#reine jeanne
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dreamconsumer · 8 months ago
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The last kings and queens of the Capetian dynasty.
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psychopomp-namine · 11 months ago
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do you think when mitsuki wanted to quit being the al jeanne, neji got flashbacks to the times when his scripts made: 1) amber's first year al jeanne quit; 2) a loooot of univeil students quit (okay, to be fair, half of the issue was chui and not just neji. but still)
mitsuki: I don't want to do this anymore. get fumi to be the al jeanne instead. I quit!!
neji: (amber days flashing before his eyes) oh shit. I fucked up really badly this time huh
I mean, for sure neji has grown since then, especially in how he perceives himself. he can't articulate it in person but he can write about it. the revenge-seeking "princess who possesses the heart of a monster" (takihime) has turned into a whimsical dollmaker who finds friendship in ghosts that love life (mary) (they're both neji; mary jane is I Am Death revisited). neji still likens himself as a "villain" quartz must overcome at times, but like. he's better now!! he apologizes and makes people enjoy the acting experience now!! he's making an effort to be a good senpai!!
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alas,
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madamedebellecourt · 28 days ago
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𝐿'𝐴𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑅𝑒𝑖𝑛𝑒
���ℎ𝑟𝑜𝑛𝑖𝑐 𝑜𝑓 16/03/25
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La France en 1784, sous le règne de Louis-Auguste de France alias Louis XVI, est marquée par une crise économique. Marie-Antoinette de France est au cœur d'un scandale bien qu'elle en soit innocente. Ce scandale vient entacher la réputation déjà pas fameuse de la Reine de France. Nous parlons d'un scandale car en pleine crise économique, la Reine n'est pas censée s'offrir un collier aussi monstrueusement cher, on estime un prix d'environ 2 millions de livres.
𝐿𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑖𝑒𝑟.
Ce magnifique collier qui débute sa conception en 1772 par deux bijoutiers parisiens nommées Boehmer et Bassenge.
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C'est un collier en diamant à l'origine pour le roi Louis XV de France pour couvrir de cadeaux plus somptueux les uns que les autres sa favorite Jeanne du Barry.
Lorsque les bijoutiers furent satisfait, le collier était d'une ostentation criarde, contenant 647 diamants, 2 800 carats, digne de toute maîtresse royale. Mais à la fin de cette conception, les bijoutiers furent confrontés à la nouvelle réalité. En 1792, la variole a eu raison du roi Louis XV et la principale cliente destinée pour ce collier fu exilée dans un couvent sous la demande de la femme de l'actuel roi de France Louis XVI, Marie-Antoinette.
Les bijoutiers se donnèrent une mission : celle de vendre ce collier à la reine, la plus évidente acheteuse grâce à ses gouts évidents de la mode et du luxe. Malheureusement, le collier s'avéra trop cher pour Marie-Antoinette qui, en tant que rivale acharnée de Madame Du Barry, ne l'aimait peut-être pas en raison de son association avec cette dernière, ou le trouva peut-être tout simplement trop ostentatoire à son goût. Dans un cas comme un autre, elle refusa, même lorsque Boehmer faisant appel à la faiblesse connue de la reine, il fit une scène à la cour, "sanglotant, hurlant, se pâmant et menaçant de se suicider si la reine ne lui enlevait pas le collier des mains" (Schama, 204). Mais Marie-Antoinette resta indifférente au dires du bijoutiers et déclare que la couronne française avait "plus besoin de soixante-quatorze navires de guerre que de colliers" (Carlyle, 53).
𝐿𝑒 𝐶𝑎𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑒𝑡 𝑙'𝑒𝑠𝑐𝑟𝑜𝑐.
Au cœur de l'affaire du collier de la reine se trouve une manipulation habilement orchestrée par Jeanne de Valois-Saint-Rémy, plus connue sous le nom de Jeanne de La Motte. Issue d'une lignée illustre mais ruinée, elle ambitionne de retrouver un rang élevé au sein de la cour. Profitant des désirs du cardinal de Rohan de regagner les faveurs de Marie-Antoinette, elle lui fait croire qu'elle entretient une correspondance secrète avec la souveraine.
Le cardinal de Rohan, ancien ambassadeur de France à Vienne, rêve d'obtenir les bonnes grâces de la reine, qui le méprise profondément. Jeanne de La Motte lui fait croire que Marie-Antoinette souhaite secrètement son retour en grâce et lui suggère de prouver sa loyauté en facilitant l'achat du somptueux collier auprès des joailliers Boehmer et Bassenge. Pour rendre son stratagème plus crédible, elle organise une rencontre nocturne dans les jardins de Versailles avec une femme ressemblant à la reine, une certaine Nicole Le Guay d’Oliva, qui joue son rôle à la perfection. Convaincu de la sincérité de la démarche, Rohan accepte d'intercéder en faveur de la reine et se porte garant de la transaction auprès des joailliers.
Grâce à cette ruse, Jeanne de La Motte s’empare du collier et s’empresse de le faire démonter pour revendre les pierres précieuses. Mais l'affaire prend un tournant inattendu lorsque les joailliers réclament leur dû auprès de la cour et que Marie-Antoinette, qui n'a jamais commandé le bijou, s’indigne de cette supercherie. L’arnaque éclate au grand jour, précipitant l’arrestation du cardinal de Rohan et de ses complices. Ce scandale, qui ternit encore davantage l'image de la monarchie, devient un symbole du mécontentement populaire envers la couronne et annonce les prémices de la Révolution française.
𝐿𝑒 𝑠𝑐𝑎𝑛𝑑𝑎𝑙𝑒.
Le 15 août 1785, le Cardinal de Rohan est arrêté de façon spectaculaire dans la Galerie des Glaces, vêtu de ses habits sacerdotaux, alors qu'il s'apprête à célébrer la messe de l'Assomption. Cette arrestation publique, ordonnée par Louis XVI lui-même, marque le début d'une affaire qui va rapidement dépasser le simple cadre d'une escroquerie.
Lorsque les joailliers Böhmer et Bassenge, inquiets de ne pas recevoir leurs paiements, s'adressent directement à Marie-Antoinette pour réclamer leur dû, la reine découvre avec stupéfaction l'existence de cette transaction effectuée prétendument en son nom. Sa réaction indignée pousse le roi à agir promptement contre le Cardinal.
L'instruction judiciaire met progressivement en lumière les manipulations de la comtesse de La Motte. Les fausses lettres signées "Marie-Antoinette de France" (signature que la reine n'utilisait jamais), la rencontre nocturne dans le bosquet de Versailles avec une fausse reine incarnée par Nicole Leguay d'Oliva, et les promesses illusoires faites au Cardinal révèlent l'ampleur de la machination.
La nouvelle de l'arrestation d'un prince de l'Église et de l'implication présumée de la reine dans cette affaire de mœurs et d'argent se répand comme une traînée de poudre dans Paris, puis dans toute l'Europe. Des pamphlets et libelles circulent, alimentant les rumeurs les plus folles sur la conduite de Marie-Antoinette, déjà surnommée "l'Autrichienne" par ses détracteurs.
Le procès qui s'ouvre devant le Parlement de Paris en mai 1786 devient rapidement une affaire politique. Plus qu'un simple procès pour escroquerie, c'est la réputation de la monarchie qui est en jeu. L'opinion publique, déjà hostile à Marie-Antoinette, suit avec passion les rebondissements de cette affaire qui cristallise toutes les critiques contre la Cour et ses dépenses somptuaires en cette période de difficultés économiques.
Le scandale du Collier marque ainsi un tournant décisif dans l'image de la royauté française, entachant irrémédiablement la réputation de Marie-Antoinette et préfigurant les troubles révolutionnaires à venir.
𝐿𝑎 𝑟é𝑝𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑔𝑔𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒-𝐴𝑛𝑡𝑜𝑖𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒.
L'affaire du Collier porta un coup fatal à la réputation déjà fragile de Marie-Antoinette. Bien qu'innocente dans cette escroquerie, la reine sortit profondément meurtrie de ce scandale qui confirmait, aux yeux de l'opinion publique, tous les préjugés circulant à son encontre.
Avant même cette affaire, Marie-Antoinette souffrait d'une image controversée. Surnommée "l'Autrichienne" ou "Madame Déficit", elle était accusée de frivolité, de prodigalité et d'influencer négativement le roi. Son goût pour les fêtes et les parures luxueuses, bien que modéré comparé à d'autres cours européennes, était perçu comme une provocation dans un contexte de difficultés économiques grandissantes.
Le procès du Cardinal de Rohan, acquitté par le Parlement de Paris en mai 1786, fut interprété comme une humiliation pour la reine. Cette décision judiciaire semblait légitimer, aux yeux du public, l'idée qu'elle aurait pu être impliquée dans une affaire aussi sordide. L'acquittement du Cardinal fut accueilli par des acclamations populaires, témoignant de l'antipathie croissante envers la souveraine.
Les libellistes et pamphlétaires s'emparèrent avec voracité de ce nouveau scandale. Une véritable littérature diffamatoire se développa, attribuant à la reine tous les vices imaginables : débauche, adultère, homosexualité, et même inceste. Ces publications clandestines, souvent illustrées de gravures obscènes, circulaient jusque dans les campagnes, détruisant méthodiquement l'aura sacrée qui entourait traditionnellement la personne royale.
Marie-Antoinette se retira davantage à Trianon après cette affaire, cherchant refuge dans un cercle restreint de fidèles. Ce repli, interprété comme du mépris pour la cour et le peuple, ne fit qu'alimenter sa légende noire. Son influence politique auprès de Louis XVI, bien que limitée, fut diabolisée et présentée comme néfaste aux intérêts de la France.
L'historienne Simone Bertière résume parfaitement les conséquences de l'affaire : "Le procès du Collier acheva de ruiner moralement la royauté. Marie-Antoinette, déconsidérée, ne put jamais se relever de ce coup." Cette réputation détériorée constitua un terreau fertile pour les événements révolutionnaires qui allaient suivre, transformant progressivement la reine en symbole de tous les abus de l'Ancien Régime.
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rwpohl · 10 months ago
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madame legros, michael kehlmann 1968
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futurefind · 1 year ago
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//no fgo mood quite like worrying abt a half-proper backend for your party in a CQ....... and just rolling right through it w.o losing a single servant dhdhdhsghdsgh
(or: noris gacha boxes are busted as ever but fgos is the og + most busted of all)
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onzedieuxsouriants · 2 years ago
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La Question
C’était une de ces longues soirées d’été entre deux villages, avec un soleil écroulé dont le doré lambinait encore sur les bords du ciel. Les arbres penchaient toute leur fraîcheur sur les deux voyageuses. Le Passage et Bourrique, allongés l’un contre l’autre, tendaient paresseusement les dents pour arracher de grandes bouchées d’herbe sans peiner.
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Leurs deux maîtresses, à proximité, installaient le camp. Dans le lit du ruisseau qui chuintait, toujours frais d’ailleurs malgré la belle journée, la main brune de Charité cherchait quelques pierres rondes pour recharger sa fronde. Jeann, pensive, défaisait les sacs sans se presser. L’apprentie se tourna vers la barde, une poignée de galets dégoulinants en main, et dit :
« Ben faut surtout pas vous grouiller, patronne. Vous allez vous fouler le poignet, pis y’a un risque que la tente finisse par être montée avant minuit…
-La tente sera montée, ma chère forte tête, avant ton retour. Si d’aventures, quelques fagots venaient à opportunément sauter dans tes bras ouverts…
-Sûr, cheffe, je vais chasser, ramasser le bois, tirer l’eau et puis quand je reviens, faudra encore monter le camp et faire le feu et la popote, c’est ça ?
-Onze ! Fille de peu de foi. Va donc nous chercher à manger. »
Jeann leva une main gantée de rouge, gracieuse mais autoritaire, coupant court aux protestations de son apprentie. Charité siffla entre ses dents et fourra les pierres dans la poche de son tablier. Jeann lui souriait toujours avec le même air égal et désarmant, qui lui donnait, dix fois par jour, envie de jeter quelque chose à la figure. Elle ne l’avait jamais fait. C’était insupportable. Jeann souriait et elle voulait la jeter à bas du Passage, mais Jeann levait la main et le cœur de Charité se défaisait.
Elle devait bien aussi le savoir, foutue barde. Charité n’avait jamais eu beaucoup d’occasions, au village, de se questionner sur les bardes. Ils étaient toujours passés et repartis avec leur magie – celle des histoires – étranges et solitaires, comme cela était la chose avec tous les représentants du Onzième Dieu. Même un prêtre brun pouvait se montrer étrange. Et quand Jeann avait recruté Charité, ce n’était pas comme si la situation lui avait donné l’occasion de beaucoup réfléchir – elle était poursuivie et haïe. De même, les premières semaines de voyage auprès de sa nouvelle maîtresse s’étaient montrées trop agitées de peur d’être poursuivie et de découverte du monde pour que la jeune femme ne puisse trouver l’occasion de s’asseoir avec ses questions.
Elles venaient à présent.
Qui était Jeann, réellement ? Qui étaient les bardes, ces sept fous uniques, ces sept ordres à eux seuls ?
Pourquoi était-elle apprentie, et que devenir à présent ?
Les sabots de Charité firent craquer une brindille qui la tira de sa rêverie, à temps pour voir fuir un couple de perdrix. Elle fit tournoyer sa fronde un peu tard et le tir manqua de plus de deux mètres. Charité pesta à voix basse.
Le visage de Jeann envahissait ses pensées et les mots de Jeann envahissaient ses oreilles. Non, ce soir, au camp, elle prendrait sa nouvelle maîtresse entre quatre yeux et lui demanderait.
Le sous-bois s’assombrissait doucement et Charité retint sa respiration. Elle était usée du pas bringuebalant de Bourrique et la chasse requérait toute son attention. Avec exaspération, elle souffla de ses pensées l’image des mèches de cheveux et les dents blanches de Jeann.
La forêt bruissait de partout, les feuilles frémissaient – mais dans les buissons, cela frémissait plus fort. La fronde coupa l’air trois fois et le cuir claqua lorsqu’elle relâcha la pierre. Il y eu un bruit mat, suivi des caquètements de terreur de la perdrix mâle, et la volée de plumes qu’elle laissa en fuyant plus loin. L’oiselle, elle, n’émettait déjà plus qu’un gargouillis terrifié quand Charité écarta le buisson de sa main. Elle tira son petit canif d’os de son tablier et saisit l’oiseau de l’autre main.
 Au retour de Charité, le vent tiède de la nuit charriait des notes de lyre. La tente était montée de travers et le feu n’était qu’une suggestion, un tas de fagots trop épais pour démarrer d’où émanait un panache de fumée ridicule. Assise sur une bûche, une Jeann aux yeux fermés caressait son instrument avec une tendresse qui faisait de nouveau rugir des choses en Charité. Heureusement, dans le fond, que la barde fût aussi exaspérante.
« Perdrix, m’dame la barde. Comment vous avez fait pour survivre toutes ces années à vivre sur la ROUTE sans jamais apprendre à monter un feu ?
-Je suis poète, Charité. Quand aucun feu ne m’accueille, je me nourris de coquelicots et je bois la rosée.
-Je sais vraiment pas comment vous survivez. Plumez la perdrix au moins alors. Je vais m’occuper du feu… » fit-elle avec un grand soupir. Jeann décroisa les jambes et sauta de sa bûche.
« Assurément, si tu me montres.
-… y’a des plumes. Tirez dessus jusqu’à ce qu’il y en ait plus. Sauf si vous voulez du rôti au duvet.
-Je n’ai découvert qu’à l’instant que faire un feu n’est pas aussi simple qu’il y semble. Tes sagesses m’ont toujours manqué, ma chère Charité.
-Oui ben là c’est simple. Attrapez. »
Passablement agacée, la jeune femme ne manqua pas l’occasion de ENFIN pouvoir jeter quelque chose sur la barde. Quelque peu à sa déception, Jeann réceptionna parfaitement l’oiseau, d’un mouvement languide mais précis. Puis elle lui sourit et leva la main en geste d’apaisement. Charité souffla.
« J’ai trouvé de la sauge et de l’ail des ours, ça ira bien avec. Pis il me reste du laurier.
-Que ferais-je sans toi, qui vins à ma rencontre ?
-… bah visiblement vous mangeriez des fleurs. »
Jeann eut un sourire indéchiffrable, un de ceux qui énervaient tant Charité, qui étaient des rires discrets. Ce qui l’énervait, c’était autant leur discrétion que la difficulté à comprendre ce qui pouvait bien les provoquer.
« J’ai dit quelque chose ? Onze ! Vous arrêtez jamais de sourire, vous…
-Tu n’aimes pas les fleurs, Charité ?
-Quand j’en trouve, la bourrache par exemple… mais ça nourrit pas sa femme… puis vous ! Pas capable de faire un feu, comme une citadine, seriez bien capable de bouffer des digitales.
-Ne t’inquiète pas, doucette, j’ai des goûts TRES sélectifs. En manière de fleurs, je veux dire. Oh, crois-le, si cela t’amuse, je suis très bonne mang-
-… arrêtez-vous. Arrête. »
Fit Charité en pivoine. Elle venait de comprendre. La pyramide de brindilles qu’elle venait de monter s’écroula entre ses mains.
Jeann sourit de nouveau en montrant un croissant de dents blanches et souffla sur sa main pour en débarrasser le duvet – et envoyer un baiser à Charité.
« Je veux pas savoir c’que vous faites de vos… trucs… je sais pas ce que vous faites aux gens, mais le faites pas sur moi, ça commence à me… je suis pas obligée de vous suivre, vous savez… voilà, cague.
-Je suis désolée, Charité. Sincèrement. Je pensais que vous appréciiez que je flirte avec vous. »
La voix de Jeann était devenue basse et grave, bien loin des accents aigus avec lesquels elle plaisantait. Derrière ses paupières peintes de rouge, ses yeux ne cillaient pas, quoique ses paupières demeurassent à demi, humblement (mais peut-être faussement), baissées.
« Je n’use point sur vous d’autre charme que ce dont ma nature m’a fait don, je le crains…
-La nature, pfah ! Elle a bon dos, la nature ! Vous êtes une gonzesse, c’est pas-…
-Seulement parce que vous le voulez, Charité. C’est vous qui me voyez ainsi, et je n’ai nul souvenir de m’être introduite, ou introduit, sous ce jour spécifique. »
La nuit était tombée d’un coup, et les brindilles s’embrasèrent entre les mains de la jeune femme, comme pour ponctuer la voix de Jeann. Les plumes envolées crépitèrent au dessus du feu en se consumant. La flamme qui s’éleva dessina le visage de la barde rouge – en contours tout aussi rouges. Mais ses yeux demeuraient sans éclat.
« Je n’ai nul souhait de vous faire de mal, ma jeune apprentie… je pensais que nous dansions cette danse à deux. Fort bien ! J’arrêterai, vous n’avez qu’un mot à dire.
-Vous… ça me perturbe que vous me… vouvoyiez comme ça, madame. Vous êtes pas obligée.
-Je préfères moi aussi te tutoyer. Comme tu pourrais le faire de moi, Charité.
-Vous savez que j’peux pas. Vous êtes une barde.
-Et tu es mon apprentie. Bientôt tu seras à ma position, ne l’oublie pas. Tu portes déjà plusieurs de mes histoires. Au prochain village, je te laisserai les conter. Ne me vois pas en monstre ou en maître, Charité, car je ne suis que ce que tu es.
-C’est pas vrai, ça. Je sais pas qui vous êtes. Du tout. Pourquoi… déjà poussez-vous, je vais démonter la perdrix… ! C’est qu’on en perd du temps avec vos… fleurs ! Et puis… merde, on a pas du pain à faire tremper aussi ? Aussi allez relever la tente, sauf vot’ respect, ça va nous tomber sur la tête cette cague là.
-Charité, ta question.
-Uh ?
-Pourquoi. Tu as dit « pourquoi », tu voulais me demander quelque chose. Poursuis ta pensée, car je n’aime pas savoir que tu crains de me parler. »
Charité déglutit, et arracha violemment la cuisse de la perdrix, qui résistait à son canif. Elle s’en voulut pour le filet de voix qui suivit. Pourquoi Jeann… Jeanne ? Jean ? L’effrayait tant ?
« Pourquoi vous êtes différente. La nuit.
-Ce n’est que l’obscurité et le feu. Je suis la même personne.
-Non, la nuit, votre voix est… et puis votre visage est plus, sérieux. De jour, vous passez votre temps à raconter des conneries et à me traiter comme si j’étais un gonze, un puceau en plus…
-Mh-hm…
-Mais la nuit, quand vous raconter, et là, même là, vous êtes…
-Je ne puis le voir. Je suis désolé, je ne puis pas l’expliquer non plus, ni même le percevoir. Je suis la barde rouge. Je ne sais pas exactement – moi-même ce que c’est. Je t’ai dit, Charité, que je n’usais pas de charmes magiques sur toi. La vérité c’est que je ne sais pas vraiment. »
La voix de Jeann était devenue un souffle rauque. Le feu craqua en points de suspension. Un alyte entama, au loin, sa chanson solitaire et Charité songea tristement au pauvre niais qu’elle avait abandonné au village. Elle espéra qu’il allait bien, où qu’il fut à présent. Mais à regarder Jeann, elle ne comprenait pas. Elle était perdue, et triste d’être perdue, et enragée d’être triste. Le visage devant elle, le contour rouge au travers des flammes, était triste aussi.
« Madame Jeann… z’êtes une barde. Z’êtes censée tout savoir.
-Oui, je suis vraiment désolé de ne rien avoir à t’offrir. C’est peut-être la malédiction que je partage avec mes frères. Nous portons trop de ce l’Humanité nécessite. Toutes ces histoires laissent peu de place pour qui nous sommes.
-… et vous voulez que je fasse pareil… z’êtes sérieuse… »
Jeann s’était allongée contre la bûche et passait lentement sa main gantée de rouge contre son visage. Elle semblait, à Charité, la victime d’une migraine, et tout sourire avait quitté ses lèvres.
« Oui, je veux savoir que tout cela n’est pas vain. La lignée des bardes rouges ne peut pas s’arrêter et je dois préparer la suite. C’est sur toi que c’est tombé, j’en ai peur.
-Vous avez quoi. Trente ans ?
-Quelque chose comme ça.
-Z’êtes à peine de l’âge de mon aîné. Z’allez pas mourir tout de suite. Et moi… j’ai dit que j’apprendrai votre musique et vos histoires. Croyez-le ou pas, ça m’intéresse vraiment, j’ai pas toutes vos manières de la ville, là… mais j’pense que c’est bien… d’avoir des bardes qui viennent du peuple, si c’est pour nous apprendre à nous… et d’avoir des femmes. Je pensais que tous les bardes étaient des hommes. Sauf… vous, peut-être, je comprends toujours pas. Mais bref. Mais… ça, le reste, ça m’fait peur.
-Comme il se doit. Le conte est une arme puissante et la charge donnée au barde rouge, en particulier, est bien lourde. Ah, je ne me peine pas ! »
Jeann se redressa, avec le sourire. « C’est une lourde charge, ne mentons point, mais elle est belle aussi. Et excitante.
-Justement… Jeanne. C’est quoi la différence entre vous tous ? Entre vous sept ? Pourquoi sept bardes et sept couleurs et pas juste heu… l’ordre des bardes khakis, quoi, comme pour les prêtres bruns ou les chevaliers argentés ou les autres. Ça fait vraiment… comme si les Noirs avaient pas d’idées pour faire onze ordres en tout, v’savez ?
-Nos histoires ne sont pas les mêmes. Que conte le barde rouge ?
-Uh… la Féérie. Les histoires de l’aut’ côté du fleuve.
-Cela même. Mes collègues – nos collègues – ont chacun leur zone d’expertise. Nous les croiserons peut-être un jour, et tu verras… ah, as-tu… as-tu besoin d’aide pour la cuisine, Charité ?
-Non, ça va. Reposez-vous. »
La mécanique de la cuisine était bien rôdée en Charité. Les morceaux de perdrix, bien dépiautés et aplatis, commençaient à griller sur une pierre plate, et elle hachait distraitement les herbes pour la sauce avant les les lâcher par poignées dans le fond d’eau qui frémissait dans un bol de terre cuite. Son regard, cependant, demeurait au-delà des flammes, vers sa maîtresse alanguie. Jeann défit le col absurdement élaboré de son pourpoint, détachant avec soin son jabot avant de le plier et l’aplatir soigneusement sur une pierre proche. Puis elle glissa doigt par doigt, avec l’indolence qui caractérisait toujours ses gestes, dans ses nombreuses boutonnières, en les défaisant comme si c’était le geste le plus pénible du monde. Charité eut en tête la pénible extraction d’un insecte en mue, quittant sa carapace pour une forme molle et fragile. Elle semblait – oui ! – réellement usée, et sa voix basse aurait presque pu passer pour enrouée, n’eut-elle été aussi mélodieuse.
« Jeanne. Vous êtes vraiment une femme, ou un homme ? »
Le barde pencha un sourire dans la direction de Charité. Ses cheveux blonds, presque blancs, s’effondraient en cascade sur la buche qui lui servait d’appui et en travers de son visage, au milieu duquel les yeux brillaient comme des pépites d’argent.
« Et tu me poses la question quand je me déshabille, par hasard, comme ça ?
-Ah…
-Ah, navrée. J’avais dit, n’est-ce pas ? Plus de flirt.
-… un peu de flirt… ça va…
-Qu’avez-vous dit ?
-Je… vous savez ce que j’ai gngngnh ! Ahh mais vous me faites cramer ma sauce ! »
Jeann se redressa au milieu des soieries défaites, cherchant de la main l’appui incertain du sol. Le barde laissa derrière son pourpoint jaune brillant avec ses beaux crevés de velours rouge et son jabot plié. Ses bottes, parties les premières, étaient jetées en vrac sur une couverture à demi-déroulée, avec ses gants. Ses chausses détachées plissaient mollement sous ses genoux nus. Il demeurait la chemise, blanche et lâche, assez longue pour cacher ce qui devait l’être, et dont les fronces faisaient des vagues douces au rythme du vent et du feu. Jeann l’observait entre ses mèches, aussi grave qu’à l’instant de ses excuses.
Charité inspira et écarta le bol de sauce du feu.
« Que voulez-vous que je sois, Charité ?
-C’est pas à moi de décider ce que vous avez sous la chemise… bordel.
-Ce que j’ai est sans objet. Je suis un conte. Je suis une histoire. Je n’existe pas sans public. Soupirez et je disparais. Mais je suis encore là. Que voulez-vous de moi, Charité ? Que voulez-vous réellement ?
-Je sais pas. J’ai voulu fuir ce foutu tueur, découvrir des trucs. Maintenant. Je sais pas. Pourquoi t’as toujours été une femme pour moi. C’est pas ce que tu es ?
-Oui.
-… oui c’est ce que tu es… ou oui c’est pas… ?
-Oui. S’il vous plaît, Charité, dites-moi ce que vous voulez. Je ne suis qu’une conteuse, je… je n’arrive plus à comprendre les humains aussi bien que je le voudrais. Ma tête est trop pleine d’histoires d’ailleurs.
-Je… préfère que tu sois une femme. T’es pas vraiment ça hein ?
-Je suis ça et je ne suis pas ça. Je peux être une femme pour vous, Charité, j’aimerais l’être si vous le voulez.
-J’ai envie de… j’ai vraiment envie d’apprendre ce que vous savez. Mais ça me fout les jetons. Comment vous causez. Tout ce que vous savez. TU me fais flipper. Je me fais courir après par les tueurs parce que j’ai sauvé un monstre, mais toi, t’es quoi ?
-Je suis le barde rouge. Le reste, je ne sais plus. Dis-moi ce que tu veux, Charité.
-Je veux. Ah ? … t’embrasser ?
-Je t’en prie. »
A la fin des mots, Charité sauta au dessus des flammes qui s’étaient élevées, et les bras de sa compagne l’accueillirent. En la saisissant, elle réalisa que malgré le feu, la peau de Jeann était froide et frissonnante – fraîche comme le ruisseau d’où elle avait tiré les pierres. Et que deux tracés de larmes sans sanglots avaient coulé de ces yeux si brillants. Et elle comprit que Jeann ne s’était pas dénudée pour la séduire, mais pour se désarmer. Elle n’était plus sa patronne ; elle était plus petite qu’elle, perdue et mince, et Charité la serra dans ses grands bras tièdes.
Leurs souffles se mêlèrent, plus vifs un bref instant, puis s’éteignirent mutuellement. Elle l’embrassa d’un long baiser mouvementé et un peu salé, sa maîtresse étrange et désarmée, si bel et si incompréhensible, son compagnon de voyage si absurde et lointain, si proche sous ses doigts pourtant.
Derrière ses yeux fermés, dans la bouche de Jeann, Charité s’abîma et le monde se défit soudainement. Le feu cessa de brûler et le vent cessa de froidir et Charité cessa d’être Charité, la fille du village, et se réalisa brutalement en question, en question si vaste ! En question si vaste qu’elle n’avait jamais été posée, plus vaste que l’océan, trop vaste pour être vue. Si profonde, et si noire. C’était une question qui briserait tout en elle, Charité réalisa, une question qui en amenait mille autres auxquelles elle se confondait, une question sans horizon ni retour. Oh, une question ! Charité n’était plus qu’une question ! D’ailleurs qui était Charité ? Ce nom ne voulait plus rien dire ! Question ! Question ! Profonde et douce Question, si profonde, si obscure, si terrible et si belle !
Si longue fut la question que Jeann finit par l’écarter avec un chuintement plaintif et ravi.
« J’ai… aussi besoin de respirer, Charité. »
Charité rouvrit les yeux comme au sursaut d’un réveil. La question s’évanouit de ses paupières et de sa bouche. Reste ? Reste ! Supplia-t-elle, mais la vaste question était déjà partie. Il n’en demeurait que des bribes et l’impression d’un rêve oublié. Et le goût de la bouche de Jeann dans la sienne.
« Tu n’embrasses pas très bien, petite barde. Mais il y a le temps d’apprendre pour tout. »
Fit Jeann, le doux sourire moqueur de retour, en rajustant l’épaule de sa chemise. Charité recula d’un pas ivre et glapit lorsque les flammes léchèrent l’ourlet de sa jupe. Jeann l’écarta gentiment sur le côté.
« J’ai vu… non j’ai senti… c’était comme un grand puits sans fond avec… pas de l’eau ni des trucs juste… même pas des mots je…
-La Question ? Tu as senti la Question ?
-Oui, ça avait la forme d’une… question… je crois. Mais c’était pas un mot. Plus comme… quand on est au bord d’une falaise ou…
-Oui. Je vois très bien. » Le vent avait tourné et les cheveux de Jeann battaient désormais le visage de son interlocutrice. « Malheureusement, comme tu l’as dit, la question n’est point faite de mots. Chaque barde l’a un jour ressentie, et, je pense, chacun de nos confrères des ordres – du moins, au moins, les prêtres.
-Est-ce que c’est… Dieu ? »
Jeann lissa ses cheveux, en réflexion un court instant.
« Oui, je pense qu’on pourrait dire les choses comme ça. Pour moi, la Question est, comme le Onzième Dieu, ineffable et intraduisible. Je ne pense pas qu’elle ne soit QUE Dieu, cependant. Tu la ressentiras de nouveau, Charité, car c’est notre voie. Tu verras que plus l’on sait, moins l’on sait. Plus l’on se perd à la Question.
-C’est pour ça que tu es… comme ça ? A pas savoir qui tu es ?
-Non, j’ai toujours été ainsi. Et j’ajouterais : je sais parfaitement qui je suis, Charité. Ce sont les autres qui l’ignorent et me cherchent. »
Jeann leva une main à la fois délicate et impérieuse.
« Barde rouge, je demeure, ni plus ni moins. Je n’ai pas vocation à m’engager dans le reste de vos jeux. »
Charité, pour la première fois, s’enhardit de la main dressée et la saisit doucement au poignet pour en embrasser les empreintes.
« J’pense que j’comprends mieux, maintenant. Mangeons. »
  (La tente mal installée leur tomba dessus durant la nuit.)
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tournoidesgeneriquesfr · 27 days ago
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Bienvenue dans le Tournoi des Génériques Fr !
Parce que, peu importe votre génération, si vous avez grandi avec la télé, vous connaissez forcément des génériques en français qui sont incroyables.
LES NOMINATIONS SONT À PRÉSENT TERMINÉES !
Les génériques sélectionnés :
Adventure Time
Albator (78)
Albator (84)
Albert le 5ème mousquetaire
Amour, Gloire et Beauté
Angel's Friends
Arnold et Willy
Atomic Betty
Babar
Barbapapa
Ben 10
Beyblade
Beyblade : Métal Fusion
Bibifoc
Blake et Mortimer
Bob l'Éponge
C'est Pas Sorcier
Candy
Capitaine Flam
Cat's Eyes
Cédric
Charlotte aux fraises
Champs-Elysées
Châteauvallon
Chocolat et Vanilla
Code Lyoko
Conan l'Aventurier
Corentin
Corneille et Bernie
Dallas
Danny Fantôme
Denver le Dernier Dinosaure
Détective Conan (premier générique)
Didou
Digimon
Dorémi Magique (premier générique)
Dragon Ball (version club do)
Dragon Ball Z (version club do)
Flapacha où es-tu ?
Foot 2 Rue (Amitié et Respect)
Ford Boyard
Fraggle Rock
Franklin
Galactik Football
George de la jungle
Goldorak
Hamtaro
Heidi (version québécoise)
Hélène et les Garçons
Heroes
Il était une fois la vie
Il était une fois les découvreurs
Il était une fois les explorateurs
Il était une fois l'espace
Il était une fois l'Homme
Inazuma Eleven
Inspecteur Gadget
Intervilles
Jayce et les Conquérants de la Lumière
Jeanne et Serge
Ken le Survivant
Kilari (premier générique)
Kim Possible
Koh Lanta
L'Agence Tous Risques
L'Âne Trotro
L'École des Champions
L'île aux enfants
La Bande à Picsou
La Carte aux Trésors
Lady Oscar
La Légende de Zorro
La Reine du fond des temps
Le Cœur a ses raisons
Le Petit Castor
Le Petit Prince
Le Prince et la Sirène (Marina la petite sirène)
Le Sourire du Dragon (Donjons & Dragons)
Le Tour du Monde en 80 jours (version furry)
Les 3 mousquetaires (version furry)
Les Aventures de Lucky Luke
Les Chevaliers du Zodiaque
Les Daltons
Les Dossiers de l'Écran
Les Entrechats
Les Malheurs de Sophie
Les Mondes Engloutis
Les Mystérieuses Cités d'Or
Les Pyjamasks
Les Ratz
Lolirock
Lucile Amour et Rock'n'roll
Maguy
Marcelino
Marc et Sophie
Marotte et Charlie
Martin Matin
Martin Mystère
Maya l'Abeille
Mes Parrains sont Magiques
Mew Mew Power (premier générique)
Mimi Cracra (générique de la première série)
Minus et Cortex
Miraculous
Moi Renard
Molierissimo
Mona le vampire
Mon ami Marsupilami
Mon petit poney (g1)
Monster Allergy
My little pony : Friendship is magic (g4)
Nadia le secret de l'eau bleue
Nicky Larson
Oban Star Racers
Oggy et les cafards
Olive et Tom
Oscar et Malika, toujours en retard
Oui-Oui
Peppa Pig
Père Castor
Petit Ours Brun
Phinéas et Ferb
Plus belle la vie
Pokémon (premier générique)
Premiers Baisers
Princesse Sarah
Prison Break
Quoi d'neuf Scooby Doo
Rahan
Ranma 1/2
Robinson Sucroë
Robotech
Sailor Moon
Sakura Chasseuse de Cartes
Salut les Musclés
Sam le pompier
Samsam
Shaman King
Sherlock Holmes (version furry)
Shuriken School
Simsala Grimm
Sonic X
Sourire d'enfer
Sous le signe des mousquetaires
Starsky et Hutch
Steven Universe
Sylvestre et Titi
T'choupi
Tao Tao
Tchaou et Grodo
Téléchat
Thalassa (premier générique)
Tintin
Titeuf (saison 3)
Tom Sawyer
Tortues Ninjas (2003)
Totally Spies (le générique fr)
Ulysse 31
Wakfu
Winx
W.I.T.C.H
Yu-Gi-Oh
Yu-Gi-Oh GX
Zorro (avec Guy Williams)
(inspiré par le tournoi memique des chansons fr de @elmaxlys )
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writing-heiress · 2 months ago
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Freya Grimoire
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Name: Freya Grimoire
Other Names: Henchman/Henchwoman (by Grim) Koifishie/Nishikigoi (by Floyd), Reine du Sorcière (by Rook), Mouse/Omnivore (by Leona), Libeling/Sweet Potato/Libechen/Hase (by Vil), Beastie/Dearest/Briar Rose (by Malleus), Auntie (by Cheka & Shirohime), Freya-nee (by Mia, Comet, Aladia, Pierre, the Berry Sweets), Mama (by Mallory & Flora) , Miss Grimoire (by Ophelia, Persia, Rasual, & the staff), Miss Freya (by Carmine, Sylvie, Koda, Arthur, & Zhenwei), Mademoiselle Grimoire (by Drago), Mademoiselle Freya (by Suzette), Fey (by Ophelia), Orchid (by Ophelia & Jeanne), Red Rose (by Nyx), Ya-Ya (by Kianisha), Fre (by Night), Freya-chan (by Sonomi), FreFre (by Yumeri), Raven (by Jeanne), Deadly Nighshade (by Tsukii, Dominque, & Rémy), My Idol (by Dawn), My Lady/My Friend (by Darling), Frey/Miss Aurora (by Minako), Little Grimoire (by Akane & Yuzu), Pretty Lady (by Malori), My sanity and ruthlessness (by Amai), Mini Circe (by Hades), Cub/Lioness (by Scar), Little Beastie (by Maleficent/“Maleficia”)
Twisted From: Aurora from Sleeping Beauty, Meteora Butterfly from SVTFOE, Manhwa + manga villainesses
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Gender: Female
Birthday: September 21 (Virgo)
Age: 18
Height: 165 cm (5' 5")
Homeland: Briar Valley
Species: (Rosy Maple Moth) Fae-Demon Hybrid
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FAMILY
Circe Grimoire (mother)
Chernabog (biological father)
Oliver Grimoire (stepfather)
Dante Grimoire (older brother)
Caine Grimoire (older brother)
Arthur Grimoire (younger half-brother)
Nera Bellegarde (older half-sister)
Rowena Grimoire (maternal grandmother)
Samuel Grimoire (maternal grandfather)
Autumn Grimoire (maternal aunt)
Sage Grimoire (maternal aunt)
Cordelia Grimoire (maternal aunt)
The Odd Sisters (paternal aunts)
Mallory (son)
Flora (daughter)
Esmeralda (ancestor)
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Dorm: Ramshackle
Grade: Junior
Class: Class 3-C
Clubs: Science Club & Mountain Lovers Club
Best Subjects: Culinary, Practical Magic
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Likes: The arts, magic, her family and friends, her coven, the kids, Ramshackle, her bakery/cafe business, her butterflies, anime, manga, designing, nature, her familiars, sweets, going to markets, gaming, training for friends, cooking monsters
Dislikes: Doing Crowley's job for him, having to break up fights between Leona & Minako, being underestimated, Celine, holy magic, being treated like a monster, Rollo, Micheal, her old bullies
Hobbies: Fashion design, Painting, Cooking, Baking
Talents: Aerial silk, Learning various types/forms of magic, Homebrew makeup
Favorite Food: Basque Cheesecake
Least Favorite Food: Toffee
PERSONALITY
Freya is often described by many people to be one of two ways: as beautiful and ethereal as her physical appearance or as someone who is not only extremely terrifying, but also incredibly ruthless to those who anger her. She is said to have a very powerful aura surrounding her that either attracts people to her or frightens them.
More often times, Freya is soft-spoken, non-judgmental, and compassionate towards people. This is especially the case with Ramshackle and the children (those in Ramshackle, Gidel, & the Berry Sweets) as the former view her as selfless and dedicated dorm head & the latter viewing her as a loving and kind older sister.
She is very much of a mastermind among masterminds, being highly intelligent and manipulative. Freya is meticulous when it comes to her planning, often thinking about every possible detail and usually following the more possible route. Often times, she is the go-to someone that Ramshackle and even those in other dorms often turn to for help.
Freya is as patient as they come, handling the chaotic environment that is her dorm. But that isn't to say that her patience doesn't have limits, but hardly anyone has actually reached her limit.
Resourceful, inventive, and adaptable, Freya is known for being able to use what she has in order to reach her goals, such as when she was rebuilding Ramshackle to be a dorm that was actually livable during her freshman year. Not just that, but she uses the inventiveness when she inventing something, whether it be a new type of potion, clothing line, or invention.
SKILLS AND MAGIC
Strength: Freya has super human strength. She has been seen to overpower people and creatures over twice her size with ease.
Magic Mastery: Because Freya grew up around magic her entire life and because her family was her personal teachers, she has a lot of opportunity to practice to the point where she has learned how to use multiple types of elemental magic.
Infinity Magic: Because she was given the gift of Infinity when she was born, Freya is able to use Infinity Magic, which means that she not only has an endless amount of mana, but also able to keep her spells going on without any worries.
Wild Magic: Freya can use the rawest form of magic better known as wild magic.
Blot Consumption: Being a demon, Freya can consume blot without problem.
UNIQUE MAGIC
Freya's Unique Magic is called "Artistic Blessings". She has the ability to bless anything she made herself through artistic/creative means. Since art takes on many forms, like cooking, music, fashion, and painting, her UM is very versatile.
TRIVIA
The name Freya is a reference to the Norse goddess of the same name, who was in charge of love, fertility, battle, and death and known for being both a gentle ruler and a fierce warrior.
Freya constantly wears a glamour in order to hide her moth features, more specifically her neck fluff. This was due to :eona constantly using her fluff as a pillow during her sophomore year.
She is a eclectic chaos witch.
Her grandfather taught her how to use silk in various ways as it is a skill that many silk moth faes learn when they're young.
She has what many called witch beauty, evil beauty, and bunny pretty.
She’s a pretty good apothecary, having her own personal kitchen located in Ramshackle for her recipes.
Although many in NRC like her, they are all equally afraid of her, even some of the staff.
Freya is multilingual.
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Original Characters
Minako, Akane, Yuzu, Aladia, Pierre, & Shirohime belong to @queen-of-twisted
Ophelia, Drago, Persia, Rasual, Arthur, Carmine, Sylvie, & Koda belong to @abyssthing198
Darling belong to @fair-night-starry-tears
Malori & Amai belong to @yukii0nna
Sonomi & Yumeri belong to @kousaka-ayumu
Dawn, Night, Kianisha, Tsukii, Dominique, Rémy, Nyx, & Jeanne by @achy-boo
Tagging — @adrianasunderworld @abyssthing198 @the-trinket-witch @the-weirdos-mind @yukii0nna @yumeko2sevilla @boopshoops @tragedytells-tales @liviavanrouge @queen-of-twisted @ice-cweam-sod4 @mangacupcake @fair-night-starry-tears @starry-night-rose @achy-boo @kousaka-ayumu @missingmnemosyne @1-800-camelliahotline
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wonder-worker · 4 months ago
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"[Isabeau of Bavaria] must have adored animals, for she owned a veritable menagerie, many of whom seem to have travelled with her. In May 1416, she paid sixpence to two men who carried her oiselets (baby birds) from Paris to her house in the Bois de Vincennes; on 23 July that same year, she took her birds with her from Vincennes to Saint-Germain-en-Laye, just for an overnight stay. She owned several turtledoves, for whom wheat and millet costing four sous was purchased every month, and even a barn owl. The children, too, are known to have kept birds: parrots were owned by the princesses Isabelle, Jeanne and Michelle in 1401, and turtledoves by Catherine in 1416. Two more exotic animals owned by the queen must have attracted a great deal of attention. A leopard was given to her by her son John in March 1417 — there are mentions in this account of whole sheep being bought to feed it — and, in common with several women of her status, Isabeau kept a monkey, who was luxuriously dressed by her own tailor in a turquoise robe, lined with grey fur, and carried around on a red leather collar and lead. As did most of her contemporaries, Isabeau kept falcons to hunt, along with dogs, but also had pet dogs — most commonly greyhounds — of whom the most famous was Lancelot, who is preserved for posterity in the 1394 account when his mistress bought him a silver collar. Lancelot was a litter-mate of Charles VI’s companion, Roland, who also makes an appearance in this account, at the party that Isabeau held for Charles at her recently-refurbished hotel of Vaux-la-Reine in May 1395. When Isabeau presented the king and his companions with jewellery at the function, a silver vermeil dog collar, enamelled with Charles’ coat-of-arms, had been bought for Roland, thus ensuring that he was not left out as the only member of the royal entourage not to receive a gift.”
— Rachel C. Gibbons, ‘The Queen as 'social mannequin'. Consumerism and expenditure at the Court of Isabeau of Bavaria, 1393-1422’, Journal of Medieval History 26 (2000)
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best-type-moon-couple · 2 months ago
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First Round!
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Canaan and Maria vs. Shiki and Mikiya
Yui and Rider vs. Gray and Reines
Ritsuka and Ereshkigal vs. Ryouma and Oryou
Okita and Nobunaga vs. Ritsuka and Mash
Wodime and Caeneus vs. Bedivere and The Lion King
Shuten-Douji and Ibaraki-Douji vs. Hakuno and BB
Mozart and Salieri vs. Gilles and Jeanne
Hakuno and Nero vs. Sakura and Medusa
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dreamconsumer · 7 months ago
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Ste. Jeanne de Valois.
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monkeyssalad-blog · 4 months ago
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Virna Lisi
flickr
Virna Lisi by Truus, Bob & Jan too! Via Flickr: Italian postcard by Rotalcolor / Rotalfoto, Milano, no. N 63. Seductive Italian actress Virna Lisi (1936-2014) appeared in more than 100 film and TV productions and was internationally best known as a tempting blue-eyed blonde in Hollywood productions of the 1960s. But she proved to be more than a pretty face. Later she had a career Renaissance with three-dimensional character parts in various Italian and French. A triumph was her portrayal of a malevolent Catherine de Medici in La Reine Margot (1994) for which she won both the David di Donatello and the César awards. Virna Lisi was born as Virna Lisa Pieralisi in Ancona, Italy in 1936. Her brother, Ubaldo, later became a talent agent. Her sister was actress Esperia Pieralisi. Virna began her film career as a teenager. Two Neapolitan producers (Antonio Ferrigno and Ettore Pesce) discovered her in Paris. Her debut was in La corda d'acciaio/The Line of Steel (Carlo Borghesio, 1953-1958). Initially, she did musical films, like in E Napoli canta/Napoli Sings (Armando Grottini, 1953) and the successful four-episode film Questa è la vita/Such is Life (Luigi Zampa a.o., 1954), with the popular Totò. Her looks were more valued than her talent in some of her early films, like in Le diciottenni/Eighteen Year Olds (Mario Mattoli, 1955) with Marisa Allasio, and Lo scapolo/The Bachelor (Antonio Pietrangeli, 1955) with Alberto Sordi. She incarnated more demanding roles in Il cardinale Lambertini/Cardinal Lambertini (Giorgio Pastina, 1954) opposite Gino Cervi, La Donna del Giorno/The Doll That Took the Town (Francesco Maselli, 1956), the Peplum Romolo e Remo/Duel of the Titans (Sergio Corbucci, 1961) featuring musclemen Steve Reeves and Gordon Scott as the two legendary brothers, and Eva/Eve (Joseph Losey, 1962) starring Jeanne Moreau. In the late 1950s, Lisi played on stage at the Piccolo Teatro di Milano, and appeared in 'I giacobini' by Federico Zardi, under the direction of Giorgio Strehler. During the 1960s, Lisi played in stage comedies and she also participated in some very popular dramatic television productions. On TV, she also promoted a toothpaste brand, with a slogan which would become a catchphrase amongst the Italians: "con quella bocca può dire ciò che vuole" (with such a mouth, she can say whatever she wants). In the 1960s, Hollywood producers were looking for a successor to Marilyn Monroe and so Virna Lisi made a dent in Hollywood comedies as a tempting blue-eyed blonde. She first starred opposite Jack Lemmon in George Axelrod’s satirical How to Murder Your Wife (Richard Quine, 1965). At IMDb, reviewer Mdantonio takes his hat off for her performance: “What most everyone fails to mention in the comments is the incredible skill of Virna Lisi. She is a natural mixing it up with Lemmon, (Claire) Trevor and the other veterans like she had been making movies for years. I have watched many movies in my day and I must say that Virna Lisi is right at the top, not only in beauty and sexuality but in carrying her role as good as anyone else could have. Ms. Lisi, my hat is off to you.” She also gained attention with the March 1965 cover of Esquire magazine on which she was shaving her face. The following year she appeared in another comedy, Not with My Wife, You Don't! (Norman Panama, 1966), now with Tony Curtis. She also starred with Frank Sinatra in Assault on a Queen (Jack Donohue. 1966), with Rod Steiger in La Ragazza e il Generale/The Girl and the General (Pasquale Festa Campanile, 1967), and twice with Anthony Quinn, in the war drama La vingt-cinquième heure/The 25th Hour (Henri Verneuil, 1967), and The Secret of Santa Vittoria (Stanley Kramer, 1969). To overcome her typecasting as a sexy, seductive woman, Lisi sought new types of roles and found these in such Italian comedies as Le bambole/Four Kinds of Love (Dino Risi a.o., 1965), Signore & signori/The Birds, the Bees and the Italians (Pietro Germi, 1966) and Le dolci signore/Anyone Can Play (Luigi Zampa, 1968), and Roma bene (Carlo Lizzani, 1971) with Senta Berger. At AllMovie, Robert Firsching reviews Signore & signori: “Pietro Germi's funny anthology combines the standard sex comedy format with some unexpectedly subtle observations about village life. The film centers on three stories exposing the sexual secrets of the Italian town of Treviso. (...) Signore e Signori won the Best Film award at the 1966 Cannes Film Festival.” In the early 1970s, Virna Lisi decided to focus on her family, husband Franco Pesci and her son Corrado, born in 1962. In the later 1970s, she had a career renaissance with a series of major Italian films, including the Nietzsche biography Al di là del bene e del male/Beyond Good and Evil (Liliana Cavani, 1977) starring Dominique Sanda, Ernesto (Salvatore Samperi, 1979), La cicala/The Cricket (Alberto Lattuada, 1980), and I ragazzi di via Panisperna/The Boys of the Via Panisperna (Gianni Amelio, 1989) with Andrea Prodan and Mario Adorf. Prodan’s brother Luca is the singer of an Argentinean band, which later made a song for Lisi. A Brazilian rock band, Virna Lisi, is even named after her. Her greatest triumph was the French film La Reine Margot (Patrice Chéreau, 1994) in which Lisi played a malevolent Catherine de Medici, ordering assaults, poisonings, and instigations of incest. Karl Williams writes at AllMovie about the film: “The historical novel by Alexandre Dumas was adapted for the screen with this lavish French epic, winner of 5 Césars and a pair of awards at the Cannes Film Festival. Isabelle Adjani stars as Marguerite de Valois, better known as Margot, daughter of scheming Catholic power player Catherine de Medici (Virna Lisi).” For her magnificent portrayal, Lisi won not only the César and Best Actress award in Cannes but also the David di Donatello award, the Italian equivalent of the Oscar. From the late 1990s on, she did several successful dramatic TV productions, including L'onore e il rispetto/Honour and Respect (Salvatore Samperi, 2006) with Gabriel Garko and Giancarlo Giannini. In 2002, Lisi starred in Il più bel giorno della mia vita/The Best Day of My Life (Cristina Comencini, and her final film was Latin Lover (Cristina Comencini, 2015), which was posthumously released. In 2014, she passed away in Rome at the age of 78. Virna Lisi was married to architect Franco Pesci and they had three grandchildren: Franco, Federico and Riccardo. Sources: Hal Erickson (AllMovie), Gary Brumburgh (IMDb), Glamour Girls of the Silver Screen, Wikipedia and IMDb. And, please check out our blog European Film Star Postcards.
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kafkamaverick · 14 days ago
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Main Cast 2 :
Katarina Darcy Lumiere
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Jeanne Rosenthal Reins
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remnant-costumes · 1 month ago
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Major Work 2024 - La Reine Costume design by Théo Guérin for Jeanne d'Arc (1875) Modelled by @/twigglescosplay Photo by Stephen A'Court 1/2/3/4
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onzedieuxsouriants · 2 years ago
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Comment Léonard devint sis en son fief de la Comté Auréate
Comment Léonard devint sis en la Comté Auréate
Ô, vous qui de l’Humanité semez les champs humbles et fertiles ! Ô aimables paysans, artisans, forgerons, gens de bien et gens de paix. Vous qui jamais ne trempâtes l’orteil le plus petit dans les eaux de l’Impossible, vous qui accrochez aux portes de vos enfants le Onze de fer chaque soir, vous, Ô nous ! Pauvres êtres d’Humanité, qui vivons et mourons sur notre belle terre. Oyez ! Ecoutez-moi vous conter les terres de Féérie, les terreurs et les erreurs !
Taisez-vous : le barde rouge parle ! Vos esprits sont à moi et vos cœurs sont à la main de Charité, qui bat sur son tambour.
Voici le Conte des Comtes ; voici Léonard l’Auréat, celui que nous perdîmes, celui qu’ils ne gagnèrent pas. Voici l’histoire du comte prisonnier de ses gens cruels, car en Féérie l’eau coule d’aval en amont et les chats aboient.
En la Comté Auréate, il y a des champs d’or, des rivières d’or et un château d’or. Et au fin fond du château d’or, il y a des chaînes de fer sur une armure d’or, toujours debout, et dans cette armure il bat un cœur encore.
Et le nom du maître de ce cœur est Léonard.
Il fut nôtre, fervent, ardent serviteur du Onzième Dieu ! Fervent, noble porteur d’épée de notre Infante chérie, dont il portait le visage comme l’un de ses paladins. Les chevaliers d’argent de la tour d’argent de l’enfant d’argent, tout était argent et beauté. Ô gens de bien qui n’avez jamais vu de chevalier d’argent ! Léonard, sous le masque de l’Infante en pleurs, était le plus beau et le plus gai des hommes, et sa peau était d’or et ses cheveux étaient d’or, et ses yeux étaient d’or. Mais humblement, sous l’argent, il errait en l’Humanité, rectifiant çà et là les maux, et chassant les fées qui avaient passé l’Impossible. C’est une vie solitaire que celle de l’ordre gris, tout comme solitaire est la vie de mon ordre rouge. Mais tant était-il aimé, tant était-il beau, que Léonard trouvait un amour dans chaque village qu’il traversait. Que ne s’arrachait-on ses beaux cheveux d’or, comme des faveurs ! Que ne faisait-on pour percevoir, sous le masque d’argent, ses beaux yeux d’or !
Il commença à se murmurer que Léonard était un nouveau messie, que l’âge de la libération était venu pour l’Humanité et que l’Infante cèderait son fardeau à un nouveau prophète, qu’une douzième ère s’ouvrait. Douze ! Douze ! Pouvez-vous l’imaginer ?
Si bel était l’homme d’or qu’il générait ces rumeurs, oui. Et vous l’auriez aimé, vous aussi ! Léonard pourtant ne faisait rien pour encourager ces rumeurs, si ce n’est donner, çà et là, ses beaux cheveux d’or à ceux qui plaisaient autant à son regard qu’il plaisait aux leurs.
Et puis d’autres rumeurs, moins douces et moins blasphématoires, finirent par courir à son sujet. Qu’il marchait la voie des fées, qu’il était changelin, et que cela expliquait sa beauté d’or. Qu’il abusait de l’amour des villageois pour ses beaux cheveux d’or et ses beaux yeux d’or. Qu’il fusse pas assez ou trop humain pour être chevalier gris, cela commença à ne plus faire l’ombre d’un doute auprès de ses pairs. Peut-être avaient-ils raison ? Peut-être étaient-ils jaloux ? Les ordres parlèrent alors.
Les moines bruns dirent : dans les villages, il sème les cœurs brisés autant que ses cheveux que l’on dit enchantés ! C’est une fée !
Le barde rose dit : « C’est vrai, j’ai ramassé tous ces cœurs brisés. »
Le barde rouge dit : .. A vous de deviner, car las ! je m’omets ! 
Le barde orange dit : « Il est un beau soleil que je vois briller ! »
Le barde jaune dit : « Qu’il me rende donc mes couleurs usurpées ! »  
Le barde vert dit : « Gare ! Moi, je vois son futur tourmenté. »
Le barde bleu : « Et son présent est plein d’enfants oubliés. »
Le barde violet dit : « Pourtant, dans son passé sont maintes bontés. »  
Les prêtres noirs renchérirent : « Mais ces rumeurs blasphématoires ! Le Onzième Dieu n’a qu’une prophétesse ! »
Les chevaliers gris dirent : « Voyez cet homme d’or, qui de l’anonymat de notre armure fait une vaste plaisanterie ! Les peuples l’aiment et nous nous aiment point autant. »
Et l’Infante, comme toujours, se tut et pleura.
Il fut décidé par la grâce des onze couleurs que Léonard serait jeté bas et châtié. Oh, pauvre Léonard ! Qu’il pleura alors derrière son masque pleureur ! Qu’il se lamenta lorsqu’on le lui arracha ! Qu’il jura qu’il n’avait jamais brisé le moindre serment !
Devant toute l’assemblée, il renouvela ses vœux et jura solennellement qu’il n’avait jamais cherché à mal, qu’il n’avait fait qu’aimer et, peut-être, se montrer un peu fier, mais qu’il n’avait jamais désiré briser le moindre cœur, ni prendre la tête de la moindre secte. Qu’il était content de n’être qu’un chevalier errant et d’obéir à sa bravoure.
A ce moment, le vent fée passa soulever les tentures du tribunal et il y eut mille rayons de soleil qui vinrent frapper sa chevelure, sa peau et ses yeux d’or, et pendant un bref instant de grâce, ceux qui l’avaient haï oublièrent qu’ils le haïssaient. Ils virent rouler sur ses joues d’or les larmes d’or et sa peine et sa bonté d’or furent les leurs. Mais cela, comme un coup de vent, passa, et les tentures retombèrent, et le brouhaha étouffa son serment sincère. Tristement, Léonard réalisa que sa parole ne valait rien.  
Une fois sa culpabilité votée, son sort fut décidé par les noirs et exécuté par les gris. Comme il ne s’agissait pas d’un criminel que l’on pouvait prouver, ne furent retenus que les chefs de blasphème et de corruption féérique. Il fut déterminé que le charme qu’il créait sur les autres devait être purifié, également, mais que la mort n’était point méritée dans la mesure où il n’était point possible de prouver qu’il ait, de son propre chef, cherché à nuire en allant de part l’Humanité de manière aussi dorée.
Les enfants sont-ils couchés, Ô gens d’Humanité ? Parfait ! Je puis vous raconter comme les noirs sont impitoyables d’invention et les gris d’efficacité. Ils rasèrent sa chevelure d’or, crevèrent ses yeux d’or, et quant à sa peau d’or, ils l’arrachèrent par petits morceaux brillants. Tout cela, sans le tuer.
Puis, sa terrible beauté enfin neutralisée, ils le relâchèrent aux abords de l’Impossible, espérant qu’il s’y noie ou qu’il échoue en Féérie.
Pauvre Léonard tituba çà et là ! Que faire sans ses yeux ? Pleurer, songea-t-il, avant de se souvenir : pour cela aussi il faut des yeux ! Alors il s’assit au bord de l’eau et laissa tremper ses pauvres jambes dans l’eau pour apaiser la douleur.
L’Impossible n’a qu’une rive, ce qui en fait, comme j’espère n’avoir point à vous l’apprendre, la meilleure des défenses contre la Féérie. Ce n’est cependant pas une barrière infranchissable, car comme je vous l’ai dit, les fées fonctionnent à rebours du monde.
L’eau était douce et fraîche pour Léonard. Nul reflet ne lui dirait plus à quoi il pouvait ressembler, et nul ne l’aimerait plus, mais il trouva du répit dans la beauté de l’automne – celle qui se devinait à l’oreille.
C’était la beauté des vaguelettes contre ses jambes, celle du chant des derniers grillons, du souffle doux du vent qui charriait des poussières de toute l’Humanité, du battement de la gorge d’un crapaud au fond de la boue, de la douceur d’un lotus fané, la beauté de tout, la beauté du pays. Oh et un grand sanglot s’entendit ! Léonard ne pouvait pleurer, hurla avant de se jeter dans les eaux de l’Impossible.
Ecoutez :
Comme le vers est mon droit,
Comme envers est endroit
Miroir !
Comme endroit est envers
Comme adroit est un ver
Il plongea et chercha au fond du fleuve celle qu’on lui avait épargnée, la Mort, Ô pauvre chevalier ! Doux chevalier, plongea ! Et puis, au fond du fleuve qui en était aussi la surface, il émergea. Faute du royaume de la Mort, il trouva celui des Comtes de Fée.
Ainsi advint-il en Féérie, au travers l’Impossible et depuis l’Humanité. Notre pauvre chevalier rampa sur la rive, incertain de sa destinée. Ses doigts caressaient les herbes sauvages comme les cheveux d’une belle femme et l’eau avait rempli ses orbites vides, lui permettant de pleurer de nouveau. Il trouva qu’en Féérie, les herbes sauvages étaient réellement les cheveux d’une belle femme et ses larmes ne tarissaient plus.
Il continua de ramper en saisissant autour de lui, ne sachant ce qu’il espérait. Il cessa d’appeler la Mort et la curiosité l’emplit. Découvrir l’horrible Féérie ! C’était son dernier choix, puisque, de l’Humanité, il avait été banni. Au bout d’un moment, la branche souple d’un aulne se dressa en travers de son chemin. Léonard saisit, en frissonnant, cette main tendue et tira dessus pour se relever.
Le ciel avait goût de sucre, quoiqu’il ne le visse pas, le sol sous ses pieds étaient un champ de soie brodée. A ses oreilles, oui, à ses oreilles ! Il sentait l’odeur du sang. L’insensé, sans ses sens, s’élança assez ! Vers le sang, vers l’odeur familière au guerrier. Là, il entendit des cris et perçut la bataille.
Les champs doux comme des cheveux de femme, beaux comme des broderies, étaient remplis du fracas de la guerre. Les fées tuaient et mouraient dans des chants abominables. Tout cela, Léonard s’en approcha, toujours habité de la curiosité morbide qui le laissait vivre. Il ne voyait plus, mais puisqu’en Féérie est à l’envers, il voyait désormais trop. Et il vit cela :
Un champ rempli de corps et des mains dressées dont les doigts attrapaient l’air et des dents cassées qui donneraient des dragons et des marécages de sang rouge et des couteaux plantés dans des soupirs et des jambes broyées par les chevaux fous et des organes répandus comme des fruits pourris.
Il vit cela et vomit. Car il avait connu le combat, mais ni la guerre ni la bataille. Il comprit les horreurs dont l’Humanité se préservait ! Et au bruit de ses entrailles, il attira l’attention de trois guerriers, qui bientôt furent sur lui.
Ils étaient trois et les porteurs de bannière les suivaient.
« Ohoho, que voilà ? » Fit l’une des guerrières. C’était une fée de la taille d’une femme, toute en lames et en griffes. Elle portait une robe de doigts fraîchement tranchés. « Un homme blessé ! Un des tiens, Versipelle ? » Du bout d’une lance, elle leva le menton de Léonard.
Un autre guerrier, qui était un loup à deux faces, observa un instant l’intrus, le nez plissé et la mâchoire baveuse, claquant entre ses crocs jaunes : « Non. Il sent le blé frais et l’injustice, ha ! Et l’eau de l’Impossible… un humain égaré. »
La troisième guerrière parla. Elle avait mille yeux et de longs cheveux filasses qui traînaient loin derrière elle, sur tout le champ de bataille. Sa voix était lente, sa peau fine comme du parchemin et elle désigna Léonard d’un doigt long comme un fuseau : « Mal tombé, pauvre humain, juste à temps pour devenir une prise de guerre. »
« Qui êtes-vous ? » murmura le futur Auréat. Et la première guerrière répondit :
« Je suis la Comtesse Carnasse, la Dame Souriante de la Comté des Ogres, maîtresse de la Menée Muette. Ah, n’oublions point mon cher Comte Versipelle, de la Comté des Loups, maître de la Menée Huante, et la Comtesse Cruante, de la Comté des Araignées, maîtresse de la Menée Rampante. Enchantée, petit morceau, et tu es ?
-Léonard, Chevalier d’Argent de l’Infante.
-C’est un mensonge, murmura Cruante.
-Léonard, chevalier… déchu ?
-C’est toujours un mensonge.
-Je ne sais pas alors. »
Il sentait bien qu’il aurait dû trembler de cette triade, dont les apparences défiaient l’entendement humain. Mais il savait, de l’une, qu’il ne pouvait pas réellement les voir et de deux que leurs apparences n’étaient qu’une forme de mauvais rêve. Elles n’avaient pas la substance qu’un homme effrayant mais réel peut avoir.
« Un rêve peut te tuer, Léonard. Il n’y a que des rêves ici, reprit Cruante. Tu ferais bien de ne pas croire que tu n’en es pas un, toi-même. Mourir dans un rêve n’est pas moins mourir.
-D’accord. Qu’un rêve me tue, alors, je n’ai pas peur.
-C’est vrai. » Murmura Cruante pour elle-même.
La Carnasse siffla entre ses dents et poussa un peu plus haut le menton de Léonard, de la pointe de sa lance. « Il n’est pas à toi, Cruante. »
« Ou à toi, Lainne. » grogna le Versipelle. « Plus de prises de guerre, ou tu devras nous en trouver d’aussi belles à nous deux. Tu as déjà eu le Petit Comte pour toi. Je le voulais. »
« Si, si ! Je l’ai bien eu même ! Ah, mon grand, je te laisse l’humain… il n’a pas l’air bien fort, je me fiche assez de le chasser. Dans cet état, où courrait il ? Qu’en ferais-je, vraiment ? Peut-être toi, peux-tu lui imposer une nouvelle peau, ou Cruante en faire son concubin, qu’en sais-je ? Moi je l’aurais dévoré, mais j’ai mieux à manger. Et j’entends que m’attendent certains des amis du Petit Comte ! »
Fit-elle en tirant comiquement sur son oreille avant de rire aux éclats d’un rire de hyène. Sous son rire, on entendait les râles d’agonie de ceux qui n’étaient pas encore exactement morts. Elle tira sur sa lance d’un coup sec et Léonard retomba en avant.  
Et la femme qui se nommait Carnasse s’éloigna en chantant un chant de guerre joyeux et en faisant tournoyer sa lance, si rapide que ses suivants peinaient à la suivre.
Le Versipelle fit un grand sourire à Léonard. Un grand sourire de loup, qui lui ouvrit les joues jusqu’à la nuque, et plus encore.
« Que dirais-tu que je te retourne, humain ? Que tu deviennes un loup ? Je te donnerai une nouvelle peau ; tu es aveugle, mais fort, et j’aime les guerriers. Je te prendrai en mon sein et tu deviendras un des miens.
-Je dirais : non. Vous ne ferez pas de moi un versipelle. 
-Je pourrais ne pas te donner de choix du tout. Ha ! Ça croit que c’est son avis qu’on lui demande.
-Dans ce cas, ne demandez pas. Je ne peux peut-être rien contre vous, mais mon âme est inatteignable.
-Rien n’est inatteignable avec assez de couteaux. »
Une grande tristesse prit Léonard, de n’avoir point épée ou armure, et, peut-être, quelque part, de n’avoir point de public. Mais il demeura courageux, car il était, après tout, un vrai chevalier, avec ou sans son équipement. Ah et j’ajouterais, puisque notre Père le Prêtre (bénit soit-il sous le regard de l’Infante, etc.) dort, j’ajouterais ceci : il n’y eut jamais de chevalier, sinon Léonard que nous avons perdu. Prends des leçons de sa défiance triste, Ô Humanité !
« Et pfouah ! » fit Cruante. « Que dirais-tu de rejoindre MA menée ? Nous sommes plus de mille et tu feras ce qu’il te plaît. Petite mouche. Petite, petite mouche.
-Je n’ai pas plus envie d’être une araignée qu’un loup. Assez, fées maléfiques ! Rien ne saurait me tenter, si ce n’est une mort honorable. Et si l’honneur n’est pas là, je prendrai la mort malgré tout.
-C’est vrai, admit Cruante avec un sifflement. Il ne ment pas, celui-ci, aussi brave qu’idiot. C’est parce qu’il n’a plus d’yeux, il ne sent pas l’odeur du combat.
-Je la sens bien. » Et il la sentait réellement. Malade. Mais sa détermination restait ferme. « Doutez de moi si vous voulez, je n’ai jamais, de ma vie, menti… je ne puis confesser qu’à deux péchés, qui sont la vanité et l’amour. Mais je les ai toujours portés comme ma bannière, je ne les ai jamais cachés et je ne les cacherai pas plus, quoi qu’ils m’aient ruiné, s’ils me permettent à résister à tous les autres. Voyez en mon cœur, Comtesse, vous qui semblez tout percevoir. Je n’ai pas peur de vous, ni envie de vous rejoindre. J’en prêterais serment. »
Les deux guerriers se regardèrent. Le sourire du loup se défit, l’œil de l’araignée brilla. Ils s’observèrent et observèrent Léonard.
« Ha, j’aimerais bien voir ça, petite chose. » Grogna le Versipelle en brisant le silence après quelques instants de réflexion. Cruante d’ajouter en sifflant : « Tu en prêterais serment ! Menteur ! »
La voix de l’araignée toucha Léonard au cœur, car il l’avait comprise comme une clairvoyante. Y a-t-il pire que d’être traité de menteur par une oracle ? Non point !
Léonard se leva, aidé une nouvelle fois de la branche d’un aulne. Il se dressera fièrement, dans toute sa majesté d’or dépaillé.
« Voyez-moi prêter serment ! » rugit-il alors, par-dessus les hurlements d’agonie des morts, par-dessus même les ricanements des fées, par-dessus le vent, par-dessus le feu et la forêt bruissante !
« Je jure que moi, Léonard, jamais ne servirai les Comtes de Fée ! Entendez ? Jamais je n’obéirai aux désirs de l’un d’entre vous et jamais je ne ramperai ! Chevalier ou prisonnier, je fais le serment de ne jamais perdre espoir. Cela, je le jure sur mon Humanité chérie ! »
Le sang battaient à ses veines comme le tambour de la douce Charité bat ! Ecoutez-le… écoutez-le battre comme il battit alors…
Pa-poum… pa-poum… pa-poum… écoutez le tambour, il est tard et la nuit est mauvaise… écoutez sa régularité, écoutez… maintenant chuchotons… l’heure est aux ombres et aux secrets, et celui que je vais vous conter, vous devez l’entendre et ne jamais l’oublier…
Ne prêtez jamais serment en Féérie. Car la Féérie vous entend, et vous y tiendra. Ne prêtez jamais serment et, si vous croisez une fée, exigez d’elle une promesse, car elle y sera obligée.
Mais Léonard ne savait pas cela. Le serment qu’il prêta, ce fut du fond de son cœur d’or. Pa-poum. Pa-poum.
Le ciel se retourna comme la page d’un livre. Cruante fut la première à frissonner, car ses longs cheveux s’étendaient partout. Le flair de Versipelle seconda ses cheveux. Mais le pauvre Léonard ne comprit pas tout de suite, en voyant s’agenouiller les Comtes cruels, devant lui.
Advint la Reine Changeline ! Advint sans menée, sans mots, main tendue vers celui qui venait de se proclamer seigneur. Car il avait fait serment de ne point servir, et s’il ne devait servir, alors il devait régner.
La Reine Changeline saisit la main de Léonard, et sa peau fut de nouveau or, ses yeux or, ses cheveux or.
« Que désires-tu, Ô Léonard, Comte Auréat ? » fit-elle.
« Je ne comprends pas… que faites-vous ?
-Je te couronne. Le Petit Comte, le maître de cette Comté vient de disparaître. Toujours, pourtant, le Comte est bon.
-Je ne veux pas de votre couronne ! Libérez-moi !
-C’est ton plus cher désir ? La liberté ?
-Oui ! Donnez-la moi… si je suis Comte comme vous l’insistez, alors donnez-moi la liberté. On ne retient pas un seigneur. Laissez-moi partir, Reine des fées.
-Ô Comte Auréat, n’as-tu pas prêté serment… »
Cruante : « Si, à l’instant… »
« … juré devant nous tous… »
Versipelle : « Oh si, oh si… »
« … sur ton Humanité chérie… »
Carnasse (revenue en secouant une tête coupée comme si c’était un aspersoir) : « Ah si si si ! »
« … que tu n’obéirais jamais aux désirs de l’un des Comtes ? »
Tristement, Léonard réalisa que sa parole valait tout.
      Silence, maintenant, silence. Le barde rouge a parlé et le conte est bon. Silence !
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tournoidesgeneriquesfr · 8 days ago
Text
Conseil d'amie : s'il vous vient l'idée d'organiser un tournoi à 164 participants, abandonnez.
Alors, vu qu'il y a masse de génériques j'ai tout divisé en 3 groupes dont les 3 finalistes s'affronteront pour le podium.
Sachez que tout a été fait au hasard.
J'ai pas encore la date du début du tournoi, je vous préviendrez dès que je l'aurai.
Les groupes et affrontements :
Tour 1 Groupe A :
Barbapapa vs Galactik Football
Yu-Gi-Oh GX vs Hélène et les Garçons
Princesse Sarah vs Tintin
Sylvestre et Titi vs Téléchat
Le Cœur a ses raisons vs Shaman King
Mew Mew Power (premier générique) vs Ulysse 31
Totally Spies (générique fr) vs Flapacha où es-tu ?
Rahan vs Tom Sawyer
Champs-Elysées vs Sam le pompier
Simsala Grimm vs Ranma 1/2
L'île aux enfants vs Il était une fois la vie
Foot 2 Rue (Amitié et Respect) vs Albert le 5ème mousquetaire
Peppa Pig vs Albator (78)
Denver le Dernier Dinosaure vs Chocolat et Vanilla
Cédric vs Oui-Oui
Beyblade vs L'École des Champions
Capitaine Flam vs Digimon
Ben 10 vs Le Tour du Monde en 80 jours (version furry)
Beyblade : Métal Fusion vs Winx
Il était une fois l'espace vs Adventure Time
Koh Lanta vs Amour Gloire et Beauté
Salut les Musclés vs Blake et Mortimer
Les Mondes Engloutis vs Samsam
Père Castor vs Marc et Sophie
Oggy et les cafards vs Les Dossiers de l'Écran
Oban Star Racers vs Les Pyjamasks
Les Chevaliers du Zodiaque vs Quoi d'neuf Scooby Doo
My little pony : Friendship is magic (g4) vs Mes Parrains sont Magiques
Tour 1 Groupe B :
Nadia le secret de l'eau bleue vs Yu-Gi-Oh
Jayce et les Conquérants de la Lumière vs Inspecteur Gadget
Bibifoc vs Franklin
Wakfu vs Dorémi Magique (premier générique)
Kim Possible vs Mon petit poney (g1)
Dallas vs Kilari (premier générique)
Steven Universe vs Robinson Sucroë
Lady Oscar vs L'Agence Tous Risques
Heroes vs Angel's Friends
Sonic X vs Goldorak
Il était une fois l'Homme vs Hamtaro
Châteauvallon vs Le Sourire du Dragon (Donjons & Dragons)
Dragon Ball Z (version club do) vs Il était une fois les découvreurs
C'est Pas Sorcier vs George de la jungle
W.I.T.C.H vs Candy Candy
Monster Allergy vs Sourire d'enfer
Ken le Survivant vs Plus belle la vie
Prison Break vs La Carte aux Trésors
Lucile Amour et Rock'n'roll vs Conan l'Aventurier
Marotte et Charlie vs Détective Conan (premier générique)
Les Daltons vs Didou
Mona le vampire vs Atomic Betty
Petit Ours Brun vs Le Prince et la Sirène (Marina la petite sirène)
Les Entrechats vs Sakura Chasseuse de Cartes
Olive et Tom vs Mon ami Marsupilami
Maya l'Abeille vs Maguy
Lolirock vs Moi Renard
Tour 1 Groupe C :
Martin Matin vs Titeuf (saison 3)
L'Âne Trotro vs Tortues Ninjas (2003)
Sherlock Holmes (version furry) vs Phinéas et Ferb
La Bande à Picsou vs La Légende de Zorro
Arnold et Willy vs Miraculous
Babar vs Intervilles
Starsky et Hutch vs Corentin
Shuriken School vs Sailor Moon
Les 3 mousquetaires (version furry) vs Premiers Baisers
Corneille et Bernie vs Bob l'Éponge
Inazuma Eleven vs Ford Boyard
Dragon Ball (version club do) vs Cat's Eyes
Tchaou et Grodo vs Code Lyoko
Fraggle Rock vs T'choupi
Le Petit Castor vs Heidi (version québécoise)
Danny Fantôme vs Zorro (avec Guy Williams)
Pokémon (premier générique) vs Jeanne et Serge
Robotech vs Charlotte aux fraises
Tao Tao vs Albator (84)
Thalassa (premier générique) vs Nicky Larson
Il était une fois les explorateurs vs Les Mystérieuses Cités d'Or
Sous le signe des mousquetaires vs La Reine du fond des temps
Mimi Cracra (générique de la première série) vs Le Petit Prince
Oscar et Malika toujours en retard vs Les Ratz
Marcelino vs Les Malheurs de Sophie
Les Aventures de Lucky Luke vs Molierissimo
Minus et Cortex vs Martin Mystère
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