#seuil

[garadinervi]

Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, Éditions du Seuil, Paris, 1952 [Monoskop]

[abridurif]

François Durif, Rue du Faubourg Saint-Denis, Paris, 09.04.24

[dorianmathay]

(Claude) MAURIAC.PROUST.éditions du Seuil; collection microcosme: écrivains de toujours.dépot légal 5-8/1953.imprimé en 1973;N° 518.12 (2403).192pp.+illustrations.

[mmepastel]

Le titre original est : Les Bouchers… pas sûre que j’aurais été attirée…

Mais des choses étranges se produisent. Qui eût cru qu’une légende irlandaise au sujet de l’abattage de bœuf m’aurait intéressée sur plus de trois cents pages ?

Il faut dire que l’écrivaine est douée, et qu’elle a habilement troussé son récit, en lui donnant la forme d’un mystère, teinté de sang, un genre de polar rural en quelque sorte qui prend à la fin une résonance légendaire.

Et surtout, on suit des personnages terriblement attachants : la jeune Ùna, sa mère, Davey et son père Fionn, qui habitent tous dans la campagne au nord de l’Irlande, sans que ce soit l’Irlande du Nord. La toile de fond est l’Irlande de 1996, qui subit, avec retard, les répercussions de l’épidémie de vache folle, dans une contrée où l’élevage est crucial ; le père d’Úna appartient à un groupuscule étrange qui perpétue une tradition sensée prévenir le pays de la famine, en se fiant à un légende, celle de La malédiction de la veuve du Boucher. Ils parcourent les fermes et procèdent à l’abattage du bœuf avec un rituel précis, quasi religieux. On les considère comme des arriérés, et accessoirement, la vie de famille de ces huit hommes en prend un sacré coup aussi puisque cette méthode requiert leur présence sur les routes de longs mois. La mère d’Úna trouve le temps long, et sa solitude pèse sur son équilibre.

Chez Davey, jeune homme passionné par les mythes (dont celui du Minotaure -évidemment -), ce n’est pas la joie non plus, sa mère, Eileen est gravement malade, et son père ne lui inspire que mépris, depuis longtemps, et notamment depuis qu’il trempe dans un trafic douteux qui tente d’exploiter le « boom du bœuf celtique », le bœuf irlandais non contaminé par le virus anglais. Ces êtres sont liés, vous le devinez, mais on ne saura comment que progressivement.

Il s’agit d’observer le pays en mutation à travers ces quatre personnages, et de mesurer le poids des clichés et des croyances, le penchant rétrograde de ce pays si particulier. Et la mutation de Úna, qui dans l’année de ses douze ans, perd ses rêves et ses illusions, mais découvre sa vocation, pour le moins spéciale.

Encore une fois, tant que le style est bon, on peut m’amener à peu près partout ; j’ai donc suivi les pérégrinations de ces bouchers particuliers, l’émancipation de Davey, et la mue d’Úna avec plaisir et curiosité. L’écriture est précise, souvent piquée de détails crus doux amers, alliée à cette mélancolie désabusée qu’on retrouve souvent chez les auteur.es irlandais.es. La construction du récit est implacable.

Un livre étonnant.

[angelitam]

Partageons mon rendez-vous lectures #1-2025 & critiques

Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. Deux critiques fin 2024. Prime Time de Maxime Chattam Prime Time de Maxime Chattam – Editions Albin Michel Les saules de Mathilde Beaussault Les saules Mathilde Beaussault tous les livres sur Babelio.com En lecture, une romancière que je ne connais pas, L’île de Yule de Johana Gustawsson L’île de Yule de Johana Gustawsson – Editions Le…

[ruemorinpointcom]

Bloc Québécois

Le Bloc se réjouit du revirement majeur du gouvernement fédéral Continue reading Bloc Québécois

[weinberl]

Sophie Divry ‘A Wonderful Love Story’

It lasts barely a second but that second is enough to move me deeply. Maybe the girl has a secret to attract the birds in such a way. In the park the sparrows never come near me; they’re wild and that’s how it should be. With this girl it’s different. I don’t know by which magic they trust her. She must have spent years to obtain this second of contact. What contact is left for me, now nobody…

[dandanjean]

Au seuil de l'aube

J’ai désiré connaître ce qui reste de moi quand je n’ai plus de rôle social à remplir, au sein de ma culture et de ma famille, de mon environnement habituel. J’ai désiré regarder ce qu’il se passe en moi lorsque mon action fait silence, se met en suspens, lorsque je n’ai pas à agir, j’ai désiré rencontrer l’être que je suis au-delà, ou en deçà, des déterminations qui m’ont vu naître, sous les…

[ahu-gozlumm]

Vertical Garden Marseille Medium-sized tuscan front yard gravel patio image of a vertical garden with an addition to the roof

[garadinervi]

Italo Calvino, (1984), Cosmicomics: récits anciens et nouveaux, Translation by Jean-Paul Manganaro, and Jean Thibaudeau, «Bibliothèque Calvino», Éditions du Seuil, Paris, 2001 [Laboratorio Calvino, Sapienza Università di Roma, Roma]

[tpoh-vf]

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Page 450

[everythingandeverywhere]

Asenath Waite - Le monstre sur le seuil - Paco Rico Torres

[lascitasdelashoras]

Roland Barthes, Photo Le Seuil

[angelitam]

Les saules de Mathilde Beaussault

Les saules Mathilde Beaussault   tous les livres sur Babelio.com Les saules de Mathilde Beaussault, présentation Marie se prépare pour un rendez-vous. Elle lui obéit toujours. Elle a couché avec beaucoup d’hommes, surtout pour se rebeller contre ses parents. Elle a 17 ans. Elle se croit enceinte mais il ne veut pas. De quoi a peur Marguerite ? Avis Les saules de Mathilde Beaussault Une jeune…

[aforcedelire]

Journal d’une Sorcière, Celia Rees

En 1659 en Angleterre, la jeune Mary voit sa grand-mère être exécutée pour sorcellerie. Devenue orpheline, elle est contrainte d’embarquer pour l’Amérique avec une congrégation de puritains. Mary pensait profiter d’un nouveau départ, mais elle se rend vite compte que les vieilles croyances tenaces ont traversé l’océan avec eux… Et ce n’est plus qu’une question de temps avant que les religieux et les fanatiques accusent Mary d’être elle aussi une sorcière. Parce qu’elle n’a pas peur. Parce qu’elle est un esprit libre. Parce qu’elle préfère la compagnie des plantes à celle des humains. Parce qu’elle est une jeune femme.

J’ai beaucoup aimé ce roman ! Ce n’est pas encore totalement ce que je cherche comme histoire, mais ça s’en rapproche fort. Ça ne se passe pas à Salem, mais dans les environs, et ça laisse préfigurer la tragédie qui y aura lieu quelques années plus tard. J’ai beaucoup aimé la forme de journal intime, journal que tient Mary et qui s’ouvre par « Je suis Mary, je suis une sorcière ». Dans l’Amérique puritaine, rien n’est plus dangereux que d’écrire ces mots. D’ailleurs elle n’est pas sorcière, pas vraiment ; pas au sens où les détracteurs l’entendent en tout cas. Elle connaît les plantes, elle est à l’aise dans la forêt et avec les amérindiens, et elle n’a pas peur. J’ai beaucoup aimé son personnage, et cette histoire. Ça se lit tout seul, et c’est je trouve un super tremplin pour les plus jeunes pour découvrir cette période. Ça m’a forcément beaucoup rappelé La Sorcière de Limbricht ou Tout le monde sait que ta mère est une sorcière, mais en plus accessible, forcément. J’ai beaucoup aimé !

17/10/2024 - 21/10/2024

[weinberl]

Jacky Schwartzmann ‘Shit’

Without agreeing it first, Mme Ramla and I stepped over Elvis’s body and went into the apartment. Civility, lurid curiosity, madness. Maybe there was still someone to save. It could only be Halim the older brother. Whilst advancing in the corridor, I was thinking: “I mustn’t pollute the crime scene.” I could still hear the moaning. Stop watching TV series, idiot, try to do something for the…