#normalité ?
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Pour certains d'entre nous, vivre, c'est devoir lutter à chaque instant juste pour faire semblant d’être dans la normalité…
V. H. SCORP
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"La normalité est une route pavée : on y marche aisément, mais les fleurs n'y poussent pas." - Vincent Van Gogh
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Marcher pour… - Jean-Marie Audrain
Marcher pour tout oublier La méchanceté des femmes Et, des hommes, la lâcheté Qui font de nos vies un drame. Marcher pour bien rencontrer
Les gens à l’allure normale Au mental équilibré N’augurant en rien le mal.
Marcher pour mieux admirer La nature qui nous entoure Photographier sans compter Ses couleurs et ses contours. Marcher pour tout oublier
Ceux qui n’aiment rien comme vous Randonner, photographier Et vous prennent pour un fou. Read the full article
#Femmes#Hommes#jean-marieaudrain#Jeanmarime#lacheté#marcher#méchanceté.#normalité#Oublier#photographier#randonner
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L’esprit de gratitude
Nous sommes tous capables, à première vue, d’identifier le malheur et sa cause. Rapidement, nous en arrivons à identifier des situations ou nous vivons intensément un manque, la perte d’un emploi, la perte d’un être proche, ou une maladie incurable, telle que le cancer. Bien sûr, il y a des personnes qui vont développer, durant cette période, une résilience et une sagesse qui feront en sorte que…
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#adapter#besoin#bonheur#conscience#entrainement de l&039;esprit#gratitude#instant présent#manque#normalité#pleine conscience#résilience#Vivre
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Parfaitement normal
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 8 août
Thème : monstres/noir et blanc
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Ces vieux films de monstre en noir et blanc la remplissaient de fascination. Mais d’une manière tout à fait normale, bien sûr.
Mona n’y pouvait rien, elle adorait tout simplement ces créatures. Bien que l’Hollywood du début du XXème siècle décerne automatiquement le rôle de méchant à chacun de ces êtres en effets spéciaux hasardeux, Mona était toujours du coté des monstres : incompris, humiliés, chassés impitoyablement, ils étaient sans aucun doute la véritable victime dans toutes ces histoires ! Qui ne commencerait pas à enlever de belles jeunes femmes et tuer des villageois sans nom s’il était traité comme ça ?
Elle était moins fan des monstres de l’horreur modernes. Ce n’était pas parce qu’elle détestait les effets numériques, ni la qualité des œuvres et des monstres. Beaucoup avec été créés avec beaucoup de soin et de passion par de grands artistes. Non, ce qu’elle leur reprochait, c’était la place dans l’histoire. Dans les vieux films, le monstre est un monstre pour ce qu’il est, ce qu’on voit. La réaction du spectateur est censée être la même que celle des humains qui le croisent, et les quelques moments de communication sont chargés de sens et d’émotion, lourds de la possibilité d’un autre avenir, d’une autre façon de faire. Alors que dans les films modernes, le monstre est un prétexte à la bravoure des personnages. Ce ne sont pas les monstres le sujet. Ce que Mona avait beaucoup de mal apprécier.
Enfin, peu importe. A son âge, c’était son petit plaisir coupable et inattendu, voilà. Un jardin secret. C’est parfaitement normal d’avoir ses petites passions de niche. Vive internet et ses pépites de l’âge d’or d’Hollywood, patiemment restaurées pour de belles rééditions blue-rays et tout aussi patiemment piratées pour être disponibles à qui veut se donner la peine de les chercher. Et de les aimer. Différents, oui, différents des humains, différents des autres films, différents des goûts des autres gens. Les petits détails de soi qui n’ont aucune importance et qu’on cache au fond d’un placard ou de son historique de navigation. Ça ne comptait pas.
Et l’envie – juste une vague idée accompagnée d’un désir plus vague encore - d’être à leur place ne comptait pas non plus. Evidemment qu’elle ne voulait pas réellement provoquer le choc et la peur juste en étant une silhouette floue qui se découpe à l’horizon. Elle ne voulait pas non plus que la seule mention de son nom terrorise des villageois inculte et pousse le héros à s’armer lourdement. Elle n’a jamais rêvé d’avoir des crocs, des griffes ou même des pinces géantes qui feraient hurler les belles jeunes femmes en robe blanche.
C’est juste qu’elle y pense, parfois.
C’est sûr que ce n’est pas avec son mètre cinquante quatre et ses quarante-neuf kilos qu’elle pourrait susciter un jour ce genre de réaction.
Ce n’est qu’une pensée vague. Une idée en l’air. Qui lui vient souvent.
Et de plus en plus.
C’est sans doute parfaitement normal.
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#8 août#monstres#noir et blanc#je re-tente une run pour rattraper mon retard !#honnêtement au premier degré je trouve ça parfaitement normal#il y a plein de versions de la normalité#et les fantasmes aident à tenir au quotidien#on peut voir plein de choses différentes dans le monstre#là j’ai choisi une envie cachée de puissance et de faire peur#ça aurait pu être plein de choses#qui sont toutes parfaitement normales aussi#french#french writer#écriture
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Ses pensées sont leurs cauchemars... Toujours trop morbide pour leur esprit étriqué... Son sang est son encre... Ses silences ont le goût de la rébellion... Elle survivra à tout... Si on la laisse cacher... A l'abri de la lumière artificielle... Elle est allergique à ce qu'ils appellent la normalité... Plus elle sombre plus elle sent l'inspiration s' emparer d'elle... Elle ne veut que ça... Écrire jusqu'à l'épuisement... User ses cordes vocales en hurlant son besoin de liberté... Ouvrez la cage... Le monstre n'est pas celui qu'on croit... Elle parle à l'invisible... A cette petite voix qui lui murmure la beauté de son étrangeté... Dans ses entrailles, la haine attend sa guérison pour aimer enfin... Toujours l'illusion... L'espoir de ne pas être la seule à traîner dans la pénombre... Et si une autre plume venait à lui tenir compagnie ? Pourrait elle retrouver sa douceur originelle? Elle n'ose plus regarder les étoiles... De peur qu'elles la rejettent aussi...
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Le 5 Mai on fait front ensemble !
Bonjour à toustes ! 🌿🦊
Ce dimanche 5 Mai à lieu une mobilisation nationale de plus de 800 personnalités, organisations et associations pour se battre contre l'offensive réactionnaire et anti-trans de ces derniers mois.
Cette offensive, relayée par plusieurs grands médias (Figaro, le Point, Valeurs actuelles, le JDD, Marianne, Europe 1..etc) coïncident avec un certain livre complotiste sorti le 11 avril dernier et avec la proposition de loi des sénateurs du parti Les Républicains, qui veulent :
- Interdire la transition sociale et médicale des mineurs - Leur imposer des thérapies de conversion - Punir les médecins qui accompagnent les mineurs trans de 2 ans de prisons
Au delà des mineurs, le rapport de LR veut avoir la possibilité d'interdire toutes transitions des adultes jusqu’à 25 ans, une mesure qui est déjà adoptés dans certains états aux USA.
A côté de cela, ces mêmes partis laissent les enfants intersexes être mutilés à la naissance par soucis de "conformité"/"normalité". Ces attaques réactionnaires de la droite et de l'extrême droite à l'échelle internationale visent le droit à disposer de son corps, et donc directement les droits reproductifs comme l'IVG !
Féministes, LGBTIA+, antifascistes, nous devons faire front ensemble contre ces attaques des droits humains fondamentaux ! Rendez vous le 5 Mai IRL ou en ligne pour celleux qui comme moi ne peuvent pas aller manifester :
📌Paris : République, 14h 📌 Toulouse : Jean jaurès, 13h 📌 Marseille : Vieux port, 11h 📌 Strasbourg : 4 mai, pl. kléber, 17h 📌 Quimper : Place Saint Corentin, 18h 📌 Havre : Hôtel de ville, 15h 📌 Bordeaux : Hôtel de ville, 14h 📌 Besançon : Place Pasteur, 14h 📌 Niort : Place de la Brèche, 15h 📌 Bruxelles : 15h, en recherche du lieu 📌 Montpellier : place de Comédie, 15h 📌 Nantes : marche, Grue Jaunes sur l’ile, 14h 📌 Chambery : place de Génève, 14h 📌 Rennes : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Nancy : en préparation 📌 Lille : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Brest : place de la liberté, 17h 📌 Dijon : place Darcy, 16h 📌 Rochelle : quai du Carénage, 15h 📌 Lorient : Place Glotin, 15h 📌 Pau : préfecture de Pau, 16h 📌 Bayonne : place de la liberté, 12h 📌 Tours : place Jean Jaurès, 15h 📌 Poitiers : Place de Maréchal Leclerc
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Pour le psychanalyste, l'acte véritable, le seul acte digne de ce nom, est celui d'une suspension de la réalité constituée.
La théorie psychanalytique rejoint ici directement Hegel pour qui la réalité est quelque chose de posé, de constitué par le sujet, et non pas simplement quelque chose qui s'impose à lui de l'extérieur.
Avec le développement et la légitimation universitaire de la psychologie, et particulièrement l'egopsychology américaine, ce que la psychanalyse "molle" a perdu, c'est cette dimension que la réalité est posée par le sujet, ce qui la faisait s'opposer au sens commun (à l'approche dite "scientifique") qui accepte la "réalité externe" comme quelque chose donnée par avance, qui finit par apparaître comme une "normalité" à quoi l'appareil psychique devrait se raccorder, se connecter, bref "s'adapter"...
Les mots que tu dis, les associations qu'ils suscitent, le lexique d'où ils viennent, la syntaxe qui les organise ne décrivent pas seulement le monde dans lequel tu es, ce sont eux qui constituent ta réalité, la "motérialité" qui est la tienne, ils révèlent dans quel type de discours ton sujet est pris…
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Je suis contente parce qu'après cette semaine remplie d'émotions, de remise en question, de nombreux changements d'avis, de doutes et d'insécurités, j'ai enfin compris. J'ai toujours été quelqu'un qui va dans tous les sens avant de finalement comprendre réellement les choses. C'est chiant pour mes proches parce que je dis un truc puis le lendemain j'en pense le contraire. Je suis super instable et du coup pas très fiable. Mais j'ai l'impression que je suis obligée de passer par là pour capter toutes les nuances des situations que je vis.
Là j'ai compris que chaque personne et chaque couple est différent. Ce qui fonctionne chez l'un ne fonctionne pas spécialement chez l'autre. Tout le monde vit sa relation à sa façon. Il n'y a pas UNE manière d'aimer et d'être en couple.
Les avis des autres m'ont complètement perdue et m'ont fait tout remettre en question. Certains m'ont dit que ce n'était pas normal d'avoir une baisse de désir après 7 mois seulement. Mais dans un couple est-ce qu'il y a vraiment une normalité? Tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Une baisse de désir rapide ne veut pas forcément dire qu'on ne s'aime pas vraiment et que notre couple est voué à l'échec! Il y a pleins de facteurs qui peuvent impacter le désir.
On m'a aussi dit que ce n'était pas normal de ne pas avoir vécu la période des papillons dans le ventre. Je trouve ça fou de dire ça. Oui, je ne l'ai pas vécue, mais ça ne m'empêche pas de me sentir amoureuse de mon copain! Quand je le vois, j'ai plutôt une boule de chaleur réconfortante dans le ventre qui me donne envie de lui faire des bisous partout et de le toucher avec tendresse. J'ai connu les papillons dans le ventre mais je les ai connu dans mes relations toxiques et dans mes relations dans lesquelles il ne se passait rien et dans lesquelles j'idéalisais le mec (genre le Dieu Grec). Mais c'est propre à mon vécu et ça ne veut pas du tout dire qu'avoir des papillons dans le ventre c'est forcément lié aux relations toxiques!! Parce qu'il n'y a PAS de normalité. Il faut juste faire confiance à ses ressentis et à ce que nous montre notre partenaire! Une fois, le musicien m'a dit qu'il se sentait attaché et pas amoureux mais je ne pense pas me tromper quand je dis qu'il est bien amoureux de moi! Il ne s'en rend pas compte mais il ne cesse de me prouver que c'est le cas. Puis je suis bien placée pour dire ça parce que j'étais la première à penser que je n'étais pas amoureuse de lui. Si je dois retenir un seul truc que j'ai réalisé grâce aux avis des gens, c'est que SI je suis complètement amoureuse. Je pense même que je suis en train de vivre mon premier amour. Un amour sincère et sain. Je comprends enfin la phrase "l'amour donne des ailes". C'est léger, c'est beau. Grâce au musicien, je comprends enfin qu'on puisse se sentir libre en couple alors que ça me paraissait incompatible avant. Non, l'amour n'est pas une prison. Dingue.
Et OUI il peut y avoir des doutes, que ce soit au tout début de la relation ou après quelques années. C'est normal parce que l'amour c'est simple et complexe en même temps. Ça peut fait ressortir des insécurités, des peurs, des traumas. Même quand on a l'impression d'avoir bien travaillé sur nous et qu'on se sent prêt à être en couple. Mais on doit vraiment arrêter de sous-estimer les jeunes couples qui ont des problèmes. Les gens pensent que comme les problèmes arrivent tôt, ça démarre sur une mauvaise base et ça ne va pas durer. Peut-être que oui, peut-être qu'on va se rendre compte que ça ne marche pas. Ou peut-être que ça va débloquer quelque chose et que le couple se solidifiera dès le début. Dans tous les cas on aura D'OFFICE des doutes un jour ou l'autre. Certains en auront de plus gros que d'autres, et plus ou moins souvent que d'autres. Je crois même que c'est sain d'en avoir parce que ça peut faire évoluer la relation. Il faut arrêter de croire que l'amour c'est tout beau tout rose tout le temps. Les couples qui durent depuis longtemps ont réussi à rester ensemble parce qu'ils font en sorte que ça fonctionne. Tout ne coule pas de source. C'est pas pour rien qu'on dit toujours que la communication est la clé. Et je ne dirais pas qu'ils font des "efforts" parce que le mot a une connotation péjorative, mais ils ne cessent de "faire un geste vers l'autre".
Tout ça pour dire qu'il faut faire attention à ne pas se perdre dans ce que disent les gens. C'est bien d'avoir des avis extérieurs pour arriver à prendre du recul mais il faut aussi se faire confiance et faire confiance aux gestes, ils ne mentent pas.
(17/11/2024)
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Le Forum économique mondial (WEF) a admis que la pandémie de COVID-19 était un test de l'obéissance du public à accepter son Nouvel Ordre Mondial il a publié l'admission suivante sur la page "Mon carbone" de son site web où ils font un pitch pour les villes intelligentes de 15 minutes Thegatewaypundit.com rapporte : Le premier des trois "développements" qui, selon le WEF, doivent être en place avant que le monde puisse évoluer vers sa vision utopique des "villes intelligentes et durables", est le respect des restrictions à notre liberté. Il écrit :
1. COVID-19 a été le test de la responsabilité sociale - Un grand nombre de restrictions inimaginables pour la santé publique ont été adoptées par des milliards de citoyens à travers le monde. Il existe de nombreux exemples à l'échelle mondiale de maintien de la distanciation sociale, de port du masque, de vaccinations de masse et d'acceptation des demandes de recherche des contacts pour la santé publique, qui ont démontré le cœur de la responsabilité sociale individuelle.
Ils nous testaient. C'est ce qu'était le Covid. Ils voulaient voir combien d'entre nous abandonneraient notre liberté individuelle et notre souveraineté individuelle en se conformant à une "nouvelle normalité" qui consistait en des restrictions à la limite de l'absurde. Pourquoi, par exemple, était-il "sûr" de faire ses achats chez Lowe's ou Home Depot, mais dangereux de faire ses courses dans une petite entreprise ou d'aller à l'église ? Pourquoi était-il acceptable d'aller dans des clubs de strip-tease dans le Michigan mais vous ne pouviez pas acheter de graines pour un jardin ? Ce que le WEF implique avec sa déclaration ci-dessus, c'est que pour être "durables", les personnes et les sociétés devront se conformer à un nouvel ordre mondial plus autoritaire. Ne pose pas de questions. Ne recourez pas à la logique. Il suffit d'obéir. Serions-nous obéissants face à de nouvelles lois et réglementations idiotes, comme porter des couches pour arrêter ce qui était considéré comme un virus en aérosol, et se tenir à 3 mètres l'un de l'autre en public, et se soumettre à une injection non autorisée d'ARNm jamais utilisée auparavant ?
WEF has admitted that the COVID-19 pandemic is a test of the public’s obedience to its New World Order, posting the following admission on the “My Carbon” page of its website where it makes a 15-minute pitch for smart cities. Thegatewaypundit.com reports: The first of three “developments” that the WEF says must be in place before the world can move toward its utopian vision of “smart, sustainable cities,” is compliance with restrictions on our freedom. It writes: 1. COVID-19 has been the test of social responsibility - A large number of unimaginable public health restrictions have been adopted by billions of citizens around the world. There are many examples worldwide of maintaining social distancing, wearing masks, mass vaccinations, and accepting contact tracing requests for public health, which have demonstrated the heart of individual social responsibility. They were testing us. That’s what Covid was. They wanted to see how many of us would give up our individual freedom and individual sovereignty by conforming to a “new normal” that consisted of restrictions that bordered on the absurd. Why, for example, was it “safe” to shop at Lowe’s or Home Depot, but dangerous to shop at a small business or go to church? Why was it okay to go to strip clubs in Michigan but you couldn’t buy seeds for a garden? What the WEF is implying with their statement above is that in order to be “sustainable,” people and societies will have to conform to a new, more authoritarian world order. Don’t ask questions. Don’t resort to logic. Just obey. Would we be obedient to idiotic new laws and regulations, like wearing diapers to stop what was considered an aerosolized virus, and staying 10 feet apart in public, and submitting to an unauthorized mRNA injection never before used?
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C’est la deuxième vague de chaleur de l’année. Après une flambée des températures qui a touché le pourtour méditerranéen français le 9 août, puis un mercure qui a atteint hier les 40 °C sur le littoral aquitain, ce sont quarante départements qui ont été placés sous vigilance orange canicule par Météo-France lundi 12 août. Des températures maximales de 36 °C à 38 °C sont attendues en Île-de-France, en Centre-Val-de-Loire ou encore en Bourgogne. [...]
« On s’habitue : on oublie qu’avoir 40 degrés c’était presque impossible dans les années 2000 », a réagi auprès de Mediapart Magali Reghezza-Zitt, géographe et maîtresse de conférences à l’École normale supérieure. [...]
Une planète en ébullition
Alors que le changement climatique augmente à « un rythme sans précédent », la planète vient d’enregistrer treize records mensuels consécutifs de température à la surface de la Terre. Le globe a battu les 23 juillet le record de la journée la plus chaude sur Terre jamais mesurée.
Enfin, l’Antarctique, actuellement en plein hiver austral, a, toujours en juillet, connu des températures au sol en moyenne de 10 °C au dessus de la normale de saison – et de 28 °C certains jours.
« À un climat réchauffé à + 1 °C comme actuellement, il y a une chance sur cinquante pour que des épisodes caniculaires pareils arrivent. Une chance sur quatre à + 1,5 °C de réchauffement et une chance sur deux à + 2 °C, précise Magali Reghezza-Zitt. Ça veut dire que ça n’arrivera pas tous les ans mais que ces épisodes seront rentrés dans la normalité. »
Or, la France est tout particulièrement vulnérable aux dérèglements climatiques. L’Europe se réchauffe en effet deux fois plus vite que le reste du monde. Et Paris est la capitale européenne au risque de surmortalité le plus élevé en cas de vague de chaleur.
Quant à la Méditerranée, elle est une des régions mondiales les plus impactées par le réchauffement, comme l’a souligné le dernier rapport du Giec. La semaine dernière, des températures avoisinant les 30 degrés ont été mesurées en mer au large de la Corse et de la Côte d’Azur – une canicule marine avec une anomalie de température de l’ordre + 4 °C.
Les plus vulnérables en première ligne
Dans son sixième rapport annuel publié en juin dernier, le Haut Conseil pour le climat, organisme indépendant placé auprès des services du premier ministre, a souligné que les inégalités d’exposition face au dérèglement du climat « risquent de s’aggraver », notamment pour les enfants et les ménages les plus précaires. C’est que si l’inaction climatique perdure, les enfants nés en 2020 subiront sept fois plus de vagues de chaleur qu’une personne née en 1960.
Par ailleurs, sur les périodes estivales de 2014 à 2022, les chaleurs extrêmes ont déjà causé la mort de près de 33 000 personnes dans notre pays, d’après Santé publique France.
« Une inquiétude qui commence à poindre est l’augmentation des épisodes de nuits tropicales, qui peut être dangereux pour les patients à risque puisque leurs organismes ne peuvent plus se reposer la nuit, poursuit Magali Reghezza-Zitt. L’autre inquiétude, et on commence à avoir des signaux faibles d’alerte sur la côte méditerranéenne, c’est la chaleur humide. Ce sont des conditions climatiques qui empêchent la peau de transpirer, et ça réchauffe le corps. »
Face à cet épisode caniculaire, le docteur Grégory Emery, directeur général de la Santé, a déclaré auprès de Mediapart miser sur la territorialisation de la prévention : « Les messages nationaux ne peuvent pas refléter la situation météorologique de chaque région, détaille ce dernier. Il y a quelques semaines, quand je parlais du risque de vague de chaleur depuis Paris mais qu’il faisait 20 degrés, le message n’a pas trop imprégné. Et en santé publique, c’est un peu comme Pierre et le loup : quand on répète des messages de prévention inadaptés à la situation locale, les gens n’écoutent plus. »
Le ministère de la santé incite tout particulièrement à inscrire les personnes fragiles sur les registres communaux, afin qu’elles soient surveillées de près par les services sociaux municipaux en cas de chaleur extrême.
« Il y a un enjeu de responsabilité individuelle face à ces risques,avertit le docteur Grégory Emery. On doit s’attendre à faire face dans les prochaines années à des vagues de chaleur plus tôt et plus tard, avant ou après l’été. »
Déficit d’adaptation
Si l’État français doit gérer l’urgence durant ces épisodes caniculaires et continuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre du pays, le Haut Conseil pour le climat a également rappelé dans son rapport de juin 2024 que les impacts du chaos climatique croissent plus vite que les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour s’y adapter.
Alors que les vagues de chaleur devraient être deux fois plus nombreuses d’ici à 2050, l’organisme estime que certains territoires français « ont déjà atteint les limites de leurs capacités d’adaptation au changement climatique ».
« Sur l’adaptation au climat qui se réchauffe, il n’y a pas de discours politique et médiatique, il n’y a pas de récit, résume Magali Reghezza-Zitt. On s’adapte désormais à un climat qui n’existe déjà plus. »
Après que le gouvernement a dans un premier temps, en février, amputé de 2,2 milliards d’euros le budget dédié à l’écologie, la présidente du Haut Conseil pour le climat a été jusqu’à écrire en avril dernier au premier ministre, Gabriel Attal, pour se préoccuper « du risque de recul de l’ambition de la politique climatique » du pays.
C’est que, en dépit des obligations législatives, ni la loi de programmation énergie et climat, ni la Stratégie française énergie et climat, ni la troisième Stratégie nationale bas carbone (SNBC), ni le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc) n’ont encore été adoptés.
En janvier dernier, Christophe Béchu, ministre de la transition écologique, avait pour exemple annoncé en fanfare le nouveau Pnacc pour adapter la France à + 4 °C d’ici 2100, grâce à une cinquantaine de mesures pour répondre entre autres aux impacts des vagues de chaleur.
Prévu initialement pour cet été, ce document-cadre climatique, pourtant techniquement prêt, ne sera publié, contexte politique oblige, que vers la fin de l’année. Quant à Christophe Béchu, sa communication sur les réseaux sociaux s’est quasiment entièrement focalisée sur les médailles des Français au Jeux olympiques, malgré les deux canicules.
En attendant, selon l’observatoire européen du changement climatique Copernicus, il est déjà « tout à fait possible » que 2024 soit l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Mickaël Correia et Manuel Magrez
#quel monde de merde#france#french#upthebaguette#article copié en entier car réservé aux abonnés#ecology#climate emergency#climate change#french side of tumblr#bee tries to talk
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Heads up, Seven up !
Wahoo, thanks for the tag @nettleandthorne :D
Tagging : @isabellebissonrouthier, @the-stray-storyteller, @jezifster, and open tag ! Go wild !
Let me... grab the WIP. And translate under the cut. Because it's still in french. lmfao. this SHOULD be 7 sentences if I can count some of them r just insanely long/unclear because this is not edited at all.
Et elle allait le laisser faire, parce qu'il la payait, parce qu'elle ne voulait pas lâcher ce semblant de normalité qu'elle avait arraché à la vie. Même si cela risquait de coûter celle de la duchesse, comme cela avait coûté celle de la famille des jeunes qu'elle considérait presque comme la sienne maintenant, comme il lui en coûtait à chaque fois qu'elle se laissait aller à réfléchir. Elle était couarde. Et malgré la charge de travail qu'elle s'imposait pour oublier, malgré ses doutes sur la possibilité de faire confiance au vampire, malgré ce qu'elle savait de ce que lui et Anne orchestraient, elle était incapable de se raisonner assez pour partir et le laisser se débrouiller tout seul, ou bien avouer toute la vérité à Anne, à quiconque, avant de disparaître. Elle rendait toujours visite à Hélianthe, il semblait toujours heureux de la voir même s'il sentait une nouvelle réserve dans la façon dont elle lui adressait la parole, alors même qu'elle partageait encore son lit de temps en temps. A croire que, lorsqu'elle était avec le vampire, elle était sous l'emprise d'un sort. Possibilité bien réelle qu'elle tentait constamment d'oublier.
And she was going to let him do it, because he was paying her, because she was unwilling to let go of this semblance of normalcy she'd ripped away from life. Despite the fact that it could cost the duchess', despite that it had cost the families' of the teenagers she now almost considered to be hers, despite that it was costing her any time she let herself reflect upon it. She was a coward. And despite the amount of work she forced herself to do to forget, despite her doubts about the possibility of trusting the vampire, despite what she knew of his and Anne's plans, she was incapable of reasoning herself enough to just leave and let him figure this out alone, or to tell the entire truth to Anne, to anyone, before disappearing. She still visited Hélianthe, he still seemed happy to see her even though he felt her more reserved whenever she was speaking to him, even as she still shared his bed from time to time. Almost as if, when she was near the vampire, she was under a spell. A definitely real possibility that she constantly tried to forget.
#hélianthe et atropa#heads up seven up#tag games#oof these run-on sentences.#does the translation sound wonky to you ? do not worry! it also sounds wonky in french.#anyway yeah she's not having a good time !!!!!#:D
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Être normale?
Je sais maintenant, après cinquante ans, que trouver/perdre, oublier/souvenir, partir/retour, ne s’arrête jamais. Toute la vie est à propos d’une autre chance, et tant que nous sommes en vie, jusqu’à la fin, il y a toujours une autre chance. * Pourquoi l’amour se mesure-t-il à l’étendue de la perte? * Écoutez, nous sommes des êtres humains. Écoutez, nous sommes portés vers l’amour. L’amour…
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J'ai dû passer sur les quais et tout était d'une fausseté navrante : pas d'angoisse, pas d'excès, pas de nuit. Je recours à la poésie pour excéder ce qui manque au réel, pour justifier l'intensité qui sourd de mon esprit et de mon corps.
Lascivité rêvée dans les yeux de tous comme la lune levée un soir dans l'impossible. Je me dénude sous l'injonction d'un autre : acte absolu qui rappelle la blancheur de nos nuits. S'en remettre au désir seul, dont les éclats infiniment lèchent les peaux qui le pressentent partout (la rue n'étant qu'un espace voilé de volupté).
Être autre : souveraineté ténébreuse, le noir du désir étalé avec des doigts incertains sur ma gorge. Je pénètre la nuit pour n'en pas sortir ; du jour, je n'ai connu que la torpeur aveuglante de la normalité. Je pars à la rencontre de l'impossible, certaine d'arriver à l'impasse que je ne convoite que pour la démentir. Au-delà de l'impensable, une orgie de l'être : son expansion vive.
Verre levé à l'éternité rencontrée dans nos mots, répétition surnaturelle de l'inédit. Sans cesse, l'inconnu. Je m'allonge, je me touche, je porte à mes lèvres la joie révélée. Mais je sais que le ravissement de l'instant vécu jusqu'à son extrémité n'est que le contraire de l'angoisse. À tout moment, la ruine.
Je croulerais sans aucune étreinte dans le vide du ciel, des étoiles coulées sur mes cuisses, bousculée dans une obscurité grandiose. Ce moment sublime où, saisie par l'extase, je me désunis, morcelée dans l'univers. En désastre, je suis apothéosée.
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Joker et Harley, on n'a pas envie de voir ça!
Deux très beaux personnages (et rôles) dans une mise en scène stérile et limite débile !
Ce genre de gâchis de mettre des lumières type cabaret partout. Et de faire du joker un être en rédemption? Moi aussi, je peux imaginer les bestioles d’Alien en animaux domestiques... mais c'est plus Alien.
The Joker et Harley Quinn, ce sont deux personnages qui explosent les cadres et y trouvent leur normalité. On dirait qu'ils ont fait une psychanalyse, qui les a convaincus qu'un autre monde n'était pas possible.
Deux trois scènes à sauver. Sinon, le grand vide de la comédie musicale quand elle est ratée.
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Je me suis réveillée en me sentant comme de la merde, avec une gueule de bois pire que d'habitude à cause de l'effet combiné. Et là, vague d'anxiété de performance liée aux cours, sentiment de perte de contrôle lié à la charge de travail démesurée que j'ai par rapport aux échéances qui approchent. Douleur à la poitrine parce qu'elle me manque et que j'aurais aimé qu'elle fasse le premier pas pour venir me parler. Je ne me sentais pas du tout d'attaque pour aller à mon cours lors duquel je suis censée faire de la thérapie avec des collègues (on s'échange les rôles de thérapeute, d'aidé et d'observateur, avec des séances de 20 minutes chaque). Je ne me sentais pas d'attaque à me taper 3h de bus en plus pour l'aller-retour et d'ensuite travailler un autre 3h. Du coup j'ai skippé même si des points sont retirés à la note finale pour les absences.
Mais bon. Je me suis reposé. J'en avais besoin. J'ai avancé un peu mes travaux, mis de l'ordre dans ma planification, tout ça m'a enlevé un peu de stress en me redonnant un certain contrôle. J'ai été travaillé et ça m'a changé les idées, et à mon retour, ma boss m'a offert un lift, alors on a pu discuter sur la route et ça m'a fait du bien. Un peu de normalité auprès d'une personne avec qui je m'entends super bien, qui semble toujours énergique et de bonne humeur. Oh, aussi, j'ai envoyé chier mon égo, alors j'ai renvoyé un message à cette personne et j'ai eu de ses nouvelles. Je suis content qu'elle aille bien, malgré tout. Ce soir donc, je me sens un peu mieux que ce matin. C'est un début.
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