#soupire-t-elle!
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Un couple, plus très jeune, vient de se coucher. L'épouse dit : - Quand nous étions jeunes, tu me tenais la main jusqu'à ce que je m'endorme! Le mari lui prend la main, se retourne et commence à s'endormir. - Tu avais aussi l'habitude de m'embrasser, rajoute la femme. Un peu agacé, il lui donne un petit bisou sur la joue, se retourne et cherche le sommeil. - Même que des fois, tu me mordillais l'oreille, soupire-t-elle! Exaspéré, l'homme repousse le drap et la couverture, et se lève en marmonnant. - Mais où est-ce que tu vas ? demande la femme, inquiète. - Chercher mes dents !
#Un couple#plus très jeune#vient de se coucher. L'épouse dit :#- Quand nous étions jeunes#Le mari lui prend la main#se retourne et commence à s'endormir.#- Tu avais aussi l'habitude de m'embrasser#rajoute la femme.#Un peu agacé#il lui donne un petit bisou sur la joue#se retourne et cherche le sommeil.#- Même que des fois#tu me mordillais l'oreille#soupire-t-elle!#Exaspéré#l'homme repousse le drap et la couverture#et se lève en marmonnant.#- Mais où est-ce que tu vas ? demande la femme#inquiète.#- Chercher mes dents !
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Children's story - Corduroy
Corduroy is a bear who once lived in the toy department of a big store. Day after day he waited with all the other animals and dolls for someone to come along and take him home. The store was always filled with shoppers buying all sorts of things, but no one ever seemed to want a small bear in green overalls. Then one morning a little girl stopped and looked straight into Corduroy's bright eyes. “Oh, Mommy!” she said. “Look! There's the very bear I've always wanted.” “Not today, dear.” Her mother sighed. “I've spent too much already. Besides, he doesn't look new. He's lost the button to one of his shoulder straps.” Corduroy watched them sadly as they walked away. “I didn't know I'd lost a button,” he said to himself. “Tonight I'll go and see if I can find it.”
Corduroy est un ours qui vivait autrefois dans le rayon jouets d'un grand magasin. Jour après jour, il attendait, avec tous les autres animaux et poupées, que quelqu'un vienne le chercher pour le ramener chez lui. Le magasin était toujours rempli de clients qui achetaient toutes sortes de choses, mais personne ne semblait vouloir d'un petit ours en salopette verte. Un matin, une petite fille s'arrêta et regarda droit dans les yeux brillants de Corduroy. « Oh, maman ! dit-elle. « Oh, maman, dit-elle, regarde ! Voilà l'ours que j'ai toujours voulu ! « Pas aujourd'hui, ma chérie ». Sa mère soupire. « J'ai déjà dépensé trop d'argent. En plus, il n'a pas l'air neuf. Il a perdu le bouton d'une de ses bretelles ». Corduroy les regarda tristement s'éloigner. « Je ne savais pas que j'avais perdu un bouton », se dit-il. « Ce soir, j'irai voir si je peux le retrouver. »
Late that evening, when all the shoppers had gone and the doors were shut and locked, Corduroy climbed carefully down from his shelf and began searching everywhere on the floor for his lost button. Suddenly he felt the floor moving under him! Quite by accident he had stepped onto an escalator – and up he went! “Could this be a mountain?” he wondered. “I think I've always wanted to climb a mountain.” He stepped off the escalator as it reached the next floor, and there, before his eyes, was a most amazing sight – tables and chairs and lamps and sofas, and rows and rows of beds. “This must be a palace!” Corduroy gasped. “I guess I've always wanted to live in a palace.” He wandered around admiring the furniture. “This must be a bed,” he said. “I've always wanted to sleep in a bed.”
Tard dans la soirée, lorsque tous les clients furent partis et que les portes furent fermées et verrouillées, Corduroy descendit prudemment de son étagère et commença à inspecter le sol pour trouver son bouton perdu. Soudain, il sentit le sol bouger sous lui ! Tout à fait par hasard, il était monté sur un escalator - et il montait ! « Est-ce que c'est une montagne ? se demande-t-il. « Je crois que j'ai toujours voulu escalader une montagne ». Il descendit de l'escalator au moment où celui-ci atteignait l'étage suivant, des tables, des chaises, des lampes, des canapés et des rangées de lits. « C'est sûrement un palais ! s'exclame Corduroy. « Je crois que j'ai toujours voulu vivre dans un palais. » Il se promène en admirant les meubles. « C'est sûrement un lit », dit-il. « J'ai toujours voulu dormir dans un lit. »
And up he crawled onto a large, thick mattress. All at once he saw something small and round. “Why, here's my button!” he cried. And he tried to pick it up. But, like all the other buttons on the mattress, it was tied down tight. He yanked and pulled with both paws until POP! Off came the button – and off the mattress Corduroy toppled, bang into a tall floor lamp. Over it fell with a crash! Corduroy didn't know it, but there was someone else awake in the store. The night watchman was going his rounds on the floor above. When he heard the crash he came dashing down the escalator. “Now who in the world did that!” he exclaimed. “Somebody must be hiding around here!” He flashed his light under and over sofas and beds until he came to the biggest bed of all. And there he saw two fuzzy brown ears sticking up from under the cover. “Hello!” he said. “How did you get upstairs?”
Il s'est mis à ramper sur un grand et épais matelas. Tout à coup, il vit quelque chose de petit et de rond. Il s'écria : « Voilà mon bouton ! » Et il essaya de le ramasser. Mais comme tous les autres boutons du matelas, il était bien attaché. Il tira avec ses deux pattes jusqu'à ce que POP ! le bouton se détache et Corduroy tomba du matelas, heurtant de plein fouet un grand lampadaire. Celui-ci tomba avec fracas ! Corduroy ne le savait pas, mais il y avait quelqu'un d'autre d'éveillé dans le magasin. magasin. Le veilleur de nuit faisait sa ronde à l'étage du dessus. Lorsqu'il entendit le fracas, il descendit précipitamment l'escalator. « Qui diable a fait ça ? s'exclama-t-il. « Il doit y avoir quelqu'un de caché dans les environs ! » Il passa sa lampe en dessous et au-dessus des canapés et des lits jusqu'à ce qu'il arrive au plus grand des lits. Et là, il vit deux oreilles brunes et duveteuses qui sortaient de la couverture. « Bonjour ! » lui dit-il. « Comment est-ce que tu es arrivé à l'étage ? »
The watchman tucked Corduroy under his arm and carried him down the escalator and set him on the shelf in the toy department with the other animals and dolls. Corduroy was just waking up when the first customers came into the store in the morning. And there, looking at him with a wide, warm smile, was the same little girl he'd seen only the day before. “I'm Lisa,” she said, “and you're going to be my very own bear. Last night I counted what I've saved in my piggy bank and my mother said I could bring you home.” “Shall I put him in a box for you?” the saleslady asked. “Oh, no thank you,” Lisa answered.
Le gardien a mis Corduroy sous son bras et a pris l'escalator pour le ramener à l'étage en dessous et l'installa sur l'étagère du rayon jouets avec les autres animaux et poupées. Corduroy se réveillait à peine lorsque les premiers clients entrèrent dans le magasin le matin. magasin le matin. Et là, le regardant avec un large et chaleureux sourire, se trouvait la même petite fille qu'il avait vue la veille. « Je m'appelle Lisa, dit-elle, et tu vas devenir mon ours rien qu'à moi. Hier soir, j'ai compté ce que j'avais économisé. Hier soir, j'ai compté ce que j'avais économisé dans ma tirelire et ma mère m'a dit que je pouvais te ramener à la maison. « Est-ce que je vous l'emballe ? » demande la vendeuse. « Oh, non merci », répond Lisa. And she carried Corduroy home in her arms. She ran all the way up four flights of stairs, into her family's apartment, and straight to her own room. Corduroy blinked. There was a chair and a chest of drawers, and alongside a girl-size bed stood a little bed just the right size for him. The room was small, nothing like that enormous palace in the department store. “This must be home,” he said. “I know I've always wanted a home!” Lisa sat down with Corduroy on her lap and began to sew a button on his overalls. “I like you the way you are,” she said, “but you'll be more comfortable with your shoulder strap fastened.” “You must be a friend,” said Corduroy. “I've always wanted a friend.” “Me too!” said Lisa, and gave him a big hug.
Et elle a ramené Corduroy chez elle en le tenant dans ses bras. Elle monta en courant les quatre étages, entra dans l'appartement de sa famille et se rendit directement dans sa propre chambre. Corduroy cligna des yeux. Il y avait une chaise et une commode, et à côté d'un lit de petite fille se trouvait un petit lit de la bonne taille pour lui. La chambre était petite, rien à voir avec l'énorme palais du grand magasin. « C'est sûrement une maison », dit-il. « Je sais que j'ai toujours voulu avoir une maison ! Lisa s'assit et mit Corduroy sur ses genoux et commença à coudre un bouton sur sa salopette. « Je t'aime comme tu es, dit-elle, mais tu seras plus à l'aise avec ta bretelle attachée. « Tu es sûrement mon amie », dit Corduroy. « J'ai toujours voulu avoir un ami. » « Moi aussi », dit Lisa, et elle le serra dans ses bras.
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Jalousie
À la demande de @harknessshi en espérant que ça va te plaire.
29"Pouvez-vous s'il vous plaît arrêter d'être si jaloux pendant une seconde"
Agatha x Lecteur
Reader, membre du Coven d'Agatha, se tenait là, entourée par ses anciennes amies et nouvelles compagnes d'aventure. Leurs regards se croisaient dans une ambiance chargée d'électricité, alors qu'elles se préparaient à affronter la nouvelle épreuve, celle d'Alice. L'air était saturé d'excitation et d'anticipation, chaque sorcière arborant un style rock qui tranchait avec le passé traditionnel de leur magie. Reader, avec son jean similicuir noir qui brillait légèrement sous les lumières, dégageait une aura de confiance. Son t-shirt en col en V noir, ajusté à sa silhouette, ajoutait une touche de mystère, tandis que sa veste rouge flamboyante, presque comme une armure, attirait tous les regards.
Agatha, bien qu'elle se tenait parmi elles en tant que leader, ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil vers Reader. Les souvenirs de leur amitié à Salem, teintés de rires et de secrets partagés, s'entrelaçaient avec le ressentiment causé par la quête insatiable de pouvoir d'Agatha. La tension entre elles était palpable, un mélange de nostalgie et de rivalité, comme une danse délicate entre le passé et le présent. Reader, consciente de ce regard insistant, ressentait un frisson parcourir son corps , à la fois intriguée et méfiante.
Autour d'elles, Jen, Alice et Lilia, et l'adolescent pleine de fougue, semblaient prêtes à plonger dans l'inconnu. Les éclats de rire et les murmures enthousiastes résonnaient, mais pour Reader, tout cela était assourdi par le poids de son histoire avec Agatha.
Dans l'atmosphère électrique de la salle, Jen ne pouvait s'empêcher de contempler Reader, son regard captivé par sa beauté saisissante. La façon dont Reader ajustait sa veste rouge, les mouvements fluides de ses bras, la manière dont ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, tout cela faisait battre son cœur un peu plus vite. Jen, déterminée à ne pas laisser passer sa chance, prit une profonde inspiration et s'approcha de Reader.
« Hé, tu sais que cette veste te va à merveille ? » lança Jen avec un sourire charmeur, sa voix douce mais pleine de confiance.
Reader tourna la tête, surprise, mais un sourire se dessina sur ses lèvres. « Merci, Jen. »
« Tu es absolument incroyable, » répondit Jen, s'approchant un peu plus, ses yeux pétillants d'admiration. « Je veux dire, qui d'autre pourrait porter du similicuir et du rouge avec autant de classe ? »
Agatha, observant la scène de loin, plissa les yeux, un regard noir et méfiant s'installant sur son visage. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague de jalousie en voyant Jen flirter avec Reader sous son nez.
« Jen, tu devrais peut-être te concentrer sur l'épreuve plutôt que sur… disons, des distractions, » intervint-elle d'une voix glaciale, le ton chargé de menace.
Reader, consciente de la tension qui montait, essaya de garder son calme. « Je pense que nous avons tous besoin d'un peu de distraction avant de plonger dans ce qui nous attend, tu ne pense pas Agatha ? » dit-elle, lançant un regard complice à Agatha
« Exactement ! » s'exclama Jen, ignorant délibérément le ton d'Agatha. « Et puis, je suis sûre que nous allons toutes briller. Mais je dois admettre, Reader, que c'est toi qui voles la vedette. »
Le regard d'Agatha se durcit encore plus, mais elle ne pouvait pas s'opposer à l'énergie qui émanait de Jen et Reader. La tension était palpable, une bataille silencieuse entre l'amitié, la rivalité et l'attirance.
~oOo~
Agatha était assise dans la cabine de son, le regard perdu dans le vide, la tension palpable dans l'air. Chaque fois qu'elle voyait Jen s'approcher de Reader, une vague d'irritation l'envahissait. Elle levait les yeux au ciel, sa frustration se manifestant par un léger soupir.
Reader, qui avait remarqué l'humeur d'Agatha, décida de la suivre. Elle entra dans la cabine et ferma doucement la porte derrière elle.
"Peux-tu s'il te plaît arrêter d'être si jalouse pendant une seconde ?" demanda Reader, son ton léger mais direct.
Agatha éclata de rire, un son qui trahissait une nervosité sous-jacente. "Je ne suis pas du tout jalouse," répondit-elle, feignant l'indifférence.
Reader croisa les bras, un sourire amusé sur le visage. "Ah, donc je peux passer tout mon temps avec Jen, ça ne te dérange pas ?"
Agatha leva à nouveau les yeux au ciel, silencieuse, son expression trahissant son malaise. Reader s'approcha d'elle, s'asseyant sur le bord de la chaise.
"J'aime bien te voir jalouse, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux," ajouta-t-elle, son regard perçant cherchant à capter l'attention d'Agatha.
Agatha détourna le regard, mais un léger sourire se dessina sur ses lèvres. "Tu sais que je préfère quand tu es avec moi," murmura-t-elle finalement, la jalousie se mêlant à une affection indéniable.
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Là Pour Toi - Emily Prentiss
Masterlist
Résumé : Emily affirme qu'elle va bien après tout ce qu'elle a traversé, mais tu connais la vérité et tu fais tout pour être là pour elle.
Warnings : basé sur le 7x12, mention de Doyle et de la mort d'Emily, Emily qui ne va pas bien, angst, hurt/comfort.
Nombre de mots : 1.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Let Me par Jade LeMac
Confortablement dans les bras de Morphée, tu te tournes dans le lit et inconsciemment, tu cherches ceux d’Emily sans succès. Avec difficulté, tu entrouves un œil, tu découvres une place vide à côté de toi, légèrement illuminée par la lumière du couloir. Ignorant où est ta petite amie, tu te lèves rapidement. Depuis qu’elle est revenue d’entre les morts, Emily est différente ce qui est compréhensible, mais ça veut aussi dire que tu n’arrives plus à la cerner aussi bien qu’avant. Emily était déjà secrète, maintenant, c’est pire. N’arrivant plus à la décoder, tu crains toujours le pire. Tu trottines en suivant la lumière et retrouves Emily dans la cuisine dos à toi. Tu l’entends renifler alors que tu appelles son prénom.
-Désolée, je ne voulais pas te réveiller, dit Emily en feignant un sourire.
-Tout va bien ?
-Oui, j’avais juste besoin de boire un verre d’eau.
-Tu as fait un autre cauchemar ? demandes-tu avec inquiétude.
-Non, je n’en fais plus depuis environ deux semaines comme tu le sais.
-Tu sais, il n’y a pas de honte à en avoir encore, surtout après ce que tu as vécu.
-Ne commence pas s’il te plait, réplique-t-elle, froidement, je vois déjà ma thérapeute demain, c’est suffisant… Pardon, je ne voulais pas être sèche, reprend-elle sur un ton plus doux.
-Ce n’est pas grave.
-J’avais juste soif, affirme Emily en posant le verre dans l’évier, mais tu vois clair dans son jeu. Je vais bien, je te le promets. Viens, on va se coucher.
Sans répondre, tu prends la main qu’elle te tend et vous retournez dans votre chambre. Alors que tu t’allonges sur le dos, Emily se colle un peu plus à toi et pose sa tête sur ta poitrine. C’est une habitude qu’elle a depuis qu’elle est revenue. Emily a besoin d’entendre tes battements de cœur pour s’assurer qu’elle n’est pas seule. Les muscles d’Emily se détendent un peu plus quand tu commences à passer ta main dans ses cheveux. Quand la tête d’Emily se fait de plus en plus lourde, tu t’autorises enfin à t’endormir, la tenant fort contre toi comme si elle pouvait disparaître la seconde suivante.
Pourtant, c’est bien ce qui se produit le lendemain matin. Emily est partie plus tôt à cause de sa séance de thérapie qu’elle a avant de partir pour une enquête. Tu soupires en remarquant son absence bien que tu sais que c’est pour le mieux. Tu es rassurée de savoir qu’Emily a parlé à un professionnel après tout ce qui s’est passé, tu aurais juste aimé qu’elle te dise au revoir avant.
Tu essayes de reprendre le dessus sur tes émotions le temps du travail. Tu dois t’occuper d’une classe de trente élèves de sept ans, tu dois être concentrée. Cependant, ça ne veut pas dire qu’à la moindre occasion tu ne regardes pas ton téléphone en espérant un message d’Emily.
Finalement, c’est en fin de journée, après que tu aies fini de dîner que ta petite amie t’appelle enfin et sans perdre une seconde, tu décroches le téléphone.
-Hey, Em’, comment tu vas ? L’enquête n’est pas trop compliquée ?
-Toujours un peu au début, mais on a déjà des pistes. Et toi, ta journée ?
-Oh, tu sais, j’ai dû expliquer quinze fois la même chose, un enfant a éternué sur mon pull et une autre m’a dit que j’étais belle, même si j’étais vieille. La routine, dis-tu sur un ton léger alors qu’Emily rigole.
-Encore une journée bien mouvementée.
-Comment ça s’est passé avec ta psy ?
-Elle a déclaré que tout va bien, que je suis apte à reprendre le travail, t’informe-t-elle après avoir pris une inspiration.
-Tant mieux. Enfin, si c’est la vérité, ajoutes-tu et tu peux voir Emily rouler des yeux mentalement. Je te connais, Em’, je vois bien déjà comment tu as dû mal à m’avouer quand tu as un cauchemar alors, j’imagine que ça doit être encore plus compliqué avec ta psy.
-Ça n’affecte pas mon travail, même Hotch me l’a dit.
-Je ne dis pas le contraire…, commences-tu, prudemment. Écoute, je sais que je ne pourrais jamais comprendre ce que tu as vécu, mais je sais qu’on ne s’en remet pas aussi vite. Tu as le droit de ne pas aller bien, d’avoir du mal à t’en remettre.
-Je suis en train de reprendre ma vie en main, rétorque-t-elle.
-Je le sais et je ne le nie pas, mais Emily, tu ne fais que de t’inquiéter pour Derek, Pénélope, Spencer et tout le reste depuis ton retour, mais tu ne t’inquiètes pas de la personne la plus importante. Toi. Et je suis là pour toi, pour te soutenir. Je ne dis pas que j’aurai toujours le bon mot, mais je ferai de mon mieux. Tu peux venir me parler quand tu ne vas pas bien.
-Je vais bien, répète Emily d’un ton neutre.
-Ta psy te croit peut-être quand tu le dis, mais je connais la vérité. Emily, arrête de repousser ceux qui t’aiment. Arrête de me repousser. Tu n’as pas à affronter ça toute seule, surtout quand tu n’arrives plus à ignorer ce qui s’est passé. Laisse-moi être là pour toi.
Emily reste silencieuse, seule sa respiration comble le blanc. Tu entends une autre voix indescriptible en fond puis Emily se racle la gorge.
-Je dois y aller. Je t’aime.
-Je t’aime aussi.
Emily raccroche et tu pousses un soupir, les larmes aux yeux. Tu ignores si ce que tu as dit a fait réagir Emily, tu espères que c’est le cas. Tu n’arrives plus à supporter cette situation. Tu sais qu’elle a besoin de plus de soutien, mais comment le faire quand elle ne le demande pas ? Tu n’aimes pas ce sentiment d’impuissance. Tu aimerais prendre toutes ses cicatrices pour qu’elle puisse enfin vivre librement.
Tout le reste de l’enquête, Emily reste assez distante. Elle t’envoie au moins un message par jour pour te dire qu’elle t’aime, habitude que vous avez depuis le début de votre relation. Étant donnée son métier dangereux, vous ne restez jamais une journée sans vous le dire, surtout depuis qu’il y a eu Doyle. Toutefois, quand tu réponds à son message et que tu essayes de créer une conversation, elle y coupe vite court.
Plus les jours passent et plus tu te fais un sang d’encre pour Emily. Quelque chose ne va pas, tu en es persuadée. Tu aimerais t’en assurer, mais tu as peur d’être trop oppressante. À force d’insister, tu risques de faire l’inverse de ce que tu veux en créant une atmosphère anxiogène pour Emily. Alors, tu essayes de rester à bonne distance, assez près d’elle pour la soutenir, mais assez éloignée pour ne pas qu’elle te repousse.
Afin de te distraire, tu mets toute ton énergie dans ton travail, retravaillant tes cours, corrigeant les exercices. Ça marche seulement un temps, ton esprit trouve vite un moyen pour te faire penser à Emily.
Un soir, après un peu plus d’une semaine après qu’Emily soit partie, tu es sur la table de la cuisine en train de travailler tout en mangeant quand tu entends la porte s’ouvrir et un sac se poser lourdement par terre. Sans attendre, tu poses ta fourchette et te diriges vers l’entrée avec hâte. Là, tu découvres une Emily avec un regard triste. Tu t’apprêtes à parler, mais elle te devance.
-Je ne vais pas bien, avoue-t-elle d’une voix tremblante.
Et en une fraction de seconde, elle fond en larmes. Tu accours dans ses bras et la serre contre toi en tentant de l’apaiser. En sentant que ses jambes ne supportent plus son poids, tu invites Emily à s'asseoir à même le sol tout en la gardant contre toi. Tu caresses tendrement ses cheveux en lui chuchotant des mots réconfortants. Les larmes d’Emily coulent de plus en plus sur ses joues alors qu’instinctivement, elle colle son oreille contre ta poitrine et écoute les battements de ton cœur. Dans tes bras, Emily s’autorise enfin à déverser toutes ses émotions et à confronter toute la douleur qu’elle a traversée. Vous savez toutes les deux qu’il faudra du temps à Emily pour guérir, mais tu comptes bien être là et la soutenir à chaque étape.
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"Un autre problème : la catastrophique éducation scolaire chrétienne, y compris la soi-disant école privée hors-contrat (comme si cela garantissait quoi que ce soit) tenue par importantes dondons hurleuses et petits précieux efféminés, entièrement débilitante, républicaine, africaine, gaffeuse, inoffensive. Autoritaire mais par procédé, sans le tact que confère un vécu sensible (chose que les enfants même jeunes perçoivent très bien chez les adultes qui leur parlent). Bienveillante, mais maternante et castratrice et toujours nimbée de la lâche crainte du jugement des mères, seules véritables directrices (par proxy) des écoles tratras, les désastreuses mères quadras démusclées à tennis violettes en plastique étouffant des soupirs de porteur d'eau même pour monter dans la voiture. L'éducation chrétienne actuelle même très-très-tratra est une manière de se raconter des histoires entre administrateurs "membres du haut conseil" chevaliers de la dînette complètement cocufiés et féminisés. Ils ont trop lu, trop ressassé le moyen-âge, trop visité de monastères détruits en s'extasiant sur le plan alors que la guide devant eux a des faux-cils, des faux ongles, des faux seins. Ils ne voient jamais ces faux-culs le concret des choses.
[...] Quel être physique reste-t-il dans un enfant après formation religieuse par animatrice pastorale ? Quelle force, quel rapport au monde, quel nécessaire fanatisme, quelle énergie, quelle estime de soi, quelle certitude métaphysique peut-il rester à un garçon après s'être fait inculqué la déférence envers une dame dont la place sociale est en elle-même une usurpation? La réponse arrive 10 ans plus tard lors des premières confrontations physiques avec la racaille et avec la gent féminine amatrice de racaille. Ce jour-là il n'y a plus l'animatrice pastorale "dame respectée" pour rendre des comptes sur les résultats de sa formation. Mais "elle était très gentille madame Lebrouneux hein?" Nous avons grandi sous propagande contre les pères, désignés comme alcooliques, abusifs, frappeurs à coup de ceinture. Nous n'avons jamais rien vu de tel dans les faits nulle part en 18 ans de salle d'attente de l'âge adulte. Nous n'avons vu partout et toujours dans les familles françaises que la mère abusive, la mère mauvaise, la mère indigne, la mère déshonorante, la mère hurleuse, la mère dégueulasse de manœuvres, la mère cinglée profiteuse destructrice effroyable et qui se fout absolument des conséquences de ses actes, entièrement protégée par les tribunaux et célébrée par les médias.
Mais les choses les plus sérieuses en matière d'éducation commencent exactement lorsque l'éducation scolaire vient de finir et que l'enfant doit faire sa place dans un monde qui lui est soit indifférent soit hostile. Toutes ces écoles à la con soi-disant tratra forment des intellectuels sur le modèle franc-maçon vieux de 150 ans le plus inepte imaginable, quand la seule voie porteuse, tracée par Thomas Arnold, consiste à forger le caractère dans une stricte séparation garçons/filles, loin des désastreuses mères surtout, dans une ascèse de Grec ancien, dans une apologie absolue de la Providence, de la génération de famille nombreuse, de la xénélasie et de l'excellence, dans le chant, le sport, le discernement professionnel dès 13 ans, dans la mise à l'épreuve par "devoirs" comme dans la scène du Starbucks dans Fight Club. Forger le caractère consiste à faire coïncider le tempérament personnel de l'enfant avec la Tradition : la Nature lui a donné de naître et de vivre, la Tradition lui donnera de bien vivre. En l'état actuel des choses qu'iront faire ces pauvres gamins une fois leur éducation finie, une fois au pied du mur pour "choisir des études" après des années de crétinisation sous maîtresses et chapons ? À votre avis quelle est l'espérance de vie de l'âme d'un garçon de 18 ans logé en résidence étudiante d'une ville lointaine pour y "faire une école de commerce"? Et d'une fille ?"
Lounès Darbois, août 2023.
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À qui a-t-on déjà dit que tous avait une âme sœur ?
Ou bien, qui a un jour dit cela ?
Car je pense chercher un vide
Une personne fictive
Peut être est-elle morte
Peut-être n’en ai-je pas
Lorsque je regarde ma porte
Je l’imagine l’ouvrir
Et chasser tous mes soupirs
Mais encore
Existent-elles?
Ou serait-ce un mythe pour que les personnes mélancoliques gardent espoir ?
Dans ce cas, je ne suis donc pas mélancolique
Car j’ai lentement et chaque jour un peu moins d’espoir
Alors voici ma question finale:
Qui a eu le plomb d’un jour affirmer que chacun avait sa moitié , quelque part dans le monde, nous laissant avide de connaître son identité
Nous laissant seul dans nos sanglots.
Nous laissant seul dans nos pensées.
Liz. D
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** suite de l'imagine sur Brando**
La nuit tombait sur Rome
enveloppant la ville dans une atmosphère de mystère et de sensualité. T/P le cœur battant la chamade, se trouvait à nouveau en présence de Brando. Ils étaient montés sur la terrasse d'un immeuble abandonné, dominant les rues animées en contrebas. Le vent chaud de lété caressait leur peau, ajoutant une tension électrique à l'air déjà chargé de désir.
Brando se rapprocha lentement, ses yeux sombres fixés sur elle. "Je savais que tu ne pourrais pas résister," murmura-t-il, sa voix grave résonnant comme une promesse interdite.
Immédiatement, ses pensées embrouillées par la proximité de son corps, par ce mélange enivrant de danger et d'attraction. Elle sentait chaque fibre de son être vibrer sous le regard intense de Brando.
"Peut-être que c'est toi qui ne pouvais pas résister," répliqua-t-elle finalement, défiant l'arrogance de Brando par un sourire provocateur
Sans avertissement, il l'attira brusquement contre lui, leurs lèvres se rencontrant dans un baiser féroce et passionné. La chaleur de son corps contre le sien, la force de ses mains sur sa taille, tout semblait irréel, comme si le monde entier avait cessé d'exister, ne laissant qu'eux deux, consumés par un désir irrésistible
Leurs baisers devinrent plus urgents, leurs mains explorant avidement chaque centimètre de leur peau. Brando, toujours maître de lui-même, poussa T/P contre le mur de la terrasse, sa respiration lourde dans son oreille. "Tu sais que tu joues avec le feu, n'est-ce pas?" murmura-t-il, ses lèvres effleurant son cou.
"Et toi, tu crois que je vais me brûler?" répondit-elle, sa voix tremblant d'excitation.
"Je sais que tu le veux," dit-il en glissant une main sous son chemisier, ses doigts caressant sa peau brûlante
T/P gémit doucement, ses mains agrippant les cheveux de Brando l'attirant encore ~''s près. "Peut-être que je veux plus que ça"
Souffla-t-elle.
Brando sourit contre sa peau, son regard s'embrasant de désir. "Je peux te donner tout ce que tu veux," dit-il avant de la soulever dans ses bras et de l'emmener à l'intérieur du bâtiment, dans une pièce à l'abandon,.
I|s tombèrent sur un vieux matelas, leurs corps enchevêtrés, la passion les consumant. Les vêtements volèrent, leurs respirations se mêlèrent, et bientôt, ils ne furent plus qu'une seule entité, mouvante et haletante, en quête d'un plaisir inégalé.
Brando, toujours dominant, prit le contrôle, ses mouvements précis et déterminés, tandis que T/P
s'abandonnait complètement, perdue dans la chaleur et l'extase de l'instant. Chaques gémissement, chaques soupire dans la pièce témoignant de la tension que faisait ressentir Rome et sa nouvelle arrivante.
Alors qu'ils reprenaient leur souffle allongés côte à côte sur le matelas délabré, Brando tourna la tête vers T/P un sourire satisfait aux lèvres, 'Je t'avais dit que Rome pouvait te dévorer. N
T/P, le regard encore brillant de passion, répondit avec un sourire tout aussi provocateur. "Peut-être que j'aime être dévorée."
Brando éclata de rire, la tirant contre lui. "Tu es vraiment une fille unique, T/P. Peut-être que Rome n'a jamais rencontré quelqu'un comme toi."
Et tandis que la nuit avançait enveloppant leur liaison interdite dans un voile de mystère et de désir, ils savaient tout les deux qu'ils avaient franchis une ligne. Une ligne
Qui rendait leur relation encore plus dangereuse et remplie de tension.
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ��a, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
#one piece#zosan#black leg sanji#one piece zosan#roronoa zoro#fanfic#sanji#vinsmoke sanji#one piece fanfiction#french au#Lyon au#zoro
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C’est sûr, L'Hôtel de la Poste c'est pas la Villa Florentine. Au zinc, y'a Robert, le taulier. Un gars pas méchant, mais une gueule toujours bougonne, comme s'il avait mâché du gravier au petit-déj. Un matin, alors que Lyon s’éveille sous le crachin, une dame débarque. Elle est sapée comme pour un bal, mais sa binette dit qu'elle n'est pas là pour danser. C’est le genre de fille qui n'a pas mordu dans le gâteau de la vie du côté de la crème. « Bonjour beau brun, je cherche la chambre 12. Paraît qu'elle a vue sur le grand théâtre du monde », lance-t-elle avec un regard qui claque comme un coup de feu dans une ruelle sombre. Robert la zieute avec des mirettes qui ont l'air de fouiller jusqu’au fond de son âme et lui répond sur un ton grimaçant : « La 12, ma belle, c'est tout un poème. Fais gaffe, par contre, y'a des souvenirs accrochés aux rideaux qui pourraient te filer le cafard. C'est pas Versailles, hein, faut pas rêver. Les araignées sont les seules locataires qui râlent pas sur le loyer. La dernière fois qu'on a vu de l'espoir ici, c'était dans les yeux d'un poivrot qui avait réussi à remonter dans sa chambre sans trébucher. » Elle esquisse un sourire qui dit qu'elle en a vu d'autres. Le bonhomme ajuste ses binocles comme s’il allait plonger dans le grand bain des mots crois��s et ajoute : « Au deuxième, ma p'tite dame. Mais je te préviens, les murs ont parfois des oreilles et la moquette capte les confidences mieux qu'une appli d'espionnage installée sur un smartphone. » Un sourire malicieux aux lèvres, elle rétorque : « T’en fais pas, la discrétion, c’est mon fonds de commerce. » Puis elle grimpe l'escalier en colimaçon. Ses jambes dessinent des ombres qui dansent sur les marches usées. Le bois grince sous ses pas. Ça sonne comme la mélodie d'une chanson que personne n'écrira jamais. Robert lâche un soupir et se remet à compter les miettes de son existence en se disant que si les chambres de ce rafiot pouvaient parler, elles feraient la nique aux meilleures pipelettes du quartier.
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Du mal à dormir (Having trouble to sleep)
Elle se souvient de ses deux ans de traque, elle a eu du mal à trouver le sommeil. Toujours à rester en alerter, ne dormir qu'un seul oeil au cas où quelqu'un s'approche d'elle durant son sommeil. Ses deux ans seule, trouver Stella a été une source de réconfort, lui permettant de tenir le coup. Pourtant quand elle lève les yeux vers le ciel, elle pense à Callum et à Ezran. Ils lui manquent terriblement, elle aimerait tant les revoir ! Mais elle doit retrouver Viren, il le faut, elle a besoin de réponses concernant sa famille. Pendant ces deux ans, cette quête de le traquer, finit par devenir une obsession. Ce n'est qu'une fois, qu'elle est arrivée à Port Racaille après avoir agressé un mage noire, qu'elle en a assez ! Elle aura beau le chercher partout, elle pourra jamais le trouver !
Et puis qui lui dit qu'il est encore vivant ?! Il est tombé depuis la montagne de la flèche de tempête. Comment pourrait-t-il être encore vivant ?! Elle soupire et est retourné à Katolis, chez elle ! Les retrouvailles ont été mouvementés et compliqués et ça le frustrait un peu, elle semble comprendre mais ne semble pas vouloir jusqu'à quel point elle avait blessé celui qu'elle aime. Ezran était content de la revoir, Soren ne semble pas comprendre pourquoi elle agit ainsi. Or ce n'est que plus tard, qu'elle finit par comprendre et qu'elle sent qu'elle peut devenir plus forte non pas toute seule mais ensemble.
Un soir, elle se réveille, il fait encore nuit mais étonnamment, elle a jamais aussi bien dormi. Elle regarde à côté d'elle, Callum dort paisiblement dans son lit. Elle lui sourit avant de caresser tendrement ses cheveux et se rendormir. Elle peut enfin dormir car enfin depuis longtemps, elle se sent en sécurité.
___________________________________
She remembers her two years of tracking, finding it hard to sleep. Always on the alert, sleeping with one eye open in case anyone came near her while she was asleep. Her two years alone, finding Stella has been a source of comfort, keeping her going. Yet when she looks up to the sky, she thinks of Callum and Ezran. She misses them terribly and would love to see them again! But she must find Viren, she has to, she needs answers about her family. During these two years, this quest to track him down becomes an obsession. It's not until she arrives in Port Racaille after assaulting a dark mage that she's had enough! No matter how hard she looks, she'll never find him!
And who's to say he's still alive?! He fell from the mountain of the storm spire. How could he still be alive?! She sighed and returned home to Katolis! The reunion had been hectic and complicated and it frustrated her a little, she seemed to understand but didn't seem to want how much she'd hurt the one she loved. Ezran was happy to see her again, Soren doesn't seem to understand why she's acting this way. But it's only later that she finally understands and feels that she can become stronger, not alone, but together.
One evening, she wakes up; it's still dark, but surprisingly, she's slept better than ever. She looks beside her, Callum sleeping peacefully in his bed. She smiles at him before tenderly stroking his hair and drifting back to sleep. At last she can sleep, because at last, after a long time, she feels safe.
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
5/10
Cependant, il faut comprendre que Madame Eugénie est en odeur de sainteté par ici. Je ne sais pas si vous étiez au courant, mais elle fête cette année ses cent ans. Figurez vous donc ! Elle est née en 1821. Cela me semble si loin. Elle est encore plus âgée que la maison où le père de Constantin ont vu le jour. Elle nous enterrera tous j'imagine.
Moi-même je suis souvent admirative devant tout ce qu'elle a traversé. Elle a perdu presque tous ses enfants (la dernière qui lui reste est la prieure de Notre-Dame-aux-Bois, à Ognolles), nombre de ses petits enfants et a vécu une vie conjugale tout bonnement catastrophique. On ne compte plus ses mérites, et c'est pour cela que je ne peux m'empêcher d'éprouver de la culpabilité quand elle m'agace en se mettant en travers du bien-être de mes enfants. J'ai été d'autant plus active dans l'organisation des festivités. Une partie sera réservée à la (très nombreuse) famille, à la maison, et il y aura même un discours de Monsieur le Maire Musclet (l'époux de l'une de vos nièces par Jeanne) sur la place du village. Il remettra à Madame Eugénie une sorte de médaille, mais sans réelle signification légale il me semble.
Pendant ce temps, elle a continué ses missions familiales telle une ambassadrice de la société des nations. Son dernier exploit en date (et qui augmente d'autant plus la brillance de son auréole) est la réconciliation imminente entre Adelphe et ses enfants, même si le conflit est davantage avec Alexandre qu'avec ses filles. Elle a fait reconnaître ses torts à mon beau-frère avec un certain brio, il faut bien l'admettre, et a initié le dialogue entre père et fils. Ce dernier s'est grandement apaisé. De ce que j'entends, il est beaucoup moins sujet à ses accès de colère et de tremblements qu'auparavant, même si il est certain que personne ne l'en guérira. Il a d'ailleurs assuré à son père que c'est à cause de cela qu'il repousse sans cesse son mariage avec Sylvette. Il pense que cela serait mauvais pour elle de devoir supporter ses propres fardeaux, et je partage ses inquiétudes.
Transcription :
Alexandre « Vous devriez aller vous coucher Grand-Mère, la journée de demain ne va pas exactement être de tout repos. »
Eugénie « J’ai été sommée de débarrasser les lieux dans ma propre maison et voici qu’on veut maintenant me mettre au lit et me border comme une petite fille. Je sais bien que je vais fêter mon centenaire, mais je n’aime pas bien qu’on me traite comme si j’étais en verre. »
Alexandre « Ce n’est pas ce que je... »
Eugénie « Allons bon, je te taquine mon garçon ! Je ne vais pas tarder à aller au lit, mais je voulais prendre un peu de temps pour venir te parler en toute tranquillité. Je ne suis pas la seule à me coucher à des heures tardives semble t-il... »
Alexandre « Vous savez que j’ai du mal à dormir, ne revenez pas dessus. »
Eugénie « Non, je l’ai bien compris. Par contre, j’aimerais que nous discutions de cet autre sujet de litige. »
Alexandre *soupire*
Eugénie « Allons, je sais que ton père est passé vous voir aujourd’hui. Avez-vous parlé ? Sans crier, j’entends. »
Alexandre « Oui, mais ce n’est pas pour autant que tout est réglé. »
Eugénie « Vraiment ? Développe donc ! »
Alexandre « Et bien… Il s’est excusé, ce qui me semble être la moindre des choses, puis il m’a détaillé le récit de toutes ses visites précédentes. Comme si c’était à moi qu’il lui fallait rendre des comptes. »
Eugénie « N’est-ce pas le cas ? Il s’est toujours senti énormément coupable pour ce qu’il s’est passé. »
Alexandre « Ne revenez pas là dessus, je sais bien que j’ai eu tort de l’accuser des pires horreurs. Ce n’est pas de cela que nous devions parler. »
Eugénie « Mon garçon, cesse donc de tourner ainsi autour du pot ! Je t’ai connu bien moins casanier. »
Alexandre « J’admets qu’il a fait des efforts. »
Eugénie « Mais ? »
Alexandre « Mais c’est encore un peu tôt pour le pardon. Mais je lui pardonnerai un jour. »
Eugénie « Tu es un bon garçon. »
Alexandre « Arrêtez avec cela, je ne suis plus un enfant depuis très longtemps. »
Eugénie « Certainement, tu as même la moustache que ton père a toujours rêvé d’avoir. Mais puisque tu mentionnes ton âge, il est temps de revenir sur le dernier sujet de litige qui nous concerne. »
Alexandre « Qui nous concerne ? Je… Ah non ! Cela ne vous regarde absolument pas ! »
Eugénie « Tout me regarde dans cette famille, c’est moi qui ait mis ta grand-mère au monde jeune homme ! Tu devrais le savoir puisque tu n’est plus un enfant. »
Alexandre « Au moins vous ne me donnez plus du « mon garçon »... »
Eugénie « Alors donc, quand vas-tu épouser ta bonne amie Sylvette ? »
Alexandre « Heu… et bien je ne sais pas. Ce n’est pas le bon moment pour moi, c’est tout. »
Eugénie « Alors inutile de la faire attendre si longtemps. Si tu ne comptes pas l’épouser, laisse la avant que son honneur ne soit ruiné. »
Alexandre « Mais… je n’ai jamais dit que je ne voulais pas l’épouser ! »
Eugénie « Fichtre, qu’est-ce que c’est que ces histoires de ne pas être prêt alors ? Ce ne sont que des excuses. Quand nous nous marions, nous ne sommes jamais prêt. Nous sommes prêts quand arrive le premier enfant et que nous sommes devant le fait accompli. »
Alexandre « Je ne suis pas en état de me marier maintenant. Par pitié, ne faites pas semblant de ne pas comprendre... »
Eugénie « C’est toi qui ne comprends pas il me semble. Un jeune homme qui a connu toutes ces horreurs, qui a été si courageux, il ne peut pas s’en sortir sans une femme à ses côtés. La petite veuve Barthélémy par exemple, elle serait bien sotte de ne pas épouser cet anglais venu d’on ne sais où mais avec un bon patrimoine. Tous ce dont ils ont besoin, c’est de se marier. Et c’est la même chose pour toi ! »
Alexandre « Je ne pense pas vous voyez. Et si vous vous inquiétez pour l’honneur de Sylvette, sachez que je n’ai jamais rien fait qui puisse l’entacher. J’attends simplement… d’aller mieux, c’est tout. S’il vous plait, ne nous fâchons pas la veille de votre anniversaire, ça ne me ferait pas plaisir. »
Eugénie « Moi non plus mon petit, moi non plus. Nous en reparlerons plus tard si tu y tiens. »
Alexandre « C’est gentil, mais je n’y tiens pas tant que cela. La manière dont je conduis ma vie me satisfait plutôt bien. »
Eugénie « C’est cela, c’est cela… Nous en reparlerons une autre fois. En attendant, il est temps d’aller se coucher. »
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L’album des souvenirs
Fandom : Naruto
Relationship : Naruto x Hinata
Résumé : Naruto prit un autre album et tourna les pages. Il s'arrêta sur une photo en particulier. Il s'agissait d'Hinata. Elle était âgée de dix-sept ans, elle était assise à une table d'Ichiraku et tenait un bol de ramen. Il se souvenait parfaitement de ce jour. Il s'agissait de leur premier rendez-vous.
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto.
AO3 / FF.NET
Naruto ouvrit la porte de chez lui et se déchaussa en soupirant. Sa journée était enfin terminée et pour une fois il pouvait rentrer plus tôt. Il allait pouvoir dîner en famille, ce qui se produisait que trop rarement à son goût. Sa famille lui manquait quand il travaillait trop. Mais il était Hokage et les villageois étaient aussi sa famille. Heureusement, Hinata et ses enfants comprenaient. Il était chanceux d'avoir leur soutien et leur amour.
« Hinata-chan ! Appella-t-il.
-Dans le salon. »
Il se dirigea vers le salon. Hinata était assise dans le canapé. Il s'approcha et vit plusieurs albums photo ouverts sur la table basse. Il s'assit à côté d'elle et prit un album qu'il ouvrit.
« Ça fait des années que je ne les ai pas regardés, dit-il »
Hinata sourit tendrement.
« J'étais en train de faire du rangement quand je suis tombée dessus. Ça fait plus d'une heure que je les regarde, je n'ai pas vu le temps passer.
-Tu t'es perdue dans nos souvenirs.
-De merveilleux souvenirs. J'allais me préparer du thé. Tu en veux ? »
Naruto acquiesça. Hinata se leva et se dirigea vers la cuisine. Il feuilleta l'album et ne put s'empêcher de sourire. C'était des moments précieux de leur vie. La vie qu'il avait toujours voulue et qui était encore mieux que dans ses rêves.
Il prit un autre album et tourna les pages. Il s'arrêta sur une photo en particulier. Il s'agissait d'Hinata. Elle était âgée de dix-sept ans, elle était assise à une table d'Ichiraku et tenait un bol de ramen. Il se souvenait parfaitement de ce jour. Il s'agissait de leur premier rendez-vous.
Il se souvint de l’angoisse qu’il avait ressenti avant de lui demander de sortir avec lui. Malgré les conseils bancals et les plans idiots de Kiba et Konohamaru et les encouragements de Sakura qui tentait de le rassurer en lui disant qu’Hinata accepterait, il avait peur de se faire rejeter. Mais elle lui avait dit oui et il ne pouvait pas être plus heureux.
Il avait prévu de l’emmener à Ichiraku. C’était un endroit important pour lui et il voulait partager ça avec Hinata. Plus la date du rendez-vous approchait, plus il était nerveux. Il se posait des tas de questions. Est-ce que le dîner à Ichiraku lui plairait ? Est-ce qui allait dire ou faire quelque chose qui lui déplairait, ou pire, qui la blesserait ? Il avait demandé des conseils à Sakura. Après tout, elle était sa meilleure amie et surtout, elle était une fille. Elle savait ce qui pourrait plaire à Hinata.
« Reste toi-même et tout se passera bien, lui avait-elle dit. »
Rester soi-même, pensa-t-il sarcastiquement. Comme si ça pouvait l’aider. Puis le jour de leur rendez-vous était arrivé. Il n’avait jamais été aussi nerveux. Ses mains étaient moites et il avait l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine, tellement il battait fort. Au début, il avait vraiment l’impression de faire et dire n’importe quoi. Elle devait le prendre pour un idiot. Mais plus le temps passait, plus il se sentait à l’aise. Jamais il n’avait passé un aussi bon moment.
À la fin de la soirée, il avait remarqué qu’Hinata avait mangé plus de ramen que lui. Mieux encore, elle avait battu le record du restaurant. Ayame l’avait pris en photo pour fêter ça. Une copie était fièrement accrochée au mur d’Ichiraku. Cela faisait un moment que Naruto avait compris qu’il était amoureux d’Hinata. Mais à ce moment précis, il savait qu’il allait passer le reste de sa vie avec elle.
Il fut sortit de ses pensées lorsqu’Hinata s’assit à côté de lui. Elle lui tendit une tasse de thé qu’il accepta. Elle regarda la photo de leur premier rendez-vous et sourit.
« J’étais tellement nerveuse ce jour là. »
Naruto la regarda, surpris.
« Vraiment ? Tu avais l’air si sereine.
-J’ai tout fait pour ne rien monter. Je ne voulais pas gâcher notre rendez-vous. Mais grâce à toi, j’ai passé une merveilleuse soirée. »
Un immense sourire illumina le visage de Naruto. Il s’approcha d’Hinata et l’embrassa. Cette soirée avait été un tournant pour lui. Il vivait la vie qu’il avait toujours rêvé et tout cela, il le devait à Hinata.
Fin
#naruto#naruhina#naruto x hinata#naruto uzumaki#hinata hyuga#naruto fanfiction#fanfiction#my writing
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The End in a Few Words
Gif : @harleystuff
EN :
They’re sitting across from each other, a cup of coffee between them. The kind of café where they’ve spent hours talking, laughing, fixing the world. But this morning, there’s silence. It’s been there since they sat down, heavy, suffocating. “I think we don’t want the same thing anymore,” one of them murmurs. The other doesn’t reply right away. She grips her cup tighter, as if the warmth might ground her. “What do you mean?” she finally asks. The other sighs, looks down. She knows exactly what it means. It’s not about fights or dramatic scenes. It’s something quieter, sadder. A distance that crept in without warning. “When you come home late, I don’t miss you,” she admits. The other looks up. Maybe that’s the most painful thing. No anger, just the raw truth. She opens her mouth, then closes it again. “And you?” the first one asks. A pause. Then a sad smile. “Me neither.” They stay there for a little longer. Because leaving someone you once loved is hard, even when you know it’s time. Then, almost at the same moment, they stand up. They walk out of the café, side by side, all the way to the metro station—like always. But when they say goodbye this time, they both know it’s not a “see you later.” Just one last glance, one last tired smile.
FR:
Gif : @harleystuff
Elles sont assises face à face, un café entre elles. Le genre de café où elles ont passé des heures à parler, à rire, à refaire le monde. Mais ce matin, il y a ce silence. Il est là depuis qu’elles se sont installées, lourd, étouffant. — Je crois qu’on ne veut plus la même chose, murmure l’une. L’autre ne répond pas tout de suite. Elle serre les doigts autour de sa tasse, comme si la chaleur pouvait l’ancrer. — C’est-à-dire ? demande-t-elle finalement. L’autre soupire, baisse les yeux. Elle sait très bien ce que ça veut dire. Ce n’est pas un problème de disputes, ni de grandes scènes. C’est plus insidieux, plus triste. Une distance qui s’est installée sans prévenir. — Quand tu rentres tard, tu ne me manques pas, avoue-t-elle. L’autre lève les yeux. C’est peut-être la phrase la plus douloureuse. Pas de colère, juste ce constat brut. Elle ouvre la bouche, puis la referme. — Et toi ? demande celle qui vient de parler. Un silence. Puis un sourire triste. — Moi non plus. Elles restent là encore un instant. Parce qu’il est difficile de quitter quelqu’un qu’on a aimé, même quand on sait qu’il faut le faire. Puis, presque en même temps, elles se lèvent. Elles sortent du café, marchent ensemble jusqu’à la station de métro, comme toujours. Mais quand elles se disent au revoir, cette fois, elles savent que ce n’est pas un « à plus tard ». Juste un dernier regard, un dernier sourire fatigué.
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Il ne te mérite pas
Lilia Calderu X Reader
Le silence de la bibliothèque était seulement interrompu par le grattement léger des plumes sur le papier. Reader, le dos voûté sur un parchemin, était concentrée sur une incantation complexe que Lilia lui avait assignée. Mais ce jour-là, quelque chose d'invisible semblait peser sur ses épaules.
Lilia l'observait du coin de l'œil, son cœur battant plus fort que d'habitude. Depuis des mois, elle se surprenait à chercher des prétextes pour rester près d'elle, pour écouter sa voix ou simplement croiser son regard. Pourtant, elle savait que ses sentiments étaient voués à rester silencieux. Reader était déjà engagée ailleurs.
Mais aujourd'hui, tout semblait différent. Reader posa sa plume avec un soupir tremblant et, soudain, ses yeux s'emplirent de larmes.
Lilia se leva immédiatement, laissant de côté son propre travail. Elle s'assit près de Reader, une main légère mais réconfortante sur son épaule.
— Reader, qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle doucement.
Reader secoua la tête, mordillant nerveusement sa lèvre. Après quelques secondes, elle murmura :
— Il... il m'a quittée.
La confession semblait déborder de douleur, et Lilia sentit son cœur se serrer pour des raisons bien différentes de celles qu'elle aurait imaginées. Elle aurait dû se réjouir, peut-être, mais tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était alléger la peine de Reader.
— Oh, mon enfant... Viens ici, murmura Lilia en l'attirant doucement dans ses bras.
Reader hésita, mais la chaleur et la sincérité du geste la firent céder. Elle se blottit contre Lilia, les larmes coulant librement. Lilia caressa doucement ses cheveux, murmurant des mots réconfortants dans une langue ancienne.
— Tu n'as rien fait de mal, dit-elle. Certaines personnes ne savent pas reconnaître ce qu'elles perdent. Mais moi... moi, je vois ta force, ta gentillesse, ton incroyable intelligence. Tu es bien plus précieuse que tu ne le crois.
Les mots semblaient résonner dans l'esprit de Reader. Elle leva les yeux vers Lilia, ses joues rougies par les larmes, mais un soupçon de soulagement visible dans son regard.
— Merci, Lilia, murmura-t-elle. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Lilia esquissa un sourire triste, retenant les mots qu'elle mourait d'envie de dire : Et moi, je ne veux jamais te perdre.
Mais pour l'instant, elle se contentait d'être là, le pilier dont Reader avait besoin. Peut-être qu'un jour, quand le temps aurait apaisé leurs blessures, elle pourrait lui avouer ce qu'elle ressentait réellement. Mais pour l'instant, tout ce qui comptait, c'était que Reader sache qu'elle n'était pas seule.
Lilia maintint son regard sur celui de Reader, ses yeux empreints de douceur et de conviction. Elle essuya une mèche de cheveux qui s'était échappée du chignon de Reader, la touchant d'une manière presque imperceptible. Un frisson parcourut le corps de Reader, mais elle n'osa bouger, comme si le moment était suspendu dans l'air, à la fois délicat et intense.
— Il ne te mérite pas, dit Lilia, sa voix calme mais ferme, avec un éclat de certitude. Quelqu'un qui ne voit pas ta beauté, ta valeur, n'est pas digne de t'avoir à ses côtés.
Reader sentit une chaleur envahir son cœur, un mélange d'émotions qu'elle ne parvenait pas tout à fait à saisir. Les paroles de Lilia résonnaient en elle, comme un baume apaisant, mais aussi comme un léger défi qu'elle n'avait pas vu venir. Un défi à se voir autrement, à ne plus se rabaisser face à la perte.
Lilia se pencha un peu plus près, jusqu'à ce que l'air entre elles semble s'électrifier. Ses doigts effleurèrent doucement la peau délicate du visage de Reader, traçant la ligne de sa mâchoire avec une tendresse infinie. Reader inspira profondément, sentant la proximité de Lilia éveiller quelque chose en elle qu'elle n'avait jamais vraiment exploré.
— Tu es magnifique, Reader, murmura Lilia d'une voix plus basse, plus intime, alors que ses yeux s'attardaient sur les lèvres de la jeune femme. Ne laisse personne te faire croire le contraire.
Les paroles étaient un souffle, une promesse presque intime, qui fit se tendre les muscles de Reader. Un frisson plus fort qu'auparavant secoua son corps. Leurs visages étaient si proches maintenant qu'il semblait que le moindre mouvement les rapprocherait encore davantage. Reader se sentit emportée par la chaleur de la situation, par l'intensité de ce regard qui ne quittait plus ses lèvres, comme une invitation muette.
Elle n'osa pas bouger, comme paralysée par la tension, par l'envie sourde et conflictuelle qui naissait en elle. Elle voulait lui répondre, lui dire que tout était confus dans sa tête, mais avant même qu'elle puisse dire un mot, Lilia posa délicatement ses lèvres sur son front. Un simple baiser, léger, mais chargé d'une émotion inexplicable.
— Reste avec moi, chuchota Lilia contre sa peau. Laisse-moi te montrer à quel point tu es précieuse.
Lilia se recula légèrement, ses mains effleurant les épaules de Reader, la laissant respirer, mais la connexion entre elles était plus forte que jamais. Reader, les yeux fermés un instant, se laissa submerger par cette étrange chaleur qui montait en elle. Elle n'avait jamais ressenti une telle proximité, une telle tendresse, mêlée à une attirance indéniable qui la perturbait.
Elle rougit légèrement, mais ses lèvres se pinçaient dans une expression incertaine, avant de s'ouvrir timidement.
— Je... je ne sais pas si je mérite tout ça, répondit Reader, sa voix tremblante d'émotions contradictoires. Mais je sais que... je me sens bien ici, avec toi.
Lilia sourit doucement, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus dans son regard, un éclat de compréhension et de désir silencieux qui passait entre elles. Le monde autour d'elles semblait s'effacer, et seule l'intensité de ce moment, suspendu entre leurs respirations, existait encore.
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Pour La Toute Première Fois - Emily Prentiss
Masterlist
Résumé : Emily a toujours pensé qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cœur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongée dans ces dossiers sur l’enquête de Sicarius. Elle relit chaque information, à la recherche d’un détail qui leur aurait échappé, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la énième fois la première page du dossier quand tu viens l’interrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, j’ai attendu la toute dernière minute, mais je vais fermer maintenant donc j’ai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, désolée ! s’excuse Emily tout en regardant sa montre. Je n’ai pas vu l’heure passée. Vous auriez pu me le dire avant, j’aurais compris.
-Ne vous inquiétez pas, j’avais tout le ménage à faire derrière et je voyais bien que vous étiez occupée, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors qu’elle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Qu’est-ce que vous faites ? Si ce n’est pas indiscret.
-Je suis du FBI, au Département des Sciences du Compartiment, plus précisément, t’informe-t-elle en se levant de la table.
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu.
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand même, j’espère. Enfin, peut-être que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon énergie, même si ce n’est clairement pas au même niveau, je n’ai pas peur des grains de café.
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-L’ouverture. Je suis la propriétaire. J’étais dans l’assurance avant et du jour au lendemain, j’ai tout plaqué pour ouvrir ce café dont je rêvais depuis des années.
-C’était un bon changement. J’aime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincèrement et ça te met du baume au cœur.
-Merci.
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci.
Tu commences à prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte d’entrée sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix d’Emily résonne une dernière fois dans le café.
-Au fait, je m’appelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le café. Tu la regardes partir à travers la fenêtre avant de fermer la porte principale à clé et de finir ton ménage.
Après ce soir-là, tu n’as plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continué ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimé la revoir. Emily a réussi à te marquer avec une seule conversation. Par conséquent, quand tu finis par la revoir installée à une table, tu ne peux empêcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers étalés devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la dernière fois, elle parcourt les différentes pages, un air désespéré sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin d’un autre café, annonces-tu, la faisant relever la tête vers toi.
-J’ai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sûre que vous trouverez les indices nécessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton épaule, faisant battre son cœur plus vite. Je vous amène ce café tout de suite.
Emily ne bouge pas jusqu’à ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de café ainsi qu’une petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. C’est offert par la maison.
-Ce n’était pas nécessaire.
-Ça me fait plaisir.
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employés t’appeler. Tu souris à Emily puis, tu vas voir ton employée.
Comme la dernière fois, tous les clients sont partis à l’exception d’Emily. Et comme la dernière fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le ménage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relève la tête avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je n’ai pas vu l’heure passer. Encore. Désolée.
-Oh, ne vous inquiétez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table.
-Vous avez besoin d’aide ? demande Emily. C’est le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il était très bon, d’ailleurs.
-Merci et je n’ai plus qu’à nettoyer votre table et le sol de la salle et j’ai fini donc pas besoin.
-J’insiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers.
-Comme vous voulez.
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table.
-Ça vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tâche.
-Plus que je ne le voudrais, mais c’est pour la bonne cause.
-Et ce n’est pas trop compliqué avec votre vie personnelle ? Enfin, j’imagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ça peut être compliqué. Mon dernier ex était agent du FBI également et même si ça aidait pour comprendre à quel point on pouvait être occupés, le fait est qu’on a fini par se séparer. Il était gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. C’est un peu compliqué d’avoir une relation durable quand il y a la distance.
En comprenant que la dernière relation d’Emily était avec un homme, tu te sens bête d’avoir pensé que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite qu’elle peut être tout aussi bien attirée par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tête que potentiellement, tu as zéro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutôt bien. Si on s’est séparés, c’est plus parce que notre relation avait fait son temps plutôt qu’à cause de la distance. Je pense qu’avec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincèrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle était hôtesse de l’air.
En t’entendant corriger le pronom, Emily est gênée, mais une partie d’elle est aussi… rassurée ? Elle n’est pas sûre de comprendre.
-Oh, pardon, je n’aurais pas dû partir du principe que…
-Ce n’est pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvé quelqu’un depuis ?
-Non, je n’ai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problème, rigoles-tu.
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez à nettoyer le reste du café tout en continuant à faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinée par ta personne. Elle n’avait jamais ressenti une connexion à une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le café est complètement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimé que ce moment continue.
-C’était bien de parler. On devrait faire ça plus souvent.
-Oui, on devrait.
-Peut-être en dehors du café. Qu’est-ce que vous en dites ?
À ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle n’arrive pas à deviner, mais elle est sûre d’une chose : ça ne la dérange pas si c’est le cas. Tu lui donnes ton numéro de téléphone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors qu’Emily te regarde partir, un million d’émotions traversant son corps.
Au fil des semaines, vous vous êtes revues plusieurs fois. Tout d’abord, en public, dans un parc, au cinéma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposé de finir la soirée chez toi et vous avez discuté jusqu’à tard dans la nuit.
Emily se languit de ces moments passés avec toi. Elle veut toujours être en ta présence, écouter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au début, elle pensait avoir trouvé une amitié unique, mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, à cause de son travail, elle n’a pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle.
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hâte de te retrouver, surtout après la journée stressante qu’elle a eue. Elle veut se détendre et elle sait qu’avec toi, elle y arrive à chaque fois.
Alors que tu finis de préparer la sauce, Emily frappe à la porte. Tu lui ouvres et l’invites chez toi. Tout de suite, Emily hume l’odeur émanant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drôlement bon, complimente-t-elle, l’eau à la bouche.
-Merci ! C’est la recette que j’ai apprise à mon dernier cours de cuisine. J’espère que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais !
Tu fais un grand sourire à Emily avant de la traîner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus l’appétit, tu lui fais goûter la sauce et Emily se dit qu’elle n’a jamais mangé quelque chose d’aussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien qu’elle ne lui dirait jamais.
Après avoir mangé votre repas, le ventre d’Emily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirée sur ton canapé, un verre de vin rouge à la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son équipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont l’air d’être importants pour elle, d’être sa famille. Pendant qu’Emily parle, tu l’admires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tête, Emily voit à quel point vos deux visages sont proches. Malgré elle, ses yeux dérivent sur tes lèvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche légèrement, ne laissant plus que quelques millimètres entre vos lèvres. Tu es sur le point de poser tes lèvres quand une sonnerie de téléphone retentit. Rapidement, Emily s’éloigne et sort son portable où elle trouve un nouveau message lui indiquant qu’à la première heure le lendemain, elle a une réunion importante faite par la Madame Davis, la procureure générale.
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncés.
-Non, juste des informations pour une réunion demain matin.
Un blanc règne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramené sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien était ou essayer de vous rapprocher à nouveau. Embarrassée, tu t’éclaircis la gorge avant de répondre :
-Tu devrais y aller, alors. J’ai l’impression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas être la raison pour laquelle tu t’endors en plein travail.
-Tu as raison. Je vais y aller, concède Emily en se levant de ton canapé. J’ai passé un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que c’est fait avec amour.
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase était innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives à lui faire perdre ses moyens. Par conséquent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement.
Sur le chemin jusqu’à chez elle, Emily ne peut s’empêcher de repenser à votre soirée et au moment où vous avez failli vous embrasser. Si son téléphone n’avait pas sonné, elle aurait en tête un moment encore plus délicieux que ton repas. Avant ce soir, elle n’avait pas réalisé à quel point elle désirait tes lèvres. Au fur et à mesure de ses pensées, elle finit par imaginer un futur avec toi où vous seriez ensemble et pour la première fois de sa vie, elle n’est pas réticente. Elle se réjouit même de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours qu’elle se lasserait vite, mais pas avec toi. C’est différent. Ce qu’elle ressent pour toi, bien qu’elle ne comprend pas totalement, semble déjà plus simple, plus agréable.
Tu as beau occuper l’esprit d’Emily plus qu’elle n’aurait jamais pensé, le fait est qu’elle a une enquête à résoudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive à rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tête, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensées te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a l’impression qu’elle va finir par exploser. Elle a besoin d’en parler à quelqu’un, même si c’est la dernière chose qu’elle veut faire.
C’est la fin de journée quand quelqu’un frappe à la porte du bureau d’Emily, la tirant de ses pensées. Elle autorise la personne à entrer et Tara fait son apparition.
-J’y vais, je voulais te saluer avant de partir.
À sa phrase, Emily regarde sa montre et découvre qu’il est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tête vers sa collègue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sûr. C’est par rapport à Sicarius ? veut savoir Tara en s’asseyant devant Emily.
-Non, c’est… personnel. Rebecca est la première femme avec qui tu sors, n’est-ce pas ? Avant, tu n’étais sortie qu’avec des hommes.
-Oui, c’est ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors qu’Emily cherche ses mots avec précision. Jamais Tara n’avait vu Emily dans cet état.
-Comment t’as compris que tu voulais plus avec Rebecca alors que…
-Avant, je n’avais jamais été attirée par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant où cette discussion va aller. Déjà, en y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais été attirée par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, c’était juste… naturel. On s’est rencontrées lors d’une réunion et tout de suite, on a accroché. Je t’avoue que je n’ai même pas compris ce qui m’arrivait. Tout d’un coup, je me suis retrouvée à vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, à la différence que cette fois, je suis tombée sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontré quelqu’un ?
-On peut dire ça, admet Emily en détournant le regard. Rien n’est fait, mais je n’avais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand j’étais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, même si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations n’ont jamais vraiment fonctionné au début alors, j’ai fini par créer cette liste de “l’homme parfait” et dès que l’homme que je pensais aimer ne correspondait pas à ces critères, je passais à autre chose. Les rares fois où ces hommes ont réussi à rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un défaut. J’avais toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si ça venait d’eux ou de moi, mais ces relations n’ont jamais marché et les hommes semblaient toujours plus attachés à moi que je ne l’étais à eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est qu’il y avait toujours un problème, puis je l’ai rencontrée, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accroché tout de suite et tout me semble naturel. Je n’ai pas l’impression de devoir jouer un rôle et plus je pense à elle, plus je réalise qu’elle correspond à ce que j’attends d’une relation, même à des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Mais… je ne sais pas…, dit-elle avec hésitation. Je ne m’étais jamais imaginée avec une femme, mais avec elle, ça ne me dérange pas. Pour la première fois, je vois une relation avec une personne et ça semble… paisible. C’est dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle t’a vraiment tapé dans l'œil.
-Tu n’as pas idée. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais qu’elle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expérience et tiens moi au courant.
Emily n’a pas arrêté de repenser à sa conversation avec Tara et elle s’est vite rendue qu’elle avait raison. En y réfléchissant avec plus d’attention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle n’a jamais aimé ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a également réalisé qu’avec toi, ses sentiments étaient beaucoup plus réels alors, elle t’a invité chez elle afin que vous puissiez en parler.
Cependant, quand tu es chez elle, Emily n’arrive pas à amener le sujet. Elle fait tout pour éviter le sujet. Emily a toujours eu du mal à parler de ses émotions, ayant appris à les gérer et après les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage s’illuminer alors que tu parles des dernières nouveautés du café, elle n’a qu’une envie et c’est d’agir émotionnellement et de t’embrasser tout de suite. Tu continues à expliquer les nouvelles recettes de pâtisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure :
-J’ai tellement envie de t’embrasser.
-Quoi ? t’exclames-tu, les sourcils froncés et une pointe d’espoir.
-Euh… Désolé, c’est pas ce que je voulais dire, s’excuse Emily, rougissant.
-Oh… d’accord, dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher d’elle. Si ça peut te rassurer, je n’aurais pas été contre. Je meurs d’envie de t’embrasser depuis des mois.
-Qu’est-ce qui t’a retenu ?
-Je n’étais pas sûre que tu sois attirée par les femmes.
-Je n’en étais pas sûre non plus puis, je t’ai rencontrée et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, j’ai toujours senti que j’étais différente, mais je n’avais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire à voix haute ! s’écrie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je n’aurais pensé être à ce point à l’aise avec qui je suis.
-Je te comprends. Réaliser qui on est n’est jamais facile, encore moins quand on le réalise à notre âge, mais c’est tellement libérateur. Je suis contente que tu aies réussi à t’accepter, déclares-tu en prenant sa main dans la tienne.
-J’ai encore des interrogations, mais je pense que j’ai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de t’accompagner, sauf si tu préfères le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oublié la partie où j’ai envie de t’embrasser.
-Je l’ai bien en tête, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour déballer tout ça. Tout ça pour dire que je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas d’une relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout à l’air facile et je te veux, toi. J’en suis sûre à 100%, je n’ai pas peur de m’engager.
Déterminée, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu souris en l’embrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez à vous embrasser, le cœur d’Emily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur qu’elle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux qu’elle a jamais partagés. Elle pourrait t’embrasser jusqu’à manquer d’air et pour la toute première fois de sa vie, Emily sait qu’elle a trouvé la personne pour elle. Finalement, l’idée de l’homme parfait n’existait pas, tout simplement parce que c’était une femme, parce que ça ne pouvait être personne d’autre que toi et tu es encore mieux que ce qu’elle avait pu imaginer.
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M'as tu piégés Princesse ? chapitre 1
Chapitre 1 Baduum
"BADUUUM BADUUUUUUUM "
Cela fait déjà quelque temps qu'Alastor avait remarqué les mouvements anormaux qui se jouent dans sa poitrine et ce phénomène ne se produit uniquement quand il est en présence d'une certaine princesse des Enfers . Sans qu'il n'arrive à percer comment la jeune blonde s'y prenait pour provoquer une telle réaction physique . Il l'aurait remarqué si la fille de Lucifer avait utilisé un quelconque sort sur lui , après tout il s'y connaissait suffisamment en magie et en pouvoir démoniaque pour voir si quelqu'un essaie de lui faire du mal . Mais il n'a jamais rien décelé chez la blonde et il n'avait pas envie d'aller voir un docteur car le seigneur suprême savait très bien qu'il n'était pas souffrant donc à quoi bon .
Les étranges symptômes se sont enfin arrêtés au bonheur de ce dernier , il va pouvoir se concentrer sur autre chose . Il marche donc avec les deux mains dans le dos tout en fredonnant un petit air de musique , bien heureux que ses étranges symptômes se soient calmés dans le couloir il croise la compagne de la princesse marchant d'un pas énervé. Le démon rouge se demande bien ce qui a bien pu provoquer la colère de l'ancienne exorciste.
-Dit donc très chère , j'ai pu vous entendre depuis l'autre bout de l'hôtel qu'est ce qui vous met dans un état pareil ? * demande-t-il d'un ton moqueur*
La concernée lance un regard rempli de dédain pour le rouge , se demandant bien qu'est ce qui lui prend pour qu'il en vienne à se mêler de sa vie . Puis au dernière nouvelle il ne s'est vraiment intéressé à son bien être donc pourquoi il le ferait soudainement , Vaggie claque donc la langue contre son palais et balance ses longs cheveux en arrière .
-En rien ce qui te concerne , tu ne devrais pas faire ton boulot de gestionnaire au lieu de glander comme un gland ? * demande -t-elle de manière agressive*
-Ce que je m'apprêtais à faire mais vos pas agressif m'ont détournés de mon objectif principal * réplique le démon aussi sec*
Un léger grognement s'échappa des lèvres de Vaggie fortement contrariée que ce démon de malheur ait réponse à tout et avec facilité en plus . Bien qu'il avait raison ce n'est pas pour autant qu'elle allait se confier à lui il ne manquerait plus que ça . De ce fait, il valait mieux pour elle de mettre un terme à cette discussion qui mènera de toute façon à rien. Elle passe devant lui pour bien lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas continuer à tailler le bout de gras avec lui . Pour elle cet homme enfin ce démon était comme une menace pour le bien être de l'hôtel de sa princesse et pour la princesse en soit .
-Peut-être mais ce n'est pas mon problème si tu te laisses distraire aussi facilement , ce n'est pas mon problème * déclare l'ancienne exorciste*
Puis elle reprend son chemin comme-si rien n'était , Alastor ne cherche pas à la retenir plus longtemps car il savait parfaitement que ça ne servirait à rien . Il se contente de soupirer tout en songeant que la compagne de la princesse par la suite pourrait se révéler être un vrai problème pour ses plans . Tout simplement parce qu'elle est bien trop méfiante et ce refuse de s'ouvrir à lui comme l'a si bien fait sa charmante compagne . Son ombre se matérialise donc sur le mur avec un sourire moqueur , pour le moment Alastor semble bien disposé à l'ignorer . Jusqu'à ce que cette dernière prit la parole , car cette dernière ne semble pas apprécier d'être ignorée de la sorte par son maître. Oui ces choses là possèdent un certain égo
"-Je pourrais la faire disparaître rapidement et sans aucun problème , il me suffit juste un mot de votre part " *Lance la créature infernale*
-Et ainsi poser les soupçons sur ma personne ? Grand dieu non merci , chaque chose en son temps mon ami tu as peut-être su lire en mon esprit mais tu aurais dû comprendre qu'il était encore trop tôt pour tenter quoique ce soit sur cette pauvre créature fortement déplaisante * répond le grand cerf*
L'ombre semble un peu sceptique mais décide de ne pas trop contredire son maître puis disparaît , Alastor semble soulagé que la créature se montre assez docile . Il n'avait pas envie que la conversation soit entendue par quelques oreilles maladroites . Ce serait quand même malheureux de faire taire ces sources de distraction à cause du fait qu'il ait manqué de vigilance ce serait vraiment dommage. Et encore il n'a même pas pris en compte la présence du roi de l'enfer dans l'hôtel , même s' il ne lui fait pas peur il sait très bien qu'il ne fera jamais le poids contre lui.
Il arrive devant la porte de sa tour radio cependant il y découvre la princesse se tenant dos à lui devant la porte. Charlie faisait de drôle de gestes avec ses bras au niveau de son visage , il ne dit rien puis la dernière se retourne pour faire face à lui , les yeux baignés de larmes . A cette vision le grand cerf se stop d'un coup
"BADUUUM BADUUUUUUUM "
Merde voila que ça lui reprend mais pourquoi maintenant c'est quand même fort contrariant , le fait de voir le visage de la princesse remplit de larmes devrait le remplir de joie. Mais à la place ce dernier ne ressent qu'une sensation désagréable sans qu'il en comprenne pourquoi . La blonde renifle un grand coup et sans crier gare cette dernière vient se précipiter dans ses bras , par pur réflexe le cerf ouvre en grand ses bras là où la fille vient retrouver refuge . Au bout de quelques secondes, le seigneur suprême semble être revenu à lui et son regard se pose donc sur cette pauvre créature qui est entrain de pleurer contre lui.
-Très chère reprenez-vous , que vous m'expliquer ce qui vous arrive * suggère le cerf*
Charlie semble suivre le conseil de l'homme et prend une profonde inspiration , en se détachant de l'homme se souvenant qu'il n'aimait pas forcément les contacts physique .Mais pour une raison étrange ce dernier ne l'avait pas repoussée .
-Vaggie * commence -t-elle*
Maintenant qu'il y pense , quelques instant auparavant le démon rouge avait croisé la compagne de la blonde se déplacer avec colère dans les couloirs .Il allait peut être enfin comprendre ce qui se passé avec la chérie de la princesse , ce n'est plus qu'une question de seconde maintenant . Cependant il n'était pas prêt à trouver une réponse en ce qui concerne les battements de son coeur des plus étranges .
.....Note de l'auteur: Mon tout premier chapitre certes pas très long je sais mais j'espère qu'il est bien , après je ne promet pas d'être hyper régulière et faire des chapitre plus long je débute dans le monde de l'écriture
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