait une augmentation de 300$ comparativement à ce qu’il gagnait avec Adderley. Mais à l’époque, Zawinul avait déjà commencé à suivre les traces de Miles Davis et tentait de réaliser une sorte de fusion du rock et du jazz, ce qui lui avait enfin permis de trouver son propre son. Après avoir demandé cinq minutes à Granz pour réfléchir, Zawinul était allé consulter son épouse Maxine qui avait répondu: “No. You do what you have to do. I can make do with $300 and I have time to wait until you have your thing.” Zawinul, qui adorait sa femme, lui avait un jour fait le plus beau compliment qu’un homme pouvait faire à son épouse en déclarant : "I have a great wife. And I believe it takes a great wife to become a great man."
Zawinul avait donc décliné l’offre de Granz et avait commencé à travailler sur une nouvelle série de compositions qui témoignaient de son intérêt pour le jazz-fusion. Quant à Davis, il avait été tellement impressionné par le solo de Zawinul sur la pièce  “Mercy, Mercy, Mercy” qu’il allait souvent le voir jouer avec le groupe d’Adderley. Il lui avait même proposé de se joindre à son propre groupe. Lorsque Zawinul avait refusé, Davis avait demandé à son pianiste Herbie Hancock de laisser tomber le piano acoustique en faveur du piano électrique. Fasciné par les compositions de Zawinul, Davis avait également invité ce dernier à participer aux sessions qui allaient donner naissance à l’album In A Silent Way (1960), d’après le titre de la composition du même nom de Zawinul. Au cours de l’année suivante, Zawinul avait continué d’enregistrer avec Davis à de nombreuses reprises. D’autres compositions de Zawinul, dont ‘’Pharaoh's Dance” et “Double Image”, avaient aussi été incluses sur des albums de Davis comme Bitches Brew (1970), Live–Evil (1971) et Big Fun (1974).
Zawinul avait d’ailleurs lui-même fait des apparitions sur ces trois albums même s’il ne s’était jamais joint officiellement au groupe de Davis. Lorsque Zawinul avait publié son premier album solo simplement intitulé ‘’Zawinul’’ en 1970, il avait décliné la proposition de Davis de participer à l’enregistrement sous prétexte que la présence du trompettiste ne pouvait que lui faire de l’ombre. Zawinul avait répondu à Davis: "If you're on the record, your presence will be so powerful I cannot find out what I am worth."
Finalement, Davis avait rédigé les notes de pochette de l’album qui avait été décrit par un critique du magazine Down Beat comme ‘’the work of a complete musician who has transcended categories and is certain to have a profound influence on the direction music will take in the ‘70s.” Zawinul avait joué en public avec Davis seulement une fois, peu avant la mort du trompettiste. Le concert avait eu lieu à Paris le 10 juillet 1991. Wayne Shorter participait également au concert.
WEATHER REPORT
À l’époque de sa collaboration avec Miles Davis, le principal saxophoniste du groupe était Wayne Shorter, que Zawinul connaissait depuis sa collaboration avec le trompettiste Maynard Ferguson en 1959. C’est à cette époque que Zawinul et Shorter avaient commencé à parler de la fondation d’un éventuel groupe. Le contrebassiste d’origine tchèque Miroslav Vitous était également impliqué dans le projet. Zawinul avait expliqué plus tard qu’il envisageait de former un groupe aver Shorter depuis qu’il l’avait entendu jouer sur l’album Nefertiti de Miles Davis en 1968.
Connu sous le nom de Weather Report, le groupe avait été officiellement fondé en décembre 1970 et avait enregistré son premier album éponyme l’année suivante. Très influencée par l’Afrique, l’Amérique latine et le Moyen-Orient, la musique du groupe avait été décrite par Jonathan Herrera du magazine Bass Player comme "a free jazz experiment, a world music pioneer, a jazz-pop blockbuster, and a seriously grooving funk band." Sous contrat avec les disques Columbia, le groupe avait remporté un grand succès dès le départ tant auprès des amateurs de jazz que de la critique, même si l’importance accordée aux instruments électroniques avait irrité certain puristes. Décrivant le premier album du groupe, le critique Dan Morgenstern écrivait dans le magazine Down Beat: ‘’The music of Weather Report is beyond category… music unlike any other I’ve heard, music that is very contemporary but also very warm, very human, and very beautiful… The forecast, if there is justice, must be clear skies and sunny days for these four creative men and their associates.” Rapidement devenu le plus populaire groupe de jazz de son époque, Weather Report avait remporté tous les sondages des lecteurs du magazine Down Beat comme meilleur groupe de jazz durant chacune de ses années d’existence (1970 à 1985).
Il faut dire que le groupe était arrivé au bon moment. À l’époque, les progrès technologiques de l’époque avaient grandement favorisé le développement du groupe, notamment en réduisant la taille de synthétiseurs qui étaient devenus plus faciles à transporter, ce qui les avaient rendus accessibles au plus grand nombre, permettant ainsi de les utiliser dans les sessions d’enregistrement et les performances sur scène.
Zawinul avait acquis son premier synthétiseur en 1971, un Arp 2600 qui lui avait été offert par le fabricant de synthétiseurs Arp afin d’augmenter la crédibilité de la compagnie  face à la compétition de son puissant compétiteur Moog Music. Zawinul avait utilisé le Arp 2600 pour la première fois sur le second album du groupe intitulé I Sing the Body Electric, un enregistrement d’un concert au Japon en 1972. Une des pièces de l’album était une composition ambitieuse de Zawinul appelée “Unknown Soldier’’, qui relatait sa jeunesse en Autriche durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, le rôle du synthétiseur Arp était encore très réduit , et se limitait à produire certains effets sonores. Fasciné par la nouvelle technologie, Zawinul avait commencé à enregistrer ses improvisations sur cassette (et plus tard sur MIDI dans son propre studio maison que son épouse avait surnommé “the Music Room”), qu’il utilisait par la suite comme base de ses compositions (comme sur les pièces “Nubian Sundance” et “Jungle Book” tirées de l’album Mysterious Traveler) ou transcrivait note par note afin que le groupe puisse les exécuter de la façon dont il les avait écrites à l’origine. Zawinul avait utilisé cette méthode tout au long de sa carrière. Décrivant son style de composition, Zawinul avait expliqué: “It is all improvisation. All my tunes are improvisations. I’m a formal improviser. Even my symphony I improvised.”
Au cours de ses deux premières années d’existence, le groupe s’était surtout fait connaître par la qualité de ses improvisations. Même si au début le groupe jouait une musique très apparentée à celle de Miles Davis (mais avec  une sonorité un peu plus rock), il avait rapidement commencé à bâtir son propre son.
À partir de la publication de l’album Sweetnighter en 1973, le rôle de Zawinul avec le groupe était devenu de plus en plus important. Après être passé progressivement du piano électrique au synthétiseur, Zawinul avait commencé à exploiter pleinement le potentiel d’un instrument qui avait été jusque-là la chasse-gardée de la musique pop. Il avait aussi ajouté des éléments funk en ajoutant des instruments comme la basse électrique et la pédale wah-wah, ce qui avait permis d’introduire de nouvelles couleurs dans le son du groupe. L’ajout d’un bassiste et d’un batteur spécialisés dans le funk avaient également contribué à atteindre cet objectif.
À la suite de la parution du quatrième album du groupe, Mysterious Traveller, en 1974, le virage du groupe vers une sonorité plus funk s’était encore accentué. L’ajout d’éléments inspirés par la musique classique avait également ajouté de nouvelles couleurs sonores. L’addition du bassiste Alphonso Johnson avait aussi favorisé la transition du groupe vers un son qui intégrait des éléments de jazz et de rock de façon très originale. La combinaison des harmonies du jazz et des éléments funk des années 1970 avait également aidé le groupe à connaître sa période la plus lucrative sur le plan commercial. Pour l’album Black Market en 1976, Zawinul avait recruté le phénomène de la basse électrique Jaco Pastorius. Très sûr de ses moyens, Pastorius s’était présenté lui-même à Zawinul comme “the world’s greatest bass player.” Même s’il est toujours considéré de nos jour comme le plus grand innovateur de l’histoire de la basse électrique, Pastorius avait de nombreux problèmes personnels qui l’avaient éventuellement conduit à sa perte.
Avec Pastorius dans l’alignement, Weather Report avait connu le plus grand succès de sa carrière avec l’album Heavy Weather (1977), qui comprenait la plus célèbre composition de Zawinul, ‘’Birdland’’, écrite en hommage au club du même nom sur la 52e rue de New York. La pièce avait remporté un si grand succès qu’elle s’était hissée jusqu’à la 30e position du palmarès Billboard. Le groupe vocal Manhattan Transfer avait par la suite ajouté des paroles sur la pièce, ce qui avait encore accru sa popularité. Zawinul a d’ailleurs ouvert son propre club Birdland dans sa ville natale de Vienne en Autriche en 2004.
Devenue une des compositions de jazz les plus connues des années 1970, la pièce avait permis à Zawinul de remporter trois prix Grammy et avait été reprise par la suite par de nombreux artistes dont Quincy Jones, Maynard Ferguson, le big band de Buddy Rich et même le groupe rock Jefferson Starship. Décrivant l’album Heavy Weather en 2001 dans le cadre de sa rétrospective de l’histoire du groupe, le critique Jossef Woodard écrivait dans le magazine Down Beat: “In 2000, Heavy Weather still sounds like a milestone in the cultural unconscious of jazz history. By some accounts, the album is the crowning achievement of the band’s recorded output, and therefore, by extension, a towering landmark of fusion.”
L’alignement du groupe ayant souvent fluctué avec les années, Zawinul et Shorter étaient progressivement devenus les deux principaux piliers de la formation. Considérés comme de véritables happenings, les concerts du groupe, tels qu’on peut le constater sur l’album live 8:30 (1979), étaient souvent imprévisibles. Les albums I Sing the Body Electric (1971), Mysterious Traveller (1974) et Night Passage (1980) avaient aussi été très populaires sur la radio FM et auprès des amateurs de jazz, de rhythm & blues et de musique pop.
DERNIÈRES ANNÉES
Même si Weather Report avait continué de publier régulièrement des albums au milieu des années 1980, Zawinul et Shorter avaient commencé à s’orienter vers de nouvelles directions musicales après la publication de l’album Sportin' Life en 1984. Zawinul et Shorter se préparaient à mettre fin aux activités du groupe lorsqu’ils s’étaient aperçus qu’il leur restait encore un album à livrer sur leur contrat avec CBS. Le groupe avait finalement été démantelé en 1985 après la publication de l’album This Is This! Le groupe avait publié quinze albums au cours de son histoire, dont le double album live 8:30 qui avait remporté un prix Grammy en 1979.
Après la dissolution du groupe, Zawinul, qui avait commencé à s’intéresser de plus en plus aux musiques du monde, s’était consacré à certains projets personnels qu’il avait longtemps dû remettre à plus tard en raison de son emploi du temps plutôt chargé avec Weather Report. En 1986, Zawinul avait publié son premier album comme leader en quinze ans, Dialects, qu’il avait enregistré pratiquement seul dans son studio-maison de Pasadena, en Californie. Le chanteur virtuose Bobby McFerrin avait également participé à l’album. Dans le cadre de ses albums solo, Zawinul avait continué d’explorer les énormes possibilités des synthétiseurs. Zawinul avait également fait équipe avec son vieil ami, le grand pianiste classisque Friedrich Gulda dans le cadre d’une série de performances en duo. Il avait aussi fait une tournée avec le percussionniste indien Trilok Gurtu.
En 1988, Zawinul avait fondé un nouveau groupe, le Zawinul Syndicate, une formation qui était très influencée par les musiques du monde, et plus particulièrement par la musique autochtone, africaine, asiatique et latino-américaine. Le groupe avait également fait de nombreuses tournées. C’était une période difficile pour le jazz, qui était en train de se redéfinir. Comme l’écrivait le critique John L. Walters, "jazz was about to enter an acoustic neo-classical phase that has dominated the genre for nearly two decades {…} a whole turbulent era seemed to be shutting down."
Un peu comme avec Weather Group, l’alignement du nouveau groupe de Zawinul avait connu de nombreux changements de personnel.  Zawinul avait expliqué plus tard qu’il avait appelé le groupe ‘’syndicate’’ parce qu’il ressemblait davantage à une véritable famille qu’à un simple groupe. Zawinul avait déclaré: “When you are in the Syndicate, you are not just in a band, you are in a family.” La première édition du groupe, qui comprenait Gerald Veasley à la basse et Scott Henderson à la guitare, avait enregistré trois albums: The Immigrants (1988), Black Water (1989) et Lost Tribes (1992).
Les membres du groupe provenaient souvent de pays non occidentaux, ce qui réflétait l’intérêt croissant de Zawinul pour la musique d’autres continents. L’influence s’était d’ailleurs faite dans les deux sens. Un jour, Zawinul avait découvert que le pièce “Black Market” de Weather Report avait été utilisée comme musique-thème par Radio Dakar au Sénégal durant vingt ans. Il expliquait: “‘Black Market’ was for 20 years the theme song of the Radio Dakaur jazz hour. They grew up with ‘Black Market,’ ‘Nubian Sundance’ from Mysterious Traveller, all the Weather Report songs.”
Les événements n’avaient pas tardé à se précipiter. En 1991, Zawinul avait produit l’album Amen du célèbre chanteur malien Salif Keita, connu sous le nom de ‘’the Golden Voice of Africa.’’ Wayne Shorter et Carlos Santana participaient également à l’enregistrement. L’album, qui était devenu l’album de world music le plus vendu en 1991, avait éventuellement obtenu une nomination au gala des prix Grammy. Excellent résumé de la carrière de Zawinul, l’album avait été décrit ainsi par le principal intéressé: “I improvised the arrangements from the lead tracks that Salif sent, and then I went to Paris to rehearse it with the band. They loved the music immediately. We had so much fun. That was, for me, the most personal and nicest experience of all the records I’ve made. They were the kindest, the most open people. And I was struck by how well they played the rhythms, because I put my own things in there.’’ Keita avait éventuellement retourné la politesse à Zawinul en participant en 1996 à l’enregistrement de l’album My People, qui comprenait comme musiciens invités le percusionniste arménien Arto Tuncboyaciyan, le Turc Burhan Ocal, le Camerounais Richard Bona et des choristes originaires du Pérou, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire.
Par la suite, Zawinul avait recruté des musiciens aux origines aussi diversifiées que les percussionnistes Manolo Badrena et Bobby Thomas Jr., les guitaristes Amit Chatterjee,  Gary Poulson et Scott Henderson, les bassistes Linley Marthe, Victor Bailey et Richard Bona, les batteurs Paco Sery et Nathaniel Townsley, et les vocalistes Thania Sanchez et Sabine Kabongo. L’univers de la World Music, qui mettait en vedette différents styles de musique ethnique combinés avec des textures électroniques plutôt complexes, en était alors à ses débuts et Zawinul était à l’avant-garde de ce mouvement, car il avait continué d’expérimenter en tentant de fusionner la musique de différentes cultures.
Parallèlement à son travail avec le groupe, Zawinul avait continué d’être actif dans différents contextes musicaux. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Zawinul s’était produit avec son vieil ami le pianiste classique Friedrich Gulda. Il était aussi retourné vers la musique classique sur une vaste échelle avec la composition symphonique Stories of the Danube en 1993. L’oeuvre était une commande du festival de Brucknerhaus, de Linz, en Autriche. La composition avait été d’abord présentée lors du spectacle d’ouverture du festival en 1993. Oeuvre en six mouvements, la symphonie d’une durée de 63 minutes évoquait le parcours du Danube à travers différents pays et différentes périodes historiques. Enregistrée en 1995 par le Czech State Philharmonic Orchestra de Brno sous la direction de Caspar Richter, la pièce avait été publiée sous forme de CD l’année suivante. L’oeuvre comprenait également une version de la pièce "Unknown Soldier" tirée de l’album I Sing the Body Electric (1972).
En 1994, Zawinul s’était installé à New York, ce qui l’avait contraint à faire de nombreux voyages-éclair en Europe, où il avait conservé de précieux contacts musicaux durant toute sa carrière aux États-Unis. En 1996, Zawinul et son groupe avaient enregistré My People, un album qui avait nécessité plusieurs années de travail et dans lequel Zawinul avait continué de démontrer une remarquable capacité à fusionner ses propres sensibilités musicales avec celles d’autres cultures. Conssidéré comme un des points culminants de la carrière de Zawinul, l’album avait marqué le début sur disque de la nouvelle édition du groupe. Lorsque Richard Bona était devenu le bassiste du groupe en 1997, l’intensité de la formation avait atteint un autre niveau, ce qui avait donné lieu à la publication du double album live World Tour, qui avait également obtenu une nomination au gala des prix Grammy.
Parallèlement à sa collaboration avec le groupe, Zawinul avait continué de travailler sur plussieurs de ses projets personnels. En 1998, il avait notamment été chargé de composer un mémorial musical en hommage aux victimes de la Shoah. Zawinul avait même interprété l’oeuvre lui-même sur la site de l’ancien camp de concentration de Mauthausen dans le cadre du 60e anniversaire de sa construction près de Linz, en Autriche.
Au début des années 2000, Zawinul avait publié d’autres albums solo comme Faces & Places (2002), Midnight Jam (2005) et Brown Street (2007). En 2006, Zawinul avait collaboré avec Vince Mendoza et le WDR Big Band dans le cadre d’une série de performances dans lesquelles il avait revisité les grands classiques du répertoire de Weather Report. La tournée avait éventuellement donné lieu à la publication d’un CD double intitulé Brown Street. L’album avait été enregistré au club Birdland de Vienne.
Le dernier album de Zawinul, 75, avait été enregistré en concert en juillet 2007 à Luzano, en Suisse, à l’occasion de son 75e anniversaire de naissance.
Zawinul complétait une tournée de cinq semaines avec son groupe en 2007 dans le cadre du 20e anniversaire de la formation lorsqu’il avait dû être hospitalisé le 7 août au Wilhelmina Hospital de Vienne. Atteint du carcinome Merkel, une forme plutôt rare du cancer de la peau, Zawinul est décédé dans ce même hôpital le 11 septembre. Il était âgé de soixante-quinze ans. Les cendres de Zawinul ont été enterrées au Vienna Central Cemetery. L’épouse de Zawinul, Maxine, étant décédée un peu plus tôt la même année, ils laissaient comme seuls descendants leurs fils Erich, Ivan et Anthony.
Le Zawinul Syndicate avait présenté son dernier concert à Güssing, en Autriche, le 3 août, six semaines avant la mort de Zawinul.
Considéré comme un des rares prophètes musicaux du 20e siècle, Zawinul avait joué un grand rôle dans la naissance et le développement du jazz-fusion au début des années 1970. Il avait également contribué à faire connaître le jazz auprès d’un nouveau public traditionnellement peu friand de ce genre musical. Pionnier de l’utilisation des instruments électroniques, Zawinul avait été un des musiciens et compositeurs de jazz les plus influents du 20e siècle. Saluant les talents d’innovateur de Zawinul, le critique John L. Walters écrivait: “Many current forms of music, and the myriad sounds, samples and beats that inform them, were influenced or predicted by Zawinul, the grand old man of electronic world jazz fusion.”
Zawinul, qui avait toujours eu un style très personnel, avait inspiré le commentaire suivant à son fils Anthony après sa mort: “My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.” En 2013, Anthony a fondé la Zawinul Foundation for Achievement afin d’honorer la mémoire de son père et d’encourager la carrière de jeunes musiciens prometteurs.
Même s’il n’avait jamais terminé ses études au Berklee College of Music, l’institution lui avait décerné un doctorat honorifique en musique en 1991. Dans le cadre de la cérémonie, Zawinul s’était produit sur scène aux côtés de Matthew Garrison, Torsten de Winkel, Abe Laboriel Jr. et Melvin Butler. Zawinul avait remporté de nombreux autres prix au cours de sa carrière, dont le Hans Koller Austrian State Prize (2000), le Ring of Honor (accordé par la Ville de Vienne en 2002), le premier  International Jazz Award (décerné conjointement par la Jazz Festival Organization et la  International Association of Jazz Educators en 2002), le North Sea Jazz Festival Bird Award (2002), le Montreal Jazz Festival Miles Davis Award (2003) et la Silver Medal for Meritorious Service to the Republic of Austria (2003). Zawinul a aussi remporté le Amadeus Austrian Music Award à deux reprises.
Zawinul est également récipiendaire de doctorats honorifiques du Three Town College de New York et de l’Academy of Music de Graz, en Autriche. Le Service autrichien des Postes a aussi émis un timbre spécial en l’honneur de Zawinul en 2004.
En 2006, les disques Sony ont publié un coffret de trois CD intitulé Weather Report—Forecast: Tomorrow, une compilation qui retrace la carrière du groupe de 1971 à 1985. Le coffret comprend également du matériel inédit ainsi qu’un DVD documentant un concert du groupe en 1978.
Le percussionniste Alex Acuna, qui avait fait partie du groupe Weather Report lors de ses premières années d’existence, avait déclaré que Zawinul et Shorter avaient une vision très précise de la direction qu’ils désiraient donner à leur musique. Acuna avait précisé: "The vision was to make a band that makes music with all the sounds that the world generates.’’ Même s’il avait quitté le groupe, Acuna était toujours resté proche de Zawinul. Il avait même été membre de son dernier groupe, le Joe Zawinul Syndicate. Acuna avait ajouté que Zawinul était un grand amateur de sports, et plus particulièrement de boxe. Même si Zawinul avait la réputation d’avoir un caractère un peu tranchant, il était toujours honnête, sincère et très intègre.
Sur le plan musical, Zawinul détestait se répéter et cherchait continuellement à innover. Zawinul avait également été un des premiers pianistes de jazz avec Chick Corea et Herbie Hancock à utiliser le piano électrique et les premiers synthétiseurs (sur l’album Sweetnighter en 1973). Après avoir joué du piano électrique Wurlitzer, Zawinul était passé au clavier Fender-Rhodes, à qui il avait ajouté une pédale wah-wah puis un effet Mutron avec d’obtenir une sonorité plus complexe. La créativité et le souci du détail de Zawinul avait permis de concevoir un son plus contemporain et plus moderne. Zawinul avait aussi joué du kalimba sur les albums de Weather Report, Mysterious Traveller et Mr. Gone.
Plusieurs artistes ont rendu hommage à Zawinul après sa mort, dont Brian Eno (sur la pièce “Zawinul/Lava”), John McLaughlin (“Jozy”), Warren Cuccurullo (“Hey Zawinul”), Bob Baldwin (“Joe Zawinul”), Chucho Valdes (‘’Zawinul’s Mambo’’) et Biréli Lagrène (“Josef”).
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Joe Zawinul.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Joe Zawinul.’’ Wikipedia, 2023.
WALTERS, John L. ‘’Obituary: Joe Zawinul.’’ The Guardian, 13 septembre 2007.
WAS, David. ‘’A Look at the Life and Work of Joe Zawinul.’’ NPR, 12 septembre 2007.
‘’Zawinul, Joe.’’ Encyclopedia.com, 2023.
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transparentgentlemenmarker · 2 months ago
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En Allemagne des antifascistes ont projeté un géant Elon Musk effectuant son salut nazi sur l’une de ses usines Tesla
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vagabondageautourdesoi · 2 years ago
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Guy Boley - A ma sœur et unique
RENTREE LITTERAIRE 2023 Guy Boley, en associant Elisabeth à la biographie de son frère, Fredrich Nietzche, dresse dans A ma sœur et unique un portrait de femme terriblement démoniaque. Elisabeth est une femme vénale, méchante, menteuse, bigote et raciste, incapable de tendresse, ni même d’une simple humanité. Son seul but semble de tenir sa place dans la “bonne société”, s’enrichir pour mieux en…
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petit-atelier-de-poesie · 8 months ago
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NOTE DE LECTURE : Charlotte. David Foenkinos. 2014
Voilà un livre que je voulais lire depuis si longtemps et je réalise qu'il s'est déjà passé 10 ans depuis sa sortie !  David Foenkinos est un auteur que j'ai peu lu, étant parfois déçue... mais pour ce bouquin le sujet m'attirait : une biographie d'une artiste peintre, et je savais le succès qu'avait eu cet ouvrage.  Bref je l'ai littéralement dévoré, à bout de souffle, comme l'écriture incite à le faire, avec le retour à la ligne à chaque phrase. Ce n'est pas un effet de style poétique comme je le pensais tout d'abord, mais une écriture brève, incisive, lapidaire pour inscrire le passé et l'absence dans la marge blanche à droite de chaque page.  Et puis l'auteur évoque son obsession pour Charlotte Salomon, sans trouver d'explication si ce n'est l'authenticité de sa personnalité, forte et fragile. C'est donc un roman extrêmement touchant de Charlotte, cette jeune femme qui a réussi à survivre jusqu'à nous grâce à sa peinture, grâce à son oeuvre autobiographique malgré son destin fatal, celui de son histoire familiale avec tous ces suicides à répétition, et celui de la grande Histoire avec l'extermination de son sang juif. Oeuvre prolifique et colorée réalisée entre 1940 et 1942, en zone libre dans le sud de la France, à Villefranche-sur-mer et St jean-Cap-Ferrat (près de chez moi) pendant son exil de l''Allemagne nazie.  La raison de la vie et de la mort n'a parfois aucun sens, c'est ce que j'ai ressenti en lisant cette fiction tirée de faits réels. L'art, du roman ou de la peinture, permet pourtant de lui en donner un. Merci alors aux artistes.
Ici un tableau de Charlotte Salomon illustrant cette note.
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lepartidelamort · 10 months ago
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Allemagne : un leader patriote condamné pour « nazisme » après avoir dit vouloir le meilleur pour son pays
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Björn Höcke
Björn Höcke n’avait qu’à dire « Tout pour la Turquie ! », comme tout le monde.
DW :
Un tribunal régional de la ville de Halle, dans l’est de l’Allemagne, a ordonné mardi à l’homme politique d’extrême droite Björn Höcke de payer 100 jours-amende d’un montant journalier de 130 euros chacune pour avoir utilisé un slogan nazi interdit. M. Höcke, chef du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) dans l’État de Thuringe, dans l’est du pays, a été accusé d’avoir sciemment utilisé le slogan de la Sturmabteilung (SA), ou troupes d’assaut. La SA était un groupe paramilitaire nazi communément appelé « Chemises brunes ». M. Höcke, âgé de 52 ans, est le principal candidat de l’AfD de Thuringe pour les élections régionales de début septembre. Les agences de protection constitutionnelle l’ont décrit comme un extrémiste de droite. Le ministère public avait accusé Björn Höcke d’utiliser des symboles d’organisations anticonstitutionnelles et terroristes.
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En 2021, M. Höcke aurait déclaré lors d’un rassemblement de l’AfD dans l’État de Saxe-Anhalt, dans l’est de l’Allemagne : « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l’Allemagne ». Les procureurs affirment que M. Höcke, ancien professeur d’histoire, savait que « Tout pour l’Allemagne » était un slogan interdit des SA. Il l’a nié au cours du procès, décrivant la phrase comme un « dicton de tous les jours ». Le procureur Benedikt Bernzen a fait valoir dans son réquisitoire que Höcke avait utilisé le vocabulaire nazi « de manière stratégique et systématique » dans le passé. Lundi, un tribunal régional a confirmé, dans une affaire distincte, la désignation de l’AfD comme organisation extrémiste « présumée ».
C’est rassurant de voir les autorités réagir fermement contre les Allemands.
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À ce stade, la « justice » dans les états occidentaux n’est plus qu’une machine destinée à terroriser les Blancs, rien de plus.
Qui peut croire que la justice d’états réputés « tyranniques » comme la Russie ou la Chine persécuterait ses propres habitants pour avoir dit « Tout pour la Russie ! » ou « Tout pour la Chine ! ».
Les démocraties reposent exclusivement sur la haine de l’homme blanc et seulement ça.
Pourquoi tolérer un système qui veut nous détruire ?
Démocratie Participative
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whencyclopedfr · 4 months ago
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Anschluss
L'Anschluss ("rattachement") du 12 mars 1938 est l'annexion et l'union formelle de l'Autriche avec l'Allemagne. Adolf Hitler (1889-1945), le dirigeant nazi de l'Allemagne, rêvait d'un empire qui engloberait tous les germanophones, sa "Grande Allemagne". L'invasion militaire d'Hitler ne rencontra aucune résistance ou réponse significative de la part des puissances étrangères, et l'Autriche fut donc absorbée par le Troisième Reich.
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mongolitofragola · 1 year ago
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Complot nazi en Allemagne, Israël ne veut pas d'Etat palestinien, et aut...
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havaforever · 1 year ago
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ANSELM - Réalisateur de films qui ont marqué leur époque (Les Ailes du désir, Paris Texas…), Wim Wenders produit aussi des documentaires, qui possèdent néanmoins l’ampleur artistique d’un film tant son style et sa personnalité les imprègnent.
Après le très réussi Pina (2011), consacré à la chorégraphe Pina Bausch, voici Anselm dédié au peintre et sculpteur Anselm Kiefer, et toujours en 3D. Les Parisiens et ceux qui se sont déplacés expressément pour l'évènement, ont pu voir son impressionnante œuvre au Grand Palais éphémère en décembre 2021, ses tableaux géants incrustés de matières, d’objets, de matériaux, diffusant une force hypnotique.
Avec Anselm on rentre dans le processus créatif et dans l’histoire de ce géant de l’art d’aujourd’hui, à travers ses différents ateliers en Allemagne puis en France (Barjac, Croissy), ce dernier si vaste qu’il s’y déplace en vélo ! À travers aussi les personnalités qui ont compté pour lui, notamment le poète Paul Celan et le plasticien Joseph Beuys.
Après des polémiques dans son pays natal (accusé de fascisme parce qu’il reprend les grands personnages utilisés par les nazis, il refuse la pose antifasciste), il commence à connaître le succès aux États-Unis, puis dans le monde, notamment en France. Incarné dans certaines scènes reconstituées par un enfant ou un jeune adulte, on le suit jusqu’à aujourd’hui en plein travail.
NOTE 15/20 - Tout en pudeur et en simplicité, le film de Wim Wenders laisse un doux sentiment poétique qui retrace anachroniquement le travail de cet artiste du temps. On visite le film comme une exposition. Performance de l’artiste à l’œuvre, contemplation et mouvement à rythme humain.
Un superbe moment de cinéma sur un créateur incontournable de notre époque.
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robhen55 · 2 years ago
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Felix Nussbaum (allemand, 1904-1944)
« Autoportrait avec carte d'identité juive », 1943
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Cette huile sur toile (56 x 49 cm) a été réalisée en 1943 par Félix Nussbaum (1904-1944), un Allemand de confession juive. A cette époque, il s’est réfugié en Belgique pour échapper au génocide. Elle est conservée dans la maison de F. Nussbaum à Osnabrück en Allemagne. Le peintre s'est représenté de trois-quarts, le visage fermé (émacié et mal rasé) dans une ambiance très sombre et dramatique (ciel noir menaçant et oiseaux noirs de mauvais augure), il semble bloqué dans une ruelle entre deux murs gris sans échappatoire (sauf peut-être l'arbre de l'autre côté du mur pointant vers le petit bout de ciel bleu pouvant représenter une échelle permettant de s’évader... Vers un monde plus libre), des murs qui pourraient rappeler les murs des ghettos dans lesquels les juifs étaient parqués, sûrement sur le point de se faire contrôler (il présente sa carte d'identité expirée depuis longtemps et qui prouve donc qu'il est recherché) et on voit même dans son regard dirigé vers le spectateur comme si c'était nous qui lui demandions ses papiers, qu'il a extrêmement peur de se faire arrêter.
Et il a sûrement raison quand on voit l’immeuble derrière le mur laissant apparaître trois fenêtres: Elles représentent une menace (derrière chacune peut se cacher un dénonciateur). D'ailleurs sa tenue vestimentaire (grand manteau beige avec le col remonté et chapeau gris sur la tête) semble indiqué qu'il souhaitait le moins possible qu'on puisse le remarquer malgré étoile de David cousue sur son manteau, que les Juifs devaient obligatoirement porter durant la guerre pour être facilement identifiable par les membres de la Gestapo. Mais justement par rapport à la présence de cette étoile dans le tableau, si on regarde bien les détails de sa carte d'identité, on peut observé que son lieu de naissance, (Osnabrück), a été effacé au point d’en devenir illisible et que son pays de naissance Allemagne a été supprimé et qu'à la place on peut y voir écrit "sans nationalité". De même en rouge et en lettres capitales, Juif est écrit en deux langues (français et néerlandais), ce qui indique que la scène dépeinte se déroule alors qu'il est réfugié en Belgique. Et que donc, dans l’Europe occupée jamais on ne l'aurait obligé à porter cette étoile.
Par la présence de cette étoile, le peintre a sûrement voulu souligner qu'il n'était plus considéré aux yeux du monde que comme un juif, un apatride (sans nationalité), un presque sans-nom car comme on peut le voir en regardant de plus près sa carte d'identité, son prénom et son nom commence à s'effacer. Le peintre insiste là sur la perte de l’identité, qui est au cœur du processus de déshumanisation voulu et orchestré par le pouvoir nazi. JUIF qui y est inscrit en lettre capitale et en rouge vif renforce cette idée, une couleur qui rappelle bien évidemment le sort qui était réservé à ce peuple: Raflés, internés et exterminés dans des centres de mise à mort. D'ailleurs Félix Nussbaum qui se cachait à Bruxelles (passant son temps entre un atelier et une cachette dans un grenier) avec sa femme Felka Platek (une artiste juive polonaise) après s'être évadé du camp Saint-Cyprien dans le sud de la France en 1940, sera arrêté sur dénonciation par la Gestapo à Bruxelles le 21 juin 1944. Transporté à Auschwitz, il y sera assassiné avec son épouse le mois suivant. Il avait pu mettre à l’abri ses toiles chez deux amis.
"Si je meurs, ne laissez pas mes peintures sombrer avec moi, montrez-les aux hommes". Félix Nussbaum.
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plaques-memoire · 5 days ago
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Plaque en hommage à : Fernand et Marcelle Rivière
Type : Lieu de décès
Adresse : 45 quai de Prague, 45100 Orléans, France
Date de pose : 27 mai 1999 [source]
Texte : A la mémoire de Fernand et Marcelle RIVIERE, Groupe CHANZY 1943, Francs Tireurs et Partisans Français, Victimes de la Barbarie Nazie
Quelques précisions : Fernand Rivière (1912-1943, photo) et son épouse Marcelle (1926-1945) sont deux résistants français. Originaires de Charente, militants du parti communiste, ils s'engagent dans la Résistance au sein du groupe Chanzy, qui opère dans la région d'Orléans. Ils mènent à bien diverses missions, notamment de sabotage. Le groupe est toutefois démantelé à la suite d'une dénonciation. Le couple Rivière est arrêté, Fernand est fusillé le 8 octobre 1943 à Saint-Jean-de-la-Ruelle (son nom figure sur la plaque commémorative honorant les fusillés du champ de tir des Groues), tandis que Marcelle est déportée en Allemagne, où elle finit par mourir de dysenterie. Une rue de Fleury-les-Aubrais (banlieue d'Orléans) porte leur nom. D'autres résistants du groupe Chanzy sont également honorés à Orléans, comme le couple Painchault ou Marcel Lerouge.
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lonesomemao · 6 days ago
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BLOC-NOTES
1981 année
Elle est Predator
Brejnev en Monsieur K défait
Empire rouge Démon
Il est catholique Polonais
Rapports compliqués
Entre le Général Jaruzelski
Et le Pape Karol Wojtyla
Une Carélie dépendant de Neuilly
Le bolchévisme en prison mis
Pouvoir aux urnes pour le remplacer
Un PC utilisé
L'armée ne va pas s'en priver
Georges Marchais recadré
1981 année
Un dieu juif timoré
Pour nous aider
Karol Wojtyla nazi polonais
Pour l'empêcher
1981 année
NPD pono en moi
Hitler je fais
Un code maffieux
Extraterrestre commercial nazi
Du néolitihque j'ai
Allemagne
Antenne 2
Wagner le vaisseau fantôme
Nazisme pangermanisme
Une Allemagne contre ça
Années après
Un code Hitler
Une bourgeoisie pourrie
Tient à l'avoir
Essence je l'ai transformé
C'est la Femme Aimée
Dimanche 9 mars 2025
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choses-dingen · 2 months ago
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«Heil Tesla» : en Allemagne, le salut nazi d’Elon Musk projeté sur une usine Tesla
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mybelieverlight · 1 month ago
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Do not let them erase this. Do not let them tell you he meant "my heart goes out for you."
This man is the grandson of a Canadian Nazi sympathizer who moved to South Africa BECAUSE he thought the apartheid was just the coolest.
He has a gaggle of kids specifically because he believes his genes are superior and need to be spread to improve humanity.
He has thrown his support behind the neonazi party in Germany and the far right party in the UK, not to mention how far he's wormed up the ass of the Republican party.
He threw two sieg heil salutes back to back at the inauguration of the president of the United States and is trying to scrub the evidence off the internet. ______________________________
Ne les laissez pas effacer cela. Ne les laissez pas vous dire qu'il voulait dire « mon cœur est avec vous ».
Cet homme est le petit-fils d'un sympathisant nazi canadien qui a déménagé en Afrique du Sud PARCE qu'il pensait que l'apartheid était tout simplement le plus cool.
Il a une ribambelle d'enfants précisément parce qu'il croit que ses gènes sont supérieurs et doivent être répandus pour améliorer l'humanité.
Il a apporté son soutien au parti néonazi en Allemagne et au parti d'extrême droite au Royaume-Uni, sans parler de la façon dont il a fait chier le parti républicain.
Il a fait deux saluts sieg heil consécutifs lors de l'investiture du président des États-Unis et essaie d'effacer les preuves sur Internet.
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messagers-galactiques · 1 month ago
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Et si le Japon n'avait pas attaqué Pearl Harbor ? Une uchronie de la Seconde Guerre mondiale
L’histoire est faite de décisions stratégiques qui redéfinissent le cours du monde. Parmi elles, l’attaque de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, a précipité l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Mais que se serait-il passé si le Japon avait évité cet affrontement direct et si l’Allemagne avait, au lieu de provoquer les Américains, tenté de s’en faire un allié en 1940 ?
Cette uchronie nous amène à envisager un conflit radicalement différent et un monde post-guerre méconnaissable.
Un Pacifique sans Pearl Harbor
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Sans l’attaque sur Pearl Harbor, les États-Unis auraient sans doute poursuivi leur politique isolationniste. Roosevelt, bien que favorable à l’intervention, aurait eu du mal à convaincre le Congrès et l’opinion publique d’entrer en guerre. Le Japon, quant à lui, aurait pu poursuivre son expansion en Asie-Pacifique, notamment en Chine et en Indochine, sans provoquer immédiatement la fureur américaine. Cela lui aurait permis de consolider son empire sans subir la pression militaire et économique américaine, lui laissant plus de latitude pour asseoir sa domination régionale.
L’absence d’intervention américaine aurait également fragilisé l’Empire britannique, déjà mis à rude épreuve en Europe et en Afrique du Nord. L’Inde et l’Australie, moins soutenues par les Alliés, auraient été sous une menace plus pressante. Le Japon aurait probablement renforcé son emprise sur ces territoires en ciblant plus méthodiquement les colonies britanniques, néerlandaises et françaises.
D'autres opinions là -dessus ? : https://fr.quora.com/Que-ce-serait-il-pass%C3%A9-si-le-Japon-n-avait-pas-attaqu%C3%A9-Pearl-Harbor
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L’Allemagne prudente face aux États-Unis
Dans notre réalité, l’Allemagne a déclaré la guerre aux États-Unis en décembre 1941, s’alignant sur son allié japonais. Mais imaginons que Hitler ait choisi une autre voie en cherchant une alliance avec Washington dès 1940.
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Une telle tentative aurait nécessité une réorientation diplomatique radicale du Reich. Plutôt que d’être perçu comme un ennemi inévitable, l’Allemagne aurait pu se présenter aux États-Unis comme un rempart contre l’URSS et le communisme, un argument qui aurait pu séduire certains milieux conservateurs américains. Des négociations secrètes auraient pu avoir lieu, avec une Allemagne cherchant à convaincre l’Amérique de ne pas soutenir le Royaume-Uni.
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Les États-Unis, sous cette hypothèse, seraient restés neutres ou auraient joué un rôle d’allié indirect, notamment en maintenant un commerce avec l’Europe sous contrôle allemand. L’Angleterre, isolée, aurait été contrainte à des négociations avec Hitler, mettant fin aux hostilités sur le front occidental. Londres aurait dû envisager une paix forcée afin d’éviter un assaut total de la Wehrmacht.
Un front de l’Est encore plus dévastateur
Sans intervention américaine et avec une Allemagne entièrement focalisée sur l’URSS, le front de l’Est aurait été encore plus sanglant. L’Armée rouge, privée du soutien logistique massif des États-Unis (via le prêt-bail), aurait eu plus de mal à résister à la Wehrmacht.
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La victoire allemande en URSS n’était pas garantie, mais elle devenait nettement plus probable. Une telle issue aurait signifié une Europe sous domination nazie et une absence de contre-pouvoir démocratique en Occident, laissant le continent sous l’ombre du Troisième Reich pour une période bien plus longue. Avec les ressources naturelles de l’URSS sous son contrôle, le Reich aurait eu la possibilité de prolonger la guerre sur d’autres fronts, consolidant son empire.
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Un monde post-guerre totalement différent
Si l’Allemagne et le Japon avaient évité la confrontation avec les États-Unis et vaincu l’URSS et le Royaume-Uni, le monde de l’après-guerre aurait été radicalement différent :
Une Europe sous domination nazie, avec une hégémonie politique et économique imposée par le Reich. Une Europe transformée en un vaste empire dirigé par Berlin.
Une Asie contrôlée par l’Empire du Japon, qui aurait renforcé son emprise sur la Chine et le Pacifique, soumettant une grande partie du continent à son expansion impérialiste.
Une guerre froide alternative entre un bloc nazi et une Amérique isolationniste, luttant pour son influence économique sans confrontation militaire directe. L'équilibre des puissances aurait été complètement modifié, avec des tensions de plus en plus fortes entre les blocs opposés.
L’Amérique confrontée à un dilemme stratégique, tiraillée entre la nécessité d’intervenir face à la montée en puissance du Reich et celle de préserver sa neutralité pour éviter un conflit frontal.
Les limites de cette uchronie
Bien que ce scénario puisse sembler crédible sur le papier, plusieurs facteurs auraient rendu une telle alternative difficilement viable :
L’idéologie nazie incompatible avec une alliance durable avec les États-Unis. Hitler méprisait la culture américaine, et une coopération prolongée aurait nécessité une révision radicale de son dogme.
L’opposition intérieure aux États-Unis. Roosevelt et une grande partie de la population américaine étaient viscéralement anti-nazis, rendant une alliance politiquement intenable. La presse et les intellectuels auraient sans doute multiplié les dénonciations contre une telle approche.
La résilience soviétique. Même sans soutien américain, l’URSS aurait pu résister bien plus longtemps que prévu, comme elle l’a fait historiquement. La capacité de mobilisation soviétique et l’immensité de son territoire auraient posé des défis considérables aux forces allemandes.
Une tension croissante entre le Japon et l’Allemagne. Malgré une stratégie initialement commune, leurs ambitions impérialistes respectives auraient pu générer des conflits d’intérêts, notamment sur la question de la domination mondiale post-victoire.
Conclusion : un équilibre des forces chamboulé
Si le Japon avait évité Pearl Harbor et si l’Allemagne avait cherché une alliance avec les États-Unis, la Seconde Guerre mondiale aurait pris un tournant totalement différent. Le Royaume-Uni isolé, une guerre de longue haleine sur le front de l’Est, et une possible victoire allemande en Europe auraient transformé le monde que nous connaissons aujourd’hui.
Mais l’histoire est faite de choix et de contingences, et parfois, ce sont les erreurs stratégiques qui façonnent le destin des nations. Un monde où l’Allemagne nazie aurait duré plus longtemps reste une hypothèse effrayante, mais heureusement, elle appartient à l’uchronie et non à la réalité. Ce scénario alternatif montre à quel point les décisions prises par les dirigeants de l’époque ont façonné l’ordre mondial actuel.
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guyclement · 2 months ago
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URBEX Guy Clément DEUTSCHLAND | JÜTERBOG | GEHEIMRATSECKEN LE CHATEAU D'... - N'hésites pas à t'abonner à ma chaîne et activer les notifications 🔔pour être informé de mes prochaines explorations et découvertes! Feel free to subscribe my channel and activate notifications 🔔to be aware about my next explorations and discoveries! Une exploration en Allemagne dans la ville de Jüterbog, qui était l'une des villes de garnison militaire les plus importantes de l'Empire allemand de l'Allemagne nazie à l'Union soviétique. Explorons les casernes de Tauentzienstrasse et de Tauentzienstrasse ou résidaient, l'école de tir d'artillerie de campagne et d'artillerie à pied. La caserne est construite de 1890 à 1902 lors de son transfère de Spandau à Jüterbog.La plupart des officiers de l’artillerie sont formé dans cette école.De 1945 à 1994, l'école d'artillerie est utilisée par l'Armée rouge.30 000 soldats soviétiques y résidaient jusqu’en 1994. An exploration in Germany in the town of Jüterbog, which was one of the most important military garrison towns of the German Empire from Nazi Germany to the Soviet Union. Let's explore the Tauentzienstrasse and Tauentzienstrasse barracks where the field artillery and foot artillery shooting school resided. The barracks were built from 1890 to 1902 when they were transferred from Spandau to Jüterbog. Most of the artillery officers were trained in this school. From 1945 to 1994, the artillery school was used by the Red Army. 30,000 Soviet soldiers resided there until 1994. Eine Erkundung in Deutschland in der Stadt Jüterbog, die von Nazi-Deutschland bis zur Sowjetunion eine der wichtigsten militärischen Garnisonsstädte des Deutschen Reiches war. Erkunden wir die Tauentzienstraße und die Tauentzienstraßen-Kaserne, in der sich die Feldartillerie- und Fußartillerie-Schießschule befand. Die Kaserne wurde von 1890 bis 1902 erbaut und anschließend von Spandau nach Jüterbog verlegt. In dieser Schule wurden die meisten Artillerieoffiziere ausgebildet. Von 1945 bis 1994 wurde die Artillerieschule von der Roten Armee genutzt. Bis 1994 lebten dort 30.000 sowjetische Soldaten. Una exploración en Alemania en la ciudad de Jüterbog, que fue una de las ciudades guarniciones militares más importantes del Imperio Alemán desde la Alemania nazi hasta la Unión Soviética. Exploremos los cuarteles de Tauentzienstraße y Tauentzienstraße donde se encontraba la escuela de tiro de artillería de campaña y de artillería a pie. Los cuarteles se construyeron entre 1890 y 1902, cuando fueron trasladados de Spandau a Jüterbog. En esta escuela se formó la mayoría de los oficiales de artillería. De 1945 a 1994, la escuela de artillería fue utilizada por el Ejército Rojo. Hasta 1994 residieron allí 30.000 soldados soviéticos Uma exploração na Alemanha, na cidade de Jüterbog, que foi uma das mais importantes cidades de guarnição militar do Império Alemão, desde a Alemanha nazista até a União Soviética. Vamos explorar os quartéis Tauentzienstrasse e Tauentzienstrasse, onde residiam a escola de artilharia de campanha e de tiro de artilharia a pé. Os quartéis foram construídos de 1890 a 1902, quando foram transferidos de Spandau para Jüterbog. A maioria dos oficiais de artilharia foi treinada nesta escola. De 1945 a 1994, a escola de artilharia foi usada pelo Exército Vermelho. 30.000 soldados soviéticos residiram lá até 1994. Eksploracja w Niemczech w miejscowości Jüterbog, która była jednym z najważniejszych wojskowych miast garnizonowych Cesarstwa Niemieckiego od Niemiec nazistowskich po Związek Radziecki. Zbadajmy koszary Tauentzienstrasse i Tauentzienstrasse, w których mieściła się szkoła strzelectwa artylerii polowej i artylerii pieszej. Koszary budowano w latach 1890-1902, kiedy to przeniesiono je ze Spandau do Jüterbog. W tej szkole szkoliła się większość oficerów artylerii. W latach 1945-1994 szkoła artylerii była używana przez Armię Czerwoną. Do 1994 roku przebywało w niej 30 000 żołnierzy radzieckich. Исследование в Германии в городе Ютербог, который был одним из важнейших военных гарнизонных городов Германской империи от нацистской Германии до Советского Союза. Давайте осмотрим казармы Тауэнциенштрассе и Тауэнциенштрассе, где располагалась стрелковая школа полевой артиллерии и пешей артиллерии. Казармы были построены с 1890 по 1902 год, когда их перевели из Шпандау в Ютербог. В этой школе обучалось большинство артиллерийских офицеров. С 1945 по 1994 год артиллерийское училище использовалось Красной Армией. До 1994 года в нем проживало 30 000 советских солдат. Retrouvez-moi sur les réseaux / Follow me for daily content: 👍 Facebook:  Urbex Guy Clement  https://www.facebook.com/profile.php?.. .👉 Youtube  URBEX Guy Clément  https://www.youtube.com/channel/UCNhQ... 📸 Instagram:  @abandoned.urbex.world  https://www.instagram.com/abandoned.u.. . 🎵TikTok: @urbexguyclement https://www.tiktok.com/@urbexguycleme.. .🐦Twitter: @GuyPellegrin https://twitter.com/GuyPellegrin   #lostplace #exploration #urbex
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