#conscience de sa valeur
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La réciprocité.
La réciprocité ce concept qui m'est si cher, qui m'a sauvé. Recevoir ce que l'on mérite... Ce n'est pas donner dans l'espoir de recevoir mais c'est avoir conscience de sa valeur et de ce que l'on mérite. C'est choisir des relations où l'on ne se contente pas de miettes d'amour... C'est être en osmose avec l'autre parce qu'on est sur la même vibration et qu'on reçoit autant d'amour qu'on en donne. C'est aussi avoir le recul d'analyser nos relations et de savoir dire stop quand en face on a pas de réciprocité. C'est fuir la médiocrité des relations à sens unique... C'est arrêter de se dévaloriser en se donnant sans recevoir de considération. C'est savoir mettre fin à des situations où l'on s'investit sans jamais que nos efforts soient vus. Je pense qu'on récolte ce que l'on sème et que si ce n'est pas le cas c'est soit qu'on sème (s'aime) mal soit qu'on sème au mauvais endroit. Je vous souhaite d'apprendre à semer aux bons endroits afin de récolter ce que vous méritez, et d'avoir la lucidité d'arrêter de semer quand vos efforts ne paient jamais. Quand on en prend conscience, et qu'on change ce qui peut l'être, alors apparaissent des fleurs d'amour et de bonheur sur notre chemin, c'est cela que je vous souhaite.
Cynthia Chevalier. Le chant de l'âme
#réciprocité#conscience de sa valeur#relations d'amour#osmose avec l'autre#même vibration#recul#médiocrité des relations#sans considération#mettre fin à des relations#apprendre à semer#apparition des fleurs
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Vous savez Aurora me fait penser à Armand lors des toutes premières saisons. Je veux dire son seul acte de gentillesse a été de de dissuader son père d'arrêter sa soeur. Mais mise à part ça, il était assez arrogant provoquant Tristepin (bien que la première fois c'est le rouquin qui l'avait provoqué mais Armand n'est pas innocent pour autant). Tout comme Aurora, Armand est resté dans son royaume et ça lui a pas permit d'évoluer et en soit c'était réaliste ! Ou bien le fait qu'il était trop sûr de lui avec son père concernant l'invasion de Nox, se faisant avoir en beauté ! Voir même quand il se moquait de Tristepin quand ce dernier avait prit conscience de son statut de dieu. Mais ce qui le différencie d'Aurora, c'est son père, il l'aimait tout autant qu'Amalia. Or même moi, je pouvais voir que même son père semblait aussi plus favoriser sa fille que lui. Ce qui expliquerait justement la relation compliqué entre les deux frangins et le fait qu'il voulait justement prouver sa valeur aux yeux de son paternel.
Ce n'est qu'une fois, qu'il est mort, qu'il a eu sa révélation, qu'il s'est rendu compte qu'il pouvait plus se mentir à lui même. Se montrant enfin honnête avec Amalia permettant enfin leur relation guérir petit à petit. Malheureusement, les bonnes choses durent jamais longtemps alors qu'Armand se sacrifie pour sauver son royaume le confiant à sa soeur. Montrant qu'à la toute fin, il avait confiance en elle pour gérer la suite ! D'ailleurs même sa mort debout contre le monstre des Nécromes. Ça m'a fait penser à la mort de Barbe Blanche dans One Piece qui était lui aussi resté debout !
D'une certaine manière, l'histoire se répète sauf que contrairement Armand, Aurora ne va pas évoluer positivement !
You know, Aurora reminds me of Armand in the very first seasons. I mean, his only act of kindness was to dissuade his father from arresting his sister, allowing her to go on an adventure. But apart from that, he was pretty arrogant, provoking Tristepin (although the first time it was the redhead who provoked him, but Armand is no innocent). Like Aurora, Armand stayed in his kingdom and that didn't allow him to evolve, which was realistic! Or the fact that he was too sure of himself with his father concerning the Nox invasion, and got screwed in the end! Or even when he mocked Tristepin when the latter became aware of his godlike status. But what set him apart from Aurora was his father, who he loved just as much as Amalia. But even I could see that her father seemed to favor his daughter more than him. This would explain the complicated relationship between the two siblings and the fact that he wanted to prove his worth to his father.
It was only when he died that he had his epiphany, that he realized he could no longer lie to himself. Being finally honest with Amalia allowed their relationship to heal little by little. Unfortunately, good things never last long, as Armand sacrifices himself to save his kingdom, entrusting it to his sister. Showing that, in the end, he trusted her to take care of the rest! Indeed, even his death standing up to the Necrome monster. It reminded me of the death of Whitebeard in One Piece, who also stayed on his feet!
In a way, history is repeating itself, except that unlike Armand, Aurora isn't going to evolve positively!
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À peine a-t-on célébré la figure héroïque d’un Badinter raidi, champion incontesté du progressisme, pourfendeur de la peine de mort au nom du vaste humanisme républicain, que l’on s’empresse d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Entre esprits éclairés, frangins militants, satrapes opportunistes, féministes auto-décrétées, le congrès réuni à Versailles a rapidement pris des airs de kermesse à l’instant des résultats de la consultation. Vu l’accélération des revers présidentiels depuis deux gros mois, rendre “immuable” le droit à avorter devenait une affaire urgente. Créer en permanence des faux problèmes et relayer des causes Potemkine est devenu l’occupation principale du staff des conseillers sensés éclairer les pas d’un petit président perdu dans ses nuages blancs et sa dévorante ambition européenne. Échec face aux agriculteurs – échec de communication, s’entend, car pour le reste, ils pourront toujours monter sur leurs tracteurs pour se pendre : rien n’a changé ni ne changera. Visiblement, les Français élevés en batterie et stockés hors sol, bourrés de boosters et d’anti-tout, semblent maintenant résolus à mâchouiller des haricots verts kenyans pour accompagner leur cochon hormonal guatémaltèque. Échec aussi à la réunion des boute-feus européistes où il fut question d’imaginer la possibilité de déployer dix-sept poilus du côté de Kramatorsk au nom de la défense de l’UE et de ses valeurs formidables. Vents et contre-vents s’ensuivirent afin de signifier au pyromane élyséen que cette déclaration était à tout le moins inopportune. Même en cas de canicule carbonée, l’hiver nucléaire n’est pas souhaité. Avec l’Otan et ses affidés comme amis, plus besoin d’avoir Vladimir comme ennemi.
L’urgence abortive s’explique mieux ainsi.
Le narratif peu inspiré des spin doctors de McKinsey a planté le décor : une droite ultra-réac comptant dans ses rangs des calotins acharnés, des phallocrates maladifs et des misogynes sadiques étant dès à présent aux portes d’un pouvoir trop bienveillant, il était absolument vital de mettre sous cloche un “droit” établi il y a cinquante ans pour faire cesser une autre boucherie, celle des “faiseuses d’anges” en l’espèce. Dès 1974, les préambules et autres prolégomènes de la loi appelaient à la prise de conscience des femmes et des hommes concernés, suggérant mille prudences autour d’un acte terrible autant qu’irréversible. Pour autant, l’histoire récente montre qu’il était déjà trop tard pour barrer la route au “jouissez sans entraves” des gorets de 1968 : au prétexte de libérer les femmes du fardeau de l’enfantement, on les assignait au rôle d’objets sexuels défécondables, conçus pour le seul plaisir de gauchistes pornocentrés et de bourgeois honteux. Belle avancée sur la voie de “l’émancipation”, lisait-on alors dans la presse progressiste. Cependant, comme ça enfantait toujours plus dans les chaumières, les canules se mirent à aspirer à un rythme soutenu les excès de plaisirs fugaces – c’est que la pilule n’était pas encore complètement entrée dans les mœurs, comprenez-vous. En outre, les capotes manquaient de romantisme, le coïtus interruptus ressemblait trop souvent à une loterie et la méthode Ogino n’intéressait que les paroissiens. Décennie après décennie, le nombre d’avortements n’allait que croître, malgré la contraception libre et quasi gratuite, le sida et les MST. La France, avec ses assoces frénétiquement pro-IVG, est devenue un phare dans le domaine. Toutes ces bonnes âmes sont parvenues à tourner un drame féminin en épopée féministe. Et pourtant. L’avortement, c’est d’abord un cœur humain qui cesse de battre. Au-delà des parfaites abruties qui se contre-foutent de la valeur d’une vie (mais adorent le bouddhisme qui est cool et hyper-respectueux), l’avortement c’est d’abord un échec, souvent un drame, toujours une défaite. C’est une borne sombre dressée sur le chemin de celle qui ne sera pas mère. Pour son compagnon, son jules ou son mari ça ne le sera pas moins, si tant est qu’il assume sa responsabilité et soit doué d’un minimum de conscience vitale. En France, la constitution autorise l’interruption de grossesse jusqu’à 14 semaines de gestation, ce qui veut dire que le foetus a déjà son visage, un cerveau et une moelle épinière fonctionnels. Cela, on ne va pas trop vous le dire et surtout on ne va pas vous le montrer, parce que l’on sait jusqu’à quel point les images de chiots dénutris sur Instagram vous émeuvent. Surtout, ne pas prendre conscience de la réalité des choses ni de l’existence des êtres. Votre sexualité, c’est votre liberté. Votre corps vous appartient. Jouissez sans entraves. Ni Dieu ni maître. Et d’ailleurs, comme vous le rappelait un bénévole du Planning Familial, on peut aussi bien assurer le renouvellement des générations avec Momo de Marrakech et Babacar de Dakar. C’est même souhaitable.
J.-M. M.
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"Pour la chevalerie, les bases de cette race sont un ensemble de normes spécifiques agissant comme autant de forces psychiques et psychologiques qui "obligent", créent une tension interne et donnent forme, parfois sur le plan somatique, a un type humain particulier, le chevalier, lequel, par leur activation au sein d'une "voie", cesse d'être un individu indifférencié pour devenir une personne différenciée par ses qualités, sa nature propre et une série d'attributs s’articulant en fonction de la nature de la "voie" et de ses choix personnels. Ces forces sont l'honneur, la fidélité – la fides - le courage, l’abnégation, l'amour du combat, valeurs relevant d'un ethos héroïco-viril païens, auxquelles l'Eglise ajouta la pitié, le désir de paix, l'amour du prochain, la protection d’autrui, la charité, etc., idées envers lesquelles le chevalier n'offrait bien souvent qu'une obéissance formelle. Joint à un mode de vie profane commun à tous les chevaliers, tout cela créa un "style" se caractérisant par des rapports clairs et ouverts d'homme à homme, l'affirmation d'une personnalité active allant jusqu'au sacrifice de ses intérêts et de sa vie de façon anonyme, le goût de la hiérarchisation et des rapports de commandement/obéissance, le tout s'organisant dans un ordre organique tissé de multiples liens réciproques s'articulant verticalement. Ces spécificités, admirablement mises en forme au Moyen Age, sont d’ailleurs celles de toute "société d’hommes" à quoi se résume, in fine, la chevalerie. Ce "style" généra divers comportements qui, par exemple, faisaient mettre en parallèle la claire conscience d'une nette supériorité sur les non-chevaliers envers lesquels les chevaliers admettaient avoir des droits et des devoirs, et un amour farouche pour la distance aristocratique, le rejet de toute familiarité, même envers les autres chevaliers pourtant perçus comme des égaux. Ce "style", maintenu par une tension psychique permanente, la peur de "mal faire", de faillir ou de déchoir – principes que l’on retrouve dans le Japon des samuraï -, implique un comportement psychologique bien particulier face aux aléas de la vie. Le plus caractéristique est celui représenté par cette alternance qui faisait passer le chevalier d'un enthousiasme total à un abattement complet. Cette attitude se vérifie surtout lors des combats : enthousiastes avant l'engagement, les menant à se ruer impétueusement et sans ordre sur l'ennemi, les chevaliers, s’ils perdent la bataille, tombent dans une complète désespérance pour laisser place, en peu de temps, à un nouvel enthousiasme, et ainsi de suite. Cette alternance agissait en fait comme une catharsis permettant d'épurer et d’équilibrer le psychisme de l'homme afin de lui permettre de suivre de manière cohérente la "voie" choisie."
Bernard Marillier, B.A.-BA Chevalerie, 1998.
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"Trait culturel spécifique d'un peuple, particulièrement chargé de valeur et toujours conservé par « sélection culturelle » en raison de sa constante adaptation, de son intemporalité, une tradition est également nécessaire à une communauté pour se définir et se donner une conscience historique."
Guillaume Faye, Pierre Freson et Robert Steuckers, Petit lexique du partisan européen (1985)
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Jacques Lacan a parlé. Pourquoi?
Pour le savoir, faut-il écouter ceux qui, depuis sa mort, parlent moins de lui que de leur propre position par rapport à lui? Ce n’est pas le bon moyen.
Ce qu’il faut, c’est rappeler qui il était. Il était un homme ; cet homme cherchait la vérité ; le chemin qu’il ouvrait pour la chercher était la parole.
L’HOMME
Les sciences de l’homme sont sans doute ainsi désignées parce qu’elles nous enrichissent d’un savoir sur diverses fonctions de l’homme ; ce faisant, elles nous permettent de masquer et d’oublier notre ignorance de l’homme lui-même, notre inattention au fait que chaque homme est un mystère. Un mystère qui reste insondable.
Jacques Lacan, c’est d’abord un homme, attentif à l’homme, à sa réalité toujours inaccessible, à son désir dont le caractère propre est de ne jamais pouvoir être satisfait.
Dans le monde intellectuel, il était classé tantôt comme psychanalyste, tantôt comme philosophe, voire comme poète, ou encore comme structuraliste, surréaliste, acteur… la liste pourrait s’allonger. Or il est avant tout un homme, dont il ne suffit pas de dire qu’il était humain.
Sa contribution à la psychanalyse, si importante qu’elle soit, ne permet pas de dire qui il était. Bien au contraire, c’est parce qu’il était cet homme unique, nommé Jacques Lacan, qu’il a pu mettre en valeur la découverte inaugurée par Freud : celle de l’inconscient. Mise en valeur telle que le monde des psychanalystes ne l’a pas accueillie sans émoi.
Mais qu’est-ce donc que l’inconscient? En entendant ce mot, chacun se soucie de le définir. Que révèle un tel souci? Il indique le plus souvent moins une recherche de la clarté, que la fuite d’un mystère qui inquiète et qui, cependant, caractérise la vie psychique dans sa réalité.
L’inconscient échappe à toute définition ; il désigne l’homme lui-même dans cette dimension de son mystère qui ne donne aucune prise à sa conscience.
Parler à l’homme de l’inconscient, c’est lui rappeler ce qu’il s’applique à oublier ; c’est le sauver de cet oubli que tout est organisé pour favoriser en cette fin du vingtième siècle. C’est lui rappeler en effet que son centre est ailleurs qu’en lui-même. C’est lui faire découvrir que le chemin à suivre n’est pas celui que Descartes a inauguré.
«Je pense, donc je suis.»
Cette déduction sur laquelle Descartes prend appui va-t-elle lui permettre de connaître ce «Je pense» qui pense ? Lacan réplique: «Je ne suis pas ce que je pense.» La vérité ainsi formulée jaillit de la découverte de l’inconscient, autrement dit de l’homme lui-même. La reconnaissance de l’inconscient permet à l’homme d’avoir accès à sa réalité; loin de s’enfermer dans les limites de sa vie consciente, il doit s’ouvrir à une relation qui le constitue, à une relation avec l’Autre.
Une telle relation suscite une recherche: la recherche de la vérité, de la vérité sur l’Autre et inséparablement, de la vérité sur l’homme, constitué par sa relation à l’Autre.
LA VERITÉ
Jacques Lacan: un homme; donc un chercheur de vérité.
La vérité. Ce que désigne ce mot fait peur. Chacun, comme Pilate, réagit en disant: «Qu’est-ce que la vérité ?» et s’en allant, sans attendre la réponse.
Lacan a découvert, grâce à Freud, le moyen d’entendre la réponse. «Freud, écrit-il, a su laisser, sous le nom d’inconscient, la vérité parler.»
Laisser parler la vérité. Voilà le moyen, le seul, de la connaître. Aucun savoir ne donne accès à cette connaissance. Écouter la vérité est l’unique nécessaire. Si la conscience peut entendre la vérité, elle s’y ferme souvent. L’inconscient est la voix de la vérité refoulée; plus précisément, il est la voie, c’est-à-dire le chemin par lequel elle passe, lorsque l’homme a refusé de l’entendre.
Ici prend place l’intervention du psychanalyste. Il se tait, mais il invite à parler, pour chercher à entendre la vérité qui va passer par des chemins inattendus, la vérité dont va peut-être accoucher l’homme qui parle, non sans douleur.
Ce que Lacan invite le psychanalyste à écouter, est-ce le malade? C’est bien plutôt la vérité que celui-ci a refoulée la vérité de son désir. C’est ce type d’écoute qui fonde sa méthode de psychanalyste.
Il s’agit d’écouter la vérité pour la dire. Mais Lacan sait «qu’il est impossible de dire toute la vérité c’est par cet impossible que la vérité tient au réel.»
Le réel est en effet inaccessible dans sa plénitude. Nous le réduisons à ce que nous en savons, mais nous pouvons nous ouvrir à la connaissance du réel et répondre ainsi au désir profond qui nous constitue. Mutiler ce désir nous rend malades, psychologiquement, ou spirituellement. La santé, comme la sainteté exige que nous cherchions la vérité, et, pour cela, que nous l’écoutions parler.
LA PAROLE
Nous pouvons répondre ici à notre question initiale, «Pourquoi Jacques Lacan parle-t-il?» Car il parle encore depuis sa mort.
On lui a reproché son style, et l’obscurité qui le caractérise. Il réplique: «il suffit de dix ans pour que ce que j’écris devienne clair pour tous.»
En effet chaque fois qu’un homme est porteur, non d’un savoir à communiquer, mais d’une parole invitant à chercher la vérité et, pour cela, à l’écouter, il se heurte à un refus qui se masque souvent derrière une accusation: «Ce qu’il dit est impossible à entendre.» (Évangile selon Saint-Jean 6,60)
Lacan n’a pas parlé pour autre chose que pour ouvrir la porte à la Parole qui vient d’ailleurs, qui est la Parole de l’Autre et dont l’inconscient atteste la présence; cette présence est réelle et elle est manifestée dans sa réalité par la peur qu’elle provoque, et le refus d’écouter qui est le fruit de cette peur.
À travers l’œuvre écrite de Lacan, que faut-il donc chercher? Un enseignement oral inachevé et figé? Nullement, Ce qu’il faut découvrir, c’est un homme en quête de vérité, vérité qui est le trésor évoqué dans la fable: il fallait creuser le champ pour y trouver un trésor caché. Le trésor appartient à ceux qui apprennent par expérience que ce trésor n’est rien qu’on puisse posséder.
Car le bonheur de l’homme, c’est de désirer s’ouvrir à la Parole de l’Autre. Ce désir est suscité par une présence sans laquelle l’homme n’est plus lui-même et grâce à laquelle jaillit de lui une parole qui rend témoignage à la vérité, une parole qui exprime son désir toujours nouveau de la source de sa vie d’homme.
La parole de Jacques Lacan inquiète les hommes qu’elle oblige à sortir de leur fausse paix, en posant la vraie question, la question que voici. Je n’ai pas à me demander en effet: «Que posséder ou que savoir pour devenir un homme?» La vraie question, c’est:
«Qui m’appelle à trouver dans sa recherche le sens de ma vie?»
(Sermon prononcé par Marc-François Lacan, moine bénédictin, à la mémoire de son frère, le 10 septembre 1981 en l’église Saint Pierre du Gros Caillou)
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« Il est difficile de trouver un exemple de ravage intérieur plus profond que celui de la conscience mélancolique pour laquelle le devoir devient un joug ; la volonté de pureté et d'accomplissement prend une forme impossible, sans rapport avec les forces et les conditions réelles. Elle voit la faute, où, pour tout autre, il n'y en a évidemment aucune, une responsabilité où font défaut toutes les conditions qui la déterminent. Elle applique des normes morales là où la nature est seule en jeu. Le danger qui peut naître des valeurs religieuses va peut-être plus loin encore. Le don de soi au sacré, le désir d'accueillir le divin dans sa propre vie, l'effort pour réaliser le Royaume de Dieu - rien que des tendances dont on pourrait pourtant croire qu'elles devraient uniquement libérer, dilater, élever - tout cela peut, chez le mélancolique, conduire à tous les modes d'angoisse et de désespoir, jusqu'aux formes ultimes du fanatisme ou de l'illusion que l'on est damné, ou de la révolte contre le sacré. »
Romano Guardini - De la mélancolie
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Le week end dernier a été compliqué pour nous deux. L'ambiance était froide, pesante et désagréable. Suite à quoi, en début de semaine, je lui avais écrit le fameux "il faut qu'on parle". J'y avais notamment abordé le thème de la communication. Notion sur laquelle j'ai du travail certes mais lui encore plus. Je lui disais que ce n'était plus possible qu'on vive des moments aussi pénibles uniquement parce qu'il ne voulait pas me dire ce qu'il se passait que je n'étais pas dans sa tête, que tout n'était pas flagrant, que des fois, je pouvais ne pas me rendre compte d'avoir mal agi ou été maladroite. J'avais pas fait du chantage affectif, j'avais seulement spécifié que moi ce n'était pas quelque chose qui me convenait et que ça me ferait partir à un moment donné si ça ne changeait pas, que j'en avais marre d'amorcer les discussions difficiles mais nécessaires, d'être rejetée par lui à chaque fois que j'essayais de savoir ce qu'il ressentait, et d'accepter ça globalement. On avait beaucoup parlé, il m'avait expliqué ce qui l'avait dérangé le week end dernier, ce qu'il avait ressenti, ce qu'il pensait de mon monologue, etc. Mais du coup, moi j'avais une appréhension pour ce week end là. Je me suis dit "je suis déjà assez chamboulée par les partiels, je veux pas risquer de l'être plus en le voyant, de me rajouter de l'angoisse". Il est quand même venu. Et j'ai senti que la conversation avait fait un bout de chemin dans sa tête. Il est parti tout à l'heure, milieu d'après midi, et avant de partir, il m'a dit "viens on se pose un peu, couche toi tranquillement et écoute moi, laisse moi parler jusqu'au bout et après tu me diras ce que tu as dans la tête". Je savais pas trop ce qu'il allait me dire. J'ai obéi du coup. Je l'ai laissé parler. Il m'a dit, dans les grandes lignes, qu'il était désolé pour le week end dernier et qu'il allait faire de réels efforts pour que notre couple pâtisse moins de ses traumas et surtout de son incapacité à parler dans les moments compliqués. Ensuite, il m'a dit qu'il n'était pas bête, qu'il voyait bien que sous mon calme plat, j'avais peur de rater, puis il m'a aussi dit qu'il avait conscience que cette année avait été dure pour moi. Surtout ce changement de vie, le cancer de ma mère, sa tromperie, et que c'était normal d'avoir eu du mal à m'y mettre. Et que même si je ratais, mes notes ne reflèteraient jamais qui je suis ni ma valeur. Il m'a dit aussi qu'il avait rarement croisé quelqu'un d'aussi intelligent que moi et d'aussi fort (mentalement) et qu'il admirait beaucoup ce côté là de ma personnalité. Puis il a rajouté qu'il croyait en moi, que j'étais capable et que son amour et celui de mes proches n'étaient pas conditionnés à ma réussite scolaire. Puis qu'il m'aimait aussi.
Et tout ça, j'ai beau le savoir, ça m'a fait tellement de bien qu'il le dise et qu'il me montre un côté plus émotionnel de lui. Finalement, ce week end m'a fait un bien fou. J'ai eu l'impression qu'on s'était retrouvés. Il montre tellement peu de lui des fois, qu'on a vite fait de le prendre pour un con mais là, il m'a prouvé le contraire sans même que j'ai à demander.
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"Ce n'est pas d'être heureux que je souhaite maintenant, mais seulement d'être conscient. On se croit retranché du monde, mais il suffit qu'un olivier se dresse dans la poussière dorée, il suffit de quelques plages éblouissantes sous le soleil du matin, pour qu'on sente en soi fondre cette résistance. Ainsi de moi. Je prends conscience des possibilités dont je suis responsable. Chaque minute de vie porte en elle sa valeur de miracle et son visage d'éternelle jeunesse".
- Albert Camus, Carnets I
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Ph. La bouquiniste
Une bible pour moi, toute annotée, emplie de drôlerie et d'impertinence, à une époque révolue ou la femme commençait à sortir tous les "dossiers"... Dans le même registre mais plus littéraire et perso je dirais, "Parole de femme" d'Annie Leclerc, un autre texte liturgique rendu à la femme et à l'homme de la femme par une femme...
FLORILÈGE:
"Pour comprendre Freud, chaussez des testicules en guise de lunettes", disait un surréaliste à André Breton. Tout le drame de la femme est là : Freud la regarde du haut de ses testicules, elle n'est pour lui qu'un homme castré et qui en a la douloureuse conscience.
*
Pour la médecine, c'est le professeur Charcot qui déclare en remettant son diplôme à Caroline Schultze : « Voilà donc les femmes médecins maintenant ! Ces prétentions sont exorbitantes car elles sont contraires à la nature même des choses, comme elles sont contraires à l'esthétique. »
N'est-il pas touchant de voir comme, de Freud à Charcot en passant par Coubertin, c'est toujours au nom de notre beauté qu'on nous ramène à la niche !
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Pour eux, la fente, c'est le Diable : velue sous la robe, elle est ouverte à l'ordure et charrie le sang menstruel qui est l'"horreur informe de la violence". Très vieux langage qu'un style parfois admirable ne suffit pas à justifier. Le désir se réduit au goût pour ce qui est sale, dégradant et destructeur, donc pour la mort. Nous progressons là en terrain connu et sous la houlette du "Divin Marquis", qui eut au moins le mérite de manifester ouvertement "le plus monstrueux mépris de la femme qui ait jamais fondé une philosophie".
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"L'homme tire sa dignité et sa sécurité de son emploi. La femme doit l'une et l'autre au mariage." Jean Foyer, ministre de la Justice, février 1973. C'est clair mon petit ? Que tu sois entrée première à Polytechnique, Anne-marie Chopinet, que tu sois sortie major de l'E.N.A., Françoise Chandernagor, que tu aies reçu la croix de guerre, Jeanne Mathez, que vous ayez gravi à votre tour un peu plus de 8 000 mètres, petites Japonaises du Manaslu, que vous ayez élevé seules vos enfants dans les difficultés matérielles et la désapprobation morale, vous autres les abandonnées ou les filles mères volontaires, que vous soyez mortes pour vos idées, Flora Tristan, Olympe de Gouges ou Rosa Luxembourg, que tu aies été une physicienne accomplie, Marie Curie, alors que tu n'avais pas le droit de vote, tout cela et bien d'autres actes héroïques ou obscurs ne vous vaudra ni dignité ni sécurité. C'est un ministre qui l'a dit. Non pas au Moyen-Age. Pas au XIXe non plus, vous n'y êtes pas. En 1973. Il s'adressait à vous et à moi pour nous redire après tant d'autres que tout valeur pour la femme ne peut procéder que de l'homme.
(Ceci vous parle? kamala par exemple qui vient de s'adjoindre un gros nounours masculin pour rassurer la populace effrayée par cette Gorgone...)
Etc, etc, etc, etc, etc......
Mes belles Dames, si vous avez des filles et des garçons en âge de se questionner sérieusement sur la condition qui a été faite aux femmes, c'est un beau présent que vous leur ferez que ce livre, ainsi qu'à l'humanité future. Plus rigolo et percutant, à mon goût que le deuxième sexe de tata Momone.
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Ce serait donc ça l’amour… Rencontrer une personne, apprendre à la connaître, rire, partager des moments complices, peut-être même des projets communs. Et puis après plus rien ? Ce serait donc ça l’amour... S’ouvrir, se défaire de ses peurs, faire entrer l’autre dans son univers, le laisser toucher votre cœur et votre corps. Et puis après plus rien ? Se recroqueviller, retourner à soi, se murer dans le silence, le renvoyer si loin qu’il ne peut plus vous atteindre… Ce serait donc ça l’amour… Offrir son temps, ses sourires, ses désirs, sa curiosité, ses élans, ses pensées intimes. Et puis après plus rien ? Faire comme si rien n’avait existé, comme si l’autre perdait tout intérêt et toute valeur. Ce serait donc ça l’amour… Une question de point de vue qui oscille entre l’attraction et la répulsion, entre un cœur qui y croit et une tête qui redoute, entre optimisme et pessimisme. Ce serait donc ça l’amour… Une période de lune de miel où l’on idéalise l’autre (merci la dopamine) à laquelle succède une prise de conscience d’une réalité très pragmatique et malheureusement systématique : l’autre n’est pas parfait. C’est le moment où l’on fait le choix d’accepter cette imperfection (en s’appuyant sur les qualités du partenaire) ou au contraire où l’on veut changer son partenaire, le/la modeler pour la faire coller à notre idéal. La dernière option consistant à partir pour rêver d’une perfection qui n’existe pas... Ce serait donc ça l’amour… Un interrupteur intérieur qui permet à l’affectif de se diffuser ou non, de grandir et se développer ou à l’inverse de se rétracter pour finalement disparaître. Un interrupteur qui allume ou éteint la relation en mode On/Off, Je veux / Je ne veux pas, C’est OK / Ce n’est pas OK. Un sentiment binaire où l’on reprend ses billes au moindre accroc, au moindre indice qui nous fait penser que le conte de fée n’en est pas un... Ce serait donc ça l’amour… Construire un lien grâce à nos différences. Le détruire par l’indifférence… L’amour est tel un organisme vivant. Il ne grandit et se développe que si on l’alimente en permanence. Si on ne l’arrose pas, il meurt. Si on communique pas, il pousse de travers et finit par mourir aussi. Si on le nourrit de nos peurs, ses fruits ne sont pas comestibles. Si on en prend soin, qu’on l’accompagne, qu’on le cajole, qu’on le rassure comme un enfant, alors il s’épanouit et prend de la vigueur. Il n’y a rien à attendre de l’amour si l’on n’est pas en mesure d’y investir de sa personne, de son temps et son énergie...
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Un de mes plus grands regrets : avoir cru que l’intellectualisation pouvait mener au bonheur, alors qu’elle n’était qu’une chimère de plus qui n’a fait que souiller tout ce que j’avais de plus spontané en moi. J’ai commencé à penser et à m’intéresser à la philosophie car je n’arrivais pas à jouir dans le monde. Ça a été le monde de la pensée comme ça aurait pu être celui de la drogue, ou tout autre chose. Mais l’effet qu’a eu cette quête spirituelle a été dévastateur sur de nombreux plans. J’ai perdu ma spontanéité, une certaine naïveté émotive, c’est-à-dire une certaine capacité à ressentir les émotions de façon totale, j’ai perdu la foi en l’avenir, mes rêves, mes illusions j’entends (et mon dieu il en faut pour supporter cette vie !) ; je suis devenu multiple car incertain, j’ai perdu une certaine unité de ma personnalité, une certaine simplicité. J’ai tout de même bien conscience que tous les mauvaises conséquences que l’intellectualisation a eu sur moi-même n’ont fait que révéler des prédispositions de mon caractère. Je repense à mon père et compare ma vie à la sienne. Il n’a jamais connu l’intellectualisation comme je l’ai connu, et il a gardé jusqu’à la fin de sa vie cette sorte de naïveté qui fait tout le charme d’une personne, dans le sens où il croyait véritablement à ce qu’il était. J’imagine qu’il y a sûrement des intellectuels qui ont gardé toute leur superbe, sûrement il doit y en avoir. Mais je juge néfaste la mise à distance des choses avec soi. Mon père me semblait véritablement connecté avec ce qu’il faisait. Il y croyait, il y projetait une valeur, une importance. J’ai complètement perdu cela ou presque. Et pourtant, je pense garder une certaine beauté, car la noblesse du cœur est une forteresse que la raison n’atteint pas, bien heureusement. Et cela fait mon charme, je le crois. Mais, je veux dire, que tout ce qu’il y a de beau en moi vient précisément de ce que j’étais naturellement avant toute intellectualisation. L’intellectualisation ne m’a absolument rien apporté, tout au plus une sagesse que j’aurais de toute façon probablement acquise par l’expérience de la vie. Non, vraiment, la philosophie ne m’a rien apporté. L’expérience de la vie, oui. Tout ce qu’il faut avoir, c’est l’intelligence, le bon sens, la sagesse ne doit se borner qu’à cela. Qu’aille au diable tout le reste.
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La pauvre Tatiana Ventôse est entrain de se prendre une douche par la gauche matrixée. On dirait limite qu'elle a conduit leurs parents à Auschwitz.
Je pense qu'ils font une réaction épidermique au faut que ses arguments se tiennent. On pourrait répliquer sur le terrain des idées mais ça demanderait du temps, de l'énergie, de la culture historique, philosophique et politique, et un sérieux examen de conscience. Or, la plupart des militants et sympathisants de gauche ces derniers temps sont des ressortissants de la gauche-caviar et ils fonctionnent à la croyance plus qu'à la pensée. Ils ont leur credo et ça leur suffit.
J'aime mieux la dernière vidéo de Tatiana, qui est plus élaborée, plus soutenue que la précédente, et donne meilleure matière à la critique — en ce sens qu'il va falloir charbonner pour la démonter intégralement. Ce qui me fascine sans doute le plus chez la rouquine du Nord, c'est cette manie qu'elle a de ressusciter la Gauche à l'ancienne, travailliste, patriote et populaire, et qui passe aussitôt aux yeux du gauchiste moyen (j'emprunte le terme à Lénine, ça date d'un siècle avant la dernière campagne vraiment socialiste de Mélenchon) pour un discours d'extrême-droite.
C'est rigolo, quand même. Les pillards font chaque nuit la démonstration de leur inféodation volontaire au capitalisme le plus décérébré ; ils vandalisent des équipements publics et des écoles ; ils appellent au meurtre des blancs, des juifs, des homosexuels, des policiers ; ils le font généralement au nom d'une religion qui cause des ravages dans la majeure partie du monde à l'heure actuelle ; et pourtant, curieusement, la Gauche presque tout entière prend leur défense, toute prête d'ailleurs à reprendre son discours de complaisance pour réclamer que le contribuable expie une faute originelle imaginaire en payant pour restaurer le mobilier dégradé, en professant sa compassion pour les racailles qui l'accablent...
Je suis en train de me disputer dans la section commentaires de mon dernier billet avec des gens certes charmants mais que j'estime redoutablement à côté de la plaque en termes d'analyse sociopolitique de la situation française, parce qu'ils croient notamment que les Français se seraient détournés de la Gauche véritable ; or, c'est une inversion des valeurs absolument tragique quand on considère le mode de vie des uns et des autres face aux discours gauchistes.
Je vais faire pire que donner raison à Tatiana Jarzabek, je vais donner raison à François Asselineau ! Lequel s'enquérait récemment de savoir pourquoi personne à l'Assemblée n'avait fait ne serait-ce qu'évoquer l'article 68 de notre Constitution prévoyant la destitution du Président de la République en cas de manquement à ses devoirs ? Certes, il y avait peu de chance que cela se fît mais les « Insoumis » ont déjà déposé suffisamment de motions de censure stériles pour craindre réellement l'échec législatif...
#tous les bons éléments du front de gauche ont été évincés et remplacés par des petits jeunes aux dents longues pétris de postmodernisme#tu m'étonnes que la gauche ne fasse plus recette#à la limite on en trouve encore assez de traces chez ruffin#mais ruffin président les gens savent fort bien qu'il se constituerait un gouvernement à gauche et l'on reviendrait à la case départ#de toute façon les gens sont épuisés et appauvris#ils n'ont pas envie de payer les pots cassés qui d'ailleurs sont cassés très littéralement là#et la gogôche ne fait qu'empiler les humiliations et les insultes#les gens veulent que la tragédie en cours cesse et ils n'écouteront qu'un discours ferme et sans concession pour les hooligans#tatiana ventôse#n'a pas un discours de droite mais un discours républicain#ce qui n'est pas synonyme de démocratique#mais nous ne sommes pas à un moment où il faudrait faire de grands discours misérabilistes sur les pauvres jeunes de banlieue#qui ne peuvent jamais dealer tranquilles et braquer des vieilles sans qu'un flic fasse du délit de faciès#nous nous sommes plus là#là nous récoltons les fruits de quarante années d'incurie des pouvoirs publics#donc la réponse appropriée n'est sans doute pas de rester les bras ballants#en pleurant sur le sort d'émeutiers qui risquent le profilage racial quand ils gueulent qu'il faut casser du “pd” au nom du coran
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oui arthur a un syndrome de l'imposteur au début de son règne mais c'est pas que puisque les dieux l'ont choisi il est forcément plus humble ou jsais pas quoi, c'est qu'il a conscience que ça n'a pas de sens qu'on lui ait dit d'abord que sa vie n'avait pas de valeur puis que sa vie était la seule qui ait une valeur avec zéro transition entre les deux... forcément qu'il se sent pas légitime vu qu'on lui a dit pendant toute son adolescence qu'il était pas légitime, c'est pas seulement une question morale c'est une question socio-économique lol
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"Trait culturel spécifique d'un peuple, particulièrement chargé de valeur et toujours conservé par “sélection culturelle” en raison de sa constante adaptation, de son intemporalité, une tradition est également nécessaire à une communauté pour se définir et se donner une conscience historique."
Guillaume Faye, Pierre Freson et Robert Steuckers, Petit lexique du partisan européen (1985)
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Tout ce qui semble rester de féminin aux féministes actuelles, c’est leur sexe.
Une femme n’est femme que par rapport à l’homme, l’affirmation du réel de la différence sexuelle constitue la possibilité humaine en tant que telle, l’écart entre femmes et hommes ne dépendant pas directement de la répartition des organes génitaux, mais du rapport du sujet au signifiant, cela a pour nom: sexuation, en psychanalyse il n’y a pas d’abord un sujet et ensuite "son" sexe, mais c’est la castration, autrement dit la césure, la découpe opérée dans le corps par le signifiant qui cause le sujet à proprement parler ... en le faisant causer.
Que la différence sexuelle soit réelle, cela signifie qu’elle est impossible, impossible à imaginer, impossible à dire, impossible à réduire à une pure séquence symbolique.
Essayons cependant de saisir comment peut se manifester la division sexuelle à partir de la formule lacanienne «le désir de l’homme est le désir de l’Autre»:
Du côté masculin, les choses sont plutôt simples, le plus souvent simplistes: «le désir c’est le désir de l’autre» signifie d’abord la compétition, l’envie, la concurrence: je veux ça parce que toi tu veux ça, tant que tu voudras ça, je le voudrai aussi, ce qui confère a priori sa "désirabilité" à un objet, c’est que quelqu’un d’autre le veuille ; l’objectif final est ici la négation de l’Autre (ce qui in fine ferait perdre toute valeur à l’objet, mais c’est précisément le paradoxe du désir envisagé du point de vue masculin...)
Du côté féminin, «le désir est le désir de l’Autre» s’entend plutôt: ce que je désire, je le désire à travers l’autre, à la fois dans le sens de: «laisser le soin à l’autre de le faire, posséder et jouir pour moi...» (mon mari, mon fils, mon amour, qui obtiennent satisfaction pour moi...) ; et aussi dans le sens de «mon désir est ce qu’il désire, la satisfaction de son désir comblera mon désir...», Antigone, par exemple, désire satisfaire au désir de l’Autre, en accomplissant le rituel funéraire pour son frère...
La thèse qui en découle: que l’homme tendrait à agir directement en assumant son acte, tandis qu’une femme préfère agir par procuration, laissant l’autre faire à sa place – ou plutôt manipulant l’autre pour qu’il fasse... – peut apparaître ici comme un cliché donnant corps à la fameuse image de la femme dissimulée derrière chaque homme qui agit...
Et si pourtant ce "cliché" était ce qui permet de comprendre la dimension purement féminine de la notion même de sujet? Et si le geste constitutif du sujet qui émerge de sa gangue subjective n’était pas cette forme masculine d’auto-affirmation par déni de l’altérité de l’Autre, mais bien plutôt la substitution féminine primordiale qui laisse l’Autre faire pour moi, à ma place?
Les femmes, bien plus que les hommes, n’ont-elles pas cette capacité de «jouir par procuration», éprouver une intense satisfaction dans la conscience aiguë que leur «bien-aimé» jouit ou réussit d’une manière ou d’une autre à atteindre ses buts?
En ce sens précis, la «ruse de la raison» hégélienne repose sur la nature constitutivement féminine de ce que Hegel a appelé «raison».
La raison qui se cache tout en se réalisant elle-même dans l’apparente confusion des motifs et des actes égoïstes apparaît donc comme une variante hegelienne de la célèbre formule : «Cherchez la femme!», nous permettant ainsi de restituer sa complexité originelle à l’opposition courante entre l’homme «actif» et la femme «passive» ; une femme peut bien continuer à paraître passive tout en étant réellement active à travers l’Autre, tandis que l’homme peut bien se persuader qu’il se montre actif pendant qu’en vérité, il ne fait que subir sa passivité, déniée, à travers l’Autre...
Rappelons à toutes fins utiles que la fin d’une analyse menée jusqu’à son terme logique aura permis au sujet d’assumer "la position féminine" pour les deux sexes, ce que Lacan traduira par: accepter de se faire la dupe du Discours Analytique…
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