#sinon où est le fun ?
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août
Thème : Le corps/six mois dormir
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C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
— Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
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Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#15 août#le corps#six mois dormir#les réécritures de conte c’est un classique#j’ai bien aimé l’ambiance un peu horreur#les contes doivent toujours être un peu inquiétants#sinon où est le fun ?#et le mélanger à notre quotidien très pragmatique c’est encore mieux#j’ai pris des nains version légendes scandinaves#esprits de la terre#je ne sais pas si ça respecte vraiment la tradition du conte#en tout cas je me suis bien amusée#french#french writer#écriture
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Hey ! 🤗
Aurais-tu des conseils à donner pour des personnes souhaitant apprendre à dessiner ?
Ps : je te suis depuis le début de la création du jeu Amour Sucré et ton évolution est incroyable ! Ton travail est super inspirant ! Je te souhaite une bonne journée et une bonne continuation ! ❤️
Coucou Ca fait longtemps alors ! Merci beaucoup ❤️❤️❤️
Je pense avoir déjà répondu à cette question ici en anglais, alors je vais juste le traduire en Français en espérant que ce soit suffisant :) (mais sinon vous me direz ! )
Les conseils que je peux donner n'ont rien de vraiment magique, mais les voilà !
Amusez-vous en dessinant, c'est bête, mais c'est le PLUS important avant tout. Surtout quand c'est en tant que loisir, pour le plaisir.
Il vaut mieux arrêter votre dessin à un moment donné où vous prenez encore plaisir à travailler dessus (et y revenir plus tard) que de continuer à dessiner jusqu'à ce que vous soyez frustré/énervé dessus. Ca permet de garder un sentiment "positif" sur notre dessin et notre envie de dessiner.
Prendre le temps de travailler et apprendre les bases du dessin. Oui ça peut être casse pied, oui ça peut ne pas vous intéresser, mais au bout du compte c'est toujours utile et nécessaire. Et il serait dommage de s'en rendre compte "trop tard", c'est à dire d'avoir perdu des années d'apprentissage alors que vous auriez pu, y accorder juste un petit peu de temps régulièrement et ça vous aurez déjà permis de cumuler du savoir et progresser plus vite par la même occasion.
Si vous ne pouvez pas, ou n'avez pas envie de dessiner pendant un certain temps, ce n'est PAS GRAVE. Vous pouvez toujours apprendre beaucoup de choses juste en gardant l'œil et en observant, en analysant votre environnement (la forme et le volume d'un objet, comment se propage la lumière sous tel éclairage etc... ) Donc apprendre à observer et pas juste regarder.
Trouvez des amis dessineux, dans une ambiance saine (indispensable). Vous pouvez être un moteur extrêmement positif et motivant les uns pour les autres et créer une vraie émulation. Ca me manque personnellement de ne plus avoir ça !
D'un point de vue plus direct et plus "dans" la pratique, comme pour ce qui concerne des tutoriels, je recommanderais vraiment la chaîne de Marc Brunet. (en anglais) Je le trouve très sympa, il a beaucoup d'expérience, et il sait partager de manière amusante. Ses vidéos sont toujours fun à regarder et vous trouverez une grande variété de sujets ou thématiques selon vos besoins. C'est facile d'accès pour les débutants et même si vous êtes un artiste plus confirmé, il y a encore beaucoup à apprendre de lui.
J'espère que ces petits tips vous aideront, bonne chance dans votre parcours artistique ! 😊
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4 novembre 2024
Difficile d’écrire : les soirées s’enchaînent, avec leurs histoires d’alcool, de drague, d’amitié ou de drogue. Mon cœur s’accélère, et mon cerveau, lui, ralentit ; je n’ai pas le temps d’analyser un événement qu’il y en a déjà trois autres en train de se produire. Je vais fonctionner par points pour mettre de l’ordre et m’y retrouver :
-K est toujours chez moi. Je m’inquiète beaucoup pour lui, mais je préfère ne pas le montrer pour éviter de le stresser davantage. Chaque jour, j’essaie d’adapter l’environnement au mieux, mais c’est difficile quand moi-même ça ne va pas. L’autre jour, je lui ai donné de quoi dessiner, et il s’est aussi lancé dans un blog suite à mes conseils. Lors de la grosse soirée d’Halloween, sûrement sous l’effet de l’alcool, il s’est confié au groupe et a dit qu’il était content d’avoir R et moi pour l’aider. Je ne saurais pas retranscrire exactement ses mots, mais ça m’a énormément touchée, de savoir que je compte un peu pour quelqu’un et que je peux avoir un impact positif sur un ami. Bref, on passe notre temps à s’insulter gentiment ; parfois, il me fait penser à mon meilleur ami, C. Je pense que quand il ne sera plus là, ça va faire un petit vide.
(Btw j’ai encore du mal à me remettre de la fois où j’ai du appeler le SAMU et que les ambulanciers sont venus s’occuper de lui par terre dans ma cuisine qui perdait connaissance. Ce jour là j’ai vraiment cru pendant une minute qu’il était mort. Maintenant c’est réglé mais je m’en veux car j’aurais du faire plus que l’accompagner chez le médecin, je sais pas quoi mais plus.)
-J’ai téléphoné hier à ma tante (ce que je fais une fois tous les six mois malgré notre lien très fort), et le cancer de ma chienne (celle que j’avais avec mon père quand j’étais petite, et qu’elle a récupérée quand il est mort, car je ne pouvais pas m’en occuper à 12 ans) diminue, alors qu’il était censé s’aggraver !! En l’appelant, je redoutais tellement qu’elle me dise qu’elle allait partir... Ça m’a rendue légère, le temps d’un instant.
-La dernière grosse soirée, c’était Halloween. On était une quinzaine, d’abord à la coloc, puis on a bougé dans plusieurs bars. Des amis ont joué le jeu en venant déguisés, d’autres moins, mais les gars m’ont laissé leur faire des cicatrices sur la joue. Perso, j’étais en chat noir, et ma tenue était trop mignonne : le genre de truc que je n’aurais pas osé porter il y a un an car très court etc. Mais là, mes amis m’ont fait me sentir à l’aise donc j’étais contente. C’était vraiment incroyable, car c’est rare que le groupe soit presque au complet (il manquait deux-trois personnes, mais en période de vacances, c’est compliqué). On a beaucoup bu, et le moment où on a pris le métro tous ensemble était très drôle, d’autant plus qu’on avait une pizza géante (A) avec nous. On est d’abord allés au George pour le concert, où on a beaucoup dansé et encore beaucoup bu, ce qui a d’ailleurs mené à la perte de deux copains qui ont fini par vomir dans la rue avant de rentrer dormir à la coloc. Ensuite, on a bougé au Café Pop, puis au Wanted ; petit à petit, le groupe se réduisait en fonction des survivants (le punch du before nous avait tous tués). Finalement, on a fini à trois : R, K et moi, dans un bar un peu nul, mais j’ai rencontré un type qui a vu que je m’ennuyais (car les deux autres étaient morts de fatigue). Il a dansé avec moi et on a partagé quelques clopes. Il a clairement essayé de me draguer, mais j’étais trop pompette pour m’en rendre compte. L’avantage, c’est que je suis devenue pote avec les deux gérants du bar qui ont presque mon âge et sont aussi ses amis. Le lendemain de la soirée il m’a envoyé un message pour me proposer de se revoir autour d’un verre ; j’ai pas répondu. Il faut que j’arrête de me faire draguer par des barmans, serveurs, ou amis des propriétaires, car sinon, je ne pourrai plus aller nulle part. Bref, on a marché 1h30 tous les trois pour rentrer chez moi : c’était plus fun et je me sentais en sécurité avec eux. Par contre, je me suis réveillée avec une photo de courge comme seule relique de la soirée ?
-Sinon, j’ai appris que X fréquentait quelqu’un ? Enfin, du moins c’est ce que j’ai compris. Je ne sais pas trop quoi faire de cette info. Ça fait bizarre de savoir ça après qu’il m’a dit qu’il n’était pas prêt à fréquenter quelqu’un il y a genre un mois. Étrange de se dire que ça aussi, c’était un mensonge, mais bon... Comme je l’ai dit, tout a une fin et je préfère penser que l’univers l’a enlevé de ma vie car il me réserve mieux <3
-Au niveau de ma vie amoureuse, L prend quasiment toute la place dans mon cœur en ce moment. J’ai très envie de le revoir, mais il a dû rentrer à Angoulême pour bosser sur un projet. On arrive quand même à s’appeler tous les jours, mais c’est frustrant de le voir seulement à travers mon écran. Quand il rentrera, on a prévu de se voir, j’ai hâte.
-Toujours niveau cœur, je crois qu’un ami à moi veut quelque chose de plus (pour changer), et je ne sais plus trop comment réagir face à ça maintenant. J’ai tellement peur de perdre des gens dans ma vie... L’autre jour, on s’est retrouvés pour boire un coup en centre-ville, ça faisait longtemps que je repoussais ce moment à cause de toutes les soirées. Il n’a pas arrêté de me dire combien il m’aimait et de me faire des câlins. Il a même essayé de me tenir la main. Pour calmer les choses j’ai parlé de L et de combien j’étais à fond sur lui etc et il s’est calmé d’un coup. En rentrant, quand j’ai tout raconté à L, il était jaloux. Pendant un instant, j’ai cru entendre X, ça m’a fait peur, mais ensuite, j’ai réalisé qu’il était bien différent et que j’étais toujours à fond sur lui.
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bon je vais rager ici parce que je vois pas ma psy avant mardi
je me suis pris la tête avec mon mari à propos de mon chien, joie encore, parce que j'aimerais bien avoir une sonnette silencieuse pour éviter qu'elle déclenche de ouf quand on a des livreurs et tout. jusque là, ça va sauf que celui que j'ai acheté en fait il est pourri et mon mari m'a dit en gros qu'il fallait que j'accepte qu'elle soit stressé à chaque fois et voilà, qu'il faut faire avec
moi pourquoi ?? genre le minimum, c'est de gérer l'environnement et je peux le faire donc moi ça me frustre énormément qu'il me dise de faire avec, surtout que j'ai l'impression qu'il me dit ça sur tous les trucs qui stresse pomme et bah moi ça me satisfait pas donc c'est parti en conversation de merde, où il finit par me dire que je stresse pour rien, que je me met trop de pression, que c'est pas sain d'être stressé comme ça
mais c'EST LUI QUI ME STRESSE LA
si je vivais seule avec pomme, bah je serais pas stressé à l'idée de tester des trucs, je continuerais à chercher jusqu'à trouver un truc qui fonctionne parce que c'est mon putain de travail en fait
on abandonne pas l'idée d'améliorer le quotidien d'un animal sous sa responsabilité juste parce qu'on rencontre un pb ou un truc qui marche pas
sinon tous les comportementalistes seraient à la rue en 1 séance
je trouve pas ça déconnant de vouloir continuer à chercher et je trouve pas ça déconnant d'être soulé par son attitude de "je veux que les choses changent pas, restons comme ça"
et puis les conversations où il me prends de haut et qu'il me donne vraiment l'impression d'être la meuf hystérique dans les films d'horreur, vous savez la meuf qui dit qu'il y a un pb en pétant un boulon et le mari qui est genre calme "je pense qu'il faut aller voir quelqu'un, tu n'es pas bien"
c'est le niveau de non-écoute que je ressens quand je lui parle
c'est le pire dans nos conversations je crois
non seulement qu'on se comprends pas mais en plus que j'ai vraiment la sensation qu'il se dit "mais pourquoi tu me casses les couilles encore, elle me soule, faut qu'elle se détende et qu'elle fume un joint" (la dernière chose sur le joint,c'est littéralement ce qu'il m'a dit)
je vais p'tet augmenter ma dose d'antidépresseurs hein
fun times
j'ai envie de crever
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Le comique routier
Ah ce mélange de culpabilité carbone et de supériorité motorisée ! Combien de fois faudra-t-il encore que je supporte ces conducteurs de voitures ou de mobylettes débilisés qui s’arrêtent pour rien alors que je m’apprête à traverser la chaussée. Ainsi un type à mob vient de s’arrêter (pas de feu je précise) juste pour avoir ses bon points de civisme abstrait, alors que je n’aurais eu dans ce cas même pas à m’arrêter une seconde de mon côté, et qu’il lui suffisait simplement de continuer sur sa lancée. C’est pour faire « con-cerné » ? C’est réussi ! Sinon, s’il a mauvaise conscience, il peut toujours troquer sa mob contre un vélo…
Le comique c’est que la plupart des mêmes motorisés ne s’arrêtent que rarement lorsqu’il y en a plein derrière eux (on remerciera cependant les exceptions, lorsque c’est possible bien sûr), au prétexte qu’il ne faut pas bloquer la circulation ! Donc lorsque ça pourrait servir à quelque chose.
Ah je viens d’une autre époque, qui avait ses défauts certes (incluant celui de mener clairement à celle-là), mais celle-ci remporte sans conteste la palme du ridicule (*), et il n’est pas toujours facile de se faire à ce qui n’est rien que des postures face à l’inévitable catastrophe (mais honnêtement je me demande quel avenir technocratico-dystopique est réservé à l’humanité au cas où « on » réussirait par je ne sais quel miracle à éviter la dite catastrophe…). Va t’il falloir leur imposer de faire des courbettes à chaque passage piéton histoire d’agir encore plus sur le climat ?
Sur ce bons rézos (vous comprenez tous le verlan je n’en doute pas, surtout avec un peu de rozé…) et autres niaiseries internautiques que nous partageons (presque) tous au moins un peu (pour ma part je m’arrête à YT et Tumblr, le reste m’ennuierait fort heureusement, car tout ça c’est trop souvent tout de même des gros sous bien pourris, certes certainement compatibles avec toutes sortes de postures humanistes ou protestataires (ce terme est bien mérité certes !) de « gauche » comme de droite, je n’en doute pas… mais c’est un autre débat, assez…complexe !).
(*) Mais la grande victoire des essentialismes elle, pourrait fort mener à quelque chose de plus tragique au final, comme un néo-fascisme relooké « fresh & fun », il est vrai… la connerie n’est malheureusement pas que drôle, on ne lui en voudrait pas à ce point juste pour ça…
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 3
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
FR FANFIC
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ÉPISODE 4 : DEMONS
Tu regardes la notification.
Tu réfléchis.
Qu’est ce que ce message peut dire ? T’as vraiment envie de le savoir ?
Tu prends une grande inspiration avant d’unlock ton téléphone et de regarder le message.
*je suis devant, sors*
Tu te lèves de ta chaise et cours vers l’entrée de la résidence.
Tu ouvres la porte et sors sur le palier.
Personne.
Tu réponds *devant quoi ?*
*Intak est en train d’écrire…*
*Dsl je me suis trompé de numéro*
Tu soupires et rentres à l’intérieur de la résidence.
« Tu sais qu’on a des toilettes dans la résidence, t’as pas besoin de courir aux toilettes de l’uni » te dit Julie, ne comprenant pas pourquoi tu es sortie en courant.
« J’ai reçu un message d’Intak me disant qu’il était devant la résidence » tu lui réponds en trainant les pieds.
Ning, Kazuha et Julie se pressent d’aller voir sur le palier en courant avant que tu ne leurs dise « Il s’est trompé de numéro »
Elles se retournent toutes les trois, déçues.
« C’est vraiment un enculé » répond Julie avant de s’affaler à nouveau sur le canapé.
« C’est pas sa faute il s’est trompé » répond Ning avant de reprendre un Nachos.
« C’est qui Intak ? » demande Iroha.
Ning répond « C’était son prince charmant mais elle le savait pas et elle a tout gâché »
« Merci Ning » tu lui répond en t’asseyant et mettant ta tête dans tes bras.
« Tu va pas chouiner quand même » répond Kazuha.
Tu relèves la tête et réponds « Et si je veux chouiner il est où le problème ? »
« Le problème ? que t’as couché avec Mingi peut être ? » répond t’elle avec un air accusateur.
« AVEC MINGI ? » crie Iroha, bouche bée.
« J’AI PAS COUCHÉ AVEC LUI » tu réponds à Kazuha.
Kazuha se lève de sa chaise, appuie ses mains sur la table avant de répondre en hurlant « T’Y ALLAIS POUR QUOI FAIRE ALORS ? VÉRIFIER SI T’AS TOUJOURS TON HYMEN ? SPOILER ALERT C’EST JAY QUI TE L’A ENLEVÉ AVEC SES DOIGTS »
Ning et Iroha se regardent, un lourd silence s’abat sur la pièce.
« Tu t’es trompée de prénom non ? » demande Ning en regardant Kazuha.
« Non, j’ai bien dit JAY » répond Kazuha en te fixant.
Donc Kazuha a décidé de te trahir maintenant devant tout le monde ?
« Tu t’en prends à moi parce que ton père t’aimes pas ? T’as un complexe à évacuer ? » tu lui répond en levant les sourcils, sachant que si elle veut blesser, tu peux blesser plus fort.
« SALE PUTE ÇA N’A RIEN À VOIR AVEC MON PÈRE, TOUT CE QUE JE VOIS C’EST QUE T’ES UNE SALOPE QUI SAIT PAS SE RETENIR DE MANGER LA QUEUE DU FRÈRE D’UNE DE TES AMIES OU CARRÉMENT DE TE FAIRE DOIGTER PAR LE MEC DE TA MEILLEURE AMIE » répond Kazuha en hurlant.
Julie relève la tête, dépassant du canapé, avant de répondre « Jay t’a doigtée alors qu’il était encore avec Jang ? », bouche bée.
« et PENDANT qu’elle était en couple avec Sumin » répond Kazuha avant de prendre une gorgée de son thé.
« QUOI ? » s’exclame Ning.
« C’est qui Surin ? » demande Iroha.
« Sumin » tu réponds à Iroha.
« Oui Sumin » elle te répond.
« Son ex, qu’elle a trompé avec Jay » répond Kazuha.
« Kazuha je te jure que si tu la fermes pas je- » tu commences avant de te faire interrompre par Kazuha qui répond calmement « Tu va coucher avec mon frère ? »
Tu expires autant d’air que tu peux afin d’essayer de te calmer sinon tu sais que tu va lui lancer un truc au visage, et tu ne veux pas ressembler à Jang.
« C’est tendu » murmures Iroha.
Kazuha lui répond « Oh ferme la toi aussi »
Iroha se lève et crie « JE M’EN VAIS DANS MA CHAMBRE, SI QUELQU’UN DÉCIDE D’ETRE DE BONNE HUMEUR ELLE SAIT OÙ ME TROUVER »
« ÇA RISQUE PAS BOUFONNE» lui répond Kazuha.
Sous un coup de sang, Iroha attrape un vase dans le couloir avant de le lancer sur Kazuha, lui tournant le dos.
Le vase vient éclater sur le crâne de Kazuha (ne la blessant pas).
« Retenez moi je vais la tuer » répond Kazuha.
« BAH VIENS, TUE MOI, T’AS QUE DE LA GUEULE » répond Iroha en faisant des manières.
Kazuha, furieuse, projette sa chaise violemment et se précipite à toute vitesse vers Iroha, déclenchant une scène intense et tendue.
Un cri strident s’échappe de la bouche d’Iroha alors qu’elle court POUR SA VIE en direction de sa chambre.
Elle s’y enferme alors que Kazuha donne plusieurs coups contre sa porte en hurlant « OUVRE SI T’AS DES COUILLES, TU VOULAIS QUE JE TE TUE NON ? »
« NON J’AI UNE PETITE CHATTE » répond Iroha en chouinant derrière la porte.
Ning arrive vers Kazuha en lui disant « C’est bon laisse tomber calme toi ».
Kazuha revient dans le salon, remet sa chaise et vous dit « Je vais me coucher salut ».
Julie lui répond « Bonne nuit » alors que Ning et toi vous regardez.
« On va se coucher aussi non ? » propose Julie.
Tu acquiesce et vous allez vous coucher toutes les trois.
Tu te faufiles sous ta couette et tes draps et regarde le campus par ta baie vitrée.
Malgré toute cette agitation et cette soirée plus que charmante avec Junghwan, tu ne peux t’empêcher de penser à Intak.
Comment a t’il pu se tromper en t’envoyant un message ? Qui est il allé rejoindre ? Est-ce qu’il recommence en faisant exprès de te rendre folle ? Il veut que tu continue de penser à lui ? Non, tu refuses. Il est hors de question qu’Intak ne s’immisce dans tes études, il te faut ce stage.
Tu fermes les yeux et te prépare à une nouvelle journée de cours.
« debouuuuut » te dit Iroha à travers la porte.
Elle cherche les problèmes elle, ton réveil n’a pas encore sonné.
Tu refermes les yeux.
« Il est 08:20 DEBOUT » continue t’elle.
08:20 ??? HUIT HEURES VINGT ??!!!
Tu attrapes ton téléphone avant de voir que tu avais oubliée de programmer ton réveil avec toute l’agitation de la nuit précédente.
Tu lui ouvres la porte d’un coup sec alors qu’elle allait toquer.
« Oula, t’as passé une mauvaise nuit toi » dit-elle en te regardant de haut en bas.
« Non ? pourquoi ? » tu lui réponds.
Elle regarde fixement tes cheveux en bataille avant de répondre « non comme ça » en souriant.
Tu lui réponds « TU POUVAIS PAS ME RÉVEILLER AVANT ? »
« Je pensais que t’étais déjà debout ? » te répond t’elle avant de se diriger vers la cuisine afin d’attraper un croissant.
Tu n’a absolument pas le temps de te préparer vous devez partir dans 10 minutes.
Tu passes un coup d’eau sur ton visage, te brosse les dents, mets le premier pull que tu trouves et t’attaches les cheveux en un chignon TRÈS VITE fait avant de rejoindre Iroha dans le salon.
« Ah ouais carrément » dit-elle en analysant ta tenue.
« Je déteste déjà cette journée, je ne veux aucun commentaire » tu lui réponds.
« Le regard compte comme un commentaire ? » elle te répond.
Tu soupires et pars devant elle, ce à quoi elle répond « ATTENDS MOI » en trottinant.
Vous vous rendez dans l’amphithéâtre, Ning y est déjà et vous fait signe.
Vous allez vous assoir à côté de Ning.
« T’as passé une mauvaise nuit ? » te demande Ning.
« Ah bah quand je le dis » réplique Iroha.
« Ne t’y mets pas aussi Ning » tu lui réponds.
Alors qu’Iroha ricanne, quelqu’un s’assoie à côté de toi.
« T’as passé une mauvaise nuit ? » te demande Junghwan en souriant.
« Un peu oui, agitée » tu lui réponds en souriant et regardant ailleurs.
« Ah bah quand c’est lui c’est pas la même réponse » dit Iroha en fronçant les sourcils et ouvrant son macbook.
Le professeur entre dans l'auditorium d'un pas déterminé, son regard scrutateur balaye la classe. Il entame le cours en exposant les principes fondamentaux de la production, couvrant les aspects variés de ce domaine. Il utilise des exemples concrets pour illustrer les concepts, cherchant à rendre la matière aussi accessible que possible. Tu prends des notes attentivement, absorbant les informations cruciales.
Alors que tu prends des notes, tu aperçois les mains de Junghwan, comme hier soir, en train de rédiger sur son carnet, tes pensées emplissent ton esprit, des pensées pas très douces, tu ne comprends pas comment tu peux autant fantasmer sur des doigts mais tu es ABSORBÉE.
« Tu les veux ? » te murmures Junghwan.
QUOI
« JUNGWHAN ENFIN » tu lui répond en lui tapant l’épaule.
Junghwan te regarde d’un air confus.
« Quoi ? » te répond t’il avant de continuer « Tu veux un de mes stylos ? »
Oh le con, il parlait de ses stylos et toi tu pensais qu’il avait compris pour ses doigts …
« ahaha nan ça va aller les miens me conviennent » tu lui réponds en ricanant, gênée.
« T’es sûre ? les miens sont un peu plus épais, c’est plus agréable » te répond t’il.
IL FAUT QU’IL SE TAISE PARCE QUE TA CULOTTE VA ÊTRE MOUILLÉE.
« NON MERCI ÇA VA » tu répond un peu trop fort sans faire attention.
Junghwan te regarde, les yeux écarquillés.
Tu n’a pas répondu plus fort, tu as hurlé.
Toute l’amphi se retourne sur toi.
Le professeur te répond « Vous avez un mot à ajouter sur ce que je viens de dire ? »
Tu réponds en souriant « Non désolé je prenais des notes et mon ordinateur s’est éteint alors que je n’avais pas enregistré mes notes ».
Le professeur soupire et répond « Une âme charitable vous donnera ses notes, merci de ne plus interrompre le cours sans que ce soit justifié ».
Tu te sens bête.
Le cours se termine et vous vous dirigez vers la cafétéria.
« Ils fêtent halloween les américains ? » demande Iroha en prenant son plateau.
« C’est eux qui ont inventé Halloween Iroha » répond Junghwan, se glissant entre vous deux avec son plateau.
« Donc il y a une fête de prévue demain ?? » demande t’elle, excitée.
« Probablement » tu réponds en déposant une salade sur ton plateau.
À cause des cours tu n’a même pas pensé à te trouver un costume pour halloween et c’est DEMAIN.
« On sort après les cours pour aller chercher des costumes pour demain ? » demande Iroha.
« On a un examen demain en gestion de Projet Iroha » tu lui réponds.
« Et ? on va pas sortir tard c’est bonnn »te répond Iroha en faisant les yeux doux, comme si elle parlait à Jake.
Tu soupires et lui répond « D’accord mais je te fais confiance on traîne pas, tu sais qu’il me faut au moins un 18 au projet de demain ».
« TROP COOL » s’exclame Iroha en mettant une salade de fruits sur son plateau.
Vous allez vous assoir à une table libre.
Youngseo et Kazuha arrivent dans votre direction.
« Cette matinée était tellement ÉPROUVANTE » soupire Youngseo.
« Je te jure plus jamais je vais à ce cours » répond Kazuha.
Elles s’assoient à votre table et vous discutez de vos cours respectifs de cette matinée.
Éric arrive entre Iroha et Junghwan en disant « Ahhhh vous parlez de la soirée de demain ? »
Iroha se retourne en faisant les yeux doux et répond « Une soirée d’Halloween ? »
« Oui princesse, celle où t’as intérêt à te déguiser en shaker parce que je vais te secouer » répond Éric.
Iroha lève les yeux au ciel avant de répondre « Dégage Éric » avant de prendre une bouchée de ses pâtes au pesto.
« Nan sérieux, la soirée se passera à la résidence Haengbok, je peux vous choper des invitations si vous êtes pas aussi aigries que Irota » dit Éric en taquinant Iroha.
Elle tourne la tête dans la direction opposée.
« Ce serait super sympa Éric » lui répond Youngseo.
« Ok, je vous les dépose ce soir à Nymphéa, à ce soir les poulettes » dit-il.
« Eh Oh » répond Junghwan.
Éric attrape la tête de Junghwan avant de lui faire un bisou sur le front en disant « T’inquiète pas t’es ma poulette favorite ».
Junghwan et Éric ricanent.
Vous terminez de manger et retournez en cours.
Dans le cours de cet après-midi sur la production musicale, le professeur a exploré les différentes étapes du processus créatif, mettant l'accent sur l'importance de la collaboration entre artistes et producteurs pour créer une œuvre musicale harmonieuse. Les étudiants ont eu l'occasion d'analyser des exemples concrets et d'appliquer ces concepts à travers des exercices pratiques, favorisant ainsi une compréhension approfondie du sujet.
Le cours se terminait dans 20 minutes, Iroha avait déjà rangée toutes ses affaires.
« T’es sérieuse ? » tu lui demandes.
« Je suis trop excitée de faire mon premier halloween tu peux pas m’en vouloir » te répond t’elle en faisant ENCORE ses yeux doux.
« Me regarde pas avec ses yeux là » tu lui dis.
« QUELS YEUX ? » te répond t’elle en forçant encore plus le regard de biche.
« Le regard de chienne assoiffée, tu regardes Jake de la même façon et ça m’écœure quand tu le regardes pareil » tu lui répond.
« QUOI- j’arrête » te répond elle en fouillant dans son sac.
Le cours prend fin, vous vous rendez toutes les deux à l’arrêt de bus pour vous rendre au centre ville.
Vous montez dans le bus, discutant des idées de costumes pour Halloween avec enthousiasme.
« Fraise ou Écolière Sexy ? » tu demandes à Iroha.
« Écolière sexy c’est trop vu… tu peux pas faire Fraise sexy ? » te dit-elle.
Le bus avance dans les rues animées du centre-ville, les gratte-ciel et les néons illuminent le paysage urbain. Iroha partage ses idées créatives pour les costumes, et l'ambiance entre vous est empreinte de légèreté et de complicité. Vous échangez des rires et des anecdotes, créant une atmosphère joyeuse dans le bus qui vous conduit vers l'aventure festive qui vous attend.
Le bus vous dépose dans la rue commerçante principale de Los Angeles.
Les rues sont habillées de lumières et de décorations halloweenesques, créant une atmosphère magique. Iroha semble s'émerveiller devant chaque détail, transformant votre balade en une exploration enchantée de l'esprit festif qui règne dans la ville. Les décorations variées ajoutent une touche de mystère à l'air, anticipant la soirée d'Halloween qui s'annonce mémorable.
Vous entrez dans Starbucks, l'odeur enivrante du café vous accueille.
Vous commandez un Pumpkin Spice Latte, une boisson automnale emblématique.
Les arômes de citrouille et d'épices créent une ambiance chaleureuse, ajoutant une touche de douceur à votre soirée.
« C’est un café à la citrouille ? » te dit Iroha après avoir bu sa première gorgée.
« Exact, c’est un peu comme un rituel automnal » tu lui répond en souriant.
« J’adore l’Amérique » te répond elle en reprenant une gorgée de son café.
Sa réaction t’a fait penser à Jang, elle te manque vraiment beaucoup.
Vous pénétrez dans le magasin à costumes, et une explosion de couleurs et de textures s'offre à vous.
Les rayons regorgent de déguisements allant des classiques aux plus originaux. Iroha et toi parcourez les étagères, discutant des différentes options pour trouver le costume parfait pour la soirée d'Halloween.
« Non… non… non…. OH FRAISE SEXY » s’exclame Iroha, te tendant un sachet.
« Iroha c’est pas sérieux..? » tu lui répond en prenant le sachet.
« JE TE JURE VA L’ESSAYER JE SUIS SÛRE QUE C’EST SEXY ET MIGNON À LA FOIS » te répond elle fine excitée.
Tu va dans la cabine essayer le costume alors qu’Iroha discute avec le vendeur en essayant de se trouver un costume.
Tu sors de la cabine afin de montrer ton costume à Iroha, elle avait raison, c’est un mélange entre un costume mignon de fraise, cependant il reste très sexy.
Tu glisses le rideau et aperçois Iroha dans son costume d’halloween.
Enfin, habillé de 3 morceaux de tissus.
« C’est … censé être quoi ? » tu lui dit.
« bah.. belle ? dans la belle et la bête » elle te répond comme si c’était une évidence.
« Belle qui s’est faite déchirer sa robe ? Je vois juste un soutien gorge et un porte jarretelle sous une minijupe jaune » tu lui réponds.
Elle te regarde de haut en bas et répond « Dit-elle alors qu’elle porte une tenue de FRAISE SEXY, si c’est pas pour finir dans la bouche d’un homme ça » en ricanant.
Vous riez toutes les deux et retournez vous changer.
Vous achetez les costumes et sortez afin de reprendre le bus.
Vous êtes assises à l’arrêt de bus, vous n’êtes que toutes les deux.
« Merci au fait » te dit Iroha, les yeux plongés dans ses sacs de shopping.
« De ? » tu lui répond en la regardant.
Elle prend une petite inspiration avant de prendre la parole « Depuis qu'on se connaît, tu as été incroyable. Tu m'as fait confiance, tu m'as présentée à tes amies, tu m'as montré tellement de choses et tu es toujours là pour moi. Je suis tellement reconnaissante de t'avoir dans ma vie. Merci d'être cette personne incroyable et généreuse. Tu fais de ma vie étudiante une aventure et je ne pourrais pas être plus reconnaissante qu’à ce moment même ».
Tu lui tends les bras, dans lesquels elle se jette pour te faire un câlin.
Tu lui murmures « Merci à toi Iroha ».
Tu ne lui diras jamais mais Iroha est arrivée pile au parfait moment dans ta vie, alors que tu n’avais plus rien ni personne, elle est arrivée comme une bombe mais d’un point de vue positif. Elle t’as permit de te relever plus facilement et t’as toujours soutenu, même depuis le peu de temps qu’elle te connaît.
Le bus arrive devant vous et vous montez dedans.
Le bus vous ramène à l'université dans une ambiance légère et festive. Vous rentrez à Nymphéa, les sacs de costumes d'Halloween à la main, prêtes pour la soirée à venir.
Iroha prends ton sac contenant ton costume en te disant « je vais les déposer dans nos chambres, on va manger un bout au Luna Lounge et on rentre se coucher pour bien finir notre journée ? »
Tu acquiesce et lui donne ton sac et décide de l’attendre sur le canapé.
Tu soupires et te détends quelques instant avant qu’Iroha ne revienne dans le salon et vous vous mettez en route pour le Luna Lounge.
En arrivant, Haewon vous place à l’étage mais sur des sofas devant une petite table basse, vous permettant d’avoir une vue sur le campus mais de vous détendre un peu plus.
L'intérieur du Luna Lounge est une fusion artistique entre l'élégance et le confort. Des lumières tamisées créent une atmosphère intime, mettant en valeur les nuances riches de la décoration. Des canapés moelleux et des fauteuils enveloppants invitent à la détente, tandis que des tables basses en bois ajoutent une touche moderne. Des plantes luxuriantes sont dispersées, créant un équilibre entre le naturel et l'urbain. Une scène accueille parfois des élèves en études de musique, ajoutant une touche vibrante à l'ensemble. Le bar propose une variété de cocktails raffinés, complétant l'expérience visuelle et sensorielle du Luna Lounge.
Alors que tu échanges avec Iroha sur votre emploi du temps de demain, Jang s’assoie sur un sofa adjacent au tiens.
Tu avales ta salive et Iroha s’arrête de parler.
« Ne faites pas comme si vous aviez peur de moi vous deux » dit-elle en se détendant dans le sofa, un cocktail Virgin Mary à la main.
« Moi tu me fais flipper de ouf » réponds Iroha.
Jang répond les yeux fermés « Toi ça me dérange pas ».
Elle ouvre les yeux et se redresse dans le canapé, le regard empreint de mélancolie, elle te dit « Je vais être honnête, malgré les mensonges qui ont ébranlé notre confiance, tu me manques profondément. Tu m’as fait énormément de mal, je sais pas si je pourrais avoir à nouveau confiance en toi ».
« Je sais… » tu lui réponds, faisant tourner tes bagues sur tes doigts dû a ton stress.
« Mais je peux pas continuer sans toi, les souvenirs persistent, et ton absence résonne d'une manière qui transcende les erreurs passées » continue t’elle en regardant le campus de nuit.
Tu lui réponds en soupirant « J’espère que tu trouvera la force de m’excuser un jour…».
Elle sourit « Je l’espère aussi, mais, je ne veux plus qu’on se regarde comme des étrangères, comme si on avait rien vécu ensemble, comme si je n’étais rien d’autre pour toi qu’une vulgaire connaissance d’une vie antérieure ».
« Plus jamais » tu lui réponds.
Elle se lève et vient s’assoir contre toi, la tête sur ton épaule et dit « Tu m’as manquée ».
Iroha regarde Jang, admirative.
Jang croise son regard et lui dit « Au fait, enchantée Iroha, moi c’est Jang ».
FIN DE L’ÉPISODE 4
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Coucou ! Alors pour les questions sur la nature, je voudrais demander 🍂 pour Alix, 🌴 pour Ivy et 🍁pour Ludovic, si ça t'inspire :) Et si jamais tu préfères y répondre avec un autre perso n'hésite pas :D
Coucou ! Merci beaucoup pour les questions ! :D Tout le monde est bien là avec la bonne question et en plus, j'ai mis une réponse plus courte pour les deux autres histoire de faire un peu le tour pour tout le monde ^^
Donc, pour Alix : 🍂 [AUTUMN LEAVES] Does your OC view piles of dead leaves as a mess or as fun? / 🍂 [FEUILLES D'AUTOMNE] Votre CO considère-t-il les tas de feuilles mortes comme un désordre ou comme un plaisir ?
Alix aime bien les tas de feuilles mortes ! ça lui rappelle des bons moments avec Rodrigue quand ils étaient petits où ils s'amusaient à sauter dans les feuilles de la forêt et à faire des couronnes de feuilles qu'ils offraient à leurs parents. En plus, comme il y a moins de fleurs en automne, il utilisait souvent des feuilles mortes pour les mettre dans la tresse de son père avec son frère. Par contre, il a vite appris à ne pas sauter dans les tas de feuilles dans les rues ou le jardin de la forteresse d'Egua car, c'était le travail d'un jardinier qui a mis du temps à les mettre en tas. Alors, c'est surtout un jeu dans la forêt quand il est petit, puis un souvenir nostalgique quand il est adulte, même s'il continue à sauter dedans avec ces neveux quand c'est l'automne pour s'amuser pendant une balade en forêt !
Et réponse plus rapide pour Ivy et Ludovic :
Ivy : elle n'aime pas du tout les tas de feuilles mortes, ça la gêne pour décharger rapidement sa cargaison vu qu'on peut glisser dessus. Elle trouve les couleurs de l'automne très jolies, surtout que les côtes avec des arbres défilent vite quand elle fait du cabotage et elle aime voir les feuilles changer de couleur brusquement entre deux de ses passages au même endroit. ça fait toujours un effet différent, comme si ce n'était plus le même endroit qu'avant, même si son dernier passage remonte à quelques semaines.
Ludovic : il n'a pas trop d'avis dessus à part que c'est joli mais, quand il tombe malade et qu'Héléna s'affaiblit de fatigue, ça lui rappelle son propre état de santé déclinant donc, c'est assez doux amer.
Ivy : 🌴 [PALM TREE] What are the stops on your OC's dream cruise? What boat are they on? / 🌴 [PALM TREE] Quelles sont les étapes de la croisière de rêve de votre OC ? Sur quel bateau sont-ils ?
Pour Ivy, ce serait de pouvoir naviguer comme elle veut sans trop de carte ou se soucier de trouver de l'argent pour tout financer ou de remplir ses gardes-mangers (bref, faut qu'elle est une armoire magique avec des ressources infinies dedans). En tout cas, son passage obligé à l'allée comme au retour, c'est à Lebur puis à Fort Egua pour voir Félicia et sa famille pour discuter avec eux ! Elle irait surement vers des contrées inexplorés par les fodlans de Morfis, d'Almyra et de Dagda afin de découvrir de nouveaux horizons et plus c'est rocambolesque, mieux c'est ! Elle a l'âme aventureuse alors, si le voyage peut ne pas être un long fleuve tranquille, elle est partante ! Sinon, elle va à Almyra pour revoir de vieilles connaissances (et récupérer des antiquités au passage), puis traverse tout le pays par les fleuves pour se retrouver du côté de Morfis (où elle récupère des étoffes précieuses), puis à Brighid car elle aime l'eau limpide du coin (et récupère aussi des objets traditionnels là-bas), ainsi que sillonner toutes les mers de Dagda (ce qui lui prend pas mal de temps mais, elle récupère également pleine de truc au passage), puis Albinéa (où elle trouve encore plein de chose intéressante, dont un gros chat qui est l'équivalent des sibériens vu qu'il caille à Albinéa !). Elle finit son voyage en retournant à Fraldarius où elle offre une partie de ce qu'elle a ramené, dont le chat qui est tout de suite adopté, et le reste est revendu et elle fait un super bénéficie, vu qu'elle n'est jamais loin des affaires ! Pour le bateau, ce serait sans doute le sien étant donné que c'est sa maison plus que n'importe quel autre endroit, surtout qu'il est adapté pour les voyages très long, en haute mer et en eau trouble. Sinon, ce serait surement une caravelle.
Réponse plus courte pour Alix et Ludovic :
Alix : tant qu'il y a sa famille avec lui, il est content alors, il irait sans doute avec eux à Lebur vu qu'ils y vont rarement, visiteraient tout le long du nord de l'Alliance et au sud de Sreng, et passerait surement plusieurs jours en touriste en Almyra où ils iraient tous voir une des mers intérieures du pays, dont l'équivalent de la mer morte où ils s'amuseraient tous à flotter sans effort (même Glenn alors qu'il nage comme une enclume)
Ludovic : lui, il aimerait surement faire le tour d'Albinéa en ami et visiter aussi Sreng afin de mieux les comprendre. Il aimerait sans doute visiter Morfis aussi, surtout la cité mouvante des agarthans car d'après le peu de texte qui reste de lui, Pan y serait allé après la mort de Loog. Sur la fin, il irait plutôt dans certaines régions d'Almyra où l'air est réputé très sain, afin de pouvoir respirer sans avoir mal.
Ludovic : 🍁 [MAPLE LEAF] What is your OC's favourite season? Why and what do they do during it? / 🍁 [MAPLE LEAF] Quelle est la saison préférée de votre OC ? Pourquoi et que font-ils pendant cette saison ?
Il aime beaucoup le printemps et l'hiver. Pour le printemps, c'est parce que ces deux fils sont né pendant cette saison (lune du grand arbre / avril pour Rufus, Lune solitaire / mars pour Lambert) alors, il est nostalgique et se souvent de son bonheur de les avoir rencontrer, même s'il avait peur d'être un mauvais père pour eux, et sa détermination à ne surtout pas devenir comme Clovis. Quand il a la tuberculose, c'est également la saison où il se sent le mieux vu que l'air n'est ni trop lourd, ni trop froid, ni trop chaud et ne lui fait pas mal quand il respire. Pour l'hiver, c'est par gout personnel. C'est un Blaiddyd et pas le descendant de Simplex pour rien, il adore le froid ! Vu que c'est aussi la morte saison pour la guerre, c'était un des rares temps calmes du règne de Clovis et il pensait un peu moins à sa survie alors, il pouvait être un vrai enfant et jouer dans la neige avec tout le monde quand il était à Fraldarius. Pas forcément à des batailles de boules de neige à cause de sa force mais, à tous les coups, il faisait de très gros bonhomme de neige et des anges dans la neige, puis allait patiner sur le lac Egua quand la glace était assez épaisse pour ensuite rentrer boire une grande tasse de thé ou un bon bol de soupe fumant. Il aime aussi boire une boisson chaude en regardant la neige tombée et en lisant un bon livre ou en discutant avec Héléna, il trouve cela apaisant. Dans un univers parallèle où il vit assez longtemps pour rencontrer son petit-fils, il aime d'autant plus l'hiver que c'est la saison où Dimitri est né, surtout que c'était pendant une grosse tempête de neige, ce qui est un signe de la protection du Brave pour la famille royale.
Réponse plus courte pour Alix et Ivy :
Alix aime autant le printemps que l'automne, vu que c'est des saisons ni trop chaude, ni trop froide et où il peut faire ce qu'il veut. Il a peut-être une petite préférence pour l'automne car il pleut plus mais, il aime beaucoup le printemps car, on peut ressortir sans dix couches de vêtements et il va toujours se promener à cheval quand cela arrive, histoire de se dégourdir aussi après l'hiver.
Ivy préfère l'été de trèèèèèès loin ! C'est la saison où toutes les routes ou presque sont navigables et elle a moins de problèmes d'iceberg ou de mer gelée dans les ports quand elle va commercer avec Sreng ou Albinéa alors, c'est tout bénèf pour elle (et sans surprise, elle déteste l'hiver). Même si elle cuit aussi au soleil sur le pont, c'est la saison où elle est la plus active et tant qu'elle peut voyager, elle est satisfaite !
Voilà ! J'espère que cela répond bien à tes questions !
#fe3h oc#jeu de questions#dame ladyniniane#merci beaucoup pour les questions !#J'espère juste que ce n'est pas trop long ^^'#oc ludovic clodomir blaiddyd#oc alix fraldarius#tient j'avais pas vu qu'il manque le ''Persée'' au tag d'Alix... ça doit dater de l'UA bye! où il n'avait pas de 2e prénom... tant pis.#ivy drake
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Avec ce croquis de fruits, je vous souhaite à tous une bonne année 2023 !!! D’ailleurs, je me suis demandé ce qu’ils pouvaient bien symboliser et j’ai fait une petite recherche sur la grenade : La forme ronde en arrière-plan. On la trouve dans la mythologie grecque et perse comme symbole de fertilité, d’abondance à cause des multiples grains, de beauté et de vie éternelle. Dans la mythologie grecque, où elle symbolisait essentiellement la fertilité, on l’attribuait aux déesses Déméter, Perséphone, Aphrodite et Athéna. En Égypte elle évoque Hathor. Cette dimension symbolique se retrouve dans un nombre considérable de cultures, de la Grèce au Japon en passant par l’Arménie, l’Iran ou la Chine. Dans tous ces pays, la grenade est le fruit lié à la Déesse-Mère ou ce qui en tient lieu. En lien avec la fertilité, elle symbolise le processus de résurrection, comme le printemps qui succède à l’hiver, c’est à dire en moins fun mais tellement plein d’espérance, comme la renaissance qui succède à la mort suivant le rythme des saisons. Du coup on l’appelle aussi fruit des enfers, mais bon, avec elle on en sort !!! Même dans le bouddhisme, la grenade est considérée comme un des trois fruits bénis, avec la pêche et le citron. Et dans le coran, elle représente les bonnes choses créées par Dieu, elle y est décrite comme fruit terrestre mais également paradisiaque, c’est pour cela qu’on l’appelle aussi la « pomme du paradis ». Autrement dit la pomme qu’Eve aurait donnée à Adam, c’est peut-être une grenade ?!? Je m’égare… Sinon, la grenade est délicieuse et contient du potassium, des vitamines A, C et E, du calcium et du fer. Si c’est pas tout pour du bonheur ça !!! #voeux 2023 #dessins #croquis #sketch #aquarelle #couleurs #watercolor #artpractice #drawing #drawings #sketching #carnetdecroquis #sketchbook #paintingideas #painter #creation #artpractice #artwork #fruits (à Wazemmes) https://www.instagram.com/p/CnCZycmDOgl/?igshid=NGJjMDIxMWI=
#voeux#dessins#croquis#sketch#aquarelle#couleurs#watercolor#artpractice#drawing#drawings#sketching#carnetdecroquis#sketchbook#paintingideas#painter#creation#artwork#fruits
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!!! C'est un plaisir de revenir, des fois j'oublie de parler aux gens et après ça fait deux semaines et j'ose plus trop (quelque chose me dit que tu vois?) mais en vrai c'est grave fun de blablater ici hehe. Vraiment faut m'imaginer genre bruit de personne qui court et la j'arrive, je m'arrête au coin de la rue comme dans un cartoon et je repars en courant dans ta direction. Puisque c'est si gentiment proposé je veux bien un jus de fruit, je suis sûre t'as un bon truc en stock je te laisse choisir!
Je me souviens de cliquer sur play sur le premier épisode en mode "hope this doesn't awaken anything in me (I know it will though)" je suis partie me coucher 5 épisodes plus tard j'étais pas la même personne. Ça m'a guérie d'avoir été way too into Sherlock (& Johnlock let's be honest) à 14 ans.
Et genre vraiment Izzy il est cool dans la série mais 1st watchthrough I was too busy being like "oh my god this is happening. They are actually queer. Oh god. They're queer for real." pour trop lui prêter attention t'sais. J'avais lu des métas avant ceci dit donc vraiment a chaque fois j'avais un petit "subtextual boyfriends!" ou genre "the only human in the middle of a bunch of muppets" dans le fond de ma tête c'était marrant. Et après j'ai lu des métas sur sa relation avec Ed et c'est bon c'est fini je lisais les mots et je SAVAIS que c'était mort je le VOYAIS in my mind's eye passer de "oh ouais, cool I guess, bastard though" à "I Have Feelings and if you mention him by god you will Know About Them". Tout ça pour dire excellent goût toi aussi du coup :')))
Parce que j'ai pas cours moi monsieur :) je fais études de branleur à Lyon 2 donc vraiment sur genre 2 semaines d'exams je stresse tellement que ça explose la jauge et après je fous PLUS RIEN. En vacances d'été en mai <3 j'ai du mal à y croire des fois. Fourberie j'hésite un peu parce que ça fait une référence aux Fourberies de Scapin donc c'est sympa mais c'est pas le même type de joie chez Stede qui est tout content quand il dit fuckery comme un enfant qui dit un gros mot t'sais. Mais en vrai ça va probablement finir en fourberie je pense que c'est suffisamment proche, faut savoir settle des fois :') l'art de la baise ça fait très très Google trad + article écrit avec un programme qui autofill les bouts qui comptent traduits direct de wikipédia, mais genre. Ça fait titre de parodie porno je trouve. Si seulement j'écrivais, ça ferait un excellent titre de fic :'))
(je tâcherai de passer plus alors! Mes cours me crèvent pas trop c'est juste l'executive dysfunction qui aide pas quand c'est l'heure de réviser tout le semestre de cours pour le partiel mais à part ça tranquiille)
(ouais je sais pas ce qu'il foutait, mon cycle de sommeil fucked up s'en fichait un peu mais au bout de genre 5 minutes une meuf a gueulé "hé c'est le milieu de la nuit ta gueule" et franchement ça se comprend. En plein milieu de l'aprèm ça aurait était plutôt sympa par contre!)
- ☂️
Moi mon problème c’est que quelqu’un va m’envoyer un message, je vais cliquer dessus pour pas avoir la notif (si c’est une app où y a la fonction vu et bah rip et sinon en sumsum) et ensuite je vais oublier pendant 15 à 27 jours ouvrés parce que <3 t’es genre l’oie là qui se fait courser par le coyote c’est à ça que tu me fais penser !
Vraiment moi j’avais tout le lore toutes les private jokes de ofmd pck grâce à mon ami j’avais fini par lire des fics à l’époque où le ship blackbonnet avait genre…10 fics ao3. 🥲 Donc en soi je savais que j’serai pas queerbait donc j’ai fixé izzy très longtemps et j’étais en mode yup yup yuuuup . yup. cet homme a tout pour lui (sauf des cm et 10 doigts de pied) il me rend fou.
Lyon 2 je passe devant chaque saint matin (à moins que tu sois à Bron) je trouve ça fabuleux comment on peut deviner qui y est étudiant (des gens avec un style vestimentaire coloré mais très beau) et qui ne l’est pas (nous autres les autres universitaires). Berges du Rhône c’est cher beau ça m’fout le démon premier degré mais tu vois j’me dis ahahahahah ils doivent avoir trooop chaud l’été dans leurs salles et hahaha ils doivent se peler le fiaaaak l’hiver donc je surmonte mon seum. :(
C’est vrai que ça fait très Scapin mais dans le contexte de la phrase de Stede j’aurais dit (je suis crevé) “haha c’est vrmt un truc de baisé” donc c’est pas mieux 💀
Can’t relate tho moi j’ai fini mes cours ET mes partiels aujourd’hui???????(fin hier mais on se capte) mais attends je suis en train de faire une double take wtf oui. Genre en matinée hier. Oh putain de merde 😟
#yvaintive#ask#anon au parapluie#pffft les gens en humaniteeees😩😩#je rigole je vs aime bcp mes theatreux mes p’tits sociologues ou mes p’tits historiens <3
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19 septembre 2024
Ça fait quelques jours que j'héberge à nouveau K et ça se passe bien. Je pense qu'il en a déjà marre de ma cuisine qui se limite à une dizaine d'aliments, vu que j'ai des habitudes alimentaires d'enfant, mais bon. Aujourd'hui, il m'a dit qu'il allait cuisiner parce qu'il aime ça ; c'est une manière gentille de me faire passer le message. Sinon, la dernière soirée était super cool, même si au début je n'y croyais pas trop. Je ne sais pas si c'est le combo rentrée, joint et fatigue, ou si je m'habitue et que je trouve ça moins fun, mais la fin était top. Bref, j'ai pris du poppers en échange d'infos avec l'Argentin, ensuite on l'a ramené chez lui vu qu'on était en voiture avec H et K. Puis, une fois chez lui j'ai pris une photo avec ses peluches. En sortant, les autres étaient partis pour la blague alors je me suis allongée au milieu de la route, on a rigolé, puis on a dansé sur la musique qu'il chantonnait dans la voiture —someday de the strokes-. À un moment, il m'a dit qu'il était content de m'avoir rencontrée, c'était chou. Puis après, il m'a demandé de faire un mariage pour les papiers avec lui. Mais tranquille, il est sympa. En plus, il travaille au SushiShop maintenant, et il m’a dit qu’on pourrait avoir des sushis en échange de se partager nos joints et notre tabac. Je suis gagnante car on le faisait déjà, donc :)
Faut quand même que je fasse gaffe, parce qu’en ce moment je prends pas mal de trucs en soirée, alors que les cours ont repris, mercredi déjà j’étais morte à l’université et bien sûr c’est le jour où j’ai croisé tout le monde.
Update : Je crois que le fait d'être tout le temps avec des copains m'empêche de trop penser à toutes les merdes nulles qui m'arrivent. Je suis heureuse avec eux (quand ils n'essaient pas de me tuer).
Ah aussi j’ai recommencé à fumer solo.
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Oshi No Ko, tome 1 - Aka Akasaka et Mengo Yokoyari
Lecture terminée le 18 mars 2024 (25/36)
Ma 25ème lecture de l'année a été le premier tome de Oshi No Ko, un manga co-écrit par Aka Akasaka et Mengo Yokoyari! C'était un manga que je voulais lire depuis longtemps! :)
Résumé : Ai, jeune idole populaire et vouée à la gloire, cache un secret que seules trois personnes, elle inclue, connaissent: Elle est enceinte. Seulement, quand ses jumeaux naissent, ceux-ci s'avèrent bien différents des bébés ordinaires. En effet, Aquamarine et Ruby n'en sont pas à leur première vie, et c'est pour eux un honneur d'être les enfants de l'idole qu'ils aimaient le plus dans leur vie passée.
CW/TW : grossesse, acouchement, meurtres, harcèlement, stalking, arme blanche
J'ai entendu parler de Oshi No Ko y'a un petit moment déjà, et j'avais envie de découvrir le roman, ou de regarder l'anime, parce que j'étais très intrigué par le peu de choses que j'avais vues.
J'avoue ne pas avoir été tout à fait fan du rythme de ce premier tome. J'ai compris que que nos auteurs voulaient faire, mais j'ai été pas mal dérouté. Il y a aussi pas mal de facilités scénaristiques, mais sinon, c'était bien fun!
J'ai cru comprendre, au travers de ce premier tome, et come j'en ai parlé dans un post juste avant, que Ai et Aquamarine sont tous les deux aromantiques. Ai dit plusieurs fois qu'elle est incapable d'aimer, et qu'elle a peur de dire à ses enfants qu'elle les aime parce qu'elle craint, en le disant, de se rendre compte qu'elle en est en réalité incapable. Et Aquamarine, au début de l'un des chapitres, dit "Je n'aime personne. Vous pouvez m'aimer si vous le voulez, mais je ne vous le rendrai jamais.", et comme je suis moi-même aromantique, ça me fait quelque chose de suivre une histoire où je peux m'identifier à l'un des protagonistes.
Je ne sais pas si je peux recommander cette saga, pour l'instant! Ce n'était pas incroyable, sympa mais sans plus, mais je l'aime bien. J'aurai une meilleure idée sur mon opinion quand je lirai le tome deux je pense!
J'ai très récemment appris que Oshi No Ko prenait le parti de nous mettre en avant de l'inceste et d'essayer de rendre ça cool alors je ne le recommande pas DU TOUT en fait. Je ne lirai pas non plus la suite.
Mes lectures de 2024! ✧◝(⁰▿⁰)◜✧
Quelque chose que j'ai très fort envie de faire pour la nouvelle année, c'est répertorier toutes mes lectures que je ferai cette année (romans, BDs, etc...)! Rien qu'aujourd'hui, j'ai pu lire deux petites BDs et finir un tout petit roman (je n'aurai pas tout le temps ce rythme) mais il est tard, ahah, alors je pense que j'en parlerai demain, parce que ça me permettra de faire tout ça correctement, eheh
Je ne sais pas trop comment parler de mes lectures pour l'année à venir alors si vous avez un conseil, je prends, mais je vais au moins faire mes présentations comme ceci:
Nom du livre et de l'auteurice
Photo du livre
Résumé du livre avec mes mots à moi
Prévention sur les CW/TW potentiels qui m'ont marqué, et si le livre prend la peine de nous prévenir pour ça
Commentaire personnel sur le livre et à quel point je l'ai aimé ou non, et si je le recommande ou non
Aussi! Je me suis mis pour objectif de lire 35 livres cette année, donc un rythme de 2-3 livres par mois alors voyons si j'y arrive!
Et puis, si vous voulez me conseiller un livre, faites donc mais je ne confirme en rien de si/quand je vais l'acheter et de quand je le lirai, ahah :'))
J'espère que je pourrai réussir à vous intéresser avec ma future liste, et peut-être même que je vous donnerai envie de découvrir certains d'entre eux!
(je ne crois pas avoir le savoir infini, bien sûr, et ce n'est pas parce que j'ai un avis sur un livre qu'il est universel, vous pouvez ne pas être d'accord, bien sûr)
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RETROPERSPECTIVE (CHALLENGE) - par @gainsb0ro
bonjour tlm! 🥰 ajd on s’retrouve pour un p’tit bilan avatars edition sur ces 5 dernières années (j’me base totalement sur imgur et les dates auxquelles j’ai upload lol, je me déresponsabilise de toute erreur chronologique ksjfnksjn) ; shoutout à @gainsb0ro pour nous donner cette belle opportunité (+ nous faire croquer de tes visus hahaha, j’en ai pris plein les mirettes 🤩🤩🤩)
➡ SUM UP DU CHECK UP,,, 🌱🤝🦋
la petite histoire: le collage photo chez moi ça a d’abord commencé avec le scrapbooking, avec les ciseaux - les crampes à la main à cause des dits ciseaux -, la colle liquide - celle qui fait des bulles d’air quand il faut pas -, et les agendas et cahiers scolaires tous customisés plein de couleurs et d’images sinon rien / l’aesthetic tumblr des débuts 2010s vous savez 🤧 puis j’ai découvert qu’on pouvait faire la même chose sur un pc et là ma vie a connu son ✨turning point✨. (((and a bitch has never looked back ever since lolm))) j’ai tjrs graphé pour des fins personnelles et rpgiques, puis y’a eu un gros relâchement qui s’est fait ressentir sur ma production d’avatars depuis 2-3 ans ; je commençais à m’intéresser au design graphique, à la confection d’affiches publicitaires, puis l’irl quoi, aussi. mais on est toujours là, still standing, still growing. 🥺
fun fact! : 2016 ça a été UNE ANNÉE vraimeeent. trop de choses qui se sont passées. déjà de un, mon année la plus productive qui soit. dans mes archives jvs jure j’en voyais pas le bout 😂 ça se voyait que j’étais jeune et fougueuse pcq 75+ rendus pour une commande d’avatars?? POUR ALLER OÙ 💀💀💀 de deux, cst aussi l’année où j’ai trouvé mon colo!!!!! the one and only jusqu’à ajd même 🤧😭💘 de trois, vraiment 3000 expériences sur mes visus, compositions, textures, polices, c’que vous voulez! 🤩 et ça inclue touuuuut mes avs memes et complètement cons jpp, franchement des pépites all the way, still tryna figure out my mind 👀🤡😭
observations + auto-critiques: alors j’savais que j’étais qqun qui aimait forcé sur la saturation, mais genre, en faisant ce petit montage là plus haut, j’ai remarqué à quel point mon contenu était angsty visuellement aussi, genre le contraste yin yang forces opposées IS SHOWING 😂😂 / pour le meilleur et pour le pire, le texte à tout prix 💀 jsp j’ai l’impression que mes rendus sont sans intérêt sans, cst dingue jsfjkn. très discutable comme pdv cst sûr 💀 / l’influence du scrapbkng qui se fait également très ressentir je trouve, dans mes compositions. j’aimerais énormément apprendre à voir plus minimaliste, faire plus épuré, mais voilà la modération intelligente et moi ça fait 10 😢😔 / la diversité! toute ma vie argh 🥺🥺🥺🥺 au fil des ans on pt souligner à quel point j’ai fini par presque grapher dans une démarche de non-mixité, pour justement mettre en avant les faceclaims poc majoritairement 💕🥺 je compte aussi élargir mes productions vers les personnalités trans et handicapées, encore une fois essayer de sensibiliser le plus de gens possibles et normaliser leur utilisation en temps que fc dans le roleplay, MÊME SI c’est totalement pas mon rôle concrètement de mener des campagnes et que j’suis pas du tout payée pour se faire mdr mais bon chacun son militantisme hihi 🤧🥰 jvais fermer cette parenthèse ici sinon on va me perdre 🤭 / il m’arrive très souvent depuis quelques temps de revenir chercher l’inspiration dans mes anciens travaux, et me retrouver inconsciemment à comparer mon art présent avec mon art passé (pcq la seule personne avec laquelle je peux me permettre de me comparer c’est moi-même,,, tiens ça me fait penser au post sur l’estime de soi par @ethereal-rpg 🥺💕, bcp de bonnes choses ont été écrites en retour à ce sujet donc je ne vais pas m’étaler dessus pour radoter, mais de gros gros bisous à vous 💌), et ça me permet de prendre l’air un peu 🌱 / 2018 l’année des paillettes et des strass, don’t judge me ; cst le mindset qui déteint sur l’exécution 😂✨🤭
conclusion!!!!!! : même si j’suis une bad bitch qui s’tiendra tjrs à côté d’une badder bitch, que ce soit dans le graphisme rpg ou le monde artistique en général, ça me retire absolument rien!! ni mes années de charbon, ni mes expériences bonnes comme mauvaises, ni mon essence, ni mon identité ou mes productions 😤😤😤😤❤ j’espère que je serai toujours capable de créer du temps pour pouvoir m’exprimer et faire voyager sous la forme de ces petites toiles en 400x640, et encore plus trouver l’inspiration et la motivation de grapher!!! tjrs plus de couleurs tjrs plus de contraste tjrs plus de collages sans dessus dessous tjrs plus de représentation!!!!!!! AMEN 😤🥰🥰🥰🥰🥰🌱
❀ made by/credits: kawaiinekoj (instagram | commissions | prints)
#kawaiinekoj#challenge#retroperspective#french rpg#avatars 400x640#artists on tumblr#evolution#retrospective#rpgember#my edits#roleplay#graphisme#rp
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Voici l’Été, celui qui assomme, celui qui épuise, l’Eté imposant et orgueilleux. Voici l’Été, et me voici encore, là, las. Dieu sait comment. Je résiste à l’assaut des vagues, à l’assaut des rouleaux successifs et insoutenables, je résiste, mais le sang appelle le sang. Et je suis toujours autant effrayé de constater ce que je suis capable de me laisser endurer. Bien sûr je sais d’où je reviens, il y a à peine trois ans, je n’arrivais toujours pas à sortir seul de chez moi, alors que maintenant j’ai un boulot que j’arrive à tenir, une vie sociale tout à fait acceptable et depuis presque trois mois, j’ai même une copine. Même si c’est un peu compliqué. Tout est toujours compliqué, où serait le fun sinon? Je sais d’où je reviens et à qui je le dois, surtout, je sais que je me le dois, mais ce genre de chose est toujours difficile à accepter quand on passe sa vie à se diminuer, à diminuer l’importance du moindre de ses accomplissements. Je sais qu’il me manque encore beaucoup, c’est peut-être ça qui me fait tenir le coup, c’est aussi peut-être ça qui m’enfonce un peu plus jour après jour, ne pas réussir, selon mes standards toujours bien trop élevés par rapport à la réalité. Alors je m’accroche, chaque jour, chaque matin, et le combat semble moins rude au fil des jours. C’est peut-être juste une impression. Mais je m’y agrippe plus que tout lorsque la marée m’emporte, que je n’ai qu’une envie, détruire et tout foutre en l’air, puisqu’il faut insatiablement reconstruire, pourquoi ne pas apprécier quelques instants le chaos qui règne jusqu’aux replis de mon âme. Que ça doit être reposant, un esprit qui renonce et abdique enfin. J’ai toujours trouvé une certaine beauté, un certain romantisme au sabordage d’une personne, qu’elle qu'en soit l’expression.
Alors j’écoute de vieilles chansons, celles qui peignent plus que ce que mon coeur ne pourra jamais chanter, celles qui saignent l’âme et le corps dans un dernier effort. J’ai parfois peur de ressentir les choses trop fort, en ce moment j’en crève d’envie, je veux sentir le vent, le souffle tiède de la vie, ressentir la brûlure, celle qui prend et surprend, et la morsure du temps qui ravage les souvenirs et gangrène le coeur. Je veux me sentir plus grand, me sentir plus vivant, entier, enfin, même un seul instant. Mais je n’ai jamais droit qu’aux soupirs exténués de déesses d’un autre temps.
And memories from the past It's all fading to black She started turnin' around And I won't let it control me Oh, I won't let it control me Mon âme paralytique ne résonne plus que des pleurs du néant.
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Ce matin, nous sommes tous arrivés à l'école bien contents, parce qu'on va prendre une photo de la classe qui sera pour nous un souvenir que nous allons chérir toute notre vie, comme nous l'a dit la maîtresse. Elle nous a dit aussi de venir bien propres et bien coiffés.
souvenir - memory
propres - clean
bien coiffés - with tidy hair
C'est avec plein de brillantine sur la tête que je suis entré dans la cour de récréation. Tous les copains étaient déjà là et la maîtresse était en train de gronder Geoffroy qui était venu habillé en martien. Geoffroy a un papa très riche qui lui achète tous les jouets qu'il veut. Geoffroy disait à la maîtresse qu'il voulait absolument être photographié en martien et que sinon il s'en irait.
brillantine - a perfumed and colored oil used to make men’s hair and beards soft and shiny
gronder - to scold
les jouets - toys
sinon - otherwise
Le photographe était là, aussi, avec son appareil et la maîtresse lui a dit qu'il fallait faire vite, sinon, nous allions rater notre cours d'arithmétique. Agnan, qui est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse, a dit que ce serait dommage de ne pas avoir arithmétique, parce qu'il aimait ça et qu'il avait bien fait tous ses problèmes. Eudes, un copain qui est très fort, voulait donner un coup de poing sur le nez d'Agnan, mais Agnan a des lunettes et on ne peut pas taper sur lui aussi souvent qu'on le voudrait. La maîtresse s'est mise à crier que nous étions insupportables et que si ça continuait il n'y aurait pas de photo et qu'on irait en classe. Le photographe, alors, a dit : « Allons, allons, allons, du calme, du calme. Je sais comment il faut parler aux enfants, tout va se passer très bien. »
appareil - camera
rater - to miss
chouchou - teacher’s pet
dommage - shame
un coup de poing - a punch
taper - to hit
insupportables - unbearable
Le photographe a décidé que nous devions nous mettre sur trois rangs; le premier rang assis par terre, le deuxième, debout autour de la maîtresse qui serait assise sur une chaise et le troisième, debout sur des caisses. Il a vraiment des bonnes idées, le photographe.
rangs - rows
debout - standing up
caisses - boxes
Les caisses, on est allés les chercher dans la cave de l'école. On a bien rigolé, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de lumière dans la cave et Rufus s'était mis un vieux sac sur la tête et il criait : « Hou! Je suis le fantôme. » Et puis, on a vu arriver la maîtresse. Elle n'avait pas l'air contente, alors nous sommes vite partis avec les caisses. Le seul qui est resté, c'est Rufus. Avec son sac, il ne voyait pas ce qui se passait et il a continué à crier : « Hou! Je suis le fantôme », et c'est la maîtresse qui lui a enlevé le sac. Il a été drôlement étonné, Rufus.
cave - cellar
rigolé - fun
puis - then
étonné - surprised
De retour dans la cour, la maîtresse a lâché l'oreille de Rufus et elle s'est frappé le front avec la main. « Mais vous êtes tout noirs », elle a dit. C'était vrai, en faisant les guignols dans la cave, on s'était un peu salis. La maîtresse n'était pas contente, mais le photographe lui a dit que ce n'était pas grave, on avait le temps de se laver pendant que lui disposait les caisses et la chaise pour la photo. A part Agnan, le seul qui avait la figure propre, c'était Geoffroy, parce qu'il avait la tête dans son casque de martien, qui ressemble à un bocal. « Vous voyez, a dit Geoffroy à la maîtresse, s'ils étaient venus tous habillés comme moi, il n'y aurait pas d'histoires. »
lâché (lâcher) - to let go of
le front - forehead
guignols - clowns
salis (salir) - to get dirty
bocal - jar
histoires (plural) - trouble
J'ai vu que la maîtresse avait bien envie de tirer les oreilles de Geoffroy, mais il n'y avait pas de prise sur le bocal. C'est une combine épatante, ce costume de martien!
tirer - to pull
prise - to hold
épatante - super/splendid
Nous sommes revenus après nous être lavés et peignés. On était bien un peu mouillés, mais le photographe a dit que ça ne faisait rien, que sur la photo ça ne se verrait pas.
peignés (peigner) - to comb the hair of
mouillés - wet
« Bon, nous a dit le photographe, vous voulez faire plaisir à votre maîtresse? »
Nous avons répondu que oui, parce que nous l'aimons bien la maîtresse, elle est drôlement gentille quand nous ne la mettons pas en colère. « Alors, a dit le photographe, vous allez sagement prendre vos places pour la photo. Les plus grands sur les caisses, les moyens debout, les petits assis. » Nous on y est allés et le photographe était en train d'expliquer à la maîtresse qu'on obtenait tout des enfants quand on était patient, mais la maîtresse n'a pas pu l'écouter jusqu'au bout. Elle a dû nous séparer, parce que nous voulions être tous sur les caisses.
colère - anger
sagement - quietly
dû (devoir) - to have to
séparer - to split up
« II y a un seul grand ici, c'est moi! » criait Eudes et il poussait ceux qui voulaient monter sur les caisses. Comme Geoffroy insistait, Eudes lui a donné un coup de poing sur le bocal et il s'est fait très mal. On a dû se mettre à plusieurs pour enlever le bocal de Geoffroy qui s'était coincé.
enlever - to remove
coincé - stuck
La maîtresse a dit qu'elle nous donnait un dernier avertissement, après ce serait l'arithmétique, alors, on s'est dit qu'il fallait se tenir tranquilles et on a commencé à s'installer. Geoffroy s'est approché du photographe : « C'est quoi, votre appareil? » il a demandé. Le photographe a souri et il a dit : « C'est une boîte d'où va sortir un petit oiseau, bonhomme. — Il est vieux votre engin, a dit Geoffroy, mon papa il m'en a donné un avec parasoleil, objectif à courte focale, téléobjectif, et, bien sûr, des écrans... » Le photographe a paru surpris, il a cessé de sourire et il a dit à Geoffroy de retourner à sa place. « Est-ce que vous avez au moins une cellule photoélectrique? » a demandé Geoffroy. « Pour la dernière fois, retourne à ta place ! » a crié le photographe qui, tout d'un coup, avait l'air très nerveux.
boîte - box
engin - piece of machinery
parasoleil - sunshade
objectif à courte focale - short zoom lens
téléobjectif - telephoto lens
écrans - screens
paru (paraître) - to show
cellule photoélectrique - electric eye
On s'est installés. Moi, j'étais assis par terre, a côté d'Alceste. Alceste, c'est mon copain qui est très gros et qui mange tout le temps. Il était en train de mordre dans une tartine de confiture et le photographe lui a dit de cesser de manger, mais Alceste a répondu qu'il fallait bien qu'il se nourrisse. « Lâche cette tartine ! » a crié la maîtresse qui était assise juste derrière Alceste. Ça l'a tellement surpris, Alceste, qu'il a laissé tomber la tartine sur sa chemise. « C'est gagné », a dit Alceste, en essayant de racler la confiture avec son pain. La maîtresse a dit qu'il n'y avait plus qu'une chose à faire, c'était de mettre Alceste au dernier rang pour qu'on ne voie pas la tache sur sa chemise.
mordre - to bite
lâcher - to let go of
racler - to scrape
tache - stain/mark
« Eudes, a dit la maîtresse, laissez votre place à votre camarade. — Ce n'est pas mon camarade, a répondu Eudes, il n'aura pas ma place et il n'a qu'à se mettre de dos à la photo, comme ça on ne verra pas la tache, ni sa grosse figure. » La maîtresse s'est fâchée et elle a donné comme punition à Eudes la conjugaison du verbe : « Je ne dois pas refuser de céder ma place à un camarade qui a renversé sur sa chemise une tartine de confiture. » Eudes n'a rien dit, il est descendu de sa caisse et il est venu vers le premier rang, tandis qu'Alceste allait vers le dernier rang. Ça a fait un peu de désordre, surtout quand Eudes a croisé Alceste et lui a donné un coup de poing sur le nez. Alceste a voulu donner un coup de pied à Eudes, mais Eudes a esquivé, il est très agile, et c'est Agnan qui a reçu le pied, heureusement, là où il n'a pas de lunettes. Ça ne l'a pas empêché, Agnan, de se mettre à pleurer et à hurler qu'il ne voyait plus, que personne ne l'aimait et qu'il voulait mourir.
dos - back
fâchée - to anger
renversé - to spill
croisé - to bump into
esquivé - dodging/side-stepping
empêché - detained
La maîtresse l'a consolé, l'a mouché, l'a repeigné et a puni Alceste, il doit écrire cent fois : « Je ne dois pas battre un camarade qui ne me cherche pas noise et qui porte des lunettes. » « C'est bien fait », a dit Agnan. Alors, la maîtresse lui a donné des lignes à faire, à lui aussi. Agnan, il a été tellement étonné qu'il n'a même pas pleuré. La maîtresse a commencé à les distribuer drôlement, les punitions, on avait tous des tas de lignes à faire et finalement, la maîtresse nous a dit : « Maintenant, vous allez vous décider à vous tenir tranquilles. Si vous êtes très gentils, je lèverai toutes les punitions. Alors, vous allez bien prendre la pose, faire un joli sourire et le monsieur va nous prendre une belle photographie! » Comme nous ne voulions pas faire de la peine à la maîtresse, on a obéi. Nous avons tous souri et on a pris la pose.
consolé - to console
mouché - to blow the nose of
repeigné - to re-comb
tas - pile/heap
Mais, pour le souvenir que nous allions chérir toute notre vie, c'est raté, parce qu'on s'est aperçu que le photographe n'était plus là. Il était parti, sans rien dire.
raté - unsuccessful/failure
aperçu - to see
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Orane tu es rushante je ne vais pas me lever je ne me sens pas mal de ne pas vouloir danser avec toi parce que tu es pleine de vie et ronde et tout ce que tu touches tu l’éclabousse en ce moment tu n’es faite que de ton haleine de ta vitesse de tes lumières aveuglantes et j’ai déjà vraiment trop mal aux pieds au ventre et à l’oeil qui monte et redescend avec peine les escalier entre le bar et le bureau Orane tu creuses pour rien un grand trou noir un grand big bang qui ne te regarde pas y’a rien qui pourrait me faire me lever en ce moment ceci dit le dit-dude n’est toujours pas là il est donc bien dur de vérifier cette dernière affirmation et osti c’est tellement niaiseu mon affaire le lecteur me trouve niaiseuse le public me trouve niaiseuse les belles filles qui veulent danser me trouvent niaiseuse j’espère au moins que mon auto correcteur suffira à remplacer certains des mots employés afin de rendre le texte intéressant j’aimerais pouvoir écrire des textes intéressants et sans aide j’aimerais me lever et partir mais si je manque de justesse son arrivée je m’en voudrai davantage qu’en ce moment à force d’être si dépendante et affective et conne pourtant j’ai relu shit fuck cunt 2 fois aujourd’hui je le connais presque par coeur il le dit clairement il le dit sort du bar pis sort de ton espoir préfabriqué je l’ai lu deux fois une fois dans la vitrine et l’autre dans le bureau du bar j’ai agressé du monde avec le titre du livre ils ont eu l’air d’hésiter en montant l’escalier comme si le titre projetais de cette vapeur verte de cette brume tiède et de ces barrières majuscules c’était approprié ils avaient raison I guess je m’éloigne du sujet je sors de la transe d’écriture j’ai dû me relire prendre une autre gorgée who knows et me voilà back on track à débiter toujours débiter à la place je pourrais dessiner des bites quelque part ou sur quelqu’un qui dort dans un party de jeunes si j’étais encore jeune de cœur je suis sûre que j’y serais bonne et même excellente et même que je pourrais en faire une profession j’ai un énorme catalogue à feuilleter des verges des manches des bateaux je les ai noté j’en ai fait des listes descriptive avec un code de couleur une règle religieuse une légende pour les codes je n’arrive toujours pas à me rappeler des dates d’anniversaire de mes parents mais je me rappelle des pénis qui m’ont fourré je n’ai besoin que d’un regard que d’une auscultation que d’une seule émotion et c’est gravé pour toujours dans ce disque dur interne qui ne me sert à presque rien ces temps ci sinon écrire des poèmes sinon écrire des listes descriptives des pénis qui me fourrent jour après jours traversée par ces bateaux traversée par ces longue période calme plat traversé par l’alcool doré et brûlant au rôle de mouton un mouton deux moutons trois moutons je ne dors jamais je divague dans ce calme plat et je m’ennuie des rêves en attendant je peux toujours m’enduire m’étendre dedans je peux toujours m’offrir comme un beau char alléchant sans même le demander je peux laisser David me regarder de l’autre bout du bar avec ses yeux gentils et imaginer qu’il me fait un câlin même s’il m’a dit lui aussi il y a quelque mois que “oui mais non” c’était le fun la nuit passée ensemble mais que ça l’intéressait pas davantage à côté de sa bite j’ai mis quatres + deux - et un 5 et c’est un noeud c’est une explication du malaise c’est une première fois dans cette petite embarcation dans cette mer d’huile et je n’ai pas de rame et je rame avec mes bras et rien ne me suffit je m’ennuie à mort d’homme je me débat là dedans.
J’ai besoin de retrouver le goût du papier l’envie de lire simplement pour la santé de mes yeux je suis sur ce bar je me retiens bien fort pour pas me mettre nue sur ce bar pour faire du bar la scène et de la scène une boutade une catastrophe pour Marius qui va devoir me gérer il est 2:41 c’est fini maintenant tout est fini c’est impossible que je dorme dans le lit où je souhaitais me rendre ce soir au même titre que la rencontre par hasard avec dit dude ne se produira pas et je n’aurai même pas un regard entendu je n’aurai même pas quelque chose pour m’effleurer je suis acide et amère et bien immature sur ce bord de bar déserté de l’amie sa main sur mon épaule m’a à peine écorchée j’ai cru la voir encore il y a deux minutes mais non elle est partie elle m’en voulait de mon inaction et de cet espèce de néant dans mes yeux David est parti aussi je ne vois pas le temps qui courre devant moi seulement je me rend compte un peu en retard des disparitions des indices et de la fin du monde dans un verre d’eau merci Jules pour le verre d’eau oui tu as raison je fais dur à voir encore mais cette fois au moins je ne pleure pas et je ne renverse pas les bancs de votre bar à papa je ne me démène pas dans votre barbe à papa qui traîne sur le comptoir j’ai fait toute ma thérapie je l’ai mangée en salade et en popcorn salé je l’ai administré l’avertissement je le porte c’est ma deuxième veste sous le polar mes garçons mes mec tous semblables et pourtant ce qui les différencie d’avec le dit-dude qui n’était qu’un de mes mecs aussi il y a deux semaines un ami simple et bienvenu et nécessaire la différence est dans la nuit passée dans une chambre bleue du couvre-lit dans le film Paris Texas et les couleurs entendues c’est ce que je n’ai jamais demandé et qu’il a pourtant cru déceler en moi que ce soit une odeur une hormone un reflet du désir je ne sais pas.
Je m’offre je me donne mais je ne demande rien et mes amis finissent tous par me toucher les seins je n’y fait rien pour y changer quoi que ce soit le voilà le malheur touchez moi les seins et je ne serai pas moins mal seulement moins seule pendant 8 secondes à moins d’un détour à moins d’une prolongation d’une punition sur le banc et la sieste dedans ou bien l’élan du banc que je lance dans les voiles du fameux bateau de son amarrage au travers du Quai ou du traversier québec-lévis en ce moment tout le monde se demande si c’est vraiment utile un troisième lien moi je me demande ce que je ferais si j’avais une troisième jambe il me semble bien que si j’en avais un pénis je le rentrerais dans toute j’en ferais des performances artistiques et je lui ferais faire de la montgolfière avec des ballons coloré attaché par petite boucle oui c’est sûr je mettrais ma queue partout dans les uniformes avec un petit noeud papillon je m’assurerais qu’elle sente toujours bon je lui ferait de petits massages de petites virées au spa de bons petits repas chauds je ne lui dirais jamais non je répéterais “oui” je dirais “oui oui oui” je lui dirais “fais moi mal” et j’oublierais les heures et j’oublierais de me lever je ferais de jolies grasses matinées avec le déjeuner au lit si j’avais un pénis j’aurais quelqu’un à qui râler ma marde tout le temps et il me soutiendrait il me supporterait aveuglément clairement on serait un belle paire de player lui et moi on en briserait des coeurs peut être même des carreaux de fenêtres on serait jeunes et flamboyants avec nos veines et nos désirs je n’oublierais jamais d’arroser les plantes puisque mon pénis serait l’arrosoir ou le tuyau qu’on ouvre et ferme dans la cour pour faire une blague à l’enfant qui essaie de remplir la piscine de toute sa gloire et j’aurais un pénis et les nuages pourraient se refléter dedans ma bite s’appellerait Aurélie on attendrait ensemble le consentement comme on attend le bus sous la neige avec soulagement et bénédiction on serait la lumière du désir et de ses phares on rechargerait les batteries de tout le monde je te le dis au risque de me répéter Aurélie et moi on remplirait tout ce qui s’offre et tout ce qui pique notre curiosité on en ferait le tour une fois deux fois trois fois puis on irait ailleur libres de s’en foutre des fluides qui se mélangent on serait libre du voyage entre les textures j’aurais un pénis je serais maître du monde j’aurais la patience j’aurais un pénis je pourrais courir plus vite et échapper les laisse des oiseaux sans grandes conséquences mais pour l’hiver et pour le bus et pour le consentement on en mettrait des cols roulés on en mangerait à la cuillère et dans l’envers de la cuillère il y aurait cette assurance des choses belles à venir et dans l’avenir peut être les seins de mes copines et je m’en foutrais tellement j’y mettrait la main je leur ferait de faux espoirs du mâchefer avec leur faux espoirs comme des rebuts toxiques comme des déchets d’argent comme des bijoux de mica.
Si j’avais un pénis.
J’ouvrirais mon pantalon comme on ouvre le paquet de pop-corn du dépanneur quand on a pas de micro-onde et qu’on doit le faire éclater à la poêle nous même avec mes grandes peurs avec mes grands fracas j’ouvrirais mes pantalons je sortirais mon pénis pour le regarder et en le regardant bien comme on regarde le pop-corn et son beurre dans sa maison de papier débile je regarderait mon pénis et je me dégoûterais parce que le gras parce que le sel parce que la taille du truc et le suremballage du truc ça rendrait ça bien plus facile de pas vouloir le crisser dans ma yeule ça rendrait ça bien plus facile de perdre du poid et d’arrêter d’attendre sur le bord du bar je boirais mon verre d’eau je rangerais tout dans le vêtement et j’en rajouterais une couche je volerais un foulard pour le froid de l’attente du bus sur St-Denis j’irais la queue entre les jambes longues et douces contre la neige jusqu’à ce que les flocons l’enveloppent au complet jusqu’à ce que je ne puisse plus la sentir jusqu’à ce qu’elle devienne cette donnée aberrante et non plus une excuse jusqu’à ce que le poid meurt que la lourdeur s’évanouisse jusqu’à ce que l’effort demandé me dévisage et me déforme suffisamment à force de tirer à force de continuer à marcher dans la neige avec ma queue monstrueuse et plus personne ne pourrait me reconnaitre je deviendrais cette espèce en voie de disparition cette créature rare j’aurais un pénis et je serais un animal fantastique qui manque d’air qui manque d’espace qui manque d’amour et parce que j’aurais un pénis j’aurais le droit de dire que ce n’est pas de ma faute j’aurais le droit de faire payer les dettes et les émotions des autres qui m’auront envisagé je pourrai lire ailleurs que dans un désir d’apprentissage et faire gonfler mon chest faire gonfler mes bras faire gonfler ma tête avec la petite pompe qui fait grossir la bite jusqu’à ce que tout soit à la hauteur de mes ambitions jusqu’à ce que je puisse aller voler avec les oiseaux libérés un peu plus tôt j’y serai accueillie moi même bateau volant moi même liste infinie pour cracher le nom des seins que ma bite aura touché avec des + des - et des chiffres avec une légende et mon mythe j’aurai un trône j’aurai un public plein de bonté et de respect j’aurai du popcorn à tous les repas directement importé des États-Unis qui clairement feront pousser le meilleur popcorn au monde dans leur champs et leur incendis je dirigerai ce ciel d’une main de fer à l’aide de mon pénis et de mon sceptre contre toutes les maladies et regarde j’ai une étoile bleu derrière mon trône pour me montrer la direction dans laquelle ira tout l’équipage au travers des images et au travers des organes inférieurs regarde je te vole dessus avec mes milles oiseaux de guerre et je m’en viens coloniser tes champs de maïs tes marches tranquilles jusqu’au dépanneur durant lesquelles tu penses être seul l’invasion a déjà commencé elle est arrivée avec le bruit de l’eau qui tombe en gelant sur tes mains mais regarde je dégringole moi aussi je suis bien comme tout le monde et je suis encore dans ce bar que j’aime et qui me regarde feu confetti accent grave dissociée je m’accroche au comptoir comme je m'accroche au cou de quelqu’un qui m’aime et je casse un verre en riant parce que l’éveil et je m’habille je vole les foulards des alcooliques j’attend l’autobus (avec soulagement avec bénédiction) j’écoute ma musique je fais du bruit dans l’escalier j’ouvre les lumières je ferme les lumières tout ce qui existe ici me regarde je suis ce qui me répond dans la fente du bois des meubles et du plancher ici j’ai une étoile bleue dans le dos et pas grand appendice j’ai quelques livres à colorier à te proposer et si je t’envoie ce texto c’est qu’il est 5:00 que j’ai l’univers en manque de partage mais je ne texte jamais aux heures où je suis réellement seule je n’envoie même plus mes textes de poésie aux ami-e-s par crainte du temps qui nous suinte entre les doigts je n’ai pas à imposer un plus grand vomis verbal je n’ai pas à imposer davantage de mes déversements je suis flottante parmis les notes sur mon téléphone je suis un radeau dans la gadou qui va me venir dans face je suis au travers des routes je suis dans cette jonction entre le vécu et l’inventé je suis entre la majuscule et le point final je suis dans ce dernier sprint hors des transports communs.
Et en moi bleue.
Ce qui subsiste c’est l’énumération.
Ce qui me sustente tient de justesse dans l’éclat du lampadaire.
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Vendredi 22 novembre
On se réveille tôt, départ prévu à 9h car nous avons rdv à 10h pour le début de la visite du village Maori.
Première difficulté pour moi : j'ai énormément de mal à comprendre les paroles du guide... Mais bon, on fait avec, je comprends qqls brides et sinon je regarde et analyse ce que je vois autour de moi.
Ici tout le monde se connaît, les gens font ça (guide) de père en fille de mère en fils, chacun a vécu avec les visites de touristes, et Rob (notre guide) a bien souligné que son peuple n'aurait pas survécu sans le tourisme. Ça me fait un peu mal au cœur mais si cela semble vrai tant mieux... Je ne me sentais quand même pas trop à ma place, à regarder les endroits où ils vivent, leur façon de vivre alors qu'ils y vivent tjrs et encore. Mais bon, les chose qu'on a vu était splendides. Ils habitent sous une terre chaude, où émane du sol de la vapeur. Des trous un peu partout, où le sol s'est affaissé laissaient apercevoir des bains d'eau bouillant, allant jusqu'à 60-70°C. Ils s'en servent d'ailleurs pour cuisiner, ce qui est vraiment astucieux.
Fun fact sur le pont d'entrée du village
Les européens il y a quelques années avaient pris l'habitude de jeter une pièce du haut de ce pont, et les enfants maoris, sans se soucier de la signification culturelle du truc, allaient les chercher dans l'eau. Ici en NZ, il n'existe pas de pièces de centimes, il n'y a que des 1 ou 2 dollars. Au fur et à mesure du temps, les touristes ont continué à faire ce geste de lancer la piécettes, et les enfants maoris ont continué à les ramasser, commençant à récolter une petite fortune. Ils pouvaient avoir jusqu'à 40 dollars par jour. Mtn ce qui est dérangeant (pour moi) c'est que les touristes font exprès de balancer les pièces juste pour voir les enfants aller la chercher. En mode "mdr regarde ce guignol qui nous amuse, qu'est ce qu'ils sont primitifs" (c'est mon ressenti). Au final Rob nous a un peu rassuré en nous disant qu'au final les maoris s'en foutent et que les touristes balancent juste leurs économies et que les enfants à la fin de la journée repartent avec leurs billets et sont contents, c'est de la l'argent facile. Weird.
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