#maison pour deux jeunes hommes
Explore tagged Tumblr posts
Text
youtube
A Brno (Tchéquie), la villa Tugendhat tient la vedette auprÚs de tous ceux qui s'intéressent à l'architecture du XXe siÚcle, en particulier à l'architecture de l'entre deux guerres, moment d'émergence de l'architecture moderne, avec notamment l'école du Bauhaus. Ludwig van der Rohe, qui en fut l'un des directeurs, l'a conçue en 1930.
Son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO a permis une belle rénovation en 2001, mais pour la visiter (en petit groupe), il faut s'y prendre plusieurs mois à l'avance. A défaut, comme nous, vous pourrez l'admirez de l'extérieur puisque l'accÚs au jardin reliant la villa Löw-Beer en contre-bas est libre.
Quoi qu'il en soit, vous vous consolerez sans difficulté avec pas moins de 760 constructions référencées sur ce site :
Parmi elles, cette villa a titillĂ© ma curiositĂ© par son nom : "villa pour deux jeunes hommes". L'architecte Otto Eisler l'a faite construire pour lui et son frĂšre MoĆic, une maison pensĂ©e parfaite pour deux jeunes passionnĂ©s de sport, de musique et collectionneurs, recevant en nombre intellectuels et artistes.
youtube
R.A. DvorskĂœ et ses Melody boys
Je ne fus guĂšre Ă©tonnĂ© de lire dans la fiche wikipĂ©dia d'Otto Eisler qu'il a Ă©tĂ© persĂ©cutĂ© par les nazis pendant l'occupation allemande de la TchĂ©coslovaquie parce qu'il Ă©tait Ă la fois juif et prĂ©sumĂ© homosexuel. "En avril 1939, il fut arrĂȘtĂ© par la Gestapo et incarcĂ©rĂ© Ă la prison de Ć pilberk, oĂč il fut apparemment torturĂ©. Lorsqu'il fut mis en congĂ©, il s'enfuit en NorvĂšge, oĂč il arriva le 21 fĂ©vrier 1940. AprĂšs l'invasion de la NorvĂšge par l'Allemagne, il tenta de fuir vers la SuĂšde mais fut blessĂ© par balle Ă quelques mĂštres seulement de la frontiĂšre, puis dĂ©portĂ© Ă Auschwitz Ă bord du SS. Donau. LĂ , il retrouve son frĂšre MoĆic (Moriz), avec qui il survit Ă la marche de la mort vers Buchenwald."
âLes frĂšresâ Rudolf Koppitz, 1928.
Ces deux frÚres qui vivaient ensemble m'ont rappelé une visite à l'hÎtel Martel dans le XVIe arrondissement de Paris, construit peu avant, par un autre grand architecte du "Mouvement moderne", Robert Mallet-Stevens :
#brno#tchĂ©quie#cz#villa tugendhat#mies van der rohe#bauhaus#architecture moderne#xxe siĂšcle#otto eisler#maison pour deux jeunes hommes#fonctionnalisme#robert mallet-stevens#musique#jazz#R.A. DvorskĂœ#melody boys
2 notes
·
View notes
Text
saga: Soumission & Domination 362
Espagne 2015-4 : Javier et Arturo
Quand nous arrivons, Javier est là , accompagné d'un jeune mec. Ils sont encore habillés quand la triplette passe sa frustration en déboulant comme des fous, à poil et qu'ils sautent dans l'eau attrapant au passage le jeune homme.
Javier sort vite de ses vĂȘtements juste au cas oĂč ils reviendraient le chercher !
J'explique Ă Marc et HervĂ© le pourquoi de leur excitation. Arturo (le nouveau) nage maintenant, nu, avec la triplette. Je repĂȘche avec PH les vĂȘtements qui flottent et pousse jusqu'Ă la lingerie les mettre au sĂšche-linge.
Paco ramÚne l'apéro et je le vois apprécier que Jesus soit revenu. Entre deux verres, les plagistes se dessalent dans la piscine. Et nous finissons tous dans l'eau, un verre à la main. Insidieusement, par les passages répétés sous l'eau, entre nos jambes (soit disant pour jouer) de nos plus jeunes avec Arturo qu'ils ont dévoyé, la température de nos corps monte. Nos sangs aussi semblent avoir des velléités d'expansion et je m'aperçois que je ne suis pas le seul à bander ferme. On les laisse faire et bientÎt on se retrouve tous à poil, les maillots flottant entre deux eaux. On sort de l'eau et entre le léger vent chaud et les frottements, on sÚche vite.
Pendant l'apĂ©ritif, nous avons appris qui Ă©tait Arturo. Il fait fonction d'assistant auprĂšs de Javier qui l'a rĂ©cupĂ©rĂ© auprĂšs du pole-emploi local. Au dĂ©part il l'avait embauchĂ© comme homme toute main pour faire des petits travaux Ă son agence (peinture et bricolage). Puis ils sont passĂ©s aux travaux Ă la maison ! J'imagine bien Arturo le bleu de travail ouvert sur sa poitrine imberbe !! Depuis ils ne se quittent plus. Et comme il avait commencĂ© une formation vente, Javier envisage mĂȘme de le rĂ©inscrire en formation par alternance.
En attendant, il n'est pas farouche le gamin (18ans quand mĂȘme). Au milieu de notre triplette, il se donne Ă fond dans la pipe. Petit format, dans les 1,75m musclĂ© mais lĂ©ger 55Kg, il est plutĂŽt passif (info Javier). ExtĂ©rieurement il est brun de poil mais imberbe avec une peau bronzĂ© du plus bel effet. Elle est lĂ©gĂšrement plus claire sur les fesses ce qui me fait dire qu'en hivers il reste hĂąlĂ©.
Je devine qu'il y a plus que cela entre eux. J'isole Javier pour savoir le fin mot de l'histoire, je suis curieux, on ne me refera pas ! En fait, c'est le fils d'une connaissance mais nĂ©anmoins " gros con " qui l'a foutu Ă la porte quand il avait appris que son rejeton Ă©tait homo. Sans ressource, ce dernier acceptait tous les tafs mĂȘme manuels qu'il pouvait trouver. Et non, il n'avait pas encore fait la pute quand Javier l'avait rĂ©cupĂ©rĂ© !
Comme il connait la filiale espagnole de notre sociĂ©tĂ© pour avoir Ă©tĂ© approvisionneur en clients, je lui propose d'y faire taffer son protĂ©gĂ©. Il refuse gentiment et me dit qu'ils n'ont pas besoin. Il gagne trĂšs bien sa vie, le salaire qu'il verse Ă Arturo est quasiment de l'argent de poche puisqu'ils vivent ensemble. Et cĂŽtĂ© sexe, il ne l'empĂȘche pas de faire ce qu'il veut comme je peux le voir.
Je me retourne et vois l'animal planté sur les 22cm de mon Marc. On en rit et partons à la recherche d'un plan nous aussi.
Je rejoins JoĂŁo qui entreprend Max et Enguerrand en mĂȘme temps. Il a besoin d'aide ! J'attrape mon beau-frĂšre, il va pour se dĂ©battre et voit que c'est moi qui le ceinture Ă la taille. Rotation, il pose ses lĂšvre sur les miennes, me souffle un " ça te dirait qu'on se fasse un truc tous les deux ". Avant de m'entrainer dans la villa et leur chambre.
Nous faisons l'amour lentement. Chacun prend soin de maĂźtriser la montĂ©e du plaisir de son partenaire. A ce petit jeu, il est trĂšs douĂ©. Quand on est trop proche de jouir, on s'arrĂȘte. Dans une de nos " pause ", il me dit qu'il est trop content que je les ai emmenĂ©s ici. Il n'en pouvait plus des camps scouts et de la ferme, mĂȘme si quand ses frĂšres y sont il est content et surtout quand toute sa nouvelle " famille " s'y rĂ©uni.
Lors d'une autre, il se presse contre moi et je sens des larmes tomber sur ma peau. Je le serre plus fort, embrasse le front qui est Ă ma portĂ©e avant de relever son menton, de le fixer dans les yeux et de poser doucement mes lĂšvres sur les siennes. Juste un baiser, pas de pelle, je sens que ce n'est pas le moment. Je devine qu'il se fait un mauvais flash-back. Il vient doucement Ă se confier. Avec ma façon trĂšs personnelle d'aborder les choses, je m'Ă©tais imaginĂ© qu'il avait tournĂ© la page et que XX de XXX n'Ă©tait plus qu'une expĂ©rience qui aurait pu ĂȘtre meilleure. Mais ce n'est pas complĂštement son cas. Je le laisse venir. Alors que ses larmes coulent encore, il m'assure ĂȘtre trĂšs heureux avec Max et Nathan. Qu'il ne pouvait avoir de meilleurs amis et amants. C'est juste que de temps en temps, ça remontait sans crier gare et il ne voulait pas les souler avec ça. Surtout pendant les vacances. Il ne savait pas pourquoi, si c'Ă©tait un mot, une attitude mais il revoyait des scĂšnes avec XX et il avait mal.
Je reste Ă l'Ă©coute. Il est couchĂ© contre moi, sa tĂȘte au creux de mon Ă©paule et nous regardons le plafond. Il me parle du suicide. Du nombre de fois oĂč il a failli se foutre en l'air, des mĂ©thodes qu'il avait mĂȘme envisagĂ© : fusil de chasse, accident de la route volontaire, mĂȘme le train.
C'est noir mais il faut que ça sorte ! Il m'explique que c'Ă©tait surtout aprĂšs qu'il se soit fait enculer par toute la bande qu'il pensait à ça. Au tout dĂ©part, il avait cru que XX avait quelques sentiments pour lui et que c'Ă©tait par jalousie envers sa soeur que ce dernier l'avait " pris ". Mais rapidement il avait ouvert les yeux et dĂšs ce moment il s'Ă©tait tellement senti une sous-merde, que ça marronnait dans sa tĂȘte. Il ajoute qu'il n'aurait probablement pas eu le courage de passer l'Ă©tĂ©. Bon l'autoflagellation et l'auto-complaisance dans la noirceur Ă ses limites. Je le secoue le fait basculer sur moi et lui roule un patin. Sa queue rĂ©agit au quart de tour et colle la mienne qui n'avait pas ramollie. Il a besoin de confiance en lui, bon je vais le laisser m'enculer, sans lui dire.
Petit 69, je lui mange la bite et la rondelle en alternance et lui demande de me faire pareil. Il me travaille bien l'anneau et entre réguliÚrement 1 bon cm de langue dedans. Je le pompe en faisant attention à ne pas aller trop loin.
Je le plaque dos sur le lit, mes mains maintiennent ses poignets alors que j'enjambe son bassin et que je recule pour dresser sa bite contre mon sillon. Je me penche, lui roule un patin et en jouant du bassin me plante ses 19cm dans l'oignon. Ma bouche Ă©touffe son cri. Je me l'enfonce bien profond et ressent le petit coup de bassin qu'il ne peut retenir et qui propulse ses derniers mm dans mon cul.
Je décolle ma bouche de la sienne et lui demande si ça va. Les yeux brillants, il me dit que je suis trop bon (et il y met plus que le cul dans cette assertion). Je lui dis de se laisser faire et déploie toute mon expérience à lui faire l'amour. J'utilise toutes les variations possibles lors de ma chevauchée. Le travail compressif de ma rondelle que je module différemment selon que je rythme " au pas " ou " au galop " le met sur orbite.
Je serre les genoux contre son torse et roule sur le cĂŽtĂ©. Comme ça, sans qu'il ait dĂ©culĂ©, il se retrouve au-dessus mes jambes autour de ses reins. Je les attrape aux plis des genoux et Ă©carte bien pour lui laisser toute latitude Ă m'enculer. Il se redresse sur ses genoux, soulevant mon bassin sous lequel il glisse un oreiller. Et lĂ mon " petit frĂšre " se dĂ©chaine. Il me dĂ©fonce le cul comme un fou, tapant son bassin contre mes fesses Ă chaque pĂ©nĂ©tration. Il ralentit, je sens qu'il veut un truc mais n'ose pas me le demander. Je suis sĂ»r que c'est une levrette. Je le repousse et me tourne Ă 4 pattes. J'entends derriĂšre moi un merci en mĂȘme temps qu'il se rĂ©introduit en moi. LĂ , accrochĂ© Ă mes hanches, il me lime royalement. Quelques contractions de ma rondelle et il largue la purĂ©e. Je le bloque en moi le temps qu'il se vide et continue Ă serrer alors qu'il sort. Moi j'ai rempli ma paume et alors que je vais pour lĂ©cher mon sperme, il me tire le bras pour en avaler un max. je rĂ©cupĂšre le reste et un peu plus en allant le chercher entre ses dents.
Le répit est bref. Max et Nathan nous ont retrouvés et sautés dessus. Ils veulent savoir pourquoi on s'était isolé alors qu'ils partagent tout tous les 3.
MalgrĂ© les gestes de dĂ©nĂ©gation d'Enguerrand, j'explique Ă ses deux amours que notre ami commun avait eu un passage Ă vide. Max voit tout de suite de quoi il retourne alors que Nathan ne rĂ©alise qu'aprĂšs. Enguerrand se fait copieusement engueuler, comme quoi ils sont lĂ pour lui, mĂȘme quand il est mal. Il ajoute qu'il est temps qu'ils me laissent tranquille, que j'en ai dĂ©jĂ fait assez pour eux.
Là je les interromps. Je leur dis que je leur serais toujours dispo et que je préfÚre qu'ils viennent me voir plutÎt qu'ils fassent une connerie. Je les engueulerais certainement mais je les aiderais dans tous les cas.
Max s'excuse qu'il n'avait pas voulu m'Ă©carter en disant cela, juste qu'il voulait qu'Enguerrand sache que s'ils avaient tous les trois le mĂȘme Ăąge, il pouvait quand mĂȘme s'appuyer sur eux deux.
On se cĂąline un moment tous les 4 jusqu'Ă l'arrivĂ© des miens, PH, Ludovic et Ernesto. Du coup ça repart en sexe !! Cette fois je profite des culs et ma bite s'enfonce Ă tour de rĂŽle dans chacun de ceux de notre triplette. Mes amours aussi profitent des petits jeunes qui ne demandent que ça. Enguerrand se rĂ©serve quand mĂȘme pour accueillir mon sperme au fond de lui. Je me termine en labourant son petit trou en levrette, tirant vers moi sa tĂȘte en arriĂšre pour qu'on se roule une pelle. Nathan, couchĂ© sous mon petit beau-frĂšre avale sa production alors qu'il se fait dĂ©foncer par Ernesto. Nous sommes dĂ©couverts par Marc qui nous cherchait. Le diner nous attendait ! Retour sur la terrasse en maillots. Arturo est content de nous revoir, ça faisait un moment qu'il n'Ă©tait entourĂ© que de " vieux " !
Max lui demande combien de fois il s'était fait enculer. De but en blanc, ça surprend notre invité qui bafouille un 2 ou 3. Rires de Javier qui nous dit que comme ils lui sont tous passés dessus sauf Jesus, c'est plutÎt 5 qu'il faut compter. Là , Marc annonce 6 car il l'a pris deux fois.
Arturo rougi sous son bronzage. Il se dĂ©fend d'ĂȘtre une pute. Nathan l'entoure de ses bras et dit qu'il est juste un mec qui aime baiser c'est tout, comme nous tous ici.
Il a bien résumé la situation.
La paëlla Valencienne est trÚs réussie et il ne reste pas un grain de riz quand nous en avons terminée avec elle. Paco est ravi de ça !
C'est vers 3h du matin que nous nous endormons un peu partout.
Le grand soleil me rĂ©veille. Je suis sur un des matelas de la piscine, dans mes bras se trouvent les deux frĂšres, Ludovic et Enguerrand. Je me glisse pour aller prendre un cafĂ© et voir oĂč sont les autres. Debout je me retourne. Enguerrand a rejoint Ludovic et se love en cuillĂšre contre son ventre.
La maison est encore muette. A la cuisine Paco me sert un café à réveiller un mort ! Mais ça fait du bien. Tout bas il me demande si tout va bien. Il me dit qu'heureusement que Marc et Hervé sont là , sinon Jesus l'aurait mis sur les rotules. Il ajoute que ça fait un moment qu'il n'était pas tombé sur un assoiffé de sexe comme lui.
Mug en main, je fais le tour de la villa. Personne dans le séjour, coups d'oeil dans les chambres, ils sont tous là en ordres dispersés. Romain n'est pas avec João, PH et Ernesto sont dispersés, l'un avec Hervé l'autre avec Jaime. Je vois ce qu'avais voulu dire Paco quand je surprends Jesus en train de pomper les 22cm de Marc !! Il me fait un clin d'oeil et lÚve le pouce. Je lui fais signe de continuer, je connais mon homme et sais qu'il adore ce genre de retour à la réalité.
Sur la terrasse, Enguerrand est réveillé et je le vois en train de s'enfiler la bite en érection matinale de son frÚre. Il me fait bander ce con !
Je me couche derriĂšre Ludovic et lui enfile ma bite. LĂ , notre " tanche de jambon " (prise en sandwich, faut suivre un peu !) se rĂ©veille. Il voit avec qui il baise et nous traite d'obsĂ©dĂ©s. Il n'empĂȘche qu'il ne se dĂ©robe pas et que tous les trois nous jouissons pour la premiĂšre fois de la journĂ©e.
On se déboite juste alors qu'arrive le reste de la triplette et mes escorts. Ils apportent café, jus d'oranges fraichement pressées plus du pain frais. On petit déjeune avant d'aller se laver.
Les jours qui suivent durant cette premiĂšre semaine seront du mĂȘme style. Jaime a pris pension Ă la villa tout comme Jesus. Les autres : les hollandais et RubĂ©n passent de temps Ă autre. Arvid nous a demandĂ© si on pouvait l'hĂ©berger nos deux derniĂšres semaines. Il trouve l'ambiance de la villa dĂ©mentielle et kiff les baises inopinĂ©es.
La " plage " commence Ă repĂ©rer le petit groupe que nous formons. Lorsque les rabatteurs de boites descendent distribuer leurs flyers, canons dans leurs maillots de bains sexys, ils nous convient tous. On doit ĂȘtre le seul groupe homogĂšne en Ăąge, musculature et maillots remplis de la plage.
Nous acceptons une soirĂ©e qui promet d'ĂȘtre chaude dans la boite dont les rabatteurs qui nous ont dĂ©marchĂ©s Ă©taient plus beaux.
Jardinier
~~
~~
~~
17 notes
·
View notes
Text
C'est pour vous ?
Cette confidence, comme celles qui suivront sont plus tardives. Ces aventures me sont arrivées lorsque j'étais en couple depuis plusieurs années. Nous avions l'habitude, ma femme et moi, de partir en vacances à la campagne. Bien sûr, je portais déjà des culottes et je les achetais en magasin ou sur catalogue. La facilité des achats sur internet n'existait pas.
En nous promenant sur un marchĂ©, un Ă©tal de lingerie m'a attirĂ©. Je ne pouvais pas manquer une petite exploration⊠En m'approchant, j'ai repĂ©rĂ© quelques jolies parures et des mignonnes petites culottes. C'est Ă ce moment lĂ que la vendeuse s'est tournĂ© vers moi et discrĂštement m'a demandĂ© "C'est pour vous ?" J'ai dĂ» rougir comme une jeune fille car elle a ajoutĂ© aussitĂŽt "Ne soyez pas gĂȘnĂ©, jeune homme, j'ai des clients habituĂ©s comme vous qui viennent chez moi depuis des annĂ©es. Vous savez, ici, il n'y a pas de grand magasin et sur les catalogues, c'est difficile de trouver sa taille." Mis en confiance, ma femme Ă mes cĂŽtĂ©s, j'ai alors pu regarder les modĂšles qu'elle me conseillait. Je voulais des slips avec un fond assez large, sans trop de dentelle pour pouvoir les porter au travail et me sentir Ă mon aise. La vendeuse m'a conseillĂ© un lot de culottes en coton, toutes simples avec un Ă©lastique large. Elles n'Ă©taient pas trop fĂ©minines mais aprĂšs les avoir essayĂ© Ă la maison, je les ai adoptĂ©.
Et cette gentille vendeuse a gagné deux clients car ma femme et moi nous y sommes retourné la semaine suivante pour lui acheter des choses beaucoup plus féminines et assorties pour nous deux.
****************************************************
Is it for you?
This confidence, like those that will follow, is later. These adventures happened to me when I had been in a relationship for several years. My wife and I used to go on vacation to the countryside. Of course, I already wore panties and I bought them in stores or from catalogs. The ease of shopping on the internet did not exist. While walking around a market, a lingerie stall attracted me. I could not miss a little explorationâŠ
As I approached, I spotted some pretty sets and cute little panties. It was at that moment that the saleswoman turned to me and discreetly asked me "Is it for you?" I must have blushed like a young girl because she immediately added "Don't be embarrassed, young man, I have regular customers like you who have been coming to my place for years. You know, there is no department store here and it is difficult to find your size in the catalogs." Reassured, with my wife at my side, I was then able to look at the models she recommended. I wanted briefs with a fairly wide bottom, without too much lace so that I could wear them to work and feel comfortable. The saleswoman recommended a set of cotton panties, all simple with a wide elastic. They were not too feminine but after trying them at home, I adopted them. And this nice saleswoman gained two customers because my wife and I went back the following week to buy her much more feminine and matching things for both of us.
9 notes
·
View notes
Text
tw; manipulation, mensonges, menaces, harcÚlement. (et autres sûrement)
bonjour Ă tous,
je nâai jamais fait de post discussion sur mon tumblr, que je rĂ©serve uniquement au graphisme mais il me semble que câest du devoir de tous de prĂ©venir dâun potentiel danger pour protĂ©ger la communautĂ©; câest vraiment une premiĂšre pour moi, et pour conserver lâanonymat des victimes, leurs prĂ©noms seront remplacĂ©s.Â
en revanche, je nâai aucun mal divulguer la vĂ©ritable identitĂ© de cet homme, qui sâappelle benjamin (de pseudo sano/benji quand nous lâavons connu; individu dans la trentaine). il est fort probable quâil se fasse appeler autrement maintenant, mais il a un mode opĂ©ratoire repĂ©rable puisquâil reproduit le mĂȘme schĂ©ma. si vous remarquez des similitudes avec une personne de votre entourage, je laisse Ă votre discernement le soin de lâidentifier.
pervers sans aucun doute, cet homme approche des femmes de tout Ăąge, la plus jeune Ă©tant ĂągĂ©e de 20 ans. de mĂȘme, il nâhĂ©site pas Ă viser des femmes mariĂ©es, ou en relation depuis longtemps. mais il semblerait quâil jette principalement son dĂ©volu sur celles qui traversent des passes difficiles. celles quâil imagine, Ă tort ou Ă raison, « vulnĂ©rables » (mais nous le sommes tous aprĂšs tout, dans une mesure diffĂ©rente jâimagine)
ça commence avec une drague inoffensive, un jeu de sĂ©duction lĂ©ger qui rapidement Ă©volue vers des exigences plus malsaines. lâune de ses victimes, quâon nommera mĂ©lissa, a subit une pression rapidement pour quitter son compagnon et venir emmĂ©nager avec lui. ne rĂ©pondant pas positivement Ă ses avances, il menace dĂšs lors de contacter ses proches pour prĂ©tendre quâelle est en relation avec lui depuis plusieurs mois, quâelle lui a envoyĂ© des sextos/nudes. Ă savoir quâelle nâavait donnĂ© aucune information personnelle mais quâil aura Ă©tĂ© capable de trouver sur internet son lieu de travail, des informations sur ses proches et son conjoint. de mĂȘme, les nudes nâĂ©taient pas les siens mais il semblerait que ce malade a compris que ce n'est pas nĂ©cessaire dâĂȘtre dans le vrai pour faire du mal. et avant tout pour effrayer.Â
cette mĂ©lissa avait un trĂšs bon contact avec une joueuse que lâon nommera ici estelle. estelle fĂ»t elle aussi une victime de benjamin, qui prĂ©tendit Ă cette derniĂšre que mĂ©lissa Ă©tait trĂšs insistante avec lui mais quâil refusait ses avances. entre temps mĂ©lissa a Ă©tĂ© effrayĂ©e par les menaces du joueur et a quittĂ© le forum sans donner dâexplications, puisquâil lui faisait croire quâelle serait trĂšs mal reçue et quâelle Ă©tait dĂ©jĂ dĂ©testĂ©e de ma communautĂ© (faux, Ă©videmment). aprĂšs avoir gĂąchĂ© cette amitiĂ©, il a rapidement profitĂ© de lâĂ©tat dĂ©pressif dâestelle qui se confiait sur son mal ĂȘtre. une vulnĂ©rabilitĂ© qui ressemble Ă une porte ouverte pour un malade comme lui jâimagine.
lui envoyant cadeaux par la poste et mots dâamours; prĂ©textant quâil voulait faire sa vie avec elle, quâil voulait lâĂ©pouser. mais refusant toujours dâofficialiser leur relation, fermement, au point oĂč il se disputera avec elle quand elle me mettra dans la confidence de leur union. finalement la relation se termine aprĂšs plusieurs semaines dâun commun accord Ă cause de la distance.
estelle, trĂšs bien entourĂ©e irl, finira par apprendre par ses amis qui ont fouillĂ©s facebook (que benjamin prĂ©tendait ne pas avoir), quâil Ă©tait en rĂ©alitĂ© en couple depuis dix ans avec une femme, et quâils avaient mĂȘme une maison. elle le confronte, il nie, prĂ©tend quâils sont sĂ©parĂ©s mais que rien nâa Ă©tĂ© officialisĂ© auprĂšs de leurs parents respectifs et quâil nâen parlait pas pour ne pas la faire fuir. si elle ne le croit pas, elle finira cependant par lui envoyer une lettre dans laquelle elle se confie sur ses sentiments et Ă©motions suite Ă cette altercation.
la conjointe de benjamin tombera sur la lettre avant lui et contactera estelle pour avoir des explications; suite à une conversation téléphonique entre les deux femmes, benjamin se retrouvera célibataire, et évidemment il le prendra mal et réagira avec violence.
en parallĂšle, cet homme discutait avec une joueuse que lâon appellera julie. cette julie a Ă©tĂ© elle aussi, hĂ©las, manipulĂ©e par ce pervers. qui lui aura prĂ©tendu quâestelle se faisait des films sur eux, quâelle voulait forcer une relation et que sâil ne lui donnait pas gain de cause, elle menaçait de se suicider. Ă©videmment, pas besoin de prĂ©ciser que ce mythomane a tout inventĂ©. mais julie un matin me contacte en me disant quâelle est trĂšs inquiĂšte pour estelle parce quâaprĂšs cette lettre envoyĂ©e Ă sa compagne, il lâa perdu et quâen reprĂ©sailles, il souhaite divulguer des photos compromettantes dâestelle sur la toile.Â
de lĂ jâai contactĂ© des proches gendarmes pour savoir quelles mesures pouvaient ĂȘtre prises pour calmer ce grand malade. ils mâont demandĂ© de pousser estelle Ă porter plainte parce que je ne pouvais, hĂ©las, Ă mon Ă©chelle, rien faire de plus. elle semblait dĂ©terminĂ©e Ă le faire, mais Ă ce jour je nâai plus de nouvelles dâelle donc je ne sais pas ce quâil en est.Â
jâapprends aujourdâhui par mĂ©lissa, que ce fou furieux prĂ©tend Ă mon sujet (malgrĂ© la situation jâai pas mal gloussĂ©) quâil aurait refusĂ© dâinterprĂ©ter mes scĂ©narios parce que je lui faisais des avances. alors que plusieurs pourront lâattester, je lui ai refusĂ© les rĂŽles moi-mĂȘme. pour diverses raisons dont son instabilitĂ© sur le forum, donc vraiment aucun rapport. je prĂ©cise que je nâai jamais causĂ© Ă ce type autrement que pour discuter de liens possibles. pas dâambiguĂŻtĂ©, encore moins de drague. Â
il faut savoir aussi, comme je lâai dit plus tĂŽt, quâil sâest montrĂ© trĂšs insistant auprĂšs dâune joueuse qui lui avait fait part de son jeune Ăąge. il faut croire que rien ne lâarrĂȘte.
inutile dâailleurs de prĂ©ciser que des mesures ont Ă©tĂ© prises et quâune sanction immĂ©diate est tombĂ©e. bannissement dĂ©finitif, Ă©videmment.Â
je vous demanderai Ă tous, sâil vous plait, de rester vigilants sur internet. ce nâest pas parce que vous partagez un rp et des Ă©changes discord avec un joueur que vous le connaissez. aussi, divulguez le moins dâinformations possibles Ă votre sujet et surtout, je vous recommande fortement dâĂ©viter dâenvoyer des photos exposants votre nuditĂ© Ă de parfaits inconnus via internet. on ne sait jamais sur qui on tombe et ce quâils pourraient en faire. (dâune façon gĂ©nĂ©rale je ne peux que vous aviser de ne jamais le faire).
jâappelle aussi Ă votre courage, si vous ressentez une quelconque pression de la part dâun joueur (je parle au masculin mais ça concerne tout le monde hein), si vous trouvez ses requĂȘtes dĂ©placĂ©es, si vous trouvez quâil va trop loin⊠parlez-en Ă un administrateur (ou au moins Ă dâautres joueurs qui pourront eux, remonter lâinformation). jâai conscience que parfois câest difficile, quâon se dit quâon sera mal reçus (et on peut lâĂȘtre, câest vrai) mais si jamais vous ĂȘtes sur un forum et que vous nâavez pas lâimpression que vous pourrez ĂȘtre protĂ©gĂ© par les fondateurs et modĂ©rateurs.. sans vous dire quoi faire, je vous conseille de remettre en question votre prĂ©sence sur ce rpg.Â
je sais quâen tant quâadmin, et pour lâĂȘtre dâun trĂšs gros forum dâailleurs depuis un moment, nous nâavons pas Ă vocation dâĂȘtre juge ou flic. mais je (Ă titre personnel, donc, notez bien lâemploi de la premiĂšre personne du singulier avant de monter sur vos grands chevaux) pars du principe que crĂ©er un forum vient avec son lot de responsabilitĂ©s. je ne cherche pas Ă ouvrir un dĂ©bat sur la nature de ces devoirs, jâimagine que chacun gĂšre ça comme il veut. pour certains il sâagira juste de crĂ©er un univers et de laisser les joueurs se dĂ©brouiller entre eux. je ne dĂ©nonce aucun admin. ce nâest pas le but de ce post. et jâai franchement la flemme dâouvrir une discussion Ă ce sujet, vous faites bien comme vous voulez. mais je sais quâil est important dâĂȘtre entourĂ© de personnes Ă qui on peut se confier si une histoire comme celle-ci nous arrive et je vous souhaite sincĂšrement dâĂȘtre sur un forum avec une Ă©quipe qui saura ĂȘtre Ă lâĂ©coute mais aussi, qui sera capable dâintervenir.Â
malheureusement je vous rappelle aussi quâĂ part bannir (ou faire des posts de prĂ©vention comme celui-ci) lâindividu nous ne pouvons pas faire grand chose de plus. dans des cas comme celui-ci, sachez, quâil est fortement recommandĂ© dâaller voir les autoritĂ©s compĂ©tentes pour en discuter. pour connaĂźtre trĂšs bien le milieu de la gendarmerie notamment, je vous assure quâĂ moins de tomber sur un abruti fini (et dans ce cas allez juste dans un autre poste) il vous aidera Ă gĂ©rer ce cas. si vous ne trouvez pas le courage en vous de le faire, ou que vous avez tendance Ă minimiser ce qui vous arrive : parlez-en Ă votre entourage, et Ă autant de personnes quâil le faudra pour quâelles vous montrent que la situation nâa rien de normal. et quâelles vous encouragent Ă faire le nĂ©cessaire.
jâajouterai que si vous avez besoin de me contacter par messagerie privĂ©e ou sur discord; je reste Ă votre disponibilitĂ© pour ce cas ou un cas similaire. on fait parti de la mĂȘme humanitĂ©, de la mĂȘme communautĂ©. et malgrĂ© les diffĂ©rences et divergences dâopinions, je serais disponible et ouverte, mĂȘme si vous ne faites pas partie de mon forum.Â
et enfin, je termine pour vous dire que ce post nâa aucun autre but que celui de dĂ©noncer cet individu. jâai pas la prĂ©tention de dire que je sais ce qui est bien/mieux, je suis personne pour vous dire ce qui lâest de ce qui ne lâest pas. jâai ma morale, vous avez la votre. tout comme vous avez votre histoire et que jâai la mienne. ici, je vous partage seulement un extrait de mon point de vu personnel (jâai essayĂ© dâĂȘtre la plus neutre possible tho).
bonne journée à tous, et restez vigilants.
204 notes
·
View notes
Text
Automne 1927Â - Champs-les-Sims
4/5
En rĂ©sumĂ©, mon frĂšre est un homme Ă secrets en ce moment. MĂȘme pour lui mĂȘme. Il continue Ă se voiler la face quand Ă Mademoiselle Laroche et surprendre ne serait-ce que quelques secondes Ă l'un de leurs Ă©changes ressemble au spectacle Ă la fois un peu triste et trĂšs drĂŽle de deux papillons qui se heurtent continuellement Ă une lampe. Il est trĂšs maladroit sans rĂ©ussir Ă le cacher, et elle se donne une fausse assurance qu'il n'a aucune chance de dĂ©busquer. ClĂ©o aurait Ă©tĂ© trĂšs déçue d'assister Ă ce spectacle. L'assurance qui caractĂ©rise mon frĂšre dans l'exercice de la rhĂ©torique semble s'effacer instantanĂ©ment dĂšs lors qu'il se trouve face Ă Grand-MĂšre ou Ă Mademoiselle Laroche.
Si les choses continuent de cette façon, nous pouvons espérer un mariage d'ici la fin du siÚcle.
Transcription :
Aurore « Monsieur Le Bris. Encore dans la chambre dâenfants ? »
Marc-Antoine « Et bien quoi ? Je suis obligé de passer par là si je veux voir mes niÚces dans la nursery. »
Aurore « Vous allez voir vos niÚces ? »
Marc-Antoine « Oui, ça mâarrive. Je suis leur oncle et je fais partie de leur vie. Vous avez lâair surprise. »
Aurore « Je ne connais pas beaucoup dâhommes qui se soucient des enfants si jeunes, alors ceux de leur sĆur... »
Marc-Antoine « Peut-ĂȘtre que je ne suis pas comme les autres. Et puis si un homme doit se montrer insensible aux enfants de sa maison, ce nâest pas ce genre dâhommes que je veux ĂȘtre. »
Aurore « Bon à savoir... »
Marc-Antoine « Pardon ? »
Aurore « Quoi ? Je nâai rien dit. »
Marc-Antoine « Heu⊠et vous aimez ça ? »
Aurore « Aimer quoi ? »
Marc-Antoine « Et bien les enfants ! »
Aurore « Je nâai rien contre. »
Marc-Antoine « Et quâest-ce que ça veut dire au juste ? Vous nâavez rien contre leur⊠existence ? »
Aurore « Oui, câest ça. Je ne suis pas Ă©normĂ©ment passionnĂ©e de bĂ©bĂ©s mais, jâimagine que ce serait diffĂ©rent si il sâagissait des miens. »
Marc-Antoine « Vous avez âŠÂ ? Non rien. »
Aurore « Vous me demandez si je veux en avoir ? »
Marc-Antoine « Quoi ? Non ! Je nâoserais pas ! Ce ne serait⊠mmh⊠pas trĂšs dĂ©licat. »
Aurore « En effet. Vous ĂȘtes le frĂšre de la maĂźtresse de maison, je suis la bonne. Ce ne serait pas⊠convenable... »
Marc-Antoine « Ceci dit⊠dâun point de vue, purement professionnel, ce serait dans lâintĂ©rĂȘt de ma sĆur de⊠enfin... »
Aurore « Oui tout Ă fait ! Vous pourriez le lui dire pour moi câest vrai, donc ce serait lĂ©gitime que je vous le dise ouiâŠÂ »
Marc-Antoine « Légitime oui⊠tout à fait naturel⊠Et donc ? »
Aurore « Oui, un jour, jâaimerais bien. Avec le bon genre dâhomme pour ĂȘtre leur pĂšre, un pas comme les autres. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Aurore Laroche#Marc-Antoine Le Bris#Anna Le Bris de Chastel#Elisabeth Le Bris de Chastel#Cléopùtre Le Bris
6 notes
·
View notes
Text
Flufftober 2024 : "Ăa file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ăa file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrĂȘtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le cĂŽtĂ©. OphĂ©lie n'Ă©tait pas sĂ»re de l'avoir dĂ©jĂ vu aussi dĂ©semparĂ©: mĂȘme quand ils s'Ă©taient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyĂ©e par la tempĂȘte de poussiĂšre et son tigre Ă dents de sabre, il Ă©tait en territoire connu et donc, maĂźtrisait son environnement. Les rues pavĂ©es et vallonnĂ©es, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues Ă la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrĂ©ment le dĂ©router. Il n'avait jamais apprĂ©hendĂ© ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lÚvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche⊠hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particuliÚrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutÎt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait Ă baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on Ă©tait encore que le 12 octobre, il ne disparaĂźtrait pas complĂštement avant deux bonnes heures. OphĂ©lie avait le temps de montrer Ă Octavio la façon dont les Animistes cĂ©lĂ©braient l'une des fĂȘtes les plus anciennes et les plus Ă©tonnantes de leur arche: les Tous Saints. Ă cette occasion, les objets les plus chouchoutĂ©s, apprĂ©ciĂ©s et valorisĂ©s de chaque famille d'Anima Ă©taient revĂȘtus d'Ă©toles blanches et dĂ©corĂ©s d'une petite bougie Ă la flammerole bleue tremblotante. Ăa les changeait un peu et illustrait leur appartenance Ă une mĂȘme grande, longue et fantastique histoire, issue de siĂšcles d'objets animĂ©s par leurs talentueux propriĂ©taires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ăa file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempÚrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitÎt en tùche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutÎt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est Ă©levĂ© Ă de nouvelles comprĂ©hensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bontĂ©, de valeur ou de cuteness à l'intĂ©rieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancĂȘtres cĂ©lĂ©braient cette fĂȘte de cette maniĂšre. »
OphĂ©lie sourit et Octavio tourna briĂšvement la tĂȘte vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
5 notes
·
View notes
Text
I Spit On Your Grave, 1978
Jennifer Hills, auteur de nouvelles, vit à Manhattan et loue un cottage isolé à Kent, dans le Connecticut, prÚs de la riviÚre Housatonic, dans la campagne du comté de Litchfield, pour écrire son premier roman. L'arrivée de cette jeune femme séduisante et indépendante attire l'attention de Johnny Stillman, le gérant de la station-service, ainsi que de Stanley Woods et Andy Chirensky, deux chÎmeurs. Jennifer se fait livrer ses courses par Matthew Duncan, qui est légÚrement handicapé mental. Matthew est ami avec les trois autres hommes et leur parle de la jolie femme qu'il a rencontrée, affirmant qu'il a vu ses seins.
Stanley et Andy commencent à naviguer autour du cottage dans leur bateau et rÎdent prÚs de la maison la nuit. Un jour, les deux hommes attaquent Jennifer alors qu'elle est sur son bateau. Ils la traßnent jusqu'au rivage, et Johnny les rejoint. Jennifer se rend compte qu'ils ont planifié son enlÚvement pour que Matthew puisse perdre sa virginité. Elle se défend, mais les trois hommes arrachent son bikini et la retiennent. Matthew refuse de violer Jennifer par respect et pitié pour elle, alors Johnny et Andy la violent à la place. AprÚs qu'elle soit retournée chez elle en rampant, ils l'attaquent à nouveau. Matthew la viole finalement aprÚs avoir bu de l'alcool, mais n'éjacule pas parce que les autres regardaient. Les autres hommes ridiculisent son livre et déchirent le manuscrit, et Stanley l'agresse violemment se**uellement. Elle s'évanouit ; les hommes commencent à partir, mais Johnny se rend compte qu'elle est témoin de leurs crimes et ordonne à Matthew d'aller la tuer. Matthew ne peut se résoudre à poignarder Jennifer, toujours inconsciente. Il trempe donc le couteau dans son sang et retourne ensuite vers les autres hommes, affirmant qu'il l'a tuée.
Les jours suivants, Jennifer, traumatisée, reconstitue ses souvenirs et ceux de son manuscrit. Elle se rend à l'église et demande pardon pour ce qu'elle a prévu de faire. Les hommes apprennent que Jennifer a survécu et frappent Matthew pour les avoir trompés. Jennifer passe une commande d'épicerie, sachant que Matthew la livrera. Il prend les courses ainsi qu'un couteau. à la cabane, Jennifer l'incite à avoir des relations sexuelles avec elle sous un arbre. Elle le suspend ensuite et jette son corps dans le lac.
Ă la station-service, Jennifer invite Johnny Ă monter dans sa voiture. Elle s'arrĂȘte Ă mi-chemin de sa maison, pointe une arme sur lui et lui ordonne de retirer tous ses vĂȘtements. Johnny insiste sur le fait que ce qui lui arrive est de sa faute, car elle a attirĂ© les hommes en portant des vĂȘtements rĂ©vĂ©lateurs. Elle fait semblant de le croire et l'invite Ă revenir dans son chalet pour un bain chaud, oĂč elle lui offre une caresse. Lorsque Johnny mentionne que Matthew a disparu, Jennifer dĂ©clare qu'elle l'a tuĂ©, ce qu'il prend pour une blague. Alors qu'il s'approche de l'orgasme, elle prend le couteau que Matthew avait apportĂ© avec lui et coupe les parties gĂ©nitales de Johnny. Elle quitte la salle de bain, verrouille la porte et Ă©coute de la musique d'opĂ©ra pendant que Johnny hurle, se vidant de son sang. AprĂšs sa mort, elle jette son corps au sous-sol et brĂ»le ses vĂȘtements dans la cheminĂ©e.
Stanley et Andy apprennent que Johnny a disparu et prennent leur bateau pour se rendre à la cabane de Jennifer. Andy descend à terre avec une hache. Jennifer nage jusqu'au bateau et pousse Stanley par-dessus bord. Andy tente de l'attaquer, mais elle s'échappe avec la hache. Andy nage pour sauver Stanley, mais Jennifer plonge la hache dans le dos d'Andy, le tuant. Stanley se dirige vers le bateau et saisit le moteur pour monter à bord, suppliant Jennifer de ne pas le tuer. Elle répÚte l'ordre qu'il lui a donné pendant les agressions sexuelles : 'Suce-le, salope !', puis démarre le moteur, l'éventrant avec l'hélice alors qu'elle s'éloigne à toute vitesse.
#1978#70s#movies#movie#film#cinephile#dvd#dvd collection#collection dvd#I Spit On Your Grave#Meir Zarchi#Anthony Nichols#Gunther Kleemann#Camille Keaton#Eron Tabor#Richard Pace#Alexis Magnotti#Joseph Zbeda#Day of the Woman#usa#Youtube#physical media
3 notes
·
View notes
Text
Le musicien fantĂŽme
Lâaverse me rĂ©veilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissĂšrent plutĂŽt Ă penser quâelle somnolait. Soudain, je rĂ©alisai une chose importante. Elle leva la tĂȘte en mĂȘme temps que moi.
Merde, le coffre !
AussitĂŽt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, jâavais oubliĂ© la bĂąche de la petite carriole attachĂ©e Ă mon vĂ©lo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. CâĂ©tait lâidĂ©e de Karen que de faire un road-trip entre Prague et ParisâŠĂ bicyclette. CâĂ©tait aussi son idĂ©e du camping sauvage. Surtout que nous Ă©tions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien quâelle fut dĂ©jĂ rempli et nos affaires trempĂ©es, je mâacharnai Ă recouvrir la carriole. Karen rĂ©cupĂ©ra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui mâaida Ă y voir mieux. Tout-Ă -coup un Ă©clair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanĂ©ment. En dessous, notre tente nâĂ©chappa Ă lâincendie, sâenflammant aussi rapidement que lâĂ©clair suivant, qui Ă©tait dĂ©jĂ Ă plusieurs kilomĂštres.
PĂ©trifiĂ©s par cet accident naturel, trempĂ©s, fatiguĂ©s, nous restĂąmes Ă regarder la tente se rĂ©duire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son tĂ©lĂ©phone, il nây avait pas de rĂ©seau. Le mien Ă©tait restĂ© Ă cĂŽtĂ© de mon sac de couchageâŠdans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille⊠Bref, je me retrouvai perdu dans un pays Ă©tranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens quâil y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivĂ©s, dit Karen.
HĂ©Â ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les Ă©paules. Câest Ă©vident !
Nous partĂźmes Ă©clairĂ©s par les lampes de nos vĂ©los. La charrette que je tirai parut lourde Ă cause de lâeau. Aussi, je me retrouvai Ă aller moins vite que mon amie. AprĂšs quelques kilomĂštres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrĂ©e. La chance fut de notre cĂŽtĂ© car la grille nâĂ©tait pas fermĂ©e.
DĂšs lors, nous pĂ©nĂ©trĂąmes dans lâenceinte. Curieusement, des lampadaires Ă©clairaient la route amenant Ă un grand manoir. Avec ses tours sur le cĂŽtĂ©, il aurait eu sa place parmi les chĂąteaux de la Loire. Nous descendĂźmes et posĂąmes nos vĂ©los contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale Ă©tait grande ouverte. Le hall Ă©clairĂ© par un lustre semblait vide si ce nâest cet Ă©trange personnage habillĂ© dâun costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos dĂ©boires dans un allemand imparfait. Mais, lâhomme sourit et rĂ©pondit en français. Je trouvais que sa barbiche nâallait pas avec sa tenue de maitre dâhĂŽtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientĂŽt commencer.
Il nous pria de le suivre. AussitĂŽt nous entrĂąmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous Ă©tions en plein contraste avec eux. Nous Ă©tions trempĂ©s, les cheveux dĂ©goulinant dâeau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt Ă capuche, Karen Ă©tait habillĂ©e dâun short et dâun pull marin. Tandis que les vĂȘtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vĂȘtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hĂŽte Ă©tait dĂ©jĂ parti. Alors, nous avançùmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint dâune pĂąleur extrĂȘme. Tout leur corps parut voilĂ©. De mĂȘme, un lĂ©ger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchĂąmes dans un silence glacial. HĂ©las, les deux seules places disponibles Ă©taient devant. Elles nâattendaient que nous.
A ton avis, câest quel genre de spectacle, murmura ma chĂ©rie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut rĂ©primandĂ©e par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. Câest Ă ce moment quâune porte, au fond de la salle, sâouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffĂ©s en arriĂšre, le regard dâun bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se dĂ©plaça en mĂȘme temps que lui. Je remarquai la prĂ©sence dâun piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son Ă©paule, et Ă lâaide son archet, il commença Ă jouer. DĂšs les premiĂšres notes, je fus subjuguĂ© par la musique. Elle mâenvahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. JâĂ©coutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, TchaĂŻkovskiâŠChaque mouvement Ă©tait juste et touchait le cĆur. Chaque note reflĂ©tait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tĂȘte sur mon Ă©paule tout en serrant mon bras. Elle Ă©tait fascinĂ©e par cette harmonie. Jamais nous nâaurions pensĂ© Ă©couter pareil concerto et jamais, nous nâaurions pensĂ© ressentir autant dâĂ©motion en Ă©coutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-ĂȘtre par respect, personne nâapplaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les Ăąmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne rĂ©alisai pas que personne ne jouait au piano. Il Ă©tait seul et pourtant, jâentendais aussi le piano jouer.
Puis, il sâarrĂȘta subitement. Il Ă©carta les bras en croix avant de baisser la tĂȘte en signe de remerciement et de salut. Je me mis Ă applaudir, accompagnĂ© par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de mĂȘme, je tournai la tĂȘte et fus stupĂ©fait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
OĂč sont-ils passĂ©s ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne mâĂ©tais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restĂąmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint  tout-Ă -coup immense.
Soudain, trois gros coups rĂ©sonnĂšrent, puis un rireâŠun rire glacialâŠun rire quâon nâoublie pas. Karen se colla Ă moi. Nous regardĂąmes les portes mais personne nâentra. Nous restĂąmes un long moment dans le silence Ă attendre sans savoir quoi faire. Nous entendĂźmes un oiseau piailler. DĂšs lors, nous comprĂźmes que le jour se levait. Nous profitĂąmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les Ă©normes toiles dâaraignĂ©es un peu partout dans la salle et le hall. Je dĂ©couvris la porte Ă moitiĂ© abimĂ©e, Nous quittĂąmes le lieu qui paraissait abandonnĂ©e. Dâailleurs la majeure partie des fenĂȘtres nâavait plus de carreau intact. Cependant, jâaperçus un rideau sâĂ©carter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessĂ©, nous pĂ»mes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car jâavais besoin de dĂ©clarer la perte de mes papiers suite Ă lâincendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda Ă mon amie, ensuite Ă un traducteur leur version. Il semblait horriblement embĂȘtĂ©. Il se leva discuta avec un collĂšgue, prit ma dĂ©position, au moins pour lâassurance, et nous conseilla un bon hĂŽtel restaurant.
AprÚs une douche, un peu de repos, nous descendßmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passĂ© la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur dâaller lĂ -bas. Il parait quâil est hantĂ©.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restùmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriĂ©taire Ă©tait si bon musicien quâun jour, le diable serait venu lui proposer un dĂ©fi musical. Sâil gagnait, il obtiendrait ce quâil voudrait. Mais sâil perdait, son Ăąme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagnĂ©, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui lâenvoya en enfer. Le diable, se sentant coupable dâavoir obtenu une Ăąme aussi facilement, accepta quâil revienne dans son chĂąteau chaque nuit dâorage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que câĂ©tait une belle histoire. Je prĂ©fĂ©rais laisser cette histoire aux lĂ©gendes du coin. Dâailleurs, Karen Ă©tait dâaccord : Confirmer une histoire de fantĂŽme pouvait nous ĂȘtre nuisible ainsi quâau fantĂŽme. DĂšs lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle Ă©tait succulente.
Alex@r60 â aoĂ»t 2023
33 notes
·
View notes
Text
Sotaet un den yaouank 'laka 'n e faltazi Da gariñ ur vestrez hep bout sur anezhi./ Rak me 'm eus-me karet get mad hag onestiz Ha roet (1) a-vat, siwazh ! boked ma yaouankiz./ N'hoc'h eus ket soñj, plac'hig, a bardon Lanvodan Hor boa 'n ur mem skudell evet dour ar feutan ?/ Ha c'hwi 'lĂąre ken brav, goude deoc'h bout evet : « Ma c'halon a roan deoc'h get an dour benniget. »/ Ho kalon-c'hwi, plac'h y'ouank (2), n'ho poa ket hi roet din, Mes ma hani, allas ! c'hwi 'poa laeret doc'hin./ C'hoari a raec'h genin Ăšl ma ra ur c'hrouadur, Ă reiñ hag Ă© kemer hervez (3) ho plijadur./ Div wezh 'peus (4) ma c'haset d'ho koulenn get ho tud ; Ha pa vezent kontant e taec'h-c'hwi da vout mut./ Betek un deiz, plac'hig, 'poa man difariet (5), E-tal iliz Kalann, e-pad an ov'renn-bred./ An deiz-se, hep truez, din c'hwi 'poa dizoloet Ne oa ket ac'hanon 'rezec'h bout ho pried./ P'oac'h Ă© tonet d'ar gĂȘr, get un all kazeliet, C'hwi 'poa taolet genin ur sell n'ankouazhin ket./ Ăl ur fleurenn e bleuñv get ur revenn losket, E oa bet, an deiz-se, ma c'harantez kollet./ A pa doste d'an eost, 'n hani 'm boa kempennet, E'it e serriñ, plac'hig, n'ho poa ket m'istimet.
(Poem by Loeiz Herrieu (1879-1953), traditional tune)
FR. PRĂS DE L'ĂGLISE DE CALAN (PremiĂšre version). Qu'il est imprudent le jeune homme qui cherche Ă courtiser une jeune fille sans en ĂȘtre sĂ»r ! / Car, pour moi, j'ai aimĂ© bien honnĂȘtement et donnĂ©, pour rien hĂ©las, la fleur de ma jeunesse. / Vous souvenez vous, jeune fille, du pardon de Lanvaudan oĂč nous avions, dans la mĂȘme Ă©cuelle, bu l'eau de la fontaine ? / Et vous me disiez, si gentiment, aprĂšs avoir bu : « C'est mon cĆur que je vous offre avec cette eau bĂ©nite ! » / Votre cĆur, jeune fille, vous ne me l'aviez pas donnĂ©, mais le mien, hĂ©las, vous me l'aviez ravi. / Vous vous amusiez de moi, comme le fait un enfant, donnant, reprenant, selon votre caprice ; / Deux fois, sur vos dĂ©sirs, je vous ai demandĂ©e Ă vos parents ; Lorsqu'ils Ă©taient consentants, vous deveniez muette. / Jusquâau jour oĂč vous m'avez dĂ©trompĂ©, prĂšs de l'Ă©glise de Calan, lors de la grand-messe. / Ce jour-lĂ , sans Ă©gard, jeune fille, vous mâavez dĂ©voilĂ© que je n'Ă©tais pas l'Ă©poux que vous rĂȘviez d'avoir. / Vous reveniez Ă la maison au bras d'un autre ; vous m'avez jetez un regard que je n'oublierai pas. / Comme une fleur brĂ»lĂ©e par la gelĂ©e, mon amour ce jour-lĂ fut anĂ©anti. / Quand approchait l'heure de la rĂ©colte que j'avais prĂ©parĂ©e ; pour la moissonner, jeune fille, vous ne m'aviez pas estimĂ©.
EN. NEAR THE CHURCH OF CALAN (First version). How reckless it is the young man who seeks to court a young girl without being sure of it! / Because, for me, I loved very honestly and gave, unfortunately, the flower of my youthâŠ
(1) <rÉjt> ; (2) ur silabenn ; (3) <rÉvÉt> ; (4) 'peus = ac'h eus ; (5) difariet = difaziet
2 notes
·
View notes
Text
Always And Forever
Chapitre 3 -> Bébé surprise
â„*âĄâ:ïœĄ.ïœĄăăïœĄ.ïœĄ:ââĄ*â„ â„*âĄâ:ïœĄ.ïœĄăăïœĄ.ïœĄ:ââĄ*â„
Un doux aprÚs-midi d'automne baignait la petite maison d'un soleil doré. Les feuilles rouges et orange tapissaient le sol, et la cheminée crépitait doucement, diffusant une chaleur réconfortante. Agatha, mÚre aimante et débordante d'énergie, jouait par terre avec son fils de cinq ans, Nicki.
Rosalia, la belle-mĂšre de Nicki et femme d'Agatha, Ă©tait assise non loin, Ă la table du salon. Elle feuilletait un livre en souriant, observant discrĂštement la scĂšne, prĂȘte Ă intervenir si le chaos devenait incontrĂŽlable.
Nicki s'appliquait Ă empiler des blocs de bois pour construire une tour.Â
« Maman, regarde ! Ma tour est presque aussi grande que toi ! » cria-t-il avec enthousiasme.
Agatha plissa les yeux, feignant une Ă©valuation sĂ©rieuse. « Hmm... pas mal, mais je pense qu'il manque un petit quelque chose. Peut-ĂȘtre une pancarte qui dit : 'Tour de Nicki, champion du monde !' »
Nicki éclata de rire. « Oui ! Et toi, Rosalia, tu sais construire des tours aussi ? »
Rosalia, surprise d'ĂȘtre soudain au centre de l'attention, posa son livre avec un sourire. « Moi ? Ăvidemment. Je construisais des tours bien avant ta naissance, jeune homme. »
Nicki leva un sourcil, sceptique. « Prouve-le ! Viens jouer avec nous ! »
Agatha croisa les bras, malicieuse. « Alors, Rosalia ? PrĂȘte Ă relever le dĂ©fi d'un garçon de cinq ans ? »
Rosalia, un sourire en coin, se leva et s'installa sur le tapis. « TrÚs bien, préparez-vous à perdre. »
La compétition fut lancée, et bientÎt les trois s'affairaient à construire la plus grande et la plus solide des tours.
« Oh non ! » s'écria Nicki en voyant sa construction vaciller. D'un geste rapide, Rosalia tendit la main pour la stabiliser, ce qui lui valut un regard impressionné de Nicki.
« T'es forte, Rosalia ! » admit-il en riant.
« Et oui, j'ai mes secrets », rĂ©pondit-elle avec un clin d'Ćil.
Mais Agatha, amusĂ©e par tant de complicitĂ©, fit mine d'ĂȘtre outrĂ©e. « Nicki, tu trahis dĂ©jĂ ton Ă©quipe ? »
Nicki se redressa avec un grand sourire. « Non, jamais ! Mais je vais quand mĂȘme lui voler son idĂ©e. »
Il Ă©clata de rire en lançant un coussin sur Rosalia, ce qui dĂ©clencha une bataille gĂ©nĂ©rale oĂč les rires rĂ©sonnĂšrent dans toute la maison.
Au bout de quelques minutes, les trois s'Ă©croulĂšrent sur le tapis, Ă©puisĂ©s mais heureux. Rosalia, lĂ©gĂšrement dĂ©coiffĂ©e, regarda Agatha avec un sourire complice.Â
« Il est encore plus tĂȘtu que toi, tu le sais ? »
Agatha haussa les épaules, taquine. « Forcément, il tient ça de moi. »
Nicki, blotti entre elles deux, leva les yeux avec un sourire innocent. « Vous ĂȘtes les meilleures ! »
Agatha passa un bras autour de son fils et l'autre autour de Rosalia. Ce moment de complicité improvisé leur rappelait que, malgré les différences et les liens complexes, ils formaient une famille unie.
Alors qu'ils reprenaient leur souffle aprĂšs la bataille de coussins, Nicki tourna un regard malicieux vers Rosalia.
« Rosalia, fais de la magie ! » demanda-t-il avec excitation, ses yeux pétillant d'admiration.
Rosalia leva un sourcil, feignant l'indifférence. « De la magie ? Mais pourquoi je ferais ça ? »
« S'il te plaaßßßt ! » insista Nicki, joignant ses mains dans une supplication exagérée.
Agatha, amusée, intervint. « Oh, allez, Rosalia. Donne-lui un petit spectacle, il adore ça. Et moi aussi, d'ailleurs. »
Rosalia soupira, mais un sourire en coin trahissait son plaisir. « TrÚs bien. Mais attention, je ne fais ça qu'une seule fois ! »
Elle se redressa et tendit les mains devant elle. En quelques secondes, l'air autour d'elle sembla se charger d'humidité, et une sphÚre d'eau limpide se forma entre ses doigts. Nicki poussa un petit cri d'émerveillement, sautillant sur place.
Rosalia fit ensuite tourner la sphĂšre doucement, lui donnant la forme d'un poisson qui nageait dans l'air. Puis le poisson se transforma en une Ă©toile scintillante, et enfin en une petite vague qui sembla danser devant eux.
Nicki était captivé. « C'est trop beau ! Fais encore un poisson ! »
Rosalia sourit et forma un nouveau poisson, mais cette fois, elle le fit sauter comme s'il plongeait dans une riviÚre invisible. Agatha, fascinée elle aussi, applaudit doucement.
« Je dois avouer que tu es vraiment douée, Rosalia. C'est magnifique », dit-elle, un grand sourire aux lÚvres.
Mais Rosalia, toujours espiÚgle, fit soudain disparaßtre le poisson et lança un regard malicieux à Agatha. « Magnifique, hein ? Alors tu ne m'en voudras pas si j'ajoute une petite touche... rafraßchissante. »
Avant qu'Agatha n'ait le temps de répondre, Rosalia fit jaillir un petit jet d'eau directement sur elle.
« Rosalia ! » s'écria Agatha, éclatant de rire en essayant de se protéger.
Nicki se roula par terre de rire. « Maman, t'es toute mouillée ! »
Agatha, les cheveux légÚrement trempés, pointa un doigt accusateur vers Rosalia. « TrÚs bien, tu l'as cherché. Attends un peu que je t'attrape ! »
Elle se leva d'un bond et tenta de rattraper Rosalia, qui s'Ă©loigna en riant, une nouvelle boule d'eau prĂȘte Ă l'emploi.
Le salon se transforma rapidement en une joyeuse pagaille, les éclats de rire résonnant dans la maison. Nicki, ravi, les regardait jouer, des étoiles dans les yeux.
« Vous ĂȘtes les meilleures ! » dĂ©clara-t-il, tout sourire, en sautant dans les bras d'Agatha.
Rosalia, un peu essoufflée, posa une main sur l'épaule d'Agatha, le visage encore illuminé d'un sourire. « Je crois qu'on a fait la journée de ce petit. »
Agatha, regardant son fils rayonnant de bonheur, hocha la tĂȘte. « Et la mienne aussi. »
Agatha s'essuya le visage encore légÚrement mouillé, une expression mi-agacée, mi-amusée sur les lÚvres. Rosalia s'approcha doucement, un éclat taquin dans les yeux.
« Allez, Agatha, avoue que tu t'es bien amusĂ©e, mĂȘme si tu es trempĂ©e », dit-elle en souriant.
Agatha haussa les Ă©paules, feignant l'indiffĂ©rence. « Peut-ĂȘtre. Mais tu vas le payer. »
Rosalia éclata de rire et, avant qu'Agatha ne réplique, elle se pencha et déposa un baiser rapide sur sa joue.
Nicki, qui observait la scÚne avec attention, éclata de rire en sautillant sur place. « Beurk, un bisou ! » s'écria-t-il, les joues rouges de malice.
Agatha Ă©carquilla les yeux, surprise par le geste. Puis, elle se mit Ă rire en secouant la tĂȘte. « Oh, vraiment, Rosalia ? C'est comme ça que tu comptes m'amadouer ? »
Rosalia haussa les épaules avec un sourire innocent. « Et ça a marché, non ? »
Nicki continua de rire, les mains sur son ventre. « Maman, tu rougis ! Rosalia t'a eu ! »
Agatha, faussement outrée, se tourna vers son fils. « Moi, rougir ? Jamais ! Tu racontes n'importe quoi, petit monstre. »
Mais Nicki, toujours hilare, s'Ă©loigna en courant pour Ă©viter les chatouilles qu'il voyait venir.
Rosalia observa la scĂšne, les bras croisĂ©s, son sourire toujours prĂ©sent. « Vous ĂȘtes vraiment adorables, tous les deux », dit-elle doucement.
Agatha la regarda, ses traits s'adoucissant. « Merci, Rosalia. Pour ĂȘtre lĂ . Pour Nicki. Pour moi. »
Rosalia lui fit un clin d'Ćil. « Toujours. On est une famille, non ? »
Nicki, entendant cela, revint vers elles en courant et se jeta dans leurs bras. « Une famille trop cool ! »
Les trois restĂšrent lĂ un moment, blottis les uns contre les autres, un mĂ©lange de rires et de chaleur dans cette maison oĂč l'amour, malgrĂ© ses nuances, trouvait toujours sa place.
Agatha ouvrit les yeux brusquement, le cĆur battant encore d'une chaleur familiĂšre. Elle mit quelques secondes Ă reprendre ses esprits, son regard se posant sur le plafond sombre de sa chambre. L'Ă©cho des rires de Nicki et Rosalia rĂ©sonnait encore dans son esprit, vibrant d'une tendresse presque palpable.
Elle tendit instinctivement la main à cÎté d'elle, mais ne trouva que le vide froid des draps. Le silence de la piÚce lui rappela cruellement qu'elle était seule. Elle se redressa lentement, prenant une grande inspiration pour apaiser le poids qui s'était soudain posé sur sa poitrine.
« Encore ce rĂȘve... » murmura-t-elle, sa voix brisĂ©e par une Ă©motion qu'elle avait essayĂ© d'enterrer depuis si longtemps.
Elle se passa une main dans les cheveux, les souvenirs encore si vivants qu'ils en étaient presque douloureux. Elle revoyait Nicki, si petit, riant aux éclats. Elle revoyait Rosalia, toujours taquine, mais si protectrice. Et elle se revoyait, plus jeune, plus insouciante, entourée de ceux qu'elle aimait.
Agatha posa les pieds au sol et s'assit au bord du lit. Elle passa une main sur son visage, essuyant une larme qui avait roulé sans qu'elle s'en rende compte.
Son regard se posa sur une photo posĂ©e sur sa table de chevet. Elle la prit doucement entre ses mains : une vieille image un peu fanĂ©e oĂč elle tenait Nicki dans ses bras, avec Rosalia Ă leurs cĂŽtĂ©s, un sourire Ă©clatant sur les lĂšvres.
« Vous me manquez tellement... » souffla-t-elle, sa voix presque un murmure.
Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas s'abandonner à la nostalgie. Le passé était une douceur amÚre, un rappel de ce qu'elle avait perdu, mais aussi de ce qu'elle devait chérir. Elle se leva, serrant la photo contre elle une derniÚre fois avant de la reposer.
« Un jour à la fois », se dit-elle, les yeux fermés, tentant de retrouver une certaine paix.
Elle s'approcha de la fenĂȘtre et regarda dehors, le ciel encore teintĂ© de l'aube naissante. La vie continuait, et, quelque part, elle savait qu'elle devait continuer aussi, pour eux, et pour elle-mĂȘme.
àŒșâĄàŒ»
Wanda se rĂ©veilla brusquement, le cĆur battant, comme si quelque chose n'allait pas. Elle ouvrit les yeux, et le silence dans la chambre la frappa instantanĂ©ment. Les draps Ă©taient Ă©parpillĂ©s autour d'elle, et une lĂ©gĂšre lumiĂšre filtrant Ă travers les rideaux donnait Ă la piĂšce une atmosphĂšre douce, presque irrĂ©elle.
Elle se leva lentement, sentant un malaise Ă©trange se rĂ©pandre dans son corps. Alors qu'elle se rendait dans la salle de bain, elle jeta un coup d'Ćil Ă son reflet dans le miroir. Et lĂ , quelque chose la frappa immĂ©diatement.
Son ventre.
Elle n'était pas juste fatiguée ou malade, elle était... enceinte.
Elle posa une main tremblante sur son ventre, se demandant si ses yeux lui jouaient des tours. Le miroir, comme le reste de la piĂšce, semblait flou, comme si elle sortait d'un rĂȘve, ou d'un cauchemar. Mais l'Ă©vidence Ă©tait lĂ : elle portait une vie en elle. Une vie qu'elle n'avait jamais attendue, qui semblait avoir surgi sans qu'elle puisse l'expliquer.
Un bruit derriÚre elle attira son attention, et elle se tourna rapidement. Vision, son mari, entra dans la piÚce, l'air un peu perdu, comme s'il se demandait pourquoi elle semblait si perturbée.
« Wanda, tu vas bien ? » demanda-t-il, son regard inquiet parcourant le visage de sa femme. Mais avant qu'elle ne puisse rĂ©pondre, il remarqua aussi son ventre. Il s'arrĂȘta net, l'expression figĂ©e. « Wanda... »
Elle posa les mains sur son ventre, mais aucune explication ne semblait Ă la portĂ©e de ses lĂšvres. Comment cela pouvait-il ĂȘtre possible ? Elle n'avait aucune mĂ©moire d'une grossesse, aucune idĂ©e de comment cela avait pu se produire.
« Ce n'est... pas possible, » murmura Vision, les yeux écarquillés. « Tu... tu es enceinte ? Mais... Comment ? »
Wanda ferma les yeux un instant, ressentant la magie qui flottait autour d'elle, la mĂȘme magie qui l'avait toujours accompagnĂ©e, qu'elle avait contrĂŽlĂ©e et utilisĂ©e de bien des façons. Mais cette fois-ci, quelque chose Ă©tait diffĂ©rent. Il n'y avait pas de manipulation consciente de sa part, pas de souhait formulĂ©. C'Ă©tait... comme si la magie elle-mĂȘme avait pris le contrĂŽle, agissant sans qu'elle l'ait dĂ©cidĂ©.
Un frisson la parcourut. Elle tourna ses yeux vers Vision, qui semblait toujours aussi déconcerté.
« C'est de la magie, Vision, » dit-elle d'une voix tremblante, mais pleine de certitude. « Je ne sais pas comment, mais je sais que c'est à cause de ma magie. »
Vision semblait déconcerté. « Ta magie... mais comment... ? » Il s'approcha doucement d'elle, comme s'il cherchait des réponses dans ses yeux. « Est-ce que tu... l'as fait exprÚs ? »
Wanda secoua lentement la tĂȘte. « Non, je n'ai rien fait, rien demandĂ©. Je pense que c'est... le chaos de ma magie, quelque chose que j'ai perdu le contrĂŽle de. » Elle baissa les yeux vers son ventre, comme si elle espĂ©rait y trouver une rĂ©ponse. « Ăa ne peut pas ĂȘtre rĂ©el, mais je sens cette vie, je sens que c'est rĂ©el. »
Vision s'approcha, ses mains tendues, comme pour toucher doucement son ventre. Il semblait tout aussi perdu qu'elle, mais il se rendait bien compte que ce n'Ă©tait pas quelque chose qu'ils pouvaient ignorer.Â
« Alors, c'est de la magie... mais pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ? »
Wanda ferma les yeux un instant, ressentant une vague de confusion et de peur. Elle ne comprenait pas, mais la magie, bien qu'invisible, Ă©tait lĂ , dans chaque fibre de son ĂȘtre. Peut-ĂȘtre que la rĂ©ponse rĂ©sidait dans la magie elle-mĂȘme, un mystĂšre qu'ils devraient rĂ©soudre ensemble.
Elle se tourna vers Vision, son regard rempli d'incertitude. « Je ne sais pas, Vision. Mais... je vais tout faire pour comprendre. Et pour protéger cette vie. »
Tandis que Wanda se retrouvait à naviguer entre la surprise et la confusion, un sentiment étrange de protection et de tendresse grandissait en elle. Son ventre, toujours plus visible, la rappelait constamment à cette réalité étrange et incompréhensible : elle était enceinte, et cette vie grandissait en elle, sans qu'elle n'en ait pris conscience.
Un matin, alors que Vision se penchait sur une pile de livres, de traitĂ©s sur la maternitĂ© et la parentalitĂ©, Wanda se leva tĂŽt. Elle regarda son reflet dans le miroir et se surprit Ă sourire lĂ©gĂšrement, malgrĂ© l'incomprĂ©hension qui flottait autour d'elle. Elle passa une main sur son ventre, murmurant doucement, comme pour se rassurer elle-mĂȘme.
« Tu grandis, petit ĂȘtre, et je vais tout faire pour que tu sois en sĂ©curitĂ©. »
Wanda se dirigea vers la piĂšce libre de la maison, un espace qu'ils n'avaient pas encore utilisĂ©. Elle y avait commencĂ© Ă prĂ©parer une chambre, une chambre qui, Ă son grand Ă©tonnement, semblait se remplir d'elle-mĂȘme d'une maniĂšre presque magique. Des couleurs douces se rĂ©pandaient sur les murs, des meubles apparaissaient comme par enchantement, parfaitement adaptĂ©s Ă un futur bĂ©bĂ©, mĂȘme si Wanda n'avait jamais fait le choix de chaque dĂ©tail.
La magie Ă©tait lĂ , encore une fois, tissant des fils invisibles autour d'elle, comme si tout ce processus Ă©tait guidĂ© par une force plus grande qu'elle-mĂȘme. Elle s'assit doucement au centre de la piĂšce, les mains sur son ventre, une bouffĂ©e d'Ă©motion l'envahissant.
Vision entra quelques minutes plus tard, les lunettes sur le nez, une pile de livres de maternitĂ© dans les bras. Il s'arrĂȘta sur le seuil, observant la chambre en train de se crĂ©er sous les mains de Wanda, une lueur de comprĂ©hension dans ses yeux.
« Tu as commencé à préparer la chambre ? » demanda-t-il, sa voix douce mais pleine d'étonnement.
Wanda hocha la tĂȘte, un sourire triste aux lĂšvres. « Je crois que c'est comme si... tout cela devait arriver. Comme si la magie savait dĂ©jĂ . » Elle se leva et s'approcha de lui. « Mais je me sens perdue, Vision. Est-ce que c'est vraiment ce que nous devons faire ? Est-ce que nous sommes prĂȘts Ă accueillir cette vie, surtout de cette façon ? »
Vision posa les livres sur une table et la regarda profondĂ©ment. « Nous n'avons pas beaucoup de rĂ©ponses, Wanda. Mais nous avons l'un l'autre. Et nous ferons tout ce qu'il faut pour que cet enfant grandisse dans un environnement oĂč il se sentira aimĂ© et protĂ©gĂ©. » Il prit doucement ses mains. « Nous serons lĂ pour lui, ou elle. Et nous serons lĂ l'un pour l'autre, peu importe ce que cela signifie. »
Wanda se laissa aller dans ses bras, cherchant un peu de rĂ©confort dans ses bras solides. « J'ai peur, Vision. Je ne sais pas si je peux contrĂŽler ça. Je ne sais mĂȘme pas si cette vie est rĂ©elle. »
Vision la serra un peu plus fort. « Peu importe comment il ou elle est arrivé(e) ici, Wanda. Ce qui compte maintenant, c'est ce que nous ferons pour cette vie. » Il baissa les yeux vers le ventre de Wanda. « Il ou elle est là . Et cela doit signifier quelque chose de profond. »
Wanda sourit lĂ©gĂšrement, ses yeux brillants de larmes. « Je suppose que tu as raison. »Â
Elle se redressa et regarda autour d'elle. La chambre, mĂȘme si elle Ă©tait encore inachevĂ©e, avait une chaleur Ă©trange, comme si elle appartenait dĂ©jĂ Ă leur futur enfant. Elle savait que la magie ne ferait pas tout, mais elle comprenait que cette petite crĂ©ature avait un rĂŽle Ă jouer, mĂȘme dans un monde aussi complexe que le leur.
Vision prit sa main et la guida vers la fenĂȘtre. « Nous ferons tout ce qu'il faut. Pour cet enfant. »
Les deux restĂšrent lĂ un moment, regardant le paysage, plongĂ©s dans leurs pensĂ©es, mais aussi dans une dĂ©termination nouvelle. Peu importe d'oĂč venait la magie, peu importe la façon dont cette grossesse Ă©tait arrivĂ©e, ils Ă©taient prĂȘts Ă tout pour cet enfant. Parce qu'en fin de compte, l'amour et la protection Ă©taient bien rĂ©els.
àŒșâĄàŒ»
Ce matin-lĂ , le soleil brillait doucement Ă travers les fenĂȘtres de la maison d'AgnĂšs, les rayons rĂ©chauffant la piĂšce d'une lumiĂšre douce et agrĂ©able. Il Ă©tait prĂšs de 10 heures, et AgnĂšs s'Ă©tait installĂ©e dans son jardin, une tasse de thĂ© Ă la main, profitant de la tranquillitĂ© de la matinĂ©e. Le parfum des fleurs s'Ă©panouissant autour d'elle remplissait l'air, crĂ©ant une atmosphĂšre sereine.
Alors qu'elle savourait sa tasse, un bruit soudain attira son attention. Elle tourna la tĂȘte juste Ă temps pour voir un chien noir et blanc se faufiler sous la clĂŽture, se dirigeant vers elle avec enthousiasme. Max, le chien de Rosalia, courait vers elle Ă toute vitesse, la langue pendante et la queue battant joyeusement l'air.
AgnÚs éclata de rire, déposant sa tasse sur la petite table de jardin. "Max ! Qu'est-ce que tu fais ici, toi ?" s'exclama-t-elle, s'abaissant pour accueillir le chien avec de grandes caresses.
Max, heureux de la voir, sauta autour d'elle, reniflant et lĂ©chant ses mains avec enthousiasme. Il semblait aussi surpris qu'elle de se retrouver dans son jardin, mais totalement content d'ĂȘtre ici.
"Eh bien, tu es un petit aventurier, toi !" dit AgnĂšs, en Ă©coutant le bruit des pattes du chien tapant sur le sol en terre battue. "Rosalia va ĂȘtre furieuse, tu sais !"
Ă cet instant, Rosalia arriva en courant, les cheveux en bataille et l'air lĂ©gĂšrement paniquĂ©. "Max ! OĂč es-tu passĂ©, espĂšce de petit fugueur ?!" s'Ă©cria-t-elle, essoufflĂ©e en voyant le chien chez AgnĂšs.
Max, tout joyeux, aboya en réponse et se jeta sur Rosalia, comme s'il ne comprenait pas bien ce qui venait de se passer, tout en courant autour d'elle.
AgnÚs sourit en la voyant arriver. "Il a trouvé un trou sous la clÎture, je suppose. Il est ici, tout content." Elle regarda Rosalia en riant. "Il est plutÎt rapide, je dois l'admettre."
Rosalia posa une main sur son front, exaspĂ©rĂ©e, mais amusĂ©e Ă la fois. "Je vais devoir rĂ©parer ça encore une fois..." dit-elle, avant de s'approcher de Max pour le saisir par le collier et l'attirer doucement vers elle.Â
"Désolée, AgnÚs. Il a un vrai don pour l'évasion."
AgnĂšs rit de bon cĆur. "Ne t'inquiĂšte pas, Rosalia. C'est plus drĂŽle qu'autre chose. Mais bon, si tu veux, viens prendre un cafĂ© pour te remettre de ta course-poursuite."
Rosalia, soulagée, sourit. "Un café, ça m'irait trÚs bien. Merci, AgnÚs."
Les deux femmes se dirigÚrent ensemble vers la porte de la maison, Max trottinant derriÚre elles, comme si sa petite aventure de la matinée avait été la meilleure chose qui lui soit arrivée. La matinée, bien que débutant sur un imprévu, apporta une légÚreté et une complicité nouvelles entre elles, le tout sous le regard d'un Max satisfait, installé confortablement dans le salon.
AgnÚs et Rosalia s'installÚrent autour de la table de la cuisine, un silence apaisant régnant dans la piÚce, à l'exception du doux bruit du café qui coulait. AgnÚs, le sourire aux lÚvres, déposa une tasse devant Rosalia. Les deux femmes s'étaient habituées à ces moments de calme, appréciant la simplicité d'un café partagé.
"Alors, comment va ton travail ? Toujours aussi intense ?" demanda AgnÚs en souriant, prenant une gorgée de son café. Elle savait que Rosalia avait une vie bien remplie, mais elle aimait prendre des nouvelles de ses projets.
Rosalia soupira, une lueur de fatigue dans les yeux. "Oui, c'est un peu Ă©puisant en ce moment. Entre le travail et tout le reste, je ne sais plus oĂč donner de la tĂȘte. Et toi, AgnĂšs, comment ça va avec tout ce que tu gĂšres chez toi ?" Elle croisa les bras, l'air Ă la fois amusĂ© et admiratif. "J'ai l'impression que tu arrives toujours Ă tout organiser Ă la perfection."
AgnĂšs sourit, un peu gĂȘnĂ©e. "Oh, tu sais, il y a des jours oĂč ça va et des jours oĂč ça va moins bien. Mais je trouve toujours du temps pour m'occuper de mes petites plantes et prendre un peu de temps pour moi. C'est important de s'Ă©vader un peu." Elle posa la tasse sur la table et se leva pour aller chercher un plateau de biscuits. "C'est un peu comme une petite pause dans la journĂ©e, tu vois ?"
Rosalia la suivit des yeux, hochant la tĂȘte en signe de comprĂ©hension. "Oui, je comprends. Parfois, il suffit de prendre un moment, mĂȘme court, pour se ressourcer. Sinon, on finit par se perdre dans la course du quotidien." Elle se pencha en arriĂšre, les yeux un peu lointains, avant de revenir au prĂ©sent. "Je pense que je vais essayer de ralentir un peu. Peut-ĂȘtre que ça m'aidera."
AgnĂšs lui apporta quelques biscuits et se rassit. "C'est parfois plus facile Ă dire qu'Ă faire, mais tu sais, prendre du recul, mĂȘme un tout petit peu, peut faire une grande diffĂ©rence. Parfois, il suffit juste d'Ă©couter ce dont on a vraiment besoin, sans se laisser envahir."
Les deux femmes se plongÚrent dans un silence paisible, appréciant simplement la compagnie de l'autre. Il n'y avait pas besoin de mots superflus pour comprendre ce que chacune ressentait. Le café, les biscuits et la chaleur de la conversation suffisaient amplement.
"Tu veux que je t'aide avec quelque chose ? Si tu veux te dĂ©tendre un peu, je peux te donner un coup de main pour tes projets," proposa AgnĂšs aprĂšs un moment, bien que l'idĂ©e de Rosalia de ralentir semblait ĂȘtre une bonne direction Ă prendre.
Rosalia secoua la tĂȘte, souriant doucement. "Non, je crois que pour l'instant, j'ai juste besoin de me poser un moment. Mais merci, AgnĂšs. Vraiment." Elle la regarda dans les yeux, reconnaissante. "Ăa fait du bien de pouvoir parler, sans pression."
"Tu as toujours une place ici pour ça," répondit AgnÚs avec un sourire chaleureux. "Pas de pression, juste du temps pour nous."
Les deux femmes se laissÚrent aller à la douceur du moment, savourant la compagnie de l'autre dans une atmosphÚre tranquille, loin des préoccupations du monde extérieur. Le temps semblait suspendu, et c'était tout ce dont elles avaient besoin à cet instant.
Rosalia jeta un coup d'Ćil Ă sa montre, les sourcils froncĂ©s. "Oh, je suis dĂ©solĂ©e, il est dĂ©jĂ tard," dit-elle en se levant prĂ©cipitamment. "Je dois vraiment filer chez Wanda. Elle m'a appelĂ©e juste avant que je parte, et je crois qu'il y a quelque chose qu'elle veut me montrer."
AgnÚs la regarda, un petit sourire en coin. "C'est drÎle, tu sais, tu sembles toujours rappliquer chez Wanda dÚs qu'elle t'appelle. C'est comme si elle avait un pouvoir particulier sur toi," dit-elle en plaisantant, mais avec une pointe de curiosité dans la voix.
Rosalia s'arrĂȘta un instant, un peu gĂȘnĂ©e par la remarque. Elle prit une grande inspiration avant de rĂ©pondre, comme si elle rĂ©flĂ©chissait Ă la maniĂšre d'expliquer sans trop en dire. "Eh bien, Wanda... elle a parfois besoin de moi. C'est une amie. Elle a traversĂ© beaucoup de choses ces derniers temps, et je suis toujours lĂ pour elle quand elle en a besoin."
AgnÚs la regarda attentivement, un air pensif sur le visage. Elle n'avait pas l'habitude de voir Rosalia aussi réservée, et cela éveillait en elle une certaine curiosité. "Hmm... je vois. Mais tu sais, ça m'a toujours un peu intriguée. Pourquoi, à chaque fois qu'elle t'appelle, tu sembles courir à son secours ? Je me demandais s'il n'y avait pas quelque chose de plus entre vous deux."
Rosalia baissa les yeux un instant, comme cherchant ses mots. Elle avait l'air de vouloir rĂ©pondre, mais hĂ©sitait. AprĂšs une pause, elle releva la tĂȘte et croisa le regard d'AgnĂšs. "Il n'y a rien de plus, AgnĂšs. On est juste amies. Vraiment." Elle insista, avec un sourire un peu timide. "Je sais que ça peut paraĂźtre Ă©trange parfois, mais je tiens Ă elle. Elle est passĂ©e par des choses difficiles, et je suis lĂ pour elle, comme n'importe quelle amie le serait."
AgnĂšs la regarda attentivement, voyant la sincĂ©ritĂ© dans ses yeux. Elle hocha la tĂȘte doucement, se dĂ©tendant. "D'accord, je comprends mieux maintenant. C'est juste que tu sembles si attentive Ă elle, parfois je me demande si c'est plus que de l'amitiĂ©. Mais je vois que tu tiens vraiment Ă elle, et je respecte ça." Elle lui sourit, levant la main pour poser une main sur son bras. "Ne t'inquiĂšte pas, Rosalia. Je sais que tu as un grand cĆur. Je ne voulais pas te mettre mal Ă l'aise."
Rosalia sourit, reconnaissante pour la comprĂ©hension d'AgnĂšs. "Merci, AgnĂšs. Tu sais, c'est juste que... parfois, quand quelqu'un passe par des moments difficiles, tu veux ĂȘtre lĂ , tout simplement. Et Wanda, c'est comme une sĆur pour moi."
AgnĂšs acquiesça. "Je comprends parfaitement. Il n'y a rien de plus beau que d'avoir des amis sur qui compter, surtout dans les moments durs." Elle se leva alors pour accompagner Rosalia jusqu'Ă la porte. "Tu sais oĂč me trouver si tu as besoin de parler."
Rosalia lui sourit, un peu plus apaisĂ©e, et lui fit un clin d'Ćil. "Merci, AgnĂšs. Je vais filer, mais je te promets que la prochaine fois, je prendrai plus de temps pour papoter avec toi. Ă bientĂŽt !"
"Ă bientĂŽt, Rosalia," rĂ©pondit AgnĂšs en la regardant partir, une pensĂ©e inquiĂšte mais tendre pour son amie.Â
Elle savait que Wanda avait besoin de beaucoup deÂ
soutien, mais elle espĂ©rait que Rosalia ne se perdait pas dans cette relation d'amitiĂ©, qu'elle pouvait parfois ĂȘtre plus compliquĂ©e qu'elle ne le semblait.
Rosalia quitta la maison, laissant AgnÚs avec ses réflexions sur les liens invisibles qui tissaient les relations entre les gens, parfois plus forts que tout le reste.
àŒșâĄàŒ»
Wanda se tenait devant le miroir, fixant son reflet avec une étrange expression. Cela faisait quelques jours qu'elle avait commencé à sentir des changements physiques, mais ce matin-là , l'évolution était plus évidente que jamais. Elle observait son ventre, qui semblait avoir doublé de taille en une nuit. à peine la veille, elle avait eu une silhouette normale, mais aujourd'hui, elle portait déjà un ventre de six mois. Elle posa sa main dessus, un frisson la parcourant.
"Qu'est-ce qui se passe ?" murmura-t-elle pour elle-mĂȘme, incrĂ©dule. Elle savait que la magie pouvait influer sur son corps de façons surprenantes, mais cette rapiditĂ© d'Ă©volution la laissait dĂ©stabilisĂ©e.
En mĂȘme temps, un lĂ©ger mouvement, comme une pression Ă l'intĂ©rieur de son ventre, attira son attention. C'Ă©tait presque imperceptible, un petit coup, mais il se rĂ©pĂ©ta rapidement. Wanda posa ses deux mains sur son ventre, ressentant les coups du bĂ©bĂ©, un frisson parcourant sa peau.
Elle sourit doucement, mais une inquiétude sous-jacente s'installa rapidement. Les coups du bébé étaient une sensation merveilleuse, mais quelque chose clochait. Ses pouvoirs commençaient à s'agiter à l'intérieur d'elle. Comme si l'émergence de cette nouvelle vie était liée à une perturbation de son contrÎle magique.
Elle ferma les yeux un instant, essayant de se concentrer pour apaiser cette Ă©nergie qui bouillonnait en elle. Mais plus elle tentait de maĂźtriser ses pouvoirs, plus ils semblaient s'Ă©chapper de ses mains. Des petites distorsions de rĂ©alitĂ© apparurent autour d'elle â des objets qui flottaient briĂšvement dans les airs, la lumiĂšre qui vacillait. Son regard se porta sur un vase posĂ© sur une Ă©tagĂšre, et avant qu'elle ne puisse rĂ©agir, il se mit Ă lĂ©viter lĂ©gĂšrement.
Wanda paniqua un instant, tendant la main pour tenter de contrÎler l'objet, mais au lieu de cela, des éclats de lumiÚre rouge éclatÚrent autour d'elle. Elle ferma les yeux, concentrant son esprit, et réussit finalement à faire redescendre le vase. Mais l'angoisse demeurait. Qu'est-ce que cela signifie ? pensa-t-elle.
Les premiers coups du bĂ©bĂ© Ă©taient toujours lĂ , plus prononcĂ©s, et chaque mouvement semblait s'accompagner d'une poussĂ©e de magie incontrĂŽlable. La grossesse, qui Ă©tait censĂ©e ĂȘtre un moment de bonheur et d'Ă©merveillement, devenait une source de confusion et de peur. Wanda savait que ses pouvoirs avaient toujours Ă©tĂ© instables, mais jamais Ă ce point.
Elle se dirigea vers la fenĂȘtre, observant le monde extĂ©rieur, essayant de se calmer. Elle ne pouvait plus ignorer cette connexion grandissante entre son Ă©tat physique et ses capacitĂ©s magiques. Est-ce que mon pouvoir grandit avec cette grossesse ? se demanda-t-elle. Elle serra les poings, essayant de concentrer sa magie pour apaiser les vagues d'Ă©nergie qui traversaient son corps. Mais au lieu de la calmer, elle sentit les choses s'intensifier, comme si un lien invisible entre le bĂ©bĂ© et elle-mĂȘme rendait sa magie encore plus volatile.
Il lui fallait absolument en parler Ă quelqu'un, et rapidement. Mais Ă qui ? Vision ? Il ne comprendrait peut-ĂȘtre pas. Et Rosalia... elle avait un sentiment confus Ă propos de ses pouvoirs et de ce qui se passait en elle. Elle devait ĂȘtre prudente, mais Wanda savait qu'elle ne pouvait plus ignorer ce phĂ©nomĂšne.
Les coups du bébé se firent à nouveau sentir, plus forts, comme pour lui rappeler que tout ceci, cette grossesse, ce pouvoir, était désormais un chemin qu'elle ne pouvait plus éviter.
Wanda se tenait toujours prĂšs de la fenĂȘtre, les yeux fermĂ©s, essayant de reprendre le contrĂŽle de ses pouvoirs. Chaque fois qu'elle se concentrait sur sa magie pour apaiser les tremblements qui parcouraient son corps, quelque chose en elle se rebellait, comme un flux incontrĂŽlable d'Ă©nergie. Le bĂ©bĂ© bougeait Ă l'intĂ©rieur d'elle, et chaque coup semblait amplifier cette vague de magie qui la traversait.
Elle se mordillait la lĂšvre, fermant les poings dans une tentative de maĂźtriser la situation. Mais la pression augmentait. Le vase qui avait failli tomber plus tĂŽt se leva de nouveau dans les airs, flottant lentement devant elle, luisant d'une lumiĂšre rouge brillante. Wanda frissonna et, cette fois, elle ne tenta mĂȘme pas de le redescendre.
"Non..." murmura-t-elle, la voix tremblante, alors que les objets autour d'elle commençaient à se déplacer, comme pris dans un tourbillon magique invisible.
Ă cet instant, la porte d'entrĂ©e s'ouvrit doucement, et Rosalia entra sans frapper, comme elle avait l'habitude de faire lorsqu'elle venait rendre visite Ă Wanda. Mais en la voyant, une tension palpable dans l'air, Rosalia s'arrĂȘta brusquement. Son regard se posa immĂ©diatement sur le flot d'Ă©nergie rouge qui remplissait la piĂšce. Elle plissa les yeux et fit quelques pas en avant, ses yeux passant d'un objet flottant Ă l'autre.
"Wanda... qu'est-ce qui se passe ?" demanda-t-elle, la voix étonnée, presque inquiÚte. "C'est... c'est toi qui fais ça ?"
Wanda tourna lentement la tĂȘte, ses yeux brillants d'une lueur rouge intense. Elle savait qu'elle ne pouvait pas cacher plus longtemps ce qu'elle Ă©tait. Elle avait toujours Ă©vitĂ© de montrer l'Ă©tendue de ses pouvoirs Ă Rosalia, ne voulant pas la perturber ou l'effrayer. Mais aujourd'hui, l'Ă©nergie qui la traversait Ă©tait trop forte, trop incontrĂŽlable.
"Je... je ne sais pas," répondit Wanda d'une voix faible, presque perdue. "Je... je crois que mes pouvoirs se sont amplifiés avec cette grossesse. Mais je n'arrive pas à les contrÎler..."
Rosalia observa la scĂšne, son regard passant des objets qui flottaient autour de Wanda Ă la silhouette de son amie. Un frisson parcourut son Ă©chine en rĂ©alisant que Wanda ne contrĂŽlait pas seulement des objets â il y avait quelque chose de beaucoup plus profond et puissant derriĂšre tout ça.
"Tu es une sorciÚre..." dit Rosalia, les mots sortant lentement, comme si elle venait de faire une découverte importante. Elle s'avança vers Wanda, ses yeux remplis de compréhension, mais aussi de surprise. "Je savais que tu avais des pouvoirs... mais pas à ce point."
Wanda baissa les yeux, gĂȘnĂ©e, puis souffla doucement. "Je n'ai jamais voulu te le dire, Rosalia. J'ai... j'ai essayĂ© de garder cela cachĂ©. J'ai eu peur que si tu le savais, tu me verrais diffĂ©remment. Mais... je suppose que je n'ai plus de choix, n'est-ce pas ?"
Rosalia s'approcha lentement, ses yeux emplis de curiositĂ© et de prĂ©occupation. "Tu n'as pas Ă avoir peur de me le dire, Wanda. Je ne te jugerai pas." Elle s'arrĂȘta Ă quelques pas d'elle, ses yeux fixĂ©s sur la lumiĂšre rouge qui entourait Wanda. "Mais tu es sĂ»re que tu peux gĂ©rer tout ça ? Ce pouvoir... ça a l'air d'ĂȘtre plus que ce que tu avais avant."
Wanda hocha la tĂȘte, le regard un peu perdu. "Je pensais que je pouvais tout contrĂŽler, mais avec la grossesse, tout semble dĂ©border... chaque coup du bĂ©bĂ© semble amplifier ma magie, et je n'arrive plus Ă la maĂźtriser." Elle baissa les yeux, visiblement accablĂ©e. "C'est trop pour moi, Rosalia. Je ne sais mĂȘme pas ce qui se passe..."
Rosalia s'assit prĂšs d'elle, posant une main sur son Ă©paule. "Ăcoute, je ne suis pas une experte en magie, mais je crois que tout ça peut se rĂ©gler. Peut-ĂȘtre que ce n'est pas une question de contrĂŽle, mais de comprendre ce qui se passe rĂ©ellement en toi. Cette grossesse, ton pouvoir... c'est un mĂ©lange de deux forces Ă©normes."
Wanda la regarda, une lueur d'espoir dans ses yeux. "Tu penses que... je peux retrouver le contrĂŽle ?"
Rosalia sourit doucement. "On va trouver une solution, ensemble. Je sais que tu n'es pas seule, Wanda. Et peut-ĂȘtre que ton pouvoir n'est pas lĂ pour te dĂ©truire, mais pour grandir avec toi, pour que tu l'utilises d'une maniĂšre diffĂ©rente."
Un silence s'installa entre elles, mais c'Ă©tait un silence apaisant. Rosalia, en ayant dĂ©couvert la vĂ©ritable nature de Wanda, n'Ă©tait plus dans l'inquiĂ©tude pure, mais dans une profonde comprĂ©hension. Elle savait que les choses allaient ĂȘtre difficiles, mais elle Ă©tait prĂȘte Ă aider son amie, peu importe la situation.
Les coups du bĂ©bĂ©, plus forts Ă chaque instant, rĂ©sonnaient comme un rappel que ce pouvoir, aussi incontrĂŽlable soit-il, faisait partie d'un tout. Une nouvelle vie se prĂ©parait Ă naĂźtre, et avec elle, un changement peut-ĂȘtre plus grand que tout ce qu'elles avaient imaginĂ©.
Wanda ferma les yeux un instant, prenant une profonde inspiration pour tenter de maĂźtriser la tempĂȘte intĂ©rieure qui la secouait. Elle sentit son Ă©nergie, un flot incessant de magie, tourbillonner dans chaque cellule de son corps. Elle avait toujours eu cette connexion particuliĂšre avec ses pouvoirs, mais cette fois, l'intensitĂ© Ă©tait dĂ©cuplĂ©e par la grossesse et les mouvements du bĂ©bĂ© Ă l'intĂ©rieur d'elle.
Rosalia, silencieuse, attendait en observant Wanda avec bienveillance. Elle savait que l'instant était crucial pour son amie, et que la calmer, la recentrer, était ce dont elle avait besoin. "Respire, Wanda. Respire profondément," dit-elle doucement, sa voix remplie de calme et de douceur.
Wanda hocha la tĂȘte lentement, reconnaissant dans la voix de Rosalia une ancre dans cette mer dĂ©chaĂźnĂ©e de magie. Elle inspira profondĂ©ment, puis expira lentement, essayant de se concentrer sur sa respiration, de sentir son ventre se soulever et se reposer au rythme de l'air qu'elle absorbait.
à chaque inspiration, l'énergie magique qui tourbillonnait en elle semblait perdre un peu de sa force. Petit à petit, les objets qui flottaient dans la piÚce redescendaient lentement, jusqu'à ce que tout se stabilise autour d'elle. La lumiÚre rouge qui baignait la piÚce se calma également, s'éteignant presque complÚtement, comme si Wanda retrouvait son équilibre intérieur.
Le ventre de Wanda se contracta doucement à nouveau alors qu'elle ressentait un autre coup du bébé, plus doux cette fois, comme un rappel de la vie en elle. Mais cette fois-ci, au lieu de paniquer, elle sourit faiblement. "Je... je crois que ça va. C'est juste... difficile à gérer," dit-elle, sa voix encore tremblante mais apaisée.
Rosalia s'assit à cÎté d'elle, son regard posé sur elle avec une profonde tendresse. "Tu as fait du bon travail, Wanda. Tu as su reprendre le contrÎle. C'est normal que ça soit un peu effrayant, surtout avec tout ce qui se passe à l'intérieur de toi. Mais tu es forte, plus forte que tu ne le penses."
Wanda regarda son amie avec reconnaissance, un sourire timide sur les lÚvres. "Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, Rosalia. J'avais tellement peur de tout ça. Je pensais que je ne pouvais plus contrÎler quoi que ce soit, surtout avec ce bébé. Mais... je crois que, d'une maniÚre ou d'une autre, je dois accepter ce qui se passe, et apprendre à vivre avec."
Rosalia lui sourit, posant une main réconfortante sur son bras. "Tu n'as pas à tout contrÎler, Wanda. Parfois, la magie et la vie suivent leur propre chemin. Ce n'est pas une faiblesse de ne pas avoir tout sous contrÎle. C'est humain."
Wanda ferma les yeux un instant, se laissant envahir par la chaleur des paroles de Rosalia. Elle avait passĂ© tellement de temps Ă chercher Ă maĂźtriser tout ce qui l'entourait, Ă Ă©viter de perdre son pouvoir, mais Ă cet instant prĂ©cis, elle comprenait que la vĂ©ritable force rĂ©sidait peut-ĂȘtre dans l'acceptation de ses vulnĂ©rabilitĂ©s. Elle ne pouvait pas tout maĂźtriser. Et peut-ĂȘtre que ce n'Ă©tait pas une mauvaise chose.
"Je pense que tu as raison. Peut-ĂȘtre que je dois juste... laisser aller certaines choses," murmura Wanda. "Je dois accepter que ma magie fasse partie de moi, et que ce bĂ©bĂ© aussi fait partie de tout ça." Elle posa une main sur son ventre, sentant Ă nouveau un lĂ©ger mouvement. "Ce bĂ©bĂ©... il va grandir avec mes pouvoirs. Et peut-ĂȘtre que, comme toi, il m'apprendra Ă trouver un Ă©quilibre."
Rosalia lui sourit, Ă©mue par la douceur de ses paroles. "Exactement. Vous apprendrez Ă grandir ensemble, tous les deux. Et je serai lĂ , toujours, pour vous aider Ă chaque Ă©tape."
Les deux femmes restĂšrent silencieuses pendant un moment, chacune perdue dans ses pensĂ©es. Les tensions magiques dans la piĂšce s'Ă©taient dissipĂ©es, et le calme semblait s'ĂȘtre installĂ©. Wanda, apaisĂ©e, savait que le chemin qui s'ouvrait devant elle serait difficile, mais elle ne serait pas seule. Avec Rosalia Ă ses cĂŽtĂ©s, elle pourrait affronter ce qui viendrait, en apprenant Ă vivre avec ses pouvoirs et Ă embrasser la magie de la maternitĂ©.
AgnÚs arriva chez Wanda, surprise de recevoir un appel de sa part à cette heure-là . En entrant dans la maison, elle s'attendait à une conversation sérieuse, mais ce qu'elle trouva à l'intérieur la fit sourire.
Wanda, avec un air espiÚgle, se tourna vers AgnÚs, ses yeux pétillants de malice. "Eh bien, eh bien, eh bien," commença-t-elle avec une voix taquine, "si ce n'est pas la personne la plus méprisable de toute cette terre..."
AgnÚs arqua un sourcil et s'approcha d'un pas tranquille. "Ah, je vois. C'est ainsi que tu accueilles tes invités, Wanda ? Je pensais que tu étais contente de me voir." Son ton était également joueur, comme un défi silencieux.
Wanda la fixa un moment avant de sourire davantage. "Chérie, je sais que je suis ta préférée. Pas besoin de faire semblant," poursuivis Agnes en rigolant, s'inclinant légÚrement pour appuyer ses mots.
Rosalia, qui était prÚs de Wanda, observa la scÚne avec un sourire amusé. Elle savait que ces deux-là avaient une façon bien à elles de se taquiner. Mais alors, comme si l'ambiance était trop légÚre, Wanda, sans quitter son sourire malicieux, se tourna sérieusement vers AgnÚs. Wanda, toujours avec son sourire espiÚgle, passa lentement sa main sur la hanche de Rosalia, un geste tendre et protecteur. Ses yeux se tournÚrent ensuite vers AgnÚs, qui les observait en silence. La piÚce, jusque-là pleine de taquineries et de rires, sembla soudainement se charger d'une tension subtile. Wanda, les yeux brillants de malice, brisa le silence avec des mots simples, mais pleins de signification.
"Non, ma personne préférée, c'est Rosalia," dit-elle calmement, mais d'une maniÚre qui semblait marquer un tournant dans la conversation.
AgnÚs resta figée un instant, son regard se fixant sur la main de Wanda sur la hanche de Rosalia. Une vague de jalousie, qu'elle n'avait pas anticipée, la submergea. Son sourire se fit plus discret, et une froideur imperceptible s'installa dans ses yeux. Elle ne dit rien, mais son silence en disait long. Le léger mouvement de ses lÚvres laissait entendre qu'elle cherchait ses mots.
AgnĂšs, sentant que la tension avait pris une tournure qu'elle n'avait pas anticipĂ©e, dĂ©cida de changer de sujet. Elle se força Ă sourire, faisant mine de ne rien avoir remarquĂ©. "Bon, assez de taquineries pour aujourd'hui," dit-elle d'un ton lĂ©ger, en jetant un dernier coup d'Ćil Ă Rosalia, qui Ă©tait toujours inconsciente de l'effet qu'elle avait provoquĂ©. "Dis-moi, Wanda, pourquoi m'as-tu appelĂ©e ?"
Wanda, comme si elle avait attendu cette question, se redressa un peu, son sourire s'adoucissant. Elle laissa passer un instant de silence avant de se tourner complĂštement vers AgnĂšs. Elle posa doucement sa main sur son ventre arrondi, son regard s'Ă©clairant d'une lueur d'Ă©motion.
"Regarde," dit-elle, sa voix empreinte de tendresse et de complicité. Elle écarta légÚrement son t-shirt pour dévoiler son ventre bien arrondi, qui trahissait sans ambiguïté sa grossesse.
AgnÚs resta figée un instant, ses yeux se posant sur le ventre de Wanda. Un mélange de surprise et de douceur traversa son regard. Elle n'avait pas vu ça venir. Elle s'était attendue à une révélation importante, mais pas celle-ci. Le ventre de Wanda était bien plus gros qu'elle ne l'avait imaginé, et cela semblait souligner toute la profondeur du changement qui s'opérait en elle.
"Tu... tu es enceinte ?" murmura AgnÚs, une touche de surprise dans sa voix, mais aussi un brin de tendresse cachée. "Depuis combien de temps ?"
Wanda hocha la tĂȘte, son sourire devenant plus large. "Quelques mois maintenant. J'ai commencĂ© Ă sentir les premiers coups du bĂ©bĂ©. Et... je pensais qu'il Ă©tait temps de te le dire."
Rosalia, qui jusque-lĂ Ă©tait restĂ©e en retrait, se tourna Ă©galement vers Wanda, les yeux pleins de curiositĂ© et d'admiration. "C'est incroyable," dit-elle doucement, un sourire sincĂšre sur les lĂšvres. "Tu vas ĂȘtre une super maman, Wanda."
AgnĂšs regarda Wanda, puis son regard se perdit un instant sur le ventre arrondi. Elle Ă©tait bouleversĂ©e par cette nouvelle, mais aussi touchĂ©e. Wanda n'avait jamais cherchĂ© Ă cacher quoi que ce soit, et pourtant, lĂ , elle comprenait qu'elle avait Ă©tĂ© en quelque sorte exclue de cette partie de sa vie. AgnĂšs ne la blĂąmait pas, mais il y avait un petit pincement dans son cĆur, un mĂ©lange d'Ă©motion et de regrets.
"Je suis... je suis vraiment contente pour toi, Wanda," finit-elle par dire, son sourire devenant plus doux. "Je suis sûre que tu seras une mÚre incroyable."
Wanda hocha la tĂȘte, son regard se remplissant d'une chaleur douce. "Merci, AgnĂšs. Je l'espĂšre. Mais j'aurai besoin de toi, de toutes les personnes qui me sont chĂšres pour m'aider Ă traverser tout ça."
Le moment Ă©tait sincĂšre et rempli d'Ă©motion, et AgnĂšs se sentit touchĂ©e par la vulnĂ©rabilitĂ© de Wanda, mĂȘme si la jalousie Ă©tait encore lĂ , cachĂ©e derriĂšre son sourire. Elle savait que, malgrĂ© tout, elle serait prĂ©sente pour elle, mĂȘme si les choses semblaient changer autour d'elles.
AgnĂšs, aprĂšs un silence pensif, se tourna vers Rosalia, un sourire sincĂšre se dessinant sur ses lĂšvres. "Tu sais," dit-elle d'un ton plus lĂ©ger, "Je pense qu'on pourrait aller chercher quelques vĂȘtements pour bĂ©bĂ© pour Wanda. Il faut bien commencer Ă prĂ©parer tout ça, non ?"
Rosalia, qui observait Wanda avec un regard rempli de bienveillance, tourna son attention vers AgnĂšs et hocha la tĂȘte avec enthousiasme. "C'est une excellente idĂ©e ! Wanda mĂ©rite d'avoir tout ce qu'il faut pour ce bĂ©bĂ©. Et je suis sĂ»re qu'elle adorerait avoir des petites choses choisies avec soin."
Wanda, qui avait écouté la conversation, sourit doucement, touchée par l'intention. "Vraiment, vous n'avez pas à faire ça pour moi, c'est déjà assez merveilleux que vous soyez là . Mais je ne dirais pas non à quelques jolies petites tenues pour le bébé," répondit-elle, sa voix douce et pleine de gratitude.
AgnÚs lui lança un regard taquin. "Oh, on sait toutes les deux que ce n'est pas seulement pour le bébé. C'est aussi pour toi, Wanda. AprÚs tout, tu mérites de te sentir bien dans cette nouvelle aventure." Elle se tourna ensuite vers Rosalia. "Alors, tu es partante ?"
Rosalia sourit largement. "Bien sĂ»r ! Je suis impatiente de choisir de petites choses mignonnes. Et peut-ĂȘtre qu'on trouvera mĂȘme quelques surprises pour Wanda."
AgnĂšs rit doucement, avant de se tourner vers Wanda pour un dernier regard. "Ne t'inquiĂšte pas, nous serons prudentes. Et je suis sĂ»re qu'on trouvera des vĂȘtements qui te plairont." Elle se leva et se dirigea vers la porte avec Rosalia Ă ses cĂŽtĂ©s.
Wanda les regarda partir, le cĆur un peu plus lĂ©ger, touchĂ©e par la gĂ©nĂ©rositĂ© de ses amies. "Merci, vraiment. Vous ĂȘtes incroyables," murmura-t-elle avant qu'elles ne franchissent la porte.
Alors que Rosalia et AgnĂšs sortaient ensemble, une certaine complicitĂ© s'Ă©tait installĂ©e entre elles, et bien qu'AgnĂšs fĂ»t encore lĂ©gĂšrement Ă©mue par tout ce qui venait de se passer, elle savait que ce geste â cet acte de soutien â allait renforcer leur lien, celui de la famille qu'elles formaient Ă leur maniĂšre.
àŒșâĄàŒ»
AgnĂšs et Rosalia se retrouvĂšrent dans une boutique de vĂȘtements pour bĂ©bĂ©, les rayons regorgeant de petites tenues colorĂ©es et mignonnes. AgnĂšs, le sourire malicieux aux lĂšvres, en profita pour rendre l'atmosphĂšre plus lĂ©gĂšre et... un peu plus Ă©lectrique.
En parcourant les Ă©tagĂšres, AgnĂšs lança un regard complice Ă Rosalia, qui feuilletait les vĂȘtements avec attention. "Tu sais," dit-elle, d'un ton taquin, "je n'avais pas remarquĂ© Ă quel point tu avais du goĂ»t. Je suppose que tu t'y connais en mode bĂ©bĂ©, mais... je me demande si tu choisis des vĂȘtements avec autant de soin pour tes autres amies."
Rosalia tourna briĂšvement la tĂȘte vers AgnĂšs, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres. "Oh, tu sais, je pense que je suis une experte en vĂȘtements mignons. Mais je ne choisis jamais rien sans m'assurer que ça ira parfaitement, mĂȘme pour un petit bĂ©bĂ©." Elle continua de parcourir les Ă©tagĂšres, mais elle sentit l'air entre elles se charger d'une nouvelle Ă©nergie.
AgnĂšs s'approcha un peu plus prĂšs, effleurant doucement le bras de Rosalia en prenant un petit ensemble de body. "Oh, vraiment ? Alors je suppose que tu pourrais aussi bien choisir des vĂȘtements pour des adultes. Je suis sĂ»re que tu saurais parfaitement comment me faire fondre," dit-elle, un sourire en coin, laissant son geste traĂźner un instant sur le bras de Rosalia avant de retirer sa main.
Rosalia, un peu surprise par l'audace de son geste, se redressa légÚrement, un éclat dans les yeux. Elle feignit une innocence exagérée. "Vraiment, AgnÚs ? Et moi qui pensais que tu préférais garder tes distances," répondit-elle, son ton légÚrement moqueur mais amusé.
AgnĂšs haussait les sourcils, le regard plus pĂ©tillant. "Ah, tu sais, je suis pleine de surprises. Peut-ĂȘtre que je devrais te montrer d'autres facettes de ma personnalitĂ©," dit-elle en se penchant lĂ©gĂšrement en avant, comme pour murmurer un secret. Elle laissa sa main effleurer Ă nouveau l'Ă©paule de Rosalia, cette fois plus assurĂ©e, son sourire s'Ă©largissant.
Rosalia tourna lentement la tĂȘte vers AgnĂšs, un sourire en coin se formant sur ses lĂšvres. "Tu es incorrigible, AgnĂšs. Mais je suppose que c'est ce qui te rend si... intĂ©ressante," rĂ©pondit-elle, son ton doux mais chargĂ© d'un sous-entendu lĂ©ger.
AgnÚs s'éloigna alors d'un pas, choisissant un petit chapeau pour bébé avec un sourire satisfait. "Si tu veux vraiment me connaßtre, Rosalia, il faudra bien plus qu'une simple boutade pour me faire fondre," lança-t-elle, son regard taquin se posant sur son amie.
Rosalia secoua la tĂȘte en souriant, mais un petit Ă©clat d'amusement brillait dans ses yeux. "Je ne doute pas de cela," rĂ©pondit-elle. "Mais soyons claires, AgnĂšs. Tu es la plus rusĂ©e des deux. Tu es prĂȘte Ă faire fondre n'importe qui."
Les deux femmes continuĂšrent de parcourir la boutique, mais l'atmosphĂšre entre elles Ă©tait dĂ©sormais chargĂ©e de flirt subtil et de taquineries Ă peine voilĂ©es. AgnĂšs, bien qu'elle s'amusĂąt de l'effet qu'elle avait sur Rosalia, savait aussi que cette complicitĂ©, cette tension amicale, ajoutait un peu plus de piquant Ă leur relation. Et elle adorait ça. AprĂšs avoir choisi quelques tenues pour bĂ©bĂ©, AgnĂšs et Rosalia dĂ©cidĂšrent de s'arrĂȘter dans un cafĂ© du coin pour boire un verre. La journĂ©e avait Ă©tĂ© animĂ©e, mais une tension agrĂ©able flottait toujours entre elles, comme si le flirt et les taquineries continuaient d'habiter l'air autour d'elles.
Elles s'assirent Ă une table prĂšs de la fenĂȘtre, la lumiĂšre douce de l'aprĂšs-midi caressant leurs visages. AgnĂšs, visiblement de bonne humeur, lança un sourire charmeur Ă Rosalia avant de prendre une gorgĂ©e de son verre. "Tu sais," dit-elle lentement, sa voix teintĂ©e de malice, "c'est agrĂ©able de passer du temps avec toi. J'avais presque oubliĂ© Ă quel point tu pouvais ĂȘtre... captivante."
Rosalia, assise en face d'elle, la regarda par-dessus son verre, son regard déjà chargé d'un sous-entendu. Elle répondit, d'une voix douce mais pleine de défi : "Oh, AgnÚs, tu es pleine de compliments aujourd'hui. Mais je me demande... est-ce que c'est vraiment moi qui suis captivante, ou est-ce toi qui sais comment rendre chaque moment intéressant ?"
Les yeux d'AgnĂšs s'Ă©trĂ©cirent lĂ©gĂšrement, un Ă©clat de plaisir dans le regard. Elle s'approcha un peu de la table, ses lĂšvres esquissant un sourire subtil. "Eh bien, c'est difficile de rĂ©sister Ă un tel charme," dit-elle, un lĂ©ger rire dans la voix. Puis, ses yeux descendirent lĂ©gĂšrement sur le corps de Rosalia, observant la façon dont sa chemise tombait juste parfaitement, ses formes qu'elle trouvait incroyablement sĂ©duisantes.Â
"Tu sais, j'adore la façon dont tu te tiens, Rosalia. Il y a quelque chose d'imparable chez toi."
Rosalia soutint son regard, un sourire en coin naissant sur ses lÚvres. Elle n'hésita pas à répondre par un jeu tout aussi provocateur, tout en mordillant doucement sa lÚvre inférieure. "Vraiment ? Parce que toi aussi, tu sais parfaitement comment attirer l'attention. Mais je dois avouer que j'aime bien la façon dont tu me regardes," dit-elle, sa voix plus basse, mais sensuelle.
Le jeu de regards s'intensifia, les yeux d'AgnÚs ne quittant pas Rosalia, et une tension palpable se créa autour d'elles, comme un fil invisible les reliant. Rosalia la fixa, un regard audacieux mais amusé, sentant la chaleur de cette connexion entre elles.
"Et toi, Rosalia," dit AgnĂšs d'un ton plus intime, sa voix presque un murmure, "tu n'arrĂȘtes jamais d'ĂȘtre aussi... sĂ©duisante." Elle laissa ses yeux s'attarder sur ses lĂšvres, avant de les relever lentement vers ses yeux. "Tu es la tentation incarnĂ©e."
Rosalia, amusĂ©e par la tournure des choses, n'hĂ©sita pas Ă jouer Ă son tour. Elle se pencha lĂ©gĂšrement en avant, son regard se faisant plus intense, sa voix douce mais pleine de sous-entendus.Â
"Et toi, AgnÚs, tu es l'une des plus grandes tentatrices que j'ai jamais rencontrées," répondit-elle, ses yeux balayant lentement le corps d'AgnÚs de haut en bas, avant de revenir à ses yeux. "C'est dangereux de me regarder comme ça, tu sais."
AgnĂšs sentit son cĆur s'accĂ©lĂ©rer lĂ©gĂšrement sous ce regard, mais elle ne cilla pas, un sourire provocateur sur les lĂšvres. "Je suis une grande fille, Rosalia," rĂ©pondit-elle avec assurance. "Je sais ce que je fais."
Leurs yeux se verrouillÚrent à nouveau, le silence autour d'elles devenant presque lourd. Rosalia mordilla encore une fois sa lÚvre inférieure, ce petit geste ayant un effet indescriptible sur AgnÚs. "Tu crois vraiment que tu peux gérer ça ?" murmura Rosalia, une lueur de défi dans le regard.
"Je n'ai jamais eu peur d'un défi," répondit AgnÚs, son regard brillant d'une étincelle de jeu et de désir.
Les deux femmes étaient maintenant pleinement conscientes de l'alchimie qui se trouvait entre elles. Chaque geste, chaque mot, chaque regard semblait alimenter un feu de plus en plus difficile à ignorer. Et bien que rien de concret n'ait été dit, il était clair que l'attraction entre elles était devenue indéniable.
Leurs regards restÚrent un instant suspendus, chacun mesurant l'autre dans un silence chargé d'intensité. AgnÚs, toujours aussi audacieuse, se pencha légÚrement en avant, son sourire s'approfondissant. Elle caressa doucement le bord de son verre, ses doigts effleurant les gouttes d'eau qui s'y étaient formées à cause de la condensation. Chaque mouvement semblait calculé, comme si elle jouait un jeu silencieux avec Rosalia.
Rosalia, pour sa part, ne se laissa pas démonter. Elle répondit à ce défi silencieux par un petit sourire en coin, l'ombre d'un amusement dans les yeux. Elle se laissa un instant aller à l'intensité du moment, avant de briser le silence, sa voix plus basse, plus intime.
 "Tu sais, AgnÚs," commença-t-elle, les yeux toujours ancrés dans les siens, "je suis bien plus difficile à séduire que tu ne sembles le penser."
AgnĂšs Ă©clata d'un petit rire, sa voix lĂ©gĂšrement moqueuse. "Oh, je n'ai aucun doute lĂ -dessus. Mais je me demande, Rosalia," dit-elle, se redressant un peu, "Est-ce que tu pourrais rĂ©sister Ă une petite dose de ce que je sais offrir ?"Â
Elle marqua une pause, les mots porteurs de sous-entendus, avant de laisser ses yeux se promener lentement sur le corps de Rosalia, cette fois de maniÚre plus appuyée, détaillant ses gestes avec une attention presque palpable.
Rosalia sentit la tension monter en elle, mais elle répondit d'un ton défiant, le regard brillant. "Et toi, AgnÚs ? Tu crois vraiment pouvoir jouer à ce jeu sans risquer d'y perdre ?" Elle attrapa son verre et prit une gorgée, ses lÚvres effleurant le bord du verre d'une maniÚre sensuellement délibérée. Elle savait trÚs bien que chaque geste avait son impact sur AgnÚs.
Le petit sourire d'AgnÚs se fit plus profond alors qu'elle observait chaque mouvement, chaque expression de Rosalia. "Tu sais," dit-elle en murmurant, "je n'ai jamais été une grande perdante." Elle se pencha alors davantage en avant, presque imperceptiblement, son regard se faisant plus intense, capturant celui de Rosalia. "Mais toi, tu es tellement... captivante, Rosalia. J'ai l'impression que je pourrais perdre le contrÎle à tout instant, et ça m'excite."
Rosalia sentit son souffle se bloquer un instant sous l'effet de la proximitĂ© d'AgnĂšs, sa peau frĂ©missant presque sous la chaleur de son regard. Elle mordilla de nouveau sa lĂšvre, cette fois avec plus d'intensitĂ©. "Je dois dire... que ce n'est pas si facile de me dĂ©stabiliser," rĂ©pondit-elle, sa voix sensuellement rauque. "Mais si tu veux vraiment me tester, je suis prĂȘte Ă voir si tu tiens jusqu'Ă la fin."
Les regards de l'une et de l'autre se croisÚrent à nouveau, un échange silencieux mais plein de promesses. La tension entre elles ne cessait d'augmenter, alimentée par ces gestes, ces sourires et ces mots chargés de sous-entendus.
AgnÚs, fascinée, se sentit un peu prise dans le jeu qu'elle avait initié. Elle savait que Rosalia n'était pas du genre à se laisser séduire facilement, et cela la rendait encore plus excitée par la situation. Elle se leva lentement, son mouvement fluide et assuré, avant de faire un pas vers Rosalia.
"Je pense que je vais devoir trouver un autre moyen de te faire cĂ©der," murmura AgnĂšs, sa voix pleine de dĂ©fi et de dĂ©sir. Elle s'arrĂȘta juste Ă cĂŽtĂ© de Rosalia, leur proximitĂ© se faisant presque Ă©lectrique, avant d'ajouter, un sourire taquin aux lĂšvres : "Mais je me demande... est-ce que tu me laisses seulement une chance ?"
Rosalia, toujours aussi sûre d'elle, leva un peu le menton, son regard ne quittant pas celui d'AgnÚs. "Tu devrais vraiment tout donner si tu veux que je m'abandonne à toi." Elle se redressa légÚrement dans son fauteuil, se rapprochant presque imperceptiblement, comme si elle la défiait de faire le premier pas.
Leurs corps étaient maintenant si proches que la moindre brise aurait suffi à faire trembler la tension qui pesait dans l'air. Mais aucune d'elles ne faisait le moindre mouvement décisif, se laissant toutes deux emporter par le jeu, jouant avec cette fine ligne entre désir et contrÎle.
Le jeu de regards continua, sans qu'aucune ne cÚde complÚtement, mais chacune savait que l'une ou l'autre finirait par se perdre dans cette attirance irrésistible.
àŒșâĄàŒ»
Les agents du SHIELD, postĂ©s Ă la frontiĂšre de Westview, observaient attentivement la ville Ă©trange et mystĂ©rieuse qui semblait ĂȘtre complĂštement coupĂ©e du reste du monde. Une brume d'incertitude planait autour de l'Ă©vĂ©nement qui s'y Ă©tait produit : Wanda Maximoff, ou plus prĂ©cisĂ©ment, l'entitĂ© qu'elle Ă©tait devenue, avait crĂ©Ă© cette ville de toute piĂšce.
Les rapports Ă©taient clairs, bien que fragmentĂ©s : les habitants de Westview semblaient ĂȘtre prisonniers de cette rĂ©alitĂ© alternative, avec aucune mĂ©moire claire des Ă©vĂ©nements avant d'y ĂȘtre coincĂ©s. Des signaux ont Ă©tĂ© interceptĂ©s, et aprĂšs plusieurs mois d'investigation discrĂšte, les agents du SHIELD avaient dĂ©couvert que Wanda Maximoff Ă©tait probablement la source de cette anomalie.
RĂ©unis dans une salle de confĂ©rence secrĂšte, Ă l'intĂ©rieur d'un bunker bien protĂ©gĂ©, les agents du SHIELD se prĂ©paraient Ă une rĂ©union de stratĂ©gie. Ils s'assirent autour d'une grande table, les visages tendus, prĂȘts Ă discuter des prochaines Ă©tapes.
Le directeur du SHIELD, un homme calme et implacable, prit la parole en premier, ses yeux rivés sur les documents étalés devant lui. "Nous avons des preuves claires que Wanda Maximoff est responsable de la création de Westview. Ses pouvoirs, bien qu'extraordinaires, semblent avoir échappé à tout contrÎle."
Un agent, un expert en analyses psychologiques, leva la main avant de prendre la parole. "Ce n'est pas seulement un simple acte de pouvoir, c'est une tentative manifeste de manipulation. Wanda a crĂ©Ă© une rĂ©alitĂ© parallĂšle oĂč elle peut contrĂŽler le temps, les gens, tout. C'est une forme de rĂ©alitĂ© tissĂ©e autour de ses dĂ©sirs et de ses pertes."
Un autre agent, plus militaire, donna son avis. "Nous avons observĂ© que toute tentative d'entrer dans la ville a Ă©chouĂ©. Les forces sont beaucoup plus puissantes qu'on l'avait imaginĂ©. Mais si Wanda a le contrĂŽle de cette ville, cela signifie qu'elle doit aussi ĂȘtre le point de faiblesse. Si nous pouvons l'atteindre, peut-ĂȘtre pouvons-nous rĂ©soudre cette situation."
Le directeur hoche la tĂȘte en signe d'accord. "Oui, nous avons encore beaucoup Ă apprendre sur la nature de ses pouvoirs et la structure de cette rĂ©alitĂ©. Ce n'est pas juste une manipulation psychologique ; elle manipule la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme. Les consĂ©quences de ce qu'elle fait ne sont pas juste locales, elles pourraient se rĂ©percuter bien au-delĂ de Westview si elle perd le contrĂŽle."
"Et les habitants ?" demanda un agent, qui avait l'air préoccupé. "Sont-ils conscients de ce qui se passe ?"
"Certains ont repris conscience, mais c'est partiel," répondit l'analyste. "Nous avons eu des témoignages. Certains habitants ont commencé à se rendre compte qu'ils sont coincés dans cette illusion. Mais l'emprise de Wanda est trop forte pour eux. C'est comme une prison mentale."
Un agent plus jeune, un spĂ©cialiste des opĂ©rations spĂ©ciales, fit une suggestion. "Peut-ĂȘtre que l'approche la plus directe serait de chercher un moyen d'intercepter Wanda, de la confronter directement et de comprendre ce qu'elle veut vraiment. Si on la frappe sur ses motivations, peut-ĂȘtre qu'on pourra briser ce cercle."
"Nous devons agir avec prudence," intervint le directeur, "Parce que Wanda n'est pas seulement une menace. Elle a aussi une capacitĂ© Ă©motionnelle... Elle manipule non seulement la rĂ©alitĂ© mais les Ă©motions des gens, les personnes qui l'entourent. C'est ce qui la rend d'autant plus dangereuse. Nous devons ĂȘtre stratĂ©giques. Une confrontation frontale pourrait ĂȘtre suicidaire."
Un silence s'installa dans la salle alors que tout le monde rĂ©flĂ©chissait aux risques. Finalement, le directeur reprit la parole : "Notre prioritĂ© doit ĂȘtre de comprendre l'origine et la portĂ©e de ses pouvoirs. Nous devons aussi nous assurer que nous avons une Ă©quipe prĂȘte Ă intervenir si les choses dĂ©gĂ©nĂšrent. Nous devons ĂȘtre prĂȘts Ă tout. La situation Ă Westview pourrait avoir des consĂ©quences bien plus graves si elle s'Ă©tend au-delĂ des murs de cette ville."
"Quel est notre plan d'action ?" demanda l'un des agents.
"Nous allons établir des lignes de communication secrÚtes pour observer les événements à Westview. Nous devons recueillir plus d'informations sur la façon dont Wanda interagit avec les habitants. En parallÚle, je veux que des équipes d'élite se préparent à pénétrer la ville, mais seulement si nous avons suffisamment d'informations pour garantir leur sécurité. Nous devons apprendre à comprendre cette réalité qu'elle a créée, et pourquoi elle agit de cette maniÚre."
La rĂ©union se poursuivit avec des discussions plus dĂ©taillĂ©es sur les actions Ă entreprendre, mais une chose Ă©tait claire : les agents du SHIELD avaient une mission urgente. Wanda Maximoff n'Ă©tait plus simplement la super-hĂ©roĂŻne qu'ils connaissaient, elle Ă©tait devenue une force imprĂ©visible, une entitĂ© capable de remodeler le monde selon ses dĂ©sirs. Et le SHIELD allait devoir comprendre comment l'arrĂȘter avant que cela n'Ă©chappe complĂštement Ă tout contrĂŽle.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
4 notes
·
View notes
Text
Le 05 Novembre 2024
Aujourdâhui nous avons quittĂ© Muktinath et cet hĂŽtel vraiment supĂ©rieur. Belle dĂ©coration de la salle Ă manger ainsi que les chambres avec de grands lits , on avait des serviettes, un luxe . Juste une parenthĂšse . Il faut savoir aussi quâil nây a pas de chauffage , heureusement nos duvets font lâaffaire avec une couverture supplĂ©mentaire âŠmais avant de reprendre notre chemin qui nous conduira Ă Lupra , nous sommes allĂ©s sur le lieu de pĂšlerinage des hindous , un lieu sacrĂ© oĂč ils viennent se purifier le corps et lâesprit , ils sont trĂšs nombreux; pour y accĂ©der , il faut gravir quatre cent marche . Certains dâentre eux se font porter par des chaises Ă porteur . Une fois arrivĂ©s , ils se dĂ©shabillent et rentrent dans une eau assez fraĂźche . Pour cela il y a deux bassins .Bien sĂ»r ils gardent leur intimitĂ© ,ça crĂ©e beaucoup de mouvements , de cris de joieâŠ. Hommes , femmes, jeunes adultes participent de concert Ă cette purification. Juste Ă quelques pas le monastĂšre bouddhique que nous visitons contraste par le silence du lieu , peu de monde . Nous pouvons prendre des photos. Un bouddha par sa taille imposante domine Ă lâextĂ©rieur, face a la chaĂźne des Annapurnas . AprĂšs cette visite nous prenons un sentier qui nous fera passer par un col Ă 3900 mĂštres , un dĂ©nivelĂ© de deux cents mĂštres , on a connu plus dure. Une fois passĂ©s, nous descendons sur Lupra , trois heures pour y arriver .En cours de trajet nous rencontrons un petit garçon derriĂšre un grillage. Câest un orphelin de pĂšre qui travaille avec sa mĂšre dans une exploitation de pommes. Nous lui donnons un peu dâargent et un snicker. Que faire dâautre?On dĂ©couvre un petit village avec ses maisons encore une fois typiques et son monastĂšre . Nous dĂ©jeunons sur place . De hautes falaises impressionnantes enserrent le lieu. Câest la fin de notre treck , une jeep nous attend pour rejoindre Jomsom . Cela nous Ă©vite de marcher sur la piste . De plus aucun intĂ©rĂȘt. De toute façon , nous sommes lĂ©gĂšrement Ă©puisĂ©s pour ne pas dire plus . En un quart dâheure nous arrivons Ă notre hĂŽtel et lĂ , aprĂšs la douche on essaye de rĂ©cupĂ©rer en se mettant sous la couette. Pendant ce temps Ramji , sâoccupe de rĂ©server nos places dâavion pour Kathmandou. Nous prenons deux vols intĂ©rieurs , Pokora puis Katmandou . Vers 19 h nous dĂźnons , ce sera le dernier repas avec DĂ©pendra , il nous quitte demain . Nous lui remettrons une enveloppe pour le remercier dâavoir Ă©tĂ© un garçon adorable , toujours attentionnĂ© .On est un peu sur les rotules aprĂšs ce trek, pas sĂ»r quâon aurait pu continuer plus longtemps mais ça valait le coup.
4 notes
·
View notes
Text
saga: Soumission & Domination 325
Marc - Diversification des ressources : JoĂŁo
Quand Marc revient le WE suivant, Ludovic ne peut s'empĂȘcher de lui raconter ce que j'ai fait pour son frĂšre.
Cela me vaut une discussion en tĂȘte Ă tĂȘte ! Je suis obligĂ© de lui expliquer le dossier de A Ă Z. A la fin de mon rĂ©cit, il me demande ce que j'aurais fait si je n'avais pas eu les ressources de mes amis. Sans ambages je lui avoue que je l'aurais peut ĂȘtre battu Ă mort.
Il me prend dans ses bras et me dit que j'ai bien fait alors.
Nous passons un WE que tous les 4. Samir et Ammed nous ont demandé la maison de campagne pour se faire un WE " Domi " avec Amaury. Ils nous ont préparé tous les repas et laissé la liste à respecter sauf que Marc compte bien nous emmener diner au restaurant le samedi soir.
Mais nous sommes vendredi. On retrouve PH et Ludovic et décidons ensemble qu'un bain serait bien agréable. A poil nous grimpons sur la terrasse et allons nous tremper dans la piscine. Ludovic chahute et glisse entre nos jambes, en s'arrangeant pour nous faire bander aux passages. Marc cÚde le premier, il l'attrape et le balance hors de l'eau sur l'herbe synthétique. Excité, Ludovic prend des poses jusqu'à ce que nous aussi, excités, sortions de l'eau. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que nous serions trois contre un. Marc le prend aux épaules, moi aux jambes et nous l'étalons sur l'herbe. PH se charge des chatouillis et il se tord pour essayer de nous échapper. Il cesse quand je lui attrape les couilles et tire doucement dessus.
Marc enjambe son torse et Ludovic lui mange la bite. PH m'aide et, Ă deux, nous soulevons ses fesses pour pouvoir : PH le pomper et moi, lui manger la rondelle.
OccupĂ© de partout notre nouvel ami prend grave son pied. Quand Marc recule le bassin pour le laisser respirer un peu, c'est lui-mĂȘme qui l'attire Ă nouveau dans sa gorge.  Je bande comme un malade. Je m'enfonce dans sa caverne chaude et moite de ma prĂ©paration. PH continue de le pomper. J' profite bien de sa rondelle musclĂ©e et de sa chaleur interne. Je m'enfonce Ă chaque fois plus loin et avec encore plus de plaisir.
Comme je vois ses couilles remonter contre sa bite, je sors vite avant qu'il ne jouisse. PH arrĂȘte aussi ses caresses buccales. Marc se retourne et nous demande pourquoi nous avons cessĂ© d'exciter le petit.
On lui montre ses couilles qui lentement redescendent. Il se retire. Ludovic s'Ă©tire et nous dit de continuer que c'est trop bon ! On s'en doutait un peu !! On attaque Ă nouveau. C'est le tour de Marc d'enculer ce beau jeune homme. Moi, je joue avec sa queue. Je suçote son gland, passant ma langue sur chaque mmÂČ de cette peau si douce quand elle est tendue par le sang en furie. Je la passe sous la couronne pour toucher le frein et jouer avec. Je la fais fine pour essayer de l'enfiler dans le petit trou d'oĂč jaillira tout Ă l'heure son sperme chaud.
Je descends sur ses couilles. Elles ont juste de la bonne taille pour que je puisse les prendre ensemble dans ma bouche. Je les fais rouler sous ma langue. Elles grossissent et je retourne Ă sa queue. Elle me rentre toute seule dans la bouche et dans la gorge, poussĂ©e par les coups de rein de Marc. Je me colle les lĂšvres Ă son pubis et masse son gland par mes dĂ©glutitions. Il kiffe ça et la bite de PH qui lui obstrue la bouche n'est pas suffisante pour l'empĂȘcher de crier son plaisir.
Marc le lime plus vite, je sens qu'il ne va pas tarder à lùcher la premiÚre salve. C'est Ludovic qui part le premier. Il me remplit la gorge et j'ai juste le temps de reculer pour pouvoir en garder dans la bouche. Marc le secoue d'un dernier et puissant coup de main qui me renfonce son gland dans ma gorge !  PH se vide à son tour mais dans la bouche de Ludovic. Il a juste le temps de se retourner et de me prendre en bouche qu'à mon tour je largue la purée. Une fois dés-emboités, nous nous roulons des pelles aux spermes. Marc nous regarde faire. Dans notre monde, nous nous léchons le museau jusqu'à ce qu'il ne reste plus un spermatozoïde hors de nos estomacs.
Allongés cotes à cotes sur le dos, nous regardons le ciel noir et constellé. On voudrait faire des voeux mais pas d'étoiles filantes pour nous aider. Marc rit de nos enfantillages et nous dit qu'il descend mettre le diner au chaud.
Petite douche et nous le rejoignons. Nos hommes de service avait prévus le coup, les quantités sont généreuses et malgré cela, nous finissons les plats !
Marc nous raconte ses conquĂȘtes locales. Avec HervĂ© qui l'accompagne de plus en plus, depuis qu'il a bien vu que cela n'altĂ©rait pas sa relation avec Ernesto, ils trainent les bars gays et rentrent rarement tout seul.
Il nous montre quelques photos des petits mecs qu'ils mettent dans leurs lits ?  Ils ne se font pas chier ! Mais faut dire que nous non plus nous ne sommes pas des anges ! Tous ces asiatiques sont mignons, ça me fait penser que j'en ai pas encore dans mon équipe. Mais faut dire que j'ai principalement du blanc hormis Jimmy qui est mon seul beur en activité.
C'est d'ailleurs la remarque que mon fait PH et Ludovic aprĂšs le visionnage du portable de Marc.
C'est décidé mes prochaines recrues devront sortir du stéréotype " petit blanc ".
Le samedi soir, Marc nous " sort " au restaurant. Il a réservé dans le meilleur de la ville. Etoilé au Michelin, il n'usurpe pas sa distinction. Ses plats de crustacés et de poissons sont délicieux.
La clientÚle est sélecte (vu les prix c'est pas étonnant), mais nous ne détonnons pas vu que Marc nous avait demandé de laisser les jeans au placard. Notre table attire comme souvent pas mal de regard. Je reconnais autour de nous quelques clients de ma société. Certains sont accompagnés de femmes de leur ùge, probablement leurs femmes.
J'ai juste eu le temps, quand nous sommes entrés, de retenir Ludovic qui allait saluer à une table Viktor et Nicolaï qui travaillaient en duo avec un de mes clients. J'ai juste le temps de lui glisser que quand nous rencontrons nos " amis " en prestation, nous devons faire comme si nous ne les connaissions pas sauf exception.
Le client me fait quand mĂȘme un clin d'oeil quand mon regard parcours la salle.
Depuis quelques mois, ces deux-là me sont souvent réclamés ensemble. Comme 1+1=3 chez moi, ça ne me pose aucun problÚme. L'homme est aussi blond qu'eux. Si je ne savais pas, ils pourraient passer sans problÚme pour un pÚre et ses deux fils.
Quand je vais aux toilettes, je suis rejoint par Viktor. Il me dit que tout se passe bien comme d'habitude avec ce client. Par contre ce dernier voudrait étendre la prestation jusqu'à dimanche soir mais que ce n'était pas prévu. Oui, je me souviens maintenant, c'était juste " soirée + ". Je lui demande si cela les dérange tous les deux de rallonger la prestation. Il m'assure que non, j'accepte et lui dis de prévenir le client de mon accord.
Le diner se passe, le vin est bon et pour une fois que je ne conduis pas j'en profite. C'est quand nous reprenons nos manteaux que nous croisons le client. Il me fait un signe. Je traine et laisse partir devant mes amis. Il me fait remarquer qu'il ne pourra rĂ©gler la diffĂ©rence que lundi prochain, le temps d'aller Ă sa banque (ce client me paye toujours en liquide pour ne pas laisser de trace). Je lui signifie qu'il n'y a aucun problĂšme, j'ai confiance en lui. Il me remercie et pousse les deux benĂȘts qui l'assurent qu'il va passer un dimanche merveilleux.Â
La semaine qui suit, je prends un peu de temps pour rechercher dans le fichier des PremiÚres années de Facs (et mecs de 18ans) mes recrues " ethniques ", (fichier récupéré auprÚs de DGSE). J'effectue un premier tri avec les boursiers et les revenus parentaux faibles en sus des origines hors caucasiennes.
Il m'en sort un nombre encore trop important. Je resserre les critÚres, ajoute le ratio taille/poids (la taille seule n'est pas intéressante) et la pratique d'un sport. Là , j'obtiens une sélection de 100 jeunes hommes.
AprĂšs c'est la lecture fiche par fiche. Ejections faites des mecs trop moches, des physiques irrĂ©guliers (faut bien des critĂšres quand mĂȘme), des porteurs de lunettes, des sportifs en compĂ©titions quoique certains soient quand mĂȘme assez canon, il me reste 20 dossiers.
6 physiques asiatiques petits formats mais musclés, adeptes de boxe thaï et autre sports de combat,
5 blacks stĂ©rĂ©otypĂ©s, grands, trĂšs black, suspectĂ© d'ĂȘtre trĂšs bien montĂ©s,
4 " brésilien " métis, belles gueules et slips remplis,
3 beurs, peau bronzée, noir de poil, massifs de tous cÎtés,
2 blacks des iles, teint plutÎt chocolat au lait, traits européens,
Avant de les approcher je demande Ă Jona et François de vĂ©rifier leurs prĂ©fĂ©rences sexuelles. S'ils sortent dans le milieu ou pas et de se renseigner pour voir oĂč je pourrais les harponner.
Retour d'enquĂȘte, j'ai la chance d'en avoir 4 dans ma sĂ©lection. 2 asiatiques, 1 des " BrĂ©siliens " et un des DOM-TOM.
Autant commencer par ceux-lĂ .
Le brĂ©silien, JoĂŁo 20ans, est un adepte de la Capoeira qui enseigne aux jeunes de son club, j'irai donc y faire un test un jour oĂč je serais sĂ»r qu'il y soit. Il ne sort pas dans le milieu gay et n'a pas de petit copain connu. De temps Ă autres traine les lieux de drague oĂč il se laisse branler par des vieux (enfin des 30-40ans) et pratique la rĂ©ciproque. Parfois il accepte un billet quand le mec est trop vieux. En chambre de citĂ© U, il n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'amis et travaille le soir avec un ou deux de ses collĂšgues de 1Ăšre annĂ©e de Science. Il se dĂ©place en bus et n'a pas de vĂ©hicule Ă lui.
Ok au moins ça le choquera pas de taffer sexe pour du fric.
Je m'arrange pour aller tester ce sport de façon à ce que je sorte dans ses propres horaires.
L'accueil au club est chaleureux. Le dirigeant (la 40aine) discute une bonne demi-heure avec moi pour savoir mes motivations (ça je brode un peu) et si j'ai une pratique des sports de combat. Quand j'aligne, karaté (appris auprÚs de PH), Krav Maga (auprÚs de Jona), close combat militaire et quelques notions de boxe française (avec CÎme et Ludovic), il me demande franchement ce que je fais chez lui.
Je lui souris et lui dis que j'Ă©tends mes connaissances. Il me dit que le plus dur sera de tout oublier de ces derniĂšres pratiques pendant les cours.
On visite son club. Vestiaires classiques, placard à cadenas, sanitaires avec douces communes, là un " sympa vos installations " m'échappe, puis la salle proprement dite. Elle est suffisamment grande pour que le cours que donne mon Brésilien s'y passe et que deux autres groupes travaillent aussi.
Il me pousse vers le vestiaire et je me change tout en continuant à discuter avec lui. Quand je suis à poil, il mate ma cicatrice et me demande ce que c'est. Toujours nu, je me tourne et avance la jambe. Accident de moto l'année derniÚre ! Il siffle et me dit que je ne m'étais pas loupé. Il me passe un pantalon et me dit que je peux rester nu dessous si je préfÚre. Lui opte plus pour un jock, ça évite de les avoir ballotant entre les cuisses. J'avais prévu le coup et de toute maniÚre tout le sport se fait en jock chez moi !  Il tourne autour de moi et me trouve trÚs large d'épaules. Je lui dis que c'est la conséquence de 6 mois sans les jambes !
Torse nu, je le suis dans la salle. J'ai la chance qu'il m'emmÚne à cÎté de mon futur escort. Il me montre les mouvements de base et me dit que contrairement aux sports de combat que je pratique déjà , là , c'est l'évitement du corps du partenaire qui est recherché. Evidement ça change !!
J'ai beau faire attention, une ou deux fois je suis en contact avec mon prof. A la fin de l'initiation, il sourit des réflexes que j'ai eus. Il y voit un troublant mélange des techniques que je lui avais cité. Comme le cours des juniors venait de finir, nous sommes rejoint par mon brésilien. Il vient voir qui est l'hurluberlu qui attaque la capoeira d'une façon un peu asiatique et un peu autre chose. Gagné !
Le gĂ©rant me laisse entre ses mains ce qui me va encore plus. Alors que nous rejoignons les vestiaires, JoĂŁo me questionne sur mon parcours en sport de combat. Il est impressionnĂ© par la liste. Cela me permet de glisser que j'ai acquis ces compĂ©tences auprĂšs de divers amis avec lesquels je continu Ă m'entrainer. Tout en marchant, je le mate sĂ©rieusement. Il a une peau cuivrĂ©, il y a surement de l'indien local dans sa gĂ©nĂ©tique en plus du blanc et du noir. Le fait que j'ai l'impression qu'il soit imberbe naturellement appui cette idĂ©e, ses cheveux noir et lisse me le confirme. Question masse musculaire, il est trĂšs bien foutu mĂȘme si moins large que moi. Il est aussi plus petit dans les 1,80 maximums.
Pendant que je le scrute, il me donne les infos sur le club, je le félicite pour sa patience. Il me retourne un sourire à se damner illico. Son accent de là -bas est enchanteur.
TrĂšs naturellement on se retrouve cotĂ© Ă cote sous les douches. Ăa me permet de voir que sa peau est colorĂ©e uniformĂ©ment, qu'il n'a pas de poils sur les jambes et seulement au-dessus du sexe. Il se rase dĂ©jĂ les couilles ! Le sexe, lui, est gĂ©nĂ©reux bien qu'au repos, dans les 12cm. Le frein cassĂ© laisse son gros gland dĂ©couvert et un bourrelet de peau Ă sa base.
Je sens son regard sur mon dos. Je me retourne pour qu'il puisse mater la bĂȘte.
Il capte ma cicatrice et me demande lui aussi comment ça m'est arrivé. Je lui raconte en deux mots et quand j'ajoute que ça aurait été pire si mon ami n'avait pas été derriÚre moi et s'il n'avait mis sa voiture en travers de la rue pour me protéger, il laisse échapper un " un ami !? ". à mon tour de lui envoyer un grand sourire et de confirmer " " oui, l'homme que j'aime ".
Il est sensible car il se met déjà à bander rien qu'à l'évocation que je sois gay.
Comme il se tourne pour le cacher, et que nous sommes seuls, je m'approche et par les épaules le fait pivoter. Les yeux dans les yeux, je lui dis de ne pas me cacher l'effet que je lui fais. Il bande carrément et c'est impressionnant !
Je prends les choses en main, non pas son service trois piÚces bande d'obsédés, et lui dis qu'on prend un verre aprÚs. Il bande encore quand on se rhabille. On sort du club et il me propose un bar pas trop loin car sans véhicule, il fait en fonction des lignes de tram et de bus.
Je lui montre ma voiture et lui dis de grimper. Impressionné par la MercédÚs, il grimpe dedans en me disant que c'est la premiÚre fois qu'il voit en réel une telle voiture. Je l'emmÚne au Blockhaus autant y aller direct. Comme il s'inquiÚte de son retour à sa cité U, je lui dis que je le reconduirais aprÚs.
On grimpe au 4Ăšme. Il a des yeux comme des soucoupes. Il en reste muet bien 5mn !! De la cuisine je lui demande ce qu'il veut biĂšre, alcool, jus de fruit... Il choisit un jus d'orange, je l'accompagne.
Je le fais s'assoir de façon à ce qu'il soit en face des projections du " déjeuner sur l'herbe ". Du coup il a du mal à se concentrer sur mes questions ! J'apprends qu'il est en France suite à une sélection d'une organisation charitable qui l'a tiré de sa favela, qu'à part les dirigeants de l'association et quelques collÚgues de sa Fac, il ne connait que les pratiquants du club.
L'enquĂȘte disait qu'il Ă©tait seul mais c'est plutĂŽt " ermite " qui aurait dĂ» ĂȘtre inscrit !
PH choisit ce moment-là pour rentrer. Il salut notre invité et se penche sur moi pour me rouler une bonne grosse pelle qui nous laisses les lÚvres brillantes avant d'aller se chercher un rafraichissement au frigo.
Il nous rejoint et aprĂšs les prĂ©sentations, discute avec nous. Questions sur son dĂ©racinement, sur ses conditions de vie, et de vie gay aussi. JoĂŁo essaye mollement de se dĂ©fendre d'en ĂȘtre. Mais PH le coupe et lui dit que vu comme il bande alors qu'il n'y a pas l'ombre d'une meuf chez nous, sa dĂ©fense est un peu dĂ©sespĂ©rĂ©e.
Là -dessus c'est au tour de Ludovic d'arriver. Comme il le salut aussi avant de nous rouler un patin, c'est l'incompréhension que je vois paraitre sur son visage.
Je m'excuse et présente Ludovic comme mon " ami " aussi. Quand Ludovic entend que João pratique la capoeira, il s'exclame qu'avec le karaté, le krav maga, le close combat et la boxe française, c'est en véritable dojo que je vais transformer le second étage !
Je lui dis qu'il va un peu trop vite en besogne et que João n'est pas encore au courant. Ce dernier me demande " au courant de quoi ? ".
OK je me lance. Je lui dis que je l'avais repĂ©rĂ© pour faire partie de ma sociĂ©tĂ© d'escort. Que je savais pertinemment qui il Ă©tait et qu'il Ă©tait comme nous, homosexuel et qu'il tirait le diable par la queue. LĂ sa comprĂ©hension du français a fait que j'ai dĂ» reformuler, que tout ce que j'avais appris en le rencontrant physiquement me l'avait confirmĂ© et que oui, je serais trĂšs heureux qu'il accepte : notre amitiĂ© et le taf que je lui proposais. J'ajoute que s'il refusait le travail, trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ© au passage, il pourrait quand mĂȘme ĂȘtre notre ami.
Il est scié mais ne se sauve pas en courant, c'est déjà ça !
Nous le laissons réfléchir. Il boit son verre à petites gorgées pour se donner une contenance.
Quand il prend la parole, c'est pour me demander s'il a bien compris quand je lui ai parlé d'Escort. Je lui dis que par " Escort " j'entendais accompagnement d'hommes influents et relations sexuelles avec le plus souvent. Je précise le salaire mensuel moyen pour quelques prestations et là , heureusement qu'il était assis sinon il serait tombé.
Il rĂ©flĂ©chit de nouveau et me demande s'il pourra continuer ses cours au club, il n'en donne qu'une fois par semaine. Je l'assure que ce ne sera pas incompatible. Il aura mĂȘme de nouveaux Ă©lĂšves, adultes cette fois ci, et de lui expliquer notre " club sportif privĂ© ". PH complĂšte en lui disant qu'il n'est pas que sportif ce " club ", c'est aussi une " famille " dans le sens oĂč chacun est solidaire de l'autre et l'aide en cas de besoin.
C'est la premiÚre fois que je l'entends en parler comme ça de notre petit groupe, et c'est pas faux. Ludovic confirme qu'on est tous là pour les uns pour les autres et que lui c'est ses 5 ans de boxe française qu'il met à disposition. Il ajoute qu'il est intéressé par une initiation à la capoeira et qu'il ne sera sûrement pas le seul.
En attendant Ludovic le fait se lever et sans que personne ne s'y attende, il roule un gros, trĂšs gros patin Ă notre invitĂ©. Il le laisse Ă bout de souffle et nous dit de ne pas ĂȘtre hypocrite, nous en mourrions tous d'envie !
Pas faux ça non plus !!
Comme il y retourne, je vois le sexe de JoĂŁo reprendre du volume. Le mien comme celui de PH n'avait pas dĂ©bandĂ© depuis un moment. Ăa part en baise torride.
Les vĂȘtements volent, les sous-vĂȘtements les rejoignent et mes deux acolytes restent baba devant le corps de JoĂŁo. Enfin pas longtemps avant de lui sauter dessus.
Notre invitĂ© n'est pas en reste. La souplesse acquise dans son sport est mise Ă profit pour le bien de tous. J'ai le plaisir de tester sa bouche. J'aime ses lĂšvres lĂ©gĂšrement Ă©paisses, elles font merveilles autour de ma bite. Je n'ai pas connaissance de son expĂ©rience sexuelle (hors l'enquĂȘte) mais il avale mes 20cm sans sourciller. Son jeu de langue sur mon gland dĂ©note une pratique de la fellation qui ne date pas d'hier non plus. Par contre mes doigts rencontrent une bonne rĂ©sistance de la part de sa rondelle. Un actif seulement oĂč un manque de pratique ? Quand il sent que j'insiste, il me dit d'y aller doucement, il ne s'Ă©tait pas fait enculer depuis qu'il Ă©tait en France.
Avec l'aide de mes deux amours, je le prĂ©pare bien pour son nouveau dĂ©pucelage (aprĂšs 5 ans sans utilisation c'est quasiment le cas !). Lorsque je le pĂ©nĂštre PH lui roule une pelle et Ludovic le suce. La progression est difficile il est bien serrĂ© Ă l'intĂ©rieur aussi. Chacun de mes cm est pressĂ© par sa rondelle. J'ai conscience comme jamais de l'excitation due aux frottements de nos surfaces en contact. Quand mes hanches touchent ses fesses, il revient dans le monde du sexe complet. Il repousse PH le temps de me dire que c'est trop bon et que ça lui manquait grave. Avec mes amis, nous prenons un soin extrĂȘme Ă faire monter son plaisir et Ă le maintenir au bord de l'explosion le plus de temps possible. DĂšs que ses couilles remontent, nous cessons nos sollicitations et le reprenons dĂšs qu'elles redescendent. Je reste dans son cul alors que mes deux amours s'Ă©changent leurs places. Ils sont d'accord avec moi et trouve sa bouche et sa gorge d'une douceur parfaite. Sa mĂąchoire assez large laisse ses dents en dehors du trajet de nos bites. Il fera merveille sur les bites TTBM de mes clients. On arrive Ă le maitriser 3 Ă 4 fois avant qu'il ne bascule et qu'il jute.
Ludovic s'Ă©carte juste avant et JoĂŁo se couvre le ventre de sperme. PH qui Ă ce moment-lĂ , n'avait pas quittĂ© ses lĂšvres en reçoit mĂȘme sur la joue. JoĂŁo nous surprend en lui attrapant la tĂȘte et en lĂ©chant sa joue couverte de son sperme. A mon tour j'explose dans un dernier coup de rein qui m'enfonce au plus profond de son intimitĂ© (sous kpote bien sĂ»r).
João sort de notre petite partie enthousiasmé. Nous sommes encore avachis sur les canapés du salon qu'arrivent Samir et Ammed pour le service du soir. LégÚre surprise pas plus de notre invité. Quand Ludovic s'en étonne, lui qui en était tombé sur le cul, João lui répond qu'aprÚs la derniÚre heure qu'il vient de passer, plus rien ne peut l'étonner venant de ma part.
Pas mal vu pour un mec qui ne me connais que depuis quelques heures !
Je le retiens pour diner. Il apprécie la cuisine et nous dit qu'habitué au Restaurant Universitaire WE et jours fériés compris, ça faisait longtemps qu'il n'avait aussi bien mangé.
Je le raccompagne Ă sa CitĂ© U. En chemin je lui propose au cas oĂč il intĂ©grerait mon Ă©quipe (analyses Ă faire avec rĂ©sultats nĂ©gatifs obligatoires), il pourrait dĂ©mĂ©nager pour une colocation avec d'autres 1Ăšres annĂ©es qui bossent aussi pour moi. Mais j'ajoute qu'il n'est pas question quand mĂȘme de louper ses Ă©tudes pour autant.
Il me dit qu'à ce propos, la femme de son directeur de club l'aide en Français. Je lui dis que ce sera à lui de voir mais qu'il trouvera aussi ce type d'aide dans notre équipe, ce sera à lui de voir. Si sa réponse est positive !
Jardinier
~~
~~
~~
11 notes
·
View notes
Text
đżđ±đ„ đȘđŹđŹđ« đ°đąđđŻđ đ„đŠđ«đ€
Instant pub, les ami·es. Car 9th moon, c'est la maison, un forum rpg med-fan cosy à la commu a-do-rable. Des inspirations à la frontiÚre entre the witcher, bottero, lotr, the fitz and the fool. On attend plus que v o u s. Je vous présente ici quelques recherches, magnifiées par les icons de memory card VIII.
đšïž đŽđą đŽđąđŻđą đ đŁđđȘđŠđ©đŠ. ( Lil, 1f )
attendue par Nelis et Jasper Aurdoza.
RĂȘveuse, elle en avait le caractĂšre avant d'embrasser le pouvoir de l'imagination et du dessin. [...] Elle a disparu depuis ce dĂ©but d'annĂ©e, sans qu'on sache si c'est un enlĂšvement.
đ„ đĄ đŠ đł đŠ đ« đą đŹđŻđđ„đđ«đ°. ( m ; f ; n ; 1 / 5 )
KEYWORDS. orphan, gosses comme des armes, chaos, f i m j i r, sorcellerie, sacrifices, flames. attendu·es par Elio, Nithya, Morwen et Ashara.
L'orphelinat d i v i n e, murs Ă©clatĂ©s aux froideurs noctambules, le brasier toujours avivĂ© aux abords du jardin, les cris des gamins qui se sont tus. Il y a lĂ quĂȘte d'une armĂ©e, gosses rĂ©cupĂ©ré·es sur les bords de la route, esseulé·es, Ă©perdu·es, qui finissent par se vautrer dans le silence et la peur, avant les ardeurs de la mort.
đ đȘđŹđŹđ« đđ«đĄ đ°đ±đđŻ. ( 2f )
(en cours) KEYWORDS. famille, troubled peace, soldats, gathering storm, équilibre attendues par Beren Azantys.
The Moon. f 50yo+ ;; Elle est la glace, il est le feu. Elle est son phare dans la tempĂȘte, celle qui le raccroche aux choses essentielles. Il doute parfois, Beren. Elle, jamais. The Star. f 25yo ;; TempĂ©rament flamboyant, petite fille devenue jeune femme. Son pĂšre Ă©prouve des difficultĂ©s Ă la laisser voler de ses propres ailes. Il veut la protĂ©ger, elle le dĂ©fie.
đŽó §ó ąó łó Łó Žó ż đđŹđČđĄđŻđą đ«đŹđŠđŻđą. ( m ; f ; n )
KEYWORDS. dark flames, cĆur de lion, homme de l'ombre, secret lies. attendu·e pa Ringer Bellona.
Il garde le corps et les cĆurs, ombre parmi les ombres, la plus loyale de toutes, celle qui a tout vu, tout compris, tout acquis, sans pour autant avoir pris parti. Le laĂ«ris est connu pour son goĂ»t prononcĂ© pour les secrets et la droiture.
đŻïž đČđ«đ đ„đŹđŹđ°đąđ« đŁđđȘđŠđ©đŠ. ( 2m )
KEYWORDS. famille dysfonctionnelle, laeris, politique, riche, ùmes en peine, rage, docilité attendu·es par Iris Dragan.
PĂšre. m 50yo+ ;; Homme riche, statut Ă©levĂ©, il a pourtant fait un mariage d'amour. Sa femme, c'Ă©tait son joyaux, sa lumiĂšre. [...] Retrouvailles... Elle, libre et lui, ivre de rage qu'elle soit partie. Jumeau. m 31yo ;; Iris et lui Ă©taient proche, fusionnels. Et puis, elle l'a abandonnĂ©. Juste une note dans son lit pour lui dire au revoir. Parce que ça aurait Ă©tĂ© trop dur pour eux deux. Elle ne sait pas s'il lui en veut, aujourd'hui. Peut-ĂȘtre. Il en aurait le droit.
#forum rpg#projet forum rpg#forum francophone#jdr#med-fan#pub rpg#recherche de pré-liens#forum rpg francophone
5 notes
·
View notes
Text
PoignardĂ©, la tĂȘte Ă©clatĂ©e et incinĂ©rĂ©, un idiot de Blanc meurt aprĂšs avoir tentĂ© de sauver la pute blanche dâAbdelkader.
Et le prix Darwin est attribué à :
Les lois de lâĂ©volution sont claires : sauver les putes Ă bougnoules nâest pas une bonne stratĂ©gie de survie.
Le JDDÂ :
Câest une histoire dâune barbarie sans nom. Le 16 juin 2021, Abdelkader Belarbia et son ami dâorigine russe, David Malioukof, garent leur voiture dans un sous-bois prĂšs de la petite commune de Nexon, en Haute-Vienne. Les deux hommes nâont quâune idĂ©e en tĂȘte : venger Abdelkader, rĂ©cemment quittĂ© par son ex-compagne, CĂ©cilia Peroux, 33 ans. Ils se rendent Ă son domicile, parviennent Ă entrer de force et commencent Ă la brutaliser. Pierrick, un voisin de CĂ©cilia, est alertĂ© par les bruits. Faisant preuve dâun immense courage, il intervient pour tenter de dĂ©fendre la jeune femme, risquant sa propre vie.
Abdelkader et David, pris dâune rage meurtriĂšre, sâacharnent sur Pierrick pendant de longues minutes, lui infligeant 26 coups de couteau. CĂ©cilia Peroux, elle aussi, est froidement assassinĂ©e. Les deux meurtriers dĂ©cident ensuite dâincendier la maison pour effacer les preuves, malgrĂ© la prĂ©sence des trois jeunes enfants de CĂ©cilia Ă lâĂ©tage. Ces derniers Ă©chapperont de justesse Ă la mort.
Abdelkader nâa pas aimĂ© ĂȘtre larguĂ© par la mĂšre de ses trois crĂ©pus.
Cette société matriarcale protégeant odieusement les garces délurées, il a décidé de se venger légitimement en réaffirmant son droit de propriété, lequel comprend le droit de vie ou de mort sur sa femme (comme à Rome).
Tout se serait passĂ© sans aucun problĂšme avec la mort des quatre bouches inutiles si cet idiot de Blanc matrixĂ© par lâĂ©ducation fĂ©ministe nâavait pas dĂ©cidĂ© dâintervenir. Mais quand on se frotte Ă un homme possĂ©dĂ© par une juste colĂšre, il faut sâattendre Ă des surprises.
RĂ©sultat, le contribuable gagne trois demi-bicots Ă nourrir.
« Ils ont explosĂ© la tĂȘte de mon enfant avec des pieds de table ! Quâest-ce qui peut justifier une telle barbarie ? » HĂ©lĂšne Berthier, la mĂšre de Pierrick, sort Ă peine de lâaudience. Sa voix est encore tremblante au tĂ©lĂ©phone. « Aujourdâhui, on a parlĂ© de lâautopsie. MĂȘme le mĂ©decin lĂ©giste nâen revenait pas, il a dit quâil nâavait jamais vu une telle violence⊠» Assister au procĂšs des assassins de son fils est une Ă©preuve insoutenable pour HĂ©lĂšne, dâautant plus que les accusĂ©s refusent de reconnaĂźtre leur culpabilitĂ©. « Ils sont soudainement frappĂ©s dâamnĂ©sie ! Lâun dit avoir tout oubliĂ©, lâautre affirme nâavoir portĂ© âqueâ quelques coups⊠», raconte-t-elle, dĂ©sabusĂ©e. Pourtant, Abdelkader Belarbia et David Malioukof nâen sont pas Ă leur premier mĂ©fait. Les deux hommes se sont rencontrĂ©s en prison. Le premier avait Ă©tĂ© condamnĂ© en 2019 pour avoir menacĂ© de mort son ancienne compagne. Le second, « au corps recouvert de tatouages en cyrillique », selon les mots dâHĂ©lĂšne Berthier, est lui aussi connu de la justice française, notamment pour des faits de vol. Ă la barre, les deux complices se renvoient la responsabilitĂ©, hĂ©sitent, et nient en bloc les faits qui leur sont reprochĂ©s. « Quand les photographies du cadavre de mon fils ont Ă©tĂ© montrĂ©es Ă lâaudience, Abdelkader a baissĂ© les yeux, il nâa pas eu le courage de regarder une seule fois mon enfant. A-t-il honte ? », sâinterroge la mĂšre de Pierrick, mĂȘlant tristesse et colĂšre.
La honte nâest pas un sentiment connu en Afrique du Nord.
Le procĂšs, qui a dĂ©butĂ© lundi, devrait sâachever jeudi prochain. Câest lâaboutissement de trois ans dâenquĂȘte et de procĂ©dures judiciaires. Mais câest aussi le moment oĂč la famille de Pierrick pourra enfin lui dire au revoir, le jeune homme nâayant pas encore de vĂ©ritable sĂ©pulture, sa dĂ©pouille Ă©tant restĂ©e accessible aux mĂ©decins lĂ©gistes dans le cadre de lâenquĂȘte. « Jâattends de la justice quâelle reconnaisse la gravitĂ© des faits, lâhorreur absolue quâont subie Pierrick et CĂ©cilia », explique HĂ©lĂšne Berthier, consciente, cependant, « quâils feront sĂ»rement appel de la dĂ©cision des juges ». AprĂšs lâincendie volontaire de la maison de CĂ©cilia, les deux corps ont Ă©tĂ©Â carbonisĂ©s. « Je nâai pas pu le serrer dans mes bras, je nâai pas pu lui dire au revoir. Il a fallu que je donne mon ADN pour quâils identifient son corps ! », raconte la mĂšre de Pierrick, encore bouleversĂ©e. « Je veux que les gens sachent qui sont ces criminels, quâils voient leurs visages. Et jâespĂšre quâils passeront leur vie en prison ! »
Pour mieux surmonter cette Ă©preuve, HĂ©lĂšne Berthier a crĂ©Ă© une association, « Stop Agression », afin de sensibiliser les jeunes Ă la violence qui gangrĂšne la France. Câest aussi une maniĂšre, pour elle, de se souvenir chaque jour du courage hĂ©roĂŻque de son fils, qui a tentĂ© de sauver sa voisine CĂ©cilia dâune mort certaine. « Pierrick Ă©tait un garçon gĂ©nĂ©reux. Je me souviens que parfois, il rentrait Ă la maison et nous demandait un peu dâargent pour faire le plein dâessence. Non pas parce quâil avait gaspillĂ© son salaire, mais parce quâil avait prĂȘtĂ© de lâargent Ă des amis qui en avaient plus besoin que lui⊠»
La pente fatale de lâempathie pathologique.
On commence par donner du cash Ă des cassos, on finit la tĂȘte Ă©clatĂ©e par le bougne en furie dâune pute blanche.
Il va sans dire que lâĂ©ducation fĂ©ministe quâil a reçu prĂ©disposait ce jeune Blanc Ă mourir dans les plus effroyables conditions. Et le bot qui lui sert de mĂšre ne gompran ba.
Ce soir, les familles des victimes pourront sâexprimer devant les jurĂ©s. HĂ©lĂšne espĂšre « ne pas craquer », mais elle dĂ©plore lâabsence dâAbdelkader Belarbia, qui a refusĂ©Â de se prĂ©senter Ă lâaudience, conscient des nombreux tĂ©moignages qui lâaccablent. Les deux hommes, jugĂ©s pour les mĂȘmes faits, risquent la prison Ă perpĂ©tuitĂ©. Mais ni Pierrick ni CĂ©cilia ne reviendront auprĂšs de leurs proches. Loin dâĂȘtre un simple fait divers vouĂ© Ă lâoubli, leur histoire rĂ©vĂšle un symptĂŽme plus profond : celui dâune France qui, chaque jour, sâenfonce un peu plus dans une hyperviolence quotidienne.
Le lecteur avisé en retirera une précieuse leçon de vie.
Il mĂ©prisera souverainement les traĂźnĂ©es blanches qui auront fait un mauvais choix reproductif en se commettant avec un mĂ©tĂšque du tiers-monde et veillera Ă sâen tenir mĂ©thodiquement Ă©loignĂ©, en toutes circonstances.
Appliquant avec stoĂŻcisme ce rapport aux dĂ©chets biologiques de sa propre race, il passera Ă travers les Ă©preuves du Fatum avec succĂšs, Ă©pargnant son Ă©nergie vitale quâil mettra Ă profit pour renforcer les Ă©lĂ©ments de qualitĂ© de son peuple.
CharitĂ© sans racisme nâest que misanthropie.
DĂ©mocratie Participative
2 notes
·
View notes
Text
Printemps 1922, Hylewood, Canada (1/7)
ChĂšre Albertine,
Je rĂ©ponds enfin Ă votre lettre. Je suis bien contente que la recette de ma mĂšre vous ait plue, ces crĂȘpes sont pour moi Ă©troitement associĂ©es Ă des souvenirs dâenfance. Jules ne veut pas que je cuisine, il dit que sa mĂšre nâa jamais cuisinĂ©, mais cela me manque parfois. Je vous remercie de votre confiance concernant les confidences que vous mâavez faite au sujet de votre enfance. Je suis navrĂ©e et atterrĂ©e des mauvais traitements qui vous ont Ă©tĂ© faite quand vous Ă©tiez si jeune, et je comprends dâautant mieux pourquoi il a Ă©tĂ© important pour vous de vous entourer dâune si grande famille aimante.
[Transcription] EugĂ©nie LeBris : Vous avez fait un bon voyage ? Jules LeBris : TrĂšs bon, merci. Le retour avec la petite Ă©tait plus compliquĂ©, elle a eu du mal avec les quatre jours de train avant notre changement Ă Toronto. Lucien LeBris : Quand mĂȘme, confier une si petite fille Ă un homme seul⊠Ils auraient pu envoyer une infirmiĂšre avec vous. Jules LeBris : Lâinstitut manque trop de personnel, Heather ne pouvait pas se permettre de dĂ©tacher quelquâun juste pour accompagner la petite pendant deux semaines. EugĂ©nie LeBris : Vous auriez pu emmener Maria. Ăa fait longtemps, mais je sais encore tenir une maison. Layla Bahar : On peut aller la voir ? EugĂ©nie LeBris : Po encore, ma chĂ©rie. Elle dort, elle est fatiguĂ©e.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Layla Bahar#Jacqueline Rumédier
5 notes
·
View notes
Text
PAPY A FAIT L'ALGĂRIE, par Maud Bachotet (1/2)
PremiĂšre partie d'une chronique Ă la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'AlgĂ©rie" convoque un rĂ©seau d'images gardĂ©es secrĂštes que l'Ă©criture se charge de donner Ă voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance Ă la fois physique et mental aux deux pĂŽles Nord/Sud. Maud Bachotet est Ă©crivaine et Ă©ditrice, ses travaux d'Ă©criture rĂ©cents ont pour points de dĂ©part l'enquĂȘte psycho-gĂ©ographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le rĂ©cit intime se lovant dans celui d'une figure rĂ©elle dont l'Ă©crit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'AlgĂ©rie" est sa premiĂšre contribution au blog du Feu SacrĂ©. Gooble Gobble, bienvenue Ă elle !
Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
Jâai tant grandi que la maison dâenfance me semble devenue de poupĂ©e. Je dĂ©borde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crĂąne dans la largeur de la trĂ©mie chaque fois que je descends lâescalier et peux sans peine mâaccouder Ă la table du sĂ©jour depuis le canapĂ© tout en ayant un pied dans la cuisine. Câest un peu comme de vivre dans un voilier Ă jamais amarrĂ©.
Je me souviens du jour oĂč la grande marĂ©e avait envoyĂ© le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon pĂšre, craignant le naufrage, avait pulvĂ©risĂ© de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenĂȘtre, jâespĂ©rais que lâeau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-ĂȘtre aurions-nous ainsi pu rendre visite Ă nos « cousins des Ăźles ». Mais lâeau sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e Ă une dizaine de centimĂštres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. JâĂ©tais dĂ©vastĂ©e. Autant que je le suis aujourdâhui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. AprĂšs trois annĂ©es passĂ©es sur les bancs de lâuniversitĂ© Ă ne pas chercher Ă regarder plus loin que lâhorizon de la licence (mes parents nâavaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), jâai dĂ» me rĂ©soudre Ă mâĂ©chouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse Ă ouvrir. Quitte Ă faire trois pas en arriĂšre (un par annĂ©e passĂ©e loin dâici), je prĂ©fĂšre encore mâimmerger dans lâhier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vĂȘtement ou feuille volante Ă une image de mon enfance ou de mon adolescence â je fais bien plus confiance aux rĂ©cits de lâinanimĂ© quâĂ mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothĂšque, je tombe sur un livre de JĂ©romine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournĂ©es Ă la volĂ©e, je feuillette ma mĂ©moire qui se supplĂ©e Ă celles de lâexploratrice. Câest mon grand-pĂšre, dont je nâai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me lâavait donnĂ© Ă lire. Je me souviens dâun bateau construit des mains dâune jeune femme sans expĂ©rience. Je me souviens de ce mĂȘme bateau engloutis quelque part sous lâAtlantique et des larmes de la jeune femme sans expĂ©rience. Je me souviens aussi dâun plan Ă©laborĂ© Ă la rĂ©crĂ© â au fil de ma lecture, peut-ĂȘtre ? â ayant pour dessein une virĂ©e Ă deux (prĂ©-adolescentes sans autre expĂ©rience quâune poignĂ©e dâheures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forĂȘt pĂ©ruvienne, des AshĂĄninkas ni des guĂ©rilleros. Ce nâĂ©tait pas tant le prolongement de lâarrivĂ©e qui mâavait fascinĂ©e que lâurgence du dĂ©part.
Cette urgence, je lâavais toujours eue en moi. Enfant, jâavais vidĂ© une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nĂ©cessaire Ă la fuite, Ă savoir deux culottes blanches, un crayon tĂ©lĂ©vision Ă double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tĂ©tanisĂ©e par le grondement des voitures, jâavais pris conscience quâil nâĂ©tait pas si simple de partir et Ă©tais rentrĂ©e affronter la peur de ma mĂšre assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, jâavais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de NoĂ«l, dâhiver et dâĂ©tĂ© Ă demeure. Mes amies me postaient des cartes oĂč tout Ă©tait blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me rĂ©confortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausĂ©e.
Mon grand-pĂšre ne sâest jamais lassĂ© des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prĂ©voir le temps quâil fera selon le niveau dâennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mĂšre jusquâau sĂ©maphore de Granville oĂč il occupe son aprĂšs-midi Ă inventorier les bateaux du port. Ă quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pĂȘcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelĂ© sur le point dâembarquer sur lâEl DjezaĂŻr ? Au petit garçon rĂȘvant de marcher dans les sabots de son grand-pĂšre ? Peut-ĂȘtre mâavait-il mis le livre de JĂ©romine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce dĂ©sir hĂ©rĂ©ditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une gĂ©nĂ©ration.
Un jour, ma mĂšre mâa dit : « Je ne comprends pas dâoĂč te viens cette envie de voyager. Moi, je nâai jamais eu envie de partir. » Je rĂȘvais alors de contrĂ©es lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dĂ©vorante pour la Chine, ensuite dĂ©trĂŽnĂ©e par lâInde, tandis que ma mĂšre sâĂ©tait contentĂ©e de ne jamais quitter le village qui lâavait vue grandir. Quant Ă mon pĂšre, il nâavait eu quâĂ parcourir moins de quatre kilomĂštres pour lâĂ©pouser. La seule personne de mon noyau familial Ă nâavoir jamais franchi les frontiĂšres du village et du pays tout entier se trouvait ĂȘtre mon grand-pĂšre. Plus quâune guerre, lâAlgĂ©rie avait Ă©tĂ© pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce nâĂ©tait pas la Chine, mais ça mâallait bien aussi. CâĂ©tait un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, jâenviais mon grand-pĂšre dâavoir « fait lâAlgĂ©rie ». « Faire lâAlgĂ©rie », Ă mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec lâinnocence de lâenfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages Ă©trangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais dĂ©jĂ sur des feuilles volantes Ă moitiĂ© noircies de dessins tout ce quâil voulait bien me raconter. Mais jâai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas Ă mettre la main sur ces premiers tĂ©moignages recueillis Ă lâencre pailletĂ©e, peut-ĂȘtre mĂȘme parfumĂ©e. Cette fois, il me faut me fier Ă ma mĂ©moire.
Je repense Ă la boĂźte cartonnĂ©e. Plus tĂŽt dans la semaine, mon grand-pĂšre mâa demandĂ© au tĂ©lĂ©phone « dis, la boĂźte avec mes photos, sais-tu oĂč quâelle est ? » « Câest moi qui lâai, papy. Rappelle-toi, tu me lâas prĂȘtĂ©e⊠Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon⊠» Je me suis demandĂ©e si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dĂ©nombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que jâassocie au service militaire. En attendant que mon grand-pĂšre accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier Ă lâestime :
FAMILLE (66)
· BaptĂȘme maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· FĂȘte de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur lâEl DjezaĂŻr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de priĂšre SĆur Marie-CĂ©line de la PrĂ©sentation (1)
Les photos ainsi rĂ©pertoriĂ©es, je les scanne une par une. ZoomĂ©es et rĂ©troĂ©clairĂ©es par lâĂ©cran de mon ordinateur, jâen dĂ©couvre les dĂ©tails.
Une vue en plongĂ©e du pont. Une mer vide occupe quasi entiĂšrement la moitiĂ© supĂ©rieure du cadre. Au premier plan, deux rangĂ©es de valises bon marchĂ©, trop petites pour contenir des vies entiĂšres. PrĂšs des valises, trois hommes en uniforme. Lâun dâeux a remarquĂ© la prĂ©sence du photographe. Il y a de la mĂ©fiance dans son regard. Ou peut-ĂȘtre est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de lâimage, des civils, trois hommes et une fillette dont la tĂȘte est masquĂ©e par un foulard, sâappuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de lâimage, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de lâimage, deux autres soldats fixent lâobjectif. Leur air penaud semble avoir Ă©tĂ© saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflĂ©s depuis son nid perchĂ© avant de dĂ©clencher lâobturateur. Le mauvais cadrage donne Ă lâimage une impression de mouvement.
Ă force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce clichĂ©, ce sont elles. Câest le dĂ©part. Lâailleurs. Lâinconnu. Que met-on dans une valise quand on nâa rien ? Quand on nous somme de tout laisser derriĂšre soi ? De ne prendre que le stricte nĂ©cessaire ? Une carte de priĂšre confiĂ©e par les mains dâune mĂšre inquiĂšte et qui a marginĂ© au dos « RĂ©citer cette priĂšre pendant neuf jours. Nâoublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-pĂšre. Il ne remarquera pas quâelle a disparu.
Ă faire dĂ©filer sur lâĂ©cran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, lâurgence du dĂ©part se fait plus que jamais ressentir. Comme lâont fait avant moi JĂ©romine, papy, Zachary â la premiĂšre par dĂ©fi, le deuxiĂšme par devoir, le dernier par nĂ©cessitĂ© â, je mâen vais prendre la mer. Par dĂ©robade. Ă une vitesse de 21,5 nĆuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre Ă bonne distance le futur qui sâentĂȘte Ă me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays oĂč me rendre par bateau ; 2) il me faut un port dâarrivĂ©e au dĂ©part de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes dâailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et lâIrlande. Je choisis les rebelles aux colons, la rĂ©publique Ă la monarchie, la patate Ă la Marmite, les Pogues Ă Police.
Pour se rendre Ă Cork, il nâest pas nĂ©cessaire de construire son propre bateau, pas plus quâil nâest requis de possĂ©der un ordre de mission ou des compĂ©tences en matiĂšre de pĂȘche Ă la morue. Il suffit simplement de sĂ©lectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supĂ©rieure, avec ou sans hublot. Parce que je rĂȘve dâaventure â qui a lâavantage dâĂȘtre plus Ă portĂ©e de porte-monnaie que le confort â, jâopte pour lâexpĂ©rience du grand large sans cabine, option hublots Ă volontĂ©, dix-sept heures de traversĂ©e. DĂ©barquĂ©e Ă Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite quâĂ prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre Ă cinq heures de route, trois comtĂ©s (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrĂȘts.
ArrivĂ©e Ă Cherbourg, il pleut. Je ne mâen Ă©tonne pas. Car lâĂ©conomie cherbourgeoise repose sur lâeau dans tous ses Ă©tats. Dâun cĂŽtĂ© la mer, dont quatre ports (militaire, de pĂȘche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de lâautre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a lâidĂ©e (soufflĂ©e par Jacques Demy) dâexploiter en crĂ©ant en 1986 « Le VĂ©ritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimĂ© qui voyagera jusquâau Japon couvrir la tĂȘte de lâactuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice WikipĂ©dia nous apprend quâil a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© Grand maĂźtre de lâordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. LâAntibourrasque Ă©tant Ă 149 euros, le PĂ©broque Ă 299 euros et le Milady en Moire Ă 650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si GeneviĂšve (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser Ă Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres prĂ©cieuses Ă la moustache si seulement elle avait fait une Ă©cole de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg Ă des princes hĂ©ritiers.
Je pense Ă Guy (Nino Castelnuovo), appelĂ© en AlgĂ©rie dans la premiĂšre partie du film, en novembre 1957. Jâentends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça nâa plus dâimportance... / Nous avons mĂȘme tout notre temps... / Ce matin, jâai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en AlgĂ©rie en ce moment, / je ne reviendrai pas dâici longtemps... Je pense alors Ă mon grand-pĂšre, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelĂ© lui aussi, au mĂȘme Ăąge, Ă lâĂ©tĂ© 1959. Câest drĂŽle, je cours Ă lâaveugle derriĂšre cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilĂ qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que jâembrasse ma mĂšre, comme tant dâautres lâont fait avant moi.
Sur la passerelle dâembarquement, je me demande si, lĂ -bas, du cĂŽtĂ© de la mer Celtique, je trouverais des rĂ©ponses dans mon disque dur saturĂ© de photos. Sans doute trouverais-je plutĂŽt des questions Ă poser dans le micro de mon tĂ©lĂ©phone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualitĂ© du rĂ©seau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, jâobserve le quai. Ăa fourmille dâadieux en bas. Je distingue mon grand-pĂšre, dans son uniforme foncĂ©. Nous ne sommes plus Ă Cherbourg mais Ă Marseille. DerriĂšre lui se dresse La Major. Il nâa ni mĂšre Ă consoler â elle tient son cafĂ© en Normandie â, ni fiancĂ©e Ă qui chanter des adieux â il ne lâa pas encore rencontrĂ©e.
Je sens une prĂ©sence Ă mon cĂŽtĂ©. Câest lui, qui sâaccoude au bastingage. Il considĂšre la cathĂ©drale dâun Ćil dĂ©formĂ© Ă la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvĂ©nile. Ă 20 ans dĂ©jĂ , il ne peut sâempĂȘcher de dĂ©tailler la structure dâun Ă©difice aussi digne â lui qui sâapprĂȘte Ă rejoindre un conflit qui lâest si peu â, de se figurer, sans possĂ©der aucune connaissance de lâhistoire de lâart et de lâarchitecture, quelles techniques les ouvriers de lâĂ©poque ont-ils utilisĂ©es. Bien plus tard, lorsquâil sera transportĂ© par taxi Ă Reims pour quâun spĂ©cialiste de renom pulvĂ©rise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) Ă la cathĂ©drale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la prĂ©sence de deux photos de La Major, la cathĂ©drale de Marseille, dans la boĂźte, prises depuis le bateau. Il y en a Ă©galement trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-dâAfrique, Ă lâouest dâAlger. Il nây aucune piĂ©tĂ© chez mon grand-pĂšre. Ces Ă©difices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de dĂ©part. Et dâarrivĂ©e. Des tĂ©moins familiers parce que taillĂ©s dans le plus noble des matĂ©riaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posĂ© sur la jetĂ©e et voilĂ© dâune mantille de bĂ©ton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore quâun musĂ©e des Civilisations de lâEurope et de la MĂ©diterranĂ©e verra le jour en 2013 Ă Marseille et quâil sâenrichira en 2017 dâune collection dâĆuvres et dâobjets rassemblĂ©e en vue de lâouverture dâun musĂ©e dâhistoire de la France et de lâAlgĂ©rie qui nâaura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas mâentendre. Son regard sâest posĂ© Ă son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme Ă lâaccoutrement dâun autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirĂ©s, bottes cuissardes, suroĂźt en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale dâhommes avinĂ©s entonne : Ceux qui ont nommĂ© les Bancs / les ont bien mal nommĂ©s / ils en font des louanges / ils y ont jamais Ă©tĂ©. Ă son cĂŽtĂ©, une femme fixe la mer avec dĂ©fi. DerriĂšre eux, une fillette Ă qui lâon a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son pĂšre, caresse un Ă©norme chien Ă robe noire qui bientĂŽt sâendort. Je me tourne vers mon grand-pĂšre. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-pĂšre quâil aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour Ă Cherbourg. Et le ferry lĂšve lâancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
4 notes
·
View notes