#sans valeur
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Le journal est une forme dâĂ©criture dĂ©sĆuvrĂ©e. On nây cherche pas la reprĂ©sentation. Câest la vie mĂȘme qui sây dĂ©verse. Encore plus que dans les lettres, parce que les lettres quâon Ă©crit peuvent subir lâinfluence de leurs destinataires. Le journal a une puretĂ© qui procĂšde de son impuretĂ©. Il nây a pas de sujet noble ni dĂ©risoire dans un journal intime, nâimporte quoi peut ĂȘtre livrĂ© aux pages du cahier. Il le faut. Tenir une main courante prend du temps mais cela permet aussi dâen conserver lâesprit ; lâesprit du temps. Câest important de dĂ©poser les rĂ©flexions et les faits, parce que sinon tout sâĂ©vapore. Il ne reste rien dâil y a trois jours. Si jâĂ©cris chaque jour ce que jâai vu, en regardant simplement autour de moi, en saisissant ce qui se passe, câest parce que je sais que tout sâĂ©vapore. Si jâĂ©cris ce qui se passe en moi quand je regarde une image fixe, un tableau, un film, câest parce que je sais que mes impressions vont se dĂ©sintĂ©grer. Mon esprit est plein de dĂ©chets. Ce sont les rĂ©sidus de pensĂ©es nĂ©es dans la solitude ou dans une conversation. Un peu comme dans notre galaxie oĂč gravitent des millions de dĂ©chets. Dans lâinfiniment grand, cela reprĂ©sente un problĂšme de sĂ©curitĂ©. Tandis quâĂ mon Ă©chelle, câest bĂ©nin. Inoffensif, mon journal est dur, pourtant. Dur et pas beau. Mais nous nâavons pas Ă nous demander si câest laid ou si câest beau, Ă vrai dire. Le sentiment dâavoir crĂ©Ă© quelque chose qui a de la vie est supĂ©rieur Ă ces deux notions de laid et de beau. Pour moi, câest le seul critĂšre en matiĂšre dâart. Et ce qui a de la vie ne cherche pas Ă devenir une Ćuvre dâart, cela advient. Ou pas. GaĂ«lle ObiĂ©gly, Sans valeur, Bayard Ăditions, 2023
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La réciprocité.
La rĂ©ciprocitĂ© ce concept qui m'est si cher, qui m'a sauvĂ©. Recevoir ce que l'on mĂ©rite... Ce n'est pas donner dans l'espoir de recevoir mais c'est avoir conscience de sa valeur et de ce que l'on mĂ©rite. C'est choisir des relations oĂč l'on ne se contente pas de miettes d'amour... C'est ĂȘtre en osmose avec l'autre parce qu'on est sur la mĂȘme vibration et qu'on reçoit autant d'amour qu'on en donne. C'est aussi avoir le recul d'analyser nos relations et de savoir dire stop quand en face on a pas de rĂ©ciprocitĂ©. C'est fuir la mĂ©diocritĂ© des relations Ă sens unique... C'est arrĂȘter de se dĂ©valoriser en se donnant sans recevoir de considĂ©ration. C'est savoir mettre fin Ă des situations oĂč l'on s'investit sans jamais que nos efforts soient vus. Je pense qu'on rĂ©colte ce que l'on sĂšme et que si ce n'est pas le cas c'est soit qu'on sĂšme (s'aime) mal soit qu'on sĂšme au mauvais endroit. Je vous souhaite d'apprendre Ă semer aux bons endroits afin de rĂ©colter ce que vous mĂ©ritez, et d'avoir la luciditĂ© d'arrĂȘter de semer quand vos efforts ne paient jamais. Quand on en prend conscience, et qu'on change ce qui peut l'ĂȘtre, alors apparaissent des fleurs d'amour et de bonheur sur notre chemin, c'est cela que je vous souhaite.
Cynthia Chevalier. Le chant de l'Ăąme
#rĂ©ciprocitĂ©#conscience de sa valeur#relations d'amour#osmose avec l'autre#mĂȘme vibration#recul#mĂ©diocritĂ© des relations#sans considĂ©ration#mettre fin Ă des relations#apprendre Ă semer#apparition des fleurs
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Le serre-tĂȘte licorne
DĂ©fi dâĂ©criture 30 jours pour Ă©crire, 19 aoĂ»tÂ
ThÚme : Vulgaire/mot-valise
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Tu me fais honte ! Tellement honte !
Quand je pense Ă toutes ces annĂ©es que jâai passĂ© Ă essayer de tâinculquer des valeurs ! Des maniĂšres ! Et toi tu jettes tout ça aux orties pour te comporter comme un dĂ©linquant ! Une trainĂ©e ! Une⊠trailinquant ! Exactement ! Oui, jâinvente des mots, et alors ? Il faut au moins ça pour ĂȘtre Ă la hauteur de tes idĂ©es grandioses !
Non mais je te jure. Te filmer dans cette tenue, quelle indĂ©cence ! Avec ce stupide serre-tĂȘte de licorne ! Et des paillettes partout ! Heureusement que les voisins ne tâont pas vu, tu imagines ce quâils diraient ? Quâest-ce quâils penseraient de moi, je te le demande ! Que jâĂ©lĂšve mes enfants pour devenir des⊠des gens vulgaires. VoilĂ ce quâon va penser de moi ! Tu es content de toi ?
Maintenant tu arrĂȘtes tes bĂȘtises, tu nettoies toute cette peinture que tu tâes barbouillĂ© sur le visage et tu vas mettre une tenue correcte ! Je ne veux plus jamais te voir comme ça, jâespĂšre que câest bien clair !
Comment ça, tu filmes encore ? Ăa veut dire quoi ça encore, « en live » ?
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#30jourspourĂ©crire#30 jours pour Ă©crire#19 aoĂ»t#vulgaire#mot-valise#on est bien dâaccord que ceci est une critique#le parent Ă©troit dâesprit est lĂ pour ĂȘtre ridicule#je ne pense pas ça des gens quelle que soit leur tenue et leur serre-tĂȘte#sans parler des paillettes#bref quand tes valeurs sont basĂ©es sur ce que vont penser les voisins câest quand mĂȘme des valeurs assez minables#french#french writer#Ă©criture
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Travail, le tout ou rien.
Dans lâAntiquitĂ© grecque, romaine et orientale, le travail Ă©tait vu comme un mal nĂ©cessaire. Si câĂ©tait possible, on imposait aux autres de le faire pour soi. Les premiĂšres rĂ©fĂ©rences au travail en MĂ©sopotamie reprĂ©sentaient des Dieux qui imposaient leur tĂąches aux hommes, parce quâils Ă©taient plus forts. La valeur dans lâAntiquitĂ© nâĂ©tait pas le travail mais la connaissance, lâinformation et les arts.
Dans la sociĂ©tĂ© mĂ©diĂ©vale, le privilĂšge des nobles Ă©tait de ne pas travailler et il leur fallait Ă©viter dâavoir des marques du travail: mains calleuses, bronzage, etc. On commence Ă parler du travail quand le noble force le faible Ă faire une corvĂ©e. On ne parlait pas de travail pour lâartisan, celui qui fabrique. JusquâĂ la RĂ©volution Industrielle, lâartisan avec son rĂ©seau fabriquait lâintĂ©gralitĂ© dâun produit et il Ă©tait payĂ© pour le produit fini. Par exemple, on achetait un lit. Le prix Ă©tait fonction de la qualitĂ©, il nây avait pas de notion de temps de travail.
Avec la rĂ©volution industrielle, la qualitĂ© compte moins. On considĂšre le prix. Tout est produit dans la division du travail, le travailleur se fait payer son temps. Câest la naissance au XIXĂšme siĂšcle de la valeur travail. Lâemployeur demande au travailleur de travailler le plus possible dans le temps qui lui est payĂ©. LâĂ©glise a modifiĂ© sa doctrine pour dire que lâhomme pouvait se rapprocher de Dieu par le travail.
Au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, le patron achĂšte des heures, le travailleur devait donner son maximum. Avec la premiĂšre guerre mondiale, une grande partie des hommes sont allĂ©s sur le front. Les femmes produisaient de lâarmement. Pourtant, on constate que pour la majoritĂ© de la population en Europe, sauf en Russie qui nâĂ©tait pas industrialisĂ©e, tout fonctionnait normalement: magasins, services publics, etc. Quand les soldats sont revenus du front, il fallait des salaires Ă plein temps pour les employer. En 1920, Bertrand Russel se demande pourquoi. Pourquoi demander aux hommes et aux femmes de travailler du matin au soir alors que dâaprĂšs ses calculs de lâĂ©poque, la sociĂ©tĂ© fonctionnerait grĂące aux progrĂšs techniques normalement en faisant travailler les gens 4 heures par jour, 4 jours par semaine. Pourquoi le citoyen doit choisir entre travailler de toutes ses forces et de toute sa santĂ© jusquâĂ lâextĂ©nuation ou ĂȘtre destituĂ©, perdre tout? Si le travail mĂšne Ă la saintetĂ©, pourquoi les nobles ne travaillent pas? Nâaspirent-ils pas eux aussi Ă la saintetĂ©? Que faire de ceux qui nâont pas de travail? Dans les annĂ©es 20, se multiplient les sans-abris dans les rues des villes europĂ©ennes.
Pourquoi ne pas partager le temps de travail?
LâabsurditĂ© ne sâarrĂȘte pas lĂ . Dans les annĂ©es de lâaprĂšs-guerre, lâĂ©conomie a essayĂ© de devenir une science. Les Ă©conomistes ont dĂ©montrĂ© que lâĂ©volution de la productivitĂ© vient essentiellement de lâĂ©volution des mĂ©thodes de travail et pas du temps de travail. Pour produire plus de voitures dans la mĂȘme usine, cela ne dĂ©pend pas de la charge dâeffort des travailleurs mais des mĂ©thodes de travail.
Des les annĂ©es 50, les Ă©conomistes ont montrĂ© quâaugmenter lâeffort des travailleurs diminue la productivitĂ© Ă cause du manque de concentration des travailleurs et des accidents du travail. Cela coĂ»te Ă la sociĂ©tĂ© et pollue: les burn-outs, les anti-dĂ©presseurs, les maladies liĂ©es Ă la sĂ©dentaritĂ© et la mal-bouffe, la garde des enfants dont certains deviennent dĂ©linquants, les trains et autoroutes nĂ©cessaires pour que les gens aillent tous au travail le matin et rentrent ensemble le soir, etc. La nĂ©cessitĂ© de travailler se paie aussi sur le plan humain: harcĂšlement, suicides, abus, acceptation de conditions de travail dangereuses, isolement, etc.
Pourquoi les emplois qui fournissent les plus grands services sont ceux qui ont le plus de travail et sont les moins payés: travailleurs en crÚche, infirmiers, policiers, etc?
Le problĂšme nâest pas Ă©conomique. Pour gagner plus, il faut travailler moins.
Dans la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, on accepte communĂ©ment quâil faut travailler jusquâĂ Ă©puisement: regardez les infirmiers, les cuisiniers, etc. 75% de nos reprĂ©sentants sont des propriĂ©taires immobiliers ou avec des actions en bourses, qui vivent sans travailler, qui sont les plus riches.
La valeur travail est une notion toxique. Celui qui travaille, câest le serviteur et celui qui ne travaille pas, câest le maĂźtre. Rien nâa changĂ©. Forcer les gens Ă travailler pour survivre via le salaire, câest utiliser par le biais du travail ce que la rĂ©volution française avait dĂ©truit en supprimant les privilĂšges.
Le travailleur est contraint de travailler, sinon il nâa droit Ă rien. Il faut avoir les exemples de gens destituĂ©s qui servent dâĂ©pouvantails pour pouvoir contrĂŽler les autres. Travailler dur nâest pas une qualitĂ©, câest pas un but et ce nâest pas viable Ă©conomiquement. Se lever tĂŽt et travailler tard nâapporte rien.
De plus, ceux qui détruisent les emplois en délocalisant ou en utilisant une concurrence déloyale (produits à l'étranger dans de mauvaises conditions sociales et environnementales) sont les premiers à traiter de fainéants ceux qui ont perdu leurs sources de revenu et qui ne peuvent pas trouver d'emploi.
Lâobjectif devrait ĂȘtre dâapporter quelque chose Ă la sociĂ©tĂ©, de rendre service, de crĂ©er des choses utiles, de faire attention Ă la qualitĂ© de son travail.
Le partage du travail et des richesses est nĂ©cĂ©ssaire pour supprimer la sociĂ©tĂ© des privilĂšges et des classes. Câest Ă©conomiquement viable.
Mettre les gens au travail pour assurer le contrĂŽle de la population, câest anti-dĂ©mocratique. En effet, comment sâoccuper de la politique, de son alimentation, de lâĂ©ducation de ses enfants ou de ses aĂźnĂ©s si on est Ă©puisĂ© par son travail. Priver les citoyens dâoisivetĂ©, câest les contrĂŽler.
Le travail câest la saintetĂ©Â â CathĂ©drale de Perpignan: https://cathedraleperpignan.fr/le-travail-cest-la-saintete/
Le Temps des ouvriers â 4 Ă©pisodes â arte campus: https://campus.arte.tv/serie/le-temps-des-ouvriers-tous-les-episodes
Valeur travail (idĂ©ologie) â Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur_travail_(id%C3%A9ologie)#:~:text=Au%20XIX%20e%20si%C3%A8cle,-Au%20d%C3%A9but%20du&text=%C3%80%20la%20fin%20du%20si%C3%A8cle,revenus%20se%20mettent%20en%20place
Roger & Me â Michael Moore â 1985: https://en.wikipedia.org/wiki/Roger_%26_Me
Ăloge de lâoisivetĂ©Â â Bertrand Russell â Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89loge_de_lâoisivet%C3%A9
Pourquoi les personnes occupant un emploi âessentielâ sont-elles si mal payĂ©es ? â Bruno Palier- Sciences Po â Hal Open Science: https://sciencespo.hal.science/hal-03102794v1/document
Rythmes de travail⊠et cadences infernales â Work pace setting and control Pierrette Sartin â Erudit: https://www.erudit.org/fr/revues/ri/1970-v25-n2-ri2811/028126ar.pdf
Bullshit jobs â David Graeber â Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bullshit_jobs
Moi, Christiane F., 13 ans, droguĂ©e, prostituĂ©eâŠâ Christiane V. Felscherinow: https://www.babelio.com/livres/Felscherinow-Moi-Christiane-F-13-ans-droguee-prostituee/9577
Plus rien â mickey3d: https://youtu.be/phy1WOyQUYI?si=tfM6pjhRZ3oStzRK
youtube
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4-day workweek: https://www.aurianneor.org/4-day-workweek/
Work: https://www.aurianneor.org/work-work-1915-charlie-chaplin/
Donner ou pas donner?: https://www.aurianneor.org/donner-ou-pas-donner-donner-de-largent-a-un/
Le revenu de base, câest possible: https://www.aurianneor.org/le-revenu-de-base-cest-possible-the-instrument/
Depuis que jâai arrĂȘtĂ© de travailler Et que jâai recommencĂ© Ă rĂ©flĂ©chir, Jây gagne!: https://www.aurianneor.org/depuis-que-jai-arrete-de-travailler-et-que-jai/
Marche Ă lâombre: https://www.aurianneor.org/marche-a-lombre-quand-l-baba-cool-cradoque-est/
FĂ©e du logis, fait tout sans travailler: https://www.aurianneor.org/fee-du-logis-fait-tout-sans-travailler-legalite/
Le mĂ©pris, câest pas automatique: https://www.aurianneor.org/le-mepris-cest-pas-automatique/
Rob the poor to feed the rich: https://www.aurianneor.org/rob-the-poor-to-feed-the-rich/
Les humiliés de la République: https://www.aurianneor.org/les-humilies-de-la-republique/
Comment regagner la confiance?: https://www.aurianneor.org/comment-regagner-la-confiance/
Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Limiter la richesse individuelle: https://www.aurianneor.org/limiter-la-richesse-individuelle/
Vivre dignement: https://www.aurianneor.org/vivre-dignement/
Lâ absentĂ©isme au travail: https://www.aurianneor.org/l-absenteisme/
Ma valeur nâest ni marchande ni raciale: https://www.aurianneor.org/ma-valeur-nest-ni-marchande-ni-raciale/
La part du gĂąteau: https://www.aurianneor.org/la-part-du-gateau/
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Combien d'hommes j'ai entendu dire qu'ils voulaient une femme intelligente dans leur vie !
J ' aimerais les encourager Ă y penser. Les femmes intelligentes Elles prennent des dĂ©cisions elles-mĂȘmes, ont leurs propres dĂ©sirs et fixent des limites. Tu ne seras jamais le centre de leur vie parce qu'elle tourne autour de soi.
Une femme intelligente ne sera pas manipulée ou fait chanter, elle n'avale pas la culpabilité, elle prend des responsabilités.
Les femmes intelligentes remettent en question, analysent, argumentent, elles ne sont pas satisfaites, elles avancent.
Ces femmes ont eu la vie avant vous et elles savent qu'elles continueront à l'avoir quand vous partirez. Elles sont là pour vous prévenir, pas pour demander la permission.
Ces femmes ne cherchent pas un leader à suivre chez leur partenaire, un pÚre qui résoudra leur vie ou un enfant à sauver. Elles ne veulent pas vous suivre ou diriger le chemin vers personne, elles veulent marcher à vos cÎtés.
Elles savent que la vie sans violence est un droit, pas un luxe ni un privilĂšge.
Elles expriment la colĂšre, la tristesse, la joie et la peur, car elles savent que la peur ne les rend pas faibles, de la mĂȘme façon que la colĂšre ne les rend pas âČâČ masculins ".
Ces deux Ă©motions et les autres, ensemble, la rendent humaine.
Et maintenant Une femme intelligente est libre car elle s'est battue pour sa liberté.
Mais ce n'est pas une victime, c'est une survivante.
N ' essayez pas de l'enchaĂźner parce qu'elle saura comment s'Ă©chapper.
Rappelez-vous que vous l'avez déjà fait avant.
La femme intelligente sait que sa valeur n'est pas dans l'apparence de son corps ou ce qu'elle en fait.
Réfléchis deux fois avant de la juger par ùge, hauteur, volume ou comportement sexuel, car c'est de la violence émotionnelle et elle le sait.
Donc... avant d'ouvrir la bouche pour dire ce que tu veux Ă une femme âČâČ intelligente âČâČ dans ta vie, demande-toi si tu es vraiment fait pour s'adapter Ă la sienne.
* Gabriel GarcĂa Marques *
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« Le socialiste est celui qui sert le bien commun sans renoncer Ă son individualitĂ©, Ă sa personnalitĂ© ou au produit de son efficacitĂ© personnelle. Le terme "socialiste" que nous avons adoptĂ© n'a rien Ă voir avec le socialisme marxien. Le marxisme est contre la propriĂ©tĂ© privĂ©e, ce qui n'est pas le cas du vĂ©ritable socialisme. Le marxisme n'accorde aucune valeur Ă l'individu, Ă l'effort individuel ou Ă l'efficacitĂ© ; le vĂ©ritable socialisme valorise l'individu et l'encourage Ă l'efficacitĂ© individuelle, tout en estimant que ses intĂ©rĂȘts en tant qu'individu doivent ĂȘtre en accord avec ceux de la communautĂ©. Toutes les grandes inventions, dĂ©couvertes et rĂ©alisations ont d'abord Ă©tĂ© le produit d'un cerveau individuel. On m'accuse d'ĂȘtre contre la propriĂ©tĂ©, d'ĂȘtre athĂ©e. Ces deux accusations sont fausses. »
Adolf Hitler, le 28 décembre 1938
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La vie n'est pas facile. Elle est faite de bouleversements, et d'intempéries, de joies et d'illuminations, et c'est ce qui la rend aussi fantastique. Se réjouir des belles choses, qu'elle y dépose, autant que des imprévues, qui nous bouleversent l'esprit, c'est l'apprécier à sa juste valeur. On rit. On crie. On pleure. On sourit. On s'éloigne. On se retrouve. On s'embrasse. On s'enlace. L'existence est un tourbillon émotionnelle, mais sans cela, elle ne serait pas réelle. Je vous souhaite une belle soirée
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Une des pires blessures qui puissent exister, câest la honte de soi-mĂȘme, ce sentiment terrible et destructeur dâindignitĂ©, de non-valeur, de nullitĂ©, qui conduit Ă se cacher sans cesse, Ă sâisoler, Ă ne jamais se sentir Ă sa place, qui parfois mĂȘme amĂšne Ă penser quâon aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne pas existerâŠ
V. H. SCORP
#honte#soi-mĂȘme#blessure#sentiment#terrible#destructeur#s'isoler#se cacher#indignitĂ©#non-valeur#nullitĂ©#ne#pas#exister#citation#v.h.scorp#03/06/2024
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« J'ai entendu ma mĂšre demander du sel aux voisins. Mais nous avions du sel dans la maison. Je lui ai demandĂ© pourquoi elle demandait du sel aux voisins. Et elle m'a rĂ©pondu : âParce que nos voisins n'ont pas beaucoup d'argent et souvent ils nous demandent quelque chose.
De temps en temps, je leur demande aussi quelque chose de petit et peu coûteux, pour qu'ils sentent que nous aussi nous avons besoin d'eux. De cette façon, ils se sentiront plus à l'aise et il leur sera plus facile de continuer à nous demander tout ce dont ils ont besoin ».
Le respect de la dignité humaine est sans doute, un des plus nobles sentiments.
Et c'est exactement ce que j'ai appris de mes parents... construisons des enfants empathiques, humbles, solidaires et d'autres valeurs Ă mettre en valeur..!!!...âš
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L'Art et la mode, no. 45, vol. 17, 7 novembre 1896, Paris. Fibre Chamois. Soutien Durable. Economie. Solidité. Légereté. BibliothÚque nationale de France
Les nombreuses imitations sans valeur de la Fibre Chamois nous obligent de rappeler l'attention de nos Clientes sur ce fait, que tous les mÚtres de l'article véritable portent une petite étiquette rouge avec les mots Fibre Chamois en lettres blanches.
Si vous ne voulez pas ĂȘtre obligĂ©es de redoubler vos costumes entiĂšrement, exigez de vos fournisseurs une facture constatant que l'on vous Ă livrĂ© de la Fibre Chamois vĂ©ritable.
â
Fibre Chamois. Durable Support. Economy. Strength. Lightness.
The many worthless imitations of Fibre Chamois oblige us to call the attention of our customers to the fact that every meter of the genuine article bears a small red label with the words Fibre Chamois in white letters.
If you do not want to be obliged to re-line your suits entirely, demand from your suppliers an invoice stating that you have been supplied with genuine Fibre Chamois.
#L'Art et la mode#19th century#1890s#1896#on this day#November 7#periodical#fashion#fashion plate#advertisement#bibliothĂšque nationale de france#dress#gigot#collar#Fibre Chamois#Marie de Solar
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Comme je lâai dĂ©jĂ dit, la perspective que mes affaires soient archivĂ©es mâeffraie. Il vaudrait mieux les dĂ©truire avant. Mais elles me servent ; toutes ces pages, photos, tous ces documents accumulĂ©s, il me les faut parfois pour Ă©crire. Car je ne me souviens pas de tout. LâĂ©criture est une mĂ©moire externe. On sort de soi des faits, des impressions, des rĂ©flexions pour les archiver. Nous disposons ainsi dâune base de souvenirs. Mais je ne peux mâempĂȘcher dây voir aussi une dĂ©chetterie. Je mâexplique : lâĂ©criture, la disposition Ă Ă©crire des phrases, quelle quâen soit la valeur, plutĂŽt que les garder pour soi, la volontĂ© de publier un Ă©crit, câest les jeter dans la poubelle publique. Dans mon cas, Ă©crire nâa rien Ă voir avec le besoin de laisser une trace. Les papiers archivĂ©s dans des boĂźtes, classeurs, valise ne sont pas vouĂ©s Ă me survivre ; ils me sont utiles au prĂ©sent. Ils me servent Ă rĂ©flĂ©chir Ă toutes sortes de choses. Le sens des situations subsiste mais souvent les dĂ©tails des souvenirs sâestompent ou, au contraire, il ne me reste quâun dĂ©tail et ce dĂ©tail fait Ă©cran Ă la totalitĂ©. Que faire de mes archives pour quâelles ne passent pas en dâautres mains ? Les dĂ©truire ? Ou les garder en espĂ©rant pouvoir tout liquider avant ma mort ? GaĂ«lle ObiĂ©gly, Sans valeur, Bayard Ăditions, 2023
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Et puisque je vois tous les partis de gauche et leurs sympathisants pleurer, se plaindre et manifester, je tiens Ă dire que je blĂąme totalement la gauche et en particulier LFI pour ce qui est en train de se passer. Au bout d'un moment il faut arrĂȘter de pleurer parce que l'extrĂȘme droite avance considĂ©rablement et affronter la rĂ©alitĂ© en face : si les gens votent de plus en plus Ă l'extrĂȘme droite, c'est parce que la gauche (et la macronie, je ne l'oublie pas) est une immense blague qui a oubliĂ© ses valeurs de base, ne sait rien faire d'autre que dire "bloquons l'extrĂȘme droite!" et agir/parler/proposer des mesures juste pour provoquer celle-ci, qui n'a aucun argument solide pour quoique ce soit et dĂ©bite un tas de conneries absolument incommensurable Ă la minute. Macron nous baise continuellement depuis 2017 et la gauche est remplie de clowns, Ă©videmment que les gens se tournent vers l'extrĂȘme droite. Maintenant essayez de trouver d'autres convictions que "ouin ouin l'extrĂȘme droite est dangereuse bloquons la" et "lĂ©galisons tout et n'importe quoi sans rĂ©flĂ©chir juste parce que la droite s'y oppose!" (façon de penser qui, d'ailleurs, a offert le pouvoir deux fois Ă Macron) et peut-ĂȘtre que l'extrĂȘme droite cessera d'avancer, parce qu'Ă ce rythme lĂ aprĂšs l'Europe on aura Bardella pour prĂ©sident bientĂŽt.
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Bayrou ! combien ?
Dans le monde industriel ou commercial, on appelle çà des "consommables" le plus souvent des objets sans grande valeur....
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Vous ĂȘtes assez. Je sais que parfois certaines personnes vous font sentir que vous nâĂȘtes pas assez, et pire, elles vous font croire que vous ne valez rien. Mais je veux juste vous rappeler que malgrĂ© tout ce quâils essaient de vous faire ressentir, gardez Ă lâesprit que votre valeur ne dĂ©pend pas de leur perception. Ne laissez jamais personne vous faire sentir si mal dans votre peau. Ne laissez personne vous dire que vous ne mĂ©ritez pas les bonnes choses de ce monde. Parce que la vĂ©ritĂ© est que vous ĂȘtes digne de toutes les bonnes choses que le monde pourrait offrir. Je veux que vous sachiez que vous ĂȘtes toujours assez. Il y a juste des gens qui ne pourraient pas vous apprĂ©cier. Peut-ĂȘtre quâils ne pouvaient tout simplement pas voir votre valeur, mĂȘme Ă quel point vous essayez pour eux. Mais je veux que vous sachiez que ce nâest pas parce que quelquâun ne peut pas voir votre valeur que vous ĂȘtes sans valeur. Ce nâest pas parce que certaines personnes ne peuvent pas apprĂ©cier tout ce que vous faites pour elles que vous nâĂȘtes pas assez. Vous ĂȘtes plus que suffisant pour ceux qui savent que vous ĂȘtes un bijou. Tu es si prĂ©cieux pour ceux qui savent que tu es unique en ton genre. Mais jâespĂšre que tu vois aussi ta valeur, afin que toutes les mauvaises choses que les autres tâont dites nâaient mĂȘme pas dâimportance pour toi. Un jour, jâespĂšre que tu marcheras inĂ©branlablement aprĂšs avoir Ă©tĂ© blessĂ© parce que tu sais dĂ©jĂ que tu es toujours suffisant et digne.
Shiori X
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Il ne te mérite pas
Lilia Calderu X Reader
Le silence de la bibliothÚque était seulement interrompu par le grattement léger des plumes sur le papier. Reader, le dos voûté sur un parchemin, était concentrée sur une incantation complexe que Lilia lui avait assignée. Mais ce jour-là , quelque chose d'invisible semblait peser sur ses épaules.
Lilia l'observait du coin de l'Ćil, son cĆur battant plus fort que d'habitude. Depuis des mois, elle se surprenait Ă chercher des prĂ©textes pour rester prĂšs d'elle, pour Ă©couter sa voix ou simplement croiser son regard. Pourtant, elle savait que ses sentiments Ă©taient vouĂ©s Ă rester silencieux. Reader Ă©tait dĂ©jĂ engagĂ©e ailleurs.
Mais aujourd'hui, tout semblait différent. Reader posa sa plume avec un soupir tremblant et, soudain, ses yeux s'emplirent de larmes.
Lilia se leva immédiatement, laissant de cÎté son propre travail. Elle s'assit prÚs de Reader, une main légÚre mais réconfortante sur son épaule.
â Reader, qu'est-ce qui se passeâŻ? demanda-t-elle doucement.
Reader secoua la tĂȘte, mordillant nerveusement sa lĂšvre. AprĂšs quelques secondes, elle murmura :
â Il... il m'a quittĂ©e.
La confession semblait dĂ©border de douleur, et Lilia sentit son cĆur se serrer pour des raisons bien diffĂ©rentes de celles qu'elle aurait imaginĂ©es. Elle aurait dĂ» se rĂ©jouir, peut-ĂȘtre, mais tout ce qu'elle voulait Ă cet instant, c'Ă©tait allĂ©ger la peine de Reader.
â Oh, mon enfant... Viens ici, murmura Lilia en l'attirant doucement dans ses bras.
Reader hésita, mais la chaleur et la sincérité du geste la firent céder. Elle se blottit contre Lilia, les larmes coulant librement. Lilia caressa doucement ses cheveux, murmurant des mots réconfortants dans une langue ancienne.
â Tu n'as rien fait de mal, dit-elle. Certaines personnes ne savent pas reconnaĂźtre ce qu'elles perdent. Mais moi... moi, je vois ta force, ta gentillesse, ton incroyable intelligence. Tu es bien plus prĂ©cieuse que tu ne le crois.
Les mots semblaient résonner dans l'esprit de Reader. Elle leva les yeux vers Lilia, ses joues rougies par les larmes, mais un soupçon de soulagement visible dans son regard.
â Merci, Lilia, murmura-t-elle. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Lilia esquissa un sourire triste, retenant les mots qu'elle mourait d'envie de dire : Et moi, je ne veux jamais te perdre.
Mais pour l'instant, elle se contentait d'ĂȘtre lĂ , le pilier dont Reader avait besoin. Peut-ĂȘtre qu'un jour, quand le temps aurait apaisĂ© leurs blessures, elle pourrait lui avouer ce qu'elle ressentait rĂ©ellement. Mais pour l'instant, tout ce qui comptait, c'Ă©tait que Reader sache qu'elle n'Ă©tait pas seule.
Lilia maintint son regard sur celui de Reader, ses yeux empreints de douceur et de conviction. Elle essuya une mÚche de cheveux qui s'était échappée du chignon de Reader, la touchant d'une maniÚre presque imperceptible. Un frisson parcourut le corps de Reader, mais elle n'osa bouger, comme si le moment était suspendu dans l'air, à la fois délicat et intense.
â Il ne te mĂ©rite pas, dit Lilia, sa voix calme mais ferme, avec un Ă©clat de certitude. Quelqu'un qui ne voit pas ta beautĂ©, ta valeur, n'est pas digne de t'avoir Ă ses cĂŽtĂ©s.
Reader sentit une chaleur envahir son cĆur, un mĂ©lange d'Ă©motions qu'elle ne parvenait pas tout Ă fait Ă saisir. Les paroles de Lilia rĂ©sonnaient en elle, comme un baume apaisant, mais aussi comme un lĂ©ger dĂ©fi qu'elle n'avait pas vu venir. Un dĂ©fi Ă se voir autrement, Ă ne plus se rabaisser face Ă la perte.
Lilia se pencha un peu plus prÚs, jusqu'à ce que l'air entre elles semble s'électrifier. Ses doigts effleurÚrent doucement la peau délicate du visage de Reader, traçant la ligne de sa mùchoire avec une tendresse infinie. Reader inspira profondément, sentant la proximité de Lilia éveiller quelque chose en elle qu'elle n'avait jamais vraiment exploré.
â Tu es magnifique, Reader, murmura Lilia d'une voix plus basse, plus intime, alors que ses yeux s'attardaient sur les lĂšvres de la jeune femme. Ne laisse personne te faire croire le contraire.
Les paroles étaient un souffle, une promesse presque intime, qui fit se tendre les muscles de Reader. Un frisson plus fort qu'auparavant secoua son corps. Leurs visages étaient si proches maintenant qu'il semblait que le moindre mouvement les rapprocherait encore davantage. Reader se sentit emportée par la chaleur de la situation, par l'intensité de ce regard qui ne quittait plus ses lÚvres, comme une invitation muette.
Elle n'osa pas bouger, comme paralysĂ©e par la tension, par l'envie sourde et conflictuelle qui naissait en elle. Elle voulait lui rĂ©pondre, lui dire que tout Ă©tait confus dans sa tĂȘte, mais avant mĂȘme qu'elle puisse dire un mot, Lilia posa dĂ©licatement ses lĂšvres sur son front. Un simple baiser, lĂ©ger, mais chargĂ© d'une Ă©motion inexplicable.
â Reste avec moi, chuchota Lilia contre sa peau. Laisse-moi te montrer Ă quel point tu es prĂ©cieuse.
Lilia se recula lĂ©gĂšrement, ses mains effleurant les Ă©paules de Reader, la laissant respirer, mais la connexion entre elles Ă©tait plus forte que jamais. Reader, les yeux fermĂ©s un instant, se laissa submerger par cette Ă©trange chaleur qui montait en elle. Elle n'avait jamais ressenti une telle proximitĂ©, une telle tendresse, mĂȘlĂ©e Ă une attirance indĂ©niable qui la perturbait.
Elle rougit légÚrement, mais ses lÚvres se pinçaient dans une expression incertaine, avant de s'ouvrir timidement.
â Je... je ne sais pas si je mĂ©rite tout ça, rĂ©pondit Reader, sa voix tremblante d'Ă©motions contradictoires. Mais je sais que... je me sens bien ici, avec toi.
Lilia sourit doucement, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus dans son regard, un éclat de compréhension et de désir silencieux qui passait entre elles. Le monde autour d'elles semblait s'effacer, et seule l'intensité de ce moment, suspendu entre leurs respirations, existait encore.
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La paresse est une valeur humaine qui est en train de disparaĂźtre. C'est fou ce qu'Ă notre Ă©poque les gens peuvent ĂȘtre actifs. Que quelques amis se rĂ©unissent le dimanche pour un bon dĂ©jeuner, Ă peine la derniĂšre bouche avalĂ©e, il se trouve toujours quelqu'un pour demander: "Alors, qu'est-ce qu'on fait?" Une espĂšce d'angoisse bouleverse ses traits, tant est grand son dĂ©sir de faire quelque chose. Et il insiste: "Qu'est-ce qu'on fait? - Mais rien!", ai-je toujours envie de rĂ©pondre. Pour l'amour de Dieu, ne faisons rien. Restons un bon aprĂšs-midi sans rien faire du tout. ĂĂ ne suffit donc pas d'ĂȘtre avec de bons amis, de jouer Ă sentir cet invisible courant qui, dans le silence, rĂšgle les cĆurs Ă la mĂȘme cadence, de regarder le jour dĂ©croĂźtre sur les toits, sur la riviĂšre, ou plus simplement sur le coin du trottoir?
J'exagÚre sans doute. C'est que j'aime tant la paresse, mais la vraie paresse, consciente, intégrale, que je voudrais bien lui trouver toutes les bonnes vertus. Bien sûr elle est comme toutes les bonnes choses, comme le vin, comme l'amour; il faut la pratiquer avec modération. Mais croyez-moi, la terre ne tournerait pas moins rond si ses habitants avaient le courage de se forcer chaque semaine à rester quelques heures bien tranquilles, sans occupation apparente, à guetter les signaux invisibles et puissants que vous adresse le monde vaste et généreux.
Jean Renoir
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