#wtf elle est trop belle
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Go faire le kaamelott ask meme de @girafeduvexin car j’aime ouvrir ma gueule, surtout quand on m’a rien demandé :D
1)Ton/Tes perso préférés
- Guenièvre, parce qu’elle est beaucoup plus intelligente qu’on pourrait penser, parce qu’elle devrait être plus écoutée, parce qu’elle s’en est pris plein la gueule depuis le début, parce qu’elle a eu droit à une des meilleurs évolutions de personnage que j’ai pu voir, parce que le dialogue d’Astier mêlé au jeu de Girouard font des merveilles, parce qu’elle est adorable, et peut-être un peu parce que j’ai un crush sur elle depuis le livre I.
- Angharad, parce qu’elle a l’air carrément maligne en fait, parce qu’elle a un sass de malade, parce qu’elle est tellement compréhensive avec Guenièvre et Perceval, parce qu’elle me fait marrer. Triste qu’elle soit plus là dans les derniers livres et dans le film.
- Méléagan, parce qu’il m’intrigue tellement, surtout en connaissant son arc narratif dans la légende, parce qu’il est TROP CLASSE. J’aime et je hais le potentiel de destruction de ce type, donc tellement hâte de voir les prochains films.
2)Ton/Tes perso que tu déteste
J’ai pas l’impression qu’il y en ai... Peut-être Lionel, le frère de Bohort, je l’ai jamais trop kiffé.
Puis j’allais dire Karadoc, mais finalement il est juste con, il est pas méchant, donc bon.
3)Saison préférée
Livre V, pour moi la meilleure autant niveau personnages, narration, dialogues, conneries, décors, costumes, musique... tout ça tout ça.
4)ton OTP
En regardant Kaamelott j’en avais pas particulièrement, mais mon arrivée sur tumblr m’a ouvert les portes d’un monde tout à fait sympathique. J’ai donc été complètement convertie à Bohort/Léodagan, Guenièvre/Arthur, Venec/Arthur, Guenièvre/Demetra, Gauvain/Yvain, Elias/Merlin... J’ai pas de préférence particulière.
5)BroTP
Arthur/Perceval. Je n’arrive pas à imaginer Perceval dans une relation autre que purement amicale, et celle qu’il a avec Arthur me semble être la plus belle de la série.
Séli et Goustan. Je sais pas trop pourquoi, mais j’aime bien les imaginer se gueuler dessus jusqu’à trouver un terrain d’entente lorsqu’il s’agit de critiquer Arthur, Léodagan, ou les chevaliers de la table ronde de manière général.
6)NoTP ?
Lancelot/Guenièvre. Nope. Nope. Nope. Quittez le navire. Y a TOUT qui prend la flotte, ça va pas du tout. Je vais pas m’étendre dessus, beaucoup de gens sur tumblr et ailleurs ont déjà très bien analysé cette relation et pourquoi elle n’est pas saine.
Arthur/Aconia. N’allez pas croire : j’aime beaucoup Aconia, je trouve son personnage particulièrement beau dans sa tragédie, et je n’ai aucune hostilité envers elle, même concernant la promesse. Mais je n’aime simplement pas sa relation avec Arthur, qui pour moi n’aurait pas tenu sur le long terme. Même problème qu’entre Lancelot et Guenièvre, je pense qu’Arthur et Aconia ne s’aiment pas pour eux mais pour ce qu’ils représentent. Cette impression est peut-être influencée par le fait qu’il n’y a pas beaucoup de scènes où Arthur et Aconia discutent vraiment avant leur mariage.
7)Tu as aimé le film ? Pourquoi ?
J’ai aimé le film oui, tout en essayant d’ignorer le plus possible mon regard d’étudiante en ciné. Il y a en effet beaucoup de choix pertinents autant en mise en scène qu’en scénario, et beaucoup d’autres choix que j’ai du mal à défendre dans une critique objective du film.
Par exemple, j’admire le travail de mise en scène. Astier réussi à nous présenter un univers riche, un univers qui est le sien, à base de costumes uniques (et wtf), de lumières travaillées, de beaux décors... Il met en place son univers, de manière belle et efficace.
À côté, malgré toutes les analyses qui ont été proposées pour les justifier, j’ai eu beaucoup de mal avec les flashback. Ils sont très bien réalisés, fonctionnent très bien tous seuls, mais je trouve qu’ils prennent beaucoup trop de place pour ce qu’ils apportent réellement au film.
8)Entre nous, les fans de Kaamelott, y sont relous ou pas ?
Difficile à dire, car je n’ai pas beaucoup de visibilité concernant la fandom de Kaamelott. Je suis exclusivement sur tumblr, où les gens sont quand même plutôt sympathiques, j’ai jamais eu de mauvaise expérience. J’entend parler un peu des gens sur twitter qui ont l’air chiants, mais c’est des on-dits qui ne font qu’appuyer mon refus de m’y inscrire, et donc de prouver leur réalité. Et en dehors des réseaux sociaux, à part quelques rageux lors d’un de mes visionnage de KV1, rien de terrible à signaler.
Et clairement, les fans de Kaamelott, sur AO3 et Fanfiction.Net, écrivent et dessinent vraiment très très très très bien. Donc des relous, y en a peut-être, mais des talentueux, DÉFINITIVEMENT.
9)Un headcanon que tu adores ?
- Mevanwi est devenue une sorcière très puissante, et va combattre Merlin. Parfois je me demande si elle est inspirée du personnage de Nimue dans la légende, mais pas sûr parce que Nimue c’est la Dame du Lac à la base, donc bon.
- Mordred ne sera pas le fils d’Arthur au sens biologique du terme, et ne s’appellera pas forcément Mordred. Un perso qui se présente avec ce nom là, c’est grillé dès le début, son arc narratif est déjà attendu par tous ceux qui connaissent un peu la légende (et on a eu nombreuses preuves qu’Astier adore surprendre ses spectateurs). Je pense que Mordred sera plutôt une représentation de sa descendance. Quelqu’un qu’Arthur considère comme son héritage, et qui va être à l’origine de sa mort. Je penche donc plus sur un ou une des jeunes qu’on découvre dans KV1. Peut-être une des filles de Karadoc ? Peut-être Gareth ? Ou serait-ce simplement Gauvain ?
10)Un Headcanon adopté par le fandom que tu n'aimes pas ?
Anna aurait violé Arthur durant son coma post-TS. Je comprend d’où l’idée pourrait venir, je sais que plusieurs éléments la justifient, je sais que ce n’est pas supposé à la légère, mais je trouve l’image tellement horrifiante que je ne peux simplement pas adhérer à ce headcanon.
11)musique préférée
- Arthur à la tour (obviously)
- Attaque en mer rouge
- Juste Judex
- Désenchevêtrement
12) Blague préférée
- Si Joseph d’Arimathie a pas été trop con, vous pouvez être sûrs que le Graal, c’est un bocal à anchois.
Bah ouai on reste sur les classiques hein.
13)épisode préféré
- Livre 6, dernier épisode. J’ai vu, j’ai chialé, j’ai revu, j’ai re-chialé, j’ai re-re-vus, j’ai re-re-chialé. Bref t’as compris l’idée, beaucoup d’émotions pour cet épisode.
14)unpopular opinion
Je pense pas q’Arthur aura un enfant, ni avec Guenièvre, ni avec personne. Je sais, c’est triste. J’aimerais beaucoup qu’il en ait, c’est pourquoi j’adore toutes les fictions où il devient père. Mais j’imagine dès difficilement cela arriver dans les films. Si ça arrive, je serais bien sûr très contente, mais aussi très surprise de ce choix.
15)Tu espères quoi pour la suite ?
- Mevanwi en antagoniste de taille dans la trilogie, bien plus létale que ne l’a jamais été Lancelot.
- Guenièvre aura et prendra plus de responsabilité à Kaamelott et se révèlera être une bonne reine pour peu qu’on lui explique deux trois trucs et qu’on L’ÉCOUTE bon sang.
- Quand la fille de Karadoc (Mehgan ou Mehben ?) vient ramasser Excalibur avant que le château ne s’effondre, elle prend soin de la prendre par la lame. Ce qui est dangereux, mais simplement justifiable par une réticence de sa part à toucher le pommeau d’une épée sacrée. Mais j’aime à penser que cette jeune femme sera importante dans la trilogie et peut-être même, une élue des dieux capable de faire flamboyer l’épée ?
Jveux des meufs puissantes, c’est clair ou pas ?
16)un chanson qui te fait penser à kaamelott
The Cure for Pain - Jon Foreman
Broken Crown - Mumfords & Sons
Another Love - Tom Odell
#kaamelott#kv1 spoilers#kv1#ask meme#c'était plus long que ce que je pensais#mais c'était rigolo#voilà bisous
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Le magazine NEW WITCH #1 ; { review }
🌛 Présentation 🌜
New Witch est un magazine trimestriel d’une petite centaine de pages, tout nouveau dans les kiosques, avec une équipe entièrement féminine à sa réalisation ! 💪
Ceci est ma review du numéro 1 ; gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de mon humble avis, que vous avez le droit de ne pas le partager ou ne pas vous y fier (car oui évidemment je ne parlerais pas de tout, c’est pourquoi vous pouvez totalement l’acheter pour 6,45€ pour vous faire votre propre avis, découvrir les autres articles dont je n’ai pas parlé, ou soutenir financièrement le magazine s’il vous intéresse ^^ ✌️).
L’édito annonce d’entrée de jeu la couleur : ce sera un magazine pour les femmes (alors même qu’on peut ne pas en être une et quand même être sorcière 🤷🏻), mais attention : les femmes libres, fortes, assumées (oserait-on sous-entendre “féministes” ?) et qui se sentent connectées à leur spiritualité.
🌛 Esthétiquement 🌜
L’aspect visuel général m’a fait pensé à toute cette flopée de magazines féminins autour du bien-être qui ont vu le jour ces derniers années (styles les magazines « flow », « respire » et autres dans la même gamme de prix, magazines que j’aime bien soit dit en passant). Ici, la couverture a l’air un brin plus « new age » dans son esthétique, ce qui ne m’a pas spécialement mis en confiance haha, même si je sais que ça plait à certain.e.s. Néanmoins, je dois reconnaître que l’intérieur du magazine était très agréable à l’œil, ça se feuillette sans aucun soucis et c’est joliment amené, avec de belles illustrations.
Le titre « New Witch » m’intrigue : est-ce qu’il s’agit de s’adresser à toutes les personnes sorcières mais qui le sont dans une esthétique 2.0, qui recherchent une spiritualité modernisée, ou bien plutôt aux personnes qui sont nouvelles et débarquent complètement dans le domaine ésotérique ? (les baby witches, cœur sur vous 🤍) Quoique les deux peuvent se rejoindre : faire office d’introduction à la magie pour ceux qui débutent complètement tout comme offrir un espace pour repenser la spiritualité sous un angle plus moderne. Après lecture complète, je pense que c’est cette ambivalence qui a été souhaitée pour ce nouveau projet.
🌛 Ce que j’ai apprécié 🌜
Les petites pages de sélection de produits en début de magazine, code typique des magazines dits “féminins”, mais ici revisité sous une trinité plutôt intéressante : “mon style” : double-page de produits divers mode, accessoires mais aussi déco / “mon esprit” : double-page de produits tels que des pierres, tarots, musique, diffuseur d’huiles essentielles... / “mon corps” : double-page sur des soins corporels, de l’alimentaire (tisanes, sablés artisanaux aux plantes, boissons fermentées). Ce qui est appréciable, c’est que tous les produits présentés suivent une direction “feel good” et éco-responsable, ce qui n’est pas toujours le cas. Un bon point du coup (même si ça reste cher de ouf de mon point de vue de prolo haha, mais il suffit de penser en terme d’investissement pour tout ce qui est produits éthiques et ça va mieux 👌).
L’article concernant les deux sabbats de l’été, Litha et Lammas, qu’est-ce qu’ils symbolisent, quelles sont leurs origines, comment les fêter. Très concis, clair et utile 👌 (Surtout si vous êtes un.e “baby witch”, ce genre d’articles est une bonne base pour s’approprier la roue de l’année si c’est ce que vous souhaitez dans votre pratique, mais que vous vous sentez perdu.e sur quoi mettre en place à ces occasions. Ya même un ptit tableau des correspondances dans la marge)
L’article sur l’alimentation ayurvédique, issue de la médecine traditionnelle indienne. Je fais partie des gens qui pensent que l’alimentation joue un grand rôle dans l’équilibre mental et spirituel d’une personne, qu’on est ou devient - en quelque sorte - ce que l’on choisit de manger. Ici, on présente les règles de bases (toutes simples) de la cuisine en ayurveda, et vous parle de trois « types » de constitutions auxquels la cuisine va s’adapter. Le magazine vous invite à chercher par vous même sur le site Ayurveda-france.org pour faire le test et connaître votre type, et vous donne ensuite quelques directives et aliments à privilégier en fonction. Personnellement j’utilise déjà un système avec trois principes qui vient de l’alimentation yogi, et qui me convient mieux, mais j’ai pris le temps de faire le test par curiosité (et parce que j’ai pas mal de temps libre aussi). Cet article était intéressant même s’il manquait de précision à mon goût : souvent les conseils d’aliments selon les 3 types se recoupaient entre eux, ce qui fait se questionner sur l’utilité de ces catégories. Peut-être juste une petite confusion au moment de l’écriture 🤫
Une introduction un peu simple sur le chamanisme (ou plutôt néochamanisme), mais : avec des petits exercices pratiques à la fin pour développer ses aptitudes, ainsi qu’une interview très intéressante de Marine Grasseli Meier, autrice* (le magazine préfère « auteure », on n’est pas dans le même camp féministe à ce niveau haha 😁) du livre « Devenir chaman, même pas peur ! ». Petit bémol cependant sur ce long dossier de plusieurs pages : on parle à un moment de fabriquer son propre « smudge stick », or il s’agit là d’une « appellation contrôlée » si on peut ainsi dire, car appartenant à la culture amérindienne, une culture fermée ayant beaucoup souffert de l’appropriation culturelle rappelons-le. Bon, en soit, la recette qu’elles donnent plus bas n’a rien à voir avec le traditionnel smudge stick, c’est donc juste une petite erreur d’appellation. ✌️
Des présentations d’artistes trop cool, notamment le collectif artistique et féministe Gang of Witches ! Que j’adore et dont je vous avais déjà parlé ici pour leur merveilleux podcast. Mais aussi une artiste multi-casquettes dont j’ignorais tout jusqu’à présent : Adèle Jacques, qui se qualifie de « mermologiste », un joli néologisme pour parler de sa revendication de la figure de la sirène comme icône écoféministe en lien avec l’élément Eau - et par extension la cause de la préservation des océans, et utilisant sa voix et son art pour se faire l’écho de la nature brimée 🧜♀️🐚 j’ai adoré son concept ; à suivre !
Un article sur Brocéliande, racontant les légendes et traditions druidiques qui sont associées à chaque lieu emblématique. Étant à moitié d’origine bretonne j’ai évidemment apprécié dans toute ma non-objectivité 🥰
Dernier très bon point : des petits rappels des lunaisons importantes à venir dans les prochains mois, avec des paragraphes explicatifs et conseils pour tirer au mieux profit de l’énergie de ces lunaisons, + des très belles pages illustrées, présentant deux pierres et quatre plantes ! Je suppose que ce sera le cas à chaque numéro, et je trouve ça très sympa, en plus d’être beau et utile.
🌛 Ce que je n’ai pas aimé et pourquoi 🌜
Il y a un article en particulier qui m’a dérangé, celui intitulé « La femme, cette super-héroïne qui s’ignore ! », qui s’annonçait comme un manifeste féministe empouvoirant, mais dont l’essentialisme et les informations erronées m’ont profondément dérangé lors de la lecture. D’après cet article : les femmes sont douces et les hommes combattifs par nature (haaa les hormones) ; les femmes ont des compétences innées pour prendre soin des autres, planifier des tâches (on la sent la charge mentale des femmes à tout gérer ? Et si on disait que c’était naturel en fait lol) ; la phrase « Menteuses, nous ? Non. Juste plus subtiles ! » qui m’a fait levé les yeux au ciel si fort 🙄 ; l’intuition présentée comme le fameux « sixième sens féminin » ; la maternité offrant aux femmes des superpouvoirs grâce à l’ocytocine ; le clitoris, la vulve et les cycles menstruels sont présentés comme des « apanages de la femme », ce qui exclue et nie totalement la réalité des personnes transgenres, binaires comme non-binaires... Bref, beaucoup trop de « détails » accumulés qui n’ont pas pu m’empêcher de cringe un max à la lecture de cet article précis, qui se voulait pourtant féministe je pense à la base. 🤔 Ce qui me dérange, c’est que l’article ne nie pas que certains de ces traits sont liés à notre conditionnement socio-culturel, mais malheureusement tous les traits présentés comme liés aux hormones, au fonctionnement du cerveau ET au conditionnement social ne sont en général QUE des traits influencés par les stéréotypes et rôles genrés de notre société. Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande le livre Cerveau Bleu, Cerveau Rose de la neuroscientifique Liz Eliot. J’ai plus confiance en elle et son livre de 400 pages que dans le psychiatre homme cité dans l’article, qui dit juste que « hommes et femmes ont des logiciels différents », et qu’il s’agit juste d’une « affaire de software ». (Bientôt on va citer le torchon « les femmes viennent de Vénus, les hommes viennent de Mars » ou quoi 😬)
Un autre point qui m’a gêné : le manque de représentation et d’inclusivité dans le choix des photos présentées tout au long du magazine. Une trentaine de photos où figurent des personnes blanches, contre 3 photos avec des personnes noires (dont 2 de ces photos sont des toutes petites vignettes dans le cadre de l’article sur Gang of Witches). Aussi, une seule personne plus-sized en pleine page (et une autre parmi les petites vignettes citées plus haut) contre toutes les autres photos présentant des corps minces, blancs. Je note aussi la photo en pleine page pour l’interview de Marianne Grasselli Meier, dans la catégorie « corps ni gros ni mince ». Ça reste quand même bien peu de représentation. 😥 Je sais qu’on est dans un magazine féminin donc la diversité n’est pas forcément le but recherché (même si wtf, ça pourrait quand même 🤔 et ça devrait 😢 par exemple le magazine féminin Paulette fait bien mieux pour ça en comparaison !)
Quelques petits bémols ici et là, rien de bien méchant. L’article sur la nudité j’étais hypé car je réfléchissais à un article sur le skyclad (nudité dans la pratique magique) donc j’avais hâte d’en lire plus, et bon petite déception parce que ça n’allait pas vraiment en profondeur sur le sujet. J’ai plus appris en une page sur le sujet en fin de magasine avec la rubrique “l’humeur witchy de Judith” qu’avec le dossier de 5 pages en début de mag. 🤷🏻Autre petit bémol pas bien méchant : des citations sur les femmes sensées être inspirantes et empouvoirantes mais écrites par des hommes cis. (J’attendais d’un magazine qui se veut féministe de sortir du “male gaze”, et pour le moment ce petit détail traduit que c’est pas encore ça. Mais je ne m’avance pas, peut-être que le prochain numéro me surprendra à ce niveau ! ^^)
Ce numéro 1 se termine sur un petit tuto fabrication d’attrape-rêves, inspiré des Néréides avec des coquillages rentrant dans sa réalisation. Le hic, c’est qu’encore une fois le terme “attrape-rêves” renvoie à un élément spécifique de la culture amérindienne, et qu’encore une fois on utilise juste le mauvais terme pour désigner autre chose (peut-être parce que c’est plus vendeur ? Toujours est-il que ce n’est pas un attrape-rêves mais une jolie suspension murale qu’on nous propose de faire. On m’a offert un attrape-rêves qui venait d’une réserve amérindienne du Canada, et c’est très loin d’être la même chose - en terme de visuel mais aussi d’impact spirituel derrière. C’était donc un tuto mignon, mais comme pour le smudge stick plus tôt on vient donner un terme culturel fort et précis pour le sortir de son contexte originel, et si ça ne suffit pas pour être de l’appropriation culturelle pour certains, ça reste un manque de respect je trouve pour la culture d’origine en l’invisibilisant.
🌛 Conclusion 🌜
En somme, le bilan me laisse un goût un peu doux-amer malgré l’étendue des rubriques que j’ai vivement apprécié. Je pense que ce magazine a du potentiel, et certes ses forces mais aussi des faiblesses. Gardons en tête que ce n’est que le premier numéro, les erreurs sont permises, encore heureux haha 😉
C’est pour cette raison que je pense quand même lire le numéro 2 quand il sortira, pour voir ce que l’équipe de rédaction a à nous proposer et si les petites erreurs du premier volume vont être corrigées. ^^
L’image de la sorcière moderne fait vendre (on se rappelle le tollé de Sephora qui s’était essayé à l’esthétique #witchy pour faire sa com 😂), c’est pourquoi j’ai eu peut-être une certaine méfiance au premier abord, je ne savais pas forcément à quoi m’attendre. Après lecture complète, je pense qu’il y a matière à un réel engouement et une démocratisation autour de cette figure de la sorcière moderne. Ce sujet passionne de plus en plus, et s’élargit à des horizons de plus en plus variés. Le magazine Paulette dont j’ai parlé plus haut avait même sorti un numéro intitulé “Spirituel”, dans cette même vibe. Va-t-on bientôt voir fleurir des tas de bébés magazines pour bébés sorcières ? J’avoue qu’en lisant celui-ci, j’ai pensé à créer un fanzine (Ouais pas un magazine mega pro non plus hahaha, j’ai pas les moyens pour des projets de cette envergure) qui pallierait à tous les petits détails qui m’ont gêné à sa lecture. Un fanzine principalement queer, féministe et inclusif autour de la sorcellerie. (Idée lancée comme ça à l’Univers haha. On dit bien que quand on est pas content du système, il faut créer le sien dans son coin 🤗)
J’attends tout de même de voir comment New Witch va évoluer. 🙂 Et vous, l’avez-vous lu ? Si oui qu’en avez-vous pensé ? Si non, pensez-vous vous laisser tenter par ce nouveau magazine (ou un de ce genre, abordant les thèmes de la spiritualité et de la sorcellerie) ? ✨🧙♀️
#new witch#new witch magazine#new witch mag review#sorcieres modernes#sorcieres francaises#magie#spiritualité#sorcellerie#french witchblr#french witches
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11 aout 2019 ~ Kirovsk, Russia.
Quand on débarque à Kirovsk ça sent le wtf désertico-urbain russe. Sous nos yeux des dizaines de barres d'immeubles qui ont mal vieilli encastrées le long de la montagne, en plein milieu de la forêt, avec quelques remontées mécaniques pour l'hiver, et une Église rouge flambant neuve très surfaite. En sillonant la ville on voit une enseigne partout, "Fosagro". Sur les immeubles, sur le musée, sur l'hotel. Kirovsk semble être entièrement financée par cette entreprise. Au fil de notre avancée on découvre qu'en fait, dans les années 20 on y a découvert du phosphate, du coup la ville est sortie de terre comme un champignon en même temps que la mine. Maintenant c'est Fosagro qui gère l'exploitation, et toute la ville tourne autour de la mine. 60% à 70% de la population travaille pour Fosagro.
Quand on arrive samedi aprem on cherche un office de tourisme pour choper des cartes des randonnées du coin parce que Matis nous avait proposé un plan rando. Tout a l'air un peu mort. On finit par tomber sur une enseigne avec le "I" de information, "financé par le partenariat de voisinage de l'Europe''. Mais quand on rentre c'est "Suchi Wok". Belle utilisation des fonds européens. On trouve un peu plus loin des bureaux, peut-être de la police ou de la municipalité. Personne n'est capable de nous dire où trouver un office de tourisme. La ville est déserte, mais l'urbanisme a fait comme si elle était pleine à craquer : énormes places pavées, avec d'énormes marches et d'énormes trottoirs sur-dimensionnés. On se dit qu'on est vraiment arrivés au fin fond de la Russie. On arrive finalement au musée de la ville, là y'a enfin des cartes et on se pose un peu parce qu'il fait pas chaud dehors. On va manger un burger, la vieille qui fait le ménage nous lance des regards noirs parce nos sacs sont dans l'allée et qu'elle peut pas passer la serpillère mais elle le fera quand meme en poussant nos pieds du bout de son balais. Il y a plein de husky partout, ça me redonne envie d'avoir un chien.
On décide d'aller dormir au bord d'un lac pour être directement au début de notre randonnée le matin. On croise plein de groupes de randonneurs avec guides et on s'aperçoit que kirovsk c'est en fait une ville d'hiver pour le ski et une ville d'été pour les randos. La démesure s'explique. C'est là qu'on tombe sur la gare abandonnée, avec un portrait de Lénine gravé dans le mur et les lettres de la ville rouillées. C'est très post-apocalyptique. C'est pas le seul bâtiment qui a l'air abandonné ou brulé dans le coin. En arrière plan on entend le passage réguliers de trains de marchandises remplis des gravas de la carrière.
Le lendemain on hésite à partir en rando. Le plan c'est de monter une montagne, pour redescendre vers un petit village duquel ça sera possible de retrouver la grosse route. Y'en a pour peut-être 10 ou 12 heures, avec nos sacs ça fait beaucoup. Matis est chaud, Noé beaucoup moins. On hésite à se séparer un temps mais on se lance en se disant qu'on verra dans quelques heures à quelle vitesse on avance et comment on se sent. Après 1h30 on s'arrête à une rivière remplir les bouteilles avec le filtre à eau de Matis. Y'a des gros nuages à l'horizon alors on change de plan pour quelque chose qu'on pensait plus rapide et plus facile, grimper une montagne plus proche pour avoir le panorama sur la ville et redescendre directement sur le lac ou on a dormi. Lourde erreur.
On commence notre ascension tranquille, c'est pas trop dur et c'est joli quand on s'arrête. Mais plus on monte plus on marche sur des gravas, c'est pas trop stable sous nos pieds. Et surtout ça devient abrupte. Un peu. Pas mal. Puis beaucoup. La gradation est lente alors on s'aperçoit pas qu'on se retrouve à faire de l'escalade avec nos sacs qui font entre 15 et 18 kilos. À s'agripper au lichen. Je commence à me dire que c'est v'la dangereux ce qu'on fait, si on tombe à la renverse, avec nos sacs, on est morts. Et je me demande surtout comment on va redescendre. À des moments j'ai vraiment des frayeurs pour nos vies. Mais encore c'était rien.
On arrive en haut, 400m de dénivellé environ, pas si haut mais c'est vrai que c'est beau. Y'a pas un arbre sur les montagnes on se croirait sur Mars. On voit des coulées de neige. On se fait réchauffer des conserves de renne en sauce (si si) et de risotto que nous avait filé le camionneur cuisiné avec amour par sa femme. C'est son pote qui a chassé le renne. Ça réchauffe ça fait du bien, y'a pas mal de vent et des nuages qui reviennent. Mais faut vite repartir parce que la question de la redescente nous trotte dans la tête et on a peur qu'il pleuve.
Sur la carte du musée il y a les lignes topographiques et on remarque un endroit un peu plus loin sur la crête ou on peut éviter la descente presque verticale qu'on s'est tapé a la montée. On avance donc dans cette direction et on tombe sur une crevasse assez profonde et pas bien large qui semble redescendre. Ça parait pas simple mais faisable. Je pars en reconnaissance, ça parait vraiment faisable. Noé emet des doutes et préfèrerait qu'on continue à avancer en direction de la pente indiquée moins raide sur la carte mais finalement on s'engage dans la crevasse. De part et d'autre 3m de mur de pierre et sous nos pieds un chemin d'éboulis creusé par l'eau. Avec nos sacs c'est galère de ouf, on a peur de basculer en avant alors on avance doucement.
On s'aggripe aux parois pour se soutenir au cas où nos pieds glissent, au cas où les pierres sous nos pieds roulent, au cas où on bascule. Les petits rongeurs qui ont fait des nids partout ont laissé des crottes sur toutes les prises qu'on peut trouver pour nos mains. Alors elles s'écrasent sous nos paumes à chaque pas. Quand la pente devient trop abrupte, avec Matis on se fait passer le sac de Noé qui est fatiguée et a peur de basculer avec son sac sur le dos. C'est dur mais on s'en sort. On arrive sur un endroit un peu plus plat pour une pause. Je repars en reconnaissance mais cette fois ça passe pas. La crevasse disparait, y'a des murs de 4 ou 5m à desescalader, des mini-crevasses très étroites sur plusieurs mètres. Rien que pour remonter j'me fais peur tout seul alors descendre avec nos sacs, impossible. On commence à se dire que merde on est mal et que la crevasse c'était peut-être pas l'idée du siècle.
Matis trouve un moyen de sortir de la crevasse. On longe la montagne bien abrupte sur des cailloux qui nous roulent sous les pieds, c'est l'angoisse. Mais le pire arrive. On commence à fatiguer, on a fait un peu moins de la moitié, Matis propose de la tenter en mode glisssade de la mort sur 20m de gravillons. J'me dis mouai on va trouver autre chose. Je chope un passage sur du lichen assez épais, c'est facile mais ça finit sur un apic. Faut choisir entre 2 nouvelles crevasses. Franchement je pense qu'on a fait un peu au pif. Comment descendre une palissade de 2m de pierre, avec nos sacs et avec des éboulis en pente à la reception ? On teste 2 endroits et on opte finalement pour l'option s'avancer sur les fesses sur un petit recoin avant de se hisser en bas. Au préalable faut trouver moyen de faire descendre nos sacs. On étudie la possibilité du lancé de sac plaqué au sol par Matis déjà en bas, puis la possibilité du lancé de sac réceptionné sur le corps de Matis même mais on opte finalement pour un glissé de sac le long de la palissade de pierre. Nous voilà nous et nos sacs dans notre deuxième crevasse de la mort. Du dessus on avait l'impression qu'elle descendait jusqu'en bas donc pas de surprise. Sauf que la surprise c'était l'inclinaison de la pente. Vous voyez les fissures de torrent qu'on voit des fois sur les montagnes, ben on était là-dedans. Au loin on voit la route, avec les voitures qui passent. Y'a deux types tout petit qui ont l'air de nous mater. Ils vont nous mater pendant un moment, même avancer un peu vers nous et nous faire des signes. Surement voir si on avait besoin qu'ils appelent les secours, ou nous dire qu'on était trop con de nous engager sur ce truc, ou juste attendre qu'on vienne s'écraser à leurs pieds en charpille.
Ce qu'on a descendu aujourd'hui ça se fait sûrement en rappel avec un groupe de 10 personnes. Nous on l'a fait avec nos sacs de 15kg et sans cordes. Les cailloux sur lesquels on s'appuiemt nous roulent sous les pieds et dévalent la pente sur 30m avec un son macabre. À ce moment là, le sol, c'est de l'éboulis d'éboulis. À un moment y'a un mur d'1m50, à descendre. Sur du plat ça aurait été tranauille mais là on est sur de la pente limite falaise. Le mur est clairement vertical et le sol de reception en pente hardcore. Faut se cramponner avec les bras et se laisser pendre le long du rocher pour le passer, avec le presque vide en-dessous. On tombe sur des carcasses de fusées pour déclencher les avalanches. On se dit que si en plus y'a des restes de bombes alors là franchement... Manquerait plus que l'ours. On a finalement tous enlevé nos sacs pour pas chavirer. Il y a tellement d'éboulis qu'on doit faire par étapes pour pas que l'un de nous se prenne le caillou qu'un autre a fait dévaler en descendant, ce qui arrive tout le temps. Surtout qu'avec la pente si celui en amont fait tomber un caillou celui du dessius se le prend en pleine tête. On descend donc par étapes. Matis tout en bas descend les sacs et descend. Puis moi au milieu qui les lui file et qui descend et Noé tout en haut qui descend en dernier et rebelote. Nos jambes flageollent. À chacun sa technique moi plutôt face à la pente en araignée et Noé plutôt dos à la pente en mode échelle, Matis de face avec des contrepoids. Et on descend, à une vitesse d'escargot. Noé maudit Matis et les randonnées de toutes les manières possibles et imaginables. Quand on est arrivés en bas après 9h de calvaire, on en revenait pas d'être vivants. On a pris notre couloir d'avalanche en photo et on a maudit une dernière fois la montagne. On s'est dit qu'heureusement qu'il avait pas plu sinon j'crois on s'en serait pas sorti.
On est reparti sur le VRAI chemin en direction de la ville. Une voiture nous a pris en stop, un couple qui dormait dans un énorme 4x4. Ils ont été adorable comme c'est impossible d'être adorable comme ça. Pourtant on devait pas sentir bon la peur la sueur et la boue, le mec ouvrait les fenêtres à intervalle régulier. C'est pas tant qu'ils ont été particulièrement gentils, c'est qu'ils nous ont aidé jusqu'au bout pour trouver ou dormir a Kirovsk. Faut savoir que booking en Russie c'est pas la folie. On commande un premier appart, mais ça répond pas. Nos conducteurs appellent différents apparts ou hôtels pour nous et font des tours dans la ville. Finalement ça fonctionne avec le 1er appart, on va enfin pouvoir se poser.
L'appart est dans un immeuble identique aux autres, des préfabriqués des années 40 ou 50 mal assemblées, on voit les jointures en béton. L'eau sent le souffre et les boites aux lettres n'ont pas été changés depuis la construction de l'immeuble. Les gens font sécher leur linge au milieu des tours et y'a des jeux pour enfants mais c'est aussi mort que dans nos cités. On se fait une énorme bouffe parce qu'on se sent bien vivants.
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Mon avis sur Les Animaux Fantastiques 2 : Les Crimes de Grindelwald [SPOILERS]
(J'écris en français parce que flemme intense xD)
Mon opinion est mitigée... D'un côté, j'ai apprécié pas mal d'éléments ( @procrastinationchick est témoin que j'ai trépigné sur mon siège d'excitation potterienne à certains moments). D'un autre côté, beaucoup de détails m'ont franchement déplu - j'en ai même dit certains à l'oreille de ma voisine pendant la séance. Oui je suis chiante au cinéma. Bref, le film !
[Je suis sur mobile et ne sais pas faire un cut, donc attention : SPOILERS PARTOUT]
***
Points que j'ai aimé :
- D'une manière générale, le film est esthétiquement très réussi. Je me suis régalé les mirettes. Le monde sorcier prend vraiment une certaine densité visuelle, soutenue par la musique et par les costumes.
- L'évasion de Grindelwald au début est vraiment spectaculaire. Attention, les épileptiques, par contre : ça clignote pas mal. Mais c'est magistral et bien mené, on est tenu en haleine pendant toute cette séquence.
- Le Paris sorcier regorge d'idées créatives et jolies, comme la statue-portail ou la fontaine Wallace. C'était intéressant de délocaliser l'intrigue et de nous permettre de visiter cette partie du monde sorcier. Mais c'était également très agréable de revenir à Poudlard et j'ai adoré la géographie du film.
- Nicolas Flamel était bae et j'étais très hypée par le caméo de la pierre philosophale. C'était du fan service, certes (le perso ne sert pas vraiment l'intrigue), mais du fan service agréable.
- Newt Scamander est clairement sur le spectre autistique et c'était particulièrement appréciable (j'ai beaucoup aimé le scène de la métaphore des yeux de salamandre, notamment. Ou alors son expression "medium head"). Et je suis toujours aussi contente qu'il soit à Pouffsouffle.
- Les animaux étaient franchement chouettes, surtout les Niffleurs et le spectaculaire Zouwu. J'ai adoré l'idée que Newt connaisse bien leur comportement et puisse donc potentiellement se tirer de situations dangereuses, comme on le voit avec justement le Zouwu et tel que c'est esquissé avec les Matagots. Et le sanctuaire est sublime.
- Leta Lestrange is my queen. In this house we stan. J'ai été agréablement surprise par le choix d'en faire un personnage racisé et c'était intéressant de montrer une Serpentard plutôt positive. Et ses souvenirs à Poudlard étaient sympas. Je suis juste très déçue par un point évident que je mentionnerai en 2ème partie.
- Jude Law joue extrêmement bien. J'ai beaucoup aimé sa prestation crypto-gay, mais j'y reviendrai dans ma partie "points négatifs" car j'ai finalement trouvé ce traitement de l'orientation sexuelle du personnage très frustrant.
***
Points que j'ai détesté :
- Le scénario est vraiment beaucoup trop confus. Ça aurait sans doute fonctionné pour un livre ; pas pour un film. Trop de personnages, trop de sous-intrigues et même en connaissant à fond les livres, les films et le lore HP, y a des moments où j'étais baladée. D'autant plus que des lieux entiers (le cirque) ou même certains personnages (Nagini) ne servent à rien.
- Nagini... Toute cette polémique pour ça, quoi. Un token asiatique qui prononce à peine trois phrases et qui ne sert à rien dans le scénario, à part pour le petit Continuity Nod à la saga HP. Ah oui et c'est aussi un peu vaguement le love interest à sens unique de Credence ? Son "emotional support viper", pour reprendre un post Tumblr que j'aime beaucoup ? Bref, un gâchis inutile.
- Grindelwald est vraiment queer codé de manière dégueulasse. On reprend ce bon vieux concept du méchant gay. Il y a une scène lors de l''évasion où il s'approche d'un mec comme s'il allait l'embrasser et c'est malaisant. Il dit des trucs comme "Nous pourrons vivre sans nous cacher" ou "Nous pourrons aimer librement" et le sous-texte LGBT est clair. Coucou, trope homophobe !
- Ça m'aurait moins gênée si d'un autre côté Dumbledore était canoniquement gay, mais en fait... non. On a du bon gros queerbaiting des familles avec ce fameux "We were more than brothers" et de l'ambiguïté lors de la scène du Miroir du Riséd (là où justement, on aurait pu voir un baiser) mais c'est tout. JKR ne veut pas fâcher Mama Russia, même si elle en aurait probablement le pouvoir. Mais pas le courage.
- Dans le genre pas logique : le Miroir du Riséd ne fonctionne même pas comme ça... Il montre notre plus cher désir (d'où son nom), pas un souvenir ! Mais bon, pas de gays visibles, hein... Cela dit, la scène du pacte de sang reste très belle, et la Gay Energy de cette scène demeure plutôt forte.
- Minerva Mcgonnagall n'est même pas censée être née... JKR elle les a relus, ses livres, avant de foutre du fanservice gratuit ? Moi, en plus, en tant que fan, ça ne m'a PAS fait plaisir de voir ce genre d'incohérence ! Idem pour Dumbledore qui enseigne la Défense contre les Forces du Mal parce que ça arrange le scénario, au lieu des Métamorphoses.
- Tuer Leta Lestrange alors qu'elle avait autant de potentiel était particulièrement décevant. Pareil pour le revirement de Queenie (d'autant plus révoltant qu'elle est Jew-coded). D'une manière générale, j'ai trouvé que ce film ne savait pas trop quoi faire de ses personnages féminins et essayait beaucoup de les caser en love interests. Ça ne marche bien que pour Tina, car elle reste une Auror et a une valeur intrinsèque outre le Newtina.
- C'est quoi ce plot twist final qui ne respecte même pas la chronologie ??? WTF quoi. Ça m'a particulièrement mis hors de moi, et du coup je n'ai pas fini le film sur une note positive. Dommage.
***
Comme vous le constatez, j'ai relevé autant de points négatifs que de points positifs. Je suis partagée et même si j'ai globalement passé un bon moment, certains éléments ne sont pas passés. Le fanservice, notamment, m'a tantôt exaltée, tantôt agacée.
Si je devais donner une note, ce serait 13,5/20, parce que j'ai bien aimé l'atmosphère générale (surtout visuelle) et certains personnages (Newt ! Leta !) mais que l'intrigue trop confuse et les nombreuses incohérences m'ont empêchée de bien savourer le film.
Je pense que ce film est à l'image de J.K. Rowling. Je reste très attachée à son oeuvre par nostalgie, et elle a toujours le talent de créer des mondes enchanteurs. Mais son progressisme reste très années 90 et White Feminism : la diversité, c'est des Noirs et des hommes gays, et encore, pas trop visibles. Cependant, elle fait des efforts (on a une Asiatique et un personnage neuroatypique), donc je garde espoir !
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S01E08 : Celui qui hallucine (The One Where Nana Dies Twice)
On commence sur Chandler au boulot, qui discute avec une coll��gue pendant sa pause déjeuner.
(#mood)
En passant, sa collègue a décidé de porter une chemise de nuit au boulot, c’est…courageux.
Elle dit à Chandler qu’elle a trouvé le mec parfait pour lui, Chandler est interloqué, il réalise qu’elle pense qu’il est gay, et elle est gênée.
Et j’aime à penser que si ce genre de situation se présentait aujourd’hui, Chandler publierait ça sur Snapchat avec un emoji qui pleure des larmes de rire et le #awkward, et ce serait la fin de l’histoire.
Mais on est dans les années 90, et donc, évidemment, il se sent attaqué dans sa petite masculinité fragile.
Au passage, merci à Rachel de pointer du doigt (consciemment ou non) le ridicule de cette discussion :
(« Alors au début je pensais que tu étais peut-être gay, mais j’ai vite réalisé que tu étais un gros relou, donc c’est bon, t’as pas à t’en faire. »)
Chandler est donc obsédé par le fait que des gens puissent penser qu’il soit gay, et demande aux filles ce qui peut les induire en erreur. Elles expliquent qu’il a « une particularité » (« a quality » en VO), et il va passer le reste de l’épisode à chercher ce que cette particularité peut être – ce qui donne lieu au meilleur dialogue de l’épisode :
Le lendemain, Chandler revoit sa collègue (toujours habillée comme un sac, d’ailleurs).
(Mais en même temps, quand on voit la cravate de Chandler, cette scène c’est un peu le buffet de la mocheté, on ne sait pas par où commencer.)
Chandler apprend alors que sa collègue voulait le caser avec Lowell du service finances, et il est CHOQUER ET DÉÇU parce qu’il s’imaginait plutôt avec un beau gosse comme son collègue Brian.
Et franchement, je trouve ça super méchant pour Lowell, parce que regardez-le comme il est tout choupinet !
(Avec ses p’tites fossettes et ses grandes lunettes, on dirait pas un peu Harry Potter adulte ?)
Alors que Brian, c’est ce grand dadais avec une coupe de cheveux de bégé et un blazer trois fois trop grand :
(Et, décidément, c’était la fête des cravates moches au département costumes.)
Le point central de l’épisode est le décès de la grand-mère de Monica et Ross, qui leur donne l’occasion de se rappeler des trucs mignons à propos de leur mamie, comme le fait qu’elle piquait toujours des sucrettes dans les cafés, et du coup ils retrouvent tout un stash de sucrettes chez elle :
(Okay, c’est choupi, mais est-ce qu’elle avait un tiroir dans sa maison rien que pour les Werther’s Original ?)
(Non parce que sinon on est en droit de révoquer sa licence de mamie).
C’est également problématique pour Monica, parce qu’elle doit passer du temps avec sa connasse de mère, Djoudi :
Pour rappel, Djoudi, c’est celle qui trouve que sa fille est une ratée et qu’il faut qu’elle fasse plus d’efforts pour se trouver un mec parce que c’est la seule chose qu’elle arrivera à accomplir dans la vie.
(Et en fin de compte elle finit avec CHANDLER BING.)
(Si ça c’est pas un doigt d’honneur de compète.)
Elle finit par avoir une discussion à cœur ouvert avec sa mère, qui indique qu’elle en a elle-même pas mal chié avec les critiques de feu la mamie.
Après avoir compris que ses critiques incessantes rendaient sa fille folle, Djoudi fait un effort et fait à Monica un compliment sur ses boucles d’oreille :
(Compliment qui a l’air de lui arracher la gueule, mais tout de même, bel effort Djoudi.)
Tous les F.R.I.E.N.D.S sont invités à l’enterrement de la grand-mère, ce qui marque le début d’une belle tradition WTF de la série, où toute la bande est toujours invitée chez des gens qui ne les connaissent pas (meilleur exemple : le mariage de Barry et Mindy, où Monica est présente alors qu’elle n’a jamais vu ces gens de sa vie).
Aparté technologie des années 90 : matez cette TÉLÉ PORTATIVE que Joey se trimballe à l’enterrement pour pouvoir regarder le match :
Pendant ce temps, le triangle amoureux continue entre Rachel, Ross et Paolo l’Italien (qui devait avoir un rendez-vous chez le dentiste le jour du tournage, parce qu’il n’apparaît pas dans l’épisode).
Ross est toujours un trou du cul qui est incroyablement jaloux et amer alors que je vais me répéter mais TU N’AS PAS DE RAISON DE FAIRE LA GUEULE SI TU N’AS JAMAIS RIEN DIT OU FAIT POUR INDIQUER TES SENTIMENTS A RACHEL.
Bref, en rentrant de l’enterrement de sa grand-mère, Ross tombe dans une fosse ouverte :
(HAHA !)
Donc il panique un peu, sa mère lui file des tranquillisants, et il revient complètement fonce-dé et ENFIN prêt à déclarer sa flamme à Rachel, mais elle ne comprend rien, et il tombe dans les vapes :
Ce qui veut dire que OUAIS SUPER ON VA ENCORE AVOIR PLEIN ÉPISODES DE MALENTENDUS TROP COOL RAOUL.
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Eldarya épisode 13
Originellement posté ici le 20 janvier 2017.
Bonjour à tou-te-s ! Et oui, c’est l’heure de mon avis sur l’épisode 13. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne m’a pas laissée indifférente… J’ai ri, j’ai facepalmé, j’ai eu des moments de jouissance, et malheureusement… Je me suis mise très en colère. Mais ne vous en faites pas, vous vous doutez bien que je vais développer tout ça.
(Du coup, au passage, Attercop, merci pour ton post, je le plussoie beaucoup.) Je ne pourrai pas vous dire combien j’ai dépensé de maanas pour cet épisode (enfin en vrai je pourrais, mais j’ai la flemme de faire des calculs lol), parce qu’entre temps, j’ai fait un peu de commerce d’eaux de Léthé, du coup je suis revenue à mon nombre de départ à peu près :’)
Oui pardon d’avance, je sors d’une gastro des enfers alors va pas falloir trop m’en vouloir pour mes titres hasardeux. Nous commençons donc l’épisode sur la suite de notre discussion de la dernière fois avec Leiftan. Cet homme est quasiment le seul membre de la Garde d’Eel qu’Erika peut légitimement appeler son ami (vous inquiétez pas, on parlera de cette histoire de « motherzone »...). Erika n’est alors pas sans me rappeler ma propre personne, à culpabiliser pour un oui ou pour un non. Elle s’inquiète de n’avoir « présentement » pour seul désir que le fait de rentrer chez elle, alors que la Garde galère avec les portails. J’ai envie de dire… C’est un peu normal ??? Je pense que c’est quand même un minimum humain d’avoir envie de rentrer chez soi. Leiftan la rassure en lui disant qu’elle ne leur met pas le couteau sous la gorge pour qu’ils « sacrifient leurs possibilités d’aller dans son monde. » Cette phrase m’interroge. On sait toujours pas trop comment ça se passe, cette histoire de portails. Ok, de ce qu’on sait depuis l’épisode 11, faut des bouts de dragon pour les ouvrir, mais on sait toujours pas combien de personnes peuvent passer à l’aller, combien ils peuvent rapporter au retour… Comment peut-on être sûr-e qu’ils peuvent pas juste l’emmener avec eux lors d’un ravitaillement ? Et si ces voyages sont si précieux, qu’est-ce qu’ils s’embêtent à rapporter des trucs comme Twilight ou des paquets de pâtes qu’ils ne savent soi-disant pas déchiffrer ? S’ils rapportent des trucs pas très utiles au retour, ils peuvent bien en emmener à l’aller (dsl Erika). Et tant qu’on y est, comment se fait-il qu’ils soient si peu au courant des avancées technologiques de notre monde s’ils y sont allés au moins après 2005, Twilight étant sorti cette année-là ? Tentons de ne pas trop nous aventurer sur ce terrain, nous risquerions de poser des questions reloues. Nous apprenons alors la race de Leiftan, qui est un Lorialet, un « enfant de la Lune » (et je trouve ça très poétique, j’adore). Je ne connaissais pas c’te bête-là, alors j’ai demandé à Wiki pour me faire bien voir de Leiftan lol. Je suis un peu étonnée que Leiftan ne croie même pas au fait de pouvoir être issu de la Lune de quelque manière que ce soit. Dude, ta cheffe elle a des queues sur le derrière et ton collègue a une tête de sanglier, pourquoi toi t’aurais pas des origines lunaires ? Bref, nous sortons de la chambre, et la voix off nous informe que nous allons désormais avoir des quêtes secondaires, aussi appelées sidequests dans le milieu, et ma réaction fut mitigée. Genre : « OMG DES QUÊTES SECONDAIRES J’ADORE ÇA JE VEUX TOUT FINIR A 100 % » et « OMG RIP MES MAANAS » Mais bon en fait il s’agit juste de trouver des persos avant de continuer la quête principale. C’est comme avant, sauf qu’on sait qui on doit chercher (ce qui est une belle avancée en soi). Et qu’on n’est pas toujours obligé-e de trouver tout le monde. Perso pour la deuxième salve de quêtes secondaire (le temps que le mec prépare la potion), j’ai été obligée de trouver tout le monde avant que la suite se déclenche, alors bon… Bref, j’ai croisé en premier l’autre fouinasse de Karenn, j’ai été ravie (non). Après j’ai croisé Ykhar qui s’est pété un délire sur les Doppelgänger puis sur les reptiliens. Elle devait encore être sous speed. Je finis par croiser Ezarel, et j’en conclus que c’était lui que j’étais censée chercher de base lol. Il m’apprend que Balenvia c’est un allié d’Eel mais du coup ils veulent pas d’aide avec leur soi-disant problème de Myconides. Bon bah, soit. Ensuite il tient à me parler de Miiko, qu’elle est pas si méchante et tout, elle se sent même coupable quand un-e membre de la garde est en danger. J’ai presque éprouvé un peu de compassion, mais en fait non. Et histoire d’en rajouter une couche sur le gâteau déjà bien haut de « AIMEZ MIIKO SVP » on se retrouve avec un flashback à incarner Miiko. On la trouve d’abord en train de discuter avec Karuto. On apprend que c’est à sa demande que Leiftan est allé parler à Erika, car « il est très bon pour écouter et conseiller les autres, pas comme moi. » Ah bah c’est sûr que comparé à la meuf qui te ment comme un arracheur de dents et qui te sort au calme que c’est « cocasse » de t’envoyer nettoyer les cendres d’une personne que t’as vu mourir sous tes yeux… Puis elle s’en va parler avec Leiftan. Elle est étonnée qu’Erika n’insiste pas pour rentrer chez elle. J’pense surtout qu’Erika a compris que tu l’enverrais bouler royalement si elle demandait, même gentiment, alors bon. Leiftan finit par lui reprocher à demi-mots d’avoir accusé Erika de voler des trucs à son arrivée, ce à quoi elle répond qu’elle ne savait pas, mais en même temps t’as même pas cherché à comprendre tu l’as foutue en taule direct lol. Puis j’ai bien aimé quand elle dit « j'ai pas envie de la briser en lui disant ‘tu ne pourras jamais rentrer chez toi’ » genre elle l’a pas déjà brisée en lui faisant croire DE BASE que c’était impossible pour elle de rentrer avant de lui avouer « euh oui en fait y’a un moyen mais c compliqué on peut pas trop » (cf épisode 8)… Fin du flashback, on revient sur Eza et Erika, et cette dernière s’interroge sur Miiko… Au début elle était tyrannique et maintenant elle est toute douce, ce à quoi l’elfe répond « c’est sûrement parce qu’elle commence à bien t’aimer » ou je ne sais plus quoi lol. Puis ils décident de s’isoler pour parler de Miiko et pour qu’on en sache plus sur elle. Après nous avoir saoulée avec son rocher à feuilles roses (sérieux il a quoi contre ce rocher wtf c’est juste un rocher à feuilles roses, ce passage n’a aucun sens) et après avoir pris un air distant et mélancolique (j’ai pas choisi la réponse où la gardienne le trouve beau avec sa « couette de cheveux flottant au vent » lol), il nous explique donc que Miiko aboie plus qu’elle ne mord, et c’est parce qu’ils ne sont qu’une bande de gamins foufous au QG… Ouais ben y’a d’autres moyens de se faire respecter, en vrai. Si t’en arrive à beugler pour te faire obéir, même avec des « gamins foufous, » c’est que t’es pas douée, c’est tout. On entend ENFIN parler du fameux mentor, Yonuki, dont le nom n’était alors apparu que sur la page d’attente des versions internationales (sentez-vous l’amertume ?). Et là, voici comment Ezarel nous décrit le bonhomme : « C’était un petit vieux légèrement pervers, mais juste et bon. Miiko l'aimait beaucoup… C’était comme un deuxième père pour elle. »
Vous êtes sérieux-ses ?
« Oui bon il était pervers mais il faisait bien son taf alors osef lol » BEN VOYONS. C’est tellement rigolol les mecs pervers hihihi. N’importe quoi. On apprend aussi que personne ne souhaitait prendre sa place, même Leiftan. C’est bien dommage. Puis on a une pique sur « l’organisation catastrophique de la Garde. » C’est bien, on reconnaît que c’est n’importe quoi mais on fait rien pour l’arranger et on laisse une imbécile aux commandes. On va aller loin.
Bon c’est une partie un peu « fourre-tout, » donc voilà. Je croise Chrome à mon plus grand regret, et nous discutons de la mission à Balenvia. Il me dit qu’il n’a pas compris grand-chose à la résolution de l’affaire, et j’avais envie de le rassurer en lui disant que moi non plus j’avais rien compris. Il dit se sentir mal vis-à-vis des Balenviennois, mais vu que c’est quand même eux qui ont pété une durite sans chercher à comprendre, perso j’ai répondu que je pensais plutôt aux Myconides. Et Chrome a lui aussi droit à son quart d’heure « rogardez en fait j’ai des qualités aussi !!! » Il s’est soudainement trouvé un talent dans la négociation et Miiko l’a trouvé brillant (en même temps, que Miiko trouve quelqu’un de brillant, est-ce que c’est vraiment un bon indicateur ?) On se retrouve alors momentanément dans la peau de Chrome, et on découvre qu’il commence à comploter des trucs dans le dos d’Erika avec d’autres membres de la Garde. Alors que Chrome et Alajéa se bouffent le nez, on a droit à un merveilleux « Vous êtes trop mignons <3 » de Karenn.
FERME. TA. BOUCHE.
Alors que nous cherchons une mission à accomplir et nous inquiétant de n’en trouver aucune, nous croisons Ykhar qui s’apprêtait à afficher les ordres de missions. Erika nous gratifie d’un « haha je me disais : il n’y a vraiment rien à faire au QG ? » Petite blague sur l’oisiveté manifeste de la Garde, relevée depuis 10 épisodes, à laquelle Ykhar répond que « ça arrive, mais c’est trèèèèèèès rare » (avec 7 è, j’ai compté), lol on y croit. Puis Erika nous fait part de sa capacité de réflexion à géométrie variable lorsqu’Ykhar dit ne pas être douée avec les dates (oups, essayons de la détacher de son image de Mary Sue, les joueurs/euses en ont marre) et qu’elle se dit « euh oui moi j’la voyais plutôt littéraire comme fille donc douée en Histoire » mais what. Déjà, au final, moi-même j’ai déjà employé l’expression, mais ça veut dire quoi, « être littéraire » ? Et surtout, c’est aussi pertinent que si je disais d’une personne m’avouant ne pas être doué-e en chimie « C’est étonnant, vu que cette personne a l’air plutôt scientifique, j’aurais bien pensé qu’elle était très douée en chimie. » M’voyez ? Bref, on continue à se balader joyeusement dans le QG parce qu’on sait faire que ça de notre misérable vie ici. Heureusement, on croise Jamon, et on peut lui faire un câlin, ça a fait ma journée <3 On trouve enfin l’autre renarde (moi elle était dans la cantine en train de bouffer lol) et on lui sort une lettre de motivation sortie des ateliers Pôle Emploi pour aller aider les Fenghuangs à reconstruire leur temple, Miiko dit qu’elle nous met sur la liste d’attente et qu’on a qu’à faire des missions pour les chatons en attendant. Ykhar est partie en pause en laissant un mot stupide duquel j’ai pas envie de parler, et c’est parti pour fouiller le QG. Encore. J’ai bien aimé pouvoir répondre à Kero que c’était nul de sortir un bout d’info pour ensuite dire « euh lol je peux pas en dire plus dsl. » Je déteste ce comportement IRL, alors pouvoir reprendre quelqu’un là-dessus c’était cool. Puis nous tombons sur Karenn qui s’apprête à ENCORE écouter aux portes. C’en est trop. Je crains d’être encore obligée de la suivre dans ses combines, quand je vois que j’ai le choix… De la dénoncer. Ben j’vais m’faire plaiz’, tiens !!! J’ai cru que ça allait se retourner contre moi en mode « han délation » mais non heureusement. Karenn est mise à pied et consignée dans sa chambre, telle une adolescente rebelle qui a séché l’école pour rouler un patin à Kévin (ça va, elle s’en sort plutôt bien, surtout qu’on peut la croiser plus tard dans les jardins… L’espionnage ça a pas l’air trop grave à Eel). J’ai mis que j’espérais qu’elle comprendrait, mais j’aurais dû mettre que c’était pas mon amie lol je voulais pas me faire agresser par son grand frère. Je reviendrai plus tard sur l’aspect vulgaire de l’insulte qu’elle nous lance, mais c’était sérieusement obligé qu’elle nous traite de « p… » ? Non parce que j’imagine qu’elle allait pas dire « patate »… J’ai ensuite choisi la mission avec Purreru parce que c’est mon Purreko préféré. J’ai bien aimé ce principe. J’ai vu que les autres récompenses de missions étaient des Purro’Pass, mais je m’en fiche de la Purro’Loterie, alors je suis bien contente d’avoir eu l’appât du Sitourche (qui est bien plus mignon bébé qu’adulte lol). Le fait que l’appât soit un doudou abandonné m’a fait penser à Milo de l’épisode précédent, à qui on avait volé son doudou. Un peu triste d’avoir seulement une ombre pour la dame qui s’occupe des Sitourches mais c’est pas grave.
Après ces folles aventures, Miiko nous convoque d’urgence dans la Salle du Cristal. Qu’est-ce qu’on a fait ? :’( Elle nous apprend alors que des « mercenaires humains » ont débarqué à Eldarya dans le but de nous sauver. Du coup ils flippent parce qu’ils pourraient débarquer à Eel et tout péter pour récupérer Erika. Dans un sens, ça peut se comprendre. Mais moi ce que je comprends pas, c’est d’où sortent ces mercenaires. On a déjà entendu parler d’un cas similaire dans l’épisode 11, avec l’attaque du temple fenghuang. Mais il se passe quoi quand ils ont fini leur raid ? Ils repassent par les portails ? Comment ça se passe ? Et pourquoi Miiko essaie pas d’avoir une entrevue, d’entamer des pourparlers ? C’est l’occasion idéale de renvoyer Erika chez elle sans avoir à « sacrifier leurs possibilités d’ouvrir les portails. » Mébon sinon y’aurait plus d’histoire, j’imagine… Miiko commence alors à nous interroger sur notre monde, et j’avoue avoir explosé de rire quand elle nous demande ce qu’on sait d’Eldarya et qu’on peut penser que c’est un jeu fantasy (et non pas fantastique) avec des beaux garçons XD Du coup j’ai cliqué sur ça. Heureusement la gardienne ne l’a pas dit à haute voix :’) Erika se dit que c’est bizarre toutes ces questions, mais bon y’en a eu genre deux, moi c’est plutôt le manque de questions qui m’interroge. Et c’était chelou que Miiko demande si elle allait être recherchée sur Terre. Evidemment que oui, banane, au bout de trois mois, à moins qu’Erika ait décidé de vivre en ermite au fond de la forêt et d’avoir coupé tous les liens avec sa famille et ses ami-e-s (ce qui, on le sait, n’est pas le cas), va y avoir des avis de recherche. Mes notes sont un fouillis pour ce passage mais a priori c’est là qu’on se rend compte que, derrière notre dos, ça parle de nous faire faire un truc qu’on va pas aimer… Les ennuis commencent… On se retrouve encore à errer et à devoir parler à des gens pour faire avancer le schmilblick ; on doit notamment demander aux chefs de gardes s’ils ont déjà croisé des humain-e-s avant nous. Alors que je discute avec Nevra, je lui demande comment ça se fait que personne n’ait rien remarqué lorsque le monde d’Eldarya a été créé depuis la Terre. Pour se ficher de nous, il répond d’abord « c’est la ‘magie’ »…
Je suis si fatiguée.
Cela dit, sa réponse « sérieuse » n’est pas mieux, puisqu’elle peut se résumer ainsi : « chépa y’a dû y avoir des guerres ou des découvertes au même moment et du coup vous avez pas fait gaffe. » J’ai pas vraiment envie d’insister là-dessus tellement cette réponse me blase. A moins que ça n’ait été créé sur une base en plein milieu de l’océan, je vois pas trop comment ça a pu passer inaperçu, s’cusez-moi. Par contre, je veux revenir sur la réflexion que se fait la gardienne (« Ah oui peut-être la découverte des Amériques par Christophe Colomb ou bien la chute de Constantinople »). Alors c’est peut-être une erreur de ma part, mais au vu des infos de l’épisode 11, qui nous dit que la légende du joueur de flûte de Hamelin représente le Grand Exil, je l’ai situé à la fin du XIIIe siècle, vu que c’est par là qu’auraient eu lieu les événements donnant lieu à la légende (merci Wiki). Et la création d’Eldarya date de plusieurs décennies auparavant. Alors pourquoi Erika fait mention de deux événements de la deuxième moitié du XVe siècle ? C’est juste deux événements choisis au hasard qui se trouvent être dans la même période ou bien c’est les « à quelques siècles près » dont parlait Kero dans l’épisode précédent à propos de leur livre de datation ? Ou bien j’ai loupé un indice temporel quelque part ? Ensuite je croise Eza, qui me traite de morue, comme ça, là, gratuitement, RIP le respect. Je suppose qu’il faut encore mettre ça sur le compte de son « humour » plus que douteux. Avec Valkyon, Erika se demande pourquoi diable les mercenaires humain-e-s croient que la Garde d’Eel lui voudrait du mal, parce qu’elle est bien intégrée, ici, dites donc ! Ben j’sais pas, si t’activais tes deux sous de jugeote, tu tilterais que les Eldaryen-ne-s et les humain-e-s sont pas très potes, donc forcément si tu te retrouves dans le camp adverse, ils et elles vont d’abord s’imaginer que tu as été enlevée… On continue à croiser des gens, dont Chrome, qui m’a pété un délire sur le rouge et le noir, j’ai rien compris, c’était complètement aléatoire Oo’ Un peu comme Eweleïn qui retrouve sa liste de courses dans son soutien-gorge un peu après lol On finit par apprendre qu’on va devoir faire une potion pour « masquer notre présence » sur Eldarya… Sur le coup, je me suis dit que ça vaaaa, c’est pas dramatique… Ce qui veut dire qu’il doit y avoir un piège quelque part… Je choisis de faire la potion avec Valkyon. Il me donne la liste d’ingrédients, et j’ai alors été bloquée jusqu’au lendemain à cause des eaux de Léthé. Parce que oui c’était bien vu de lancer l’épisode JUSTE après un event, quand tout le monde avait dépensé ses PE C’est là que j’ai eu le temps de cogiter. Je ne connaissais pas Mnémosyne, mais avec un nom pareil, ça ne pouvait avoir qu’un rapport avec la mémoire. Ma copine a ensuite cherché ce qu’était Léthé, car le nom lui parlait. Tout ça combiné, à ce moment de l’épisode, j’en suis venue à la conclusion plutôt facile que la potion était destinée à me faire oublier quelque chose, probablement ma vie passée, même si je voyais pas bien en quoi ça allait empêcher les mercenaires de venir jusqu’à Eel. Au passage, pour l’eau de Léthé, il est dit plus tard que c’est en rapport avec le fleuve de la mythologie grecque, c’est donc plus correct de dire eau DU Léthé, sinon on dirait qu’on parle de la déesse. Et mettre une majuscule aussi, c’est bien. Bref, le lendemain, je trouve mes trois flasques du premier coup au récif de la grenouille, pas de souci, j’ai déjà fait mes courses pour le reste des ingrédients, on peut passer à la préparation \o/ Ça va, la formule est pas difficile à déchiffrer mdr. Valkyon nous explique ensuite que la potion doit décanter au moins deux jours, et il nous donne rendez-vous à 18h à la cantine. J’avais un peu oublié cette histoire de fête au fur et à mesure de l’épisode, mais au final j’ai pas été surprise du tout, puisque vous nous avez spoilé-e-s avec les apartés. Dois-je vous rappeler que nous sommes censé-e-s vivre l’aventure au travers d’Erika ? A quoi ça a servi de gâcher la surprise ? Comment voulez-vous qu’on ressente sa surprise alors qu’on savait déjà ce qui allait se passer ? Et puis hein, le retour du rationnement à géométrie variable. C’est la dèche totale, mais on trouve le temps de faire des petits gâteaux pour le goûter d’Erika, et même celui de faire un gâteau de crêpes avec de la crème au café quelques jours plus tôt. En plus, deux épisodes avant, l’autre était même pas fichu de cuire des pâtes, maintenant il fait des crêpes. Ça y est, il a commencé à ouvrir ses livres de recettes plus récents ? On arrive ensuite à l’un des passages les plus pénibles de l’épisode, où on chouine gaiment sur la « friendzone. » Je pourrais passer 10 ans à vous expliquer en quoi ce concept est stupide et, de base, sexiste. Parce que oui en général ce sont les mecs qui chouinent parce que « euh oui je suis gentiiiil avec eeeeeelle pk elle veut pas sortir avec moi elle me le doit bien :’( » C’est lié à cette histoire de « nice guys, » ces mecs qui pensent que parce que t’es gentil avec une nana elle ne doit pas te faire l’affront de te considérer comme un simple ami parce que t’es trop un mec sympa, tuvoua.
Féminazgûl en action !
>Pour aller plus loin.< J’ai d’autres liens, si vous voulez. Bon, ok, j’avoue, ici on a dérivé sur une variante : la « motherzone. » Ceci étant en réaction au fait qu’Erika ait comparé Leiftan à sa mère, de par son comportement bienveillant et chaleureux, et ça n’a pas plu à tout le monde. J’ai plussoyé Erika quand elle répond à Karenn que bah, euh, comparer quelqu’un à un membre de notre famille ça peut être positif. Mais Karenn, qui se permet de nous appeler « ma chérie » (euh non stp tu m’appelles pas comme ça, merci, déjà je supporte pas que d’autres membres m’appellent « miss »), nous précise que, quand même, « tu vas pas me faire croire que quand tu dis à un mec qu'il est "comme un frère pour toi" c'est parce que tu t'en sens "proche" » dans le sens « j’te kiff » ben non en effet, et alors ? C’est grave d’être proche de quelqu’un dans une relation platonique ? Mais bon, tout ça c’était pour caser une occasion de « démotherzoner » Leiftan (uniquement dans la tête de la gardienne et pour rassurer une partie de la communauté), avec ces trois choix magnifiques : (Mais je veux pas le motherzoned moi ! il est bien trop mignon !!!) Alors déjà, c’est bien de foutre de l’anglais partout pour faire genre, mais l’employer correctement, c’est mieux, même pour des néologismes -> « je veux pas le motherzone(r) » Oui c’est moche, mais au moins c’est plus correct. (En même temps je ne l'apprécie pas plus que ça…) (J’espère qu'il ne l'a pas remarqué…) Et sinon elle est où l’option « j’m’en fous de ce que dit Karenn, j’m’en fous de cette motherzone stupide, j’assume pleinement ce que j’ai dit et ça me convient parfaitement » ? Je veux bien qu’il y ait des choix pour celles et ceux qui espèrent encore pouvoir le draguer (encore que la première proposition soit digne du collège et pas d’une femme adulte), mais avoir le choix là-dessus ça aurait été bien aussi. Surtout qu’il y a pas mort d’homme, elle l’a même pas dit à voix haute, qu’il lui faisait penser à sa mère… Et puis même, notre partenaire amoureux-se peut bien nous faire penser à un membre de notre famille sans qu’on le/la foute dans la « family-zone »… Puis bah si Leiftan se sent nul dans la « motherzone » au pire c’est le cadet de mes soucis. Le goûter de non-anniversaire continue sur sa lancée déplorable avec Nevra qui balance des stupidités du style « Je considère toutes les femmes comme des beautés de la nature ♥ » tais-toi tais-toi TAIS-TOI Et comme l’a fait remarquer Attercop, le coup de la femme à barbe j’ai pas compris à quel moment c’est censé être drôle ???
Y’a pas un peu de badassitude, là-dedans ?
Pour celles et ceux que ça intéresse et qui, comme moi, ne comprennent pas qu’on se moque des femmes à barbe et des gens qui ne correspondent pas aux canons de beauté en général (mais tou-te-s les autres peuvent lire aussi), je vous invite à lire >cette BD< sur Clémentine Delait. Bon, malgré tout, Erika est contente que ses ami-e-s (et ses LoM négatifs) pensent à elle et passe une bonne soirée. Quand on sait qu’elle s’apprête à se faire entuber sévère avec cette histoire de potion, ça fait rire jaune. Alors qu’elle rentre dans sa chambre, elle découvre un mot d’un-e certain-e Ashkore… L’homme masqué ? En tout cas, cette personne lui dit de se bouger les miches et lui met enfin la puce à l’oreille : la potion est une potion d’oubli. De deux choses l’une : nous avons eu à plusieurs reprises au cours des derniers épisodes l’occasion de dire que nous connaissions les références, à la mythologie, notamment. Pourquoi n’avons-nous pas eu le choix cette fois-ci ? Pourquoi étions-nous obligé-e-s d’aller nous renseigner à la bibliothèque ? Pourquoi, cette fois-ci, ne pouvions-nous pas dire que nous avions compris tout de suite en lisant le message ? Et deuxième chose : la potion ne va pas nous faire oublier nos proches, mais l’inverse : nos proches vont nous oublier. Lanassa et d’autres avant moi ont très bien décrit à quel point ça ne servait strictement à rien. De plus, j’ai envie de dire, les fameux-ses mercenaires, là, ben ils/elles sont déjà à Eldarya. Alors ça va changer quoi, exactement ? « Euh oui qu’est-ce qu’on fait ici, en fait ? » « Ben j’sais pas, j’ai oublié. Bon bah on rentre ? » « Oker » Nope ! Punaise, Erika. Trouve les mercenaires et barre-toi avec, rentre chez toi pépouze et reprends ta vie. C’est ce que j’ai envie de lui dire. Ou alors retrouve Ashkore et bats-toi, je sais pas. Maintenant qu’Erika a compris le subterfuge, elle va aller demander des explications au mec avec qui elle a fait la potion. Et là, on arrive à l’inacceptable.
Valkyon, pour moi, ne cherche même pas à nier. Il dit également que c’est pour protéger les siens, et qu’ils n’ont rien dit à Erika parce qu’elle n’aurait jamais voulu sinon. C’est vrai qu’essayer de réfléchir entre adultes responsables, c’est compliqué. Ou bien peut-être qu’il n’y a pas d’adulte responsable. Erika se sait égoïste, et c’est un peu normal de l’être ??? On parle de faire oublier aux gens qui comptent le plus pour elle son existence même ! C’est de la torture !! J’ai refusé de boire la potion, déjà parce que j’ai lu que ça donnait accès à l’illu, et surtout par bon sens, parce qui accepterait une telle souffrance pour des gens qu’il/elle connaît depuis trois mois à peine ?! Valkyon me répond alors qu’on n’a malheureusement pas le choix. Je lis qu’il met une gorgée de la potion dans sa bouche, et je me dis : « il va pas faire ça… » Je clique… Et je tombe sur l’illu. Cette illu, ce n’est pas un « baiser. » C’est pénalement considéré comme une agression sexuelle. Valkyon (ou un autre) embrasse la gardienne de force pour lui faire boire la potion qui doit faire de sa vie un enfer (j’ai lu un avis disant que c’était plus compliqué que ça d’embrasser quelqu’un de force, qu’il fallait maintenir la personne et tout : il y a un phénomène qui s’appelle la sidération). Et on se retrouve avec ça en illustration. Et comme si ça suffisait pas, on a le choix de se laisser faire. De se laisser faire, et deux fois de suite, non mais je rêve !!! Se laisser faire implique un choix conscient, QUI se laisserait faire dans une telle situation ?! L’illustration ne laisse à aucun moment penser que le baiser a été complètement forcé, celle de Valkyon n’évoque même pas la surprise, puisqu’Erika est de dos !! Et je sais pas pour les deux autres, mais le nom de l’illu… « Je n’ai pas envie de la lâcher… » Mais MEC à quel moment ça m’intéresse de connaître ton avis alors que t’es en train d’AGRESSER MON PERSONNAGE ??? Cette illustration qui semble montrer un baiser consenti, ou au pire surpris. Le fait que vous proposiez de se laisser faire. Vous essayez de rendre romantique une agression. Est-ce qu’il y a besoin de vous sortir un paragraphe sur les violences sexistes ? Sur les mécanismes pour les minimiser ? Sur la culture du viol ? Vous vous rendez compte de ce que vous faites ? Vous vous rendez compte que vous banalisez la violence ? En particulier la violence envers les femmes ? Vous vous rendez compte que des joueurs/euses de votre site trouvent cette scène « mignonne » selon si elles/ils ont choisi de se « laisser faire » ? Vous croyez que c’est normal de se faire embrasser de force, même dans un jeu ? SURTOUT dans un jeu qui vise un public majoritairement jeune et féminin ? Vous devriez avoir honte. Si, en refusant de boire la potion, on était obligé-e de donner une claque au mec (ou d’être sous le choc et ne rien pouvoir faire – ce qui est différent de « se laisser faire »), et si l’illustration avait été justement la claque, je n’aurais rien dit. Mais là, je me retrouve avec une illustration mettant en scène l’agression de mon personnage, tout en sachant que cette agression a été mise en valeur par les scénaristes et l’illustratrice. Cette illustration me dégoûte. Si je pouvais la faire retirer de ma bibliothèque, je le ferais sans hésiter une seule seconde. J’en ai rien à faire qu’elle soit « bien dessinée » ou pas. Ces illustrations, qu’on ne peut pas enlever de leur contexte, ne sont pas belles, elles sont ignobles par ce qu’elles représentent. J’ai pas les mots pour dire à quel point je suis choquée que vous ayez eu cette idée et que vous vous soyez dit « c’est génial ! Mettons ça dans l’épisode ! » J’ai pas les mots pour dire à quel point vous avez pris une décision stupide, irréfléchie et dangereuse. Cette scène, ces illus n’ont rien de romantique, vous essayez de minimiser le caractère violent de cette séquence en mettant en avant ce « baiser », censé être notre premier baiser avec notre CDC. C’est inadmissible. Je suis sûre qu’il y en a deux-trois qui vont venir me dire que j’exagère. Je m’en contrefiche. Renseignez-vous sur les violences sexistes. Et ça vaut aussi pour les personnes qui ont eu l’idée de cette scène. Je me suis bien évidemment mise à gifler Valkyon. Puis j’ai pu gifler Miiko un peu après, et ça aussi ça défoule. Si Erika avait eu le choix de leur cracher dessus, je crois que je l’aurais fait.
« Je n’y crois pas un mot » -> Je n’en crois pas un mot On dit « qu’est-ce qui arrive, » pas « qu’est-ce qu’il arrive » « Les éléments que je devrais rapporter » -> Devrai « Il m’a écoutée sans m’interrompre » -> Ecoutée, c’est Erika qui parle « Je t’avoue que j’ai du mal croire en la ‘magie » -> Du mal à croire (et puis sérieux, t’es arrivée ici par magie…) « Avec quelques difficultés, je réussis tant bien que mal à la prononcer à la perfection… Sans toutefois ressentir comme une gêne au fond de moi. Quelque chose ne paraissait pas… "cohérent". » -> Je crois qu’il y a un contre-sens dans ce paragraphe… « J’arrivai dans ma chambre et fut accueillie » -> Fus Le langage, maintenant. Déjà, il va falloir se fixer sur le niveau. Parce que je vois Ykhar passer d’un « je ne sais point » à « sois franche sans être chiante »… D’ailleurs, je suis choquée de voir qu’on peut allègrement jurer comme un charretier dans les épisodes, mais se prendre un avertissement si on dit « je m’en bats les ovaires » sur le forum (oui non j’ai toujours pas compris d’où ça sortait, à ce que je sache ovaires c’est pas un gros mot). Vous pourriez avoir la décence d’être cohérent-e-s là-dessus : soit vous êtes plus coulant-e-s sur la vulgarité sur le forum et continuez d’être vulgaires dans les épisodes, soit vous donnez l’exemple de ce que vous voulez voir sur le forum : l’absence de vulgarité. Faut pas s’étonner de trouver des gros mots sur le forum si on en trouve dans les dialogues des épisodes… De même pour les mots vulgaires cachés par des points de suspension ou des astérisques : c’est considéré comme de la vulgarité (« même si c'est censuré, on sait ce que vous avez voulu dire ») et passible de sanction sur le forum, alors d’où sort le « sale p… » de Karenn ? Vous pensez vraiment qu’on est naïf-ve-s au point de croire qu’elle allait dire « sale petite mijaurée » ?
J’ai été contente d’avoir plus de choix (même s’il en manque à certains endroits…), de pouvoir me venger de certains persos et de pouvoir en apprendre plus sur d’autres. Mais je ne peux pas dire que cet épisode est bon. Pas après que vous avez poussé notre personnage à subir une agression, pour qu’en plus on en garde un souvenir.
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Je rajoute un post que j’avais écrit suite à l’intervention d’une modératrice sur le topic.
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Bonjour. Suite à la lecture des différents avis sur l'épisode 13, nous aimerions clarifier un point de détail avec vous. Le choix de se débattre ne fait pas d'Erika une "victime consentante" comme dans beaucoup de livres ou de films que nous pouvons encore voir aujourd'hui. Laisser supposer que les choix scénaristiques ou d'illustration qui sont fait essaient de faire passer un message qui inciterait à accepter ce genre comportement est à la limite de la diffamation. Merci de ne pas partir dans des polémiques ou des débats, ce topic sert avant tout à recueillir votre avis sur l'épisode. Bonne journée.
(Je me permets tout de même de répondre à ça si vous le voulez bien, ça reste dans le cadre d'un avis sur l'épisode) Et notre avis c'est justement que la scène de fin décrit une agression sexuelle et que rien n'est fait pour montrer que ce geste est condamnable. Je pense pas que quelqu'un ici ait dit que c'est fait pour faire accepter ce genre de comportement, mais rien n'a été fait pour montrer que ça n'était pas acceptable. Je crois parfaitement que l'équipe n'a pas voulu faire passer ce type de message, mais je crois aussi et surtout qu'elle ne se rend pas compte du message que ça véhicule, parce qu'il n'y a pas eu de réflexion plus approfondie sur le sujet, sur ce que cette scène risquait de renvoyer dans une société où les baisers forcés ne sont pas perçus comme des agressions, ou alors des agressions de faible importance (et malheureusement si, le choix de se débattre ou non joue ici, ça peut risquer de laisser passer l'idée chez les plus jeunes que ce n'est pas un acte si violent que ça si y'a pas forcément besoin de se débattre, les mots employés ont leur importance). Et c'est pour ça qu'on écrit des avis, pour pointer du doigt ce genre de choses, afin qu'elles puissent être corrigées. Donc si l'équipe a peur qu'on croie qu'elle cautionne le fait qu'une agression est commise, que c'est pas si grave parce que "c'est un baiser", c'est quand même dommage, il aurait fallu y penser avant de faire cette scène, ou bien mettre un encart à la fin de l'épisode (comme pour AS et la maltraitance) pour préciser qu'il n'y a rien de beau, de romantique ou même de tolérable dans un baiser forcé, et surtout ne pas mettre ce baiser forcé (cette agression donc) en illustration. Beaucoup de jeunes joueurs/euses ne se rendent pas compte du caractère violent de cette scène (outre le côté trahison). On est déjà plusieurs à avoir été gêné-e-s, voire choqué-e-s par cette histoire, c'est bien que ça mérite d'en parler un peu et d'expliquer en quoi il y a un problème. C'est pas juste pour faire des polémiques gratuitement, vraiment. Voilà, désolée pour cette nouvelle intervention, mais je considère que c'est dans la continuité de mon avis, et que le sujet mérite largement une réaction, ce n'est pas anodin.
#mes avis#l'épisode mauuudiiit#ah l'époque où beemoov romantisait les agressions sexuelles#le bon vieux temps (non)#heureusement que c'est fini#ah bah non maintenant y'a moonlight lovers lol#tw agression sexuelle#eldarya épisode 13#eldarya#eldarya the origins
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Transi Sibérie-Primorie Ma foi, on aura "fait" ce gros bout de terre qu'est la Russie. Du moins on aura été en transit, on aura parcouru ces quelques kilometres, parfois en réalisant l'avancée du parcours par la fenêtre de notre wagon 3ème classe RJD, parfois pas. La Siberie laissera clairement une envie de plus dans la bouche. Même si j'avais une idée du découpage administratif de la Russie , et donc du début pseudo officiel de la région "Siberie", ça a été assez délicat de déterminer précisément "l'entrée" qui sonne pour nous, européens éduqués à coup de petits bosquets et de plaines plutôt rikikies, comme quelque chose d'immense, hostile et indomptable, à défaut d'évoquer l'histoire des goulags. La sensation de grandeur démesurée de cette nature du Nord a fait son apparation, à mon sens, une fois passé Omsk (une ville située grosso modo 200km au Nord du milieu du Kazakhstan). Les énormes prairies entourées de bouleaux laissaient déjà deviner l'infini du territoire qui courrait jusqu'au Nord. Puis, aux "abords" (c'est à dire 1000km avant, à l'échelle russe) d'Irkustk, l'apparition des forêts de conifères et de timides reliefs ont amorcé la dimension hostile du grand Nord. Qu'est ce qui se cache derrière cette montagne touffue ? Tout en sachant que le même pattern de paysage doit se répéter presque à l'identique sur encore 500km, je ne pouvais pas m'empêcher une sorte de curiosité pour ce qui pouvait suivre, loin là bas. Le Baikal marque une rupture dans tout ce jeu de non-délimitation du territoire. La grosse banane sur la carte, là, tu sais où ça commence et tu sais où ça s'arrête. Tu te sens donc une minimum rassuré : la rationalité d'un espace-objet délimité offre un temps de repis, un confort de compréhension. Mais c'est sans compter sur la variable de l'échelle qui, encore une fois, joue des tours. L'île sur laquelle il était prévu qu'on se rende, Olkhon, était pour moi à deux pas d'Irkustk, une petite enjambée de bus quoi. Eh bah non, diou ! 6h de bus qu'on te met dans la tronche pour t'y rendre, et tout ça pour aller juste au début du lac. L'imaginaire du lac, de l'étendue d'eau, pour ceux auxquels on se frotte en Europe, c'est celui de la paisible pêche ou de la balade du dimanche. Piéton ou voiture, peu importe, le lac, tu en fais le tour en un claquement de doigts plus ou moins grand. Ici, le bordel défie toute logique classique : la longueur de la banane équivaudrait à se faire le trajet Paris-Barcelone, la rapidité de l'autoroute en moins. En ayant recours à un petit calcul cartosexuel (ma nouvelle identité sexuelle, pour ceux qui n'étaient pas encore au parfum), faire le tour à pied équivaudrait à une marche de 7 mois. Ainsi, l'arrivée au Baikal laisse pressentir le retour de cette sensation de truc insaisissable. Puis, hop, au détour d'une colline, en passant par un petit col en hauteur, tu aperçois un bout de bleu profond, bien pur et cristallin à la fois, comme il faut. A vrai dire, on est arrivé par la rive Ouest du lac, au sud de l'île, en fait une sorte de petit de detroit qui forme une mer. Aussi le Baikal apparaissait dans un aspect assez miniaturisé : petit village sur la côte, petites falaises sculptées par le vent de l'autre côté, sur l'île, et petites courbes dessinées par les plages qui descendent des steppes. C'est Olkhon, sur son versant Ouest. Je ne reviendrai pas trop sur la morphologie de l'île. Simplement sur l'étrangeté des steppes de la côte precitée. Celles ci laissaient une impression double très saisissante : au bord de l'eau, elles semblaient délicates, comme des prairies disposées ici et là pour le plaisir du marcheur (à savoir enfoncer les pieds dans un sol qui dit "crounch-crounch" et planter la tente oklm), alors que passé les premières collines, dans les terres, elles donnaient l'impression d'être paumé sur une plateau d'Asie centrale : immenses possibles étendues arides, sans vegetation, sans obstacles, donc liberté totale de mouvement comme angoisse de se perdre dans du rien. Les quelques chevaux sauvages aperçus étaient comme là pour confirmer l'hypothèse tronquée. Aussi, les steppes nous protégeaient de la forêt qui rôdait à l'Est. Au moins, on se disait que les ours ne seraient pas succeptibles de s'aventurer dans ces paysages sans bouffe : rassurant. Le dernier soir sur l'île, on a finalement cédé pour le confort d'une guest house, parce que les muscles tiraient un chouilla et que le froid nous avait surpris. Étant resté sur ma fin vis à vis de mes fantasmes stéréotypés de cuiteàlarusse, je suis allé faire un tour au magasin du village et me suis topé une tite bouteille de Zilionaya Marka, charmante goutue vodka au cèdre qui désinfecte tout en douceur, puis suis allé picoler sur la plage, admirer un temps les montagnes sur la rive d'en face tout en me saoulant. Là le Baikal prenait encore une autre forme. C'était comme un jeu de lui attribuer une forme de personnalité. Comme un truc de funambule, à tanguer entre présence d'une entité propre, immense profonde et hostile, et une simple étendue d'eau placée là par le hasard des acrobaties des plaques tectoniques, y'à de ça belles lurettes. Il y avait quand même un brin de mystique. Je ne sais pas si c'est dû à la présence des bâtons chamaniques que l'on croisait de temps à autre perdus au milieu de nulle part, mais sans pour autant forcer l'impression, le bordel semblait doté d'un quelque chose. Le lac inspirait simultanément l'apaisement, l'hostilité la plus totale et l'irrésistible envie d'y aller. Je pense qu'au delà de tout délire ecolo, religieux ou capitaliste, c'est un peu le genre de sensation que doit inspirer la nature lorsqu'on la saisit dans une immensité aussi flagrante : la crainte et le désir, la peur comme l'envie de s'y perdre. C'est sur ce même sentiment que la fin de notre séjour en Siberie s'est progressivement achevé : prolongement des forêts de conifères jusqu'à disparaître pour laisser place à des bosquets de bouleaux en cascade sur fond de froide rivière. Franchement si quelqu'un me degotte ne serait qu'un semblant d'itinéraire pédestre pour se rendre du Sud au Nord de la Siberie, vers l'Arctique, je lui lèche les orteils, promis. Ainsi donc la Siberie semblait s'achever naturellement pour laisser la place au Far East District. Ici, c'était plus l'atmosphère des villes qui conotait vers le perdu et l'abandonné. Je pense que là bas, dans des villes comme Tchita ou Khabarovsk, des trucs comme "Moscou" ou la "Fédération", c'est juste des concepts lointains. Tout semble perdu et oublié. J'aurais vraiment aimé aller faire un tour dans ce coin là, histoire de voir si l'unité russe n'est qu'un rêve de façade, un vieux projet impérialiste du Kremlin ou une réalité. Petite parenthèse : l'équivalent russe du departement, c'est l'oblast, le kraï ou la république. Et sur cette fin de siberie, il y a un tout petit département qui s'appelle "Krai autonome juif". Un drôle de WTF administratif, je veux même pas d'explication, c'est juste trop improbable,ici quoi. Mais tout cela cesse quand on repique vers le Sud, vers Vladivostok. Une dizaine de degrés en plus au thermomètre, et voilà la végétation qui change : plus luxuriante, plus dense. Avec un côté plantes exotiques qui survivent quand même aux rudesses de l'hiver. Même si je ne kiffe pas tellement ce genre de paysages, que j'associe dans mon imaginaire à la Corée, c'est tout de même surprenant. Tout semble d'un coup moins perdu. Et c'est d'autant plus vrai une fois rendu à Vladivostok. C'est encore officiellement la Russie, mais tu sens que tu rentres dans une autre sphère d'influence. Et de fait, la ville entretient je pense bien plus de relations avec la Chine, la Corée et le Japon qu'avec la Russie européenne. En arrivant, Noé à l'impression d'être sur la côte Ouest des USA : c'est assez vrai. Gros traffic, gros axes routiers et ponts emmêlés, soleil et pub partout, buildings et montagnes à la californienne en arrière plan, la végétation en plus. Moi c'est peut être un peu plus le Japon, pour les caisses surtout. Tout le monde ou presque ici conduit une gova japonaise. Hors histoire de volant à droite (et donc mega dose d'accident je suppose), l'aspect des voitures donne vraiment un côté japonais, en tout cas un côté pas Russe. Les affiches à visée commerciale sont pour beaucoup traduites en chinois et coréen, et là population semble très brassée et variée sur le plan ethnique. Plus jeune egalement : Vladi abritte la FEFU (Far East Federal University), où de nombreux étudiants se rendent, de l'etranger, mais aussi de Siberie (notre wagon était essentiellement composé de jeunes d'Irkustk ou d'Ulan Udé qui rentraient pour la reprise des cours). C'est aussi malheureusement un shlaggy hub militaire. La Marine russe quoi. Alors certes l'uniforme de marin fait plus innocent et moins agressif, même c'est tout de même la merde sur ce point. Mais le summum pour moi c'est les gigantesques grues de fret pour les bateaux. En fait Vladi, c'est Saint Nazaire en plus actif, plus gros, plus fresher, plus industriel, plus gros 4x4 et make up bourgeois, et surtout plus n'importe quoi. Donc impression d'être à la maison tout en étant à l'autre bout du continent, ce qui fait tout de même bizarre. Sur l'actu politique locale, on a pas spécialement glané beaucoup d'infos, si ce n'est que selon notre logeuse, "ici on aime pas trop faire des manifestations mais faut pas trop nous embêter". Traduit dans les faits, ça donne une acceptation passive des megalomanies autoritaires de Sir Poutine, mais aussi une manifestation-voiture monstre lorsque celui ci vient à Vladi et annonce l'interdiction prochaine de l'import de voitures japonaises (que tout le monde conduit). Si on était dans un film, on pourrait se dire que chouette c'est les irresistibles Vladi-Gaulois qui résistent à l'envahisseur moscovite, mais en vrai on se rend compte que comme d'habitude, ça pue et qu'il ne s'agit de la défense d'un petit confort de vie, et non d'une opposition frontale à la ligne politique du pays. Bref, politiquement, c'est toujours pas la grande folie, et le plus horrible c'est qu'on finirait presque par s'habituer, même si au fond on sait que c'est degeu. M'enfin on va pas se laisser abattre pardis ! La prochaine fois je reviens et je choppe un visa 3 mois, ça jte ldis l'ami !
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Saison 2, épisode 10 : TTAF, AP, FOG, FAWB, WTF ?
Des lettres, des acronymes de partout pour désigner les projets, voici mon quotidien. Je vous propose donc un petit tour d’horizon d’une petite partie des projets menés par les Services Culturels. Et pour l’occasion, voici un GIF de Lin-Manuel Miranda, une nouveauté dans ma collection :
• TTAF = The Thing About France, bien évidemment. Le podcast est toujours le gros projet sur lequel je travaille, avec pas mal d’enregistrements, des passages au studio, et désormais également du montage avec mon ami Audacity. Je coupe les hésitations et les passages trop longs. Le 12 juin est sorti l’épisode de Jonathan Galassi, très axé littérature puisque Galassi est le président de la très importante maison d’édition FSG. Et le monsieur est effectivement très calé en littérature : Mallarmé, Houellebecq, Bonnefoy... il en connaît des rayons de bibliothèque. Mais j’ai eu un coup de coeur pour les invités du dernier épisode, Mickalene Thomas et Racquel Chevremont, dans le domaine des arts visuels. J’ai découvert Mickalene Thomas, et j’adore son travail. Elle fait des revisites (Cyril Lignac et Mercotte approuvent ce message) ainsi que des portraits en mêlant photographie, collage, peinture, paillettes et motifs. C’est coloré, ça claque et c’est engagé, que demander de plus ? Dans l’épisode, elle parle notamment de son passage en résidence à Giverny, et de son rapport à certains peintres français – Monet évidemment, mais aussi Matisse, Seurat et Manet. Ci-dessous, Le déjeuner sur l’herbe : les trois femmes noires et Portrait of Din #5. Plus d’oeuvres sur son site, et une exposition dans une galerie à Paris à la rentrée.
• AP = Albertine Prize. Pour la troisième année, les Services Culturels ont décerné le Prix Albertine, qui est un prix du public récompensant une oeuvre francophone traduite en anglais dans l’année précédente. Cette année, la compétition opposait En attendant demain de Nathacha Appanah, Désorientale de Négar Djavadi, Petit Pays de Gaël Faye, Chanson douce de Leïla Slimani et L’Ordre du jour d’Éric Vuillard. C’est Négar Djavadi qui a gagné, et qui a reçu son prix lors d’une cérémonie dans notre Payne Whitney Mansion. Cette statue est une mini réplique d’une statue qui se trouvait dans le bâtiment. C’était une belle déco, jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il s’agissait d’une statue de Michel-Ange, rien que ça ! Elle a traversé la rue et se trouve désormais au musée du Met grâce à un prêt des Services Culturels, récemment renouvelé pour 10 années supplémentaires. C’est la seule sculpture en marbre de Michel-Ange exposée dans un musée en Amérique du Nord. Et Négar Djavadi, ainsi que sa traductrice Tina Kover tiennent ici une mini-réplique, aux côtés de François Busnel, qui parraine le Prix Albertine. Cette année marquait aussi le lancement du Prix Albertine Jeunesse, la même chose, mais avec des livres pour enfants, et un programme axé sur la pédagogie dans les écoles françaises et bilingues.
J’ai acheté Désorientale pour le faire dédicacer, je vous tiens au jus quand je l’ai lu. Je dois vous avouer que je militais pour Gaël Faye, parce que j’avais très très envie qu’il vienne. Il écrit des chansons qui sont belles et intelligentes, et Petit Pays est un excellent livre, très dur à lire, mais nécessaire. J’ai fait un lobby intensif, vous qui lisez avez certainement voté sans même le savoir, mais il n’a pas gagné. Ma victoire restera qu’il m’a retweetée – ou plutôt, il a retweeté une citation de moi. 5 personnes ont listé les raisons pour lesquelles il fallait voter pour un livre, et j’étais en charge de Gaël Faye, qui a retweeté ma raison ! Leslie, intern @franceinnyc, c’est moi !
• FAWB = Fly Away With Books. Je ne travaille pas trop sur ce projet, mais c’est bientôt, et c’est fort sympathique. Il s’agit d’un festival de 4 jours pour faire redécouvrir le livre aux enfants de 4 à 10 ans grâce à des illustrateurs français. Au programme, 4 jours d’ateliers créatifs pour dessiner, illustrer, lire, et même apprendre à faire des livres en relief ! C’est coloré, c’est du livre, c’est festif, on valide.
• FOG = Films on the Green, un festival gratuit de cinéma en plein air qui existe depuis plus d’une dizaine d’années ! Dans Central Park, Washington Square Park, Transmitter Park... Les Services Culturels installent un écran géant et projettent un film français par semaine. Cette année, le festival est consacré aux femmes réalisatrices et dédié à Agnès Varda. La saison s’est ouverte avec Coco avant Chanel d’Anne Fontaine le 31 mai, et il y aura aussi Chocolat de Claire Denis et Tomboy de Céline Sciamma. Tous les films sont projetés en version originale avec des sous-titres en anglais. Je suis allée voir Pupille (In Safe Hands en anglais) sur Washington Square Park (aka le faux Arc de Triomphe) et c’était vraiment très émouvant. Les projections attirent pas mal de monde, des français mais aussi des francophiles et des passants qui restent par curiosité. Beaucoup viennent très préparés, avec des plaids, des couvertures pour s’asseoir dessus et de quoi faire un bon repas entre amis. C’est un bon plan de l’été à New York ! Ce festival a été décliné en Films on the Lake : même principe, mais à Chicago, qui consacre cette année une série au Paris cinématographique. Ci-dessous une petite photo du soir où j’y étais :
Voilà quelques uns des projets en cours aux Services Culturels. Comme vous pouvez le voir, cinéma, livre, audio... personne ne chôme malgré les départs en vacances et les voyages au festival d’Avignon ! On se retrouve pour un débrief de mon passage à Montréal (sponsor officiel du N’Éric) si mon très cher fournisseur d’accès à Internet STUPID SPECTRUM daigne me laisser accès au fameux réseau 2G. (Vous pouvez suivre tous mes accès de rage via mon Twitter, ici, tout est calme, sérénité, et BORDEL IL EST déjà 23h23 EST-CE QU’IL EST PAS TEMPS DE SE METTRE EN PYJAMA ?)
PS : On est déjà en juillet, c’est dingue ! Cette saison sera très courte, même si je vais essayer de vous raconter autant de choses que possible au cours de ce dernier mois.
#nyc#new york city#films on the green#albertine#albertine prize#cultural services#the thing about france#podcast#mickalene thomas#disoriental
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Dimanche 6 août 2017 - jour 25 : visite des temples de Kyoto.
La préparation de la journée a été dure : il y a (à peu près) 4378 magnifiques temples à visiter à Kyoto, plus des jardins, un château, des collines, des vieux quartiers et… nous n'avons qu'une seule journée…
Avant même de commencer, nous pouvons solennellement vous déclarer que nous reviendrons un jour à Kyoto la magnifique.
Nous avons opté pour trois destinations : la première : le pavillon d'or (un temple, le kinkaku-ji), la seconde : le pavillon d'argent (un temple, le ginkaku-ji) et le dernier : le kiyomisu-dera, un autre temple dans le vieux quartier de Gion, ancien quartier de geisha.
Nous nous levons tranquillement ce matin, Popo et moi en forme, un peu plus dur pour Estelle (le contraire d'hier, ma parole nous ne sommes pas synchro!). Petit déj avalé, nous prenons notre bus et arrivons au fameux temple d'or (“pavillon d'or!” s'exclame Estelle). C'est littéralement un temple d'or (“un pavillon d'or” reprend Estelle), qui brille et nous fait mettre des lunettes de soleil. Il y a un monde fou (mais il y a un monde fou partout ici). Il s'agit d'un temple du bouddhisme zen. Il est au milieu d'un jardin zen humide, avec de la mousse au sol. Il y a un lac magnifique. Nous faisons le tour, et de belles photos, tout en discourant avec Popo sur le cheap de ce temple, et sur le fait que je vais bientôt l'acquérir (mais qu'il n'est sûrement pas assez cher pour moi).
Nous quittons ce temple relativement émerveillées, il était magnifique et hors du temps : c'est un jardin au milieu de la ville mais on se croirait en pleine campagne. C'est vraiment superbe.
Nous prenons un autre bus pour rejoindre le temple d'argent, appelé normalement le pavillon d'argent. Petite arnaque, celui-ci n'est absolument pas en argent, mais en bois (wtf). Et si j'ai beaucoup aimé le premier, j'ai vraiment adoré celui-ci. C'est également un temple du bouddhisme zen, avec un jardin zen humide à la Japonaise, avec un lac. Mais c'est vraiment de toute beauté, incroyablement apaisant et hors du temps. Le genre d'endroit qui donne envie de s'asseoir et de contempler. Une merveille!
En sortant, nous allons manger, puis nous allons deguster une glace pilée au sirop pour Pauline et moi, et un green tea matcha latte pour Estelle (notez-le définivement : Estelle = matcha (si vous avez besoin d'idées cadeaux pour elle un jour : matcha, matcha, matcha!!)
Et ça fait du bien! Nous passons l'heure la plus chaude de la journée (37° humide annoncé, 57 ressenti par nous-même) au frais du café, clim et glace : le paradis !
Après notre pause climatisation, nous reprenons un bus direction le quartier de Gion et le temple que nous avons élu comme notre destination : le Kiyomisu-dera. C'est un immense temple à flanc de colline. Il y a des parties du temples qui ont les codes du shintoïsme et d'autres parties qui ont les codes du bouddhisme zen, donc au final nous n'avons pas bien su qu'elle était l'obédience de ce temple (mais ce qui est sur c'est que les religions se marient bien mieux ici que chez nous…. prenons-en de la graine !).
Au temple, nous avons vue sur la ville où un orage fait déjà rage un peu plus loin : et quelle rage! D'où nous sommes, c'est magnifique, ça fait une lumière super belle et nous voyons bien la délimitation. Au fur et à mesure de la visite du temple, nous voyons l'eau rage se déplacer et nous éviter! Nous aurons seulement une petite pluie sur la fin, mais rien de méchant. N'empêche que tout cela rafraîchit l'air et notre visite n'en est que plus agréable. Nous passons de bâtiments en bâtiments, admirant la vue et l'architecture. Nous arrivons près du bâtiment dédié à l'Amour. Il y a le chemin des pierres : il y a deux pierres distantes de 18m, si en fermant les yeux on parvient à aller jusqu'à l'autre pierre, notre vœux de rencontre amoureuse se réalisera. On a le droit à une aide. Je tente donc l'aventure, assistée par Pauline et je réussis, à ma grande joie!!
Nous poursuivons la visite et la terminons en contrebas. Il y a un cimetière et nous passons un peu de temps à l'observer. Nous redescendons par les petites rues du quartier ancien, il y a des vieilles maisons traditionnelles, des tas de petits magasins à touristes pour nos yeux émerveillés, etc.
Finalement nous rentrons bien crevées mais heureuses de notre journée ! Nous terminons par un repas acheté au supermarché par Popo (dont de la salade et des tomaaaaaaates!).
Demain, le typhon Noru passe par chez nous (pas trop de vent mais des trombes d'eau prévues…..) donc nous allons changer un peu le programme… On vous racontera ça demain ;)
Julie
#kyoto#julie#semaine4#japon#août#temple#kinkaku-ji#ginkaku-ji#kiyomisu-dera#orage#ô rage#ô rage ô désespoir#eau rage#or#argent#shintoïsme#bouddhisme zen#promis on reviendra#jipoki à kyoto
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THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE (2018) Le projet maudit de Terry Gilliam arrive enfin sur les écrans, après moult péripéties qu’il serait bien trop long d’évoquer ici: en bref, le film a débuté son tournage en 2000, et son réalisateur a du faire face à un grand nombre d’imprévus -décès de Jean Rochefort et John Hurt dont le long-métrage est dédié à leur mémoire, intempéries bibliques, et autres attaques cérébrales dont l’ex-Monthy Python fit les frais-, jusqu’à ce que le miracle se produise enfin... Clôturant le Festival de Cannes le 19 mai 2018, DON QUIXOTE devient réalité, et ce qui est intéressant, c’est de savoir si oui ou non le film est bon, en plus de déceler si Gilliam a pu accomplir ce vieux fantasme: immense à la manière d’un drogué FEAR AND LOATHING IN LAS VEGAS (1998), détaillé comme un 12 MONKEYS (1995) et visuellement aussi dense que THE BROTHERS GRIMM (2005), ce long-métrage est tout simplement l’accomplissement cinématographique incarné. Mêlant mise en abyme savante et originalité folle, DON QUIXOTE fait place à l’improbable duo mené par le très drôle Adam Driver -aux antipode de Kylo Ren- et le puissant Jonathan Price, qui avait déjà joué pour Gilliam en 1985 dans le barré BRAZIL!, dans le rôle du chasseur de moulins à vent. Parvenant sans mal à nous emporter dans un tourbillon esthétique et créatif, le réalisateur surdoué ne prend pas de gants, perdant les néophytes dans un plaisant road-trip espagnol aux magnifiques panoramas, tout en kidnappant les connaisseurs dans une oeuvre ultime, quintessence du savoir-faire du bonhomme. On y suit donc Tony Grisoni, publiciste arty à 200%, tournant en Espagne près de là où il avait réalisé son premier film: très vite, il retrouvera des souvenirs oubliés, changés, lieux ou personnes, qui vont le mener à côtoyer un vieil homme fou -le fameux DON QUIXOTE- dans une relecture moderne du contre, tissé avec des extensions scénaristiques à la fois comiques, violentes, effrayantes, et surtout très WTF. On rit, on hallucine, et ça ne s’arrête jamais, l’anti-héros doté d’une poisse qu’on aime imaginer être celle de l’homme derrière l’objectif martyrisé par ce vieillard aux épiques utopies. Gilliam sait comment rendre cohérent son DON QUIXOTE, aux niveaux de lecture multiples et curieux: tout est très bien filmé, et on retrouve également ce grain de sable inhérent au réalisateur british, coinçant le même rouage. Seul problème du visionnage, le troisième quart du film, qui s’essouffle un peu au risque de faire décrocher les non-initiés: et pourtant, on est happés par cette excellence d’absurdité comique, fruit du cerveau d’un des Maîtres absolus en la matière. On peut attribuer à THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE le statut d’oeuvre à part, unique dans son fond et sa forme bien que reconnaissable quasi-immédiatement par le style Gilliam: un imaginaire illimité et débridé regorgeant de talent, exemple pur d’une ténacité qui paye. Au-delà de cette quête personnelle, THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE est certainement un des grands films de l’année 2018, marquant de son empreinte inimitable le vaste paysage du Cinéma: vibrant et touchant, chaque scène est en elle-même une histoire, contée de la plus belle des manières. Plus qu’un chef-d’oeuvre, une expérience de télépathie avec Terry Gilliam en personne, cristallisée à jamais. Chapeau bas pour cette leçon mémorable. NEVER GONNA GIVE YOU UP /20
#themanwhokilleddonquixotemovie#lhommequituadonquichottefilm#adamdriver#terrygilliam#2019#critiquedefilm
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LE TOP 5 DES MEILLEURES POCHETTES DE DJ KHALED
Alerte Snapchat ! À l’occasion de la sortie de « Major Key », passage en revue des covers les plus WTF du plus Khaled de tous les DJ…
En 2016 qui ne connaît pas DJ Khaled ? Dénué du moindre complexe, l’homme sans qui Snapchat ne serait pas vraiment Snapchat, revient avec un neuvième album / compilation / playlist (à vrai dire on ne sait toujours pas).
Comme à l’accoutumée depuis une décennie, la recette se veut un fourre-tout de tubes bourrins calibrés pour tourner tout l’été portés par les têtes d’affiche les plus efficaces du rap mainstream, le tout nappé d’un marathon promotionnel haut en décibels.
Tout cela sans oublier la cerise sur le gâteau, cette touche de baroque qui grave encore un peu plus la légende du bonhomme dans le marbre : une pochette dont l’exubérance n’a d’égal que l’absurde.
Voyage aux confins de la perplexité et du second degré avec le top 5 de ses plus belles œuvres.
Listennn... the Album (2006)
Premier échelon de sa discographie à venir, cette cover présente néanmoins les germes de ce que deviendra DJ Khaled.
Bien que le rendu soit un peu cheap et encore mal assuré, le message est clair : on n’est pas là pour donner dans la finesse ou dans la fioriture.
Son irruption dans le game est celle d’un personnage de jeu-vidéo, à mi-chemin entre le troll de forum et le Yoga Flame de Dhalsim.
Khaled ou le Michael Bay du rap.
Kiss the Ring (2012)
En route vers les sommets, Khaled emprunte ici aux Dons mafiosi et au penseur de Rodin.
Plus introspectif que jamais, il n’en arbore pas moins une bagouze qui rendrait fou de jalousie le Mandarin et la reine d’Angleterre si elle ne ressemblait pas un peu trop de près à une breloque de fête foraine.
L’expression de son visage semble traduire un léger moment de désarroi (on n’ira tout de même pas jusqu’à parler de doute) – à moins que ce ne soit de la consternation à l’écoute des prestations microphoniques d’Ace Hood.
Suffering From Success (2013)
Avec cette pose plus shakespearienne que jamais, le Hamlet de Miami nous la joue aussi contrit et accablé que son modèle.
Prisonnier de sa cage dorée, assailli par une réussite qui l’oppresse chaque jour un peu plus, il n’en porte pas moins assez de « juwllery », pour racheter tous ses pêchés au carré.
Si trois ans après les faits, personne n’a vraiment encore compris en quoi Khaled « souffrait de son succès », personne n‘a su depuis marier avec autant de naturel amour de la sagesse et ostentation matérialiste.
I Changed a Lot (2015)
Les rappeurs ont beau n’avoir jamais été vraiment réputés pour la subtilité de leurs placements de produits, cette pochette aux faux airs de flyer pour grande surface bat un nouveau record.
En même temps pourquoi s’encombrer à faire compliqué ? Posé devant son restaurant, Finga Licking (« Lêchage de Doigts » en VF), Khaled n’hésite pas à recopier intégralement l’adresse des lieux en bas à gauche.
On en oublierait presque ce titre mensonger en diable (Khaled sera toujours Khaled), et cet air absolument hébété qui lui donne des airs de clone en cire ayant avalé de travers une chicken wing.
Major Key (2016)
Voilà ce qui se passe lorsque l’on arrose avec ardeur les plantes de la réussite – et que l’on fait venir un vrai lion dans son jardin.
Tout en métaphore cette cover se veut selon ses dires « une représentation 100% authentique de sa vibe spirituelle ».
Désormais porteur du médaillon Roc Nation, DJ Khaled se dépeint là comme le maître des clefs d’un lifestyle aussi peace que rococo.
Note à l’attention de ceux qui veulent s’asseoir sur le trône : va falloir s’asseoir sur sa bedaine.
Publié le 29 juillet 2016.
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Une histoire de disques durs et de rage contre la machine
Comme le titre de mon blog “Je ne sais pas vivre” l’indique, j’ai commis pas mal d’erreurs dans ma vie et pourtant, il n’y a pas beaucoup de choses que je regrette vraiment! C’est peut-être parce que d’habitude j’attends assez longtemps pour que mes conneries finissent par révéler un revers positif insoupçonné. Mais quand ce n’est pas le cas? Alors, je suis bien obligée d’admettre que j’ai fait de la merde.
Une des ces rares choses que je regrette et regretterai toujours, c’est sans doute la négligence que j’ai montré par le passé vis-à-vis de mes anciens disques durs. Je pense surtout à la tour de mon vieil ordinateur que j’ai laissé chez mes parents quand je me suis barrée d’Italie. Un jour, j’aurai récupéré ce qu’il y avait dedans, je me disais. Depuis, j’ai eu sept ans (SEPT ANS!) pour aller la chercher et m’occuper d’extraire mon archive de photos, mais je ne l’ai jamais fait. Résultat: mes parents ont vidé la cave et à l’heure où j’écris LE disque dur avec toute mon adolescence dedans se trouve probablement quelque part dans une décharge abusive de la camorra.
Je regrette le sort de ce disque dur. J’ai mis du temps à accepter de dire au revoir aux souvenirs qu’il contenait: les sorties avec les copines, mes premières nudes, et surtout, tous les souvenirs des premiers concerts auxquels j’ai assisté. Ça, ça me fait toujours mal au coeur et je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qu’il se passerait aujourd’hui si j’avais agi autrement. Si je n’avais pas procrastiné mon backup, aujourd’hui je pourrais aller piocher une belle photo dans mes archives en toute simplicité et la poster en écrivant: « Wow! Regardez: il y a 12 ans aujourd’hui j’ai vu Rage Against The Machine! » - MAIS NON: je n’ai plus aucune photo de ce jour là et le seul moyen de pouvoir récupérer ces images serait de demander à mon ex si par hasard lui il aurait ces photos quelque part. MAIS NON: je ne vais pas faire ça, car une autre des rares choses que je regrette vraiment c’est d’avoir permis à ce connard de gâcher deux ans de ma vie, alors pas question de lui demander un service quelconque. Du coup, cette intro c’était juste pour dire qu’il y a douze ans aujourd’hui, je voyais Rage Against The Machine sur scène et même si je n’ai pas de belles photos de ce jour là à vous montrer, j’ai envie de vous raconter cette journée qui restera gravée à jamais dans ma mémoire, même sans support visuel.
Toutefois, c’est dommage que vous ne puissiez pas admirer mon look flamboyant d’ado perturbée, alors essayez d’imaginer: cheveux courts couleur violine, jean gris délavé déchiré aux genoux et décoré avec des paroles de chansons écrites au marqueur, ceinture cloutée, t-shirt Nirvana coupe DIY et grosses DC rose et noires au pieds. Ce n’est probablement pas ce que je portais ce jour là précisément, mais ça vous donne une idée de la gueule de mon dressing. À seize ans j’étais en mode fuck everything and most of all myself et j’assumais ma vision anarchique du style: j’avais l’habitude de porter au moins trois chaines au cou et une couche épaisse de bracelets à chaque poignée, composée surtout des lacets de Chuck Taylor Converse All Stars et de bijoux en cordelette tressés par mes soins, que je mettais surtout pour cacher mes tentatives d’automutilation après avoir vu Thirteen. Mais on parlera des joies de se couper au rasoir une autre fois, maintenant on retourne au 14 Juin 2008, quand en exhibant sur mon corps tout le malaise vestimentaire de ma génération, j’avais l’oreille collée à mon Nokia à clapet et j’attendais qu’on décroche de l’autre côté.
« Elle répond pas », j’avais annoncé à G et L, respectivement mon petit copain de l’époque (qu’il soit maudit!) et un bon pote du lycée. On était sur le quai, gare de Milano Centrale, et on attendait le train qui allait nous amener à Modena, à ce concert qu’on n’aurait jamais cru pouvoir vivre un jour. I mean, Rage Against The Machine! Avant, c’était juste l’énième groupe trop bien que je n’aurais jamais vu jouer parce que j’étais née à la mauvaise époque. Ça me foutait le seum quand je pensais à tous les artistes que j’avais loupé à jamais - surtout ceux qui étaient morts car eux c’était sûr qu’ils allaient pas ressusciter pour un reunion tour.
Puis, un truc magique s’était produit, un truc auquel personne ne s’attendait et pour lequel on doit paradoxalement remercier la présidence Bush: Rage Against The Machine avait annoncé sa réunification ET un tour, le premier depuis leur séparation en 2000, séparation advenue pile le jour de mon anniversaire (c’est vraiment vrai! 18 Octobre 2000, alors que je fête mon 9eme anniversaire avec toute l’insouciance du monde, Zack De La Rocha se casse de RATM - c’est trop une coïncidence de fou pour ne pas l’inclure dans le récit). Ma réaction au début avait été WTF?! Pour de vrai? Et il y a un tour?! Et quand les dates du tour avaient été annoncées, j’avais demandé à mon père de passer au bureau de tabac en rentrant du boulot pour m’acheter un ticket pour la seule date italienne. Le cul qu’on a eu! Il n’y a pas grand monde qui veuille venir jouer en Italie, et je ne sais pas pour quelle raison exactement, mais sincèrement vu à quel point rien ne fonctionne chez moi, ça ne m’étonne même pas.
Anyway, j’attendais ce jour là depuis des mois: c’était le premier weekend après la fin des écoles et sincèrement, je ne pouvais pas imaginer un meilleur début de vacances d’été. Je veux dire: Rage Against The Machine! Qu’on me frappe avec une saucisse, c’était juste incroyable! On était donc là, avec G. et L. au quais 17, avec nos sacs Eastpak sur les épaules et on attendait P, qui ne répondait pas au téléphone. P. était ma meilleure amie du lycée. On était dans la même classe, on aimait les mêmes musiques, on s’échangeait nos t-shirts Emily The Strange et l’été d’avant, son frère avait accepté de nous amener avec lui au Gods of Metal, le premier festival de musique de ma vie (où j’ai vu Korn, Ozzy Osborne et beaucoup d’autres et bien évidemment, ces photos là étaient aussi dans le fameux disque dur putain de merde).
« Je suis malade, j’ai mal au ventre, je ne viendrai pas. Amusez-vous sans moi! », c’était le texto que j’avais reçu après ma troisième tentative d’appel dans le vide. Je savais que quelque chose ne tournait pas rond: on ne renonce pas comme ça à un truc pareil, à une occasion pratiquement unique dans la vie! On gobe sa demi-boîte de Smecta et on sort conquérir le monde! Mais les portes du train venaient de s’ouvrir et le temps de monter, de choisir une place et réaliser encore une fois qu’on allait vraiment aller voir Rage Against The Machine le soir même, j’étais déjà passée à autre chose. De toute façon, elle n’avait pas décroché au téléphone. Trois fois. Donc, elle n’avait visiblement pas envie de parler, alors je l’aurais appelée le lendemain.
Aller aux concerts dans une autre ville reste une de mes activités préférées, même si je le fais beaucoup moins souvent qu’à cette époque là. Mon corps a désormais atteint sa limite de tolérance à l’inconfort général de la routine festivalière, mais à 16 ans tout est une aventure excitante. La queue à l’entrée, la poussière, la chaleur, la queue pour les toilettes, les toilettes, la fidèle couche de crasse sur la peau, produite par le mélange de tous ces éléments que je viens d’énumérer…tout fait partie de l’expérience et il y a aussi tout un tas de rituels! Le premier étant l’incontournable étape préliminaire du supermarché. C’est important. Il faut des ingrédients frais et de qualité, parce qu’un italien n’oublie jamais de bien manger et ne néglige aucun repas.
On était arrivé à Modena en fin de matinée, et notre première mission était donc trouver l’Esselunga (enseigne de supermarché italien) local et choper de quoi se nourrir à midi. On avait consommé nos panini al prosciutto assis sur le béton du parking comme la tradition le veut et on était ensuite parti faire un tour dans le centre ville, en attendant l’ouverture des portes. Modena est une très joli ville, allez-y faire un tour à l’occasion, avant la fin du monde (qui approche, n’est-ce pas, 2020?). Vers seize heures on avait enfin pu entrer au stade Braglia. Évidemment la scène était vide, mais comme il faisait chaud et que la bière était pas chère, j’étais déjà bourrée quand la première partie, Gallows - groupe punk hardcore britannique - avait commencé. Alors pendant le concert de Linea 77 - un groupe punk hardcore de Turin - qui avait suivi, j’avais bu une grosse bouteille d’eau pour redescendre. J’avais été trois fois aux toilettes en deux heures mais comme je disais toute à l’heure: à 16 ans rien ne me faisait peur.
Je me demande toujours comment marche vraiment la mémoire. Comment le cerveau décide ce qu’il va retenir et ce qu’il va jeter à la poubelle? Je me souviens énormément de trucs anodins de cette journée du 14 Juin 2008 et en même temps, j’ai dîné 365 jours par an pendant 19 ans avec ma famille et je n’ai que quelques flash de souvenir non spécifique par rapport à ce rendez-vous quotidien partagé avec les gens les plus chers de ma vie. Ne le dites pas à ma mère, elle aime trop me répéter que je suis une égocentrée sans coeur.
Mais revenons à nous. Je me souviens que après avoir été aux toilettes pour la troisième fois, je venais tout juste de rejoindre mon petit copain G et de l’embrasser, quand j’ai entendu une sirène. En me tournant pour voir ce qu’il se passait, je m’étais aperçue que la scène était plongée dans le noir. Les gens poussaient des cris et la sirène continuait de sonner. C’était beau à voir: le soleil venait à peine de se coucher et le ciel était d’un bleu intense, encore clair à l’horizon. On savait qu’il ne s’agissait pas d’un alarme, que cette sirène faisait partie du show. Toute l’attention était maintenant sur la scène. Avec les lumières éteintes, on ne distinguait pas grande chose là-dessus, mais après quelques minutes de suspense, quatre personnages en combinaison orange avaient fait leur apparition au centre. Des phares s’étaient allumés et étaient maintenant pointés sur eux. On comprenait enfin mieux ce qu’il se passait: les personnages avaient une capuche noire sur la tête cachant l’intégralité de leur visage, des sacs fermés autour du cou. « Ce sont les prisonniers de Guantanamo! » quelqu’un avait crié dans le public pas loin de nous. Le cri perçant de la sirène continuait de sonner, pendant que des instruments étaient apportés aux quatre silhouettes orange: une guitare, puis une basse…l’un après l’autre, chacun des quatre personnages s’était dirigé à son poste et juste avant que la sirène s’éteigne, le début d’un riff bien connu avait commencé, en provoquant une explosion de hurlements. C’était Bombtrack et je m’en souviens comme si c’était hier. En écrivant ce blog, je me suis dit que c’était quand même dommage de ne pas avoir de photo de ce jour là à partager. Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas y penser avant, mais merde: Youtube! En voyant cette vidéo que je vous mets ci-dessous, je me dis que j’ai peut-être perdu mon disque dur à jamais, mais je peux au moins remercier mon cerveau de ne pas avoir oublié cette journée inoubliable d’il y a douze ans.
C’était un concert mémorable. Tom Morello avait balancé sa guitare dans le public. On avait essayé de voir sur qui elle avait atterri et si quelqu’un allait repartir vraiment avec, mais on était trop loin. Le concert terminé, fatigués, sales, ivres et heureux, nous étions sorti avec la foule et nous avions rejoint la grande marche collective vers la gare du train. Comme beaucoup d’autres, nous allions passer la nuit sur le sol en granit de la salle d’attente, en attendant le premier train du matin. J’ai dormi par terre blottie contre G et je repensais enfin à P. Je ne savais toujours pas ce qu’il s’était passé, pourquoi vraiment elle n’était pas venue. C’était dommage. J’aurais bien passé cette journée avec elle, à ce concert qu’on avait tant attendu. Mais j’allais découvrir le lendemain quelle était la raison de son absence. P. avait reçu un appel du lycée. Ils lui avaient annoncé qu’elle allait redoubler l’année. À la rentrée, elle avait changé d’école et assez rapidement, on a fini par s’éloigner. Je me demande si aujourd’hui elle regrette avoir loupé ce concert...dans tous les cas, Rage Against The Machine a annoncé un nouveau tour et si le Covid19 le veut bien, elle aura peut-être une deuxième fois. Cette fois il faut probablement remercier la présidence Trump...
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You’re Bringing Me Down ? Not my words but the one of LCD Soundsystem. Astonishing on stage by the way. To this passive-aggressive love letter to New York, does Lilly Allen step up with a love song for London ? Maybe not that easy to adopt it these times.
Mais tu me déprimes. Ce n’est pas de moi mais de LCD Soundsystem. D’ailleurs si époustouflant sur scène. Si sa déclaration d’amour à New York est si passive – aggressive, Lily Allen a-t-elle réhabilité le genre avec LDN ? Peut-être un peu plus difficile à accepter ces derniers jours.
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Modern Life is rubbish. I am just reporting that again from the Blur‘s creation. Brexit and settled status asked us to … settle our relationship with the city. As a « London you don’t love me anymore but what about me ? » Maybe because, after the first years of passionate story with the city, life brings you to a crossroad in this love story. The French and European girl that I have had to step down a bit for this La Vie en rose vision of the WTF London City. And because in terms of « rose », I am more la vie en rosé, I needed a little help from my friends. To get a good overview I went to the picturesque West called Notting Hill in good company for a new tour of the city.
« La vie moderne, c’est de la camelote. » C’est pas moi, c’est de Blur. Le Brexit et la demande de settled status a dû régler pas mal de questions notamment : la relation à continuer ou pas avec la ville. Un ultimatum à établir avec un pays qui a pris la décision d’une rupture de façon unilatérale. Comme s’il fallait faire le bilan après les premières années de passion. La Française et Européenne qui sommeille en moi a dû alors enlever ses lunettes roses dans une cité quelque peu désorientée. Et comme les Français sont plutôt rosés que roses, je ne pouvais que partager cette réflexion avec les miens. Et pour avoir une vision générale du cas, il fallait bien ce pittoresque Ouest autrement appelé Notting Hill pour que la compagnie fasse un tour bien particulier des lieux.
Solene: Dress by Zapa -Earing by Accessorize– Necklace by Tatty Devine– Shoes by Lacoste
She used to Smile and then wanted to Fuck you. Lily Allen tends to be more media-friendly to promote her new album or lifestyle. But the musician is part of the wall of fame as well, adding the fact that she is the god-daughter-in-law of the legendary Joe Strummer. This indie girl tends to answer her god father in dancing LDN. Three letters for a big story, the one of the city with pros and cons, the ups and downs of a city you chose to live in.
Elle est passée de Smile à Fuck You. Lilly Allen est à présent bien plus copine avec les médias (peut-être parce qu’elle est en promotion.) Mais la musicienne fait partie des légendes de la musique british, peut-être que le fait qu’elle soit la filleule de Joe Strummer n’arrange rien. La damoisellle estampillée indé faite-elle une réponse au London Calling de parrain avec LDN ? Trois lettres pour une belle histoire, celle de la ville avec ses supporters et des détracteurs, ses hauts et ses bas, après tout y vivre est un choix.
Paris, ville de l’amour certes… mais aussi celle des pigeons ? Et Londres ? Notre amie Lily a bien mis en images la pollution, la violence inter-générationnelle et masculine dans son clip. Mais, par souci de réalisme, un petit lifting s’imposait pour surfer avec la brillante Outfitteuze entre les clichés et les images d’Epinal de Londres.
Paris, city of love but also place to be for pigeons. What about London ? Lily was into male and infantile violence, urban disillusion and pollution issues as main issues of her music video. We have to refresh this vision with the English wonderful stereotypes. The shining Outfitteuze and I turned into directors and creators of our London lives.
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Kelly: Hat by Asos – Body by Topshop– Skirt by Olive Clothing – Shoes by Nasty Gal
Before the shooting session I had to make a stop at Rough Trade, first London shop. Well because vinyl records still spin me round and – what a coincidence and a tough one- the music video started there. Between the The Kinks Are the Village Green Preservation Society and Nevermind the Bollocks, my fingers couldn’t make their mind up. Who won ? The sound of the 90s music, as I was so judgmental facing the What’s the Song of Morning Glory, taking care of Modern Life is Rubbish in my back. The tune was good, the journey could start, going past places to feel or ignore current affairs.
Avant le shooting, un arrêt à Rough Trade, première du nom à Londres, était obligatoire. D’abord parce que les vinyls me font toujours tourner la tête, mais aussi, quel heureux hasard, car c’était le début du fameux clip originel. Et entre l’album des Kinks et celui des Sex Pistols, le digging, oui c’est le nom de cette pratique, n’était pas evident. Ma préférence est évidemment allée à la BritPop peu convaincue par Oasis mais bien un peu trop attentionnée avec Blur. Comme la musique était bonne, la visite pouvait commencer entre idéalisation de lieux et black out sur certains points noirs.
The former newbies we used to be followed the popular Portobello Road, not to repicture Paddington, Notting Hill or any romantic British creations, but to nudge the alternative picture of the area. Well that is not necessary true as our first stop for St Luke’s Mews, famous for its flourish houses and Penning romantic story thanks to Love Actually. Actually it is the paradise for young flourishing instagramers, well it was, because locals are not the best fans of this #TrendTopic.
Les anciennes nouvelles venues ont donc suivi Portobello Road, pas du tout pour refaire un énième cliché de Paddington, Coup de Foudre à Notting Hill ou autre films à l’eau de rose, mais pour frôler l’épiderme plus naturel du coin. Une balade à St Luke’s Mews, QG de Keira Knightley dans Love Actually, était des plus étonnants mais plus que compréhensibles depuis que les instragrammeuses y ont élu domicile, au grand damne des riverains.
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Him : Jeans & T Shirt by Levi’s – Shirt by Edwin – Shoes by Loake -Watch by Seiko
That’s the fun path, because, slip out from the Gay Pride, a cheery woman can meet an angry naysayer. In the news we heard (oh boy) about the lesbian couple on the night bus. So, is it the true London ? Agressive ? Controversial ? Depends, what do you know about the city ? Is the rent so expensive ? Well so many London lovers come to the city dreaming of a spacious loft in lovely West but end up in a 3 roommate tiny place, at least, not far from the Grenfell Tower.
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He: Shirt by Bonobo –Pants by Primark- Shoes by Dr. Martens- Watch by Swatch – Bag by Quimper
She: Shirt by Pull and Bear – Shoes by Clark’s – Jacket by Lewin – Hat by ASOS – Suitcase by Manoukian
Mais même, dans cette promenade vers la ruée aux likes, une jeune fille échappée de la Gay Pride peut très bien rencontrer un amateur du drapeau LGBT. L’histoire du couple homosexuel molesté est après tout encore frais dans les esprits. Est-ce donc là ton Londres à toi ? Violent et virulent ? Connaissez-vous la ville ? Les loyers hors de prix? Bon certains, nombreux sont venus à Londres en rêvant d’un 3 pièces à Portobello Road et finissent à l’étroit dans une colocation … conviviale à deux pas de la sinistre Grenfell Tower.
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A: Pants by Primark – Shoes & Hat by H&M – Jacket by Camaieu – Top by Topshop
He: Shoes by Barker – Pants & Top by H&M – Watch by Fitbit
Meanwhile, dawn was up and professional afterworks turn into alcohol orgy, a question is raised : what is this magical feeling that transforms damned reality into myth ? Lily was given a ring by someone she was about to meet. Who ? Madness would say : It must be love. Even if some messages can give you a big smile, the wake-up call is sometimes very hard. And the question is : “do you take London as your official house for the better or for the worse, for the richest time or for the poorest ?” Oh London, Yes I do. Sun is in the sky, I don’t want to be anywhere else.
Et alors que le crépuscule montre le bout de son nez, transformant le moindre afterwork en simple … orgie, une question reste en suspend : quel est donc ce sentiment cabalistique qui transforme l’impitoyable vérité en contes de fées ? Lily Allen avait reçu un coup de fil au début du clip. Mais de qui ? Françoise Hardy dirait que c’est le temps de l’amour. Même si certains messages ont le bon goût de faire traîner un sourire sur les lèvres, le réveil aux réalités peut être sévère. Alors à la question : « voulez-vous prendre Londres comme logis pour l’occuper dans le bonheur comme dans les épreuves ? » La réponse est oui. Le soleil brille, reviendras-tu bientôt ? C’est mon village au vert cottage !
Texts: Solène L. Models : A.-N.-A.-H.-E.- Model + Editing: Kelly Model + Pictures by ©Alice Menguy
Pour d’autres histoires musicales à Londres, suivez-moi ou contactez-moi 😉
London, I Love You But… You're Bringing Me Down ? Not my words but the one of LCD Soundsystem. Astonishing on stage by the way.
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Salut à toi ô commun des mortels et fan de GOT !
La Team des Songeuses (Artemissia, Zellena, Mady…), grande fan de la série télévisée, n’a pas échappé à cette vague d’enthousiasme dantesque que génère la série ! Certaines d’entre nous ont même été jusqu’à se prendre un abonnement OCS rien que pour être dans les “startings blocks” et surtout, SURTOUT pour éviter de se faire spoiler ! Et nous avons eu raison ! Car depuis deux semaines que ce soit les réseaux sociaux ou les sites d’information, TOUS y vont avec leurs spoilers !
SHAME ON YOU !
Eh bien, vous savez quoi ?! Nous aussi ! On va vous raconter en détails, avec moult spoilers nos impressions sur la série !
[box type=”warning” align=”” class=”” width=””]ALERT SPOILERS ( Partout, mais vraiment partout, partout)[/box]
Game Of Thrones Saison 8 – Épisodes 1 & 2 – Nos impressions avec moult gifs animés et spoilers ! (Vous êtes prévenus)
Épisode 1
Tadada da Tata dada daaaaaa
Vu par Artemissia avec la complicité de Zellena et Mady
Sans beurre de cacahuète parce qu’elle aime pas ça, ni bière, juste un verre d’eau.
J’avais grand-hâte de découvrir cette nouvelle saison ! La 8e et la saison finale. Un peu comme un match de foot durant la coupe du monde, on a le cœur qui bat et on se mord les lèvres d’appréhension, mais pas trop, sinon la bière, elle coule partout sur nous… Un peu comme sur ce cher Tormund dans le second épisode.
[Zellena] J’ai binge-watché les 7 saisons en un mois pour être prête pour la nouvelle. Je suis sacrément contente de ne pas avoir subi autant de frustration que la plupart des gens qui pinaillaient depuis je ne sais combien de temps hahaha ! Et au passage, cœur sur toi, Khal Drogo !
[Mady] Enfiiiin on peut en parler ! Tout ça en moi, seule, j’en pouvais plus ! Je suis depuis le début, cette fin je l’attends depuis longtemps, je veux du saaaang, du feeeuuuu et… des laaaarmes ! Bref je suis parée à tout ! GoT a fait de moi un monstre qui rigole devant les morts (coucou Little Finger mouhahahaha) atroces et qui ne cille même plus devant une scène cochonne… Je suis différente… Je ne serai plus jamais la même… Merci !
Enfin bref, revenons à nos moutons et au début avec l’épisode 1. Ça y est ! Daenerys est enfin arrivée dans l‘grand ch’Nord ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle y est accueillie froidement (forcément XD). Sansa prend sur elle, j’adore Sansa, elle est belle, majestueuse ! Dany à côté fait un peu pâle figure.
[Mady] Dany est ce qu’elle est, mais elle est honnête depuis le début… Sansa a un peu dérivé, en plus de mal tomber. Du coup j’étais plus côté blonde que rousse sur l’arrivée de Dany dans le Ch’Nord ! Puis Dragons ! Respect !
Tout à fait entre nous, rien à voir avec les retrouvailles avec Jon Snow. Le bâtard du grand ch’Nord qui n’est pas si bâtard que ça, a bien plus de succès avec les nordistes !
(Ô, Johnny Johnny, pourquoi as-tu ramené cette pouffiasse à perruque blonde avec toi ?)
D’ailleurs, ces derniers apprécient moyennement qu’il ait donné son allégeance (et sa quéquette) à Daenerys. La pilule a du mal à passer. Winter is here, c’est le cas de le dire. Après des retrouvailles fortes et chaleureuses entre les Starks qui ne sont pas sans rappeler l’épisode 1 de la saison 1…
Ah, petite parenthèse marrante 😀 J’étais tellement pas bourrée qu’au lieu de visionner tout de suite l’épisode 1 de la saison 8 on s’est refait un bout du 1 en pensant que c’était la 8. Je le jure, j’avais rien bu XD On s’est aperçu que ça clochait au bout de 5 minutes quand même. C’était la saison 1 !
Mais revenons à Port Real avec une Cersei (Saviez-vous que Cersei, ça donne Cerise dans le bon ordre ? Je dis ça…) Lannister qui rumine, car elle n’a pas d’éléphant et plus son frère adoré. Well, que te dire meuf… Et du coup, par dépit elle se tape… Rhaaaa ! Je t’aimais b…b… bien Cersei, mais là, c’est pas possible entre nous ! Quelle faute de goût !
Euron, ça rime avec laideron (oui je sais, je suis médisante), et avec eurk aussi, eurk comme quand on a envie de vomir…
[Zellena] Personnellement je l’aime bien Euron. C’est un gros c…, on est d’accord mais il me fait marrer à tout le temps être en mode Yolo ! Puis lui, quand il a une idée dans la tête, il l’a pas ailleurs… enfin là pour le coup, si..
Qu’elle se paie les services du chef des Fer-nés pour défendre Port Real, soit, je veux bien. Mais quand ce dernier lui sort le plan drague le plus pourri et le plus insultant pour les femmes… Il veut baiser la reine et là on applaudit la réplique de Cersei cent pour cent Girl Power (Vive le féminisme quoi) :
« Tu veux une pute, paie-la. Tu veux une reine, mérite-la. »
Là, j’ai presque applaudi… J’aurais presque été pour qu’elle intègre le groupe des Spice Girls…Presque, parce que quelques minutes plus tard…
Mais pourquoi ?!!!!!!!!!
[Mady] Cersei a encore une fois fait sa Cersei… Mâdame Je-suis-une-reine-mais-bon… Ok… Heuu elle n’est pas enceinte ? Hein ? Quoi ? AH BOOON ? Euron je l’aime bien aussi, un nouveau personnage à détester, parfait dans son rôle !
De retour à Winterfell, j’ai adoré la fin de l’épisode 1 qui m’a bien fait glousser : ce cher Jaime Lannister retrouve Bran, devenue la Corneille à trois yeux, qui a été abandonné de tous sur son fauteuil roulant dans la cour.
[Mady] Personne pour l’aider ce pauvre gosse ! En même temps il fait flipper… Et puis il a une couverture pour lui tenir chaud…
Pour le coup, on aurait presque eu envie de plaindre Jaime… après tout, ce n’est pas comme s’il avait poussé Bran enfant dans le vide…
Ah, si, il l’a fait xD
[Zellena] Et sinon, le sens artistico-morbide des Marcheurs Blancs m’épate un peu plus à chaque fois. Sacré goût de la mise en scène que je tiens à saluer !
The Choses essentielles de l’épisode que l’on attendait pas si tôt ou du tout… c’est à voir.
Oh ! J’ai failli oublier deux choses ESSENTIELLES à cet épisode : le BAISER entre Dany et Jon. Jon d’ailleurs qui se prend pour Harry Potter sur le dos de son hippogriffe.
(Oh, merde, j’ai cru reconnaître le regard d’Ygritte… Tu ne sais rien Jon Snow, mais tu es en train de rouler une pelle à ta tantine)
[Zellena] Ils doivent foutrement bien se marrer les dragons quand même…
En plus de se rincer l’œil pépouze !
[Mady] LA scène que j’ai adoré !!! Genre : Quoiii ? Mais… C’est ta tante, mec…
Et la RÉVÉLATION de la parenté de Jon ! Non, mais là, WTF ?!
Bon, on pardonnera à Sam qui ne s’est pas remis de la “gentillesse” de Dany à l’égard de sa famille. Dany, après l’avoir remercié d’avoir sauvé Sir Jorah (ce mec, il est indestructible, tu le crois mort et pouf, il réapparaît ! Pire qu’une punaise de lit), lui a annoncé qu’elle avait cramé son père et son frère. Sam le prend presque bien… enfin pas si bien que ça quand on voit comment il annonce à Jon qu’il ne mérite pas la couronne du nord mais bien le Trône de Fer, car il est héritier légitime…
[Zellena] Pauvre Sam, sa réaction m’a fendu le cœur.
Et lui qui s’excuse d’avoir volé de pauvres manuscrits ! Raaa un vrai bisounours !
[Mady] J’ai eu de la peine pour Sam… Déjà il apprend pour sa famille d’une façon un peu maladroite puis il doit briser le cœur de son meilleur ami… Il voit bien que Jon est heureux… Argh ! C’est un peu injuste, Bran aurait du se dévouer !
J’avoue, j’ai buggé… Pas Jon, lui il l’a plutôt bien pris… enfin, il a pas tellement eu de réactions à ce sujet. P’t’être qu’il a pas compris en fait.
Pour résumé, ce qu’il faut retenir :
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Un épisode sympa (si, quand même).
Dany va devoir cravacher pour se faire aimer de sa belle-famille.
Cersei, montre qu’elle a mis son cerveau sur “Off” et son vagin sur “open-service”.
Bran, la Corneille à trois yeux est pris pour un vieux bibelot usagé dont tout le monde se fiche. [Zellena] Tu crois qu’il savait qu’il allait devenir un meme ? [Artemissia] Nan… Siiiiii ! Il voit tout, il savait !!
Jon sait monter sur un dragon et qu’il découvre qu’en plus il nique sa tante… Well…
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Next ?
Épisode 2
Et durant tout ce temps, Bran se pèle les cacahuètes !
J’avoue, j’avais vraiment hâte de me lancer dedans après la fin du premier. Première réaction à chaud :
Putain que c’était bon !!!
Voilà, merci, au revoir.
Bon plus sérieusement, dans ce 2e épisode, on reste bien au chaud à Winterfell ([Zellena] sauf Bran visiblement. [Mady] ça va il a une peau de bête…). Pas de Cersei en vue… Forcément, si c’est pour la voir se taper tous les Fer-Nés qui passent… No thanks.
Jaime dont l’arrivée n’est pas passée inaperçue se retrouve devant Jon, Daenerys et Sansa. Si Dany ne rêve que de le punir en l’offrant en pâture à l’un de ses bébés chéris, il sera sauvé in extremis par Brienne (dont le cœur fait boum-boum) qui se porte garante de lui. L’inverse eut été étonnant.
J’attendais leurs retrouvailles avec impatience et je ne suis pas déçue. Tout comme avec Tormund. Et on en parle des retrouvailles entre Sansa et sans c… ? Heu pardon, Theon ! Les fans de pairing vont s’en donner encore plus à cœur joie !
[Zellena] ça sent le love entre eux ou c’est moi qui débloque ?
[Mady] à fond et c’est trop mignooooon !
Z’avez vu la tête à Dany ? J’avoue, j’ai ri.
Daenerys d’ailleurs, se sent l’obligation de parler à sa future belle-sœur et lui rappeler que si elle est là avec eux, c’est par amour pour Jon. Mais bien sûr et les Marcheurs Blancs ce sont des gentils bisounours…. si ce discours aurait pu marcher sur Sansa avant, ce n’est plus le cas maintenant. Je vous ai dit que j’adorais la Sansa 2.0 ?
Alors tu vois, je suis une gentille Sansa, alors arrête de me tirer la tronche. Tout ce que je fais, c’est par amouuuuuur pour Jon.
Winterfell se prépare à la grande bataille et la dernière nuit sera sans doute la dernière pour eux. Le temps de discuter, de boire rire et b… On applaudira les remarques de Tyrion à Jaime concernant la trahison à leur famille, l’adoubement de Brienne par Jaime sous l’œil énamouré de Tormund qui ne dirait pas non à une partie à trois, je pense.
[Zellena] If Tormund dies we riot ! Dieu que je l’aime lui. Si Brienne le recale, moi je le veux bien !
[Mady] Une scène encore que j’ai adoré même si on sait bien que plusieurs vont nous quitter… Les voir tous là… Ensemble… Rire, chanter, draguer… Une scène d’adieu… Trop triste… Snif… Et Tormund qui a tété une géante… C’est trop… Il m’a tuée…
Et là, il y a THE scène qui m’a encore mise dans cet état :
J’avais envie de voir un Arya/Gendry. Depuis un moment d’ailleurs et ben là, j’en fus pour mes frais.
[Mady] Je ne comprends pas tout le foin que les gens ont fait dessus depuis qu’ils ont vu cet épisode ! Arya peut découper, trancher, cuisiner des gens mais pas prendre du temps pour elle ? J’attendais cette scène autant que ses retrouvailles avec Jon et je suis RAVIE pour elle !
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Gendry, l’innocent du village : Salut Arya, ça gaze ?! Regarde la superbe arme que je t’ai faite en poil de dragon valyrien… pardon en acier…
Arya qui a le feu aux fesses : Merci Gendry, mais tu vois, demain je vais mourir alors j’aimerais bien voir la belle matraque que tu caches dans ton pantalon. Tu vois, histoire de pas mourir vierge, parce que ça serait trop la honte.
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Bon ce qu’Arya ne lui dit pas c’est qu’elle a été voir avant son pote Le Limier, mais… Nan, trop vieux et pas assez sexy.
Pendant ce temps, que fait Jon ?
Il assimile enfin ce que Sam lui a révélé et il le répète à Dany qui était venu le chercher pour un dernier corps à corps avant l’assaut final.
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Jon : Désolé tatie, mais c’est pas possible.
Dany : Mais pourquoi tu m’appelles tatie, je suis pas ta tata, Jon !
Jon : En fait si, t’es ma tante que même ton grand frère et bah, c’était mon père.
Dany : Tu mens Jon ! Tu dis ça rien que parce que tu veux mon trône de fer.
Jon : Mais non tata, c’est même pas vrai d’abord ! Et puis le trône y a Cersei qui b… dessus tous les Fer-Nés de Port Real. [/box]
Bon, nos deux tourtereaux n’ont pas trop eu le temps de s’épancher, car le roi de la nuit (et non pas des dance-floor) et ses Marcheurs Blancs sont à leur porte.
L’épisode se termine par un plan sur les Marcheurs Blancs et ça m’a fichu le frisson ! Vivement la semaine prochaine, c’est trop long d’attendre !
En résumé, ce qu’il faut retenir :
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Brienne passe sa soirée avec 4 mecs, elle se fait adouber par Jaime sous les yeux émus de Tormund – le téteur de géante. [Zellena] Au départ ça fait un peu cercle des Alcooliques anonymes quand même… (Il chante vachement bien Podrick, soit dit en passant 😯 !)
[Artemissia] Podrick se prépare peut-être pour la prochaine émission de The Voice ?
Tyrion s’en paie une tranche sur le dos de sa sœur chérie.
Arya se tape Gendry (eh ouais, ça c’est le gros spoil de l’épisode 2).
Sansa accueille Theon de manière plus que chaleureuse.
Jon annonce à Daenerys qu’il est son neveu, genre, juste comme ça
Les Marcheurs Blancs sont aux portes de Winterfell.
[Zellena] Big up à la petite Lady Mormont qui clash sévèrement son cousin Jorah. Et à cette petite fille haute comme trois pommes qui, elle aussi, a envie de coller une raclée aux méchants. ! GIRL POWER !! Et l’instant à la fois triste et trop chou entre Missandei et Ver Gris, on en parle ?
[Artemissia] Comment ai-je pu ne pas en parler ? Vite qu’on apporte le fouet !
[Mady] Et Sam qui donne son épée à Jorah ! Mais ce mec est parfait ! Peut être qu’elle va lui sauver les miches cette épée !! C’est sans dire que le père de Jorah a donné son épée à Jon, Jon a voulu la rendre à Jorah, Jorah a dit non et là Sam lui donne la sienne ! Mais GoT c’est trop chamallow en fait !
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Bon, je crois que vous nous avez perdu là.
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Les Impressions à chaud des Songeuses sur Game Of Thrones Saison 8 - Épisodes 1 & 2 - Avec un Max de Spoilers, on vous dit tout, tout tout, même ce que vous ne voulez pas savoir :D ! De toute façon, on fera pas pire que les autres, promis ;) Salut à toi ô commun des mortels et fan de GOT ! La Team des Songeuses (Artemissia, Zellena, Mady...), grande fan de la série télévisée, n'a pas échappé …
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Descendants of the Sun
Deux ans après, c’est chose faite ! (Oui, c’est comme signer là un exploit) Bien décidé à renouer les liens avec les dramas coréens, en mettant enfin de côté Netflix (mais genre juste un petit peu), quoi de mieux que de s’offrir un casting trois étoiles, une histoire qui se veut logique et structurée, et du bishos hors compétiton ; parce oui, quand même, Song Joong Ki, c’est le top du top. Ce drama, on en a entendu parler aux quatre coins du globe, j’avais même l’impression de passer pour une loseuse tant je vivais dans l’ignorance de “ce truc de ouf quoi”. Alors certes, on rit, on pleure, beaucoup (trop fort ces coréens, je me dis la même chose à chaque fois que je regarde une série, je me dis que les acteurs ne doivent être sélectionnés que pour leur capacité étonnante à nous faire chialer avec eux, même pour une futilité...) mais de là à donner un 10/10, non. Shi-Jin (SJK d’amuuur) est terriblement attachant, déjà physiquement (pardon) mais aussi pour le p’tit bout d’homme à la fois gamin et adulte quand il le faut qu’il montre tout au long de l’histoire. On l’aime lui et ses valeurs patriotiques, le devoir et l’humain avant tout. Quant à Mo-Yeon (accessoirement sa femme in the real life), elle est toute aussi attachante, on aime son côté curieux, mais aussi celui qui veut montrer une femme forte (qui chiale quand même à la première occasion), mais mon Dieu... les paires de claques qu’elle se serait volontiers prises dans la tronche pour lui avoir mit trois râteaux à la suite au capitaine, à toujours l’ouvrir pour le remballer...! Bref. Les deux seconds personnages principaux, dont Dae-Young et son insupportable pot de colle qui se trouve être comme par hasard la fille du commandant, sont attachants malgré tout au fil des épisodes, enfin, je parle surtout concernant Myeong-Joo.J’accroche pas particulièrement à leur histoire, sans doute parce qu’à force d’y voir le père de la fille toujours le nez fourré dans les histoires de cul de sa fille, c’est barbant à force mais il faut reconnaître, qu’il est assez sympatoche le sergent major, surtout lorsqu’il se trouve être auprès de son acolyte. Je ne vais pas m’étendre sur les personnages secondaires, seulement sur un qui se trouve être Onew, chanteur des SHINee. Lui aussi, casting de celui qui fera pleurer tout le monde avec lui, réussit haut la main ; mais mise à part ses nombreuses crises de larmes (pour lui comme pour moi du coup) c’était là une bien belle surprise ! Et là, je me suis souvenue de son petit moment d’opéra au concert à Paris, de ses qualités (correctes) de danseurs, de sa justesse vocale... je me suis dis que ce mec savait tout faire (jalousie bonjoooour). On ne peut que l’aimer ce jeune médecin à son papa. Pour conclure au sujet des personnages, je me dois tout de même de citer Agus, parce qu’Agus, même si c’est le bad boy de l’histoire, c’est aussi LE BISHOSAMERE de l’histoire, j’en ai encore la culotte qui palpite devant tant de beaugossitude (Voilà... pas grand chose à dire malgré tout, c’est le méchant quoi).
L’histoire demeure sympa dans son ensemble. Le coup du tremblement de terre était bien trouvé, tout comme le développement probable du virus, ainsi on ne se retrouvait pas face à une banale histoire de trafiquants d’armes mené par un ancien combattant ultra beau gosse. Néanmoins, il y a toujours quelques ratés dans ce genre de drama qui traite pourtant un sujet assez important, notamment le domaine de la médecine, plus poussé encore, ceux des urgentistes,infirmiers, chirurgiens. Ils opèrent à la belle étoile, pourquoi pas, et encore, pour ne citer que ce moment spécial Dr Quinn, mais le patient, non relié à une poche de sang ou donneur, est ouvert, pépouze, sans que le rythme cardiaque n’en soit plus impacté que ça alors que les chirurgiens prennent le temps de papoter sans bosser, de répondre aux militaires (alors que c’était un cas urgent hein), où que l’urgence du sang ne se manifeste mais parvient quand même à se réveiller le lendemain, presque prêt à reprendre un final 100m. Ou encore cette petite, à deux doigts d’être vendue, qui se prend finalement une balle en pleine jambe et bien que bâillonné, ne pousse pas le moindre crie étouffé, ne se replie pas sur elle-même, en proie à une douleur terrible. Non, elle, elle se fait caresser le cuir chevelu par le capitaine pendant que ce dernier profane des menaces de mort ; genre, comme si c’était tout juste une égratignure. Wtf ?Je sais bien que dans le monde coréen, tout le monde est beau H24, mais cela manque parfois cruellement de crédibilité, tout comme ces bastons à un contre six, ou sept, qu’importe, mais où le capitaine les désarme tous sans en buter un seul ; alors que merde, on parle de trafiquants faisant parti d’un gang ; c’pas comme si une fois désarmé et un peu menacé ils allaient courir dans un champs de mines en se tenant la main en allant aider les militaires et les pauvres du coin. Mais là encore, morale coréenne oblige, pas un mort, juste blessé à coup de poings et désarmés. C’est une histoire qui se veut quelque peu dramatique sur fond de vérité mais dont le tout manque d’une touche quelque peu plus réaliste pour le rendre totalement crédible et je trouve que ça enlève tout le charme de ce drama qui me semblait pourtant si prometteur. C’est malgré tout appréciable de suivre autre chose que leurs habituels carrés amoureux, histoire d’étudiants ou de pauvrette qui aime un riche. 7/10 !
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S01E05: Celui qui lave plus blanc (The One With the East German Laundry Detergent)
On salue au passage ce magnifique titre en VF, une belle référence aux plus glorieuses heures de la publicité pour les lessives (rappelez-vous qu’on parle quand même de l’époque où Maïté faisait de la pub pour Bonux).
(« Choisireuh Bonux, c’étune questiong de bong sansse ! »)
Bref.
L’épisode s’ouvre, comme depuis le pilote, sur une discussion mecs/nanas avec les avantages d’un sexe par rapport à l’autre – et on voit que les scénaristes ont galéré à trouver des trucs sur les avantages d’être une femme, puisqu’ils n’ont gardé que du menu fretin, style « les femmes peuvent voir leurs nichons quand elles veulent » (et ?) (non parce que toi aussi tu peux voir ta propre quéquette quand tu veux, à ce moment-là) et « les orgasmes à répétition » (parce que c’est connu que les femmes sont les grandes gagnantes à ce jeu-là). Alors que les mecs ont quand même l’argument qu’ils peuvent FAIRE PIPI DEBOUT.
(Si t’as déjà été forcée d’utiliser des toilettes portatives de festival pendant que tes potes pissaient nonchalamment contre un arbre, à la fraîche, alors tu sais de quoi je parle.)
(Idem si t’as déjà dû t’enfoncer dans les bois pendant trois heures pour trouver une souche derrière laquelle abriter ton popotin des regards indiscrets, pendant que ton mec faisait tranquillement son affaire sans même quitter le sentier.)
Bref bref.
Cet épisode est le premier de la série à introduire le personnage de Janice, dans lequel elle est… franchement très normale, comparée à ceux dans lesquels on va la voir plus tard.
Sa voix est beaucoup moins nasillarde, et, même si elle nous gratifie du fameux « rire Janice » une fois, elle est somme toute plutôt attachante.
(Et pas encore de OH.MY.GOD.)
En fait, c’est Chandler qui fait n’importe quoi dans cet épisode, parce qu’étant trop anxieux à l’idée de rompre avec elle, il boit dix expressos et finit par la cogner dans l’œil.
(Champion du monde.)
Au final, c’est Phoebe qui utilisera ses pouvoirs magiques de fille cool pour rendre la rupture plus facile.
(Yeuh ils sont tellement mignons.)
Allez, bobye Janice, on se revoit dans l’épisode 10 !
Joey, de son côté, re-croise Angela, une de ses ex, et décide qu’il se la re-taperait bien, mais, pas de bol, elle s’est trouvé un mec entre-temps.
(Par contre elle s’est pas vraiment trouvé des cours de comédie, si tu vois c’que j’veux dire.)
Joey improvise en disant qu’ils n’ont qu’à faire un « double date » en tout bien tout honneur, et entraîne Monica dans l’histoire à son insu, en lui disant qu’il lui a arrangé un rencard avec Bob, le « frère » d’Angela. Evidemment, une fois sur place, ça part en couille :
Et je dirais bien que le coup du « personnage qui est dans un rencard et on ne lui a pas tout dit et il y a des malentendus » est super éculé, mais sans déconner, ces passages sont tordants:
(Par contre, même pour des gens normaux en couple, c’est absolument dégueulasse de mettre sa langue dans l’oreille de son mec – a fortiori quand on est dans un restaurant et qu’il y a des gens en train de manger qui doivent se farcir ce spectacle. A bon entendeur.)
Du coup je ne dirai rien de plus sur cet arc narratif, vive Monica et Joey les briseurs de couple.
(Par contre, si vous pouviez éviter de caster vos acteurs secondaires chez Plus Belle la Vie, ce serait cool.)
(Je sais qu’on est à la saison 1 et que le budget est maigre, mais franchement, cette blonde, c’est pas possible.)
Enfin, on va s’intéresser à notre power couple préféré (NOPE), j’ai nommé Ross et Rachel.
(Rossel ?) (Rachoss ?)
Rachel est déprimée parce que son pôpa veut qu’elle rentre à la maison, et la bassine en lui répétant sans cesse qu’elle n’y a rrivera jamais toute seule.
(Qu’elle n’arrivera pas à quoi, au juste ?)
(A vivre toute seule et à avoir un travail ?)
(Comme cinq milliards de gens sur terre ?)
(Ça va, j’veux dire, c’est pas comme si elle essayait de devenir cosmonaute, non plus.)
Ross, après cinq épisodes à faire des yeux de loutre, décide de passer plus de temps auprès de Rachel.
Et au lieu de dire simplement « Eh Rachel tu te rappelles dans l’épisode 1 quand j’avais fait flotter l’idée de sortir un soir et que t’avais l’air éventuellement d’accord ? Eh ben ça tient toujours, on se fait un ciné et un restau et peut-être des bisous après ? », à la place, il décide de rester planté comme un poireau à ses côtés en permanence, en espérant qu’elle devine magiquement qu’il est amoureux d’elle sans qu’il ait jamais besoin de le dire ouvertement, des fois qu’elle serait pas open et que du coup elle le remballe et ça lui ferait bobo à son petit cœur d’homme fragile.
Ce qui s’appelle la technique du « Nice Guy » et qui est une bonne grosse daube (mais c’est Ross, donc bon) – allez en lire plus là-bas.
Le gars a donc l’idée de génie de passer une soirée avec elle au lavomatic (romance romance), qui est l’idée la plus nulle du monde vu que, de un, Rachel flaire tout de suite que c’est pas logique :
(Je tenais à mettre cet extrait en entier, pour que vous saisissiez un peu à quel niveau de bullshit on est, là.)
Donc de un, c’est l’excuse la plus bidon que j’aie jamais vue, et de deux, VOUS PASSEZ DEJA TOUT VOTRE TEMPS ENSEMBLE AU CAFÉ !
(Et ne venez pas me dire « Oui mais là c’est différent, ils seront tous les deux » puisqu’au départ Monica était censée être là – elle annule finalement à la dernière minute pour cause de double date avec Joey).
Ensuite on a Chandler qui rajoute de l’huile sur le feu en disant à Ross qu’il faut qu’il se prépare comme si c’était un rendez-vous amoureux :
Ce qui est totalement gole-mon puisque Rachel n’est pas au courant des sentiments de Ross, et puis QUI irait s’imaginer que faire la lessive ensemble est une activité romantique?
Et puis, tant qu’on y est, QUI veut écouter les conseils amoureux de Chandler Bing? Vous l’avez vu gérer la rupture avec Janice tout à l’heure?
(Le mec est une truite en relations humaines jusqu’à la saison 7.)
(Et encore, je suis généreuse.)
Du coup il passe la moitié du temps à faire le kéké, en mode « ouais je suis un vrai mec, j’utilise pas d’assouplissant » (WTF mec ?)
Et l’autre moitié du temps c’est encore pire, puisque Ross fait son gros prude, genre il a littéralement PEUR des culottes de Rachel :
(Sérieusement, mec?)
(T’étais MARIÉ!)
Pour Rachel, c’est une soirée importante, puisque comme elle l’explique à Ross, elle n’a jamais fait la lessive avant, et c’est un peu une étape symbolique dans son émancipation – en gros, si elle peut faire la lessive toute seule, elle prouve à son père que c’est pas une ratée.
Et là je vais pas blâmer Rachel parce qu’elle est pas au courant, mais encore une fois : la lessive, c’est probablement la tâche ménagère la plus facile au monde. J’veux dire, tu fous tes fringues dans le truc et tu lances et c’est marre. Même passer l’aspirateur c’est plus compliqué !
(Si, faut se souvenir qu’il faut mettre le mode brosse sur les tapis et pas sur les carrelages – ou bien c’est l’inverse ?)
(En plus après t’as les trois mini embouts qui sont cachés dans l’aspirateur, et tout.)
(C’est chaud.)
Bref, Rachel trouve le moyen de foirer sa lessive quand même, en laissant une chaussette rouge avec tous ses vêtements blancs.
Ce qui amène deux questions :
1. QUI porte des chaussettes rouges ?
2. QUI porte assez de vêtements blancs pour en faire une machine complète ?
(Parce que moi perso, l’intégralité de mon linge blanc se résume à une chemise, un t-shirt, deux débardeurs et deux slips. Je suis pas prête de remplir ne serait-ce qu’un quart de machine.)
Bref, elle est plutôt démoralisée, mais, encouragée par Ross, elle décide tenir tête à une méchante dame du lavomatic :
(Qui a très sérieusement un look de méchant Disney, d’ailleurs.)
Et là, c’est le grand moment : victoire, exultation, et RACHEL FAIT UN BISOU A ROSS OH. MY. GOD.
Chose que Ross gâche complètement, puisqu’au lieu d’enchaîner en mode « Hé Rachel, maintenant que tu me vois comme ton héros et que tu m’as même embrassé brièvement sur la bouche, ça te dirait de sortir un soir, ciné, restau, bisous, tout ça ? », à la place il fait genre il ne s’est rien passé.
(DU BEURRE AUX COCHONS.)
Je termine sur un bonus « années 90 » (parce que je sais que ça vous avait manqué) : Ross a un téléphone dans sa chambre (ce qui en soi est très daté, puisque ça veut dire que c’était l’époque d’avant les téléphones sans fil) mais en plus de ça, c’est un téléphone AVEC LE CADRAN ROTATIF::
(T’sais, le truc qui te prenait mille ans à composer un numéro – et deux mille ans s’il y avait beaucoup de neufs ou de zéros.)
(Quelle merveille, la technologie.)
Allez, à bientôt pour l’épisode suivant – on va parler des fesses de Joey.
(T’as hâte?)
(Moi j’ai hâte.)
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