#priant
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philoursmars · 2 years ago
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 55000 photos (nouveau compte approximatif. On se rapproche du présent !).
2016. Une journée à Paris....et ici, un crochet à Saint-Denis pour visiter la Basilique, qui est aussi la nécropole royale.
- les 2 premières : priants de Louis XVI et Marie-Antoinette
- monument de cœur de François II
- gisants de Charles Martel, Clovis, Philippe IV le Bel (comme moi) et de Philippe III le Hardi (comme moi)
- gisant du connétable Louis de Sancerre
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verite-jesus-libre · 10 months ago
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amazoniaonline · 1 year ago
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sabinerondissime · 6 months ago
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J'ai 56 ans. Bien sûr que quand j'étais ado, j'ai enregistré mes musiques préférées sur une K7. C'était le début des radios libres, il fallait rester le doigt prêt à appuyer dès le début de la chanson, en priant pour que l'animateur ne parle pas et ne coupe pas la chanson avant la fin. Et puis, quand la K7 était pleine de mes musiques préférés et que je l'écoutais en boucle, il y avait toujours ce moment ou la bande se coinçait où ne se rembobinait pas ! Et là, munit de mon stylo, je tournais minutieusement le stylo dans l'orifice à cran, en priant pour que la bande-son ne soit pas trop abîmée.
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lashifteuselibre · 15 days ago
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Laisser la 3D être
Hier, j'ai lu "Le Pouvoir de la Conscience" de Neville Goddard et j'ai pris conscience de ceci :Ramana Maharshi et d'autres occultistes/sages disent exactement la même chose que Neville ! J'ai été soulagée même.Vous êtes la conscience ! Et l'imagination est l'expression de la conscience ! La conscience EST l'imagination ! Toutes choses sont le Soi (Dieu) !
Lorsque j'étais dans mon désir, les doutes ressurgissaient et je me demandais "Quand cela va-t-il arriver ?" etc. Même si je savais, je ne pouvais m'empêcher de douter de mon hypothèse. Je voyais alors la 3D comme quelque chose à combattre.
Alors je me suis posé et j'ai dit : "Biloute, pourquoi te tortures-tu l'esprit ? Sois doux avec toi-même. Ton désir est accompli et laisse la 3D tranquille. Tu sais bien qu'en bloquant le Soi avec l'ego, tu bloques le canal et donc la manifestation.
À chaque fois que le mental revenait perturber ma plénitude, je me posais cette question : "Qui doute ? Qui a peur ?" et je revenais dans le Soi avec le doute parti. C'est une méthode que j'ai trouvée pour cesser les doutes et renforcer ma foi.
Puis, j'ai pris conscience qu'en étant dans le Soi, je laissais la 3D être. Je laissais cela à Dieu car Maya s'occupait bien d'elle-même. De plus, Maître Philippe de Lyon dit en quelque sorte : "Je suis le plus petit des petits et c'est pour cela que Dieu m'exauce tout. Vous, vous êtes trop grands, c'est pour cela que vous n'avez rien."
Ce que je veux dire : ne portez pas le fardeau de la 3D ! Et ayez confiance en le Père qui est en vous ! Laissez couler "la magie" qui est en vous ! Un manque de confiance en vous sur vos désirs les bloque ! La 4D et la 3D sont la même chose ! Vous devez juste faire une chose : Rester fidèle à votre hypothèse et avoir foi en l'invisible et surtout, laisser la 3D tranquille ! Soyez indifférent aux résultats car vous savez que vous l'avez !
À chaque fois que je manifestais involontairement, j'étais indifférente aux résultats, je m'en fichais royalement ! Le lâcher-prise et la foi sont pour moi importants.
Trouvez une affirmation qui résonne en vous et utilisez-la !J'avais lu sur Reddit qu'une personne disait : "Je peux, avec l'intention, faire des voyages astraux et des rêves lucides. Alors pourquoi ne pourrais-je pas voyager avec ma conscience ?" et depuis, elle shift sur commande ! (Car elle avait un esprit très logique).
Moi, je me dis : "Tout est accompli et c'est obligatoire. Par l'intention, je manifeste ma réalité. Et le Père qui est en moi le réalise car il est plus grand que moi et que moi, je ne suis rien." ou de temps en temps : "Tout est possible au Père."
En priant, je manifestais instantanément ma demande. Alors, s'Il l'a fait, pourquoi ne pourrais-je pas shifter en priant ? Vous voyez où je veux en venir ? Vous êtes digne de shifter ! Soyez le Pharaon !
Une autre analogie qui m'a plu : les tableaux.
Vous (la conscience) êtes dans une galerie d'art. Vous savez qu'en regardant une œuvre, vous la manifestez. Cependant, vous SAVEZ que les autres sont là même si vous ne les voyez pas ! Le shift est pareil, les réalitées sont de simples tableaux. Ne donnez pas de pouvoir à la 3D car elle n'a aucune emprise.
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cajolions · 1 year ago
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(priant très fort): UN JOUR Joann Sfar fera un album corto
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percehaies · 1 month ago
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Anne de Bretagne priant, entourée de Sainte Anne, Sainte Marguerite et Sainte Ursule.
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homerstroystory · 2 months ago
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Andromache and Priam Urging Hector Not to Go to War
c. 1470-90, probably produced through the Pasquier Grenier of Tournai (died 1493); made in Tournai, South Netherlands; wool warp, wool wefts, a few silk wefts; 482.6 x 264.2cm
currently in the collection of the Metropolitan Museum of Art (New York City), accession no. 39.74.
Inscription (top, French): Andromata la mort Hector doubtans qu[avoi]t sog [ie vint a] genos plourer / [lu]i puta en prans pleurs ces enfans. En lui priant e[n ce] jour non aller. / [En] bataille Hector se fist armer. Ce non ostant et acheval monta. / [Le] roy Priat le constrait retourner. Par la pitie quil print d'Adromata rough translation: Andromache, fearing Hector's death went to him with his father [Priam] and they wept tears for him, saying "think of the children," and praying that he not go to battle that day. Hector armed himself for battle. He removed himself [left] and mounted his horse. King Priam begged him to return because he took pity on Andromache.
Inscription (bottom, Latin): Andromatha de flens [e]xcidium. Hectoris qd'vidit dormiendo. / Offert prolem huic in remedium. Priamus hunc vocat retinendo. rough translation: Andromache weeps for the slaughter [of her family], which Hector saw in his dreams. He offers his son [a prayer] of assistance. Priam says this to delay him [going into battle].
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princesssarisa · 8 months ago
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Opera on YouTube 3
Il Barbiere di Siviglia (The Barber of Seville)
Mario Lanfrachi studio film, 1965 (Sesto Bruscantini, Valeria Mariconda, Ugo Benelli; conducted by Alberto Zedda; no subtitles)
Jean-Pierre Ponnelle studio film, 1974 (Hermann Prey, Teresa Berganza, Luigi Alva; conducted by Claudio Abbado; English subtitles)
New York City Opera, 1976 (Alan Titus, Beverly Sills, Henry Price; conducted by Sarah Caldwell; English subtitles)
Arena Sferisterio, 1980 (Leo Nucci, Marilyn Horne, Ernesto Palacio; conducted by Nicola Rescingo; no subtitles)
Teatro Real de Madrid, 2005 (Pietro Spagnoli, Maria Bayo, Juan Diego Flórez; conducted by Gianluigi Gelmetti; Arabic subtitles)
Teatro la Fenice, 2008 (Roberto Frontali, Rinat Shaham, Francesco Meli; conducted by Antonino Fogliani; Italian subtitles)
Royal Opera House, Covent Garden, 2009 (Pietro Spagnoli, Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez; conducted by Antonio Pappano; English subtitles)
Vienna State Opera, 2019 (Rafael Fingerlos, Margarita Gritskova, Juan Diego Flórez; conducted by Evelino Pidó; English subtitles)
Arena di Verona, 2022 (Leo Nucci, Nino Machaidze, Dmitry Korchak; conducted by Daniel Oren; English subtitles)
Garsington Opera, 2023 (Johannes Kamler, Katie Bray, Andrew Stenson; conducted by Douglas Boyd; English subtitles)
Rigoletto
Wolfgang Nagel studio film, 1977 (Rolando Panerai, Franco Bonisolli, Margherita Rinaldi; conducted by Francesco Molinari-Pradelli; Japanese subtitles)
Metropolitan Opera, 1977 (Cornell MacNeil, Plácido Domingo, Ileana Cotrubas; conducted by James Levine; no subtitles)
Metropolitan Opera, 1981 (Cornell MacNeil, Luciano Pavarotti, Christiane Eda-Pierre; conducted by James Levine; no subtitles)
Jean-Pierre Ponnelle film, 1982 (Ingvar Wixell, Luciano Pavarotti, Edita Gruberova; conducted by Riccardo Chailly, English subtitles)
English National Opera, 1982 (John Rawnsley, Arthur Davies, Marie McLaughlin; conducted by Mark Elder, sung in English)
La Monnaie, Brussels, 1999 (Anthony Michaels-Moore, Marcelo Álvarez, Elizabeth Futral; conducted by Vladimir Jurowski; no subtitles)
Arena di Verona, 2001 (Leo Nucci, Aquiles Machado, Inva Mula; conducted by Marcello Viotti; Italian subtitles)
Zürich Opera house, 2006 (Leo Nucci, Piotr Beczala, Elena Mosuc; conducted by Nello Santi; no subtitles)
Paris Opera, 2016 (Quinn Kelsey, Michael Fabiano, Olga Peretyatko; conducted by Nicola Luisotti; English subtitles)
Teatro Massimo, 2018 (George Petean, Ivan Ayon Rivas, Grazia Schiavo; conducted by Stefano Ranzani; English subtitles)
Così Fan Tutte
Vaclav Kaslik studio film, 1969 (Gundula Janowitz, Christa Ludwig, Luigi Alva, Hermann Prey; conducted by Karl Böhm; English subtitles)
Jean-Pierre Ponnelle studio film, 1988 (Edita Gruberova, Delores Ziegler, Luis Lima, Ferruccio Furlanetto; conducted by Nikolaus Harnoncourt; English subtitles) – Act I, Act II
Teatro alla Scala, 1989 (Daniela Dessì, Delores Ziegler, Josef Kundlak, Alessandro Corbelli; conducted by Riccardo Muti; Italian subtitles) – Act I, Act II
Théâtre du Châtelet, 1992 (Amanda Roocroft, Rosa Mannion, Rainer Trost, Rodney Gilfry; conducted by John Eliot Gardiner; English subtitles)
Vienna State Opera, 1996 (Barbara Frittoli, Angelika Kirschlager, Michael Schade, Bo Skovhus; conducted by Riccardo Muti; English and Italian subtitles)
Teatro Comunale di Ferrara, 2000 (Melanie Diener, Anna Caterina Antonacci, Charles Workman, Nicola Ulivieri; conducted by Claudio Abbado; no subtitles)
Zürich Opera House, 2000 (Cecilia Bartoli, Liliana Nikiteanu, Roberto Saccá, Oliver Widmer; conducted by Nikolaus Harnoncourt; no subtitles) – Act I, Act II
Opera Lyon, 2007 (Maria Bengtsson, Tove Dahlberg, Daniel Behle, Vito Priante; conducted by Stefano Montanari; French subtitles)
Salzburg Festival, 2009 (Miah Persson, Isabel Leonard, Topi Lehtipuu, Florian Boesch; conducted by Adam Fischer; English subtitles)
Zürich Opera House, 2009 (Malin Hartelius, Anna Bonitatibus, Javier Camarena, Ruben Drole; conducted by Frans Welser-Möst; English subtitles)
Aïda
San Francisco Opera, 1981 (Margaret Price, Luciano Pavarotti; conducted by Luis Garcia Navarro; no subtitles)
Metropolitan Opera, 1985 (Leontyne Price, James McCracken; conducted by James Levine; English subtitles) – Act I, Act II, Act III, Act IV
Teatro alla Scala, 1986 (Maria Chiara, Luciano Pavarotti; conducted by Lorin Maazel; English subtitles)
Metropolitan Opera, 1989 (Aprile Millo, Plácido Domingo; conducted by James Levine; English subtitles)
Teatro Comunale di Busseto, 2001 (Adina Aaron, Scott Piper; conducted by Massimiliano Stefaneli; Italian subtitles)
St. Margarethen Opera Festival, 2004 (Eszter Szümegi, Konstantin Andreev; conducted by Ernst Marzendorfer; English subtitles)
Metropolitan Opera, 2012 (Liudmyla Monastyrska, Roberto Alagna; conducted by Fabio Luisi; Russian subtitles)
Tbisili State Opera, 2017 (Maqvala Aspanidze, Franco Tenelli; conducted by Marco Boemi; Russian subtitles)
Teatro Colón, 2018 (Latonia Moore, Riccardo Massi; conducted by Carlos Vieu; Spanish subtitles)
Teatro la Fenice, 2019 (Roberta Mantegna, Francesco Meli; conducted by Riccardo Frizza; French subtitles)
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splatattackz · 1 year ago
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got the . french cubitos on my mind. francophone de cubes . dans mes pansees. tout le temps .
to me its like theyre all waltzing, acting like everythings fine and holding in every secret ever, and are just hoping, praying, one of the others makes a mis-step first and spills something so they can all start "stumbling" the same. but that hasnt happened yet. and it may never.
[FR] pour moi c'est comme s'ils tous valsaient, agissant comme si tout allait bien et gardant les secrets, et esperaient juste, en priant, que l'un des autres faisait un faux pas en premier et renversait quelque chose pour qu'ils puissent tous commencer a "trebucher" de la même maniere. mais cela n'est pas encore arrive. et cela n'arrivera peut-être jamais.
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lalutincy · 4 months ago
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La jambe légère et l'œil polisson
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Dans l'eau de la claire fontaine Elle se baignait toute nue Une saute de vent soudaine Jeta ses habits dans les nues
En détresse, elle me fit signe Pour la vêtir, d'aller chercher Des monceaux de feuilles de vigne Fleurs de lis et fleurs d'oranger
Avec des pétales de roses Un bout de corsage lui fis La belle n'était pas bien grosse Une seule rose a suffi
Avec le pampre de la vigne Un bout de cotillon lui fis Mais la belle était si petite Qu'une seule feuille a suffi
Elle me tendit ses bras, ses lèvres Comme pour me remercier Je les pris avec tant de fièvre Qu'elle fut toute déshabillée
Le jeu dut plaire à l'ingénue Car à la fontaine, souvent Elle s'alla baigner toute nue En priant Dieu qu'il fît du vent Qu'il fît du vent
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sinvulkt · 4 months ago
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✯✯✯ ꒰ঌ ⚔ ໒꒱ ✯✯✯ Chap 2 Chap 3
Edmond entrouvrit les mâchoires crispées de l’Abbé Faria et en retira le tissu qui avait servi à étouffer les cris de ce dernier. Puis, il y glissa dix gouttes du miraculeux liquide qui avait ravivé l’Abbé lors de sa crise précédente, il y a plusieurs années de cela. 
Le liquide coula le long de la gorge du mourant, secouant de violentes convulsions l’homme qui avait été le seul compagnon d’Edmond pour les douze dernières années. Une fois ces dernières passées, l’Abbé Faria s'immobilisa dans une torpeur morbide. Edmond essaya de ne pas s’en inquiéter.  Comme la dernière fois, il attendit patiemment au chevet de son seul et unique ami, ailes plaquées nerveusement contre son dos, guettant chaque bruit, chaque tressaillement qui pouvait annoncer sa résurrection. 
Les seuls bruits qui resonnèrent entre les murs furent les cris lointains des autres prisonniers : les porte-clés commençaient leur ronde. Edmond ne s’en soucia pas, trop occupé par l’état critique de son compagnon. 
Faria avait tenté de le prévenir qu’il ne survivrait sans doute pas à cette troisième crise. Il mourrait, tout comme son père avant lui, et le liquide opaque qui était autrefois si efficace, ne pouvait maintenant plus rien y faire. Malgré tout, Edmond se refusait d’y croire. Il prit les doigts glacés de l’Abbé dans ses mains, priant à qui voulait bien l’entendre de sauver cet être si gentil, si sage, qui n’avait jamais rien fait pour mériter ce triste sort.
L’espoir était tout ce à quoi il pouvait se raccrocher désormais.
Quelques minutes passèrent. 
Puis dix. 
Puis vingt.
Sous la paume d’Edmond, les doigts glacés de l’Abbé restèrent immobiles.
“Revenez, mon père ! Revenez !” il murmura, désespérément penché au-dessus du corps crispé. Ses plumes, herissées par sa détresse, retombaient de par et d’autre du vieil homme tel un doux linceul blanc.
Mais le temps passa, et l’Abbé resta de marbre. La demi-heure atteinte, Edmond prit la fiole dans ses mains tremblantes. Elle était encore au tiers pleine. D’après Faria, c’était son ultime chance.
Il s'apprêtait à en verser le contenu dans la bouche encore entrouverte de son ami quand des pas retentirent au-dessus du cachot. Trois coups suivirent bientôt. 
“Vivant ?”
Edmond sursauta. La fiole lui échappa des mains et se brisa à terre, déversant son précieux contenu sur le sol rugueux de la prison. Le porte-clés avait du finir son tour des cellules, et atteint les cachots. Par chance, ou par malheur, il avait commencé par l’Abbé.
Edmond n’eut pas le temps de céder au désespoir que le cliquetis de clé qu’on tourne dans la serrure résonna. 
“Eh l’Abbé ! Vivant ?”
Des années de pratique guidèrent Edmond à se cacher dans les tunnels, tout comme son esprit qui tourbillonnait furieusement pour trouver une solution. L’image de la fiole brisée dansait devant ses yeux, et il semblait à Edmond que juste en tendant la main, il pourrait modifier la cruelle réalité et remonter le temps.
“L’Abbé ?” le porte-clé appela une nouvelle fois.
Edmond avait refermé le passage juste à temps, car le geôlier avait passé sa tête par l’ouverture de la cellule. N’entendant toujours pas de réponse, et ne voyant que le vieil homme allongé, immobile sur son lit, l’homme descendit dans le cachot. Edmond l’observa par une petite ouverture entre les pierres qui scellaient le tunnel. Son cœur battait à tout rompre. Le porte-clé avait-il entendu les cris étouffés de Faria durant sa crise, ou les murmures de détresse d’Edmond qui s’étaient ensuivit ?
Le porte-clé s’approcha prudemment du corps de l’Abbé, puis, voyant qu’il ne bougeait toujours pas quand il l’appelait, le secoua. Ni secousse, ni injonction n’eurent de succès pour ramener le vieil homme parmi les conscients. À la différence de celui-ci toutefois, sa réaction ne fut qu’un juron, suivit d’une courte prière dans sa barbe, et d’un grand cri destiné à ces compagnons. 
“L’Abbé est mort !”
Un second geôlier descendit. 
“Ah ! Le pauvre bougre. Ses histoires de trésor vont me manquer.”
On fit venir le médecin, pour qu’il confirme cette mort. Ce dernier ne trouva pas de poul. Il était alors coutume de vérifier que le prisonnier n’avait pas faussé sa mort par un coup de fer rouge. Bien que réticent à brûler le corps présumément mort d’un vieil homme qui n’avait, de toute manière, aucune intention ou capacité de s’échapper, le médecin s'exécuta. 
L’odeur de brûlé monta furieusement aux narines d’Edmond. Elle resta coincée au fond de sa gorge, étouffante, écoeurante, tel un liquide mousseux qu’on aurait avalé de travers. Pendant un instant, Edmond crut qu’il allait vomir. Ses bras et ses ailes s'enroulent autour de son torse dans une vaine tentative de barrière contre le crépitement de la peau qui fond, mais le regard d’Edmond resta fixé sur la petite ouverture qui lui servait de fenêtre, comme hypnotisé par l’horreur de la scène qu’il épiait. Il frémit. Ses pensées retournaient sans cesse à la fiole brisée, à ce fol espoir qui lui avait simplement glissé des mains. 
Les porte-clés descendirent un sac - “le plus beau linceul du château d’If”, dirent-il, puis, une fois l’Abbé enfilé dans son cercueil de fortune, comme c’était l’heure du déjeuner et qu’ils avaient fort faim, optèrent pour se débarrasser du corps une fois s’être remplis la panse. Une fois qu’il furent parti, Edmond s’approcha du sac de tissus rêche qui cachait son ami. C'était si facile d’imaginer l’Abbé simplement endormi sous cette paroi de coton, et non parti au point de ne même plus ressentir la douleur du fer.
Un tiraillement déchira le cœur du jeune homme. Il se souvenait avec douleur des premières années passées seul, isolé dans quelques mètres carrés avec pour unique partenaire de conversation un mur de pierre, des ras, et une porte vivante— tel qu’il surnommait son geôliers. Sans l’Abbé, Edmond serait devenu fou. Et fou il deviendrait, s’il restait ne serait-ce qu’un mois de plus emprisonné dans la plus profonde solitude, si loin des grandes étendues maritimes qu’il ne voyait plus que dans vagues songes remontant de ses souvenirs. Il eût préféré mourir que de se retrouver à nouveau dans cette glaciale pénombre. Après tout, n'avait-il pas déjà abandonné la vie, quand il entendit Faria pour la première fois ?
Comme une poussée de fièvre, la soif de liberté dévorait le jeune homme. Ses ailes, trop grandes pour la petite pièce que formait la cellule de l’Abbé, se déployèrent à moitié, comme par anticipation de sentir le vent jouer dans ses plumes. Son cœur pleurait la disparition de son ami, mais sa raison lui assurait que s’il ne tentait pas de s’échapper maintenant, tout le savoir que l’Abbé lui avait confié serait en vain.  Faria n’aurait-il pas voulu qu’il fusse libre, qu’il récupère son fameux trésor? N’avait-il pas donné à Edmond des noms, des responsables aux quatorze années de souffrance passées ?
Il y avait, bien sûr, le plan alternatif de fuite que l’Abbé avait évoqué. Il était possible qu’une fois le cachot voisin vide, les geôliers y enferment un nouveau prisonnier. Mais, celui-ci serait-il vraiment aussi innocent qu’Edmond ne l’avait été ? Écouterait-il son plan pour s’enfuir, ou le vendrait-il aux porte-clés ? 
Non, il était bien trop dangereux d’attendre ne serait-ce qu’une seconde de plus. Edmond devait s’enfuir tant qu’il en avait encore l’opportunité. Et puis, s’il se faisait prendre, il n’avait de tout façon pas grand chose à perdre. La mort offrait une douce délivrance à l’enfermement à perpétuité. 
Edmond défit aussi vite qu’il put les nœuds du sac rêche. Si c’était là le meilleur linceul du château d’If, c’est que de linceuls, la prison n’en possédait pas. Portant avec difficulté le corps encore surprenamment chaud de son ami à travers les tunnels qui séparaient leur cellules, il compta les secondes. Il n’avait que très peu de temps avant que les gardes ne reviennent.
Plus d’une fois, les rochers acérés de l’étroit passage mordirent son plumage et lui raclèrent la peau. Edmond ne s’en soucia point. Son esprit était ailleurs, porté sur les milles façon dont sa tentative d’évasion pourrait se finir, tant en bien qu’en mal. Si les gardes l’enterrait, Edmond se laisserait couvrir de terre, ne s’enfuyant qu’une fois ces derniers partis. Si les gardes le jetaient à l’eau, Edmond utiliserait le couteau pour déchirer le sac de l’intérieur et nagerait jusqu'à la rive.
Tout à sa tâche, Edmond ne remarqua jamais comment les membres d’abord glacés de l’Abbé semblèrent se réchauffer sur le temps du trajet. Il ne remarqua pas le battement de cœur ; si faible que même le médecin n’avait pu en discerner le pouls qui pulsait pourtant sous ses doigts. Il ne remarqua pas la respiration tremblotante qui s’était emparé du corps paralysé et qui, silencieusement, discrètement, l’avait ranimé.
Simplement, il déposa l’Abbé sur son lit, déposa un doux baisé d’adieux sur les rides plissées par l'âge de son front. Une larme coula silencieusement le long de sa joue. Puis, Edmond reparti avec la vivacité de la jeunesse dans les tunnels pour se placer dans ce même sac dont il avait retiré son ami un peu plus tôt, récupérant le couteau de cartilage que l’Abbé lui avait appris à fabriquer au passage. Il recousu l’ouverture de l’intérieur de telle sorte qu’on ne distinguait pas le changement qui s’était effectué. Edmond passa l’aiguille dans le dernier trou juste quand les portes-clés, enfin repus, retournèrent au cachot.
Puis, comme une araignée-loup qui guette sa proie, il attendit.
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Vous pouvez aussi trouver ici un prequel, avec la pousse d'ailes d'Edmond.
Et un wingfic fanart inspiré du film.
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aurevoirmonty · 6 months ago
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«Les pays occidentaux se rapprochent dangereusement du point de non-retour»—Orban
«C'est ainsi que les guerres régionales deviennent des guerres mondiales», met en garde (https://tass.com/world/1800107) le Premier ministre hongrois, accusant les dirigeants occidentaux – Macron en tête – de souffler sur les braises.
Priant pour que la situation ne dégénère pas avant novembre, Orban espère une élection de Trump pour que se monte une «coalition de la Paix» pan-occidentale.
Pour l’heure, «il existe une psychose militaire en Europe, dont la conclusion logique sera l’envoi de militaires».
Menée selon lui par une infime minorité, qu’il définit dans son pays comme «des gauchistes payés par Soros, Bruxelles et Washington».
Ce qui est aussi le cas dans le reste de l’Europe et aux Etats-Unis selon l’Institute for Global Affair (https://instituteforglobalaffairs.org/wp-content/uploads/2024/06/IGA-Modeling-Democracy-2024-The-New-Atlanticism.pdf), puisque l’immense majorité des citoyens (88 % et 94 %) souhaitent que l’OTAN cherche «un règlement négocié de la guerre en Ukraine».
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satinea · 7 months ago
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Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –
mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Les mots de ma vie de Bernard Pivot.
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steph-photographie · 11 months ago
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Photo originale par Steph-Photo
Des priants dans une église de Dijon (21)
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licoeur · 7 months ago
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Tu m'illumines de ta présence
Je brille quand je sens ta flamme
Sorcier tu luis dans mes veines
Aux contours magiques de tes lèvres je cède
Cette ride qui te fait sourire
Même dans l'horreur
Tu m'éteins tout autant
Tes yeux serpent
M'enrobent du maléfice malheureux
Qui nous lie dans la désolation
J'avale sans fin tes mots
Miel et poison
À genoux, sortillèges vides
Je te voue un culte siamois ;
J'accepte l'amour viscéral
J'accepte la rage indigeste.
Tu vis sous ma peau
Je te sens en moi palpiter de haine
Je te sens quand tu penses à moi
Je te sens quand tu hurles en priant
Je te sens quand tu pleures à l'aurore
Je te sens quand tu me parles à l'intérieur
Je te sens quand tu t'éloignes de nous
C'est parce que je t'aime que je suis partie
C'est parce que je te déteste que je suis partie
Rongée rongée rongée par l'absence
Rongée rongée rongée par la présence
Je quitte notre sanctuaire
Je quitte les draps amers
Les baisers les bougies la cire sous nos lèvres
De la flamme ne demeurent que sang et suie
J'éteins
Et je jette l'allumette dans la pénombre
Même si je ne veux pas faire l'amour
Avec un autre diable
Adieu
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