#prise bleu
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JUNG, le pionnier des interrupteurs et prises entre innovation et tendance
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L'Art et la mode, no. 49, vol. 12, 5 décembre 1891, Paris. Toilette en drap bleu japonais, revers de faille noire et cravate faisant jabot coquillant de côté. Veste-habit ouverte sur un gilet en drap bleu boutonne de cote Jupe en biais, garnie d’une torsade en drap bleu prise dans des cordelières de soie. — Création de la maison Adolphe, 15, boulevard des Italiens. Bibliothèque nationale de France
Ensemble in Japanese blue cloth, black faille lapels and tie forming a shell jabot on the side. Open jacket over a blue cloth waistcoat buttoned on the side. Skirt on the bias, trimmed with a blue cloth twist taken from silk cords.
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La cantine
Dieu que j'ai aimé la cantine.
Les nourritures roboratives des cantines nous enseignent que nous faisons peu les difficiles quand nous avons faim, et que nous faisons les ingrats une fois rassasiés. Et au souvenir de la fête que c'était, enfant, les jours de cordon bleu, de steak haché, de bourguignon et de petit salé, nous regrettons cette douce prise en charge. La cantine était l'un des trésors d'une routine qui semblait devoir durer toujours pour des enfants heureux à la seule odeur de la sauce brune, dans le vacarme du couloir de la file d'attente. Un esprit rassurant habitait les lieux hospitaliers de notre enfance. Le carrelage du sol, la glissière des plateaux-repas, la fumée des chauffe-plats, la foule nombreuse, l'institution d'un jour des frites, formaient un monde compréhensif et chaleureux.
J'allais deux fois, trois fois, chercher du supplément de cordon bleu, de yaourt à l'ananas, et des tranches de baguette "bien cuite", au point de finir seul à table, longtemps après le départ des camarades partis jouer au football. La paix revenue dans la grande salle posait la respiration. L'avenir serait meilleur. Nous portions des Nike Air et disions des gros mots, mais c'était temporaire. Tintement des couverts en arrière-plan plan. Grondement tranquille de quelque soufflerie, bruit apaisant. Je restais longtemps après la fin de ces services, parfois jusqu'à la sonnerie de fin de récréation tandis que les "dames de la cantine" s'étonnaient de trouver encore un élève à table. Je n'irai pas jouer, le monde est décevant, il fait meilleur dans la proximité des grandes personnes qui sont là pour nous. J'allais encore chercher du supplément. Tout revenait dans l'ordre. C'était la vie stable et la paix, peut-être un aperçu d'éternité bienheureuse. Tintement de couverts encore. Travailleurs en cuisine qui s'apostrophent en rangeant des chariots. La paix loin des engrenages du monde. Mes grands-parents, à Paris, là-bas, l'ordre de leur maison. Un refuge possible. La France tenue par des gens de France, souriants et âgés. Une organisation du monde qui venait de loin et se donnait à moi pourtant, à demi-étranger, un ordre qui me donnait hospitalité, amour, avenir. J'ai immensément aimé ces fins des services de cantine. Moments d'alternative inventés, gagnés sur l'engrenage obligatoire, moments de récollection, de récapitulation, moments de retrouvailles avec le temps lent de mon pays. La cour de récré c'était les jeux stupides, les prochaines boums, les tiraillements sans répit de la réputation et de la sentimentalité qui vous hameçonnent et vous enlèvent à vous même. Rester longtemps à la cantine c'était être rendu à soi-même dans la joie contenue, sans commentaire, sans éclat, dans un cadre, un tout petit cadre, qui délimite une paix totale.
Beaucoup plus tard je n'ai plus aimé que la vie variée, les "excitantes opportunités" pour "profiter de la vie" et "s'éclater comme des malades" dans des nouveautés étonnantes et toujours renouvellées, qui vous mettent la tête à l'envers. Il fallait pour que la vie ait du sel, pour repousser le démon qui vous accuse d'être un raté, accumuler en une seule journée un maximum de musts, que ces musts deviennent un flux continu, abondant, et sûr, qui vous remplisse et vous fasse passer par-dessus la vie.
Il fallait en une seule journée avoir gagné de l'argent, avoir été beau, avoir été bien habillé, avoir affermi son avenir professionnel, avoir serré une petite et s'en être réservé une autre pour plus tard, avoir été drôle, avoir été profond, avoir été guerrier de la survie immédiate dans un tête à tête avec l'existence tout en ayant accepté avec dégagement un salaire, l'amour d'une famille, d'un pays, d'un Dieu charitable, et goûté cette stabilité.
Il fallait en une seule heure avoir capté au réveil une musique nouvelle et opportune qui avait éteint vos doutes et façonné votre optimum d'état d'esprit, puis s'être douché en étrennant un fabuleux gel douche dérobé la veille dans un magasin de luxe, puis avoir passé vos vêtements favoris tout en honorant simultanément un rendez-vous téléphonique pris de longue date qui allait permettre un déblocage administratif auquel on ne croyait plus, être sorti et avoir marché face au soleil tout juste revenu et croisé au moins un regard de jolie passante, être monté dans le métro à la seconde exacte où les portes fermaient, et s'en être allé ainsi vers la foule des opportunités de l'heure suivante, de la journée suivante, des années suivantes sous l'égide d'une présence protectrice et bienveillante.
Au retour de certaines nuits passées dehors à courir les filles je prenais conscience dans des moments d'illumination profonde, que jouir vraiment de la vie supposait de se contenir totalement et tout le temps. J'allais ces nuits là au bout de moi-même, au bout de mes finances, au bout de mon temps libre, au bout de ma peur de l'autre pour oser l'aborder et réussir à la convaincre, j'osais aller chercher cette vie qui ne venait pas à moi et j'assumais de la prendre avec méthode et passion exactement comme on prend une fille. Je touchais au centre de l'existence, à ce pourquoi j'avais jusqu'ici vécu sans avoir osé y aller. Aussitôt, tout devenait paradoxe. Les hommes etaient malheureux disaient Pascal, de ne pouvoir rester en leur chambre ? Eh bien tout le malheur des hommes je le voyais était de vouloir jouir de la vie, de vouloir s'abîmer, s'évader, s'oublier. La musculation, l'éducation, le gain d'argent, les belles possessions matérielles, les appuis mondains étaient des potentiels laborieusement amassés, mais ils étaient comme de l'huile dans des outres fatiguées de les contenir et qui ne demandaient qu'à crever, qu'à se répandre, qu'à purger leur trop-plein. Il faudrait ne jamais vouloir se soulager et ne jamais se fatiguer d'amasser, toute la vraie joie est là. À quels tourments nous condamnent, je le voyais, la recherche hédoniste ! À cet homme moderne et maudit qui se gaspille lui-même parce qu'il est seul, habité d'un monde de désir et assiégé d'un monde d'impossibilités. Telle est la cruelle condition des hommes, voilà ce que je comprenais. En-dedans, un besoin total, et en-dehors, une indifférence totale. J'ai beaucoup aimé les auteurs qui ont su exprimer ce moment précis, ce lieu précis de l'existence, ce vrai tête à tête avec les choses, un face à face musculaire, intellectuel, instinctif, spirituel, financier, judiciaire, total, qui engage avec frayeur et ivresse la totalité de votre être qui veut de toutes ses forces faire naître un nouveau monde. Herman Hesse, Dostoievski, London, Morand, Céline. Et plus près de nous, Soral et Cysia Zykie. Alors vous sentez que vous n'êtes pas de taille, que vous êtes faible et fanfaron ou tout du moins, que vous pourrez tenir mais temporairement, qu'il faudra très vite un support, "un lieu où reposer sa tête", une grâce, une aide externe, une réponse à vos tentatives comme une bouée de sauvetage à un naufragé haletant qui s'épuise et s'affole.
J'ai longtemps fait le fou pour sortir de la condition de perdant immobile que nous promettait cette affreuse ville de Grenoble, entre les gauchistes, les fonctionnaires, les étudiants ESC et les racailles. Il a fallu, du moins le croyais-je, il a fallu trouver une bande de fous et de déclassés comme moi, et lancer la machine. Resquiller, voler, cambrioler, siphonner, camper, cogner, attraper, crier, saccager, courir pour sa vie. Plus tard ce fut le Vietnam, Hongkong, Paris, tenter sa chance, forcer la chance. L'argent, la bourgeoisie retrouvée, re-perdue, regagnée, les vestes en cuir et les baskets Dior Homme ancien modèle, les filles qui ont la mèche sur le front et le collant qui s'arrête à la cheville. Planer au-dessus du marécage où s'enfonce le monde impie des indifférents, et parfois se débattre dedans, avec horreur, larmes et rage.
Eh bien je préférais la cantine.
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saga : Soumission & Domination 379
Dernier trimestre à Berkeley - Mexique Cancun + Grégoire
De retour en Californie, la vie reprend son cours. Mes américains se font questionner sur la façon qu'on les Français de fêter la fin d'année. Ils restent discrets même Duke avec ses potes de sexe. Ils restent sur le registre gastronomique et expliquent ce qu'ils ont mangés de spécial.
Quand les parents de Max arrivent avec mes beaux-parents, avec Dan je leur fait visiter tout San Francisco. Ils apprécient l'origine de la ville avec le monastère mais aussi Castro le cartier gay et ses maisons victorienne de toutes les couleurs. On ne s'affranchi pas des Pink Ladies pas plus que du quai aux phoques. Ils hallucinent devant la carte de chez Dotties. Nous les lâchons après 3 jours en leur répétant de bien respecter le code de la route local alors qu'ils vont faire quelques parcs nationaux. Ils repartent ravis de leur séjour. J'ai encore marqué quelques points avec ce cadeau de Noël.
Pendant ce temps l'exploitation était aux mains de Côme aidé d'un première année de son école d'ingénieur agro. Appel de Côme avant la fin du séjour de ses parents aux USA, il voulait savoir s'il pouvait présenter sa recrue de première année à Jona pour un recrutement parmi mes escorts. Il m'envoie les tofs du jeune mec. Ok, il a tout pour lui. Grand brun aux yeux bleus avec des épaules larges, bassin étroit mais cul très rond, deux jambes musclées mais le tout un peu trop poilu. Côme me dit qu'il lui avait déjà parlé de ce détail et que c'était pas un problème pour lui de passer à l'épilation.
Il m'explique comment il en est arrivé là.
Quand il a pris l'exploitation de ses parents en charge alors que ces derniers étaient avec moi, il s'est vite aperçu que le gamin n'était pas farouche et qu'il tombait facilement la cote et le t-shirt quand il travaillait dans les bâtiments.
Comme il sait que j'ai besoin régulièrement de " nouveauté " pour ma société, il avait tâté le terrain (littéralement parlant) en prenant une douche à ses côtés dans le studio dédié aux stagiaires. Là, le gamin s'est montré très entreprenant puisque c'est lui qui n'a pas hésité à proposer ses services pour laver le dos de Côme. De son dos il a glissé entre ses jambes et lui a savonné l'entrejambe jusqu'à ce qu'il bande ferme. Côme le laissant faire, il s'est agenouillé pour rendre hommage à la saine réaction de mon beau-frère par une pipe bien menée.
Côme le voyant se mettre des doigts dans le cul lui a proposé de le dépanner par une bonne saillie. Pas de refus du gamin qui s'est aussitôt retourné et plié en deux. Le temps de prendre une kpote, de l'enfiler et mon Côme lui remplissait le boyau. Prise de plaisir conjointe et cela s'est répété tous les jours et parfois 2, 3 fois. Grégoire (le gamin, 18 ans quand même) lui a expliqué qu'il se savait attiré par les mecs depuis quelques années et qu'il ne s'était pas privé de tester ce penchant. Qu'il était sain même s'il n'était pas puceau car il faisait attention avec qui il sortait et que la kpote était obligatoire pour entrer dans son cul et de même en situation inverse.
À la question sur l'utilisation de sa généreuse bite (20x5), sa réponse a été qu'il s'en servait sans problème sur les culs plus jeunes que le sien mais avait du mal avec les mecs plus âgés. Avec eux il se sentait mieux en position passive. Probablement une conséquence de son dépucelage par un stagiaire de son père (exploitant agricole aussi) de 4 ans son ainé.
En attendant, avec un tel parcours et physique je donne mon accord pour qu'il aille voir Jona et j'envoie à ce dernier les instructions le concernant.
Une semaine plus tard, nouvelles photos dont l'officielle en maillot Aussiebum, bien ! L'épilation laisse ressortir sa masse musculaire qui ne demande qu'à prendre encore un peu de développement avec nos séances sportives, une coupe de cheveux plus dans l'ère du temps et il rejoint les canons de ma boite (après analyses médicales bien sûr).
En Californie, mes amis ont décidé de fêter ma réussite à l'examen que j'ai passé par une semaine à Cancun (Mexique). Nous faisons une première étape chez les parents d'un des participants à Los Angeles puis en avion nous traversons le Mexique.
0n pourrait croire que nous sommes encore aux USA vu la population si cette dernière n'était pas aussi alcoolisée.
On se pose dans un grand hôtel avec piscines et nous prenons 4 suites contigües. Pour faire notre " marché ", entre la plage et les terrasses de bars ou de piscines d'hôtels (et pas que le nôtre), ce n'est pas le choix qui manque. Toutes les teintes de cheveux et de peau sont présentes.
On se challenge à qui ramènera la plus belle " salope " à baiser. Le top sera celui qui se fera baiser par tous les trous et par tout notre groupe. Les deux premiers jours, passent entre baiser à couilles rabattues et repérage de cette perle. La plus part sont hétéro mais, avec un coup dans l'aile, ils se laissent persuader assez facilement de tester le rapport gay.
Je trouve ce que j'espère être le choix du roi dans l'hôtel d'à côté du notre.
Le mec : blanc mais bronzé, dans les 1m80 musclé mais moins que nous, blond imberbe avec un visage d'ange et des yeux bleus à se noyer dedans. Le maillot qu'il porte lacet desserré semble tiré vers le bas par un outillage de bonnes dimensions ses fesses bien rondes l'empêchant de glisser à ses genoux. C'est décidé c'est lui que je ramène !
Il est avec un groupe de pote de 2/3 ans de moins que nous. Je demande à Dan de m'aider. Je suis à son hôtel et quand on le repère près de la piscine, je me hâte de grimper au 2ème étage. Trouver une chambre ouverte me permettant d'accéder à un balcon est chose facile. De là, je plonge dans le bassin au plus près du groupe. Dan se charge d'ameuter sur ma prestation. C'est lui aussi qui encourage ma proie à m'aider à sortir de l'eau.
Donc le mec me tend le bras. J'hésite entre le faire tomber à l'eau en l'attirant à moi ou une fois sorti, le coller. Je choisi la deuxième option. Quand il me tire de l'eau, je me colle à lui en faisant semblant d'être déséquilibré. Il me prend dans ses bras et je fais de même. Ma bouche se pose comme par hasard sur les siennes. Il ne me repousse pas dans l'eau. Je passe mon bras derrière son cou et ouvre la bouche pour un patin. Il met quelques secondes avant d'ouvrir la sienne en essayant de reculer sa tête pour parler je pense. Ma langue qui pénètre rencontre la sienne. Là ça devient magique. Dans un film, il y aurait eu plein d'effets spéciaux autour de nos deux corps collés.
Là, je ressens juste qu'il ne cherche plus à s'écarter de moi et que son maillot gonfle contre ma cuisse. J'entends les sifflements de ses potes, ce qui semble lui échapper. Il bande franchement et maintenant il hésite à s'écarter, car ce n'est franchement plus très discret !
Je décolle mes lèvres de siennes et lui propose de continuer sa journée avec moi. Il est ok avec cette idée. C'est ça qui est bien dans ce genre de délire, tous les participants sont prêt à tout !!
Je passe mes mains entre nos deux corps et remet sa queue dans son maillot et noue le lacet pour éviter qu'elle sorte à nouveau. Il se tourne à peine vers ses potes et leur dit qu'il les retrouvera plus tard.
On part à 4 de l'hôtel pour rejoindre une fête organisée sur la plage. Dan n'avait pas perdu de temps et s'était trouvé lui aussi un petit mec en attendant que je fasse mon affaire. Mignon mais moins que le mien ! Le fait que je n'ai pas cherché à lui sauter dessus tout de suite a rassuré ma proie. Nous passons quelques heures à danser, boire, se frotter (il y a trop de monde pour ne réussir qu'à se frôler !). Mon petit mec a passé plus de temps la queue raide collé contre moi que mou. Comme avec les potes nous avions décidé de faire un point vers les 18h tous à notre hôtel, nous rentrons. Brad, ma conquête, est rassuré de nous savoir voisins. Par contre quand nous arrivons à nos suites et qu'entre les 4 navigue un véritable ballet de beaux mecs qui ne se gênent pas pour s'embrasser et plus, il me dit qu'il va y aller.
Je l'attrape par la taille et le colle à moi. Une nouvelle pelle bien appuyée où je mets toute ma science du sujet lui ôte cette idée de la tête. Ça plus ma main qui est venu attraper sa bite par-dessus le maillot et qui serre un morceau bien raide et circoncis.
Timidement je sens ses mains parcourir mon corps et se fixer, elles aussi, sur ma bite. Je bande comme un âne et mon gland est sorti de mon trunk Aussiebum. Ma main droite sur sa nuque l'invite à descendre me tailler une pipe. Il résiste, tourne la tête vers moi et me dit ne plus être trop sûr de vouloir aller plus loin. Avant qu'il ne se ravise complètement, je tombe à ses genoux et embouche sa queue jusqu'à la garde. Quand son gland pénètre ma gorge, il a un sursaut mais je l'entends gémir malgré la musique forte qui baigne tout l'hôtel en provenance de la piscine. Ses mains se posent sur ma tête et me maintiennent. J'ai gagné je le sens ! Quand je me redresse, il me rend la pareille à genoux devant moi. Ça commence assez désordonné mais avec quelques conseils il s'améliore rapidement. Pour les gorges profondes, il s'y essaye mais s'étrangle vite. Je le tire par les épaule et collés on se re-roule un patin. Là, plus de retenue du tout, il lance sa langue dans ma bouche à la recherche de la mienne, quand je l'enfonce dans sa bouche, il me la tête, j'adore !
A nos coté ça commence à baiser aussi. Je profite de notre différence de format et de muscles pour l'attraper par les hanches et le basculer tête en bas. Ses mains l'assurent en équilibre du coup j'ai sa rondelle sous mes yeux. Vu sa forme, je suis sûr qu'elle n'as pas dû servir souvent dans le sens inverse de sa fonction. Petite très plissées et ronde, j'en suis même à me demander s'il n'est pas vierge du cul. Comme elle est bien propre je la lui enduis de salive et coinçant son bassin contre mes pecs, use de mes doigts pour la faire pénétrer au-delà du premier sphincter.
Il ne peut se défendre, occupé à garder son équilibre. J'assouplis donc son petit oignon qui gentiment s'ouvre. Ses " no, no " du début laissent place à un silence qui me fait penser qu'il y trouve son compte. Quand je lui mets mes deux index ensemble sans refus exprimé, j'estime qu'il est temps de passer à la vitesse supérieure et d'user de la partie de mon anatomie prévue pour cela. Je le redresse, et lui roule à nouveau une pelle. Ne pas le laisser penser qu'il peut en être autrement que mon désir de l'enculer. Il ne rechigne pas à se mettre à 4 pattes comme quelques-uns autour de nous. Je me kpote, ajoute une couche de gel bien épaisse et autant dans sa fente et je le monte.
Petit coup sec pour faire pénétrer mon gland. Légère douleur, premier gémissement. J'appuis et grâce au gel m'enfonce sans qu'il ne puisse résister. Impression géante, ma bite est compressée sur la totalité de ses 20cm. Pour lui aussi l'impression est spéciale et vu comme il gémit, plutôt pas si mal !
J'y vais doucement, je veux que tous les deux on prenne du plaisir il se cambre et tend sa tête vers moi. Je me penche un peu et nos langues se touchent, se collent, se battent alors que ma bite agit comme un piston dans son cul. Il commence a bien y prendre goût ce petit américain !! Dans la suite, ça bouge, les plans évoluent autour de nous. Moi je reste sur mon plan. Par contre de la levrette, nous passons à une position face à face. Alors que je suis toujours dans son cul, je le regarde. Ses yeux son fermé, il est à l'écoute des sensations que son corps lui remonte. Plus je le lime plus son sourire s'élargit. Ses lèvres pleines m'attirent et je pose les miennes dessus en attendant sa réaction. Il les entrouvre légèrement et sort un petit bout de langue. La mienne vient au contact. Et s'est reparti. Je m'écrase contre lui, ses cuisses s'écartent pour faire place à mon bassin. Je sens une légère grimace mais le contact est plus " intime ". Je m'active à perforer sa rondelle avec toute la science que j'ai pu accumuler. Ses gémissements montent crescendos et sans prévenir je sens couler son jus entres nos abdos collés. Au même moment sa rondelle se contracte spasmodiquement et ce con, il me fait juter aussi.
Comme je me retire avant d'être complètement débandé et de perdre ma kpote dans son cul, je me fais remplacer par un de mes potes. Ma recrue n'as pas le temps de protester que la bite XL de mon remplaçant lui défonce le cul.
Il va pour protester que c'est pour moi qu'il était venu, je lui clous le bec d'une pelle et lui dis que ça me fait plaisir qu'il fasse celui de mes amis. Il accepte mais bien pour me faire plaisir, c'est tout ce que je demande !
Cette touze sera la plus réussie de notre séjour au Mexique. Grâce à mes amis, j'y aurai baisé les 12 mecs que nous avions ramenés. Aucun n'aura eu la saveur de celui que j'avais rapporté moi-même. Quand nous l'avons laissé rejoindre son propre groupe de potes, il m'a dit qu'il ne m'en voulait pas même si je lui avais quand même un peu forcé la main.
Jardinier
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"My Dear Puppet"
FR: Un bon début
(you can use thé internet translation, I simplified my language)
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Unity laisse échapper un soupire long alors qu'elle est seule dans une petite pièce qui ressemble a une chambre a coucher. Un matelas au sol plutôt propre avec des draps couleur saumon aussi propre. une petite boite en bois qui fait office de table de lit avec une vieille petite lampe de chevet. Étonnant quand on sait où elle se trouve. Dans le repaire de la famille Hamato, les égouts plus précisément.
On lui a préparé spécialement cette petite couche pour qu'elle puisse dormir correctement et cela se voit. C'est plus propre que ce qu'elle avait pu imaginer avant d'y être. La jeune femme fait quelques pas en avant, regarde autour d'elle. Il y a des tags aux murs, mais pas ceux grossiers trouvés dans les rues que les tagueurs utilisés pour marquer leur présence contre un mur, mais des dessins vraiment artistiques. De beaux motifs qui semblent exprimer plus qu'une simple signature. Ça change encore de l'idée qu'elle se faisait d'un mur d'égouts. Puis l'odeur, il n'y en a pas. Pas d'odeur de fosse septique qui remonte a ses narines, pas d'odeur de putréfaction quelconque ou d'eau croupie là depuis des mois. L'air est bon.
- C'est propre.
Surprenant.
Alors qu'elle zone, sa mémoire retrace la journée qu'elle vient de vivre.
Se faire remarquer par le fils au bandeau bleu Hamato était facile, elle avait le panel parfait pour attirer son attention. Une Yokai licorne. Il était donc simple d'amorcer un premier contact. Mais elle n'avait pas pensé qu'il n'allait pas juste aller lui parler mais complètement la kidnapper en lui laissant a peine le temps de dire "bonjour". Et peu importe si elle avait des protestations, la tortue avait déjà décider de la ramener a peine avait-elle posé les yeux sur lui. En y repensant, si elle n'avait pas accepté de rester pour que la famille fasse pardonner le geste de leur frère, on aurait pu croire a une prise d'otage. Mais même si elle était devenue une otage, le but était d'arriver ici, et elle avait réussi. Il faut juste qu'elle retienne ce nom d'emprunt qu'elle s'est donné : "Unity". Étonnant qu'ils n'aient pas réagi à un nom aussi singulier.
Drrrring drrrring!
Dans sa pose, son téléphone sonne. Un petit appareil à clapet violet lavande avec un porte-clé en forme d'atome. Vieux, usé et quelque peu rayé.
-Oui... Oui je suis bien arrivée. Bien sûr.
-Je suis impressionnée de te voir réussir aussi facilement alors que mes autres petits laqués n'avaient même pas pu suivre l'un d'eux.
-Que voulez-vous Madame, je... suis juste meilleure qu'eux. Répond Unity avec un ton sans joie ni même fierté.
-Ah ah ah! Bien sûr! C'est certain maintenant que je te vois en action. je ne regrette plus du tout mon choix. Peut être l'un des plus judicieux depuis longtemps. Je compte beaucoup sur toi à présent~
Malgré les mots doux et mielleux, la Yokai a une petite grimace devant cette fausse confiance que lui donne la personne à l'autre bout du fil.
-Bien sur. Je vous les amènerais sur un plateau d'argent, soyez en sûr. Juste le temps de gagner leur confiance et de les sédater.
-Efficace. Mais, il semblerait que je n'ai pas pu suivre ton signal une fois passée une certaine zone, large. As-tu une explication ?
Unity fait silence, se remémore la journée, les détails. Les quelques objets qu'il l'entouraient sur sa route avant de passer par ce portail bleu.
-Je pense, que le traceur a été brouillé par un boîte noire.
-Oh! Ce doit être le fait de cette jeune tortue violette.
-Donatello Hamato?
-Oui c'est bien lui. Gagne sa confiance et trouve le moyen de désactiver son brouilleur. C'est ta mission première.
Gagner la confiance de quelqu'un. Quelque chose qui la fait déglutir d'anticipation. Est-ce qu'elle va y arriver? Est-ce possible ? Même s'ils ont l'air ouverts dans cette famille et... Généreux, celui au bandeau violet lui semble bien plus fermé. Son rythme cardiaque s'intensifie alors qu'elle réfléchit a comment faire alors qu'elle est toujours au téléphone avec sa commanditaire.
-.... Me suis-je bien faite comprendre ?
-O-Oui Madame.
-D'ici là, je te permet un budget illimité, carte blanche pour que la mission réussi et si tu as besoin de quoi que ce soit. Mais j'attendrai des résultats. Je les veux tous face à moi, y compris Lou jitsu, et complètement a ma merci, annonce froidement la voix de l'interlocutrice à travers le téléphone. Faisant grincer des dents la Yokai licorne.
...
-Je ne le ferai pas, Big Mama.
Unity déglutit, et raccroche une fois la discussion close par sa patronne. Elle fixe son téléphone, puis regarde le matelas et jette d'un geste ample son appareil sur le lit avant de retirer son poncho et de se poser sur le lit a son tour. Un long soupire quitte ses lèvres, une pression disparaît avec, mais une autre persiste. Une grosse tension sur ses épaules, une épée de Damoclès.
Je ne veux pas y retourner, je ne veux pas y retourner. Je dois y arriver. Si ça marche, alors je pourrai enfin...
Soupire. Elle s'affale sur le lit, les bras tendu et regarde le plafond. Le sommeil ne devrait pas tarder à la prendre, pourtant quelque chose la dérange. Le manque de bruit. Elle a l'habitude a d'un brouhaha constant autour d'elle, des gens qui parlent, qui crient, qui se battent. C'est trop calme pour elle.
....
Demain, je commencerai par celui au bandeau orange. Il semble plus simplet que les autres. Je dois en profiter.
C'est demain que tout commence.
"TBC"
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TW — dépendance, drogue inventée, médicamentation, violence médicale, oppressions.
La pilule rouge.
Ou l'Érythryle ; pilule nocturne, ne sort qu'aux heures crépusculaires. Rouge de couleur, se trimballe sur toutes les langues comme un mauvais ragot. On la trouve dans les lieux glauques des catacombes et les soirées qui iront d'after en after. Elle te mâche les synapses, les ports picorés d'un bruit blanc nauséeux. L'effet te hit façon camion propulsé sur l'A1. Même pas vingt minutes plus tard, c'est le feu d'artifice. L'Érythryle pulvérise les effets de la Kataline ; elle libère l'altération, en double la puissance. C'est la façon la plus connue de passer au-dessus du traitement sans se faire choper. Ça permet, pour huit heures par prise, de vivre notre "vraie vie". Le truc, c'est que ça a tendance à la raccourcir aussi. Jongler entre les deux traitements, ça en perd certain. Le hangover percute tout aussi fort ; la chute vaut le voyage askip'. Celles et ceux qui la prennent ont tendance à remettre ça. C'est pas vraiment la pilule qui rend nerveux·se, c'est la sensation de liberté qui en découle. Ça vire le mot cage avant thoracique, alors on prend une bouffée d'air à poumons bien ouverts. C'est difficile de se renfermer, après, dans son étroite boîte de silence grise.
La pilule bleue.
Ou Kataline ; minuscule démon rond, bleu délavé. À une époque, ils se croyaient joviales à graver un papillon dessus. Maintenant, c'est tout plat, c'est encore plus déprimant. On se lève, le soir, à 3h du mat : « fais chier, j'ai oublié mon médoc ». Une pilule au réveil, une avant d'aller dormir. La Kataline, plus fidèle que le marchand de sable. Au début, tes parents te forcent à la prendre avec de l'eau ; le bol de chocolat pour les plus fantaisistes. Puis, au fil des années, elle se marie avec tout : jus d'orange, fond de coca débullé, Leffe tiède de soirée. Une liste d'effet secondaire, t'as peur. Un vrai jeu de hasard, une issue différente pour chaque altération. Mes cornes ont arrêté de pousser, mais j'ai de violentes migraines ; parfois, je vois le monde en couleur télé qui capte pas. Ils disent qu'elle arrête l'altération. La vérité, c'est que ça la détraque, la ralentit. Le corps n'aime pas. Il se rebelle. C'est comme ça, on s'y fait.
C'est "obligatoire" pour tout·e altéré·e d'être sous Kataline. Elle est délivrée sous ordo', check up du toubib tous les ans : examen du foie, révise-tout. Elle se trouve remboursée par la sécu, enfin depuis peu. S'ils te grugent à l'arrêter, c'est l'avertissement, l'amende, puis la prison.
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Eh, j'espère que le terrier valait le coup, parce que vous avez été unanimes, ça promet ! On a déjà balancé les deux annexes principales, oép. Il reste des annexes secondaires et les PLs du forum. Oui, déjà. On parle d'ouverture du discord du projet en fin de semaine. Notre travail commence à bien se terminer, c'est en super voie. Du coup, on vous laisse le choix pour le post de demain. On en profite pour vous remercier de l'engouement sur le projet, ça nous fait super plaisir. BREF, à demain, même heure, pour la suite de nos conneries (ptdrr ça y est, ça se pense youtubeurs), Putainement votre, Maxeine & Ekkymose.
#rpg francophone#rpg forum#forumactif#rpg faceclaim#rpg fantastique#rpg city#projet rpg#projet forum
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La Terre, petit point bleu pâle. « Regardez encore ce point. C'est ici. C'est notre foyer. C'est nous. » — Carl Sagan.Artiste
Photo de la Terre prise à une distance de 40,47 unités astronomiques, soit plus de six milliards de kilomètres.
Voyager 1
14 février 1990
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Au large de l'Irlande du nord, Stuart Brown a remonté dans ses filets un homard bleu. Une prise rarissime, qui s'explique par une anomalie pigmentaire du crustacé.
C'est une prise rare, rarissime même. Mais elle survient de temps à autre. Ainsi, en 2017, un homard bleu avait déjà été pêché dans la baie de Saint-Brieuc, en Bretagne. Cette fois, c'est au large de l'Irlande du Nord qu'un tel crustacé a été sorti des flots. Stuart n'en avait jamais vu de sa vie. Et pour cause les scientifiques estiment qu’un homard sur deux à trois millions est de couleur bleue. Alors pourquoi cette couleur de saphir ? C'est ��videmment une histoire de pigment. "Habituellement, la carapace du homard contient à la fois un pigment rouge orangé, l’astaxanthine, et un pigment bleu, la crustacyanine", avaient expliqué les biologistes de l'Aquarium Océanopolis de Brest en 2017. L'animal pêché par Stuart Brown est porteur d'une anomalie génétique qui se traduit par le développement en excès de crustacyanine, qui lui donne sa couleur stupéfiante en revanche, le ventre est blanc
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Vendredi
Un nuage égaré dans le bleu profond du ciel, qui plane et se défait. En rangeant des boites, je suis tombé sur cette photo de ma fille (prise où ? par qui ? et quand ?) jouant sur sa Game Boy. Trop belle. Je me souviens dans le moindre détail du jour de sa naissance. Christian Authier, dans "Demi-siècle", traduit fidèlement mon état en ce matin ensoleillé : Lorsqu'une infirmière vint le chercher avec un doux sourire, il sentit son corps et son âme s'alléger, puis grandir dans un même élan.
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5 octobre
ce soir pendant que je regardais mum dans mon lit n. a toqué à ma porte pour faire visiter ma chambre à son ami samir qui va peut être la prendre, il avait l'air tellement emballé que ça m'a presque donné envie de la garder. il m'a demandé si ça m'avait pas fait un trop grand choc de me retrouver à neukölln après le luxembourg, il a dit même moi qui suis arabe je trouve qu'y a trop d'arabes et je savais pas quoi dire. il habite chez ses parents à spandau. je lui ai dit well i'm going back to my mum's, mais c'est pas vrai je retourne pas chez maman, je retourne chez moi. quand je l'ai dit à d. ce soir il m'a dit so you're going back to your parents comme si c'était un déclassement, un échec honteux, une tare, mais non je rentre juste chez moi ok? bon mais c'est aussi chez maman donc ça ne peut qu'être temporaire.
je suis suis enfin sortie me promener aujourd'hui, il faisait gris et je suis allée voir tous les endroits que j'avais notés sur mon téléphone pour les prendre photo: une cité des années 30 dessinée par bruno taut, une piscine bleu ciel contre une barre d'immeubles vert menthe au lait, une vieille devanture de théâtre, etc. j'avais déjà tout vu en photo mais je voulais faire mes propres photos, ça me donnait une mission et les missions c'est bien. j'en ai plein d'autres qui m'attendent dans ma liste. une pour chaque jour. à la maison je peux passer plusieurs jours d'affilée sans sortir mais à la maison c'est normal. j'ai pas l'impression de commettre un crime. de succomber au péché. de faire un truc malsain. ici oui. ça me rappelle paris et paris me rappelle la oberärtztin de la clinique qui voulait pas me laisser repartir sans antidépresseurs parce qu'elle disait qu'à paris je souffrais quand même d'une dépression sévère.
hier soir je suis allée à un concert qui commençait à dix heures, je suis sortie de mon lit pour aller prendre le bus à neuf heures et oh c'était dur mais je l'ai fait. c'était le même bus que celui que je prenais cet été pour aller au cimetière de stralau sauf que là il faisait nuit et je portais ma grosse doudoune. en traversant le pont j'ai vu un petit bateau avec une petite loupiote naviguer sur la spree plongée dans l'obscurité. l'autre jour j. m'a demandé what's on your berlin bucket list before you leave? et j'ai dit je sais pas (c'était faire un open mic avec mon synthé mais je dois me rendre à l'évidence je vais pas acheter de synthé avant de partir je suis déjà trop chargée j'arriverai jamais à tout porter) mais hier soir dans le bus je me suis dit que je voulais absolument faire du bateau sur la spree plongée dans le noir, je mettrais ça sur ma bucket list. et sur ma bucket list de la vie en général je mettrais crier sur scène comme la chanteuse de dame area hier soir. plus que toute autre chose j'étais fascinée par son énergie, son ardeur, sa violence. j'avais envie d'être elle. c'était bien mais pas aussi bien que le concert surprise de cet été dans la même salle avec le garçon qui hurlait en tournant des boutons. ils ont pas réussi à me faire sortir de mon anesthésie générale comme lui. je me disais pourquoi moi je suis figée et pas elle? c'était terriblement fort, heureusement que j'avais pris mes boules quiès mais même avec les boules quiès j'avais peur que ça me rende sourde. je portais mon tshirt warrior records (ils sont signés sur le label) mais j'ai pas l'habitude des raves moi, je croyais que j'allais perdre mon corps, que j'allais me dissoudre dans l'atmosphère ou alors exploser. je me suis appuyée contre le mur en touchant la matière douce et pelucheuse de l'insonorisation et le relief d'une cloison en bois pour me donner une prise. ils ont joué mon morceau préféré mais c'était pas aussi bien que sur la piste d'atterrissage de tempelhof avec ma capuche sur la tête sous les gros nuages gris jeudi soir.
6 octobre
je sens que ce mois d'octobre va passer comme l'éclair. au bout y a quoi, y a le nouveau canapé du salon et mes journées immobiles qui vont reprendre comme si j'étais jamais partie, mes journées rythmées par la radio, les infos à midi avec maman et la télé le soir, tout ce que je voulais fuir il y a à peine trois mois est devenu mon graal à atteindre, la libération au bout du tunnel sombre, la félicité absolue ultime et désirable.
7 octobre
j'ai écrit jusqu'à une heure du matin hier, je pouvais plus m'arrêter. c'est toujours la nuit que ça marche le mieux. mieux que la journée. je me force toujours à aller me coucher parce que j'ai peur de la nuit, déjà que je mange n'importe comment, je veux pas en plus dormir n'importe comment, mais je dors déjà n'importe comment. peut être que je devrais juste me laisser écrire toute la nuit, on s'en fout des horaires, je sors pas en club je peux au moins me laisser écrire, je suis à berlin tout de même.
j'ai de nouveau passé la journée au lit. j'ai pas la moindre envie de sortir. j'ai même plus envie d'aller à la piscine. j'arrive à me motiver pour rien. je reste enfermée dans ma chambre comme si y avait pas toute une ville à découvrir à l'extérieur. quand je suis dans ma chambre berlin n'existe plus. j'oublie qu'elle est là. tout ce qui existe c'est la façade d'en face et les deux fenêtres des voisins dans le petit bâtiment en contrebas dans l'arrière-cour. ou l'arrière-arrière-cour. quand je suis dans mon lit même le ciel n'existe plus. si je sortais vraiment plus du tout mon horloge biologique se désynchroniserait du reste du monde comme celle du spéléologue des années soixante qui s'est enfermé dans une grotte pour voir si son corps changerait de rythme.
mais hier c'était le premier dimanche du mois donc je suis sortie pour aller au musée. je suis allée au musée des arts décoratifs un peu par hasard, c'était un très beau bâtiment brutaliste rempli d'objets disposés dans des vitrines à l'intérieur de grandes salles feutrées avec de la moquette et des rideaux en voile. mes objets préférés c'était les trucs du moyen-âge en bas dans les salles obscures, des calices et des objets religieux en forme de château avec des tours. j'ai tout pris en photo pour les montrer à m. qui était en voyage d'affaires à antibes en train de construire sa carrière et d'aimer ça par dessus le marché donc maintenant elle a deux copains et deux carrières pendant que moi je dois me contenter d'une semi carrière qui traine et de ma solitude éternelle.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 26
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
Vous pouvez également naviguer entre les différents posts de chapitres à l'aide de ce sommaire
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Petit à petit, l’oiseau fait son nid...
C’est avec un certain délai que je fais paraître chacun de ces chapitres, mais je ne lâche pas le morceau. Après tout, d’ici la fin de ce post, il me restera moins de cent pages à lire avant d’avoir fini ce tome !
Croisons les doigts pour que le bilan vous arrive en cours d’année 2025. Mais en attendant, commençons la lecture ! Pour rappel, dans le dernier chapitre, un match de polo céleste se préparait sur l’initiative de Gabriel, et Moineau et Fabrice se remettaient ensemble.
Le chapitre 26 est nommé “La trahison, ou comment voir débarquer des invités indésirables à sa soirée et n’avoir aucune idée de comment s’en débarrasser”
“Tara déboula comme une furie dans la suite de sa tante. Bien évidemment Archange était là, Tara avait vu, au décor, qu’ils avaient fait leur stupide annonce commune à partir du salon privé de Lisbeth.
— Non, mais ça va pas ? hurla-t-elle dès qu’elle fut en face des deux fautifs. Qu’est-ce qui vous a pris ? Il faut annuler cette annonce !”
Hum, j’ai peut-être loupé un épisode (ndlr : non, j’ai relu les bouts des chapitres d’avant, j’ai rien loupé du tout), mais ce n’est pas quelque chose sur lequel vous vous êtes mis d’accord... ? Tu as demandé l’approbation de Lisbeth... Tu t’attendais à ce que ce ne soit pas appliqué, parce que ?
Je comprends qu’elle soit potentiellement prise au dépourvu parce que l’annonce s'est faite vite, mais là Tara réagit comme si elle était choquée qu’une décision politique approuvée par trois partis (dont elle) soit mise en application. À la voir réagir, on croirait qu’Archange et Lisbeth ont tout manigancé de A à Z dans son dos, alors que c’est Tara qui a soumis la demande à l’approbation de Lisbeth.
Voyons ce qu’elle a à dire, pour une fois ça m’intéresse. J’espère qu’elle a un argumentaire à défendre.
Tara leur reproche d’être en train de “bousiller [sa] vie” (indice : ce n’est pas un super début in my opinion) puis, dépassée par ses émotions, elle utilise involontairement sa magie sur Lisbeth et Archange, qui l’évitent à temps. Archange prend ça à la légère (alors que deux chapitres avant, une bataille dans une salle de concert donnait lieu à un jeu de pression entre Archange et Lisbeth, la continuité c’est dur), mais avant que Tara puisse lui répondre...
“Ils ne surent pas ce que Tara allait répliquer, car un dragon bleu fou de rage, à peu près autant que Tara quelques minutes plus tôt, fit irruption dans la suite, deux gardes accrochés à ses flancs tentant en vain de l’empêcher d’entrer."
Oh putain non. Pas lui. Vous savez quoi, oubliez Tara, Archange et Lisbeth, il va prendre tarif pour le groupe.
“— Mais ça ne va pas, la tête ! hurla Maître Chem en se débarrassant des deux gardes comme s’ils n’étaient que deux puces agaçantes (Putain, ça c’est de la phrase de dragon intimidant. Certaine que Joséphine Ange Gardien sort le même genre de phrase). Annoncer le mariage de Tara avec ce… avec ce démon ! Lisbeth, vous ne méritez pas le titre d’Impératrice, mais d’entremetteuse ! Vendre une petite fille à un monstre, c’est… c’est monstrueux ! (Et c’est mieux d’être le monstre en question et de se lier d’amitié à une petite fille de 13 ans dans le seul but de l’engrosser ? Groomer. Also, répartie/20) Et tout ça pour faire de l’argent ! Votre âme est bien plus vile même que celle de ces gens ! (franchement je pourrais pardonner tant à ce livre si tout le monde recadrait Chem là tout de suite, narrativement il le mérite)
Tout le monde resta bouche bée. D’abord parce que personne n’avait jamais balancé ses quatre vérités à Lisbeth comme ça… Du moins pas depuis que son premier mari était mort. (Quelles quatre vérités ? Je viens d’assister à une moyenne d’un but contre son camp par phrase, avec aucun argument valable. Le type vient de se ramener avec un flingue pour consciencieusement se tirer dans les griffes devant tout le monde, alors que personne ne lui avait rien demandé. Ça ne devrait susciter que de la gêne, franchement) Ensuite parce que jamais Tara n’aurait imaginé que Maître Chem puisse avoir ses intérêts autant à cœur. (Si par « ses intérêts » elle entend « les intérêts de Chem », ouais. Sinon, piss poor level of analysis).
Les yeux de Lisbeth s’étrécissent et sa magie l’enveloppa d’une aura ténébreuse.
— Qu’est-ce que vous venez de dire, Dragon ?”
Réaction plus que valable, tue-le.
Cal (qui était apparemment là depuis le début de la scène, merci de mettre deux pages à prévenir, Fafnir du début du chapitre 9 serait fière) écarte Tara de la baston en l’enlaçant. Timing de génie, ça ne va pas du tout poser problème. Et avec la distraction qu’est Chem, je n’ai toujours droit à aucun bon argument pour que Tara soit fâchée contre Archange et Lisbeth.
« À partir de ce moment-là, les choses dégénérèrent. Sous le regard fasciné d’Archange et des autres, Lisbeth et le dragon commencèrent à s’envoyer des jurons, plus effroyables les uns que les autres.
Au bout d’un moment, Tara décida qu’elle en avait assez entendu. Elle se glissa sur le côté et, suivie par Fafnir et Cal, elle sortit discrètement. Archange leur jeta un regard éperdu, mourant clairement d’envie de les suivre, mais serra les dents et resta sur le champ de bataille.
Tout le monde avait les yeux écarquillés »
Bon, bah les personnages ont repris l’un envers l’autre un tempérament digne de leurs disputes des premiers tomes. C’est un peu particulier de se voir teasé de la politique un peu sérieuse mais de se retrouver avec une Héritière qui explose des câbles sans conséquence diplomatiques, une Impératrice et un prétendant puissant qui se bouffent le nez façon Scènes de ménages et un prince des enfers qui suit tout ça comme son meilleur feuilleton. Bienvenue dans Tara Duncan, les incidents n’ont des conséquences que si madame S.A.M. le veut.
Ah oui, et coucou Fafnir, tu n’étais pas indiquée comme étant là avant la troisième page du chapitre, mais bon, installe-toi et fais comme chez toi.
Fafnir semble approuver la réaction vindicative de Chem, et Tara apprend qu’en dépit des apparences, plusieurs personnes étaient opposées à l’alliance avec les démons, notamment la reine du Lancovit. En cas de problème, Cal suggère même que Lisbeth pourrait y laisser sa peau à cause de la colère que le public éprouve vis-à-vis de sa décision. Enjeu intéressant, s’il n’était pas narrativement facilement contrecarrable en trois scènes, sauce S.A.M.
« Elle ferma les yeux. Comme toujours, elle se retrouvait prise entre le marteau et l’enclume.
— Parfois, dit-elle, j’aimerais redevenir une petite fille. Sans responsabilités, sans terreur, sans dilemme.
Elle rouvrit les yeux et rencontra le regard brillant de Cal. Qui n’était pas d’accord.
— Moi, je te préfère en grande fille, dit-il avec tout un monde de sous- entendus dans sa voix. Beaucoup, beaucoup plus intéressant. Quoique, j’avoue, j’aimerais bien jouer à la poupée avec toi. Ou au docteur ? Non ? Ça ne t’intéresserait pas ? »
Ahaha ta tante risque sa vie et tes responsabilités politiques qui te salissent moralement te pèsent au point que tu regrettes ton innocence perdue, ça te dit une blague graveleuse ?
Cal, je te hais de toutes mes forces : 1
Cal mérite autant son compteur que Fafnir.
Et avec tout ça, la dispute a habilement permis que Tara ne puisse même pas soulever ses objections à l’annonce publique du mariage. Je ne crois même pas que c’était volontaire.
La nuit passe, et pour éviter sa tante, Tara se téléporte directement au terrain de polo céleste où se tiendra le match. On ne l’a vue ni s’entraîner, ni assister aux réunions diplomatiques du soir, alors que les deux possibles activités avaient été proposées par Archange au début du chapitre précédent.
Gabriel présente les démons, dont tous les noms finissent par iel et qui ne semblent pas avoir de traits individuels notables.
« Il leur fit effectuer un tour de galop puis de vol afin de jauger l’assiette de Tara. Elle était une excellente cavalière. Il lui fit manier le maillet et là aussi, fut satisfait. Effectivement, elle n’était pas au niveau de ses joueurs, mais elle était loin d’être mauvaise. Elle ne serait pas le boulet qu’il craignait de traîner, bien au contraire. Il remarqua qu’elle n’avait pas voulu raser la crinière de son pégase, la tressant afin qu’elle ne risque pas de se prendre dans le maillet ou dans ses mains. C’était bien fait. Il hocha la tête, approbateur. »
Bravo Tara. Tiens, un susucre.
Tara se débrouille très bien, tout se passe à merveille. On a une perspective sur la scène qui provient d’un point de vue interne de Gabriel, avant de repasser à celui de Tara, et entre le ton semi-menaçant de la narration de Gabriel et l’absence totale de méfiance côté Tara, la couleur est annoncée : il va très certainement se passer quelque chose.
Et en effet, les portes de Transfert s’ouvrent. Les machines de Mourmur (<3) hurlent, c’est la panique, les démons se cassent, Archange y compris. Comme je le notais dans la critique du chapitre 24, le chemin bloqué vers une des portes de Transfert a bien une importance, puisque dans cette salle cachée à la vue de tous, les démons sont en train de mettre quelque chose en place. Tara s’y est téléportée avec ses amis, et, planqués derrière le char de Lisbeth, observent l’installation.
En interrogeant les objets démoniaques, Tara apprend que la machine est un transporteur de troupes. Tara téléporte alors tout le monde dans la salle du pentagramme, où c’est la panique, mais où il y a très peu d’enjeu pour le magicgang grâce au bouclier de Tara qui les protège. Un garde s’exclame qu’aucune téléportation ne devrait être possible dans la salle, avant d’être tapé par son chef.
Tara tente plusieurs trucs avant d’utiliser les pouvoirs combinés des objets démoniaques et de la Pierre Vivante. Fabrice, Fafnir et Moineau se lancent à l’assaut.
« Les démons ne se défendaient pas. Seuls ceux qui avaient agressé Tara et étaient armés tentaient de les tuer. Les autres se contentaient de psalmodier afin de terminer ce qu’ils étaient en train de faire. La Bête, le loup et la naine les fauchèrent comme des blés, tandis que Tara frappait implacablement ceux qui les visaient. En quelques minutes, déjà vingt étaient à terre. Mais ils étaient très nombreux ! Les démons qui défendaient l’accès de la salle commencèrent à donner des signes de faiblesse, ce qui signifiait que les AutreMondiens qui se trouvaient de l’autre côté du couloir d’accès bloqué, étaient en train de tenter d’entrer. Tara vit comme ses amis que les dragons étaient de la partie, car des gerbes de feu flamboyaient de temps en temps au travers des portes. »
Problème purement subjectif, mais j’ai beaucoup de mal à suivre les descriptions de combats dans les bouquins en général, donc je commente très peu ce que je vous résume et vous cite car je lis tout ça en deux-deux et en m’ennuyant un chouï. Mais la fin du chapitre approche, avec son twist final :
« Hélas ! Tara et ses amis avaient compris trop tard. Avec un fracas de fin du monde, broyant le dôme et tout ce qui se trouvait autour, un immense vaisseau spatial se matérialisa, non pas au sol mais au-dessus d’eux. Immédiatement suivi par des dizaines d’autres. Des soldats en descendirent comme autant de semis vénéneux, cuirassés de fer, crachant le feu.
Tara incanta.
Ils disparurent. »
C’est la fin du chapitre 26 ! Rien de terrible mais rien d’horrible, c’était ma foi un moment. La prochaine fois, on retrouvera Gabriel et Archange.
J’ai si hâte d’en avoir fini aha…
À la prochaine fois !
#tara duncan#french#tara duncan 10#tara duncan critique#upthebaguette#français#book criticism#book critique#critique livre#dragons contre démons
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L'Art et la mode, no. 38, vol. 15, 22 septembre 1894, Paris. Toilettes de saison. Dessin de M. de Solar. Bibliothèque nationale de France
Toilette pour théâtre. Corsage et jupe en velours anglais vieux rouge. Col de guipure. Ceinture de satin feuille morte. Chapeau de velours à plumes.
Theatre ensemble. Bodice and skirt in old red English velvet. Guipure collar. Belt in dead leaf satin. Feathered velvet hat.
��
Costume de ville. Drape chiné, manches de velours, prises dans l'empiècement boutonne. Chapeau velours et feutre, garni d'aigrette de plumes.
City suit. Mottled drape, velvet sleeves, taken in the buttoned yoke. Velvet and felt hat, trimmed with feather aigrette.
—
Collet pour sortie de théâtre. Velours amaranthe. Col de plumes maïs. Guipure blanche. Jupe de satin noir, brodée de nœuds de jais.
Theatre collar. Amaranth velvet. Corn feather collar. White guipure. Black satin skirt, embroidered with jet bows.
—
Toilette en tissu de soie fantaisie. Guipure écrue cabochonnée de jais. Col et manches de velours.
Fancy silk fabric ensemble. Ecru guipure cabochoned with jet. Velvet collar and sleeves.
—
Costume de ville. Drap mousse et drap écossais tartan, mousse, noir et bleu.
City suit. Moss cloth and tartan Scottish cloth, moss, black and blue.
#L'Art et la mode#19th century#1890s#1894#on this day#September 22#periodical#fashion#fashion plate#description#bibliothèque nationale de france#dress#gigot#suit#cape#collar#Modèles de chez#Marie de Solar
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5 juillet 2024
J’ai passé trois jours dans la maison de famille d’un copain pas loin de Montpellier. Il m’avait proposé de venir pour voir la mer, sachant que je bassine tout le monde avec ça. Le premier jour, il est venu me chercher à mon appartement en voiture. J’avais le cafard, mais en même temps tellement hâte de voir le bleu à perte de vue que c’est passé inaperçu je pense. Sur la route, j’ai bu une bière et on a écouté de la musique. Je me suis sentie vraiment en vacances quand je regardais par la fenêtre le paysage défiler pendant qu’il me rappelait le programme. En arrivant, on a pris des pizzas qu’on a mangées au bord de la piscine puis après, on s’est baignés avant qu’il fasse totalement nuit. J’ai joué avec ma machine à bulles puis j’ai laissé les fourmis me grimper dessus. On s’est baladés et il m’a fait visiter son village - en même temps, on jouait à Pokémon Go, c’était sympa - en me racontant des trucs. Les étoiles se voyaient beaucoup car là-bas, ce n’est pas très pollué et avec le bruit des cigales c’était très beau.
Le lendemain, on est allés à la mer ! On a retrouvé un copain à lui et son amie puis on a mangé au restaurant en bord de plage. Ça me fait bizarre car le type travaille et gagne pas mal d’argent alors qu’il a notre âge, sa pote aussi. Elle nous a même proposé de passer quelques jours dans une « villa » mais perso, je ne pouvais pas, je devais aller garder ma grand-mère à Paris. Bref, ils sont partis et on s’est baignés. Allongée sur le sable, j’ai réalisé qu’avec lui à ce moment-là, face à la mer, il y avait une douceur qui m’enveloppait et c’était beau. Aussi, il a le don de me faire sentir jolie alors que je ne m’aime pas, c’est apaisant.
J’avais pris mon journal alors je l’ai dessiné puis j’ai cherché avec lui des coquillages et des plumes après avoir mangé une glace. C’était marrant, c’était un peu comme une chasse au trésor. Il m’a même ramené une plume de mouette ! Ça m’a fait très plaisir car les mouettes, c’est mes oiseaux préférés : elles me rendent nostalgique de mes vacances en Normandie tous les étés quand j’étais petite, le seul moment de l’année où je voyais la mer. À un moment, il m’a fait la remarque qu’on dirait une enfant quand je suis à la plage et c’est vrai. Je me sens toute petite et émerveillée pour un rien là-bas, j’ai l’impression de rattraper une jeunesse qui m’a été arrachée. Mais je crois que me voir contente comme ça, ça l’a rendu heureux de m’avoir invitée.
Le soir, on a fait une petite soirée en jouant à des jeux d’alcool, c’était sympa mais j’étais crevée. Le lendemain, avant de prendre la route, j’ai cueilli une fleur dans son jardin pour mettre dans mon journal.
C’était un petit voyage qui m’a guérie un peu du mal-être qui, jusque-là, grandissait en moi.
Dans pas longtemps, il m’a invité avec un groupe de copains à aller dans une maison dans les Cévennes quelques jours : j’ai dit oui évidemment.
Ps: Le dernier jour on s’est baladés. Je me suis allongé sur un banc au point de vue où il m’a emmené. J’ai mis de la musique et on a regardé le ciel. Il m’a dit qu’il voyait un truc — je ne sais plus trop quoi — dans les nuages et, sur le coup, je ne voyais rien. Plus tard, en rentrant, j’ai regardé la photo que j’avais prise de la vue et j’ai dessiné un monstre mi-autruche, mi-je-ne-sais-quoi qui m’apparaissait dans le ciel.
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SolarTale Arc 1 - Chapter 7 : Joining the Royal Guard
(English part below in the post)
Nos protagonistes ont pu enfin avoir un temps de repos, Papyrus et Chara s’entraînent toujours pour renforcer la magie de Chara qui a déjà bien évoluée, Sans est retourné dans son laboratoire pour travailler et Gaster est porté disparu.
Chara a réussi à maîtriser sa magie suffisamment pour entrer dans la garde royale mais avant cela, elle doit faire ses preuves avec la capitaine. Elle part donc à Waterfall pour la rencontrer, elle a pu voir de nombreuses choses sur le chemin dont un village caché, celui des Temmie, des petits chats excentriques qui tiennent ce village.
Chara est maintenant arrivé dans la zone des champs de fleur écho, ces fleurs ont la particularité de répéter ce qu’elles entendent, Chara admire ses fleurs bleu lumineuse magnifique jusqu’à ce qu’un bruit surgisse derrière elle, elle se retourne à la hâte pour remarquer que Flowey est derrière elle.
Flowey : Howdy Chara ! Ça fait un bail, tu vas bien ?
Chara qui n’avait pas vu son ami depuis l’incident aux ruines ne sait pas quoi répondre mais prît tout de même la parole, heureuse de le revoir.
Chara : Flowey ?! Je te retrouve enfin, où étais tu pendant tout ce temps ?!
Flowey avait l’air surpris qu’on s'inquiète pour lui, après tout, il n'a jamais eu d'ami étant donné qu'il vit isolé. Il répond à Chara l'air gêné.
Flowey : Heu et bien.. Je devais faire quelque chose d’urgent..
Chara fît un sourire amical à Flowey, répondant par la suite, ne lui en voulant absolument pas.
Chara : Je vois j’espère que ça s’est bien passé ! Je vais rencontrer Undyne, la capitaine de la garde royale pour que je sois prise.
Flowey : Ho alors je te souhaite bonne chance.
Chara fît un signe de la main en guise d’au revoir pour se diriger plus loin dans Waterfall tandis que Flowey semble préoccupé et disparaît dans le sol. Chara continue son chemin jusqu’à apercevoir une femme en armure, elle reconnait cette personne par des photo que Papyrus lui avait montré, c’est Undyne, la capitaine de la garde royale.
Chara s’approche d’elle timidement à cause de l'armure massif que la femme porte et du stress de l'examen.
Chara : Hum.. Bonjour, je voudrais passer le test pour entrer dans la garde royale.
Undyne se retourne pour voir la jeune humaine et lâche un léger rire en sachant qu’une petite fille voulait rejoindre son armée.
Undyne : Tu veux entrer dans la garde royale ? Très bien alors affronte moi et je verrai si tu en as le niveau !
Chara se met en garde pour affronter la guerrière poisson qui fît apparaître une lance bleu et lumineuse dans sa main et la pointe en direction de Chara, l'intimidant.
Undyne : Porte moi un coup et tu es prise.
Chara fait apparaître un couteau rougeâtre dans sa main, déterminée à réussir ce test pour entrer dans la garde royale.
De nombreux couteaux rouges apparaissent à côté d’elle et fonce sur Undyne pour la trancher mais celle-ci les pare tous avec la lance qu’elle tient dans sa main et fonce vers Chara en lui donnant un coup de poing dans le ventre.
Chara se prend le coup violemment et se reprend rapidement pour s’éloigner d’elle, elle se tient le ventre qui lui fait souffrir se demandant comment porter un coup à un monstre pareil. Bien-sûr Undyne n’utilise pas toute sa force pour laisser une chance à Chara.
Chara : Comment faire pour lui mettre ne serait-ce un coup ?
Des couteaux rouges continuent d'apparaître et foncent vers Undyne qui les intercepte tous facilement à nouveau avec la lance qui est dans sa main en la faisant tournoyer.
Cette même lance sera lancée d’une vitesse phénoménale vers Chara mais avant ça un bouclier rougeâtre apparaît sur le bras de Chara et celle-ci donne un coup à la lance qui se dévie et finit sa course bloquée sur la paroi de la grotte.
Chara donne directement une forte impression à Undyne après ce mouvement bien exécuté. De nombreuses lances apparaissent à côté d’Undyne et fonce vers Chara, la coupant de part en part mais ses blessures se régénèrent peu à peu grâce à sa détermination inébranlable.
Undyne : Bah alors, c'est tout ce que tu sais faire ? C'est pas en encaissant mes attaques que tu vas gagner !
Undyne fonce de nouveau vers Chara mais avant de la toucher en face, elle la feinte et se retrouve derrière elle pour lui placer un puissant coup dans les côtes, l'humaine n'était absolument pas en position de parer.
Au contraire, elle concentrait sa magie dans la paume de sa main pour viser avec vers le ciel puis elle se prend le coup de Undyne et la magie concentrée dans sa main se propulse dans les airs au même moment, tandis qu’elle est propulsée vers le côté par la force du coup.
Le rayon qui était tiré dans les airs par Chara se dévie et retombe sur Undyne qui se le prend de plein fouet, l'attaque ne lui avait fait pas beaucoup de dégâts mais c’est tout de même la fin du combat car l’objectif était de lui porter un coup.
Chara se relève et se régénère grâce à sa détermination, elle avait réussi le test d’admission dans la garde royale. Undyne ricane alors, voyant le potentiel de la jeune fille.
Undyne : Bien joué ! Tu as réussi le test comme je l’espérais, au fait quelle est ton nom ?
Chara se tient la tête, encore sonnée vu la puissance du coup qu’elle venait de se prendre dans les côtes.
Chara : Je.. Je m’appelle Chara !
Undyne : Très bien Chara alors tu es maintenant membre de la garde royale, repose toi bien et dirige toi à New Home, c’est là-bas qu’est le poste principal de la garde royale.
Chara : Merci ! C'est d’accord, j’y vais alors, à très bientôt Undyne !
Chara part en direction de Hotland en passant par le pont reliant Waterfall et Hotland.
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Our protagonists have finally had some time to rest, Papyrus and Chara are still training to strengthen Chara's magic, which has already evolved considerably, Sans has returned to his laboratory to work and Gaster has gone missing.
Chara has managed to master her magic enough to join the Royal Guard, but before she can do so, she has to prove herself to the Captain. So she sets off for Waterfall to meet her, seeing many things along the way including a hidden village, that of the Temmie, the eccentric little cats who run the village.
Chara has now arrived in the area of the echo flower fields, which have the particularity of repeating what they hear. Chara admires these magnificent luminous blue flowers until a noise emerges behind her, and she hastily turns around to notice that Flowey is behind her.
Flowey : Howdy Chara! It's been a while, are you all right?
Chara, who hadn't seen her friend since the incident at the ruins, didn't know what to say but spoke up anyway, happy to see him again.
Chara : Flowey?! I've finally found you, where have you been all this time?
Flowey looked surprised that anyone was worried about him, after all, he's never had any friends since he lives in isolation. He answers Chara looking embarrassed.
Flowey : Well… I had to do something urgent.
Chara gave Flowey a friendly smile, then replied, not blaming him at all.
Chara : I hope it went well! I'm going to meet Undyne, the captain of the royal guard, so I can be taken.
Flowey : Well then, I wish you luck.
Chara waved goodbye and headed further into Waterfall, while Flowey seemed preoccupied and disappeared into the ground. Chara continued on her way until she spotted a woman in armour, she recognised the person from the photos Papyrus had shown her, it was Undyne, the captain of the royal guard.
Chara approaches her timidly because of the massive armour the woman is wearing and the stress of the exam.
Chara : Um… Hello, I'd like to take the test to join the Royal Guard.
Undyne turns to look at the young human and lets out a slight laugh, knowing that a little girl wanted to join her army.
Undyne : Do you want to join the Royal Guard? Very well then, face me and I'll see if you're up to it!
Chara puts herself on guard to face the fish warrior, who conjures up a luminous blue spear in her hand and points it at Chara, intimidating her.
Undyne : Hit me once and you're done for.
Chara makes a reddish knife appear in her hand, determined to pass this test in order to join the royal guard.
Numerous red knives appear beside her and rush towards Undyne to cut her, but she parries them all with the spear in her hand and rushes towards Chara, punching her in the stomach.
Chara takes the blow violently and quickly recovers to move away from her, holding her stomach in pain as she wonders how to land a blow on such a monster. Of course, Undyne doesn't use all her strength to give Chara a chance.
Chara : How can I even land a blow?
Red knives continue to appear, hurtling towards Undyne who easily intercepts them all again with the spear in her hand, spinning it around.
This same spear is thrown at Chara with phenomenal speed, but before it can be thrown, a reddish shield appears on Chara's arm and she hits the spear, which deflects and ends up stuck on the wall of the cave.
Chara immediately made a strong impression on Undyne after this well-executed move. Numerous spears appear next to Undyne and rush towards Chara, cutting her from side to side, but her wounds gradually regenerate thanks to her unshakeable determination.
Undyne : Well then, is that all you know how to do? You're not going to win by taking my attacks!
Undyne lunged at Chara again, but before she could hit her in the face, she feinted and got behind her to land a powerful blow to her ribs - the human was in no position to parry.
On the contrary, she concentrated her magic in the palm of her hand to aim skywards, then caught Undyne's blow and the magic concentrated in her hand propelled itself into the air at the same time, while she was propelled to the side by the force of the blow.
The beam that Chara had fired into the air deflects and falls back on Undyne, who takes it head-on. The attack didn't do her much damage, but it's still the end of the fight, because the aim was to hit her.
Chara got back up and regenerated thanks to her determination; she had passed the test to join the royal guard. Undyne then sneers, seeing the young girl's potential.
Undyne : Well done! You've passed the test just as I'd hoped, by the way, what's your name?
Chara holds her head, still stunned by the power of the blow she'd just taken in the ribs.
Chara : My.. My name is Chara!
Undyne : Very well, Chara, then you're now a member of the Royal Guard. Rest well and head for New Home, where the main post of the Royal Guard is.
Chara : Thank you! OK, I'll be off then, see you soon Undyne!
Chara sets off in the direction of Hotland, crossing the bridge linking Waterfall and Hotland.
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Un beau pot pourri en porcelaine tendre dans le goût de Sèvres montée en bronze doré, à décor polychrome de bouquets de fleurs sur fond blanc et contrefond bleu, rehaussé à l'or de volutes, branches fleuries et bouquets de roses. La monture comporte une collerette ajourée, ornée d'entrelacs qui soutient trois mufles de lion tenant dans leurs gueules des anneaux mobiles. Elles sont reliés les unes les autres par de draperies en feston. Le pot-pourri est surmonté d'une pomme de pin en bronze doré formant la prise. Marque apocryphe de Sèvres. Epoque Napoléon III, Circa: 1850
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Saalut tout le monde ! Welcome back to itsdanielasblog 😊
Aujourd’hui j’aimerais bien parler d’un sujet sur lequel je me questionne depuis quelques temps : la féminisation des noms de métiers. Pour commencer, il faut bien se demander quel est le pouvoir de la langue dans la perception humaine : un exemple que je trouve très puissant en matière concerne la tribu Himbas. Cette tribu namibienne n’a que cinq mots pour décrire les couleurs : la conséquence est la complète différence de perception des couleurs mêmes. En effet, le manque de distinction entre les mots pour « vert » et « bleu » mène à l’impossibilité de distinguer les deux couleurs. Cette réalité confirme l’ « hypothèse de Sapir Whorf », qui soutien – brièvement – que les représentations mentales dépendent des catégorie linguistique et que, donc, la façon dont on perçoit le monde dépend aussi de la langue qu’on utilise.
Là, après avoir constaté l'importance de la langue, il faut s’interroger sur qu’est-ce que c’est le genre linguistique même. Le genre dans la langue est l’exemple le plus évident de la dichotomie linguistique homme/femme et est souvent lié aux anciens Grecs et surtout à Protagoras ; le « genre » concernait la division des noms grecs dans les trois différentes classifications : masculin/féminin/neutre. Dans les langues indo-européennes, le genre des noms n’a rien à voir avec le signifié, mais avec la forme : un élément important est, par exemple, la terminaison des mots. Déjà pendant le Moyen Âge on parlait de certaines profession au féminin comme dans les cas d’ « inventeure », « chirurgienne », « commandante » – ou, plus souvent, des substantifs féminisés par l’intermédiaire du suffixe « -esse », comme dans « venderesse ». Ce phénomène s’est amplifié au XIXe siècle, avec l’avènement de l’âge industriel ; il s’est accéléré depuis le début du XXe siècle, où les nécessités sociales liées au premier conflit mondial ont amené les femmes à exercer des activités jusqu’alors réservées aux hommes. La question du genre dans la langue dans l'histoire moderne remonte au XVIIème siècle avec Vaugelas qui, en 1647, a introduit la règle « le masculin l’importe sur le féminin » étant le masculin le genre le plus noble. Est-ce qu’on parlait de noblesse grammaticale ou sociale ? Je crois que c’est déjà une bonne question de départ ! Mais Vaugelas n’était pas le seul (bien suuur) : déjà Bouhours avait soutenu sans réserve Vaugelas, mais c’est avec Beauzée qu’on se rend compte que le sujet est aussi social et pas que linguistique : il soutenait que le masculin est plus noble à cause de la supériorité du mal sur la femelle. Même Maurice Druon, ex-secrétaire perpétuel de l’Académie française, a défendu l’idée que les noms de fonction devraient être masculins « puisqu’en français, l’espèce homme, ou le genre humain si l’on préfère, est masculin ».
En 1998, la Commission générale de terminologie et de néologie a publié le Rapport sur la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre dans lequel elle ne s’oppose pas à la féminisation des noms de professions mais manifeste son désaccord avec la féminisation complète. Parmi ceux qui s’occupent de la problématique de la féminisation en France, la place la plus importante a été prise par la Commission de féminisation qui a travaillé de décembre 1983 à février 1986.
On peut donc soutenir que la féminisation des noms de métier n’est pas un problème du XXIème siècle !
L’Académie française s’en est occupée en 2019, moment dans lequel on a reformulé le dictionnaire, en le pensant – aussi – au féminin. Ça a été le moment où on a reconnu la version féminine de la plupart des noms de métiers. Cet effort intellectuel nait d’une prise de conscience collective : il faut reconnaitre aux femmes une place dans la langue ainsi que dans la société. Toutes les évolutions qui vont dans cette direction peuvent être envisagées : ça suffit qu’elles ne contreviennent pas aux règles élémentaires et fondamentales de la langue. Ce n’est pas possible, donc, de changer ou bien de « bouleverser le système de la langue ».
D’un point de vue linguistique, il est possible de féminiser presque tous les substantifs, en particulier les substantifs désignant les professions. Dans le lien que je vous ai laissé en pièce jointe il y a quelques exemples de règles utilisées par l’Académie française !
Mais pourquoi est-il si important féminiser les noms de métiers ?
On peut contextualiser ce thème dans le domaine du sexisme langagier : selon les études de Michard, le sexisme du langage est caractérisé par la dévalorisation généralisée des termes de genre féminin et par l’exclusion, l’invisibilisation des femmes dans les discours en raison de la fausse valeur générique du masculin. Le sexisme langagier se nourrit de même de la méconnaissance de l’effet des rapports de pouvoir sur les processus de symbolisation et des représentation socio-cognitives et idéologiques qui en résultent. La féminisation des noms dans le sexisme langagier, se présente comme une valorisation de ce qui d’habitude est dévalorisé : l’utilisation du masculin en tant que spécifique (mâle) représente la tentative de rétablir la symétrie linguistique. Dans cette perspective, il faut aussi prendre en considération le concept de masculin générique : le féminin s’oppose au masculin en tant qu’humain, sous-entendant le genre féminin comme humain relatif. Par contre, la féminisation des noms peut jouer le rôle opposé : ça pourrait conduire à la dé-humanisation de mots en soi, en les représentant seulement pour le genre exprimé. Pour autant, la question qui se pose est : faut-il féminiser ou humaniser ?
Pour revenir aux métiers, la notion absolue de profession ou de fonction est formalisée par le masculin sans différence de sexe : cependant, si on utilise des féminins dans ces exemples, le sens femelle envahit celui de profession ou de fonction, le relativise, le restreint, le dévie. Ce procès peut conduire à l’effacement complet de la fonction/profession et arrive à signifier « épouse ».
Pour conclure, on peut expliquer la volonté de féminiser comme une tentative de suivre une évolution sociale qui est marquée par l’accès des femmes à des métiers ou à des positions hiérarchiques dont elles avaient été longtemps écartées. Citons Marie-Jo Mathieu et Jean-Marie Pierrel: « la féminisation n’est ni une mode passagère, ni un programme politique, mais une revendication fondamentale, essentielle, existentielle de tout individu dans notre société : ce qui n’est pas nommé n’existe pas ».
J’ai cherché à résumer les questions fondamentales concernant la pratique de la féminisation des noms de métiers, qu’est-ce vous en pensez ? On en parle dans les commentaires !
P.S. L’usage est une réalité complexe : certains points de résistance doivent être pris en compte. Les raisons qui, en certains cas, s’opposent à la féminisation ne peuvent pas être a priori considérées comme irrecevables.
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