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Recette perte de poids | 30 recettes gratuites pour maigrir
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La Mode nationale, no. 26, 28 juin 1902, Paris. Toilettes d'été pour dames et jeunes filles. Bibliothèque nationale de France
(13) Corsage de dîners pour jeune femme ou dame d'un certain âge, en dentelle arabe agrémentée de petits velours noirs et de choux. Guimpe et dessous de manche en linon de soie soufre à plis fins. Manche pagode ornée de choux comme le devant du corsage.
(13) Dinner corsage for young women or ladies of a certain age, in Arabic lace decorated with small black velvets and cabbages. Guimpe and under sleeve in finely pleated sulfur silk lawn. Pagoda sleeve decorated with cabbages like the front of the bodice.
Matériaux: Dentelle en laize; 2 mètres de linon soufre.
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(14) Robe élégante pour jeune femme. Jupe en forme, en crêpe rose-pastel, ornée au bas d'une bande plissée, encadrée d'entre-deux en broderie de soie noire sur fond rose. Corsage de dentelle à longue basque rapportée; ceinture rose. Boléro à manches courtes, en crêpe rose plissé et entouré de bandes brodées. Empiècement plat et col montant en dentelle; devant, choux de velours noirs et bouts tombants terminés par des glands de perles.
(14) Elegant dress for young women. Shaped skirt, in pastel pink crepe, decorated at the bottom with a pleated band, framed by black silk embroidery inserts on a pink background. Lace bodice with long basque attached; pink belt. Short-sleeved bolero, in pleated pink crepe and surrounded by embroidered bands. Flat yoke and high lace collar; in front, black velvet puffs and falling ends finished with pearl tassels.
Matériaux: 10 mètres de crêpe; dentelle en laize.
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(15) Robe de visites pour jeune femme. Princesse en drap souple vert-Nil. Le bas est un volant à repincés sur lequel passent des biais piqués. Le corsage à repincés et biais piqués est décolleté en rond et ouvert sur un dessous en linon de soie à plis fins piqués. Col en forme en taffetas blancs à dessins roses. Manche évasée, conçue dans le même esprit que la jupe, écourtée sur un bouffant de soie pareille au col. Les biais du corsage se terminent sous des boucles.
(15) Visiting dress for young women. Princess in soft Nile green cloth. The bottom is a ruffle with stitched bias binding. The bodice with stitched bias binding has a round neckline and opens onto a silk lawn underside with fine stitched pleats. Shaped collar in white taffeta with pink designs. Flared sleeve, designed in the same spirit as the skirt, cropped on a silk bouffant similar to the collar. The bodice bias ends under buckles.
Matériaux: 0m,50 de drap vert; 2 mètres de linon de soie; 1 mètre de soie à dessins roses.
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(16) Robe simple pour jeune femme ou jeune fille, en homespum d'été bleu clair moucheté de noir. Jupe composée de volants en forme taillés en pointe devant et ornés d'une fine passementerie noire. Corsage orné de pattes de velours noir et de passementerie. Manche à trois pèlerines. Grand col de linon plissé orné de broderie. Col et ceinture en panne émeraude.
La même toilette serait jolie en toile ou en piqué.
(16) Simple dress for young women or girls, in light blue summer homespun speckled with black. Skirt composed of shaped ruffles cut into a point at the front and decorated with fine black trimmings. Bodice decorated with black velvet tabs and trimmings. Sleeve with three capes. Large pleated lawn collar decorated with embroidery. Emerald pan collar and belt.
The same toilet would look pretty in canvas or pique.
Matériaux: 6m,20 d'homespum; 1 mètre de panne.
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(17) Robe de campagne pour jeune femme ou jeune fille, en toile gris pâle. Jupe en forme faite de volants pèlerine superposés. Longue basque rapportée, ornée de poches en toile brodées de cotons lavables ou appliquées de fleurs et de feuillages en cretonne. Boléro très ajusté enguirlandé de la même façon. Guimpe rayée de ganses noirs. Nœud en mousseline de soie blanche lisérée de noir. Manche à revers brodés.
La même toilette en lainage léger et appliques; la guimpe en pékiné.
(17) Country dress for young women or girls, in pale gray canvas. Shaped skirt made of layered pelerine ruffles. Long attached peplum, decorated with canvas pockets embroidered with washable cotton or applied with cretonne flowers and foliage. Very fitted bolero garlanded in the same way. Guimpe striped with black braid. Bow in white silk chiffon edged in black. Sleeve with embroidered cuffs.
The same ensemble in light wool and appliques; the wimple in pekiné.
Matériaux: 8m,50 de toile.
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(18) Robe de visites pour jeune femme ou jeune fille, en foulard japonais blanc et rouge clair. Jupe en forme garnie de trois petits volants lisérés d'un dépassant en pékiné noir et blanc. Corsage à basque rapportée, entourée d'un biais en pékiné, ouvert sur un gilet de taffetas, lui-même ouvert sur un plastron de soie rouge. Col dentelé en soie blanche rayé de velours noir. Grand col de dentelle; manche élargie, très courte sur un volant de dentelle. Ceinture en taffetas pékiné.
(18) Visiting dress for young woman or girl, in white and light red Japanese foulard. Shaped skirt trimmed with three small ruffles edged with a black and white pekiné overhang. Bodice with attached peplum, surrounded by a pekiné bias, open on a taffeta vest, itself open on a red silk bib. Serrated collar in white silk striped with black velvet. Large lace collar; enlarged sleeve, very short on a lace flounce. Belt in pekiné taffeta.
Matériaux: 12 mètres de foulard; 2 mètres de taffetas à rayures; 0m,60 de soie rouge.
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(19) Manteau de promenade pour dame d'âge moyen. Collet de drap gris-clair, bordé d'un biais passent des pattes claires, volant brodé d'incrustations, de découpures en drap gris clair sur panne ou taffetas gris foncé. Col brodé pareil au volant. Deux pattes ferment en croisant.
(19) Walking coat for middle-aged lady. Collar of light gray cloth, edged with a bias pass of light tabs, flounce embroidered with inlays, cutouts in light gray cloth on panne or dark gray taffeta. Embroidered collar similar to the ruffle. Two legs close by crossing.
Matériaux: 2m,75 de drap gris clair; 2 mètres de taffetas ou de panne gris foncé.
Le chapeau est un tricorne de paille brûlée, enroulé de dentelle blanche et piqué de deux ailes noires.
The hat is a tricorn of burnt straw, wrapped in white lace and adorned with two black wings.
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A table ...
Gambas grillées au beurre d'ail... Un plat qui sent bon le soleil !
Les gambas : 12 belles pièces avec leurs têtes pour plus de goût.
Le beurre : 100g que je sors à l'avance pour qu'il soit bien souple.
L'ail : 4 gousses que je hache finement.
Le persil : Une belle botte bien fraîche.
Le citron : Un demi pour la sauce un autre pour le service.
L'assaisonnement : Sel et poivre selon votre goût.
L'huile d'olive : Un filet pour la cuisson.
Pour servir : De beaux quartiers de citron.
Ma technique pas à pas
La préparation des gambasJe retire délicatement le petit fil noir tout en gardant les têtes qui donnent tellement de goût à la cuisson.Mon beurre parfuméJe mélange mon beurre ramolli avec l'ail le persil le jus de citron sel et poivre. C'est ce qui va donner tout son caractère au plat.Le grillJe chauffe mon grill ou ma poêle à feu vif avec un petit filet d'huile d'olive.La cuissonJe badigeonne généreusement mes gambas de beurre parfumé et je les grille 3-4 minutes de chaque côté jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées et juteuses.
Je dispose mes gambas dans un joli plat je les arrose du reste de mon beurre parfumé et j'ajoute mes quartiers de citron. J'aime les servir avec du riz parfumé ou une salade d'été bien fraîche. C'est un régal léger et équilibré qui sent bon les vacances.
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" Past Love "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Arlong The Saw.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Fraichement sorti de prison, Arlong se prépare à rejoindre East Blue. Il quitte ses compagnons de toujours, y compris Jimbe alors que celui-ci est la raison de sa libération, l'équipage des hommes poisson se scinde en trois et, sur le moment, cela semble faire sens. Arlong n'a aucun regret. Il se prépare à prendre la mer et semer terreur sur son passage, sans se douter qu'il est actuellement suivit. Mais qu'il ne s'inquiète pas : la mystérieuse ombre lui courant après ne tardera pas à se révéler.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : référence à l'esclavage, mutilation, amputation..
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟐𝟐𝟒.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Le bruit des vagues qui s'échoue sur le rivage a un effet calmant. Le soleil brille directement sur le sable à nos pieds, il en est devenu brûlant même si je suis incapable de le sentir ⸺un léger nuage de chaleur émane du dessus⸺, je me doute que même la mer doit s'être réchauffée elle aussi, en surface. Elle est cependant d'un calme plat. C'en serait presque paradisiaque. La forêt de palmiers derrière nous accentue cette impression. Il fait bon. Aucune tempête ne pointe le bout de son nez, pas de folie hivernale ni une averse de foudre en vue.
L'air marin s'infiltre dans mes poumons, puisque nous nous rapprochons de la mer son parfum salé s'accroît. Les mouettes aux alentours beuglent à cor et à cri.
Mes pas se font rapides.
J'ignore Kuroobi et Octy. Ils essaient de me retenir, mais je passe aisément entre eux deux avec mes bras proches de ma poitrine afin qu'ils soient incapables de s'en saisir. Je trottine jusqu'à rejoindre Smack et Arlong.
Surpris, Smack me zieute.
Quant à Arlong, trop occupé à s'appuyer contre notre ami, ne me regarde pas.
« Comment vont tes blessures ? » je demande.
Instinctivement, j'approche ma main de son visage meurtri. Il est dans un sale état, la vue de tout ce sang éparpillé sur son épiderme bleuté me serre l'estomac, il y aurait de quoi remplir plusieurs verres. Sa chemise ouverte me laisse contempler les gouttes qui ont réussi à descendre jusqu'à ses hanches et bas ventre. Elles ont eu le temps de sécher. S'effrite sous mon toucher. Mes doigts se crispent. Sur le moment, force d'habitude, je m'apprête à le caresser. Mon pouce se presse contre sa joue et—
Arlong s'empare de mon poignet.
« Ne me touche pas. »
La prise qu'il exerce est violente, il resserre ses doigts et m'arrache une plainte. Son regard se fait perçant.
Tous les autres nous observent.
« Je te permets pas. »
Grognant, je récupère ma main. Arlong me laisse faire et tourne la tête.
« Dégage d'ici, j'ai plus besoin de toi. »
« Je— »
Crack. Crack.
Les morceaux de mon cœur fissurés me broient de l'intérieur. Ils pénètrent ma chair, s'immiscent là où ils ne devraient pas et laissent un liquide amer me marquer au fer rouge. L'impression est douloureusement familière. Mon corps n'est plus qu'une boule de chair poignardée de toutes parts. Je ne suis pas seulement humiliée, je suis blessée. Tentant de garder la face, je grimace et fronce mes sourcils. Arlong et Smack me dépassent, ils me laissent seule avant que le reste de nos compagnons suive le mouvement.
Octy pose une main réconfortante sur mon épaule, je la repousse. Sans attendre je me tourne en direction de Arlong et le coupe.
« Tu sais très bien que ma place est ici ! Je n'aimerais n'être nul part ailleurs. »
Il m'ignore.
Je vois Smack hésiter. Il tient fermement Arlong mais ne sait pas si il devrait s'arrêter ou continuer d'avancer. Son silence est pesant. Il est lourd, m'étouffe de l'intérieur. Je suis étranglée.
« Arlong. »
Rien.
« Arlong, merde ! »
« Ferme la. » il grogne.
Mon visage se froisse.
« Je t'ai choisi, non ? J'y crois pas, qu'est-ce que tu veux de plus ? » insisté-je.
Il est toujours de dos. Ils sont sur le point de rejoindre la mer, me laisser là sans même chercher à résoudre nos différents. Je n'arrive pas à y croire. Après tout ce que nous avons vécu... C'est si facile pour lui de tourner la page ? Ça ne lui pose aucun problème de faire une croix sur moi ? C'est impossible. Pas alors que je vois la violence avec laquelle il serre le poing. Je sais que ça n'a aucun lien avec ses blessures. Mais tandis qu'il s'éloigne de moi, je ne peux pas m'empêcher d'être terrifiée. Si il part je ne m'en remettrai pas.
« Écoute, » m'interrompt Octy. « il est encore contrarié parce que tu es partie avec Jimbe, laisse lui un peu de temps. Tu sais bien qu'il ne pourra pas t'en vouloir indéfini— »
« Mais tu voulais que j'aille où ! Je ne suis en sécurité nul part ! »
À ma plus grande surprise, Arlong se stoppe, mais je me doute que ça n'est pas parce que mes mots l'ont touché. Ça doit plutôt avoir un rapport avec ma voix qui s'est cassée. Il me sent sur le point de pleurer.
Ça tombe bien parce que c'est le cas.
« Jimbe était mon seul protecteur pendant que, comme un idiot, tu croupissais en prison ! » m'écrié-je. « Je suis incapable de nager, je suis incapable de me battre comme vous, je ne maîtrise même pas le karaté des hommes poissons ! C'était lui ou la mort ! »
« Tu as servi les hommes qui ont tué Tiger. Jamais je te pardonnerai. » il grommele.
« Je t'en prie.. »
Mes mains s'accrochent à mon short.
« Arlong je n'ai plus que toi. »
« Ça ne me plaît pas non plus. » je reprends. « On est plus ensemble pour une raison, et je méprise ce que tu es sur le point de faire mais je suis coincée. Prends moi avec toi. »
Il ricanne.
« Ça t'est si facile de supplier ? Je n'ai pas besoin d'un poids mort. Vas-t'en. »
« Non. »
Il m'est difficile d'être certaine de ce que je fais. Je suis plus que contrariée en cet instant, blessée aussi et perdue. Le reste de ses hommes ne bouge pas. Ce sont nos amis d'enfance, des anciens compagnons de Fisher Tiger. Nous sommes tous liés, notamment par là où nous avons tous grandi ; le district des hommes poissons. Je sais qu'ils n'auraient aucun mal à m'abandonner pour Arlong, leur hésitation suffit cependant à me réconforter. Beaucoup m'en veulent d'avoir choisi Jimbe, Arlong n'est pas le seul, mais j'apprécie le geste.
Toutefois sur le moment je me fiche de ce qu'ils font. Personne ne parle hormis Arlong et moi-même. Les supplications de Octy ont cessé, à présent mon ami se contente de me fixer avec impuissance.
Aucun de nous ne sait encore où cette discussion nous mènera.
« Je partirais si c'est vraiment ce que tu désires. » j'annonce finalement.
Mes bras se resserrent contre ma poitrine, la prise de mes doigts sur ma peau m'aide à garder les pieds sur terre. Je m'y accroche désespérément. Je me mords l'intérieur des joues et répresse mes larmes qui, d'une seconde à l'autre, menacent de couler. Elles me brouillent la vue. Je suis convaincue que si je cesse de batailler contre moi-même, je succomberai de chagrin.
« Mais je veux d'abord que tu me regardes. Regarde moi dans les yeux, Arlong, et dis-moi que tu me détestes. »
L'homme poisson que j'ai autrefois aimé m'est méconnaissable. Alors que j'ai vu toutes les versions de lui, alors que je l'ai aimé de l'enfance jusqu'à ses années adultes, aujourd'hui je ne sais plus qui il est. Sa haine ne fait pas que l'aveugler, elle le rend cruel et le change. Ses yeux ne me semblent plus aussi tendres et lumineux qu'auparavant, je suis persuadée que ça n'a aucun lien avec les sentiments que nous avons auparavant ressenti l'un pour l'autre.
C'est quelque chose de plus profond qu'une simple histoire d'amour.
Le silence d'Arlong me fait douter. Il reste stoïque, et je suis même à deux doigts de penser qu'il ne m'écoutera pas. Il va m'ignorer et m'abandonner sur cette fichue île déserte. Il va une dernière fois me broyer le cœur. Et ce coup-ci je ne m'en remettrai pas.
Si il me laisse..
Si il part, il n'y a que la mort qui m'attend.
Un fossé nous sépare. J'ai beau avoir lâchement fui Jimbe après leur combat pour le rejoindre, j'ai beau lui avoir tout offert de mon cœur jusqu'à ma vie, aujourd'hui Arlong et moi ne partageons plus rien. Le souvenir de notre relation s'efface avec le temps, et je ne suis pas sûre que nous partagions les mêmes réminiscences, ainsi que nous soyions d'accord sur la manière dont tout cela s'est fini.
Sur le moment, je suppose qu'il me déteste réellement. Et je ne peux pas lui en vouloir.
Arlong serre le poing. Je l'entends pester et converser brièvement avec Smack. Le temps qu'il se décide, Octy glisse une de ses mains dans la mienne. Mes larmes roulent le long de mes joues. Elles cascadent abondamment. J'hoquète et contemple son dos. Son sang tâche le sol à ses pieds, une de ses blessures a dû se rouvrir. Son combat avec Jimbe l'a sérieusement abîmé, je me demande même comment il fait pour rester conscient. C'est sûrement sa colère. Elle est si palpable et destructrice qu'elle l'aiderait à surmonter n'importe quoi. Je m'accroche à Octy. C'est peut-être la dernière fois que je suis auprès d'eux tous.
Je réalise soudain pourquoi Arlong met autant de temps à se retourner.
C'est bien la première fois qu'il se doit de prendre une décision en tant que meneur. Il vient à peine de devenir capitaine et voilà qu'il doit choisir entre me recruter ou m'abandonner. Il me voit comme une traîtresse, à ses yeux j'ai sali la mémoire de notre héros à tous mais il doute quand même. Je ne saurai dire si c'est pire ou une bonne nouvelle. Est-ce que ses sentiments pour moi le font hésiter ?
Je sais qu'il m'aime encore.
« Arlong— » s'exclame Smack.
Mes yeux clignent. Je les relève dans leur direction très rapidement.
Arlong se détache de Smack et tient sur ses jambes de lui-même. Il retire même son bras de son épaule. D'un geste sec il crache du sang par terre et me pointe du doigt. Son regard est dur. Malgré tout, il est partiellement troublé, j'arrive à y apercevoir une faible lueur. Elle est familière. Il a réussi à me couper la respiration en un instant.
« T'as toi-même subi la cruauté des hommes. Tu as vu de quoi ils étaient capables. »
« Qu— »
« T'es une hypocrite. » me coupe-t-il.
« Tu crois que je le sais pas ? »
Je frappe mon poing contre ma poitrine. Malgré mes sanglots, je riposte. Je n'essaie pas de me défendre, je ressens juste le besoin de parler.
Tant de choses me pèsent sur la conscience. Elles m'écrasent.
Je suffoque.
« J'ai été esclave je te rappelle ! Ces fichus Dragons Céleste m'ont pris ce que j'avais de plus cher avant de me laisser pour morte, tu crois que je m'en veux pas d'avoir servi ceux qui les protège ? J'ose même plus me regarder dans le miroir ! »
Je me frappe la cuisse : elle est faite de bois.
Elles sont faites de bois.
« Je suis incapable de rentrer chez moi, où est-ce que tu veux que j'aille ? »
Mon autre main s'accroche à celle de Octy. Je ne la lâche pas mais j'avance d'un pas, je ressens le besoin de me rapprocher de Arlong.
J'ai toujours détesté être loin de lui.
« La surface est trop dangereuse pour moi, » j'insiste. « les humains vont tôt ou tard s'apercevoir que je suis une sirène, prothèses ou pas. Et je déteste Jimbe. Après ce qu'il t'a fait je— »
À force de balbutier, je perds mes mots.
Mais mes paroles semblent avoir attendri Arlong. L'expression de son visage n'est plus aussi dure, ses poings se sont ouverts. Sa bouche est même légèrement ouverte. Je jurais qu'il m'écoute attentivement.
« Je ne veux servir personne d'autre. Ma vie t'appartient, fais-en ce que tu veux. »
Je tombe à genoux.
À force de tenir debout, d'avoir mal au cœur tant celui-ci palpite avidement contre ma cage thoracique, et de crier, j'ai perdu mes forces. Je les retrouve en touchant le sable chaud et en laissant la lueur des rayons solaires entrer en contact avec mon visage. Elle réchauffe mes larmes. La douceur de la nature me prend dans ses bras. Elle me berce tendrement. Et alors que je fais toujours face à Arlong et que je suis présentée sous lui, plus vulnérable que je ne l'ai jamais été auparavant, la vie me paraît soudain bien cruelle.
Mes doigts s'enfoncent dans le sable. Je m'y agrippe. Les grains s'échappent de ma poigne, ils parviennent à me fuir.
Puis, clignant des cils, je parle.
C'est ma dernière tentative.
Après ça, je refuse de résister, j'accepterai mon sort quel qu'il soit.
« Si il te reste une once d'humanité, alors aie au moins la décence d'en finir avec moi, parce que si tu me laisses je ne survivrai pas. Je ne veux pas d'une telle vie. »
Quelques-uns de nos amis murmurent des protestations, j'entends même Octy et Smack geindre mon prénom.
Cette journée commençait si bien.. Jimbe utilisa son titre de Grand Corsaire pour libérer Arlong de l'emprise de la marine le matin même et ainsi le sauver de lui-même, il m'assura que cela pourrait m'aider à réparer nos liens. Je m'étais faite une joie de le retrouver, tant de fois je l'avais cru mort, ou à jamais prisonnier des humains. Mais tout a dérapé. Nous n'avons pas retrouvé le Arlong d'antan, plutôt une version haineuse et terrifiante consummée par sa rancœur.
Il a défié Jimbe par fierté, désirant restaurer l'honneur de Fisher Tiger avant de lamentablement perdre. Et lorsqu'il a pris la suite, je n'ai eu d'autre choix que de le suivre. Malgré les supplications de Jimbe, j'ai couru au travers de cette forêt tropicale, j'ai tout envoyé en l'air pour lui.
Il n'y a pas de retour en arrière.
J'ai été esclave plus longtemps que j'ai été libre, voilà qui est bien cruel, et malgré le tatouage de l'équipage des hommes poissons qui me dore la peau par dessus cette autre monstruosité, les résidus de cette vie me rongent petit à petit. J'ai la sensation de n'être qu'une coquille vide. Fisher Tiger m'a sauvée, il m'a recueillie, il a recouvert les marques de ce passé cauchemardesque par des nouvelles et Arlong a su faire de moi une véritable femme. Il m'a appris ce que cela faisait d'aimer et d'être aimée.
Aujourd'hui, si je retourne auprès Jimbe, tout cela n'aura plus aucun sens.
Je n'ai même plus ma place dans le district des hommes poissons.
Et la terre des humains sera mon tombeau si je m'y attarde.
Je ne l'ai pas supplié par amour. Malgré notre passé commun, il le sait aussi je suppose, je lui demande une telle faveur parce que le suivre à East Blue est mon seul moyen de tourner définitivement la page. Là-bas, le monde doit être différent. Il saura s'y faire un nom et me protéger. Je saurai me rendre utile.
Le silence qui plane entre nous devient si palpable qu'il me touche au visage. Je le confonds avec la chaleur du soleil.
Arlong n'a toujours pas bougé, si bien qu'une éternité semble s'être écoulée depuis mon discours. Je jurai qu'il se fait tard. Nos amis ne disent plus rien. Nous attendons tous son verdict avec impatience dans un mutisme commun. Il est évident que je n'ai pas ma place avec eux, mais si jamais.. si jamais il acceptait...
J'en viens à fermer les yeux.
Toujours rien.
Ma gorge se serre.
Je sanglote et retiens mes larmes.
Il va m'abandonner, c'est—
L'on me stoppe. Une poigne s'empare de mon bras.
Elle est violente. Je suis prise par surprise sur le moment et lâche un cri aiguë, il me racle la gorge. Brusquement, je suis propulsée sur mes jambes. L'on me force à me redresser.
J'ai à peine le temps de rouvrir les yeux que Arlong dépose sa main sur le sommet de ma tête de manière à cacher mon visage et qu'il passe son bras dans mon dos. Il me plaque contre son torse. Je n'ai aucun moyen de m'échapper. Le geste peut paraître affectueux mais il le fait d'une telle brutalité qu'il me coupe la respiration. J'en ai mal aux poumons.
« Tu viens avec moi. »
Mes lèvres tremblent.
« Je les laisserai plus nous faire du mal. Ils paieront tous. »
Je rapproche mes mains de ses clavicules, ainsi je me tiens à sa chemise et gémis contre lui. C'est plutôt un bruit étouffé, à l'instar d'un braillement. Je suis incapable de m'arrêter. Mes doigts sont glués à lui. Je refuse de nous séparer. Je suis convaincue que si je le laisse partir je me réveillerais en plein cauchemar. Mon corps tout entier succombe au chagrin. Je suis poignardée, encore et encore par la tristesse de mon existence. Je ne peux que chercher du réconfort auprès de lui.
Son enlace me donne une impression de sécurité. Il m'accepte parmis ses hommes et me cache dans son étreinte dans le but de me laisser fondre en larmes. Il me cache pendant que mon cœur s'ouvre.
Ma peine est certes dévoilée, mais le reste nous appartient.
« Arlong.. »
Je n'essaie même pas de les sécher.
Mon visage est trempé, ma vue brouillée.
Pleurer n'est pas une honte. Fisher Tiger pleura sur son lit de mort, nombre de fois ai-je vu Jimbe ou nos camarades sangloter. Ça n'est ni humiliant ni embarrassant. Je ne peux pas m'empêcher de geindre contre lui alors que je me sens si triste. Le monde s'effondre sous mes pieds. Tout me tombe sur la tête. Mon cœur me fait horriblement mal et mon ventre se tort dans tous les sens.
Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, j'en ai assez vu par le passé.
Je me fiche de ce que Jimbe peut bien faire ou penser, je me fiche de l'île des hommes poissons et de l'air supérieur de ses habitants envers ceux du district des hommes poissons. Je me fiche de tous ces gens là. Pour être honnête, je ne vois un futur avec aucun de ces deux choix. Jimbe m'a aidée lorsque je n'avais plus rien, j'ai toujours su que ma place n'était pas à ses côtés. En tant que ancienne esclave, servir le Gouvernement Mondial est contraire même à mon existence. Quant au royaume marin, il n'en est pas moins responsable et cruel.
Je ne me sens comprise qu'ici.
Et peu importe si je ne suis pas d'accord avec les choix d'Arlong. Entre la peste et le choléra, il me paraît un bien meilleur choix. Je n'ai pas espoir de le sauver. Je sais qu'il est perdu : ce qui m'importe sur le moment, c'est de me laisser aller à mon chagrin. Il me réconforte du mieux qu'il peut.
L'odeur de son sang envahi mes poumons, elle me saisit à la gorge, son goût métallique est fort et amer, et j'imagine que la force avec laquelle nous nous enlaçons doit lui faire mal. Il est encore grièvement blessé. J'aime à penser que notre proximité lui fait du bien, car à moi elle m'en fait, ça n'est peut-être rien, mais ça reste tout de même la promesse d'un avenir moins sombre. Ainsi, je sais que quoi qu'il advienne je serai là pour lui. Vice-versa.
Pas seulement parce qu'il m'aime, mais parce que nous partageons bien plus désormais.
Je lui dois la vie.
#arlong#arlong x reader#arlong the saw#arlong pirates#fishman island#one piece#arlong park#arlong one piece
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Savez-vous le nombre de plats traditionnels que l'on peut trouver à Noël ?
Entre la dinde aux marrons, la bûche, les purées de pommes de terres et ça, sans compter les hors d'oeuvres et les petits fours tout au long du repas ! Enfin, si vous y mettez le temps de préparer tout ça, car bon, c'est pas pour rien. D'ailleurs, le panettone, qui est surtout une grosse brioche en fait, souvent avec des fruits secs, mais rien ne vous empêche d'en trouver un avec du chocolat à la place, c'était considérer comme desserts dans le temps. Mais c'est considérer léger comparer au reste, du coup, c'est devenue un plat de gouter voir petit-déjeuner.
En bref, c'est l'idéal après les fêtes, mais pour rester quand même un peu dans l'esprit de Noël... à supposer que vous n'avez pas mangé tout le reste avant, car sinon, vous finissez comme Mona. Z'avez plus de place.
Geraldine & Mona (c) Me + Myria Edition Artwork made by me.
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boredom ✧ yeonbin
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pairing - yeonjun x soobin
tw - du love, du fluff, de la malice, des baisers, des rires
✧ (mention légère de santé mentale)
D’épais flocons de neige tombaient de l’autre côté de la fenêtre et mes yeux s’égaraient de temps à autre pour observer leur ballet dans la nuit noire. Certains d’entre eux, portés par le vent, échouaient contre la vitre avant de disparaître après quelques secondes, remplacés par d’autres congénères au fur et à mesure.
Le silence de la pièce n’était troublé que par le bruissement des pages tournées au fur et à mesure de ma lecture, la musique qui résonnait doucement en fond sonore et les battements réguliers de mon cœur.
Ces instants d’accalmie étaient comme des oasis après des heures à marcher en plein désert. Ils étaient rares mais ils remplissaient ma poitrine d’une quiétude réconfortante. Depuis des années, ma vie était minutée comme du papier à musique et j’avais souvent l’impression qu’elle était hors de mon contrôle. D’être déplacé comme une marionnette au gré des besoins et de ne plus pouvoir agir de mon propre chef. Puis je me rappelais que c’était ma propre décision de faire partie de cet univers et que je l’avais fait en conscience. Et je continuais d’avancer, sachant que j’avais volontairement vendu mon âme au diable pour pouvoir poursuivre mes rêves.
Pourtant, il y avait certains jours où mes épaules ne me semblaient plus capables de supporter le poids de la célébrité. Où les flashs devenaient aveuglants, où les cris résonnaient avec brutalité dans mes oreilles, où la pression enflait tellement à l’intérieur de ma poitrine qu’elle menaçait d’exploser à tout instant. Où je subissais les heures qui passaient, comme dissocié de mon propre corps, incapable de suivre la cadence. Où je demandais l’impossible à celui-ci pour réussir à tenir mes engagements et répondre aux exigences du métier. Et c’était lors de ces moments là que je rêvais de disparaître, de devenir invisible rien que quelques heures pour respirer, pour apaiser le chaos qui régnait dans le creux de ma tête.
Alors je savourais chaque seconde de ces courtes pauses, quelles qu’elles soient.
Mon regard saute d’une ligne à l’autre et je laisse échapper un bâillement, tournant la page pour avoir le fin mot du chapitre.
Depuis quand est-ce que je n’avais pas fait une chose aussi simple que de lire ?
Un soupir dépasse la barrière de mes lèvres et je presse celles-ci l’une contre l’autre, mes doigts tapotant le dos du livre.
Toc toc.
Des coups sont frappés contre la porte de ma chambre et je lève la tête, une silhouette apparaissant à l’entrée de la pièce. Un fin sourire étire mes lèvres en apercevant le nouvel arrivant, les mains plongées dans les poches de son jogging. Une question silencieuse flottait dans ses yeux sombres et j’acquiesce d’un léger mouvement avant de me replonger dans ma lecture, le cliquetis de la porte résonnant quelques secondes plus tard.
Yeonjun n’aimait pas rester seul très longtemps.
Les autres garçons avaient déserté le dortoir pour la soirée et j’étais pratiquement certain qu’il avait réussi à s’occuper pendant une bonne heure avant de commencer à tourner en rond et d’errer comme une âme en peine. Puis il avait pesé le pour et le contre pendant un long moment sur le fait de venir me déranger parce qu’il savait à quel point ces interludes étaient précieux pour moi, la lèvre coincée entre ses dents. Avant de perdre face à son besoin de compagnie et de se traîner jusqu’à ma chambre comme un caneton abandonné par sa mère.
À mon plus grand dam, il était très difficile de lui refuser quoi que ce soit.
Il se laisse retomber mollement sur le lit, sa jambe effleurant la mienne dans le mouvement avant de rouler sur le côté pour se mettre à plat ventre.
Il reste étrangement silencieux et je lui jette un rapide coup d'œil avant de retrouver la ligne à laquelle je m’étais arrêté, les minutes s’étirant dans un silence confortable.
C’était ce qui était bien avec Yeonjun. Nous n’avions pas besoin de combler le vide. Du moins, en règle générale. Parfois, il venait simplement se poser près de moi et il s’occupait sur son téléphone, la tête posée sur mon épaule. La présence de l’autre suffisait. Mais là, je sentais une énergie différente. Et je savais que ma paix n’allait pas durer.
— Soobin-a, souffle-t-il d’une voix plaintive.
Touché.
— Mmmh ?
— Je m’ennuie, déclare-t-il, pliant un bras pour laisser son menton reposer dans le creux de sa paume.
J’aperçois son expression dépitée en lui jetant un coup d'œil, son visage traversé par cette moue qui est devenue sa marque de fabrique et je pouffe.
— Je vois ça, je réponds distraitement en tournant une nouvelle page de mon bouquin.
Ma capacité d’attention n’était pas très haute, pour ne pas dire pratiquement inexistante et j’avais eu espoir de réussir à finir mon livre, mais je n’en étais plus si sûr en cet instant.
Mon moment de tranquillité s’était terminé à l’instant même où il avait passé le pas de la porte. Parce qu’il avait beau être respectueux de mes envies de calme, il n’allait pas réussir à se retenir très longtemps et je n’étais pas en mesure de lui refuser quoi que ce soit.
Oui, j’étais tout ce qu’il y a de plus faible face à Yeonjun. Et il le savait très bien.
Mais je n’allais pas lui faciliter la tâche non plus, parce que c’était amusant de le voir redoubler d’efforts pour attirer mon attention.
Je poursuis ma lecture, mon regard attiré ici et là par le battement de ses jambes. Il soupire, son doigt glissant sur son écran pour faire défiler les pages et la pièce retrouve la sérénité qui la caractérisait avant son arrivée.
Et je compte moins de cinq minutes avant qu’un nouveau soupir ne franchisse la barrière de ses lèvres. Cependant, je fais mine de ne pas m’y intéresser, les lèvres frémissantes d’un sourire que j’ai du mal à contenir.
— Soobin.
— Yeonjun, je réponds, malicieux.
— Je m’ennuie.
— Je sais. J’avais compris la première fois, je rétorque platement et sans perdre cet éclat de malice luisant dans mes yeux.
Il grommelle, délaissant son téléphone pour passer une main dans ses cheveux, les repoussant en arrière.
— Tu le fais exprès, ronchonne-t-il, plissant une nouvelle fois la bouche.
— Moi ? Pas du tout.
Le froissement d’une page trouble le silence et je replie une jambe, mon talon battant la mesure sur le matelas.
Celui-ci se creuse aussitôt et Yeonjun se rapproche d’un mouvement furtif. Il s’avachit à moitié sur mon torse, penchant la tête pour s’interposer entre le livre et moi. Je ris devant cette invasion de mon espace vital, clairement destinée à détourner mon attention de mon ouvrage. Amusé par sa persistance, je baisse les yeux sur lui et le découvre en train de m’observer intensément, les sourcils froncés.
— Tu as besoin de quelque chose ? je l’interroge, amusé.
— Soobin.
— Oui ?
— Distrais-moi.
Je glousse, refermant le livre avant de le tapoter doucement sur le haut de sa tête.
— T’es vraiment impossible.
L’acharnement de Yeonjun avait quelque chose d’enfantin, pareil à celui d’un gamin qui tannerait ses parents jusqu’à ce qu’il obtienne le jouet qu’il avait tant désiré. Mais cet aspect de lui était attendrissant, d’une certaine manière et il était difficile de lui en vouloir. Je savais que si je lui demandais à cet instant précis de quitter la pièce pour prolonger ma lecture, il le ferait. Et ce, même s’il en ressortait frustré.
Tout ça, par égard pour moi.
Alors ça me confortait dans l’idée de répondre favorablement à sa demande.
— Mais tu m’aimes comme ça, non ? réplique-t-il, en papillonnant des cils de façon tout ce qu’il y a de plus candide.
— À mon plus grand regret, je murmure, et je remets souvent mes choix de vie en question.
Son poing cogne contre ma poitrine pour toute réponse, faisant redoubler mon hilarité. Je tends le bras pour déposer mon ouvrage sur la table de nuit avant de le glisser négligemment dans le dos de Yeonjun, penchant la tête sur le côté.
— Et comment suis-je censé te distraire, hyung ? je l’interroge, taquin.
Il fait mine de réfléchir un instant, les lèvres et le menton plissés par la concentration avant de secouer la tête.
— Je ne sais pas…Surprends-moi.
Son regard si semblable à celui d’un renard m’étudie, malicieux.
Teinté de défi.
— Tu es sûr de toi ? je souffle, le coin de la bouche étiré par un rictus.
— Certain.
Sa réponse est immédiate et elle exsude une telle confiance de sa part qu’elle répand une douce chaleur dans ma poitrine.
Mes mains remontent le long de sa colonne vertébrale pour se poser sur ses épaules et je le sens se tendre, dans l’expectative. Mon sourire s’accentue à l’écho du frisson qui le parcourt, à la manière dont ses yeux s’étaient légèrement clos au passage de mes doigts. Et je me penche en avant, réduisant la distance entre nous.
D’un mouvement vif, je le pousse sur le côté pour inverser nos positions et il se retrouve étalé sur le dos en travers du lit, mon corps ployant au-dessus du sien.
Son visage s’était paré d’une expression surprise et ses yeux s’écarquillent de compréhension en voyant mes mains s’approcher de ses flancs avant d’être engloutis par une lueur de profonde panique.
C’était lui qui m’avait laissé carte blanche, après tout.
Son rire emplit la pièce, plus proche d’un gloussement étouffé et je continue de le chatouiller avec énergie, m’amusant de la manière dont il se tortillait pour essayer d’échapper à mon emprise. Ses mains cherchaient à me repousser en arrière, mais ses gestes manquaient de puissance à cause de la torture que je lui faisais subir et j’avais bloqué ses jambes entre les miennes pour le maintenir en place.
Il était à ma merci et je le tourmente jusqu’à ce qu’il me supplie d’arrêter, à deux doigts de rendre son dernier souffle.
Ses joues s’étaient parées de rose et son souffle, saccadé, s’échappait à travers ses lèvres entrouvertes. Ses cheveux d’un rouge flamboyant formaient une corolle autour de sa tête et ses paupières closes me dissimulaient la profondeur de son regard. Mon cœur rate un battement devant le tableau sous mes yeux et je prends quelques secondes pour le contempler à la dérobée.
Son corps s’était enfoncé dans le matelas, vidé de ses forces et je l’observe, satisfait.
— Monsieur est satisfait par la distraction ? je demande, joueur.
Il gémit pour toute réponse, glissant un bras en travers de son visage.
— Non, Soobin. Mourir de rire n’était pas spécialement dans mes projets pour la soirée.
— Il fallait être plus précis dans ta demande, dans ce cas, je rétorque avec un air innocent. En plus, c’est une belle mort quand on y pense.
— Je ne m’attendais pas à des chatouilles.
Je hausse un sourcil, curieux avant de me pencher en avant pour aller à sa rencontre.
— Oh. Et tu t’attendais à quoi, exactement ? je l’interroge, avec un air mutin.
Il murmure quelque chose que je n’arrive pas à saisir et je soulève son bras pour dévoiler ses traits dans leur entier. Ses pommettes étaient toujours roses, mais son regard, lui, me fuyait.
— Mmh ? je souffle, la tête penchée sur le côté. Je n’ai pas compris.
Il me jette un regard avant de détourner à nouveau les yeux.
— …chose, marmonne-t-il dans sa barbe.
— Articule, Yeonjunie.
Il pousse un grognement frustré.
— Je m’attendais à autre chose.
— Comme quoi ?
Sa soudaine timidité me remplissait d’un sentiment indescriptible. Elle était totalement à l’opposée du personnage qu’il incarnait sur scène, de cette prestance indéniable et presque intimidante qui émanait de lui lorsqu’il se produisait face à un public. Et elle n’appartenait qu’à moi. Il y avait quelque chose d’infiniment attendrissant à le voir mâcher ses mots et rougir comme il le faisait en cet instant et ma poitrine débordait de tendresse à son égard.
— Tu sais très bien, renchérit-il, les sourcils froncés et la bouche plissée.
Adorable.
Je souris plus largement, ma paume effleurant sa joue avant de s’y poser. Et même s’il me regarde toujours avec cet air contrit, il presse davantage son visage contre ma peau, dans une invitation muette.
Je me penche davantage, son nez frôlant le mien.
— Je n’en suis pas sûr…je murmure, les yeux brillants de malice. Tu ne veux pas me rafraîchir la mémoire ?
Il soupire à nouveau, exaspéré, mais le sourire qui étire ses lèvres est similaire au mien.
— Embrasse-moi, Choi Soobin. C’est bon pour toi ?
— Tu vois quand tu veux, je roucoule, espiègle.
Puis je m’exécute, pressant ma bouche contre la sienne.
Ses bras s’enroulent autour de ma taille, me pressant davantage contre lui et je prends son visage en coupe. Un baiser, puis deux, puis trois. Ils étaient remplis de toute l’affection que je lui portais, de cette immensité tiède et chaleureuse qui menaçait de me faire suffoquer quand je le regardais. Puis je dévie sur le côté, embrassant furtivement sa joue avant de remonter plus haut. Le bout de son nez, le coin externe de son œil, à l’endroit exact où se trouvait son grain de beauté. Mes doigts glissent sur son front pour relever ses cheveux et je dépose mes lèvres là aussi, son emprise se resserrant sur le tissu de mon tee-shirt.
Son souffle échoue dans le creux de mon cou et il m’arrache un frisson. Je refais le chemin inverse, parsemant paresseusement sa peau de l’autre côté avant de retrouver sa bouche, bercé par la musique qui continuait de tourner dans la pièce et le parfum rassurant de Yeonjun qui flottait tout autour de moi.
Pêche et thé blanc.
Une fragrance qui me faisait me sentir en sécurité, qui me rappelait que je me trouvais à l’endroit exact où j’étais le plus heureux.
Chaque geste était lent, poussé par la tendresse plus que toute autre chose. Par cette envie de s’appartenir avec douceur, sans la moindre brusquerie. D’apprécier les minutes qui semblaient s’écouler comme des heures, sans penser au lendemain, dans la paix la plus complète.
Juste Yeonjun et moi.
Il n’y avait que dans la quiétude d’une chambre, la porte close, que nous pouvions nous permettre d’être nous-mêmes. Parce que personne ne nous obligeait à respecter une distance, à nous tenir éloignés l’un de l’autre pour maintenir l’illusion.
Ne subsistait que nos deux cœurs à l’unisson, la chaleur de sa peau contre la mienne et l’intensité de nos sentiments, cette complicité qui dépassait la mesure humaine.
Et pour être honnête, c’était les moments que je préférais le plus.
Même une soirée passée dans le silence le plus complet à lire ne valait rien face à la liesse qui vibrait dans ma poitrine quand il était lové contre moi, sa tête posée sur le haut de mon torse et ses bras refermés autour de ma taille.
C’était là où je me sentais le plus complet : à ses côtés.
Je recule après un dernier baiser sur ses lèvres pleines, l’admirant avec un doux sourire. Et il me fixe de la même manière, les yeux pétillants.
— Mieux ? je murmure, en traçant des symboles imaginaires sur son pectoral.
Il rit et ça me rappelle que je ne serais jamais lassé de la manière dont ses yeux se plissent à ce geste, accentuant la délicatesse de ses traits.
— Beaucoup mieux, répond-il sur le même ton, avant de se mordiller la lèvre inférieure.
Je hausse un sourcil.
— …Mais ?
Ses traits se plissent un instant.
— Il manque un petit quelque chose…souffle-t-il, l’air pensif.
— Qui est ?
Il me jette un regard, ses lèvres s’étirant soudainement je le soupçonne d’avoir une idée derrière la tête. Quand il arborait cette expression semblable à celle d’un regard, ce n’était jamais bon signe.
Ses mains, toujours posées sur ma taille se déplacent et mon corps se crispe légèrement à cause de l’appréhension. Mais Yeonjun m’arrache un soupir lorsque celles-ci se glissent sous la lisière de mon pull pour atteindre ma peau, l’effleurant du bout des doigts. Je me détends sous la caresse, étudiant les contours de son visage pendant qu’il continue de tracer un chemin le long de mes flancs.
L’instant d’après, il agrippe ma taille et retourne la situation d’un coup de hanches, me faisant basculer sur le côté avec un geignement étouffé. Je me retrouve à la place qu’il occupait précédemment, sa figure me surplombant avec une fierté non dissimulée.
— Là, c’est encore mieux, déclare-t-il, avec un rictus.
Je pouffe face à son air de pure satisfaction. Je plie mes bras derrière ma tête, l’observant avec amusement.
— Tu sais, tu n’avais qu’à demander si tu voulais être au-dessus.
Ses yeux s’écarquillent et ses pommettes rougissent devant mon audace.
— Soobin.
— Je dis ça comme ça, je susurre innocemment.
Ses lèvres frémissent d’un rire difficilement contenu et je penche la tête sur le côté, mais l’une de ses mains s’approche pour attraper mon menton en douceur pour la redresser vers lui. Il se penche pour presser un baiser qui a un goût d’inachevé sur ma bouche avant de reculer, son regard descendant plus bas.
— La proposition est tentante, marmonne-t-il, mais je dois faire autre chose en premier lieu.
— C'est-à-dire ?
— Me venger.
Au même moment, ses doigts s’attaquent d’un seul coup à mes côtes et un gloussement s’échappe de ma gorge face à l’attaque surprise. Nos rires emplissent la chambre, accompagnés de supplications et de membres entremêlés par nos roulades successives pour reprendre le contrôle de la situation.
Dehors, la neige continue de tomber.
Mais à l’intérieur, le temps semble s’être arrêté.
Et l’espace d’un instant, je me mets à espérer que ce bonheur se poursuive pour l’éternité.
#txt fanfic#txt imagines#yeonbin#tomorrow x together#yeonbin fanfiction#soobinxyeonjun#french fanfiction
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Je déclare la saison du poke bawl multicolore, savoureux, roboratif et léger ouverte malgré la grisaille du plat pays ; le lit est fait d’un riz a sushis assaisonné pareil avec un vinaigre de riz sucre et sel… au dernier moment je rajoute une citronnelle hachée fin-fin-fin.
La verdure d’un fenouil, ciboulette, cebette… celui qui n’est pas coriandre n’en met pas, les autres ils peuvent… la saumure de l’œuf parfait mariné me sert de vinaigrette par dessus avec une (bonne) petite huile de sésame.
J’ai terminé par snacker thon/saumon/noix de Saint-Jacques en unilatérale.
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Le policier commanda l'autre plat et grimaça. - Disons que j'ai eu une enfance et adolescence rude. Je m'estime simplement chanceux de ce que j'ai aujourd'hui et je suis reconnaissant. Mes critères du bonheur ne sont sûrement pas très élevé. Mon job doit accentuer ça, j'imagine. Le fait qu'il est un rescapé d'une secte également. Le serveur vint vous apporter les plats. - Goûte aussi le mien. Il avait prit le second plat exprès, à vrai dire. Il leva les yeux en repensant à ce que tu lui disais. - C'est plus complexe, à mon avis. Ils ont peur parce que tu n'attends pas qu'un homme soit dans ta vie pour vivre et ça fait flipper les deux de QI au mentalité préhistorique. Il en avait trop vu pour juger. Il commença à manger. - Mon chat s'appelle Atchoum, alors je présume que ça ne doit pas aider avec les femmes. En voyant ton expression, un petit rire s'échappa. - Bah quoi? La vie est déjà si noire dehors... Autant être léger avec le prénom de ses animaux et je me voyais vraiment pas l'appeler plume. Oui, parce qu'Atchoum est une femelle qui attend des petits. Voilà, tu connais un de mes secrets, si un jour, j'ai une femme, faudra lui dire de ne surtout pas me laisser choisir le prénom de nos enfants.
La brune ne se fit pas prier pour goûter à ce plat qui lui avait fait de l'oeil également. Tu n'avais pas menti c'était vraiment excellent ! Bien meilleur que la nourriture à emporter qu'elle commandait souvent par flemme de cuisiner. (surtout parce qu'elle était crevée des longues journées qu'elle faisait.) La brune t'écouta avec attention, tu avais probablement raison. Le fait qu'elle était à l'aise avec l'idée d'être seule, ça en effrayait surement plus d'un. - Atchoum ? Pour une femelle ? Mais.. c'est original ça ! Joline couvrit son visage d'une main pour rire tranquillement. - Effectivement ils risqueraient de finir avec des noms improbables. Au moins de ta remarque elle déduisait que tu étais célibataire. Joline fronça les sourcils et releva le nez vers toi. - Célibataire par choix ou parce que la vie en a décidé ainsi ? Elle pinça ses lèvres entre elles. - Je m'excuse si c'est trop.. personnel. Des fois je réfléchis pas vraiment avant de parler. Dit-elle roulant des yeux, un sourire contrit aux lèvres.
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J'ai terminé "Les neiges de l'exil" de Lian Hearn, deuxième tome de la série du Clan des Otori.
Quelle douceur de lecture, quelle beauté du texte, des descriptions, des héros. Que l'héroïne est douce et puissante. Je me suis plusieurs fois demandé comment un homme avait pu toucher de si près la puissance d'une femme dans le caractère de Kaede. Ensuite j'ai appris que Lian Hearn est une femme.
On est dans le Japon féodal, entre luttes de pouvoir, guerres de territoire, pouvoirs spéciaux liés aux Invisibles... La série du Clan des Otori est mon livre "où je me sens bien" depuis plusieurs années tant je lis et relis certaines pages exactement comme lorsque l'on s'emmitoufle dans une vieille couverture. Le rythme est parfait, les personnages sont incroyables de sincérité, ténacité et sensibilité. La lecture est parfois méditative, avec la sensation de contempler la beauté des paysages, d'être percé par le froid, d'entendre tomber la première neige, d'attendre le printemps...
J'ai aussi terminé "Manifeste d'une sorcière d'aujourd'hui" d'Odile Chabrillac et je suis restée sur ma faim. Philosophie et féminisme que j'ai honnêtement trouvé un peu plat, ponctué de quelques notallmen qui m'ont semblés posés là pour éviter les critiques auxquelles on s'expose encore et toujours quand on est féministe, ou peut-être pour toucher un public plus large, j'en sais rien mais ça a alourdi la lecture et ça a décrédibilisé certains propos. J'ai pas d'exemple là comme ça et j'ai pas envie d'en dire davantage. Bon et en plus, j'avais envie de contenu un peu ésotérique et c'était hyyyyper léger, j'ai pas vraiment trouvé de lien entre le contenu du livre et le résumé apéritif.
Du coup je commence Memento Mori de Cayuela Solédad, c'est un ebook en vente là , découverte sur threads.
Et bientôt la fin du hashtag livres 23 ! J'en aurai lu le double de l'année dernière, ça réalise l'un de mes objectifs de l'année 🎉
Rien à voir mais j'écoute Hans Zimmer en écrivant ce billet, "Now we are free",la musique de Gladiator, et c'est tellement beau.
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US Vogue March 1, 1950
1 camel triangular handbag cowhide leather, with a unique bow handle. By Shur-Tite.
2 Handbag sheath in rust-coloured calfskin, lined with silk, with two handles. By Style Art.
3 Baby suitcase: oversized handbag for travelling. Tan beige calfskin. By Coblentz.
4 Long, flat handbag in natural pigskin. Locking clasp, extension handle. By Ronay.
5 Big and Blue: Afternoon Purse from navy blue suede, with a metal frame. By Bee Davis.
6 Light handbag, Havana bamboo lizard with long handles, padlock clasp. By Koret.
The perfumes :
1"Some Flowers" by Houbigant. 2“Supreme Moment” by Jean Patou. 3"Beau Belle" by Bourgeois. 4 D'Orsay's latest: "Divine". 5 Dana's "Voodoo" 6 "Fame" by Corday. 7 “Fabulous” by Charbert. 8 "Savoir Faire" by Dorothy Gray. 9 "Shocking" by Schiaparelli. Handbags & perfumes.
1 Sac à main triangulaire camel cuir de vachette, avec une poignée en arc unique. Par Shur-Tite.
2 Fourreau de sac à main en cuir de veau couleur rouille, doublé de soie, à deux anses. Par Style Art.
3 Valise bébé : sac à main surdimensionné pour voyager. En cuir de veau beige tan. Par Coblentz.
4 Sac à main long et plat en peau de porc naturelle. Fermoir de verrouillage, poignée d'extension. Par Ronay.
5 Grand et bleu : sac à main d'après-midi de suède bleu marine, avec une armature en métal. Par Bee Davis.
6 Sac à main léger, lézard bambou havane à longues anses, fermoir cadenas. Par Koret.
Les parfums :
1 "Quelques Fleurs" par Houbigant. 2 « Moment Suprême » de Jean Patou. 3 "Beau Belle" de Bourgeois. 4 Le dernier né de D'Orsay : "Divine". 5 "Voodoo" de Dana 6 "Fame" de Corday. 7 "Fabuleux" de Charbert . 8 "Savoir Faire" de Dorothy Gray. 9 "Shocking" de Schiaparelli. Photo Erwin Blumenfeld vogue archive
#us vogue#march 1950#fashion 50s#1950#spring/summer#printemps/été#shur-tite#style art#coblentz#ronay#bee davis#koret#houbigant#jean patou#bourgeois#d'orsay#dana#corday#charbert#dorothy gray#schiaparelli#erwin blumenfeld
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2023 - Une quiche et quelques verres de vin
Philippe avait du nez pour les emmerdes des autres, je n’ai jamais pu me planquer. Au téléphone ou par mail, il devinait toujours les baisses de rythme et les chutes de moral. Sans jamais se lasser, il savait sacrifier son temps pour sauver le mien.
Autour de son unique plat, il égrainait les vieux souvenirs comme les neufs, offrant films, disques, livres et batailles homériques. Puis après un dernier pétard, la tête pleine et le cœur léger, je quittais très tard la maison du fond de la cour à gauche, capable à nouveau d’affronter la nuit.
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Das Barke 5000g – Aluminium-Freizeitboot ist zudem eher breit, wie alle unsere Modelle von Aluminiumbootart G. Das 5000 G Aluminiumboot bleibt leicht, ist aber ideal für Arbeitsboote oder zum Sportangeln. Die Stabilität dieses alu-Boote ist zweifellos ausgezeichnet. Ein 6-PS-Motor ist genug, aber dieses Aluminiumboot kann leicht einen 15-PS-Motor erhalten. https://la-maltiere.de/barke-5000g/
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La Mode illustrée, no. 4, 28 janvier 1894, Paris. Robe en drap et soie rayée. Modèle de chez Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
La jupe ronde en drap léger est ouverte sur un tablier de soie rayée, bordé de chaque côté d'une ruche en drap; cette ruche se continue au bord inférieur de la robe en s'élargissant. Le corsage plat en drap, comportant derrière une basque longue plissée, est garni d'un gilet en soie rayée, dont les bords sont couverts par une veste en drap, formant empiècement au bord supérieur. Le col droit et la partie inférieure des manches sont en drap; le haut des manches est recouvert avec de larges bouillonnés de soie rayée.
The round skirt in light cloth is open on a striped silk apron, bordered on each side with a ruffle in cloth; this ruffle continues at the lower edge of the dress, widening. The flat bodice in cloth, with a long pleated basque behind, is trimmed with a striped silk waistcoat, the edges of which are covered by a cloth jacket, forming a yoke at the upper edge. The straight collar and the lower part of the sleeves are in cloth; the top of the sleeves is covered with large striped silk ruffles.
#La Mode illustrée#19th century#1890s#1894#on this day#January 28#periodical#fashion#fashion plate#description#Forney#dress#gigot#devant et dos#Modèles de chez#Madames Coussinet-Piret#one color plates#fav january
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Dimanche 18 février
Un rêve s’est réalisé hier. Le rêve d’Audrey . Un très beau mariage!!!
La pluie du matin s’est arrêtée vers midi. Parmi les 150 invités 23 français.
Très belle église, un prêtre moderne et détendu. Une cérémonie en espagnol avec des livrets en français.
Mon cousin jean paul a conduit sa fille à l’autel . Les mariés sont magnifiques. Ils sont partis dans une superbe mustang rouge.
Sortie de l’église, photos. Et véhicules pour emmener tout le monde à la casa Xipe où s’est déroulée la soirée festive. Beau cadre bien décoré.
Des plats aux saveurs variées mélangeant légumes et chocolat par exemple. Très bon équilibre des mets à la fois légers et savoureux. Champagne rosé et téquilla.
Nous étions placés à une table de français.
Puis ouverture du bal par Ricardo et Audrey. Jean paul le père d’audrey a fait un temps de danse avec sa fille, il m’a rappelé son père, mon oncle Georges qui aimait danser..
Au cours de cette soirée j’ai souvent pensé aux disparus et imaginé leurs regards sur cet incroyable moment féerique et romantique à souhait. En particulier les discours des mariés et de leurs parents, amour toujours, merveilleuse rencontre etc..
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Les parents de ricardo
Jean françois s’est résolu à faire quelques pas de danse!!!!
Les musiciens ont joué entre autre des chansons françaises qui m’ont rappelées des souvenirs d’adolescence.
Vraiment un beau mariage bien sûr pour la vie.! Organisation parfaite.
Pas déçus d’être venus!!!!
Nous sommes rentrés à pied dans la nuit , 25 minutes de marche dans le quartier tranquille de Coyacan, c’était agréable.
Merci Audrey et Ricardo d’avoir bousculé à ce point nos habitudes et permis de découvrir un autre monde.
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16 octobre :
J3 et ce matin le ciel est gris. Tant pis, je monte jusqu'à un col qui me donne la vue marketing du trek, à savoir 3 lacs de glacier qui se suivent au pied d'une chaîne de montagne couvert d'un glacier. Puis je redescend tranquillement jusqu'au prochain camping. Journée brève et mitigée à cause de la météo. Plus tard dans l'après-midi le ciel ce dégage et je me ballade autour du camping. J'essaie de tuer le temps comme je peux mais le paysage environnant est sublime donc ça va. J'établis par ailleurs un premier contact avec des humains du groupe avec guide qui fait le même trek que moi.
Bilan: 9km, 600m d+
17 octobre :
La J4 sera probablement la plus difficile du trek. Passage du col Trapecio situé à 5000m sous une pluie, puis grêle puis neige incessante. Il fait froid, aucune visibilité, j'ai un poumon qui a enfilé un gilet jaune, j'ai envie d'un chocolat chaud assis devant une cheminée avec le bois qui crépite, la manette de la switch à la main en train de jouer à Zelda et en sachant que le soir je vais manger une raclette (150g nature, 100g fumé, 100g ail des ours) du fromager du centre ville de Sucy, puis comme digestif un vieux rhum que je partagerai avec Jessica (elle ne prendrai certainement pas du rhum mais peut être un Kir). En attendant faut que je commence par redescendre de ce col. Arrivé au camping il pleut encore et je trouve refuge sous un gros rocher avec d'autres personnes du groupe dont je ferai la connaissance. Lorsque leur (2e) déjeuner est servi par leur cuisto sous leur chapitau ils me laissent seul à attendre que la pluie se calme pour que je puisse à mon tour monter ma tente. Je pense que je leur fait pitié, surtout après leur avoir dit en quoi consistent mes repas.
La pluie se calme, je monte la tente, je fais une sieste puis je me rappel que l'humain est un animal social. Je vais donc rejoindre le groupe pendant son "tea time" (bande d'enfoirés...). Et je sais pas comme ça s'est passé mais je me retrouve avec 4 personnes du groupe qui veulent monter au col San Antonio. A 500m d+... 1h avant la nuit... dans le brouillard total... Ils me font comprendre que c'est tout à fait normal si je ne veux pas les suivre étant donné l'énergie que je dois dépenser avec mon sac lourd... (bande d'enfoirés, mon sac est plus léger que mon ego). Arrivé au col évidement RAS et je cours redescendre (à la frontale) dans ma tente pour que je me fasse à dîner. Au moins ça m'aurait permis de m'endormir direct après manger.
Bilan: 15km, 1200m d+
18 octobre:
Au réveil c'est le guide du groupe qui vient me parler pour me recommander de faire le col San Antonio (oui, le même de la veille). Et me revoilà en train de le regrimper. Sauf que cette fois le ciel est dégagé et j'ai devant moi un vue incroyable, digne des plus beaux paysages d'Iceland tellement les couleurs sont variées! La descente se fait tranquillement sur 15km où je rejoins le village de Huyallapa. Je retrouve le groupe avec qui je suis désormais à l'aise et je loge au même hostel que eux. Mini confort avec WiFi, électricité pour les batteries quasi à plat, douche, bière, et DEUX vrais dîner (un que je commande et un 2e que le cuisinier du groupe m'offre gracieusement). Le logement est assez folklorique, ma chambre est située dans une arrière cours avec les mules qui ont chié partout, la douche est partagée des arraignés, le matelas du lit est aussi plat que même un platiste n'aurait pas nié sa courbure, tout est très sale et je dors dans mon sac de couchage.
Bilan: 17km, 600m d+
19 octobre :
J6 est aujourd'hui c'est quasiment que de la monté jusqu'au prochain camping. Il fait beau, je prends mon temps, belles vue sur les glaciers que je contourne, un chien errant me tient compagnie depuis Huayllapa. Je fais en petit bonus un sommet que le guide me conseil de faire. Faut dire que je suis assez surpris de ce guide qui me traite comme si je faisais partit de ses clients qui ont payé. On passe même 30min à marcher ensemble et à papoter. L'expérience que j'avais des guides au Pérou était mauvaise, aucun ne voulant me montrer la direction à prendre si je n'étais pas dans son groupe.
Après-midi midi, comme d'habitude, j'essaie de faire passer le temps sous ma tente.
Bilan: 12km, 1400m d+
20 octobre :
La nuit il a fait bien froid, ma tente a complètement gelé et on dirait du carton au réveil. Sinon il fait beau et ça tombe bien, au programme il y a un col à passer qui donne des panoramas sublimes sur sommets, glaciers, lagunas.
Arrivé au camping, dernier raquette avec 30 soles pris par la "communauté" pour "entretenir les lieux". 220 soles en tout (sur 280 normalement, j'ai du passé pour faire parti du groupe que je suis et on m'aurait oublié). 70euro tout de même pour absolument aucun entretien du site (à part des toilettes sauvages improvisés), pas de nettoyage des campings (les déchets, même plastiques, sont brûlés sur place, quand ils sont ramassés...), les chemins sont des chemins de mules déjà existants, bref, une arnaque sans nom, du jamais vu.
Je me ballade autour du lac du camping et j'en rejoins un autre plus en altitude pour m'approcher d'un glacier.
Bilan: 17km, 700m d+
21 octobre:
Dernier jour de trek et pour fêtez ça je ne prends pas le chemin le plus rapide mais je monte jusqu'à un col à 500m d+. Les vus sont pas des plus belles mais je profite des derniers instants seul dans ces montagnes. De retour à Llamac je retrouve le groupe et je peux même prendre leur bus privé direct pour Huaraz (pour 60 soles, honnêtes). A Huaraz c'est lessive, douches, chiffa, bière, pisco, hamburger.
Bilan totale Huayhuaysh :
107km, 6300m d+
22 octobre :
J'ai un poussé sur le pisco la veille et j'ambitionnais de faire une journée culturelle en visitant le site de Chavín de Huantar. Le réveil à 8h00 me fait mal, tout comme les 3 heures de route jusqu'au site archéologique. 2 heures de visite guidée pour en apprendre sur le quotidien de cette civilisation pré-inca, c'est intéressant et le trajet depuis Huaraz ce fait dans le parc de Huascaran. Le soir je prends un bus de nuit pour Lima.
23 octobre :
Arrivé bien reposé à Lima à 8h00, j'enchaîne avec le musé Larco qui présente une collection de céramiques, tissages, bijoux, armes, etc, précolombien, le tout dans une scénographie très captivante. On peut même visiter le dépôt du musé où sont regroupés 45000 pièces. Sans surprise, le musé est privé, à ce demander si la fonction de ministre de la culture existe dans ce pays.
Puis je prends un bus pour Cusco; temps de trajet estimé: 22h !
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