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15 idées sympas pour recycler de vieilles portes
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15 idées sympas pour recycler de vieilles portes

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La vieillerie
Aquarelles "shadow Black" de chez Kuretake + gris de Payne de chez Sennelier.
Dessin au stylo micron n°01 + gelly roll blanc n°10 Sakura.
Papier aquarelle 300g, Clairefontaine.
#art#traditional art#illustration art#illustration#aquarelle#watercolor#loose painting#flower drawing#painting#peinture#micron pens#pen drawing#flower painting#wilting flowers#watercolor art#loose watercolor#my draws#female artist
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Omg I completely forgot that song it's bringing back so many memories and feelings I feel OLD!
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Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée parce que je suis hors de ta vue ? Je t’attends, je ne suis pas loin, je suis à tes côtés. Tu vois tout est bien
Mise au point du dernier jour de la vie. Voilà ce que vos descendants feront rien à faire de vos vieilleries
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La judéophobie et son cortège d'horreurs réciproques....
Une actualité particulièrement malodorante me conduit à remettre sur le tapis le retour, au premier plan de nos soucis quotidien d'un antisémitisme militant qui non seulement ne se cache même plus, mais n'a pas honte de se revendiquer pour ce qu'il est --une monstruosité de la pensée. Ce biais me conduit à revenir sur deux sujets, apparemment éloignés l'un de l'autre mais entre lesquels il existe un lien fort, à ce moment de l'histoire : la haine du juif, d'une part, et le fonctionnement de nos institutions, de l'autre.
Il est possible d'affirmer que l'anti-judaïsme systémique est une constante dans la catholicité. Aussi, quelle idée stupide ont eu leurs ancêtre d'ajouter à une très mauvaise décision (le choix de sauver Barabbas et de condamner Jésus... alors que tout leur dictait de faire juste le contraire) ''l'appendice'' qu'il ne fallait surtout pas : ''Et que son sang retombe sur nous et sur nos enfants'' ! C'était idiot... et la preuve n'a pas tardé à tomber : les dis ''enfantes ont payé très cher la pure bravache gratuite de leurs aînés ! Le Rodomont que chérissait si fort Brantôme avait été précédé de beaucoup, dans toute l'humanité, si désireuse de se faire plus extravagante qu'elle n'est.
Cette phrase, apparemment anodine (les foules, se croyant protégées, disent ou font n'importe quoi !) nous vient du Sondergut matthéen. Ses dix mots sont inversement proportionnels à ses conséquences, puisque c'est un des marqueurs les plus violents de l'Histoire de l'humanité : depuis 2000 ans, en effet, elle a servi de fondement scripturaire au mythe du peuple déicide et à l’antisémitisme chrétien. Il faut savoir que le récit néotestamentaire tend à en exonérer le préfet romain Ponce Pilate --qui reste surtout célèbre pour s'être lavé les mains !-- contrairement à toute vraisemblance, ce qui a joué en faveur (?) de l'accusation des Juifs. Il a fallu attendre des temps très proches de nous pour que tombe enfin cette ''culpabilité imprescriptible . Mais je me souviens d'une de mes adorables (par ailleurs) arrière-grand mères qui n'aurait à aucun prix bougé de posture sur ce sujet.
Pour le malheur du monde, pendant que la catholicité remettait en question ce modèle indigne d'elle, l'islam, toujours jouant ''en contre'', renouait avec ses plus mauvais démons et ressortait de la naphtaline les vieilleries les plus éculées qu'elle avait paru oublier pendant des siècles : son rejet de système pour tout ce qui n'est pas ''lui''.. . et un anti-sémitisme qui refuse tout bon sens, toute limite, toute intelligence... On peut dire sans se tromper que de nos jours, l' islam seul est porteur de la vague d'anti-sémitisme qui insulte notre civilisation et le Proche-Orient et qui met en péril toute la planète. Ses excès, volontaires et recherchés pour la plupart, ont fait évoluer un fort anti-sémitisme en une insupportable judéophobie, exacerbée s'il se peut, par la réponse en forme de rétorsion voire de Loi du Talion de la communauté juive unie dans l'Etat d'!isra'El
(Petit rappel : ''Œil pour œil, dent pour dent'' : tel est le système qu'applique la loi du talion. C'est la première manifestation d'un droit qui cherche à canaliser et à réglementer la vengeance sauvage.
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L’État total européen, la voie nouvelle du fascisme.
Pas de grandeur sans Grande Europe.
« L’État européen unitaire »
Si seulement.
Macron ne veut pas « partager » l’arme nucléaire française car cela lui retirerait toute l’importance qu’il recherche : être le boss.
Il n’y a pas non plus de sérieux projet de fédéralisation de l’Europe. Toutes les bureaucraties politicardes nationales y sont opposées, pour les mêmes raisons : ce serait priver ces gratte-papiers locaux de leurs prérogatives.
Quant à un « état unitaire européen », n’en parlons même pas, c’est sorti de la cervelle ravagée par la trithérapie de ce pauvre Tanguy qui incarne la virilité souverainiste avec la même excellence qu’Asselineau.
Le souverainisme est un morphotype.
S’il y a quelque chose qui caractérise l’Union Européenne et ses états-membres, c’est justement le refus de créer une fédération, sous quelque forme que ce soit, au profit d’une vague ONU se refusant au saut étatique.
Ces états ne se sont rapprochés que parce que la réalité de leur environnement stratégique les y poussait et si des empires comme la Russie soviétique ou les USA n’étaient pas apparus, ils seraient encore en guerre les uns contre les autres pour des histoires de délimitation de frontières aux allures de débat rabbinique.
Marine Le Pen n’est pas choquée par l’existence de la ridicule principauté de Monaco, un état « souverain », ni celle du Vatican, résidu de l’unification italienne, ou par Andorre, coin de champ pyrénéen, ni par le Liechtenstein, une banque.
Qui peut croire que ce sont des « nations » ?
Les souverainistes.
La grosse Le Pen s’en accommode. En revanche, elle affiche la même expression faciale que celle d’un chimpanzé découvrant une lampe face à l’idée d’un état européen susceptible de coaliser un demi-milliards d’hommes blancs face à la Chine ou aux États-Unis.
Une tenancière de PMU serait plus à même d’appréhender la situation historique que cette épave alcoolo-tabagique.
Les histoires de potagers de l’arrière-ban souverainiste sont chaque jour plus grotesques, comme le sont celles brandies par l’AfD de la gouine Weidel, actuellement réduite à demander aux USA et à la Russie de réoccuper l’Allemagne pour la prémunir d’un mâle réarmement, ou celles encore de ce pauvre Farage qui cherche désormais à restaurer l’empire britannique avec les violeurs pakistanais de Manchester.
Le magique état-nation ouest-européen, purulent de crépus, est une cagade odieuse que seule la Coupe du Monde de football maintient en vie pour des foules biturées.
Cartel de gagnes-petits, pétris de trouille, tout à fait cons.
Le tabou de l’heure, c’est que les états-nations d’Europe occidentale sont aussi vivants et pertinents que l’Autriche-Hongrie en 1917. Des gens sont morts pour l’Autriche-Hongrie et tout le monde a oublié jusqu’à leur nom.
Tout cela tourne en rond et peut encore tourner en rond car personne ne propose rien de fondamentalement différent, encore moins de révolutionnaire, et certainement pas à droite, de peur de faire chier la vieillerie réactionnaire. Ni Macron, trop peureux et impotent pour vouloir d’une quelconque fédéralisation européenne, encore moins d’un état européen, ni ses homologues invertis du continent.
Les « souverainistes » épars agitent mille prétextes pour expliquer qu’ils n’ont rien à voir avec les Blancs qui vivent à 100 kilomètres plus loin. Mais n’allez pas questionner l’irréprochable patriotisme de l’épicier tunisien de leur quartier, ils vous planteraient leur couteau à beurre dans la gorge.
Et pendant ce temps-là, les nègres sautent leurs filles le samedi soir et ils en rigolent.
Avez-vous jamais entendu Marine Le Pen, ou Asselineau, ou Philippot, Ducon-Gnangnan, De Villiers, ou quiconque de ce panier de crabes protester contre les Bantous qui tronchent des Françaises de souche du matin au soir et saturent les maternités de leur patriotique négraille ?
Un murmure ?
Rien et c’est normal.
Non seulement ça ne les indispose pas, mais ça leur plaît énormément. Le fatras cocardier, comme tous les fatras folkloriques, est le prétexte dilatoire des insidieuses importations raciales de contrebande, létales putréfactions génétiques.
En 2025, ce colérique et impuissant patriotisme de vestiaires ne peut rien produire, pas plus qu’un match de National 3 n’est en mesure de déterminer le futur d’une race.
Il faut voir grand dans une vie ou se résigner à n’être né que pour devenir de l’engrais une fois à six pieds sous terre.
L’heure est à l’hyper accélération continentale, d’écraser toute opposition à l’État européen total avec le même élan que le fascisme après l’unification de l’Italie par Garibaldi contre la coalition de tous les vestiges réactionnaires de son temps.
Contrairement à la droite, le fascisme, de par sa nature révolutionnaire, veut non seulement le futur, mais il agit pour l’accoucher en s’emparant avec vigueur du processus historique pour lui imposer ses caractéristiques.
L’UE n’est pas démocratique ? C’est une bénédiction. Il ne reste qu’à la transformer en un État total, par la race blanche, pour la race blanche, en exploitant avec culot les possibilités historiques qui émergent.
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Démocratie Participative
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Coucou Val ! Ça va ?? 💖
Bon, je n’ai pas vraiment de questions sur la France xD Néanmoins, j'adore l'initiative donc je me suis dit… pourquoi ne pas parler de Levihan avec une touche française ? ;)
Sur ce (si tu veux), je me demandais…
As-tu des chansons francophones qui te font penser à Levihan ? Tu peux nous les partager ?
Merci et gros bisous !
ENG translation:
Hi Val! How are you? 💖
Well, I shouldn't have questions about France xD But I love your idea so I thought… why not talk about Levihan with the french touch ? ;)
On that note, I was wondering…
Do you have any French songs that remind you of Levihan? Can you share them with us?
Thanks and big kisses!
Coucou Flo ! Je vais très bien, et toi ?
Merci de participer à cette journée (désolée de répondre aussi tardivement d'ailleurs 🫣)
Soyons honnête, j'écoute peu de musique française/francophone & il s'agit souvent de vieilleries! Du coup, je me suis creusé la tête pour trouver quelques chansons qui m'évoquent Levihan. Certaines sont déjà dans ma playlist Levihan qui dure 24h, j'y ajouterai probablement les autres.
J'espère que ça te plaira !
Bonne soirée & gros bisous 💕
Avertissement: pour la plupart, c'est pas mon style de musique habituel 😄
(Ia première est ma préférée: après la guerre, Livaï pense à Hansi 😭)
English translation:
Hi Flo! I'm doing very well, what about you? Thanks for your participation to this event (sorry for the late reply 🫣)
Let's be honest, I don't listen to much French/French-speaking music & it's often old stuff! So, I racked my brains out to find a few songs that remind me of Levihan. Some are already in my 24 hours long Levihan playlist, I will probably add the others to it.
I hope you'll like them!
Have a nice evening & big kisses 💕
Disclaimer: most songs are not in my usual style of music 😄
(the first one is my favourite: post war, Levi remembers Hange 😭)
#speak your language day#spyld#spyld 2024#livaï ackerman#hansi zoë#levihan#français#mutus 💕#flo 🇨🇵#littlerequiem#questions#liens vers spotify#musique
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
5/10
Ils ont une relation assez particulière. J'ai parfois l'impression de voir un grand frère s'adresser à sa petite soeur, alors qu'ils ont strictement le même âge. C'est assez touchant quelque part. De son côté, elle tempère le caractère parfois un peu trop sévère de son frère et lui rappelle qu'il est toujours un enfant. C'est en les voyant que je regrette de n'avoir eu ni frère ni soeur. J'y pense d'ailleurs, en avez-vous vous-même ? Votre époux s'est parfois essayé à nous décrire les méandres de votre arbre généalogique, mais je ne crois pas qu'il ait déjà abordé le sujet.
Transcription :
Arsinoé « Mais bon, ne le lui dit pas, ça ne servirai à rien. Ah ! Je crois qu’on y est presque. Tu as pensé à prendre l’écharpe et le vieux chapeau de Grand-Père ? »
Marc-Antoine « Une minute… Le chapeau de Grand-Père ? Pour faire un bonhomme de neige ? Tu es sure que ce n’est pas trop… irrespectueux ? »
Arsinoé « J’ai demandé à Papa, et il pense que ce n’est pas grave. Il dit que de toute façon, plus personne n’oserait porter cette vieillerie. »
Marc-Antoine « Oui, mais de là à le laisser à la merci des éléments… »
Arsinoé « Bon, si ça te dérange tant que ça, je suis sure qu’on peut trouver autre chose. Oncle Adelphe est souvent d’accord pour nous prêter des choses. »
Marc-Antoine « Non ça ira, je ne vais pas jouer les rabat-joies. Mais tu ne te pose pas des questions sur notre grand-père de temps en temps ? »
Arsinoé « Non, pas tant que ça. Il faut dire que Grand-Mère ne cesse de nous rabattre les oreilles avec ses transactions, l’aménagement du jardin d’hiver, à quel point c’était un fils et un père exceptionnel… Parfois j’ai l’impression de l’avoir un peu connu. »
Marc-Antoine « Moi, pas du tout. Mais il avait l’air d’être quelqu’un d’exceptionnel. Grand-Mère dis que je devrai lui ressembler. »
Arsinoé « Mais tu lui ressembles déjà, c’est ce que dis Papa en tous cas. »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que dans sa bouche, ce soit un compliment. »
Arsinoé « Ah heu… bah… on s’en fiche de son avis non ? »
Marc-Antoine « Wahou ! Arsinoé Le Bris se permet d’être irrespectueuse ? On devrait le faire dire à la gazette régionale ! »
Arsinoé « Oh arrête un peu. J’en ai peut-être marre que les seuls compliments que me font les adultes sont que je suis gentille et bien élevée ! Oh, mais ne répète pas à Maman que j’ai dit ça, je pense qu’elle ne serait vraiment pas contente. »
Marc-Antoine « Je serai muet comme une tombe. Grand-Mère dit que notre grand-père était très doué pour garder les secrets de la famille et que c’est utile. Donc je pense que je peux bien garder les secrets de mon héritière. »
Arsinoé « Ton héritière ? »
Marc-Antoine « Oui enfin, c’est une façon de parler. Mais dès que tu diras du mal des adultes, je serai là pour me taire et te couvrir. Tu peux compter sur moi ! »
Marc-Antoine « D’ailleurs, ça te dirait de faire quelque chose d’interdit ? »
Arsinoé « C’est à dire que… le soleil va bientôt se coucher. »
Marc-Antoine « Justement. Grand-Mère avait promis de m’emmener me promener et elle ne l’a toujours pas fait, alors que dirai-tu d’aller à l’étang pour patiner un peu ? Kléber m’a dit qu’il laissait toujours ses paires de patins là-bas pour éviter que sa mère ne les lui confisque. »
Arsinoé « C’est vrai que Kléber est malin, mais… tu es sur de toi ? On ne risque pas de se faire disputer vraiment très fort ? Et puis tu sais, Grand-Mère oublie pas mal de choses en ce moment, elle a peut-être juste besoin que tu lui rappelle de t’emmener en promenade. »
Marc-Antoine « Mais je n’étais pas en train de me plaindre ! Pas du tout ! Bon, après oui, on risque de récolter une volée de bois vert mais ça vaut le coup non ? »
Arsinoé « Bon allez, d’accord ! »
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EL APARADOR
Un gran aparador labrado; el roble añoso, fosco, cobró el afable porte de los ancianos; si abierto, de su sombra difunde una oleada como de vino añejo, de aromas seductores.
Abarrotado está de antiguallas revueltas, de alimonada holanda fragante, de guiñapos de niños o mujeres, de ajadas puntillitas, de pañuelos de abuela con figuras de grifos.
Alli se encontrarán medallones y bucles de pelo blanco o rubio, retratos, flores secas cuyo olor se confunde con olores de fruta.
Aparador de antaño, cuántas historias sabes, y queriendo contarlas, murmuras y rechinas cuando se abren despacio tus grandes puertas negras.
*
LE BUFFET
C'est un large buffet sculpté ; le chêne sombre, Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ; Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre Comme un flot de vin vieux, des parfums engageants ;
Tout plein, c'est un fouillis de vieilles vieilleries, De linges odorants et jaunes, de chiffons De femmes ou d'enfants, de dentelles flétries, De fichus de grand-mère où sont peints des griffons ;
— C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches Dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.
— Ô buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires, Et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis Quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires.
Arthur Rimbaud
di-versión©ochoislas
#Arthur Rimbaud#literatura francesa#poesía simbolista#aparador#tiempo viejo#reliquias#aromas#memoria#di-versiones©ochoislas
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“Pour beaucoup, et notamment les plus vulnérables, les présentateurs, les animateurs, les journalistes, bref, les "vedettes vues à la télé" sont des mentors déspiritualisés mais non désidéologisés par qui le média audiovisuel va imposer les codes d’une nouvelle culture totalement artificielle et foncièrement étrangère à celle du public rural. Dans le processus d’acculturation enclenché par la télévision, il n’y a pas syncrétisme, mais substitution pure et simple de la culture populaire au profit de la culture urbaine des classes dominantes […] En diffusant une culture de masse sur l’idée que toute nouveauté est, par essence, supérieure aux formes anciennes, la télévision donne au phénomène de mode une ampleur et une portée jusque-là inconnues. Elle fait couple avec la modernité, en ce sens qu’elles œuvrent toutes deux conjointement à une même entreprise de disqualification du passé qui vaut, en conséquence, condamnation esthétique de tout ce qui, de près ou de loin, s’y rapporte. Elle est un puissant agent d’uniformisation au service de la laideur fonctionnelle des cultures urbaines qui, pour pouvoir s’imposer, exigeaient que les traditions locales et les particularismes régionaux fussent humiliés, rétrogradés au rang de survivances anachroniques et de vieilleries méprisables.”
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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Une proposition
Il était une fois une proposition. Elle en avait rêvé de cette robe et voilà que ce drôle de lutin semblait avoir la solution pour répondre à tous ses désirs. Quelques heures plus tôt, au bal, ses amies étaient apparues aussi resplendissantes les unes que les autres, arborant la même robe confectionnée par le plus grand couturier du royaume. C’était lui la véritable star de la saison, plus que le prince même qui n’avait toujours pas choisi qui deviendrait sa future reine. Ses parents avaient beau avoir invité toutes les plus jolies demoiselles du royaume, il n’avait voulu danser avec aucune. Elle, bien sûr, il ne l’avait même pas regardée. N’ayant pas assez d’argent pour s’offrir la fameuse robe du grand couturier, elle s’était rabattue sur l’une de ses vieilleries et personne ne l’avait remarquée de toute la soirée. De retour chez elle, elle n’avait fait que pleurer et c’est à ce moment-là qu’était apparu le lutin. Il lui avait aussitôt proposé une reproduction parfaite de la robe du couturier, à un prix des plus attractifs. Tout le monde n’y verrait que du feu, lui avait-il assuré, elle pouvait le croire sur parole ! Tentée mais hésitante, c’est alors qu’une fée arriva à sa rescousse pour la ramener à la raison. Pensait-elle vraiment qu’il était juste de reproduire l'œuvre d’un artiste pour son propre profit ? N’était-ce pas un peu du vol ? Et se sentirait-elle si fière de porter cette robe qui reposait sur un mensonge ? Après une rapide réflexion, la jeune fille admit que la fée avait raison et ne put que renoncer à la proposition du lutin. Ce dernier, tout colère, s’éclipsa alors en un claquement de doigt. Mais la jeune fille demeurait triste, alors la fée retroussa ses manches et, en quelques coups de baguette, transforma ses vieux chiffons en une véritable robe de princesse. Pas peu fière de son œuvre, elle la renvoya tout de suite au bal, dans une magnifique citrouille. À son arrivée, au milieu de toutes ses filles qui portaient les mêmes robes, personne ne manqua cette fois-ci son apparition. Pas même le prince qui fut aussi le premier à se précipiter pour l’inviter à danser.

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Neverwhere
Coucou mes p’tites patates gaimaniennes! Et tandis que nous arrive prochainement la saison 2 de l’adaptation télé de Sandman, j’ai bien envie de vous toucher deux-trois mots concernant une vieillerie des années 90, d’abord une mini-série télévisée, puis un roman et enfin un graphic novel, j’ai nommé; Neverwhere! Nous avons ici à faire à de l’urban fantasy, avec pour cadre une Londre à deux…

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Dans le genre "analyse trop poussée sur Goldman", c'est très intéressant de réécouter l'album de la tournée En passant en sachant qu'initialement, Goldman ne voulait pas refaire de tournées après ça et qu'il a finalement fait Un tour ensemble parce qu'il ne se sentait pas de dire à son équipe que c'était la dernière. (WARNING analyse trop longue en-dessous)
Mais il a pris cette décision des années après, donc si on considère que la tournée En passant était potentiellement sa dernière et qu'il le savait en la préparant, elle prend un tout autre sens.
Typiquement, le choix de jouer "Le rapt" qui est "une vieillerie, une chanson du premier album" pour le citer peut sembler étonnant, même si Goldman adoooore reprendre des vieilles chansons à lui et les moderniser (comme "Être le premier" dans la tournée Rouge). "Le rapt" est une chanson écrite du point de vue d'un mec qui kidnappe une fille, sans lui faire mal, sans l'agresser (c'est dit dans la chanson qu'il ne la touchera pas), simplement parce que :
"Mais j'en pouvais plus de vous croiser dans la rue / Sans un regard, comme si vous ne m'aviez pas vu"
Ou pour citer Goldman :
"si tu rencontres une fille dans la rue, tu passeras pour un fou si tu lui parles. Par contre, si elle t'est présentée par un ami commun, tu pourras lui parler tout à fait normalement."
C'est une chanson un peu cringe, un peu étrange, où on est clairement sur un personnage qui commet un crime, qui dérange. Je l'aime bien pour cela, parce que j'aime les histoires de personnages toxiques, sans pour autant les excuser.
Globalement, c'est une chanson sur l'incompréhension sociale, l'importance des codes sociaux, une problématique qui imprègne de nombreux textes de Goldman dans les années 80 par ailleurs (je pourrais faire un autre post sur les chansons de Goldman qui parlent de malaise social).
Maintenant, pourquoi reprendre cette chanson en 1998 ? En imaginant que Goldman s'imaginait tirer sa référence à ce moment là et quitter la scène, il est facile d'interpréter le texte différemment. Cette distance impossible à franchir entre deux individus, on la retrouve aussi entre une star et son public et je ne peux pas m'empêcher de penser que ce passage :
"J'ai aimé votre désarroi, votre peur / Je me suis réchauffé à votre malheur/J'ai brisé l'apparence toute glacée/J'ai même trouvé une larme inespérée"
est très raccord avec la relation qu'entretient Goldman avec la célébrité et l'image. Dans le film de la tournée Traces, que je vais analyser, il le faut, il parle de son image et à quel point ça le bouffe, vraiment. Sans trop en dire, dans Traces, il imagine ce qui se serait passé s'il avait choisi de tout arrêter en 89 et qu'il avait volontairement disparu. Et on a donc des passages où il se demande ouvertement s'il est possible d'échapper à sa propre image, si un monde où ne se souviendrait que de ses chansons et pas de lui est envisageable.
En ayant ça en tête, ce passage du "Rapt" peut parler de ce rapport compliqué à la scène, d'autant plus que dans la version live en 1998, il chante ce moment là seul à la guitare et le public réagit, en criant, en faisant "ouhouh". Et le rapport s'inverse ! Il dit "Vous pouvez rentrer chez vous, il est déjà tard" et le public dit "nooon" car il se met dans le rôle de la fille kidnappée, mais pour moi, c'est l'inverse. Goldman adopte le rôle du public, qui veut plus, toujours plus derrière les apparences, qui veut tout savoir.
C'est sans doute un peu tiré par les cheveux mais ça l'est moins si on considère une autre chanson chantée lors de ce live, "Le coureur" qui raconte en gros l'histoire d'un jeune africain (ce n'est pas spécifié dans la chanson mais c'est dit en interview) qui est recruté (presque acheté) pour devenir un coureur de haut niveau, qui connaît la célébrité, l'argent, mais qui à la fin de la chanson :
"Puis le hasard a croisé ma vie / J'suis étranger partout aujourd'hui /Etait-ce un mal, un bien ? / C'est ainsi"
Dans des interviews, Goldman dit qu'il ne porte pas de jugement mais que le décalage l'intéresse, entre un mec qui court dans son village en Ethiopie et qui se retrouve soudainement propulsé devant des millions de caméras. Encore une chanson sur le décalage social, la célébrité, le regard des autres contre notre perception de nous-mêmes, qui donne une certaine tonalité à cette tournée et qui fait, selon moi, écho au "Rapt". De nouveau, il chante ce passage seul à la guitare.
Elle est particulière cette tournée, parce que Goldman prend plus de risques (comme il le dit lui-même dans le DVD) en choisissant de jouer et de chanter seul à la guitare à plusieurs reprises, vraiment face au public, antithèse absolue de la tournée Rouge où il y avait toujours d'autres personnes sur scène et souvent, beaucoup de gens. La dernière chanson de la tournée En passant est "Pour que tu m'aimes encore", et Goldman change le début pour parler directement au public :
"J'irai chercher vos âmes dans les froids dans les flammes /Je vous jetterai des sorts pour que l'on m'aime encore"
Et ce final a encore une fois une autre saveur si on imagine qu'il avait été pensé pour clore la dernière tournée de Goldman. Plus fort encore, c'est le choix de l'avant-dernière chanson, "Sache que je", que Goldman explique comme ça :
"C'est une réponse au fait que je n'ai dit "Je t'aime" dans aucune de mes chansons. Beaucoup de gens me demandent pourquoi je ne fais pas ou peu de chansons d'amour."
(Il explique aussi qu'il dit rarement "je t'aime" dans sa vie privée, et ça, à la limite, c'est entre lui et son épouse.)
Dans beaucoup d'interviews sur cette chanson, il critique les chanteurs disant "je t'aime" à leur public, mots qu'ils ne pensent pas, selon lui. Finir sur "Sache que je" et "Pour que tu m'aimes encore", c'est finir sur un paradoxe ou une provocation : je ne vous dirai pas que je vous aime mais je veux que vous m'aimiez. Je ne vous chanterai pas des chansons d'amour, sauf une dernière fois. Ou, possibilité amusante, chanter "Sache que je" est une façon de désamorcer "Pour que tu m'aimes encore", de la rendre obsolète par avance : ne prenez pas cette chanson un peu niaise au sérieux. Rien n'est vrai. Inversement, on peut aussi dire que "Pour que tu m'aimes encore" annule "Sache que je" : oui, je prétends ne pas aimer les chansons d'amour mais c'est bon aussi d'être vulnérable, comme pour adoucir la froideur de "Sache que je" (d'autant plus quand "Pour que tu m'aimes encore" a CARTONNÉ deux ans avant).
Ou tout simplement : n'essayez pas de me comprendre, ne présumez rien, je sais être paradoxal. Comme il est dit dans "Peur de rien blues" :
"Quand les rumeurs "vipèrent" /Quand l'image déteint / Il m'reste ce vrai mystère / Et ça, ça m'appartient"
Et c'est pour moi le message final de la tournée En passant.
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LÉGENDES DU JAZZ
NOBLE SISSLE, EUBIE BLAKE, JAMES REESE EUROPE ET AUTRES ‘’VIEILLERIES’’
Né le 10 juillet 1889 à Indianapolis, en Indiana, Noble Lee Sissle était le fils du pasteur et organiste George A. Sissle et de Martha Angeline Scott, une institutrice et agente de probation qui travaillait à la Cour juvénile. C’est le père de Sissle qui lui avait transmis son amour pour la musique.
En 1906, Sissle était déménagé à Cleveland, en Ohio, avec sa famille. Durant sa jeunesse, Sissle avait chanté comme soprano dans la chorale de l’église méthodiste et comme soliste avec le groupe de son high school avec qui il avait participé à plusieurs festivals. Sissle avait commencé à chanter professionnellement en 1908 comme membre du Edward Thomas Male Quartet, avec qui il avait fait une tournée de quatre semaines dans le Midwest.
Après avoir décroché son diplôme du Central High School en 1911, Sissle avait étudié brièvement à la De Pauw University de Greencastle (1913), en Indiana, et à la Butler University d’Indianapolis (1914-15). Parallèlement à ses études, Sissle avait organisé un groupe de danse à l’Hôtel Severin d’Indianapolis. La mort de son père avait finalement forcé Sissle à quitter le collège et à se joindre aux Hann’s Jubilee Singers��avec qui il avait fait une tournée dans l’Ouest.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
En 1915, Sissle s’était joint aux Joe Porter’s Serenaders dans le cadre d’un engagement au parc Riverview de Baltimore. Faisait également partie du groupe le pianiste et compositeur Eubie Blake, avec qui Sissle s’était vite lié d’amitié. Élevé par d’anciens esclaves, Blake avait éventuellement commencé à composer plusieurs chansons avec Sissle, dans un partenariat qui s’était prolongé sur une soixantaine d’années. La première chanson composée par le duo était “It’s All Your Fault’’, qui avait été interprétée par la populaire chanteuse de club Sophie Tucker et qui leur avait rapporté la somme de 200$.
Plus tard en 1915, Sissle s’était joint au sextet de Bob Young, qui se produisait durant l’hiver au Royal Poinciana Hotel de Palm Beach, en Floride.
Après avoir brièvement dirigé un groupe à Coconut Grove, en Floride, Sissle avait été recruté en 1916 par le chef d’orchestre James Reese Europe pour se produire comme guitariste, violoniste et chanteur avec un de ses groupes au célèbre Clef Club de New York. Très populaire, le duo jouait dans les mariages, les fêtes et les soirées privées organisées par Europe.
Sissle connaissait Europe depuis son séjour à Indianapolis. Après avoir persuadé Europe d’engager son ami Eubie Blake, Sissle l’avait aidé à organiser un groupe pour le 15e régiment d’infanterie (de couleur) de la New York National Guard. Le groupe, qui était devenu plus tard le New York 369th Infantry "Hell Fighters", s’était brillamment distingué en France dans le cadre de la Première Guerre mondiale, avec Europe comme lieutenant et Sissle comme sergent et chanteur soliste. Le régiment avait éventuellement été relocalisé en France après que Sissle ait été blessé à l’entraînement. Les New York 369th Infantry "Hell Fighters" étaient éventuellement devenus le premier régiment de couleur à avoir été envoyé au combat durant la Première Guerre mondiale.
Même si Blake avait refusé de s’enrôler en raison de son âge (il avait éventuellement été exempté après avoir déclaré que sa mère et son épouse dépendaient de lui pour assurer leur subsistance), le trio avait continué de travailler ensemble, produisant des grands succès comme “Mirandy (That Gal o’ Mine)” (1918),“Good Night Angeline” (1919) et “On Patrol in No Man’s Land” (1919). Même si Blake était demeuré aux États-Unis, il avait continué d’écrire des chansons pour le groupe.
Contrairement à la plupart des groupes de l’armée de l’époque qui jouaient surtout de la musique militaire, la formation interprétait une musique très endiablée (en réalité, du ragtime). Même si le groupe est aujourd’hui considéré comme le principal responsable de l’introduction du jazz en France, la musique qu’il jouait était beaucoup plus proche du ragtime. Europe est également considéré comme l’inventeur du fox-trot. Enrôlé d’abord domme tambour-major le 1er octobre 1918, Sissle avait terminé la guerre comme second lieutenant avec le 370e régiment d’infanterie avant de se joindre à la version civile des New York 369th Infantry "Hell Fighters".
Sissle, qui avait commencé à enregistrer avec les disques Pathé au début de 1917, avait chanté sur plusieurs des disques d’Europe avec le 369th Infantry Band au début de 1919.
UNE MORT TRAGIQUE
Le 9 mai 1919, trois mois après son retour aux États-Unis, Europe avait livré la dernière performance de sa carrière. Après avoir été acclamé à son arrivée à New York, Europe se préparait à présenter trois concerts d’affilée au Boston's Mechanics Hall. Le soir du premier spectacle, craignant d’avoir contracté une pneumonie, Europe, qui ne se sentait pas très bien, avait quand même insisté pour monter sur scène. Durant l’entracte, Europe avait eu un entretien plutôt hoûleux avec deux de ses percussionnistes, les jumeaux Steve et Herbert Wright. Après qu’Europe ait dit à Herbert Wright qu’il devait mettre plus de ‘’pep’’ dans ses bâtons, ce dernier avait rejoint le chef d’orchestre dans sa loge. Devenu très agité, Wright avait lancé ses bâtons dans un ultime sursaut de colère. Se plaignant qu’Europe ne l’avait pas très bien traité et qu’il en avait assez de payer pour les erreurs des autres, Wright avait agressé Europe avec son couteau de poche et l’avait blessé au cou.
Se remémorant l’altercation, Noble Sissle avait commenté:
“Jim wrestled Herbert to the ground, I shook Herbert and he seemed like a crazed child, trembling with excitement. Although Jim's wound seemed superficial, they couldn't stop the bleeding, and as he was being rushed to the hospital he said to me: "Sissle, don't forget to have the band down at the State House at nine in the morning. I am going to the hospital and I will have my wound dressed... I leave everything for you to carry on."
Pour sa part, un journal de l’époque avait raconté l’événement de la façon suivante:
"Boston, May 9. Lieutenant James Reese, of New York, died at a hospital here tonight as a result of a wound in the neck alleged to have been inflicted by Herbert Wright, also of New York, and a drummer in the Hell Fighters 369th Infantry Band of which Europe was the leader. The two engaged in an altercation at Mechanics' Hall where the band had been giving a series of concerts. Europe, who was standing in the wings while the band was playing a selection, called out to Wright, 'Hey, put more pep into the sticks.' Wright left his drums and walked hastily over to Europe who retreated to his dressing room. Wright followed him, and after some words, the police alleged he drew a knife and slashed Europe in the neck. Wright was arrested."
Après avoir invité les membres de la formation à terminer le concert, Europe avait annoncé qu’il les reverrait le lendemain matin dans le cadre d’une cérémonie organisée par le gouverneur Calvin Coolidge où son groupe devrait livrer une performance. Ce dernier avait également demandé à Europe de faire une visite au Robert Gould Shaw Memorial, un monument qui avait été érigé en l’honneur des 54th Massachusetts Volunteers, le premier régiment de couleur à avoir combattu durant la Guerre civile.
Pour Europe et son groupe, les blessures étaient superficielles. Se dirigeant vers l’hôpital, Europe avait ajouté: "I'll get along alright." Selon Sissle, Europe lui aurait dit avant de partir pour l’hôpital: "Sissle, don't forget to have the band down before the State House at 9 in the morning. I am going to the hospital, and I will have my wound dressed and I will be at the Commons in the morning, in time to conduct the band. See that the rest of the program is gone through with."
Malheureusement, la veine jugulaire était atteinte, et le personnel de l’hôpital n’avait pu arrêter le sang de couler. James Reese Europe a officiellement été déclaré mort à 23h45. Il était âgé de seulement trente-huit ans. Europe laissait dans le deuil son épouse Willie Angrom Starke, qui était déjà veuve lorsqu’il l’avait épousée le 5 janvier 1913. Europe avait aussi eu un fils, James Reese Europe Jr (1917-2001), à la suite d’une liaison avec l’artiste Bessie Simms (1888-1931).
Après la mort d’Europe, Sissle avait écrit une biographie de son ami, mais le manuscrit n’avait jamais été publié. Le texte du document peut être consulté sur le site American Memory. Un des derniers désirs d’Europe était de fonder son propre orchestre symphonique composé exclusivement de musiciens de couleur. Europe expliquait:
"I have come from France more firmly convinced than ever that Negros should write Negro music. We have our own racial feeling and if we try to copy whites we will make bad copies... We won France by playing music which was ours and not a pale imitation of others, and if we are to develop in America we must develop along our own lines."
La nouvelle de la mort d’Europe s’était répandue comme une traînée de poudre. Évaluant l’impact de la disparition d’Europe, un journaliste du New York Times avait commenté: “The loss is incalculable. Ragtime may be Negro music, but it is American Negro music. More alive than much other American music. And, Europe was one of the Americans who was contributing most to its development.”
Pour sa part, le compositeur et chef d’orchestre W. C. Handy avait déclaré: "The man who had just come through the baptism of war's fire and steel without a mark had been stabbed by one of his own musicians... The sun was in the sky. The new day promised peace. But all the suns had gone down for Jim Europe, and Harlem didn't seem the same."
Commentant à son tour le décès d’Europe, le peintre Tanney Johnson avait déclaré:
"Before Jim Europe came to New York, the colored man knew nothing but Negro dances and porter's work. All that has been changed. Jim Europe was the living open sesame to the colored porters of this city. He took them from their porters' places and raised them to positions of importance as real musicians. I think the suffering public ought to know that in Jim Europe, the race has lost a leader, a benefactor, and a true friend."
En raison de sa célébrité, Europe avait eu droit aux premières funérailles publiques jamais accordées à un Afro-Américain à New York. Des milliers de personnes avaient défilé devant son cercueil le 13 mai. Peu avant onze heures du matin, une procession funéraire s’était ébranlée dans les rues de Harlem. Une compagnie de vétérans du 15e régiment avait ouvert le cortège. Plusieurs soldats et civils avaient fermé la marche. Les musiciens du Jimmy' Europe Jazz Band faisaient aussi partie du défilé. La cérémonie funéraire avait lieu à la St. Mark’s Episcopal Methodist Church.
Chef d’orchestre de couleur le plus connu de tous les États-Unis, Europe avait été inhumé avec tous les honneurs militaires au cimetière national d’Arlington, en Virginie. L’écrivain F. Scott Fitzgerald avait mentionné Europe dans sa nouvelle intitulée "No Flowers" (1934). Trouvé coupable d’homicide, Herbert Wright avait été condamné à une peine de quinze ans de prison, mais il n’en avait purgé que huit en raison de sa bonne conduite.
Rendant hommage à Europe, un des membres de son groupe, le pianiste Eubie Blake, avait déclaré à son sujet: "He was our benefactor and inspiration. Even more, he was the Martin Luther King of music." Précisant sa pensée, Blake avait ajouté:
“People don’t realize yet today what we lost when we lost Jim Europe... He was in a class with Booker T. Washington and Martin Luther King. I met all three of them. Before Europe, Negro musicians were just like wandering minstrels. Play in a saloon and pass the hat and that’s it. Before Jim, they weren’t even supposed to be human beings. Jim Europe changed all that. He made a profession for us out of music. All of that we owe to Jim. If only people would realize it."
UN NOUVEAU DÉPART
C’est Sissle qui était devenu le leader du groupe après la mort d’Europe. Il était assisté de son vieil ami Eubie Blake. Peu après la guerre, Sissle avait formé avec Blake un duo de vaudeville appelé The Dixie Duo. C’était la première fois de l’histoire que des musiciens afro-américains se produisaient sur scène sans recourir au célèbre ‘’black face.’’ Parmi les succès du duo, on remarquait la chanson ‘’Gee, I’m Glad I’m From Dixie.’’ Sissle avait enregistré plus de trente chansons au début et au milieu des années 1920, souvent accompagné par Blake au piano.
Dans le cadre de leurs tournées, Sissle et Blake avaient fait la rencontre de Flournoy E. Miller et Aubrey Lyles, deux acteurs et danseurs expérimentés qui avaient fait leurs débuts à la célèbre université Fisk de Nashville. Sissle et Blake s’étaient d’ailleurs inspirés d’un sketch de Miller et Lyles intitulé “The Mayor of Dixie” pour créer une revue appelée Shuffle Along, qui incorporait plusieurs des chansons qu’ils avaient co-écrites. Le livret avait été écrit par Miller et Lyles.
Lorsqu’elle avait été présentée en grande première le 23 mai 1921 au 63rd Street Music Hall (qui serait rebaptisé l’année suivante le 63rd Street Theatre), la revue était devenue le premier spectacle entièrement de couleur à avoir été monté à Broadway en plus d’une décennie. Premier succès musical de Broadway qui avait été entièrement écrit par et pour les Afro-Américains, la revue, qui était restée à l’affiche durant dix-huit mois, était aussi devenue un des rares spectacles de Broadway à avoir été présenté à au moins 500 reprises. Le spectacle avait également marqué une certaine rupture avec l’image caricaturale présentée traditionnellement des gens de couleur (les célèbres ‘’black faces’’) et avait contribué à la renaissance de Harlem au début du 20e siècle. La revue avait aussi exercé une influence considérable sur l’industrie du showbusiness en introduisant les danses de jazz à Broadway. Après avoir été présentée à Broadway, la revue avait fait la tournée du pays jusqu’en mars 1924. En fait, la revue avait connu tellement de succès que Florenz Ziegfeld et George White avaient engagé des danseuses de la distribution pour enseigner les pas de danse afro-américains aux femmes blanches qui faisaient partie de leurs propres revues.
On retrouvait aussi dans la distribution une jeune débutante qui ferait énormément parler d’elle par la suite: Josephine Baker. En plus d’avoir contribué à lancer la carrière de Baker et d’autres artistes comme Florence Mills, la revue avait ouvert les portes à des pianistes et compositeurs tels James P. Johnson et Fats Waller. Parmi les grands succès de la revue, on remarquait les futurs standards "I'm Just Wild About Harry", “You Were Meant For Me’’ et "Love Will Find a Way". La chanson "I'm Just Wild About Harry" avait d’ailleurs servi de chanson publicitaire pour la campagne électorale du président Harry S. Truman en 1948. Une partie des premières oeuvres de Sissle et Blake avait été immortalisée dans deux films de Lee De Forest en 1923, ce qui permis au duo de retrouver le groupe sélect des premiers Afro-Américains à apparaître dans les films parlants. Dans le film, Sissle et Blake avaient interprété les chansons “Affectionate Dan”, “Sons of Old Black Joe” et “My Swanee Home”. Blake avait également tourné un autre court-métrage avec Phonofilm, dans lequel il avait joué sa composition ‘’Fantasy on Swanee River”. Ces trois films sont aujourd’hui préservés dans la collection Maurice Zouary à la Bibliothèque du Congrès.
La revue Shuffle Along avait connu un second souffle en 1945 et 1946 lorsqu’elle avait été présentée devant les soldats italiens, français et allemands dans le cadre des spectacles de la United Service Organization. À cette occasion, le spectacle avait été présenté à 157 reprises devant des foules estimées à plus de 1,25 million de spectateurs.
En 1924, Sissle et Blake avaient poursuivi sur leur lancée avec une revue plus élaborée intitulée In Banville, qui fut éventuellement renommée The Chocolate Dandies. Même si Blake considérait la musique de la revue supérieure à celle de Shuffle Along, elle avait connu beaucoup moins de succès. Toujours en 1925, Sissle et Blake avaient fait une tournée en Europe et plus particulièrement au Royaume-Uni, où ils avaient obtenu une période de résidence au Kit Kat Club de Londres. Retourné aux États-Unis en août 1926, le groupe avait participé par la suite à différentes tournées tout en tournant quelques court-métrages avec Vitaphone.
Si Blake était rentré aux États-Unis après huit mois de tournée, Sissle avait continué de travailler en Europe durant quelques années. Retourné à Londres sans Blake en 1928, Sissle s’était produit en solo avec Harry Revel au piano, avant de former son propre groupe en vue d’une autre période de résidence à l’Hôtel Les Ambassadeurs de Paris (été 1928).
Dans années 1930, Sissle et Blake avaient continué de prendre des chemins séparés. Si Siggle avait dirigé ses propres groupes en Europe et aux États-Unis (mis à part une brève période où il avait dû mettre sa carrière sur pause après avoir été victime d’un accident d’automobile à l’été 1936), Blake avait travaillé avec différents paroliers de couleur, dont Henry Creamer et Andy Razaf. Une de ses chansons avait même été utilisée dans une publicité de la bière Pabst.
Après avoir recommencé à travailler ensemble, Sissle et Blake avaient composé en 1930 le grand succès “Memories of You” (dont les paroles avaient été écrites par Andy Razaf), qui était devenu un standard du jazz et avait été repris par la suite par des artistes comme Benny Goodman.
Rentré aux États-Unis en 1931, Sissle avait été en vedette sur une émission de radio retransmise depuis le Park Central Hotel, dans le cadre d’une performance qui lui avait permis de briser les barrières raciales en vigueur dans cet établissement. Parmi les membres du groupe de Sissle, on retrouvait de grands noms comme Lena Horne, Nat King Cole, Buster Bailey, Tommy Ladnier et Sidney Bechet. L’orchestre de Sissle était éventuellement devenu un incontournable du Billy Rose's Diamond Horseshoe Club de 1938 à 1950, si l’on fait abstraction des tournées du groupe avec les United Services Organization (USO) durant la Seconde Guerre mondiale.
En 1932, Sissle et Blake s’étaient de nouveau associés à Miller (Lyles était décédé un peu plus tôt la même année) pour créer Shuffle Along of 1933, une nouvelle revue qui tentait de capitaliser sur le succès de la première revue du même titre. Malheureusement, le moment était plutôt mal choisi: on était en pleine dépression, et la revue avait été retirée de l’affiche après seulement quinze représentations, et ce, en dépit d’une excellente trame sonore.
En 1931, Sissle avait fait une apparition avec son groupe dans un court-métrage de la British Pathétone Weekly. Le film documentait une performance du groupe au club Ciro’s de Londres, dans laquelle il avait interprété les chansons de Walter Donaldson "Little White Lies" et "Happy Feet".
L’année suivante, Sissle avait participé au court-métrage Pie, Pie Blackbird aux côtés de Nina Mae McKinney, les Nicholas Brothers et Eubie Blake. Toujours en 1932, Sissle avait fait une apparition avec son groupe dans le film "That's the Spirit’’, qui mettait également en vedette Cora La Redd et le duo Miller and Moreland. En février 1931, Sissle avait aussi accompagné Adelaide Hall comme pianiste au prestigieux Palace Theatre de New York dans le cadre de la tournée mondiale de la chanteuse. Au cours de cette période, Sissle avait collaboré avec d’autres artistes comme Lena Horne et Duke Ellington. Il était aussi très proche d’Ethel Waters, Cab Calloway et Nat King Cole.
La carrière de Sissle comme chef d’orchestre, qui s’était amorcée à Paris dans les années 1920 à la suggestion de l’auteur-compositeur Cole Porter, s’était poursuivie dans les années 1940. Durant son séjour en Europe, Sissle s’était même produit avec le Prince de Galles, qui avait joué comme batteur invité lors d’un concert à Londres. Le prince, qui serait plus tard couronné sous le nom d’Edward VIII, avait particulièrement apprécié l’interprétation de la pièce “Old Man River”. Faisaient également partie de l’assistance le futur roi George VI et la future reine Elizabeth II, qui étaient alors connus sous le nom de duc et de duchesse d’York. Le groupe s’était également produit dans des fêtes tenues dans les ambassades de Londres ainsi que dans des soirées organisées par la famille Rothschild et Elsa Maxwell.
Du milieu des années 1930 jusqu’au milieu des années 1950, Sissle avait dirigé son propre groupe, le Noble Sissle Orchestra, avec qui il avait fait de nombreuses tournées aux États-Unis.
Durant la même période, Sissle avait contribué à la fondation de la Negro Actors Guild of America dont il était devenu le premier président en 1937. Dans les années 1940, Sissle avait également travaillé comme journaliste pour le New York Age et le Amsterdam News. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Blake avait de nouveau collaboré avec Sissle dans le cadre de spectacles commandités par les United Service Organizations (USO).
En 1950, Sissle avait même été nommé maire honoraire de Harlem (en remplacement de Bill "Bojangles" Robinson). Très impliqué socialement, Sissle avait également donné son temps aux enfants démunis de l’école d’État de Warwick, dans l’État de New York, qui selon ses dires, “need a springboard into a normal, lawabiding life.”
En 1952, Sissle, Blake et Miller avaient de nouveau tenté de ressusciter le succès de la revue Shuffle Along avec une nouvelle mouture appelée Shuffle Along of 1952, qui avait été retirée de la scène après seulement quatre représentations. Ne pouvant dissimuler sa déception, Blake avait éventuellement surnommé la revue “the turkey” (dinde). Blake et Sissle avaient fait une nouvelle tentative avec une dernière revue appelée Happy Times, mais celle-ci n’avait pas connu davantage de succès. En 1953, Sissle s’était produit dans le cadre de la cérémonie d’inauguration du président Dwight D. Eisenhower.
DERNIERES ANNÉES
Mais les plus beaux jours de la carrière de Sissle étaient derrière lui. En 1954, la station de radio new-yorkaise WMGM, qui était alors la propriété de la Loew's Theatre Organization, avait engagé Sissle comme disc-jockey. Dans le cadre de son émission, Sissle mettait particulièrement en vedette la musique des artistes afro-américains. Dans les années 1960, Sissle avait continué de diriger son groupe et d’opérer son propre club (le Noble’s) ainsi que sa propre maison d’édition.
Quant à Blake, il avait été redécouvert durant la renaissance du ragtime dans les années 1950 et avait été en vedette dans plusieurs albums de ragtime. En 1960, il avait même fait une apparition dans un spécial du réseau NBC intitulé “Those Ragtime Years.” Afin de capitaliser sur la popularité de Blake, les disques Columbia avaient publié en 1969 l’album double The Eighty-six Years of Eubie Blake. Le pianiste avait également continué de faire de nombreuses apparitions dans les festivals et de présenter des concerts tant aux États-Unis qu’en Europe. Demeuré une grande vedette jusqu’à sa mort en 1983, Blake avait fait des apparitions sur de nombreuses émissions de variétés comme le Tonight Show de Johnny Carson et Saturday Night Live. On avait également rendu hommage à Blake dans le cadre d’une revue de Broadway en 1978-79. Blake a été décoré de la Presidential Medal of Freedom en 1981.
Sissle et Blake avaient travaillé ensemble pour la dernière fois en 1968 dans le cadre de l’écriture de la chanson Didn’t The Angels Sing For Martin Luther King, qui était destinée à amasser des fonds pour la King Foundation. Le duo était monté pour la dernière fois sur scène lors d’une performance à Tampa, en Floride, en octobre 1972.
À la fin des années 1960, Sissle avait tenté à son tour de refaire surface, mais sans grand succès, ce qui ne l’avait pas empêché de collaborer fréquemment avec son vieil ami, notamment dans le cadre de l’album The Eighty-six Years of Eubie Blake (1969).
Atteint de la maladie d’Alzheimer, Noble Sissle est décédé le 17 décembre 1975 à Tampa, en Floride. Il avait quatre-vingt-six ans. Ont survécu à Sissle son fils Noble Jr., sa fille Cynthia S. Hinds et sa belle-fille Helen Toy. Les funérailles de Sissle ont eu lieu à la St. Marks United Methodist Church, sur Edgecombe Avenue. Il a été inhumé au Long Island National Cemetery.
Au moment de sa mort, Sissle était un des plus anciens membres encore vivants de l’American Society of Composers, Authors and Publishers, à laquelle il s’était joint en 1922. Sissle faisait également partie des trente instrumentistes et chanteurs de couleur à avoir remporté la Ellington Medal décernée par le président de l’Université Yale, Kingthan Brewster Jr., dans le cadre d’un événement appelé “The Conservatory Without Walls”, une célébration de l’héritage musical des Afro-Américains.
Sissle s’est marié à deux reprises. Il avait d’abord épousé Harriet Toye, qui avait déjà une fille d’un mariage précédent, Helen. Après avoir divorcé de Toye, Sissle s’était remarié avec Ethel Watkins, une danseuse du Cotton Club originaire de Miami. Le couple avait eu deux enfants, Cynthia and Noble, Jr. Après avoir pris sa retraite, Sissle était déménagé en Floride avec son fils et avait commencé à écrire son autobiographie. Même si l’ouvrage était demeuré inachevé, Sissle avait raconté une partie de son expérience dans l’ouvrage Reminiscing With Sissle and Blake publié en 1973.
En 2018, Sissle avait fait l’objet d’un documentaire intitulé Noble Sissle's Syncopated Ragtime. Le film était réalisé par Daniel L. Bernardi et David de Rozasa. Surtout connu comme chanteur et chef d’orchestre, Sissle était également parolier. Sissle était membre de la fraternité Alpha Phi Alpha, une organisation humanitaire à but non lucratif qui faisait la promotion de réformes sociales, politiques et économiques.
Parmi les plus grands succès de Sissle, on remarquait “On Patrol in No Man’s Land” (1919), “Love Will Find a Way” (1921) “Baltimore Buzz” (1921), qui mettait en évidence sa voix de ténor. Au cours de sa longue carrière, Sissle avait également collaboré avec de grands noms du jazz comme les clarinettistes Sidney Bechet et Buster Bailey, le saxophoniste Harvey Boone, ainsi que les trompettistes Tommy Ladnier et Johnny Dunn. Il avait aussi contribué à lancer la carrière d’autres artistes comme Josephine Baker et Lena Horne. La version de Sissle de la chanson “Viper Mad” a été reprise dans le film de Woody Allen Sweet and Lowdown (1999). Cette article ne visant qu’à documenter la collaboration de Blake avec Noble Sissle, nous reviendrons sur la carrière d’Eubie Blake dans le cadre d’un article subséquent.
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Quand on s'identifie à des vieilleries

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