#village abandonné
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La mer vue du village presque abandonné de Muna…
#photography#original photography#original photography on tumblr#nature#corsedusud#montagne#mer méditerranée#village abandonné
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suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par où commencer pour présenter ce monde? Pas de contexte déjà rédigé pour le moment, l’idée n’est que latente; si les rues ne se remplissent pas, à quoi bon y bâtir des maisons? Mais l’idée se fait pesante, lourde de ses possibilités.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-même lacérée par le tracé méticuleux de l’asphalte. Le long de l’une des ces longues routes, une ville. Une parmi tant d’autres, des milliers comme elle. Plantée sur une grille qui structure l’espace; au centre-ville et à ses bâtiments denses succède l’harmonie de la banlieue résidentielle. L’ordre s’y confond avec la monotonie, le charme se dilue dans l’ennui. L’architecture humaine se révèle creuse, les fissures laissent s’en échapper les échos de complaintes qu’on aurait voulu recouvrir de béton, de gazon ou de peinture fraîche. L’horreur s’excite avec chaque désillusion, secret, péché, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain n’est jamais un autre jour, inéluctable répétition d’hier. On enterre ses rêves sous un lit de bégonias dont on prend soin avec fureur et hystérie, dans l’énergie du désespoir, jusqu’au jour où une bande d’adolescents les piétine pour s'amuser.
La ville est séparée en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cœur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattaché à la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui n’aiment pas les visiteurs, le calme acheté à prix fort, les fermes reconverties. #3 est l’ancien bassin minier, abandonné, peuplé de mythes et de terreurs, peu à peu remplacé par l’industrie forestière. #4 est la banlieue résidentielle, le théâtre principal de notre jeu de dupes.
L’horreur vient de l’intérieur; du plus vaste, l’intérieur des frontières nationales, au plus intime: le foyer et l’individu. L’extérieur projette: un pays puissant et prospère, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes manières et de jolies choses. Le tout tient du mirage. À l’intérieur, rien ne va, on est à deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fières et heureuses sont corrompues; la communauté devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique s’achète, la propriété creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; même si le gothique est souvent très sombre, il y existe aussi une place pour d’autres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et c’est loin d’être un film d’horreur. Twin Peaks et True Blood mélangent un ton mystérieux avec des moments plus légers. L’excentricité ou la bizarrerie des personnages est d’ailleurs souvent un symptôme des rouages sombres qui font tourner l’histoire. Les tags associés au gothique sur Tumblr mènent à des contenus sinistres, mais chacun.e est libre d’aller un peu plus loin. À titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu à l’ambiance gothique (: On fait ce qu’on veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet séduit et intéresse. (si besoin, je peux rédiger un texte un peu plus élaboré sur l'american gothic et ses déclinaisons régionales/thématiques)
Les années 2010; LA décennie des différentes gothic aesthetics. L’une des pires crises financières de l’histoire est passée par là et a fait beaucoup de mal au rêve américain. Le traumatisme est bien là, encore aujourd’hui, chez les individus comme dans les sociétés dans lesquelles ils évoluent. Le paysage de certaines régions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tâche sur la mystique de l’Amérique. The American Nightmare.
J’ai beaucoup écrit et si vous avez lu jusque là – merci vraiment, et euh, pardon. C’est avant tout une bouteille à la mer, ce post. S’il trouve sa destination, alors on en fera germer les prémices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu après avoir autant écrit.
Contenu additionel; sera posté s'il y a de l'intérêt – le contexte, évidemment – mécanismes de jeu, animations – les postes vacants, leurs dynamiques – la ville, son monde, son histoire – les racines, l'inspiration – aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore complètement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
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Village abandonné de Clédat mystérieux et fascinant
La vidéo 👇
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Les photos 👇
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Cela faisait un bail que je n’avais pas écrit sur Arsenic et Vieilles Enseignes. En ces temps agités, j'ai donc jeté un œil sur la cité martyr de Dortan, témoin muet des horreurs nazies de juillet 1944. Les troupes allemandes, véritables apôtres de la barbarie, ont transformé ce village paisible en un champ de ruines, semant terreur et destruction. Les habitants, otages de cette violence aveugle, ont vécu l'enfer : tortures, exécutions, pillages et viols. Pourtant, en 2024, 68 % des votants à Dortan ont choisi le RN aux législatives ! C'est à se demander si les leçons du passé ne s'évaporent pas aussi vite que les promesses politiques. Comment peut-on, en toute conscience, tourner le dos à l'histoire et se laisser charmer par des discours de haine et de division ? Rien ne justifie de replonger dans l’obscurité des idéologies extrémistes. Il est urgent de dire haut et fort que le fascisme n'est jamais la solution. Et comme l'oubli est la pire des trahisons, rappelons autant que possible les horreurs d’hier afin qu'elles ne puissent jamais refaire surface.
Les photos ci-jointes ont été prises dans la cité provisoire, construite après la destruction de Dortan pour reloger les sinistrés jusqu’à la reconstruction du village. Elle est aujourd’hui en partie abandonnée. Pour connaître son histoire et les horreurs qui y sont associées, suivez le lien.
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Conques
L’histoire de Conques remonte au Moyen Âge. Un haut lieu de la spiritualité, ce village au charme unique possède déjà un oratoire dédié au Saint-Sauveur dès le Ve siècle, un endroit qui a été réaménagé par Pépin le Bref, puis par Charlemagne. Vers 730, l’ermite Dadon a construit un monastère dans le village. Les époques situées entre 864 et 875 ont fortement marqué l’histoire de Conques : Ariviscus, un moine du village, a réussi à rapporter les reliques de Sainte-Foy dans une église abbatiale. L’arrivée de ces reliques dans le village a occasionné différents miracles. De nombreux pèlerins se ruent dans le village bâti autour d’un oratoire primitif pour trouver la guérison. Les années qui ont suivi, Conques devient une référence de la Chrétienté jusqu’au XIIIe siècle. Sa puissance économique était grandissante. Mais un déclin s’est produit entre XIV et XVe siècles. À partir de la Révolution, le village a été abandonné. Mais en 1837, Prosper Mérimée l’a redécouvert. Les habitants ont su conserver certains joyaux architecturaux comme le grand portail et le trésor. L’église, par contre, a fait l’objet d’un réaménagement. En 1873, le culte de Sainte-Foy et le pèlerinage ont été ré-initiés grâce à la requête de l’évêque de Rodez auprès du restaurateur de l’ordre canonial de Prémontré, le père Edmond Boulbon. L’année 1911 est marquée par la construction du musée où est conservé le célèbre trésor du Moyen Âge.
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Racontage de rêve du jour : j'étais avec Anne Girouard dans un p'tit village à côté du tournage et on était dans une boutique avec des stickers Kaamelott (fanarts et cie), je me suis dit, "tiens je me demande s'il y en a de sloubs (véridique !)" immense déception car il n'y en avait pas. AA était là aussi, à râler parce qu'on prenait du temps à choisir, je finis par prendre un petit ourson Arthur Pendragon et je dis "tiens celui là je le mettrai dans la lettre que je vais écrire à mon fils" (je n'ai pas d'enfant) et AA, tout ému avec un immense sourire "Mais... c'est moi ton fils" (parce qu'apparemment je jouais sa mère dans le film, sachant que j'ai 18 ans de moins que lui wtf) et moi... bah j'étais aussi fière que si c'était vrai x) voilà voilà c'était bien drôle !
"MAIS C'EST MOI TON FILS" 😭😭😭😭😭😭
alors déjà ravie d'entendre que tu me mentionnes à anne girouard dans tes rêves et ensuite cette phrase ptdrrrrr je l'imagine te le dire avec les larmes aux yeux genre tu l'as abandonné au bord de la route, j'adore
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KIT TANTHALOS
Hello la famille Willow,
J’ai voulu analyser en profondeur le personnage de Kit.
Elle a vécu dans l’insouciance, ignorant tout du monde extérieur, dans un univers de privilèges mais aussi de fausses vérités et de tromperies.
C’est un personnage submergé par une souffrance intérieure dans la seule façon de l’exprimer et la colère. Tous ceux qu’elle aime la blessent et lui mentent. A commencer par son père dont son départ lui laissera une cicatrice de l’âme et des questions sans réponses.
Sa mère : la 1re à lui mentir déjà sur son passé. Kit ignore qu’elle était du côté de Bavmorda à vouloir tuer Elora avant de tomber amoureuse de Madmartigan et de combattre à ses côtés. Elle la force à un mariage et une vie qu’elle rejette tout en sachant qu’Elora vit dans le palais cachée. Je pense que pour Kit c’est le pire des mensonges qu’elle a eu dans sa vie.
Jade : Est la seule personne pour Kit chez qui elle trouve du réconfort, du soutien. Elle est en quelque sorte sa boussole morale. Elle n’est heureuse que lorsqu’elle passe tous ces moments à s’entraîner aux combats loin de ses obligations royales. Mais Jade la blesse à plusieurs reprises et de façons intentionnelles. La 1re fois c’est au village des Nelwyns lorsque tout le monde s’intéressent à Elora, Jade lui dit « Qu’est ce qui ne va pas quelque chose te dérange ? » avec un petit sourire moqueur. Kit se sent abandonnée au moment où Jade décide de suivre Willow et les autres à la recherche d’Elora. D’où sa décision de partir seule chercher son frère. Il y a aussi ce 1er mensonge de Jade, c’est lorsqu’elle lui dit « Je suis un Sujet de la reine. Elle m’a demandé de suivre Willow. » Sauf que Sorsha ne lui a jamais demandé ceci. Elle lui a demandé de veiller sur Kit. L’action qui la blesse le plus c’est lorsque Kit apprend que tous ses entraînements avec Jade n’étaient que mensonges en la laissant gagner à chaque combat. Arrivée chez les Bone Reavers, lorsque les deux amies découvrent les véritables origines familiales de Jade, Kit à ce moment précis pense qu’elle va la perdre. Je pense que même sans les prunes de vérité, elle lui aurait avoué ses sentiments. C’est aussi lors du discours de Scorpia que Kit apprend la vérité sur Tir Asleen et leurs actions envers les Bone Reavers. La scène où elle s’excuse auprès de Jade est tout un symbole car même si ce geste est fait dans le but de s’excuser d’avoir blessé Jade, c’est en fait, à travers Kit, toute la royauté de Tir Asleen qui s’excuse de ces années de mensonges et de tromperies.
Malgré que Kit soit un personnage impulsif, qui parle et agit sans réfléchir et sans tenir compte des conséquences de ses actes. Par exemple à The Immemorial City dos à dos avec Elora face à Dark Airk, alors qu’Elora essaie d’arranger la situation, elle rétorque « Et si nous refusons. » Elora l’arrête d’un simple regard.
Elle fini toujours par s’excuser, envers Graydon, envers Jade même envers Elora d’une façon détournée. Elle est prête à s’allier avec Elora et laisser de côté ses différends pour sauver son frère.
C’est un personnage loyal envers ceux qu’elle aime et incompris du fait de ses comportements qui pourtant pour elle semblent justes. C’est un personnage qui étouffe, emprisonné dans une vie qu’elle refuse. Lorsque son frère est kidnappé c’est l’occasion toute rêvée pour elle de partir à l’aventure. Je pense qu’elle aurait voulu partir seule avec Jade. Je me demande si Kit ne serait pas HPE sans filtres, laissant ses émotions prendre le dessus. En tout cas, sa colère n’est jamais tournée vers Jade.
I rewatched the series to analyze Kit's character in depth.
She lived a carefree life, unaware of the outside world, in a world of privilege but also of false truths and deception.
She's a character overwhelmed by inner suffering, and the only way to express it is through anger. Everyone she loves hurts her and lies to her. Starting with her father, whose departure leaves her soul scarred and with unanswered questions.
Her mother: the first to lie to her about her past. Kit doesn't know that she was on Bavmorda's side in wanting to kill Elora before falling in love with Madmartigan and fighting by his side. She forces her into a marriage and a life she rejects, knowing that Elora lives in the palace in hiding. I think for Kit it's the worst lie she's ever had in her life.
Jade: Is the only person for Kit in whom she finds comfort and support. She's her moral compass. She's only happy when she's away from her royal duties, training for battle. But Jade hurts her repeatedly and intentionally. The 1st time is in the Nelwyns village, when everyone is interested in Elora, and Jade says to her « You okay ? You just look a bit deranged » Kit feels abandoned when Jade decides to follow Willow and the others in their search for Elora. Hence her decision to set off alone in search of her brother. There's also Jade's 1st lie, when she tells her "I'm a subject of the Queen. She asked me to follow Willow." Except that Sorsha never asked her to do this. She asked her to look after Kit. The action that hurts her the most is when Kit learns that all her training with Jade was a lie, letting her win every fight. When they arrive at the Bone Reavers and discover Jade's true family origins, Kit thinks she's going to lose her. I think that even without the truth plums, she would have confessed her feelings to her. It's also during Scorpia's speech that Kit learns the truth about Tir Asleen and their actions towards the Bone Reavers. The scene in which she apologizes to Jade is quite symbolic, for although this gesture is made in order to apologize for having hurt Jade, it is in fact, through Kit, the entire royalty of Tir Asleen that is apologizing for years of lies and deceit.
Although Kit is an impulsive character, who speaks and acts without thinking or considering the consequences of her actions. For example, in The Immemorial City back to back with Elora against Dark Airk, as Elora tries to work things out, she retorts "And if we don't want to." Elora stops her with a look.
She always ends up apologizing, to Graydon, to Jade, even to Elora in a roundabout way. She's ready to ally herself with Elora and put aside her differences to save her brother. She is a character who is loyal to those she loves and misunderstood for her actions, which to her seem right. She's a suffocating character, imprisoned in a life she refuses to accept. When her brother is kidnapped, it's the perfect opportunity for her to set off on an adventure. I think she would have liked to go alone with Jade. I wonder if Kit wouldn't be HEP without filters, letting her emotions take over. In any case, her anger is never directed at Jade.
#willow#kitandjade#kit and elora#kit tanthalos#willowseries#save willow#willow 2022#willowedit#savewillow#renew willow#ruby cruz#jadeclaymore#sapphic#lgbt#queer#disney princesses#wlw
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LÉGENDES DU JAZZ
HAMIET BLUIETT, LE PLUS MODERNE DES SAXOPHONISTES BARYTON
“Most people who play the baritone don’t approach it like the awesome instrument that it is. They approach it as if it is something docile, like a servant-type instrument. I don’t approach it that way. I approach it as if it was a lead voice, and not necessarily here to uphold the altos, tenors and sopranos.”
- Hamiet Bluiett
Né le 6 septembre 1940 au nord de East St. Louis à Brooklyn, dans les Illinois, Hamiet Ashford Bluiett Jr. était le fils d’Hamiet Bluiett Sr. et de Deborah Dixon. Aussi connu sous le surnom de Lovejoy, le quartier de East St. Louis était majoritairement peuplé d’Afro-Américains. Fondé pour servir de refuge aux anciens esclaves affranchis dans les années 1830, le village était devenu plus tard la première ville américaine majoritairement peuplée de gens de couleur.
Bluiett avait d’abord appris à jouer du piano à l’âge de quatre ans avec sa tante qui était directrice de chorale. Il était passé à la clarinette cinq ans plus tard en étudiant avec George Hudson, un populaire chef d’orchestre de la région. Même s’il avait aussi joué de la trompette, Bluiett avait surtout été attiré par le saxophone baryton.
Après avoir amorcé sa carrière en jouant de la clarinette dans les danses dans son quartier d’origine de Brooklyn, Bluiett s’était joint à un groupe de la Marine en 1961. Par la suite, Bluiett avait fréquenté la Southern Illinois University à Carbondale, où il avait étudié la clarinette et la flûte. Il avait finalement abandonné ses études pour aller s’installer à St. Louis, au Missouri, au milieu des années 1960.
Bluiett était au milieu de la vingtaine lorsqu’il avait entendu le saxophoniste baryton de l’orchestre de Duke Ellington, Harry Carney, jouer pour la première fois. Dans le cadre de ce concert qui se déroulait à Boston, au Massachusetts, Carney était devenu la principale influence du jeune Bluiett. Grâce à Carney, Bluiett avait rapidement réalisé qu’un saxophoniste baryton pouvait non seulement se produire comme accompagnateur et soutien rythmique, mais également comme soliste à part entière. Expliquant comment il était tombé en amour avec le saxophone barytone, Bluiett avait déclaré plus tard: "I saw one when I was ten, and even though I didn't hear it that day, I knew I wanted to play it. Someone had to explain to me what it was. When I finally got my hands o n one at 19, that was it."
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir quitté la Marine en 1966, Bluiett s’était installé à St. Louis, au Missouri. À la fin de la décennie, Bluiett avait participé à la fondation du Black Artists' Group (BAG), un collectif impliqué dans diverses activités artistiques à l’intention de la communauté afro-américaine comme le théâtre, les arts visuels, la danse, la poésie, le cinéma et la musique. Établi dans un édifice situé dans la basse-ville de St. Louis, le collectif présentait des concerts et d’autres événements artistiques.
Parmi les autres membres-fondateurs du groupe, on remarquait les saxophonistes Oliver Lake et Julius Hemphill, le batteur Charles "Bobo" Shaw et le trompettiste Lester Bowie. Hemphill avait aussi dirigé le big band du BAG de 1968 à 1969. Décrivant Bluiett comme un professeur et mentor naturel, Lake avait précisé: “His personality and his thoughts and his wit were so strong. As was his creativity. He wanted to take the music forward, and we were there trying to do the same thing.”
À la fin de 1969, Hemphill s’était installé à New York où il s’était joint au quintet de Charles Mingus et au big band de Sam Rivers. Au cours de cette période, Bluiett avait également travaillé avec une grande diversité de groupes, dont ceux des percussionnistes Tito Puente et Babatunde Olatunji, et du trompettiste Howard McGhee. Il avait aussi collaboré avec le Thad Jones-Mel Lewis Orchestra.
En 1972, Bluiett avait de nouveau fait équipe avec Mingus et avait fait une tournée en Europe avec son groupe. Collaborateur plutôt irrégulier de Mingus, Bluiett quittait souvent le groupe avant de réintégrer la formation un peu plus tard. En 1974, Bluiett avait de nouveau regagné le giron du groupe de Mingus aux côtés du saxophoniste ténor George Adams et du pianiste Don Pullen, qui deviendrait plus tard un de ses plus fidèles collaborateurs. Il avait aussi joué avec le groupe de Mingus à Carnegie Hall. Bluiett avait continué de travailler avec Mingus jusqu’en 1975, lorsqu’il avait commencé à enregistrer sous son propre nom.
Le premier album de Bluiett comme leader, Endangered Species, avait été publié par les disques India en juin 1976. L’album avait été enregistré avec un groupe composé d’Olu Dara à la trompette, de Junie Booth à la contrebasse et de Philip Wilson à la batterie. En 1978, Bluiett avait enregistré Birthright, un magnifique album live dans lequel il avait joué en solo durant quarante minutes et qui comprenait un hommage à son idole Harry Carney.
En 1976, la même année où il publiait son premier album solo, Bluiett avait co-fondé le World Saxophone Quartet avec d’autres membres du Black Artists Group comme Oliver Lake et Julius Hemphill. Le saxophoniste ténor (et clarinettiste basse) David Murray faisait également partie de la formation. Surnommé à l’origine le Real New York Saxophone Quartet, le groupe avait amorcé ses activités en présentant une série de cliniques et de performances à la Southern University de la Nouvelle-Orléans, avant de se produire au Tin Palace de New York. Menacé d’une poursuite judiciaire par le New York Saxophone Quartet, le groupe avait éventuellement changé de nom pour devenir le World Saxophone Quartet (WSQ).
Le groupe avait enregistré son premier album (d’ailleurs largement improvisé) sous le titre de Point of No Return en 1977. Jouant une musique diversifiée allant du Dixieland au bebop, en passant par le funk, le free jazz et la World Music, le groupe avait remporté un énorme succès (il est aujourd’hui considéré comme une des formations de free jazz les plus populaires de l’histoire) et avait reçu de nombreux éloges de la critique. Qualifiant le groupe de ‘’the most commercially (and, arguably, the most creatively) successful" de tous les ensembles de saxophones formés dans les années 1970, Chris Kelsey écrivait dans le All Music Guide: ‘’At their creative peak, the group melded jazz-based, harmonically adventurous improvisation with sophisticated composition." Commentant un concert du groupe en 1979, Robert Palmer avait déclaré dans le New York Times: “The four men have made a startling conceptual breakthrough. Without ignoring the advances made by musicians like Anthony Braxton and the early Art Ensemble of Chicago, they have gone back to swinging and to the tradition of the big‐band saxophone section.” Palmer avait ajouté: “Some of the music looks to the more archaic end of the tradition, to the hocket‐style organization of wind ensembles in African tribal music, and in doing so it sounds brand new.”
Reconnaissant la contribution de Bluiett dans la création du son d’ensemble du groupe, Kelsey avait précisé: "The WSQ's early free-blowing style eventually transformed into a sophisticated and largely composed melange of bebop, Dixieland, funk, free, and various world musics, its characteristic style anchored and largely defined b y Bluiett's enormous sound." Très conscient de l’importance de la mélodie, Bluiett avait toujours insisté pour que le groupe se concentre principalement sur les balades et l’improvisation. Il expliquait: “I think melody is very important. When we went into the loft situation, I told the guys: ‘Man, we need to play some ballads. You all playing outside, you running people away. I don’t want to run people away.’ ”
Parallèlement à sa collaboration avec le World Saxophone Quartet, Bluiett avait également publié d’autres albums comme leader comme Im/Possible To Keep (août 1977), un enregistrement en concert qui comprenait une version de quarante minutes de la pièce ‘’Oasis - The Well’’ (en trio avec le contrebassiste Fred Hopkins et le percusionniste Don Moye) et une version de trente-sept minutes de la pièce Nali Kola/On A Cloud en quartet avec le pianiste Don Pullen. En novembre 1977, Bluiett avait enchaîné avec Resolution, un album enregistré en quintet avec Pullen, Hopkins et les percussionnistes Don Moye et Billy Hart. À peine un mois plus tard, Bluiett avait récidivé avec Orchestra Duo and Septet, qui mettait à profit différentes combinaisons de musiciens comprenant le violoncelliste Abdul Wadud, le trompettiste Oldu Dara, le pianiste Don Pullen, le joueur de balafon Andy Bey, le flûtiste Ladji Camara, le contrebassiste Reggie Workman, le joueur de oud (un instrument à corde d’origine iranienne) Ahmed Abdul-Malik et le batteur Thabo Michael Carvin.
Avec le temps, les albums de Bluiett publiés en dehors de sa collaboration avec le World Saxophone Quartet étaient devenus de plus en plus accessibles. En faisaient foi des parutions comme Dangerously Suite (avril 1981), qui était une sorte de bilan de la musique populaire afro-américaine, et Ebu (février 1984), enregistré avec John Hicks au piano, Hopkins à la contrebasse et Marvin Smith à la batterie. L’album live Bearer of the Holy Flame (juillet 1983) documentait la collaboration de Bluiett avec un quintet composé de Hicks au piano et de deux percussionnistes. En juillet 1987, Bluiett avait aussi collaboré avec le trompettiste sud-africain Hugh Masekela dans le cadre de l’album Nali Kola qui mettait en vedette un saxophoniste soprano, un guitariste et trois percussionnistes africains
Littéralement passionné par son instrument, Bluiett avait également dirigé plusieurs groupes composés de plusieurs autres saxophonistes baryton. Également clarinettiste, Bluiett avait formé en 1984 le groupe Clarinet Family, un ensemble de huit clarinettistes utilisant des clarinettes de différents formats allant de la clarinette soprano E-flat à la clarinette contrebasse. Le groupe était composé de Don Byron, Buddy Collette, John Purcell, Kidd Jordan, J. D. Parran, Dwight Andrews, Gene Ghee et Bluiett à la clarinette et aux saxophones, de Fred Hopkins à la contrebasse et de Ronnie Burrage à la batterie. Le groupe a enregistré un album en concert intitulé Live in Berlin with the Clarinet Family, en 1984.
DERNIÈRES ANNÉES
Le World Saxophone Quartet avait continué de jouer et d’enregistrer dans les années 1990. Lorsque Julius Hemphill avait quitté le groupe pour former son propre quartet au début de la même décennie, c’est Arthur Blythe qui l’avait remplacé. En 1996, le groupe avait enregistré un premier album pour l’étiquette canadienne Justin Time. Intitulé "Four Now’’, l’album avait marqué un tournant dans l’évolution du groupe, non seulement parce que c’était le premier auquel participait le saxophoniste John Purcell, mais parce qu’il avait été enregistré avec des percussionnistes africains. Comme compositeur, Bluiett avait également continué d’écrire de nombreuses oeuvres du groupe, dont Feed The People on Metamorphosis (avril 1990) et Blues for a Warrior Spirit on Takin' It 2 the Next Level (juin 1996).
Lorsque le World Saxophone Quartet avait commencé à ralentir dans les années 1990 après la fin de son contrat avec les disques Elektra, Bluiett s’était lancé dans de nouvelles expérimentations comme chef d’orchestre. En collaboration avec la compagnie de disques Mapleshade, Bluiett avait fondé le groupe Explorations, une formation combinant à la fois des nouveaux talents et des vétérans dans un style hétéroclite fusionnant le jazz traditionnel et l’avant-garde. Après avoir publié un album en quintet sous le titre If You Have To Ask You Don't Need To Know en février 1991, Bluiett avait publié deux mois plus tard un nouvel album solo intitulé Walkin' & Talkin', qui avait été suivi en octobre 1992 d’un album en quartet intitulé Sankofa Rear Garde.
Depuis les années 1990, Bluiett avait dirigé un quartet appelé la Bluiett Baritone Nation, composé presque exclusivement de saxophonistes baryton, avec un batteur comme seul soutien rythmique. Mais le projet n’avait pas toujours été bien accueilli par la critique. Comme le soulignait John Corbett du magazine Down Beat, "Here's a sax quartet consisting all of one species, and while the baritone is capable of playing several different roles with its wide range, the results get rather wearisome in the end." Le groupe avait publié un seul album, Liberation for the Baritone Saxophone Nation’’ en 1998, une captation d’un concert présenté au Festival international de jazz de Montréal la même année. Outre Bluiett, l’album mettait à contribution les saxophonistes baryton James Carter, Alex Harding et Patience Higgins, ainsi que le batteur Ronnie Burrage. Commentant la performance du groupe, le critique Ed Enright écrivait: "In Montreal, the Hamiet Bluiett Baritone Saxophone Group was a seismic experience... And they blew--oh, how they blew--with hurricane force." Décrivant le concept du groupe après sa performance, Bluiett avait précisé:
‘’This is my concept, and it’s all about the baritone, really. The music has to change for us to really fit. I’m tired of trying to fit in with trumpet music, tenor music, alto music, soprano music. I'm tired of trying to fit in with trumpet music, tenor music, alto music, soprano music. It takes too much energy to play that way; I have to shut the h orn down. Later! We've got to play what this horn will sound like. So, what I’m doing is redesigning the music to fit the horn {...}. It’s like being in the water. The baritone is not a catfish [or any of those] small fish. It’s more like a dolphin or a whale. And it needs to travel in a whole lot of water. We can’t work in no swimming pools.The other horns will get a chance to join us. They’ve just got to change where they’re coming from and genuflect to us��instead of us to them.”
En mars 1995, Bluiett avait publié un album en sextet intitulé New Warrior, Old Warrior. Comme son titre l’indiquait, l’album mettait à contribution des musiciens issus de cinq décennies différentes. Le critique K. Leander Williams avait écrit au sujet de l’album: "The album puts together musicians from ages 20 to 70, and though this makes for satisfying listening in several places, when it doesn't w ork it's because the age ranges also translate into equally broad--and sometimes irreconcilable--stylistic ones.’’ Tout en continuant de transcender les limites de son instrument, Bluiett avait également exprimé le désir d’une plus grande reconnaissance. Il expliquait: "[A]ll the music these days is written for something else. And I'm tired of being subservient to it. I refuse to do it anymore. I refuse to take the disrespect anymore." En juin 1996, Bluiett avait publié Barbecue Band, un album de blues.
Après être retourné dans sa ville natale de Brooklyn, dans les Illinois, pour se rapprocher de sa famille, enseigner et diriger des groupes de jeunes en 2002, Bluiett s’était de nouveau installé à New York dix ans plus tard. Décrivant son travail de professeur, Bluiett avait commenté: “My role is to get them straight to the core of what music is about. Knowing how to play the blues has to be there. And learning how to improvise—to move beyond the notes on the page—is essential, too.”
À la fin de sa carrière, Bluiett avait participé à différentes performances, notamment dans le cadre du New Haven Jazz Festival le 22 août 2009. Au cours de cette période, Bluiett s’était également produit avec des étudiants de la Neighborhood Music School de New Haven, au Connecticut. Le groupe était connu sous le nom de Hamiet Bluiett and the Improvisational Youth Orchestra.
Hamiet Bluiett est mort au St. Louis University Hospital ade St. Louis, au Missouri, le 4 octobre 2018 des suites d’une longue maladie. Il était âgé de soixante-dix-huit ans. Selon sa petite-fille Anaya, la santé de Bluiett s’était grandement détériorée au cours des années précédant sa mort à la suite d’une série d’attaques. Il avait même dû cesser de jouer complètement du saxophone en 2016. Même si le World Saxophone Quartet avait connu de nombreux changements de personnel au cours des années, il avait mis fin à ses activités après que Bluiett soit tombé malade. Les funérailles de Bluiett ont eu le lieu le 12 octobre au Lovejoy Temple Church of God, de Brooklyn, dans les Illinois. Il a été inhumé au Barracks National Cemetery de St. Louis, au Missouri.
Bluiett laissait dans le deuil ses fils, Pierre Butler et Dennis Bland, ses filles Ayana Bluiett et Bridgett Vasquaz, sa soeur Karen Ratliff, ainsi que huit petits-enfants. Bluiett s’est marié à deux reprises. Après la mort de sa première épouse, Bluiett s’était remarié, mais cette union s’était terminée sur un divorce.
Saluant la contribution de Bluiett dans la modernisation du son du saxophone baryton, Garaud MacTaggart écrivait dans le magazine MusicHound Jazz: "Hamiet Bluiett is the most significant baritone sax specialist since Gerry Mulligan and Pepper Adams. His ability to provide a stabilizing rhythm (as he frequently does in the World Saxophone Quartet) or to just flat-out wail in free-form abandon has been appare nt since his involvement with St. Louis' legendary Black Artists Group in the mid-1960s."
Tout en continuant de se concentrer sur le saxophone baryton, Bluiett avait continué de jouer de la clarinette et de la flûte. Avec son groupe Clarinet Family, il avait même contribué à faire sortir de l’ombre des instruments moins bien connus comme les clarinettes contrebasse et contre-alto ainsi que la flûte basse.
Refusant de confiner son instrument à un rôle essentiellement rythmique, Bluiett avait toujours considéré le baryton comme un instrument soliste à part entière. Il expliquait: “Most people who play the baritone don’t approach it like the awesome instrument that it is. They approach it as if it is something docile, like a servant-type instrument. I don’t approach it that way. I approach it as if it was a lead voice, and not necessarily here to uphold the altos, tenors and sopranos.”
Refusant de se laisser dominer par les ordinateurs et les nouvelles technologies, Bluiett avait toujours été un ardent partisan d’un son pur et naturel. Il poursuivait: "I'm dealing with being more healthful, more soulful, more human. Not letting the computer and trick-nology and special effects overcome me. I'm downsizing to maximize the creative part. Working on being more spiritual, so that the music has power... power where the note is still going after I stop playing. The note is still going inside of the people when they walk out of the place." Doté d’une technique impeccable, Bluiett affichait une maîtrise remarquable de son instrument dans tous les registres. Le jeu de Bluiett, qui atteignait un total de cinq octaves, lui permettait de jouer dans des registres qu’on croyait jusqu’alors hors de portée du saxophone baryton.
À l’instar de son collaborateur de longue date, le saxophoniste ténor David Murray, Bluiett était un adepte de la respiration circulaire, ce qui lui permettait de prolonger son phrasé sur de très longues périodes sans avoir à reprendre son souffle. Reconnu pour son jeu agressif et énergique, Bluiett incorporait également beaucoup de bebop et de blues dans le cadre de ses performances. Très estimé par ses pairs, Bluiett avait remporté le sondage des critiques du magazine Down Beat comme meilleur saxophoniste baryton à huit reprises, et ce, sur quatre années consécutives de 1990 à 1993 et de 1996 à 1999. Décrivant la virtuosité et la polyvalence de Bluiett, le critique Ron Wynn écrivait dans le magazine Jazz Times en 2001: ‘’There haven’t been many more aggressive, demonstrative baritone saxophonists in recent jazz history than Hamiet Bluiett. He dominates in the bottom register, playing with a fury and command that becomes even more evident when he moves into the upper register, then returns with ease to the baritone’s lowest reaches.’’
Décrivant Bluiett comme un des saxophonistes les plus dominants de son époque, le critique Stanley Crouch avait déclaré: "He had worked on playing the saxophone until he had an enormous tone that did not just sound loud. And the way that Bluiett described Harry Carney's playing — he basically was telling you how he wanted to play: 'I want to be able to play that very subtle, pretty sound, way at the top of the horn, if necessary. I want to play a foghorn-like low note. And if they want a note to sound like a chain beat on a floor, I can do that, too.'"
Tout aussi à l’aise dans les standards du jazz que dans le blues, Hamiet Bluiett a enregistré près de cinquante albums au cours de sa carrière, que ce soit en solo, en duo, dans le cadre de petites formations ou en big band. Bluiett a collaboré avec de grands noms du jazz et de la musique populaire, dont Babatunde Olatunji, Abdullah Ibrahim, le World Saxophone Quartet, Stevie Wonder, Marvin Gaye, James Carter, Bobby Watson, Don Braden, Anthony Braxton, Larry Willis, Charles Mingus, Randy Weston, Gil Evans, Lester Bowie, Don Cherry, Eddie Jefferson et Arthur Blythe. Même s’il croyait que les musiciens devaient faire un effort pour se rapprocher du public, Bluiett était aussi d’avis que le public devait faire ses propres efforts pour comprendre la musique qu’on lui proposait. Il précisait: "Get all the other stuff out of your mind, all of the hang-ups, and just listen. If you like it, cool. If you don't like it, good too. If you hate it, great. If you love it, even better. Now if you leave the concert and don't have no feeling, then something is wrong. That's when we made a mistake."
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pyrénées (2) (3) by Geoffrey Robinet
Via Flickr:
(1) Vue sur la montagne depuis le Courtaou des esclozes. / View of the mountain from Courtaou des Esclozes. (2) Courtaou des esclozes... ce lieu-dit est surnommé le « village abandonné ». Il était autrefois occupé par des vachers qui y vivaient de Juin à Septembre. This place is nicknamed the “abandoned village." It was formerly occupied by cowherds who lived there from June to September. (3) Un leyté sur le chemin du retour du courtaou des esclozes. Les cabenères ou leytés (en vallée de Campan) sont de petits édicules de pierre fermés par une petite porte de bois. Ils étaient construits près des étables et des ruisseaux ou des sources, afin de conserver le lait au frais après la traite et avant la descente au lieu de vente. Les bidons étaient en partie plongés dans l’eau fraiche et courante. A leyté on the way back from Courtaou des Esclozes. The cabenères or leytés (in the Campan valley) are small stone buildings closed by a small wooden door. They were built near stables and streams or springs, in order to keep the milk cool after milking and before going down to the place of sale. The cans were partly immersed in cool, running water.
#mountains#valley#rocky terrain#stone building#stone wall#countryside#france#occitanie#occitania#hautes-pyrénées department
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Char B1 bis Var n°323 de la 2e Compagnie du 37e Bataillon de chars de combat de la 1ère Division cuirassée abandonné le 14 mai 1940 à Ermeton-sur-Biert – Bataille de Flavion – Bataille de Belgique – Belgique – Mai 1940
Photographe : Heinz Fremke
©Bundesarchiv - Bild 101I-127-0369-21
Lors du redéploiement de la 1ère DCR de Gembloux (bataille de Gembloux) vers Flavion pour arrêter la progression des forces blindées allemandes, le char B1 bis VAR tombe en panne près d'Ermeton-sur-Biert le 14 mai 1940 à hauteur du pont de chemin de fer, à la sortie du village et est abandonné par son équipage. Des soldats allemands ont essayé de le faire repartir, mais sans système de direction, au premier virage venu, le char s'est encastré dans une maison d'Ermeton.
Equipage du char B1 bis VAR perçu par la 2e Compagnie du 37e BCC à Mourmelon le 17 décembre 1939.
Chef de char : Sous-lieutenant de Laromignière
Pilote : Caporal-chef Henouille
Radio : Chasseur Soudain
Aide-pilotes : Caporal Hec et chasseur Sturbeaux
Source : chars-français.net
#WWII#bataille de france#battle of france#bataille de belgique#campagne des 18 jours#battle of belgium#bataille de flavion#battle of flavion#armée française#french army#1ère division cuirassée#1ère DCR#1st armoured division#37e bataillon de chars de combat#37e BCC#char#tanks#char lourd#heavy tank#char B1#char B1 bis#B1 bis#ermeton-sur-biert#belgique#belgium#05/1940#1940
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Temps négatif
Une expérience de physique quantique révèle l’existence d’un "temps négatif".
The article you referenced discsses an experiment where photons displayed a behavior called "negative time" when passing through ultra-cold atoms. The photons appeared to leave the atomic cloud before entering it, challenging our traditional understanding of time in physics.
Je semble avoir une obsession avec le temps (cf. note sur les montres). Si j’étais Sjoerd, je ferais un projet sur le temps lié avec des photographies scientifiques. Si j’étais essayiste, je ferais des liens avec des photographes abordant le non-temps, le temps invisible, l’instant précis.
Mais moi, que veux-je faire de cette information ? Je ne sais pas si je veux faire de la photographie documentaire. Il faudrait bien que je me laisse essayer une fois. Comme avec ce projet sur la ville de Villeneuve. Ça m’aiderait d'imaginer que ce projet prendrait lieu dans un village. C'est plus rassurant qu’une activité, qu’une famille (défaillante) ou des moments de vie vernaculaires (que je ne vis pas). À l'instar d’Haruki Murakami, créer ma narration tant fictionnelle que réelle.
Une photo d’un lièvre fuyant. Une lueur dans les yeux qui disparaît. Pourquoi le documentaire me semble si triste, morose ? Le documentaire est le miroir de la vie. La vie n’est pas uniquement triste. Le documentaire n’est pas linéaire ; il avance, s’arrête soudainement, revient en arrière, réapparaît. Le temps négatif peut représenter la peur de mourir, partir avant d’arriver. Un anniversaire surprise seul. Un berceau en feu. Un navire avec des voiles trouées. Une fleur suffocante. Une boîte aux lettres remplie, sans adresse. Une main sans doigt. Des bottes de pluie remplies d’eau. Un mannequin dans un lit pour réussir à fuguer. Une lettre avec inscrit simplement en bas “Cordialement, Nom Prénom”. Une table à manger remplie de trous. Plus aucun documentaire, on dirait. Des fleurs fanées dans un bouquet neuf. Des têtards dans une main, sans eau. Des habits mouillés dans une penderie. Beaucoup de pluie aussi, on dirait. Une cage de souris avec du fromage, fermée sans souris à l’intérieur. Des tiroirs remplis de feuilles mortes. Une poutre rangée par des termites. Une tresse faite, pas la deuxième. Une brosse remplie de cheveux posée dans une pièce vide, abandonnée. Une pousse d’arbre posée dans un milieu aride. De la cendre chaude ayant teint les murs d’une maison. De la colle chaude pour faire tenir les murs. Un adulte avec un masque de bébé. Une porte ouverte laissant apercevoir l’intérieur, des traces de boues d'une semelle partant dans le sens inverse. Des photons. Une expérience du CERN.
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Flufftober 2024 : U.A fantaisie / U.A ordinaire
14 octobre
U.A fantaisie / U.A ordinaire (Fantasy AU / Mundane AU)
Lee (Les 7 mercenaires)
Au moins, il n'y avait pas de créatures autres que les coyotes ou les serpents à sonnette qui vivaient ici. Dans leur malheur, les paysans de ce village avaient de la chance : ils étaient certes dépouillés et floués de leur droit à vivre en paix, mais ils étaient au moins préservés des bêtes les plus dangereuses que ce monde pût porter. Les démons de rivière ne pourraient absolument pas trouver leur bonheur ici et les forêts et les plaines herbeuses étaient trop reculées pour que les entités qui les peuplent s'aventurent jusqu'ici. Même les spectres vengeurs se sentaient trop démoralisés par les montagnes désertiques et les bouquets d'arbres rabougris.
Vraiment, Harry était idiot s'il n'avait pas encore compris que Chris ne cherchait absolument pas un trésor en venant ici. Des richesses et des bijoux aztèques qui ne seraient pas gardés par une divinité-serpent à plumes? Ou même par un dragon ? C'était beaucoup trop beau, ça n'existait pas.
Ils auraient pu se servir d'un dragon pareil pour mettre en déroute Calvera et ses hommes, tiens. Sept pistoleros, qui avaient appris à mettre en déroute n'importe quelle créature vivante, ç'aurait été largement suffisant pour le faire sortir de sa tanière. Lee pensait à tout cela en arpentant les alentours d'Ixcatlan à la recherche d'un moyen d'épuiser son anxiété. En restant assis dans la maisonnette dont on le faisait disposer, l'angoisse ne faisait que venir et repartir, comme une bête féroce. Chris lui avait pris son alcool. Il était certain que c'était lui; qui d'autre était motivé par ce genre d'héroïsme irrationnel pour le monde impitoyable dans lequel ils vivaient ?
Alors qu'il allait rebrousser chemin et chercher la protection du dédale de maisons et de greniers, ainsi que celle de ses compagnons – car après tout, c'était pour ça qu'il était là –, Lee entendit des jurons qui provenaient d'un ravin un peu plus loin. Son premier élan fut de ne pas y aller. Il pouvait aller quérir un des autres aventuriers pour s'en charger, mais lui, si jamais il tombait sur un des hommes qui le recherchaient… ? Il avait été un pistolet réputé autrefois, et pas toujours une personne très vertueuse, mais il ne serait plus capable de tirer.
Cependant, ce dont il n'était pas capable non plus, c'était de faire demi-tour sans aller vérifier l'état d'une personne qui souffrait visiblement autant. Il était devenu un pistoleros terrifié par la mort, mais il n'était pas un lâche.
Lee quitta donc l'ombre des maisonnettes et courut, plié en deux, vers les creux et les a-pics dont il avait entendu venir le bruit. Il y trouva Britt, la main serrée autour de sa jambe qui commençait à devenir noire du venin d'un serpent dont le cadavre était enroulé un peu plus loin, un couteau fiché dans ses anneaux. Le temps que Lee arrive sur place, Britt avait abandonné les jurons pour tomber dans les pommes.
« Comment Diable as-tu fait ton compte ?! le sermonna Lee en le contournant pour essayer de voir ce qu'il pouvait faire. »
Pas grand-chose , à part lui tenir la nuque ! Les paysans de la région étaient trop pauvres pour posséder des contrepoisons efficaces et les veines de Britt étaient déjà presque toutes noirâtres.
Mais il ne pouvait pas le laisser agoniser et mourir seul, alors le pistoleros attendit, à découvert, que son compagnon ne rende son dernier souffle ou qu'un miracle se produise.
Ce fut le miracle qui se décida. Alors qu'il s'attristait, la main sur son cou, de percevoir le pouls qui diminuait, Lee sentit soudain une autre présence. Il redressa brusquement la tête et vit une licorne qui se tenait perchée au sommet du promontoire.
Personne d'autre n'aurait pu en être plus abasourdi que lui. D'habitude, ces animaux n'apparaissaient qu'à ceux qui avaient des intentions pures, et était-ce son cas, à lui, qui était venu dans ce village non pour aider ses habitants, mais pour se cacher de ses ennemis ? Non, en effet, mais sa volonté de rester auprès de Britt et de lui offrir son soutien silencieux avait été suffisant. Lentement, la licorne bondit de rochers en rochers jusqu'à eux et toucha la jambe du blessé avec sa corne.
Le poison se dissipa aussitôt. Naturellement, Lee ne confia jamais à personne que c'était cette créature fantastique qui avait sauvé leur camarade. Il ne voulait pas qu'on le prenne pour une personne pure et il n'avait pas besoin de leur reconnaissance. Seulement le sourire de gratitude de Britt et l'air admiratif des autres, ça lui suffisait.
#flufftober2024#day 14#magnificent seven#lee#les 7 mercenaires#unicorn#tout ça à cause d'un fanart qui me donne envie de croiser le ranch L avec Pokémon
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
3/10
Ma soeur Cléopâtre est une amatrice de romantisme. Quand elle ne lit pas des romans d'amour ou d'aventure, elle écrit. Des pages et des pages de romances tragiques. Elle est si prolifique que je me demande pourquoi sa carrière littéraire n'est pas encore lancée. Le plus étrange, c'est que c'est elle qui parle d'amour, mais qu'elle est encore la seule (de nous quatre les quadruplés), à ne pas avoir connu d'aventure amoureuse.
En effet, ma soeur Sélène est amoureuse depuis un moment. C'est un joueur de tennis avec lequel elle joue. Elle est sacrément douée, pour le peu que j'y connaisse. Dommage qu'on ne fasse pas encore de match en doublé mixte, parce que je suis persuadé qu'ils seraient la terreur des cours de tennis. Antoine, dont je suis le plus proche, dis qu'il a fréquenté un temps une étudiante à Paris, mais que ça n'a pas été loin, et que ça n'a pas duré. Il en avait l'air si triste, le pauvre. C'est pour cela que quand il m'a dit qu'il n'aimait pas trop ma relation, j'ai été affreusement en colère et j'ai un peu regretté de l'avoir tant réconforté.
Transcription :
Jean « Je crois que ton oncle soupçonne quelque chose Noé. »
Arsinoé « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? »
Jean « Il m’a regardé d’un drôle d’air, puis il m’a demandé de rester plus tard. »
Arsinoé « Tu te fais des idées. Le début du débourrement est un moment crucial de l’année, il est toujours tendu à cette période de l’année. Et puis, si tu restes plus tard, tu auras un petit complément de salaire. »
Jean « Bon, c’est vrai. Mais je ne tiens vraiment pas à ce qu’il me prenne la main dans le sac avec toi, ou plutôt ma lan… enfin tu as compris… Tu es sure que personne ne nous verra ici ? »
Arsinoé « C’est abandonné depuis avant ma naissance par ici. Oncle Adelphe dit que c’était le domaine de nos concurrents dans le temps. Mon grand-père leur a fait mettre la clé sous la porte, et depuis, il n’y a plus que les jeunes du village pour venir ici. Non, vraiment tu n’as pas à t’en faire. »
Jean « C’est fou, dès que tu raconte quelque chose sur ta famille, j’ai l’impression de me frotter à un monde vraiment étrange et complètement hors de ma portée. »
Arsinoé « Je t’ai déjà dit que ce n’était rien. Même pour moi, ces histoires ne veulent pas dire grand-chose. Mon grand-père est mort il y a une éternité. »
Jean « Noé, c’est difficile d’oublier tout ça pour moi. J’ai dormi dans le même lit que mes frères jusqu’à ce que j’arrive ici, et voilà que je fréquente une fille… comme toi. »
Arsinoé « Je le sais bien, je… C’est pour ça que je voulais qu’on se voit ici en vérité. Loin de la maison, si elle te met si mal à l’aise. »
Jean « Oui… mais… »
Arsinoé « Qu’est ce qu’il y a ? »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#sims 3#decades challenge#nohomechallenge#ts3#simblr#sims stories#Arsinoé Le Bris#Jean Davires#Adelphe Barbois#Sélène Le Bris#Cléopâtre Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Maximilien Le Bris
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Il y a plusieurs raisons d'aimer Rayllum et je peux comprendre pourquoi c'est un ship assez solide. Je crois que j'ai commencé à les shipper en saison 2. Bien que Callum à ce moment là, était plus intéressé à Claudia. Mais ce que j'apprécie dans ce ship c'est comment leurs points de vue se sont défiés ainsi que leurs préjugés sont au final infondés concernant les humains ou les elfes et changent peu à peu leur vision des choses. Ils ont apprit à se connaître et s'inspirent mutuellement ! Comme par exemple la scène où Rayla veut partir sauver Pyrrha car elle a été poussé par les paroles de Callum. Et Callum bien qu'il est frustré de ne pouvoir rien faire, finit par intervenir. Il sauve le dragon en utilisant la magie noire ainsi que Rayla au passage, car il voulait aider tout comme elle. Bien que celle ci désapprouve cette magie car elle vole l'énergie magique des créatures !
Mais petit à petit, ils apprennent à se faire confiance et se soutiennent mutuellement. Par exemple, l'une de mes scènes préférés c'est que Rayla fait face à Sol Regem ! Lui faisant comprendre à quel point elle a besoin de Callum dans son voyage vers Xadia et quel genre de personne il est pour elle ! Je suis sûre que beaucoup citeront d'autres moments préférés mais pour moi, c'est ce moment ! Mais aussi le fait d'être présent l'un pour l'autre. Quand Rayla se lamente en disant que son village a eu raison de la bannir. Or il la fait taire lui faisant comprendre quel genre de personne elle est vraiment.
Et dans l'acte 2, je peux comprendre pourquoi certains étaient insatisfaits de la saison 4. Pour ma part, elle était pas si terrible mise à part deux trucs qui m'ont fait haussé un sourcil. (Comme le fait que Viren semblait savoir qui est Rex Igneous alors que pour Avizandum, il a dû faire des recherches à son sujet. Ou bien le fait que Rayla est parti sans Soren) Mais j'avais bien aimé l'attitude de Rayla envers Callum ! Je m'explique, je pense qu'à ce moment là, elle se rend pas compte que son départ l'a blessé à ce point. Et elle essaie de se rattraper avec lui mais lui laisse de l'espace. Elle n'impose pas sa présence et n'insiste pas quand celui ci semble pas intéresser à dialoguer ! Et de l'autre je peux pas vraiment blâmer d'être distant envers elle. Il a eu l'impression d'avoir été abandonné par elle à cause de la lettre. Parti le jour de son anniversaire, au point qu'il savait même pas comment se sentir une fois qu'elle soit revenu, c'est assez confus pour lui ! Donc je peux comprendre pourquoi Callum n'était pas réceptif envers elle, car il sait juste pas comment réagir naturellement avec elle en saison 4.
Ce n'est que quand Callum vient la voir que là du coup elle se montre plus active. Bon la conversation s'est pas très bien passé quand il s'est confié. Mais je pense toujours que c'est parce qu'elle le surestime et qu'elle a tellement confiance en lui ! Que du coup, elle est aveugle en ce qui concerne les insécurités, pour elle, c'est impensable que Callum se fasse corrompre. Car justement elle l'a vu utiliser la magie noire une fois et l'a surmonté ! Et dans la saison 5, c'est justement leur relation qu'ils essaient de réparer. En redevenant intimes, comme la scène où ils regardent les étoiles. Ou bien se confiant sur leurs secrets, comme Rayla qui parle de sa famille coincé dans des pièces. Bien que Callum ne s'ouvre pas émotionnellement parlant pour l'instant. Je sens qu'il va finir par se confier de nouveau à elle et cette fois ci au lieu de ne pas comprendre ce qu'il va dire et essayer de "l'encourager" on va dire. Je pense qu'elle essaiera de l'aider, voir même le réconforter si ça va vraiment pas bien !
Je dois dire que je préfère leur relation à l'acte 2 car je la trouve plus nuancé et plus complexe. Non pas que leur relation dans les premières saisons n'avait pas de nuance et quoi que ce soit. Mais dans l'acte 2, leur relation m'attire plus on va dire !
There are many reasons to love Rayllum and I can see why it's a pretty solid ship. I think I started to shipper them in season 2. Although Callum at that point was more interested in Claudia. But what I like about this ship is how their points of view have challenged each other and their prejudices are ultimately unfounded about humans or elves and gradually change their view of things. They get to know each other and inspire each other! Take, for example, the scene in which Rayla sets off to save Pyrrha, inspired by Callum's words. And Callum, although frustrated that he can't do anything, ends up intervening. He saves the dragon using dark magic, and Rayla too, because he wanted to help just as she did. Although Rayla disapproves of this magic, as it steals magical energy from creatures!
But little by little, they learn to trust and support each other. For example, one of my favorite scenes is Rayla confronting Sol Regem! Making him understand how much she needs Callum on her journey to Xadia and what kind of person he is to her! I'm sure many will name other favorite moments, but for me, it's this moment! But also being there for each other. When Rayla laments that her village was right to banish her. But he shuts her up, making her realize what kind of person she really is.
And in Act 2, I can understand why some people were dissatisfied with Season 4. For my part, it wasn't so bad apart from a couple of things that made me raise an eyebrow. (Like the fact that Viren seemed to know who Rex Igneous is when for Avizandum, he had to do some research about him. Or the fact that Rayla left without Soren) But I liked Rayla's attitude towards Callum! Let me explain, I don't think she realizes at this point that he's been so hurt by her leaving. And she tries to make up for it with him, but gives him space. She doesn't impose her presence or insist when he doesn't seem interested in talking! And on the other hand, I can't really blame him for being distant towards her. He felt abandoned by her because of the letter. Leaving on his birthday, to the point where he didn't even know how to feel once she came back, it's pretty confusing for him! So I can understand why Callum wasn't receptive to her, because he just doesn't know how to react naturally to her in season 4.
It's only when Callum comes to see her that she suddenly becomes more active. Well, the conversation didn't go so well when he confided in her. But I still think it's because she overestimates him and trusts him so much! As a result, she's blind when it comes to his insecurities; for her, it's unthinkable that Callum would be corrupted. Because she saw him use dark magic once and overcame it! And in season 5, it's precisely their relationship that they're trying to repair. By becoming intimate again, like the scene where they look up at the stars. Or confiding in each other about their secrets, like Rayla talking about her family stuck in coins. Although Callum doesn't open up emotionally just yet. I have a feeling he'll end up confiding in her again, and this time instead of not understanding what he's going to say and trying to "encourage" him, we'll say. I think she'll try to help him, or even comfort him if he's really feeling down!
I have to say that I prefer their relationship in Act 2 because I find it more nuanced and complex. Not that their relationship in the early seasons didn't have nuance or anything. But in Act 2, their relationship attracts me more, shall we say!
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Image de la France abandonnée, celle des villages oubliés, des territoires délaissés, des populations sacrifiées. Un restaurant café devenu le témoin muet d’un passé révolu, d’un présent désolé et d’un avenir incertain.
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Démolition
Il n’y a que deux rues en pente douce pour arriver sur la place du village abandonné mais c’est assez pour le faire haleter. Heureusement que quelqu’un – probablement les auteurs des tags récents sur les façades – avait forcé un passage entre deux barrières, parce qu’il n’aurait jamais été capable de les escalader.
Il a du mal à se repérer parmi ces habitations toutes identiques. Ses souvenirs sont aussi flous que sa vision nocturne. Il finit par trouver la bonne maison, et s’y appuie pour reprendre son souffle. Ce fichu élancement fait son retour sous ses côtes gauches.
Il a mal au cœur, au propre comme au figuré. Ce n’est pas qu’il y repensait si souvent, à la maison de son enfance. Depuis le décès de ses parents, il n’y a mis les pieds que pour la vider et la faire visiter aux deux personnes attirées par l’annonce. Aucune n’avait rappelé par la suite – qui, de nos jours, achèterait une de ces minuscules anciennes bicoques de mineurs sans le moindre confort, dans un village de plus en plus désert ? Puis, des années sans venir, avec une pensée fugitive de temps en temps, agacée – que faire de la maison ? Mais, tout de même, de savoir qu’on va la détruire, ça lui fait quelque chose. Les expropriations sont terminées et demain, les bulldozers feront leur office. Dans quelques mois, la nouvelle autoroute passera ici.
Des mois qu’il le sait, qu’il se persuade qu’il s’en moque (qu’il s’en réjouit, même : il a été dédommagé). Et soudain, au dernier moment, au beau milieu d’une nuit sans sommeil : « Il faut que je revoie la maison une dernière fois ».
Il pousse la porte. Les espaces, vidés de leurs meubles, lui paraissent différents, à la lumière de sa lampe torche. Tout est plus petit, non ? Il convoque ses souvenirs, mais il n’en a pas tant qui répondent à l’appel. L’odeur de la chicorée. L’excitation quand son père a acheté leur première télévision. La chaleur du poêle. Le fauteuil où sa mère s’installait pour lui tricoter des pulls qu’il détestait porter, parce qu’ils lui grattaient le cou. D’autres bribes, vagues, presque des sensations plutôt, incertaines – peut-être imaginées ou nées de vieilles photos, mais pas des vrais souvenirs.
Est-ce là tout ? Il est né dans cette maison, il y a vécu presque vingt ans – des années dont il devrait se rappeler mieux que ça, que diable, c’étaient les premières, celles des découvertes et des émerveillements, avant que la routine de la vie d’adulte n’uniformise tout sous un voile gris.
La déception s’empare de lui. Les émotions qu’il espérait revivre ne sont pas au rendez-vous et, s’il verse une larme essuyée furtivement, c’est uniquement d’apitoiement sur lui-même.
Dans son ancienne chambre, peut-être ? L’escalier lui fait maudire l’état de ses genoux, probablement pour la troisième fois de la journée. On ne s’y fait pas, à toutes ces petites douleurs qui viennent et ne repartiront plus.
La mémoire se fait plus nette, ici. Il se souvient des posters aux murs. De son exaltation quand il lisait « Les trois mousquetaires », planqué sous les couvertures avec une lampe de poche parce que l’heure du coucher était passée et que le paternel ne plaisantait pas avec ces choses-là. Et là, près de la fenêtre, il y avait le lit de son frère, avec l’édredon bleu. Cette fois les larmes coulent librement, bouche crispée sans un bruit, tandis qu’il agrippe le chambranle. Ils auraient dû faire cette dernière visite à deux. Saloperie de cancer.
Il est le dernier à avoir des souvenirs de cette maison. Il y a la génération suivante, bien sûr. Sa fille. Ses neveux. Mais ils n’ont pas vécu ici. Tout ce qu’il a oublié, il n’y a plus personne à qui il peut le demander. Il n’y a plus de témoins de son enfance.
L’immensité de cette solitude, tout à coup, le prend à la gorge. La pointe, à gauche, se réveille, plus aiguë, lancinante, s’étend jusqu’à l’épaule. Etourdi par la douleur, il se laisse glisser par terre. Ca va aller. Il va juste se reposer avant de repartir. Dormir un peu. Quel meilleur endroit que la chambre de son enfance ?
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