#verger frères
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Emerald, Diamond, 18k Gold and Platinum Bracelet Designed by Verger Frères for Van Cleef & Arpels, Paris, Circa 1940
Photo Courtesy: Siegelson
Source: forbes.com
#van cleef & arpels#verger frères#art deco jewelry#emeralds#diamonds#platinum#18k gold#18k gold bracelet#vintage high jewelry#emerald and diamond bracelet#emerald and diamond jewelry#high jewelry#luxury jewelry#fine jewelry#fine jewellery pieces#gemville
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The most delicious summer berries, rendered in frosted rose quartz and ruby by Maison Verger Frères. Brothers Georges and Henri of Maison Verger Frères were hidden figures producing extraordinary Art Moderne work for the premier jewelers of Paris and New York. Not only did Cartier, Van Cleef & Arpels, and Boucheron count on Verger to realize their most challenging and imaginative designs, but they prized Georges’ stunning original creations, such as this bracelet. Source - Macklowe Gallery
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Mort pour la France
Les lettres de guerre de mon ancêtre Ne sont pas des lettres d’amour. Aucune trace de coeur battant Dans les sillons boueux. Amoureux tu l’étais pourtant. Le froid qui glace, la faim qui creuse Quand fut-elle, la dernière nuit heureuse ? Un frère d’arme qui s’écroule, L’aurore fumante qui s’élève Et l’odeur nauséabonde de la chair corrompue. De vous est-elle digne notre France ? Cette France que tu as aimé au prix de ton sang. Celle des clochers et des auberges, Des maisons de pierres pleines de joie, Des chants à table tandis que brûle le feu de bois ? Pour vos efforts, je ne peux rien vous rendre Qu’une mémoire si frêle d’un temps que je n’ai pas connu. Un rêve à l’agonie Dans les ruines du pays d’aujourd’hui. Si tu nous voyais... Ils ont même vendu Risset Et le verger n’existe plus. Personne ne vient plus sur vos tombes. Et, j’ai honte de le dire, tes lettres, Personne ne me les a transmises. Je les ai trouvé par hasard, dans un dossier, au fond d’un placard. Et me voilà, ton arrière arrière petite fille, tremblante, tournant les pages. « Je souhaite que la lecture de ces extraits intéresse mes enfants, et peut-être quelques autres, et qu’ils y trouvent tous de nouveaux motifs d’aimer leur pays, pour lequel tant d’hommes ont tant souffert, grognant, mais marchant quand même. »
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"According to Plotinus, ecstasy is the culmination of human possibility. He contrasted emanation (πρόοδος, prohodos) from the One—on the one hand—with ecstasy or reversion (ἐπιστροφή, epistrophe) back to the One—on the other. This is a form of ecstasy described as the vision of, or union with, some otherworldly entity—a form of ecstasy that pertains to an individual trancelike experience of the sacred or of God."
tw : rituels, meurtre, gore, langage psychophobe
Lové dans les plis de la vallée comme dans les bras d'un amant, les Green Mountains du Vermont veillent sur Falmouth comme on garderait un secret. Le campus tient toutes les promesses conjecturée par la brochure : il émerge des verdures luxuriantes tel un oasis anglican, gothique et sévère, la pierre et le lierre, la brise aromatisée au parfum des vergers ; une toile en devenir qui n'attend plus que l'automne de Nouvelle-Angleterre pour y déverser son brasier. Eux à son image et elle à la leur, les étudiants de l'université incarnent le mieux son esprit : bâtis pour l'érudition et tout particulièrement disposés à s'éventrer pour un goût d’Éternel. Ils parlent, parlent, parlent― et ils ne parlent que de ce ça. Dans les couloirs, les échos se chevauchent ; mythe et vérité fusionnent.
En exclusivité : le compte-rendu de notre rencontre avec Bill Carpenter, frère de Sam Carpenter, dont le corps sans vie a été retrouvé aux abords de sa ferme au nord de la petite ville de Falmouth, Vermont. "Une boucherie", raconte-t-il. En effet, Sam Carpenter est décédé dans des circonstances pour le moins troublantes : le médecin légiste avait à l'époque déclaré n'a avoir "jamais vu ça de [ma] carrière― un catalogue de traumatismes et de contusions, deux membres arrachés. Il est irreconnaissable." Tandis que le bureau du shérif accuse le coup, une attaque d'animal, Bill Carpenter est persuadé que les circonstances qui entourent le décès sont encore plus sinistres. "Aucun animal n'est capable d'une telle cruauté", nous dit-il. "Aucun, sauf un." Selon lui, c'est entre les murs de Falmouth College, l'université voisine à la ville, que se cache la clé du mystère ; il semblerait que Carpenter ait lui-même aperçu des "lunatiques en toges" parcourir les bois autour de sa ferme peu de temps avant le jour fatidique. Faute de preuves, et malgré l'opposition de la famille Carpenter, le bureau du shérif a classé l'affaire en juin dernier après deux ans d'enquête.
Ils parlent de transcendance. Parlent d'Absolu. D'une expérience si Sublime qu'elle aurait altéré la constitution de leurs atomes. Certains auraient été si transformés qu'il leur aurait fallu des jours entiers pour réapprendre le langage des hommes, crude et rugueux dans leurs gorges. Ils parlent d'apothéose. De festin à la table des dieux ; l'air lui-même se serait fait ambroisie. Ils en auraient été si pleins, les poumons enflés à la divinité ambrée, qu'ils auraient regardé le ciel fondre entre les doigts pour les laisser s'abreuver de la lumière des étoiles. Ils parlent d'extase. D'une euphorie comme aucune autre, si métaphysique que le temps en aurait perdu son emprise ; des saisons entières se seraient écoulées entre un clin d’œil et le suivant. Ils parlent d'existence en dehors de soi-même : ce serait comme renaître avec les yeux grands ouverts sur le monde, ne faire plus qu'un avec la fibre de sa Matière ; ce serait sentir son cœur battre sous ses pieds, primal et frénétique sous la croûte terrestre. L'entendre dans l'écorce des arbres et à travers les mouvements du ruisseau, entre les nuages comme les plus majestueux des coups de tonnerre. Ce serait comme regarder Dieu droit dans les yeux.
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Je reviens ENCORE une fois à mon projet de présenter la plupart de mes 55800 photos (environ). On est en 2017 et comme ce blog est né en 2017, j’arriverai donc au bout de cette présentation.
Avec Christine, on avait décidé de partir de Pau vers Vichel en Auvergne par les petites routes. Christine a poursuivi son chemin vers son Alsace et moi je reste, pour la toute dernière fois à Vichel.
La vieille maison, de l’intérieur et vue de la cour...et le verger de pruniers avec mon frère.
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i THiNK OF YOU WHEN i THiNK ABOUT FOREVER...
Mon petit Papa,
Aujourd’hui, ça fait 8 ans. 8 ans que nous a quitté pour rejoindre des nuages plus doux, en tous cas je l’espère.
Ça aura pris 8 ans Papa, mais je me suis enfin fait graver dans la peau quelque chose pour honorer ta mémoire. Ça fait très longtemps que j’en ai envie, mais il a été si dur de trouver quelque chose qui me fait penser à toi sans me donner envie de pleurer chaque fois que je le verrai. Alors j’ai choisi les premiers mots de cette chanson de P!nk, qu’elle a écrit après avoir elle aussi perdu son Papa. Dans cette chanson qui s’intitule ‘Quand je t’y retrouverai’, elle parle à son Papa, comme je te parle tous les ans depuis 8 ans. Elle lui demande comment se passe sa vie dans les nuages, et s’il la regarde, de là-haut. Si j‘avais eu la plume d’Alecia, je l’aurais écrite cette chanson. Elle m’a apporté tant de réconfort que « Je pense à toi lorsque je pense à pour toujours » est rapidement devenu le choix évident de ce que j’allais graver sur moi t’honorer. Il était encore plus évident que cette gravure soit faite par celui que je considère comme mon deuxième grand frère, et qui est né le même jour que toi.
Une fois n’est pas coutume Papa, je vais le dire, cette année a été plutôt exceptionnelle.
Papa, j’ai enfin retrouvé la sérénité. Une sérénité que j’ai l’impression de ne pas avoir connue depuis que je t’écrivais ce même texte il y a 3 ans, à la veille de mes 30 ans. A l’époque, comme aujourd’hui, j’avais l’impression d’avoir trouvé un équilibre comme je ne l’avais jamais vraiment trouvé auparavant. Cet équilibre à l’époque à été de trop courte durée, et quelques mois plus tard, beaucoup de choses se sont écroulées. Et puis d’autres, et puis d’autres. Il aura fallu trois ans pour reconstruire la montagne et la gravir de nouveau. Mais je crois aujourd’hui que le paysage est encore plus joli qu’il y a 3 ans.
Papa, je vais changer de travail. Si, si, moi qui ne jure que par Too faced depuis presque 10 ans, moi qui n’ai fait que déclamer à quel point ce travail me rendait heureuse, que je n’avais pas envie d’en partir, je vais finir par le quitter. Et c’était vrai tout ça, je n’ai jamais menti. Qu’est ce que j’y ai été heureuse, qu’est-ce que j’y ai appris, tant sur le plan professionnel que personnel. Je suis définitivement quelqu’un de tellement diffèrent que je ne l’étais il y a 5 ans lorsque j’ai rejoint cette marque et cette équipe. Je n’en ai eu véritablement conscience que lorsque j’ai décidé d’en partir, et que j’ai été obligée de faire un point sur mon parcours et où je voulais qu’il m’emmène.
Je n’aurai pas cherché à en partir, en tous cas pas tout de suite, si on n’était pas venu me chercher. Mais la personne qui m’a tendu la main a été un tel ange gardien, un tel mentor par le passé que lorsqu’elle a ouvert la porte, il était inimaginable de ne pas essayer de la franchir. Et tout ce qu’elle m’a dit n’a fait que renforcer mon idée naissante qu’il était temps d’aller voir si l’herbe n’était pas mieux entretenue ailleurs.
Alors, elle ne le sera peut-être pas. Je suis d’avance si triste de quitter ces personnes, essentiellement ces femmes, qui m’ont tant appris. Je n’arrive pas encore à imaginer ma vie sans elles, et si j’y pense trop longtemps, j’ai envie de tout arrêter et revenir en arrière. Mais je sais qu’elle(s) et moi, on se retrouvera. Nous n’avons pas été mis sur le même chemin pour que ça s’arrête ici, c’est certain.
Mais j’ai besoin de passer la porte du verger. J’ai besoin d’entretenir mes propres plantes et de ne pas attendre que des directives me soit données par le paysagiste en chef. J’ai besoin d’étendre mes ailes pour voir si j’arrive à voler toute seule. J’ai peur, mais j’ai hâte de me lancer dans le vide et voir si j’y arrive.
Papa, je suis aussi devenue propriétaire. Moi qui avais toujours eu comme projet secret de le devenir dans l’année de mes 30 ans, j’ai pris un peu de retard, mais on va mettre ça sur le dos des 2 ans de Covid. Finalement je ne suis peut-être pas si en retard. J’ai été ‘forcée’ de le devenir, un peu dans la précipitation, pour des raisons un peu tristes. Et le chemin a été très long (enfin j’ai eu l’impression) pour y arriver. Mais finalement, j’ai quand même énormément de chance de pouvoir le devenir si facilement. Heureusement que maman t’as convaincu d’acheter il y a 30 ans, et que cet investissement saigne un peu sur mon héritage, et facilite tellement les choses. J’ai 33 ans, enfin presque, et j’ai mon propre chez moi, enfin presque, et c’est un peu grâce à toi.
Et puis papa, il y a ce garçon. Il m’est tombé dessus quand je ne m’y attendais pas vraiment, n’en déplaise à tous ceux dont ça a été le credo pendant des années.
Certains te diraient que je suis bien allée le chercher. On ne va pas à un ‘apéro tendresse’ si on n’en cherche pas un peu, de la tendresse. Mais je t’assure que j’y suis allée sans arrière-pensées. J’y suis allée pour accompagner quelqu’un qui avait besoin de tenter quelque chose de différent. Et au final, c’est moi qui ai trouvé quelque chose de différent.
Par que oui papa, il est différent. Des hommes, je n’en n’ai pas connu des milliers intimement. J’ai encore moins partagé un bout de ma vie avec eux. Parce que je ne voulais pas, je n’avais pas le temps, je ne voulais pas créer ce temps. Parce que j’étais bien toute seule, libre de vivre ma vie comme je l’entendais, de ne dépendre de personne et que personne ne dépende de moi. C’était vrai tout ça, je n’ai une fois de plus pas menti, ce n’était pas une excuse pour expliquer mon célibat.
Mais lui, il m’est tombé dessus comme un piano sur Bugs Bunny dans un cartoon. Dès nos premières conversations, j’ai senti quelque chose de différent. Une étincelle, une connexion, appelle ça comme tu le voudras, il s’est passé quelque chose.
Tout était si compliqué sur le papier: sa situation, la mienne, ma difficulté à lâcher prise sur ce qui était depuis trop longtemps et à lui faire confiance, lui faire de la place. Mes insécurités, les siennes, nos différents vécus et nos bagages émotionnels. C’est tellement difficile d’avancer ensemble sur un chemin semé de toutes ces embuches.
Mais je crois qu’on réussit pas mal, Papa. Alors oui, ça reste parfois difficile. C’est compliqué de savoir ce qui est un compromis nécessaire et ceux que je m’impose. C’est dur de savoir ce qui est normal et ce qui ne l’est pas, tant chaque relation est différente. Et lui doit avoir le même ressenti. Mais j’ai l’impression que tout ça vaut le coup. Parce qu’il me fait me sentir bien, très bien, lorsqu’il me fait virevolter dans la rue où me dit des jolies choses tous droits sorties des comédies romantiques que je dévore tant. Il me fait me sentir aimée, voulue et nécessaire. Même si parfois ça m’inquiète un peu, parce que je ne veux plus jamais être nécessaire dans la vie de qui que ce soit, c’est une responsabilité que je ne veux plus assumer. Mais j’ai appris, grâce à la thérapie, à faire la part des choses, et c’est parfois agréable de se sentir nécessaire, quand on arrive à savoir que c’est à l’autre de faire ce qu’il faut pour ne pas dépendre entièrement de nous.
Il me fait me sentir belle Papa. Même si c’est quelque chose que je n’ai jamais eu trop de mal à ressentir toute seule, c’est tellement plus facile lorsqu’on le ressent à travers les yeux de quelqu’un d’autre. C’est tellement plus facile quand quelqu’un te le dit, tous les jours, ou presque. Sans que ce soit quémandé, ‘justifié’ ou intimement espéré. Ça parait si facile pour lui de me dire qu’il me trouve belle alors que j’ai les cheveux ébouriffés et que mon mascara de la veille coule. S’il le dit, c’est que ça doit être vrai, pas vrai?
Il m’aime Papa, telle que je suis. Avec toutes mes blessures, y compris toutes celles que tu as créé. Il m’aime avec mes bagages, mes defaults, mes insécurités, mes principes, même ceux qu’il ne comprend pas. Il les accepte, parce qu’il comprend qu’ils font partie de moi.
Avec lui papa, je parle, beaucoup. Tu sais à quel point la communication a toujours été si importante pour moi et pourtant si dure à appliquer dans le contexte du couple. C’est parfois encore un peu dur, car ma terreur de faire du mal et mon besoin de justifier chacun de mes sentiments me freine encore, mais je pense commencer à réussir à faire ce que je n’ai jamais réussi à faire avant : Exprimer les choses, de la bonne façon, avant qu’il ne soit trop tard.
Je (re)découvre avec lui les petits bonheurs de la vie de couple : Avoir quelqu’un sur qui compter, faire des projets, partager des jolis moments ensemble. Je ne vais pas tous te les citer, mais le domaine de Marie-Antoinette, Berlin, le Parc Astérix, nos promenades sur les magnifiques plages d’Algarve, le présenter aux gens que j’aime en sont certainement. Célébrer nos 1 an ensemble, ce qui n’était pas forcément significatif pour lui car il en a vécu bien d’autres, pour moi, tu le sais, c’était un moment très spécial.
Et surtout, avec lui je me sens en sécurité. Ce n’est pas souvent dans ma vie que ce sentiment de sécurité a été motivé par quelqu’un d’autre que moi-même. Il prend soin de moi Papa, il m’achète des fleurs, me fait à manger, m’offre des cadeaux, me fait découvrir de nouvelles choses, et ce n’est pas forcément quelque chose que j’ai l’impression d’avoir connu dans ce contexte. Tu sais que j’ai souvent plus pris soin des autres qu’ils ont pris soin de moi. Ça serait mentir que de dire que j’ai manqué de soin dans ma vie : Quand il n’était pas donné par certaines personnes, toi y compris, il y avait toujours quelqu’un d’autre pour prendre le relai. Mais c’est tellement agréable de ne pas avoir à le demander, à l’espérer, et que ce soit juste là, parce qu’il a envie que ça le soit. Parfois, j’ai l’impression qu’il me serre si fort, que ça recole certains morceaux brisés par d’autres.
Il y a eu tellement d’autres jolis moments cette année, Papa. Il y a eu mon séjour à Séville ou j’avais terriblement besoin de me retrouver avec moi-même. Il y a eu la Croatie et ces 10 jours avec ma PEF qui ont apporté tant de chaleur sur ma peau et dans cœur. Il y a eu notre concert de Taylor Swift, 13 ans après le premier. Il y a eu tous ces weekends dans le sud, où le soleil du midi a réchauffé mon cœur parisien qui en manquait terriblement.
Il y a eu l’annonce qu’un joli petit bebe allait pointer le bout de son nez et que j’allais avoir l’honneur d’être celle qui aiderait à le guider jusqu’à la lumière. On se l’était promis, alors ça n'était pas tant une surprise, mais c’est si beau de voir qu’une promesse faite il y a tant de décennies peut être tenue, car elle est voulue. Je ne retournerai sans doute pas la faveur, mais je vais prendre ce rôle comme l’un des plus important de ma vie. Quoi qu’il arrive, j’aurai avant tout été une marraine, en plus d’être une fille, une sœur, une filleule, et une amie.
Il y a eu tous ces jolis weekends parisiens, avec mes neveux, Dada, Axel, Maman, Marraine & Parrain, Julien, Marjo & Diego et tous les autres. Je te l’ai déjà dit, mais je le ressens encore plus après chacun de ces weekends : Le fait d’avoir réussi à créer ici un « Safe Heaven », un refuge pour que les gens que j’aime viennent s’y sentir si bien, s’y ressourcent, s’y rechargent, pour qu’on y passe ensemble des moments si marquants, ça a tellement d’importance.
Mais Papa, ça serait mentir que de dire que cette très jolie année n’a pas été semée d’embuches. Ce ressenti serein est tout récent, quelques semaines au plus, il est encore fragile, et le chemin pour y arriver n’a pas été de tout repos.
Il y a d’abord eu, tu le sais car c’est toi qui lui as ouvert la porte, la perte de Tonton, ton frère. Cette perte a été trop rapide, trop violente, elle est arrivée à un moment où personne n’y était préparé, bien qu’on ne soit jamais préparé à tout ça. Alors j’ai le recul ou la croyance suffisante pour réussir à me convaincre que c’était mieux pour tout le monde, mais ça reste très difficile à encaisser. S’il ça l’a été pour moi, je ne peux qu’imaginer à quel point ça l’a été, et ça l’est encore, pour son entourage plus proche. Quand j’ai posé un cierge sur son cercueil, comme à chaque funérailles depuis ton grand départ (déjà tellement trop nombreux) je lui ai demandé de te faire un bisou. J’espère que tu l’as entendu. Je sais que tu étais au fond de l’église à nous donner à tous la force de traverser ce moment sans nous effondrer. Je sais aussi que tu as séché nos larmes quand nous n’avons pas réussi à ne pas le faire. Certaines de ces larmes étaient aussi pour toi, tu le sais.
Il y a eu tant d’autres moments difficiles Papa. Je sais que tes mains étaient posées sur mon dos dans chacun d’entre eux, je les ai sentis. Il y a eu ces moments où j’ai cru perdre des gens que j’aime profondément. A commencer par ton fils, ou celui qui est, depuis ton départ, la plus jolie figure paternelle que j’aurai pu imaginer avoir. S’il te plait Papa, ne l’appelle pas tout de suite à te rejoindre. Je sais que malgré le fait que vous soyez tous les deux fondamentalement différents, vous serez amis là-haut, si ce n’est que parce qu’à travers votre amour pour Maman. Mais je ne suis pas encore prête à cette nouvelle perte, trop proche de la tienne, alors continue à le protéger, comme tu le fais si bien depuis ces dernières années.
Le plus dur cette année Papa, ça été que ceux que j’aime ne puissent pas être aussi heureux que moi. Tu sais que si je pouvais arracher un morceau de mon bonheur pour leur en donner un peu à tous, je le ferai sans hésiter. J’en ai assez pour tout le monde, je crois.
Nous avons perdu d’autres personnes, et des relations si importantes se sont éteintes, marquant un point final à certains équilibres pourtant si bien installés. Les trois constantes de ma vie ont eu une année si difficile, et je ne peux rien faire de plus pour guérir leurs maux, je crois. J’aimerai tellement que les 3 femmes avec qui je ne suis pas reliée par le sang mais qui vivent en moi comme si c’était le cas n’aient pas à traverser ce qu’elles traversent. Mais je n’ai pas ce pouvoir apparemment, donc je continue à faire tout ce que je peux pour rendre le fardeau moins lourds. J’espère que je réussi un peu, parfois. J’espère que ça suffit.
Mais malgré tout ça Papa, ça va, bien. Très bien. Je sais qui je suis, ou je veux aller, et comment, et j’arrive à prendre le recul nécessaire pour obtenir mon propre bonheur sans qu’il passe forcément par celui d’autrui, enfin je crois.
Tu me connais Papa, jamais à l’aise dans les moments de bonheur, toujours à attendre que l’épée de Damoclès me tombe irrémédiablement dessus. Je suis un peu inquiète que ce moment de sérénité ne soit que l’annonce de moments beaucoup plus durs à venir. Mais je m’accroche, autant que je le peux, au fait que peut-être pas. Peut-être que le bonheur va durer, un peu, encore un peu plus. Peut-être qu’il n’est pas annonciateur d’une tornade qui aura eu besoin de tant de calme avant pour s’y préparer. Nous verrons l’année prochaine, j’imagine.
J’espère que tu vas bien. Que tu as toi aussi son siège préfère dans ton bar là-haut. Tu me raconteras quand je viendrais te rejoindre, mais pas tout de suite s’il te plait. J’ai encore plein de bonheur à vivre ici.
Je t’aime.
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Marc 4:26-34
L'arbuste produit de grosses branches pour que les oiseaux puissent s'y abriter
Oiseaux dans un verger,
Peint par James Hautman (né en 1964),
Peint en 2011,
Huile sur toile
© Les Frères Hautman
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Je pleure
Je pleure des grosses larmes de crocodile
Je veux pas laisser ma maison
Je veux pas laisser ma maman
Mon papa
Mon frère
Mon poticha
Je veux pas tout laisser
Je veux partir mais sans tout laisser, j'aimerais pouvoir tout emmener avec moi
Je veux pas avoir à leur dire au revoir en sachant qu'on ne se verra pas pendant de très longs mois/années
Je veux pas faire un câlin d'au revoir �� ma maman en imaginant que ça puisse être le dernier
Je veux pas déménager sans eux
Je veux pouvoir les inviter à manger le dimanche midi
Je veux pouvoir appeler mon papa quand j'ai un problème avec ma voiture et en profiter pour passer un peu de temps avec lui et faire des blagues
Je veux pouvoir voir mon poticha devenir un vieux papi avec moi
Je veux continuer d'entretenir la bonne relation qui se construit depuis quelque temps maintenant avec mon frère
Je veux pouvoir encore voir le verger et le noyer
Voir encore les champs de blé vert danser dans la brise, les étoiles briller fort au-dessus de la bergerie et ces routes que j'ai tellement arpenté en vélo
Je veux pas je veux pas je veux pas
Je me sens démunie
J'aimerais garder tout cet amour
Pouvoir garder les gens que j'aime
Parce que j'ai encore tellement d'amour à distribuer et de souvenirs a créer
En ce moment je cogite beaucoup et j'ai vraiment peur de pas assez profiter de mes proches
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"Joan Crawford" and her "Necklace, brooch and Bracelet" by Verger & Frères for Boucheron in aquamarines and diamonds (circa 1935) presented in “A History of Jewellery: Bedazzled (part 8: Jewellery from 1950s, 60s and 70s)” by Beatriz Chadour-Sampson - International Jewellery Historian and Author - for the V&A Academy online, april 2024.
#conferences#inspirations bijoux#films#style#chapeau#aiguemarine#diamant#Crawford#Verger#Boucheron#ChadourSampson#V&AAcademy#Victoria&AlbertMuseum
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An Art Deco chinoiserie clock, circa 1925-1928 from Verger Frères for Charlton & Co. featuring the mastery of artist and jeweller, Vladimir Makovsky (1884-1966) who was born in Russia and later emigrated to Paris during the Russian Revolution. His unique technique in the art of inlay was in high demand as the rise in popularity of decorative objects in the chinoiserie style called for designs that incorporated Chinese lacquer and hard stone inlay. Different from “lacquer burgauté,” Makovsky perfected the technique of making miniature mosaics based on Chinese lacquer, hardstone and mother-of-pearl inlays of the 18th and 19th centuries, Islamic friezes and miniatures.
This ornamental clock depicts a sailing Chinese dragon with a background of land, sea, and clouds in variously patterned and shaded mother-of-pearl and lacquer.
via: Jewel du Jour blog
#Vladimir Makovsky#Art Deco#chinoiserie#clock#1920s#Verger Frères#Charlton & Co.#jeweller#Russian#craftsman#decorative arts#lacquer#inlay#mosaics#mother-of-pearl#dragon#clouds
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Retro Cuff in Rubies, Diamonds, Gold, and Platinum by Verger Frères for Chaumet, Paris, circa 1940.
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Printemps 1840 - Champs les Sims
3/3
[TW : sexisme]
Papa et mes frères ont bien pris le nouveau tournant que je veux donner au domaine. Cet érudit de Pierre Aimé s’est même lancé dans la lecture de livres d’œnologie qu’il a trouvé à la bibliothèque. De mon côté, je suis heureux de voir que Papa se repose sur moi et en profite pour se reposer. Cette année, pour ses quarante ans, son crâne s’est entièrement dégarni, à sa grande horreur et il a décidé de couper ces cheveux. Quelle dommage, lui qui avait toujours eu une si belle chevelure. Maman, quand à elle, a les cheveux de plus en plus gris. On commence à voir le poids des années et du dur travail sur eux.
Je crois que quand on est enfant, et malgré ce qui est arrivée à notre famille, on finit par s’imaginer que nos parents sont immortels et invulnérables, qu’ils seront toujours là. L’année où je suis devenu enfin un homme marié et responsable semble aussi correspondre à l’année où Dieu a décidé de me rappeler qu’un jour Il rappellera mes parents auprès de lui. Je dois l’accepter, c’est ainsi.
Nous en parlons beaucoup avec Eugénie, car ses parents à elle ne rajeunissent guère. De la même façon, l’idée de savoir enfin leur unique fille restante à l’abri du besoin les ont soulagés, et je les ai trouvés très fatigués durant la cérémonie. Ils se déplacent peu à vrai dire, et cela pour épargner leur santé. C’est ma chère épouse qui va toujours leur rendre visite. C’est une femme formidable qui a insisté pour que ma mère laisse tomber l’entretien du verger (d’autant plus que je prévois de l’agrandir) afin de se concentrer uniquement sur ses tâches domestiques.
Avec tout cela, je t’avoue ne pas m’être intéressé aux affaires du monde récemment, et pour être honnête, je suis un peu désenchanté par tous ces murmures qui parlent de république ici et là. On se prend toujours à y rêver, mais c’est oublier que notre cher roi n’est pas près de laisser quelqu’un brûler le trône où il a réussit, à force de magouilles, à poser ses royales fesses. Si le roi tient bien son pouvoir de Dieu, qu’est-ce qui nous fait croire que le peuple à une chance ?
Bien à toi mon oncle,
Ton neveu, André
#lebris#lebrisgens2#legacy challenge#decades challenge#history challenge#nohomechallenge#Sims 3#ts3#simblr
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le 18 novembre 1504 : pour la seconde fois, Anne de Bretagne est couronnée Reine de France à la basilique de St-Denis.
La défaite du 28 juillet 1488, infligée aux Bretons par Louis de La Trémoille, à la tête de l'armée française d'invasion, sonne le glas de l'indépendance bretonne. Par le traité signé au château du Verger, près d'Angers le 19 août, le duc François II s'engage, notamment, à ne pas marier ses filles (Anne et Isabeau) « sans l'avis et le consentement du Roi de France». François II meurt le 9 septembre 1488. Sa fille Anne, âgée de 12 ans, lui succède le 14 octobre avec le titre de duchesse de Bretagne.
Après le projet avorté, car contraire au traité du Verger, d'un mariage avec Maximilien d'Autriche, Anne épouse, le Roi de France Charles VIII. Le 2 décembre 1491. Le contrat de mariage stipule qu'ils se font réciproquement cession et donation de leurs droits sur la Bretagne ; que si Anne meure la première, le Roi de France devient automatiquement duc de Bretagne et la Bretagne est alors unie à la France. Si le Roi, meurt le premier, Anne reste duchesse de Bretagne, mais son fils aîné hérite du duché de Bretagne. Et s'il n'a pas de fils, au moment du décès de Charles VIII, la reine ne peut se remarier qu'avec le Roi suivant. Aucune mention n'est faite ni des enfants ni des privilèges de la Bretagne. Le 8 février 1492, a lieu, à Saint-Denis, le sacre et couronnement de la duchesse et reine. Des quatre enfants qu'ils auront, aucun ne survivra. Charles VIII, quant à lui, meurt le 7 avril 1498.
Pour assurer la paix de sa nation, Anne se lie avec le Roi Louis XII, le 8 janvier 1499, mais cette fois à Nantes, où résidait la cour des ducs, dans la chapelle du château ducal. Le contrat de mariage entre Louis XII et Anne de Bretagne ne constitue pas l'union de la Bretagne à la France, mais plus réellement une alliance entre deux pays, la Bretagne n'étant liée à la France que par un hommage simple et non pas un hommage lige. D'ailleurs, dans ce contrat, Louis XII reconnaît et garantit solennellement à la Bretagne le maintien de tous ses privilèges. Il est prévu pour l'avenir qu'à défaut d'héritier mâle, les droits se reportent sur le deuxième enfant à naître. En effet, la Bretagne n'applique pas la loi salique, et une fille y succède avec les mêmes droits qu'un héritier mâle.
Ce rappel historique est important, car il explique la révolte des Bonnets Rouges sous Louis XV ; il explique pourquoi aujourd'hui les autoroutes payantes s'arrêtent aux portes de la Bretagne.
C'est sous François Ier que s'effectue l'union véritable de la Bretagne à la France. En effet, du mariage de Louis XII et d'Anne de Bretagne, naissent deux filles, Claude Renée. Après bien des péripéties, la reine Anne doit consentir au mariage de Claude avec François, duc d'Angoulême et héritier du trône de France, mariage célébré le 18 mai 1514. C'est dès cette année-là que le duc d'Angoulême montre sa volonté d'unir définitivement la Bretagne à la France.
Le 27 octobre 1514, Louis XII concède l'administration du duché breton, lequel appartient à sa fille Claude, à François d'Angoulême. Toutefois, il préserve les droits de sa seconde fille, Renée de France. Le 18 novembre 1514, François obtient d'être déclaré duc de Bretagne. Les événements se précipitent quand Louis XII meurt le 1er janvier 1515, laissant le trône au duc d'Angoulême, qui devient alors François Ier.
Le 22 avril 1515, le nouveau Roi obtient de sa femme le don du duché de Bretagne en usufruit, et le 28 juin 1515, pour éviter dit-il, « que le duché ne tombe aux mains de prince ou seigneur étranger » il se voit attribuer le duché à perpétuité. Le 6 août 1532, un traité a été conclu au parlement de Bretagne : la Bretagne est unie et jointe à perpétuité à la France. Il ne doit plus y avoir de guerres, de désunions ou d'inimitié entre les deux pays. François, le Dauphin de France est fait duc et prince de Bretagne, à Rennes le 13 août 1532 par Yves Mahyeuc, mais il ne gouvernera jamais le duché le Roi François 1er en ayant l'usufruit jusqu'à sa mort. A sa mort, c'est son frère, le futur Henri II, qui reçoit le titre de duc de Bretagne.
Mais la Bretagne entend cependant conserver ses droits et ses libertés. A la demande des états, le Roi, par l'édit du Plessis-Massé promulgué au mois de septembre 1532, accorde à la Bretagne le maintien de ses privilèges concernant quatre domaines particuliers :
concernant les finances, le Roi promet que, comme au temps des ducs, aucun impôt ne pourra être perçu en Bretagne sans le consentement des états. Il ajoute que l'attribution du produit de certains impôts sera réservée exclusivement à la Bretagne ;
sur le plan militaire, les Bretons auront le droit de ne pas faire de service militaire hors de Bretagne ;
la justice, quant à elle, sera « entretenue en la forme et la manière accoutumée », et les Bretons ne pourront être « tirés hors » pour être jugés par d'autres tribunaux que ceux de la province ;
enfin dans le domaine religieux le Roi assure de ne nommer aux bénéfices ecclésiastiques de la province que des Bretons, exception faite des personnes distinguées de sa cour. Nul changement ne pourra être apporté dans la législation, les institutions, les coutumes, sans le consentement des états de Bretagne, le Roi s'y engage personnellement.
Cette union ne provoque pas de grands bouleversements économiques. En effet, bien avant le traité, la Bretagne est déjà un pays riche. Le XVe siècle constitue l'âge d'or de la Bretagne, qui est alors le pays le plus riche d'Europe. En matière de commerce, les nombreux ports attirent depuis des siècles marins et trafiquants de tous les horizons. La Bretagne entretient aussi un important trafic commercial avec la Hanse et la Galice. Elle y a des comptoirs florissants, exporte ses toiles et le fameux sel de Guérande.
Il n'y a pas non plus de conséquences sociales particulières, l'art, la langue et les mœurs ont déjà traversé les frontières. Il n'y a donc pas de réels bouleversements économiques et sociaux suite au traité de 1532. Et la France ne veut quant à elle s'unir à la Bretagne que pour des raisons politiques. Convoitée par de nombreux pays, en particulier la toute proche Angleterre, la Bretagne est unie à la France dans le seul but d'agrandir le territoire et d'éviter qu'elle ne tombe aux mains d'autrui.
En 1790, sous la Révolution, le traité qui unit la Bretagne à la France est annulé, dans son fond et dans sa forme, par le nivellement des provinces. Les états de Bretagne supprimés, les députés renoncent, sans pourtant en être habilités, à ce traité. Comme toutes les provinces de France, la Bretagne est divisée en départements : le Finistère et le Morbihan, les Côtes-du-Nord (actuelles Côtes-d'Armor), l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique.
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Le Lot - I/III
Le Lot, frère du Tarn, tous deux nés loin à l'est, tous deux suivant le même chemin, tous deux composés de rapides et de bouillons à l'instar du fleuve de la vie, tous deux se dirigeant de concert vers notre petite nerveuse et redoutable Garonne née dans le massif de la Maladeta ou Monts Maudits, c'est dire ! au voisinage périlleux qui, si elle l'avait voulu lanturlu ... mais ceci est une autre histoire.
Le Lot donc, ou plutôt l'Olt, qui en voit des paysages tout au long de son interminable périple, agrémenté de nombreux méandres qui en allonge le trajet, depuis les tourbières des hauteurs du Mont Lozère jusqu'à la plaine d'Aquitaine.
Il longe le parc régional de l'Aubrac, traverse les grands causses au relief verdoyant du Massif Central par des gorges profondes, puis les causses du Quercy par la vallée encaissée où il lutta contre le roi d'Angleterre Édouard I à ce qu'en dit duc d'Aquitaine ! Puis sinueux, tortueux, il emprunte la vallée très profonde du Lot creusée dans le plateau des causses où il s'écoule à travers les défilés, dans des bassins, le long des terrasses soutenues par des murets de pierres sèches, patrie des vergers. Il suit les terrains caillouteux de la vallée et les terrains calcaires des plateaux, accueillant les vignobles de Cahors.
Passant le pont Valentré ou pont du Diable, il doit payer son écot au diablotin pour continuer sans tumulte, car il surveille toujours, le Diable, ayant des comptes à régler. La construction du pont en s'éternisant sur plus d'un demi-siècle (commencé en 1308 et achevé en 1378), fit naître la légende que chaque Cadurcien (habitant de Cahors) se plaît à raconter : exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d'œuvre signa un pacte avec le diable. Selon les termes de ce contrat, Satan mettra tout son savoir-faire au service de la construction et s'il exécute tous les ordres, le maître d’œuvre lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, le malheureux demande au diable d'aller chercher de l'eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible. Satan revient naturellement bredouille et perd son marché, l'exercice étant impossible. Décidé à se venger, ce démon envoya chaque nuit un diablotin pour desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du Diable, remise en place la veille par les maçons. En 1879 lors de la restauration du pont, l'architecte Paul Gout fait apposer dans l'emplacement vide, une pierre sculptée à l'effigie d'un diablotin. Ainsi, à chaque fois que le Diable vérifie si le pont est bien inachevé, il se fourvoie en pensant que c'est l'un des siens qui démantèle le pont.
à suivre...
Floflo
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L’Université au Moyen-âge
PARTIE 1 : FONCTIONNEMENT ET ORIGINES DES UNIVERSITÉS
Loin d’être une nouveauté dans nos sociétés contemporaines, les premières universités apparurent au XIII è siècle. À cette époque, le mot université avait un sens bien différent d’aujourd’hui. C’est l’évolution à travers les siècles qui lui a donné le sens actuel.
C’est cette évolution que propose ici cet article, tant celle de l’institution que celle de ses étudiants et leur mode de vie.
Pour débuter, voyons comment est né ce lieu de haut savoir ; d’où il tient son nom ; comment la fonction de recteur est apparue et qui était cet homme au Moyen-âge ; et enfin, ce qu’étaient les concepts de faculté, baccalauréat et de doctorat.
1.1- Les origines de l’université
Au départ, le mot Université avait le sens de « corporation », d’ « association » et de « confrérie ». Son étymologie est d’origine latine, c’est-à-dire « universitas », et il était courant dans le langage juridique de l’époque. Il s’est fixé par le nom de sa propre chartre : Universitas magistrorum et scolarium[1].
Il y avait deux types d’université : la première forme était une fédération d’écoles qui étaient regroupées et où les maîtres exerçaient leur autorité de façon pleine et entière – c’est la forme qui nous est parvenue. L’enseignement se faisait dans des cloîtres ou encore dans des salles qui étaient louées, et les étudiants suivaient leurs cours assis sur des bottes de foin.
Le second modèle constituait un regroupement d’étudiants – qui représente l’étymologie « pure » du mot université – telle que l’université de Bologne, où les étudiants se regroupèrent afin d’assurer leur défense et recruter des professeurs.
À ses débuts, l’université est donc uniquement un concept qui induit un sentiment de solidarité et de sécurité qui se transforma, au gré du temps, en institution incontournable.
Vers 1208, on fait le projet de regrouper ces écoles, et des lettres pontificales en font mention. Cependant, cela ne se fit pas sans heurts, puisque des conflits éclatèrent en 1212 et 1213 ; puis de nouveau en 1219 à 1225. Afin de faire cesser ces troubles dont le Moyen-âge de Philippe-Auguste n’avait vraiment pas besoin, le Pape Grégoire IX promulgua la Magna Carta ou « Grande Chartre » de l’université le 13 avril 1231[2]. Cette bulle pontificale – le pendant médiéval d’un texte législatif actuel qui a foi de Loi – fait la revue des différentes obligations de l’université, des maîtres et des étudiants qui la composent, dans l’espoir où ces spécifications feraient baisser la pression déjà inquiétante pour le Pape qui fait bien sentir ces préoccupations lorsqu’il écrit :
« (…) C’est pourquoi, ayant considéré attentivement les problèmes qu’on nous a soumis à propos de la discorde née à l’instigation du Diable et qui trouble gravement les études, assistés du Conseil de mes frères, nous avons pensé qu’il était préférable de les résoudre par un règlement sage plutôt que par une décision judiciaire. »
Dans cette bulle, le Pape décide que ce sera le Chancelier de Paris qui représentera l’Université de Paris et ses étudiants. Il devra prêter serment devant l’Évêque et ses maîtres lorsque convoqué et il représentera l’institution parisienne ainsi que ses étudiants. L’une de ses tâche – et non la moindre – sera
« D’accorder la licence d’enseignement qu’à des hommes dignes en fonction du lieu et du moment, selon le statut de la Cité ; l’honneur et le renom des facultés et refusera aux indignes ce privilège – toute considération de personne ou d’origine étant écarté ».
Les maîtres de théologie et de décret, quant à eux, devront prêter serment en public avant de commencer à enseigner, et jurer de
« porter fidèlement témoignage sur les choses susdites ».
Le chancelier aura aussi pour fonction d’instiguer une règlementation concernant
« Les méthodes et horaires des leçons, des discussions sur la tenue souhaitée ; sur les cérémonies funéraires ; sur les bacheliers ; sur qui doit donner la leçon ; à quelle heure et quels auteurs choisir ; sur la taxation des loyers et l’interdiction de certaines maisons ; sur le pouvoir de châtier comme il le faut ceux qui se rebellent contre ces constitutions ou règlements en les excluant ».
En terminant, le Pape fait mention de l’interdiction du port des armes pour les étudiants, ainsi que toute jouissance ou privilèges – tant pour les maîtres que pour les étudiants – sans la fréquentation préalable de l’université. La bulle nous dit que :
« (…) Si quelqu’un ose attenter [à la règlementation], qu’il sache qu’il encourra l’indignation du Dieu Tout Puissant et des Bienheureux Pierre et Paul apôtres ».
Afin d’avoir une idée du développement des universités dans l’Occident chrétien, voici quelques informations d’intérêt.
Au XIIIe siècle, seuls quelques centres scolaires sont considérés comme universités, tels que Bologne[1], Montpelier, Paris[2] et Oxford[3] ainsi que onze autres réparties principalement en France et en Italie. Cependant, déjà au début du XVI e siècle, une soixantaine parsemaient tout l’Occident chrétien. Ces Universités faisaient l’objet de création volontaires de la part de Princes des villes[4]. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, malgré le temps des crises aux XIVè et XVè siècles qui équivalut à une baisse démographique importante, la population estudiantine augmenta considérablement. Vers 1400, à titre d’exemple, l’Université de Paris comptait 4 000 étudiants. Vers 1450, Oxford et Cambridge en Angleterre en comptait respectivement 1 700 et 1 300.
1.2- Le fonctionnement de l’Université
C’est l’université de Paris qui se prête le mieux à l’étude de l’évolution du volet pédagogique de l’université.
Tout d’abord, l’université de Paris comptait quatre facultés : les arts, le droit canon, la médecine et la théologie. Chacune d’elle était dirigée par les professeurs titulaires et un doyen était à leur tête. Maîtres et étudiants se regroupaient selon leur lieu d’origine dans des regroupements appelés… nation. Il y en avait également quatre : la Française ; la Picardie ; la Normande et l’Anglaise. C’est un procureur qui dirige chaque nation. Ils assistent le Recteur qui lui, est à la tête uniquement de la faculté des arts, et c’est grâce à la popularité de cette dernière faculté que l’homme à sa tête s’imposera comme patron de l’université entière – comme c’est le cas de nos jours.
À Oxford, cependant, il n’y aura pas de recteur unique. Ce sera effectivement le travail d’un chancelier qui sera choisi par ses collègues. À Bologne la situation est un peu différente : les professeurs ne feront pas partie de l’université, car la corporation ne regroupera que des étudiants. Les professeurs, en ce qui les concernent, choisiront plutôt de former le collège des docteurs qui servira de corporation. Celles-ci s’appuieront sur trois privilèges : l’autonomie juridictionnelle – c’est-à-dire qu’elles pourront avoir recours au Pape en cas de conflit – le droit de grève et de sécession et, pour finir le monopole d’attribution des grades universitaires.
Au Moyen-âge, les universités n’étaient pas seulement des établissements d’enseignement supérieurs. Elles pouvaient, dans certains cas, offrir l’enseignement primaire et secondaire[5] ou encore si elles ne les dispensait pas directement, du moins en étaient-elles responsables.
La durée de l’enseignement variait d’une faculté à l’autre : pour les arts – qui étaient un prérequis pour intégrer les autres facultés[6] – on y avait accès dès l’âge de 14 ans et on y passait six ans. Deux étapes parsemaient le cursus : premièrement le baccalauréat (qui durait deux ans) et deuxièmement le doctorat.
La médecine et le Droit ne pouvaient être accessibles qu’à l’âge de 20 à 25 ans et l’étudiant qui allait au bout de sa formation pouvait y passer six ans, temps au terme duquel il obtenait une licence ou un doctorat. La maîtrise de la faculté des arts était obligatoire pour y accéder. Quant à la théologie, elle exigeait de très longues études : l’étudiant devait y passer huit ans et être âgé au minimum de 35 ans pour y être admis. Le doctorat de la faculté des arts était obligatoire, et la durée des études était de 15 à 16 ans.
Pour conclure cette partie, l’université médiévale, née à priori d’un sentiment de solidarité commun aux étudiants est devenue une institution d’enseignement hautement hiérarchisée – dans laquelle chacun gardait ses droits – et parrainée par l’Église. Déjà, à cette époque il existait des termes qui de nos jours nous sont encore très familiers : doctorats, licences, maîtrises, recteurs, doyens, etc. Ces termes datent de plus d’un millénaire et leurs définitions n’ont presque pas changé au fil du temps.
Mais tout ceci n’est qu’un aspect de l’université médiévale, c’est-à-dire les origines et le fonctionnement. Mais quelles étaient les habitudes de vie et les contraintes que subissaient les étudiants ? C’est ce que nous verrons dans cette seconde partie.
PARTIE II : HABITUDES ET CONTRAINTES CHEZ LES ÉTUDIANTS MÉDIÉVAUX
Pour être admis dans une université médiévale, un étudiant devait faire des études primaires ; il lui fallait parfois s’exiler et payer des frais d’études. Peu de changements depuis cette époque, vous diront les étudiants actuels. Cependant, quelques différences existaient avec notre époque.
Dans cette seconde partie nous verront comment se passait l’inscription des étudiants ; quels impératifs ils devaient assurer et comment se déroulaient les examens. Nous ferons également un bref portrait du mode de leur mode de vie, et nous essaieront de comprendre qui ils étaient.
2.1- Les prérequis
Monsieur Jacques VERGER, une sommité dans l’Histoire médiévale, lors d’un colloque auquel nous avons assisté, avait défini l’université comme étant « un lieu pour acquérir, au prix d’un travail plutôt technique, une compétence intellectuelle dans des disciplines précises, sanctionnées par des grades universellement reconnus et permettant d’espérer, par la suite, de bons emplois ecclésiastiques d’une part, ou civils d’autre part ».
En théorie, les universités étaient ouvertes à tous. Cependant – et cela n’a pas changé au gré du temps – l’admission était déterminée par plusieurs facteurs : premièrement, les coûts, puisque les plus pauvres étaient écartés, à moins d’obtenir certains privilèges, comme des bénéfices ecclésiastiques. Certains ont même dû quitter, puisque n’ayant pas pu s’acquitter des droits universitaires.
La plupart des étudiants étaient issus de la classe moyenne (c’est-à-dire les grands laboureurs, les marchands d’officiers, la petite noblesse, etc.) et non de la grande noblesse tel que le véhicule la croyance populaire. Celle-ci n’apparût qu’à l’époque Moderne (1453 – 1815) et plus précisément aux XVIe et XVIIe siècle.
Afin d’être autorisé à fréquenter l’université, il fallait que l’étudiant ait accompli des études primaires, c’est-à-dire l’apprentissage de la grammaire latine. Il y avait, selon la Règlementation, deux façons d’y parvenir : engager un précepteur privé ou fréquenter une école. Ce qui par ailleurs n’est pas très différent de nos jours où un étudiant peut se faire instruire à la maison, en suivant un programme scolaire ébauché par le Ministère de l’Éducation au Québec, mais pouvant aussi être enseigné par un membre de la famille, des parents, ou encore un enseignant privé choisi par ceux-ci ; ou encore il peut fréquenter une école reconnue par le Ministère menant à l’obtention d’un diplôme d’étude collégiales (générales ou professionnelles) qui sera un prérequis pour faire une demande d’admission dans une université.
2.2- Le choix d’une université : comment le déterminait-on ?
Les étudiants médiévaux, comme c’est le cas chez nos contemporains, provenaient donc de milieux scolaires fort disparates et différents.
De façon générale, le choix d’une université n’était nullement subordonné à la réputation de cette dernière. Souvent, le choix était déterminé par la proximité géographique. Rappelons ici que nous sommes à la fin du Moyen-âge, et cette période a été surnommé « le temps des crises »[7] : 1337 déclenchement de la Guerre de Cent ans entre la France et l’Angleterre ; 1447 la peste noire tua un tiers de la population occidentale ; dans les villes il y avait des révoltes de métiers, telle que la révolte des Ciompis ou des révoltes contre la taxation exagérée des souverains, tel que la révolte des paysans à Londres de 1381 ; des bandes organisées autrefois fidèle au souverain mais se sentant trahies se sont mises à piller, voler, attaquer et tuer – citons la Ste-Vehme en Allemagne ou encore les Templiers en France ; etc. Il était donc hasardeux pour les étudiants d’entreprendre de longs voyages dans ces conditions. De plus, en choisissant l’université la plus proche, on réduisait également les coûts.
Les princes étaient responsables de l’établissement des universités dans leurs villes. Ils assuraient des postes aux gradués des établissements qu’ils parrainaient.
III- ÉTUDES ET PROGRAMMES ACADÉMIQUES
Tel que nous l’avons vu dans la première partie de cet article, certaines études, comme par exemple la théologie étaient très longues. Mais pourquoi? Cela s’explique par le fait que l’étudiant médiéval n’avait pas de livres – rappelons que les livres ne sont apparus qu’après l’impression de la Bible de Gutenberg (1455) puisqu’avant cette date tout était écrit à la main et c’était des moines qui retranscrivaient tout – et il devait mémoriser la matière au fur et à mesure qu’elle était transmise. Pour ce faire, les cours étaient refaits et refaits et les textes étaient relus ad nauseam. Trois étapes étaient nécessaires dans l’apprentissage : premièrement, la lecture dite ordinaire de la part du professeur tandis que l’étudiant restait passif en l’écoutant. Des commentaires étaient également passés afin de s’assurer d’une bonne compréhension. Cette étape était appelée lectio et elle se développait en quaestro. En second lieu, il y avait la lecture extraordinaire qui était faite par l’étudiant. Ce dernier analysait profondément le texte. Cette étape était, quant à elle, appelée determinatio. Suite à celle-ci, l’étudiant cessait d’être passif pour prendre une part active dans la leçon. La troisième étape était la disputatio ou « dispute » en français qui a légué à notre époque le concept d’Ateliers dans le cadre de Maîtrise ou de doctorats : les étudiants réunis dans une même salle avec leur enseignant discutent d’un texte donné alors que ce dernier en évaluent leur compréhension.
3.1- Le cursus scolaire
Les matières enseignées étaient la théologie scholastique, le droit romain et la philosophie aristotélicienne[8]. Les examens étaient très règlementés. Suivons le cheminement d’un étudiant qui serait diplômé à la Faculté des Arts de l’Université de Paris au XIIIe siècle. Il y avait plusieurs étapes.
Le premier examen s’apparentait au determinatio, au terme duquel l’étudiant devenait bachelier. Mais avant cela, il y avait deux étapes préalables : tout d’abord, l’étudiant devait soutenir un débat avec son professeur – et cela se déroulait généralement au mois de décembre avant le Carême. Ensuite, il devait passer le baccalariandorum pendant lequel il répondait aux questions d’un jury constitué de professeurs, afin de prouver qu’il connaissait bien les éléments appris pendant son cursus scolaire. Une fois cette étape passée, notre étudiant devait enseigner une série de cours afin de prouver qu’il était en mesure de poursuivre son cheminement.
Le second examen conduisait au doctorat. Il incluait plusieurs phases, dont la plus importante consistait en une série de commentaires de textes suivis de réponses données devant jury composé de quatre professeurs et présidé par un chancelier. Si l’étudiant avait passé ceci avec succès, il recevait une licence des mains de ce dernier au cours d’une cérémonie pendant laquelle il devait donner une conférence ou collatio[9]. Ce n’est que six mois plus tard qu’il devenait enfin docteur, au cours de l’inceptio, c’est-à-dire une leçon inaugurale suite à quoi il recevait les insignes propres à son grade.
Pour l’anecdote, la soutenance de thèse – maîtrise, certes, mais surtout au doctorat – se déroule encore de cette façon en 2019 dans les universités mondiales.
CONCLUSION
En définitive, les étudiants de l’époque médiévale devaient faire preuve d’un courage exceptionnel pour mener leurs études à bien. Bien entendu, ils jouissaient d’un statut privilégié, comme par exemple l’exemption d’impôts et de l’ost. Ils avaient également des obligations comme l’interdiction du port d’arme, le port de vêtements longs ; de la tonsure ; l’usage obligatoire du latin dans toute activité, etc. Pour beaucoup, les avantages étaient largement supérieurs aux désavantages – surtout en temps de guerre – et certains devenaient étudiants pour les mauvaises raisons, comme l’on peut s’en douter. Inutile de dire que leur cursus universitaire, dans bien des cas, était plutôt bref car ils en perdaient tout intérêt. Soulignons au passage que les vacances estudiantines débutaient à la fin du mois d’août pour se terminer au début du mois d’octobre.
L’université a été un bon moyen pour favoriser une certaine cohésion au sein des différents métiers. Cependant, elle fut également une source de monopoles en faveur du clergé, et certains condamnaient les abus de pouvoir qui en découlaient. On disait que cela favorisait une forte fermeture et des formes diverses de ségrégation.
L’université, avec le système judiciaire (façon de faire des enquêtes, d’interroger les suspects, de découvrir des indices et de faire des procès) et le fonctionnement de l’Église catholique romaine sont trois institutions qui nous fut transmis depuis le Moyen-âge et qui sont restées les mêmes qu’il y a plus de 1000 ans. Ce qui est exceptionnel lorsqu’on pense même le plus long système politique ou économique n’a jamais duré plus du dixième de cette durée.
Aujourd’hui encore, l’université demeure un pilier de notre société du XXIe siècle, et son héritage, quoique très biaisée à l’origine, nous a permis, de façon paradoxale, de nous affranchir de connaissances fantasques soutenues par la religion pour nous permettre véritablement d’entrer de plein pied dans un monde empirique soutenu par la science qui nous a permis, entre autre, de conquérir l’espace ; de vaincre de graves maladies qui au Moyen-âge a décimé plusieurs dizaines de millions de personnes ; et surtout, de rendre critique et élargir l’esprit de ceux qui ont fréquenté ou fréquentent actuellement ces institutions de grands savoir scientifique.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Nous nous excusons à nos lecteurs, mais nous avons dû faire une sérieuse entorse à nos principes historiographiques scientifiques concernant notre bibliographie. Nous devons donc une explication à nos lecteurs : lorsque nous avons écrit cet article, à l’automne 1997, il nous avait été demandé dans le cadre du nouveau site web du département d’Histoire de l’Université du Québec à Montréal, alors qu’en marge de notre baccalauréat en Histoire, nous avions commencé un certificat en études médiévales. À l’époque, notre bibliographie était complète et notre article, bourré de notes infrapaginales. Toutefois, le temps a passé, beaucoup de nos articles et travaux se sont perdus dans les méandres temporelles et nous n’y avons plus repensé… Jusqu’à ce que par hasard, nous tombions sur cet article qui a disparu du site de l’UQAM depuis bel lurette, mais qui avait survécu sur un sombre site que nous ne connaissions pas du tout. L’article y était, mais les notes infrapaginales avaient disparues, ainsi que la bibliographie. Néanmoins, nous avons décidé faire des captures d’écran du site web en question, puis nous avons ensuite tout recopié en laissant certains bouts tels qu’ils étaient, mais nous avons également réécrit une large part. Cependant, il nous faudrait refaire des recherches très importantes pour être en mesure de reconstituer la bibliographie complète ainsi que les notes infrapaginales, ce que nous ne sommes pas en mesure de faire ; d’autant plus que nous n’avons plus accès à la bibliothèque des sciences humaines de l’UQAM, là où la plupart de nos sources avaient été trouvées. Néanmoins, nous sommes en mesure de citer quelques sources qui ont été utilisées, mais nous pouvons également en avoir oublié quelques-unes. Notre rigueur méthodologique que nous a inculquée notre formation en Histoire n’est vraiment pas à l’aise avec cette entorse, mais en l’occurrence, ceci est une exception et saura le rester. Nous invitons les lecteurs à partager avec nous toute question ou interrogation inhérent à cet état de fait. Merci de votre compréhension.
FAVIER, Jean., Dictionnaire de la France médiévale, Paris, Ed. Fayard.
DEMURGER, Alain., Temps de crises, temps d’espoirs XIVe – XVe siècle, Paris, Ed. Seuil « Coll. Points Histoire »,
VERGER, Jacques., Les Universités au Moyen-âge, Paris, « Coll. PUF », 1973,
VERGER, Jacques., Histoire des Universités, Paris, « Coll. PUF », 1994.
[1] Bologne se trouve en Espagne
[2] Montpelier et Paris se trouvent respectivement dans le sud-Est et dans le Nord-Est de la France.
[3] Oxford se trouve en Grande-Bretagne – quoique ce nom est un anachronisme, car au Moyen-âge, au XIIIè siècle, cette ile est appelée « Angleterre » et compte plusieurs petits et grands royaumes.
[4] En Italie, surtout, les villes formaient des « États » qui possédaient tous les pouvoirs et étaient sous le joug d’hommes puissants (podestats) parfois des Seigneurs et parfois des évêques ou archevêques.
[5] Bien sûr, nous parlons ici du primaire et du secondaire qui est le cursus scolaire dispensé dans la province de Québec, au Canada, car en Europe, nous parlerions davantage du Cours préparatoire (équivalent de la première année au Québec) ; de cours élémentaire 1, 2 et 3 (équivalent de la 2e et 3e année primaire au Québec) ; de cours moyen 1 et 2 (4e et 5e année au Québec) ; de Collège secondaire 6, 5, 4 et 3 (sixième année primaire et secondaire 1, 2 et 3 au Québec) ; de Lycée 2e, 1re, et terminal (4e, 5e et cours collégial au Québec) .
[6] La popularité de la faculté des arts et le fait qu’elle était un prérequis pour être admis dans les autres facultés explique que de nos jours lorsqu’on parle de faculté des arts, cela inclus les sciences humaines, la linguistique, la philosophie, les études religieuses, le travail social, la criminologie, relations internationales, etc. Ce ne sont donc pas les arts telles qu’on se les imagine parfois, c’est-à-dire dessin, photographie, sculpture, etc.
[7] Alain DEMURGER, Temps de crises , temps d’espoirs XIVe – XVe siècle, Paris, Ed. Seuil « Coll Point Histoire » 1990.
[8] Il s’agit du système céleste tel que conceptualisé par le philosophe Aristote : selon ce dernier, les étoiles tournaient autour de la Terre, et dans ce système, la noirceur était un grand linceul géant dans lequel il y avait des trous par lesquels on pouvait voir de la lumière (les étoiles). Le soleil tournait autour des étoiles, et la Terre restait statique. C’est la croyance qu’aura le monde occidental jusqu’à Gallilée qui réfutera ce système, le qualifiant de « fantaisiste ». Mais il faudra attendre l’Époque Moderne pour que la science ne vienne briser les croyances aristotéliciennes.
[9] De nos jours, on appelle encore cela la collation des grades. Autre coutume qui a trouvé son chemin jusqu’à nous.
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