#vouloir tellement quelque chose
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kavehpilled · 27 days ago
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i need someone to imprison hozier not because i want him carnally but because his music makes me feel things i never wanted to unearth and it should be CRIMINAL how bad it hurts
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marie-swriting · 24 days ago
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À Dans Deux Jours - Bucky Barnes
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Marvel Masterlist
Résumé : Voici comment Bucky a lu Le Hobbit. En 1937. Quand il a été publié.
Warnings : 30s!Bucky, la reader vient d'Angleterre, fluff
Nombre de mots : 1.5k
Version anglaise
Un grand merci Ă  @penguinwriter24 pour m'avoir aidĂ© avec le rĂ©sumĂ© du Hobbit (en plus de m'avoir aidĂ© avec la traduction comme d'habitude). Allez jeter un coup d'Ɠil Ă  son compte pour des bonnes fanfictions angsty!
Le nez dans ton livre, tu es complĂštement absorbĂ©e par l’histoire. Tu es seulement au septiĂšme chapitre sur dix-neuf, mais tu peux dĂ©jĂ  affirmer que c’est ton coup de cƓur de l’annĂ©e. Ce J.R.R Tolkien sait te captiver comme ça n’était pas arrivĂ© depuis longtemps. 
Tu découvres les vers que les nains ont écrit aprÚs leur repas avec Beorn quand une voix masculine te fait sursauter.
-Excusez-moi, je ne voulais pas vous faire peur, s’excuse la personne, gĂȘnĂ©e.
Quand tu relĂšves la tĂȘte, tu dĂ©couvres un jeune homme blond de petite taille et un autre plus grand et brun. Tout de suite, tu trouves ce dernier mignon. Et vu comment Bucky n’arrive pas Ă  dĂ©faire les yeux de ton visage, on peut dire que le sentiment est rĂ©ciproque. Il ne pensait pas tomber sur une libraire aussi jolie quand Steve lui a demandĂ© de l’accompagner pour acheter un livre.
Tu mets ton marque-page dans ton livre et le poses sur le comptoir puis, tu te racles la gorge et prends une apparence professionnelle. 
-Il n'y a pas de problĂšme. Comment puis-je vous aider ?
Directement, Bucky est intriguĂ© par ton accent britannique. Il ne s’y attendait pas, bien que ça ne le déçoive pas, au contraire, il trouve ton accent adorable, mais pas aussi adorable que toi. 
-Je recherche des livres thĂ©oriques sur le dessin, oĂč sont-il, s’il vous plaĂźt ?
-Juste derriĂšre cette Ă©tagĂšre, informes-tu Steve en pointant un endroit sur ta gauche. Vous avez un titre prĂ©cis en tĂȘte ?
-Non, je vais chercher, merci. 
Steve te fait un dernier sourire avant d’aller Ă  l’endroit que tu lui as indiquĂ©. Tu veux reprendre ta lecture sauf que Bucky ne semble pas vouloir suivre son meilleur ami. À la place, il te fait un sourire charmeur et s’appuye contre le comptoir. 
-Vous avez un accent, remarque-t-il.
-Oui, je suis anglaise.
-J’adore l’accent anglais. Vous ĂȘtes ici depuis longtemps ?
En temps normal, autant de questions sur ta personne t'auraient déjà fait rouler des yeux, mais Bucky est tellement séduisant que tu ne lui en tiens pas rigueur. Tu veux continuer de lui parler. 
-Ma famille et moi, nous nous sommes installĂ©s Ă  Brooklyn quand j’avais onze ans donc il y a
 neuf ans. 
-Et vous vous plaisez ?
-J’aime beaucoup, mĂȘme si Londres me manque souvent, confesses-tu.
Tu vois les yeux de Bucky se poser rapidement sur ton livre avant de remonter vers les tiens.
-Vous lisez Le Hobbit ? J’adore ce bouquin ! affirme Bucky, te surprenant. 
-Vous connaissez ?
-Bien sĂ»r ! Je l’ai lu il y a deux ans, donc j’ai un peu oubliĂ© l’histoire, mais je l’ai adorĂ©.
Suite Ă  sa phrase, tu te retiens de montrer ton irritation en soupirant. Bucky l’ignore, mais il vient de dĂ©voiler son mensonge tout seul. Le livre de Tolkien vient tout juste de sortir alors il ne peut pas l’avoir lu il y a deux ans. Logiquement, tu devrais ĂȘtre agacĂ©e. Tu n’aimes pas qu’on se moque de toi, encore moins quand c’est un garçon qui fait ça, surtout si c’est juste pour flirter, mais il y a quelque chose dans le sourire sĂ©duisant de Bucky qui t’en empĂȘche. Tu trouves mĂȘme que c’est mignon la façon dont il veut continuer la conversation avec toi en parlant d’un sujet qu’il ne connaĂźt clairement pas. 
Tu pourrais lui dire tout de suite que tu sais qu’il ment, mais tu as envie de t’amuser, alors tu marches dans son mensonge. 
-Vraiment ? C’est Ă©tonnant ! dĂ©clares-tu, en exagĂ©rant ta surprise. Je le dĂ©couvre tout juste et je dois dire que j’adore. Quel est votre personnage prĂ©fĂ©rĂ© ? demandes-tu avec un faux air innocent.
À ta question, Bucky panique. Il connaĂźt Ă  peine le titre de ce livre - comment c’est dĂ©jĂ , Le Hibbit ? Le Hobbot ? - et maintenant, il doit parler d’un personnage ! Cependant, Bucky ne veut pas avouer qu’il fait semblant de connaĂźtre le roman pour flirter avec toi, alors il se creuse la tĂȘte. Si toi, une jeune femme, tu lis ce livre et l’adores, c’est que c’est forcĂ©ment une histoire d’amour avec des personnages communs donc les prĂ©noms ne doivent pas ĂȘtre compliquĂ©s. Mais quel prĂ©nom ordinaire ça pourrait ĂȘtre ?
-Donnez-moi une seconde, explique-t-il pour gagner du temps. Ça fait deux ans que je l’ai lu, j’ai un peu oubliĂ© les prĂ©noms. C’est
 euh

Le cerveau de Bucky marche Ă  cent Ă  l’heure tandis qu’il cherche. DĂ©sesperĂ©, il se dĂ©cide sur un prĂ©nom bien prĂ©cis.
-C’est James.
-James ? questionnes-tu, les sourcils froncés. 
-Oui, James. Vraiment un gars super.
D’accord, donner son propre prĂ©nom n’est peut-ĂȘtre pas l’idĂ©e la plus intelligente qu’il ait eue, mais c’est un prĂ©nom commun donc Bucky pense qu’il a une chance que ça marche. Toutefois, vu l’expression sur ton visage, il a un doute.
-Bizarre, il ne me dit rien. J’ai pourtant lu plus de deux cents pages.
-C’est normal, il arrive plus tard, prĂ©cise Bucky, espĂ©rant noyer le poisson. 
-J’ai hĂąte de le dĂ©couvrir alors !
Fier de ne pas s’ĂȘtre fait prendre - enfin, c’est ce qu’il croit -, Bucky respire plus tranquillement, mais c’est sans compter ta volontĂ© de voir jusqu’oĂč il est prĂȘt Ă  aller dans son improvisation.
-Et qu’est-ce que vous avez prĂ©fĂ©rĂ© dans l’histoire ? À part James, je veux dire.
-Oh, eh bien, l’histoire d’amour entre James et ce personnage fĂ©minin dont j’ai oubliĂ© le nom. Ils Ă©taient mignons ensemble. Mais vous n'ĂȘtes pas encore arrivĂ©s Ă  ce passage comme vous ne connaissez pas encore James.
-Ah oui, ça doit ĂȘtre pour ça que je ne sais pas de quoi vous parlez, rĂ©pliques-tu avec un sourire, pas du tout parce que vous n’avez clairement pas lu le livre.
Bucky ferme les yeux pendant une seconde, rĂ©alisant que tu l’as demasquĂ©. Face Ă  son expression faciale, tu ne peux t’empĂȘcher de rigoler doucement et Bucky pourrait jurer que c’est le son le plus magnifique qu’il ait jamais entendu. 
-C’est si Ă©vident ? demande-t-il.
-A partir du moment oĂč vous avez “lu” ce livre il y a deux ans alors qu’il vient de sortir, oui, c’était assez Ă©vident. Mais c’était drĂŽle de vous voir imaginer une histoire.
-Au moins, je vous ai fait rire, ça reste une victoire, affirme Bucky. Comment vous appelez vous ? 
-Y/N Y/L/N et vous ?
-James Buchanan Barnes, mais tout le monde m’appelle Bucky. 
-James ? Vous m’avez vraiment donnĂ© votre nom pour parler d’un des personnages ? ris-tu.
-Je pensais que ce que vous lisiez avait des personnages avec des prénoms banals.
-Désolée de vous apprendre que cette histoire est tout sauf banale. 
-De quoi parle-t-elle ? demande Bucky, intrigué.
-Le Hobbit se passe dans la Terre du Milieu, c’est le pays que l’auteur a inventĂ©, et on suit l’histoire de Bilbon Sacquet, rien Ă  voir avec un certain James, qui avec le magicien Gandalf et la compagnie des treize nains et de Thorin mĂšnent une quĂȘte afin de rĂ©cupĂ©rer la maison des nains et le trĂ©sor des griffes du dragon Smaug. 
-J’étais vraiment loin de l’histoire d’amour Ă  laquelle je pensais.
-Plus que loin.
-Mais ça a l’air intĂ©ressant, avoue-t-il, sincĂšrement. 
-Ça l’est. Ce Tolkien est un jeune auteur trĂšs prometteur. Ça sera un important auteur de fantasy, j’en suis sĂ»re. Mais il n’est pas encore trĂšs connu. Le Hobbit vient tout juste de sortir en Angleterre. La version amĂ©ricaine n’est mĂȘme pas encore disponible.
-Comment cela se fait-il que vous l’ayez, alors ?
-Mon pùre a encore des contacts en Angleterre donc parfois, nous pouvons proposer des livres qui ne sont pas encore sortis aux Etats-Unis. C’est une des forces de notre librairie, expliques-tu, fiùrement.
-Vous pouvez me dire dans quel rayon il se trouve ? Je fais une panne de lecture depuis quelques mois, je cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment un livre pour en sortir et je vous avoue que vous m’avez donnĂ© envie de le lire.
-Je pourrais faire ça ou alors
, commences-tu en prenant ton courage Ă  deux mains, je pourrais vous prĂȘter mon exemplaire. Je me connais, je vais le finir d’ici deux jours, je vais pas rĂ©ussir Ă  le lĂącher, alors si vous voulez, vous pouvez repasser et je vous prĂȘterais le livre et aprĂšs

-On pourrait se retrouver dans un parc et en parler ? complùte Bucky, content de voir que l’attirance est mutuelle. Promis, cette fois, je saurais de quoi je parle.
-On pourrait faire ça, oui. Sauf si vous préférez avoir votre exemplaire, bien sûr.
-Je veux bien faire comme vous m’avez dit, affirme-t-il en plongeant ses yeux dans les tiens. 
-Parfait.
Vous vous regardez dans les yeux pendant plusieurs secondes alors que tu ressens des papillons dans ton ventre. Tu n’arrives pas Ă  croire que tu as rĂ©ussi Ă  trouver une excuse pour le revoir. Maintenant, tu n’as qu’une hĂąte, finir Le Hobbit et en parler avec Bucky. 
-Pardon, je vais prendre ce livre, vous interrompt Steve, un bouquin en main. 
EmbarrassĂ©e, tu dĂ©tournes le regard et poses tes yeux sur l’ami de Bucky. Tu avais presque oubliĂ© pourquoi Bucky Ă©tait entrĂ© dans ta librairie Ă  la base. Tu encaisses rapidement Steve et avant que Bucky fasse demi-tour pour partir, il te lance un dernier sourire charmeur et prend la parole.
-On se voit dans deux jours alors, quand vous aurez fini le livre.
-Oui. Et qui sait, peut-ĂȘtre qu’il y aura effectivement une histoire d’amour entre un James et un personnage fĂ©minin Ă  la fin du livre ? souris-tu.
-Je n’en doute pas une seule seconde. À dans deux jours, finit-il avec un clin d'Ɠil.
Tu salues Bucky de la main tandis que ton sourire devient de plus en plus grand. Bucky quitte les lieux et Ă  la seconde oĂč la porte se referme, tu te replonges dans le livre.
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kilfeur · 8 months ago
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Quand je regarde mes séries j'entends souvent dire "Si ils parlaient correctement de ce qu'ils ressentaient, y aura pas de conflit ou de problÚme dans leur relation". Et en soit c'est vrai, dans une relation il est important de communiquer. En revanche ce qui se passe dans maws ne peut pas se résoudre simplement par de la communication. Pendant cette saison 2, le trio a commencé a avoir leurs propres choses concernant leurs vies. Jimmy est devenu Flamebird pour le Daily Planet et a une équipe. Lois a le choix de booster sa carriÚre. Mais Clark ? Il n'a que sa vie Superman, on voit qu'il aime bien son boulot au Daily Planet. Mais je trouve pas que ça le passionne autant que Lois.
Sans compter que Lois a aussi ses problĂšmes, son pĂšre, le fait que ses problĂšmes de confiance et d'abandon reviennent Ă  la surface dans les rĂ©cents Ă©pisodes. Elle aime Clark mais ne sait pas comment correctement entretenir cette relation pareil pour Clark. Avant Jimmy et Lois, il s'Ă©tait isolĂ© des autres et du coup ça lui arrive d'ĂȘtre un peu ignorant concernant les signes et les relations sociales. Leur manque de communication n'est pas dĂ» Ă  un manque de confiance l'un envers l'autre. Mais parce qu'ils craignent la rĂ©action de l'autre si ils l'apprennent. Mais aussi par le fait qu'en ce moment, des Ă©vĂšnements les dĂ©passent complĂštement et n'ont pas pu trouver ne serait ce qu'un moment pour se poser et parler seul Ă  seul. Clark et Lois sont tellement focalisĂ©s sur leurs problĂšmes qu'ils se nĂ©gligent l'un Ă  l'autre, voir mĂȘme ĂȘtre distant sans mĂȘme le vouloir. Au bout d'un moment, ça finit par craquer comme on a pu le voir avec Lois par exemple.
C'est pour ça que j'avais pas mal apprécié Jimmy dans cet épisode, car il sait pas comment parler à Clark suite à ce qui s'est passé au Star Lab. Ce qui est assez compréhensible ! Mais en parlant avec Kara qui le comprend à une certaine mesure, il arrive à retrouver le courage nécessaire pour pouvoir lui parler !
Oui il faut parler dans une relation mais parfois il arrive que mĂȘme parler avec son ami ou son partenaire, ça peut aggraver les choses. Je sais que les gens n'aiment pas les clichĂ©s du manque de communication, le malentendu etc... mais en soit c'est quelque chose d'assez rĂ©aliste dans les relations qu'elles soient romantiques ou platoniques. Ce que traverse le trio est en soit rĂ©aliste et je pense que c'est pour ça que ça rend leur relation triste en soi !
When I watch my series, I often hear people say "If they talked properly about how they felt, there wouldn't be any conflict or problems in their relationship". And in itself it's true, in a relationship it's important to communicate. But what's happening in maws can't be solved simply by communication. In season 2, the trio began to do their own thing with their lives. Jimmy has become Flamebird for the Daily Planet and has a team. Lois has the choice of boosting her career. But Clark? He's only got his Superman life, and you can tell he likes his job at the Daily Planet. But I don't think he's as passionate about it as Lois is.
Not to mention that Lois also has her own problems, her father, the fact that her trust and abandonment issues come to the surface in recent episodes. She loves Clark but doesn't know how to properly nurture that relationship, and the same goes for Clark. Before Jimmy and Lois, he'd isolated himself from others, so he's sometimes a bit clueless about signs and social relationships. Their lack of communication isn't because they don't trust each other. It's because they're afraid of how the other will react if they find out. But also because, at the moment, events are completely out of their control and they haven't been able to find even a moment to sit down and talk to each other alone. Clark and Lois are so focused on their problems that they neglect each other, even being distant without meaning to be. And after a while, it just snaps, as we saw with Lois, for example.
That's why I liked Jimmy in this episode, because he doesn't know how to talk to Clark after what happened at Star Lab. Which is quite understandable! But by talking to Kara, who understands him to a certain extent, he manages to find the courage he needs to talk to him!
Yes, you have to talk in a relationship, but sometimes even talking to your friend or partner can make things worse. I know people don't like the clichés of lack of communication, misunderstanding etc
 but in itself it's something quite realistic in relationships whether romantic or platonic. What the trio is going through is in itself realistic, and I think that's what makes their relationship sad in itself!
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e642 · 9 months ago
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Quelque chose que j'ai toujours Ă©tĂ© fiĂšre d'avoir et de garder en moi c'est ma vision de l'amour. Au sens large du terme. Bien qu'il y ait eu une rupture, des temps d'errance, des angoisses existentielles, la relation de mes parents qui s'Ă©rode, j'ai toujours su faire la part des choses. Tous les schĂ©mas existent. L'amour se decline de maniĂšre infinie ou en tout cas autant qu'il y a d'ĂȘtre humain prĂ©sent sur cette planĂšte. Je n'ai jamais cessĂ© d'ĂȘtre profondĂ©ment convaincue que ce sentiment est rare, qu'il Ă©volue et qu'il peut annihiler beaucoup de choses. J'ai toujours Ă©tĂ© honnĂȘte avec moi et ma maniĂšre d'aimer, je sais que je peux aimer Ă©normĂ©ment, et sur le temps. Je sais que je peux trouver quelqu'un exceptionnel autant de temps qu'il me montre qu'il l'est. Je sais qu'une personne peut me suffire et que je pourrai passer ma vie Ă  la dĂ©couvrir sans jamais me dire que j'en aurai fait le tour. Je sais que je peux vouloir des projets, des choses prĂ©cises, intimes avec quelqu'un sans pour autant savoir si je saurais les calquer sur quelqu'un d'autre si je venais Ă  perdre cette personne. Je sais que l'amour que je peux donner est unique et spĂ©cifique. Je sais que je n'aurai jamais de place pour avoir plusieurs amours comme ça en mĂȘme temps, autrement dit, je sais que je ne pourrai jamais concevoir de relation ouverte et c'est pas grave. Je sais que je suis capable de ne voir qu'une personne et seulement elle, pas dans le sens obsĂ©dant du terme mais suffisant. Le couple, et surtout sa fin n'est plus quelque chose qui m'angoisse au point d'y penser chaque jour. Je sais que ce n'est pas grave de ne plus aimer et surtout ĂȘtre aimĂ©e. Mais j'ai la sensation foudroyante que je serai en capacitĂ© d'aimer une mĂȘme personne toute une vie et pas uniquement parce que je suis habituĂ©e Ă  l'aimer. Je sais aussi que la majoritĂ© des gens ne sont pas prĂȘts Ă  ĂȘtre aimĂ© toute une vie. Car ça fait peur maintenant d'aimer bien une seule personne quand tu sais que tu pourrais aimer mal plusieurs autres personnes. C'est un aspect qualitatif que je me sais personnel et rare mais qui me rassure. Ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est pas un dĂ©faut pour autant. Mais je ne pense pas un jour me lever, aprĂšs des annĂ©es de couple, et me dire que je regrette de n'avoir aimĂ© qu'une personne pendant toutes ces annĂ©es (si la relation et la personne en valent le coup Ă©videmment). Je sais aussi que je n'ai jamais rencontrĂ© quelqu'un qui avait cette vision des choses. Ça ne me fait plus peur. J'attire juste mon attention sur le fait que je me crois ĂȘtre capable de me dĂ©vouer Ă©motionnellement et amoureusement Ă  la mĂȘme personne sur un temps indĂ©fini. Je sais que je rencontrerai des gens qui partiront pour ça prĂ©cisĂ©ment, pour cette apprĂ©hension de l'amour vrai et durable. Cette peur de se dire que mĂȘme si on a vĂ©cu des belles annĂ©es avec quelqu'un, on aurait pu rencontrer et avoir tellement de vies entre temps. Je pense seulement que si on pense Ă  toutes les vies qu'on s'empĂȘche d'avoir pour chaque infime choix qu'on fait, alors c'est lĂ  que les regrets naĂźtront. Ils naĂźtront de l'indĂ©cision et de la frustration de se dire qu'au fond, le meilleur peut-ĂȘtre partout. C'est vrai. Le pire aussi. Est-ce vraiment la recherche constante du meilleur qui nous satisfait ou le maintien du bon ?
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chifourmi · 3 months ago
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Un graaaand merci aux gens qui m'ont apporté leur vision des choses et qui m'ont rassuré sur mon dernier post.
On a de nouveau parlĂ© avec le musicien et je lui ai demandĂ© concrĂštement ce qu'il voulait dire quand il avait l'impression qu'il manquait quelque chose. Je lui ai demandĂ© de ne pas avoir peur de ma rĂ©action. Au dĂ©but il m'a dit que ça le perturbait parce que quand on se voyait pas, je lui manquais pas spĂ©cialement. Sauf que c'est hyper normal, quand t'es dans ton truc tu penses pas Ă  la personne. Surtout qu'il a une vie super chargĂ©e. Je lui ai dit que moi non plus en soit il ne me manquait pas, sauf de temps en temps quand je pense Ă  lui quoi. Parce qu'Ă  cĂŽtĂ© il est tellement heureux de me voir, il m'a rĂ©pĂ©tĂ© qu'il trouvait notre relation tellement belle et que j'Ă©tais une personne merveilleuse!! Donc bref on a continuĂ© Ă  creuser pour comprendre et en fait il s'est rendu compte que c'Ă©tait vraiment niveau sexe qu'il avait du mal. Ça le perturbe qu'il n'ait pas envie de le faire en ce moment. J'ai cru que c'Ă©tait juste une baisse de libido mais comme les gens le disent, il a encore de la libido pour le porno alors pourquoi pas pour moi? Et en mĂȘme temps la derniĂšre fois c'Ă©tait gĂ©nial, on l'a fait le soir dans le lit et le lendemain dans la douche. C'Ă©tait aussi bien qu'au dĂ©but.
Puis je lui ai dit que je m'étais rendu compte qu'essayer de l'exciter avec des strings ou des bas c'était pas suffisant, on a plus 14 ans non plus, que je devais tenter plus de gestes. Et là il m'a sorti qu'il aimerait trop. DONC tout n'est pas perdu omg, on a compris quelque chose aprÚs toutes ces discussions. Et on a aussi compris qu'il était comme moi par rapport à un truc. DÚs qu'il y a quelque chose qui le perturbe dans la relation, il va tout remettre en question et vouloir fuir. J'avais déjà vécu ça plusieurs fois et il a dû me rassurer plusieurs fois. Cette fois c'était à lui de paniquer. Mais comme la derniÚre fois nos rapports étaient trop bien, je ne perds pas espoir.
En fait on est juste en train d'apprendre ce que c'est une relation saine, sans dépendance affective, sans comportements toxiques et tout le tintouin. On doit tout déconstruire.
(13/11/2024)
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langedesenfers · 2 months ago
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J’aimerais tellement ĂȘtre omniscient. Je le sent, j’aimerais tellement tout savoir. Tout pouvoir contrĂŽler Ă  tout moment.
Ça m’obsùde. C’est plus fort que moi. C’est trop trop trop.
Le lùcher prise fonctionne. En réalité ça me fait du bien, beaucoup de bien. Je vie mieux, sous un nouveau jour.
Mais si j’écris vous vous doutez bien que c’est que ce n’est pas fini. Et ça aurait Ă©tĂ© utopiste que ce le soit Ă  vrai dire.
Et ça reste toujours aussi compliquĂ©. Aussi prenant. Aussi fort, malgrĂ© le chemin parcouru. Je l’avais plus ou moins pressenti, je ne voulais pas sortir. Me refermer sur moi mĂȘme, laver ma voiture, le couper les cheveux, aller courir.
Je me suis laissĂ© embrigader. Ce n’étais pas difficile de toute maniĂšre, et j’ai tout de mĂȘme passĂ© un bon moment. Tout calme dans mon coin, au milieu des autres. Une petite mine m’a-t’on dit, et je n’ai pas rĂ©pondu.
Le coucher de soleil sur la mer, cette mer plate et calme, ce ciel dĂ©gagĂ© Ă  l’horizon. Apaisant, dans la cohue de mon esprit.
La source ? Reste quelque chose dont je ne veux pas me prĂ©occuper. Je me sens fatiguĂ©, non pris par le boulot cette fois, mais les fĂȘtes semble-t-il qui me chamboulent.
Consciemment c’est heureux, comme une pĂ©riode oĂč tout est permis. Les "dĂ©bordements" sous couvert d’une pĂ©riode de festivitĂ©s. C’est agrĂ©able, une "excuse" valable et que je fais valoir. Qui dĂ©dramatise les verres le soir, le rythme moins soutenu au boulot.
Inconsciemment, ça semble plus complexe. Moins heureux, moins chaleureux. Plus fatiguant. Moins attrayant.
Parler des fĂȘtes ne m’enjaille pas. Les prĂ©parer ne m’excite pas. Le sapin 
 c’est jolie et j’ai accompagnĂ© sa mise en place, sans plus. Le premier de l’an 
 pas dĂ©plu qu’on ai rien trouvĂ©. On le fĂȘtera chez nous, entre amis.
Les vacances la semaine prochaine, la crémaillÚre ce samedi, le tikka masala demain 

Je suis fatigué. Et je pense que ça résume le pourquoi du comment je me sens comme ça.
Pourtant, et Ă©trangement, je dors bien. Les yeux sont collĂ©s le matin. Je me couche tĂŽt. Je me rĂ©veille avant mon rĂ©veil, si bien que je pars bien trop tĂŽt au travail ne sachant que faire d’autre.
Il faut que je me repose, que je m’occupe de moi. Je me fasse mes activitĂ©s, mes petits trucs pour me dĂ©gager du bien ĂȘtre.
En attendant pour ce soir, je vais tenter de maĂźtriser mes Ă©motions. De rester calme, et l’esprit plutĂŽt clair. Ne pas laisser envahir de pensĂ©es qui je ne sais d’oĂč elle viennent. De ses questions qui ne sont que des questions, de cette curiositĂ© mal placĂ©e, de ce contrĂŽle omniprĂ©sent que je semble tant vouloir.
Demain, je me rĂ©veillerais pour reprendre les choses en main, et contrĂŽler ce sur quoi j’ai du pouvoir : moi.
Les difficultĂ©s d’un mercredi qui sonne comme une fin de semaine.
Le 11 décembre 2024 - Fabien
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claudehenrion · 2 months ago
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Voici revenu l'Avent... Et aprĂšs ?
Il fut un temps oĂč le cycle des saisons se rĂ©gĂ©nĂ©rait lui-mĂȘme, tout seul, comme automatiquement, et l'Homme, qui se savait alors ''CrĂ©ature de Dieu'', y trouvait bien son compte, dans l'harmonie et le plaisir de faire partie en permanence d'un grand jeu, le ''jeu'' du temps... ou de l'Ă©ternitĂ©. C'Ă©tait un temps oĂč personne n'avait besoin des excĂšs et des folies de soi-disant ''Ă©colos'' pour se sentir proche de la nature : on Ă©tait la Nature, tout simplement. Chaque temps fort de l'annĂ©e avait ses rites, ses rythmes, ses chants, et je me souvient que mon PĂšre nous faisait ''les gros yeux'' si l'un d'entre nous s'oubliait et entamait un chant de NoĂ«l en plein Ă©tĂ©... ou Ă  PĂąques. Tout Ă©tait Ă  sa place, et Dieu ! Que c'Ă©tait sĂ©curisant !
Notre habituel ''Retour sur images'', incontournable si l'on veut comprendre quoi que ce soit, va ressembler, en cette pĂ©riode de l'annĂ©e, Ă  un ''Retour sur raison d'ĂȘtre'' : le temps liturgique dit ''de l'Avent'' est celui qui prĂ©cĂšde NoĂ«l, un temps de recueillement pour mieux accueillir l’indicible, l'inexplicable : Dieu se dĂ©pouillant de toute sa Gloire pour naĂźtre Homme parmi les hommes. Que c'Ă©tait beau ! Que c'Ă©tait grand ! Par lĂ  seulement, nous mĂ©ritions un destin individuel, cĂ©leste et Ă©ternel : l'espoir, soudain, faisait partie de l'humanitĂ©.
Tout cela est bien oubliĂ©, et nous ne sommes guĂšre plus que quelques pour cent Ă  vouloir nous souvenir que tout le vide qui a remplacĂ© un possible ''trop plein'' n'est que le remplacement de ''quelque chose'' par... rien, mais un ''Rien'' majuscule, Ă  l'image du temps, qui ne peut entraĂźner, in fine, que du malheur. Le mot ''Avent'' lui-mĂȘme a disparu du vocabulaire vernaculaire, Ă  l'exception d'un calendrier et, parfois, d'une couronne accrochĂ©e Ă  la porte, et c'est une trĂšs mauvaise nouvelle, pour tout le monde --mais surtout pour ceux qui ne comprennent pas le grand n'importe quoi dans lequel on les force Ă  basculer sans explication autre que la ridicule ''Magie de NoĂ«l''. L'homo nĂ©anticus actuel doit se contenter de ce ''comment'' sans pourquoi, sans base, sans fondements : ''C'est ''la magie de NoĂ«l'', puisqu'on vous le dit --mĂȘme si NoĂ«l n'est plus rien ! On va bouffer et consommer, boire un peu trop, peut-ĂȘtre... avec pour seuls supports de gros pĂšres noĂ«ls suiffeux et souvent douteux... Chic !
Mais Dieu (je m'entĂȘte : si moi, je ne parle pas de Lui en ce moment, alors... qui ? quand ?) que la culture, la profondeur et l'intelligence de nos ancĂȘtres Ă©taient grandes, comparĂ©es Ă  la superficialitĂ©, tellement... superficielle (c'est bien ça que je veux dire !) de nos contemporains qui ne savent plus que se vautrer dans la consommation de vide et de nĂ©ant, depuis les ''soldes de fin d'annĂ©e'' au ''black friday'', et de lĂ  Ă  ''la magie de NoĂ«l'', tellement factice, convenue et vide de sens... Ă  dĂ©faut de l'ĂȘtre d'excĂšs et de folies.
L'Evangile de ce premier dimanche de l'Avent est stupĂ©fiant de prĂ©cision : on dirait qu'il a Ă©tĂ© Ă©crit hier... pour aujourd'hui. Lisons-le, ensemble, si vous voulez bien m'accompagner, s'il vous plaĂźt (il suffit d'une minute) : ''Il y aura des signes. Sur la Terre, les nations seront affolĂ©es et dĂ©semparĂ©es par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur par ce qu'ils voient arriver. Quand ces Ă©vĂ©nements commenceront (...), tenez-vous sur vos gardes, de crainte de chavirer dans la boisson, l'ivresse et les tentations. [On dirait aujourd'hui : ''les addictions de la drogue'']. Or ce jour-lĂ  tombera sur vous et sur la Terre entiĂšre comme un filet, mais vous ne savez ni le jour, ni l'heure...''. Et le texte du 3 Ăšme dimanche de l'Avent --que nous appelons Rorate cĂŠli (= Que les pleurs tombent du ciel)-- est encore plus d'actualitĂ© : ''Seigneur, voici que JĂ©rusalem, la citĂ© sainte, est dĂ©vastĂ©e, et que Sion (NDLR : Colline de JĂ©rusalem oĂč Ă©taient le palais du roi David et le Temple de Salomon), est devenue un dĂ©sert''.
A quoi ressemble ce dĂ©but d'Avent 2024 ? Qui a envie de ''faire la fĂȘte'', puisque c'est ça qui est en cause ? La clairvoyante Ă©conomiste AgnĂšs Verdier-MoliniĂ© utilisait hier le mot ''bouffonnerie'' pour parler de l'Ă©tat de la France : les dĂ©putĂ©s indignes qui ont Ă©tĂ© Ă©lus lors de la honteuse mascarade des derniĂšres Ă©lections lĂ©gislatives (qui ont propulsĂ© au second tour un troupeau de cuistres incultes, mal Ă©levĂ©s et mĂȘme pas douĂ©s, sauf pour les grosses conneries) sont prĂȘts Ă  nous entraĂźner vers un chaos financier et politique sans prĂ©cĂ©dent au nom de plein de trĂšs mauvaises raisons dont pas une seule ne pourrait justifier le quart du dixiĂšme de la moitiĂ© des risques Ă©conomiques, militaires ... ou nuclĂ©aires qu'ils nous font courir sans raison.
Les nuages qui s'accumulent Ă  nos quatre points cardinaux sont de plus en plus noirs et opaques : plans sociaux, retour du chĂŽmage, recettes publiques qui s'effondrent, investissements en chute libre et consommation en berne... sĂ©curitĂ© civile disparue, crimes et dĂ©lits au plus haut, niveau scolaire au plus bas, immigration sortie de tous les cadres supportables, islam en guerre ouverte et dĂ©clarĂ©e, justice-sic en laquelle plus personne ne croit, et personnels politiques en totale dĂ©route intellectuelle --parmi tant d'autres indicateurs-- ont Ă©tĂ© sciemment fabriquĂ©s par une caste de nuls XXL qui ose maintenant les dĂ©noncer... sans pour autant proposer une seule solution, un seul remĂšde, une seule parade, autres que le chaos garanti, la fin des haricots et des enchaĂźnements de cataclysmes et de catastrophes dont ils ne cherchent mĂȘme pas Ă  imaginer la portĂ©e...
Et par dessus tout ça, un adolescent prolongĂ© en rupture d'ego, (parfaitement dĂ©crit en une seule phrase par Wikipedia : ''Sur un plan scientifique, le narcissisme inclut une estime de soi exagĂ©rĂ©e, des fantasmes de succĂšs illimitĂ©s, un besoin excessif d'ĂȘtre admirĂ©, un manque d'empathie et, surtout, une tendance Ă  exploiter autrui pour des fins personnelles...'' qui est prĂȘt Ă  nous faire plonger dans une guerre nuclĂ©aire qui serait sans doute la derniĂšre pour trĂšs longtemps, au nom de ses erreurs de jugement et des mĂ©chantes analyses de ses petits marquis, qui utilisent mal des donnĂ©es partielles et totalement pĂ©rimĂ©es : dites-moi au nom de quels grands principes qui n'en sont pas on pourrait provoquer l'arrivĂ©e d'une fusĂ©e russe que personne ne serait en mesure d'intercepter --mĂȘme un peu-- et qui vaporiserait littĂ©ralement, Ă  plus de 3000 degrĂ©s, les 3/4 de la population de Paris, pour commencer... pour satisfaire les caprices indĂ©fendables d'une marionnette ukrainienne dĂ©guisĂ©e en un tout petit Rambo ?
Les exigences qu'imposait l'ancien systÚme de pensée --par rapport au non-systÚme de croyances absurdes qui lui a succédé-- avaient ceci de bon qu'elles rendaient obligatoires tous les processus de réflexion, de questionnement et de remise sur le métier dont nous avons oublié, aujourd'hui, jusqu'à l'existence. Imaginez la crise de sagesse qui inonderait le monde si nos actuels dirigeants, sans foi ni loi et sans culture ni garde-fous, étaient contraints, chaque dimanche matin, de relire les beaux textes de la liturgie de l'Avent... ce qui les inciterait à se demander vers quelle fin du monde ils sont en train de nous conduire... Est-il trop tard ?
H-Cl.
PS : en vous quittant, je vais me précipiter, pour jouer et chanter tous les ravissants ''petits Noëls'' qui sont à mon répertoire (des dizaines !), sur mon piano... qui n'en pouvait plus d'attendre... ni moi, pour vous dire la vérité : 11 mois de silence respectueux ! Et dire que nos églises se sont, par pur masochisme, privées d'une telle richesse et de tant de beauté, assassinant en chemin l'émotion et la joie qui les accompagnaient. Ah ! Folie des hommes ! Aberration de la persévérance dans l'erreur ! Absurdité des excÚs du cerveau sur l'Esprit... et l'intelligence ! Et, au fond, pourquoi ?
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iranondeaira · 1 year ago
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FERRÉ : Je ne suis pas, je ne peux pas ĂȘtre un militant. Je ne peux pas militer pour quelque idĂ©e que ce soit car je ne serais pas libre. Et je crois que Brassens et Brel sont comme moi, parce que l’anarchie est d’abord la nĂ©gation de toute autoritĂ©, d’oĂč qu’elle vienne. (
)Je vous assure que quand vous prononcez le mot anarchie, ou anarchistes, mĂȘme en scĂšne, les gens ne rigolent plus, ils sont d’accord, et ils veulent savoir ce que c’est.
BRASSENS : C’est difficile Ă  expliquer, l’anarchie
 Les anarchistes eux-mĂȘmes ont du mal Ă  l’expliquer (
). C’est d’ailleurs ce qui est exaltant dans l’anarchie : c’est qu’il n’y a pas de vĂ©ritable dogme. C’est une morale, une façon de concevoir la vie, je crois

BREL : 
Et qui accorde une prioritĂ© Ă  l’individu !
FERRÉ : C’est une morale du refus. Car s’il n’y avait pas eu au long des millĂ©naires quelques Ă©nergumĂšnes pour dire non Ă  certains moments, nous serions encore dans les arbres !
BREL : Je suis entiĂšrement d’accord avec ce que dit LĂ©o. Cela dit, il y a des gens qui ne se sentent pas seuls ni inadaptĂ©s et qui trouvent leur salut collectivement.
BRASSENS : Bien sĂ»r. En ce qui me concerne, je ne dĂ©sapprouve jamais rien, les gens font Ă  peu prĂšs ce qu’ils veulent. Je suis d’accord ou je ne suis pas d’accord, c’est tout. Parce que j’avais dit ça, on m’a souvent reprochĂ© de ne pas vouloir refaire la sociĂ©tĂ©. C’est que je ne m’en sens pas capable. Si j’avais des solutions collectives

BREL : Mais qui, qui a la solution collective ?
BRASSENS : Il y en a qui prĂ©tendent l’avoir. Mais dans le monde actuel, il n’y en a pas beaucoup qui semblent la dĂ©tenir
 [rires] Moi, je ne sais pas ce qu’il faut faire. Si je le savais, si j’étais persuadĂ© qu’en tournant Ă  droite ou Ă  gauche, en faisant ceci ou cela, le monde allait changer, je la sacrifierais ma petite tranquillitĂ© ! Mais je n’y crois pas tellement

FERRÉ : Moi je suis moins lyrique que lui

BRASSENS : 
Toi, Léo, tu es complÚtement désespéré !
BREL : Il y a un phĂ©nomĂšne d’impuissance aussi, qui est absolument affreux, quoi

- Vous avez donc vraiment l’impression de ne rien pouvoir faire ?
BRASSENS : Non, je fais quelque chose auprùs de mes voisins, de mes amis, dans mes petites limites. Je pense d’ailleurs que c’est aussi valable que si je militais quelque part
 Ne pas crier haro sur le baudet, c’est une forme d’engagement comme une autre.
FERRÉ : Je trouve que Georges, dans son cƓur, il milite bien plus que moi. Parce que moi, je ne crois plus en bien des choses auxquelles il veut croire.
BRASSENS : Je fais semblant, LĂ©o. Je fais comme lorsque l’amour s’en va. Je fais semblant d’y croire, et ça le fait durer un petit peu

FERRÉ : Non, non. Quand l’amour s’en va, il est dĂ©jĂ  parti depuis longtemps.
- Propos recueillis par F-R Cristiani et J-P Leloir. 1969
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sofya-fanfics · 1 year ago
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La balançoire sur le porche
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Fandom : Outlander
Relationship : Jamie x Claire
Voici ma participation pour le Flufftober 2023 pour le prompt : une balançoire sur le porche.
J’espùre que ça vous plaira.
RĂ©sumĂ© : Jamie planta le dernier clou et se leva. Il essuya son front avec sa manche et sourit avec satisfaction. Il avait enfin terminĂ© la surprise qu’il avait prĂ©parĂ© pour Claire et avec cette surprise, la construction de Fraser's Ridge Ă©tait finie.
Disclaimer : Outlander appartient Ă  Diana Gabaldon.
@flufftober
AO3 / FF.ET
Jamie planta le dernier clou et se leva. Il essuya son front avec sa manche et sourit avec satisfaction. Il avait enfin terminĂ© la surprise qu’il avait prĂ©parĂ© pour Claire et avec cette surprise, la construction de Fraser's Ridge Ă©tait finie.
Il rangea ses outils et entra dans la maison. Claire se trouvait devant la table de la cuisine, en train de ranger les diffĂ©rentes herbes qu’elle avait cueilli dans des bocaux en verre.
« Sassenach, viens avec moi. J’ai quelque chose Ă  te montrer. Mais avant, tu dois fermer les yeux.
-Quoi ? S’exclama Claire, Ă  la fois surprise et amusĂ©e par son comportement.
-Tu me fais confiance ? »
MĂȘme s’il connaissait la rĂ©ponse, il aimait l’entendre dire qu’elle lui faisait confiance. Elle Ă©tait prĂȘte Ă  lui confier sa vie, comme il Ă©tait prĂȘt Ă  lui confier la sienne. C’était ainsi depuis le dĂ©but de leur mariage.
« Bien sĂ»r que j’ai confiance en toi. »
Claire ferma aussitĂŽt les yeux et Jamie lui prit dĂ©licatement la main pour la mener jusqu’à l’extĂ©rieur.
« Qu’est-ce que tu as prĂ©parĂ©? Demanda Claire.
-Ne sois pas si impatiente, Sassenach. »
Jamie ne put s’empĂȘcher de sourire. Elle avait toujours Ă©tĂ© ainsi. Impatiente, curieuse, fougueuse. C’était des traits de sa personnalitĂ© qu’il aimait. Ils s’arrĂȘtĂšrent sur le porche oĂč la surprise de Claire l’attendait.
« Tu peux ouvrir les yeux. »
Claire s’exĂ©cuta et un immense sourire illumina son visage.
« Tu t’en es souvenu, dit-elle Ă©mue.
-Bien sĂ»r. Je me souviens de tout ce que tu m’as dit. »
Il y a plusieurs mois de cela, alors que Jamie expliquait comment allait se dĂ©rouler la construction de leur maison, Claire regardait d’un air songeur l’endroit oĂč devait se trouvait le porche.
« Quelque chose ne va pas ? Demanda Jamie.
-Non, c’est juste que
 Ce n’est rien.
-Dis-moi.
-J’ai toujours rĂȘvĂ© d’avoir une balançoire sur le porche.
-Une balançoire ? »
De tout ce Ă  quoi il avait pensĂ©, il n’aurait pas imaginĂ© que Claire puisse vouloir une balançoire sur le porche. Ce n’était pas quelque chose de commun en Écosse, mais peut-ĂȘtre que c’était frĂ©quent Ă  son Ă©poque ou en AmĂ©rique.
« Je sais que c’est idiot, mais quand j’habitais Ă  Boston, j’aurais aimĂ© avoir ce genre de balançoire. Mais notre maison ne le permettait pas. Ça n’a pas d’importance. MĂȘme sans balançoire, notre maison sera merveilleuse. »
Jamie passa ses bras autour d’elle et l’enlaça. Il regarda l’endroit oĂč devait se trouver le porche et imagina comment construire une balançoire et oĂč la placer. Il allait devoir un peu modifier ses plans, mais cela n’avait pas d’importance, tant que Claire Ă©tait heureuse. Il lui avait fallu du temps, mais avec cette balançoire, tout Ă©tait parfait.
« Est-ce que tu veux l’essayer ? Demanda-t-il. »
Claire acquiesça. Jamie lui dĂ©posa un baiser sur le dos de la main et tous deux s’assirent sur la balançoire. Ils oscillĂšrent lĂ©gĂšrement. Jamie passa son bras autour des Ă©paules de Claire, qui se blottit contre lui.
« C’est parfait, dit-elle. Tout est parfait. »
Jamie sourit. Ces vingt derniĂšres annĂ©es sans Claire avait Ă©tĂ© un enfer dont il croyait ne jamais sortir. Qu’elle rĂ©apparaisse dans sa vie avait Ă©tĂ© un vĂ©ritable miracle. Depuis le jour oĂč elle Ă©tait entrĂ©e dans son imprimerie et malgrĂ© les difficultĂ©s et les Ă©preuves qu’ils avaient dĂ» traverser, chaque instant passĂ© auprĂšs d’elle avait un goĂ»t de paradis. Cela avait fait tellement longtemps qu’il Ă©tait dans les tĂ©nĂšbres, qu’il croyait ne plus pouvoir ĂȘtre un jour heureux Ă  nouveau.
BĂątir Fraser's Ridge avait Ă©tĂ© une nouvelle aventure dans leur vie et il espĂ©rait qu’il passerait de nombreuses annĂ©es heureux auprĂšs de Claire . Et cette balançoire Ă©tait le dĂ©but de leur nouvelle aventure.
Fin
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ol-files · 5 months ago
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'working on something here a short idea that I got wondering what the heck i'm writting this time
Short; AU Shinonome kil Yugo
When this woman came towards us, there was something that paralyzed me, but also something inside of me that cried out to me that I knew her. The same feeling when I was watching the stars. The distant sense of belonging.
Those eyes of a golden yellow that almost gold, they seemed tired, but it pierced me; pinning me in place.
"I’m sorry for what happened, you don’t have to be mad."
She put her hand on my heart saying this
And for that too. It is necessary.” A tear formed in the corner of her eyes.
When the pain pierced me, it was the only thing I saw. I heard cries behind me, my name calling, but everything already seemed so far away.
Looking at her hand near my heart, I saw the claws, so long, crossing me from one part to another.
"I’m sorry to have to come to this, brother." //
Quand cette femme s'est avancĂ©e vers nous, il y avait quelque chose qui me paralysa, mais aussi quelque chose en moi qui me criait que je la connais. Cette mĂȘme sensation lorsque je l’observais les Ă©toiles. Le sentiment lointain de d’appartenance.
Ces yeux d’un jaune si dorĂ© qui presque de l’or, ils semblaient fatiguĂ©s, mais il me transperçait ; me clouant sur place.
« Je suis dĂ©solĂ©e pour ce qui est arrivĂ©, tu n’as pas Ă  t’en vouloir. »
Elle posa sa main sur mon cƓur en disant cela
« Et pour ça Ă©galement. S’en est nĂ©cessaire. » Une larme se forma au coin de ses yeux.
Quand la douleur me transperça, ce fut la seule chose que je voyais. J’entendais des cris derriĂšre moi, mon nom appeler, mais tout semblait dĂ©jĂ  si loin.
En regardant sa main prùs de mon cƓur, je vis les griffes, tellement longues, me traversant de pars en pars.
« Je suis désolé de devoir en arriver là, mon frÚre. »
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a-room-of-my-own · 1 year ago
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Si tu penses que ça va te ramener des problĂšmes ne poste pas ça mais j'ai vu tellement d'arguments absolument dĂ©biles sur la polĂ©mique de l'abaya Ă  l'Ă©cole c'est inimaginable. Quelqu'un sur Tumblr a mĂȘme dit que bizarrement on interdirait jamais les petit gilets cache cƓur et cardigan typique lors des baptĂȘmes (alors qu'en plus ce serait plutĂŽt la communion ou la confirmation mais bon) des petites filles, qu'on m'arrache les yeux du coup, ce serait pareil. Alors Ă  mon sens la prioritĂ© ne devrait pas ĂȘtre celle ci maintenant c'est un sujet que chaque Ă©tablissement rencontre et c'est pas plus mal qu'une mise au clair ait Ă©tĂ© faite parce que dans les faits c'est un accoutrement utilisĂ© par les Ă©lĂšves pour jouer sur les flou de la laĂŻcitĂ© car ça ne s'arrĂȘte jamais lĂ  en fait, et pour les non musulmanes c'est un outil de dĂ©fiance tout simplement. J'ai pas lu la circulaire mais j'espĂšre qu'une mention djelaba a Ă©tĂ© faite parce que ça aussi ça peut poser problĂšme chez les garçons. Normalement je pars du principe que tant que la tenue est dĂ©cente (ne faisons pas semblant de ne pas comprendre) et pratique pour travailler alors tout va bien maintenant c'est effectivement un Ă©lĂ©ment disruptif dans les Ă©tablissements donc oui le ministre s'en occupe comme ses administrĂ©s Ă  tous les niveaux l'attendaient Ă  un moment de toute façon mĂȘme si ce n'est pas l'opinion de tous les profs et chefs et qu'en plus tout le monde a de plus gros chats Ă  fouetter
Oh Ă©coute moi je trouve qu’ils font tout simplement chier avec leurs bigoterie, ils m’emmerdent. Encore que des jeunes soient suffisamment stupides pour se faire embrigader par des extrĂ©mistes bon, passons, mais je crois que le pire c’est les politiciens tous plus cons les uns que les autres qui veulent faire semblant de ne pas voir que c’est quasiment un Label Rouge des FrĂšres Musulmans.
De toutes façons j’ai une incomprĂ©hension totale en ce qui concerne tout ça. N’importe qui avec une paire d’yeux peut voir que le monde musulman crĂšve de cet extrĂ©misme. C’est facile d’accuser l’Occident de tous les maux et dieu sait qu’il est responsable d’un certain nombre, mais si tu prends rien que le Maghreb - dont est originaire la majeure partie des populations musulmanes en France - et depuis les annĂ©es 90 le constat est sans appel.
On a des gens dont les parents ont fui le sous dĂ©veloppement, les Ă©coles arabisĂ©es (une politique d’état en AlgĂ©rie oĂč ensuite les Ă©lites scolarisent leurs enfants en lycĂ©e français), la discrimination institutionnelle (en vrai cette fois), la loi religieuse
 pour essayer d’imposer tout ça dans leur pays d’accueil. Mais quel est le projet au bout d’un moment de fuir quelque chose pour le refaire ailleurs?
Sans parler du fait que cette mentalitĂ© empĂȘche l’intĂ©gration dans tous les pays dans lesquelles les diasporas s’installent. On a des tensions absolument partout, ce n’est pas du tout spĂ©cifique Ă  la France, ni mĂȘme Ă  l’Occident. Donc Ă  un moment donnĂ© je sais pas mais faudrait peut-ĂȘtre s’asseoir et rĂ©flĂ©chir Ă  la pertinence de toujours vouloir enfoncer sa religion dans la gorge du voisin.
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stramberrycheesecake · 7 months ago
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C’est hyper drĂŽle, aujourd’hui c’était la journĂ©e de la loose😭
En mode on Ă©tait allĂ© la pote et moi au cinĂ© et de un je suis sorti avant pour aller acheter un collier Ă  ma mĂšre mais le magasin Ă©tait fermĂ© 😞
Car ça fait presque la premiĂšre fois en 20 ans qu’elle fĂȘte son anniversaire en Chine donc je veux lui faire plaisir
Mais du coup le trajet en tram Ă©tat extrĂȘmement long j’ai cru que j’allais y passer et ma pote et moi on devait de rejoindre Ă  midi devant le mĂ©tro. J’arrive vers midi 20 et je l’a vois pas.
Ensuite j’aide une dame Ă  trouver et son bus et on discute et tout puis ensuite y’a un mec qui vient me voir , son tĂ©lĂ©phone Ă  la main pour me demander le bus, je lui rĂ©ponds et ensuite il demande mon Ăąge, je lui rĂ©ponds 12 (j’en ai pas 12, je vous rassure, c’est juste que je suis plutĂŽt petite pour mon Ăąge (😞) et que je voulais pas lui dire la vĂ©ritĂ©, parce que de base je dis toujours plus que mon Ăąge et la bas j’avais grave pas confiance)
Et aprĂšs il me dit ah ok, j’en ai 22 moi , je rigole gĂȘnĂ© et puis ensuite par pure panique je dit "T’as vote aujourd’hui ou pas?" Il me dit oui, je lui demande pour qui il me dit qu’il sait pas et me demande pote qui j’ai votĂ© (alors que j’ai dis 12ans, bref) je lui dit nfp et il dit pareil (je sais pertinemment qu’il ment, il a juste pas votĂ©)
Et puis aprĂšs il me dit quelque chose je comprends pas je lui demande de rĂ©pĂ©ter, et lĂ  je comprends qu’il me demande si je veux me poser avec lui avec un verre
J’AI DIT QUE J’AVAIS 12 ANS ET LUI A 22ANS
bref, je dis non et que j’ai une amie que j’attends et qu’on doit aller au cinĂ© et il me dit okay et va se poser et il se retourne toute les 5 secondes pour me fixer avec un sourire bizarre
Et depuis tout ce temps il y a le bus 220 qui est devant nous, ouvert, et dĂšs que le bus ferme, il se rue vers le bus pour demander la porte
ÇA VEUT DIRE QU’IL EST RESTÉ JUSTE POUR ME PARLER
Et il entre dans le bus et vraiment il me fait aurevoir Ă  travers la fenĂȘtre comme dans yn film d’horreur
Quand je vous dit que j’ai toujours eu des problùmes avec les hommes
Ensuite dĂ©jĂ , ma pote arrive et pareil, elle est en retard car son bus prenait 40 min Ă  arriver 💀
On prend le mĂ©tro, on arrive et on voit un vĂ©lo payant, on le prend et on fait la route, elle roule et moi je suis assise sur la roue arriĂšre ( je sais pas faire du vĂ©lo 😞)
Ensuite on arrive au musĂ©e et on s’achĂšte nos billets pour un film au hasard parce que de base on voulais regarder NapolĂ©on mais le film durait 8h💀
Et puis ensuite on va se prendre des chocolats chauds quand la machine, on prend et puis aprÚs on va se poser dehors et ma pote décide de vouloir reprendre quelque chose.
Je prend un cafĂ© vanille et elle prend un cappuccino, le vers se coince et au final le cappuccino est ultra amer, elle jette et prend un cafĂ© vanille pareil, et la le verre se coince complĂštement et y’a mĂȘme pas de boisson, elle part 1€
Ensuite on sort et elle essaye de m’apprendre le vĂ©lo, je fais que de tomber et de me faire mal
So aprĂšs on regarde le film et je vous le dit, 2h de pure ennui, j’ai limite fais que de dormir c’était horrible, c’était ennuyant Ă  souhait mon dieu, plus jamais, c’était ignoble
Et puis aprĂšs on part et on reprend le vĂ©lo pour aller acheter un panini et je m’assois littĂ©ralement dans le panier💀
Bref et on passe et tout, je descends et j’achĂšte mon panini et elle sa crĂȘpe Ă  3€ avec un billet de 50€😭
Puis elle reprend le vĂ©lo et la le vĂ©lo est tellement lourd qu’il tombe sur elle et elle Ă©vite de justesse de s’éclater la gueule, bref ensuite on y va parce qu’elle a trop honte
On mange et en rigolant je crache dans sans faire exprùs quelques bouts de mon panini😞
AprĂšs on faut la chasse des velib et on cherche et tout, on demande Ă  une dame de nous donner le sien elle nous recale sec. Ensuite on passe notre temps sur les velib coincĂ© et on dĂ©couvre qu’on peut en avoir un gratuitement avec notre navigo et bon ça marche pas😞
Bref ensuite la ligne 6 était bloqué du coup on a dû faire un graaaand tour
Apres j’ai goĂ»tĂ© du bissap et a la la c’est dĂ©licieux purĂ©e j’adore encore s’il vous plaĂźt
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kilfeur · 1 year ago
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Avis impopulaire concernant Nine, je trouve que c'est une bonne chose qu'il se sĂ©pare de Sonic. Laissez moi expliquer, depuis que Nine a rencontrĂ© Sonic, ça a Ă©tĂ© l'une des plus belles choses qu'il ait eu dans sa vie. Depuis ce dernier n'avait plus qu'une idĂ©e en tĂȘte crĂ©er leur propre monde pour qu'ils puissent enfin avoir une vie paisible. Sauf que Sonic ne le voit pas justement, il est tellement focalisĂ© Ă  l'idĂ©e de sauver Green Hill et ses amis qu'il n'a pas prĂȘtĂ© attention ce que Nine voulait. Et j'avais de la peine pour ces deux lĂ , de voir cette relation se dĂ©chirer Ă  cause de leurs dĂ©saccords. Par la suite, Nine devient possessif concernant Sonic, vous savez le genre d'ami possessif qui ne veut vous partager Ă  qui que ce soit et veut vous garder pour eux seuls.
Sans compter que je le trouve mĂȘme cruel envers Sonic en le tenant responsable mais aussi le blĂąmant ce qui s'est passĂ© entre ces deux lĂ  voir mĂȘme pour les autres parasphĂšres. Alors que ce dernier culpabilisait dĂ©jĂ  pour ce qui s'est passĂ© ! Nine a aussi ses propres torts, sauf qu'il est tellement persuadĂ© d'avoir raison dans ses actes qu'il ne voit pas justement ces erreurs. Et je trouve ça un peu Ă  sens unique la maniĂšre dont la sĂ©rie traitait la relation entre ces deux lĂ , tenant Sonic pour responsable mais ne pointant pas aussi du doigt les erreurs de Nine. Ça c'Ă©tait quelque chose que j'avais pas aimĂ© ! Et ce malgrĂ© que Sonic a essayĂ© de le raisonner Ă  mainte reprises. Son dĂ©sir de vouloir protĂ©ger son monde le consumait peu Ă  peu tout comme sa relation avec Sonic. Donc je pense que justement Nine a besoin de s'Ă©loigner de Sonic du moins pendant quelques temps et quand il se sentirait mieux et prĂȘt Ă©motionnellement parlant, lĂ  je pense qu'il pourrait aller le voir.
Je peux comprendre pourquoi certains soient frustrés que Nine ne soit plus avec Sonic. Mais sa relation avec lui était malsaine pour Nine que pour Sonic !
Unpopular opinion regarding Nine, I think it's a good thing he's parting ways with Sonic. Let me explain, since Nine met Sonic, it's been one of the most important things in his life. Since then, Nine's only dream has been to create a world of their own, so they can finally enjoy a peaceful life together. Except Sonic doesn't see it, he's so focused on saving Green Hill and his friends that he doesn't realize what Nine wants. And I felt sorry for the two of them, seeing their relationship torn apart by their disagreements. Later, Nine becomes possessive of Sonic, you know the kind of possessive friend who doesn't want to share you with anyone and wants to keep you all to themselves.
Not to mention the fact that I even find him cruel towards Sonic, holding him responsible but also blaming him for what happened between those two and even for the other worlds. Even though Sonic was already feeling guilty about what happened! Nine has his own faults too, except that he's so convinced he's right in his actions that he doesn't see his mistakes. And I found it a bit one-sided the way the series treated the relationship between these two, holding Sonic responsible but not also pointing the finger at Nine's mistakes. That was something I didn't like! And this despite Sonic's repeated attempts to reason with him. His desire to protect his world was gradually consuming him, just like his relationship with Sonic. So I think Nine just needs to stay away from Sonic, at least for a while, and when he's feeling better and emotionally ready, then I think he could go and see him.
I can understand why some people are frustrated that Nine is no longer with Sonic. But his relationship with him was unhealthy for Nine as it was for Sonic!
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e642 · 4 months ago
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Je peux plus me voir tous ces petits fils de.. non j'allais pas dire pute. Juste tous ces petits fils de mĂ©decin, d'infirmier, de psy qui ont dĂ©gotĂ© des stages facilement et qui ont le toupet de te dire "ah mais ne t'inquiĂšte pas trop, tu vas finir par trouver". Bah non. Mon daron n'est pas psy, ma mĂšre non plus, donc Ă  priori tous les stages ont Ă©tĂ© pris par des gosses de mĂ©decins et en soi, c'est trĂšs bien, tant mieux pour eux, j'aurais fait pareil mais viens pas me dire que c'est tranquille de trouver. Un peu comme si j'Ă©tais rentiĂšre et que je te disais que c'est facile d'ĂȘtre riche. Non du coup. Je suis saoulĂ©e. Cette annĂ©e m'emmerde. Ya rien qui va. Je vais Ă  tous les cours Ă  reculons. Tout me paraĂźt intĂ©ressant mais personne ne fait rien pour rendre ça accessible ou vraiment bien. 6e annĂ©e Ă  la fac, et je dois encore en faire deux ? Si je redouble ou que j'ai pas de master, je pourrai pas continuer. Ça me met Ă  bout les Ă©tudes. Puis, quelques WE par ci par lĂ , on ne se voit plus avec mon copain et j'aurais aimĂ© que ça me fasse mal mais Ă  la place, ça me soulage. Je trouve ça tellement triste. J'aurais aimĂ© vouloir le voir mais je sais qu'il va me rendre folle. J'entends beaucoup en psychologie positive que le problĂšme de nombreux couple c'est qu'ils agissent comme des adversaires, que ça sert Ă  rien de reprocher, ĂȘtre incisifs, faut comprendre que l'autre veut la mĂȘme chose que nous. La vĂ©ritĂ©, jcrois que lui veut vraiment la guerre, il veut fondamentalement me faire vriller et ça marche, quoique derniĂšrement ça me touche moins parce que j'en ai marre de me casser le cul pour quelqu'un qui se casse Ă  chaque conflit. Je me demande s'il pense aussi Ă  la rupture qui est inĂ©vitable. Je le dis depuis un an mais c'est vrai. Ça me fait bizarre je sens tout s'essouffler autant moi que mes relations. Je suis Ă©reintĂ©e, genre vraiment mĂȘme respirer ça me coĂ»te des efforts. Je rentre chez mes parents ce WE et je sais que j'ai hĂąte mais une fois que j'y aurai foutu un pied, je regretterai. Je vais conduire avec eux et ça va ĂȘtre encore des larmes alors que j'ai le permis littĂ©ralement et j'ai la flemme. J'ai ma place auprĂšs de personne c'est super dĂ©courageant en vĂ©ritĂ©. Je ne me sens bien en prĂ©sence de personne comment c'est possible. J'arrive Ă  la fac, je parle de cours. Je vois mon mec, je parle dans le vent. Je vois mes parents on parle de cours. Je parle aux autres ils me rac tous leur vie. À part acquiescer je ne fais pas grand chose d'autre. J'ai besoin de renouveau en vrai, je le sais et le sens, j'ai besoin de rencontrer des gens qui vont me faire capter que je me suis mal entourĂ©e car visiblement j'ai dĂ» mal Ă  agir seule. Je me sens indĂ©sirable, moche, seule et triste. Je percute rien en ce moment, je suis zĂ©ro concentrĂ©e pour tout, je fais rĂ©pĂ©ter mais j'oublie quand mĂȘme. Je sais pas quoi faire. Je m'ennuie. À part penser Ă  me faire une artĂšre, tourner les talons dĂšs qu'on me parle et me retenir de gifler les gens, je ne fais rien. Je passe mon temps Ă  contenir des pulsions. Mais s'il pouvait me quitter ça m'enleverait une Ă©pine du pied ça c'est vrai j'avoue. On s'apporte rien c'est insupportable. Ça non plus je savais pas que c'Ă©tait possible. J'ai l'impression d'ĂȘtre une grosse merde Ă  le tailler comme ça mais en mĂȘme temps, s'il me disait qqc de constructif je serai ok pour l'entendre mais ya rien. Peut-ĂȘtre que je suis le problĂšme je ne sais pas trop. Je ne peux pas ĂȘtre toujours le problĂšme si ? Remarque en vrai si je sais que c'est possible. J'ai essayĂ© avec tellement de gens qui voulaient pas de moi, c'est dingue de s'entĂȘter Ă  penser que ça va coller. LittĂ©ralement en train de penser que mettre de l'eau pour coller un verre brisĂ© ça peut fonctionner.
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secretsdeblackthornhall · 10 months ago
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De Emma Ă  Bruce
Cher Bruce,
J’espĂšre que tu ne m’en voudras pas d’ĂȘtre un peu mĂ©ditative aujourd’hui. Il ne reste plus personne Ă  Blackthorn Hall Ă  part Julian et moi, et une sorte de paisible silence rĂšgne sur la maison. Jules est Ă  l’étage dans son studio et je suis assise sur le lit, en train d’écrire et de repenser Ă  ces derniers mois.
Quelque chose prend fin, Bruce. Il se passe encore beaucoup de choses qui ne sont pas rĂ©solues, bien sĂ»r : Kit qui est menacĂ© par le Royaume des FĂ©es, et ce qu’il peut bien se passer avec la Cohorte Ă  Idris. Alec a Ă©tabli un contact restreint avec eux, mais qui sait comment ça va Ă©voluer. NĂ©anmoins, au milieu de tout ça, quelque chose prend fin pour Julian et moi, et je ne sais pas ce qui va suivre.
(Ah, donc on fait dans le dramatique, Emma ? J’ai une petite idĂ©e. Lis la suite.)
Peut-ĂȘtre que c’est simplement parce que les entrepreneurs sont partis alors que je m’étais habituĂ©e Ă  les entendre s’affairer toute la journĂ©e. Round Tom nous a fait un discours d’adieu lyrique qui (a) a durĂ© cinq bonnes minutes, ce qui est trĂšs long pour que quelqu’un dise au revoir, et (b) Ă©tait Ă  la fois trĂšs aimable et incluait la phrase : « La passion et l’aventure vous accompagnent toujours, et je ne suis qu’un modeste constructeur d’habitations, j’espĂšre donc ne jamais revoir aucun d’entre vous de toute ma vie. »
Ça a contrariĂ© Julian. Je lui ai fait remarquer que les elfes ne pouvaient pas mentir, et il m’a fait remarquer que Round Tom n’avait pas du tout besoin de mentionner ça. TrĂšs juste. Julian a ajoutĂ© que ce n’était pas comme si le travail habituel de Tom pour les membres des Cours Ă©tait dĂ©nuĂ© de rebondissements. Un autre bon point pour Jules. Les elfes sont les CrĂ©atures Obscures les plus mĂ©lodramatiques. En tout cas, plus dramatiques que les vampires, et ils passent leur temps Ă  dire « oh je suis un mort-vivant, oh je suis maudit, que je mette plus d’eyeliner ».
Enfin bref, nous ne cherchions Ă  devenir des amis proches de Round Tom. Il a fait du bon travail, et il s’est montrĂ© poli concernant la joie qu’il avait de quitter cette maison.
Une fois que lui et ses ouvriers Ă©taient tous partis, nous nous sommes baladĂ©s un peu dans les jardins, mais Julian avait l’impression que chaque dĂ©tail de la maison et du terrain Ă©tait gravĂ© dans son cerveau. Nous avons quittĂ© la maison un moment pour aller le long du fleuve.
Il y a un petit parc en face de Chiswick de l’autre cĂŽtĂ© de la Tamise : c’est un rĂ©servoir naturel qui s’appelle le Leg O’ Mutton Reservoir, entourĂ© d’une jolie promenade. (D’ailleurs, n’est-ce pas le nom le plus anglais que tu aies jamais entendu ? Pourquoi y a-t-il tant de trucs aussi charmants dans Londres ?) C’est un peu pĂ©nible parce que nous devons marcher plus d’un kilomĂštre et demi jusqu’au Barnes Bridge juste pour aller sur l’autre rive, mais c’était une agrĂ©able chaude soirĂ©e et c’était sympa de marcher, Julian et moi nous baladant tranquillement, l’une des choses que je prĂ©fĂšre.
Julian avait prĂ©parĂ© des sandwiches au poulet, et nous avions aussi emmenĂ© de la limonade. (Bruce, il se peut que j’aie dĂ©veloppĂ© une dangereuse addiction Ă  la limonade britannique. Je suis certaine que c’est possible d’en trouver Ă  Los Angeles, non ? C’est possible ?!) Nous nous sommes assis sur une petite couverture Ă  cĂŽtĂ© du rĂ©servoir et avons regardĂ© les cormorans qui pĂȘchaient.
J’étais sereine, paisible, alors bien Ă©videmment c’était le moment idĂ©al pour tout gĂącher en abordant un sujet dĂ©sagrĂ©able. J’étais trop dĂ©tendue pour me souvenir de m’en inquiĂ©ter.
- C’est tellement beau ici, ai-je commencĂ©. Mais

Julian s’est tournĂ© vers moi, pas soucieux, simplement curieux, alors j’ai continué :
- Je ne suis pas sĂ»re de vouloir vivre Ă  plein temps Ă  Londres. Je sais que nous venons de passer du temps, de faire des efforts et de dĂ©penser de l’argent pour rĂ©nover le manoir de ta famille et tout ça.
J’ai cru que Julian allait ĂȘtre en colĂšre, ou triste, alors je ne m’attendais pas vraiment Ă  sa vĂ©ritable rĂ©action, que je dĂ©crirais comme un air « dĂ©routé ».
- Je n’ai jamais pensĂ© que nous vivrions ici Ă  plein temps, a-t-il admis, comme si cette idĂ©e ne lui Ă©tait jamais passĂ©e par la tĂȘte. J’ai supposĂ© que nous partagerions notre temps entre LA et ici. Mais seulement si c’était ce que tu voulais.
Je ne sais pas pourquoi il a dit cette derniĂšre phrase, mais il voyait certainement que je n’étais plus inquiĂšte mais plutĂŽt sur le point de l’embrasser.
- C’est-Ă -dire, moitiĂ©-moitié ?
- Peu importe, ce qui nous conviendra, a-t-il rĂ©pondu avec un haussement d’épaules. Los Angeles quand il fait froid et qu’il pleut ici, Londres quand le soleil est brulant lĂ -bas.
Et je l’ai embrassĂ© Ă  ce moment-lĂ , alors je vais faire une ellipse sur les cinq minutes qui ont suivi, qui ne t’intĂ©ressent sĂ»rement pas, Bruce. Il y a eu beaucoup de baisers au gout de limonade puis Jules m’a embrassĂ© l’oreille (ce qui crĂ©e Ă  chaque fois un feu d’artifice le long de ma colonne vertĂ©brale) en disant :
- Chez moi, c’est lĂ  oĂč tu es, tu le sais, ça ?
- Bien sûr.
C’était mignon et romantique de sa part de dire ça, mais il avait l’air plus sĂ©rieux.
- Non, je veux dire
 a-t-il lĂąchĂ© en secouant la tĂȘte. Ce n’est pas comme si nous allions partager notre temps entre ma maison ici Ă  Londres et ta maison lĂ -bas Ă  Los Angeles. J’ai aussi une maison Ă  Los Angeles. Et tu as une maison ici. Blackthorn Hall appartient Ă  ma famille et toi, Emma, tu es ma famille. Et nous serons toujours ensemble, a-t-il ajoutĂ© avec un regard intense. Sauf si ce n’est pas ce que tu souhaites. Tu es la seule personne pour qui j’aie jamais eu des sentiments, Emma. Et je veux que ça soit vrai pour le reste de ma vie.
Je n’ai pas eu Ă  prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ce que j’allais dire.
- Moi aussi.
J’avais dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  ce que ça signifierait pour nous de nous fiancer, mais j’ai l’impression que c’est trop tĂŽt. Ce genre d’engagements, ces promesses, me semblent justes.
Il a souri et expirĂ©, comme s’il avait Ă©tĂ© un peu nerveux. Puis il s’est levĂ© et m’a tendu la main pour m’aider Ă  me relever.
- Rentrons Ă  la maison. J’ai quelque chose Ă  te montrer, a-t-il annoncĂ©.
- Je n’en doute pas.
D’habitude, quand je dis quelque chose comme ça, sur ce ton-lĂ , ça nous mĂšne Ă  cinq autres minutes que je ne vais pas dĂ©tailler ici. Mais tu sais, c’est Julian, il Ă©tait obnubilĂ© par cette idĂ©e, et nous sommes rentrĂ©s Ă  la maison un peu plus vite qu’à l’aller.
Une fois arrivĂ©s, il est tout de suite montĂ© dans la salle de bal. Je savais ce qu’il tramait, bien sĂ»r : son projet secret sur lequel il travaillait depuis que nous sommes ici. Je l’avais un peu oubliĂ©, entre le fantĂŽme, la malĂ©diction et tout le reste, et je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait continuĂ© pendant tout ce temps. Certainement tĂŽt le matin avant que quiconque (ou le soleil) ne soit levĂ©.
Il avait accrochĂ© un grand rideau devant, le blaireau, et j’allais me moquer de lui quand il l’a dĂ©crochĂ©, et j’ai vu la fresque en entier. Ça recouvre l’intĂ©gralitĂ© du mur et c’est magnifique. Toute la famille est lĂ , tous les Blackthorn. Chacun est

Non, ce n’est pas exact.
Parce que je suis aussi dans la fresque. Je suis juste lĂ  avec le reste de la famille, entourĂ©e. Chacun d’entre nous est au milieu de fleurs. Des fleurs blanches pour tous ceux qui ont disparu. MĂȘme Rupert est lĂ , et les parents de Julian, dans un cercle de pĂ©tales blancs. Et Livvy tout en haut, enveloppĂ©e dans des ailes blanches.
Et des fleurs rouges pour ceux qui sont toujours là. Helen et Aline, Mark, Ty, Dru et Tavvy

Je me suis mise Ă  pleurer presque instantanĂ©ment, tu vois, ces pleurs de joies, d’amour et d’émerveillement quand on est submergĂ© par l’émotion.
- Ça te plait ? a demandĂ© Julian.
Oui, ça me plait. C’est tellement beau et parfait pour ce moment, oĂč des choses prennent fin et de nouvelles choses vont commencer. Et ça fait de cette maison Blackthorn Hall Ă  juste titre
 la maison des Blackthorn que je connais, que j’aime, pas les gens bizarres du siĂšcle dernier qui Ă©taient responsables de ce qui est arrivĂ©. Ça me donne l’impression qu’une immense roue a tournĂ© et que nous sommes Ă  la fois au dĂ©but et Ă  la fin de quelque chose de nouveau et d’exaltant. Pour la premiĂšre fois depuis que je suis arrivĂ©e ici, je suis allĂ©e m’assoir dans la chambre pour t’écrire et je me suis dit « Je suis dans notre chambre dans notre maison » et j’en suis contente.
Bonne nuit, Bruce. Je vais te poser sur une Ă©tagĂšre quand j’aurai fini, celle de mon cĂŽtĂ© du lit. FĂ©licitations : maintenant tu fais aussi partie de Blackthorn Hall.
Emma.
Tumblr media
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration d’Audrey Estok ©
Le texte original est Ă  lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/697740081442832384/emma-to-bruce
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visenya-den · 2 years ago
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Nouveaux chapitres bis
tw: mĂ©dicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message d’espoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulĂ©Â â€œNouveaux Chapitres” sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin diffĂ©rent, que j’avais d’autres centres d’intĂ©rĂȘts. Ce titre Ă©tait un peu prĂ©monitoire.
Ce post va ĂȘtre un peu personnel, parce qu’il va parler d’une relation. Et de la fin de celle-ci.
AprĂšs six ans de relation, mon premier amour m’a larguĂ©e. PremiĂšre rupture. Et ça a fait un mal de chien. J’ai cru que je n’allais jamais m’en remettre, j’avais mal physiquement. J’étais tellement Ă©puisĂ©e de ressasser toute la journĂ©e le pourquoi du comment que je m’endormais vite le soir pour rĂȘver de lui, pour me rĂ©veiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il m’annonce ne pas vouloir d’enfant. Choc. Il sait que j’en veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer d’avis, tout le monde a le droit de changer d’avis Ă  un moment ou Ă  un autre. C’est mĂȘme trĂšs honnĂȘte de sa part je trouve. Je dois donc rĂ©flĂ©chir Ă  soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil d’un hypothĂ©tique futur enfant. Je me laisse le temps de rĂ©flĂ©chir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux “je ne t’aime plus”. Il voulait que je rompe Ă  sa place dĂšs le dĂ©part. J’ai essayĂ© de comprendre, pourquoi il ne m’aimait plus, mais il n’y avait rien Ă  faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il m’a laissĂ©e. Mon avenir s’effondrait. J’étais au plus bas, mais en mĂȘme temps, et Ă©trangement, je me sentais extrĂȘmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si dĂ©terminĂ©e. 
J’ai pensĂ© Ă  fuir, Ă  quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualitĂ© de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu m’aider. Mais non. J’ai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  850km de chez moi pour ĂȘtre avec lui. Eh bien j’y reste. Mais ce choix n’a cessĂ© de changer les premiers jours. J’étais une girouette qui changeait d’avis en permanence, quand bien mĂȘme tout le monde disait “Ne prends pas de dĂ©cision Ă  chaud”. Ils avaient raison.
J’ai quand mĂȘme Ă©tĂ© chez un mĂ©decin, pour qu’il m’aide, pour chasser ces pensĂ©es qui m’envahissaient, pourquoi? peut-ĂȘtre qu’il reviendra une fois qu’il se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: c’est normal de penser ça, c’est normal d’espĂ©rer, mais l’espoir fait plus mal qu’autre chose). J’ai pris un de ces mĂ©dicaments et j’ai Ă©tĂ© heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, j’ai dĂ©cidĂ© de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu Ă©tant donnĂ© qu’au fond de moi, je ne le sentais pas honnĂȘte. Depuis six ans, je le connaissais. J’avais vu qu’il n’était pas tranquille. Et j’avais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa “confiance” ainsi, chose que je n’avais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. D’autant plus que je ne suis absolument pas jalouse! J’avais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça m’a aidĂ©e (mais c’est aussi Ă  double tranchant, j’ai lu des choses sur moi que je n’aurais pas du, j’en avais parfaitement conscience cependant lorsque j’ai rĂ©ussi Ă  accĂ©der Ă  son compte). 
Dans la cuvette les mĂ©dicaments. J’avais ma rĂ©ponse. LA rĂ©ponse. Et quelques jours aprĂšs ma rupture, le soir mĂȘme de ma “dĂ©couverte”, j’allais dĂ©jĂ  mieux. En fait, savoir m’a libĂ©rĂ©e d’un poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce n’était pas la culpabilitĂ©. C’était lui. Lui qui m’étouffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il s’est comportĂ© comme un lĂąche, un trouillard. Mais au final, il m’avait rendu service en partant. Parce que j’étais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rĂȘves. Au final, je me dis que peut-ĂȘtre, c’est lui le plus courageux de nous deux d’avoir osĂ© faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce qu’il m’a larguĂ©e en me mentant, me manipulant. 
J’ai toujours rĂȘvĂ© d’aller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlĂ©, que j’adorerais qu’on y aille ensemble. Parce que je cherchais quelqu’un pour m’y accompagner, et il Ă©tait d’accord. Eh bien, j’irai! J’irai seule. En voyage organisĂ© composĂ© uniquement de femmes, mais seule quand mĂȘme. J’ai franchi le pas. J’ai osĂ©. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens sĂ©duisante et affamĂ©e de la vie. J’avais toujours pensĂ©, pendant six ans, Ă  nous. Plus à “moi”. A nous. Je ne peux pas faire ça parce qu’il n’aime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. C’est ce qu’on dit, et certes c’est vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, c’est de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et c’est cette individualitĂ© que j’avais perdu. 
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passĂ©, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il n’y a eu que ça dans notre relation. C’est ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. J’ai essayĂ© de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça n’apporte rien de bon. Et vous savez quoi? J’ai Ă©chouĂ©. J’ai Ă©chouĂ© lorsque j’ai appris qu’il m’avait trompĂ©e. Mais la haine n’a durĂ© que quelques heures. Parce que je n’ai pas que ça Ă  faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororitĂ©. Je ne l’ai pas dĂ©testĂ©e elle, qui n’avait rien demandĂ©. C’est lui qui est allĂ© la trouver. Je l’ai dĂ©testĂ© LUI. 
On m’a dit que le temps guĂ©rissait toutes les blessures. C’est sans doute vrai. J’en suis encore aux premiĂšres Ă©tapes de ma guĂ©rison. Mais je vais dĂ©jĂ  mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivĂ© des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelqu’un d’autre? Saurais-je plaire? Satisfaire? J’y travaille actuellement. ça a toujours Ă©tĂ© compliquĂ©, Ă©tant une victime d’agression sexuelle. J’ai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. J’ai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, j’ai envie d’envoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent ĂȘtre sĂ©duisantes, ou sont lĂ  pour sĂ©duire. Je lis actuellement la Chair est triste hĂ©las d’Ovidie.  
Au fil de ma lecture, j’ai notĂ© quelques “citations” ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaĂźtre l’histoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave c’est qu’on les dĂ©fend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des mĂ©chantes sorciĂšres misandres, des fĂ©ministes poilues, qui, c’est bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus ĂȘtre regardĂ©es. On craint tellement d’ĂȘtre dĂ©cotĂ©es Ă  l’argus qu’on prĂ©fĂšre caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsqu’ils nous humilient, lorsqu’ils nous frappent et nous violent, car rien n’est pire dans notre sociĂ©tĂ© que de ne plus ĂȘtre dĂ©sirable. On accepte de rester chosifiĂ©es Ă  condition d’ĂȘtre un objet de valeur, pas une salope bon marchĂ©. On est prĂȘtes Ă  tout, mĂȘme Ă  enfoncer les autres femmes dans une compĂ©tition intrasexuelle sans pitiĂ©.[...] Car la beautĂ© des autres nous insĂ©curise. Il n’y qu’à observer notre tĂȘte lorsqu’une belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusqu’à la rabaisser. 
“Moi au moins j’ai un cerveau!” m’avait dit cette collĂšgue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme n’avait pas le droit d’ĂȘtre Ă  la fois belle et intelligente, toutes les fĂ©es ne pouvaient se pencher sur le mĂȘme berceau, il fallait choisir son camp dĂšs le dĂ©part. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophĂ©e. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadĂ©e que si nous nous dĂ©molissons dans cette compĂ©tition sanglante, oĂč chacune se dĂ©finit en rivale de l’autre, c’est parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimĂ©tisme. Combien de fois, dans mon insĂ©curitĂ©, me suis-je positionnĂ©e en ennemie lĂ  oĂč au contraire, j’aurais du faire front avec mes sƓurs.
Je ne suis pas mal baisĂ©e parce que je suis fĂ©ministe, c’est absolument l’inverse: je suis fĂ©ministe parce que je suis mal baisĂ©e. Et si toutes les mal baisĂ©es de la terre s’unissaient, elles crĂ©eraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe n’était jamais aussi bon que lorsque des sentiments s’y mĂȘlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complĂ©tude. “Et un beau jour, j’en fais le serment, te dĂ©livrera le baiser d’un prince charmant”: c’est ainsi que comme toutes les petites filles j’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e. 
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans l’ébruiter; nous Ă©tions reliĂ©es par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. [...] “Comment continuer Ă  dĂ©sirer nos bourreaux?” ai-je quelque part entendu. C’est une bonne question.
J’ai aussi peur de le revoir. Mais j’étouffe cette peur. Parce que je suis heureuse, Ă  98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prĂ©vois des sorties alors que je n’en faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourĂ©e. Soutenue. 
♄ 
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