#reine jeanne
Explore tagged Tumblr posts
Text
The last kings and queens of the Capetian dynasty.
#royaume de france#capétiens#vive le roi#vive la reine#Philippe IV le Bel#Jeanne Ire#reine de navarre#louis x#comte de champagne#Clémence de Hongrie#Philippe V le Long#Jeanne II de Bourgogne#charles iv le bel#Jeanne d'Évreux#engravings#royalty#les rois maudits#maurice druon#champagne#roi de navarre
12 notes
·
View notes
Text
do you think when mitsuki wanted to quit being the al jeanne, neji got flashbacks to the times when his scripts made: 1) amber's first year al jeanne quit; 2) a loooot of univeil students quit (okay, to be fair, half of the issue was chui and not just neji. but still)
mitsuki: I don't want to do this anymore. get fumi to be the al jeanne instead. I quit!!
neji: (amber days flashing before his eyes) oh shit. I fucked up really badly this time huh
I mean, for sure neji has grown since then, especially in how he perceives himself. he can't articulate it in person but he can write about it. the revenge-seeking "princess who possesses the heart of a monster" (takihime) has turned into a whimsical dollmaker who finds friendship in ghosts that love life (mary) (they're both neji; mary jane is I Am Death revisited). neji still likens himself as a "villain" quartz must overcome at times, but like. he's better now!! he apologizes and makes people enjoy the acting experience now!! he's making an effort to be a good senpai!!
alas,
#mine musings#liveblogging jj#jack jeanne#i need to know that off-screen conversation they had if kisa didn't go after mitsuki after the argument#neji how the hell do you think you'll talk to someone who will run away the second they see your shadow approaching#especially after telling them “why didn't you come here alone? you'd get it if you thought about it some more. this isn't like you :/”#the way fumi's been trying to rein in neji all year only to see this happen. he's like. sigh. kuro please...........
5 notes
·
View notes
Text
#kama#artoria pendragon#merlin#scathach skadi#reines el melloi archisorte#tamamo no mae#waver velvet#space ishtar#ashiya douman#grigori rasputin#kotomine kirei#koyanskaya#oberon#morgan le fay#caren hortensia#leonardo da vinci#senji muramasa#sessyoin kiara#okita souji#jeanne d'arc#ibuki douji#super orion#arjuna alter#himiko#fate grand order#fgo#fate series#heavy rain#heavy rain spoilers#my edit
41 notes
·
View notes
Photo
Jeanne I of Navarre (1273-1305).
Princess of the House of Champagne, she was Queen of Navarre and Countess of Champagne from 1274 to 1305, and Queen of France from 1285 to 1305.
#royaume de france#jeanne de navarre#jeanne de champagne#reine de france#vive la reine#Jeanne Ire de Navarre#reine de navarre#royaume de navarre#comté de champagne#champagne#maison de champagne#maison de blois champagne#maison de blois#comtes de champagne#capétiens#dynastie capétienne
4 notes
·
View notes
Text
madame legros, michael kehlmann 1968
#madame legros#michael kehlmann#1968#l’ami de mon amie#johanna aus lothringen#la passion de jeanne d'arc#manon lescaut#la reine margot#rosa luxemburg#the cell#sunset#sabrina passes by with some sandwiches for the guests#die laurents#gycklarnas afton#die kleine stadt#moonfall#about photography
1 note
·
View note
Text
//no fgo mood quite like worrying abt a half-proper backend for your party in a CQ....... and just rolling right through it w.o losing a single servant dhdhdhsghdsgh
(or: noris gacha boxes are busted as ever but fgos is the og + most busted of all)
#mun babbles //#tbd //#castoria + merlin + double prisma shell is very comfy 90+% of the time in cqs lmfao#(this time ft ozy bc ssr st rider)#'nori how busted Are your boxes.' 49 ssrs all 10x3. w ALL my servants max level + (as of ~now) max foud#w the only StapleTM support im missing atm being. reines. lmfao.#w assorted misc ones like jeanne osakabe nightingale and himiko#eventually id like to 10x3 all my srs too buuuuuuuuut even w the exponential increase in how many lores we get. itll take at least a year t#get that far sdhhdshgs since ive got sm in the backlog On Top of new ssrs thatll come around yk
0 notes
Text
La Question
C’était une de ces longues soirées d’été entre deux villages, avec un soleil écroulé dont le doré lambinait encore sur les bords du ciel. Les arbres penchaient toute leur fraîcheur sur les deux voyageuses. Le Passage et Bourrique, allongés l’un contre l’autre, tendaient paresseusement les dents pour arracher de grandes bouchées d’herbe sans peiner.
Leurs deux maîtresses, à proximité, installaient le camp. Dans le lit du ruisseau qui chuintait, toujours frais d’ailleurs malgré la belle journée, la main brune de Charité cherchait quelques pierres rondes pour recharger sa fronde. Jeann, pensive, défaisait les sacs sans se presser. L’apprentie se tourna vers la barde, une poignée de galets dégoulinants en main, et dit :
« Ben faut surtout pas vous grouiller, patronne. Vous allez vous fouler le poignet, pis y’a un risque que la tente finisse par être montée avant minuit…
-La tente sera montée, ma chère forte tête, avant ton retour. Si d’aventures, quelques fagots venaient à opportunément sauter dans tes bras ouverts…
-Sûr, cheffe, je vais chasser, ramasser le bois, tirer l’eau et puis quand je reviens, faudra encore monter le camp et faire le feu et la popote, c’est ça ?
-Onze ! Fille de peu de foi. Va donc nous chercher à manger. »
Jeann leva une main gantée de rouge, gracieuse mais autoritaire, coupant court aux protestations de son apprentie. Charité siffla entre ses dents et fourra les pierres dans la poche de son tablier. Jeann lui souriait toujours avec le même air égal et désarmant, qui lui donnait, dix fois par jour, envie de jeter quelque chose à la figure. Elle ne l’avait jamais fait. C’était insupportable. Jeann souriait et elle voulait la jeter à bas du Passage, mais Jeann levait la main et le cœur de Charité se défaisait.
Elle devait bien aussi le savoir, foutue barde. Charité n’avait jamais eu beaucoup d’occasions, au village, de se questionner sur les bardes. Ils étaient toujours passés et repartis avec leur magie – celle des histoires – étranges et solitaires, comme cela était la chose avec tous les représentants du Onzième Dieu. Même un prêtre brun pouvait se montrer étrange. Et quand Jeann avait recruté Charité, ce n’était pas comme si la situation lui avait donné l’occasion de beaucoup réfléchir – elle était poursuivie et haïe. De même, les premières semaines de voyage auprès de sa nouvelle maîtresse s’étaient montrées trop agitées de peur d’être poursuivie et de découverte du monde pour que la jeune femme ne puisse trouver l’occasion de s’asseoir avec ses questions.
Elles venaient à présent.
Qui était Jeann, réellement ? Qui étaient les bardes, ces sept fous uniques, ces sept ordres à eux seuls ?
Pourquoi était-elle apprentie, et que devenir à présent ?
Les sabots de Charité firent craquer une brindille qui la tira de sa rêverie, à temps pour voir fuir un couple de perdrix. Elle fit tournoyer sa fronde un peu tard et le tir manqua de plus de deux mètres. Charité pesta à voix basse.
Le visage de Jeann envahissait ses pensées et les mots de Jeann envahissaient ses oreilles. Non, ce soir, au camp, elle prendrait sa nouvelle maîtresse entre quatre yeux et lui demanderait.
Le sous-bois s’assombrissait doucement et Charité retint sa respiration. Elle était usée du pas bringuebalant de Bourrique et la chasse requérait toute son attention. Avec exaspération, elle souffla de ses pensées l’image des mèches de cheveux et les dents blanches de Jeann.
La forêt bruissait de partout, les feuilles frémissaient – mais dans les buissons, cela frémissait plus fort. La fronde coupa l’air trois fois et le cuir claqua lorsqu’elle relâcha la pierre. Il y eu un bruit mat, suivi des caquètements de terreur de la perdrix mâle, et la volée de plumes qu’elle laissa en fuyant plus loin. L’oiselle, elle, n’émettait déjà plus qu’un gargouillis terrifié quand Charité écarta le buisson de sa main. Elle tira son petit canif d’os de son tablier et saisit l’oiseau de l’autre main.
Au retour de Charité, le vent tiède de la nuit charriait des notes de lyre. La tente était montée de travers et le feu n’était qu’une suggestion, un tas de fagots trop épais pour démarrer d’où émanait un panache de fumée ridicule. Assise sur une bûche, une Jeann aux yeux fermés caressait son instrument avec une tendresse qui faisait de nouveau rugir des choses en Charité. Heureusement, dans le fond, que la barde fût aussi exaspérante.
« Perdrix, m’dame la barde. Comment vous avez fait pour survivre toutes ces années à vivre sur la ROUTE sans jamais apprendre à monter un feu ?
-Je suis poète, Charité. Quand aucun feu ne m’accueille, je me nourris de coquelicots et je bois la rosée.
-Je sais vraiment pas comment vous survivez. Plumez la perdrix au moins alors. Je vais m’occuper du feu… » fit-elle avec un grand soupir. Jeann décroisa les jambes et sauta de sa bûche.
« Assurément, si tu me montres.
-… y’a des plumes. Tirez dessus jusqu’à ce qu’il y en ait plus. Sauf si vous voulez du rôti au duvet.
-Je n’ai découvert qu’à l’instant que faire un feu n’est pas aussi simple qu’il y semble. Tes sagesses m’ont toujours manqué, ma chère Charité.
-Oui ben là c’est simple. Attrapez. »
Passablement agacée, la jeune femme ne manqua pas l’occasion de ENFIN pouvoir jeter quelque chose sur la barde. Quelque peu à sa déception, Jeann réceptionna parfaitement l’oiseau, d’un mouvement languide mais précis. Puis elle lui sourit et leva la main en geste d’apaisement. Charité souffla.
« J’ai trouvé de la sauge et de l’ail des ours, ça ira bien avec. Pis il me reste du laurier.
-Que ferais-je sans toi, qui vins à ma rencontre ?
-… bah visiblement vous mangeriez des fleurs. »
Jeann eut un sourire indéchiffrable, un de ceux qui énervaient tant Charité, qui étaient des rires discrets. Ce qui l’énervait, c’était autant leur discrétion que la difficulté à comprendre ce qui pouvait bien les provoquer.
« J’ai dit quelque chose ? Onze ! Vous arrêtez jamais de sourire, vous…
-Tu n’aimes pas les fleurs, Charité ?
-Quand j’en trouve, la bourrache par exemple… mais ça nourrit pas sa femme… puis vous ! Pas capable de faire un feu, comme une citadine, seriez bien capable de bouffer des digitales.
-Ne t’inquiète pas, doucette, j’ai des goûts TRES sélectifs. En manière de fleurs, je veux dire. Oh, crois-le, si cela t’amuse, je suis très bonne mang-
-… arrêtez-vous. Arrête. »
Fit Charité en pivoine. Elle venait de comprendre. La pyramide de brindilles qu’elle venait de monter s’écroula entre ses mains.
Jeann sourit de nouveau en montrant un croissant de dents blanches et souffla sur sa main pour en débarrasser le duvet – et envoyer un baiser à Charité.
« Je veux pas savoir c’que vous faites de vos… trucs… je sais pas ce que vous faites aux gens, mais le faites pas sur moi, ça commence à me… je suis pas obligée de vous suivre, vous savez… voilà, cague.
-Je suis désolée, Charité. Sincèrement. Je pensais que vous appréciiez que je flirte avec vous. »
La voix de Jeann était devenue basse et grave, bien loin des accents aigus avec lesquels elle plaisantait. Derrière ses paupières peintes de rouge, ses yeux ne cillaient pas, quoique ses paupières demeurassent à demi, humblement (mais peut-être faussement), baissées.
« Je n’use point sur vous d’autre charme que ce dont ma nature m’a fait don, je le crains…
-La nature, pfah ! Elle a bon dos, la nature ! Vous êtes une gonzesse, c’est pas-…
-Seulement parce que vous le voulez, Charité. C’est vous qui me voyez ainsi, et je n’ai nul souvenir de m’être introduite, ou introduit, sous ce jour spécifique. »
La nuit était tombée d’un coup, et les brindilles s’embrasèrent entre les mains de la jeune femme, comme pour ponctuer la voix de Jeann. Les plumes envolées crépitèrent au dessus du feu en se consumant. La flamme qui s’éleva dessina le visage de la barde rouge – en contours tout aussi rouges. Mais ses yeux demeuraient sans éclat.
« Je n’ai nul souhait de vous faire de mal, ma jeune apprentie… je pensais que nous dansions cette danse à deux. Fort bien ! J’arrêterai, vous n’avez qu’un mot à dire.
-Vous… ça me perturbe que vous me… vouvoyiez comme ça, madame. Vous êtes pas obligée.
-Je préfères moi aussi te tutoyer. Comme tu pourrais le faire de moi, Charité.
-Vous savez que j’peux pas. Vous êtes une barde.
-Et tu es mon apprentie. Bientôt tu seras à ma position, ne l’oublie pas. Tu portes déjà plusieurs de mes histoires. Au prochain village, je te laisserai les conter. Ne me vois pas en monstre ou en maître, Charité, car je ne suis que ce que tu es.
-C’est pas vrai, ça. Je sais pas qui vous êtes. Du tout. Pourquoi… déjà poussez-vous, je vais démonter la perdrix… ! C’est qu’on en perd du temps avec vos… fleurs ! Et puis… merde, on a pas du pain à faire tremper aussi ? Aussi allez relever la tente, sauf vot’ respect, ça va nous tomber sur la tête cette cague là.
-Charité, ta question.
-Uh ?
-Pourquoi. Tu as dit « pourquoi », tu voulais me demander quelque chose. Poursuis ta pensée, car je n’aime pas savoir que tu crains de me parler. »
Charité déglutit, et arracha violemment la cuisse de la perdrix, qui résistait à son canif. Elle s’en voulut pour le filet de voix qui suivit. Pourquoi Jeann… Jeanne ? Jean ? L’effrayait tant ?
« Pourquoi vous êtes différente. La nuit.
-Ce n’est que l’obscurité et le feu. Je suis la même personne.
-Non, la nuit, votre voix est… et puis votre visage est plus, sérieux. De jour, vous passez votre temps à raconter des conneries et à me traiter comme si j’étais un gonze, un puceau en plus…
-Mh-hm…
-Mais la nuit, quand vous raconter, et là, même là, vous êtes…
-Je ne puis le voir. Je suis désolé, je ne puis pas l’expliquer non plus, ni même le percevoir. Je suis la barde rouge. Je ne sais pas exactement – moi-même ce que c’est. Je t’ai dit, Charité, que je n’usais pas de charmes magiques sur toi. La vérité c’est que je ne sais pas vraiment. »
La voix de Jeann était devenue un souffle rauque. Le feu craqua en points de suspension. Un alyte entama, au loin, sa chanson solitaire et Charité songea tristement au pauvre niais qu’elle avait abandonné au village. Elle espéra qu’il allait bien, où qu’il fut à présent. Mais à regarder Jeann, elle ne comprenait pas. Elle était perdue, et triste d’être perdue, et enragée d’être triste. Le visage devant elle, le contour rouge au travers des flammes, était triste aussi.
« Madame Jeann… z’êtes une barde. Z’êtes censée tout savoir.
-Oui, je suis vraiment désolé de ne rien avoir à t’offrir. C’est peut-être la malédiction que je partage avec mes frères. Nous portons trop de ce l’Humanité nécessite. Toutes ces histoires laissent peu de place pour qui nous sommes.
-… et vous voulez que je fasse pareil… z’êtes sérieuse… »
Jeann s’était allongée contre la bûche et passait lentement sa main gantée de rouge contre son visage. Elle semblait, à Charité, la victime d’une migraine, et tout sourire avait quitté ses lèvres.
« Oui, je veux savoir que tout cela n’est pas vain. La lignée des bardes rouges ne peut pas s’arrêter et je dois préparer la suite. C’est sur toi que c’est tombé, j’en ai peur.
-Vous avez quoi. Trente ans ?
-Quelque chose comme ça.
-Z’êtes à peine de l’âge de mon aîné. Z’allez pas mourir tout de suite. Et moi… j’ai dit que j’apprendrai votre musique et vos histoires. Croyez-le ou pas, ça m’intéresse vraiment, j’ai pas toutes vos manières de la ville, là… mais j’pense que c’est bien… d’avoir des bardes qui viennent du peuple, si c’est pour nous apprendre à nous… et d’avoir des femmes. Je pensais que tous les bardes étaient des hommes. Sauf… vous, peut-être, je comprends toujours pas. Mais bref. Mais… ça, le reste, ça m’fait peur.
-Comme il se doit. Le conte est une arme puissante et la charge donnée au barde rouge, en particulier, est bien lourde. Ah, je ne me peine pas ! »
Jeann se redressa, avec le sourire. « C’est une lourde charge, ne mentons point, mais elle est belle aussi. Et excitante.
-Justement… Jeanne. C’est quoi la différence entre vous tous ? Entre vous sept ? Pourquoi sept bardes et sept couleurs et pas juste heu… l’ordre des bardes khakis, quoi, comme pour les prêtres bruns ou les chevaliers argentés ou les autres. Ça fait vraiment… comme si les Noirs avaient pas d’idées pour faire onze ordres en tout, v’savez ?
-Nos histoires ne sont pas les mêmes. Que conte le barde rouge ?
-Uh… la Féérie. Les histoires de l’aut’ côté du fleuve.
-Cela même. Mes collègues – nos collègues – ont chacun leur zone d’expertise. Nous les croiserons peut-être un jour, et tu verras… ah, as-tu… as-tu besoin d’aide pour la cuisine, Charité ?
-Non, ça va. Reposez-vous. »
La mécanique de la cuisine était bien rôdée en Charité. Les morceaux de perdrix, bien dépiautés et aplatis, commençaient à griller sur une pierre plate, et elle hachait distraitement les herbes pour la sauce avant les les lâcher par poignées dans le fond d’eau qui frémissait dans un bol de terre cuite. Son regard, cependant, demeurait au-delà des flammes, vers sa maîtresse alanguie. Jeann défit le col absurdement élaboré de son pourpoint, détachant avec soin son jabot avant de le plier et l’aplatir soigneusement sur une pierre proche. Puis elle glissa doigt par doigt, avec l’indolence qui caractérisait toujours ses gestes, dans ses nombreuses boutonnières, en les défaisant comme si c’était le geste le plus pénible du monde. Charité eut en tête la pénible extraction d’un insecte en mue, quittant sa carapace pour une forme molle et fragile. Elle semblait – oui ! – réellement usée, et sa voix basse aurait presque pu passer pour enrouée, n’eut-elle été aussi mélodieuse.
« Jeanne. Vous êtes vraiment une femme, ou un homme ? »
Le barde pencha un sourire dans la direction de Charité. Ses cheveux blonds, presque blancs, s’effondraient en cascade sur la buche qui lui servait d’appui et en travers de son visage, au milieu duquel les yeux brillaient comme des pépites d’argent.
« Et tu me poses la question quand je me déshabille, par hasard, comme ça ?
-Ah…
-Ah, navrée. J’avais dit, n’est-ce pas ? Plus de flirt.
-… un peu de flirt… ça va…
-Qu’avez-vous dit ?
-Je… vous savez ce que j’ai gngngnh ! Ahh mais vous me faites cramer ma sauce ! »
Jeann se redressa au milieu des soieries défaites, cherchant de la main l’appui incertain du sol. Le barde laissa derrière son pourpoint jaune brillant avec ses beaux crevés de velours rouge et son jabot plié. Ses bottes, parties les premières, étaient jetées en vrac sur une couverture à demi-déroulée, avec ses gants. Ses chausses détachées plissaient mollement sous ses genoux nus. Il demeurait la chemise, blanche et lâche, assez longue pour cacher ce qui devait l’être, et dont les fronces faisaient des vagues douces au rythme du vent et du feu. Jeann l’observait entre ses mèches, aussi grave qu’à l’instant de ses excuses.
Charité inspira et écarta le bol de sauce du feu.
« Que voulez-vous que je sois, Charité ?
-C’est pas à moi de décider ce que vous avez sous la chemise… bordel.
-Ce que j’ai est sans objet. Je suis un conte. Je suis une histoire. Je n’existe pas sans public. Soupirez et je disparais. Mais je suis encore là. Que voulez-vous de moi, Charité ? Que voulez-vous réellement ?
-Je sais pas. J’ai voulu fuir ce foutu tueur, découvrir des trucs. Maintenant. Je sais pas. Pourquoi t’as toujours été une femme pour moi. C’est pas ce que tu es ?
-Oui.
-… oui c’est ce que tu es… ou oui c’est pas… ?
-Oui. S’il vous plaît, Charité, dites-moi ce que vous voulez. Je ne suis qu’une conteuse, je… je n’arrive plus à comprendre les humains aussi bien que je le voudrais. Ma tête est trop pleine d’histoires d’ailleurs.
-Je… préfère que tu sois une femme. T’es pas vraiment ça hein ?
-Je suis ça et je ne suis pas ça. Je peux être une femme pour vous, Charité, j’aimerais l’être si vous le voulez.
-J’ai envie de… j’ai vraiment envie d’apprendre ce que vous savez. Mais ça me fout les jetons. Comment vous causez. Tout ce que vous savez. TU me fais flipper. Je me fais courir après par les tueurs parce que j’ai sauvé un monstre, mais toi, t’es quoi ?
-Je suis le barde rouge. Le reste, je ne sais plus. Dis-moi ce que tu veux, Charité.
-Je veux. Ah ? … t’embrasser ?
-Je t’en prie. »
A la fin des mots, Charité sauta au dessus des flammes qui s’étaient élevées, et les bras de sa compagne l’accueillirent. En la saisissant, elle réalisa que malgré le feu, la peau de Jeann était froide et frissonnante – fraîche comme le ruisseau d’où elle avait tiré les pierres. Et que deux tracés de larmes sans sanglots avaient coulé de ces yeux si brillants. Et elle comprit que Jeann ne s’était pas dénudée pour la séduire, mais pour se désarmer. Elle n’était plus sa patronne ; elle était plus petite qu’elle, perdue et mince, et Charité la serra dans ses grands bras tièdes.
Leurs souffles se mêlèrent, plus vifs un bref instant, puis s’éteignirent mutuellement. Elle l’embrassa d’un long baiser mouvementé et un peu salé, sa maîtresse étrange et désarmée, si bel et si incompréhensible, son compagnon de voyage si absurde et lointain, si proche sous ses doigts pourtant.
Derrière ses yeux fermés, dans la bouche de Jeann, Charité s’abîma et le monde se défit soudainement. Le feu cessa de brûler et le vent cessa de froidir et Charité cessa d’être Charité, la fille du village, et se réalisa brutalement en question, en question si vaste ! En question si vaste qu’elle n’avait jamais été posée, plus vaste que l’océan, trop vaste pour être vue. Si profonde, et si noire. C’était une question qui briserait tout en elle, Charité réalisa, une question qui en amenait mille autres auxquelles elle se confondait, une question sans horizon ni retour. Oh, une question ! Charité n’était plus qu’une question ! D’ailleurs qui était Charité ? Ce nom ne voulait plus rien dire ! Question ! Question ! Profonde et douce Question, si profonde, si obscure, si terrible et si belle !
Si longue fut la question que Jeann finit par l’écarter avec un chuintement plaintif et ravi.
« J’ai… aussi besoin de respirer, Charité. »
Charité rouvrit les yeux comme au sursaut d’un réveil. La question s’évanouit de ses paupières et de sa bouche. Reste ? Reste ! Supplia-t-elle, mais la vaste question était déjà partie. Il n’en demeurait que des bribes et l’impression d’un rêve oublié. Et le goût de la bouche de Jeann dans la sienne.
« Tu n’embrasses pas très bien, petite barde. Mais il y a le temps d’apprendre pour tout. »
Fit Jeann, le doux sourire moqueur de retour, en rajustant l’épaule de sa chemise. Charité recula d’un pas ivre et glapit lorsque les flammes léchèrent l’ourlet de sa jupe. Jeann l’écarta gentiment sur le côté.
« J’ai vu… non j’ai senti… c’était comme un grand puits sans fond avec… pas de l’eau ni des trucs juste… même pas des mots je…
-La Question ? Tu as senti la Question ?
-Oui, ça avait la forme d’une… question… je crois. Mais c’était pas un mot. Plus comme… quand on est au bord d’une falaise ou…
-Oui. Je vois très bien. » Le vent avait tourné et les cheveux de Jeann battaient désormais le visage de son interlocutrice. « Malheureusement, comme tu l’as dit, la question n’est point faite de mots. Chaque barde l’a un jour ressentie, et, je pense, chacun de nos confrères des ordres – du moins, au moins, les prêtres.
-Est-ce que c’est… Dieu ? »
Jeann lissa ses cheveux, en réflexion un court instant.
« Oui, je pense qu’on pourrait dire les choses comme ça. Pour moi, la Question est, comme le Onzième Dieu, ineffable et intraduisible. Je ne pense pas qu’elle ne soit QUE Dieu, cependant. Tu la ressentiras de nouveau, Charité, car c’est notre voie. Tu verras que plus l’on sait, moins l’on sait. Plus l’on se perd à la Question.
-C’est pour ça que tu es… comme ça ? A pas savoir qui tu es ?
-Non, j’ai toujours été ainsi. Et j’ajouterais : je sais parfaitement qui je suis, Charité. Ce sont les autres qui l’ignorent et me cherchent. »
Jeann leva une main à la fois délicate et impérieuse.
« Barde rouge, je demeure, ni plus ni moins. Je n’ai pas vocation à m’engager dans le reste de vos jeux. »
Charité, pour la première fois, s’enhardit de la main dressée et la saisit doucement au poignet pour en embrasser les empreintes.
« J’pense que j’comprends mieux, maintenant. Mangeons. »
(La tente mal installée leur tomba dessus durant la nuit.)
1 note
·
View note
Text
♰ ꓹ old french names. ── ── fem , masc.
feminine.
marie ꓹ jeanne ꓹ marguerite ꓹ yvonne ꓹ madeleine ꓹ marcelle ꓹ marth ꓹ lucienne ꓹ renee ꓹ helene ꓹ josephine ꓹ lucie ꓹ fernande ꓹ gabrielle ꓹ angele ꓹ odette ꓹ therese ꓹ augustine ꓹ elise ꓹ blanche ꓹ francoise ꓹ cecile ꓹ genevieve ꓹ emilianne ꓹ mathilde ꓹ leontine ꓹ claire ꓹ julienne ꓹ irene ꓹ amelia ꓹ amelie ꓹ aline ꓹ camille ꓹ aimee ꓹ victorine ꓹ reine ꓹ rosalie ꓹ francene ꓹ clemence ꓹ solange ꓹ valentine ꓹ augusta ꓹ alphonsine ꓹ celine ꓹ clementine ꓹ clotilde ꓹ philomene ꓹ celestine ꓹ felicie ꓹ irma ꓹ rosa ꓹ caroline ꓹ elisa ꓹ alexandrine ꓹ ida ꓹ therese ꓹ simone
masculine.
fabien ꓹ germaine ꓹ gautier ꓹ valeray ꓹ antoine ꓹ andre ꓹ edouard ꓹ roch ꓹ amoux ꓹ lothaire ꓹ thiery ꓹ clement ꓹ armand ꓹ cyril ꓹ didier ꓹ florent ꓹ gilles ꓹ gustave ꓹ matthieu ꓹ valentin ꓹ yanis ꓹ luc ꓹ loris ꓹ rene ꓹ regis ꓹ emeric ꓹ marcel ꓹ laurent ꓹ ambroise ꓹ sacha ꓹ nael ꓹ basile ꓹ amir ꓹ albin ꓹ gauthier ꓹ verdell ꓹ arsene ꓹ sylvain ꓹ aymer ꓹ olivier ꓹ jehan ꓹ sanson ꓹ perceval ꓹ rolant ꓹ guillame ノ guillalme ꓹ estiene ꓹ charlon ꓹ franceis ꓹ jasque ꓹ peire ꓹ loeis ꓹ lohier ꓹ yvain
#* hemlocke.#name help#name list#name ideas#name suggestions#names#old french#french#masculine#feminine#mogai blog#pro mogai#actually mogai#mogai positivity#mogai#rph resources#rph#rpc resources#rpc#rp#rp resources#resources
2K notes
·
View notes
Text
"[Isabeau of Bavaria] must have adored animals, for she owned a veritable menagerie, many of whom seem to have travelled with her. In May 1416, she paid sixpence to two men who carried her oiselets (baby birds) from Paris to her house in the Bois de Vincennes; on 23 July that same year, she took her birds with her from Vincennes to Saint-Germain-en-Laye, just for an overnight stay. She owned several turtledoves, for whom wheat and millet costing four sous was purchased every month, and even a barn owl. The children, too, are known to have kept birds: parrots were owned by the princesses Isabelle, Jeanne and Michelle in 1401, and turtledoves by Catherine in 1416. Two more exotic animals owned by the queen must have attracted a great deal of attention. A leopard was given to her by her son John in March 1417 — there are mentions in this account of whole sheep being bought to feed it — and, in common with several women of her status, Isabeau kept a monkey, who was luxuriously dressed by her own tailor in a turquoise robe, lined with grey fur, and carried around on a red leather collar and lead. As did most of her contemporaries, Isabeau kept falcons to hunt, along with dogs, but also had pet dogs — most commonly greyhounds — of whom the most famous was Lancelot, who is preserved for posterity in the 1394 account when his mistress bought him a silver collar. Lancelot was a litter-mate of Charles VI’s companion, Roland, who also makes an appearance in this account, at the party that Isabeau held for Charles at her recently-refurbished hotel of Vaux-la-Reine in May 1395. When Isabeau presented the king and his companions with jewellery at the function, a silver vermeil dog collar, enamelled with Charles’ coat-of-arms, had been bought for Roland, thus ensuring that he was not left out as the only member of the royal entourage not to receive a gift.”
— Rachel C. Gibbons, ‘The Queen as 'social mannequin'. Consumerism and expenditure at the Court of Isabeau of Bavaria, 1393-1422’, Journal of Medieval History 26 (2000)
#This article is so interesting#Isabeau of Bavaria#french history#historicwomendaily#15th#14th century#charles vi#my post
15 notes
·
View notes
Text
A Duel, With Consequences: mysterymanjoseph and queen-of-god-avoce-jeanne
Joseph, was always suffering with wanderlust. Always managing to convince is royal grandparents to be allowed to nearby realms to see for himself how these people live and their ways. Of course, if his grandparents had forbid him these journeys, they knew that he would have snuck out of the palace anyway. It had been some weeks since he had crossed out his homeland, passing through little villages now and then, but now, he and his huge warhorse Dagger, rode through the gates of a well established city. On Joseph's hip ride two swords, a longer, slightly curved blade, and a shorter, straight bladed one, named Twilight and Dawn. They where gifts from an emissary of a far distant island nation of warriors. Joseph and a small continent of troops had saved the emissary and his party from bandits. According the emissary, the swords were special, forged from the heart of a star that died and fell to Earth. A sword master from that island nation even came with the swords, spending a couple years to teach him the 'proper' way to use them, and a unique form of unarmed combat. So, Joseph was fairly certain he could handle himself in most unpleasant circumstances. Dismounting from Dagger, he walks along, the intelligent and well trained horse following along, not needing to be lead by the reins. Joseph thinks, "A very industrious people here, by the looks of how this city is built and maintained."
@queen-of-god-above-jeanne
20 notes
·
View notes
Text
Ste. Jeanne de Valois.
#saints#st jeanne#jeanne de france#jeanne de valois#reine de france#vive la reine#maison de valois#royaume de france#catholicism#kingdom of france#house of valois#royalty
9 notes
·
View notes
Text
Petites Histoires du Monde
Listes des personnes et des OC pour l'instant :
- Baudouin IV de Jérusalem (5 histoires). (Plus à venir. )
Il est souvent associé à Alix de Tripoli, personnage fictif qui est la fille unique de Raymond III de Tripoli et qui a grandi à Jérusalem. Alix est douce, gentille, mais aussi intrépide et courageuse. Baudouin et Alix s'aiment infiniment, mais ils savent tous les deux que leur amour est impossible.
Mini-série : Guérison. Baudouin est guéri de la lèpre et décide quoi faire de sa vie. (À venir)
- Édouard Ier d'Angleterre (3 histoires) (Plus à venir. )
Il est souvent associé à sa femme Éléonore de Castille. Leur amour est inspirant et unique. Un OC peut apparaître également sous la forme d'Aliénor de Mercoeur, qui est la dame de compagnie et meilleure amie de la reine d'Angleterre.
Mini-série : Seconde Guerre des Barons avec le point de vue d'Henry III, Éléonore de Provence, Éléonore de Castille, Richard de Cornouailles et lord Édouard sur la bataille de Lewes de 1264. (Publié)
- Bohémond de Tarente (3 histoires) (Plus à venir. )
Bohémond est souvent associé à Alix de Sicile, une OC fictive qui est son épouse. Ils mettent du temps à se cerner l'un l'autre, mais après avoir découvert que sa femme n'est pas qu'une jolie chose à son bras, il est son plus fervent admirateur.
Mini-série : Chefs de la première croisade avec Godefroy de Bouillon, Baudouin de Boulogne, Hugues de Vermandois, Raymond de Saint-Gilles, Etienne de Blois, Robert de Flandres, Robert de Normandie, Adhémar de Monteil, Tancrède de Hauteville et bien sûr Bohémond. (En cours)
Personnages sans lien avec Bohémond de Tarente, Édouard Ier et Baudouin IV ou une mini-série.
- Louis IX de France, Saint-Louis (1 histoire)
- Édouard II d'Angleterre (À venir)
- Alphonse de Poitiers et sa femme Jeanne de Toulouse (À venir)
- Sybille de Jerusalem et Guy de Lusignan (À venir)
- Agnès de Courtenay (À venir)
- Amaury II de Jérusalem ( À venir)
- Aliénor d'Aquitaine ( À venir)
- Henry II d'Angleterre ( À venir)
- Richard cœur de Lion (À venir)
- Jean Sans Terre ( À venir)
Et bien d'autres....
Si vous voulez en voir plus n'hésitez pas à proposer des personnes ou des événements.
#fanfic#history medieval#medieval history#bohemond i of antioch#king baldwin#baldwin iv#edward ii#Edward I#booklr#france#england#eleonor of castile#eleanor of aquitaine#plantagenet#plantagenets
7 notes
·
View notes
Text
eucanthos
"after" Bronzino - Gioconda
Bronzino: Portrait of a Lady in Red, 1533
Ingres: Portrait de Madame Gonse (Ingres' Joconde) 1852
Jeff Koons: Balloon Dog, 1994-2000 [bronze mix]
Scarlet Johanson by Craig McLean [eyes]
Catherine Ann Douglas Griffith portrait, 1830-31 [turban]
Sølve Sundsbø: [3D] Head Cape, shot 1998, published Dazed & Confused issue 49, 2018
Jeanloup Sieff: Jarretelles Noires, Paris, 1986
Jeanne Dubois by Jacques Exetier [bare foot]
Anatomic illustration plate by Sigismond Balicki for Laskowski's "Anatomie normale du corps humain" (1894)
Pumps Giuseppe Zanotti [leg]
Sanghyeok Bang [hip]
Burt Glinn: notes from a 1965 portrait of Andy Warhol, Edie Sedgwick and Chuck Wein posing in a NY manhole
Armchair: Fauteuil à la reine 1730 / 1740 (2e quart du XVIIIe siècle) Cresson, René, Atelier de
Heart engraving from Physiology for Young People, 1884
jan 8 '24 update
#eucanthos#collage#portrait#Bronzino#Scarlet Johanson#gaze#Ingres#Gonse#anatomy#Sølve Sundsbø#Jeff Koons#dog#42#balloon
15 notes
·
View notes
Text
La lecture fait d'elle dans cet aéroport agité une vraie reine solitaire et heureuse.
— Jeanne Benameur, La Patience des traces
5 notes
·
View notes
Text
howdy fellow otome gamers. I play way too many of these games and I need to get things off my chest. feel free to ask me anything, gush about games you know I've played, gush about games you want me to try, ask my opinion about games you haven't tried yet, et cetera.
Games I've Completed
storm lover, sweet fuse, amnesia, hakuoki (kw + eb), code: realize, collar x malice, psychedelica of the black butterfly, psychedelica of the ashen hawk, 7'scarlet, norn9, london detective mysteria, bad apple wars, cupid parasite, variable barricade, olympia soiree, piofiore, cafe enchante, even if tempest, princess nightmare, taisho x alice, nightshade, bustafellows, nameless, yojinbo, dandelion, tmgs 1-3, mystic messenger, cinderella phenomenon, lover pretend, starry sky in spring, arcana famiglia ancora, arcana famiglia fandisk*, charade maniacs, code : realize~ future blessings*, birushana, nekopara catboys paradise, jack jeanne, code:realize~ wintertide miracles*$
*=fandisks, $=unfinished
Games in My Backlog
ephemeral, anniversary no kuni no alice, starry sky after spring*, ayakashi gohan, dot kareshi 1-3, fashioning little miss lonesome, re: birthday song, ozmafia, palais de reine, the second reproduction, bakumatsu renka shinsengumi, my vow to my liege, backstage pass, taisho x alice heads & tails*, brother's conflict, period cube, hakuoki sweet school life, collar x malice -unlimited-*$, piofiore: episodio 1926*, dairoku: agents of sakuratani, steam prison, amnesia: later x crowd*, butterfly's poison: blood chains, the crimson flower that divides, winter's wish spirits of edo, paradigm paradox, arcana famiglia 2*, radiant tale, norn9 last era*, shuuen no virche
Platforms I Play
Switch, PS Vita, 3DS, PC. (I have a phone but I don't play many mobage.)
My Top Favorite Games
Bustafellows, Psychedelica of the Black Butterfly, Psychedelica of the Ashen Hawk, 7'scarlet, Taisho x Alice, Sweet Fuse, and Charade Maniacs. I have a big love for games with deep mysteries that get unraveled through the course of the story.
My Favorite LIs
Impey (Code:Realize), Mineo (Collar x Malice), Alice (Taisho x Alice), Chigasaki and Dazai (Charade Maniacs), Levi (PotAH), Yamato (PotBB), Yamazaki and Shinpachi (Hakuoki), Suzu (Jack Jeanne), Heishi (Norn9), Watson (London Detective Mysteria), Higa (Bad Apple Wars), Peter Flage (Cupid Parasite), Gilbert (Piofiore), Limbo (Bustafellows), and Liberta (Arcana Famiglia). I have a bias towards dumb boys, basically.
12 notes
·
View notes
Text
"Château du Pont" construit par le Seigneur Claude Nau (XVIe siècle) - secrétaire de Marie Stuart, reine d’Écosse, toujours occupé par ses descendants - à Louveciennes, octobre 2024.
"Le Château du Pont, Effet de Neige" de Jeanne Baudot (1877-1957).
2 notes
·
View notes