#melodies international
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iamlisteningto · 2 years ago
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Melodies Record Club #003: Hunee selects Digital Justice, Dorothy Ashby, and Frantz Tuernal
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respect-the-kitty · 9 months ago
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Happy International Women’s Day!
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hellokittyisangel · 9 months ago
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It’s International Women’s Day đŸ–€
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sweet-dottie-dan-dan · 9 months ago
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đŸ©·Happy International Women's DayđŸ©·
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Here's my work featuring some female Sanrio characters who are celebrate to International Women's Dayâ™€ïžđŸ©·
♡- Characters -♡
Mimmy White
Kitty White
Ruby (Jewelpet)
Frido (Hello Kitty Super Style)
Pinky (Hello Kitty Super Style)
My Sweet Piano
Bonbonribbon
My Melody
Kuromi
Lala (Little Twin Stars)
Macaroon (Pompompurin)
Mocha (Cinnamoroll)
Charmmy Kitty
Chiffon (Cinnamoroll)
I hope u like itđŸ©·
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Credit to @princessantisocial for the Rose divider
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rmbunnie · 8 months ago
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The bit in Doubt Comes In where the fates go "doubt comes in / and meets a stranger / walking on a road alone" goes crazy because not only does calling Orpheus a stranger highlight the isolation and unfamiliarity of his trial but he's also literally a stranger to doubt. He had never experienced the type of real tangible failure that losing Eurydice was, and he took a valuable lesson on pragmatism from it but he also learned FEAR, that things can and will go wrong. So when he encounters doubt for the first time he can't maintain his formerly unchallenged optimism, because he never had to persist fully aware of the possibility of failure before.
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fieriframes · 4 months ago
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[I don't wanna live in a world without melody. Sometimes, the rhythmic din of society is too much for me. But purpose is prioritized. These days, the goal is win the prize. There's a sleeping resonance. We hold through which we're unified.]
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marcosvitor1996 · 1 year ago
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Happy International Rabbit Day!!!!!
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drsonnet · 4 months ago
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“Torture and other ill-treatment including sexual violence are war crimes. These allegations must be independently investigated by the International Criminal Court’s prosecutor’s office. This is crucial due to the documented failure of the Israeli judiciary to credibly investigate torture allegations by Palestinians in the past. Israeli authorities must also grant immediate and unrestricted access to all places of detention to independent monitors – access that has been denied since 7 October,” said Agnùs Callamard. Israel must end mass incommunicado detention and torture of Palestinians from Gaza - Amnesty International
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melancholymegumi · 5 months ago
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revisited an old teen comic of mine .. i forgot how fine the characters are đŸ˜”â€đŸ’«
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ricihh · 6 months ago
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Almost forgot to post it here, but here we are LESBIAN ANGST đŸ—Łâ€Œâ€Œ
Rating: G
Fandom: Brawl Stars
Relationship: Bibi/Melodie, Mentioned Draco/Melodie
Main Tags: Ficlet, Angst, Hurt/No Comfort, Introspection, Implied Homophobia, Internalized Biphobia, Pining
Warnings: No TWs
Summary: Bibi reminisces about her relationship with the great singer Melodie when she finds another one of her posters lying around the streets
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arolesbianism · 1 year ago
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It’s ok, we always work things out in the end (lying)
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respect-the-kitty · 1 year ago
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ahjdaily · 1 year ago
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INTERVIEW: Une discussion avec Albert Hammond Jr. sur la vie, les Strokes et le sentiment d’ĂȘtre incompris (Les Inrockuptibles)
François Moreau | 07/07/2023 à 15h47
This interview is solely in French. For an English-translated version of the website: click here Please note, the translation may not be not entirely accurate.
For archival purposes, full text is stored below.
Le guitariste des Strokes vient de sortir “Melodies on Hiatus”, son cinquiĂšme album solo. L’occasion d’évoquer avec lui la vie en marge du groupe, le besoin incessant de composer et l’éternel sentiment stroksien d’ĂȘtre incompris et insatisfait.
On appelle Albert Hammond Jr. aux aurores Ă  l’occasion de la sortie de Melodies on Hiatus, son cinquiĂšme album solo paru en juin. Le guitariste hirsute des Strokes dĂ©croche le combinĂ© depuis le jardin de sa maison dissimulĂ©e dans les collines de Hollywood, Ă  Los Angeles, Californie. AprĂšs notre entretien, il ira Ă  la salle de sport. La routine angelina.
Comme beaucoup de musiciens de la cĂŽte est des États-Unis, Ă  l’instar de Julian Casablancas depuis belle lurette, Albert a lui aussi migrĂ© Ă  l’ouest en quĂȘte de soleil et de nouvelles opportunitĂ©s. S’il prĂ©tend composer et enregistrer quotidiennement sous le ciel bleu californien quand il n’est pas en tournĂ©e, il passe aussi des castings pour le cinĂ©ma : vous l’avez peut-ĂȘtre vu jouer un type cocaĂŻnĂ© dans Babylon (2022), de Damien Chazelle, le temps d’une brĂšve apparition. En 2018, il confiait mĂȘme avoir auditionnĂ© pour la sĂ©rie Stranger Things, avec un essai Ă  la clef, mais l’aventure n’est pas allĂ©e plus loin.
La musique reste donc le cƓur d’activitĂ© de ce bon vieil Albert. Quand on lui passe ce coup de fil, il rentre tout juste lessivĂ© d’une mini tournĂ©e amĂ©ricaine avec les Strokes, bouclĂ©e le 25 mai sur la scĂšne du Minute Maid Park de Houston, Texas, avec escales Ă  Minneapolis (MN), Syracuse (NY), Phoenix (AZ) et San Antonio (TX). Les New-Yorkais partageaient la scĂšne avec Red Hot Chili Peppers, preuve, s’il en fallait une, que The Strokes a dĂ©sormais un stadium status, comme on dit outre-Atlantique, mĂȘme si une telle affiche au dĂ©but des annĂ©es 2000 aurait interpellĂ©. AprĂšs tout, la premiĂšre fois qu’on a vu Pixies sur scĂšne, c’était en premiĂšre partie de la bande Ă  Flea. Les digues sĂ©parant l’indie du rock’n’roll circus hollywoodien, si tant est qu’elles aient un jour existĂ© ailleurs que dans l’étroitesse de nos jeans slim, ont cĂ©dĂ© dans les grandes largeurs.
“Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a Ă©tĂ© lĂ  dĂšs qu’on a commencĂ© Ă  traĂźner ensemble. MĂȘme quand on se dĂ©plaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”
Mais la question ne se pose certainement pas en ces termes en AmĂ©rique, ni mĂȘme dans l’esprit d’Albert, qui ne s’embarrasse de telles considĂ©rations et reste lucide sur le parcours de son groupe : “Le paysage d’aujourd’hui n’est pas celui de nos dĂ©buts et, musicalement, le meilleur est devant nous”, tranche-t-il. Plus de vingt ans aprĂšs la sortie de Is This It (2001) de la cave et aprĂšs le Grammy du meilleur album rock de l’annĂ©e pour The New Abnormal (2020) remportĂ© en 2021, le quintet est bon pour le Rock’n’Roll Hall of Fame. Le club des cinq sera d’ailleurs pour la premiĂšre fois Ă  Rock en Seine cette annĂ©e, le 27 aoĂ»t, en clĂŽture du festival francilien, aprĂšs une poignĂ©e de dates en Asie, aux États-Unis (encore) et Ă  Londres. 
CarriĂšre solo
Notre derniĂšre rencontre avec le guitariste remonte au 18 fĂ©vrier 2020, dans les coulisses de l’Olympia. “Je m’en souviens bien, on avait fait cette sĂ©ance photo dans le parking deux minutes avant de monter sur scĂšne”, nous glisse-t-il. À l’époque, nous n’étions qu’une poignĂ©e de chanceux·euses Ă  avoir pu Ă©couter The New Abnormal, le dernier album des Strokes au titre prophĂ©tique sorti en avril 2020, et le groupe accordait aux Inrocks une interview exclusive. Comme prĂ©vu, Julian Casablancas avait Ă©tĂ© expĂ©ditif, gĂȘnĂ© comme d’habitude aux entournures par l’exercice. Albert, quant Ă  lui, ouvrait les vannes, tenant le crachoir une heure durant dans sa loge, oubliant qu’Alex Turner, Hedi Slimane ou encore un reprĂ©sentant de Phoenix Ă©taient en train de s’envoyer des coupes de champagne dans la piĂšce Ă  cĂŽtĂ©. “Tu me demandes ce que ça fait de jouer avec les Strokes ? Mais j’en sais rien, je suis membre des Strokes, je ne peux pas avoir ce recul”, nous avait-il confiĂ© aprĂšs le show.
Aujourd’hui, il tient le mĂȘme discours : “Dans le fond, je n’avais jamais eu vĂ©ritablement l’intention de faire des disques en solo. Faire partie d’un groupe comme les Strokes, qui a du succĂšs, me suffit. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu ça. Quand j’ai sorti le premier album, les gens disaient que certains morceaux ressemblaient aux Strokes. Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a Ă©tĂ© lĂ  dĂšs qu’on a commencĂ© Ă  traĂźner ensemble. MĂȘme quand on se dĂ©plaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”. 
Pour un type qui ne rĂȘvait pas de carriĂšre solo, Albert Hammond Jr. est le membre du groupe qui possĂšde la discographie la plus Ă©toffĂ©e, avec cinq albums et un EP, AHJ (2013) sorti chez Cult Records, le label du pote Julian. A l’époque de Yours to Keep (2006), il est mĂȘme le premier Ă  s’échapper des Strokes, alors que les New-Yorkais entrent Ă  peine dans une pĂ©riode de hiatus de six ans et que, par mĂ©dias interposĂ©s, Casablancas se plaint d’ĂȘtre celui sur les Ă©paules duquel repose l’existence du band. 
L’idĂ©e derriĂšre Yours to Keep n’était effectivement pas tant de sortir un disque Ă  tout prix, mais d’arriver au bout d’un processus, qui semble pourtant encore inachevĂ© aujourd’hui, si l’on en croit Albert : “Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de rĂ©flĂ©chir Ă  quel musicien je voulais ĂȘtre, parce que j’ai toujours fait partie d’un groupe. Si j’y avais pensĂ© plus tĂŽt, j’aurais peut-ĂȘtre fait certaines choses diffĂ©remment. Je n’aurais pas pris autant de drogues pour ¿CĂłmo Te Llama?, mon deuxiĂšme album. Je vivais dans une rĂ©alitĂ©, disons, qui n’était pas un modĂšle de vie durable. Avec le recul, je crois que l’idĂ©e, c’était de faire les choses et d’avancer avec le groupe quoiqu’il arrive. Je sais que je n’ai jamais Ă©tĂ© capable de faire de la musique tout seul, j’ai besoin d’un tuteur pour me montrer comment plonger. Si je passe un mois entier Ă  bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal Ă  me sortir de la tĂȘte l’idĂ©e que j’ai perdu mon temps. C’est sĂ»rement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau.” 
New York années 2000
Albert revĂȘt une allure de survivant encore un peu Ă©branlĂ© par la frĂ©nĂ©sie des choses. La dope, le New York junkie et grisant des annĂ©es 2000, celui dont on peut lire les exploits dans l’essentiel ouvrage de la journaliste Lizzy Goodman Meet Me In the Bathroom – New York 2001-2011 : une Ă©popĂ©e rock, fraĂźchement traduit en français aux Ă©ditions Rue Fromentin ; le musicien se contente de l’évoquer quand on lui en parle, mais tient Ă  dĂ©samorcer toute forme de nostalgie mal placĂ©e qui dit gĂ©nĂ©ralement plus de l’intervieweur que de l’interviewĂ© : “C’est ma jeunesse, tu sais. C’est difficile de ne pas romantiser cette pĂ©riode de ta vie. Parfois je regarde en arriĂšre pour rĂ©aliser que les choses sont belles aujourd’hui. Dans les moments les plus sombres, je me dis que j’aurais dĂ» profiter davantage de tel ou tel moment.”
“Si je passe un mois entier Ă  bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal Ă  me sortir de la tĂȘte l’idĂ©e que j’ai perdu mon temps. C’est sĂ»rement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau”
Au sujet de la dope, justement, Albert – sobre depuis longtemps – ne cache rien en interview, mais disqualifie, une fois encore, les biais de romantisation, notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer le temps de la crĂ©ation musicale : “J’imagine que si tu es sous influence, que tes perceptions changent pour t’amener Ă  voir les choses sous un autre angle et que tu travailles vraiment dur en suivant cette ligne, tu peux accomplir certaines choses. Mais cette discipline est presque impossible Ă  atteindre. MĂȘme si un trip t’amĂšne Ă  voir des choses extraordinaires, une fois retombĂ©, il te reste Ă  tout rassembler ensuite. Et c’est une tĂąche sans fin.
J’aime bien la philosophie de George Carlin (comĂ©dien et humoriste amĂ©ricain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu Ă©crives encore et encore, et te mettre stone Ă  la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord. Quand tu crĂ©es, tu dois composer avec ta part d’ombre. Ça peut prendre plus de temps d’arriver lĂ  tu veux aller, mais au moins c’est rĂ©el et profond. Je trouve ça bizarre de penser que c’est la substance qui crĂ©e. C’est toujours la personne et ce qu’elle met dans son Ɠuvre ! La substance te permet juste de faire taire cette petite voix intĂ©rieure qui peut parfois se transformer en monstre quand tu es en plein processus de crĂ©ation. Si j’avais pu m’imposer cette discipline plus tĂŽt, il aurait Ă©tĂ© intĂ©ressant de voir oĂč ça m’aurait menĂ©. Heureusement, je ne me suis pas grillĂ©, mon cerveau est toujours lĂ .” 
Dur labeur
Pour Melodies on Hiatus, un double-album de dix-neuf titres, Albert s’est ainsi entourĂ© d’un producteur, Gus Oberg, vieux collaborateur des Strokes, et d’une paroliĂšre, la Canadienne Simon Wilcox, appelĂ©e Ă  la rescousse quand il a fallu mettre des mots sur la somme de dĂ©mos enregistrĂ©es. Au gĂ©nĂ©rique de ce disque, une poignĂ©e de musiciens : Goldlink, Matt Helders (Arctic Monkeys), Steve Stevens (guitariste de Billy Idol), la chanteuse Rainsford. L’idĂ©e d’ĂȘtre le type qui rassemble autour de lui, tel un esthĂšte, le branche-t-il ? “Je n’irais pas si loin. Disons que, parfois, j’ai l’impression de comprendre que certaines personnes vont bien avec d’autres. Mais je connais mes points faibles, j’aime m’entourer de gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. C’est fun d’assembler les piĂšces du puzzle.”
Comme il le rĂ©pĂ©tera tout au long de notre conversation, Albert n’avait pas spĂ©cialement en tĂȘte de faire un disque aussi plĂ©thorique. Contrairement à Francis Trouble (2018), son prĂ©cĂ©dent album enregistrĂ© de façon assez classique, avec un groupe venu en studio pour mettre en boĂźte des dĂ©mos travaillĂ©es au prĂ©alable par Albert, Melodies on Hiatus s’est fait sur le temps long aux cĂŽtĂ©s du pote Oberg, avec peu de gens autour dans un premier temps : “Je voulais dĂ©construire l’idĂ©e du groupe en studio. L’idĂ©e, c’était d’avoir Gus avec moi, quelques drum machines, un ordinateur, des potes de passage pour jouer quelques instruments. On se disait ‘essayons ceci, essayons cela’, et finalement les morceaux sont sortis assez naturellement. TrĂšs vite, je me suis retrouvĂ© avec une vingtaine de chansons et je me suis senti dĂ©passĂ©.” 
“J’aime bien la philosophie de George Carlin (comĂ©dien et humoriste amĂ©ricain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu Ă©crives encore et encore, et te mettre stone Ă  la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord”
DĂ©passĂ©, parce que le songwriting n’est pas le fort d’Albert Hammond Jr. qui, mĂȘme s’il a grandi avec son auteur/compositeur de pĂšre, ne vit pas la musique de cette maniĂšre. “Les paroles, en musique, c’est vraiment la derniĂšre chose Ă  laquelle je me raccroche”, confie-t-il, avant d’évoquer sa collaboration avec Simon Wilcox, qui a coĂ©crit toutes les paroles alors que les deux n’avaient alors Ă©changĂ© que par tĂ©lĂ©phone.
De longues conversations tĂ©lĂ©phoniques en forme de dĂ©versement de flux de conscience : “Je peux chanter avec du faux texte, parfois mĂȘme, comme sur le morceau Old Man, quelques lignes surgissent, mais il me fallait quelqu’un. Je me suis dit que j’allais demander Ă  des potes d’autres groupes de m’écrire quelques morceaux, et puis on m’a prĂ©sentĂ© Simon. On s’est tout de suite bien entendu. On a eu des conversations profondes, des choses trĂšs personnelles, et elle a su capturer toutes ces choses. D’une certaine maniĂšre, on peut dire que ça ressemble Ă  une thĂ©rapie. C’est toujours plus simple pour moi de laisser couler le flot de la conversation que de dĂ©terminer Ă  l’avance un sujet pour un morceau. Ça sonne faux pour moi.
De ce point de vue, la crĂ©ation peut donc ĂȘtre perçue comme une thĂ©rapie, oui. Parce que, crĂ©er, c’est faire surgir une partie de toi qui ne s’autorise pas toujours Ă  exister. Mais ça reste beaucoup de travail. Bien sĂ»r, il y a des moments suspendus, ça arrive, mais tu ne peux pas attendre ces moments Ă©ternellement. La plupart du temps, ça se rĂ©sume Ă  bosser Ă©normĂ©ment et Ă  assembler les piĂšces d’un puzzle. Être capable de tout dĂ©truire et de reconstruire, sans trop t’attacher aux choses. Si un morceau ne marche pas, tu dois comprendre pourquoi. En d’autres termes, tu dois constamment te battre contre toi-mĂȘme”. 
Incompris
ObnubilĂ© par la personnalitĂ© accidentĂ©e de Julian Casablancas, on oublierait presque les quatre autres membres des Strokes, leur histoire en marge du groupe, le chemin parcouru pour se frayer une voie en dehors des perceptions parfois limitĂ©es que le succĂšs du band a probablement dĂ» exacerber ces vingt derniĂšres annĂ©es. Qui se rappelle de l’album de Nikolai Fraiture, bassiste discret, sorti en 2009 sous le sobriquet de Nickel Eye ? Il faudra s’en rappeler quand il s’agira de rĂ©pondre Ă  la question : que se tramait-il dans la tĂȘte d’un jeune New-Yorkais vingtenaire ayant grandi dans le Manhattan des annĂ©es 2000 ?
À mesure que le temps passe, les fantasmes se cristallisent, quitte Ă  nous fourvoyer. “’Ive been all around this town / Everybody’s singin’ the same song for ten years”, chantait Julian en 2011 sur Under Cover of Darkness. Albert semble avoir tracĂ© sa route et ne regarde derriĂšre que quand quelqu’un lui demande de regarder derriĂšre, comme si on voulait encore et toujours rejouer l’histoire, comprendre l’incomprĂ©hensible, raviver une flamme Ă©teinte depuis belle lurette. 
“C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon cĂŽtĂ©, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif”
“Le truc, c’est que mĂȘme 20 ans aprĂšs, et c’est une constante chez moi, j’ai le sentiment d’ĂȘtre incompris, nous rencarde Albert. Je n’ai jamais l’impression de faire face Ă  des gens qui me comprennent, et notamment quand je suis face Ă  des fans. C’est un peu frustrant, et une sensation Ă©trange. À chaque fois que j’entends quelqu’un parler d’un de mes morceaux, c’est si Ă©loignĂ© de ma propre perception des choses ! On me parle de chose que je n’essayais ni de prĂšs ni de loin de faire, de reproduire ou de copier. C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon cĂŽtĂ©, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif. C’est toujours intense pour moi de sortir un disque, ça ressemble Ă  un matin qui n’existe jamais vraiment.” 
Tout porte Ă  croire que des groupes comme les Strokes ou Arctic Monkeys sont essentialisĂ©s jusqu’à la moelle (il n’y a qu’à voir ce que se mange en pleine poire Alex Turner quand il fait son Scott Walker, au lieu de donner dans le riff adolescent), au point de leur faire porter le poids des Ă©lans nostalgiques de trentenaires qui les verraient bien au PanthĂ©on. Albert : “J’ai plutĂŽt l’impression de ne pas avoir accompli certaines choses, plutĂŽt que l’inverse. Je ne vais pas m’asseoir et Ă©numĂ©rer avec toi tous nos succĂšs. Les gens doivent comprendre que si ce qu’on a pu faire toutes ces annĂ©es leur paraĂźt Ă©norme, c’est difficile de notre cĂŽtĂ© d’éprouver ce genre de sentiment.”
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cringefailfagcat · 1 year ago
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her biggest problem with ayas au was that she dropped her notebook btw. bunnygirl confirmed
skfjfkjfjfkskdj her priorities ofc. but also she probably wears bunny ears so much in other contexts not suitable for ayas ears that she's not surprised
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fangirlwriting-stories · 2 years ago
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Prove It
Summary: Noise could just learn to fight again using the side of his body that has visibility.  But that's too easy.


For the first couple weeks, Noise gets their ass handed to them a lot.  Their side is often bruised, or their back, or in worst-case scenarios, their face.
So he practices more.  That’s the only option, obviously.  He will not allow himself to have a handicap.  Not one he can’t overcome, at least.  He will not give the Bard King the satisfaction.
So he practices, and practices, and practices.  He improves his skills, and balance, he learns how to hold his head so he can see as much as possible, and when he can’t, he learns how to judge where things will be based on what he hears.
It takes several months, but eventually, Noise is better at fighting on their blind side than they are on their good side.  And something in their chest finally relaxes at the thought.  It’s like saying, “See?  I can do it.  You didn’t hurt me that badly, and if you did, I beat it.”
In fact, there are times it seems to be an advantage, because people tend to underestimate him when they see him holding a sword on the same side he has an eyepatch.  He can kick their ass and surprise them while doing it, which is better than just kicking their asses in the first place.  It should be obvious to everyone that he’s perfectly capable, he’s just proved it.
For some reason, though, they can’t get rid of the annoying voice in the back of their head that keeps demanding they do more.  That they have further to go.  It sounds suspiciously like the voices that hiss in their ear as they pass them in the hallway “you didn't earn that chair.”
There’s another voice, too, one that instead of demanding more, demands he rest.  That one sounds suspiciously like Youngblood, probably because Youngblood was the one that would always tell him to rest.
He’d have ridiculous amounts of work as first chair too, but he’d still make time to show up in Noise’s doorway, scoop them up from their desk, and carry them over to their bed.
“You’re going to burn yourself out,” he’d say, giving them a look.  “Or hurt yourself.  And then you can tell me who’s gonna take care of your ass while you recover, cause it’s not gonna be me.”
It was always him.
But Noise can’t afford to slow down now.  He can’t take one more person saying that he didn’t earn that chair.  If no one can see how hard and how long he’s worked for this (without even getting it at first, for that matter), then he has to force them to see it.  He just has to prove to everyone else what he already knows, that he’s more capable of this than Youngblood ever was.  It doesn’t matter how exhausted he is.  Lack of sleep comes with the job description.  It’s not like he’s finding it easy to sleep lately anyway.  Tonight he’s been trying and failing for the past hour.
Noise rolls over in bed and wraps their tail around their burned arm.
See, Youngblood?  You didn’t hurt me that badly.  I’m fine.  Even the Bard King deciding to partially blind me can’t stop me from landing back on my feet.  I’m fine, I’m thriving.  You’re going to regret leaving once you see how amazing I’m doing without you.
Noise turns and buries his head in his pillow.
You are going to regret leaving, right?
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awardseasonblog · 2 months ago
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(via Oscar 2025 Miglior film internazionale: il Tagikistan seleziona Melody)
Il Tagikistan torna alla carica per gli Oscar 2025 con Melody. Il film di Behrouz Sebt Rasoul, escluso dalla corsa lo scorso anno, sembra avere per questa edizione tutti i requisiti necessari per essere ammesso e conquistare un posto nella competizione. La pellicola, che racconta la storia di un'insegnante di musica in un centro oncologico infantile, Ăš stata scelta come rappresentante nazionale, nonostante le precedenti perplessitĂ  dell'Academy in merito alla distribuzione.
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