#sud de Gaza.
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Malkiya Gross, réserviste de 25 ans, a été tué dans des combats dans le sud de Gaza.
L’armée israélienne a autorisé la publication du nom d’un combattant décédé aujourd’hui lors de combats dans le sud de la bande de Gaza : un réserviste de 25 ans de Susia Malkiya Gross , sergent principal du 9212e bataillon blindé de la 205e brigade. לוחם צהל נפל בקרב על הגנת המולדת רס״ל (מיל׳) גרוס מלכיה, בן 25, מסוסיה, לוחם בגדוד השריון 9212, חטיבת ׳אגרוף הברזל׳ (205), נפל בקרב בדרום רצועת…
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Une aide militaire sous conditions
L’aide au développement et l’aide en sécurité doit être conditionnée à l’adhésion aux valeurs humanistes des Lumières qui sont universelles.
Il ne faut pas soutenir un régime dictatorial qui oppresse sa population. Le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël qui pratique un régime d’Apartheid contre les Palestiniens n’est pas normal. Cette aide aurait du être accompagné de contreparties. Le soutien de la France aux pays du Sahel contre les guérillas Islamistes ne s’est pas accompagné d’une exigence de démocratie et de développement humain. La protection américaine de l’Arabie Saoudite contre l’Iran et l’Irak a été fait malgré le fait que l’Arabie Saoudite fait la discrimination homme/femme, la torture, le régime dictatorial monarchique, etc. Au Gabon, la France a soutenu la dynastie Bongo au pouvoir pour permettre au pays de prospérer mais en échange on a pas demandé de progrès démocratiques et humains. Du coup maintenant les Gabonais se sont détournés de la France. Au Mali, il n’y a pas eu d’exigences à l’aide militaire, les Maliens ont vu que cela protégeait le dictateur au pouvoir et se sont tournés vers les milices Wagner. Cela crée du ressentiment dans la population. C’est une trahison des valeurs universelles de la DUDH.
A Taiwan, en Ukraine ou en Corée du Sud, la protection de l’Ouest a ses exigences en terme d’élections, de progrès humain de lutte contre la corruption. Ces pays ont fait des progrès humains formidables: ce sont de vraies démocraties respectant les droits de l’homme, avec de vraies élections, sans persécutions des femmes ou LGBT+, ils n’agressent pas leurs voisins, etc. C’est donc possible.
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, l’Iran a lancé une salve de 300 missiles et drones sur Israël dans le but de tuer un maximum de gens sans pouvoir discriminer civils et militaires. C’est un crime de guerre. Si l’Iran ou ses alliés au Moyen Orient venaient à renouveler une telle attaque, Israël aura besoin de l’aide militaire des pays occidentaux pour la défense de sa population. Cette aide doit être sous conditions: l’arrêt des massacres à Gaza, l’arrêt de la violence dans les territoires occupés et la fin du régime d’Apartheid contre les palestiniens. L’aide de l’Ouest s’arrête au respect des valeurs humanistes universelles. La déclaration des droits de l’Homme est universelle. Ce n’est pas du néo-colonialisme, il n’y a pas d’occupation e ce qu’ils font est inacceptable. Ils sont signataires de la DUDH.
Si un régime est aidé sans adhérer à ces valeurs quelles seront les conséquences? Le soutien inconditionnel à Israël a aussi conduit à soutenir le gouvernement israélien qui massacre des Gazaoui en toute impunité.
Il faut négocier ces conditions publiquement. Il faut que les violences s’arrêtent. Il faut que quand l’Occident arrive, il y ait de la sécurité, des écoles, la santé, du développement et de la prospérité. Sinon, la déception est grande et cela nourrit le fait que les populations se détournent de l’Occident.
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Conditional military assistance: https://www.aurianneor.org/conditional-support/
Quand la force est légitime: https://www.aurianneor.org/quand-la-force-est-legitime/
Pour une défense européenne: https://www.aurianneor.org/pour-une-defense-europeenne/
Le compas moral: https://www.aurianneor.org/le-compas-moral/
Immigration: https://www.aurianneor.org/immigration/
Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Comment regagner la confiance?: https://www.aurianneor.org/comment-regagner-la-confiance/
Police et justice pour le peuple: https://www.aurianneor.org/police-et-justice-pour-le-peuple/
Guerre et Paix à l’ONU: https://www.aurianneor.org/guerre-et-paix-a-lonu-en-1961-lavion-du/
Les rouges et les jaunes: https://www.aurianneor.org/les-rouges-et-les-jaunes-foulards-rouges-contre/
La preuve qu’on sait ne pas se battre. – Quand la force n’est pas légitime…: https://www.aurianneor.org/la-preuve-quon-sait-ne-pas-se-battre-quand-la/
Arrête de financer la haine: https://www.aurianneor.org/arrete-de-financer-la-haine/
Police, Armée: https://www.aurianneor.org/police-armee-manif-des-policiers-je-suis-gilet/
#aide#Apartheid#aurianneor#Corée du Sud#déclaration des droits de l’homme#démocratie#développement#dictature#DUDH#france#Gabon#Gaza#humain#humaniste#international#Iran#Israël#Lumières#Mali#massacres#militaire#Moyen Orient#Occident#sécurité#Taïwan#Ukraine#universel#valeurs
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L'Afrique du Sud a déposé ses preuves de génocide auprès de la Cour Internationale de Justice
L’Afrique du Sud a récemment déposé, le 28 octobre, son dossier détaillé de preuves que l’entité sioniste commet un génocide dans la bande de Gaza. Les médias n’ont pas fait totalement silence sur cet événement mais ont peut dire qu’ils ont été plutôt discrets. Je vous livre ici un bon compte rendu de cette étape dans la procédure intentée par l’Afrique du Sud auprès de la Cour Internationale…
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#Afrique du Sud#Cour Internationale de Justice#Cyril Ramaphosa#Francesca Albanese#Gaza#génocide#Golan#Joe Biden#Ligue Arabe#Nihad Awad#ONU#Palestine#Rafah#sionisme#Union Africaine#Vusi Madonsela
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La si parfaite Tsahal n'arrive pas à voir une otage qui fait des signes devant eux.
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-"Les terroristes sont repartis à moto?"
"Ils ont mis Eitan et Liel, un bébé, sur une moto ; Batsheva et sa fille Yael, 10 ans, sur une autre. Comme Liel hurlait, ils l’ont rendue à ma fille.
Elle a vu deux tanks israéliens. Elle leur a fait des signes mais ils ne l’ont pas vue.
Le deuxième terroriste a glissé, sa moto est tombée à terre. Tous les passagers sont descendus. Ils ont fait les morts. À la fin, un bus qui amenait des soldats les a pris en charge.
(...)
-"Comment vivez-vous cette situation?"
"Elle est invivable. On ne sait pas comment ils vivent sous terre, là-bas, entourés de cinquante terroristes. On ne mange pas, on ne dort pas, on vit sous médicaments...
On pense qu’Eitan est vivant et qu’on va pouvoir le récupérer. Mais c’est l’enfer ! Et le pire enfer, c’est de penser à la souffrance du petit..."
Article de Nice-Matin : "Le pire, c’est de penser à la souffrance du petit": la grand-mère niçoise d’Eitan, otage du Hamas, raconte un mois en "enfer""
(Aussi sur Fb, 7 novembre 2 023)
#basile pesso#france#nice#sud de la france#israel#madness#sadness#tristesse#fight hate#figvht pmale violence#fight extremism#contenu original#questions#journalistes#journalisme#journalistes indépendants#yes we are magazine#palestine#gaza#fight antisemitism
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🔵Manifestation en Corée du Sud en soutien à la Palestine et contre la guerre en cours dans la bande de Gaza.
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Durant l’été 2015, l’organisation Etat islamique (EI) met en scène la démolition de deux des principaux temples du site de Palmyre, dans le centre de la Syrie, suscitant une vague sans précédent de condamnations dans le monde entier. Irina Bokova, directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), dénonce alors « un crime intolérable contre la civilisation » qui « n’effacera jamais 4 500 ans d’histoire ».
La communauté internationale n’avait pourtant pas exprimé, durant les quatre années précédentes, une indignation comparable face aux ravages infligés par le régime de Bachar Al-Assad à l’inestimable patrimoine de la Syrie : la vieille ville d’Alep avait été défigurée, le centre historique de Homs n’était plus que ruines, le site romain d’Apamée était livré aux pillards et même Palmyre avait déjà souffert des exactions de la soldatesque, quoique dans des proportions bien moindres que sous le joug djihadiste. Ces destructions n’étaient en effet pas perçues comme une agression spécifique, mais plutôt comme une conséquence de la brutale répression par la dictature syrienne de toute forme d’opposition. Cette confusion était entretenue par le fait que Bachar Al-Assad et ses partisans, à la différence de l’EI, ne revendiquaient pas de telles destructions, perçues comme les dégâts collatéraux d’une campagne qualifiée d’« antiterroriste ».
C’est le même registre qui permet à l’armée israélienne d’atténuer l’impact des coups portés au patrimoine de Gaza, et ce en l’inscrivant dans l’offensive censée, depuis un an, conduire à la « victoire totale » contre le Hamas. On sait que cette offensive se déroule loin du regard de la presse étrangère, interdite d’accès à Gaza, et qu’elle a déjà causé la mort de près de 2 % de la population locale, ainsi que la destruction de tout ou partie de deux tiers des immeubles.
La guerre contre le patrimoine
Une telle saignée n’a pu être opérée qu’en réduisant l’enclave palestinienne à n’être qu’un bastion des islamistes palestiniens, occultant par là même son histoire plurimillénaire. L’oasis de Gaza a néanmoins été depuis la plus haute Antiquité un carrefour d’échanges entre l’Asie et l’Afrique, convoité par tous les empires qui voulaient, depuis le Levant, s’emparer de l’Egypte, et inversement. Dès la fin du IIe millénaire avant notre ère, Gaza constitue, avec quatre autres cités, aujourd’hui situées en territoire israélien, une fédération dénommée Philistie, du fait du peuple philistin qui la constitue (c’est en écho de cette Philistie que, des siècles plus tard, les Romains appelleront « Palestine » la province couvrant le sud du littoral levantin).
L’armée israélienne, qui occupe la bande de Gaza de 1967 à 2005, est bien consciente de la richesse du patrimoine de l’enclave palestinienne. Moshe Dayan, ministre de la défense de 1967 à 1974, organise même des fouilles plus ou moins sauvages pour enrichir sa collection personnelle. C’est ainsi qu’un extraordinaire ensemble de sarcophages anthropomorphes, datant des XIVe et XIIIe siècles avant notre ère, est acquis par Moshe Dayan, avant d’être cédé par ses héritiers. Il est désormais exposé à Jérusalem, dans la section archéologique du Musée d’Israël, dont il est l’un des fleurons.
Cette forme de prédation préservait malgré tout les œuvres concernées, alors que les ravages infligés par Israël à l’ensemble du tissu urbain de Gaza, en une année de bombardements, sont d’une ampleur inédite : non seulement les douze universités de l’enclave palestinienne ont toutes été détruites, totalement ou partiellement, mais la majorité des mosquées et des églises du territoire ont aussi subi le même sort, alors que certaines étaient porteuses d’une histoire pluriséculaire. La masse des débris accumulés atteint d’ores et déjà la proportion affolante de 300 kilogrammes par mètre carré.
L’inventaire d’un patrimoine bombardé
Le monde académique, entre autres en France, a multiplié les initiatives face à un tel désastre. C’est ainsi que l’archéologue René Elter a présenté au Louvre, en avril, devant un amphithéâtre comble, les actions de préservation du site byzantin de Saint-Hilarion. Un colloque a été consacré, en septembre, à Paris, au défi de la protection du patrimoine de Gaza, avec l’intervention de spécialistes de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, engagés depuis des décennies sur ce terrain. Et un groupe d’une vingtaine d’universitaires vient, après des mois de travaux préparatoires, de mettre en ligne un « inventaire du patrimoine bombardé » de Gaza. Ce site ne cesse de s’étoffer pour offrir à la fois une cartographie des destructions, une liste de dizaines de monuments sinistrés et une fiche explicative détaillant certains d’entre eux. Des liens ouvrent par ailleurs l’accès aux bases de données pertinentes pour prendre la mesure d’une telle catastrophe.
On apprendra ainsi que l’église Saint-Porphyre, touchée par un bombardement israélien, le 19 octobre 2023, avait déjà été endommagée lors de l’offensive israélienne de l’été 2014. Ce lieu de culte grec orthodoxe, datant dans sa forme actuelle du XIIe siècle, est censé abriter la tombe de l’ancien évêque de Gaza, Porphyre, canonisé pour avoir christianisé la cité au début du Ve siècle.
D’autres fiches sont consacrées à des sites plus contemporains : les cimetières militaires regroupant, à Gaza comme à Deir Al-Balah, les milliers de tombes de soldats du Commonwealth tombés, en 1917-1918, durant la conquête britannique de la Palestine ; le siège de la municipalité de Gaza, installé en 1930 dans un quartier plus proche de la mer ; les cinémas Samir et Nasr, qui ont marqué la vie culturelle de Gaza au milieu du XXe siècle. Un tel inventaire est, à bien des égards, précieux pour apprécier la diversité de l’immense patrimoine de Gaza, au moment même où il est en train de disparaître sous nos yeux, au moins en partie.
Jean-Pierre Filiu (Professeur des universités à Sciences Po)
#article copié en entier car réservé aux abonné-es#palestine#free palestine#zionism#colonialism#racism#israel#genocide#cultural heritage#french#upthebaguette#french side of tumblr#bee tries to talk
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La solution est pourtant là, devant leurs yeux, mais la question reste pendante : la Nouvelle-Calédonie française peut-elle redevenir la Kanakie d’il y a trois cents ans, ouverte aux appétits chinois, aux promesses azerbaïdjanaises et aux visées anglo-saxonnes ? Doit-on laisser cet espace et le domaine maritime qui lui est attaché aux mains de prédateurs forts d’arguments et de moyens sérieux pour séduire les bougres alcoolisés, les délinquants armés et autres criminels descendants du peuple premier ? “Non !”, crie-t-on à l’Élysée, même si le marché du nickel s’est esquinté le profil ces derniers temps et que la dernière fiesta son et lumière des autochtones coûtera, une fois encore, quelques centaines de millions aux Français – qui s’en foutent, comme à l’accoutumée.
Comment parvenir à convaincre pacifiquement les Kanaks que les Blancs sont leurs amis de toujours et pour toujours, que la République – mère nourricière autant que bonne fille – leur a apporté l’hygiène, la santé, l’instruction, le développement ou, à défaut, le RSA ? Le problème, nous le savons bien, c’est que ces fausses promesses n’ont produit que des désillusions. D’abord parce qu’il y a une question de logiciel racial contigu aux idées de développement et de civilisation, ensuite parce que les Européens présents sur l’île, qu’ils aient fait souche depuis longtemps ou qu’ils y séjournent depuis peu, captent fort justement la plupart des moyens de développement insulaires et métropolitains. Au final, le tableau local est identique à celui présenté dans l’Hexagone, dès lors que l’on compare les abrutis pullulant en banlieue au reste de la population française ou assimilée. D’un côté, l’illettrisme, l’ultra-violence, la haine du Blanc et de l’autre, une vie organisée, structurée et globalement légaliste. La différence – et Dieu sait qu’elle est considérable – tient à ce que les Caldoches et la plupart des Zoreilles sont armés jusqu’aux dents, du moins le sont-ils autant que les hyènes ivres de colère qui leur font face.
Alors, cette solution si évidente ? Si l’on part du principe que la cohabitation entre les communautés n’est plus possible dans le cadre constitutionnel français, que les Kanaks souhaitent voir disparaître de leur horizon la leucocratie locale et que les Blancs comptent bien rester sur le Caillou, cette solution s’appelle “Gaza”.
Bon sang, mais c’est bien sûr ! Organisons le débarquement de forces armées suffisantes pour nettoyer la partie sud de l’île dans un premier temps, puis ratissons tranquillement le territoire en remontant vers le nord, ce qui provoquera l’exil apocalyptique de l’indigénat. Arrivés à la pointe septentrionnale, les effectifs armés de la métropole compteront les survivants et les inviteront à se regrouper sur l’île d’Ouvéa où ils pourront avantageusement retourner à l’âge de pierre tout en célébrant le culte de la grotte éponyme, haut lieu de la résistance kanaque.
J’en entends qui disent que la France aurait dès lors sur le dos une bonne partie de l’opinion publique mondiale, qui la taxerait de puissance coloniale tyrannique, de dictature anti-humanitaire, d’État racialo-raciste, etc. Certes. Il faudrait alors brandir le joker ultime : la conversion au judaïsme de l’ensemble de l’exécutif, acte volontaire et éclairé qui permettrait dès lors de revendiquer bien des souffrances passées, condition requise pour brandir à la face des détracteurs le spectre de l’antisémitisme. Les médias, même les plus ouvertement hostiles, reprendraient deux fois du gâteau et tout rentrerait dans l’ordre. On ne parlerait plus de “crimes contre l’humanité”, mais tout au plus de “maltraitance animale”. L’ensemble de la classe politique française convertie se réjouirait et la question néo-calédonienne serait résolue sans plus d’atermoiement ni d’à-peu-près.
Shalom, les Kanaks !
J.-M. M.
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Argentine : le tyran fou Javier Milei donne le contrôle de la diplomatie du pays à un oligarque juif lors d’un serment sur la Torah.
Plus de la moitié de la population vit désormais dans une indicible pauvreté.
Dans un moment sans précédent dans la politique argentine, le président Javier Miley a adopté une approche non conventionnelle lors de la prestation de serment du nouveau ministre des affaires étrangères du pays, Gerardo Werteyn, qui est juif. S’écartant du format traditionnel de la prestation de serment, la cérémonie a comporté un Dvar Torah, au cours duquel M. Werteyn a prêté serment devant la Torah.
Le cauchemar libertarien n’en finit plus en Argentine.
Alors que le peuple argentin agonise dans la misère et la ruine, le tyran fou Javier Milei distribue les ministères aux juifs les plus fanatiques.
The Times of Israël :
Un vétérinaire juif issu d’une influente dynastie d’hommes d’affaires a été nommé au poste de ministre des Affaires étrangères en Argentine, au moment où le président Javier Milei accorde la priorité aux liens entretenus par son pays avec les États-Unis et avec Israël. Gerardo Werthein est venu remplacer Diana Mondino, limogée par Milei après que l’Argentine a voté, aux Nations unies, la condamnation de l’embargo américain sur Cuba. Les États-Unis et Israël – que Milei, élu l’année dernière, a défini comme étant les principaux alliés du pays, ce qui est un changement pour cette nation d’Amérique du sud – avaient été les seuls à s’opposer à cette résolution non contraignante. Werthein était l’ambassadeur de Milei aux États-Unis, l’un des deux ambassadeurs juifs nommés par un homme qui se décrit comme un « anarcho-capitaliste ». L’autre envoyé juif est Axel Wahnish, un rabbin orthodoxe qui représente l’Argentine en Israël.
Gerardo Werthein
Werthein prendra la tête d’une « transformation de la politique étrangère de notre pays », a fait savoir un communiqué qui a été émis par le bureau de Milei. Les relations de l’Argentine avec Israël et la question du conflit israélo-palestinien figurent parmi les principaux éléments de cette transformation. Le prédécesseur de Milei était un critique acerbe d’Israël – tout comme ses homologues d’Amérique latine. Les dirigeants des pays voisins, le Brésil et le Chili, avaient condamné Israël pour sa réponse militaire au pogrom qui avait été commis par le Hamas dans le sud du pays, le 7 octobre 2023, et cela avait aussi été le cas du Colombien Gustavo Petro. Milei, en revanche, a apporté un soutien sans faille à la campagne militaire menée par l’État juif à Gaza et il s’est rendu en Israël au mois de février – c’était son premier voyage à l’international en tant que président. Dans le cadre de ce changement de politique étrangère, le Hamas a été désigné comme groupe terroriste pour la toute première fois – et le Hezbollah, pour la première fois également, a été désigné comme étant le seul coupable de deux attaques meurtrières qui avaient visé des cibles juives dans les années 1990. La semaine dernière, la ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, a par ailleurs révélé l’identité du chef du Hezbollah en Amérique latine, Hussein Ahmad Karaki. Elle a déclaré que l’homme avait participé aux attentats terroristes de Buenos Aires et qu’il continuait à diriger les opérations du Hezbollah dans la région, probablement depuis le Liban. Elle a fait savoir qu’elle demanderait à ce qu’il soit poursuivi en justice. Werthein, dont la seule expérience diplomatique se résume à un bref passage au poste d’ambassadeur, devrait s’appuyer sur des années de collaboration internationale dans le domaine du sport et sur son rôle au sein de l’entreprise familiale.
Cette entreprise avait vu le jour en 1904 lorsqu’un de ses ancêtres, un immigrant de Bessarabie – dans ce qui était alors la Russie – avait fondé un magasin rural appelé l’Hébreu dans la province agricole de La Pampa. Aujourd’hui, le groupe Werthein travaille dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, dans le commerce de détail, dans les télécommunications, dans l’immobilier, dans les services financiers, dans la viticulture et dans le domaine de l’énergie. Gerardo Werthein avait quitté l’entreprise en 2019.
Il y a un an, il s’était rendu à New York avec Milei pour se rendre sur la tombe du rebbe Loubavitch dans le Queens – l’une des nombreuses démonstrations de sympathie que Milei, catholique d’origine et philosémite avoué, a pu avoir à l’égard de la communauté juive, avant et après son élection. « C’était un moment spécial, symbolique et agréable », avait-il commenté en évoquant cette visite sur la tombe.
L’ambassadeur des États-Unis en Argentine, Marc Stanley, est également juif et actif au sein de la communauté juive locale de Buenos Aires.
Précédemment :
Le sort effrayant de l’Argentine est exactement ce que souhaitent pour la France Bolloré, Praud, Rieu, Messiha, Zemmour, Knafo, Odoul, Ménard, etc..
Ce qui frappe en Argentine, c’est à quel point les résultats pratiques de l’hyper capitalisme sont identiques à ceux de l’hyper communisme : le peuple est saigné à blanc par la juiverie qui s’arroge tous les leviers de pouvoir.
1er semestre 2024. LA PAUVRETÉ EST PASSÉE DE 41,7 % à 52,9 %. Une augmentation de 11 points de pourcentage. Au moins depuis 2003, la pauvreté n’a jamais autant augmenté en un seul semestre. L’indigence est aujourd’hui deux fois plus importante qu’au premier semestre 2023.
Le tyran Milei est aussi rampant face aux juifs qu’il est impitoyable avec ses compatriotes les plus démunis.
C’était un autre test de QI.
Comme une horloge suisse, les droitardés se sont enthousiasmés pour ce golem.
Les fascistes s’en sont tenus à bonne distance et à raison.
Démocratie Participative
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Retour sur l'année 2023
Des tremblements de terre meurtriers, une guerre qui s'enlise et une autre qui éclate, le mercure qui s'emballe. Les grands événements de cette année sont pour moi:
1. Émeutes pro-Bolsonaro au Brésil
8 janvier 2023, des centaines de partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, une semaine après l'investiture du président de gauche Lula, dont ils rejettent l'élection.
2. Séisme meurtrier en Turquie et en Syrie
6 février 2023, un séisme de magnitude 7,8 a fait plus de 50'000 morts en Turquie et en Syrie. Ici la ville de Kahramanmaras, au sud de la Turquie, proche de l'épicentre.
3. Ukraine, une guerre qui s'enlise
8 mars 2023, un soldat ukrainien s'abrite dans une tranchée près de la ville de Bakhmout lors d'un bombardement. Plus d'un an après le lancement de l'"opération militaire" russe en Ukraine, le conflit s'enlise.
4. La grande peur de la montagne
4 avril 2023, vue sur le village de Brienz-Brinzauls (GR), menacé par un éboulement. Quelques jours plus tard, les autorités annoncent aux habitants qu'ils doivent se préparer à devoir évacuer.
5. Au Soudan, les habitants fuient le chaos
1er mai 2023, des réfugiés soudanais entrent au Tchad près de Koufroun. Les combats meurtriers qui ont éclaté mi-avril au Soudan entre l'armée régulière et des paramilitaires ont poussé des centaines de milliers de personnes hors du pays. Plus de 7 millions de personnes ont été déplacées dans le pays depuis le début du conflit, a annoncé l'ONU fin décembre.
6. Canada, une saison en enfer
10 juin 2023, vue d'une forêt ravagée dans la province du Québec, au Canada. Cette année, le pays a dû affronter la pire saison des feux de forêt de son histoire. La fumée s'est propagée jusqu'à New-York.
7. Températures excessives en été, 37 degrés en juillet
8. A Hawaï, une ville rasée par les flammes
11 août 2023, un homme marche entre les carcasses de voitures à Lahaina, Hawaï. De violents incendies ont quasiment rasé toute la ville touristique le 8 août et fait près de 100 morts.
9. Deuil national au Maroc après un séisme
9 septembre 2023, une femme devant sa maison à Marrakech détruite par un puissant séisme la veille. Le catastrophe qui a frappé le Maroc le 8 septembre a coûté la vie à près de 3000 personnes, selon un bilan officiel publié fin septembre.
10. A Gaza, la guerre est déclarée
8 octobre 2023, Israël déclare l'état de guerre après une attaque sanglante du Hamas, la veille, qui a fait environ 1140 morts. A Gaza, 21'110 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées par les opérations militaires israéliennes
11. Exode massif des Afghans du Pakistan le Pakistan a donné jusqu'au 1er novembre aux sans-papiers afghans pour quitter le pays volontairement. Ils sont 1,7 million à vivre sur sol pakistanais, estiment les autorités. Beaucoup ont peur de rentrer en Afghanistan, où le gouvernement taliban a imposé son interprétation rigoriste de l'islam, interdisant par exemple aux filles l'accès à l'éducation après l'école primaire
12. ChatGPT a pris le monde d’assaut il y a un an et il est facile de comprendre pourquoi. Le chatbot révolutionnaire d’OpenAI peut effectuer une quantité surprenante de tâches, de la tenue d’une conversation plausible à la rédaction d’un document correctement ponctué
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Entire towers were leveled.. Aerial footage of the island shows the extent of the destruction caused by the occupation’s bombing of Al-Zahraa Towers, south of #Gaza.
Des tours entières ont été rasées. Des images aériennes de l’île montrent l’étendue des destructions causées par le bombardement par l’occupation des tours Al-Zahraa, au sud de #Gaza.
Intere torri sono state rase al suolo. Le riprese aeree dell’isola mostrano l’entità della distruzione causata dal bombardamento da parte dell’occupazione delle Torri Al-Zahraa, a sud di Gaza.
Ganze Türme wurden dem Erdboden gleichgemacht. Luftaufnahmen der Insel zeigen das Ausmaß der Zerstörung, die durch die Bombardierung der Al-Zahraa-Türme südlich von #Gaza durch die Besatzung verursacht wurde.
أبراج كاملة سويت بالأرض.. لقطات جوية خاصة بالجزيرة تظهر حجم الدمار الذي خلَّفه قصف الاحتلال لأبراج الزهراء جنوبي #غزة
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Tu as expliqué le problème de manière très précise. Je suis revenue sur le sujet et il se trouvent que le groupe a interprété ce tweet et son auteure comme étant une suprémaciste nationaliste blanche qui serait prête à laisser crever les femmes du tiers-monde parce qu'elle voulait renvoyer les immigrés chez eux. A ceci viennent se rajouter des insultes à caractère religieux comme "ghoule" ou "démon" comme si elle faisait partie du Mal. Puis d'autres commentaires disant que le féminisme (Pt1)
radical est foutu à cause de femmes comme elle, etc... Une attitude sectaire me rappellant le transactivisme et ses servantes, mais autour de la race + pays d'origine. Une Sud-Africaine a même traité une meuf noire anti-immigration de traitre à la race en appuyant que les mecs (et femmes au vu des événements) blancs ne la verront jamais comme humaine ou une personne à part entière. Je pense que la propagande autour de Gaza joue une part importante.
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Je pense que la situation internationale sert de catalyseur, mais après c’est une idéologie qu’on entend depuis des années. J’ai toujours dit, quand on a commencé à parler d’intersectionalité, que c’était un concept qui ne pouvait pas fonctionner de la manière dont il était interprété, parce que n’importe quel mouvement a besoin de définir des priorités et qu’à partir du moment où tu dis que toutes les causes se valent en fait les priorités vont se définir toutes seules, et pas en fonction de critères logiques.
En réalité, quand tu refuse de définir des priorités, tu fais rentrer le loup dans la bergerie. Tu te rends compte qu’à partir du moment où tu fais rentrer des hommes, peu importe ce qui leur arrive, les priorités des hommes vont devenir celles du mouvement, c’est comme ça que tu te retrouves avec des mouvements féministes qui défendent la prostitution, les migrations de masse d’hommes, issus de pays extrêmement misogynes, le trans-activisme, la GPA, etc…
Et il faut pas oublier que les femmes sont de toutes façons éduquées à prendre soin des autres et à être les gardiennes de la famille et de la communauté. Si tu les mets en position de devoir se défendre elles-mêmes ou de défendre des hommes, malheureusement tu vas trouver la majorité qui défendra les hommes ou qui trouvera que les problèmes des hommes sont plus graves que les leurs ou sont prioritaires. Dans une certaine mesure on a aussi besoin de se protéger de nous-mêmes.
Après, concernant la situation actuelle, je pense qu’on paye aussi très cher la naïveté qui a consisté à penser pendant des années que ces population n’avaient pas d’opinion politique. C’est quelque chose que j’ai entendu même il y a maintenant une quinzaine d’années quand j’étais en fac. C’était très ancré aussi bien à gauche qu’à droite que ce sont des populations non politisées qu’il fallait éduquer. En fait c’est totalement faux.
C’est juste qu’on a perdu la capacité à penser l’adhésion totale à une religion comme une opinion politique, puisque la marche du progrès en Occident est allée vers la séparation du politique et du religieux. En fait ce qu’on observe dans le monde Arabo musulman c’est que c’est exactement l’inverse qui s’est produit, il y a eu un refus de la modernité à partir des années 70 qui a des causes évidemment complexes.
Mais le fait est que les mouvements qui ont pris l’ascendant sur ces pays et qui sont arrivés chez nous par les migrations, ce sont des mouvements fondamentalement anti modernes et extrêmement politisés puisque c’est ce sont des mouvements qui ont un agenda politique qui est international. Mais on a pas eu en France et ailleurs en Occident la clairvoyance de comprendre justement ce qui était à l’œuvre politiquement.
Il est évident qu’on a pêché par racisme, en voyant ces personnes comme incapables d’adhérer à une idéologie conquérante de masse, et là ce qu’on est en train de voir, notamment avec les manifestations qui ont lieu partout dans le monde, avec les prises de position guerrières de gens comme le président turc, c’est qu’il y a vraiment une conception politique de la communauté au sens international et que cette communauté peut potentiellement se retourner complètement contre ses pays d’accueil.
La question de l’allégeance va très vite se poser quand les attentats vont reprendre - car je crains qu’on en soit qu’au début. Parce qu’il y a une minorité agissante mais il y a aussi une majorité qui depuis une dizaine d’année maintenant soit reste silencieuse soit excuse des comportements qui vont d’anti-sociaux à meurtriers en accusant les états d’accueil de ne pas en faire assez.
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Gaza est aussi le lieu d'un génocide culturel
Un génocide, comme celui qui est en cours à Gaza, a plusieurs facettes dont la principale est évidemment l’élimination physique d’un peuple, soit en donnant la mort, soit en forçant à la dispersion. Parce qu’un peuple peut être aussi anéanti par la dispersion et l’élimination de tout ce qui fait ses racines: édifices à caractère patrimonial, de nature cultuelle ou non, institutions de formation…
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#Afrique du Sud#Église Saint-Porphyre#Cour Internationale de Justice#Gaza#génocide#Grande Mosquée Omari#Palestine#Qasr el-Basha#Raphael Lemkin#sionisme
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Journal d’un photographe
Retour à Gaza, octobre 1993. Maison détruite par l'armée israélienne. Elle était habitée par un membre du Hamas tué par l'armée israélienne.
Camp de réfugiés de Al Bureij. Gaza, 3 octobre 1993.
L’armée israélienne contrôle la bande de Gaza. Les colonies israéliennes sont présentes dans le sud, à Gush Katif. J’ai déjà montré dans ce journal des photos de l’époque 2004-2005 et de l’évacuation israélienne.
Yasser Arafat est rentré d’exil. Il prendra ses quartiers à Gaza à partir de juillet 1994.
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🔴 D'énormes destructions observées à Khan Yunis, dans le sud de Gaza, causées par le bombardement de la ville par l'armée ennemie.
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Le poète Mosab Abu Toha, qui a pu fuir Gaza quelques semaines après le début de l’anéantissement du territoire palestinien, publie un saisissant recueil de textes à la résonance aujourd’hui décuplée. Entretien.
« Dans le ventre de nos mères / Nous sommes hantés par la peur / De mourir / Avant de vivre »
Bien qu’écrit avant le carnage sans fin à Gaza, le recueil de poésie du poète palestinien Mosab Abu Toha, Ce que vous trouverez caché dans mon oreille (Éditions Julliard, traduit par Ève de Dampierre-Noiray), qui vient de paraître en français, résonne aujourd’hui avec une force décuplée.
Il montre la continuité entre le martyre inhumain que subit aujourd’hui la bande de Gaza, et les violences des années précédentes, que le jeune écrivain a vécues dans son être et dans sa chair, comme le montre encore la cicatrice d’un éclat de schrapnel qui l’a blessé à la base du cou.
Ayant pu fuir Gaza en décembre 2023, après les premières semaines de bombardement qui ont suivi le 7-Octobre, Mosab Abu Toha était récemment de passage en France. Entretien.
Mediapart. Un de vos poèmes s’intitule « Where is home ? ». Comment répondriez-vous à cette question aujourd’hui ?
Mosab Abu Toha. Lorsque j’ai écrit ce poème en 2022, ma maison était encore debout. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un tas de décombres. Et elle est située dans un lieu occupé par l’armée israélienne, et donc inaccessible. Non seulement ma maison n’existe plus, mais même l’accès aux décombres est interdit.
Nous avons perdu tant de lieux, tant de proches, dont nous ne savons même pas ce qu’ils sont devenus. Le mari de ma sœur a été enlevé alors qu’il se déplaçait du nord de Gaza vers le sud avec ses enfants, et nous n’avons aucune idée de l’endroit où il se trouve.
Le cousin de ma femme a été enlevé alors qu’il se trouvait dans un convoi d’ambulances, après avoir été blessé lors d’un bombardement qui avait tué son père, sa mère et ses trois sœurs. Aux pertes réelles s’ajoute le fait que nous ne savons rien.
Quand on lit aujourd’hui votre livre, on a l’impression qu’il parle de Gaza maintenant, alors qu’il a été écrit avant le 7-Octobre et le carnage infligé à l’enclave palestinienne…
En tant que poète palestinien, je ne considère pas les poèmes comme un groupe de mots fixés sur la page, mais comme des choses qui se produisent au présent. Certains de mes poèmes écrits il y a plusieurs années, comme celui sur cette famille entière éliminée par Israël le 14 mai 2021, s’actualisent avec la disparition totale de milliers de familles depuis le 7-Octobre. Certaines des personnes dont je parle dans ce livre et qui étaient encore vivantes alors ne sont plus parmi nous, comme mes trois cousines germaines.
Si mon livre peut donner l’impression que c’est la même chose qui se passe aujourd’hui comme hier, c’est parce que je parle du même assassin – Israël – et de ses complices : les États-Unis et les pays européens qui arment et soutiennent Israël.
"Les Gazaouis n’attendent plus rien des Occidentaux ; ils ne s’inquiètent plus des frappes aériennes nocturnes ; ils attendent la mort."
Mais combien de fois les Nations unies ont-elles averti que Gaza était devenu, avant le 7-Octobre, un territoire invivable ? Qu’est-ce que le monde attendait des Palestiniens ? Sommes-nous destinés à vivre dans une cage et sous siège ? Nous ne sommes pourtant pas des animaux sauvages. La paix signifie-t-elle que nous devons juste accepter notre sort inhumain ?
Moi, j’ai 32 ans, je n’ai jamais vu un avion civil voler au-dessus de mon pays, puisque nous n’avons pas d’aéroport. Dans ma génération, je suis un des seuls à avoir trouvé du travail. Nous demandons juste à pouvoir vivre dans notre pays, à pouvoir en sortir parfois, à pouvoir y revenir, à pouvoir voyager, à pouvoir construire une maison, se marier, avoir des enfants…
Face à la masse de témoignages, visuels comme écrits, que nous avons sur la destruction de Gaza, sans que cela permette d’arrêter les massacres, comment continuer à écrire ?
C’est vrai que j’ai parfois envie d’abandonner. Je parle à tellement de gens à Gaza qui me disent qu’ils préfèrent aujourd’hui mourir que de continuer à vivre comme cela, en étant déplacés cinq fois, dix fois, vingt fois, et en étant privés de tout.
Beaucoup de personnes qui ont obéi aux ordres de se déplacer ont vu que cela n’empêchait nullement d’être tué et refusent de bouger à nouveau. Pourquoi courir en espérant sauver sa vie si, finalement, il n’y a que la mort devant ? Les Gazaouis n’attendent plus rien des Occidentaux ; ils ne s’inquiètent plus des frappes aériennes nocturnes ; ils attendent la mort.
Mais si je continue à écrire, c’est parce que je veux honorer toutes ces personnes dont l’histoire n’est pas racontée, dont les visages ne sont pas connus. C’est vrai qu’il est difficile d’écrire aujourd’hui, comme les survivants de l’Holocauste ou du génocide arménien, qui espéraient que leurs témoignages empêcheraient l’horreur de se reproduire. On voit ce qu’est devenu l’espoir du « plus jamais ça ». Mais cela fait maintenant quatorze mois qu’Israël est engagé dans un génocide, et comme poète, je me sens tenu de montrer ce que cela signifie.
Comment expliquez-vous l’inaction de la communauté internationale ?
Je pense que cela vient du racisme enraciné dans les cœurs et les esprits. Pourquoi l’Occident a-t-il de l’empathie pour certaines personnes et pas pour d’autres ? Pourquoi êtes-vous solidaires de certaines personnes et pas d’autres ? Comment pouvez-vous continuer à alimenter la propagande israélienne ? À parler encore et encore de bébés décapités ? Et pourquoi parler autant des victimes israéliennes et si peu des Palestiniens qui, même avant le 7-Octobre, ont été enterrés et décapités par des bombes israéliennes ? Les Palestiniens ne sont tout simplement pas perçus comme des êtres humains.
Et, en dépit du fait qu’une grande partie du monde ne nous considère pas comme étant des êtres humains, nous ne perdons pas notre humanité. Ce sont les Israéliens qui perdent leur humanité lorsqu’ils nous tuent comme cela, lorsqu’ils font exploser nos maisons, lorsqu’ils se filment en train de porter les sous-vêtements de nos sœurs et de nos mères, ou lorsqu’ils filment des vidéos où on les voit rire devant nos vies détruites.
"Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela se passe en direct. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas."
Que tout cela se produise est une chose, mais que cela continue en est une autre. Pourquoi l’Occident continue-t-il de soutenir des personnes qui se comportent comme cela ? Je peux comprendre que des alliés d’Israël comme le sont les États-Unis affirment le droit de leur allié à se défendre.
Mais là nous parlons de personnes affamées, d’hôpitaux bombardés, d’abris scolaires anéantis, de gens assassinés seulement parce qu’ils se trouvaient dans la rue, et sur les corps desquels des chars roulent. Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela se passe en direct. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
Au Cambodge, au Kurdistan, il y a eu des tentatives de dissimuler la volonté génocidaire. Mais là, les habitants de Gaza ont tout fait – ont fait l’impossible – pour montrer ce qui se passait, en dépit des coupures d’électricité, du réseau internet ou du téléphone.
Quand les habitants de Gaza réussissent à se connecter à certains réseaux, ils témoignent immédiatement de l’attaque aérienne qu’ils ont subie, ils consacrent l’énergie qui leur reste à télécharger une vidéo pour que des personnes à l’extérieur puissent la voir. C’est inimaginable.
Pensez-vous que la culpabilité occidentale vis-à-vis de la Shoah puisse expliquer le soutien sans faille aux actions criminelles d’Israël ?
L’Holocauste n’est pas mon problème en tant que Palestinien. Je n’ai tué aucun juif en Europe. Je suis solidaire de ce qu’a vécu le peuple juif. Mais lorsque mes parents ont été expulsés de leur terre en 1948, ils n’avaient ni radio ni télévision, ils ne lisaient pas les journaux, ils savaient à peine ce qui était arrivé aux Juifs d’Europe. Ils s’occupaient de leurs champs et allaient parfois nager dans la mer.
Si l’Occident se sent coupable vis-à-vis des Juifs, il a des responsabilités vis-à-vis des Palestiniens. Encouragez donc les Israéliens à faire la paix plutôt qu’à continuer de nous tuer par milliers. À chaque fois que j’entends un gouvernement occidental expliquer qu’Israël a le droit de se défendre, je me demande pourquoi on n’entend pas affirmer aussi que le peuple palestinien a le droit de vivre.
« À Gaza, on ne sait pas de quoi on est coupable », écriviez-vous. Jusqu’où peut aller selon vous la punition collective engagée par Israël au lendemain du 7-Octobre ?
Vivre à Gaza, c’est comme vivre dans un roman de Kafka. Je suis né dans un camp de réfugiés en 1992, mais je ne savais pas ce que cela signifiait, à savoir que je serais un réfugié à vie. Je ne pouvais pas imaginer que je serais blessé dans une frappe aérienne israélienne parce que l’Occident a persécuté les Juifs d’Europe.
Et c’est ce même Occident, et particulièrement les États-Unis, qui est complice de génocide, puisque lorsqu’on fournit des armes plutôt que d’exiger un cessez-le-feu, en réalité, vous êtes davantage qu’un complice, vous êtes aussi auteur de ce génocide.
La punition collective des Palestiniens a débuté en 1948 et continue donc de s’exercer depuis des décennies, il est donc difficile de s’imaginer jusqu’où elle peut aller.
"Célébrer notre résilience et notre capacité à endurer le pire ne nous est d’aucune aide."
La « somoud », cette « résistance-résilience » qui désigne la manière des Palestiniens et Palestiniennes de tenir à sa terre et de refuser l’occupation israélienne, en dépit d’un rapport de forces inégal, peut-elle persister, vu l’échelle des deuils et des destructions ?
Quand j’affirme que mon peuple tient bon et n’abandonne pas, même dans les circonstances les plus sombres, c’est pour désigner la manière dont les Palestiniens et les Palestiniennes sont capables de créer de la vie à partir de rien, même sous les décombres de leur maison.
Mais c’est vrai que les habitants de Gaza ont une limite, que la manière dont ils sont célébrés comme des héros peut masquer. Célébrer notre résilience, le fait que nous serions inébranlables, notre capacité à endurer le pire, et nous glorifier, ne nous est d’aucune aide.
Je n’écris pas pour qu’on me dise que ma voix est importante, que mes mots permettent de dire l’horreur, mais pour que vous fassiez quelque chose pour moi et mon peuple. Pour moi la langue est un outil, pas une fin. Ce serait peut-être différent si j’écrivais sur les animaux, les arbres, les oiseaux, les plantes, mais j’écris sur Gaza.
Je vous conjure ainsi de changer le monde, d’apporter la paix et la dignité à mon peuple. Nous n’en pouvons plus d’être réduits à la survie. Nous voulons vivre, aller au restaurant avec des amis, prendre un petit-déjeuner, regarder un match de football, emmener nos enfants au zoo. Je rêve de pouvoir attendre ma valise sur le carrousel d’un aéroport à Gaza, comme le font des millions de voyageurs dans le monde chaque jour.
Mais aujourd’hui je déteste le mot « paix », parce qu’il est vide de sens. Ce mot n’a plus de sens s’il n’est pas accompagné de justice. La paix sans la justice, ce n’est que de la merde. La « paix » que l’on attend des Palestiniens consiste seulement à mourir en silence, à mourir « pacifiquement », à mourir sans faire de problème.
Comment continuez-vous à écrire sur Gaza depuis que vous en êtes parti ?
Le paradoxe est que j’ai davantage accès à ce qui se passe à Gaza depuis que je suis parti que lorsque je m’y trouvais encore et que je n’avais un accès qu’aléatoire à Internet et au réseau téléphonique. Aujourd’hui, il m’est plus facile d’avoir accès aux nouvelles, de les traduire et de les partager. Il m’arrive d’être informé de nouvelles que les habitants et habitantes de Gaza ignorent. Lorsque j’appelle mon beau-père, qui se trouve dans le nord de la bande de Gaza, il me demande des informations sur ce qui se passe autour de lui. Je lui dis où se trouvent les chars, qui a été tué.
Depuis que je suis hors de Gaza, je ne peux rien faire d’autre qu’écrire. J’aimerais pouvoir protéger ma famille, mon peuple, mais je suis tellement impuissant. Imaginez que vous soyez un journaliste faisant un reportage sur un massacre, mais que vous connaissiez les gens qui sont tués : c’est ce que je vis aujourd’hui. Quand je m’informe sur les personnes qui sont mortes, je vois beaucoup de noms d’anciens élèves, de voisins, de cousins…
Comment avez-vous réussi à partir ?
J’ai quitté Gaza le 2 décembre de l’année dernière par l’intermédiaire de l’ambassade des États-Unis, grâce au fait que mon plus jeune enfant est citoyen américain et possède un passeport. J’ai pu partir avec lui. Ma seule valeur est d’être le père d’un citoyen américain, pas d’être palestinien.
Mais il ne faudrait pas croire que cette évacuation des personnes détenant un passeport occidental s’est faite par générosité ou par souci humanitaire. Cette évacuation n’a été motivée que par la volonté d’Israël de pouvoir massacrer à huis clos, sans risquer que la France, l’Allemagne ou les États-Unis protestent parce qu’il y aurait des morts parmi leurs concitoyens. Cela montre encore une fois que la vie des Palestiniens et des Palestiniennes n’a aucune valeur aux yeux du monde.
Qu’est-ce qu’on trouve aujourd’hui « caché dans votre oreille », maintenant que vous avez pu partir de Gaza et que le bruit des drones et des F16 s’est éloigné ?
J’entends toujours les mêmes sons : le bourdonnement des drones, l’explosion des missiles, le bruit des F-16, les sirènes des ambulances, les pleurs des enfants de Gaza, les cris des habitants. Tout cela je continue à l’avoir dans mon oreille, dès que je parle à ma famille qui est restée à Gaza. Mais s’ajoutent désormais d’autres choses : le bruit du métro à Paris, celui des avions qui décollent et atterrissent à New York, la musique dans un restaurant…
Joseph Confavreux
#palestine#free palestine#genocide#zionism#tw torture#tw cruelty#racism#israel#usa#europe#french#long post#upthebaguette#french side of tumblr#bee tries to talk#article copié en entier car réservé aux abonné-es
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Hello,
Firstly, I don't have many friends or followers to support my donation link, and I don't have the funds to advertise it. I really need your help.
I feel like I'm in a nightmare. I can't believe I will never see my house and my cat again. My life will never be as beautiful. They took from us the most precious things we had. My brothers, Abd and Ahmed, were the kindest souls. Abdullah was my best friend, and Ahmed was like a father to me. I really miss them.
FR
Bonjour,
Tout d'abord, je n'ai pas beaucoup d'amis ou de followers pour soutenir mon lien de donation, et je n'ai pas l'argent pour le promouvoir. J'ai vraiment besoin de votre aide.
Je m'appelle Menna Musa, et je viens de Gaza. Je vais vous raconter brièvement mon histoire triste. Mes frères ont été martyrisés devant notre maison. Ils ont attaqué notre quartier, détruisant notre maison et nos voitures, et tuant même notre chat.
J'ai l'impression d'être dans un cauchemar. Je ne peux pas croire que je ne reverrai jamais ma maison et mon chat. Ma vie ne sera plus jamais aussi belle. Ils ont pris les choses les plus précieuses que nous avions. Mes frères, Abd et Ahmed, étaient les âmes les plus gentilles. Abdullah était mon meilleur ami, et Ahmed était comme un père pour moi. Ils me manquent vraiment.
Après ce qui est arrivé à mes frères, nous avons été forcés de déménager vers le sud. Nous avons été transportés dans une charrette d'animaux, laissant ma famille et moi sans abri, sans vêtements ni nourriture. Malgré les efforts de mon frère survivant pour nous mettre, ma mère et ma sœur, en sécurité hors de Gaza, il est toujours bloqué là-bas avec sa femme et ses enfants au milieu des bombardements, de la faim et de la peur. Mes nièces, Alma et Dania, sont très jeunes. Elles ont besoin de lait, de couches et de vêtements. Le temps à Gaza est très froid.
Je demande votre aide pour sortir mon frère et sa famille de Gaza. Je ne peux vraiment pas supporter qu'il leur arrive du mal, alors s'il vous plaît, faites un don pour nous.
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