#Bateau léger
Explore tagged Tumblr posts
barque-aluminium-la-maltiere · 10 months ago
Text
youtube
0 notes
chic-a-gigot · 4 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
L'Art et la mode, no. 38, vol. 14, 23 septembre 1893, Paris. Diane "Fin de Siècle". Bibliothèque nationale de France
Elle est devenue bien coquette, la chaste Diane, et bien dernier bateau, depuis le temps où, farouchement prude, elle changeait en cerf, et sans lui donner le temps de s’expliquer, le malheureux Actéon dont tout le crime, en somme, était de l’admirer sans en avoir, au préalable, obtenu la per mission…
She has become very coquettish, the chaste Diana, and very last boat, since the time when, fiercely prudish, she changed into a stag, and without giving him time to explain himself, the unfortunate Actaeon whose whole crime, in short, was to admire her without having first obtained permission…
Mais, sous le crâne ajustement qui, grâce aux couturiers à la mode, réalise un piquant compromis entre le costume masculin et les vêtements féminins, on retrouve aisément, sous la coupe des étoffes, cette pureté de lignes idéales, un peu graciles en leur adorable juvénilité, qui révèlent la sœur d’Apollon.
But, under the adjusted skull which, thanks to fashionable couturiers, achieves a piquant compromise between the masculine costume and feminine clothing, we easily find, under the cut of the fabrics, this purity of ideal lines, a little graceful in their adorable youthfulness, which reveal the sister of Apollo.
Et c’est vraiment la déesse encore qui surgit, radieusement belle au milieu des campagnes, par les beaux jours d’été, nimbée d'un chapeau aux ailes déployées, rappelant celui de Mercure, le cou caressé par un léger collier de plumes multicolores, la taille merveilleusement dessinee par un corsage moulé, et les jambes élégantes et sveltes émergeant de la jupe courte, à la façon des Hiohlanders.
And it is truly the goddess again who emerges, radiantly beautiful in the middle of the countryside, on beautiful summer days, surrounded by a hat with outstretched wings, reminiscent of that of Mercury, her neck caressed by a light necklace of multicoloured feathers, her waist marvellously outlined by a fitted bodice, and her elegant and slender legs emerging from the short skirt, in the manner of the Hiohlanders.
La voilà, faisant halte dans quelque rustique demeure, et s’approchant du haut foyer ou flambent des sarments pétillants, pour se sécher sans doute, après quelque ondée qui a suspendu sa course vagabonde à travers les bois et les plaines. A quoi songe-t-elle, en ce répit? Durant cette heure morose, si Actéon se présentait à ses yeux, il serait peut-être admis à causer quelques instants avec la jeune déité. Déesse ou femme s’ennuyant sont aussitôt d’humeur plus conciliante, et il s’agit de passer juste à ce moment-là.
There she is, stopping in some rustic dwelling, and approaching the high hearth where sparkling vine shoots are ablaze, to dry herself no doubt, after some shower which has suspended her wandering course through the woods and plains. What is she thinking of, in this respite? During this gloomy hour, if Actaeon were to present himself to her eyes, he would perhaps be admitted to chat for a few moments with the young deity. A goddess or woman who is bored is immediately in a more conciliatory mood, and it is a matter of passing by just at that moment.
Maintenant, le jour s'achève. Le soleil abaisse rapidement à l’horizon son disque glorieux, et la fière chasseresse profile dans cette superbe auréole de pourpre sa divine silhouette. Elle feint de vouloir encore diriger son arme sur un gibier quelconque, mais c’est uniquement pour nous donner le change, car à l’horizon, sur l’immense cercle de l’astre, une ombre d’homme se dessine nettement. Et bien qu’on ne puisse deviner s’il approche ou s’il s’éloigne, on comprend que c’est encore et toujours Actéon, toujours fidèle, toujours épris, qui guette la déesse. Mais le temps des colères est passé, et Actéon cette fois ne sera pas puni, au contraire!
Now the day is ending. The sun is rapidly lowering its glorious disk to the horizon, and the proud huntress outlines her divine silhouette in this superb purple halo. She pretends to want to aim her weapon again at some game, but it is only to deceive us, because on the horizon, on the immense circle of the star, a man's shadow is clearly outlined. And although we cannot guess whether he is approaching or moving away, we understand that it is still and always Actaeon, always faithful, always in love, who is watching the goddess. But the time of anger is over, and this time Actaeon will not be punished, on the contrary!
24 notes · View notes
papillondusublime · 4 months ago
Text
Tumblr media
Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. – Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : – Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
-Le bateau ivre, Arthur Rimbaud
10 notes · View notes
histoiresduninstant · 3 months ago
Text
𝔻𝕚𝕝𝕦𝕔 | Sway
Tumblr media
*↷◌ Info:
||Personnage : Diluc ||Origine : Genshin Impact ||Nombre de mots : 3 560 ||Inspiration musicale : Sway de Michael Bubblé ||Synopsis : [T/P] est une chanteuse connu à Mondstadt, et performe régulièrement dans la taverne de Diluc. On dit que les deux sont de bon amis, mais n'entretiendraient-ils pas une relation plus intime lorsque les portes sont closes?
⁎↣♡↢⁎
     Ce soir, à Angel's Share, taverne emblématique de Mondstadt, un évènement sortant de l'ordinaire allait prendre place à l'intérieur. Au rez-de-chaussée, une petite scène avait été installée, où quelques instruments reposaient dessus. Puis à l'avant, au centre, un micro solitaire. Cette petite mise en scène intriguait les nouveaux clients, se questionnant sur la raison de ce décor différent de l'habitude. Mais les habitués de la petite taverne savaient ce qui allait se passer. Un vendredi soir sur deux, une chanteuse à la voix mielleuse venait faire son spectacle, remplissant à l'occasion la taverne de client friand de son chant.
     Pour Diluc, barman et propriétaire de ce repère chaleureux, la venue de cette chanteuse lui permettait de venir gonfler ses recettes si la semaine n'avait pas été assez florissante pour lui. Bien évidemment, ce n'était pas l'unique raison pour laquelle il appréciait particulièrement ces soirées. Mais étant fidèle à lui-même, Diluc n'admettrait jamais l'effet que cette présence féminine avait sur lui, tout du moins, pas en public. PDV [T/P] :
     La taverne commençait petit à petit à se remplir, créant un brouhaha joyeux au sein de cette dernière. Diluc, lui, était au comptoir, nettoyant des verres ou servait des boissons. Son air sérieux même dans cette ambiance de fête me fit sourire. Rare sont les moments où j'ai pu le voir sourire, mais je les chéries comme rien au monde. Mon regard continua son chemin de son visage vers cette chevelure d'un rouge flamboyant, lui donnant un air sauvage et élégant en même temps. Puis mes yeux descendirent le long de sa nuque pour atteindre son torse musclé et pourtant, regorgeant de finesse. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette silhouette envoutante. « Arrête de le fixer comme ça, tu vas baver [T/P]. » dit l'un de mes musiciens en rigolant. Je me retournais en laissant échapper un léger soupir avant de lui répondre quelque peu blessée. « Ce n'est pas de ma faute s'il est bel homme! Comment ne pas vouloir admirer ce profil si charmant? » dis-je, un léger sourire sur les lèvres, jetant un dernier regard sur ce visage de marbre.
- Haha, non mais regardé moi ces yeux langoureux. Est-ce que notre cher [T/P] n'aurait pas un petit béguin pour le barman distant et mystérieux? » renchérit un autre musicien. Je fronçais les sourcils et regardais à l'opposé de Diluc en croisant les bras.
« Je ne vois pas ce qui te fait dire ça. Allez, trêve de bavardage, nous allons bientôt rentrer en scène! »
     La petite troupe s'échangea quelques regards complices avant de rigoler. Un rictus se dessina sur mes lèvres avant que je ne prenne la poignée de la porte de derrière, nous faisant rentrer directement à côté de la petite scène. À peine avions-nous passé le pas de la porte que tous les regards de la taverne se dirigèrent vers nous, devenant le centre de l'attention. Il faut dire aussi que nous étions plutôt chics. Chacun des musiciens portaient un costume trois pièces blanc crème, le tout accompagné d'un nœud papillon rose pastel. De mon côté, j'avais opté pour une robe noire en satin avec un col bateau. Cette robe enveloppait mon corps délicatement, adoucissant les courbes de mon corps. Finalement, je portais des gants en dentelle rose pastel, remontant jusqu'au coude, rappelant le nœud papillon des musiciens. Le tout était assez minimaliste, tout en ayant de l'élégance.
     Nous sourîmes à toute la salle, ravis de voir qu'il y a toujours autant de monde prêt à venir nous écouter; ça réchauffe le cœur. Pendant que les musiciens s'installaient, je pouvais entendre les murmures qui parcourraient la taverne à notre sujet. Des murmures d'excitation, de questionnement, d'appréhension. C'est alors que je me plaçais en face du micro, testais si le son fonctionnait, et la taverne devint silencieuse, impatience de savoir le déroulement de la soirée.
« Bonsoir à tous! Je vois que, ce soir encore, nous sommes nombreux et impatient que la soirée commence, n'est-ce pas? » dis-je dans le micro, le sourire aux lèvres à cause de l'excitation qui commençait à monter.
- OUAIS! » cria toute la taverne dans un élan de joie et de bonne humeur.
- Haha, bien bien. Je vois que tout le monde est en forme aussi encore ce soir. Eh bien, commençons sans plus tarder avec la première chanson qui est dédiée à la personne qui a su faire tambouriner mon cœur avec passion, qui a su faire frissonner ma peau de plaisir, et qui d'un simple toucher enflamma tout mon être du grand brasier qu'est l'amour. J'ai choisi la chanson Sway! »
     Suite à cette déclamation, une vague de sifflement parcourut le public intrigué de savoir qui était cet heureux élu. J'en profitais d'ailleurs pour lancer un regard furtif dans la direction de Diluc. Ce dernier restait impassible devant le comptoir à s'occuper des clients; il ne daignait même pas m'adresser un regard. Mais je savais que mes dires ne l'avaient pas laissé si indifférent que cela, bien qu'il montrât le contraire. Le bout de ses oreilles ainsi que ses pommettes prirent une teinte légèrement rosée, un changement très discret, mais qui n'échappait pas à mes yeux. À la vue de cette réaction chez Diluc, je reportais mon attention face à la salle, un sourire satisfait scotcher aux lèvres.
« Musiciens! »
     Ils s'échangèrent un regard, tous souriant et commencèrent aussitôt à jouer la mélodie. Je pris une grande inspiration et calmais ma respiration en fermant les yeux quelques secondes, avant de commencer à chanter de plus belle.
« . »
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
Other dancers may be on the floor Dear, but my eyes will see only you Only you have that magic technique When we sway, I go weak
I can hear the sounds of violons Long before it begins Make me thrill as only you know how Sway me smooth, sway me now
Other dancers may be on the floor Dear, but my eyes will see only you Only you have that magic technique When we sway, I go weak
I can hear the sounds of violons Long before it begins Make me thrill as only you know how Sway me smooth, sway me now
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
« . »
     À la fin de ma performance, j'en profitais pour faire un petit clin d'œil dans la direction de Diluc, espérant cette fois une réaction plus prononcée chez le barman. Mais il n'en fut rien, malheureusement.
      Après seulement une chanson, la taverne était déjà en ébullition et en redemandait. Mes compagnons et moi-même ne pouvions nous arrêter de sourire face à l'engouement du public. Je repris mon souffle avant de ne reprendre le micro dans mes mains.
« Vous en revoulez encore ? »
     Un « Oui » unanime émergea dans toute la taverne, nous faisant comprendre que la soirée ne s'arrêterait pas en si bon chemin. C'est alors, qu'après deux trois gorgées d'eau, les musiciens se remirent à jouer, moi les accompagnant avec ma voix qui résonnait à travers tous les murs de la petite taverne.
PDV Diluc :
     La première chanson venait à peine de finir, et pourtant, la salle en redemandait déjà encore. Du coin de l'œil je l'avais vu m'adresser un clin d'œil, mais je ne réagis pas. Du moins, je ne le montrais pas, car je savais très bien qu'au fond de moi, mon cœur battait légèrement plus rapidement contre ma cage thoracique simplement à cause de ce clin d'œil.
     Je continuais ainsi de servir les clients qui se faisaient nombreux au comptoir. Evidemment, Venti était présent, mais je crains que les 10 bouteilles de vin n'aient eu raison de sa conscience. Je soupirais, découragé, de le voir ainsi avachi sur une table de ma taverne, encore une bouteille à la main et un sourire d'idiot accroché à ses lèvres. Parfois je me demande s'il est celui qu'il prétend vraiment être ; l'archon Anemo. Je secouais, désespéré, la tête de droite à gauche avant de reprendre la tâche que j'étais en train d'effectuer.
     De l'autre côté de la salle, [T/P] continuait de chanter de plus belle, sans jamais s'arrêter. Je lançais de temps à autre quelques regards furtifs dans sa direction tout en restant le plus discret possible ne voulant éveiller quelques soupçons. Et pourtant, plus je la regardais, plus il m'était difficile de détacher mon regard de sa silhouette. Ce corps sublime devenait enivrant, et ce visage, un visage d'ange, qui transpire la tendresse et l'amour. Ses traits fins et délicats, ses yeux remplis d'un feu ardent de passion, ses lèvres légèrement rosées dues au rouge à lèvres les rendaient encore plus délicieuses. Et sa voix, comment ne pas en parler. Le timbre de sa voix pouvait être à la fois fort et doux, agressif et tendre, sensuel et délicat. Sa voix n'était comparable à rien en ce monde tellement elle était unique et envoutante. Et ce vibrato grave et lent qu'elle pouvait produire en allant chercher un son du plus profond de ses entrailles ; j'en avais des frissons d'excitation. C'est incroyable l'effet que [T/P] a sur moi.
     Je souris tendrement en la regardant prendre plaisir à chanter devant cette foule en effervescence. Plongé dans mes pensées, je l'admirais paisiblement avant qu'une certaine voix un peu trop familière ne me sorte de mes songes.
« Elle est ravissante, tu ne trouves pas ? » dit-il avec un ton enjoué, les yeux rivés sur la silhouette de [T/P].
     Pas besoin de relever la tête pour savoir à qui appartenait la voix. Je décidais simplement de continuer à effectuer mes différentes tâches sans lui prêter trop d'attention.
« N'as-tu donc rien d'autre à faire que de venir boire dans ma taverne ? »
« Hahaha, même rendre visite à mon frère m'est interdit désormais ? » dit-il un verre de liqueur à la main, son air espiègle ne quittant jamais son visage.
     Je relevais la tête et le fixais du regard. Ne voulant pas envenimer la situation, je décidais simplement de le laisser faire, après tout, j'avais plus important à faire en ce moment.
« Eh bien reste, si cela te convient, mais tâche de boire raisonnablement dans mon établissement. Je n'ai pas envie de me retrouver à gérer un ivrogne de plus dans ma taverne. »
     Il laissa échapper un petit ricanement avant d'acquiescer et de s'éloigner, son verre à la main.
PDV [T/P] :
     La soirée commençait à toucher à sa fin et la taverne ne comptait plus que quelques clients en son sein. Épuisée de cette soirée de fête, je décidais d'aller me poser quelques instants au comptoir pour retrouver mon cher barman. Les musiciens, quant à eux, venaient de rentrer chez eux, tout aussi exténués de la soirée. Je m'assis sur une des chaises hautes du comptoir, et observais amoureusement le visage sérieux de Diluc, concentré sur une tâche à la fois. Il releva sa tête dans ma direction en me demandant ce que je voudrais prendre. A cet instant, mes lèvres s'étirèrent dans un sourire affectueux, n'ayant d'yeux que pour lui.
« Je vais vous prendre un verre de wiskey, mon cher. »
     A peine ma commande énoncée qu'il se mit au travail pour finalement me servir mon verre quelques minutes plus tard. Je bus quelques gorgées de ma liqueur avant de reposer le verre sur le comptoir verni de la taverne. Je relevais yeux afin d'avoir son visage dans mon champ de vision.
« Alors, que penses-tu de la performance de ce soir ? » demandais-je intriguée de connaître son impression ce soir encore.
- On peut dire encore une fois qu'elle a été réussie vu le nombre de clients qui se sont attroupés autour de toi et de la scène. » me répondit-il, un air indifférent sur le visage. Un soupir s'échappa de mes lèvres, quelque peu déçue de ce manque de réaction. Mais bon, à quoi est-ce que je m'attendais, c'est de Diluc dont on parle. Et pourtant, c'est une des raisons pour lesquelles mon petit cœur a craqué pour lui.
- Toujours neutre à ce que je vois. Et qu'en est-il de ma première chanson ? A-t-elle fait frissonner ton cœur de passion ? » le questionnais-je à nouveau, cette fois un petit rictus espiègle au coin de la bouche. C'est à ce moment que je pus voir à nouveau le bout de ces oreilles ainsi que très légèrement ces pommettes prendre une teinte rosée. Mon sourire s'élargit, connaissant déjà la réponse à ma question, mais je voulais tout de même savoir quel commentaire désintéressé Diluc allait me fournir.
- Je ne vois pas pourquoi une chanson aurait un tel effet sur ma condition cardiaque [T/P]. Toute fois, il se fait tard, tu devrais rentrer pour te reposer. » son sérieux ne quittait jamais son visage.
- Roooohhh la la, toujours aussi pragmatique à ce que je vois. Tu pourrais au moins dire que tu as apprécié mon chant au lieu de faire des remarques désobligeantes. » Je soufflais avant de ne reprendre une gorgée de mon whisky, le terminant à la même occasion.
- Mais, est-ce que l'impassible barman de la taverne Angel's Share serait en train de s'inquiéter pour moi en me demandant de rentrer tôt ?
- Pas nécessairement. Je m'inquiète plus du fait de devoir faire encore des heures supplémentaires.
- Tu sais, ce n'est pas en restant aussi froid que tu vas réussir à gagner mon cœur. » répondis-je dramatiquement, exagérant la situation.
- Veux-tu donc bien arrêter ta comédie et rentrer à la maison s'il te plaît ? Nous sommes en public ici, dans la taverne. » dit-il doucement en jetant de furtifs regards à droite et à gauche pour savoir si un client n'écoutait pas silencieusement la conversation.
- Haha, aurais-tu peur que quelqu'un se méprenne sur notre relation ? Eh bien soit, je rentre. Je réchaufferais le lit en t'attendant, mon chou ~ »
     Je lui susurrais les derniers mots à son oreille avant de me retourner pour sortir de la taverne. Du coin de l'œil, je le vis rougir me faisant sourire, satisfaite. Seulement, je ne me doutais pas qu'une certaine personne avait tout vu, et entendu qui plus ait.
« ... »
Lendemain matin
     Les quelques rayons qui traversèrent le rideau de la chambre vinrent effleurer mon visage, me réveillant doucement. Tranquillement, j'ouvris les yeux, ne voulant pas me faire aveugler par la lumière matinale. J'étendis mon bras à côté de moi et tâtai le lit, mais rien. Je ne sentis que les résidus de chaleur de son corps, ainsi que les quelques effluves encore présentes de son odeur dans les draps. Je me redressais donc sur le lit avant d'en sortir.
     Alors que je me dirigeais vers la cuisine, une douce odeur de nourriture vint remplir mes narines, me donnant l'eau à la bouche. J'accélérais le pas afin de me retrouver au plus vite dans la cuisine. Lorsque j'arrivais dans la pièce, je fus accueilli par un Diluc au fourneau, concentré sur chaque mouvement qu'il faisait. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je m'avançais vers lui.
« Bonjour Diluc. Alors, bien dormi ? » lui dis-je en faisant un petit clin d'œil.
     Il releva la tête et posa son regard dans le mien, cette fois, je pouvais clairement voir la tendresse épouser les traits de son visage. Comme quoi, dans un endroit à l'abri des regards, même le plus désintéresser des barmans pouvait se révéler tendre et attentionné pour sa douce moitié. Il me sourit tendrement avant de déposer ce qu'il tenait dans les mains sur le comptoir pour se rapprocher de moi.
« Très bien, et toi mon amour ? »
     Il glissa ses bras le long de ma taille me rapprochant de lui. Un rire étouffé sortit de ma bouche tandis que je le laissai faire.
« Pourquoi ne m'as-tu pas réveillée lorsque tu es rentré ? Je n'ai même pas pu te faire un bisou pour te souhaiter bonne nuit.
- Tu dormais si paisiblement. Et puis, tu sais qu'il n'est pas conseiller de réveiller un ange qui dort, surtout lorsque ce dernier s'appelle [T/P]. Mais tu peux toujours me faire un bisou pour me souhaiter une bonne journée. »
     Il déposa un bref bisou sur mon front tout en resserrant l'étreinte. Cette fois, c'était à mon tour de rougir comme une tomate. Il a le don de, avec seulement quelques mots, me faire chavirer et perdre mes repères. J'enfouis mon visage dans son torse pour qu'il ne voit pas à quel point l'on pouvait me confondre avec sa chevelure d'un rouge flamboyant. Toutefois, il devait surement avoir remarqué ma timidité car, l'oreille contre son torse, j'entendis sa cage thoracique résonner dans un rire léger avant qu'il n'approche ses lèvres de mes oreilles pour venir me susurrer ces quelques mots
« Je t'aime, [T/P]. »
     Ce par quoi je répondis évidemment par l'affirmative, un sourire enfantin sur le visage. Puis, je relevais la tête et plongeai mon regard dans le sien. Nous nous observions tous les deux amoureusement, aucun ne voulant briser l'étreinte. Mes yeux descendirent légèrement pour venir se poser sur ses lèvres rosées et fines ; si délicieuses qu'on avait envie de croquer dedans. Je plaçais mes mains sur chacune de ses joues, et sur la pointe des pieds, posais mes lèvres contre les siennes. Il m'embrassa passionnément, comme s'il s'agissait encore de la première fois. Ses bras se refermèrent davantage autour de ma silhouette ne laissant ainsi quasiment plus d'espace entre nos deux corps, tandis que nos lèvres dansaient à l'unisson suivant un rythme rapide. Hâtivement, ce baiser devint passionnel et remplit d'amour pour l'autre, tout en y gardant une forme de tendresse. Je profitais de cette intimité pour venir glisser ma main le long de son dos avant d'atteindre son fessier. Ma main le caressa avant de le prendre fermement, nous collant davantage. Face à cette initiative, Diluc eut le souffle coupé, visiblement surpris de cette action. Je pus même voir un Diluc rougissant, presque timide et embarrassé. Mais je dois le reconnaitre, le fait de voir Diluc dans cet état pour la première fois le rendait si mignon et sexy à la fois, me fit encore une fois tomber sous son charme.
« Diluc, je te cherchais justement pour te dire que- »
     Soudain, on entendit une voix masculine résonner dans la pièce. Nous nous arrêtâmes net avant de tourner nos visages vers ladite voix. C'est alors qu'on vit un Kaeya, droit comme un i, trop choqué pour dire ou faire quoi que se soit. Un silence s'installa dans la cuisine, un long silence lourd de sens. Personne ne disait rien, mais tout le monde comprenait la situation.
« JE SAVAIS QUE TU AVAIS UNE AFFAIRE AVEC [T/P] ! »
     Kaeya s'écria soudainement, nous faisant sursauter Diluc et moi. Puis, un autre silence avant que je n'éclate de rire. Seulement, Diluc, lui, ne trouvait pas la situation aussi drôle que moi. En un clin d'œil il avait repris son air sérieux et sévère en regardant son frère. Pour ma part, je ne pouvais m'arrêter de rire, tellement le comique de situation était parfait. Visiblement, même son propre frère n'était pas au courant de tout.
« Tu n'as même pas prévenu ton frère ? Hahaha, tu es vraiment sans cœur mon cher Diluc. »
     Je me retournais dans la direction de Kaeya, un air perplexe au visage. J'essuyais quelques larmes de joie avant de reprendre.
« Nous sommes bien plus qu'une simple affaire, Kaeya. »
     En disant cela, je lui montrais mon annulaire gauche ainsi que celui de Diluc, mettant à présent bien en évidence nos alliances. La réaction de Kaeya fut des plus divertissante. Ce dernier s'attendait à tout sauf à cette fin, je pense. Rien qu'à voir sa tête de six pieds de long sous l'effet du choc, il s'agissait de la dernière possibilité. Diluc, lui, ne paraissait pas très ravi que son frère apprenne la nouvelle. Je souris et embrassais brièvement Diluc avant de sortir de la cuisine pour leur laisser un petit moment d'explication.
« Bon, je pense que des explications doivent se faire, en attendant, je vais aller prendre une douche. »
-T'as intérêt à m'expliquer pourquoi je n'étais pas au courant Diluc. »
     Alors que je m'éloignais tranquillement de la cuisine, je m'arrêtais avant d'intervenir une dernière fois.
« Ah, et pas de duel entre frères, hein, je compte sur toi mon chou ~ »
     Je quittais finalement la salle, un air satisfait sur le visage.
Ne pas prévenir son frère d'un tel changement, il faut le faire quand même.
⁎↣♡↢⁎
7 notes · View notes
transparentgentlemenmarker · 7 months ago
Text
Tumblr media
Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, libre comme un poisson dans l'eau, comme un oiseau dans l'air. Léger comme le vent qui danse dans les arbres. Ou le mât d'un bateau qui danse sous la vague.... Georges Moustaki
9 notes · View notes
neant-blanc · 4 months ago
Text
Alat (AZ) → Kurik (KZ) 2/2 – 10.12.23
Les jours passent et le paysage reste statique. Alors que je fais la queue pour manger un midi, une des cantinières m’interpelle. Elle me fixe tout en débitant des paroles qui, même si le sens m’échappe, m’ont tout l’air d’une engueulade. Paniqué et honteux, je la regarde sans réagir, écrasé par toute l’attention de la salle dans mon dos que je sens tournée vers moi. Elle continue avec des gestes d’exaspérations, me désigne mes cheveux d’un air désapprobateur. Je bafouille des excuses en russe et m’éclipse de la salle sans avoir mangé. J’arrive le soir avec ma tignasse ramassée en une queue de cheval. Elle m’accueille avec le sourire et semble me féliciter, me couvant d’un regard maternel qui me plonge une nouvelle fois dans un muet malaise. Au bout du cinquième jour, je commence à bien connaître le bateau. Les deux ponts que je confondais tout le temps, la salle des machines toujours désespérément à l’arrêt, les coursives dont je peux maintenant lire les panneaux en cyrillique, et même la cale où se serrent, les uns contre les autres, les camions de mes camarades de bord. Un soir, alors que je me couche, j’entends venir des salles communes les accents d’une dispute. Avide de distraction, je quitte ma piaule et fais mine d’aller me servir du thé dans le réfectoire. Tous les camionneurs sont là. La pièce est enfumée par la trentaine de clopes qui se consument rapidement dans l’effervescente ambiance. Les cartes cette fois sont délaissées au profit de bouteilles de vodkas – pour la plupart déjà vidées, traînant sur les tables et le plancher. Un homme se tient debout et tangue encore plus fort qu’il n’y a de roulis. Il a le doigt levé et hurle quasiment à l’adresse des autres assis à un mètre de lui. Plus je reste à l’écouter, moins je peux dire s’il est en colère, s’il philosophie ni même s’il est en train de raconter une blague. Spectatrice comme moi, la cantinière soucieuse de mon hygiène capillaire s’approche : « завтра. уйду. ». Demain, on part… Je vais me coucher, euphorique comme si j’avais bu moi aussi. Dans la nuit, la secousse du lancement des moteurs me fait frissonner. Enfin, la tempête est passée. On vogue sans heurt un jour et une nuit. L’eau couleur vert olive s’assombrit en pleine mer pour devenir bleu métallique. Au loin, des plateformes pétrolières glissent sur l’horizon, seuls repères de notre progression. Les côtes kazakhs se dessinent dans le rose du matin. Bien qu’un jour supplémentaire d’immobilité nous soit imposé, j’ai le cœur léger. Avant l’aube, de petits bateaux viennent plaquer l’Ordubad contre le quai. La mer dans le port a gelé et s’est changée en un crumble luisant dans l’obscurité. Je piétine pour me réchauffer dans l’air glacé, observant les camions sortirent un à un de la cale. Deux heures plus tard, je foule pour la première fois la terre du pays des chevaux sauvages, accompagné d’une sensation de tangage qui persistera pendant plusieurs jours. Derrière les grilles de la zone portuaire m’attendent l’immensité du désert recouvert d’une épaisse couche de neige et un ciel de givre presque blanc.
3 notes · View notes
nous-etions-ici · 7 months ago
Text
Blague #1 - Les bulles
La première chose qui me vient c'est le stand de superbes blagues à tabac medieval fantasy étalées sous une petite tente du Gullysound, non loin du chapiteau principal, que je regarde avec envie en me disant que ça serait l'accessoire idéal pour une fée de festivals.
Je trouve que c'est assez fitting comme première pensée, parce-que le Gullysound est l'exemple parfait des petites bulles de bonheur pur, léger et durable derrières lesquelles je cours souvent au fil de mes années de vies. Elles sont rares pourtant, et complètement impossible à déclencher volontairement. C'est ce qui les rend aussi savoureuses.
Et les points communs de toutes ces bulles de bonheur sont les éclats de rire provoqués par les blagues bien pensées, contextualisées, autour desquelles se créent un petit monde qui, le temps de la bulle, n'appartient qu'au membres qui la composent.
Ma bulle ultime, c'est les 5 jours sur le Kraken pendant l'été 2019. Je ne crois pas pouvoir un jour atteindre de nouveau un niveau aussi intense d'hilarité et de légèreté. Se réveiller à 6h30 après avoir passé une nuit affreuse à faire des cauchemars redondants et pourtant se mettre à rire dès la première conversation ? Parfaitement idyllique si vous voulez mon avis. Et pourtant, sans exception, c'est ce qui se passait jour après jour, continuant à chaque instant de la journée. Même ces cauchemars affreux où je me sentais étouffer sous les lourdes voiles du bateau avaient un sens, puisqu'une fois réveillée au milieu de la nuit, en sueur, je me rendais sur le pont arrière pour y observer les étoiles qui apaisaient mes tourments.
Je sais qu'on ne l'a strictement pas tous vécue de la même façon, cette bulle. C'est ce qui les rend absurdes et fragiles.
Philippe Delerm en parlait parfaitement dans "La vie en relief", en évoquant les moments entre amis, suspendus, que l'on a tellement peur de voir s'arrêter mais qu'on ne veut pas gâcher en pensant à leur fin, alors qu'on s'efforce de vivre silencieusement dans toute leur intensité. Et le bonheur de les avoir vécus mais l'angoisse de ne jamais les revoir quand, la fenêtre ouverte et le vent dans les cheveux, on observe le paysage de nos vacances défiler. Malgré la houle, c'est ce que je ressens en écoutant "Freedom" du film Django, revoyant dans la Drôme de 2015 les rires, les accords timides, l'alcool et les chansons nocturnes, comme la bande originale d'amours scandaleux et d'amitiés sincères.
Je pourrais en citer des dizaines et des dizaines, en creusant dans ma mémoire ou en fouillant dans mes carnets. Elles sont la quintessence du bonheur à mes yeux, et elles impliquent toujours ces moments de rires au cœur desquels plus rien n'existe autre que l'instant présent, suffisant.
Il semble qu'elles se raréfient avec le temps, noyées sous la nostalgie cristallisée, sous les douleurs déstructurantes, sous les angoisses omniprésentes. Mais mon court séjours à Londres m'a prouvé qu'elles n'étaient jamais très loin, et j'ai bien compris qu'il ne tenait qu'à moi de faciliter leur existence.
2 notes · View notes
argentinechili2024 · 10 months ago
Text
Journée en mer 1/3
Rien à signaler aujourd’hui. Le capitaine nous avait averti hier soir que ça allait brasser pas mal fort ce soir, en raison des vents violents. Il est 18 h 20, et c’est encore très calme. On nous avait même recommandé de prendre des pilules contre le mal de mer en prévision de ce qui nous attendait. On verra plus tard ce soir…
On a pas fait grand chose aujourd’hui. On ne pouvait sortir sur le pont, pour des raisons de sécurité. Alors, on a fait des stops successifs à différents étages du bateau. Les fauteuils sont très confortables.
Nos amis Susan et Daniel ont attrapé un virus qui donne mal à la gorge et qui fait tousser. Nous sommes allés leur porter des Tylenol extra-fort cet après-midi. Daniel, qui mesure 6’4, était couché dans son lit. Il ne faisait pas de fièvre, mais n’allait pas bien. Susan a été malade aussi, mais elle va déjà mieux. Quant à moi, plusieurs épisodes de « va-vite » hier soir et cette nuit. Je me suis reposée aujourd’hui, et ça va mieux. Ce soir, nous irons voir le spectacle à 19 h, sans nos amis, et on soupera plus tranquille et léger à la cafétéria. On espère que tout le monde ira mieux demain…
Tumblr media
J’ai déjeuné ici ce matin, car je me suis levée trop tard pour aller à la cafétéria.
Le duo de violon et violoncelle Overtone, à 17 h. On a pris deux drinks en les écoutant.
Tumblr media
Mon barman qui me prépare mon drink.
Tumblr media
J’ai essayé le Bahamas Mama. Un mélange de rhum, liqueur de bananes et crème de coco. Mais très léger.
2 notes · View notes
steff-02 · 1 year ago
Text
Tumblr media Tumblr media
Enfin les courbatures commencent à passer…bon c’est pas encore ça mais c’est sûr le bon chemin 😄
Ce matin, nous avons décidé d’aller voir l’aquarium des deux océans. Il est vraiment beau. Autant il y a des tout petit bassin avec des anémones, autant il y en a des gigantesque avec des raies, des tortues ou encore des requins 🦈. J’ai même vu mes copines les méduses, elles sont très très belles, mieux dans un aquarium que dans la mer 😂 Il y avait pas mal de monde, surtout pas mal d’école qui venaient faire la visite.
Nous prenons ensuite la route pour Hout Bay ( où on est passé hier avec le bus). On y avait vu un chouette restaurant en passant alors ça y est, on y est. Le cadre est hyper sympa, tout est en bois, on se croirait presque dans un bateau (de pirate, me dit Dan)🛶! On commande tout les deux du poisson. Je voulais un filet mais ils en avaient plus, alors je ne retrouve avec un poisson entier. Mais il était super bon, en plus accompagné d’une sauce au citron, un régal 😊!
Repas terminé, on se rend au parc “World of birds” qui se situe pas loin. On s’attendait à un tout petit parc, en plus l’entrée a couté trois fois rien, mais en fait on est resté bien 3h ! Il y avait des oiseaux traditionnels tel que des paons, des perruches, des hérons, des hiboux ou encore des flamants roses, mais également des espèces plus sud africaines tel que des cacaos à bec jaune, des ibis sacrés ou encore des jaribus d’Afrique. A notre grande surprise, il y avait aussi plein d’autre animaux. Des tortues, des porc-épics, des cochons d’Inde, des alpagas, des chèvres et une multitude d’espèces de singes 🐒! Et le clou du spectacle : the monkey jungle ! Une fois le matin et une fois l’après-midi, pour une durée d’une heure trente, ils ouvrent un très grand enclos à singe au public. Et par petit groupe, nous pouvons entrer durant une quinzaine de minutes pour être au plus près des singes. Ils sont tellement chou ! Ils grimpent sur toi, jouent avec tes cheveux, essaient de savoir ce que tu as dans les poches…ils sont super légers et ils ont les mains toutes douces ! On aimerait presque ( on veut me dit Dan) en adopter un 😍! On ressort du parc il est presque 17h, c’est l’heure de la fermeture 😂. On prend la voiture et direction l’hôtel. On reprend la bouteille de rosé d’hier et on retente notre chance pour voir le couché de soleil. Il y a quelques nuages à l’horizon mais on y croit. Malheureusement le coucher de soleil a lieu pile poile derrière la seule tour devant l’hôtel…🙄 Tant pis on aura quand même pris l’apéro avec une belle vue ;) On a pas trop faim alors on a juste été s’acheter des cuisses de poulets avec un morceau de pain (correction de Dan: j’avais pris un sandwich et quand je l’ai vu revenir avec deux cuisses de poulet qui avaient l’air meilleures. J’ai fait mes yeux doux pour en avoir une (j’ai réussi comme d’habitude) et donc ON a mangé une cuisse de poulet chacun) 😂😂.
2 notes · View notes
anxiouspotato · 1 year ago
Text
I apologize in advanced. Yes, it's french.
So first, July treated me decent? Like, it wasn't a terrible month, but I definately had a few days that were downers. So overall, I'll say it was decent. Now, onto July's song. This one is french (sorry), but it's too good to not share (it's so darn catchy and will livein your head rent free for months). July's song is Ca va ça va by Claudio Capéo. This is also formerly Monsieur Meyers' favourite song that our class single handedly ruined. If this song wasn't played at least twice in a 60 minute class period, it wasn't played at all. We even held a fashion show to it (you don't want to know). There are so many memories attached to this song, most created by a teacher who knew what he was doing, and you won't regret giving it a listen.
youtube
Lyrics:
A toi la fille qui me rend si
Dure et si tendre
Qui sait m'parler, quand j'suis barré
Je veux rien entendre
Quand j'ai le coeur souple
Quand j'ai le coeur lourd
Des pluies de peines
La lame trempée dans de l'acier
Quand j'suis paumé que tout m'enchaîne
J'ai parfois l'âme prise
Dans des filets qui me tourmentent
J'ai parfois l'âme grise
Et si ce soir, tu me demandes
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
Je te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme-ci comme-ça
Les bières, les vins que je bois
Ont maintenant pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le coeur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
A toi l'ami
Le seul homme qui m'a tenu la main
Quand tous les jours j'en faisait
Pour les lendemains
Toi dont je sais que même blessé
T'es toujours là
Pour me porter
Pour abréger
Ma peine jusqu'à ce que je sois léger
J'ai parfois l'âme en crise
La joie de vivre qu'on me la rende
Mon bonheur me méprise
Et si ce soir tu me demandes
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
Je te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme-ci comme-ça
Les bières, les vins que je bois
Ont maintenant pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le coeur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
A ceux que j'ai parfois négligé
Peut être un peu libre
Faut pas déranger
Moi le naufragé
Sur mon bateau ivre
J'ai pas de bouée
Pas de feu de détresse
Je suis pas doué pour les caresses
Mais si jamais vous me demandez
Quand tout me blesse
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
Je vous répondrai ça va, ça va, ça va
Comme-ci comme-ça
Les bières, les vins que je bois
Ont maintenant pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le coeur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
Je te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme-ci comme-ça
Les bières, les vins que je bois
Ont maintenant pas le goût de la fête
Mais tant qu'on a le coeur qui bat, qui bat
Ça va, ça va
P.S.
No english translation this time. I personally think the translation ruins this entire song. It's very... french? Just... I don't like how it translates, so I'm not doing it. Sorry...
2 notes · View notes
de-gueules-au-lion-d-or · 2 years ago
Text
Pierre Guillaume est né le 11 août 1925 à Saint-Malo. Il est le fils d’un officier de carrière, Maurice Guillaume, qui, après avoir servi avec Lyautey au Maroc, devint l’aide de camp du président de la République Paul Deschanel – celui qui tomba d’un train en des circonstances mystérieuses. Résolument anticommuniste, on le trouve mêlé de loin et même sans doute de près aux activités de la «Cagoule» et il dirige un journal au titre sans équivoque de Choc. Anti-allemand mais fidèle au maréchal Pétain, il se trouvera emprisonné pendant de longs mois lors de l’Epuration, sans qu’on parvienne à lui reprocher grand-chose avant de le libérer. On comprend que ses deux fils resteront marqués par cette mésaventure, qui n’empêchera pourtant pas Jean-Marie d’entrer à Saint-Cyr ni Pierre à l’Ecole navale, tout en restant l’un et l’autre très réservés sur la personne et la politique du général De Gaulle. Après un stage à Pont-Réan, voici le cadet embarqué sur le Somali, comme simple matelot, ainsi que le voulait l’usage de l’époque. Puis c’est le retour à Brest et le galon d’enseigne qui marque l’entrée dans la carrière de Pierre. Il embarque sur le Commandant de Pimodan, qui fait partie de la flottille des avisos et dragueurs d’Indochine. Ce premier séjour en Extrême-Orient va le marquer à jamais et il y contracte ce que certains appellent le « Mal jaune », passion inguérissable pour un pays exotique et son peuple. C’est au Cambodge qu’il va connaître son baptême du feu. Il découvre la véritable guerre civile qui oppose les milices catholiques et les partisans viêtminhs.
Cet aspect révolutionnaire le frappe profondément. Après avoir servi à Lorient dans les sous-marins, Pierre Guillaume part en mission aux Etats-Unis et affronte une terrible tempête en ramenant les deux bâtiments qu’il était allé y chercher. Le voici de nouveau en Indochine où il sert dans une Dinassaut, à bord de ces bâtiments légers qui ne cessent de briquer les fleuves pour mener la vie dure aux ennemis tapis sur les rivages hostiles.
De cette époque datent les fameuses photos où l’on voit le jeune officier de marine installé confortablement dans un fauteuil de mandarin boulonné sur le toit du LCVP qui lui sert de vaisseau-amiral. Il est en train de gagner une réputation d’original qui le suivra durant toute une carrière se déroulant dans les coins parfois les plus pourris du Vietnam du Nord comme du Vietnam du Sud.
Promu lieutenant de vaisseau, il ne se berce pas d’illusions et sait que cette guerre à l’autre bout du monde ne peut que mal finir.Une de ses missions n’est-elle pas d’embarquer en catastrophe les populations civiles essayant d’échapper à l’étau des forces rouges en pleine offensive ? Le drame des «boat-people» marque la fin d’un monde. Comme beaucoup d’autres militaires français, il se jure de ne plus jamais laisser massacrer ceux qui avaient fait confiance aux promesses de la France.
Quand vient le moment de regagner le vieux monde, Pierre Guillaume décide de s’embarquer non pas à bord d’une jonque, comme le prétendra la légende, mais de mettre son sac à bord d’un ketch à bouchains vifs de huit mètres de long, le Manohara, sur lequel aucun de ses camarades n’a voulu le suivre. Commence alors une assez prodigieuse épopée à travers l’océan Indien, où Pierre Guillaume se montre digne des grands navigateurs solitaires, réalisant un de ses rêves les plus fous : Singapour, le détroit de la Sonde entre Sumatra et Java, les îles Chagos au grand sud des Maldives, les Seychelles… Et c’est l’arrivée acrobatique sur la côte de Somalie où il ne sait plus très bien s’il est naufragé bien accueilli ou prisonnier de quelques indigènes belliqueux.
Le bateau n’y survivra pas mais Pierre arrivera à Orly à la fin de l’année 1956. Il apprend alors que son frère Jean-Marie est tombé à la tête d’un commando de parachutistes coloniaux.
L’officier de marine décide alors de demander sa mutation pour l’armée de Terre afin de remplacer son aîné à la tête de l’unité qui porte son nom. Il va ainsi vivre une expérience dangereuse et efficace qui annonce celle des commandos de chasse qui ne vont pas tarder à être implantés dans toute l’Algérie. Il s’agit de s’infiltrer en territoire hostile à la faveur de la nuit, d’observer pendant des journées entières de «chouf» et de renseigner par radio le commandement afin que soient portés quelques coups décisifs contre un adversaire qui découvre des combattants capables de mener la même guerre que lui.
Quand arrive le « putsch des généraux » d’avril 1961, le lieutenant de vaisseau Guillaume se rallie d’enthousiasme à ce sursaut et tentera en vain de « faire basculer » les autorités maritimes de Mers el Kébir dans le camp des révoltés. Son attitude impressionnera tellement les juges du petit tribunal militaire qu’il ne sera condamné qu’à quatre ans de prison avec sursis. Le voici chassé de l’armée, privé de son grade et de sa Légion d’Honneur, mais libre. Il en profitera pour tenter de rallier d’autres marins à l’OAS et jouera un rôle important au sein de l’armée secrète, dont il devient vite un acteur capital, après avoir clandestinement regagné l’Algérie. Il ne peut que se faire capturer un jour ou l’autre. Ce sera le 24 mars 1962 en Oranie. Jugé pour la seconde fois, il aura, avant d’affronter le tribunal, une seule réaction: « J’ai fait tout ce que j’ai pu afin de tenir ma parole. Je suis seulement désolé que ça n’ait pas marché. Si c’était à refaire, je ne changerai rien. J’ai perdu… Ils vont sans doute me fusiller… C’est normal. » Il échappera au poteau, vivra longtemps dans le port de Saint-Malo à bord de son voilier L’Agathe avant d’être rattrapé par la mort en 2002.
Jean Mabire
4 notes · View notes
Text
Tumblr media
Depuis plus de 20 années, La Maltière est une fabrique artisanale française de barques de pêche et de bateaux en aluminium soudés.
Chaque barque aluminium peut s’adapter à la demande du client. Ainsi, Chaque barque est entièrement fabriquée dans notre atelier à Levaré, Mayenne. La barque de pêche que nous proposons est une coque à fond plat.
Chaque barque est homologuée C.E et peut être immatriculée en catégorie D. Aussi, Chaque barque est une coque à fond plat soudée en fine épaisseur afin d’assurer une légèreté inégalée.
– Barque légère – Embarcation stable – Barques entièrement adaptables – Barque en aluminium, faite à la main, construite pour durer
1 note · View note
catherine-geoffray · 2 years ago
Text
09–06–23 La nuit commence à tomber. Le bateau se dirige vers la plage. À une dizaine de mètres du rivage, il coupe son moteur pour glisser sur son aire après avoir ouvert sa porte avant, pour libérer le flot des passagers. J’ai le sentiment de courir sur l’eau sans m’enfoncer pour franchir les quelques mètres qui me séparent du sable. La dernière fois j’étais trempée en arrivant sur la plage. Cette fois seules mes plantes de pied sont mouillées. Je suis partagée entre l’euphorie de cette traversée magique et le léger regret de ne pas m’être immergée dans cette eau noire qui ne me paraissait pas si hostile. Au moment de me mettre au volant de ma voiture, le simple fait de m’imaginer me contorsionner sur le siège pour me débarrasser de mes vêtements dégoulinants si je m’étais trempée, amenuise ce regret. J’ai promis à ma cousine qui arrive demain avec ses enfants par le même bateau, de venir les chercher.  En effet, la présence d’enfants très petits risque de complexifier leur débarquement. Pour les accueillir, je prépare des sandwiches avec les restes : du riz froid et des frites mélangés à des bouts de jambon dont je fourre la mie d’une demie-baguette. Assis autour d’une table de pique-nique, les enfants attrapent les frites et les bouts de jambon et boudent le reste, alors je verse sur la table le riz froid et saisis une petite cuillère en bambou, abandonnée par d’autres pique-niqueurs, pour leur donner la becquée. Ils ouvrent grand leur bouche. L’amie qui me prête sa maison m’a demandé de baisser les stores en partant en laissant un petit jour. Je bloque celui du salon avec un vieux parapluie en plastique transparent, le même qu’utilisait ma mère sur l'île.  
2 notes · View notes
ochoislas · 2 years ago
Text
Tumblr media
VENECIA
En la roja Venecia, no hay proa que se meza, ni al largo un pescador, con su farol.
Sólo guarda la playa el gran león que rampa sobre el confín sereno su pie cobreño.
Y en redor suyo bandas de navíos y lanchas, a las garzas parejos, posan en cercos
durmiendo sobre el agua, y cruzan la vaharada con leves revoleras de sus banderas.
La luna que se emboza la frente sigilosa con celaje estrellado, hurta su paso.
De suerte la abadesa de su cogulla espesa se cala los ribetes sobre el roquete.
Y los viejos palacios, y los adustos atrios, y blancos graderíos de los patricios,
y los puentes, las rúas, las estatuas ceñudas, y el ondulante golfo que mueve el ostro,
callan, no así los guardas de pinas alabardas, velando el matacán del arsenal.
[...]
*
VENISE
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot.
Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l’horizon serein, Son pied d’airain.
Autour de lui, par groupes, Navires et chaloupes, Pareils à des hérons Couchés en ronds,
Dorment sur l’eau qui fume, Et croisent dans la brume, En légers tourbillons, Leurs pavillons.
La lune qui s’efface Couvre son front, qui passe D’un nuage étoilé Demi-voilé.
Ainsi la dame abbesse De Sainte-Croix rabaisse Sa cape aux larges plis Sur son surplis.
Et les palais antiques, Et les graves portiques, Et les blancs escaliers Des chevaliers,
Et les ponts, et les rues, Et les mornes statues, Et le golfe mouvant Qui tremble au vent,
Tout se tait, fors les gardes Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux.
[...]
Alfred de Musset
di-versión©ochoislas
6 notes · View notes
photos-car · 2 years ago
Text
Peugeot 604 - La première grande routière de la marque depuis la 601
Tumblr media
La Peugeot 604 conçue par Pininfarina dévoilée au Salon de l' automobile de Genève en mars 1975.
La Peugeot 604 est présentée au public en 1975 au salon de Genève. Peugeot a présenté la voiture, rugissant d'une véritable fierté, comme le "nouveau modèle haut de gamme français, leader et élégant" et a bourdonné dans une poésie marketing sur "Un mélange réussi de classicisme et de raffinement". La Peugeot 604 devait donc devenir un symbole à la manière de "Rendons la France grande à nouveau !"
Tumblr media
Peugeot 604 Chapron Landaulet Avec un moteur six cylindres Avec l'introduction de la Peugeot 604, Peugeot revient sur le marché des voitures haut de gamme : le gros moteur six cylindres. La 604 est la première Peugeot 6 cylindres depuis la 601 de 1934-1935. Ce moteur V6 PRV était_un moteur à essence V6 utilisé par Citroën, Renault et Volvo entre 1974 et 1998. :arrow: Lire aussi : Peugeot 504 - La voiture avait un style moderne et un attrait élégant. Galerie Photos
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Une alliance Peugeot et Renault L'histoire du PRV commence en 1966 lorsque Peugeot et Renault s'associent pour partager certains composants. À l'origine, Renault avait besoin d'un moteur V6 pour la luxueuse Renault 30. En 1969, La Française de Mécanique (également connue sous le nom de Compagnie Française de Mécanique ou simplement FM) aété annoncée comme la première collaboration. L'usine FM aété construite à Douvrin dans le nord de la France. Une tentative faite pour sauvegarder l'emploi dans une zone économiquement défavorisée. Ce moteur PRV parfois appelé moteur Douvrin, mais c'est en fait le nom des moteurs 4 cylindres en ligne qui y ontété produits en même temps. En 1971, Volvo est devenu le troisième partenaire du projet. Les trois marques recevraient une part égale dans le projet. À l'origine, il était prévu de développer un V8, mais ce projet a été annulé pour faire place à un moteur V6 plus petit et plus efficace. Il s'agissait donc en fait d'un V8 coupé et peu économique. :arrow: Lire aussi : Peugeot 204 - Caractéristiques techniques peu courantes à l'époque. Concentré sur le dessus La voiture destinée à ce segment du marché dans lequel les grands modèles de Mercedes et BMW s'étaient largement partagé le gâteau. À l'introduction, la 604 était équipée d'un moteur à essence V6 en alliage léger de 136 chevaux de 2,664 cm3 avec carburateur simple ou double. La voiture avait naturellement une propulsion arrière et était équipée de tout le luxe imaginable de l'époque. Avec tous ces atouts, la Peugeot 604 devait conquérir sa place dans le segment pratique haut de gamme du marché. La 604 où l'on attendait tant n'a pas été un succès commercial. La presse se plaint alors du style discret (en partie repris de la 504 du point de vue des coûts)! du manque d'innovation technique, des mauvaises performances et (plus tard) de la sensibilité à la rouille. https://www.photoscar.fr/peugeot/ La Peugeot 604 : Soif après la crise pétrolière De plus, le moment de l'introduction - après la récession après la crise pétrolière de 1973 - a également été très malheureux. Le marché des voitures à grosse cylindrée en France s'était effondré à cette époque. Et les grosses voitures assoiffées - et une telle 604 pourrait vraiment fonctionner 1 sur 6 - sont complètement tombées du bateau Néanmoins, la 604 de 1979 mérite sa place dans l'histoire en étant l'une des premières voitures de série à être disponible avec un moteur turbo diesel. Mercedes est arrivée en 1977 avec le premier moteur turbo diesel de la Mercedes 300SD. Mais vendue exclusivement aux États-Unis. Après l'introduction de la 505 en 1980! les chiffres des ventes ont continué de baisser et la dernière 1985 est sortie de la chaîne en 604. Le nombre total de production est d'environ 150.000. A l'heure actuelle, une si grosse Peugeot est rare, désirable mais limitée. Des exigences peuvent_être fixées pour des montants compris entre 4 000 et 5 000 euros ! (Site officiel Peugeot) https://www.photoscar.fr/peugeot-304/ Read the full article
5 notes · View notes
transparentgentlemenmarker · 8 months ago
Text
Le transport par navire émettant autant de gaz à effet de serre que celui par avions, les bateaux entament à leur tour leur transition énergétique. Le secteur vise la neutralité carbone en 2050, avec l’électricité en ligne de mire. S’il est expérimenté, le plaisancier repère immédiatement que ce bateau n’est pas comme les autres. Tout est dans la forme du moteur, à la poupe : plus fin, et manifestement plus léger. Le signe particulier des embarcations 100 % électriques que l’on commence à apercevoir le long des côtes. C’est à la fin de l’année 2020, durant la pandémie de Covid-19, que deux entrepreneurs de Barcelone se sont jetés à l’eau, François Jozic, cofondateur de Brunch Elektro, et Mathieu Quintart, fondateur de la plate-forme d’immobilier touristique Cocoon Holidays. Se sont penchés sur la problématique de pollution
Tumblr media
2 notes · View notes