#un chamboul tout
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Finalement, on aime Ă quatre-vingt-dix ans comme Ă quinze, lâĂąge ne change rien. Câest la seule Ă©motion qui arrive toujours Ă tout chambouler. Peu importe le corps, les rides. Peu importe lâenveloppe, il nây a que le cĆur qui compte. Et tant quâil bat, il peut aussi vibrer. Serena Giuliano- (Un coup de soleil)
Bonne soirée chers amis ....
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L'heure du petit rafraichissement de l'aprĂšs-midi
Finalement, on aime Ă quatre-vingt-dix ans comme Ă quinze, lâĂąge ne change rien. Câest la seule Ă©motion qui arrive toujours Ă tout chambouler. Peu importe le corps, les rides. Peu importe lâenveloppe, il nây a que le cĆur qui compte. Et tant quâil bat, il peut aussi vibrer. Serena Giuliano- (Un coup de soleil)
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« En ce moment, beaucoup de choses vont bien et je prends le temps de vivre. Je garde cette paix intérieure, qui a été rude à capturer ces derniers temps. J'ai des proches incroyables, un chéri exceptionnel.
Au travail, tout va pour le mieux. La cohésion est à son paroxysme et je touche du bout des doigts, mon ultime souhait.
Malgré la maladie, nous restons soudés, plus que jamais dans la famille. Le soutien est le meilleur allié, en compagnie de l'amour familial.
Six ans d'amour, de partage, de communication, de fou rire et tant d'autres, et nous arrivons toujours Ă entretenir la flamme. Notre petit cocon.
J'en apprends tous les jours sur mes relations et de plus en plus, je suis fiĂšre de moi, de les laisser rentrer dans ma vie.
Je ne me laisse plus faire. Non. J'ai encore du mal Ă certains moments, mais la machine est lancĂ©e et je fais en sorte qu'elle ne s'arrïżœïżœte pas.
Il y aura toujours des hauts et des bas. Puis, tout peut chambouler d'ici quelques mois, semaines. MĂȘme bien avant. La vie est faite de succession de choses, bonnes comme mauvaises et je ne sais pas Ă quel moment chacune d'ĂȘtre elle vont arrivĂ©es. Ceci dit, mon chĂ©ri dit que je suis comme les chats, je retombe toujours sur mes pattes et je crois bien qu'il a raison.
© 24.11.2024
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Insécurités
Tu vas te rendre compte que je ne suis pas essentielle à ton monde,que tu n'as pas besoin de moi, que je prends trop de place. Mes émotions et ce que je ressens prennent trop de place. C'est un tourbillon constant de pensées envahissantes qui chamboule tout le reste. Et si tu t'en rendais compte ? Et si j'en étais pas capable ?
Abandon
Comme l'impression que quelque chose d'horrible va arriver. Que tu vas m'abandonner. J'ai confidence en toi, mais ma tĂȘte et mon cĆur, mes tripes, ont peur. L'impression de ne plus rien contrĂŽler. Comme si du jour au lendemain tu allais te rendre compte que je ne suis pas celle que tu veux.
Peurs
J'ai si peur de tout. Le monde me terrifie. Le fait de ne pas ĂȘtre avec toi me terrifie. L'avenir me terrifie.
Insécurités. Abandon. Peurs.
- 23.01.2024 -
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salut Pauline! je me demandais si tu avais quelques recommendations de poĂštes contemporain·es français·es/dâexpression française (mais pas quĂ©bĂ©cois·es)? cet Ă©tĂ© jâai lu le seul recueil dâAnne Marbrun Ă©ditĂ© ici et jâaimerais ouvrir mes horizons etc. je me suis dit que tu pouvais peut-ĂȘtre mâaider:) passe une belle journĂ©e/soirĂ©e!!
bonsoir ! alors jâai du mal Ă trouver des poĂštes francophones contemporains qui vraiment me chamboulent (difficile de faire mieux quâaragon et Ă©luard dans mon cĆur je suppose..!) mais jâaime beaucoup ce que fait anne lauricella - jâai notamment lu sĂšves et veines aux Ă©ditions isolatos, une sorte dâhybride entre journal intime et recueil de poĂšmes, principalement des extraits en pagaille, dont jâai soulignĂ© beaucoup, beaucoup de lignes ! jâavais aussi donnĂ© sa chance Ă kaddish pour un amour de karine tuil qui mĂȘme sâil ne mâa pas fait grand chose te convaincra peut-ĂȘtre ! en tout cas je note anne marbrun si tu me la conseilles et je te tiens au courant dĂšs que je trouve mon bonheur :-)
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Eté 1925 - Champs-les-Sims
3/6
Je dois te paraĂźtre un peu dure, mais n'y a t-il que moi et ClĂ©o pour nous vexer de nous trouver si bas dans la liste de ses centres d'intĂ©rĂȘts majeurs ?
Antoine me dit qu'on ne choisit pas ses parents, et que de toute façon, nous aurions pu tomber sur bien pire, mais tout de mĂȘme. Et mĂȘme davantage, nous ne choisissons pas, donc te pourraient-ils pas tolĂ©rer un petit effort ? J'ai la maigre consolation de savoir que Jean ne sera jamais ainsi avec nos enfants. Je voix bien que tu te ranges du cĂŽtĂ© de mon frĂšre et de mon cousin Ă son sujet d'ailleurs, mais que puis-je espĂ©rer de mieux de la solidaritĂ© masculine ?
J'ai parlĂ© de toi avec Ange, et il a Ă©tĂ© surpris que je l'ai Ă©voquĂ© dans notre Ă©change. Il a Ă©tĂ© curieux de savoir ce que tu avais Ă dire alors je lui ai montrĂ© le passage que tu as Ă©crit Ă ce sujet un jour oĂč il Ă©tait en visite. Je n'ai pas compris d'emblĂ©e pourquoi, mais il a beaucoup rit. Tant est si bien que Grand-MĂšre est venu lui demander si il existait un sujet convenable qui puisse susciter tant d'hilaritĂ©. Elle est allĂ©e bouder quand il lui a fait savoir que cela concernait ses "frĂ©quentations parisiennes". Bref, il m'a dit qu'il ne se trouvait pas lui-mĂȘme si fascinant et que si vous pensez les gens "de sa sorte" absents du Canada, c'est parce qu'ils n'ont pas pour habitude de le revendiquer en tout lieu et toute heure. Il a aussi remarquĂ© que tsi il semble Ă©vident que Hylewood n'abrite pas ce genre de cabaret, il pourrait fort bien en dĂ©gotter quelques uns bien dissimulĂ©s Ă Kingston". D'ailleurs, j'ai peut-ĂȘtre laissĂ© entendre qu'Ange "porte" sur lui sa diffĂ©rence et que chaque personne qui le croise le sait tout en acceptant cela chez lui. Ce n'est pas vrai. Chez moi ou mĂȘme dans cet Ă©change, nous sommes dans l'intimitĂ© de la famille alors je n'ai pas vraiment vu ce que cela impliquait de vous en parler sans dĂ©tour. Mais je sais aussi que mon cousin n'est pas Ă l'abri d'une descente de police un soir. J'ose Ă peine imaginer le scandale si le fils aĂźnĂ© de Chastel se retrouvait en cellule au milieu d'autres !
Transcription :
Constantin « Tu sais, je vais tâĂ©crire comme autrefois, autant que possible, et je reviendrai en France une fois lâan au moins. »
Adelphe « Et bien⊠je suis heureux de voir que ce changement ne te chamboule pas tant que cela. Jâavoue que je mâattendais Ă ce que tu rĂ©agisse autrement. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, ni mĂȘme le jeune premier qui a failli mourir de soif en Ăgypte Ă cause de son obstination, jâai eu bien le temps de peser le pour et le contre. Je mây suis prĂ©parĂ©. »
Adelphe « Mes excuses. Je ne comptais pas te materner. »
Constantin « Mais il est vrai quâAlbertine mâa fait la mĂȘme remarque. Elle mâa aussi dit que tu allais sans doute vouloir me parler, et elle avait raison. Je suis toujours autant impressionnĂ© de voir Ă quel point elle sait lire les autres alors que jâen suis presque incapable. »
Constantin « Par contre, elle ne mâa pas dit de quoi tu voulais me parler. Alors jâapprĂ©hende quelque peu. »
Adelphe « MĂȘme elle ne peut pas tout savoir. Je voulais simplement ĂȘtre sĂ»r que tu allais bien et que cette dĂ©cisions Ă©tait mĂ»rement rĂ©flĂ©chie. »
Constantin « Elle lâest. Nous en parlons depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ . Ce nâest pas que nous ne supportons plus cette maison ou ses occupants, mais que nous avons besoin de notre espace. Tout comme ArsinoĂ© dâailleurs. Si elle doit faire de cette maison la sienne, il serait sans doute bienvenu quâelle nây soit pas coincĂ©e avec notre gĂ©nĂ©ration vieillissante. »
Adelphe « Câest bien vrai. »
Constantin « Pourtant, tu vis chez ton fils. »
Adelphe « Aussi Ă©tonnant que cela soit, câest Ă sa demande. Et aussi parce que je nâai pas vraiment de biens propres, tu tâen souviens ? »
Constantin « Je ne comprendrai définitivement jamais rien à ces histoires. »
Adelphe « Ce nâest pas bien grave, tu ne manque pas grand-chose. Et jâapprĂ©cie de vivre avec Alexandre et Sylvette, dâautant plus que je vais pouvoir bientĂŽt rencontrer un nouveau petit-enfant. »
Constantin « Câest si Ă©trange de savoir que tu es grand-pĂšre depuis lâannĂ©e derniĂšre. Quand je pense Ă toi, je te vois toujours comme autrefois, quand nous Ă©tions enfants. »
Adelphe « Je mentirais si je te disais que je ne vois plus le petit garçon que tu Ă©tais. Et que cette Ă©poque me manque un peu. Des adultes pour sâoccuper de nous, pas de responsabilitĂ©sâŠÂ »
Constantin « Ma mÚre me manque Adelphe. »
Adelphe « Je sais Tintin, je sais. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Constantin Le Bris#Adelphe Barbois#Albertine Le Bris#Ange de Chastel#Marc-Antoine Le Bris#Cléopùtre Le Bris#Alexandre Barbois#Sylvette Norel
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" Little Little "
đ đČđ đČđ» đđ°đČÌđ»đČ : Solas.
đ„đČÌđđđșđČÌ : Trouvant refuge auprĂšs de Solas Ă Fort CĂ©leste, l'inquisitrice juge qu'il serait bon de passer un peu de temps avec celui-ci. Elle pense passer un agrĂ©able moment, sans se douter d'Ă quel point la prĂ©sence du jeune homme risque de la chambouler.
đđđČđżđđ¶đđđČđșđČđ»đ : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đœđđđđđ đđ đđđđ : đ,đđđ.
Musique : Little Little - Red Velvet.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
« Mon cĆur. »
Il murmure, l'expression soudain éclairée par mon arrivée. Je lui réponds dans un sourire.
Sa simple prĂ©sence me ravit, je m'Ă©tais attendue Ă le retrouver; nous deux, l'un face Ă l'autre, nos souvenirs emmĂȘlĂ©s, toutes nos discussions passĂ©es soudain ravivĂ©es sous la forme d'une complicitĂ© romantique, toutefois je dois avouer que je ne me suis toujours pas habituĂ©e Ă l'effet qu'il me fait. Solas me paraĂźt Ă la fois Ă ma merci et Ă des kilomĂštres de lĂ . Cela devrait me faire peur, instaurer une barriĂšre entre nous, cependant cela ne fait que m'attirer davantage Ă lui.
La porte menant au hall de Fort Céleste se referme sur mes pas. Elle me transmet l'impression que nous sommes seuls, si on en oublie la foule d'alliés perchées au dessus de nous sur deux étages. Le brouhaha des aristocrates m'est à présent inaudible, ils ont beau se penser discrets, j'entends la moindre de leur opinion concernant mes plus récentes décisions au sujet de l'inquisition. Et il faut dire qu'ils ne me ménagent pas j'en ai bien peur. J'ai besoin de me détendre, de penser à autre chose. Il fallait que je m'éloigne de toutes ces attentes, ces demandes, tous ces yeux de biches rivés en ma direction..
C'est ici que j'ai trouvĂ© refuge. Le coin intellectuel de Fort CĂ©leste, oĂč nos agents travaillent d'arrache-pied afin de nous donner les atouts nĂ©cessaires pour venir Ă bout de Corypheus et de son armĂ©e de dĂ©mons. Ce qui se situe en haut m'importe peu, je dois dire.
Pour l'instant tout ce que je vois c'est lui.
Solas.
« Comment allez-vous ? »
Tout en le questionnant, je m'assois. Il n'y a qu'un fauteuil âžșhormis le canapĂ© prĂšs des escaliersâžș je m'autorise Ă le monopoliser ce que Solas ne me reproche pas. Il s'est Ă©loignĂ© de la fresque pour me rejoindre, il zieute briĂšvement un parchemin sur la table dont il s'est saisi.
« Quelque peu exténué par nos récentes aventures, et vous ? »
« Un peu pareil.. »
Il arque un sourcil.
« Les... Les nobles de Val-Royeaux. » je confesse, plaquant mon coude contre la table et laissant ma joue reposer sur mon poing. « Ils m'en demandent beaucoup, je ne suis qu'une personne. »
« Ils ont d'hautes attentes. »
« Je crains de ne pouvoir les atteindre.. j'ai déjà tant de choses à gérer avec les Gardes de l'Ombre et les failles. Maintenant je dois écouter Joséphine et Vivienne me parler de la cour et de comment embellir Fort Céleste ? J'avais besoin d'une pause. »
« Je crains de ne pouvoir ĂȘtre une grande aide dans ce cas. »
« Je n'attends rien de vous, Solas rassurez-vous. J'avais... J'avais juste besoin de souffler. »
« Ici ? »
« OĂč d'autre ? » m'Ă©tonnĂ©-je.
Un brin de curiositĂ© me pique, mais je sais qu'il n'a pas d'idĂ©e en tĂȘte. Il a dĂ» penser que j'aurais prĂ©fĂ©rĂ© le jardin, mes appartements, voire le haut des murailles. Il est vrai que celles-ci offrent une vue splendide.
« Votre présence est la bienvenue, restez-donc ici le temps qu'il vous faudra. »
« Merci, Solas. » je réponds.
Il est devant moi, les paumes de ses mains plaquĂ©es sur la table et accompagnĂ© d'un fin rictus sur ses lĂšvres qui se veut tout sauf taquin. Il m'observe, je fais de mĂȘme.
Cette mĂȘme impression se saisit de moi, j'ai l'audace de penser qu'il m'est possible de l'atteindre. Nous partageons une connexion folle; elle se certifie par les baisers que nous avons Ă©changĂ©s, que ce soit dans son monde Ă lui, l'immatĂ©riel, voire sur le balcon au sommet de Fort CĂ©leste dans ma chambre. Je suis rĂ©confortĂ©e par la pensĂ©e que personne n'a encore vu cet aspect de lui. Il n'appartient qu'Ă moi. MalgrĂ© tout, il me paraĂźt tout aussi lointain. Solas est prĂ©sent physiquement, mais je ne saurai dire ce qui se trame dans son esprit. Je ne peux qu'ĂȘtre intriguĂ©e.
J'aimerais me saisir de sa main et m'ouvrir Ă lui afin qu'il s'ouvre Ă moi en retour.
Je désire bien plus que de simples baisers coupables.
Je suis toutefois contrainte de calmer mes ardeurs. Je ne saisis pas pourquoi sur le moment âžșla nouvelle de notre relation a dĂ©jĂ fait le tour de notre organisation, merci Sera, alors le fait que nous partagions un simple baiser dans un endroit publique ne devrait pas me gĂȘnerâžș mais ne peux qu'accepter. Je cĂšde et dĂ©tourne le regard.
« Vous continuez d'observer ces fresques. » constaté-je. « Ont-elles un sens ? »
Il se racle la gorge puis passe ses mains dans son dos. Son inconfort m'intrigue.
« J'y travaille. »
« Elles sont splendides. »
« TrĂšs. Son artiste devait ĂȘtre talentueux. » dit-il.
Fort Céleste était ainsi lorsque nous l'avons trouvé. Abandonné, il nous révéla ses secrets, nous accueillit à bras ouverts et malgré mes difficultés à comprendre la raison de son existence ainsi que de son immensité, j'essayai de l'apprécier tel quel. Un chùteau au fort caractÚre ayant surmonté vents et marées au sommet de cette montagne enneigée.. ça n'est pas tous les jours qu'il est donné de séjourner dans un tel lieu. Il frÎlerait le sacré.
Les fresques aux murs ne me parlent pas vraiment. Outre leur splendeur.
Ce que fait Solas Ă les observer tous les jours m'Ă©chappe, j'aurais bien trop envie de m'enfuir par la porte de sortie, direction l'extĂ©rieur histoire de prendre un bon bol d'air frais. Mais aprĂšs tout, ce cĂŽtĂ© mĂ©lancolique lui va bien. C'est tout Solas. Les vestiges du passĂ© ont une grande importance pour lui, notamment ses racines, c'en serait presque admirable si il n'Ă©tait pas autant sur la dĂ©fensive Ă ce propos. Cela fait partie de son charme j'imagine. C'est un elfe fier, puissant, il n'a pas honte de qui il est voire d'exprimer son point de vue dans n'importe quel type de situation. Cela doit ĂȘtre la raison pour laquelle ces fresques le passionnent autant, il me semble qu'elles ont une nature elfique.
J'avoue que ça ne m'intéresse pas tant que ça. Contrairement à Solas, je n'apporte pas une bien grande importance au passé. Encore une fois; ça n'est pas la raison de ma venue ici.
« Oh, tien. »
Soudain, la silhouette sur le mur attire mon attention.
Fronçant les sourcils, je la pointe du doigt. Solas me suit. Elle se situe prÚs de la porte de sortie, non pas celle menant au hall du chùteau mais aux murailles. J'y vois un homme à la silhouette sombre. Il me rappelle...
« Il vous ressemble. »
« Queá
ł »
Solas tousse contre son poing.
 « Vous trouvez ? »
« Je dis ça comme ça. » me rattrapé-je. « C'est juste.. oui, j'ai eu l'impression qu'il vous ressemblait. »
« Je suppose que je ne suis pas le seul elfe de la sorte à Férelden. Il n'est pas rare que certains traits soient partagés au fil des générations. »
J'acquiesce.
L'homme sur la fresque a une allure effrayante. La dague qu'il conserve prĂšs de lui y est pour beaucoup mais c'est davantage le fait qu'il a Ă©tĂ© peint dans des couleurs sombres qui me donne cette impression. Il est fait de noir, fondu dans l'obscuritĂ© tandis que la lame dont il est muni est blanche au possible. J'ai du mal Ă savoir si il la tient de face ou dans son dos. La chose principale qui me frappe est, en effet, sa ressemblance avec Solas. La mĂȘme droiture dans leur posture âžștĂ©moin d'une Ă©ducation aristocrate je supposeâžș ainsi que de traits droits, gĂ©omĂ©triques. Ils sont tout deux dotĂ©s d'une mĂąchoire taillĂ©e, d'un menton puissant; sur la fresque celui-ci est visible puisque la tĂȘte de l'homme est de profil.
NĂ©anmoins, cette ressemblance ne parvient pas Ă me convaincre autant qu'elle le devrait.
Je ne sais pas si la dague est une mĂ©taphore quant Ă la trahison, la tromperie fourberie ou un bien rĂ©el âžșsĂ»rement les deuxâžș, mais j'imagine mal Solas ainsi. J'en rirai presque. Cette silhouette et lui ne partagent qu'une chose; leur splendeur. Rien de plus.
Mon regard dérive du mur. Je le porte sur lui.
Solas m'observe dĂ©jĂ , un Ă©clat de surprise passe dans ses yeux. Je me pince les lĂšvres, penche la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©.
« Solas ? »
Il se reprend.
« Mon cĆur ? »
« Vous étiez perdu dans vos pensées ? »
« BriÚvement, ça ira. »
Il se reprend, plaque la paume de sa main sur la table et s'y tient.
Des parchemins sont laissés à l'abandon, certains sont tùchés par la cire de bougies. Il y en a deux sur le meuble. C'est un bazar. Je ne sais pas ce que Solas fait de tout ce savoir, la bibliothÚque de Fort Céleste semble le combler, c'est tant mieux, il a recueilli quelques documents dont une petite pile d'ouvrages sur le coin, ça se sent qu'elle a été utilisée. Je ne suis pas particuliÚrement intéressée par ce savoir. Il m'échappe, je le sais bien. Je préfÚre largement retourner regarder Solas. Et je crois qu'il s'en est aperçu.
Il esquisse un rictus gĂȘnĂ©, je fais pareil.
Au creux de ma poitrine, je sens mon cĆur se serrer. Contemplant Solas dans le blanc des yeux, consciente des sentiments romantique que je lui porte, je me trouve dans l'incapacitĂ© de l'ignorer. Nous ne sommes pas seuls, quelques yeux doivent ĂȘtres rivĂ©s sur nous, et peut-ĂȘtre mĂȘme davantage d'oreilles. Ils attendent de me voir m'affirmer, ou de succomber, qui sait. Toutefois, alors que je fais face Ă l'homme dont je me suis terriblement amoureuse, plus rien d'autre n'est apte Ă m'Ă©branler.
Lors de ce bref instant, de cette pause bien mérité, Corypheus quitte mon esprit, le destin de ce monde ne repose plus sur mes épaules. Je ne suis qu'une simple elfe éprise d'un des miens et, l'espace d'un maigre instant, la réalité m'échappe.
Enveloppée par l'enlace des songes, je ne peux que m'imaginer aux cÎtés de Solas.
Pour toujours.
Et Ă jamais.
Cela suffit à me combler. Quelques minutes passées auprÚs de lui et voilà que je me sens revivre, je ne ressens pas l'envie de me remettre au travail, loin de là , encore moins de faire face à l'armée d'aristocrates dans le hall sans Joséphine pour me superviser. L'envie d'aller de l'avant s'est emparée de moi. Je désire faire de mon mieux, survire. Sauver des innocents compte, toutefois ici je ne songe qu'à Solas.
Il est omniprĂ©sent dans mon esprit autant que dans mon cĆur. Il remplit son rĂŽle d'amant Ă la perfection.
De part sa simple présence, il m'épaule.
D'une simple conversation, il me redonne de la force.
Alors Ă©videment que je ne cesse de l'admirer, Ă©videment que mon cĆur s'emballe et que je tombe davantage amoureuse de lui âžșbien que cela me paraisse impossible : je l'aime dĂ©jĂ Ă la folieâžș. Je ne peux que lui sourire bĂȘtement. Si jamais je venais Ă lui faire part de mes sentiments, ici et maintenant, je...
Il lui faut du temps. Je me montrerai patiente.
Je me rĂ©gale de ces moments que nous partageons. Qu'ils soient Ă Fort CĂ©leste ou sur le champ de bataille je n'en rate pas une miette. MĂȘme si je dois avouer ĂȘtre particuliĂšrement friande de nos discussions ici. Cet endroit n'est pas particuliĂšrement agrĂ©able sachant que nous sommes surveillĂ©s, mais la piĂšce de cet Ă©tage n'appartient qu'Ă nous. C'est spĂ©cial Ă mes yeux.
Je suis lĂ , avec lui, et c'est tout ce qui compte.
Solas se penche dans ma direction. Il tend sa main et, délicatement, me touche la mùchoire. Le geste se veut délicat, il me caresse, ses yeux dans les miens. Je ne bouge pas. Figée sur le fauteuil, mes mains compressées contre mes cuisses, j'en ai le souffle court. Solas a un air curieux sur le visage. à nouveau, je le sens lointain. Mais son toucher me fait du bien.
Je ne saurai le décrire. Tout me paraßt flou alors qu'il est si proche, je me sens transportée ailleurs, à l'instar de notre voyage dans l'immatériel. Je me perds dans son regard. J'aimerais y périr. Ses beaux yeux bleu, son éclat féroce et à la fois mélancolique, cela ne me fait que l'admirer davantage. Plus il me touche, glissant la pulpe de ses doigts sur ma joue, et plus mes sens se détériorent. De légers fourmillements me parcourent le corps, de mes mains jusqu'à mes jambes. Je n'avais encore jamais ressenti ça. Je me demande si c'est pareil pour lui... Je me demande si il est autant affecté par ma présence que je suis par la sienne.
J'aime Ă croire que oui.
J'aime Ă croire que mes sentiments sont plus que partagĂ©s, et tant pis s'il reste muet Ă ce propos. De sa part, j'accepterai mĂȘme le plus muet des silences.
Ma main s'approche de la sienne, je la recouvre.
« Solas.. Jeâ »
Je suis incapable de finir.
Son regard s'adoucit, Solas plisse les yeux d'adoration et Ă©carte ses doigts de maniĂšre Ă ce que je puisse les entremĂȘler aux miens. Le geste est instinctif, je n'hĂ©site pas et accepte son invitation. Nos mains fusionnent, la chaleur de sa main se lie Ă la mienne, c'est merveilleux.
Mon cĆur est dans ma poitrine, je vais le vomir.
Cela ne fait pas longtemps que nous nous connaissons. Pourtant, il fait déjà partie de moi. Je l'ai dans la peau et ça m'en rend presque malade.
« Vhenan. »
Solas murmure. Il me paraßt autant chamboulé.
« Restons comme ça, s'il vous plaßt. »
Je l'aime. Je l'aime Ă la folie.
« Juste un instant de plus, Solas. Je vous en prie. »
Il hoche la tĂȘte. Un fin sourire courbe ses lĂšvres, de mĂȘme pour ses yeux, c'est soudain, son teint s'Ă©claire et son pouce me caresse la joue.
« TrÚs bien, vhenan, restons ainsi. »
Il fait de moi la femme la plus heureuse au monde. Le ciel pourrait bien nous tomber sur la tĂȘte...
#solas#solas x female lavellan#solas dragon age#solas x inquisitor#dragon age inquisition#solas x reader
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Samedi 1er juin 2024,
Je me souviens de toi. Tu me paraissais immense. Homme de soixante-et-onze ans aux signes d'Ăąge apparents. Des rides et des cheveux blancs. Une longue barbe. Tu cristallisais l'hiver en un faciĂšs, alliant le ciel et la neige. Pourtant, aucune preuve de faiblesse ne transparaissait. N'importe quel mot sortant de ta bouche semblait dĂ©cuplĂ© par ton savoir. Tu m'as parlĂ© de communisme, de tes Ćuvres architecturales. De ton fils. Je buvais tes paroles et ne refusais jamais ton vin, et encore moins tes cigarettes. Tu remplissais toujours mon verre, je finissais tes bouteilles. Mon cĆur dĂ©bordait de ta gĂ©nĂ©rositĂ©, affĂ»tĂ© par ta tendresse. Encore aujourd'hui, j'arrive Ă te trouver un air affable.
Que m'as-tu fait ? Ce soir-lĂ , qu'est-ce que Mehdi a mis dans mon verre ?
De ses yeux aussi, je me souviens. De grands yeux. Globuleux, certainement. Comme s'ils avaient beaucoup à regarder et à transmettre, incapables de tenir en place. Son expression me hante. Personne ne m'a observé avec tant de lubricité. Il y avait quelque chose de véritablement pervers dans sa façon de me sourire et m'observer.
Un an aprĂšs, j'ai lu Lolita. Peut-ĂȘtre que j'essayais de comprendre ce que tu pouvais voir chez moi. Je me suis projetĂ©e sur DolorĂšs. J'ai cru que je t'avais provoquĂ©, que c'Ă©tait ma faute. On me l'a souvent dit.
â
Lundi 3 juin 2024,
LâidĂ©e que les monstres possĂšdent un mĂȘme et rĂ©pugnant visage est fausse. Au contraire, ils ont lâair sympathiques. Ils le sont aussi. Le diable ne sĂ©duit pas en Ă©talant ses mauvais plans. Il sait prendre son temps et jouer de sa musique. Câest son charme, lâenvahisseur. Le dĂ©but de tout anĂ©antissement, la raison de finir par tout craindre.
Le mal est habile et rĂŽde sur les traits des anges. Ce nâest pas pour rien quâil est si divinement reprĂ©sentĂ©. Regarde le tableau de Cabanel. On aurait presque envie de se jeter dans ses bras, de le sentir tout entier. Lorsque je suis allĂ©e le voir lâan dernier, jâai de suite compris que Lucifer en personne pourrait me tenter, surtout avec une telle gueule.
CâĂ©tait pareil pour toi. Les vieillards sont souvent pardonnĂ©s pour leur lubricitĂ©. Je suppose que leur apparence fait serment de faiblesse, mais toi, tu ne mâas jamais paru inoffensif. Ă quinze ans, je me doutais de tes penchants, et quand je regarde des types comme Matzneff, lâhorreur me frappe du coup de lâĂ©vidence. Toi, tu semblais sortir dâune carte postale. Une caricature du pĂšre NoĂ«l, mais avec un bagage plus lourd, plus intĂ©ressant. Jâaimais les gens intelligents, me sentir petite et bĂȘte. Je pense que câest en partie pour ça que tu mâattendrissais et que je niais tant les faits se prĂ©sentant Ă moi.
Je pense souvent Ă toi. Peut-ĂȘtre tous les jours. Et Ă ton fils et Ă ses amis et Ă mes anciens amis et aux hommes qui nâont jamais cessĂ© de me malmener. Quand jâai peur de marcher dehors, je me rappelle que le vrai danger rĂ©side au plus prĂšs. Quâil suffit dâun instant de confiance pour tout chambouler.
Jâai voulu croire que tu voulais mon bien.
Un baiser, câest doux. Les lĂšvres sont comme deux petits coussins, deux parcelles de paradis. Nuageuses et veloutĂ©es.
Et puis, derriĂšre, il y a trente-deux dents. Des bouts dâĂ©mail fixes et toujours prĂȘts Ă dĂ©chirer, voire liquider. Une stature qui rĂ©duit aisĂ©ment en bouillie.
Quand tu me faisais la bise, une certaine chaleur Ă©manait de toi. La chaleur de ton corps, celle quâil contient et qui menaçait de prendre lâintĂ©gralitĂ© du mien. Ăa a quelque chose de dĂ©goĂ»tant, au fond. DĂ©border ainsi sur quelquâun. Sur moi. Sur la petite amie de ton fils. Son ex, ensuite.
Jâai lu Ma Sombre Vanessa. ImmĂ©diatement, jâai trouvĂ© Jacob Strane affreux et prĂ©visible. Nabokov a de nombreuses fois Ă©tĂ© citĂ© au cours de cette lecture, dont son Ćuvre la plus connue, Lolita, et quelques vers de Feu pĂąle.
« Ma sombre Vanesse, aux zĂ©brures carminĂ©es, Mon papillon adorable et bĂ©niâŠÂ »
Je ne sais plus trop. Disons que Nabokov mâa toujours rampĂ© sous la peau. Câest la premiĂšre plume qui mâa transcendĂ© de par sa virtuositĂ©. Lolita mâa hantĂ©, aussi. Il⊠Elle, mâa fait questionner la lĂ©gitimitĂ© de ma position, et Ă quel point jâai pris part Ă tout ça. Est-ce que je me rendais compte que câĂ©tait une sorte de jeu ? Oui. Jâavais quinze ans et jâai toujours Ă©tĂ© prĂ©coce, alors je mâen doutais bien. Je pense que jâaimais les hommes plus ĂągĂ©s, le fait de plaire. Jâavais besoin dâune Ă©chappatoire, de trouver une utilitĂ© Ă ce qui faisait de moi une adolescente triste et franchement pitoyable. Il mâest arrivĂ© de prĂ©fĂ©rer te parler plutĂŽt que traĂźner avec ton fils. Trouves-tu que je tâai provoquĂ© ? Et est-ce que ça fait de moi le problĂšme ?
Mais jamais, jamais je nâaurais cru quâil mâarriverait ça. Que je serais forcĂ©e dans cette spirale qui, je suppose, mâa retournĂ© le cerveau. Dâabord, il y a eu lâautre, deux semaines plus tĂŽt. Qui avait mis ses doigts en moi, sâest tordu entre mes jambes. Qui a dit quâil mâaimait, quâil nâavait jamais vu de fille aussi parfaite que moi. Jâavoue avoir Ă©tĂ© flattĂ©e. Moi, je me dĂ©testais.
Je nâavais envie de rien, pourtant. Ce que lâon pense ĂȘtre une rĂ©action positive nâest quâune façon de faire glisser la chose plus facilement. La mouille devient alors comme de la rouille. Horripilant, nâest-ce pas ? Pour surmonter la peur, je sais que le corps se raidit. Au fil des annĂ©es, jâai aussi vu jusquâoĂč ma mĂ©moire allait pour me dĂ©tourner de la honte et de la rĂ©pression.
Ton locataire⊠Ah, je ne sais pas. Je ne sais pas ce quâil mâa fait. Je ne sais pas ce que tu mâas fait non plus. Ni toi, ni les autres. Vous ĂȘtes une image floue dans mon esprit, un nombre dâheures que je me passe encore et encore. Un Ă©pisode en replay ? On nâoublie rien de rien, finalement. Cette peur gravĂ©e dans mon ventre, cette Ă©clipse qui sous mes paupiĂšres sâimprime Ă peine on me touche. Je suis encombrĂ©e.
La mĂ©canique du viol, je dois dire quâelle est vraiment spĂ©ciale. Elle mâĂ©tonne sans cesse.
Les annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es et quâest-ce que jâen ai perdu, du temps. Tellement Ă essayer de me rĂ©parer, dâenfouir ce souvenir et mĂȘme Ă lâaccabler dâautres impasses. On a dĂ» me voir comme une fille facile mais moi, jâai surtout cherchĂ© Ă recrĂ©er quelque chose. Rejouer la scĂšne et me convaincre que ce nâĂ©tait pas si dĂ©sagrĂ©able. Jâai cru Ă ma mascarade, cru Ă lâidĂ©e que moi, ce que jâaimais, câĂ©tait les monstres.
Je nâai jamais su dire non, ni penser Ă moi. Longtemps, jâai vĂ©ritablement cru que mon corps Ă©tait un objet quâil fallait user. Un torchon fait pour essuyer des marĂ©es de foutre et dâillusions. Tu sais, il mâarrive encore de penser que mon destin est scellĂ© sur les trottoirs et que je pourrais tout foutre en lâair nâimporte quand, mais je crois que ça a changĂ©.
Aujourdâhui, jâai vingt-et-un ans. Ăa va faire six ans depuis, et jâai envie de te le dire : non, tu ne m'as pas eue. Ni toi, ni les autres. Ni la mort, ni les envies de suicide, ni les tentatives, ni lâĂ©chec. La gamine que jâĂ©tais, je lâai prise par la main pour la foutre Ă la porte. Je nâai plus de temps Ă accorder Ă ce que vous mâavez fait, et mon cĆur nâessaie plus de vous pardonner.
Jâavance enfin. Mon existence ne sâest pas arrĂȘtĂ©e et câest franchement marrant de le constater. Quand je me rĂ©veille et que je me sens Ă peu prĂšs bien, je me surprends. Ăa me rĂ©volte presque. Combat acharnĂ© qui a pris plus de la moitiĂ© de mes jours. Je ne suis peut-ĂȘtre pas vouĂ©e au dĂ©clin, ni condamnĂ©e Ă vendre mon corps. Je vais enfin bouger. Je vais partir loin de vous. Ne plus passer devant ta maison, ne plus redouter de vous croiser. Je vais vivre prĂšs de la mer et entendre les vagues me mener partout oĂč vous ne pourrez jamais mâatteindre.
Jâai plusieurs fois Ă©crit Ă votre propos. DĂ©sormais, ma plume dĂ©peindra des miracles. Et quand je serai au sommet, jâhumilierai votre condition un par un. Tout ce que vous avez tu, je le rĂ©vĂ©lerai. Je vais Ă©clore des milliers de fois. Ce sera ma vengeance.
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« On nâa plus besoin dâĂȘtre chevalier pour assister aux rĂ©unions de la table ronde »
Je repense souvent Ă cette citation de LĂ©odagan dans le livre V. Le titre de chevalier est bourrĂ© de symbolisme en partie insufflĂ© par la dĂ©cision dâArthur de donner le titre Ă des pĂšquenauds en dĂ©pit de leur absence de titres royaux.En le supprimant, son beau-pĂšre recrute exclusivement les « utiles », dĂ©laissant les « purs » que lâAncien Roi sâĂ©vertuait de dĂ©fendre, il retourne Ă la situation du Livre VI. Mais ce qui est intĂ©ressant câest que câest le fait que ce soit le mĂȘme systĂšme outre-Manche, Ă Rome (les gens en position de pouvoir sont soit incompĂ©tents et riches soit magouilleurs Ă mort) qui avait poussĂ© Arthur Ă baser son apprĂ©ciation du monde sur le mĂ©rite et le progrĂšs, se dĂ©faire des liens prĂ©Ă©tablis. Hors, LĂ©odagan le remarque deux rĂ©pliques plus tard, cela nâa fait que rajouter des contraintes, abandonner les castes claniques au profit des discriminations divines. Parce que il ne faut pas lâoublier Arthur est avant tout un lĂ©gionnaire paumĂ© mais ambitieux, il est donc logique que malgrĂ© son amour du changement il continue Ă se rĂ©fĂ©rer Ă quelque chose au dessus de lui, ayant Ă©tĂ© menĂ© Ă la baguette pendant des annĂ©es par Borgia et autres dĂ©curions. En somme, le plus intĂ©ressant câest que les deux systĂšmes antagonistes du Livre VI, Rome considĂ©rant la Bretagne comme un pays de tarĂ©s, les chefs de clans les romains comme des tarlouzes, se basent sur les mĂȘmes principes que vient chambouler une victime chronique du systĂšme.
Et le pire câest quâil restera toujours victime mais ensuite de ses propres idĂ©aux, incarnĂ©s par la Dame du Lac
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24 juin
j'arrive Ă me faire pleurer from scratch rien qu'en pensant Ă lui maintenant. ce matin quand j'ai dit Ă la kinĂ© que j'avais dĂ©cidĂ© d'aller Ă berlin elle m'a dit qu'elle pensait que c'Ă©tait la bonne dĂ©cision, que c'Ă©tait une excellente dĂ©cision, il Ă©tait TEMPS lara. je me suis dit que si mĂȘme la kinĂ© qui m'a vue trois fois dans sa vie avait devinĂ© Ă quel point j'avais besoin de partir d'ici, c'Ă©tait la seule dĂ©cision Ă prendre. et puis cet aprĂšs-midi je l'ai dit Ă la secrĂ©taire du dentiste et elle avait l'air nettement moins enthousiaste, elle a dit et tu vas dĂ©mĂ©nager toutes tes affaires lĂ -bas? comme si c'Ă©tait une idĂ©e totalement saugrenue de partir vivre si loin. et puis le dentiste a mentionnĂ© la pharmacie hildegarde Ă bruxelles et j'ai Ă©tĂ© prise d'un horrible doute qui avait le mĂȘme goĂ»t amer chimique dĂ©gueulasse que la substance que j'avais dans la bouche une fois qu'il a eu fini de recoudre le trou dans ma gencive avec du fil. alors je me dis que je peux y rester un an par exemple, le temps de sortir du trou. j'aurai pris de l'Ă©lan, je serai prĂȘte pour bruxelles. un an ça passe vite. un an c'est le temps qui s'est Ă©coulĂ© entre la premiĂšre fois que j'ai vu r. et dimanche dernier quand il est venu Ă la maison. hier soir o. a mentionnĂ© une amie Ă lui qui est interprĂšte au parlement europĂ©en et qui gagne beaucoup beaucoup d'argent et je me suis dit que je pourrais profiter de ma relocalisation Ă berlin pour devenir parfaitement germanophone et tenter de devenir traductrice ou interprĂšte aux communautĂ©s europĂ©ennes Ă bx. c'Ă©tait dĂ©jĂ mon plan b au lycĂ©e (je me rappelle plus de mon plan a par contre, je crois que j'ai jamais eu de plan a, ceci explique cela) mais il n'est jamais trop tard pour le mettre en oeuvre.
Ă part ça pendant que le dentiste faisait des trous dans ma gencive j'avais de nouveau envie qu'il me touche le plus possible, je me concentrais sur sa main qui me tenait fermement mais dĂ©licatement la mĂąchoire, sur ses doigts dans ma bouche et ses autres doigts qui me frĂŽlaient la joue, je sentais son ventre contre mon cĂŽtĂ© droit quand il a forcĂ© pour extraire les racines et je disais plus prĂšs, plus prĂšs. j'Ă©tais presque déçue quand il a dit ça y est c'est terminĂ©. ce matin la kinĂ© m'a massĂ© le ventre avec ses mains chaudes et c'Ă©tait agrĂ©able aussi mais ça m'a pas fait le mĂȘme effet de TOUCHE-MOI.
j'arrĂȘte pas de pleurer et c'est mĂȘme plus juste Ă cause de r. je pleure parce que m. est montĂ©e au lit me laissant seule devant c ce soir et je sais pas quand je vais la revoir. je veux pas ĂȘtre loin d'elle et je veux pas ĂȘtre loin de r. mĂȘme si j'ai vu r. que cinq fois en un an alors qu'on habite Ă trois heures de train, je veux pas faire baisser ce chiffre en partant encore plus loin. et je sais que m. m'aime, mais quand elle est montĂ©e au lit on aurait dit qu'elle en avait un peu rien Ă foutre. j'ai toujours l'impression que je suis beaucoup moins importante pour elle qu'elle ne l'est pour moi. j'espĂšre qu'Ă berlin j'apprendrai Ă pas rester seule dans mon coin avec mon chagrin, que les soirs oĂč j'irai mal j'arriverai Ă le faire savoir et qu'on regardera schitt's creek dans le lit de n. en mangeant de la glace au chocolat florida eis comme l'Ă©tĂ© dernier suite aux messages de r. peut ĂȘtre qu'emmĂ©nager dans une coloc est la meilleure chose que je puisse faire en fait. j'aime pas ĂȘtre seule. et si j'arrĂȘte pas de pleurer c'est parce qu'un rien me chamboule et qu'aujourd'hui m. a eu son permis et demain elle aura probablement un travail et moi j'habiterai plus Ă la maison et l'ordre des choses sera chamboulĂ© alors Ă©videmment que je pleure. quand je suis rentrĂ©e du dentiste et qu'elle est rentrĂ©e de son examen de conduite on a descendu tout un pot de glace au chocolat dans la cuisine.
26 juin
at 33 she moved to berlin to get over a heartbreak. Ă une pĂ©riode la page wikipedia de sophie calle disait: elle sâest installĂ©e Ă new york pour sublimer sa douleur. moi je veux pas la sublimer ma douleur, je veux juste l'oublier. l'enterrer. faire une petite cĂ©rĂ©monie pour lui dire au revoir, comme la fois oĂč je m'Ă©tais coupĂ© les cheveux trĂšs courts Ă berlin et le coiffeur hippie m'avait dit d'aller enterrer mes vieux cheveux au görlitzer park. adieu le sous-sol et le coeur brisĂ©, bienvenue Ă la nouvelle moi fonctionnelle et sophistiquĂ©e. je connais pas l'Ă©tymologie de ce mot mais sophia = sagesse et j'aime bien lui donner ce sens-lĂ . je veux ĂȘtre sage avec style. plus j'y pense et plus je me dis que j'ai envie de faire quelque chose de mon dĂ©mĂ©nagement Ă berlin. she moved to berlin to get over her broken heart. ok, et aprĂšs? m'inspirer de sophie calle et miranda july dans leur façon de jouer avec leur vie dans leur art et de tout entremĂȘler.
dans all fours miranda july classe les gens dans deux catĂ©gories: les parkers et les drivers. la narratrice est une parker, c'est-Ă -dire quelqu'un qui ne sait pas se contenter d'une vie tranquille qui va tout droit, mais quelqu'un qui a besoin de Faire des choses parce qu'elle a besoin de reconnaissance. elle a besoin d'accomplir parce qu'elle a besoin d'ĂȘtre admirĂ©e. elle a besoin de se sentir comme le special snowflake. moi je crois que je suis une parker contrariĂ©e. quand j'Ă©tais en islande en 2015 j'avais Ă©crit en grand i wanna live the spectacular way. je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. finalement j'ai choisi rien du tout, mais d'une certaine maniĂšre ça peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme spectaculaire. tout ça pour dire que je veux me trouver un projet pour berlin. prĂ©fĂ©rablement un projet qui me fera rencontrer des gens. je sais pas, devenir quelqu'un d'autre, suivre quelqu'un, m'investir Ă fond dans le petit boulot que je trouverai, trouver un sujet d'enquĂȘte, refaire un special show mais dehors, ou un essay film comme heart of a dog de laurie anderson. je l'ai revu hier soir parce qu'on en avait parlĂ© avec r. quand il Ă©tait lĂ , je lui envoyais des petites vidĂ©os de mes moments prĂ©fĂ©rĂ©s et il m'a rĂ©pondu merci, c'est tout, alors que je voyais qu'il Ă©tait en ligne, donc en train d'Ă©crire Ă quelqu'un d'autre. j'avais envie de vomir de jalousie et puis j'avais envie de vomir de honte de ma jalousie. j'ai passĂ© la soirĂ©e Ă checker mon tĂ©lĂ©phone et Ă chaque fois que je voyais qu'il Ă©tait toujours en ligne j'avais l'impression d'avoir un taille-crayon dans le ventre qui me taillait mon estomac en le faisant tourner sur lui-mĂȘme.
she moved to berlin to have sex with a girl. she moved to berlin to escape her past. quand r. Ă©tait lĂ je me suis rendu compte Ă quel point je vivais imbibĂ©e dans le passĂ© ici. il s'est moquĂ© de moi parce que je faisais que dire que c'Ă©tait mieux avant, avant y avait pas tous ces immeubles immondes sur la place et lĂ -bas y avait une rue et le bar oĂč on sortait quand j'Ă©tais au lycĂ©e et au fond de ma rue y avait une clairiĂšre et un petit bois oĂč j'avais ma cabane et ils ont tout rasĂ© pour faire des immeubles moches comme partout et avant la cuisine Ă©tait noire et vert sapin et c'Ă©tait la maison de mes grands-parents mais ils sont morts et puis je l'ai emmenĂ© au cimetiĂšre for god's sake. sans oublier ma spectaculaire collection de journaux exposĂ©s sur mon Ă©tagĂšre pour toujours avoir le passĂ© Ă portĂ©e de main. je les aurai pas avec moi Ă berlin.
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( 2026 ) La tension est Ă son comble pour le pilote, les feux vont bientĂŽt s'Ă©teindre et tout le brouhaha s'Ă©vanouit pour lui et ne laisser place qu'Ă la piste, des dizaines de milliers d'yeux sont braquĂ©s sur lui et les dix-neuf autres pilotes de la grille de F1 de cette saison 2026 oĂč le nouveau rĂšglement technique et le marchĂ© des transferts des pilotes et autres membres d'Ă©curies a rebattu les cartes pour une saison qui s'annonce on ne peut plus passionnante et Ă suspense. Et parmi ses yeux, pas mal de petits nouveaux et pas mal de noms connus, en effet avec le boom de Drive to Survive sur Netflix, et les courses qui se multiplient aux Ătats-Unis, de plus en plus de cĂ©lĂ©britĂ©s ont dĂ©cidĂ© de s'investir dans la F1, la catĂ©gorie reine du sport automobile n'a jamais eu autant de nom connu dans ses paddocks, entre simples visiteurs curieux invitĂ©s par les Ă©curies, mordus historiques du sport, investisseurs et ceux qui travaillent sur des projets de fictions autour de ses univers de plus en plus attractif, les paillettes et l'odeur de pneus chauds s'entremĂȘlent de plus en plus.
to the Checkered Flag est un forum célébrité centré sur le monde de la Formule Un afin d'aider à la création de liens entre les membres plus facilement. Il offre la possibilité de jouer des célébrités aussi bien réelles que fictives, mais aussi des personnages lambdas, tout ça autour du monde du sport automobile qui prend de plus en plus de place dans le petit monde des célébrités. La timeline du forum se trouve autour de la saison 2026 afin de chambouler un peu l'ordre établi actuellement dans la F1 suite aux changements de réglementations qui vont avoir lieu, mais aussi changement de pilotes. Un nouveau lieu de rp s'ajoute tous les mois pour chaque nouvelle course du calendrier.
Pas de minimum de mots, un rp par mois ; Un recensement des membres actifs une fois tous les mois ; Pas de limite de multicomptes ; Double compte autorisé à partir d'un rp ; Pas de discord ou chatbox du forum par choix du staff au dela du projet.
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Prendre son envol, voilĂ quelque chose que j'ai toujours cru facile Ă exĂ©cuter. Comme un mĂ©canisme qui s'enclenche tel un poussin qui se met Ă voler du jour au lendemain lorsqu'on entre dans cette Ă©tape qu'on redoute tant "la vie d'adulte". Ătre seule pour moi signifiait que j'allais prendre mon envol, ĂȘtre indĂ©pendante. Mais non ce n'est pas cela. Il est lent ce processus, se rapprochant plus d'un dĂ©collage d'avion et de son trajet jusqu'Ă sa fameuse destination. Ce trajet est mouvementĂ© par de violentes turbulences comme pour nous, des Ă©preuves et des Ă©pisodes de notre vie vont chambouler notre cĆur d'enfant encore tout innocent mais excitĂ© par cette nouvelle aventure. Bien sĂ»r, il n'y a pas que des choses nĂ©gatives mais des choses positives heureusement pour nous. Pour prendre son envol, l'enfant en nous doit ĂȘtre secouĂ© violemment pour lui faire prendre conscience qu'il doit se prĂ©parer pour cela et ne pas prendre Ă la lĂ©gĂšre cette Ă©tape. Certains enfants sont tellement endormis qu'ils ne ressentent pas ces secousses et se rĂ©veillent qu'Ă trente ans ou plus et certains malgrĂ© eux ont le sommeil lĂ©ger et se rĂ©veillent plus tĂŽt que prĂ©vu car ils vivent des choses difficiles qu'aucun enfant doit vivre.
VoilĂ les pensĂ©es que m'a inspirĂ© mon vol. En tant qu'Ă©tudiante j'ai eu quelquefois des difficultĂ©s Ă ĂȘtre seule et Ă me trouver moi mĂȘme. Ce n'est que ma premiĂšre annĂ©e, il faut que je me rend Ă l'Ă©vidence que ce n'est pas toute suite que je vais prendre mon envol pour de bon.
#texte libre#texte#texte français#écriture#writing#my wtiting#voyage#journey#philosophy#philosophie#real life#vie#life#photography#my photos#photo aesthetic#beautiful words#writers#writerblr#words#writeblr#ecrire#ecriture
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TrĂšs cher Tumblr,
Oh, là là là là là à à ! Il y a tellement de réactions de-ci de-là sur le tableau de bord que c'en est presque enivrant pour le petit Brick fragile que je suis.
Le simple fait de vous en parler, ça me chamboule. Je ne suis en gĂ©nĂ©ral pas du genre Ă©motif, mais ce doux parfum du succĂšs qui arrive Ă mes frĂȘles narines me rend tout chose. Les yeux embuĂ©s, je commence Ă voir la vie autrement, en couleurs, irisĂ©e comme un arc-en-c⊠EH ! Mais si j'ajoutais un emoji đ en tant que rĂ©action !?
Sommes-nous dans une réalité telle qu'une de mes merveilleuses idées ne soit finalement pas mise au rebut aprÚs une seule journée d'utilisation, et qu'on ne me renvoie pas ensuite illico presto en exil sur l'ßle Crabiland avec un bon coup de pied au si peu de remerciements ? Est-ce que cette petite chose - lancer un nouveau produit - va me permettre d'éprouver, enfin, de la fierté ?
Ma chĂšre crabunautĂ©, je ne sais pas comment m'y prendreâŠ
Mais je sais quoi vous VENDRE !
Les réactions entrent en PRODUCTION juste par ici, sur l'Emporium ! Mon bro' Roberd s'est chargé de développer toute une série de magnifiques posters à l'effigie de la série (certes, incomplÚte) de réactions qui ont su égayer votre journée.
Seulement pour une durée limitée, vous pourrez réagir avec des objets à des trucs qui vous arrivent DANS LA VRAIE VIE ! Alors, qu'attendez-vous ? Le bouton "ACHETER MAINTENANT !" fraßchement apparu est là pour ça !
Ămotivement vĂŽtre,
Brick Whartley Président Intérimaire des Réactions Emojiesques - P.I.R.E. Ex-Président Intérimaire des Produits et Objets - P.I.P.O.
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Bon ça va ? Ăa ne va pas ? J'en sais rien en fait on est en mars et au lieu de me rĂ©jouir du printemps qui va bien finir par arriver, je suis en boucle sur des trucs douloureux, que dis-je, sur un seul truc douloureux qui date d'il y a un an bientĂŽt tout pile quand il a dĂ©cidĂ© que ce que nous Ă©tions chamboulait trop sa vie. Totalement d'accord avec lui. Quel chamboulement. Cela dit, ça reste chamboulĂ© alors que nous ne sommes plus rien donc utilitĂ© zĂ©ro son ghosting de merde lĂ . En plus je suis sĂ»re qu'il n'est pas fier de lui donc franchement technique de merde le ghosting faites pas ça c'est nul.
Est ce que je laisse un Ă©vĂšnement passĂ© prendre l'ascendant sur tous les Ă©vĂšnements du moment ? Absolument. Je suis en colĂšre et je dĂ©teste ça. Pourtant il y a plein de trucs positifs en ce moment. L'amitiĂ©, le boulot, la fin de ma grosse formation qui dure depuis 3 ans et les projets que ça va pouvoir dĂ©marrer, la nouvelle formation qui se profile Ă l'horizon, le challenge que reprĂ©sente le spectacle de trapĂšze, les nouveaux apprentissages... C'est ça la vie peut-ĂȘtre on laisse des petits trucs prendre trop d'importance c'est normal d'ĂȘtre subjectif on n'est pas des robots. Enfin bref du coup je suis en mode colĂšre tristesse nostalgie, mĂȘme qd il se passe un truc chouette.
Je pense Ă tout ce qui n'est plus lĂ . En plus il a fait mauvais pendant mes congĂ©s et ensoleillĂ© juste aprĂšs. En plus mon chat me manque tellement. Oreo et Muffin sont sympas mais bien sĂ»r c'est diffĂ©rent d'un chaton d'amour qui a partagĂ© ma vie pendant 17 ans. Ils m'ont quand mĂȘme sentie triste depuis quelques jours et dorment prĂšs de moi la nuit, du coup j'ai un peu mieux dormi.
J'essaie de me focaliser sur des anciennes sensations. L'autre jour en voiture j'ai bien aimĂ© les ombres entremĂȘlĂ©es des branches d'arbres. Quand j'Ă©tais petite, je fermais les yeux et ça clignotait rouge noir rouge noir rouge noir super vite.
Bon, je conduisais, j'ai pas fermé les yeux.
Il y a aussi eu la mousse au chocolat de Michel et Célestin, ou Lucien et Augustin ? Qqchose dans le genre, une marque qui joue trÚs fort sur le "comme si c'était fait à la maison il y a longtemps par la grand-mÚre" et ohlala leur mousse au chocolat c'est pépite.
Ah et il y a aussi eu un rĂȘve familier que j'avais totalement oubliĂ© et qui est revenu. Depuis super longtemps, mais genre vraiment longtemps, depuis l'adolescence, je rĂȘvais rĂ©guliĂšrement que j'etais Ă©tudiante dans une Ă©cole un peu cosy avec des vieilles boiseries, des petites classes oĂč on Ă©tudie des trucs intĂ©ressants dans une bonne ambiance. Avant j'avais limite une seconde vie dans ce rĂȘve, je le faisais souvent et il se passait des trucs absolument pas bizarres, j'Ă©tais juste Ă©tudiante, et ma petite vie d'Ă©tudiante avec des potes Ă©voluait la nuit lors de ces rĂȘves. Ăa doit faire 15 ans que je n'avais plus rĂȘvĂ© de tout ça. Et la nuit passĂ©e hop me revoilĂ Ă l'Ă©cole, toujours Ă©tudiante mais il y avait quand mĂȘme la notion de "ça fait longtemps" pcq une pote me faisait la gueule pcq je n'Ă©tais plus venue depuis trop longtemps, et une autre - mon amoureuse - Ă©tait super contente de me revoir. Je l'avais oubliĂ©e aussi mais elle m'a reconnue de dos pcq j'Ă©tais arrivĂ©e en classe avant elle et elle m'avait fait un bisou sur la joue en frĂŽlant mes omoplates avec ses doigts. Puis alors qu'elle Ă©tait assise, je me suis assise Ă cĂŽtĂ© d'elle en l'embrassant sur la bouche. J'ai encore la sensation du bisou lĂ maintenant en Ă©crivant. J'Ă©tais un peu deg de me rĂ©veiller du coup.
Puis j'ai fait un autre rĂȘve qui a aussi mis en scĂšne une personne du passĂ©. C'Ă©tait une longue accolade trĂšs douce dont j'essaie de ne pas perdre la sensation parce que j'en avais bien besoin.
Bref mon inconscient a bien compris que j'avais besoin d'ancrage, de retrouver des racines, des socles, parce que trop de choses m'Ă©meuvent en ce moment.
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Quand je pense Ă mon ex, je pense avec un "il", plus avec un "tu". J'ai rĂ©alisĂ© aujourd'hui que je ne le tutoyais plus dans mes pensĂ©es, ni dans mes textes, ni nulle part ailleurs. J'ai souvent vu le tutoiement, dans ce contexte, comme une maniĂšre d'encrer encore cette personne dans le prĂ©sent. Comme si je ne pouvais pas m'en dĂ©faire. Ce qui a Ă©tĂ© le cas. J'ai longtemps Ă©crit dans l'espoir sournois et infondĂ© qu'il me lise et me rĂ©ponde. Maintenant, avec tout le temps qui s'accumule et attĂ©nue mes plaies, je ne peux plus m'adresser Ă lui directement. C'est forcĂ©ment indirect. Certainement, le tĂ©moignage d'un Ă©vĂ©nement clĂŽturĂ©. Encore l'annĂ©e derniĂšre, Ă cette pĂ©riode, je le voyais. Nous passions du temps comme deux amants esseulĂ©s qui ne semblaient pas avoir dĂ©cidĂ© de leur condition. Je ne voyais pas le problĂšme que constituait entretenir une relation avec une personne que j'avais aimĂ© et qui avait elle, cessĂ© de m'aimer bien avant. Je pensais que c'Ă©tait ça la dĂ©finition d'ĂȘtre en bon terme. Et ça l'est peut-ĂȘtre, j'en sais trop rien au fond. Le fait est que, un an aprĂšs, je rĂ©alise que le deuil a encore fait du chemin et que cette personne ne me chamboule plus. RayĂ©e de mon existence elle ne l'est pas, en revanche, additionnelle, oui. Je me demande si ce n'est pas le fait de cĂŽtoyer quelqu'un depuis quelque temps qui me donne cette impression d'Ă©volution dans le deuil. Peut-ĂȘtre que ce sont des oeillĂšres qui finiront par me blesser lorsqu'elles tomberont. Car si elles existent vraiment, elles finiront par s'en aller. Tout s'en va. J'ai eu ce pic d'angoisse, ou bien mĂȘme peut-ĂȘtre, de culpabilitĂ©, de rĂ©aliser ce dĂ©tachement profond. De rĂ©aliser que je n'avais plus besoin d'avoir de ses nouvelles frĂ©quemment. Que je n'avais plus besoin de savoir de quoi Ă©tait fait sa vie, comment tintait son bonheur, d'estimer sa satisfaction. SĂ»rement parce que ça ne me regarde plus. Ăa a Ă©tĂ© dur Ă digĂ©rer de comprendre que certaines fois, ça ne nous regarde plus, il faut partir en laissant l'autre en l'Ă©tat, qu'on avait pas de place ou seulement pas la bonne. Pendant des annĂ©es, je n'ai eu qu'un mot en bouche en pensant Ă lui: besoin. Puis j'ai appris Ă changer ça en envie. Puis finalement en indiffĂ©rence. Je crois qu'on n'a plus grand chose Ă faire ensemble, Ă voir ensemble, Ă discuter. Ăa restera, jusqu'Ă maintenant, la personne qui m'a le plus Ă©veillĂ©e Ă l'amour, la passion, au nous. J'en resterai toujours profondĂ©ment reconnaissante. Mais je crois que c'est fini. J'ai assez remerciĂ©, j'ai assez travaillĂ©, j'ai assez mĂąturĂ©. Quand on ne s'aime plus, il faut se laisser tranquille.
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Changement, ou progrÚs ?
Oouuppss ! un ''machin-truc'' inconnu de moi a bloqué la parution de l'édotorial de ce jour. Une lectrice avisée, qui vit en Catalogne, me le signale, bientÎt suivie d'autres... . Merci à elle et à eux tous..
Ces deux vocables ont ceci de bien pratique qu'on y met ce qu'on veut. Tout ''distinguo'' entre eux Ă©chappe Ă la plupart des gens, et c'est sur ce flou recherchĂ© que sont nĂ©s la plupart des malentendus qui expliquent le dĂ©senchantement du monde, notre dĂ©sarroi actuel, et la violence par laquelle s'exprime le mal-ĂȘtre contemporain. Et, en plus, les français sont si dĂ©sabusĂ©s que personne ne va avoir le courage de dire : ''Mais c'est tout faux, ce que tu racontes !''. Un mĂ©s-usage de concepts indĂ©finis nous a mis dans notre situation actuelle, celle des ''Grenouilles qui voulaient un roi'' de la fable de la Fontaine...
Le refus de faire l'amalgame entre deux vocables si mal utilisĂ©s peut seul nous faire entrevoir la vĂ©ritĂ© --Ă l'opposĂ©, souvent, de tout le discours ambiant, qui n'est que mensonges, lui. Pour montrer combien un concept peut en cacher un autre (ou plusieurs), et fausser des pans entiers de l'histoire du monde, un seul exemple suffira : le devenir Ă©cologique de la planĂšte. Montesquieu, dĂ©jĂ , avait eu lâintuition que le climat avait une influence sur lâhistoire, mais on sait maintenant, comme Jared Diamond lâa dĂ©montrĂ© dans son cĂ©lĂšbre essai Effondrements, que plusieurs civilisations ont disparu Ă la suite de catastrophes Ă©cologiques : les Khmers dâAngkor, les Vikings, les Mayas⊠et bientĂŽt, disent certains, nous-mĂȘmes et la nĂŽtre... si on a la faiblesse de croire le GIEC, l'affreuse Greta, et Macron... ce qu'il est sage et prudent de ne jamais faire...
Car chaque jour, des Ă©ruptions, des raz-de-marĂ©e, des tremblements de terre ou des incendies immenses nous font frĂŽler un risque de chamboulement ''XXL''. Chaque jour, des espĂšces animales disparaissent, Ă©puisĂ©es ou Ă©touffĂ©es, et des forĂȘts entiĂšres meurent, brĂ»lĂ©es ou transformĂ©es en Ă©changeurs auto-routiers, en ZAC ou en ZAD⊠Dans tous ces cas, ce sont des ''changements'' dont aucun n'est un ''progrĂšs'', et notre intervention Ă©ventuelle se rĂ©sume Ă la priĂšre, Ă des discours incantatoires du genre ''plus jamais ça'', et Ă des ''marches blanches'', depuis peu. A ma connaissance, notre ''science'' (qui, dans ce cas, ne sait pas grand chose), ne peut pas prĂ©voir avec certitude certaines catĂ©gories dâĂ©vĂ©nements, ni dans leurs dates, ni dans leur dimension, ni dans les dĂ©vastations quâils sont susceptibles dâentraĂźner, hĂ©las ! Il est arrivĂ©, sans explication, que certains de ces changements rĂ©vĂšlent ''progrĂšs'', mais ce cas est loin d'ĂȘtre le plus frĂ©quent..
Un exemple, d'actualitĂ©, hĂ©las, de la relation ''trouble'' qui rĂ©unit ou sĂ©pare le changement du progrĂšs : la guerre dĂ©pendit, plus quâon ne le croit gĂ©nĂ©ralement, des progrĂšs de la technologie aux diffĂ©rentes Ă©poques de lâhistoire : le remplacement du bois par le cuivre, puis par le bronze, puis par le fer, puis par lâacier dans les armements a Ă©tĂ© la cause majeure du sort des batailles entre, suivant les Ă©poques, les sumĂ©riens, les Ă©gyptiens, les macĂ©doniens, les perses, les grecs ou les romains, ce qui a dessinĂ© la carte du monde antique et, au-delĂ , du nĂŽtre⊠Cette remarque a continuĂ© Ă se vĂ©rifier, pour notre malheur, dans les temps modernes, oĂč les piquĂ©s des ''Stukas'' de Goering et les ruĂ©es des chars Panthers II de Guderian ont vite Ă©crabouillĂ© lâArmĂ©e française, moins bien prĂ©parĂ©e, technologiquement, et dĂ©pendant, elle, des ''40 heures'' et des ''congĂ©s payĂ©s''.
La mĂȘme constatation s'est appliquĂ©e, Ă la fin de la seconde guerre mondiale, Ă la rupture que fut la premiĂšre bombe ''atomique'' larguĂ©e par la Forteresse Volante B-29 ''Enola Gay'' sur Hiroshima : par une immense ironie du destin, une violence technologique absolue sâavĂ©rait ĂȘtre le chemin le plus rapide vers la Paix, ce qui pose la question : ces changements techniques furent-ils autant de progrĂšs ? En tout cas, il est indĂ©niable que la gĂ©ographie politique du monde actuel est bel et bien un reflet de ces divers ''changements'' dont certains devinrent des ''progrĂšs'' : bien des crises actuelles trouvent lĂ leur origine (cf. le respect convenu âsans raison rĂ©elle-- des frontiĂšres de '45).
Le changement, quâon le veuille ou non, sâest donc imposĂ© comme un facteur fondamental de lâĂ©volution de la sociĂ©tĂ©, et par consĂ©quent, des rapports de lâHomme avec son environnement, avec son prĂ©sent et, donc son devenir dont il est Ă la fois le signe âla vie et la mort nâont dâautre facteur sĂ©parateur que le changement, et non le progrĂšs !â et la preuve, une Ă©volution nâexistant que sâil y a prĂ©sence de changements ! Un changement est perceptible dĂšs lors quâil se manifeste, alors quâun progrĂšs peut mettre des annĂ©es Ă devenir simplement perceptible (au hasard : la boussole -plusieurs siĂšcles, les principes de Babbage -un siĂšcle, ou l'intelligence artificielle -25 ans et plus).
Un ''changement'' se dĂ©finit comme le passage dâun Ă©tat A Ă un Ă©tat B, sans autre consĂ©quence que la crĂ©ation dâune diffĂ©rence perceptible, quâelle soit positive, nĂ©gative ou nulle quant Ă ses rĂ©sultats et Ă ses consĂ©quences, ou, plus simplement, comme le passage Ă quelque chose de diffĂ©rent⊠Au contraire, un progrĂšs est un changement qui marque une amĂ©lioration mesurable par rapport Ă une situation prĂ©cĂ©dente. Un changement nâengage Ă rien, alors quâun progrĂšs, comme son nom lâindique, (du latin pro-gressio = pas vers lâavant) constitue une amĂ©lioration identifiable, quel que soit le domaine dans lequel il sâest exercĂ©.
Un exemple concret ? La perte dâun organe sensoriel spĂ©cifique (suite Ă un accident ou au simple vieillissement) est un changement, et non des plus drĂŽles, annonciateur d'autres problĂšmes Ă venir... On ne peut dire en aucun cas que cela puisse ĂȘtre cataloguĂ© comme ''progrĂšs''. En revanche, lâacquisition dâune orthĂšse âune paire de lunettes dans le cas de la visionâ reprĂ©sente indĂ©niablement un progrĂšs dans le processus de vision. Si une prothĂšse est possible âune main artificielle, par exempleâ le progrĂšs est encore plus visible.
Une remarque connexe sur cette opposition entre Changement et ProgrĂšs, qui nâa peut-ĂȘtre pas directement sa place ici, mais que je ne peux mâempĂȘcher de faire : sans doute est-ce pour cette raison que câest devenu une habitude uniformĂ©ment monomaniaque chez la plupart des hommes politiques de tous les pays que de proposer ''le changement'' comme seul programme⊠laissant, un peu plus tard, tous leurs Ă©lecteurs profondĂ©ment déçus â Ă tort, car sâils attendaient des ''progrĂšs'' lĂ oĂč on ne leur avait promis que le ''changement'', ils ne doivent sâen prendre quâĂ eux seuls ! Cette erreur de langage permet d'expliquer le gouffre qui sĂ©pare tout discours politique (qui propose des changements) des besoins rĂ©els des populations (qui ne veulent que des progrĂšs).
Ce mauvais usage systĂ©matique â je nâose pas Ă©crire ''volontaire'' â de deux concepts que lâon fait croire synonymes alors quâils sont antagonistes, est certainement largement responsable du dĂ©samour que nous constatons depuis quelques annĂ©es pour la politique et les politiciens, la dĂ©mocratie et, plus gĂ©nĂ©ralement, la res publica. Depuis Giscard, qui a vu (sic !) dans les yeux de la France ''un dĂ©sir de changement'' (il Ă©tait fortiche, le gars ! il disait, d'ailleurs, ''la Fronche'' et ''un dĂ©jir de chongemont'', ce qui est nettement mieux !), tous les candidats Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle nous ont promis ''le'' (pas ''des'', ce qui serait ''moins pire'') changement. MĂȘme Obama, qui n'Ă©tait pas à ça prĂšs, l'a fait ! Mais pour un ''politique'', le sens exclusif du mot changement est : ''Ote-toi de lĂ que je m'y mette'' ⊠et cela aide Ă comprendre leurs gros mensonges, devenus chez certains une seconde nature..
Résumons : d'un cÎté, des professionnels du flou, de l'à -peu-prÚs et du mensonge, qui promettent ''le changement'' (dont, au fond des choses, personne ne veut : il vient déjà tout seul, plus que nécessaire !). En face, des électeurs qui croient entendre des promesses de ''progrÚs'' (cette sorte de Graal espéré par tous) et qui se révoltent, bonne foi contre mauvaise foi, lorsqu'ils se rendent compte qu'il a eu plein de changements (par exemple, toutes les lois ''sociétales'', perverses à en mourir, ou la sanctification d'un soi-disant ''droit à l'avortement'' qui est une redéfinition des ''principes'' relatifs à la vie et à la mort) qui sont terribles dans leurs conséquences (NDLR : c'est la derniÚre fois que je le dis sans courir de risques disproportionnés),. Et certains s'étonnent de cet état de fait ! N'allons pas chercher plus loin : avec le diptyque ''changement-progrÚs'', nous tenons une des causes majeures de nos dérives actuelles, immenses. Et de notre malheur profond...
HâCl.
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