#organiser sa vie de maman
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Savoir Déléguer : Comment Libérer du Temps sans Culpabilité
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Pour beaucoup de mamans, déléguer est un mot chargé d’émotions. Bien qu’essentiel pour alléger la charge quotidienne, le fait de déléguer est souvent accompagné d’un sentiment de culpabilité. Pourtant, apprendre à confier certaines tâches peut transformer la vie quotidienne, libérer du temps et de l’énergie, et améliorer votre bien-être. Pourquoi Apprendre à Déléguer est…
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Et un autre gamin mort. Cette fois-ci crime d’honneur, « il avait parlé à leur sœur », et tout le monde qui garde les yeux bien fermés et qui s’échine à parler de manque de moyens.
J’en peux plus.
Rien à voir avec le manque de moyens.
A la limite mettons l’islamisme de côté, il reste quand même l’idéologie de l’EN et au-delà de toutes les structures d’éducation et d’animation. Combien d’amis j’ai qui se sont fait martyriser au collège et au lycée dans l’indifférence totale de l’administration de leur établissement ? Une bonne poignée qui comprend mon frère.
Et c’était avant TPMP (dont le spectateur moyen a 50 piges pour info), avant internet, avant les téléphones et les réseaux sociaux. Si je faisais la somme de tout ce que j’ai vu et entendu j’en aurais pour un certain temps et je ne suis même pas maman. Ce qui m’a le plus frappée en termes idéologiques c’est la mentalité de l’encadrement du centre aéré dans lequel j’avais travaillé qui était dans la victimisation permanente des enfants. Et c’était en 2006.
Victimisation permanente quand il s’agissait de ne leur demander aucun effort (on leur organise un spectacle ? C’est pas grave s’ils n’apprennent pas leur texte. On fait une activité ? C’est pas grave s’il ne s’appliquent pas. Ils ne sont pas polis ? C’est pas grave et les bonnes manières c’est réac) mais grosse trouille quand il s’agissait de punir des comportements harcelants (comme une exclusion par exemple) ou de signaler des maltraitances sur l’enfant lui-même.
Pourquoi ? Parce qu’être hypocrite et refuser d’éduquer ne coûte rien. En revanche, faire face à un parent et lui expliquer que son enfant ne sera plus reçu parce qu’il tabasse les autres, trop compliqué. Signaler des faits de maltraitance ? Trouille de ne pas avoir assez de preuves.
Parlons-en des parents d’ailleurs. Souvent ils ont eu leurs enfants jeunes et ont été « élevés » par les mêmes structures qui les ont victimisés et déresponsabilisés toute leur vie. Ça donne quoi? Tout leur est dû. Rien n’est de leur faute. Même quand les enfants sont visiblement négligés, mal soignés, mal aimés, pas élevés ou élevés dans la violence, c’est toujours la faute de l’extérieur, de la maîtresse, de l’animateur.
Ces enfants qui avaient 6-11 ans en 2006 sont adultes maintenant et je me demande souvent ce qu’ils sont devenus.
Quand j’étais pionne en lycée/prépa, un jeune boursier de banlieue avait été admis. À son attitude avec les profs et les élèves, on voyait tout de suite qu’il avait été élevé dans ce bain là. Mais le bahut était plutôt vieille France et il a été extrêmement surpris quand personne ne lui passait son absentéisme et son manque de respect. Il a fini exclu parce qu’il séchait tous les vendredis. Sa mère a appelé la vie scolaire pour hurler, comme une mère de centre aéré qui était venue me hurler dessus parce que j’avais mis son fils au coin après qu’il ait tabassé un autre enfant. Hurler pour dire quoi ? « Mon fils il est fatigué avec tous ces cours ».
Bah oui ? De quel droit lui demandait-on de travailler ? Et surtout comment pouvait-on l’exclure ? Oui il y avait eu des avertissements mais il fait ce qu’il veut non ?
Multipliez ça par le nombre de bahuts, de centres aérés, de structures gérées par des éducateurs et vous avez le résultat de 40 ans de victimisation et de maltraitance croisée. On pourrait aussi parler pendant des heures de l’ASE qui est capable de victimiser les parents maltraitants à outrance, tout négligeant complètement les enfants placés (mais dans la même hypocrisie) jusqu’à les jeter au rebut dans des hôtels formule 1.
Bref je pars dans tous les sens mais ça me démonte.
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Quelques trucs bien. Décembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Commencer à formuler des vœux
Organiser un pré réveillon de nouvel an avec mon fils. Se régaler tout simplement
Prendre soin de moi pour me sentir plus jolie et plus puissante
Passer du temps avec mon petit M. à jouer, lui raconter des histoires, le nourrir et l’endormir
Regarder un dessin animé à la télé. Retour de l’enfance
Passer chaleureusement le réveillon de Noël à trois. Parler littérature et cinéma en dégustant un bon repas et du champagne. Cadeau de la vie
Préparer le retour de maman à la maison, soupes, lessives et présence pour soins
Inviter une amie qui sera seule pour le réveillon de Noël. Lui laisser le choix de la solitude
Finir de cacheter les enveloppes de Noël. Cette année offrir des mots en cadeaux
Compter les jours avant le printemps et le retour de la lumière
Pleurer, souvent et beaucoup, croyant vider la goutte d’eau qui fait déborder le vase
Plus ou moins, tout m’est égal
Aller voir la mer, apaisant le vague à l’âme
Répondre positivement à une invitation. Pour une fois, le mois prochain en espérant que ça ira ce jour là
Recevoir une boîte de chocolats de la part de stagiaire (adorable et enthousiaste) quand mes jeunes patients me répondent à longueur de journée dès que j’ai une demande : « qu’est-ce que tu me donnes en échange ? ». Gratitude, disais-je ?
Compter les jours avant Noël et surtout les vacances
Rougir devant le pharmacien qui m’a accueillie en disant à la cantonade : « je vais me faire la dame », s’est peut-être rendu compte de sa maladresse, balbutie et oublie de me rendre mon ordonnance. Sourire intérieurement
Rentrer le soir à la maison pleine de l’odeur des biscuits tout chauds et des épices : anis étoilé, cannelle, muscade et gingembre. Magie de Noël préparée par mes deux enfants pendant que mon petit M. somnole à la sieste
Me réchauffer au soleil d’hiver sur la terrasse avec maman. Avoir moins froid dedans dehors. Sentir le chat chercher la caresse de l’une et l’autre
Sentir que mon petit M. tête ma joue. Premier baiser
Réconforter une collègue qui se culpabilise de ne pas en faire assez. Trouver les mots alors que je suis moi-même épuisée d’en faire trop
Me réjouir de constater que maman a installé la crèche cette année. Preuve que l’amour familial la porte : pour son père qui a sculpté cette crèche il y a 80 ans, pour ses enfants sur 3 générations maintenant, qui se rassemblent autour chaque Noël
Écouter les confidences de ma fille parlant de sa meilleure amie. Conseiller la posture d’amitié silencieuse : accueil et écoute
Apprécier chaque soir que mon fils me prépare mon café après le repas, et avec un petit chocolat en cette saison
Être invitée pour des soirées chez ma fille et chez ma meilleure amie. Décommander l’une et l’autre pour me reposer
Constater que mon petit M. fait des progrès de motricité. L’encourager avec amour
Savoir que ma nièce s’est rabibochée avec son amie. Faire confiance à la vie et au cœur
M’accorder un week-end de repos sans sortir de la maison. Commencer à écrire des poèmes acrostiches à offrir pour Noël à mes proches
Retrouver ma sœur dans un embrassement et les larmes aux yeux, sous les commentaires dénigrant mon émotion
Faire le projet d’un week-end entre filles avec visites de musée et d’expo. Vivement l’année prochaine !
Consoler ma nièce d’un chagrin d’amitié. La rassurer sur l’issue positive de cette expérience si l’amitié est authentique
Suppléer l’absence de ma sœur auprès de mes nièces pendant le week-end. Resserrer les liens
Faire un appel visio avec ma sœur en vacances au Togo. Fondre en larmes ensemble de ne pouvoir partager ce retour en Afrique l’une avec l’autre
Aller acheter un sapin avec ma meilleure amie. Le décorer de magie pour Noël
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J'ai terminé "Un sale livre", de Frank Andriat. J'étais dans un autre livre mais mon ado l'a lu pour l'école et il était tellement remué en me disant de le lire que j'ai déposé l'autre un petit peu. Ça m'a pris 2h, il y a 140 pages, je l'ai lu d'une traite.
C'est une histoire dans une histoire. On est dans une classe d'ados, qui reçoivent un livre à lire par leur prof de français qui est vraiment le genre de prof qu'on a envie d'avoir, gentille, ouverte et passionnée. Le livre qu'ils doivent lire raconte l'histoire de Nadir, immigré de Syrie, arrivé en France avec son père et sa sœur après que leur maman ait été tuée lors d'une raffle. On lit ce livre là en même temps que les étudiants. Chaque chapitre est le reflet du livre dans la vision d'une personne. La lectrice qui n'aime pas lire mais se plonge dedans tellement il est réel et utilise du vocabulaire normal, le père de la lectrice qui a feuilleté un peu et veut porter plainte contre l'école pcq le langage du livre est trop cru, la prof et sa passion, la documentaliste de l'école qui organise un débat tellement ce livre a remué les élèves, Faruk qui est lui aussi immigré de Syrie et dans l'école depuis quelques mois...
Les thématiques abordées sont nombreuses. Côté Nadir: le racisme, la condition des femmes, les conditions de vie sous daesh, ce que l'on ressent quand on doit fuir son pays et le laisser aux mains de barbares, changer de vie pour un avenir très incertain, se retrouver dans l'illégalité et arriver dans un pays qu'on croyait accueillant et qui finalement ne l'est pas tant que ça. Côté classe, ces thématiques sont abordées aussi et lorsque l'un des intellos de la classe sort que pour lui c'est "Un sale livre", on lit également l'avis des élèves sur ce que doit être un bon livre. Vaut-il mieux un vocabulaire cru mais vrai, qui montre vraiment la réalité ? Vaut-il mieux des belles phrases qui subliment la réalité au point de la camoufler ? Pourquoi la littérature jeunesse est-elle à ce point au ban pour certains érudits ?
La fin m'a mis les larmes aux yeux je comprends que mon ado me l'ait conseillé.
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La mort
Je vis avec l'idée de la mort tout le temps. C'est quelque chose qui est arrivé sans véritable raison, probablement avec l'âge qui avance et les années de vie qui diminuent. Oui, je sais, c'est comme ça depuis le jour de notre naissance. Mais j'ai 56 ans, mes parents ont 76 et 79 ans. Mes beaux-parents sont déjà partis durant les 6 dernières années mais ils étaient plus âgés que mes parents.
Ma mort m'angoisse certes, mais elle ne m'effraie pas. En fait, j'ai peur de la souffrance que mes enfants vont ressentir, surtout ma fille, qui est vraiment très proche de moi. J'ai peur du vide que je vais laisser dans sa vie, peur qu'elle sombre dans la dépression à "cause" de moi. Comme je suis obèse, je sais que mon espérance de vie est réduite, enfin c'est ce que me répète les docteurs. Mais il faudrait que je perde la moitié de mon poids pour que cela ait un réel impacte sur ma sante et c'est impossible ! Surtout que je refuse de vivre sans avoir le plaisir de manger ce que j'ai envie. Je ne parle pas de me goinfrer, je parle de manger ! Eliminer ceci, me priver de cela, ce n'est pas vivre pour moi. Car en fait, je peux aussi mourir de bien d'autre chose que du fait d'être en surpoids !
Et puis ce qui m'angoisse le plus, c'est de perdre mes parents. L'absence sera gérable après une période de deuil, du moins je pense, car depuis près de 30 ans, je vis à 1200 km de chez eux et je les vois seulement quelques jours par an. Mais la distance fait que lorsqu'ils auront besoin de moi, s'ils ne sont plus autonomes, ce sera une organisation de dingue de m'en occuper. Il faudra probablement que j'aille m'installer chez eux. Mes parents étant divorcés, le problème sera double. Et comme ils sont en couple avec des personnes que je connais depuis plus de 20 ans, qui n'ont pas vraiment de famille proche qui pourrait s'en occuper, cela reposera également sur mes épaules. Ma mère et moi nous sommes en froid avec ma sœur depuis des années. Le mari de ma mère ne parle plus à sa fille, qui de toute façon vit aux USA. La femme de mon père est fâchée avec son fils et il n'y a que sa petite fille qui serait susceptible de s'en occuper. Mon père a encore ma sœur mais je sais qu'il n'a pas envie d'aller vivre chez elle, perdu dans un minuscule village loin de tout. A cela ajoutons l'héritage que ma mère va nous laisser et qui s'annonce compliqué au vu de la situation avec ma sœur. Je sais que maman a prit bon nombre de disposition en ce sens mais je suis certaine qu'il y aura quand même des difficultés.
Mais revenons à moi. J'espère vivre encore 20 ans. J'aimerai assister au 20em anniversaire de mon petit fils et lui laisser des tas de bons souvenirs. Mon plus jeune fils aura alors 37 ans. C'est jeune pour perdre sa maman mais il sait depuis toujours que l'ayant eut tard, il ne profitera pas de moi autant que ses frères et sa sœur. Personne ne connait l'avenir et on ne peut pas non plus anticiper les reactions des uns et des autres. Malheureusement, j'ai toujours fait parti de ceux qui anticipe des problèmes qui la plupart du temps, n'arrivent jamais. Sauf que là, forcément, je sais que la mort va frapper, c'est inéluctable. J'espère juste que tout ce passera en douceur pour tout le monde. Le départ, comme l'après, pour ceux qui reste.
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1er février
ok mais revenons-en à g. vers la fin il m'a dit lara je vais te dire quelque chose de personnel et je me suis dit ok donc c'était vraiment un rdv pro, je dois vraiment arrêter de me dire que des gens puissent être intéressés par autre chose que par ma production artistique. au moins r. voulait être mon ami. je vise toujours un niveau de trop. et donc il m'a dit que son ex avec qui il venait tout juste de se dépacser était assise au fond de la salle et que ça lui faisait bizarre. je me suis demandé si elle m'avait vue et si elle s'était dit putain déjà il date? il vient de déménager dans une ferme avec des amis. une ferme avec des animaux. il dit que ça décélère la vie. j'ai envie d'aller leur rendre visite dans leur ferme et de caresser des ânes. en partant il m'a dit de le tenir au courant et de lui envoyer des trucs si j'avais besoin de feeback, qu'on pourrait se revoir pour discuter si je voulais. je me demande si je peux lui écrire pour lui dire que j'ai besoin de venir caresser des animaux dans sa ferme. est-ce que ça rentre dans le cadre de ce qu'il me propose?
hier soir en fixant notre rdv je lui avais demandé si je pouvais l'accompagner au concert de flavien berger avec son pote après, mais finalement j'y suis pas allée parce que je me sentais un peu bête de payer trente euros pour voir flavien berger (bof) alors qu'ils avaient gagné des places gratuites. je lui ai dit que j'aimais pas trop son dernier album parce que le son était un peu générique truc vaguement électro qu'on entend partout et je me suis dit oh non ça y est r. commence à déteindre sur moi. j'ose pas lui dire que j'ai parlé de son groupe à g. je lui ai parlé d'et caetera et de la maison poème aussi parce qu'il me disait qu'il cherchait des idées pour développer l'offre d'évènements littéraires au luxembourg et attirer un public plus jeune, et je suis en train de me dire que j'aurais du réagir plus vivement et lui dire de m'impliquer dedans parce que j'ai des idées moi, par exemple les soirées diary slam de berlin. je suis vraiment la reine de pas savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. peut être qu'on pourrait organiser des soirées open mic dans sa ferme.
putain je suis tellement deg de pas avoir eu la résidence. je déteste ne pas être la meilleure. la préférée. je vis pour être la préférée. et quand je suis pas la préférée ça me fait un trou dans le coeur.
2 février
léa seydoux vient de dire à la radio qu'avoir peur de tout c'est un peu comme avoir peur de rien. j'ai envie de dire que le 2 février 2024 léa seydoux a changé ma vie en disant sur france inter qu'avoir peur de tout c'est avoir peur de rien.
maintenant que je sais que j'aurai pas cette résidence et donc pas d'encadrement pour mon livre j'ai peur de jamais arriver à m'y mettre. j'ai juste envie de recopier mes journaux sur tumblr et de publier ça tel quel, en tant que journal posté sur tumblr, avec la mise en page de mon blog, avec ce contexte. j'ai plus envie d'aller à la sortie de résidence à la kufa cet après-midi, je suis fâchée avec eux et j'ai peur de revoir tout le comité de sélection et de vouloir me cacher dans un trou. j'ai envie de rester à la maison avec ma musique douce et de manger des crêpes avec maman. je crois que j'aimerais habiter dans une ferme moi aussi. vu que j'ai jamais envie de sortir ça me conviendrait bien. j'en profiterais. g. il en profite pas, il a pas le temps, il a une vie trop trépidante. il a son travail de programmateur, son groupe, son projet solo, son projet de festival de performance, son festival d'art de la rue à la campagne, sans parler de sa vie sociale foisonnante. je sais pas comment il fait. il disait qu'il avait une vie tellement débordante qu'il adorait les moments entre les choses, dans les transports par exemple, parce que c'était des moments rien que pour lui où il pouvait se retrouver et réfléchir. il a utilisé le mot temps mort mais je déteste cette expression parce qu'elle fait aucun sens pour moi. ça existe pas un temps mort, ou alors tous les temps sont des temps morts. les temps morts dans les transports c'est juste une continuation du temps mort de la maison. je vis dans un temps mort perpétuel. normal, je suis morte.
c. m'a raconté la suite de ses aventures à travers divers pays européens et ses milliards de nouveaux projets. il me disait qu'il se sentait rempli d'énergie et gourmand de la vie et d'autres trucs écoeurants, alors je lui ai dit que j'étais contente de savoir qu'il était heureux mais c'est pas vrai, je suis juste jalouse parce qu'il a rencontré une fille à budapest et qu'il l'a suivie jusqu'à stuttgart et depuis il flotte sur son nuage et évidemment que je suis pas jalouse de la fille mais jalouse de lui à qui la vie sourit parce que lui quand il décide de partir, il part, et quand il tombe amoureux ça se transforme en truc romantique international et non en psychodrame infernal.
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Jour 7
Ce jour, je le plonge dans le revers, je gratte et écaille le décor immaculé.
Elle s'appelle Sara. Elle a 11 ans. Aujourd'hui c'est la rentrée. Tous les enseignants de toutes les écoles ont reçu un bouquet de fleur remis par les parents ou les élèves. L'ambiance est plutôt joyeuse autours des écoles. Les enfants portent tous une chemise blanche reflétant la propreté impeccable. Les filles ont des froufrous et des dentelles en rehaut. Sara m'emmène chez elle, dans le quartier de Kond, le quartier tout pourri de type de bric et de tôles rouillées. Nous quittons donc l'avenue bruyante et surpeuplée de voiture désordonnée pour grimper un fort escalier. En haut, un dédale circulaire sinue entre les abris pour humain. De jolies peintures se façadent. Il semblerait que des artistes s'activistent par ici. J'ai repéré une organisation qui réclame le droit à la culture. Ce serait eux je suppute. Des murs briquetés de travers sont recouverts de bien jolis fresques.
Les ruelles étroites se cabossent.
Sara pousse une porte toute tordue. Encore un couloir pourrave et puis une courette où nous attend sa maman, Rozan, debout, digne et impeccable.
Surmaquillée, les seins et les lèvres refaits, toute propre, elle m'offre un café dans son intérieur où je ne remarque au début que les entrelacs de fleurs décoratives et les canapés recouverts de tissus rouges brodés.
En vérité, ils sont 4 à vivre dans cette petite pièce. Elle, sa mère, sa grand-mère et puis son fils de 14 ans.
Sara a sa chambre juste à côté, derrière un rideau, avec un gigantesque ours en peluche. En vérité, un débarras où la famille entassé le rien qu'ils possèdent. Tout est recouvert de plastique.
Le problème ici, c'est la pluie.
Je remarque alors le mur qui menace de pondre un effondrement sous peu. Il a plus que gonflé, il a éclaté. Rozan lutte avec de la mousse expansive mais les fissures baillent bien au delà que du rationnel. Je remarque alors toutes les flaques sombres au plafond, au dessus de chaque lit.
Oui, l'hiver quand il pleut, c'est compliqué.
... J'imagine qu'ils doivent tous passer la nuit assis sur la table et puis se relayant pour vider les bassines....
Rozan est divorcée. Lui il est parti vivre sa vie ailleurs.
Rozan reste digne.
"Je peux faire plus que ce que peut faire un homme. Je sais faire le béton, l'électricité.... Je n'ai pas besoin des hommes. Ils ne font que mentir. Et puis il faut toujours les attendre. Moi, j'élève seule mes 2 enfants. Je n'attends rien, ni de mes proches, ni des voisins."
... Pourtant, ces murs mitoyens gorgés d'eau qui vont éclater... Le quartier, en suspens de destruction pour le besoin d'un avenir rayonnant de hautes tours, ce quartier si gorgé en pauvreté que là le chacun pour soi surveille sa limite et dénonce les fissures des autres.
Mais où vont ils aller quand les pelleteuses vont arriver?
Rozan et son groupe de famille de femmes peinent à peine à survivre, surtout grâce à la minuscule retraite de la grand mère. Elle, elle bénéficie d'un minimum social. Pour l'instant, elle ne peut pas travaillé. Elle est intoxiquée. A l'école d'esthéticienne où elle apprenait l'art d'allonger les ongles, elle est devenue intolérante aux produits et puis ses yeux se sont infectés. Elle a du mal en sa vie. Non. Elle n'est pas d'humeur à chantonner. Non.
"Je voudrais dire aux hommes qu'ils évoluent. Qu'ils comprennent le concept d'avoir un enfant. Et de la responsabilité que cela engendre. Un enfant, c'est la perle de la vie. S'il grandit sans parent, c'est une tragédie. Je voudrais que les hommes cessent de mentir. Alors, il y aurait moins d'orphelinat. Voilà ce que j'ai à dire."
...
Je demande si je peux faire leurs portraits. A nouveau, les fleurs brodés des tissus et tapis reprennent le dessus visuel. L'ambiance se démoisit.
...
Sara et Rozan sourirent largement en découvrant ledits portraits. Ce petit désenclavement des lèvres, c'est sûrement bien meilleur que la boîte de chocolat que je leur ai apporté.
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31 Juillet 1917
Ah ! Certes, mes enfants connaîtront trop la vie sous son vrai jour pour être jamais socialistes, surtout socialistes-chrétiens, dangereux rêveurs dépourvus de bon sens. Certes le peuple, l’ouvrier a besoin de beaucoup de choses. Il a besoin surtout et avant tout d’autorité, d’une autorité très ferme, mais paternelle et chrétienne. Il a aussi besoin de ce que lui donnait l’ancienne organisation chrétienne et monarchique de notre France, de ne pas être un prolétaire, mot ridicule, affreux, digne de ce régime sottement, et faussement du reste, imité de la Grèce et de la Rome païenne. Qu’il aspire à être quelqu’un dans son métier, dans sa confrérie, dans sa paroisse, dans sa commune selon qu’il le méritera et d’abord chef respecté, chef honoré dans sa famille, honoré et obéi. Oui, le peuple a besoin d’autorité et de dignité, de respect des autres et de respect de lui-même ; mais de plus gros salaires, mais de plus de bien-être matériel…alcool, inconduite, flagornerie à l’électeur roi !…Quel roi !
L’argent, il en a souvent plus qu’on ne croit. Il y a six locataires dans les maisons de Maman ; je les connais tous et ils me font enrager à abréger ma vie tellement ils arrivent à transformer un petit appartement coquet en taudis puant. Mais je leur fais, dans la mesure de mes faibles moyens, le plus de bien moral et même physique possible, j’écoute leurs interminables conversations. Pourtant chaque locataire, par le biais des subventions et secours divers, a des revenus supérieurs au mien. Et quelle différence de charge.
Un autre fait : je serais femme d’ouvrier mobilisé, je toucherais avec les trois enfants 3 fr. 75 d’allocation. Comme veuve de capitaine, mort en service et du service, 3 fr. Pourtant, je tiens mon rang (avec quelle peine !).
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FAQ sur l'HNI, maman enceinte, questions sur allaitement et HNI la nuit
"Bonjour, je m'intéresse à l'Hygiène Naturelle Infantile (HNI), mais j'ai des inquiétudes concernant la pratique de l'HNI pendant la nuit. Comment puis-je être sûre que mon bébé et moi-même avons suffisamment de repos tout en pratiquant l'HNI ?" Giulia, 28 ans, enceinte et souhaite allaiter
Merci pour votre question ! Il est tout à fait normal d'avoir des préoccupations concernant la pratique de l'HNI pendant la nuit, car le repos de votre bébé et le vôtre sont essentiels. Veillez à ce que que l'allaitement reste votre priorité car vous pourrez commencer l'HNI plus tard. Il sera essentiel de faire du cododo ou cosleeping car communiquer avec un nourrisson qui est dans une autre pièce n'est pas faisable, d'autant que vous risquez de vous épuiser. Voici quelques conseils pour vous aider à intégrer l'HNI la nuit de manière sereine :
Préparation et organisation :
Choisissez un endroit confortable et pratique : Placez un petit pot HNI et un pot de voyage (en forme d'accordéon) à portée de main près de votre lit. Cela vous permettra de répondre rapidement aux besoins de votre bébé sans trop perturber votre sommeil.
Habillez votre bébé de manière pratique : Optez pour des vêtements faciles à utiliser pour une rapide mise sur le pot, et pour que changer la protection soit simple. Donc évitez les vêtements comme les body, les grenouillères, etc qui ont des pressions et sont encombrants pour proposer le pot. Préférez les babygowns, les tee-shirts et sweats HNI, les jambières... Comme protections, le plus fin et non imperméable sont les langes (carré HNI), sinon les Mini-HNI ou Protect'Hop si vous avez besoin d'imperméabilité.
Protégez matelas et literie : Optez pour les alèses ou les peaux d'agneaux pour éviter que le matelas ne soit mouillé. Et comme couverture vous pouvez prendre une petite couverture en polaire, et votre literie par-dessus si nécessaire.
Observation et connaissance des signaux :
Apprenez à reconnaître les signes de votre bébé : Observez attentivement votre bébé pour identifier les signes qu'il doit éliminer, comme l'agitation ou des sons spécifiques. Cela vous aidera à réagir rapidement et à minimiser les interruptions de sommeil. Comme vous allaiterez, il n'y aura pas de signaux à détecter car il vous suffit de proposer le pot à chaque tétée. Petit à petit, au bout de plusieurs semaines, il arrivera de temps à autre que bébé ne fasse que pipi dans le pot sans forcément téter, et il se rendormira sans souci. A d'autres moments il tètera et fera sa miction et/ou ses selles. Au fil du temps les réveils s'espacent.
Créez une routine : Établissez une routine nocturne apaisante qui inclut un moment pour l'HNI avant de coucher votre bébé.
Communication et réassurance :
Communiquez avec votre bébé : Evitez de parler à votre bébé, laissez-le à moitié endormi, et proposez-lui le pot en faisant les sons pssss et rrrrrr que vous associez déjà en journée aux moments sur le pot. S'il a besoin d'être rassuré, parlez tout doucement. Votre voix apaisante peut aider à calmer votre bébé et à faciliter un retour rapide au sommeil.
Restez flexible : Chaque nuit peut être différente. Il est important de rester flexible et d'adapter votre approche en fonction des besoins de votre bébé et de votre propre niveau de fatigue.
L'HNI est une pratique flexible qui peut être adaptée à votre mode de vie et à celui de votre bébé. N'hésitez pas à nous contacter pour une consultation individuelle afin de discuter de vos préoccupations spécifiques et de trouver des solutions adaptées à votre famille. Nous sommes là pour vous accompagner dans cette belle aventure.
Alternatives pratiques :
Utilisez des couches lavables ou des protections HNI : Si vous trouvez que l'HNI la nuit est trop perturbante, vous pouvez utiliser des couches lavables ou des protections Ecopitchoun comme alternative temporaire. Cela vous permettra de maintenir un certain niveau de pratique HNI tout en assurant un repos adéquat pour vous et votre bébé.
Soutien et ressources :
Réservez une consultation : Vous pouvez également participer à nos consultations pour des conseils personnalisés adaptés à votre situation.
Ressources : vous trouverez d'autres articles plus détaillé sur le site Ecopitchoun, rubrique "S'informer".
Chez Ecopitchoun, nous sommes là pour vous accompagner dans cette belle aventure de l'Hygiène Naturelle Infantile. N'hésitez pas à nous contacter pour une consultation individuelle où nous pourrons aborder vos préoccupations spécifiques et vous offrir un soutien personnalisé.
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Ces nouvelles boutiques parisiennes à découvrir d’urgence !
Ah Paris… La capitale de la mode et du shopping par excellence. Si vous vouez une véritable addiction au shopping et que vous adorez passer des heures à dénicher LA boutique parfaite, vous êtes au bon endroit ! La rédaction vous a concocté une liste de nouvelles boutiques parisiennes à découvrir absolument. La Samaritaine, une ode au luxe et à la France Vous n’avez pas pu passer à côté de cette information ! Après plus de seize ans de travaux, l’iconique magasin parisien a rouvert ses portes. Avec ses 20 000 mètres carrés d’espace de vente, la Samaritaine est un véritable temple du luxe et de la mode. Ce bâtiment Art Nouveau, symbole parisien depuis plus d’un siècle et demi tourne son regard vers l’avenir. Ce nouveau magasin se met à la pointe des tendances pour redevenir LE lieu parisien incontournable. Allez-vous opter pour une séance de shopping no limit au sein des 600 marques présentes ? La Samaritaine – 19 rue de la Monnaie – 75001 Paris Neuvième Ciel, la mode pour les mamans, et pas que ! C’est tout récemment que la start-up Neuvième Ciel, qui proposait uniquement de la vente en ligne, a ouvert sa boutique. Située en plein cœur du quartier des Batignolles, la boutique vous permet de découvrir les pièces iconiques Neuvième Ciel mais également Candice, la créatrice emblématique et son armée de petites mains. Son leitmotiv ? Sublimer la femme enceinte. Ajoutant à cela son envie de produire 100% Made In France et de manière responsable, c’est l’endroit parfait si vous attendez un heureux évènement ou même pour faire un cadeau à une amie ! Entre la robe Sénanque et la tunique Pamela, pour quel modèle allez-vous craquer ? Boutique Neuvième Ciel – 53 rue Legendre – 75017 Paris La Milibootik, véritable temple du design En juin dernier, Miliboo ouvre un troisième concept store en plein cœur de la capitale. Cette boutique, située Rue de Rivoli, offre une expérience client unique basée sur la digitalisation. En effet, par le biais de bornes digitales situées dans la surface de vente, il est désormais possible de découvrir l’ensemble des références Miliboo ainsi que de les commander. Organisée sur deux étages, la boutique offre des ambiances éclectiques à ses visiteurs. Au rez-de-chaussée, un mélange de mobilier tendance et design sera présenté tandis qu’à l’étage, des pièces de vie seront repensées. Si vous avez envie de craquer pour une pièce design forte, foncez chez Miliboo ! Concept Store Miliboo – 83 bis Rue de Rivoli – 75001 Paris Clarins Marais, un espace avant-gardiste et responsable Dès l’entrée de la boutique, vous serez transporté dans une quête ludique et sensorielle. Vous pourrez découvrir de nombreuses expériences inédites telles que le test digital du Toucher Professionnel Clarins, l’Atelier de la peau ou encore le Marché Beauté Voyage. Soucieuse de ses engagements, la marque Clarins a conçu la boutique dans une démarche responsable et écologique. Vous laisserez-vous tenter par une expérience shopping inédite ? Boutique Clarins Marais – 45 Rue Vieille du Temple – 75004 Paris Vous connaissez désormais les nouvelles adresses parisiennes pour organiser un week-end shopping. N’hésitez pas à nous faire part de vos adresses coups de cœur et de vos spots cachés, nous serions ravies d’y faire un petit saut ! À lire aussi : Comment ne plus rater le livreur ? Read the full article
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10 bonnes raisons d'être mompreneuse
1. On peut emmener petit chat à l'école le matin et le récupérer à 16h sans payer la garderie et sans chercher de nounou
2. On n'a pas besoin de poser des congés ou de se justifier pour les rendez-vous médicaux
3. On peut aller chercher petit chat à n'importe quel moment quand l'école nous appelle
4. On peut se libérer pour être parent accompagnateur aux sorties et créer du lien avec petit chat
5. On n'a pas besoin d'attendre le samedi pour faire les courses et le ménage
6. Quand il n' y a rien à la télé ni de soirée organisée, on peut passer le temps de façon productive, en travaillant ou en organisant sa vie de maman
7. On ne s'ennuie jamais
8. On peut exercer le métier qui nous passionne vraiment
9. On fait comme on le sent pour équilibrer vie de famille et vie professionnelle
10. On apprend à lâcher prise...car il est impossible d'être une maman parfaite et une parfaite cheffe d'entreprise 😉
#mompreneur#Mompreneuse#Maman entrepreneuse#Maman travaille#Maman et auto-entrepreneur#wonder woman#freelance
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Retrouver du Temps pour Soi : Je suis Interviewée par Magdalena !
✨ Découvrez mon interview exclusive avec Magdalena 🎙️ ! Je partage mes secrets d’organisation pour simplifier ma vie et retrouver du temps au quotidien ! 🚀 #Organisation #Maman
J’ai eu le plaisir d’être interviewée par Magdalena, du blog Archi Mini Orga, pour parler d’organisation et de minimalisme ! Regardez la première partie de cette interview, placée sous le thème suivant : “Retrouver du Temps pour Soi” ! Cliquez ci-dessous pour la découvrir ! Comment retrouver du TEMPS pour SOI ⏰️ – Interview d’experts 🎙️ (youtube.com) Retranscription Ana : Merci beaucoup de…
#automatiser les tâches#définir ses priorités#délégation#déléguer#déléguer efficacement#développement personnel#gérer son emploi du temps#gestion du temps#matrice d&039;eisenhower#minimalisme#minimalisme pour les mamans#organisation#planification#priorisation des tâches#prioriser#productivité quotidienne#réduction de la charge mentale#routines#simplification#simplifier sa vie#to-do list efficace#to-do lists
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Quelques trucs bien. Aout 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Finir la saison en apothéose avec la fête de mon anniversaire et une nuit blanche
Penser et repenser à comment écrire ce discours pour le mariage de ma fille. Tenter de parler d’amour et de couple sans parler de ma propre expérience. Réaliser que j’ai probablement été meilleure mère qu’épouse
Faire la rentrée de bonne humeur, encore énergisée par la fête récente et le week-end d’amitié avec mon amie C.
Voir (encore) un arc-en-ciel. Présager le meilleur pour les jours à venir
Organiser une fête d’anniversaire au dernier moment et à l’auberge espagnole : dépasser l’anxiété sociale. Youpi !
Passer plus d’une heure au téléphone avec ma cousine. Prendre l’apéro en écoutant ses confidences, puis dans une légère ivresse, lui envoyer une carte postale de remerciement
Faire une prise de sang Check up le jour de mon anniversaire de 50 ans. Analyses impeccables ! Pourvu que ça dure
Remercier mon fils qui pense à me préparer à manger
Voir un arc-en-ciel pendant la canicule
Espérer que l’armure se se fissure et que je trouve le courage de dire mes failles et mes désirs. Accepter d’être vulnérable
Pouponner mon petit M. qui a déjà deux mois, prend du poids et des biscotos qu’adoucissent ses premiers sourires
Bricoler avec mon fils pour rénover le mur coloré de sa chambre. M’émerveiller de son adresse et de son ingéniosité
Préparer un cocktail Prosecco et sirop de fleurs de sureau. Trouver une alternative au Spritz trop amer
Organiser un apéro dînatoire sous l’arbre en soirée. Mettre une nappe bleue pour donner une autre couleur à ce moment plus intimiste
Accueillir Tatie M. à la maison pour quatre jours. Me sentir moi aussi un peu en vacances
Sentir encore une accroche avec quelqu’un. Nous sentir engoncés l’un l’autre dans la timidité. Hésiter encore à prendre l’initiative de la rencontre
Sortir manger une glace avec maman au village. La sentir en vacances un moment suspendu
Trouver tous les accessoires pour le mariage de ma fille : sac pochette, bijoux, etc.
Prendre de la distance avec ma sœur qui est partie deux semaines en vacances. Me dire qu’elle avait certainement besoin de couper et qu’elle ne vit pas dans la culpabilité comme moi
Accepter les pertes de mémoire de maman. Me réconforter en me persuadant que c’est moins douloureux pour sa conscience de la perte d’autonomie
Accompagner ma fille pour l’essayage de sa robe de mariée. La rassurer sur la beauté de son épanouissement de jeune femme et de jeune mère. Ce sera un des jours de sa vie où elle sera la plus belle
Me voir offrir par les copines un bouquin intitulé « Fous à lier » parce que ça a immédiatement fait penser à moi
Trouver du plaisir à jardiner : arroser le jardin et tailler les fleurs fanées
Retrouver un ami de presque 30 ans pour une soirée. Reprendre le fil des confidences comme si le temps s’était suspendu depuis
Passer une soirée entre filles à faire débat autour d’un roman féministe de Chloé Delaume. Finir la soirée en lecture à voix haute pour les copines de sororité
Découvrir une nouvelle forme fixe de poème : ghazel
Surprendre une biche qui traverse la piste devant ma voiture. Surprise réciproque
Découvrir une petite tarente perdue au plafond de ma chambre. Tenter de la chasser et m’endormir sans crainte
Aller chez le notaire avec ma fille. Me sentir enfin légitime après tant d’années
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- Il va faire beau cette semaine
- Il y a une profusion d'herbes, de fleurs, de feuillages, c'est si joli j'adore ce moment du printemps !
- Je lis mon livre-safeplace en ce moment
- J'ai une patiente qui a fêté ses 17 ans la semaine dernière, c'est ma plus âgée pour l'instant, et pour la première fois de sa vie, après plusieurs années de rééducation, a réussi à souffler seule les bougies de son gâteau. Elle m'a dit que c'était son meilleur cadeau.
- J'ai une autre patiente, qui va avoir un an et demi, ma plus jeune, qui a réussi à signer deux mots à la suite pour signifier quelque chose : aimer + musique. Elle est malentendante et sa première phrase est qu'elle aime la musique. J'étais émue en séance et sa maman aussi, trop beau moment.
- J'ai perdu 2kg en une semaine, mais c'est de la sueur sans doute vu que c'est en faisant 100 km à vélo (bon, dans mon salon)
- Mars, avril et mai 2023 sont infiniment plus agréables que mars, avril et mai 2022. Tout passe, tenez bon.
- Des pies ont fait un nid en haut du chêne du jardin. J'adore entendre les différents tons de leurs cris. J'ai vu une vidéo où un homme depose des objets pour un corbeau et au bout d'un moment, le corbeau lui donne des cadeaux en échange, j'ai envie d'essayer avec des objets brillants.
- Les légumes que j'ai semés poussent et les fraisiers sont superbes, j'ai hâte de récolter et en même temps j'adore savourer le temps que ça pousse et l'attente.
- Les oxalis ne sont pas morts, ils prenaient juste leur temps.
- L'ado se pose enfin des questions sur son avenir scolaire et il se voit bien dans une pédagogie du projet à partir de ses 16 ans (dans un an et demi 😱) Après enquête approfondie, il semblerait que l'argument de départ est qu'il pourra être en survet à l'école. "Oui mais apprendre en projet ET être relax pour le faire ça peut être trop bien" dit-il. Bon, c'est chouette qu'il se projette un peu et qu'il n'ait pas peur du trajet, car l'école est à 2h de train + bus + marche d'ici et je ne serai pas dispo pour aller le chercher.
Hum il doit y avoir des trucs négatifs, par soucis d'objectivité. J'ai mal au ventre, mes abrutis de chats se sont relayés pour m'empêcher de dormir jusqu'à 2h du mat et à partir de 5h, j'ai une flemme monumentale, j'ai zéro vie sociale en dehors du boulot, je pensais aller faire des courses ce matin pour organiser la semaine mais on vient de me prévenir qu'on venait livrer 4 stères de bois.
Oh tu sais quoi fuck l'objectivité.
- On reçoit la moitié du bois aujourd'hui, c'est ça en moins à penser plus tard et en plus ça va faire des abdos et des bras pour le rangement
- Les chats sont chiants mais adorables. Mais chiants. Mais adorables. Je ne serais pas aussi heureuse sans eux, je serais juste moins fatiguée mais c'est pas si sûr en fait, si je n'étais pas fatiguée à cause d'eux, je le serais probablement à cause d'autre chose.
- Je m'en fous de ma vie sociale, en vrai. Mes patients sont choux, leurs parents sont cools, j'ai quelques chouettes potes que je ne vois jamais, et je ne vois jamais non plus la best des best mais par contre ça papote et ça papote et ça va quand même très bien comme ça.
- La flemme a été entendue et deux patients sont absents hahahahaha l'univers est avec moi
- j'ai mal au ventre de fouuuu mais je suis une warrior voilà. (Je vais prendre un truc et ça ira mieux mais j'ai la flemme d'aller jusqu'à la cuisine vois-tu)
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Allenwood partie 2
Je sais que ça ne te fera pas sortir d'ici, mais il s’agit de bien plus que cela. Je suis persuadée que tu as des regrets et que tu n'avais plus aucun contrôle sur ce que tu faisais. Parce qu’en réalité, on t’a manipulé. Tu t’es laissé aveugler par tes désirs et ta soif de pouvoir. Tu voulais voir grandir ton empire jusqu’à la fin, sauf que ton amour pour moi a fini par te trahir.
Elle marqua une pause, son regard empreint de tristesse.
Tu n’as pas accepté que je prenne mon envol, car tu avais construit un avenir tout tracé pour moi. J’ai ainsi brisé ton souhait le plus cher, et tout ton château de cartes s’est effondré. Mais le plus terrible dans toute cette histoire, c’est qu’inconsciemment, tu t’es révélé au monde. Le gouvernement s’en est emparé, et tout est en train de se casser la gueule. Ce que j’essaie de te faire comprendre, c’est que le Centre est à la merci d’une organisation secrète gouvernée par des représentants haut placés, potentiellement dangereux pour nous tous. Je pense que tu as fini par le découvrir, toi aussi.
Elle se pencha légèrement en avant, intensifiant son regard.
Je veux parler de ce mystérieux code que tu as habilement dissimulé dans cette boîte à musique que maman m’a offerte. Grâce à ton aide, j’ai pu découvrir ces fameuses bases secrètes. J’ignore ce que tu comptais faire avec tout cela et je ne veux pas le savoir. Le problème, c’est que ces traîtres se sont emparés de tes projets. Je te laisse imaginer ce qu’il se passera ensuite. Ça a déjà commencé, papa. L’heure est grave. Il faut agir.
Will Parker marqua un long silence, son regard fixé sur elle, la tristesse et l'inquiétude dans ses yeux.
Tu en sais beaucoup plus que je ne le pensais. Qui t’a parlé de tout cela ?
Peu importe, là n'est pas le problème, papa. Je ne suis pas loin de la vérité, je le sais. Je ne t'apprends rien, n'est-ce pas ?
Elle sentit une pointe d'agacement dans sa voix, le désir de libérer son père de son ignorance.
Que comptes-tu faire maintenant ? Prends garde à toi, mon ange, car je ne pourrais pas supporter de te perdre à cause de mes erreurs. Regarde-moi, voici ce que je suis devenu. Ne fais pas la même erreur que moi. Il est temps pour toi de vivre ta vie. Tu es jeune et pleine de ressources. Arrête cette folie et passe à autre chose. Dit-il d'une voix empreinte de tristesse.
Les dernières paroles de son père la bouleversèrent profondément. Elle avait toujours rêvé d'entendre ces mots un jour. Pour la première fois, Will Parker semblait vraiment se préoccuper de son bien-être. Il commençait à comprendre ce qu’elle désirait depuis tant d’années : vivre une vie normale. Parker tenta de réprimer les larmes qui menaçaient de s’échapper, et sa voix se fit tremblante.
Tu ne peux pas savoir combien j’attendais ce moment. Je savais que tu pouvais comprendre. Je reconnais que nous avons tous deux des cœurs de pierre, mais il arrive que, parfois, notre carapace s’effrite et laisse place à la raison. Je suis certaine que tu es d’accord sur ce point.
Monsieur Parker resta silencieux, son malaise palpable. Voyant sa réaction, Parker tenta d’alléger l’atmosphère.
D'accord, oublions ça. Écoute, tu n'as pas à t'en faire pour moi, papa. Je sais ce que j'ai à faire à présent.
Eh bien, j'espère que tu sais ce que tu fais. Tu es une Parker, après tout. Dit-il simplement, une note de fierté dans sa voix.
La jeune femme eut un petit rire amusé, sa fierté la rendant plus forte.
Ça, tu l’as dit, papa. Là, je te reconnais.
Au même moment, le gardien entra en faisant signe au vieil homme qu’il ne lui restait plus qu’une demi-heure avant la fin de la visite. Ce qui irrita fortement le vieille homme. Il reprit après avoir attendu que la porte se referme à nouveau :
Le temps passe beaucoup trop vite, c’est désolant. Écoute, mon ange, j’ai peut-être été un père un peu dur et autoritaire parfois, mais c’est aussi ce qui t’a forgée, ma fille. Je crois que tu es sur la bonne voie. Tu devrais écouter ton instinct, et s’il te dit de continuer sur ce chemin, alors suis-le. Mais je t’en prie, ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter un jour. Compris ?
Parker reposa tendrement sa main contre le plexiglas qui les séparait, désirant le prendre dans ses bras une dernière fois. Son cœur était arraché par cette séparation. Ils restèrent un long moment à s’observer, frustrés de ne pas pouvoir partager un véritable moment de tendresse entre un père et sa fille.
Sur le chemin du retour, Parker repensa à son père et à leur dernier échange. Une vague de soulagement et de satisfaction l’envahissait. Ce moment riche en émotions semblait avoir apaisé la jeune femme. Toute l’amertume et le chagrin qu’elle ressentait à son égard avaient disparu. Elle se surprit même à esquisser un sourire en y songeant. Mais ce court moment de joie fut brusquement écourté par l’arrivée d’une personne qu’elle ne s’attendait pas du tout à voir à cet instant.
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2 mars
j’ai lu un poème de mary oliver sur l’amour dans lequel elle parle de toutes les personnes et de toutes les choses dont elle tombe régulièrement amoureuse, même furtivement, et elle dit que le soleil est peut être son premier amour. moi je voudrais déclarer mon amour à mes matinées, qui malgré la lassitude et l’exaspération que m’inspirent cette maison, restent une de mes choses préférées au monde. le soir quand je prends mon lithium dans la cuisine avant d’aller au lit, je lui dis à demain! et je lui souris, impatiente de me réveiller le lendemain matin pour la retrouver et faire mon petit rituel du petit déjeuner, rituel sacré, matins sacrés, soleil sacré, temps sacré, douceur sacrée, routine sacrée. mon rituel préféré c’est le petit déjeuner. si jamais un jour on me pose la question.
j’ai passé la journée à écrire et à chanter. j’ai fini mon poème sur les frontières et j’ai tout envoyé au concours du printemps des poètes et puis j’ai écrit une chanson, une reprise de à bien regarder, rachida de sexy sushi en remplaçant rachida par rebeka et en en faisant une déclaration d’amour. j’ai essayé de la chanter en jouant du piano en même temps ce soir mais c’est vraiment pas une mince affaire. mais j’ai vraiment envie d’y arriver. ça m’a rappelé quand j’avais écrit des nouvelles paroles pour little person de jon brion en islande pour la chanter avec austin qui m’accompagnait au piano et qu’on avait fait pleurer tout le monde. j’aime bien écrire des chansons, il faut faire attention au nombre de syllabes et j’aime bien quand ça rime. j’aime bien écrire des trucs qui sonnent bien à l’oral en général.
hier je suis allée boire un verre avec audrey et j’ai passé la soirée à lui parler de mon travail et de mes projets et de mes rêves. un jour une architecte d’intérieur power business woman belge m’avait dit qu’il fallait parler de ses rêves et de ses projets au plus de gens possible, et depuis je le fais. audrey me disait qu’elle se posait les mêmes questions que moi sur sa timidité, si c’était vraiment sa nature profonde d’être timide, ou si ç’avait été causé par quelque chose qui lui est arrivé dans son passé. mais est-ce qu’il existe une nature profonde? intacte, non contaminée par les évènements de la vie? je lui ai parlé de mes années perdues à la dépression et elle disait que je les avais pas perdues, qu’elles faisaient partie de ma vie et qu’elles m’avaient sûrement apporté quelque chose. et j’ai dit oui, mais j’ai toujours l’impression que je dois me justifier quand je parle de ma vie aux gens, quand je dis qu’à 32 ans j’ai toujours pas réussi à organiser ma vie pour qu’elle tienne toute seule, que je sais toujours pas comment faire pour la gagner, financièrement, que j’ai pas trop avancé dans ma carrière artistique non plus, etc. sans parler de ma vie amoureuse, mais je me suis pas aventurée là-dedans. on a discuté pendant trois heures, elle m’a fait beaucoup de bien. elle m’a donné le sentiment que ça va, je suis ok, je suis assez, je peux être comme ça, ma vie est ok, je peux me présenter comme ça, telle que je suis, le non emploi, vivre avec maman, c’est pas si catastrophique que ça, tout va bien, le monde ne s’est pas effondré. tu fais ce que t’aimes, c’est super! dehors dans le ciel jupiter était tout près de venus et la lune n’avait plus rien avoir avec le chat d’alice au pays des merveilles, elle était redevenue la lune, ma complice, mon amie, la témoin numéro un de ma vie sentimentale.
3 mars
cybille a liké ma vidéo de la perf où je dis i met a dancer, she was so beautiful. elle a bouclé la boucle de mes petites histoires de foldingue que je me construis dans ma tête. je me demande si elle s’est sentie concernée. et si laura a. s’est sentie concernée le jour de la perf. éléonore aussi l’a likée. je vous aime tendrement, mes artistes du spectacle vivant.
4 mars
j’ai rêvé de la mort et c’était terrifiant. la mort c’était des petites créatures roses pâle, ou des plantes, ou des bactéries, ou des virus, roses, il y en avait qui dégageaient des gaz verts mortels, elles étaient à la cave et dans les couloirs du métro parisien mais c’était aussi la cave, maman faisait de son mieux pour les éviter et elle y arrivait mais moi je m’avouais vaincue d’avance, je me disais on s’en fout, autant mourir tout de suite. c’était trop dur, je voyais vraiment pas comment je pouvais échapper à TOUTES les créatures roses, y en avait trop, j’étais terrifiée. mais le truc le plus terrifiant, c’était les gros morceaux de ferraille qui tombaient sur un paysage lunaire, attirés par la gravité, avec la musique du père fourras de fort boyard. c’était une histoire de temps, le temps qui déraille, qui accélère ou qui recule, je crois que je voyais dans les coulisses du temps et ça ressemblait à ça, ces gros morceaux de ferraille, des grandes barres avec des trous, des morceaux de grues. je me suis réveillée pour faire pipi et puis je m’en suis rappelé et je me disais que c’était le truc le plus terrifiant que j’aie jamais vu. j’étais morte de peur. surtout à cause de la musique du père fourras.
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