#trilogie marseillaise
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Orane Demazis et Pierre Fresnay dans âMariusâ d'Alexander Korda (1931) - 1Ăšre partie de la âTrilogie Marseillaiseâ de Marcel Pagnol avant âFannyâ rĂ©alisĂ© par Marc AllĂ©gret (1932) et âCĂ©sarâ par Marcel Pagnol lui-mĂȘme (1936) - avril 2024.
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4 septembre naissance à Oran en Algérie d'Henriette Marie Louise Burgart dite Orane Demazis (1894-1991), actrice française célÚbre pour avoir interprété le rÎle de Fanny dans la Trilogie marseillaise de Marcel Pagnol (1895-1974) dont elle a été sa compagne de 1925 à 1938.
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CĂ©sar, Marcel Pagnol, Raimu, 1936.
Dernier volet de la Trilogie marseillaise, le film bĂ©nĂ©ficie d'un considĂ©rable succĂšs populaire. Unique long-mĂ©trage de la trilogie Ă ĂȘtre rĂ©alisĂ© par Marcel Pagnol. Il succĂšde aux deux volets du triptyque aprĂšs Marius sorti en 1931 et Fanny sorti en 1932.
Synopsis : Fanny, abandonneÌe par Marius, eÌpouse Panisse qui adopte CeÌsariot, lâenfant de lâamour, et lâeÌleÌve comme son fils. Aujourdâhui, CeÌsariot est adulte et Panisse se meurt. Fanny reÌveÌle la veÌriteÌ aïżœïżœ son fils qui deÌcide alors de partir aÌ la recherche de Marius, son peÌreâŠ
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#cĂ©sar#marcel pagnol#raimu#trilogie marseillaise#film français#1930s#noiretblanc#marseille#jules muraire#jules raimu#pagnol#pourrait ĂȘtre de la nouvelle vague non ?#mais c'est de 1936...
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Marcel Pagnol, French novelist, filmmaker and playwright was born 127 years ago today on February 28th, 1895 in Aubagne.
Pagnol is regarded as one of France's greatest 20th-century writers and is notable for the fact that he excelled in almost every mediumâmemoir, novel, drama and film. As of today he is still well-known in popular culture for his autobiographical works, mainly La Gloire de mon PĂšre and Le ChĂąteau de ma MĂšre, made even more famous thanks to Yves Robert's film adaptations. Marcel's childhood with his mother Augustine, father Joseph, brother Paul and little sister Germaine is a key part of French literature and film culture, and an ode to Southern France - as are his most famous plays, like his Trilogie Marseillaise.
Amongst his most notable works are La Gloire de mon PĂšre, Le ChĂąteau de ma MĂšre, Le Temps des Secrets, L'Eau des collines (Jean de Florette et Manon des Sources), Topaze, Trilogie Marseillaise (Marius, Fanny, CĂ©sar), La Femme du Boulanger, La Fille du Puisatier.
On his grave in the little cimetery of La Treille, you can read the epitaph "Fontes amicos uxorem dilexit" - Il a aimé les sources, ses amis, sa femme.
Je suis nĂ© dans la ville dâAubagne, sous le Garlaban couronnĂ© de chĂšvres, au temps des derniers chevriers.
Garlaban, câest une Ă©norme tour de roches bleues, plantĂ©es au bord du Plan de lâAigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallĂ©e de lâHuveaune.
La tour est peu plus large que haute : mais comme elle sort du rocher Ă six cents mĂštres dâaltitude, elle monte trĂšs haut dans le ciel de Provence, et parfois un nuage blanc du mois de juillet vient sây reposer un moment.
Ce nâest donc pas une montagne mais ce nâest plus une colline : câest Garlaban, oĂč les guetteurs de Marius, quand ils virent, au fond de la nuit, briller un feu sur Sainte-Victoire, allumĂšrent un bĂ»cher de broussailles : cet oiseau rouge, dans la nuit de juin, vola de colline en colline, et se posant enfin sur la roche du Capitole, apprit Ă Rome que ses lĂ©gions des Gaules venaient dâĂ©gorger dans la plaine dâAix, les cent mille barbares de Teutobochus.
- Marcel Pagnol (« La Gloire de mon pĂšre » â 1957)
#Littérature française#upthebaguette#france#french side of tumblr#French literature#Marseille#Literature#Marcel Pagnol
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Marcel Pagnol, Orane Demazis, et Pierre Fresnay pendant le tournage du film CĂ©sar en 1936.
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#gif#alcool#cinema#marius#la trilogie marseillaise#alexander korda#1931#raimu#fernand charpin#robert vattier#alida rouffe#cocktail#curaçao#picon#vin#wine#ENYG#mandarin#crémant
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La âTrilogie Marseillaiseâ de Marcel Pagnol avec âMariusâ rĂ©alisĂ© par Alexander Korda (1931), âFannyâ par Marc AllĂ©gret (1932) et âCĂ©sarâ par Marcel Pagnol lui-mĂȘme (1936), avec Raimu, Orlane Demazis, Pierre Fresnay, Fernand Charpin, Alida Rouffe, Milly Mathis, Robert Vattier, Paul Dullac, Auguste MourriĂšs, Edouard Delmont, Marcel Maupi, AndrĂ© FouchĂ©, Doumel et Robert Bassac, avril 2024.
#films#spirit#Pagnol#Korda#Allegret#Raimu#Demazis#Fresnay#Charpin#Rouffe#Mathis#Vattier#Dullac#Mourries#Delmont#Maupi#Fouche#Doumel#Bassac
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Changer l'eau des fleurs, de ValĂ©rie Perrin aux Ă©ditions Audiolib: Violette nous raconte son histoire. Cela m'a plu parce que le personnage parvient Ă faire face aux coups durs de la vie sans se rĂ©signer. Heureusement, elle rencontre de sympathiques personnes qui l'aident, ce qui fait que sa nature joyeuse et gĂ©nĂ©reuse s'exprimera. La passion de Violette m'a donnĂ© envie de relire «L'Ćuvre de Dieu, la part du diable». Certains personnages n'ont trouvĂ© aucune grĂące Ă mes yeux, mĂȘme si ValĂ©rie Perrin tente de montrer qu'ils ont des vellĂ©itĂ©s de sympathie. L'un d'eux est Philipe Toussaint. Violette le nomme toujours sans dissocier le nom du prĂ©nom. J'espĂšre qu'il ne faut pas y voir une allusion Ă l'Ă©crivain Jean-Philippe Toussaint, j'espĂšre que l'autrice ne veut pas dire que celui-ci est aussi «dĂ©plaisant» que le personnage qu'elle a crĂ©Ă©. J'aime moins l'histoire d'IrĂšne et Gabriel, principalement parce que les coups de foudre me cassent toujours les pieds: je ne parviens pas Ă leur trouver de la vraisemblance. En outre, les deux personnages m'ont paru plutĂŽt fades. J'ai prĂ©fĂ©rĂ© le fils d'IrĂšne Ă celle-ci. Je recommande cette version audio, car elle a Ă©tĂ© enregistrĂ©e par Françoise Cadol. Sa voix agrĂ©able, sa diction soignĂ©e, et son intonation toujours appropriĂ©e (qu'elle dĂ©peigne le dĂ©sespoir de Violette ou qu'elle lance une ou deux rĂ©pliques de «La trilogie marseillaise») sont des Ă©lĂ©ments Ă cĂŽtĂ© desquels il ne faut pas passer. Je ne sais pas quelle Ă©tait la qualitĂ© de la prestation de Marine Royer, qui a enregistrĂ© la premiĂšre version audio du livre pour Audible, mais il est peu de comĂ©diennes qui surpasseraient Françoise Cadol, Ă mon avis. Pour la chronique intĂ©grale, c'est lĂ : https://ift.tt/3FmbOoE #pĂźnterest #passionlecture #livreaudio https://ift.tt/3yNytrs https://ift.tt/3ycYb7h
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Marius, Alexander Korda, Marcel Pagnol, Raimu, 1931.
Ăcrit par Marcel Pagnol d'aprĂšs sa piĂšce Ă©ponyme, reprĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois le 9 mars 1929 sur la scĂšne du thĂ©Ăątre de Paris, Marius est le premier volet de la Trilogie marseillaise, selon l'appellation gĂ©nĂ©rique donnĂ©e aux trois tragĂ©dies de Pagnol. Il prĂ©cĂšde Fanny sorti en 1932 et CĂ©sar, sorti en 1936.
Synopsis : Marseille â Le bar de la Marine â Marius est un jeune homme que la mer exalte. Il aime son pĂšre CĂ©sar, bourru et bonhomme, il aime aussi la petite Fanny qui vend des coquillages devant le bar de CĂ©sar. Depuis son enfance, lâenvie de courir le monde lâenflamme. Il lutte contre sa folie. Il ne veut pas abandonner son pĂšre qui en mourrait peut-ĂȘtre de chagrin, ni la petite Fanny qui ne pense quâĂ lui. Et pourtant la mer est lĂ âŠ
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#marius#marcel pagnol#pierre fresnay#orane demazis#alexander korda#film français#trilogie marseillaise#1931#bw#noiretblanc#1930s
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Me, making memes for Pagnolâs Marseille Trilogy plays/movies, but not sharing them bc I feel like the only person around here whoâs invested in this piece of media:
#raya makes memes#(but doesn't show them)#raya makes a meme about making memes#trilogie marseillaise#marseille trilogy#marcel pagnol#operablr people might know that there is a 2007 opera based on the first 2 plays#also i don't really wanna spoil it since i already recommended it to at least one person
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Marius - Marcel Pagnol Marius au thĂ©Ăątre Marcel Pagnol achĂšve Marius en 1928 alors que sa seconde piĂšce en « solo », Topaze, vient d'ĂȘtre acceptĂ©e au thĂ©Ăątre des VariĂ©tĂ©s. Il porte tout d'abord son manuscrit Ă Franck, le directeur de l'Alcazar de Marseille, qui le refuse au motif que ce serait « un crime » de ne pas la crĂ©er Ă Paris[1]. Il le recommande pour ce faire Ă Â Raimu, un « comique troupier » d'origine toulonnaise qui connait un certain succĂšs dans les revues de LĂ©on Volterra, directeur entre autres du Casino de Paris et du thĂ©Ăątre de Paris. Raimu, qui joue alors une revue au thĂ©Ăątre Marigny, est tout de suite sĂ©duit par le projet, bien qu'il n'ait encore jamais interprĂ©tĂ© de vĂ©ritable rĂŽle au thĂ©Ăątre (Ă l'exception d'un rĂŽle mineur dans L'Ăcole des cocottes de Gerbidon et Armont), et convainc Volterra â par l'intermĂ©diaire de la femme de ce dernier, Simone Volterra, vĂ©ritable dĂ©cisionnaire â de monter la piĂšce. Le directeur propose Ă Pagnol les vedettes de l'Ă©poque Victor Francenet Gaby Morlay, mais Pagnol objecte que la piĂšce comportant du provençal marseillais, elle nĂ©cessite des comĂ©diens mĂ©ridionaux. Il obtient donc, outre Raimu, l'engagement d'Orane Demazis (qui avait crĂ©Ă© la premiĂšre piĂšce de Pagnol Jazz en 1926 et pour laquelle il a Ă©crit le rĂŽle de Fanny), Maupi du Concert Mayol et de comĂ©diens de l'Alcazar dont Alida Rouffe, Paul Dullac et Ădouard Delmont. Il dĂ©bauche Ă©galement Fernand Charpin de la troupe de l'OdĂ©on mais celui-ci accepte sous rĂ©serve de tenir le rĂŽle principal de Panisse que Pagnol destine Ă Raimu. Alors que Pagnol hĂ©site sur la façon de prĂ©senter la chose Ă Raimu, celui-ci lui indique qu'il a dĂ©cidĂ© de jouer CĂ©sar - rĂŽle pourtant secondaire dans la version d'origine - car sa notoriĂ©tĂ© justifie que « la piĂšce se passe chez [lui]. Ce n'est pas monsieur Raimu qui doit se dĂ©ranger pour aller rendre visite Ă monsieur Charpin. C'est monsieur Charpin qui doit venir s'expliquer chez monsieur Raimu[1] ». Ă charge pour Pagnol d'ajouter quelques scĂšnes pour dĂ©velopper le personnage. Quant Ă Marius, Pierre Blanchar, initialement prĂ©vu, doit dĂ©cliner l'offre car trop accaparĂ© par le cinĂ©ma et le thĂ©Ăątre. AprĂšs de nombreux refus de la part de Volterra, Pagnol arrĂȘte finalement son choix sur Pierre Fresnay au grand dam de Raimu qui estime « une folie » d'engager « un Alsacien protestant de la ComĂ©die-Française » pour un rĂŽle Ă accent aussi long. Or, c'est avec un accent marseillais quasi parfait que Fresnay se prĂ©sente Ă la premiĂšre rĂ©pĂ©tition, ayant passĂ© les quinze jours prĂ©cĂ©dents Ă jouer les garçons dans un petit bar du Vieux-Port. La piĂšce est crĂ©Ă©e au thĂ©Ăątre de Paris le 9 mars 1929 et rencontre immĂ©diatement un vif succĂšs, jouant Ă guichets fermĂ©s de nombreux mois. L'une des scĂšnes les plus apprĂ©ciĂ©es est la « partie de cartes », que Pagnol avait coupĂ©e en rĂ©pĂ©titions jugeant qu'elle dĂ©tonait trop avec le ton gĂ©nĂ©ral de la piĂšce et que Raimu avait nĂ©anmoins rĂ©ussi Ă imposer. Marius ne s'interrompt que deux ans plus tard (en raison d'engagements antĂ©rieurs pris par Volterra), totalisant 800 reprĂ©sentations, alors que Pagnol rĂ©flĂ©chit dĂ©jĂ Ă une suite. Marius au cinĂ©ma Marius (film, 1931). L'arrivĂ©e du cinĂ©ma parlant incite Pagnol Ă se tourner vers ce nouveau mĂ©dia dont il est un des premiers Ă sentir les possibilitĂ©s pour un dramaturge. Il se rend ainsi spĂ©cialement au printemps 1930 au Palladium de Londres pour assister Ă la projection du premier film musical, The Broadway Melody[4]. Mais malgrĂ© son enthousiasme, les studios français - sceptiques quant Ă cette nouvelle technique - lui restent fermĂ©s. Son plaidoyer publiĂ© dans Le Journal le 17 mai 1930 sous le titre « Le film parlant offre Ă l'Ă©crivain des ressources nouvelles », lui vaut mĂȘme la rĂ©probation de la SociĂ©tĂ© des Auteurs. En 1931, il fait la connaissance de Robert T. Kane, producteur Ă la Paramount Pictures, qui vient de crĂ©er une filiale Ă Paris et ouvert des studiosafin de mieux pĂ©nĂ©trer le marchĂ© français. Cette rencontre permet Ă Pagnol de se familiariser avec tous les rouages d'une production cinĂ©matographique et d'acquĂ©rir une expĂ©rience qui lui permettra quelques annĂ©es plus tard de crĂ©er sa propre compagnie (comprenant studios et laboratoire Ă Marseille et agences de casting à Paris, Lyon et Alger)[4]. L'intĂ©rĂȘt pour le cinĂ©ma parlant du public retombant - une fois la surprise passĂ©e - en raison de la pauvretĂ© des scĂ©narios, Kane propose Ă Pagnol de lui acheter les droits de Marius pour en faire une adaptation cinĂ©matographique. Saisissant l'occasion, Pagnol refuse la somme considĂ©rable de cinq cent mille francs contre le contrĂŽle total - ce qui constitue une rĂ©volution pour l'Ă©poque - sur l'adaptation et la distribution, plus un pourcentage sur les recettes au titre des droits d'auteur. Ainsi, alors que la production envisage les vedettes de l'Ă©cran Jean Murat, Henry Garat et Meg Lemonnier, il parvient Ă faire engager sa distribution d'origine dont la quasi-totalitĂ© n'a pourtant jamais fait de cinĂ©ma[6]. Il abandonne en revanche tout droit de regard sur les versions allemandes et suĂ©doises tournĂ©es simultanĂ©ment. ParallĂšlement, Pagnol convainc Kane de mettre en place un comitĂ© littĂ©raire constituĂ© d'auteurs reconnus et chargĂ© de choisir des ouvrages dignes d'intĂ©resser le public français. Il rĂ©unit ainsi Ădouard Bourdet, Tristan Bernard, Alfred Savoir, Sacha Guitry, Pierre Benoit, Yves Mirande, Saint-Granier, Albert Willemetz et LĂ©opold Marchand, Jean Giraudoux ayant dĂ©clinĂ© l'offre. Mais l'expĂ©rience tourne court lorsque les membres dudit comitĂ© se rendent compte qu'ils ne sont que des arguments publicitaires et que leurs recommandations ne sont absolument pas suivies. Le tournage, dont la rĂ©alisation est assurĂ©e par le metteur en scĂšne britannique Alexander Korda en parfaite collaboration avec Pagnol, a lieu en cinq semaines pendant l'Ă©tĂ© 1931 Ă Marseille pour les extĂ©rieurs puis aux studios de Joinville. Des versions allemandes et suĂ©doises sont tournĂ©es simultanĂ©ment. Alors que ces adaptations standardisĂ©es selon les critĂšres des studios sont des « fours », la version française - malgrĂ© sa longueur exceptionnelle de 2 heures - est un vĂ©ritable triomphe, engrangeant un million de francs par semaine (557 980 ⏠actuels) lors de ses deux premiers mois d'exploitation.
#trilogie marseillaise#marcel pagnol#Marius#histoire marseillaise#Marseille#piÚce de théùtre#film#noir et blanc#1930s
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Ce nâest pas le moindre des paradoxes de lâOccupation Ă de nombreux jeunes acteurs de se rĂ©vĂ©ler au public. La plupart rapidement au vedettariat au cours des annĂ©es 50, mais si on excepte quelques chefs-dâĆuvre fulgurants, Ils seront souvent mal employĂ©s.
Danielle Darrieux
Bernard Blier
Pierre Brasseur
Suzy Delair
Jean Marais
DaniĂšle Delorme
Pierre Fresnay
François Perrier
Daniel GĂ©lin
Dany Bobin
Micheline Presle
Martine Carol
Simone Signoret
PIERRE FRESNAY, en 1945, fut victime de la campagne dĂ©clenchĂ©e contre Le Corbeau, oĂč il avait trouvĂ© son meilleur rĂŽle, avec celui du capitaine de Boieldieu de La Grande Illusion. Il Ă©tait alors au sommet de sa gloire, un des tout premiers acteurs français, aprĂšs une premiĂšre carriĂšre, qui comprenait entre autres le Marius (1931) de Korda et sa suite, La Dame aux camĂ©lias (1934) dâAbel Gance, Adrienne Lecouvreur (1938) de LâHerbier et LâAssassin habite au 21 (1942) de Clouzot. AprĂšs quelques mois dâinterdiction succĂ©dant Ă quelques semaines de sĂ©jour Ă Fresnes, il effectuait sa rentrĂ©e dans Fille du diable (1945) de Decoin et retrouvait rapidement sa place au premier rang des vedettes françaises. De nouveaux triomphes personnels lâattendaient, dans des films parfois inĂ©gaux. Parmi ceux-ci, on doit rappeler sa mĂ©morable composition de saint Vincent-de-Paul, dans le Monsieur Vincent (1947) de Maurice Cloche Ă©crit par Jean Anouilh ou son savoureux Offenbach de La Valse de Paris (1949) de Marcel Achard. Son meilleur rĂŽle de cette seconde pĂ©riode fut sans doute celui de Dieu a besoin des hommes (1950) de Delannoy. AprĂšs cela, le niveau des films dans lequel il parut commença Ă baisser. On peut encore retenir le curieux DĂ©froquĂ© (1953) de LĂ©o Joannon et le vieux marquis des Aristocrates (1954) de Denys de la PatelIiĂšre. Fresnay, qui avait dĂ©butĂ© Ă la ComĂ©die-Française et continuĂ© de jouer au Boulevard, retourna au thĂ©Ăątre. II fit dâadmirables crĂ©ations, surtout Le Neveu de Rameau de Diderot et Mon Faust de ValĂ©ry, dont la tĂ©lĂ©vision a gardĂ© le souvenir. Il mourut en 1975, Ă Paris (oĂč il Ă©tait nĂ© en 1897).
MONSIEUR VINCENT de Maurice Cloche (1947) avec Pierre Fresnay, Aimé Clariond, Jean Debucourt
MARIUS rĂ©alisĂ© par Alexander Korda (1931), Ă©crit par Marcel Pagnol dâaprĂšs sa piĂšce Ă©ponyme, reprĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en dĂ©cembre 1927 sur la scĂšne du ThĂ©Ăątre de Paris, Marius est le premier volet de la trilogie marseillaise de Pagnol. Avec Raimu, Pierre Fresnay, Orane Demazis
LE CORBEAU â Henri Georges Clouzot (1943) â Pierre Fresnay
DANIELLE DARRIEUX (nĂ©e Ă Bordeaux en 1917) avait Ă©tĂ© une des grandes vedettes dâavant-guerre et de lâOccupation grĂące Ă des films comme Mayerling (1936) de Litvak oĂč elle incarnait une inoubliable Marie Vetsera, ou Ă ceux quâelle interprĂ©ta sous la direction de son mari Henri Decoin, Retour Ă lâaube (1938), Battements de cĆur (1939) et Premier Rendez-vous (1941). Elle avait excellĂ© dans des rĂŽles de jeunes filles modernes, enjouĂ©es et mutines, mais qui finissaient toujours par tomber dans les bras du beau jeune premier. DotĂ©e dâune voix agrĂ©able, elle susurrait souvent de jolies mĂ©lodies, un peu sirupeuses comme le voulait le goĂ»t de lâĂ©poque et gĂ©nĂ©ralement promises Ă un grand succĂšs, comme la cĂ©lĂšbre âchamadeâ de Battements de cĆur. AprĂšs trois ans dâinterruption, Danielle Darrieux revint Ă lâĂ©cran en 1945, pour une seconde carriĂšre encore plus brillante que la premiĂšre. Ăpanouie, mĂ»rie, ayant pris de lâautoritĂ©, câest alors quâelle interprĂ©ta quelques-uns de ses plus beaux rĂŽles, comme la reine de Ruy Blas (1947) dans le film de Cocteau et Pierre Billon ou la fantasque AmĂ©lie de Feydeau, dans Occupe-toi dâAmĂ©lie (1949) dâAutant-Lara. Mais câest surtout grĂące Ă Ophuls quâelle put se surpasser, dans La Ronde (1950), Le Plaisir (sketch de La Maison Tellier dâaprĂšs Maupassant, 1951) et surtout lâexquise Madame de (1953) dâaprĂšs Louise de Vilmorin, oĂč elle Ă©tait une Ă©pouse frivole qui finissait par mourir dâamour. Elle fut Ă©galement remarquable dans La VĂ©ritĂ© sur BĂ©bĂ© Donge (1951) oĂč elle retrouvait Decoin, dont elle avait divorcĂ© dix ans plus tĂŽt et dans Le Bon Dieu sans confession (1953) dâAutant-Lara. Elle est dĂ©cĂ©dĂ©e en octobre 2017.
OCCUPE-TOI dâAMELIE de Claude Autant-Lara (1949), adaptĂ© de la piĂšce Ă©ponyme de Georges Feydeau avec Danielle Darrieux, Jean Desailly, Julien Carette
MADAME DEâŠÂ de Max Ophuls (1953), adaptĂ© du roman Ă©ponyme de Louise de Vilmorin paru en 1951 avec Danielle Darrieux, Charles Boyer, Vittorio De Sica, Jean Debucou
RETOUR A LâAUBE â Henri Decoin (1938) â Danielle Darrieux, Pierre Dux, Jacques Dumesnil, Pierre Mingand
PIERRE BRASSEUR (1905-1972) tourna beaucoup et aussi de temps en temps nâimporte quoi avant de parvenir Ă imposer son talent exceptionnel. RĂ©serve faite de la gifle mĂ©morable du Quai des brumes (1938) de CarnĂ©, ce nâest quâavec les annĂ©es 40 quâil commença Ă trouver lâoccasion de sâemployer. Ce fut surtout grĂące Ă Jacques PrĂ©vert qui Ă©crivit pour lui quelques rĂŽles sur mesure, destinĂ©s Ă mettre en valeur un abattage extraordinaire. On en eut un premier aperçu avec le peintre alcoolique de LumiĂšre dâĂ©tĂ© (1942), le meilleur film de GrĂ©millon, oĂč il Ă©clipsait ses nombreux et remarquables partenaires. Mais câest lâannĂ©e suivante quâil allait rencontrer le rĂŽle de sa vie, avec le fameux FrĂ©dĂ©rik LemaĂźtre des Enfants du paradis (1943-1945), le chef-dâĆuvre de CarnĂ©-PrĂ©vert. Dans cette Ă©vocation dâun âmonstre sacrĂ©â du romantisme, il fut Ă©blouissant, truculent et gouailleur Ă la fois, Ă©mouvant et sobre quand il le fallait, bref acteur complet et gĂ©nial. AprĂšs cela, il parut presque effacĂ© dans Les Portes de la nuit (1946) de CarnĂ©-PrĂ©vert, bien quâil y fĂ»t excellent, mais eut lâoccasion dâun nouveau grand numĂ©ro dans Les Amants de VĂ©rone (1948) de Cayatte-PrĂ©vert. Il fut aussi un savoureux Barbe- bleue (1951) pour Christian-Jaque et un hĂ©ros de Sartre dans Les Mains sales (F, Rivers, 1951), AprĂšs un truculent Buridan dans La Tour de Nesle de Gance (1954), et un pittoresque Juju pour RenĂ© Clair (Porte des Lilas, 1956), il incarna de nombreux rĂŽles jusquâĂ sa mort (Les Bonnes causes, Christian-Jaque, 1962), mais plus rien de trĂšs marquant. Il fut mariĂ© Ă Odette Joyeux, dont il eut un fils, le comĂ©dien Claude Brasseur.
LES BONNES CAUSES est un film franco-italien réalisé par Christian-Jaque et sorti en 1963 avec Pierre Brasseur, Marina Vlady, Bourvil
LUMIERE DâETE de GrĂ©millon (1943) avec Madeleine Robinson, Paul Bernard, Madeleine Renaud, Pierre Brasseur
LES PORTES DE LA NUIT â Marcel CarnĂ© (1946), Pierre Brasseur
SIMONE SIGNORET (nĂ©e Simone Kaminker en 1921, Ă Wiesbaden et morte en 1985 à  Autheuil-Authouillet (Eure)) fut une des premiĂšres jeunes actrices Ă sâimposer comme vedette au lendemain de la LibĂ©ration. Figurante et secrĂ©taire du journaliste Jean Luchaire sous lâOccupation elle dĂ©crocha quelques petits rĂŽles, avant dâĂȘtre lancĂ©e par les films dâYves AllĂ©gret, son premier mari, Les DĂ©mons de lâaube (1945) et surtout DĂ©dĂ©e dâAnvers (1947) qui fit dâelle une grande vedette, dans un rĂŽle pourtant assez conventionnel de fille de maison close, emploi quâelle tint plusieurs fois dans sa carriĂšre. Elle fut Ă©galement fille âmauvaise femmeâ, ambitieuse et sans scrupule dans ManĂšges (1949), film trĂšs noir, le dernier quâelle fit pour Yves AllĂ©gret, dont elle divorça peu aprĂšs. AprĂšs deux ou trois films anglo-saxons sans intĂ©rĂȘt, et quelques productions françaises trĂšs mĂ©diocres, on la retrouva dans La Ronde (1950) d âOphuls et surtout dans son plus grand rĂŽle, Casque dâOr (1951), le chef-dâĆuvre de Jacques Becker. Faisant un curieux couple avec Serge Reggiani, elle y Ă©tait belle, simple et Ă©mouvante, dans son personnage de fille du peuple, amoureuse et heureuse de vivre. Malheureusement, ni ThĂ©rĂšse Raquin (1953) de CarnĂ©, ni Les Diaboliques (1954) de Clouzot, ni La Mort en ce Jardin (1956) de Buñuel nâeurent la mĂȘme valeur. Avec un film anglais assez moyen de Jack Clayton, Les Chemins de la haute ville (Room at the Top, 1958), Simone Signoret obtint un Oscar. Puis elle vieillit et changea dâemploi, tirant un parti parfois un peu appuyĂ© des changements physiques apportĂ©s par le passage des ans. MariĂ©e Ă Yves Montand, elle le suivit dans ses prises de position politiques. On lui doit un livre de souvenirs : âLa nostalgie nâest plus ce quâelle Ă©tait.â
THERESE RAQUIN de Marcel Carné (1953) avec Simone Signoret, Raf Vallone, Sylvie, Jacques Duby, Roland Lesaffre
CASQUE DâOR de Jacques Becker (1952), inspirĂ© de lâhistoire vraie dâAmĂ©lie Ălie, surnommĂ©e « Casque dâor », avec Simone Signoret, Serge Reggiani, Claude Dauphin
DEDEE DâANVERS dâYves AllĂ©gret  (1948) avec Bernard Blier, Simone Signoret, Marcello Pagliero, Marcel Dalio
JEAN MARAIS (nĂ© en 1913 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1998), grande rĂ©vĂ©lation du cinĂ©ma de lâOccupation avec LâĂternel Retour (1943), fut pendant plusieurs annĂ©es le jeune premier idĂ©al du cinĂ©ma français. Son nom demeure Ă©troitement liĂ© Ă celui de Jean Cocteau, et câest au cinĂ©aste-poĂšte quâil doit le meilleur de sa carriĂšre. Prince charmant et monstre Ă©mouvant dans La Belle et la BĂȘte (1945), âver de terre amoureux dâune Ă©toileâ dans Ruy Blas (1947), anarchiste Ă©pris de sa victime dans LâAigle Ă deux tĂȘtes (1947), enfant gĂątĂ© des Parents terribles (1948), poĂšte maudit dâOrphĂ©e (1949), cette sĂ©rie de rĂŽles incomparables lui valut une popularitĂ© comme il y en eut peu dans le cinĂ©ma français. Sa voix Ă©trange et sa blondeur irrĂ©sistible en firent lâenfant chĂ©ri de plusieurs gĂ©nĂ©rations de spectatrices. Tout cela achevait dâirriter une critique qui le bouda longtemps et fut longue Ă lui reconnaĂźtre un talent qui pourtant Ă©tait rĂ©el. Dâautres cinĂ©astes que Cocteau surent lâutiliser, de Christian-Jaque (Voyage sans espoir, 1943) Ă Jean Renoir (Elena et les hommes, 1956) en passant par RenĂ© ClĂ©ment (Le ChĂąteau de verre, 1950) et Yves AllĂ©gret (Nez-de-cuir, 1951). Jean Marais se reconvertit ensuite avec bonheur dans le film de cape et dâĂ©pĂ©e, sous la direction dâAndrĂ© Hunnebelle : Le Bossu (1959), Le Capitan (1960), Le Miracle des loups (1961). Son dernier grand rĂŽle fut dans Peau dâĂąne (1970) de Jacques Demy.
LâAIGLE A DEUX TETES de Jean Cocteau, adaptĂ© de sa piĂšce Ă©ponyme (1948) avec Edwige FeuillĂšre, Jean Marais, Silvia Monfort, Jean Debucourt, Jacques Varennes
LE SECRET DE MAYERLING de Jean Delannoy (1949) avec Jean Marais, Dominique Blanchar, Jean Debucourt, Silvia Monfort, Jane Marken
LE SECRET DE MAYERLING est un film français consacré au drame de Mayerling, réalisé par Jean Delannoy et sorti en 1949 avec Jean Marais, Dominique Blanchar, Jean Debucourt, Silvia Monfort, Jane Marken
MARTINE CAROLE, nĂ©e Maryse Mourer (1920-1967), fut pendant une dizaine dâannĂ©es la star dâune pĂ©riode un peu creuse du cinĂ©ma français. Blonde, Ă©clatante, un rien de vulgaritĂ© quâexcusait un cĂŽtĂ© bonne fille, elle parut dans de nombreux films, souvent mĂ©diocres, mais dont elle assurait le succĂšs. Un succĂšs quâelle poursuivit pendant des annĂ©es, entre ses dĂ©buts (1943) et sa consĂ©cration en 1950, par tous les moyens : un faux suicide, des idylles tapageuses, un grand sens de la publicitĂ©. En 1950, ce fut enfin Caroline chĂ©rie, assez platement rĂ©alisĂ© par Richard Pottier, mais lâhĂ©roĂŻne du best-seller de Cecil Saint-Laurent, au prĂ©nom prĂ©destinĂ©, semblait avoir Ă©tĂ© inventĂ©e pour elle. Son charme blond, appuyĂ© par des dialogues impertinents dâAnouilh, fit merveille. Plus tard, mariĂ©e Ă Christian-Jaque, elle interprĂ©ta pour lui une sĂ©rie de films, bĂątis Ă peu prĂšs sur le mĂȘme principe : LucrĂšce Borgia (1952), Madame du Barry (1954), Nana (1955). Ce furent ses plus grands succĂšs commerciaux avec un niveau au-dessus, Les Belles de nuit (1952) de RenĂ© Clair. Il est permis de juger plus intĂ©ressante son interprĂ©tation dans un film mĂ©connu de Lattuada, La Pensionnaire (La Spiaggia, 1954). Enfin, elle restera toujours dans le souvenir des cinĂ©philes, grĂące Ă un seul film, mais quel film ! Lola MontĂšs (1955), le chef-dâĆuvre sans Ă©gal de Max Ophuls, oĂč, brune pour une fois, elle confirmait un vrai talent qui soutenait une photogĂ©nie Ă©clatante. Ensuite, ce fut le dĂ©clin rapide, les Ă©preuves, les trahisons de la mode, bref une fin de carriĂšre dĂ©solante, dĂ©nouĂ©e par une mort tragique. On peut encore en extraire un dernier film : Austerlitz (1960) dâAbel Gance, oĂč elle incarnait JosĂ©phine de Beauharnais.
LE DESIR ET LâAMOUR  dâHenri Decoin (1951) avec Martine Carol, Antonio Vilar, Françoise Arnoul
CAROLINE CHERIE de Richard Pottier (1951), avec Martine Carol, adaptĂ© dâun roman de CĂ©cil Saint-Laurent avec Martine Carol, Jacques Dacqmine, Marie DĂ©a
LOLA MONTESÂ Â Max OphĂŒls (1955) avec Martine Carol, Peter Ustinov, Anton Walbrook
FRANĂOIS PĂRIER (nĂ© en 1919 et mort en 2002), grĂące Ă un personnage charmant de jeune premier fantaisiste, connut une trĂšs grande popularitĂ© dans les annĂ©es 40. Entrevu dans HĂŽtel du Nord (1938) puis rĂ©vĂ©lĂ© au thĂ©Ăątre, câest sous lâOccupation quâil devint vedette, avec Lettres dâamour (1942), petit chef-dâĆuvre mĂ©connu dâAutant-Lara, Le Camion blanc (1942) de LĂ©o Joannon ou Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs de Roland Tuai (1943). Il confirma les mĂȘmes qualitĂ©s dâesprit et dâintelligence dans Un Revenant (1946) de Christian-Jaque, Le Silence est dâor (1947) de RenĂ© Clair ou dans Souvenirs perdus, de nouveau avec Christian-Jaque (sketch de Jeanson, 1950). Il Ă©tendit, avec un Ă©gal succĂšs, son registre vers la gravitĂ© avec lâexcellent film de Jean Faurez, La Vie en rose (1947) et avec OrphĂ©e (1949) de Cocteau, oĂč il fut un Ă©tonnant Heurtebise. La suite de sa carriĂšre fut plus dĂ©cevante sauf Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria, 1956) de Fellini, et il se consacra surtout au thĂ©Ăątre oĂč il continue de triompher.
ORPHEE est un film français réalisé par Jean Cocteau, sorti en 1950 avec Jean Marais, François Périer, Maria CasarÚs, Marie Déa
LE CAMION BLANC est un film français réalisé par Léo Joannon, sorti en 1943 avec Jules Berry, Blanchette Brunoy, François Périer
UN REVENANT â Christian-Jaque (1946) â Louis Jouvet, Jean Brochard, Gaby Morlay, Ludmila Tcherina, François PĂ©rier
SUZY DELAIR (nĂ©e le 31 dĂ©cembre 1916 Ă Paris) commença Ă la fois Comme figurante et Comme chanteuse de music-hall, dĂ©butant dans des Ă©tablissements populaires parfois modestes. Câest dans un de ces lieux quâil affectionnait que Clouzot la dĂ©couvrit et prit sa carriĂšre en main, en mĂȘme temps quâil allait partager sa vie une dizaine dâannĂ©es environ. Il la fit dĂ©buter Ă la Continental en 1941, dans Le Dernier des six Ă©crit par lui mais rĂ©alisĂ© par Georges Lacombe, puis dans Lâassassin habite au 21, quâil rĂ©alisa lui-mĂȘme en 1942. Dans lâun et lâautre, elle incarnait Mila-Malou, la petite amie volcanique de lâinspecteur Wens, jouĂ© par Pierre Fresnay. DâemblĂ©e, elle imposa ce personnage âdâune incroyable vulgaritĂ©â, qui prenait sous la direction de Clouzot un style assez âflamboyantâ (Jacques Siclier). Toujours avec Clouzot, elle eut son plus grand rĂŽle, dans Quai des OrfĂšvres (1947), celui de la chanteuse Jenny Lamour trĂ©pidante sur scĂšne, et dans la vie adorant son âbiquetâ (B. Blier). Un rĂŽle oĂč elle avait mis beaucoup dâelle-mĂȘme, de ses souvenirs de dĂ©but et de sa vie avec Clouzot (on se souviendra de son numĂ©ro: âAvec son tralalaâ ). Elle fut aussi Lady Paname (1949) pour Henri Jeanson, dans sa seule mise en scĂšne, un personnage assez voisin du prĂ©cĂ©dent et la partenaire de Laurel et Hardy dans leur dernier film, Atoll K (1951). La mĂȘme annĂ©e elle faisait un duo irrĂ©sistible avec François PĂ©rier, dans le sketch de Jeanson rĂ©alisĂ© par Christian-Jaque pour Souvenirs perdus. Dans le registre dramatique, son plus grand rĂŽle fut celui de la fille cynique de Pattes blanches (1948), chef-dâĆuvre encore trop ignorĂ© de GrĂ©millon. Par la suite, il faut encore mentionner Gervaise (RenĂ© ClĂ©ment, 1955) et Rocco et ses frĂšres (Rocco e i suoi fratelli, Visconti, 1960). SimultanĂ©ment, Suzy Delair poursuivait une brillante carriĂšre au thĂ©Ăątre, lyrique particuliĂšrement. Mais on doit regretter que le cinĂ©ma français nâait pas su employer davantage ce tempĂ©rament dramatique exceptionnel, fait dâune authentique verve populaire.
QUAI DES ORFĂVRES â Henri-Georges Clouzot (1947) â Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier, Simone Renant
PATTES BLANCHES de Jean Grémillon (1949), avec Suzy Delair, Fernand Ledoux, Paul Bernard, Arlette Thomas et Michel Bouquet
LADY PANAMA est un film français réalisé par Henri Jeanson, sorti en 1950 avec Louis Jouvet, Suzy Delair, Jane Marken
MICHELINE PRESLE est nĂ©e Micheline Chassagne Ă Paris, en 1922. Elle connut ses premiers succĂšs au dĂ©but de la guerre et de lâOccupation avec Paradis perdu (1939) de Gance et La ComĂ©die du bonheur (1940) de LâHerbier. Ce furent ensuite deux films du mĂȘme, Histoire de rire (1941) et La Nuit fantastique (1942), suivis de deux crĂ©ations importantes qui ne sortirent quâaprĂšs la LibĂ©ration, FĂ©licie Nanteuil (1942) de Marc AllĂ©gret et Falbalas (1944) de Jacques Becker. Jeune fille ou jeune femme, parfois hĂ©sitant entre les deux, tous ses personnages sont marquĂ©s de sa forte personnalitĂ© et dâun talent aussi heureux dans le registre comique que dans le dramatique. Ces qualitĂ©s se confirmĂšrent dans le fameux Diable au corps (1946), dâAutant-Lara, ou dans LâAmour dâune femme (1953) de GrĂ©millon. Les AmĂ©ricains la remarquĂšrent et elle fut engagĂ©e Ă Hollywood oĂč elle ne fit pas grand-chose, sauf âle plus mauvais film de Fritz Langâ (Pierre Rissient). Par contre, elle fut excellente dans un fameux film anglais de Losey, LâEnquĂȘte de lâinspecteur Morgan (Chance Meeting, 1959). Longtemps fiancĂ©e Ă Louis Jourdan, elle fut aussi mariĂ©e avec Bill Marshall, ex-mari de MichĂšle Morgan.
BOULE DE SUIF de Christian-Jaque (1945) avec Micheline Presle, Louis Salou et Berthe Bovy
LE DIABLE AU CORPS â Claude Autant-Lara (1947) avec GĂ©rard Philipe, Micheline Presle, Denise Grey, Jean Debucourt
LA BELLE DE PARISÂ (Under My Skin)Â Jean Negulesco (1950) avec John Garfield et Micheline Presle
BERNARD BLIER (nĂ© en 1916 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1989) a imposĂ© sa rondeur joviale dans dâinnombrables films. ĂlĂšve de la classe de Louis Jouvet au Conservatoire, il dĂ©bute au thĂ©Ăątre et dĂ©croche quelques petits rĂŽles au cinĂ©ma Ă la veille de la guerre (HĂŽtel du Nord, Le Jour se lĂšve). Il atteint le vedettariat pendant lâOccupation, dans plusieurs films oĂč il impose une drĂŽle de silhouette de jeune premier maigre (Ă cause des restrictions) et au front dĂ©garni. On le dĂ©couvre ainsi dans LâAssassinat du PĂšre NoĂ«l (1941) et La Symphonie fantastique (1941) de Christian-Jaque, dans La Nuit fantastique (1941) de LâHerbier, dans Marie Martine (1942) dâAlbert Valentin et dans Les Petites du quai aux Fleurs (1943) de Marc AllĂ©gret. AprĂšs la guerre, sa silhouette sâĂ©paissira progressivement de film en film, ce qui ne lâempĂȘche pas de garder la vedette jusquâaux abords de la quarantaine, dans des Ćuvres aussi diverses que OrfĂšvres (Clouzot, 1947), LâEcole buissonniĂšre (Le Chanois, 1948), Sans laisser dâadresse (Le Chanois, 1950) ou Le Dossier noir (Cayatte, 1955). LâĂąge venu, Bernard Blier deviendra un remarquable acteur de composition, dans les registres les plus variĂ©s, passant du drame Ă la comĂ©die avec le mĂȘme succĂšs, et ses rĂŽles ne se comptent plus. Il excelle dans la mĂ©chancetĂ© oĂč son apparente bonhomie lui permet de saisissantes crĂ©ations. Il a Ă©tĂ© plusieurs fois dirigĂ© par son fils, le rĂ©alisateur Bertrand Blier Buffet froid 1980.
HĂTEL DU NORD â Marcel CarnĂ© (1938) â Louis Jouvet, Annabella, Arletty, Jean-Pierre Aumont, Bernard Blier
LE SEPTIEME JURE de Georges Lautner (1962) dâaprĂšs le roman de Francis Didelot avec Bernard Blier, DaniĂšle Delorme
QUAI DES ORFĂVRES â Henri-Georges Clouzot (1947) â Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier, Simone Renant
DANIĂLE DELORME (DaniĂšle Girard) a dĂ©butĂ© Ă seize ans, dans de petits rĂŽles que lui confiait Marc AllĂ©gret dans ses films. Elle se fit remarquer dĂšs Les Petites du quai aux Fleurs, (1943), aux cĂŽtĂ©s dâun autre dĂ©butant GĂ©rard Philipe. AprĂšs quelques silhouettes encore Ă©pisodiques dans divers films, elle fit ses dĂ©buts de grande vedette grĂące Ă Colette, qui la choisit pour incarner Gigi (1949) dans la version de Jacqueline Audry. EncadrĂ©e de deux fameux monstres sacrĂ©s, Gaby Morlay et Yvonne de Bray, elle Ă©tait parfaitement Ă lâaise, et ce fut la gloire immĂ©diate. Son physique et sa voix de ravissante ingĂ©nue, un peu acide, firent merveille dans toute une sĂ©rie de films de valeur malheureusement inĂ©gale. A part Miquette et sa mĂšre (1949), seule tentative comique de Clouzot, les meilleurs furent encore ceux de la sĂ©rie de J. Audry-Colette : Minne, lâingĂ©nue libertine (1950) et Mitsou (1956), On peut aussi y ajouter Sans laisser dâadresse (Le Chanois, 1950), La Jeune Folle (Y. AllĂ©gret, 1952) et Voici le temps des assassins (Duvivier, 1955). Dâabord mariĂ©e Ă Daniel GĂ©lin, elle Ă©pousa ensuite le rĂ©alisateur-producteur comĂ©dien Yves Robert, dont elle partage les activitĂ©s. Productrice avisĂ©e, on ne compte plus ses succĂšs. De temps Ă autre on la retrouve dans un film, toujours Ă©tonnamment juvĂ©nile, notamment dans les Ćuvres de son mari (Un ElĂ©phant ça trompe Ă©normĂ©ment, 1976).
MIQUETTE ET SA MERE dâHenri-Georges Clouzot (1950) â Bourvil et DaniĂšle Delorme
VOICI LE TEMPS DES ASSASSINSÂ de Julien Duvivier (1956) avec Jean Gabin, DaniĂšle Delorme, GĂ©rard Blain, Lucienne Bogaert, Germaine Kerjean
GIGI de Jacqueline Audry (1949), adaptation du roman éponyme de Colette, Gigi avec DaniÚle Delorme, Gaby Morlay, Jean Tissier, Franck Villard
DANIEL GĂLIN (nĂ© en 1921 et dĂ©cĂ©dĂ© en 2002) a mis prĂšs de dix ans avant de devenir un des jeunes premiers les plus aimĂ©s du public des annĂ©es 50. Quasi-figurant Ă la veille de la guerre, il obtient quelques bouts de rĂŽle, souvent minuscules, pendant lâOccupation. On lâentrevoit ainsi dans Premier Rendez-vous (1941) de Decoin ou dans LucrĂšce (1942) de LĂ©o Joannon. AprĂšs 1945, ses rĂŽles sâĂ©toffent dans des films secondaires comme Martin Roumagnac (1946) de Lacombe ou Le Mannequin assassinĂ© (1947) de Pierre de HĂ©rain. En 1949, Jacques Becker en fait une vedette, en lui confiant le rĂŽle principal de Rendez-vous de juillet, son grand film sur la jeunesse dâaprĂšs-guerre. Son succĂšs personnel est trĂšs grand, et le pose en rival de GĂ©rard Philipe alors en pleine gloire. Leur confrontation dans La Ronde (1950) dâOphuls, semble mĂȘme tourner Ă son avantage. Plusieurs bons films vont achever de consacrer Daniel GĂ©lin qui, dans la vie, forme avec DaniĂšle Delorme le nouveau couple-vedette du cinĂ©ma français. Ce sont dâabord deux dĂ©licieuses comĂ©dies de Jacques Becker, son metteur en scĂšne fĂ©tiche : Ădouard et Caroline (1950) et Rue de lâEstrapade (1952). Ce sont aussi le grand succĂšs de Delannoy, Dieu a besoin des hommes (1950), le troisiĂšme sketch (Le ModĂšle) du Plaisir dâOphuls (1951) et NapolĂ©on de Guitry (1954), dans lequel il incarne Bonaparte jeune. Comme rĂ©alisateur, Daniel GĂ©lin a dirigĂ© Les Dents longues (1952), avec DaniĂšle Delorme et lui-mĂȘme en vedettes, film qui nâĂ©tait pas sans qualitĂ©s.
RENDEZ-VOUS DE JUILLET Jacques Becker (1949) avec Daniel Gélin, Nicole Courcel, Brigitte Auber, Maurice Ronet
RETOUR DE MANIVELLE de Denys de La PatelliÚre (1957), adapté du roman éponyme de James Hadley Chase avec MichÚle Morgan, Daniel Gélin, Bernard Blier, Peter van Eyck
LA RONDE de Max OphĂŒls (1950), le scĂ©nario du film est tirĂ© de La Ronde, une piĂšce de thĂ©Ăątre de lâĂ©crivain autrichien Arthur Schnitzler avec Jean-Louis Barrault, Danielle Darrieux, Daniel GĂ©lin, Fernand Gravey, Odette Joyeux, GĂ©rard Philipe, Simone Signoret, Simone Simon
DANY ROBIN (nĂ©e en 1927) commença par dĂ©crocher un premier prix du Conservatoire de danse et se produisit Ă lâOpĂ©ra. Puis elle Ă©tudia la comĂ©die et dĂ©crocha Ă©galement un premier prix de Conservatoire. Marc AllĂ©gret la fit dĂ©buter dans un petit rĂŽle de Lunegarde (1944), puis on la remarqua dans Les Portes de la nuit (1946) de CarnĂ© et dans une scĂšne du Silence est dâor de Clair (1946). Le public apprĂ©cia rapidement son jeu aigu et son physique de blonde ingĂ©nue souriante. Elle forma longtemps un couple idĂ©al avec Georges Marchal, beau jeune premier Ă la mode, et tourna de nombreux films, oĂč malheureusement les chefs-dâĆuvre sont rares. De son abondante filmographie, il faut retenir : Les Amoureux sont seuls au monde (Decoin, 1947), La Soif des hommes (S. de Poligny, 1949) en compagnie de Georges Marchal et de la pathĂ©tique AndrĂ©e ClĂ©ment, Deux Sous de violettes (1951), un film rĂ©alisĂ© par Jean Anouilh, trop oubliĂ© des historiens, La FĂȘte Ă Henriette (Duvivier, 1952), Julietta (1953), jolie rĂ©ussite de Marc AllĂ©gret dâaprĂšs Louise de Vilmorin, Frou-Frou (Genina, 1954). Dans NapolĂ©on (1954) de Guitry, elle Ă©tait DĂ©sirĂ©e Clary, la fiancĂ©e abandonnĂ©e de Bonaparte. Plus tard elle fut la partenaire de Peter Sellers, dans un film anglais tirĂ© dâune piĂšce dâAnouilh, Les Femmes du gĂ©nĂ©ral (The Waltz of the Toreadors, 1962). Elle fut aussi une des rares Françaises Ă avoir lâhonneur dâĂȘtre dirigĂ©e par le grand Hitchcock dans LâEtau (Topaz, 1969).
LA FETE A HENRIETTE de Julien Duvivier (1952) avec Dany Robin, Michel Auclair, Michel Roux, Henri Crémieux, Louis Seigner
LES AMOUREUX SONT SEULS AU MONCE dâ Henri Decoin (1948) avec Louis Jouvet, Dany Robin, RenĂ©e Devillers
JULIETTA de  Marc Allégret (1953) avec Jean Marais, Dany Robin, Jeanne Moreau, Denise Grey
A voir Ă©galement
VISAGES FAMILIERS DU CINĂMA FRANĂAIS (partie 1)
 Ce n'est pas le moindre des paradoxes de l'Occupation Ă de nombreux jeunes acteurs de se rĂ©vĂ©ler au public. La plupart rapidement au vedettariat au cours des annĂ©es 50, mais si on excepte quelques chefs-dâĆuvre fulgurants, Ils seront souvent mal employĂ©s. Ce n'est pas le moindre des paradoxes de l'Occupation Ă de nombreux jeunes acteurs de se rĂ©vĂ©ler au public.
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