#vouloir tellement quelque chose
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i need someone to imprison hozier not because i want him carnally but because his music makes me feel things i never wanted to unearth and it should be CRIMINAL how bad it hurts
#last. rant ig i actually got a physical diaryđ#je regardais tiktok tout Ă l'heure et ce couple m'a fait envie#parce qu'ils parlaient la bonne langue#comme. communication wise if that makes sense#je dĂ©teste ĂȘtre vulnĂ©rable mais c'est tout ce que je veux#je suis terrifiĂ©e par elle contact mais quand je suis seule dans mon lit la nuit c'est tout ce que je veux pour me sentir en sĂ©curitĂ©#ce serait bien si je pouvais leur dire cela#comme sâil sâagissait dâun crime#vouloir tellement quelque chose#et j'aimerais pouvoir exprimer mes sentiments comme le font les petits amis des autres#itd be easier that way#plus facile pour elle#peut-ĂȘtre que je serais plus facile Ă aimer alors??#idk
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Ă Dans Deux Jours - Bucky Barnes
Marvel Masterlist
Résumé : Voici comment Bucky a lu Le Hobbit. En 1937. Quand il a été publié.
Warnings : 30s!Bucky, la reader vient d'Angleterre, fluff
Nombre de mots : 1.5k
Version anglaise
Un grand merci Ă @penguinwriter24 pour m'avoir aidĂ© avec le rĂ©sumĂ© du Hobbit (en plus de m'avoir aidĂ© avec la traduction comme d'habitude). Allez jeter un coup d'Ćil Ă son compte pour des bonnes fanfictions angsty!
Le nez dans ton livre, tu es complĂštement absorbĂ©e par lâhistoire. Tu es seulement au septiĂšme chapitre sur dix-neuf, mais tu peux dĂ©jĂ affirmer que câest ton coup de cĆur de lâannĂ©e. Ce J.R.R Tolkien sait te captiver comme ça nâĂ©tait pas arrivĂ© depuis longtemps.Â
Tu découvres les vers que les nains ont écrit aprÚs leur repas avec Beorn quand une voix masculine te fait sursauter.
-Excusez-moi, je ne voulais pas vous faire peur, sâexcuse la personne, gĂȘnĂ©e.
Quand tu relĂšves la tĂȘte, tu dĂ©couvres un jeune homme blond de petite taille et un autre plus grand et brun. Tout de suite, tu trouves ce dernier mignon. Et vu comment Bucky nâarrive pas Ă dĂ©faire les yeux de ton visage, on peut dire que le sentiment est rĂ©ciproque. Il ne pensait pas tomber sur une libraire aussi jolie quand Steve lui a demandĂ© de lâaccompagner pour acheter un livre.
Tu mets ton marque-page dans ton livre et le poses sur le comptoir puis, tu te racles la gorge et prends une apparence professionnelle.Â
-Il n'y a pas de problĂšme. Comment puis-je vous aider ?
Directement, Bucky est intriguĂ© par ton accent britannique. Il ne sây attendait pas, bien que ça ne le déçoive pas, au contraire, il trouve ton accent adorable, mais pas aussi adorable que toi.Â
-Je recherche des livres thĂ©oriques sur le dessin, oĂč sont-il, sâil vous plaĂźt ?
-Juste derriĂšre cette Ă©tagĂšre, informes-tu Steve en pointant un endroit sur ta gauche. Vous avez un titre prĂ©cis en tĂȘte ?
-Non, je vais chercher, merci.Â
Steve te fait un dernier sourire avant dâaller Ă lâendroit que tu lui as indiquĂ©. Tu veux reprendre ta lecture sauf que Bucky ne semble pas vouloir suivre son meilleur ami. Ă la place, il te fait un sourire charmeur et sâappuye contre le comptoir.Â
-Vous avez un accent, remarque-t-il.
-Oui, je suis anglaise.
-Jâadore lâaccent anglais. Vous ĂȘtes ici depuis longtemps ?
En temps normal, autant de questions sur ta personne t'auraient dĂ©jĂ fait rouler des yeux, mais Bucky est tellement sĂ©duisant que tu ne lui en tiens pas rigueur. Tu veux continuer de lui parler.Â
-Ma famille et moi, nous nous sommes installĂ©s Ă Brooklyn quand jâavais onze ans donc il y a⊠neuf ans.Â
-Et vous vous plaisez ?
-Jâaime beaucoup, mĂȘme si Londres me manque souvent, confesses-tu.
Tu vois les yeux de Bucky se poser rapidement sur ton livre avant de remonter vers les tiens.
-Vous lisez Le Hobbit ? Jâadore ce bouquin ! affirme Bucky, te surprenant.Â
-Vous connaissez ?
-Bien sĂ»r ! Je lâai lu il y a deux ans, donc jâai un peu oubliĂ© lâhistoire, mais je lâai adorĂ©.
Suite Ă sa phrase, tu te retiens de montrer ton irritation en soupirant. Bucky lâignore, mais il vient de dĂ©voiler son mensonge tout seul. Le livre de Tolkien vient tout juste de sortir alors il ne peut pas lâavoir lu il y a deux ans. Logiquement, tu devrais ĂȘtre agacĂ©e. Tu nâaimes pas quâon se moque de toi, encore moins quand câest un garçon qui fait ça, surtout si câest juste pour flirter, mais il y a quelque chose dans le sourire sĂ©duisant de Bucky qui tâen empĂȘche. Tu trouves mĂȘme que câest mignon la façon dont il veut continuer la conversation avec toi en parlant dâun sujet quâil ne connaĂźt clairement pas.Â
Tu pourrais lui dire tout de suite que tu sais quâil ment, mais tu as envie de tâamuser, alors tu marches dans son mensonge.Â
-Vraiment ? Câest Ă©tonnant ! dĂ©clares-tu, en exagĂ©rant ta surprise. Je le dĂ©couvre tout juste et je dois dire que jâadore. Quel est votre personnage prĂ©fĂ©rĂ© ? demandes-tu avec un faux air innocent.
Ă ta question, Bucky panique. Il connaĂźt Ă peine le titre de ce livre - comment câest dĂ©jĂ , Le Hibbit ? Le Hobbot ? - et maintenant, il doit parler dâun personnage ! Cependant, Bucky ne veut pas avouer quâil fait semblant de connaĂźtre le roman pour flirter avec toi, alors il se creuse la tĂȘte. Si toi, une jeune femme, tu lis ce livre et lâadores, câest que câest forcĂ©ment une histoire dâamour avec des personnages communs donc les prĂ©noms ne doivent pas ĂȘtre compliquĂ©s. Mais quel prĂ©nom ordinaire ça pourrait ĂȘtre ?
-Donnez-moi une seconde, explique-t-il pour gagner du temps. Ăa fait deux ans que je lâai lu, jâai un peu oubliĂ© les prĂ©noms. Câest⊠euhâŠ
Le cerveau de Bucky marche Ă cent Ă lâheure tandis quâil cherche. DĂ©sesperĂ©, il se dĂ©cide sur un prĂ©nom bien prĂ©cis.
-Câest James.
-James ? questionnes-tu, les sourcils froncĂ©s.Â
-Oui, James. Vraiment un gars super.
Dâaccord, donner son propre prĂ©nom nâest peut-ĂȘtre pas lâidĂ©e la plus intelligente quâil ait eue, mais câest un prĂ©nom commun donc Bucky pense quâil a une chance que ça marche. Toutefois, vu lâexpression sur ton visage, il a un doute.
-Bizarre, il ne me dit rien. Jâai pourtant lu plus de deux cents pages.
-Câest normal, il arrive plus tard, prĂ©cise Bucky, espĂ©rant noyer le poisson.Â
-Jâai hĂąte de le dĂ©couvrir alors !
Fier de ne pas sâĂȘtre fait prendre - enfin, câest ce quâil croit -, Bucky respire plus tranquillement, mais câest sans compter ta volontĂ© de voir jusquâoĂč il est prĂȘt Ă aller dans son improvisation.
-Et quâest-ce que vous avez prĂ©fĂ©rĂ© dans lâhistoire ? Ă part James, je veux dire.
-Oh, eh bien, lâhistoire dâamour entre James et ce personnage fĂ©minin dont jâai oubliĂ© le nom. Ils Ă©taient mignons ensemble. Mais vous n'ĂȘtes pas encore arrivĂ©s Ă ce passage comme vous ne connaissez pas encore James.
-Ah oui, ça doit ĂȘtre pour ça que je ne sais pas de quoi vous parlez, rĂ©pliques-tu avec un sourire, pas du tout parce que vous nâavez clairement pas lu le livre.
Bucky ferme les yeux pendant une seconde, rĂ©alisant que tu lâas demasquĂ©. Face Ă son expression faciale, tu ne peux tâempĂȘcher de rigoler doucement et Bucky pourrait jurer que câest le son le plus magnifique quâil ait jamais entendu.Â
-Câest si Ă©vident ? demande-t-il.
-A partir du moment oĂč vous avez âluâ ce livre il y a deux ans alors quâil vient de sortir, oui, câĂ©tait assez Ă©vident. Mais câĂ©tait drĂŽle de vous voir imaginer une histoire.
-Au moins, je vous ai fait rire, ça reste une victoire, affirme Bucky. Comment vous appelez vous ?Â
-Y/N Y/L/N et vous ?
-James Buchanan Barnes, mais tout le monde mâappelle Bucky.Â
-James ? Vous mâavez vraiment donnĂ© votre nom pour parler dâun des personnages ? ris-tu.
-Je pensais que ce que vous lisiez avait des personnages avec des prénoms banals.
-DĂ©solĂ©e de vous apprendre que cette histoire est tout sauf banale.Â
-De quoi parle-t-elle ? demande Bucky, intrigué.
-Le Hobbit se passe dans la Terre du Milieu, câest le pays que lâauteur a inventĂ©, et on suit lâhistoire de Bilbon Sacquet, rien Ă voir avec un certain James, qui avec le magicien Gandalf et la compagnie des treize nains et de Thorin mĂšnent une quĂȘte afin de rĂ©cupĂ©rer la maison des nains et le trĂ©sor des griffes du dragon Smaug.Â
-JâĂ©tais vraiment loin de lâhistoire dâamour Ă laquelle je pensais.
-Plus que loin.
-Mais ça a lâair intĂ©ressant, avoue-t-il, sincĂšrement.Â
-Ăa lâest. Ce Tolkien est un jeune auteur trĂšs prometteur. Ăa sera un important auteur de fantasy, jâen suis sĂ»re. Mais il nâest pas encore trĂšs connu. Le Hobbit vient tout juste de sortir en Angleterre. La version amĂ©ricaine nâest mĂȘme pas encore disponible.
-Comment cela se fait-il que vous lâayez, alors ?
-Mon pĂšre a encore des contacts en Angleterre donc parfois, nous pouvons proposer des livres qui ne sont pas encore sortis aux Etats-Unis. Câest une des forces de notre librairie, expliques-tu, fiĂšrement.
-Vous pouvez me dire dans quel rayon il se trouve ? Je fais une panne de lecture depuis quelques mois, je cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment un livre pour en sortir et je vous avoue que vous mâavez donnĂ© envie de le lire.
-Je pourrais faire ça ou alorsâŠ, commences-tu en prenant ton courage Ă deux mains, je pourrais vous prĂȘter mon exemplaire. Je me connais, je vais le finir dâici deux jours, je vais pas rĂ©ussir Ă le lĂącher, alors si vous voulez, vous pouvez repasser et je vous prĂȘterais le livre et aprĂšsâŠ
-On pourrait se retrouver dans un parc et en parler ? complĂšte Bucky, content de voir que lâattirance est mutuelle. Promis, cette fois, je saurais de quoi je parle.
-On pourrait faire ça, oui. Sauf si vous préférez avoir votre exemplaire, bien sûr.
-Je veux bien faire comme vous mâavez dit, affirme-t-il en plongeant ses yeux dans les tiens.Â
-Parfait.
Vous vous regardez dans les yeux pendant plusieurs secondes alors que tu ressens des papillons dans ton ventre. Tu nâarrives pas Ă croire que tu as rĂ©ussi Ă trouver une excuse pour le revoir. Maintenant, tu nâas quâune hĂąte, finir Le Hobbit et en parler avec Bucky.Â
-Pardon, je vais prendre ce livre, vous interrompt Steve, un bouquin en main.Â
EmbarrassĂ©e, tu dĂ©tournes le regard et poses tes yeux sur lâami de Bucky. Tu avais presque oubliĂ© pourquoi Bucky Ă©tait entrĂ© dans ta librairie Ă la base. Tu encaisses rapidement Steve et avant que Bucky fasse demi-tour pour partir, il te lance un dernier sourire charmeur et prend la parole.
-On se voit dans deux jours alors, quand vous aurez fini le livre.
-Oui. Et qui sait, peut-ĂȘtre quâil y aura effectivement une histoire dâamour entre un James et un personnage fĂ©minin Ă la fin du livre ? souris-tu.
-Je nâen doute pas une seule seconde. Ă dans deux jours, finit-il avec un clin d'Ćil.
Tu salues Bucky de la main tandis que ton sourire devient de plus en plus grand. Bucky quitte les lieux et Ă la seconde oĂč la porte se referme, tu te replonges dans le livre.
Marvel Masterlist
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Quand je regarde mes séries j'entends souvent dire "Si ils parlaient correctement de ce qu'ils ressentaient, y aura pas de conflit ou de problÚme dans leur relation". Et en soit c'est vrai, dans une relation il est important de communiquer. En revanche ce qui se passe dans maws ne peut pas se résoudre simplement par de la communication. Pendant cette saison 2, le trio a commencé a avoir leurs propres choses concernant leurs vies. Jimmy est devenu Flamebird pour le Daily Planet et a une équipe. Lois a le choix de booster sa carriÚre. Mais Clark ? Il n'a que sa vie Superman, on voit qu'il aime bien son boulot au Daily Planet. Mais je trouve pas que ça le passionne autant que Lois.
Sans compter que Lois a aussi ses problĂšmes, son pĂšre, le fait que ses problĂšmes de confiance et d'abandon reviennent Ă la surface dans les rĂ©cents Ă©pisodes. Elle aime Clark mais ne sait pas comment correctement entretenir cette relation pareil pour Clark. Avant Jimmy et Lois, il s'Ă©tait isolĂ© des autres et du coup ça lui arrive d'ĂȘtre un peu ignorant concernant les signes et les relations sociales. Leur manque de communication n'est pas dĂ» Ă un manque de confiance l'un envers l'autre. Mais parce qu'ils craignent la rĂ©action de l'autre si ils l'apprennent. Mais aussi par le fait qu'en ce moment, des Ă©vĂšnements les dĂ©passent complĂštement et n'ont pas pu trouver ne serait ce qu'un moment pour se poser et parler seul Ă seul. Clark et Lois sont tellement focalisĂ©s sur leurs problĂšmes qu'ils se nĂ©gligent l'un Ă l'autre, voir mĂȘme ĂȘtre distant sans mĂȘme le vouloir. Au bout d'un moment, ça finit par craquer comme on a pu le voir avec Lois par exemple.
C'est pour ça que j'avais pas mal apprécié Jimmy dans cet épisode, car il sait pas comment parler à Clark suite à ce qui s'est passé au Star Lab. Ce qui est assez compréhensible ! Mais en parlant avec Kara qui le comprend à une certaine mesure, il arrive à retrouver le courage nécessaire pour pouvoir lui parler !
Oui il faut parler dans une relation mais parfois il arrive que mĂȘme parler avec son ami ou son partenaire, ça peut aggraver les choses. Je sais que les gens n'aiment pas les clichĂ©s du manque de communication, le malentendu etc... mais en soit c'est quelque chose d'assez rĂ©aliste dans les relations qu'elles soient romantiques ou platoniques. Ce que traverse le trio est en soit rĂ©aliste et je pense que c'est pour ça que ça rend leur relation triste en soi !
When I watch my series, I often hear people say "If they talked properly about how they felt, there wouldn't be any conflict or problems in their relationship". And in itself it's true, in a relationship it's important to communicate. But what's happening in maws can't be solved simply by communication. In season 2, the trio began to do their own thing with their lives. Jimmy has become Flamebird for the Daily Planet and has a team. Lois has the choice of boosting her career. But Clark? He's only got his Superman life, and you can tell he likes his job at the Daily Planet. But I don't think he's as passionate about it as Lois is.
Not to mention that Lois also has her own problems, her father, the fact that her trust and abandonment issues come to the surface in recent episodes. She loves Clark but doesn't know how to properly nurture that relationship, and the same goes for Clark. Before Jimmy and Lois, he'd isolated himself from others, so he's sometimes a bit clueless about signs and social relationships. Their lack of communication isn't because they don't trust each other. It's because they're afraid of how the other will react if they find out. But also because, at the moment, events are completely out of their control and they haven't been able to find even a moment to sit down and talk to each other alone. Clark and Lois are so focused on their problems that they neglect each other, even being distant without meaning to be. And after a while, it just snaps, as we saw with Lois, for example.
That's why I liked Jimmy in this episode, because he doesn't know how to talk to Clark after what happened at Star Lab. Which is quite understandable! But by talking to Kara, who understands him to a certain extent, he manages to find the courage he needs to talk to him!
Yes, you have to talk in a relationship, but sometimes even talking to your friend or partner can make things worse. I know people don't like the clichés of lack of communication, misunderstanding etc⊠but in itself it's something quite realistic in relationships whether romantic or platonic. What the trio is going through is in itself realistic, and I think that's what makes their relationship sad in itself!
#my adventures with superman#maws#maws spoilers#maws season 2#clark kent#lois lane#jimmy olsen#kara zor el#I don't care if there miscommunication or misunderstanding because I know they will be able to resolve this#In some ways those problems test their relationship to see if it can overcome it#I just want them to be okay
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Quelque chose que j'ai toujours Ă©tĂ© fiĂšre d'avoir et de garder en moi c'est ma vision de l'amour. Au sens large du terme. Bien qu'il y ait eu une rupture, des temps d'errance, des angoisses existentielles, la relation de mes parents qui s'Ă©rode, j'ai toujours su faire la part des choses. Tous les schĂ©mas existent. L'amour se decline de maniĂšre infinie ou en tout cas autant qu'il y a d'ĂȘtre humain prĂ©sent sur cette planĂšte. Je n'ai jamais cessĂ© d'ĂȘtre profondĂ©ment convaincue que ce sentiment est rare, qu'il Ă©volue et qu'il peut annihiler beaucoup de choses. J'ai toujours Ă©tĂ© honnĂȘte avec moi et ma maniĂšre d'aimer, je sais que je peux aimer Ă©normĂ©ment, et sur le temps. Je sais que je peux trouver quelqu'un exceptionnel autant de temps qu'il me montre qu'il l'est. Je sais qu'une personne peut me suffire et que je pourrai passer ma vie Ă la dĂ©couvrir sans jamais me dire que j'en aurai fait le tour. Je sais que je peux vouloir des projets, des choses prĂ©cises, intimes avec quelqu'un sans pour autant savoir si je saurais les calquer sur quelqu'un d'autre si je venais Ă perdre cette personne. Je sais que l'amour que je peux donner est unique et spĂ©cifique. Je sais que je n'aurai jamais de place pour avoir plusieurs amours comme ça en mĂȘme temps, autrement dit, je sais que je ne pourrai jamais concevoir de relation ouverte et c'est pas grave. Je sais que je suis capable de ne voir qu'une personne et seulement elle, pas dans le sens obsĂ©dant du terme mais suffisant. Le couple, et surtout sa fin n'est plus quelque chose qui m'angoisse au point d'y penser chaque jour. Je sais que ce n'est pas grave de ne plus aimer et surtout ĂȘtre aimĂ©e. Mais j'ai la sensation foudroyante que je serai en capacitĂ© d'aimer une mĂȘme personne toute une vie et pas uniquement parce que je suis habituĂ©e Ă l'aimer. Je sais aussi que la majoritĂ© des gens ne sont pas prĂȘts Ă ĂȘtre aimĂ© toute une vie. Car ça fait peur maintenant d'aimer bien une seule personne quand tu sais que tu pourrais aimer mal plusieurs autres personnes. C'est un aspect qualitatif que je me sais personnel et rare mais qui me rassure. Ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est pas un dĂ©faut pour autant. Mais je ne pense pas un jour me lever, aprĂšs des annĂ©es de couple, et me dire que je regrette de n'avoir aimĂ© qu'une personne pendant toutes ces annĂ©es (si la relation et la personne en valent le coup Ă©videmment). Je sais aussi que je n'ai jamais rencontrĂ© quelqu'un qui avait cette vision des choses. Ăa ne me fait plus peur. J'attire juste mon attention sur le fait que je me crois ĂȘtre capable de me dĂ©vouer Ă©motionnellement et amoureusement Ă la mĂȘme personne sur un temps indĂ©fini. Je sais que je rencontrerai des gens qui partiront pour ça prĂ©cisĂ©ment, pour cette apprĂ©hension de l'amour vrai et durable. Cette peur de se dire que mĂȘme si on a vĂ©cu des belles annĂ©es avec quelqu'un, on aurait pu rencontrer et avoir tellement de vies entre temps. Je pense seulement que si on pense Ă toutes les vies qu'on s'empĂȘche d'avoir pour chaque infime choix qu'on fait, alors c'est lĂ que les regrets naĂźtront. Ils naĂźtront de l'indĂ©cision et de la frustration de se dire qu'au fond, le meilleur peut-ĂȘtre partout. C'est vrai. Le pire aussi. Est-ce vraiment la recherche constante du meilleur qui nous satisfait ou le maintien du bon ?
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Un graaaand merci aux gens qui m'ont apporté leur vision des choses et qui m'ont rassuré sur mon dernier post.
On a de nouveau parlĂ© avec le musicien et je lui ai demandĂ© concrĂštement ce qu'il voulait dire quand il avait l'impression qu'il manquait quelque chose. Je lui ai demandĂ© de ne pas avoir peur de ma rĂ©action. Au dĂ©but il m'a dit que ça le perturbait parce que quand on se voyait pas, je lui manquais pas spĂ©cialement. Sauf que c'est hyper normal, quand t'es dans ton truc tu penses pas Ă la personne. Surtout qu'il a une vie super chargĂ©e. Je lui ai dit que moi non plus en soit il ne me manquait pas, sauf de temps en temps quand je pense Ă lui quoi. Parce qu'Ă cĂŽtĂ© il est tellement heureux de me voir, il m'a rĂ©pĂ©tĂ© qu'il trouvait notre relation tellement belle et que j'Ă©tais une personne merveilleuse!! Donc bref on a continuĂ© Ă creuser pour comprendre et en fait il s'est rendu compte que c'Ă©tait vraiment niveau sexe qu'il avait du mal. Ăa le perturbe qu'il n'ait pas envie de le faire en ce moment. J'ai cru que c'Ă©tait juste une baisse de libido mais comme les gens le disent, il a encore de la libido pour le porno alors pourquoi pas pour moi? Et en mĂȘme temps la derniĂšre fois c'Ă©tait gĂ©nial, on l'a fait le soir dans le lit et le lendemain dans la douche. C'Ă©tait aussi bien qu'au dĂ©but.
Puis je lui ai dit que je m'étais rendu compte qu'essayer de l'exciter avec des strings ou des bas c'était pas suffisant, on a plus 14 ans non plus, que je devais tenter plus de gestes. Et là il m'a sorti qu'il aimerait trop. DONC tout n'est pas perdu omg, on a compris quelque chose aprÚs toutes ces discussions. Et on a aussi compris qu'il était comme moi par rapport à un truc. DÚs qu'il y a quelque chose qui le perturbe dans la relation, il va tout remettre en question et vouloir fuir. J'avais déjà vécu ça plusieurs fois et il a dû me rassurer plusieurs fois. Cette fois c'était à lui de paniquer. Mais comme la derniÚre fois nos rapports étaient trop bien, je ne perds pas espoir.
En fait on est juste en train d'apprendre ce que c'est une relation saine, sans dépendance affective, sans comportements toxiques et tout le tintouin. On doit tout déconstruire.
(13/11/2024)
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Jâaimerais tellement ĂȘtre omniscient. Je le sent, jâaimerais tellement tout savoir. Tout pouvoir contrĂŽler Ă tout moment.
Ăa mâobsĂšde. Câest plus fort que moi. Câest trop trop trop.
Le lùcher prise fonctionne. En réalité ça me fait du bien, beaucoup de bien. Je vie mieux, sous un nouveau jour.
Mais si jâĂ©cris vous vous doutez bien que câest que ce nâest pas fini. Et ça aurait Ă©tĂ© utopiste que ce le soit Ă vrai dire.
Et ça reste toujours aussi compliquĂ©. Aussi prenant. Aussi fort, malgrĂ© le chemin parcouru. Je lâavais plus ou moins pressenti, je ne voulais pas sortir. Me refermer sur moi mĂȘme, laver ma voiture, le couper les cheveux, aller courir.
Je me suis laissĂ© embrigader. Ce nâĂ©tais pas difficile de toute maniĂšre, et jâai tout de mĂȘme passĂ© un bon moment. Tout calme dans mon coin, au milieu des autres. Une petite mine mâa-tâon dit, et je nâai pas rĂ©pondu.
Le coucher de soleil sur la mer, cette mer plate et calme, ce ciel dĂ©gagĂ© Ă lâhorizon. Apaisant, dans la cohue de mon esprit.
La source ? Reste quelque chose dont je ne veux pas me prĂ©occuper. Je me sens fatiguĂ©, non pris par le boulot cette fois, mais les fĂȘtes semble-t-il qui me chamboulent.
Consciemment câest heureux, comme une pĂ©riode oĂč tout est permis. Les "dĂ©bordements" sous couvert dâune pĂ©riode de festivitĂ©s. Câest agrĂ©able, une "excuse" valable et que je fais valoir. Qui dĂ©dramatise les verres le soir, le rythme moins soutenu au boulot.
Inconsciemment, ça semble plus complexe. Moins heureux, moins chaleureux. Plus fatiguant. Moins attrayant.
Parler des fĂȘtes ne mâenjaille pas. Les prĂ©parer ne mâexcite pas. Le sapin ⊠câest jolie et jâai accompagnĂ© sa mise en place, sans plus. Le premier de lâan ⊠pas dĂ©plu quâon ai rien trouvĂ©. On le fĂȘtera chez nous, entre amis.
Les vacances la semaine prochaine, la crĂ©maillĂšre ce samedi, le tikka masala demain âŠ
Je suis fatigué. Et je pense que ça résume le pourquoi du comment je me sens comme ça.
Pourtant, et Ă©trangement, je dors bien. Les yeux sont collĂ©s le matin. Je me couche tĂŽt. Je me rĂ©veille avant mon rĂ©veil, si bien que je pars bien trop tĂŽt au travail ne sachant que faire dâautre.
Il faut que je me repose, que je mâoccupe de moi. Je me fasse mes activitĂ©s, mes petits trucs pour me dĂ©gager du bien ĂȘtre.
En attendant pour ce soir, je vais tenter de maĂźtriser mes Ă©motions. De rester calme, et lâesprit plutĂŽt clair. Ne pas laisser envahir de pensĂ©es qui je ne sais dâoĂč elle viennent. De ses questions qui ne sont que des questions, de cette curiositĂ© mal placĂ©e, de ce contrĂŽle omniprĂ©sent que je semble tant vouloir.
Demain, je me rĂ©veillerais pour reprendre les choses en main, et contrĂŽler ce sur quoi jâai du pouvoir : moi.
Les difficultĂ©s dâun mercredi qui sonne comme une fin de semaine.
Le 11 décembre 2024 - Fabien
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Voici revenu l'Avent... Et aprĂšs ?
Il fut un temps oĂč le cycle des saisons se rĂ©gĂ©nĂ©rait lui-mĂȘme, tout seul, comme automatiquement, et l'Homme, qui se savait alors ''CrĂ©ature de Dieu'', y trouvait bien son compte, dans l'harmonie et le plaisir de faire partie en permanence d'un grand jeu, le ''jeu'' du temps... ou de l'Ă©ternitĂ©. C'Ă©tait un temps oĂč personne n'avait besoin des excĂšs et des folies de soi-disant ''Ă©colos'' pour se sentir proche de la nature : on Ă©tait la Nature, tout simplement. Chaque temps fort de l'annĂ©e avait ses rites, ses rythmes, ses chants, et je me souvient que mon PĂšre nous faisait ''les gros yeux'' si l'un d'entre nous s'oubliait et entamait un chant de NoĂ«l en plein Ă©tĂ©... ou Ă PĂąques. Tout Ă©tait Ă sa place, et Dieu ! Que c'Ă©tait sĂ©curisant !
Notre habituel ''Retour sur images'', incontournable si l'on veut comprendre quoi que ce soit, va ressembler, en cette pĂ©riode de l'annĂ©e, Ă un ''Retour sur raison d'ĂȘtre'' : le temps liturgique dit ''de l'Avent'' est celui qui prĂ©cĂšde NoĂ«l, un temps de recueillement pour mieux accueillir lâindicible, l'inexplicable : Dieu se dĂ©pouillant de toute sa Gloire pour naĂźtre Homme parmi les hommes. Que c'Ă©tait beau ! Que c'Ă©tait grand ! Par lĂ seulement, nous mĂ©ritions un destin individuel, cĂ©leste et Ă©ternel : l'espoir, soudain, faisait partie de l'humanitĂ©.
Tout cela est bien oubliĂ©, et nous ne sommes guĂšre plus que quelques pour cent Ă vouloir nous souvenir que tout le vide qui a remplacĂ© un possible ''trop plein'' n'est que le remplacement de ''quelque chose'' par... rien, mais un ''Rien'' majuscule, Ă l'image du temps, qui ne peut entraĂźner, in fine, que du malheur. Le mot ''Avent'' lui-mĂȘme a disparu du vocabulaire vernaculaire, Ă l'exception d'un calendrier et, parfois, d'une couronne accrochĂ©e Ă la porte, et c'est une trĂšs mauvaise nouvelle, pour tout le monde --mais surtout pour ceux qui ne comprennent pas le grand n'importe quoi dans lequel on les force Ă basculer sans explication autre que la ridicule ''Magie de NoĂ«l''. L'homo nĂ©anticus actuel doit se contenter de ce ''comment'' sans pourquoi, sans base, sans fondements : ''C'est ''la magie de NoĂ«l'', puisqu'on vous le dit --mĂȘme si NoĂ«l n'est plus rien ! On va bouffer et consommer, boire un peu trop, peut-ĂȘtre... avec pour seuls supports de gros pĂšres noĂ«ls suiffeux et souvent douteux... Chic !
Mais Dieu (je m'entĂȘte : si moi, je ne parle pas de Lui en ce moment, alors... qui ? quand ?) que la culture, la profondeur et l'intelligence de nos ancĂȘtres Ă©taient grandes, comparĂ©es Ă la superficialitĂ©, tellement... superficielle (c'est bien ça que je veux dire !) de nos contemporains qui ne savent plus que se vautrer dans la consommation de vide et de nĂ©ant, depuis les ''soldes de fin d'annĂ©e'' au ''black friday'', et de lĂ Ă ''la magie de NoĂ«l'', tellement factice, convenue et vide de sens... Ă dĂ©faut de l'ĂȘtre d'excĂšs et de folies.
L'Evangile de ce premier dimanche de l'Avent est stupĂ©fiant de prĂ©cision : on dirait qu'il a Ă©tĂ© Ă©crit hier... pour aujourd'hui. Lisons-le, ensemble, si vous voulez bien m'accompagner, s'il vous plaĂźt (il suffit d'une minute) : ''Il y aura des signes. Sur la Terre, les nations seront affolĂ©es et dĂ©semparĂ©es par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur par ce qu'ils voient arriver. Quand ces Ă©vĂ©nements commenceront (...), tenez-vous sur vos gardes, de crainte de chavirer dans la boisson, l'ivresse et les tentations. [On dirait aujourd'hui : ''les addictions de la drogue'']. Or ce jour-lĂ tombera sur vous et sur la Terre entiĂšre comme un filet, mais vous ne savez ni le jour, ni l'heure...''. Et le texte du 3 Ăšme dimanche de l'Avent --que nous appelons Rorate cĂŠli (= Que les pleurs tombent du ciel)-- est encore plus d'actualitĂ© : ''Seigneur, voici que JĂ©rusalem, la citĂ© sainte, est dĂ©vastĂ©e, et que Sion (NDLR : Colline de JĂ©rusalem oĂč Ă©taient le palais du roi David et le Temple de Salomon), est devenue un dĂ©sert''.
A quoi ressemble ce dĂ©but d'Avent 2024 ? Qui a envie de ''faire la fĂȘte'', puisque c'est ça qui est en cause ? La clairvoyante Ă©conomiste AgnĂšs Verdier-MoliniĂ© utilisait hier le mot ''bouffonnerie'' pour parler de l'Ă©tat de la France : les dĂ©putĂ©s indignes qui ont Ă©tĂ© Ă©lus lors de la honteuse mascarade des derniĂšres Ă©lections lĂ©gislatives (qui ont propulsĂ© au second tour un troupeau de cuistres incultes, mal Ă©levĂ©s et mĂȘme pas douĂ©s, sauf pour les grosses conneries) sont prĂȘts Ă nous entraĂźner vers un chaos financier et politique sans prĂ©cĂ©dent au nom de plein de trĂšs mauvaises raisons dont pas une seule ne pourrait justifier le quart du dixiĂšme de la moitiĂ© des risques Ă©conomiques, militaires ... ou nuclĂ©aires qu'ils nous font courir sans raison.
Les nuages qui s'accumulent Ă nos quatre points cardinaux sont de plus en plus noirs et opaques : plans sociaux, retour du chĂŽmage, recettes publiques qui s'effondrent, investissements en chute libre et consommation en berne... sĂ©curitĂ© civile disparue, crimes et dĂ©lits au plus haut, niveau scolaire au plus bas, immigration sortie de tous les cadres supportables, islam en guerre ouverte et dĂ©clarĂ©e, justice-sic en laquelle plus personne ne croit, et personnels politiques en totale dĂ©route intellectuelle --parmi tant d'autres indicateurs-- ont Ă©tĂ© sciemment fabriquĂ©s par une caste de nuls XXL qui ose maintenant les dĂ©noncer... sans pour autant proposer une seule solution, un seul remĂšde, une seule parade, autres que le chaos garanti, la fin des haricots et des enchaĂźnements de cataclysmes et de catastrophes dont ils ne cherchent mĂȘme pas Ă imaginer la portĂ©e...
Et par dessus tout ça, un adolescent prolongĂ© en rupture d'ego, (parfaitement dĂ©crit en une seule phrase par Wikipedia : ''Sur un plan scientifique, le narcissisme inclut une estime de soi exagĂ©rĂ©e, des fantasmes de succĂšs illimitĂ©s, un besoin excessif d'ĂȘtre admirĂ©, un manque d'empathie et, surtout, une tendance Ă exploiter autrui pour des fins personnelles...'' qui est prĂȘt Ă nous faire plonger dans une guerre nuclĂ©aire qui serait sans doute la derniĂšre pour trĂšs longtemps, au nom de ses erreurs de jugement et des mĂ©chantes analyses de ses petits marquis, qui utilisent mal des donnĂ©es partielles et totalement pĂ©rimĂ©es : dites-moi au nom de quels grands principes qui n'en sont pas on pourrait provoquer l'arrivĂ©e d'une fusĂ©e russe que personne ne serait en mesure d'intercepter --mĂȘme un peu-- et qui vaporiserait littĂ©ralement, Ă plus de 3000 degrĂ©s, les 3/4 de la population de Paris, pour commencer... pour satisfaire les caprices indĂ©fendables d'une marionnette ukrainienne dĂ©guisĂ©e en un tout petit Rambo ?
Les exigences qu'imposait l'ancien systÚme de pensée --par rapport au non-systÚme de croyances absurdes qui lui a succédé-- avaient ceci de bon qu'elles rendaient obligatoires tous les processus de réflexion, de questionnement et de remise sur le métier dont nous avons oublié, aujourd'hui, jusqu'à l'existence. Imaginez la crise de sagesse qui inonderait le monde si nos actuels dirigeants, sans foi ni loi et sans culture ni garde-fous, étaient contraints, chaque dimanche matin, de relire les beaux textes de la liturgie de l'Avent... ce qui les inciterait à se demander vers quelle fin du monde ils sont en train de nous conduire... Est-il trop tard ?
H-Cl.
PS : en vous quittant, je vais me précipiter, pour jouer et chanter tous les ravissants ''petits Noëls'' qui sont à mon répertoire (des dizaines !), sur mon piano... qui n'en pouvait plus d'attendre... ni moi, pour vous dire la vérité : 11 mois de silence respectueux ! Et dire que nos églises se sont, par pur masochisme, privées d'une telle richesse et de tant de beauté, assassinant en chemin l'émotion et la joie qui les accompagnaient. Ah ! Folie des hommes ! Aberration de la persévérance dans l'erreur ! Absurdité des excÚs du cerveau sur l'Esprit... et l'intelligence ! Et, au fond, pourquoi ?
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FERRĂ : Je ne suis pas, je ne peux pas ĂȘtre un militant. Je ne peux pas militer pour quelque idĂ©e que ce soit car je ne serais pas libre. Et je crois que Brassens et Brel sont comme moi, parce que lâanarchie est dâabord la nĂ©gation de toute autoritĂ©, dâoĂč quâelle vienne. (âŠ)Je vous assure que quand vous prononcez le mot anarchie, ou anarchistes, mĂȘme en scĂšne, les gens ne rigolent plus, ils sont dâaccord, et ils veulent savoir ce que câest.
BRASSENS : Câest difficile Ă expliquer, lâanarchie⊠Les anarchistes eux-mĂȘmes ont du mal Ă lâexpliquer (âŠ). Câest dâailleurs ce qui est exaltant dans lâanarchie : câest quâil nây a pas de vĂ©ritable dogme. Câest une morale, une façon de concevoir la vie, je croisâŠ
BREL : âŠEt qui accorde une prioritĂ© Ă lâindividu !
FERRĂ : Câest une morale du refus. Car sâil nây avait pas eu au long des millĂ©naires quelques Ă©nergumĂšnes pour dire non Ă certains moments, nous serions encore dans les arbres !
BREL : Je suis entiĂšrement dâaccord avec ce que dit LĂ©o. Cela dit, il y a des gens qui ne se sentent pas seuls ni inadaptĂ©s et qui trouvent leur salut collectivement.
BRASSENS : Bien sĂ»r. En ce qui me concerne, je ne dĂ©sapprouve jamais rien, les gens font Ă peu prĂšs ce quâils veulent. Je suis dâaccord ou je ne suis pas dâaccord, câest tout. Parce que jâavais dit ça, on mâa souvent reprochĂ© de ne pas vouloir refaire la sociĂ©tĂ©. Câest que je ne mâen sens pas capable. Si jâavais des solutions collectivesâŠ
BREL : Mais qui, qui a la solution collective ?
BRASSENS : Il y en a qui prĂ©tendent lâavoir. Mais dans le monde actuel, il nây en a pas beaucoup qui semblent la dĂ©tenir⊠[rires] Moi, je ne sais pas ce quâil faut faire. Si je le savais, si jâĂ©tais persuadĂ© quâen tournant Ă droite ou Ă gauche, en faisant ceci ou cela, le monde allait changer, je la sacrifierais ma petite tranquillitĂ© ! Mais je nây crois pas tellementâŠ
FERRĂ : Moi je suis moins lyrique que luiâŠ
BRASSENS : âŠToi, LĂ©o, tu es complĂštement dĂ©sespĂ©rĂ© !
BREL : Il y a un phĂ©nomĂšne dâimpuissance aussi, qui est absolument affreux, quoiâŠ
- Vous avez donc vraiment lâimpression de ne rien pouvoir faire ?
BRASSENS : Non, je fais quelque chose auprĂšs de mes voisins, de mes amis, dans mes petites limites. Je pense dâailleurs que câest aussi valable que si je militais quelque part⊠Ne pas crier haro sur le baudet, câest une forme dâengagement comme une autre.
FERRĂ : Je trouve que Georges, dans son cĆur, il milite bien plus que moi. Parce que moi, je ne crois plus en bien des choses auxquelles il veut croire.
BRASSENS : Je fais semblant, LĂ©o. Je fais comme lorsque lâamour sâen va. Je fais semblant dây croire, et ça le fait durer un petit peuâŠ
FERRĂ : Non, non. Quand lâamour sâen va, il est dĂ©jĂ parti depuis longtemps.
- Propos recueillis par F-R Cristiani et J-P Leloir. 1969
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La balançoire sur le porche
Fandom : Outlander
Relationship : Jamie x Claire
Voici ma participation pour le Flufftober 2023 pour le prompt : une balançoire sur le porche.
JâespĂšre que ça vous plaira.
RĂ©sumĂ© : Jamie planta le dernier clou et se leva. Il essuya son front avec sa manche et sourit avec satisfaction. Il avait enfin terminĂ© la surprise quâil avait prĂ©parĂ© pour Claire et avec cette surprise, la construction de Fraser's Ridge Ă©tait finie.
Disclaimer : Outlander appartient Ă Diana Gabaldon.
@flufftober
AO3 / FF.ET
Jamie planta le dernier clou et se leva. Il essuya son front avec sa manche et sourit avec satisfaction. Il avait enfin terminĂ© la surprise quâil avait prĂ©parĂ© pour Claire et avec cette surprise, la construction de Fraser's Ridge Ă©tait finie.
Il rangea ses outils et entra dans la maison. Claire se trouvait devant la table de la cuisine, en train de ranger les diffĂ©rentes herbes quâelle avait cueilli dans des bocaux en verre.
« Sassenach, viens avec moi. Jâai quelque chose Ă te montrer. Mais avant, tu dois fermer les yeux.
-Quoi ? Sâexclama Claire, Ă la fois surprise et amusĂ©e par son comportement.
-Tu me fais confiance ? »
MĂȘme sâil connaissait la rĂ©ponse, il aimait lâentendre dire quâelle lui faisait confiance. Elle Ă©tait prĂȘte Ă lui confier sa vie, comme il Ă©tait prĂȘt Ă lui confier la sienne. CâĂ©tait ainsi depuis le dĂ©but de leur mariage.
« Bien sĂ»r que jâai confiance en toi. »
Claire ferma aussitĂŽt les yeux et Jamie lui prit dĂ©licatement la main pour la mener jusquâĂ lâextĂ©rieur.
« Quâest-ce que tu as prĂ©parĂ©? Demanda Claire.
-Ne sois pas si impatiente, Sassenach. »
Jamie ne put sâempĂȘcher de sourire. Elle avait toujours Ă©tĂ© ainsi. Impatiente, curieuse, fougueuse. CâĂ©tait des traits de sa personnalitĂ© quâil aimait. Ils sâarrĂȘtĂšrent sur le porche oĂč la surprise de Claire lâattendait.
« Tu peux ouvrir les yeux. »
Claire sâexĂ©cuta et un immense sourire illumina son visage.
« Tu tâen es souvenu, dit-elle Ă©mue.
-Bien sĂ»r. Je me souviens de tout ce que tu mâas dit. »
Il y a plusieurs mois de cela, alors que Jamie expliquait comment allait se dĂ©rouler la construction de leur maison, Claire regardait dâun air songeur lâendroit oĂč devait se trouvait le porche.
« Quelque chose ne va pas ? Demanda Jamie.
-Non, câest juste que⊠Ce nâest rien.
-Dis-moi.
-Jâai toujours rĂȘvĂ© dâavoir une balançoire sur le porche.
-Une balançoire ? »
De tout ce Ă quoi il avait pensĂ©, il nâaurait pas imaginĂ© que Claire puisse vouloir une balançoire sur le porche. Ce nâĂ©tait pas quelque chose de commun en Ăcosse, mais peut-ĂȘtre que câĂ©tait frĂ©quent Ă son Ă©poque ou en AmĂ©rique.
« Je sais que câest idiot, mais quand jâhabitais Ă Boston, jâaurais aimĂ© avoir ce genre de balançoire. Mais notre maison ne le permettait pas. Ăa nâa pas dâimportance. MĂȘme sans balançoire, notre maison sera merveilleuse. »
Jamie passa ses bras autour dâelle et lâenlaça. Il regarda lâendroit oĂč devait se trouver le porche et imagina comment construire une balançoire et oĂč la placer. Il allait devoir un peu modifier ses plans, mais cela nâavait pas dâimportance, tant que Claire Ă©tait heureuse. Il lui avait fallu du temps, mais avec cette balançoire, tout Ă©tait parfait.
« Est-ce que tu veux lâessayer ? Demanda-t-il. »
Claire acquiesça. Jamie lui dĂ©posa un baiser sur le dos de la main et tous deux sâassirent sur la balançoire. Ils oscillĂšrent lĂ©gĂšrement. Jamie passa son bras autour des Ă©paules de Claire, qui se blottit contre lui.
« Câest parfait, dit-elle. Tout est parfait. »
Jamie sourit. Ces vingt derniĂšres annĂ©es sans Claire avait Ă©tĂ© un enfer dont il croyait ne jamais sortir. Quâelle rĂ©apparaisse dans sa vie avait Ă©tĂ© un vĂ©ritable miracle. Depuis le jour oĂč elle Ă©tait entrĂ©e dans son imprimerie et malgrĂ© les difficultĂ©s et les Ă©preuves quâils avaient dĂ» traverser, chaque instant passĂ© auprĂšs dâelle avait un goĂ»t de paradis. Cela avait fait tellement longtemps quâil Ă©tait dans les tĂ©nĂšbres, quâil croyait ne plus pouvoir ĂȘtre un jour heureux Ă nouveau.
BĂątir Fraser's Ridge avait Ă©tĂ© une nouvelle aventure dans leur vie et il espĂ©rait quâil passerait de nombreuses annĂ©es heureux auprĂšs de Claire . Et cette balançoire Ă©tait le dĂ©but de leur nouvelle aventure.
Fin
#flufftober#flufftober2023#outlander#jamie x claire#jamieclaire#jamie fraser#claire fraser#claire beauchamp#my writing
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'working on something here a short idea that I got wondering what the heck i'm writting this time
Short; AU Shinonome kil Yugo
When this woman came towards us, there was something that paralyzed me, but also something inside of me that cried out to me that I knew her. The same feeling when I was watching the stars. The distant sense of belonging.
Those eyes of a golden yellow that almost gold, they seemed tired, but it pierced me; pinning me in place.
"Iâm sorry for what happened, you donât have to be mad."
She put her hand on my heart saying this
And for that too. It is necessary.â A tear formed in the corner of her eyes.
When the pain pierced me, it was the only thing I saw. I heard cries behind me, my name calling, but everything already seemed so far away.
Looking at her hand near my heart, I saw the claws, so long, crossing me from one part to another.
"Iâm sorry to have to come to this, brother." //
Quand cette femme s'est avancĂ©e vers nous, il y avait quelque chose qui me paralysa, mais aussi quelque chose en moi qui me criait que je la connais. Cette mĂȘme sensation lorsque je lâobservais les Ă©toiles. Le sentiment lointain de dâappartenance.
Ces yeux dâun jaune si dorĂ© qui presque de lâor, ils semblaient fatiguĂ©s, mais il me transperçait ; me clouant sur place.
« Je suis dĂ©solĂ©e pour ce qui est arrivĂ©, tu nâas pas Ă tâen vouloir. »
Elle posa sa main sur mon cĆur en disant cela
« Et pour ça Ă©galement. Sâen est nĂ©cessaire. » Une larme se forma au coin de ses yeux.
Quand la douleur me transperça, ce fut la seule chose que je voyais. Jâentendais des cris derriĂšre moi, mon nom appeler, mais tout semblait dĂ©jĂ si loin.
En regardant sa main prĂšs de mon cĆur, je vis les griffes, tellement longues, me traversant de pars en pars.
« Je suis désolé de devoir en arriver là , mon frÚre. »
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Si tu penses que ça va te ramener des problĂšmes ne poste pas ça mais j'ai vu tellement d'arguments absolument dĂ©biles sur la polĂ©mique de l'abaya Ă l'Ă©cole c'est inimaginable. Quelqu'un sur Tumblr a mĂȘme dit que bizarrement on interdirait jamais les petit gilets cache cĆur et cardigan typique lors des baptĂȘmes (alors qu'en plus ce serait plutĂŽt la communion ou la confirmation mais bon) des petites filles, qu'on m'arrache les yeux du coup, ce serait pareil. Alors Ă mon sens la prioritĂ© ne devrait pas ĂȘtre celle ci maintenant c'est un sujet que chaque Ă©tablissement rencontre et c'est pas plus mal qu'une mise au clair ait Ă©tĂ© faite parce que dans les faits c'est un accoutrement utilisĂ© par les Ă©lĂšves pour jouer sur les flou de la laĂŻcitĂ© car ça ne s'arrĂȘte jamais lĂ en fait, et pour les non musulmanes c'est un outil de dĂ©fiance tout simplement. J'ai pas lu la circulaire mais j'espĂšre qu'une mention djelaba a Ă©tĂ© faite parce que ça aussi ça peut poser problĂšme chez les garçons. Normalement je pars du principe que tant que la tenue est dĂ©cente (ne faisons pas semblant de ne pas comprendre) et pratique pour travailler alors tout va bien maintenant c'est effectivement un Ă©lĂ©ment disruptif dans les Ă©tablissements donc oui le ministre s'en occupe comme ses administrĂ©s Ă tous les niveaux l'attendaient Ă un moment de toute façon mĂȘme si ce n'est pas l'opinion de tous les profs et chefs et qu'en plus tout le monde a de plus gros chats Ă fouetter
Oh Ă©coute moi je trouve quâils font tout simplement chier avec leurs bigoterie, ils mâemmerdent. Encore que des jeunes soient suffisamment stupides pour se faire embrigader par des extrĂ©mistes bon, passons, mais je crois que le pire câest les politiciens tous plus cons les uns que les autres qui veulent faire semblant de ne pas voir que câest quasiment un Label Rouge des FrĂšres Musulmans.
De toutes façons jâai une incomprĂ©hension totale en ce qui concerne tout ça. Nâimporte qui avec une paire dâyeux peut voir que le monde musulman crĂšve de cet extrĂ©misme. Câest facile dâaccuser lâOccident de tous les maux et dieu sait quâil est responsable dâun certain nombre, mais si tu prends rien que le Maghreb - dont est originaire la majeure partie des populations musulmanes en France - et depuis les annĂ©es 90 le constat est sans appel.
On a des gens dont les parents ont fui le sous dĂ©veloppement, les Ă©coles arabisĂ©es (une politique dâĂ©tat en AlgĂ©rie oĂč ensuite les Ă©lites scolarisent leurs enfants en lycĂ©e français), la discrimination institutionnelle (en vrai cette fois), la loi religieuse⊠pour essayer dâimposer tout ça dans leur pays dâaccueil. Mais quel est le projet au bout dâun moment de fuir quelque chose pour le refaire ailleurs?
Sans parler du fait que cette mentalitĂ© empĂȘche lâintĂ©gration dans tous les pays dans lesquelles les diasporas sâinstallent. On a des tensions absolument partout, ce nâest pas du tout spĂ©cifique Ă la France, ni mĂȘme Ă lâOccident. Donc Ă un moment donnĂ© je sais pas mais faudrait peut-ĂȘtre sâasseoir et rĂ©flĂ©chir Ă la pertinence de toujours vouloir enfoncer sa religion dans la gorge du voisin.
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Câest hyper drĂŽle, aujourdâhui câĂ©tait la journĂ©e de la looseđ
En mode on Ă©tait allĂ© la pote et moi au cinĂ© et de un je suis sorti avant pour aller acheter un collier Ă ma mĂšre mais le magasin Ă©tait fermĂ© đ
Car ça fait presque la premiĂšre fois en 20 ans quâelle fĂȘte son anniversaire en Chine donc je veux lui faire plaisir
Mais du coup le trajet en tram Ă©tat extrĂȘmement long jâai cru que jâallais y passer et ma pote et moi on devait de rejoindre Ă midi devant le mĂ©tro. Jâarrive vers midi 20 et je lâa vois pas.
Ensuite jâaide une dame Ă trouver et son bus et on discute et tout puis ensuite yâa un mec qui vient me voir , son tĂ©lĂ©phone Ă la main pour me demander le bus, je lui rĂ©ponds et ensuite il demande mon Ăąge, je lui rĂ©ponds 12 (jâen ai pas 12, je vous rassure, câest juste que je suis plutĂŽt petite pour mon Ăąge (đ) et que je voulais pas lui dire la vĂ©ritĂ©, parce que de base je dis toujours plus que mon Ăąge et la bas jâavais grave pas confiance)
Et aprĂšs il me dit ah ok, jâen ai 22 moi , je rigole gĂȘnĂ© et puis ensuite par pure panique je dit "Tâas vote aujourdâhui ou pas?" Il me dit oui, je lui demande pour qui il me dit quâil sait pas et me demande pote qui jâai votĂ© (alors que jâai dis 12ans, bref) je lui dit nfp et il dit pareil (je sais pertinemment quâil ment, il a juste pas votĂ©)
Et puis aprĂšs il me dit quelque chose je comprends pas je lui demande de rĂ©pĂ©ter, et lĂ je comprends quâil me demande si je veux me poser avec lui avec un verre
JâAI DIT QUE JâAVAIS 12 ANS ET LUI A 22ANS
bref, je dis non et que jâai une amie que jâattends et quâon doit aller au cinĂ© et il me dit okay et va se poser et il se retourne toute les 5 secondes pour me fixer avec un sourire bizarre
Et depuis tout ce temps il y a le bus 220 qui est devant nous, ouvert, et dĂšs que le bus ferme, il se rue vers le bus pour demander la porte
ĂA VEUT DIRE QUâIL EST RESTĂ JUSTE POUR ME PARLER
Et il entre dans le bus et vraiment il me fait aurevoir Ă travers la fenĂȘtre comme dans yn film dâhorreur
Quand je vous dit que jâai toujours eu des problĂšmes avec les hommes
Ensuite dĂ©jĂ , ma pote arrive et pareil, elle est en retard car son bus prenait 40 min Ă arriver đ
On prend le mĂ©tro, on arrive et on voit un vĂ©lo payant, on le prend et on fait la route, elle roule et moi je suis assise sur la roue arriĂšre ( je sais pas faire du vĂ©lo đ)
Ensuite on arrive au musĂ©e et on sâachĂšte nos billets pour un film au hasard parce que de base on voulais regarder NapolĂ©on mais le film durait 8hđ
Et puis ensuite on va se prendre des chocolats chauds quand la machine, on prend et puis aprÚs on va se poser dehors et ma pote décide de vouloir reprendre quelque chose.
Je prend un cafĂ© vanille et elle prend un cappuccino, le vers se coince et au final le cappuccino est ultra amer, elle jette et prend un cafĂ© vanille pareil, et la le verre se coince complĂštement et yâa mĂȘme pas de boisson, elle part 1âŹ
Ensuite on sort et elle essaye de mâapprendre le vĂ©lo, je fais que de tomber et de me faire mal
So aprĂšs on regarde le film et je vous le dit, 2h de pure ennui, jâai limite fais que de dormir câĂ©tait horrible, câĂ©tait ennuyant Ă souhait mon dieu, plus jamais, câĂ©tait ignoble
Et puis aprĂšs on part et on reprend le vĂ©lo pour aller acheter un panini et je mâassois littĂ©ralement dans le panierđ
Bref et on passe et tout, je descends et jâachĂšte mon panini et elle sa crĂȘpe Ă 3⏠avec un billet de 50âŹđ
Puis elle reprend le vĂ©lo et la le vĂ©lo est tellement lourd quâil tombe sur elle et elle Ă©vite de justesse de sâĂ©clater la gueule, bref ensuite on y va parce quâelle a trop honte
On mange et en rigolant je crache dans sans faire exprĂšs quelques bouts de mon paniniđ
AprĂšs on faut la chasse des velib et on cherche et tout, on demande Ă une dame de nous donner le sien elle nous recale sec. Ensuite on passe notre temps sur les velib coincĂ© et on dĂ©couvre quâon peut en avoir un gratuitement avec notre navigo et bon ça marche pasđ
Bref ensuite la ligne 6 était bloqué du coup on a dû faire un graaaand tour
Apres jâai goĂ»tĂ© du bissap et a la la câest dĂ©licieux purĂ©e jâadore encore sâil vous plaĂźt
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Avis impopulaire concernant Nine, je trouve que c'est une bonne chose qu'il se sĂ©pare de Sonic. Laissez moi expliquer, depuis que Nine a rencontrĂ© Sonic, ça a Ă©tĂ© l'une des plus belles choses qu'il ait eu dans sa vie. Depuis ce dernier n'avait plus qu'une idĂ©e en tĂȘte crĂ©er leur propre monde pour qu'ils puissent enfin avoir une vie paisible. Sauf que Sonic ne le voit pas justement, il est tellement focalisĂ© Ă l'idĂ©e de sauver Green Hill et ses amis qu'il n'a pas prĂȘtĂ© attention ce que Nine voulait. Et j'avais de la peine pour ces deux lĂ , de voir cette relation se dĂ©chirer Ă cause de leurs dĂ©saccords. Par la suite, Nine devient possessif concernant Sonic, vous savez le genre d'ami possessif qui ne veut vous partager Ă qui que ce soit et veut vous garder pour eux seuls.
Sans compter que je le trouve mĂȘme cruel envers Sonic en le tenant responsable mais aussi le blĂąmant ce qui s'est passĂ© entre ces deux lĂ voir mĂȘme pour les autres parasphĂšres. Alors que ce dernier culpabilisait dĂ©jĂ pour ce qui s'est passĂ© ! Nine a aussi ses propres torts, sauf qu'il est tellement persuadĂ© d'avoir raison dans ses actes qu'il ne voit pas justement ces erreurs. Et je trouve ça un peu Ă sens unique la maniĂšre dont la sĂ©rie traitait la relation entre ces deux lĂ , tenant Sonic pour responsable mais ne pointant pas aussi du doigt les erreurs de Nine. Ăa c'Ă©tait quelque chose que j'avais pas aimĂ© ! Et ce malgrĂ© que Sonic a essayĂ© de le raisonner Ă mainte reprises. Son dĂ©sir de vouloir protĂ©ger son monde le consumait peu Ă peu tout comme sa relation avec Sonic. Donc je pense que justement Nine a besoin de s'Ă©loigner de Sonic du moins pendant quelques temps et quand il se sentirait mieux et prĂȘt Ă©motionnellement parlant, lĂ je pense qu'il pourrait aller le voir.
Je peux comprendre pourquoi certains soient frustrés que Nine ne soit plus avec Sonic. Mais sa relation avec lui était malsaine pour Nine que pour Sonic !
Unpopular opinion regarding Nine, I think it's a good thing he's parting ways with Sonic. Let me explain, since Nine met Sonic, it's been one of the most important things in his life. Since then, Nine's only dream has been to create a world of their own, so they can finally enjoy a peaceful life together. Except Sonic doesn't see it, he's so focused on saving Green Hill and his friends that he doesn't realize what Nine wants. And I felt sorry for the two of them, seeing their relationship torn apart by their disagreements. Later, Nine becomes possessive of Sonic, you know the kind of possessive friend who doesn't want to share you with anyone and wants to keep you all to themselves.
Not to mention the fact that I even find him cruel towards Sonic, holding him responsible but also blaming him for what happened between those two and even for the other worlds. Even though Sonic was already feeling guilty about what happened! Nine has his own faults too, except that he's so convinced he's right in his actions that he doesn't see his mistakes. And I found it a bit one-sided the way the series treated the relationship between these two, holding Sonic responsible but not also pointing the finger at Nine's mistakes. That was something I didn't like! And this despite Sonic's repeated attempts to reason with him. His desire to protect his world was gradually consuming him, just like his relationship with Sonic. So I think Nine just needs to stay away from Sonic, at least for a while, and when he's feeling better and emotionally ready, then I think he could go and see him.
I can understand why some people are frustrated that Nine is no longer with Sonic. But his relationship with him was unhealthy for Nine as it was for Sonic!
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Je peux plus me voir tous ces petits fils de.. non j'allais pas dire pute. Juste tous ces petits fils de mĂ©decin, d'infirmier, de psy qui ont dĂ©gotĂ© des stages facilement et qui ont le toupet de te dire "ah mais ne t'inquiĂšte pas trop, tu vas finir par trouver". Bah non. Mon daron n'est pas psy, ma mĂšre non plus, donc Ă priori tous les stages ont Ă©tĂ© pris par des gosses de mĂ©decins et en soi, c'est trĂšs bien, tant mieux pour eux, j'aurais fait pareil mais viens pas me dire que c'est tranquille de trouver. Un peu comme si j'Ă©tais rentiĂšre et que je te disais que c'est facile d'ĂȘtre riche. Non du coup. Je suis saoulĂ©e. Cette annĂ©e m'emmerde. Ya rien qui va. Je vais Ă tous les cours Ă reculons. Tout me paraĂźt intĂ©ressant mais personne ne fait rien pour rendre ça accessible ou vraiment bien. 6e annĂ©e Ă la fac, et je dois encore en faire deux ? Si je redouble ou que j'ai pas de master, je pourrai pas continuer. Ăa me met Ă bout les Ă©tudes. Puis, quelques WE par ci par lĂ , on ne se voit plus avec mon copain et j'aurais aimĂ© que ça me fasse mal mais Ă la place, ça me soulage. Je trouve ça tellement triste. J'aurais aimĂ© vouloir le voir mais je sais qu'il va me rendre folle. J'entends beaucoup en psychologie positive que le problĂšme de nombreux couple c'est qu'ils agissent comme des adversaires, que ça sert Ă rien de reprocher, ĂȘtre incisifs, faut comprendre que l'autre veut la mĂȘme chose que nous. La vĂ©ritĂ©, jcrois que lui veut vraiment la guerre, il veut fondamentalement me faire vriller et ça marche, quoique derniĂšrement ça me touche moins parce que j'en ai marre de me casser le cul pour quelqu'un qui se casse Ă chaque conflit. Je me demande s'il pense aussi Ă la rupture qui est inĂ©vitable. Je le dis depuis un an mais c'est vrai. Ăa me fait bizarre je sens tout s'essouffler autant moi que mes relations. Je suis Ă©reintĂ©e, genre vraiment mĂȘme respirer ça me coĂ»te des efforts. Je rentre chez mes parents ce WE et je sais que j'ai hĂąte mais une fois que j'y aurai foutu un pied, je regretterai. Je vais conduire avec eux et ça va ĂȘtre encore des larmes alors que j'ai le permis littĂ©ralement et j'ai la flemme. J'ai ma place auprĂšs de personne c'est super dĂ©courageant en vĂ©ritĂ©. Je ne me sens bien en prĂ©sence de personne comment c'est possible. J'arrive Ă la fac, je parle de cours. Je vois mon mec, je parle dans le vent. Je vois mes parents on parle de cours. Je parle aux autres ils me rac tous leur vie. Ă part acquiescer je ne fais pas grand chose d'autre. J'ai besoin de renouveau en vrai, je le sais et le sens, j'ai besoin de rencontrer des gens qui vont me faire capter que je me suis mal entourĂ©e car visiblement j'ai dĂ» mal Ă agir seule. Je me sens indĂ©sirable, moche, seule et triste. Je percute rien en ce moment, je suis zĂ©ro concentrĂ©e pour tout, je fais rĂ©pĂ©ter mais j'oublie quand mĂȘme. Je sais pas quoi faire. Je m'ennuie. Ă part penser Ă me faire une artĂšre, tourner les talons dĂšs qu'on me parle et me retenir de gifler les gens, je ne fais rien. Je passe mon temps Ă contenir des pulsions. Mais s'il pouvait me quitter ça m'enleverait une Ă©pine du pied ça c'est vrai j'avoue. On s'apporte rien c'est insupportable. Ăa non plus je savais pas que c'Ă©tait possible. J'ai l'impression d'ĂȘtre une grosse merde Ă le tailler comme ça mais en mĂȘme temps, s'il me disait qqc de constructif je serai ok pour l'entendre mais ya rien. Peut-ĂȘtre que je suis le problĂšme je ne sais pas trop. Je ne peux pas ĂȘtre toujours le problĂšme si ? Remarque en vrai si je sais que c'est possible. J'ai essayĂ© avec tellement de gens qui voulaient pas de moi, c'est dingue de s'entĂȘter Ă penser que ça va coller. LittĂ©ralement en train de penser que mettre de l'eau pour coller un verre brisĂ© ça peut fonctionner.
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De Emma Ă Bruce
Cher Bruce,
JâespĂšre que tu ne mâen voudras pas dâĂȘtre un peu mĂ©ditative aujourdâhui. Il ne reste plus personne Ă Blackthorn Hall Ă part Julian et moi, et une sorte de paisible silence rĂšgne sur la maison. Jules est Ă lâĂ©tage dans son studio et je suis assise sur le lit, en train dâĂ©crire et de repenser Ă ces derniers mois.
Quelque chose prend fin, Bruce. Il se passe encore beaucoup de choses qui ne sont pas rĂ©solues, bien sĂ»r : Kit qui est menacĂ© par le Royaume des FĂ©es, et ce quâil peut bien se passer avec la Cohorte Ă Idris. Alec a Ă©tabli un contact restreint avec eux, mais qui sait comment ça va Ă©voluer. NĂ©anmoins, au milieu de tout ça, quelque chose prend fin pour Julian et moi, et je ne sais pas ce qui va suivre.
(Ah, donc on fait dans le dramatique, Emma ? Jâai une petite idĂ©e. Lis la suite.)
Peut-ĂȘtre que câest simplement parce que les entrepreneurs sont partis alors que je mâĂ©tais habituĂ©e Ă les entendre sâaffairer toute la journĂ©e. Round Tom nous a fait un discours dâadieu lyrique qui (a) a durĂ© cinq bonnes minutes, ce qui est trĂšs long pour que quelquâun dise au revoir, et (b) Ă©tait Ă la fois trĂšs aimable et incluait la phrase : « La passion et lâaventure vous accompagnent toujours, et je ne suis quâun modeste constructeur dâhabitations, jâespĂšre donc ne jamais revoir aucun dâentre vous de toute ma vie. »
Ăa a contrariĂ© Julian. Je lui ai fait remarquer que les elfes ne pouvaient pas mentir, et il mâa fait remarquer que Round Tom nâavait pas du tout besoin de mentionner ça. TrĂšs juste. Julian a ajoutĂ© que ce nâĂ©tait pas comme si le travail habituel de Tom pour les membres des Cours Ă©tait dĂ©nuĂ© de rebondissements. Un autre bon point pour Jules. Les elfes sont les CrĂ©atures Obscures les plus mĂ©lodramatiques. En tout cas, plus dramatiques que les vampires, et ils passent leur temps Ă dire « oh je suis un mort-vivant, oh je suis maudit, que je mette plus dâeyeliner ».
Enfin bref, nous ne cherchions Ă devenir des amis proches de Round Tom. Il a fait du bon travail, et il sâest montrĂ© poli concernant la joie quâil avait de quitter cette maison.
Une fois que lui et ses ouvriers Ă©taient tous partis, nous nous sommes baladĂ©s un peu dans les jardins, mais Julian avait lâimpression que chaque dĂ©tail de la maison et du terrain Ă©tait gravĂ© dans son cerveau. Nous avons quittĂ© la maison un moment pour aller le long du fleuve.
Il y a un petit parc en face de Chiswick de lâautre cĂŽtĂ© de la Tamise : câest un rĂ©servoir naturel qui sâappelle le Leg Oâ Mutton Reservoir, entourĂ© dâune jolie promenade. (Dâailleurs, nâest-ce pas le nom le plus anglais que tu aies jamais entendu ? Pourquoi y a-t-il tant de trucs aussi charmants dans Londres ?) Câest un peu pĂ©nible parce que nous devons marcher plus dâun kilomĂštre et demi jusquâau Barnes Bridge juste pour aller sur lâautre rive, mais câĂ©tait une agrĂ©able chaude soirĂ©e et câĂ©tait sympa de marcher, Julian et moi nous baladant tranquillement, lâune des choses que je prĂ©fĂšre.
Julian avait prĂ©parĂ© des sandwiches au poulet, et nous avions aussi emmenĂ© de la limonade. (Bruce, il se peut que jâaie dĂ©veloppĂ© une dangereuse addiction Ă la limonade britannique. Je suis certaine que câest possible dâen trouver Ă Los Angeles, non ? Câest possible ?!) Nous nous sommes assis sur une petite couverture Ă cĂŽtĂ© du rĂ©servoir et avons regardĂ© les cormorans qui pĂȘchaient.
JâĂ©tais sereine, paisible, alors bien Ă©videmment câĂ©tait le moment idĂ©al pour tout gĂącher en abordant un sujet dĂ©sagrĂ©able. JâĂ©tais trop dĂ©tendue pour me souvenir de mâen inquiĂ©ter.
- Câest tellement beau ici, ai-je commencĂ©. MaisâŠ
Julian sâest tournĂ© vers moi, pas soucieux, simplement curieux, alors jâai continuĂ©Â :
- Je ne suis pas sĂ»re de vouloir vivre Ă plein temps Ă Londres. Je sais que nous venons de passer du temps, de faire des efforts et de dĂ©penser de lâargent pour rĂ©nover le manoir de ta famille et tout ça.
Jâai cru que Julian allait ĂȘtre en colĂšre, ou triste, alors je ne mâattendais pas vraiment Ă sa vĂ©ritable rĂ©action, que je dĂ©crirais comme un air « dĂ©routé ».
- Je nâai jamais pensĂ© que nous vivrions ici Ă plein temps, a-t-il admis, comme si cette idĂ©e ne lui Ă©tait jamais passĂ©e par la tĂȘte. Jâai supposĂ© que nous partagerions notre temps entre LA et ici. Mais seulement si câĂ©tait ce que tu voulais.
Je ne sais pas pourquoi il a dit cette derniĂšre phrase, mais il voyait certainement que je nâĂ©tais plus inquiĂšte mais plutĂŽt sur le point de lâembrasser.
- Câest-Ă -dire, moitiĂ©-moitiĂ©Â ?
- Peu importe, ce qui nous conviendra, a-t-il rĂ©pondu avec un haussement dâĂ©paules. Los Angeles quand il fait froid et quâil pleut ici, Londres quand le soleil est brulant lĂ -bas.
Et je lâai embrassĂ© Ă ce moment-lĂ , alors je vais faire une ellipse sur les cinq minutes qui ont suivi, qui ne tâintĂ©ressent sĂ»rement pas, Bruce. Il y a eu beaucoup de baisers au gout de limonade puis Jules mâa embrassĂ© lâoreille (ce qui crĂ©e Ă chaque fois un feu dâartifice le long de ma colonne vertĂ©brale) en disant :
- Chez moi, câest lĂ oĂč tu es, tu le sais, ça ?
- Bien sûr.
CâĂ©tait mignon et romantique de sa part de dire ça, mais il avait lâair plus sĂ©rieux.
- Non, je veux dire⊠a-t-il lĂąchĂ© en secouant la tĂȘte. Ce nâest pas comme si nous allions partager notre temps entre ma maison ici Ă Londres et ta maison lĂ -bas Ă Los Angeles. Jâai aussi une maison Ă Los Angeles. Et tu as une maison ici. Blackthorn Hall appartient Ă ma famille et toi, Emma, tu es ma famille. Et nous serons toujours ensemble, a-t-il ajoutĂ© avec un regard intense. Sauf si ce nâest pas ce que tu souhaites. Tu es la seule personne pour qui jâaie jamais eu des sentiments, Emma. Et je veux que ça soit vrai pour le reste de ma vie.
Je nâai pas eu Ă prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă ce que jâallais dire.
- Moi aussi.
Jâavais dĂ©jĂ pensĂ© Ă ce que ça signifierait pour nous de nous fiancer, mais jâai lâimpression que câest trop tĂŽt. Ce genre dâengagements, ces promesses, me semblent justes.
Il a souri et expirĂ©, comme sâil avait Ă©tĂ© un peu nerveux. Puis il sâest levĂ© et mâa tendu la main pour mâaider Ă me relever.
- Rentrons Ă la maison. Jâai quelque chose Ă te montrer, a-t-il annoncĂ©.
- Je nâen doute pas.
Dâhabitude, quand je dis quelque chose comme ça, sur ce ton-lĂ , ça nous mĂšne Ă cinq autres minutes que je ne vais pas dĂ©tailler ici. Mais tu sais, câest Julian, il Ă©tait obnubilĂ© par cette idĂ©e, et nous sommes rentrĂ©s Ă la maison un peu plus vite quâĂ lâaller.
Une fois arrivĂ©s, il est tout de suite montĂ© dans la salle de bal. Je savais ce quâil tramait, bien sĂ»r : son projet secret sur lequel il travaillait depuis que nous sommes ici. Je lâavais un peu oubliĂ©, entre le fantĂŽme, la malĂ©diction et tout le reste, et je ne mâĂ©tais pas rendu compte quâil avait continuĂ© pendant tout ce temps. Certainement tĂŽt le matin avant que quiconque (ou le soleil) ne soit levĂ©.
Il avait accrochĂ© un grand rideau devant, le blaireau, et jâallais me moquer de lui quand il lâa dĂ©crochĂ©, et jâai vu la fresque en entier. Ăa recouvre lâintĂ©gralitĂ© du mur et câest magnifique. Toute la famille est lĂ , tous les Blackthorn. Chacun estâŠ
Non, ce nâest pas exact.
Parce que je suis aussi dans la fresque. Je suis juste lĂ avec le reste de la famille, entourĂ©e. Chacun dâentre nous est au milieu de fleurs. Des fleurs blanches pour tous ceux qui ont disparu. MĂȘme Rupert est lĂ , et les parents de Julian, dans un cercle de pĂ©tales blancs. Et Livvy tout en haut, enveloppĂ©e dans des ailes blanches.
Et des fleurs rouges pour ceux qui sont toujours lĂ . Helen et Aline, Mark, Ty, Dru et TavvyâŠ
Je me suis mise Ă pleurer presque instantanĂ©ment, tu vois, ces pleurs de joies, dâamour et dâĂ©merveillement quand on est submergĂ© par lâĂ©motion.
- Ăa te plait ? a demandĂ© Julian.
Oui, ça me plait. Câest tellement beau et parfait pour ce moment, oĂč des choses prennent fin et de nouvelles choses vont commencer. Et ça fait de cette maison Blackthorn Hall Ă juste titre⊠la maison des Blackthorn que je connais, que jâaime, pas les gens bizarres du siĂšcle dernier qui Ă©taient responsables de ce qui est arrivĂ©. Ăa me donne lâimpression quâune immense roue a tournĂ© et que nous sommes Ă la fois au dĂ©but et Ă la fin de quelque chose de nouveau et dâexaltant. Pour la premiĂšre fois depuis que je suis arrivĂ©e ici, je suis allĂ©e mâassoir dans la chambre pour tâĂ©crire et je me suis dit « Je suis dans notre chambre dans notre maison » et jâen suis contente.
Bonne nuit, Bruce. Je vais te poser sur une Ă©tagĂšre quand jâaurai fini, celle de mon cĂŽtĂ© du lit. FĂ©licitations : maintenant tu fais aussi partie de Blackthorn Hall.
Emma.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction dâEurydice Bluenight ©
Illustration dâAudrey Estok ©
Le texte original est Ă lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/697740081442832384/emma-to-bruce
#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#sobh#emma carstairs#julian blackthorn#the shadowhuter chronicles#tsc#emma and julian#the blackthorn family#blackthorn hall#bruce
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Nouveaux chapitres bis
tw: mĂ©dicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message dâespoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulĂ©Â âNouveaux Chapitresâ sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin diffĂ©rent, que jâavais dâautres centres dâintĂ©rĂȘts. Ce titre Ă©tait un peu prĂ©monitoire.
Ce post va ĂȘtre un peu personnel, parce quâil va parler dâune relation. Et de la fin de celle-ci.
AprĂšs six ans de relation, mon premier amour mâa larguĂ©e. PremiĂšre rupture. Et ça a fait un mal de chien. Jâai cru que je nâallais jamais mâen remettre, jâavais mal physiquement. JâĂ©tais tellement Ă©puisĂ©e de ressasser toute la journĂ©e le pourquoi du comment que je mâendormais vite le soir pour rĂȘver de lui, pour me rĂ©veiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il mâannonce ne pas vouloir dâenfant. Choc. Il sait que jâen veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer dâavis, tout le monde a le droit de changer dâavis Ă un moment ou Ă un autre. Câest mĂȘme trĂšs honnĂȘte de sa part je trouve. Je dois donc rĂ©flĂ©chir Ă soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil dâun hypothĂ©tique futur enfant. Je me laisse le temps de rĂ©flĂ©chir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux âje ne tâaime plusâ. Il voulait que je rompe Ă sa place dĂšs le dĂ©part. Jâai essayĂ© de comprendre, pourquoi il ne mâaimait plus, mais il nây avait rien Ă faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il mâa laissĂ©e. Mon avenir sâeffondrait. JâĂ©tais au plus bas, mais en mĂȘme temps, et Ă©trangement, je me sentais extrĂȘmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si dĂ©terminĂ©e.Â
Jâai pensĂ© Ă fuir, Ă quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualitĂ© de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu mâaider. Mais non. Jâai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă 850km de chez moi pour ĂȘtre avec lui. Eh bien jây reste. Mais ce choix nâa cessĂ© de changer les premiers jours. JâĂ©tais une girouette qui changeait dâavis en permanence, quand bien mĂȘme tout le monde disait âNe prends pas de dĂ©cision Ă chaudâ. Ils avaient raison.
Jâai quand mĂȘme Ă©tĂ© chez un mĂ©decin, pour quâil mâaide, pour chasser ces pensĂ©es qui mâenvahissaient, pourquoi? peut-ĂȘtre quâil reviendra une fois quâil se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: câest normal de penser ça, câest normal dâespĂ©rer, mais lâespoir fait plus mal quâautre chose). Jâai pris un de ces mĂ©dicaments et jâai Ă©tĂ© heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, jâai dĂ©cidĂ© de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu Ă©tant donnĂ© quâau fond de moi, je ne le sentais pas honnĂȘte. Depuis six ans, je le connaissais. Jâavais vu quâil nâĂ©tait pas tranquille. Et jâavais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa âconfianceâ ainsi, chose que je nâavais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. Dâautant plus que je ne suis absolument pas jalouse! Jâavais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça mâa aidĂ©e (mais câest aussi Ă double tranchant, jâai lu des choses sur moi que je nâaurais pas du, jâen avais parfaitement conscience cependant lorsque jâai rĂ©ussi Ă accĂ©der Ă son compte).Â
Dans la cuvette les mĂ©dicaments. Jâavais ma rĂ©ponse. LA rĂ©ponse. Et quelques jours aprĂšs ma rupture, le soir mĂȘme de ma âdĂ©couverteâ, jâallais dĂ©jĂ mieux. En fait, savoir mâa libĂ©rĂ©e dâun poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce nâĂ©tait pas la culpabilitĂ©. CâĂ©tait lui. Lui qui mâĂ©touffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il sâest comportĂ© comme un lĂąche, un trouillard. Mais au final, il mâavait rendu service en partant. Parce que jâĂ©tais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rĂȘves. Au final, je me dis que peut-ĂȘtre, câest lui le plus courageux de nous deux dâavoir osĂ© faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce quâil mâa larguĂ©e en me mentant, me manipulant.Â
Jâai toujours rĂȘvĂ© dâaller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlĂ©, que jâadorerais quâon y aille ensemble. Parce que je cherchais quelquâun pour mây accompagner, et il Ă©tait dâaccord. Eh bien, jâirai! Jâirai seule. En voyage organisĂ© composĂ© uniquement de femmes, mais seule quand mĂȘme. Jâai franchi le pas. Jâai osĂ©. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens sĂ©duisante et affamĂ©e de la vie. Jâavais toujours pensĂ©, pendant six ans, Ă nous. Plus Ă Â âmoiâ. A nous. Je ne peux pas faire ça parce quâil nâaime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. Câest ce quâon dit, et certes câest vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, câest de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et câest cette individualitĂ© que jâavais perdu.Â
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passĂ©, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il nây a eu que ça dans notre relation. Câest ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. Jâai essayĂ© de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça nâapporte rien de bon. Et vous savez quoi? Jâai Ă©chouĂ©. Jâai Ă©chouĂ© lorsque jâai appris quâil mâavait trompĂ©e. Mais la haine nâa durĂ© que quelques heures. Parce que je nâai pas que ça Ă faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororitĂ©. Je ne lâai pas dĂ©testĂ©e elle, qui nâavait rien demandĂ©. Câest lui qui est allĂ© la trouver. Je lâai dĂ©testĂ© LUI.Â
On mâa dit que le temps guĂ©rissait toutes les blessures. Câest sans doute vrai. Jâen suis encore aux premiĂšres Ă©tapes de ma guĂ©rison. Mais je vais dĂ©jĂ mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivĂ© des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelquâun dâautre? Saurais-je plaire? Satisfaire? Jây travaille actuellement. ça a toujours Ă©tĂ© compliquĂ©, Ă©tant une victime dâagression sexuelle. Jâai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. Jâai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, jâai envie dâenvoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent ĂȘtre sĂ©duisantes, ou sont lĂ pour sĂ©duire. Je lis actuellement la Chair est triste hĂ©las dâOvidie. Â
Au fil de ma lecture, jâai notĂ© quelques âcitationsâ ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaĂźtre lâhistoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave câest quâon les dĂ©fend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des mĂ©chantes sorciĂšres misandres, des fĂ©ministes poilues, qui, câest bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus ĂȘtre regardĂ©es. On craint tellement dâĂȘtre dĂ©cotĂ©es Ă lâargus quâon prĂ©fĂšre caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsquâils nous humilient, lorsquâils nous frappent et nous violent, car rien nâest pire dans notre sociĂ©tĂ© que de ne plus ĂȘtre dĂ©sirable. On accepte de rester chosifiĂ©es Ă condition dâĂȘtre un objet de valeur, pas une salope bon marchĂ©. On est prĂȘtes Ă tout, mĂȘme Ă enfoncer les autres femmes dans une compĂ©tition intrasexuelle sans pitiĂ©.[...] Car la beautĂ© des autres nous insĂ©curise. Il nây quâĂ observer notre tĂȘte lorsquâune belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusquâĂ la rabaisser.Â
âMoi au moins jâai un cerveau!â mâavait dit cette collĂšgue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme nâavait pas le droit dâĂȘtre Ă la fois belle et intelligente, toutes les fĂ©es ne pouvaient se pencher sur le mĂȘme berceau, il fallait choisir son camp dĂšs le dĂ©part. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophĂ©e. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadĂ©e que si nous nous dĂ©molissons dans cette compĂ©tition sanglante, oĂč chacune se dĂ©finit en rivale de lâautre, câest parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimĂ©tisme. Combien de fois, dans mon insĂ©curitĂ©, me suis-je positionnĂ©e en ennemie lĂ oĂč au contraire, jâaurais du faire front avec mes sĆurs.
Je ne suis pas mal baisĂ©e parce que je suis fĂ©ministe, câest absolument lâinverse: je suis fĂ©ministe parce que je suis mal baisĂ©e. Et si toutes les mal baisĂ©es de la terre sâunissaient, elles crĂ©eraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe nâĂ©tait jamais aussi bon que lorsque des sentiments sây mĂȘlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complĂ©tude. âEt un beau jour, jâen fais le serment, te dĂ©livrera le baiser dâun prince charmantâ: câest ainsi que comme toutes les petites filles jâai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e.Â
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans lâĂ©bruiter; nous Ă©tions reliĂ©es par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. [...] âComment continuer Ă dĂ©sirer nos bourreaux?â ai-je quelque part entendu. Câest une bonne question.
Jâai aussi peur de le revoir. Mais jâĂ©touffe cette peur. Parce que je suis heureuse, Ă 98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prĂ©vois des sorties alors que je nâen faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourĂ©e. Soutenue.Â
â„Â
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