#sensation en bouche
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thaibypow · 7 months ago
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Quel est le piment le plus fort du monde ?
Le Sommaire Pepper X est le piment le plus fort du monde. Pepper X est le piment le plus fort du monde en avril 2024. Le Pepper X affiche une moyenne de 2 693 000 unités Scoville. Certains rapports le situent à 3 180 000 unités Scoville, bien au-dessus du Carolina Reaper. Le score de Scoville a été calculé par l’université Winthrop en Caroline du Sud, qui a effectué des tests en utilisant les…
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cricxuss · 8 months ago
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Désir....
Ce que je vous propose de vivre auprès de moi est autre chose. Vous devez tout d'abord faire le vide, oublier un instant, vous débarrasser de vos sensations, de vos jouissances passées, et venir à moi neuf, nu de ces plaisirs que vous avez ressentis avec une autre.
Je veux faire appel à votre esprit, votre réflexion, et votre imagination.
Je veux avoir la jouissance et vous l'offrir, mais, comme je la veux sans trouble, je veux la posséder et être possédée.
Je veux que nous profitions de la vie et de tous ses biens comme un bon repas, en y prenant plaisir, mais prêts aussi à en sortir sans trop de regrets.
Je ne pense ni au passé ni à l'avenir, je ne songe qu'au présent. Je veux que nous soyons maîtres de nos plaisirs, nous pourrons à volonté ou le poursuivre jusqu'au bout ou le refuser pour un meilleur.
C'est cela que je veux vivre avec vous.
Vous en sentez-vous près ?
Je vous en prie, élevez-vous et mettez de coté ces désirs vus, connus, expérimentés...
Imaginez une autre femme...
Non pas un autre corps, car celui-là, il existe, et il ne se change pas. Mais une autre substance, d'autres mouvements, voluptés, d'autres envies, fantasmes, d'autres folies, extravagances...
tout cela dans une même enveloppe...
Je ne vous transporte pas vers un leurre, une autre. Non, je veux vous emmener visiter une Inconnue, un double, même bouche, mais des mots différents, même yeux, mais un regard différent, même corps, mais une sensualité différente, même esprit, mais réflexions différentes....
Ne vous transposez pas dans le vécu, mais dans le nouveau, l'imaginaire, d'autres sphères, d'autres limbes...
Voulez-vous venir à moi ?
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sinvulkt · 3 months ago
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Edmond se tournait et se retournait sur la pauvre paille qui lui servait de lit depuis les longues années qu’il habitait le cachot. Il avait perdu le compte des jours quelques temps après sa captivité, mais cela devait faire plusieurs années, n’est-ce-pas ?
Une nouvelle crampe lui crispa le dos, et il changea encore de position dans le vain espoir de dénouer le nœud qui s’y était formé. La douleur ne partait pas, et le sommeil ne vint pas, alors, abandonnant l’idée de dormir, Edmond se leva et se mit à marcher en cercle.
Depuis quelques jours, une sensation de brûlure pulsait entre ses omoplates. Au départ, le dérangement n’était que très faible, la sensation à peine plus perturbante qu’une piqûre de moustique. Mais la situation avait petit à petit empiré, et désormais sa peau le démangeait terriblement. Edmond se serait bien gratté d'avantage, mais il en avait déjà irrité la zone douloureuse jusqu’au sang, et la moindre touche aggravait le sentiment de brûlure qui grouillait sous sa peau.
Il se résolut d’en parler au porte clé qui venait lui apporter sa soupe.
Ce dernier, mis au courant de l’étrange maladie qui frappait le prisonnier et soucieux de ne pas voir sa mort prélevée à sa paye, s'empressa de signaler à Edmond de se déshabiller.
“Je ne vois rien,” dit le geôlier une fois qu’Edmond eut enlevé sa chemise pour révéler son dos nu.
“Regardez encore !” demanda Edmond, désespéré de trouver la source du mal qui le tourmentait tant.
Le geôlier se pencha, lorgnant le dos du prisonnier. Les repas frugales de la prison d’If avaient rendu le prisonnier maigre, les os saillants, mais l’on pouvait encore apercevoir la silhouette des solides muscles qu’on les marins.
“Non, vraiment. Je ne vois rien.”
“Merci.” soupira le prisonnier en s’écartant tristement. 
Le geôlier n’avait aucune raison de se moquer de lui. Après tout, les portes-clés n’avaient que peu d’intérêt à le voir mort, emprisonné comme il était. C’était donc que l’homme disait la vérité, et que le mal qui déchirait le dos d’Edmond demeurait invisible.
Une fois son geôlier parti, promettant qu’il appellerait le docteur si les choses s’aggravaient, Edmond écarta sa soupe. Il n’avait pas faim. La douleur qui vrillait juste sous ses omoplates s'étendait maintenant sur toute la longueur de son torse, comme pour se moquer de sa faiblesse. Pis encore, une nausée montante rendait ses mains tremblantes et sa vue trouble. Même si son estomac avait été d’humeur, Edmond doutait qu’il eut pu porter la nourriture à sa bouche. 
Le reste de la journée s'échappa dans un flou nauséeux. Edmond était trop fatigué pour bouger, mais trop agité pour rester allongé. Il alternait donc entre les deux, plongé dans une vague brume cauchemardesque. Son cœur battait la chamade et son corps était secoué de frisson, sans que cela n’empêche la brûlure annexant son échine de le tourmenter. La fraîcheur de la nuit, loin de le soulager, empira encore son malheur.
Des vagues de crampes successives mettaient son dos à l'agonie, le laissant pantelant sur le sol froid et humide. Le moindre frottement était décuplé. Bientôt, Edmond ne supporta plus le tissu rêche de ses haillons, et avec un de ces regains d’énergies que la fièvre donne parfois, il s’empressa de les jeter au sol.
Edmond ne savais combien de temps il passa dans cet état intemporel que donne la maladie. Quelque chose de froid et gluant s’était mis à lui couler sur le dos, mais il n’avait plus la force de vérifier si ce n’était que de la sueur, ou bien du sang. Une sensation de douleur bien plus pénétrante que les autres le traversa, et Edmond ne put réprimer un hurlement.
Puis un second. 
Puis un troisième. 
C’était comme si une valve fermée s’était soudainement ouverte, libérant l'expression de toute la souffrance qui le secouait et lui coupait le souffle. Edmond se recroquevilla sur le sol, front a terre, tirant désespérément sur ses cheveux pour échapper à la torture qui le dechirait de l’intérieur. Des pas accoururent, mais perdu dans la fièvre et la douleur, Edmond ne les entendit pas.
“Mais bon sang, que se passe t-il ?!”
On le secoua, sans pouvoir provoquer plus que des gémissements. Puis, les doigts charnus qui l'avaient malmené le quittèrent. Il y eut une pause, puis d’autres cris; qui cette fois ne venaient pas de lui; puis une main contre son épaule alors qu’il tentait de se retourner pour frotter la zone brûlante au sol délicieusement froid.
“Ne bougez pas.” 
Edmond s’accorda très bien de cet ordre. Maintenant que la personne le disait, se retourner semblait en effet une bien mauvaise idée. Et puis, le sol était trop froid. Il préférait bien plus la main chaude qui était restée posée près de son cou. Une seconde vint se poser sur son front. Elle s’en éloigna presque aussitôt, et Edmond regretta la fraîcheur qui l’avait brièvement envahi à son contact.
“Mais c’est qu’il a de la fièvre, ce pauvre garçon.” Le geôlier leva la voix. “Appelez un médecin !”
Le cri, trop fort pour les sens surmené d’Edmond, lui fit l’impression d’un ballon qui éclatait dans son crâne. Ses gémissements reprirent de plus belle.
“Que se passe-t-il?” Une nouvelle voix lui transperça les tympans.
“Le prisonnier est souffrant.”
“Ça, je l’entend bien qu’il est souffrant. Cela fait une demi-heure qu’il nous casse les oreilles. Mais avez-vous une idée du mal?”
“Non. Ce matin, il parlait encore.”
Le flot de parole fut bientôt enseveli sous la vague de fièvre qui l'envahit comme un nouvel accès de crampe, tel une cruelle lance brûlante qui le perça de toute part. Sa gorge était rauque à force de crier, et le son ne sortait que par accoups étranglés. 
“Allons, allons.”
Les porte-clés, bien embêtés, tentèrent tant bien que mal d’aider lorsque ce dernier se releva sur ses coudes pour tousser. Ils ne réussissent qu'à le perturber davantage. 
Edmond voulait fuir toutes ces mains inconnues, bien trop moites, bien trop épaisses pour être celles qu’il cherchait. Il se languissait de la douceur du toucher de Mercedes contre sa peau. De lointains souvenirs remontaient le long de ses pensées confuses, prenant le pas sur les voix bien réelles qui l'entouraient.’
“C’est le milieu de la nuit. Ne peut-il pas tenir jusqu’au matin ?” l’une d’entre elle grommela. “C’est la prison, ici, pas l’hôpital.”
Une douleur, au moins dix fois plus terrible que toutes les autres, foudroya Edmond. Un cri final s’échappa de sa gorge desséchée. Il lui sembla, l’espace d’un instant, que sa peau se déchirait, mettant à nu la structure osseuse de ses omoplates et de sa colonne vertébrale. Que tout le sang de son corps se déversait le long de cette plaie sanglante, le laissant vide, sans vie.
Aussi vite qu’elle était apparue, la tortueuse agonie s’en alla, ne laissant derrière elle que les traces lancinantes d’un écho. Edmond était trop faible pour remarquer le silence qui pesa soudain entre les deux geôliers.
Le premier se tourna vers le second.
“Dites au médecin que c’est pour un ange. Il viendra.”
Le monde semblait bien lourd à présent, sans l’aiguille de la misère pour le garder éveillé. Les paupières d'Edmond se fermèrent au rythme des pas qui s’éloignent. Exténué, à bout de souffle, il ne réfléchit pas deux fois au répit qui s’offrait à lui et se laissa tomber dans le clément oubli de l’inconscience.
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frenchdrarry · 3 months ago
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Draco Malfoy avait toujours eu ce qu’il voulait et il en avait conscience. Il était privilégié par sa position d’héritier, de fils unique, d’enfant voulu et chéri par ses parents. Privilégié par la nature même, par sa beauté, par son intelligence. Il savait qu’il faisait énormément d’envieux. Qu’y pouvait-il ? Il était né comme ça. Une cuillère d’argent dans la bouche. Littéralement, qui plus est, car il ne se souvenait pas d’un repas familial sans que l’argenterie ne soit sortie.
Que penserait Harry de l’argenterie ? Draco n’était pas aveugle, loin de là. Il avait remarqué les tenues usées du fleuriste. Sa maigreur qui peinait à être corrigée. Son âge. Draco avait demandé à Luna Lovegood depuis combien de temps Harry travaillait pour sa mère, atterré d’avoir tant de fois manqué le bel homme durant ses achats express. Mais fort heureusement, cela ne faisait que quelques mois lorsqu’il s’est rendu compte de sa présence. Cela faisait donc trois ans, à présent. Et s’il avait été embauché à 22 ans, il n’avait sûrement pas fait d’études. Son travail n’était définitivement pas un temps partiel et lorsque Draco parlait de ses examens, Harry ne renchérissait jamais sur les siens. Tous ces éléments ne menaient qu’à une seule conclusion : il était pauvre. Draco irait jusqu’à dire qu’il était plus pauvre que la moyenne, même si ça ne changeait rien à ses yeux.
Il y avait longuement pensé. Très longuement.
Mais presque trois ans plus tard, le fait demeurait : il était diablement attiré par Harry Potter. Tout lui plaisait. De sa beauté sauvage à sa folle impertinence, de son habilité à son talent de composition. Draco en voulait plus. Qui sait, peut-être qu’une fois en rendez-vous, il découvrirait des aspects de Harry qu’il n’aimait pas et il cesserait d’être obsédé par le fleuriste. La sensation de sa peau rugueuse lui revint en mémoire malgré les mois qui le séparaient du 31 juillet. C’était la première fois qu’il avait baisé une main aussi sèche. Rude.
—Tu es bien pensif, nota sa mère.
Elle se déplaça gracieusement à ses côtés, admirant à son tour le sublime jardin à la française à travers les baies vitrées. Il hésitait à lui en parler. Elle n’avait pas été désappointé en apprenant qu’elle n’aurait jamais de belle-fille et son père s’en était également vite accommodé. En revanche, ils s’attendaient clairement à un riche parti. Un Blaise Zabini, un Théodore Nott. À la limite, un Neville Longbottom. Ce serait un déplaisir, mais cela resterait un parti convenable pour un Malfoy.
Un Harry Potter, fleuriste, sans le sou ? L’affaire s’annonçait mal. Ce n’était pas pour rien que Draco, sûr de lui et tellement habitué à obtenir ce qu’il voulait qu’il n’avait guère de patience, avait pourtant patienté plus de deux ans dans l’espoir que son attirance se fane d’elle-même. Mais il devait se rendre à l’évidence : loin de s’étioler, il devenait de plus en plus attiré Harry. Ce n’était plus seulement pour ses yeux d’un vert presque surnaturel, pour son sourire tordu ou pour sa silhouette qui ne demandait qu’à être découverte. Plus encore, c’était pour sa facilité à le faire rire, à le surprendre, à renchérir intelligemment à chacune de ses boutades que Draco était irrémédiablement sous le charme.
C’était décidé, il inviterait Harry Potter à un rendez-vous. Avec un peu de chance, il serait déçu, son attirance s���effondrerait d’elle-même et il trouverait un bel homme riche que ses parents approuveraient.
Il le fallait.
—Sûrement. Mais l’objet de mon trouble n’est pas digne de votre intérêt, mère. Il n’y a guère d’inquiétude à avoir.
Narcissa Malfoy lui jeta un regard acéré. Un regard tellement Black que Draco se sentit immédiatement recomposer son masque d’aristocrate.
—Pourtant, je ne me sens pas sereine. Peut-être voudrais-tu me confier l’objet de tes pensées, afin d’apaiser la mère inquiète que je suis ?
—Je vous assure, tout va bien. Je ne désire guère m’appesantir sur le sujet. Toutefois, soyez certaine que je viendrais à vous si le problème persiste.
Elle le détailla longuement avant de reporter son regard sur le jardin.
—Fais attention à toi, Draco. Nous serons toujours là pour toi.
J’ai comme l’impression que je vais vite tester cette assertion.
—Je sais. Je vous aime.
—Nous aussi, Draco. Nous aussi.
Et elle sourit, de ce sourire tendre et maternel qu’il était le seul à connaître.
Faites que Harry Potter soit décevant, par pitié.
*
Il n’était pas décevant, il était désespérant.
Frustrant, irritant, irrémédiablement chiant et incroyablement attachant. Merde.
Premier signe que cela s’était mal annoncé pour Draco Malfoy : avant d’entrer dans la boutique, il avait été légèrement angoissé. S’il fallait être parfaitement honnête avec soi-même, Draco avait été à deux doigts de faire demi-tour tant il avait eu peur, mais il était hors de question de se l’avouer, même à soi-même. Il était donc entré, les mains légèrement moites et le cœur battant la chamade.
Les autres signes s’étaient succédés : Harry avait été accaparé par un client, c’était madame Lovegood qui était venu le voir. Il avait dû refuser son aide, gêné, car il voulait parler à Harry. Le sourire moqueur sur le visage de cette femme était quelque chose qu’il voulait oublier de façon définitive. Il ne l’inviterait définitivement pas à leur mariage.
Wait, what ?
Concentre-toi !
Harry enfin devant lui, le cerveau de Draco s’était mis sur pause. Il avait été extrêmement tenté de faire mine de rien et d’acheter un quelconque bouquet avant de prendre les jambes à son cou. Finalement, il avait enfin eu le courage de se jeter à l’eau et demander un rendez-vous à Harry — sans bégayer, s’il vous plaît — quand Harry avait eu l’audace de refuser.
Oh, le pauvre bougre. Draco avait oublié un léger détail : Harry était incapable d’accepter quoi que ce soit. Foutu connard. Draco s’était tardivement rappelé la peine qu’il avait eu à acheter un bouquet à Harry pour son anniversaire.
Alors maintenant, entre une allée de tulipes et une autre de bégonias, il avait en face de lui un fleuriste rougissant plus têtu qu’une mule.
—Tu mens, déclara posément Draco.
Il était intérieurement très loin d’être aussi calme qui le prétendait.
—Non, répondit brièvement Harry entre ses dents en détournant le regard.
C’était le plus mauvais menteur de la planète. Même un enfant de trois ans mentait mieux que ça.
—Si. Je sais que tu es attiré par moi, tout comme je le suis par toi. Et tu es officiellement bisexuel, donc je te le redemande : pourquoi refuses-tu mon rendez-vous ?
Draco commençait à avoir une petite idée du problème.
—Je n’ai pas de temps à te consacrer.
—Trouves-en.
Effaré par ce culot, Harry lui jeta un regard noir qui était immédiatement démenti par ses prunelles brillantes d’amusement et son petit sourire.
—Tu es l’audace incarné, Malfoy. Pourquoi voudrais-je faire cet effort ? Tu ne m’intéresses pas. Accepte mon refus et va voir ailleurs si j’y suis.
—C’est un compliment que l’on me fait souvent. Qu’as-tu à faire de plus important que passer du temps avec moi ? se moqua-t-il en retour.
—Une sieste. La vaisselle. Une lessive.
—Faisons cela ensemble, alors.
Interloqué, Harry resta un moment sans voix avant de rire, légèrement hystérique.
—Alors toi…Non, certainement pas. Je n’en reviens pas. Qu’est-ce qui t’intéresses donc tant chez moi ?
Tout, bordel.
—Tes vêtements propres, apparemment.
Harry roula des yeux.
—Dit-il en allant probablement au pressing toutes les semaines…
—Mieux, j’ai un employé. J’aimerais que tu le prennes en stage. Tu aurais sûrement beaucoup à lui apprendre.
—Oh, c’est donc un rendez-vous professionnel que tu me proposes ?
Les yeux verts brillaient de malice. Il rayonnait d’humour et de tendresse. Draco ne s’en lasserait jamais.
—Oui. Tu dois bien connaître tes futurs employés, quand nous vivrons ensemble dans une immense maison de compagne avec trois chiens, deux chevaux et six chats.
Harry entrouvrit les lèvres avant de les refermer, les joues à nouveau rouges. Niveau carnation, Draco espérait s’en sortir mieux.
—Woah. Je te savais ambitieux, mais je te découvre visionnaire.
—Je suis un homme aux multiples talents. D’ailleurs, j’ai une autre vision : toi, acceptant ma demande de rendez-vous.
—J’ai toujours détesté les voyants. Je vais donc refuser.
—S’il te plaît…?
C’est la technique qui avait le mieux fonctionné le 31 juillet. Comme s’il avait conscience de sa faiblesse, Harry le fusilla du regard mais peinait à réitérer son refus. Draco sentait que ses réserves n’avaient rien à voir avec lui et tout à voir avec l’aspect monétaire, donc il poursuivit. Ça faisait plus de deux ans qu’ils se tournaient autour, après tout. Il n’allait pas abandonner maintenant.
—Un simple dîner. Je paye, je n’attends rien de toi, d’aucune façon.
—Je sais, mais non.
—Un café, alors ? Le Serdaigle. C’est un café-librairie très sympa.
—Non !
Devant le froncement de sourcils de Draco, Harry poursuivit :
—C’est celui de Cho. Mon ex. On est en bons termes mais je ne veux pas du tout avoir un rendez-vous galant là-bas, ce serait vraiment gênant.
Note à moi-même : ne plus jamais foutre les pieds au Serdaigle.
Deuxième note : demandez des informations à Chang.
—Un autre café ?
Harry baissa les yeux sur ses mains et passa un ongle sous un autre pour enlever un peu de terre. Ses mains étaient à des milliers de kilomètres des mains d’un Zabini ou d’un Nott. Pas soignées, griffées, tachées, abîmées, tannées par le soleil. À l’opposé des mains délicates de Draco. Il avait une folle envie de lier ses mains aux siennes.
—Et pourquoi pas une promenade ? Jusqu’à la colline d’Helga. Le coucher de soleil est magnifique là-bas.
Il a proposé quelque chose !!! OUI OUI OUI
—Marché conclu. Où se rejoint-on ?
Harry mâchouilla l’intérieur de sa joue.
—Ici, à 19h30. Ça te va ?
—Honnêtement, Potter. J’aurais accepté même si tu m’avais dis 2h du matin à la gare.
Le sourire de Harry transperça son visage.
–Mince, c’est ça que j’aurais dû faire. Je suis sûr que ce joli visage se vendrait très cher sur le marché noir.
Niveau carnation, Draco ne répondait plus de rien. Ses joues étaient probablement plus rouges qu’aucune des fleurs de la boutique.
*
Quand Draco avait aperçu Harry au loin, il avait immédiatement été intrigué. Il avait un sac à dos qui avait l’air bien chargé et des baguettes de pain sous le bras. Mais surtout, il faisait du skateboard. Harry lui avait souri timidement avant de sauter de sa planche et, d’un fort appui sur une extrémité, elle avait atterri dans sa main avec une aisance pratiquée.
—Salut.
—Salut.
Harry, comme à son habitude, comprit immédiatement la tonne de questions qu’avait Draco et en réponse, un sourire narquois chassa son air auparavant timide. Draco avait toujours été fasciné par la facilité avec laquelle Harry le comprenait.
—J’ai apporté le pique-nique. Pas grand-chose, mais…Je me suis dis que ça pouvait être chouette.
Oh, le fourbe. Il refusait les cadeaux de Draco mais lui offrait un pique-nique. Draco sourit malgré lui. Il se vengerait.
—C’est une excellente idée.
Ils se mettaient en route quand Draco ajouta d’un ton moqueur :
—Pour quelqu’un qui n’était pas intéressé, tu es très investi.
—Il faut soigner sa clientèle.
—T’es payé en heures supplémentaires pour pique-niquer avec moi ?
—Oui. Merci d’arrondir mes fins de mois.
Draco abandonna cette joute verbale pour détailler Harry et celui-ci, captant son regard, se laissa faire avec des yeux brûlants. Comme s’il se préparait au rejet et qu’il le défiait de le faire.
Mais il n’y avait aucun monde où Draco Malfoy rejetterait Harry Potter.
—Nous formons une drôle de paire, toi et moi, lâcha finalement Harry.
Draco essaya de se figurer à quoi ils ressemblaient, de loin. Un homme aux cheveux d’ébènes emmêlés, aux lunettes légèrement de travers, chemise trop large sur un vieux t-shirt à l’effigie d’un groupe de rock, sac à dos usé sur le dos, skateboard sous le bras et un pantalon de cargo taché de peinture. À ses côtés, un homme grand aux traits fins, vêtu d’un costard bleu foncé qui soulignait sa taille élégante et son teint clair.
—Tu n’as pas l’habitude d’attirer les regards ? taquina Draco en retour.
—Pas vraiment, non. J’ai plutôt tendance à les éviter.
Encore ce sourire tordu que Draco aimait tant. Mais la lueur des émeraudes indiquait une confidence. Il en prit note.
*
Bon, Draco était foutu. Il en avait pris conscience au moment même où le coucher de soleil avait fait rougeoyer les cheveux de jais de Harry et que celui-ci s’était tourné vers lui, la peau revêtu d’or solaire, pour lui adresser le plus heureux des sourires.
À présent, Draco réfléchissait à une autre façon d’inviter Harry à sortir. Comme un idiot, il n’avait pas pensé à prendre son numéro et il ne l’avait pas trouvé sur les réseaux sociaux. Néanmoins, avant de se quitter, Harry l’avait remercié pour cette soirée. C’était bon signe, n’est-ce pas ? Draco ne voulait pas se précipiter, mais chaque seconde passée auprès de Harry était incroyable. Il ne devait pas faire n’importe quoi.
Quel était le temps adéquat pour proposer un nouveau rendez-vous ? Devait-il penser à une activité gratuite, comme ce qu’avait proposé Harry ? Comment faire pour que Harry se fiche de l’argent de Draco ? S’ils étaient amenés à vivre ensemble, Draco se fichait pas mal de tout payer. Il était ridiculement riche, ce n’était pas du tout un problème.
Il se retourna et enfuit la tête dans son oreiller. Jamais, au grand jamais, il s’était autant pris la tête pour des amourettes. Au fond de lui, il savait que c’était différent. Tout, chez Harry, était différent.
Mais surtout, Harry Potter était un défi à part entière. Et Draco Malfoy adorait les défis. Il voulait résoudre le casse-tête qu’était Harry Potter pour le restant de ses jours.
Il était vraiment foutu.
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transparentgentlemenmarker · 4 months ago
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Bill Gates lance le lait aux asticots pour sauver le monde le « EntoMilk » ​​est décrit comme une alternative au lait à base de larves de mouches soldats noires ou d’asticots. Les asticots sont mélangés dans un liquide riche et crémeux qui ressemble et agit exactement comme des produits laitiers selon les créateurs. Il a une sensation en bouche très crémeuse
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Gates et ses alliés de la classe dirigeante soutiennent qu’EntoMilk qui devrait remplacer le lait de vache traditionnel parce que l’agriculture est censée détruire la planète
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alexar60 · 1 year ago
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Café
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Voilà plusieurs semaines que je la vois.
Elle vient tous les jours à la même heure, après le déjeuner. Elle s’assoit à la même table près de la fenêtre. Chaque fois, elle commande un café allongé. Elle remercie gentiment, par un sourire, le serveur. Puis, tranquillement, elle boit doucement, à petites gorgées le contenu de la tasse. De temps en temps, elle observe la rue, regardant les gens qui passent. Mais jamais, elle ne sort de téléphone ni ne lit un livre.
Je reste au comptoir à boire mon café avec les collègues. J’aime bien la regarder. Elle n’est pas exceptionnellement belle, Cependant, elle dégage quelque-chose de remarquable. C’est à la fois du charme, de la tendresse, énormément de bonté. En fait, je la trouve magnifique malgré ses défauts, et elle porte de nombreux défauts.
Je n’ai jamais osé lui adresser la parole. Parce que je n’ai pas envie de le faire. Je l’observe, je l’admire en train de boire son café. Elle n’a jamais de regard dans ma direction, se contentant de profiter de la rue quelque-soit le temps. En hiver, elle tient sa tasse entre ses mains pour profiter de la porcelaine chaude. En été, elle croise les mains ou elle frotte ses bras nus.
C’est une étrange sensation que d’apprécier autant quelqu’un, sans chercher à la connaitre réellement. Peut-être est-elle folle ou stupide ? Elle zozote ou s’exprime avec une voix criarde ? Je ne sais pas. Je sais juste qu’elle a un beau regard, que sa bouche porte très bien le rouge à lèvre, que sa coiffure est toujours impeccable,  et qu’elle adore venir boire un café après l’heure du repas.
Au début, j’avais essayé de voir par où elle arrivait. J’ai essayé de regarder vers quel endroit, elle repartait. J’ai imaginé sa vie. J’ai inventé son mari, ses enfants. J’ai cherché à deviner son métier. Seulement, je veux lui laisser ses secrets. Alors, je reste à la regarder tout en écoutant les collègues. Je les écoute sans prêter attention à leurs paroles car mon intérêt va automatiquement  vers cette femme.
Puis, elle se lève, se dirige vers le bar et paye son café. C’est à ce moment que nos yeux se rencontrent. Elle me sourit, je rougis et détourne la tête. En même temps, elle s’adresse au cafetier : « Au revoir, bonne journée et à demain ». Chaque fois, j’ai l’impression que sa phrase est pour moi. Alors, je regarde son dos pendant qu’elle s’éloigne.
Lorsqu’elle sort du bistrot, elle s’arrête d’abord devant le trottoir. Elle regarde à gauche puis à droite et s’en va disparaissant de ma vue pour le reste de la journée, jusqu’au lendemain.
Et j’ai toujours hâte d’être au lendemain.
Alex@r60 – août 2023
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lisaalmeida · 1 year ago
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Il y avait quelque chose de si dérisoire dans les mouvements qu'elle faisait pour retrousser ses cils au noir, alors que ses yeux en avaient vraiment beaucoup trop vu, pour raviver le dessin de sa bouche, alors que sa bouche avait beaucoup trop connu d'autres bouches, quelque chose de si extravagant à peigner, à coiffer des cheveux dont le seul destin avait été, jusque-là, d'être défaits par des mains impatientes, viriles, différentes, et qui en aucun cas n'étaient allées plus loin ou plus exactement plus haut, jusqu'à ce bulbe rachidien enfoui sous la nuque et dont on vous dit qu'il est le centre, le grand raisonneur, le grand PDG de toutes les sensations.
- Françoise Sagan, Des bleus à l’âme
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femme-avant-tout · 1 year ago
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Entre tes doigts...
Entre tes doigts Ma bouche Entre tes dents Mes yeux Dans mon ventre Ton rythme féroce Me pèle le corps De sensations crues Que mes seins te provoquent Je veux ta rage. Je veux voir tes yeux s’épaissir Tes joues blanchir en se creusant. Je veux tes frissons. Que tu éclates entre mes cuisses Que mes désirs soient exaucés sur le sol fertile De ton corps sans pudeur. Je veux me montrer nue à tes yeux chantants. Je veux que tu me voies criant de plaisir. Que mes membres pliés sous un poids trop lourd Te poussent à des actes impies. Que les cheveux lisses de ma tête offerte S’accrochent à tes ongles courbés de fureur. Que tu te tiennes debout aveugle et croyant Regardant de haut mon corps déplumé Joyce Mansour
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les-degustations-ugo · 3 months ago
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🍷🇺🇸 And 🇫🇷
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Description of the pinned domain in the comments
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🇬🇧Hello corkscrew lovers. And you, have you ever tasted a wine from this appellation?
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🍷AOP Côtes de Bourg rouge 2020 cuvée Émeraude du Château Lagrange
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🍇Malbec, Cabernet Francs, Cabernet Sauvignon, Merlot
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👁️A deep garnet color
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👃A nose with notes of red and black fruits, spices
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💋A wine that exudes personality, which unfolds magnificently in the mouth, which achieves a perfect balance. Notes of blackberry, blackcurrant, plum, freshly ground pepper and liquorice emerge. A sensation in the mouth that persists with a delicate finish of lightly toasted hazelnuts. A remarkable complexity.
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🧆Tasted on duck breast
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🇫🇷Hello les amoureux du tire-bouchon. Et vous, avez-vous déjà dégusté un vin de cette appellation ?
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🍷AOP Côtes de Bourg rouge 2020 cuvée Émeraude du Château Lagrange
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🍇Malbec, Cabernet Francs, Cabernet Sauvignon, Merlot
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👁️Une robe de couleur grenat soutenu
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👃Un nez sur des notes de fruits rouges et noires, épices
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💋Un vin qui respire la personnalité, qui se déploie magnifiquement en bouche, qui atteint un équilibre parfait. Des notes de mûre, de cassis, de prune, de poivre fraîchement moulu et de réglisse se dégagent. Une sensation en bouche qui persiste avec une finale délicate de noisettes légèrement grillées. Une complexité remarquable.
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🧆Dégusté sur un magret de canard
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🥘Quelques accords mets et vin🥘 :Carpaccio de bœuf, Charcuteries, Hamburger, Joues de porc,...
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🔞« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »🔞.
Dégustation non rémunéré
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🇬🇧Domain Description 🇬🇧
Located in the commune of Bourg, in the heart of the Côtes de Bourg region, whose wine-growing vocation dates back to Antiquity, our 9-hectare vineyard benefits from the specific microclimate generated by the Gironde estuary, giving the appellation's hillsides a significant advantage over other Bordeaux vintages: greater solar radiation, less extreme temperatures, and less rainfall. Planted on the slopes, near the banks of the Dordogne, our vines also enjoy ideal exposure for the ripening of the grapes, while the clay-limestone soil provides freshness and drainage. It includes the traditional Bordeaux grape varieties: Merlot (43%), Malbec (27%), Cabernet Sauvignon (24%) and Cabernet Franc (6%). The blend of these grape varieties produces a fruity, delicious and balanced wine.
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🇫🇷Description du Domaine 🇫🇷
Situé sur la commune de Bourg, au cœur de la région des côtes de Bourg, dont la vocation viticole remonte à l’Antiquité, notre vignoble de 9 hectares bénéficie du microclimat spécifique généré par l’estuaire de la Gironde, conférant aux coteaux de l’appellation un avantage non négligeable sur les autres crus bordelais : un rayonnement solaire supérieur, des températures moins extrêmes, une pluviosité moins importante. Plantées en côte, près des rives de la Dordogne, nos vignes jouissent par ailleurs d’une exposition idéale pour la maturation des raisins, tandis que le sol argilo-calcaire apporte fraîcheur et drainage. On y retrouve les cépages traditionnels bordelais : le merlot (43 %), le malbec (27 %), le cabernet sauvignon (24 %) et le cabernet franc (6 %). L’assemblage de ces cépages permet d’obtenir un vin fruité, gourmand et équilibré.
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swedesinstockholm · 9 months ago
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20 février
en revenant du dentiste je suis passée au workshop d'afterwork du casino, j'étais en retard et je me suis trompée d'endroit et je suis arrivée toute échevelée. y avait deux médiatrices (mon ancien job, si j'avais pas tout gâché avec mon autosabotage j'aurai peut être fini par avoir un vrai poste fixe au casino, je me demande si la femme à l'accueil m'a reconnue) et donc y avait les deux médiatrices et un type qui s'amusait tout seul avec un synthé moog, il parlait anglais et d'après ce que j'ai entendu il était étudiant. il est parti avant la fin parce qu'il était invité à une fête qu'il appelait steak party mais je sais pas si c'était une blague ou pas. la m��diatrice non plus elle savait pas. il leur a demandé ce qu'elles faisaient après le travail et la blonde a dit: rentrer chez moi, manger, dormir et recommencer le lendemain d'un ton très lassé de la vie. la brune devait déménager ses quinze paires de chaussures et ses trois cent kilos d'habits dans son nouvel appartement depuis chez ses parents.
j'aurais aimé leur demander ce qu'elles faisaient à côté de leur job de médiatrice, comment elles payaient leur loyer, pourquoi elles y étaient arrivées et pas moi, mais j'ai pas levé la tête de mon moog. de son moog. c'était le moog de la brune, elle s'en sert dans ses perfs, je sais qui c'est maintenant, elle avait fait une perf dans la cave du casino pour la nuit des musées mais on était pas rentrées parce que c'était trop cher. je crois qu'elle est curatrice aussi. elle a racheté le moog à un ami à moitié prix (300 euros). je lui ai dit que je voulais m'acheter un synthé moi aussi. j'aurais bien aimé lui demander ce qu'elle faisait comme musique aussi, mais mes capacités sociales sont au plus bas et je savais pas comment m'y prendre. j'arrivais même pas à parler clairement, sans bafouiller. c'était plus simple de rester plongée dans mes expérimentations sonores sur le moog, j'avais l'impression d'être une magicienne en tournant tous les petits boutons qui faisaient des sons trop COOL je suis obligée de m'acheter un korg maintenant.
mais je dois aussi me faire extraire une dent et ça coûte 650 euros et j'avais envie de pleurer dans la voiture quand maman m'a dit que je devrais vraiment trouver un moyen de gagner de l'argent, ça me semble tellement impossible comme tache que j'ai dit ou je peux sauter d'un pont, ce serait plus simple. j'ai pas réussi à contrôler mes pulsions morbides, elles m'ont échappé et elles se sont déversées sur l'autoroute de la frontière belge. elle m'a dit de me RENSEIGNER pour voir si je pouvais pas avoir des aides c'est pas COMPLIQUÉ quand même et dans ma gorge ça poussait parce que j'arrivais pas à lui expliquer que si c'était compliqué, que ça faisait partie du problème, que j'arrivais pas à faire ces choses-là parce que quelque chose cloche très profondément dans mon fonctionnement, c'est pas juste de la phobie administrative ou de la flemme ou que sais-je, j'avais envie de lui crier oui mais pour pouvoir faire ça d'abord il faudrait que j'aie envie de vivre! c'est de l'autosabotage comme avec tout le reste. je veux pas vraiment me sortir de La Situation. y a quelque chose à l'intérieur de moi qui veut pas, qui veut pas avancer.
j'avais l'impression d'être complètement à l'ouest chez le dentiste en plus. j'étais pas à l'ouest, mais je donnais cette impression. j'avais l'impression que la secrétaire avait pitié de moi. sinon j'ai bien aimé sentir les doigts du dentiste me tenir la mâchoire, quand la machine dans ma bouche commençait à devenir trop désagréable je me concentrais sur la sensation de ses doigts contre ma peau. ce weekend j'ai lu un livre qui s'appelle vierge de constance rutherford, j'ai lu jusqu'à trois heures du matin puis toute la matinée pour le finir. l'écriture était pas terrible terrible et j'y ai trouvé plein de maladresses mais je pouvais plus m'arrêter. ça parle d'une fille de 25 ans qui habite avec sa grand-mère et qui est toujours vierge, mais elle finit par se rendre compte qu'en fait elle est lesbienne et quand elle s'en rend compte elle couche avec une fille et hop c'est fait elle est plus vierge et elle se sent normale et on la respecte à son travail elle prend des initiatives et elle décide de quitter sa coloc avec sa grand-mère et elle arrive enfin à jouer la scène de théâtre qu'elle arrivait pas à jouer parce que la prof lui disait qu'elle était pas assez sensuelle. elle s'est inscrite à des cours de théâtre parce qu'on lui disait qu'elle avait pas de corps. mais à la fin c'est le sexe qui lui a donné un corps.
tout d'un coup j'ai été prise d'un énorme doute concernant cette histoire de perf. non mais pour qui je me prends? j'ai pas de corps moi non plus. enfin personne m'a jamais confirmé que j'en avais un en tout cas. ça me fait penser à une interview de vincent dedienne où il disait que son premier spectacle était pas terrible parce qu'à l'époque il avait jamais fait l'amour et donc il avait pas de corps lui non plus. ça me semble être un passage obligé pour monter sur scène. est-ce que ça veut dire que je dois trouver quelqu'un qui veuille coucher avec moi avant de pouvoir considérer cette histoire de show? mais avant de pouvoir coucher avec quelqu'un je dois faire une psychothérapie. et avant de pouvoir faire une psychothérapie je dois trouver une psy qui prend des nouveaux patients. autrement dit c'est pas près d'arriver.
dans le livre sa vulve se met à chanter pour lui signifier qu'elle en peut plus et que ça commence à être une question de vie ou de mort. moi la mienne elle chante pas mais elle se manifeste sous forme de flash visuels. des flash intempestifs dans lesquels je me jette sur des gens pour les embrasser à pleine bouche et presser mon corps nu contre le leur. pas le dentiste, mais beaucoup de gens. principalement r. ces derniers mois. parfois je le mords. c'est son premier roman, elle l'a écrit dans le cadre de son master de création littéraire à paris 8. je me suis dit que je pouvais faire mieux. depuis j'ai commencé drifts de kate zambreno, c'est un peu chiant (je peux faire mieux) mais j'ai appris que les jours où elle travaillait pas à l'université, son quotidien ressemblait trait pour trait au mien: beaucoup de canapé et d'internet et de lecture et de email checking et de masturbation et de vidéos d'actrices interviewées dans des talk shows et même des séries, ce que je m'interdis pendant la journée, et parfois au milieu de tout ça, des moments d'écriture.
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cricxuss · 3 months ago
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PLAISIR DE LECTURE
--- TEXTE EROTIQUE de LOUISE DUMONT
Tu es étendu sur le lit, tout nu, la lumière tamisée, tu te crois seul, mais je vient de rentrer. Je t’entends bouger doucement, je t’observe, je vois tes mains qui caressent doucement ton torse, qui glissent sur tes hanches, sur ton sexe qui palpite à ton toucher. Tu joues avec les poiles qui l’entoure, une de tes mains va plus loin vers tes couilles. Ta main droite glisse tout autour de ton gland et le serre lentement, je vois une goute de sperme qui brille, j’entends un petit gémissement, je crois que tu t’imagines des choses érotiques, ton sexe gonfle, s’érige, tu le serres plus fort, un vas-et-viens, j’ai des frissons d’un coup, j’ai envie de poser ma bouche, de te prendre entre mes lèvres et continuer mais je reste te regarder. Tes gémissements se font plus fortes, ta main caresse, masse, joue avec le bout de ton gland, jusqu’à ses racines, tes autres doigts prends tes boules, les serrent pour plus de plaisir. Un cri étouffé, tes hanches qui ondulent, se soulèvent, tu écartes tes jambes plus fort, tu t’abandonnes à des milliers des sensations solitaires, je m’enivre, je mouille, alors, je descends ma main et je me touche, mon clitoris qui réagit violement, je me mords les lèvres pour ne pas gémir et t’effrayer.
Je sens les coups de tes reins dans mon ventre en feu, je sens mes doigts qui glissent, qui te remplacent, je m’imagine ton sexe dur qui m’enfonce, je te regarde toujours, tes mouvements de plus en plus rapides, j’ondule, je me frotte contre le mur, ma tête en arrière, je te regarde, encore et encore, plaisir exquise de voleuse de sensations, tu t’attrapes avec les deux mains, tu serres fort, tu cris presque, ton sexe érigé et gonflé à l’extrême, un jet de sperme qui jailli d’un coup de râle animal que je ressens au plus profond de moi-même. Tu te relâches doucement, je reprends mon souffle, je glisse au long du mur et je ferme les yeux dans une chaleur béate…
P: Louise Dumont
ART Stephane CZYBA
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laptiteplumederos · 24 days ago
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Les aventures de Bérénice (Épisode 6)
Sylvère, l'air de rien, avait progressivement fait remonter ses doigts le long des cuisses de Bérénice et Justine. Tout à leur pipe, la tante et la nièce n'y avaient pas prêté attention. D'un geste vif, Sylvère glissa sa main sous la dentelle de la culotte de Bérénice et, quasiment dans le même mouvement, ses doigts trouvèrent le sexe humide de la tante, se frayèrent un chemin entre les lèvres et s'enfoncèrent dans la chatte de la tante. Elle poussa un petit cri de surprise, en comprenant que les doigts de Sylvère, deux ou trois, avaient pris possession de son sexe déjà débordant de cyprine. Avant que Justine ne réalise ce qui arrivait à sa tante, elle sentit elle aussi les doigts de l'autre main de Sylvère s'introduire en elle. L'effet de surprise passé, Justine ne s'interrompit pas de sucer Sylvère, pendant qu'il l'excitait maintenant avec ses doigts. Bérénice, quant à elle, s'était redressée et, presque empalée sur les doigts de Sylvère, elle donnait à son bassin de légères ondulations qui accentuaient la sensation des doigts de Sylvère en elle. Elle entreprit de se caresser les seins, d'en pincer les tétons, ce qui avait pour effet de décupler l'excitation de Sylvère, ce que Justine ne pouvait que constater, le sexe ayant atteint dans sa bouche le paroxysme de sa longueur et de sa dureté.
Texte : Artsenscarpediem
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verver · 1 month ago
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Le
Cannibale
par Henry being ...
Épisode 1
Assis dans sa cuisine face à la fenêtre Gabin dégustait tranquillement sa tranche de foie , il la trouvait succulente. Ce n'était pas du foie de veau ni de génisse, ni d'un autre animal, c'était le foie de sa belle Amelie.
Sa bien aimée, son amour éternel, son soleil, son trésor, sa déesse avec un corps de rêve. Gabin voulait garder en lui, pour lui seul le corps et l'âme de la belle, de sa belle.
Il voulait la croquer, la dévorer, la conserver pour lui uniquement.
Auparavent,Gabin avait fait cuire sa tranche de foie dans un peu d'huile d'olive, il fallait qu'elle soit bien cuite, c'est comme cela qu'il aimait les abats, bien cuits.
Il avait fait revenir une poignée d'oignons , puis déposé la tranche et saupoudré le tout avec un peu d'ail, de poivre, de sel plus quelques herbes aromatiques et un soupçon de vinaigre balsamique.
Dans une autre poêle, les rates subissaient la même manœuvre.
Ça y était ! une tranche du foie d'Amelie était dans son assiette. C'était fait, il avait sauté le pas, Gabin avait découpé délicatement une bonne et large tranche dans le foie congelé d'Amelie.
Il était aux anges.
Assis face à la fenêtre, tranquille Gabin laissait ses papilles être engourdies par l'excellent Saint Emilion qu'il se servait pour accompagner son plat.
En savourant une autre gorgée, il se rememora le jour 1, le déclic, la grande décision.
C'était un mois auparavent presque jour pour jour , il avait ouvert les yeux avec une grande appréhension, il avait un mal de tête carabiné qui le poursuivait jusqu'à la racine des cheveux . Étrangement il ne vit aucune différence après avoir ouvert les yeux. Il faisait toujours nuit.
Un instant de panique s'empara de lui.
Était-il devenu aveugle ?
Ou bien était-ce l'alcool ingurgité en quantité la veille, qui le mettait dans cet état ?
Après quelques minutes d'errement et d'inquiétude Gabin compris que sa chambre était dépourvue de lumière.
Il fallait ouvrir les volets, mais...
Étendu sur son lit il chercha une bouteille d'eau qu'il savait être au pied de celui-ci. Rien.
Une forte odeur de tabac flottait dans la chambre. Une angoisse l'envahit, une sensation de claustrophobie l'enveloppait, il n'était pas dans la capacité de se rappeler la taille de sa chambre, Gabin avait la nette impression que les murs se rétractaient lentement mais sûrement autour de son lit.
Il avait l'impression d'étouffer de ne plus pouvoir respirer. Il essaya en vain quelques exercices de respiration, de relaxation, ça ne faisait qu'aggraver les choses.
Il avait froid maintenant, Gabin se rendit compte qu'il était à poil, son corps était totalement engourdi, il avait mal partout.
Il se mit sur le côté en frissonnant, l'angoisse si puissante ne le quittait pas. Il craignait la suite.
Gabin connaissais la réponse Amelie, il ne voulait pas qu'elle le quitte.
En murmurant son prénom, son angoisse décuplait et la terreur le gagnait petit à petit.
Un rai de lumière caressait son visage, son regard se tourna vers les volets, le soleil en était la source , Gabin tenta de se lever, il se recoucha immédiatement, il était prit de suées abondantes qui se transformèrent en un filet d'eau continu. Il ouvrit la bouche pour inspirer une grande bouffée d'air. Sa vision n'était que brouillard, tout était obscur. Il se cala confortablement dans son lit.
Gabin pensa à son amie Amelie, son amour éternel, toujours fébrile dans son lit mais tranquille , il prémédita ce soir là son action sur son amie ensuite il mit au point son crime. Il allait lui provoquer un arrêt cardiaque à l'aide de comprimés qu'il mélangerait à sa boisson préférée et plus tard il prélèverait le foie.
Une fois fait, il démembrerait le corps mutilé d'Amelie et la collerait dans le congélateur qu'il avait acheté à cet effet.
Gabin avait dans l'idée qu'il avait dormi un bon moment, mais combien de temps ?
Son mal de crâne infernal le poussa à se faire un massage crânien, il ressentit une douleur presque agréable compte tenu de la situation .
Il faisait toujours nuit autour de lui mais il remarqua que son projet l'avait sorti de sa léthargie. Le rayon de soleil qui passait à travers les volets était maintenant au dessus de sa tête, il était peut-être plus large.
Peu habitué à la lumière depuis son réveil matinal , il remit en ordre son plan d'exécution , il passa en revue toutes les étapes de son méfait en calculant les éventuelles incidences.
Il se remit sur le côté, le mouvement eut pour effet l'accélération de son cœur.
Il poursuivit la progression des étapes de son plan machiavélique pour une seconde y opposer une objection d'ordre moral. Il en oublia tout son plan juste pendant cette seconde.
L'idée de la morale s'évanouit aussi vite qu'elle avait surgi.
L'obscurité régnait toujours dans la chambre et subjuguait Gabin qui s'y habituait.
La force de sa main qui caressait son sexe pénétrait son corps, ses nerfs, son âme.
Gabin le savait , c'était son choix unique et définitif.
Il constata chez lui une effroyable lucidité.
Quand sa main en finit avec ses va et vient, il accueillit la délivrance avec gratitude dans l'attente de passer à l'action.
Quelques jours plus tard Gabin avait bien endormi la belle Amelie et exécuté son plan à la lettre comme il l'avait prévu.
Gabin finissait son repas, mit la vaisselle dans l'évier puis fit couler l'eau.
De la fenêtre, il voyait la cime des arbres s'agiter sous un vent léger.
Le ciel bleu clair écrasait les toitures situées en face.
Quelques fenêtres étaient grandes ouvertes, les voisins d'en face mettaient leurs plantes vertes sur les balcons.
Le paysage paraissait bucolique pour Gabin.
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sh0esuke · 1 month ago
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" Frustration " FRENCH VERSI0N.
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Joshua Washington.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Après plusieurs mois passés à étudier, la fratrie Washington peut enfin aller se reposer au Washington Lodge situé à Blackwood Mountain, cette fois, cette escapade étant plutôt minimale, ils n'emportent qu'une seule personne avec eux. Le début du week-end commence et l'invitée semble avoir beaucoup de choses à rattraper avec Josh. Sans parents en vue, loin du centre ville, ils n'ont plus qu'une chose en tête..
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : contenu sexuel.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟏𝟐𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Ferme la fenêtre ! Il fait un froid de canard. »
J'apporte mes mains à mes bras, les frotte vigoureusement en espérant faire disparaître ma chair de poule. Un blizzard fou souffle dehors, les volets claquent et des flocons de neiges parviennent à s'infiltrer dans la chambre, ils s'immiscent et tâchent le parquet. J'ai beau avoir une couverture sur mes épaules et mes jambes emmitouflées sous la couette, je suis morte de froid, mon corps tremble de lui-même. Mes orteils sont frigorifiés. L'hiver a toujours été dangereux ici, dans les montagnes, c'est à ce demander pourquoi la famille de Josh en a fait une tradition. Ce doit être une habitude pour lui, il a presque grandi ici le froid ne doit plus rien lui faire. Mais tant pis pour lui, moi je suis frêle et je n'en peux plus. Je n'attends qu'une chose c'est qu'il ferme cette fichue fenêtre et qu'il me rejoigne.
« Deux secondes, mon cœur, j'essaie de mettre de l'ambiance. Je voudrai pas que les voisins nous épient pendant qu'on se réchauffe. » plaisante-t-il.
« Tu vas rien réchauffer du tout si tu continues. »
« Quoi ? Tu me brises le cœur.. j'ai tout fait pour te ravir, c'est un peu de vent qui va m'empêcher de te câliner ? »
John tourne la poignée. Il me questionne du regard, feignant l'offense.
« Y'a personne à des kilomètres, » je peste. « Dépêche toi ! »
Un sourire fend ses lèvres. Il s'approche du lit, retire sa veste, et grimpe dessus avant de se pencher au dessus de moi. Nos visages se rapprochent. Je m'appuie sur mes coudes de manière à le rejoindre et pose un baiser sur sa bouche. La couverture glisse de mes épaules, elle s'affaisse sur l'oreiller et m'arrache un frisson au passage ⸺ou alors c'est dû à Josh qui glisse sa main sur ma nuque, caressant ma mâchoire de son pouce. Mon bas ventre frétille. Je ferme les yeux et le laisse mener la danse.
Josh m'embrasse.
La journée a été rude, entre la marche à pied en montagne, la mise en place du chalet, Josh, moi, Hannah et Beth avons travaillé dur pour faire de leur maison de vacances un havre de paix. Le reste de l'année elle prend la poussière alors il y avait de quoi faire.
J'ai pensé à ça toute la journée. Moi, lui, enfin seuls dans sa chambre, j'ai rêvassé entre deux coups de plumeau, entre trois batailles de boule de neige, et un déjeuner qui m'a laissée sur ma faim. Alors l'avoir à présent contre moi, ses mains sur mon corps et ses lèvres pressées sur les miennes, c'est une sensation fantastique. Je le veux encore plus près. Je veux entièrement m'abandonner à lui, oublier nos examens à venir, la pression d'un avenir incertain et les attentes inaccessibles de nos parents. Tout s'effondre pendant qu'il fait glisser la couette le long de mes jambes et qu'il se faufile entre elles. Sa main remonte sur mon visage, il me force à lever la tête et plonge sa langue entre mes lèvres. Je frémis. La pulpe de mes doigts palpite, mon cœur s'emballe et je perds la raison. Un feu s'embrase en moi, qui me fait oublier toute sensation de fraîcheur, et qui me donne l'irrésistible envie de me laisser aller.
Josh a les lèvres douces. Elles sont fines et onctueuses. J'ai toujours aimé les toucher, peu importe que ce soit avec les miennes, mon index ou d'autres parties de mon corps. J'aime les sentir se presser sur ma peau. Elles me donnent l'impression de voler. C'est aussi simple que ça; elles me touchent et plus rien n'existe, tout disparaît pour ne laisser que lui et moi.
Mes mains remontent de ses épaules jusqu'à ses cheveux. Ses mèches s'emmêlent, je les caresse. Nos lèvres persistent à se rencontrer tandis qu'il me surplombe et que j'essaie de respirer entre deux baisers. Sa langue frôle aussi la mienne. Je gémis. Les bruits humides de notre échange me rend toute chose. Je n'arrive pas à m'arrêter. Je le sens partout autour de moi, tout ce que mes jambes touchent, mes bras, tout ce que mes oreilles entendent et mes narines sentent, tout ne se résume qu'à lui.
J'ai encore froid mais ses bras qui s'enroulent autour de ma taille et son torse qui écrase ma poitrine m'engloutissent dans une bulle ardente. Je ne sais pas comment c'est possible mais Josh ⸺qui était vautré à la fenêtre quelques minutes plus tôt⸺ me réchauffe. Ses narines soufflent contre moi. Il grogne et baise mes lèvres.
Lorsque j'agrippe son cou et rouvre les yeux, j'entends la porte de la chambre grincer. Josh paraît perplexe se détachant de moi.
« Joshua ? On vous dérange pas ? » dit une voix.
Nous tournons la tête. Sursautons.
« Beth ? Hannah ? »
Josh se sépare de moi, il s'avance sur le bord du lit puis se lève, déglutissant. C'est au même moment que ses sœurs apparaissent dans le cadre de la porte, toutes deux accompagnées d'une couverture et de nourriture. Embarrassée, je rattache une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et me racle la gorge, cela ne suffit pas à faire disparaître le nœud dans ma trachée.
« Qu'est-ce que⸺ hum, vous êtes pas parties dormir ? » s'étonne mon copain.
« Il est trop tôt. » affirme Beth.
« On voulait regarder un film. Vous venez ? » propose Hannah.
Assise en tailleurs, je leur fais un signe de la main auquel elles répondent avec enthousiasme. Hannah me sourit.
« On était⸺ » Josh me jette un coup d'œil. « On était un peu occupés. »
« Vous aurez tout le temps de vous rouler des pelles, aller, venez ! On va mettre un film d'horreur et on a trop peur de le regarder seules. »
« Viens nous protéger ! » insiste Hannah.
Josh est convaincu, il ne lui en faut pas plus; je le sais car il n'oserait jamais dire non à ses sœurs, elles lui sont trop précieuses. Mais la manière dont il ne cesse de regarder dans ma direction me fait comprendre qu'il a peur de me décevoir. Il a dû saisir que je n'attendais que ça. Malgré l'affection que je porte à mes deux amies, je ne suis pas venue dans ce coin perdu au beau milieu de nul part pour ne pas profiter de mon copain et des merveilles que du temps passer à deux nous réserve. Toute l'année j'y ai pensé. Avec les études, les révisions et nos parents, c'est à peine si nous avons eu le temps de passer du temps tout les deux. Ce soir c'était l'occasion rêvée.
Malheureusement je crois que je vais devoir me faire une raison.
Mes pieds touchent le sol, je me redresse et m'approche de mon copain. Un peu hors d'ici, il me fixe avec de gros yeux, j'ai du mal à savoir si il est avec nous. Toutefois, au moment où ma main prend la sienne, il nous revient.
« Allons-y, Josh. »
Il fronce les sourcils.
« Tu es sûre ? »
« Mhh. Tes sœurs nous attendent, viens. »
Il bouge sans mal, il me suffit de le tirer un peu pour rejoindre Beth et Hannah. Elles nous ouvrent la porte, gloussant joyeusement, et je leur souris en retour. Elles partent sans nous, se précipitant hors du couloir et dévalant les escaliers en direction du salon. Beth s'exclame, sa sœur rigole. Leur enthousiasme me fait chaud au cœur, je ne me voyais vraiment pas demander à Josh de refuser leur proposition, elles sont beaucoup trop adorables. Et puis je pars du principe que nous ne sommes pas seuls, ça serait idiot de notre part de rester de notre côté le premier soir, voire tout notre séjour ici.
Hannah et Beth l'auraient compris. Elles savent que Josh et moi sortons ensemble ⸺depuis plusieurs années déjà, c'est à peine si je me souviens de celles que j'ai passé sans l'avoir à mes côtés⸺ ça ne les aurait pas dérangées de nous laisser seuls un peu. C'est loin d'être la dernière fois que nous nous éclipsons pour faire l'amour. Néanmoins ce n'est pas le genre de chose que j'apprécie faire; garder leur frère rien que pour moi, ne pas le partager et monopoliser sa soirée. Pas tout en sachant qu'il remuerait ciel et terre pour elles. Je préfère largement leur faire plaisir et attendre un peu, ça n'est pas comme si il allait disparaître du jour au lendemain : nous avons le reste de nos vies pour nous rouler des pelles et nous amuser sous les draps. Je ne dis pas que ça ne m'embête pas, je sais juste reconnaître le bon choix à faire dans une telle situation. Et puis nous allons passer une bonne soirée, dans les deux cas nous sommes gagnants.
Je me colle à mon copain et lève les yeux dans sa direction. Il m'est difficile de l'apercevoir avec toute cette obscurité mais je sens ses doigts serrer les miens et la chaleur de son corps partagée à la mienne. Josh est là, il me le fait savoir.
« Je viens de passer à côté de la meilleure partie de sexe de ma vie. » il peste, ce qui me fait rire.
« La meilleure ? »
« Je te jure j'en avais le pressentiment. Tu m'as vu ? Je nous ai mis dans une ambiance parfaite, ça t'a réchauffée en un clin d'œil. »
« Abruti.. C'était qu'une fenêtre. »
« Ah ha, » il me reprend. « j'ai bien vu comment tu réagissais, tu m'as jamais sorti ça, ça veut tout dire. »
« Quoi, tu crois que tu t'améliores ? »
« Je crois ? J'en suis sûr ! »
Roulant des yeux, je lui tape le torse.
« Tu te sens pousser des ailes surtout, ça fait juste longtemps qu'on a rien fait. »
« Et ? Ça veut pas dire que mon attention au détail n'y est pour rien. Tu serais surprise de voir ce qu'une bonne ambiance peut faire. »
« T'as appris ça dans un porno ? » je demande, rieuse.
« Ha ha, très drôle. »
Josh embrasse ma joue.
« T'es bien la seule nana que j'ai envie de voir jouir. J'ai testé une théorie et elle s'est avérée vraie, c'est tout. »
« C'est tellement gentil je prendrais presque ça pour un compliment. »
Nous arrivons enfin aux escaliers. Tout comme Hannah et Beth précédemment, nous les descendons. D'ici, je vois la lumière de la télévision et entends mes deux amies se disputer à propos du film qu'elles veulent mettre, il y a apparemment deux films d'horreur sur lesquels elles n'arrivent pas à se mettre d'accord.
Josh tire sur ma main. Je m'arrête.
C'est doux, la manière dont il me tire à lui et me presse au cœur de ses bras. Je fonds dans son étreinte. Son corps pressé au mien et ses beau yeux sombres rivés sur ma petite personne. La lumière naturelle qui passe au travers des volets illumine son visage, ce sont des tons bleu, et avec tout ce noir dans le chalet je ne vois qu'une partie de son visage, mais ça me suffit. Je connais les moindres recoins de son être. Physique ou spirituel, je n'ai pas besoin de lumière pour le retrouver. C'est dur d'y croire. Que tout ça est réel, je veux dire. Cet univers est vaste, je suis une personne sur des milliards d'êtres existant déjà, et pourtant j'ai droit à ça. J'ai la chance d'avoir celui que j'aime, d'être aimée en retour et de pouvoir en profiter pleinement, lorsqu'il me touche je m'en rends compte. Je me dis que c'est trop beau pour être vrai. Josh et moi c'est... c'est tout ce dont j'ai toujours rêvé. Et il est là, il me caresse, me cajole et m'embrasse. Ses lèvres touchent ma joue alors qu'il est penché sur moi.
Je ne sais pas pourquoi il nous a arrêté ici, entre les deux escaliers. Il m'a soudain prise dans ses bras et parsème des baisers le long de mon visage.
Ça n'est que lorsqu'il atteint mes lèvres qu'il s'arrête. Il ne va pas ailleurs.
Josh m'embrasse amoureusement.
Nos lèvres se caressent, elles se touchent avec une affection pure et notre salive ne fait qu'une. Tandis que ses mains restent enroulées autour de ma taille, les miennes touchent son visage. Je le tiens. Les yeux clos, je maintiens sa tête dans mon emprise. Ça n'est pas assez pour rassasier ma faim de lui, mais je m'en contente largement.
Lorsque nous nous séparons et que nos fronts se touchent, je glousse malgré moi.
« Quoi ? » m'interroge Josh à bout de souffle.
Je pose mes mains sur son torse.
Embarrassée, je détourne le regard.
« Rien.. Je commence juste à regretter d'avoir dit oui à tes sœurs. »
Mon cœur me fait mal. Il bat trop vite. J'en ai la boule au ventre.
« C'est trop tard maintenant, si on change d'avis je crains que Hannah nous chasse. » plaisante-t-il.
« Tu penses ? »
« Ça serait pas la première fois. Tu te rappelles quand on s'est éclipsés à Halloween ? »
« Ne m'en parles pas ! C'est Sam qui a dû nous sortir de là.. »
Josh rit. Il me caresse le haut du crâne avant de se détacher de moi. Qu'il est beau... J'ai envie de l'embrasser. Je n'ai même plus envie de bouger.
Je suis bien là.
Parfaite.
« Josh, je— »
J'ai envie de lui dire que je l'aime. Cependant je n'ose pas, je me perds dans son regard et la splendeur de son regard m'ôte les mots de la bouche. Je m'accroche à lui. Je perds pieds.
« Tu regrettes totalement d'avoir dit oui. » me taquine-t-il.
J'étouffe. Il fait chaud.
Pourtant mon corps est gelé.
« Tais toi.. » je marmonne.
« Avoue le. »
Son sourire carnassier me rend faible. De la paume de ma main, je frappe son torse et le foudroie du regard. Qu'est-ce qu'il peut m'agacer... Quand il s'y met c'est presque impossible de l'arrêter.
« Tu m'aimes tellement tu peux pas passer cinq secondes sans me sauter dessus. »
« Ah ! Dis celui qui m'as embrassée. De nous deux c'est toi le pire. »
« Moi ? » s'offusque-t-il.
Je tire sur sa main et le force à avancer. Il me déstabilise, je peux même plus le regarder dans les yeux.
« C'est toi qui m'as supplié d'aller dans la chambre pour— aïe ! Me pince pas ! »
« Tais toi alors. » je réplique dans un rictus taquin.
« T'es violente quand t'es sexuellement frustrée ? C'est nouveau ça. »
Josh se rapproche de moi, je sursaute au contact de ses lèvres sur ma nuque. Il murmure ensuite au creux de mon oreille :
« On dirait que je vais devoir y remédier. »
« B—Bouge de là... »
J'essaie de me séparer de lui, c'est sans compter ma main dans la sienne. Elle nous relie. J'ai beau essayer de la reprendre, Josh me devance et s'en saisit. Il entremêle nos doigts et pouffe.
« Je t'ai vexée ? Roh, c'était pour rigoler. »
Nous continuons de nous chamailler même une fois arrivés auprès de Hannah et Beth, assises sur le canapé et fauteuil. Hannah nous salue, elle fait signe à sa sœur qui nous scrute. Je pousse Josh d'un coup de coude et le laisse agoniser en rejoignant les filles.
« Tout va bien ? » s'inquiète Beth.
« Bien sûr, pourquoi ça n'irait pas ! »
Entre deux gémissements de douleur Josh lève son pouce en l'air.
« Nickel-chrome. »
« Tu vois ? Nickel-chrome il a dit. » j'affirme.
Hannah pouffe.
« Vous êtes ingérables. » dit-elle.
« Aller, Joshua, tu fais attendre tes sœurs, on y va, on y va ! »
C'est avec toute la conviction du monde que je me saisis de son poignet et le tire. Josh se tient le ventre de son autre main, là où je l'ai gentiment frappé. Il ne se débat pas. Il me laisse l'installer sur le canapé, je pars ensuite nous prendre une petite couverture, sachant qu'il fait un froid hivernal dans le salon, et reviens auprès de lui afin de me blottir dans ses bras. Je saute presque. Ça n'est pas la nuit dont j'avais rêvé, l'idée de passée trois heures blottie dans les bras de Josh ne me déplaît pas pour autant, même si nous n'allons rien faire de concret. Mon copain me réceptionne, il passe ses bras autour de mon ventre et ne dit rien lorsque je pose la majorité de la couverture sur moi. J'ose même plier mes jambes et poser mes genoux sur ses cuisses.
« Vous êtes installés, c'est bon ? » demande Hannah, la télécommande en main.
« C'est parfait. » murmure Josh, complètement écrasé, mes bras autour de son cou.
« L'idiot.. » dit Beth en roulant des yeux.
Hannah clique sur un bouton et l'écran s'illumine, je retiens mon souffle.
Josh et ses sœurs semblent immédiatement pris par le film, tandis que moi, il faut d'abord que je m'habitue à cette scène. Pas seulement le salon, le chalet, mais les Washington et le simple fait que ce week-end me restera en mémoire pour les années à venir. Personne ne bouge. Je les regarde tour à tour. Lorsque vient celui de mon copain, je ne peux m'empêcher de fondre; mes lèvres se plissent et mon regard s'attendrit. Je caresse l'extrémité de sa mâchoire, le début de sa pilosité et colle ma tête à la sienne : la position est inconfortable, je ne vais pas tarder à gigoter pour m'allonger, mais pour le moment c'est exactement ce que je veux; être proche de Josh, alors ça me suffit.
Du coin de l'œil derrière l'une des fenêtres, j'apperçois quelque chose. Un mouvement.
« Mhh ? »
Je me redresse.
Qu'est-ce que c'était ?
« Mhh ? Quoi ? » s'inquiète Josh.
Il me rapproche de lui, la tête relevée.
« Hein ? »
« Qu'est-ce qu'il y a ? » il chuchote.
Je me rassois.
« Ça devait être mon imagination.. Désolée. » je murmure en retour.
Beth tapote l'accoudoir du canapé.
« Chuut ! »
Josh et moi nous regardons, j'esquisse un sourire amusé. Être grondés de la sorte est plutôt comique. Josh me serre contre lui, il me laisse le temps de bouger afin de me mettre plus à l'aise tout en reportant son attention sur l'écran de la télévision. N'ayant pas d'autre choix je fais de même. Je presse ma tête sur son épaule, enivrée par sa présence et observe la même chose que mes trois amis. De temps à autre Beth et Hannah font circuler leur bol de confiserie ⸺pop-corn au caramel et chips⸺, le film est parsemée de bruits de grignotages, de cris. Et même parfois de baisers. C'est parfait. Tout est parfait.
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plaisirs76 · 1 month ago
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Mon Mentor, Jean
Bonjour, je me lance dans la narration de ma première rencontre avec mon mentor, Jean. Il était venu par train la veille au soir et était descendu dans un hôtel discret mais de bonne facture. Je suis arrivée pour 9 heures. Une fois dans sa chambre, je me suis précipitée dans la salle de bain pour me changer. Tout d'abord retirer toutes traces de masculinité pour me retrouver nue. J'ajuste ma perruque et me maquille un peu, fond de teint, rimmel, mascara, je garderai la bouche pour la fin. J'avais pris plusieurs tenues selon ses désirs. Je commence par une lingerie noire, string, culotte par dessus, porte jarretelles, soutien gorge et nuisette noire. Bas noir bien entendu.
Une fois revêtue de ma lingerie, une jupe noire mi cuisses avec fermeture éclair, un chemisier noir et blanc avec un veste par dessus. Et j'enfile mes escarpins noir, du rouge sur mes lèvres et Loux rentre fébrile dans la chambre. ( c'était mon prénom de femme, un clin d’œil à Louise Brooks, avec un "x" à la fin pour le côté coquin).
Allongé sur son lit, Jean m'observe. Il adore le style BCBG. Il me demande de bouger, de prendre des positions lascives, provocantes comme nos jeux par caméras interposées. Très vite, je vois à travers son slip qu'il bande. Il croise mon regard, perçoit mon trouble et me déclare : « Tu vois, je bande pour toi. »Ensuite, selon ses désirs, j'entame un strip-tease. Une fois en lingerie, il se lève, vient vers moi et commence à me caresser lentement tour le corps en partant des épaules, la nuque, mes flancs, la poitrine, les hanches, les fesses et mon sexe, alternant douceur et fermeté. Tantôt, il descend en me caressant, tantôt, il remonte en me malaxant fermement. Je dois avouer que je brûle de partout, mon anus se contracte autour du rosebud. Je sens son sexe puissant dans mon dos, sur mes fesses, entre mes fesses. Amant malicieux, il sait créer une excitation à fleur de peau. Puis, il s'agenouille devant moi, baisse mon string et commence à me lécher. Je tremble de partout. Lorsque mon sexe est entre ses mains et sa bouche, je deviens folle. Il m 'allonge sur le lit et continue à me faire jouir. J'ai une envie folle de son sexe. Il le sent et se met sur le dos pour que nous passions en 69. Le contact de son sexe, dur, chaud me donne comme une décharge électrique. Son sexe a un léger goût de vanille, mais cela doit être dû à son gel douche utilisé juste avant mon arrivée. Je comprends pourquoi certaines femmes aiment prendre un sexe en bouche. Il est possible d'en jouir. Probablement que les muqueuses buccales réagissent comme toutes les muqueuses. Sentir un sexe vibrer, palpiter dans votre bouche apporte une jouissance identique à celle de l'autre orifice. Si vous ajoutez à cela, le sentiment de contrôler le plaisir de votre partenaire, c'est quasiment un orgasme. J'adore jouer avec ce phallus dressé, dur et doux et brûlant..Après l'avoir bien titillé, léché sucé. Il me demande de le chevaucher. Au préalable, il a joué avec mon rosebud qu'il a fini par retirer pour y introduire ses doigts avec du gel. Au moment où il a introduit un doigt pour jouer avec mon anus, je suis transportée. Je tremblais de partout, presque à en pleurer. Je ne me contrôle plus, mon corps et mon esprit ne m'appartient plus, je ne suis plus que jouissance. Je n'ai qu'une idée en tête, recevoir cette queue, prendre cette queue en moi. Je veux être son jouet sexuel, lui appartenir. C'est très étrange comme sensation , nouvelle, mais terriblement plaisant. Je sens que ma chatte est mouillée. Je le chevauche. Lui tient son sexe dressé et moi j’écarte mes fesses pour mieux m'empaler sur lui. C'est une technique qui permet lorsque le sexe est conséquent de contrôler la pénétration pour empêcher toute douleur et jouer avec les différentes profondeurs. Mon plaisir lui importe beaucoup, il est là pour me donner un maximum de plaisirs. Une fois terriblement excitée, je suis prête à satisfaire ses moindres plaisirs. De rotations du bassin et va et vient le long de sa verge langoureux et rapides. Cela a fini par de puissants coups de queue sur lesquels je m’empale de plus en plus fort. Ses main sur mes hanches indique le rythme qu’li souhaite m’imposer. Je suis comblée. Je ressens des sensations jamais vécues. Certaines parties de mon corps vibrent comme jamais elles ne l'ont fait. Mon esprit est dans un monde inconnu mais tellement délicieux.Voilà comment s'est déroulé la première pénétration de la matinée. Après un bon moment de plaisirs intenses, nous prenons un peu de repos et je vais changer de tenue pour la suite.
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sous-le-saule · 1 year ago
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Démolition
Il n’y a que deux rues en pente douce pour arriver sur la place du village abandonné mais c’est assez pour le faire haleter. Heureusement que quelqu’un – probablement les auteurs des tags récents sur les façades – avait forcé un passage entre deux barrières, parce qu’il n’aurait jamais été capable de les escalader.
Il a du mal à se repérer parmi ces habitations toutes identiques. Ses souvenirs sont aussi flous que sa vision nocturne. Il finit par trouver la bonne maison, et s’y appuie pour reprendre son souffle. Ce fichu élancement fait son retour sous ses côtes gauches.
Il a mal au cœur, au propre comme au figuré. Ce n’est pas qu’il y repensait si souvent, à la maison de son enfance. Depuis le décès de ses parents, il n’y a mis les pieds que pour la vider et la faire visiter aux deux personnes attirées par l’annonce. Aucune n’avait rappelé par la suite – qui, de nos jours, achèterait une de ces minuscules anciennes bicoques de mineurs sans le moindre confort, dans un village de plus en plus désert ? Puis, des années sans venir, avec une pensée fugitive de temps en temps, agacée – que faire de la maison ? Mais, tout de même, de savoir qu’on va la détruire, ça lui fait quelque chose. Les expropriations sont terminées et demain, les bulldozers feront leur office. Dans quelques mois, la nouvelle autoroute passera ici.
Des mois qu’il le sait, qu’il se persuade qu’il s’en moque (qu’il s’en réjouit, même : il a été dédommagé). Et soudain, au dernier moment, au beau milieu d’une nuit sans sommeil : « Il faut que je revoie la maison une dernière fois ».
Il pousse la porte. Les espaces, vidés de leurs meubles, lui paraissent différents, à la lumière de sa lampe torche. Tout est plus petit, non ? Il convoque ses souvenirs, mais il n’en a pas tant qui répondent à l’appel. L’odeur de la chicorée. L’excitation quand son père a acheté leur première télévision. La chaleur du poêle. Le fauteuil où sa mère s’installait pour lui tricoter des pulls qu’il détestait porter, parce qu’ils lui grattaient le cou. D’autres bribes, vagues, presque des sensations plutôt, incertaines – peut-être imaginées ou nées de vieilles photos, mais pas des vrais souvenirs.
Est-ce là tout ? Il est né dans cette maison, il y a vécu presque vingt ans – des années dont il devrait se rappeler mieux que ça, que diable, c’étaient les premières, celles des découvertes et des émerveillements, avant que la routine de la vie d’adulte n’uniformise tout sous un voile gris.
La déception s’empare de lui. Les émotions qu’il espérait revivre ne sont pas au rendez-vous et, s’il verse une larme essuyée furtivement, c’est uniquement d’apitoiement sur lui-même.
Dans son ancienne chambre, peut-être ? L’escalier lui fait maudire l’état de ses genoux, probablement pour la troisième fois de la journée. On ne s’y fait pas, à toutes ces petites douleurs qui viennent et ne repartiront plus.
La mémoire se fait plus nette, ici. Il se souvient des posters aux murs. De son exaltation quand il lisait « Les trois mousquetaires », planqué sous les couvertures avec une lampe de poche parce que l’heure du coucher était passée et que le paternel ne plaisantait pas avec ces choses-là. Et là, près de la fenêtre, il y avait le lit de son frère, avec l’édredon bleu. Cette fois les larmes coulent librement, bouche crispée sans un bruit, tandis qu’il agrippe le chambranle. Ils auraient dû faire cette dernière visite à deux. Saloperie de cancer.
Il est le dernier à avoir des souvenirs de cette maison. Il y a la génération suivante, bien sûr. Sa fille. Ses neveux. Mais ils n’ont pas vécu ici. Tout ce qu’il a oublié, il n’y a plus personne à qui il peut le demander. Il n’y a plus de témoins de son enfance.
L’immensité de cette solitude, tout à coup, le prend à la gorge. La pointe, à gauche, se réveille, plus aiguë, lancinante, s’étend jusqu’à l’épaule. Etourdi par la douleur, il se laisse glisser par terre. Ca va aller. Il va juste se reposer avant de repartir. Dormir un peu. Quel meilleur endroit que la chambre de son enfance ?
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