#maison pour deux jeunes hommes
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A Brno (Tchéquie), la villa Tugendhat tient la vedette auprès de tous ceux qui s'intéressent à l'architecture du XXe siècle, en particulier à l'architecture de l'entre deux guerres, moment d'émergence de l'architecture moderne, avec notamment l'école du Bauhaus. Ludwig van der Rohe, qui en fut l'un des directeurs, l'a conçue en 1930.
Son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO a permis une belle rénovation en 2001, mais pour la visiter (en petit groupe), il faut s'y prendre plusieurs mois à l'avance. A défaut, comme nous, vous pourrez l'admirez de l'extérieur puisque l'accès au jardin reliant la villa Löw-Beer en contre-bas est libre.
Quoi qu'il en soit, vous vous consolerez sans difficulté avec pas moins de 760 constructions référencées sur ce site :
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Parmi elles, cette villa a titillé ma curiosité par son nom : "villa pour deux jeunes hommes". L'architecte Otto Eisler l'a faite construire pour lui et son frère Mořic, une maison pensée parfaite pour deux jeunes passionnés de sport, de musique et collectionneurs, recevant en nombre intellectuels et artistes.
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R.A. Dvorský et ses Melody boys
Je ne fus guère étonné de lire dans la fiche wikipédia d'Otto Eisler qu'il a été persécuté par les nazis pendant l'occupation allemande de la Tchécoslovaquie parce qu'il était à la fois juif et présumé homosexuel. "En avril 1939, il fut arrêté par la Gestapo et incarcéré à la prison de Špilberk, où il fut apparemment torturé. Lorsqu'il fut mis en congé, il s'enfuit en Norvège, où il arriva le 21 février 1940. Après l'invasion de la Norvège par l'Allemagne, il tenta de fuir vers la Suède mais fut blessé par balle à quelques mètres seulement de la frontière, puis déporté à Auschwitz à bord du SS. Donau. Là, il retrouve son frère Mořic (Moriz), avec qui il survit à la marche de la mort vers Buchenwald."
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“Les frères” Rudolf Koppitz, 1928.
Ces deux frères qui vivaient ensemble m'ont rappelé une visite à l'hôtel Martel dans le XVIe arrondissement de Paris, construit peu avant, par un autre grand architecte du "Mouvement moderne", Robert Mallet-Stevens :
#brno#tchéquie#cz#villa tugendhat#mies van der rohe#bauhaus#architecture moderne#xxe siècle#otto eisler#maison pour deux jeunes hommes#fonctionnalisme#robert mallet-stevens#musique#jazz#R.A. Dvorský#melody boys
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saga: Soumission & Domination 378
Jalil.
Jalil arrive entouré des jeunes. Je le vois choqué par notre combat. Jona le rassure et lui dit que c'est le meilleur moyen pour ne plus risquer ce qui lui ait arrivé. Il ajoute que ce n'est pas comme s'il ne l'avait jamais vu combattre. Il ajoute quelques mots en arabe. Je m'aperçois que mes " protégés " évoluent en dehors de ma sphère d'influence !
Jalil se reprend alors qu'à plusieurs voix ses nouveaux amis nous pressent de question quant à l'avenir de ce jeune homme.
La décision était déjà prise (en accord avec les autorités bien sûr), il reste ici avec Jona et François et reprend son cursus scolaire. Il se décompose devant nos yeux. Max nous explique sa peur de reprendre le lycée à 18ans !
Jona qui connait bien l'animal et son potentiel, lui dit que s'il est capable de faire deux ans en 7 mois, avant la rentrée prochaine, il pourrait intégrer une terminale littéraire. Je lui dis qu'il est peut-être un peu trop exigeant.
Les jeunes assurent qu'ils le coacheront pour que ça marche. Là-dessus je leur fais confiance. Maintenant ce sont les yeux de Jalil qui s'ouvrent tous grands.
Coté logistique, je leur dis de prendre deux des chambres de l'annexe en attendant que leur appartement soit terminé. Pour les repas ils verront avec Samir et Ammed le plus pratique pour tous, soit venir les prendre au Blockhaus soit venir les chercher et manger à l'annexe.
Pour l'enseignement, inscription aux cours par correspondance du CNED pour seconde et première, PH se charge d'organiser son planning avec ses différents coaches. Je lui fais confiance pour trouver le bon mec pour la bonne matière.
Jalil s'affole un peu de la vitesse de prise de décision le concernant. Il va pour objecter que cela va prendre beaucoup de temps à tous mais se fait couper par François qui lui dit que c'est pas négociable, il n'allait pas faire sa vie sur un départ pareil !
Passages sous les douches pour les sportifs et les baiseurs puis diner. Jalil est maintenant plus à l'aise. Est-ce d'en avoir vu certain à poil faire l'amour ou tout simplement la tension qui commence à s'évacuer, mais il est beaucoup plus disert. Je l'entends même de temps à autres rire avec les jeunes.
Mes escorts médecins le préviennent que se seront eux qui assureront le soutient scientifique, bio, math et physique. Sosthène assurera le français et Viktor l'histoire et la géographie. Quant au sport, il devra s'étoffer un peu et pour ça je laisse Jona s'en occuper.
Il remarque en riant qu'il est le plus fluet de tous, même s'il n'est pas le plus petit. Quand ça commence à repartir à la baise, je fais signe à Jalil que je peux l'emmener à sa chambre. Avec Jona, on descend d'un étage et en le faisant entrer dans la chambre située juste à côté de la nôtre, je l'assure que là, personne ne viendra l'embêter.
Il me remercie mais je le vois gêné. Jona le questionne. On obtient une réponse surprenante. Ce qui le troublait c'était que dans sa famille et avec ses amis, tous savait qu'il avait servi de jouet sexuel aux arabes de Daech et que même si sa famille est libérale, ses parents été frères n'arrêtaient pas d'y penser et leurs comportements le criaient. Et puis, tout bas, il ajoute que ça lui manquait aussi.
Je demande quoi et en même temps réalise que c'est de baiser qui lui manque !
On remonte donc tous ensemble. Le quatuor de jeunes s'éclaire à notre arrivée. Ils nous bousculent et embarquent Jalil, nous disant de leur faire confiance.
Jalil a juste le temps de dire à Jona que ça va et il disparait.
Je retrouve PH et m'excuse enfin de lui mettre cette responsabilité de plus sur le dos. Il rit qu'avec Jona et François à ses côtés ça va être du gâteau. On part chercher un plan
Récit d'Enguerrand :
On est tout content de récupérer Jalil quand il remonte avec Sasha. Il est trop mignon pour rester tout seul dans cette maison de fou. En plus je commence à sentir un bon feeling avec lui. Alors qu'on se cherche un coin pour " discuter " tous les 5, je le vois un peu mal à l'aise. Quand je le questionne, il me dit qu'il craint de faire l'amour devant tout le monde. Nathan lui dit que personne ne le jugera car tous on se fait des plans différents et juge personne ne juge. Et de citer en exemple : Jimmy le pro de la dilatation extrême qui n'a aucune honte à se faire démonter la rondelle en double sodo, Cédric amoureux fou de la grosse bite noire de son Eric que ça n'empêche pas de se faire saillir par tous les mâles ttbm de l'assemblée (nous, c'est même pas la peine de lui proposer !!), Ric qui ne crache pas sur des plans hards limite sado/maso et d'aligner encore deux ou trois exemples de sexualités plus poussées que de la baise à la papa maman.
Sans vouloir nous faire pitié, Jalil nous explique qu'il n'a connu que le viol comme type de rapport et depuis que Jona et François l'ont tiré de ça, il n'a encore jamais refait l'amour. Il sait juste que ça lui manque mais craint en même temps qu'il doive se faire battre pour jouir.
Quand il nous dit ça, sa tête est tournée vers le sol et sa voix est tombée.
Je le prends dans mes bras et lui explique qu'il faut laisser venir. Je lui explique que sans avoir été maltraité aussi longtemps que lui et surement moins durement même si j'avais été violé plusieurs 10aines de fois, je crois comprendre un peu son malaise.
Max qui sait tout de mon parcours ajoute que s'il y avait un seul endroit pour s'en remettre c'était bien ici, dans cette maison où il ne sera jamais jugé. Et même si, pour qu'il prenne son plaisir, les rapports devront être hard, il fera et nous tous feront comme il le veut ou en a besoin.
Je l'interromps, attrape Jalil et lui roule la pelle dont j'avais envie depuis qu'il est sorti de la SLS. Il se laisse faire, vraiment très passif. J'insiste, ma langue cherche la sienne et je la sens timidement répondre à la mienne. Je ne le laisse aux autres que quand elle se bat franchement avec la mienne. Après nous avoir tour embrassé, il a la tête qui tourne et nous dit que c'est trop bon. Il m'attrape à son tour et me montre qu'il a bien appris. Les autres viennent nous recouvrir et les bouches se mélangent.
Finalement nous ne bougerons pas de la salle de muscu du second étage du blockhaus. Nous sommes à poil en moins de deux et Jalil se fait caresser au même titre que tous. Il est juste " maigre " plus que fin, (j'en parlerais à Jona). Sa peau est extra-douce, les autres aussi le remarque et il se retrouve avec nos 4 bouches à parcourir sa peau. J'aime voir que ce traitement le fait bander et pas un petit oiseau mais une belle queue de 22 x6. Je suis le premier à y gouter. Propre, circoncise, légèrement courbée, elle a la forme idéale pour s'enfoncer très loin dans ma gorge. Je ressens l'effet que ça lui fait dès que je m'enfile son gland dans la gorge. Je serre sous ses couilles pour qu'il ne jute pas déjà. Je me redresse et Nathan me remplace. Je peux voir sur son visage l'effet d'une pipe bien menée. Il aime c'est indéniable ! Max me cède sa bouche et part agacer un téton. Son baiser est beaucoup plus fougueux, il en devient même vorace, tétant ma langue plus que se battant avec elle. Je suis repoussé de côté alors que Duke relève ses jambes pour lui bouffer la rondelle.
Sous notre quadruple action, il décolle ses lèvres le temps de me demander tout bas d'être le premier. Je veux être sûr et ne pas faire de connerie. Je lui demande " à t'enculer ? ", réponse " oui ".
J'apprécie l'honneur qu'il me fait à sa juste valeur. C'est une marque de confiance énorme alors qu'on ne se connait que depuis un peu plus de 24h !! Je lui dis que ce sera quand il veut. Ça me rappelle aussi quand j'avais demandé la même chose à Sasha. C'était comme me refaire une virginité, putain c'est important pour lui, va falloir que je fasse très attention !!
10mn plus tard, il me le demande. Mes amours comprennent et me laissent la place tout en restants disponibles pour nous deux.
Comme il a dû souvent se faire violer en levrette (c'était toujours comme ça pour moi, les soi-disant hétéros qui te violent ne veulent que rarement voir ton visage exprimer ton dégout) je me couche sur lui. Alors qu'on s'embrasse, je bouge mon bassin pour le glisser entre ses jambes et laisse ma bite se placer tout naturellement entre ses fesses. Dès qu'il sent mon gland s'introduire entre les 2 globes, il écarte ses cuisses pas loin du grand écart. Il glisse à nos mateurs de prendre ses pieds et d'écarter encore plus ses jambes. Ses petites fesses enserrent mon gland ne lui laissant qu'un seul chemin possible, celui qui amène à sa rondelle. Après que Max m'ait kpoté rapidement, je pousse doucement mon bassin en avant.
Mon gland bute sur sa rondelle. Un petit coup de rein et je le propulse au-delà. Léger soupire de Jalil qui pose ses mains sur mes fesses pour m'attirer plus profondément en lui. Je le laisse maitriser ma pénétration. En fait il y va doucement mais sans s'arrêter avant que mon bassin écrase ses petites fesses. Il est bien serré. Je suis content que ces salauds d'intégristes ne lui aient pas ruiné la rondelle !!
On reste un moment comme ça puis il initie mes vas et vient. Je lui roule un patin alors que mes reins deviennent indépendants et prennent un bon rythme de labourage. Quand on cesse de s'embrasser, c'est pour se regarder dans les yeux. Si au début j'ai l'impression d'y voir une douleur impossible, bientôt c'est plutôt dans un lac profond que je me perds.
Finalement ça m'angoisse et je préfère lui rouler un nouveau patin. A croire que nous ne sommes que tous les deux. Je ne perçois que lui et mon plaisir qui monte et me brule les reins. Il me sort des " vas-y bien profond ", des " défonce-moi " et autres encouragements de ce type ! Comme un automate, je lui obéi, je me redresse et l'entrainant avec moi. Sur mes genoux, il saute sur ma bite et mène l'assaut. Je n'en peux plus et bientôt j'explose dans ma kpote alors qu'il jute à m'en couvrir le torse, jusqu'au visage. Je n'ai pas fini de me vider qu'il me lèche le visage. Dans l'euphorie, on se roule un patin avec son sperme comme dessert.
On se tient encore serré dans nos bras jusqu'à ce que la tension retombe. Nos amis nous soutiennent alors que nous nous décollons. On est embrassés, pris dans les bras, félicités. Eux aussi ont compris que le moment était spécial pour Jalil.
Je me tourne vers lui et dans ses yeux qui me fixent je ne vois qu'apaisement.
Sasha
Je suis content d'Enguerrand. Je sais qu'avec ce petit groupe Jalil a toutes ses chances de remonter la pente. Pendant qu'il se faisait aux petits mecs de la maison, Jona et François nous ont parlé (à PH, Ludovic, Marc et moi) plus précisément de lui et de ce qu'il avait subi ces trois dernières années.
On apprend un peu de ce qu'ils avaient dû endurer eux aussi. Si pour Jalil le viol a été son tous les jours, pour mes deux espions, ça été aussi la première étape d'un " conditionnement psychologique " de soumission à la hiérarchie arabe ! C'est aussi pourquoi ils avaient été choisis pour ce travail. Ni Jona ni François ne regrettent d'avoir dû en passer par là pour pouvoir exfiltrer Jalil. Ils nous disent que quand ils l'avaient enfin rencontré, il était beaucoup plus maigre que maintenant. Mais leurs " maitres " avaient toujours fait attention à sa peau et jamais ils ne l'avaient battu.
Dimanche :
Alors qu'on se prépare pour rentrer en Californie, coup de sonnette et on nous livre un permis de séjour étudiant au nom de Jalil ainsi qu'un smartphone avec préenregistrés, les nos de Jona et de François ainsi que celui de son père. L'adresse de résidence est celle du Blockhaus. Pendant 5 mn Jalil rentre ceux de mes 3 petits frères sans oublier d'ajouter celui de Duke. Timidement il me demande le mien et ajoute aussi ceux de PH et Ludovic.
Les invités repartent tous en ordre dispersé, non sans s'être tous jurés d'être là l'année prochaine !! Ils sont gentils mais c'est qui qui organise !!
Je boucle mes bagages. Quand j'en ai fini, c'est grosse réunion de tous mes escorts. Ils m'assurent que 2016 sera une grande année pour ma boite et que je n'ai pas à m'inquiéter, avec le retour de Jona, ils allaient foutre la paix à PH et ils garderont tous un oeil sur le dernier venu.
La triplette a un peu de mal à se séparer de Duke ou c'est plutôt l'inverse ! Du coup c'est un véritable débarquement à l'aéroport. Les au-revoir ont donc lieu avant l'embarquement et même si nous sommes en période de nouvel an, notre petit groupe se fait gentiment remarquer !! Je crois bien qu'on s'est tous dit trois ou 4 fois à bientôt. Enguerrand me glisse que je ne m'inquiète pas, ils allaient gérer pendant mon absence et que je serais fier d'eux.
Je le serre fort et lui dis que j'en étais sûr.
Dans l'avion du retour, Duke assis à ma gauche me demande s'il pourra revenir aux vacances d'été. Je note en moi-même que la villa en Espagne devra encore être plus.
Jardinier
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The seducer's of the little Italy !
Avertissement : Contenu +18, personnage X Female-reader, propos grossier, relation sexuel, jeux de séduction.
Synopsis : Tu est une touriste qui visite la Canada, tu te rend dans un quartier nommé « Little Italy » .
Tu marchait dans les rues de la petite Italie, sous la chaleur du mois de Juillet. Une légère brise glissait sur tes chevilles dévoilé, alors que tu te diriger vers une grande rue pleine de terrasses de restaurants. Tu sentit ton ventre crier famine, il faut dire qu'il était 12H46 et que tu visiter ce magnifique petit quartier depuis plus de deux heures.
Ton attention se porta sur une odeur forte de pizza et tu vis deux pizzeria à t'a droite, instinctivement, tu te rendit dans la pizzeria nommé « chez Luigi », puis tu t'installa à la table du fond.
Tu entendait les rires, à la fois des clients mais aussi du personnel en cuisine qui rigolait et chanté
tout semble si paisible ici... pensai-tu, le sourire aux lèvres. Soudain une voix masculine, parlant en italien vient te sortir de t'a rêverie.
« Buongiorno Signora ! » Tu releva la tête pour voir un beau jeune homme aux yeux bleu et aux cheveux brun, svelte un tablier autour de la taille. Quel charme... pensai-tu.
« Bonjour... Hm... j'aimerais une pizza. »
Il te regarda de ses beaux yeux, examinant ton visage, il se mit à rire doucement, et penchât la tête sur le coté.
« Vous êtes dans une pizzeria demoiselle, votre choix ne me surprend pas. Mais, avant de vous l'apporter, j'aimerais vous donner un conseil, permettez moi de vous changez de table. Il y a une table libre sur la terrasse se serait dommage de ne pas profiter d'une si belle journée. »
« Oui je n'y avais pas pensé, merci » dis-tu l'air toujours troublé, tu te leva de t'as chaise et l'observa se diriger lentement vers les cuisines ou il commença à préparer t'as pizza. Tu ne put t'empêcher de continuer à l'observer, et au bout de presque une minute tu réussi a décrocher ton regard du bel homme pour rejoindre la terrasse et prendre place à l'une des tables libre.
Il apparut une pizza chaude à la main.
« Voilà pour vous mademoiselle ! Je ne vous ait jamais vu ici, vous êtes nouvelle ? »
« Non je suis en vacance. »
Il se rapprocha de toi, la main droite posé sur le dossier de la chaise libre en face de toi.
« Et puis-je connaître votre prénom Signora... ? »
Tu te mit à rougir.
« Y/N, et toi comment tu t'appelle ? »
« Léo » répondit-il.
« La pizza est très bonne Léo merci. »
Il rit et s'installa avec vous.
« Il ne t'attendent pas en cuisine, je ne veux pas t'empêcher de travailler. »
« Oh non ne t'en fais pas, je travaille ici avec ma famille, je peux prendre mon après midi, mes parents arrive à se débrouiller. »
Vous discutiez comme ça pendant une heure peut-êtres deux heures, discutant de vos vie, de vos envies, de votre travail... Plus vous discutiez, et plus tu tomber sous son charme. Son parfum t'enivrait, ses yeux devenez de plus en plus beau à chaque fois que tu croisait son regard, tu sentit une chaleur monté en toi tandis que Léo se rapprochait de toi. Il était si proche de toi maintenant, tu respirait fort.
« Tu veux venir chez moi ? » Demanda Léo.
« Heu... Oui ça me plairait bien. »
« Super ! Je pourrais te faire goûter à ma sauce tomate basilic maison ! »
Il monta sur sa moto et te tendit un casque, t'invitant à monter derrière lui.
Une fois arrivé à son appartement, tu observa son salon, en prenant place sur le sofa. Tu sentit ton corps tremblant de désir, Léo est si sexy, si doux...
Il déboutonna deux ou trois boutons supérieur de sa chemise, dévoilant d'avantage son corps, il restait debout te fixant un sourire de défi accrocher aux lèvres.
« Alors Y/N, tu n'a pas trop chaud » il se rapprochait de toi, d'une démarche élégante.
« Si, d'ailleurs j'aimerais bien me rinçait un peu le visage, ou est la salle de bain ? »
« Dans ma chambre, la porte à droite. »
Tu te levait et remarqua que Léo te suivait tranquillement.
Arrivait dans la salle de bain, tu te passais de l'eau froide sur le visage mais sentait toujours une chaleur brûlante entre t'es cuisses, tu te retournais vers Léo qui était debout près de son lit.
« Tu permet que je me mette à l'aise Y/N » dit-il, tandis qu'il commençait à déboutonner doucement sa chemise. Il enleva sa chemise et il ne restait plus que son T-shirt vert kaki où l'on pouvait voir des auréoles de transpiration. Tu t'approchât de lui.
« Vient ma belle, met toi à l'aise »
Tu t'assois sur son lit, à ses côtes tandis qu'il commençait à t'embrasser, sa langue léchât t'es fines lèvres pour demander l'accès à t'as bouche et tu lui en donna l'autorisation.
Sa main caressa t'es cuisses, et un frisson parcourut tout ton corps, tel une décharge électrique.
Il rompit le baiser, pour se mettre à genoux devant toi, baissant t'as culotte il se mit à léchait t'as chatte humide de toute cette excitation.
« Hmmm ! »
« Tu aime bien Y/N ? »
« Oui surtout ne t'arrête pas ! »
Il continua, passe sa langue de haut en bas, et quelque fois, il introduisait sa langue dans t'as chatte.
Tu gémissait de plaisir, t'es yeux fermé, au bord de la jouissance il s'arrête, et se relève face à toi.
« Tu aimerais me faire plaisir à ton tour, ma douce ?
« Oui bien sûr Léo. »
Il baissa son pantalon, puis son caleçon, laissant apparaître sa bite épaisse et poilu, une petite goutte de liquide pré-éjaculatoire au bout de sa longueur dur.
Tu commençait par sucer le bout de sa queue, le stimulant avec le bout de t'as langue.
« Oh putain, que c'est bon ! Continu. »
Tu continu, faisant des va et vient avec t'as bouche et léchant le dessous de sa bite. Il te redressa.
« Passons à l'étape supérieur ma joli. »
Tu t'étendit sur le lit, et il vient entre t'es jambe, ses mains caressait t'es seins, puis il te pénétra doucement, tu gémis fort à l'intrusion de sa bite en toi, et il posa un baiser sur t'es lèvres.
« T'as chatte est si chaude, Y/N ! je pourrais la baisé toute la nuit ! »
Il fit des vas et viens un peu plus rapide, léchant désormais t'es seins.
Il est si parfait, il si prend comme un Dieu, un autres pourra-t-il me faire ressentir la même chose que lui...
« Plus fort Léo, Plus fort... Encore ! » Tu te mit à le supplier et au vu de son expression ça lui à plus.
« Comme tu veux ma belle, tu es si intense, t'as chatte est si humide, je la sens se serrer autour de ma bite de plus en plus fort... J'aime tellement ça ! »
« Oh ! Je... Vais... »
« Oui moi aussi ma douce, ne t'inquiète pas. »
Léo joui à l'intérieure de t'as chatte tandis que tu gémit encore plus fort, ton orgasme était tellement fort, l'un des meilleur de t'as vie, un moment inoubliable.
Tandis que Léo partit se laver dans la salle de bain, une pensée te traversa l'esprit. Ce mec est tellement parfait, pourquoi faut-il que je parte est qu'il habite aussi loin de chez moi...
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C'est pour vous ?
Cette confidence, comme celles qui suivront sont plus tardives. Ces aventures me sont arrivées lorsque j'étais en couple depuis plusieurs années. Nous avions l'habitude, ma femme et moi, de partir en vacances à la campagne. Bien sûr, je portais déjà des culottes et je les achetais en magasin ou sur catalogue. La facilité des achats sur internet n'existait pas.
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En nous promenant sur un marché, un étal de lingerie m'a attiré. Je ne pouvais pas manquer une petite exploration… En m'approchant, j'ai repéré quelques jolies parures et des mignonnes petites culottes. C'est à ce moment là que la vendeuse s'est tourné vers moi et discrètement m'a demandé "C'est pour vous ?" J'ai dû rougir comme une jeune fille car elle a ajouté aussitôt "Ne soyez pas gêné, jeune homme, j'ai des clients habitués comme vous qui viennent chez moi depuis des années. Vous savez, ici, il n'y a pas de grand magasin et sur les catalogues, c'est difficile de trouver sa taille." Mis en confiance, ma femme à mes côtés, j'ai alors pu regarder les modèles qu'elle me conseillait. Je voulais des slips avec un fond assez large, sans trop de dentelle pour pouvoir les porter au travail et me sentir à mon aise. La vendeuse m'a conseillé un lot de culottes en coton, toutes simples avec un élastique large. Elles n'étaient pas trop féminines mais après les avoir essayé à la maison, je les ai adopté.
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Et cette gentille vendeuse a gagné deux clients car ma femme et moi nous y sommes retourné la semaine suivante pour lui acheter des choses beaucoup plus féminines et assorties pour nous deux.
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Is it for you?
This confidence, like those that will follow, is later. These adventures happened to me when I had been in a relationship for several years. My wife and I used to go on vacation to the countryside. Of course, I already wore panties and I bought them in stores or from catalogs. The ease of shopping on the internet did not exist. While walking around a market, a lingerie stall attracted me. I could not miss a little exploration…
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As I approached, I spotted some pretty sets and cute little panties. It was at that moment that the saleswoman turned to me and discreetly asked me "Is it for you?" I must have blushed like a young girl because she immediately added "Don't be embarrassed, young man, I have regular customers like you who have been coming to my place for years. You know, there is no department store here and it is difficult to find your size in the catalogs." Reassured, with my wife at my side, I was then able to look at the models she recommended. I wanted briefs with a fairly wide bottom, without too much lace so that I could wear them to work and feel comfortable. The saleswoman recommended a set of cotton panties, all simple with a wide elastic. They were not too feminine but after trying them at home, I adopted them. And this nice saleswoman gained two customers because my wife and I went back the following week to buy her much more feminine and matching things for both of us.
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Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ça file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrêtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le côté. Ophélie n'était pas sûre de l'avoir déjà vu aussi désemparé: même quand ils s'étaient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyée par la tempête de poussière et son tigre à dents de sabre, il était en territoire connu et donc, maîtrisait son environnement. Les rues pavées et vallonnées, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues à la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrément le dérouter. Il n'avait jamais appréhendé ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lèvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche… hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particulièrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutôt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait à baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on était encore que le 12 octobre, il ne disparaîtrait pas complètement avant deux bonnes heures. Ophélie avait le temps de montrer à Octavio la façon dont les Animistes célébraient l'une des fêtes les plus anciennes et les plus étonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutés, appréciés et valorisés de chaque famille d'Anima étaient revêtus d'étoles blanches et décorés d'une petite bougie à la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance à une même grande, longue et fantastique histoire, issue de siècles d'objets animés par leurs talentueux propriétaires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempèrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitôt en tâche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutôt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est élevé à de nouvelles compréhensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bonté, de valeur ou de cuteness à l'intérieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancêtres célébraient cette fête de cette manière. »
Ophélie sourit et Octavio tourna brièvement la tête vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
4/5
En résumé, mon frère est un homme à secrets en ce moment. Même pour lui même. Il continue à se voiler la face quand à Mademoiselle Laroche et surprendre ne serait-ce que quelques secondes à l'un de leurs échanges ressemble au spectacle à la fois un peu triste et très drôle de deux papillons qui se heurtent continuellement à une lampe. Il est très maladroit sans réussir à le cacher, et elle se donne une fausse assurance qu'il n'a aucune chance de débusquer. Cléo aurait été très déçue d'assister à ce spectacle. L'assurance qui caractérise mon frère dans l'exercice de la rhétorique semble s'effacer instantanément dès lors qu'il se trouve face à Grand-Mère ou à Mademoiselle Laroche.
Si les choses continuent de cette façon, nous pouvons espérer un mariage d'ici la fin du siècle.
Transcription :
Aurore « Monsieur Le Bris. Encore dans la chambre d’enfants ? »
Marc-Antoine « Et bien quoi ? Je suis obligé de passer par là si je veux voir mes nièces dans la nursery. »
Aurore « Vous allez voir vos nièces ? »
Marc-Antoine « Oui, ça m’arrive. Je suis leur oncle et je fais partie de leur vie. Vous avez l’air surprise. »
Aurore « Je ne connais pas beaucoup d’hommes qui se soucient des enfants si jeunes, alors ceux de leur sœur... »
Marc-Antoine « Peut-être que je ne suis pas comme les autres. Et puis si un homme doit se montrer insensible aux enfants de sa maison, ce n’est pas ce genre d’hommes que je veux être. »
Aurore « Bon à savoir... »
Marc-Antoine « Pardon ? »
Aurore « Quoi ? Je n’ai rien dit. »
Marc-Antoine « Heu… et vous aimez ça ? »
Aurore « Aimer quoi ? »
Marc-Antoine « Et bien les enfants ! »
Aurore « Je n’ai rien contre. »
Marc-Antoine « Et qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Vous n’avez rien contre leur… existence ? »
Aurore « Oui, c’est ça. Je ne suis pas énormément passionnée de bébés mais, j’imagine que ce serait différent si il s’agissait des miens. »
Marc-Antoine « Vous avez … ? Non rien. »
Aurore « Vous me demandez si je veux en avoir ? »
Marc-Antoine « Quoi ? Non ! Je n’oserais pas ! Ce ne serait… mmh… pas très délicat. »
Aurore « En effet. Vous êtes le frère de la maîtresse de maison, je suis la bonne. Ce ne serait pas… convenable... »
Marc-Antoine « Ceci dit… d’un point de vue, purement professionnel, ce serait dans l’intérêt de ma sœur de… enfin... »
Aurore « Oui tout à fait ! Vous pourriez le lui dire pour moi c’est vrai, donc ce serait légitime que je vous le dise oui… »
Marc-Antoine « Légitime oui… tout à fait naturel… Et donc ? »
Aurore « Oui, un jour, j’aimerais bien. Avec le bon genre d’homme pour être leur père, un pas comme les autres. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Aurore Laroche#Marc-Antoine Le Bris#Anna Le Bris de Chastel#Elisabeth Le Bris de Chastel#Cléopâtre Le Bris
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Le musicien fantôme
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L’averse me réveilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissèrent plutôt à penser qu’elle somnolait. Soudain, je réalisai une chose importante. Elle leva la tête en même temps que moi.
Merde, le coffre !
Aussitôt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oublié la bâche de la petite carriole attachée à mon vélo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idée de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris…à bicyclette. C’était aussi son idée du camping sauvage. Surtout que nous étions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut déjà rempli et nos affaires trempées, je m’acharnai à recouvrir la carriole. Karen récupéra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida à y voir mieux. Tout-à-coup un éclair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanément. En dessous, notre tente n’échappa à l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui était déjà à plusieurs kilomètres.
Pétrifiés par cet accident naturel, trempés, fatigués, nous restâmes à regarder la tente se réduire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son téléphone, il n’y avait pas de réseau. Le mien était resté à côté de mon sac de couchage…dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille… Bref, je me retrouvai perdu dans un pays étranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivés, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’est évident !
Nous partîmes éclairés par les lampes de nos vélos. La charrette que je tirai parut lourde à cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai à aller moins vite que mon amie. Après quelques kilomètres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrée. La chance fut de notre côté car la grille n’était pas fermée.
Dès lors, nous pénétrâmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires éclairaient la route amenant à un grand manoir. Avec ses tours sur le côté, il aurait eu sa place parmi les châteaux de la Loire. Nous descendîmes et posâmes nos vélos contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale était grande ouverte. Le hall éclairé par un lustre semblait vide si ce n’est cet étrange personnage habillé d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos déboires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et répondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hôtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientôt commencer.
Il nous pria de le suivre. Aussitôt nous entrâmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous étions en plein contraste avec eux. Nous étions trempés, les cheveux dégoulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt à capuche, Karen était habillée d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vêtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vêtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hôte était déjà parti. Alors, nous avançâmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pâleur extrême. Tout leur corps parut voilé. De même, un léger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchâmes dans un silence glacial. Hélas, les deux seules places disponibles étaient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chérie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut réprimandée par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est à ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffés en arrière, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se déplaça en même temps que lui. Je remarquai la présence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son épaule, et à l’aide son archet, il commença à jouer. Dès les premières notes, je fus subjugué par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, Tchaïkovski…Chaque mouvement était juste et touchait le cœur. Chaque note reflétait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tête sur mon épaule tout en serrant mon bras. Elle était fascinée par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensé écouter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensé ressentir autant d’émotion en écoutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-être par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les âmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne réalisai pas que personne ne jouait au piano. Il était seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrêta subitement. Il écarta les bras en croix avant de baisser la tête en signe de remerciement et de salut. Je me mis à applaudir, accompagné par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de même, je tournai la tête et fus stupéfait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
Où sont-ils passés ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restâmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint tout-à-coup immense.
Soudain, trois gros coups résonnèrent, puis un rire…un rire glacial…un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla à moi. Nous regardâmes les portes mais personne n’entra. Nous restâmes un long moment dans le silence à attendre sans savoir quoi faire. Nous entendîmes un oiseau piailler. Dès lors, nous comprîmes que le jour se levait. Nous profitâmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les énormes toiles d’araignées un peu partout dans la salle et le hall. Je découvris la porte à moitié abimée, Nous quittâmes le lieu qui paraissait abandonnée. D’ailleurs la majeure partie des fenêtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessé, nous pûmes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de déclarer la perte de mes papiers suite à l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda à mon amie, ensuite à un traducteur leur version. Il semblait horriblement embêté. Il se leva discuta avec un collègue, prit ma déposition, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hôtel restaurant.
Après une douche, un peu de repos, nous descendîmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passé la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller là-bas. Il parait qu’il est hanté.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restâmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriétaire était si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un défi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son âme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagné, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une âme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son château chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je préférais laisser cette histoire aux légendes du coin. D’ailleurs, Karen était d’accord : Confirmer une histoire de fantôme pouvait nous être nuisible ainsi qu’au fantôme. Dès lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle était succulente.
Alex@r60 – août 2023
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Sotaet un den yaouank 'laka 'n e faltazi Da gariñ ur vestrez hep bout sur anezhi./ Rak me 'm eus-me karet get mad hag onestiz Ha roet (1) a-vat, siwazh ! boked ma yaouankiz./ N'hoc'h eus ket soñj, plac'hig, a bardon Lanvodan Hor boa 'n ur mem skudell evet dour ar feutan ?/ Ha c'hwi 'lâre ken brav, goude deoc'h bout evet : « Ma c'halon a roan deoc'h get an dour benniget. »/ Ho kalon-c'hwi, plac'h y'ouank (2), n'ho poa ket hi roet din, Mes ma hani, allas ! c'hwi 'poa laeret doc'hin./ C'hoari a raec'h genin èl ma ra ur c'hrouadur, É reiñ hag é kemer hervez (3) ho plijadur./ Div wezh 'peus (4) ma c'haset d'ho koulenn get ho tud ; Ha pa vezent kontant e taec'h-c'hwi da vout mut./ Betek un deiz, plac'hig, 'poa man difariet (5), E-tal iliz Kalann, e-pad an ov'renn-bred./ An deiz-se, hep truez, din c'hwi 'poa dizoloet Ne oa ket ac'hanon 'rezec'h bout ho pried./ P'oac'h é tonet d'ar gêr, get un all kazeliet, C'hwi 'poa taolet genin ur sell n'ankouazhin ket./ Èl ur fleurenn e bleuñv get ur revenn losket, E oa bet, an deiz-se, ma c'harantez kollet./ A pa doste d'an eost, 'n hani 'm boa kempennet, E'it e serriñ, plac'hig, n'ho poa ket m'istimet.
(Poem by Loeiz Herrieu (1879-1953), traditional tune)
FR. PRÈS DE L'ÉGLISE DE CALAN (Première version). Qu'il est imprudent le jeune homme qui cherche à courtiser une jeune fille sans en être sûr ! / Car, pour moi, j'ai aimé bien honnêtement et donné, pour rien hélas, la fleur de ma jeunesse. / Vous souvenez vous, jeune fille, du pardon de Lanvaudan où nous avions, dans la même écuelle, bu l'eau de la fontaine ? / Et vous me disiez, si gentiment, après avoir bu : « C'est mon cœur que je vous offre avec cette eau bénite ! » / Votre cœur, jeune fille, vous ne me l'aviez pas donné, mais le mien, hélas, vous me l'aviez ravi. / Vous vous amusiez de moi, comme le fait un enfant, donnant, reprenant, selon votre caprice ; / Deux fois, sur vos désirs, je vous ai demandée à vos parents ; Lorsqu'ils étaient consentants, vous deveniez muette. / Jusqu’au jour où vous m'avez détrompé, près de l'église de Calan, lors de la grand-messe. / Ce jour-là, sans égard, jeune fille, vous m’avez dévoilé que je n'étais pas l'époux que vous rêviez d'avoir. / Vous reveniez à la maison au bras d'un autre ; vous m'avez jetez un regard que je n'oublierai pas. / Comme une fleur brûlée par la gelée, mon amour ce jour-là fut anéanti. / Quand approchait l'heure de la récolte que j'avais préparée ; pour la moissonner, jeune fille, vous ne m'aviez pas estimé.
EN. NEAR THE CHURCH OF CALAN (First version). How reckless it is the young man who seeks to court a young girl without being sure of it! / Because, for me, I loved very honestly and gave, unfortunately, the flower of my youth…
(1) <rɛjt> ; (2) ur silabenn ; (3) <rəvɛt> ; (4) 'peus = ac'h eus ; (5) difariet = difaziet
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Always And Forever
Chapitre 3 -> Bébé surprise
♥*♡∞:。.。 。.。:∞♡*♥ ♥*♡∞:。.。 。.。:∞♡*♥
Un doux après-midi d'automne baignait la petite maison d'un soleil doré. Les feuilles rouges et orange tapissaient le sol, et la cheminée crépitait doucement, diffusant une chaleur réconfortante. Agatha, mère aimante et débordante d'énergie, jouait par terre avec son fils de cinq ans, Nicki.
Rosalia, la belle-mère de Nicki et femme d'Agatha, était assise non loin, à la table du salon. Elle feuilletait un livre en souriant, observant discrètement la scène, prête à intervenir si le chaos devenait incontrôlable.
Nicki s'appliquait à empiler des blocs de bois pour construire une tour.
« Maman, regarde ! Ma tour est presque aussi grande que toi ! » cria-t-il avec enthousiasme.
Agatha plissa les yeux, feignant une évaluation sérieuse. « Hmm... pas mal, mais je pense qu'il manque un petit quelque chose. Peut-être une pancarte qui dit : 'Tour de Nicki, champion du monde !' »
Nicki éclata de rire. « Oui ! Et toi, Rosalia, tu sais construire des tours aussi ? »
Rosalia, surprise d'être soudain au centre de l'attention, posa son livre avec un sourire. « Moi ? Évidemment. Je construisais des tours bien avant ta naissance, jeune homme. »
Nicki leva un sourcil, sceptique. « Prouve-le ! Viens jouer avec nous ! »
Agatha croisa les bras, malicieuse. « Alors, Rosalia ? Prête à relever le défi d'un garçon de cinq ans ? »
Rosalia, un sourire en coin, se leva et s'installa sur le tapis. « Très bien, préparez-vous à perdre. »
La compétition fut lancée, et bientôt les trois s'affairaient à construire la plus grande et la plus solide des tours.
« Oh non ! » s'écria Nicki en voyant sa construction vaciller. D'un geste rapide, Rosalia tendit la main pour la stabiliser, ce qui lui valut un regard impressionné de Nicki.
« T'es forte, Rosalia ! » admit-il en riant.
« Et oui, j'ai mes secrets », répondit-elle avec un clin d'œil.
Mais Agatha, amusée par tant de complicité, fit mine d'être outrée. « Nicki, tu trahis déjà ton équipe ? »
Nicki se redressa avec un grand sourire. « Non, jamais ! Mais je vais quand même lui voler son idée. »
Il éclata de rire en lançant un coussin sur Rosalia, ce qui déclencha une bataille générale où les rires résonnèrent dans toute la maison.
Au bout de quelques minutes, les trois s'écroulèrent sur le tapis, épuisés mais heureux. Rosalia, légèrement décoiffée, regarda Agatha avec un sourire complice.
« Il est encore plus têtu que toi, tu le sais ? »
Agatha haussa les épaules, taquine. « Forcément, il tient ça de moi. »
Nicki, blotti entre elles deux, leva les yeux avec un sourire innocent. « Vous êtes les meilleures ! »
Agatha passa un bras autour de son fils et l'autre autour de Rosalia. Ce moment de complicité improvisé leur rappelait que, malgré les différences et les liens complexes, ils formaient une famille unie.
Alors qu'ils reprenaient leur souffle après la bataille de coussins, Nicki tourna un regard malicieux vers Rosalia.
« Rosalia, fais de la magie ! » demanda-t-il avec excitation, ses yeux pétillant d'admiration.
Rosalia leva un sourcil, feignant l'indifférence. « De la magie ? Mais pourquoi je ferais ça ? »
« S'il te plaaîîît ! » insista Nicki, joignant ses mains dans une supplication exagérée.
Agatha, amusée, intervint. « Oh, allez, Rosalia. Donne-lui un petit spectacle, il adore ça. Et moi aussi, d'ailleurs. »
Rosalia soupira, mais un sourire en coin trahissait son plaisir. « Très bien. Mais attention, je ne fais ça qu'une seule fois ! »
Elle se redressa et tendit les mains devant elle. En quelques secondes, l'air autour d'elle sembla se charger d'humidité, et une sphère d'eau limpide se forma entre ses doigts. Nicki poussa un petit cri d'émerveillement, sautillant sur place.
Rosalia fit ensuite tourner la sphère doucement, lui donnant la forme d'un poisson qui nageait dans l'air. Puis le poisson se transforma en une étoile scintillante, et enfin en une petite vague qui sembla danser devant eux.
Nicki était captivé. « C'est trop beau ! Fais encore un poisson ! »
Rosalia sourit et forma un nouveau poisson, mais cette fois, elle le fit sauter comme s'il plongeait dans une rivière invisible. Agatha, fascinée elle aussi, applaudit doucement.
« Je dois avouer que tu es vraiment douée, Rosalia. C'est magnifique », dit-elle, un grand sourire aux lèvres.
Mais Rosalia, toujours espiègle, fit soudain disparaître le poisson et lança un regard malicieux à Agatha. « Magnifique, hein ? Alors tu ne m'en voudras pas si j'ajoute une petite touche... rafraîchissante. »
Avant qu'Agatha n'ait le temps de répondre, Rosalia fit jaillir un petit jet d'eau directement sur elle.
« Rosalia ! » s'écria Agatha, éclatant de rire en essayant de se protéger.
Nicki se roula par terre de rire. « Maman, t'es toute mouillée ! »
Agatha, les cheveux légèrement trempés, pointa un doigt accusateur vers Rosalia. « Très bien, tu l'as cherché. Attends un peu que je t'attrape ! »
Elle se leva d'un bond et tenta de rattraper Rosalia, qui s'éloigna en riant, une nouvelle boule d'eau prête à l'emploi.
Le salon se transforma rapidement en une joyeuse pagaille, les éclats de rire résonnant dans la maison. Nicki, ravi, les regardait jouer, des étoiles dans les yeux.
« Vous êtes les meilleures ! » déclara-t-il, tout sourire, en sautant dans les bras d'Agatha.
Rosalia, un peu essoufflée, posa une main sur l'épaule d'Agatha, le visage encore illuminé d'un sourire. « Je crois qu'on a fait la journée de ce petit. »
Agatha, regardant son fils rayonnant de bonheur, hocha la tête. « Et la mienne aussi. »
Agatha s'essuya le visage encore légèrement mouillé, une expression mi-agacée, mi-amusée sur les lèvres. Rosalia s'approcha doucement, un éclat taquin dans les yeux.
« Allez, Agatha, avoue que tu t'es bien amusée, même si tu es trempée », dit-elle en souriant.
Agatha haussa les épaules, feignant l'indifférence. « Peut-être. Mais tu vas le payer. »
Rosalia éclata de rire et, avant qu'Agatha ne réplique, elle se pencha et déposa un baiser rapide sur sa joue.
Nicki, qui observait la scène avec attention, éclata de rire en sautillant sur place. « Beurk, un bisou ! » s'écria-t-il, les joues rouges de malice.
Agatha écarquilla les yeux, surprise par le geste. Puis, elle se mit à rire en secouant la tête. « Oh, vraiment, Rosalia ? C'est comme ça que tu comptes m'amadouer ? »
Rosalia haussa les épaules avec un sourire innocent. « Et ça a marché, non ? »
Nicki continua de rire, les mains sur son ventre. « Maman, tu rougis ! Rosalia t'a eu ! »
Agatha, faussement outrée, se tourna vers son fils. « Moi, rougir ? Jamais ! Tu racontes n'importe quoi, petit monstre. »
Mais Nicki, toujours hilare, s'éloigna en courant pour éviter les chatouilles qu'il voyait venir.
Rosalia observa la scène, les bras croisés, son sourire toujours présent. « Vous êtes vraiment adorables, tous les deux », dit-elle doucement.
Agatha la regarda, ses traits s'adoucissant. « Merci, Rosalia. Pour être là. Pour Nicki. Pour moi. »
Rosalia lui fit un clin d'œil. « Toujours. On est une famille, non ? »
Nicki, entendant cela, revint vers elles en courant et se jeta dans leurs bras. « Une famille trop cool ! »
Les trois restèrent là un moment, blottis les uns contre les autres, un mélange de rires et de chaleur dans cette maison où l'amour, malgré ses nuances, trouvait toujours sa place.
Agatha ouvrit les yeux brusquement, le cœur battant encore d'une chaleur familière. Elle mit quelques secondes à reprendre ses esprits, son regard se posant sur le plafond sombre de sa chambre. L'écho des rires de Nicki et Rosalia résonnait encore dans son esprit, vibrant d'une tendresse presque palpable.
Elle tendit instinctivement la main à côté d'elle, mais ne trouva que le vide froid des draps. Le silence de la pièce lui rappela cruellement qu'elle était seule. Elle se redressa lentement, prenant une grande inspiration pour apaiser le poids qui s'était soudain posé sur sa poitrine.
« Encore ce rêve... » murmura-t-elle, sa voix brisée par une émotion qu'elle avait essayé d'enterrer depuis si longtemps.
Elle se passa une main dans les cheveux, les souvenirs encore si vivants qu'ils en étaient presque douloureux. Elle revoyait Nicki, si petit, riant aux éclats. Elle revoyait Rosalia, toujours taquine, mais si protectrice. Et elle se revoyait, plus jeune, plus insouciante, entourée de ceux qu'elle aimait.
Agatha posa les pieds au sol et s'assit au bord du lit. Elle passa une main sur son visage, essuyant une larme qui avait roulé sans qu'elle s'en rende compte.
Son regard se posa sur une photo posée sur sa table de chevet. Elle la prit doucement entre ses mains : une vieille image un peu fanée où elle tenait Nicki dans ses bras, avec Rosalia à leurs côtés, un sourire éclatant sur les lèvres.
« Vous me manquez tellement... » souffla-t-elle, sa voix presque un murmure.
Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas s'abandonner à la nostalgie. Le passé était une douceur amère, un rappel de ce qu'elle avait perdu, mais aussi de ce qu'elle devait chérir. Elle se leva, serrant la photo contre elle une dernière fois avant de la reposer.
« Un jour à la fois », se dit-elle, les yeux fermés, tentant de retrouver une certaine paix.
Elle s'approcha de la fenêtre et regarda dehors, le ciel encore teinté de l'aube naissante. La vie continuait, et, quelque part, elle savait qu'elle devait continuer aussi, pour eux, et pour elle-même.
༺♡༻
Wanda se réveilla brusquement, le cœur battant, comme si quelque chose n'allait pas. Elle ouvrit les yeux, et le silence dans la chambre la frappa instantanément. Les draps étaient éparpillés autour d'elle, et une légère lumière filtrant à travers les rideaux donnait à la pièce une atmosphère douce, presque irréelle.
Elle se leva lentement, sentant un malaise étrange se répandre dans son corps. Alors qu'elle se rendait dans la salle de bain, elle jeta un coup d'œil à son reflet dans le miroir. Et là, quelque chose la frappa immédiatement.
Son ventre.
Elle n'était pas juste fatiguée ou malade, elle était... enceinte.
Elle posa une main tremblante sur son ventre, se demandant si ses yeux lui jouaient des tours. Le miroir, comme le reste de la pièce, semblait flou, comme si elle sortait d'un rêve, ou d'un cauchemar. Mais l'évidence était là : elle portait une vie en elle. Une vie qu'elle n'avait jamais attendue, qui semblait avoir surgi sans qu'elle puisse l'expliquer.
Un bruit derrière elle attira son attention, et elle se tourna rapidement. Vision, son mari, entra dans la pièce, l'air un peu perdu, comme s'il se demandait pourquoi elle semblait si perturbée.
« Wanda, tu vas bien ? » demanda-t-il, son regard inquiet parcourant le visage de sa femme. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, il remarqua aussi son ventre. Il s'arrêta net, l'expression figée. « Wanda... »
Elle posa les mains sur son ventre, mais aucune explication ne semblait à la portée de ses lèvres. Comment cela pouvait-il être possible ? Elle n'avait aucune mémoire d'une grossesse, aucune idée de comment cela avait pu se produire.
« Ce n'est... pas possible, » murmura Vision, les yeux écarquillés. « Tu... tu es enceinte ? Mais... Comment ? »
Wanda ferma les yeux un instant, ressentant la magie qui flottait autour d'elle, la même magie qui l'avait toujours accompagnée, qu'elle avait contrôlée et utilisée de bien des façons. Mais cette fois-ci, quelque chose était différent. Il n'y avait pas de manipulation consciente de sa part, pas de souhait formulé. C'était... comme si la magie elle-même avait pris le contrôle, agissant sans qu'elle l'ait décidé.
Un frisson la parcourut. Elle tourna ses yeux vers Vision, qui semblait toujours aussi déconcerté.
« C'est de la magie, Vision, » dit-elle d'une voix tremblante, mais pleine de certitude. « Je ne sais pas comment, mais je sais que c'est à cause de ma magie. »
Vision semblait déconcerté. « Ta magie... mais comment... ? » Il s'approcha doucement d'elle, comme s'il cherchait des réponses dans ses yeux. « Est-ce que tu... l'as fait exprès ? »
Wanda secoua lentement la tête. « Non, je n'ai rien fait, rien demandé. Je pense que c'est... le chaos de ma magie, quelque chose que j'ai perdu le contrôle de. » Elle baissa les yeux vers son ventre, comme si elle espérait y trouver une réponse. « Ça ne peut pas être réel, mais je sens cette vie, je sens que c'est réel. »
Vision s'approcha, ses mains tendues, comme pour toucher doucement son ventre. Il semblait tout aussi perdu qu'elle, mais il se rendait bien compte que ce n'était pas quelque chose qu'ils pouvaient ignorer.
« Alors, c'est de la magie... mais pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ? »
Wanda ferma les yeux un instant, ressentant une vague de confusion et de peur. Elle ne comprenait pas, mais la magie, bien qu'invisible, était là, dans chaque fibre de son être. Peut-être que la réponse résidait dans la magie elle-même, un mystère qu'ils devraient résoudre ensemble.
Elle se tourna vers Vision, son regard rempli d'incertitude. « Je ne sais pas, Vision. Mais... je vais tout faire pour comprendre. Et pour protéger cette vie. »
Tandis que Wanda se retrouvait à naviguer entre la surprise et la confusion, un sentiment étrange de protection et de tendresse grandissait en elle. Son ventre, toujours plus visible, la rappelait constamment à cette réalité étrange et incompréhensible : elle était enceinte, et cette vie grandissait en elle, sans qu'elle n'en ait pris conscience.
Un matin, alors que Vision se penchait sur une pile de livres, de traités sur la maternité et la parentalité, Wanda se leva tôt. Elle regarda son reflet dans le miroir et se surprit à sourire légèrement, malgré l'incompréhension qui flottait autour d'elle. Elle passa une main sur son ventre, murmurant doucement, comme pour se rassurer elle-même.
« Tu grandis, petit être, et je vais tout faire pour que tu sois en sécurité. »
Wanda se dirigea vers la pièce libre de la maison, un espace qu'ils n'avaient pas encore utilisé. Elle y avait commencé à préparer une chambre, une chambre qui, à son grand étonnement, semblait se remplir d'elle-même d'une manière presque magique. Des couleurs douces se répandaient sur les murs, des meubles apparaissaient comme par enchantement, parfaitement adaptés à un futur bébé, même si Wanda n'avait jamais fait le choix de chaque détail.
La magie était là, encore une fois, tissant des fils invisibles autour d'elle, comme si tout ce processus était guidé par une force plus grande qu'elle-même. Elle s'assit doucement au centre de la pièce, les mains sur son ventre, une bouffée d'émotion l'envahissant.
Vision entra quelques minutes plus tard, les lunettes sur le nez, une pile de livres de maternité dans les bras. Il s'arrêta sur le seuil, observant la chambre en train de se créer sous les mains de Wanda, une lueur de compréhension dans ses yeux.
« Tu as commencé à préparer la chambre ? » demanda-t-il, sa voix douce mais pleine d'étonnement.
Wanda hocha la tête, un sourire triste aux lèvres. « Je crois que c'est comme si... tout cela devait arriver. Comme si la magie savait déjà. » Elle se leva et s'approcha de lui. « Mais je me sens perdue, Vision. Est-ce que c'est vraiment ce que nous devons faire ? Est-ce que nous sommes prêts à accueillir cette vie, surtout de cette façon ? »
Vision posa les livres sur une table et la regarda profondément. « Nous n'avons pas beaucoup de réponses, Wanda. Mais nous avons l'un l'autre. Et nous ferons tout ce qu'il faut pour que cet enfant grandisse dans un environnement où il se sentira aimé et protégé. » Il prit doucement ses mains. « Nous serons là pour lui, ou elle. Et nous serons là l'un pour l'autre, peu importe ce que cela signifie. »
Wanda se laissa aller dans ses bras, cherchant un peu de réconfort dans ses bras solides. « J'ai peur, Vision. Je ne sais pas si je peux contrôler ça. Je ne sais même pas si cette vie est réelle. »
Vision la serra un peu plus fort. « Peu importe comment il ou elle est arrivé(e) ici, Wanda. Ce qui compte maintenant, c'est ce que nous ferons pour cette vie. » Il baissa les yeux vers le ventre de Wanda. « Il ou elle est là. Et cela doit signifier quelque chose de profond. »
Wanda sourit légèrement, ses yeux brillants de larmes. « Je suppose que tu as raison. »
Elle se redressa et regarda autour d'elle. La chambre, même si elle était encore inachevée, avait une chaleur étrange, comme si elle appartenait déjà à leur futur enfant. Elle savait que la magie ne ferait pas tout, mais elle comprenait que cette petite créature avait un rôle à jouer, même dans un monde aussi complexe que le leur.
Vision prit sa main et la guida vers la fenêtre. « Nous ferons tout ce qu'il faut. Pour cet enfant. »
Les deux restèrent là un moment, regardant le paysage, plongés dans leurs pensées, mais aussi dans une détermination nouvelle. Peu importe d'où venait la magie, peu importe la façon dont cette grossesse était arrivée, ils étaient prêts à tout pour cet enfant. Parce qu'en fin de compte, l'amour et la protection étaient bien réels.
༺♡༻
Ce matin-là, le soleil brillait doucement à travers les fenêtres de la maison d'Agnès, les rayons réchauffant la pièce d'une lumière douce et agréable. Il était près de 10 heures, et Agnès s'était installée dans son jardin, une tasse de thé à la main, profitant de la tranquillité de la matinée. Le parfum des fleurs s'épanouissant autour d'elle remplissait l'air, créant une atmosphère sereine.
Alors qu'elle savourait sa tasse, un bruit soudain attira son attention. Elle tourna la tête juste à temps pour voir un chien noir et blanc se faufiler sous la clôture, se dirigeant vers elle avec enthousiasme. Max, le chien de Rosalia, courait vers elle à toute vitesse, la langue pendante et la queue battant joyeusement l'air.
Agnès éclata de rire, déposant sa tasse sur la petite table de jardin. "Max ! Qu'est-ce que tu fais ici, toi ?" s'exclama-t-elle, s'abaissant pour accueillir le chien avec de grandes caresses.
Max, heureux de la voir, sauta autour d'elle, reniflant et léchant ses mains avec enthousiasme. Il semblait aussi surpris qu'elle de se retrouver dans son jardin, mais totalement content d'être ici.
"Eh bien, tu es un petit aventurier, toi !" dit Agnès, en écoutant le bruit des pattes du chien tapant sur le sol en terre battue. "Rosalia va être furieuse, tu sais !"
À cet instant, Rosalia arriva en courant, les cheveux en bataille et l'air légèrement paniqué. "Max ! Où es-tu passé, espèce de petit fugueur ?!" s'écria-t-elle, essoufflée en voyant le chien chez Agnès.
Max, tout joyeux, aboya en réponse et se jeta sur Rosalia, comme s'il ne comprenait pas bien ce qui venait de se passer, tout en courant autour d'elle.
Agnès sourit en la voyant arriver. "Il a trouvé un trou sous la clôture, je suppose. Il est ici, tout content." Elle regarda Rosalia en riant. "Il est plutôt rapide, je dois l'admettre."
Rosalia posa une main sur son front, exaspérée, mais amusée à la fois. "Je vais devoir réparer ça encore une fois..." dit-elle, avant de s'approcher de Max pour le saisir par le collier et l'attirer doucement vers elle.
"Désolée, Agnès. Il a un vrai don pour l'évasion."
Agnès rit de bon cœur. "Ne t'inquiète pas, Rosalia. C'est plus drôle qu'autre chose. Mais bon, si tu veux, viens prendre un café pour te remettre de ta course-poursuite."
Rosalia, soulagée, sourit. "Un café, ��a m'irait très bien. Merci, Agnès."
Les deux femmes se dirigèrent ensemble vers la porte de la maison, Max trottinant derrière elles, comme si sa petite aventure de la matinée avait été la meilleure chose qui lui soit arrivée. La matinée, bien que débutant sur un imprévu, apporta une légèreté et une complicité nouvelles entre elles, le tout sous le regard d'un Max satisfait, installé confortablement dans le salon.
Agnès et Rosalia s'installèrent autour de la table de la cuisine, un silence apaisant régnant dans la pièce, à l'exception du doux bruit du café qui coulait. Agnès, le sourire aux lèvres, déposa une tasse devant Rosalia. Les deux femmes s'étaient habituées à ces moments de calme, appréciant la simplicité d'un café partagé.
"Alors, comment va ton travail ? Toujours aussi intense ?" demanda Agnès en souriant, prenant une gorgée de son café. Elle savait que Rosalia avait une vie bien remplie, mais elle aimait prendre des nouvelles de ses projets.
Rosalia soupira, une lueur de fatigue dans les yeux. "Oui, c'est un peu épuisant en ce moment. Entre le travail et tout le reste, je ne sais plus où donner de la tête. Et toi, Agnès, comment ça va avec tout ce que tu gères chez toi ?" Elle croisa les bras, l'air à la fois amusé et admiratif. "J'ai l'impression que tu arrives toujours à tout organiser à la perfection."
Agnès sourit, un peu gênée. "Oh, tu sais, il y a des jours où ça va et des jours où ça va moins bien. Mais je trouve toujours du temps pour m'occuper de mes petites plantes et prendre un peu de temps pour moi. C'est important de s'évader un peu." Elle posa la tasse sur la table et se leva pour aller chercher un plateau de biscuits. "C'est un peu comme une petite pause dans la journée, tu vois ?"
Rosalia la suivit des yeux, hochant la tête en signe de compréhension. "Oui, je comprends. Parfois, il suffit de prendre un moment, même court, pour se ressourcer. Sinon, on finit par se perdre dans la course du quotidien." Elle se pencha en arrière, les yeux un peu lointains, avant de revenir au présent. "Je pense que je vais essayer de ralentir un peu. Peut-être que ça m'aidera."
Agnès lui apporta quelques biscuits et se rassit. "C'est parfois plus facile à dire qu'à faire, mais tu sais, prendre du recul, même un tout petit peu, peut faire une grande différence. Parfois, il suffit juste d'écouter ce dont on a vraiment besoin, sans se laisser envahir."
Les deux femmes se plongèrent dans un silence paisible, appréciant simplement la compagnie de l'autre. Il n'y avait pas besoin de mots superflus pour comprendre ce que chacune ressentait. Le café, les biscuits et la chaleur de la conversation suffisaient amplement.
"Tu veux que je t'aide avec quelque chose ? Si tu veux te détendre un peu, je peux te donner un coup de main pour tes projets," proposa Agnès après un moment, bien que l'idée de Rosalia de ralentir semblait être une bonne direction à prendre.
Rosalia secoua la tête, souriant doucement. "Non, je crois que pour l'instant, j'ai juste besoin de me poser un moment. Mais merci, Agnès. Vraiment." Elle la regarda dans les yeux, reconnaissante. "Ça fait du bien de pouvoir parler, sans pression."
"Tu as toujours une place ici pour ça," répondit Agnès avec un sourire chaleureux. "Pas de pression, juste du temps pour nous."
Les deux femmes se laissèrent aller à la douceur du moment, savourant la compagnie de l'autre dans une atmosphère tranquille, loin des préoccupations du monde extérieur. Le temps semblait suspendu, et c'était tout ce dont elles avaient besoin à cet instant.
Rosalia jeta un coup d'œil à sa montre, les sourcils froncés. "Oh, je suis désolée, il est déjà tard," dit-elle en se levant précipitamment. "Je dois vraiment filer chez Wanda. Elle m'a appelée juste avant que je parte, et je crois qu'il y a quelque chose qu'elle veut me montrer."
Agnès la regarda, un petit sourire en coin. "C'est drôle, tu sais, tu sembles toujours rappliquer chez Wanda dès qu'elle t'appelle. C'est comme si elle avait un pouvoir particulier sur toi," dit-elle en plaisantant, mais avec une pointe de curiosité dans la voix.
Rosalia s'arrêta un instant, un peu gênée par la remarque. Elle prit une grande inspiration avant de répondre, comme si elle réfléchissait à la manière d'expliquer sans trop en dire. "Eh bien, Wanda... elle a parfois besoin de moi. C'est une amie. Elle a traversé beaucoup de choses ces derniers temps, et je suis toujours là pour elle quand elle en a besoin."
Agnès la regarda attentivement, un air pensif sur le visage. Elle n'avait pas l'habitude de voir Rosalia aussi réservée, et cela éveillait en elle une certaine curiosité. "Hmm... je vois. Mais tu sais, ça m'a toujours un peu intriguée. Pourquoi, à chaque fois qu'elle t'appelle, tu sembles courir à son secours ? Je me demandais s'il n'y avait pas quelque chose de plus entre vous deux."
Rosalia baissa les yeux un instant, comme cherchant ses mots. Elle avait l'air de vouloir répondre, mais hésitait. Après une pause, elle releva la tête et croisa le regard d'Agnès. "Il n'y a rien de plus, Agnès. On est juste amies. Vraiment." Elle insista, avec un sourire un peu timide. "Je sais que ça peut paraître étrange parfois, mais je tiens à elle. Elle est passée par des choses difficiles, et je suis là pour elle, comme n'importe quelle amie le serait."
Agnès la regarda attentivement, voyant la sincérité dans ses yeux. Elle hocha la tête doucement, se détendant. "D'accord, je comprends mieux maintenant. C'est juste que tu sembles si attentive à elle, parfois je me demande si c'est plus que de l'amitié. Mais je vois que tu tiens vraiment à elle, et je respecte ça." Elle lui sourit, levant la main pour poser une main sur son bras. "Ne t'inquiète pas, Rosalia. Je sais que tu as un grand cœur. Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise."
Rosalia sourit, reconnaissante pour la compréhension d'Agnès. "Merci, Agnès. Tu sais, c'est juste que... parfois, quand quelqu'un passe par des moments difficiles, tu veux être là, tout simplement. Et Wanda, c'est comme une sœur pour moi."
Agnès acquiesça. "Je comprends parfaitement. Il n'y a rien de plus beau que d'avoir des amis sur qui compter, surtout dans les moments durs." Elle se leva alors pour accompagner Rosalia jusqu'à la porte. "Tu sais où me trouver si tu as besoin de parler."
Rosalia lui sourit, un peu plus apaisée, et lui fit un clin d'œil. "Merci, Agnès. Je vais filer, mais je te promets que la prochaine fois, je prendrai plus de temps pour papoter avec toi. À bientôt !"
"À bientôt, Rosalia," répondit Agnès en la regardant partir, une pensée inquiète mais tendre pour son amie.
Elle savait que Wanda avait besoin de beaucoup de
soutien, mais elle espérait que Rosalia ne se perdait pas dans cette relation d'amitié, qu'elle pouvait parfois être plus compliquée qu'elle ne le semblait.
Rosalia quitta la maison, laissant Agnès avec ses réflexions sur les liens invisibles qui tissaient les relations entre les gens, parfois plus forts que tout le reste.
༺♡༻
Wanda se tenait devant le miroir, fixant son reflet avec une étrange expression. Cela faisait quelques jours qu'elle avait commencé à sentir des changements physiques, mais ce matin-là, l'évolution était plus évidente que jamais. Elle observait son ventre, qui semblait avoir doublé de taille en une nuit. À peine la veille, elle avait eu une silhouette normale, mais aujourd'hui, elle portait déjà un ventre de six mois. Elle posa sa main dessus, un frisson la parcourant.
"Qu'est-ce qui se passe ?" murmura-t-elle pour elle-même, incrédule. Elle savait que la magie pouvait influer sur son corps de façons surprenantes, mais cette rapidité d'évolution la laissait déstabilisée.
En même temps, un léger mouvement, comme une pression à l'intérieur de son ventre, attira son attention. C'était presque imperceptible, un petit coup, mais il se répéta rapidement. Wanda posa ses deux mains sur son ventre, ressentant les coups du bébé, un frisson parcourant sa peau.
Elle sourit doucement, mais une inquiétude sous-jacente s'installa rapidement. Les coups du bébé étaient une sensation merveilleuse, mais quelque chose clochait. Ses pouvoirs commençaient à s'agiter à l'intérieur d'elle. Comme si l'émergence de cette nouvelle vie était liée à une perturbation de son contrôle magique.
Elle ferma les yeux un instant, essayant de se concentrer pour apaiser cette énergie qui bouillonnait en elle. Mais plus elle tentait de maîtriser ses pouvoirs, plus ils semblaient s'échapper de ses mains. Des petites distorsions de réalité apparurent autour d'elle — des objets qui flottaient brièvement dans les airs, la lumière qui vacillait. Son regard se porta sur un vase posé sur une étagère, et avant qu'elle ne puisse réagir, il se mit à léviter légèrement.
Wanda paniqua un instant, tendant la main pour tenter de contrôler l'objet, mais au lieu de cela, des éclats de lumière rouge éclatèrent autour d'elle. Elle ferma les yeux, concentrant son esprit, et réussit finalement à faire redescendre le vase. Mais l'angoisse demeurait. Qu'est-ce que cela signifie ? pensa-t-elle.
Les premiers coups du bébé étaient toujours là, plus prononcés, et chaque mouvement semblait s'accompagner d'une poussée de magie incontrôlable. La grossesse, qui était censée être un moment de bonheur et d'émerveillement, devenait une source de confusion et de peur. Wanda savait que ses pouvoirs avaient toujours été instables, mais jamais à ce point.
Elle se dirigea vers la fenêtre, observant le monde extérieur, essayant de se calmer. Elle ne pouvait plus ignorer cette connexion grandissante entre son état physique et ses capacités magiques. Est-ce que mon pouvoir grandit avec cette grossesse ? se demanda-t-elle. Elle serra les poings, essayant de concentrer sa magie pour apaiser les vagues d'énergie qui traversaient son corps. Mais au lieu de la calmer, elle sentit les choses s'intensifier, comme si un lien invisible entre le bébé et elle-même rendait sa magie encore plus volatile.
Il lui fallait absolument en parler à quelqu'un, et rapidement. Mais à qui ? Vision ? Il ne comprendrait peut-être pas. Et Rosalia... elle avait un sentiment confus à propos de ses pouvoirs et de ce qui se passait en elle. Elle devait être prudente, mais Wanda savait qu'elle ne pouvait plus ignorer ce phénomène.
Les coups du bébé se firent à nouveau sentir, plus forts, comme pour lui rappeler que tout ceci, cette grossesse, ce pouvoir, était désormais un chemin qu'elle ne pouvait plus éviter.
Wanda se tenait toujours près de la fenêtre, les yeux fermés, essayant de reprendre le contrôle de ses pouvoirs. Chaque fois qu'elle se concentrait sur sa magie pour apaiser les tremblements qui parcouraient son corps, quelque chose en elle se rebellait, comme un flux incontrôlable d'énergie. Le bébé bougeait à l'intérieur d'elle, et chaque coup semblait amplifier cette vague de magie qui la traversait.
Elle se mordillait la lèvre, fermant les poings dans une tentative de maîtriser la situation. Mais la pression augmentait. Le vase qui avait failli tomber plus tôt se leva de nouveau dans les airs, flottant lentement devant elle, luisant d'une lumière rouge brillante. Wanda frissonna et, cette fois, elle ne tenta même pas de le redescendre.
"Non..." murmura-t-elle, la voix tremblante, alors que les objets autour d'elle commençaient à se déplacer, comme pris dans un tourbillon magique invisible.
À cet instant, la porte d'entrée s'ouvrit doucement, et Rosalia entra sans frapper, comme elle avait l'habitude de faire lorsqu'elle venait rendre visite à Wanda. Mais en la voyant, une tension palpable dans l'air, Rosalia s'arrêta brusquement. Son regard se posa immédiatement sur le flot d'énergie rouge qui remplissait la pièce. Elle plissa les yeux et fit quelques pas en avant, ses yeux passant d'un objet flottant à l'autre.
"Wanda... qu'est-ce qui se passe ?" demanda-t-elle, la voix étonnée, presque inquiète. "C'est... c'est toi qui fais ça ?"
Wanda tourna lentement la tête, ses yeux brillants d'une lueur rouge intense. Elle savait qu'elle ne pouvait pas cacher plus longtemps ce qu'elle était. Elle avait toujours évité de montrer l'étendue de ses pouvoirs à Rosalia, ne voulant pas la perturber ou l'effrayer. Mais aujourd'hui, l'énergie qui la traversait était trop forte, trop incontrôlable.
"Je... je ne sais pas," répondit Wanda d'une voix faible, presque perdue. "Je... je crois que mes pouvoirs se sont amplifiés avec cette grossesse. Mais je n'arrive pas à les contrôler..."
Rosalia observa la scène, son regard passant des objets qui flottaient autour de Wanda à la silhouette de son amie. Un frisson parcourut son échine en réalisant que Wanda ne contrôlait pas seulement des objets — il y avait quelque chose de beaucoup plus profond et puissant derrière tout ça.
"Tu es une sorcière..." dit Rosalia, les mots sortant lentement, comme si elle venait de faire une découverte importante. Elle s'avança vers Wanda, ses yeux remplis de compréhension, mais aussi de surprise. "Je savais que tu avais des pouvoirs... mais pas à ce point."
Wanda baissa les yeux, gênée, puis souffla doucement. "Je n'ai jamais voulu te le dire, Rosalia. J'ai... j'ai essayé de garder cela caché. J'ai eu peur que si tu le savais, tu me verrais différemment. Mais... je suppose que je n'ai plus de choix, n'est-ce pas ?"
Rosalia s'approcha lentement, ses yeux emplis de curiosité et de préoccupation. "Tu n'as pas à avoir peur de me le dire, Wanda. Je ne te jugerai pas." Elle s'arrêta à quelques pas d'elle, ses yeux fixés sur la lumière rouge qui entourait Wanda. "Mais tu es sûre que tu peux gérer tout ça ? Ce pouvoir... ça a l'air d'être plus que ce que tu avais avant."
Wanda hocha la tête, le regard un peu perdu. "Je pensais que je pouvais tout contrôler, mais avec la grossesse, tout semble déborder... chaque coup du bébé semble amplifier ma magie, et je n'arrive plus à la maîtriser." Elle baissa les yeux, visiblement accablée. "C'est trop pour moi, Rosalia. Je ne sais même pas ce qui se passe..."
Rosalia s'assit près d'elle, posant une main sur son épaule. "Écoute, je ne suis pas une experte en magie, mais je crois que tout ça peut se régler. Peut-être que ce n'est pas une question de contrôle, mais de comprendre ce qui se passe réellement en toi. Cette grossesse, ton pouvoir... c'est un mélange de deux forces énormes."
Wanda la regarda, une lueur d'espoir dans ses yeux. "Tu penses que... je peux retrouver le contrôle ?"
Rosalia sourit doucement. "On va trouver une solution, ensemble. Je sais que tu n'es pas seule, Wanda. Et peut-être que ton pouvoir n'est pas là pour te détruire, mais pour grandir avec toi, pour que tu l'utilises d'une manière différente."
Un silence s'installa entre elles, mais c'était un silence apaisant. Rosalia, en ayant découvert la véritable nature de Wanda, n'était plus dans l'inquiétude pure, mais dans une profonde compréhension. Elle savait que les choses allaient être difficiles, mais elle était prête à aider son amie, peu importe la situation.
Les coups du bébé, plus forts à chaque instant, résonnaient comme un rappel que ce pouvoir, aussi incontrôlable soit-il, faisait partie d'un tout. Une nouvelle vie se préparait à naître, et avec elle, un changement peut-être plus grand que tout ce qu'elles avaient imaginé.
Wanda ferma les yeux un instant, prenant une profonde inspiration pour tenter de maîtriser la tempête intérieure qui la secouait. Elle sentit son énergie, un flot incessant de magie, tourbillonner dans chaque cellule de son corps. Elle avait toujours eu cette connexion particulière avec ses pouvoirs, mais cette fois, l'intensité était décuplée par la grossesse et les mouvements du bébé à l'intérieur d'elle.
Rosalia, silencieuse, attendait en observant Wanda avec bienveillance. Elle savait que l'instant était crucial pour son amie, et que la calmer, la recentrer, était ce dont elle avait besoin. "Respire, Wanda. Respire profondément," dit-elle doucement, sa voix remplie de calme et de douceur.
Wanda hocha la tête lentement, reconnaissant dans la voix de Rosalia une ancre dans cette mer déchaînée de magie. Elle inspira profondément, puis expira lentement, essayant de se concentrer sur sa respiration, de sentir son ventre se soulever et se reposer au rythme de l'air qu'elle absorbait.
À chaque inspiration, l'énergie magique qui tourbillonnait en elle semblait perdre un peu de sa force. Petit à petit, les objets qui flottaient dans la pièce redescendaient lentement, jusqu'à ce que tout se stabilise autour d'elle. La lumière rouge qui baignait la pièce se calma également, s'éteignant presque complètement, comme si Wanda retrouvait son équilibre intérieur.
Le ventre de Wanda se contracta doucement à nouveau alors qu'elle ressentait un autre coup du bébé, plus doux cette fois, comme un rappel de la vie en elle. Mais cette fois-ci, au lieu de paniquer, elle sourit faiblement. "Je... je crois que ça va. C'est juste... difficile à gérer," dit-elle, sa voix encore tremblante mais apaisée.
Rosalia s'assit à côté d'elle, son regard posé sur elle avec une profonde tendresse. "Tu as fait du bon travail, Wanda. Tu as su reprendre le contrôle. C'est normal que ça soit un peu effrayant, surtout avec tout ce qui se passe à l'intérieur de toi. Mais tu es forte, plus forte que tu ne le penses."
Wanda regarda son amie avec reconnaissance, un sourire timide sur les lèvres. "Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, Rosalia. J'avais tellement peur de tout ça. Je pensais que je ne pouvais plus contrôler quoi que ce soit, surtout avec ce bébé. Mais... je crois que, d'une manière ou d'une autre, je dois accepter ce qui se passe, et apprendre à vivre avec."
Rosalia lui sourit, posant une main réconfortante sur son bras. "Tu n'as pas à tout contrôler, Wanda. Parfois, la magie et la vie suivent leur propre chemin. Ce n'est pas une faiblesse de ne pas avoir tout sous contrôle. C'est humain."
Wanda ferma les yeux un instant, se laissant envahir par la chaleur des paroles de Rosalia. Elle avait passé tellement de temps à chercher à maîtriser tout ce qui l'entourait, à éviter de perdre son pouvoir, mais à cet instant précis, elle comprenait que la véritable force résidait peut-être dans l'acceptation de ses vulnérabilités. Elle ne pouvait pas tout maîtriser. Et peut-être que ce n'était pas une mauvaise chose.
"Je pense que tu as raison. Peut-être que je dois juste... laisser aller certaines choses," murmura Wanda. "Je dois accepter que ma magie fasse partie de moi, et que ce bébé aussi fait partie de tout ça." Elle posa une main sur son ventre, sentant à nouveau un léger mouvement. "Ce bébé... il va grandir avec mes pouvoirs. Et peut-être que, comme toi, il m'apprendra à trouver un équilibre."
Rosalia lui sourit, émue par la douceur de ses paroles. "Exactement. Vous apprendrez à grandir ensemble, tous les deux. Et je serai là, toujours, pour vous aider à chaque étape."
Les deux femmes restèrent silencieuses pendant un moment, chacune perdue dans ses pensées. Les tensions magiques dans la pièce s'étaient dissipées, et le calme semblait s'être installé. Wanda, apaisée, savait que le chemin qui s'ouvrait devant elle serait difficile, mais elle ne serait pas seule. Avec Rosalia à ses côtés, elle pourrait affronter ce qui viendrait, en apprenant à vivre avec ses pouvoirs et à embrasser la magie de la maternité.
Agnès arriva chez Wanda, surprise de recevoir un appel de sa part à cette heure-là. En entrant dans la maison, elle s'attendait à une conversation sérieuse, mais ce qu'elle trouva à l'intérieur la fit sourire.
Wanda, avec un air espiègle, se tourna vers Agnès, ses yeux pétillants de malice. "Eh bien, eh bien, eh bien," commença-t-elle avec une voix taquine, "si ce n'est pas la personne la plus méprisable de toute cette terre..."
Agnès arqua un sourcil et s'approcha d'un pas tranquille. "Ah, je vois. C'est ainsi que tu accueilles tes invités, Wanda ? Je pensais que tu étais contente de me voir." Son ton était également joueur, comme un défi silencieux.
Wanda la fixa un moment avant de sourire davantage. "Chérie, je sais que je suis ta préférée. Pas besoin de faire semblant," poursuivis Agnes en rigolant, s'inclinant légèrement pour appuyer ses mots.
Rosalia, qui était près de Wanda, observa la scène avec un sourire amusé. Elle savait que ces deux-là avaient une façon bien à elles de se taquiner. Mais alors, comme si l'ambiance était trop légère, Wanda, sans quitter son sourire malicieux, se tourna sérieusement vers Agnès. Wanda, toujours avec son sourire espiègle, passa lentement sa main sur la hanche de Rosalia, un geste tendre et protecteur. Ses yeux se tournèrent ensuite vers Agnès, qui les observait en silence. La pièce, jusque-là pleine de taquineries et de rires, sembla soudainement se charger d'une tension subtile. Wanda, les yeux brillants de malice, brisa le silence avec des mots simples, mais pleins de signification.
"Non, ma personne préférée, c'est Rosalia," dit-elle calmement, mais d'une manière qui semblait marquer un tournant dans la conversation.
Agnès resta figée un instant, son regard se fixant sur la main de Wanda sur la hanche de Rosalia. Une vague de jalousie, qu'elle n'avait pas anticipée, la submergea. Son sourire se fit plus discret, et une froideur imperceptible s'installa dans ses yeux. Elle ne dit rien, mais son silence en disait long. Le léger mouvement de ses lèvres laissait entendre qu'elle cherchait ses mots.
Agnès, sentant que la tension avait pris une tournure qu'elle n'avait pas anticipée, décida de changer de sujet. Elle se força à sourire, faisant mine de ne rien avoir remarqué. "Bon, assez de taquineries pour aujourd'hui," dit-elle d'un ton léger, en jetant un dernier coup d'œil à Rosalia, qui était toujours inconsciente de l'effet qu'elle avait provoqué. "Dis-moi, Wanda, pourquoi m'as-tu appelée ?"
Wanda, comme si elle avait attendu cette question, se redressa un peu, son sourire s'adoucissant. Elle laissa passer un instant de silence avant de se tourner complètement vers Agnès. Elle posa doucement sa main sur son ventre arrondi, son regard s'éclairant d'une lueur d'émotion.
"Regarde," dit-elle, sa voix empreinte de tendresse et de complicité. Elle écarta légèrement son t-shirt pour dévoiler son ventre bien arrondi, qui trahissait sans ambiguïté sa grossesse.
Agnès resta figée un instant, ses yeux se posant sur le ventre de Wanda. Un mélange de surprise et de douceur traversa son regard. Elle n'avait pas vu ça venir. Elle s'était attendue à une révélation importante, mais pas celle-ci. Le ventre de Wanda était bien plus gros qu'elle ne l'avait imaginé, et cela semblait souligner toute la profondeur du changement qui s'opérait en elle.
"Tu... tu es enceinte ?" murmura Agnès, une touche de surprise dans sa voix, mais aussi un brin de tendresse cachée. "Depuis combien de temps ?"
Wanda hocha la tête, son sourire devenant plus large. "Quelques mois maintenant. J'ai commencé à sentir les premiers coups du bébé. Et... je pensais qu'il était temps de te le dire."
Rosalia, qui jusque-là était restée en retrait, se tourna également vers Wanda, les yeux pleins de curiosité et d'admiration. "C'est incroyable," dit-elle doucement, un sourire sincère sur les lèvres. "Tu vas être une super maman, Wanda."
Agnès regarda Wanda, puis son regard se perdit un instant sur le ventre arrondi. Elle était bouleversée par cette nouvelle, mais aussi touchée. Wanda n'avait jamais cherché à cacher quoi que ce soit, et pourtant, là, elle comprenait qu'elle avait été en quelque sorte exclue de cette partie de sa vie. Agnès ne la blâmait pas, mais il y avait un petit pincement dans son cœur, un mélange d'émotion et de regrets.
"Je suis... je suis vraiment contente pour toi, Wanda," finit-elle par dire, son sourire devenant plus doux. "Je suis sûre que tu seras une mère incroyable."
Wanda hocha la tête, son regard se remplissant d'une chaleur douce. "Merci, Agnès. Je l'espère. Mais j'aurai besoin de toi, de toutes les personnes qui me sont chères pour m'aider à traverser tout ça."
Le moment était sincère et rempli d'émotion, et Agnès se sentit touchée par la vulnérabilité de Wanda, même si la jalousie était encore là, cachée derrière son sourire. Elle savait que, malgré tout, elle serait présente pour elle, même si les choses semblaient changer autour d'elles.
Agnès, après un silence pensif, se tourna vers Rosalia, un sourire sincère se dessinant sur ses lèvres. "Tu sais," dit-elle d'un ton plus léger, "Je pense qu'on pourrait aller chercher quelques vêtements pour bébé pour Wanda. Il faut bien commencer à préparer tout ça, non ?"
Rosalia, qui observait Wanda avec un regard rempli de bienveillance, tourna son attention vers Agnès et hocha la tête avec enthousiasme. "C'est une excellente idée ! Wanda mérite d'avoir tout ce qu'il faut pour ce bébé. Et je suis sûre qu'elle adorerait avoir des petites choses choisies avec soin."
Wanda, qui avait écouté la conversation, sourit doucement, touchée par l'intention. "Vraiment, vous n'avez pas à faire ça pour moi, c'est déjà assez merveilleux que vous soyez là. Mais je ne dirais pas non à quelques jolies petites tenues pour le bébé," répondit-elle, sa voix douce et pleine de gratitude.
Agnès lui lança un regard taquin. "Oh, on sait toutes les deux que ce n'est pas seulement pour le bébé. C'est aussi pour toi, Wanda. Après tout, tu mérites de te sentir bien dans cette nouvelle aventure." Elle se tourna ensuite vers Rosalia. "Alors, tu es partante ?"
Rosalia sourit largement. "Bien sûr ! Je suis impatiente de choisir de petites choses mignonnes. Et peut-être qu'on trouvera même quelques surprises pour Wanda."
Agnès rit doucement, avant de se tourner vers Wanda pour un dernier regard. "Ne t'inquiète pas, nous serons prudentes. Et je suis sûre qu'on trouvera des vêtements qui te plairont." Elle se leva et se dirigea vers la porte avec Rosalia à ses côtés.
Wanda les regarda partir, le cœur un peu plus léger, touchée par la générosité de ses amies. "Merci, vraiment. Vous êtes incroyables," murmura-t-elle avant qu'elles ne franchissent la porte.
Alors que Rosalia et Agnès sortaient ensemble, une certaine complicité s'était installée entre elles, et bien qu'Agnès fût encore légèrement émue par tout ce qui venait de se passer, elle savait que ce geste – cet acte de soutien – allait renforcer leur lien, celui de la famille qu'elles formaient à leur manière.
༺♡༻
Agnès et Rosalia se retrouvèrent dans une boutique de vêtements pour bébé, les rayons regorgeant de petites tenues colorées et mignonnes. Agnès, le sourire malicieux aux lèvres, en profita pour rendre l'atmosphère plus légère et... un peu plus électrique.
En parcourant les étagères, Agnès lança un regard complice à Rosalia, qui feuilletait les vêtements avec attention. "Tu sais," dit-elle, d'un ton taquin, "je n'avais pas remarqué à quel point tu avais du goût. Je suppose que tu t'y connais en mode bébé, mais... je me demande si tu choisis des vêtements avec autant de soin pour tes autres amies."
Rosalia tourna brièvement la tête vers Agnès, un léger sourire aux lèvres. "Oh, tu sais, je pense que je suis une experte en vêtements mignons. Mais je ne choisis jamais rien sans m'assurer que ça ira parfaitement, même pour un petit bébé." Elle continua de parcourir les étagères, mais elle sentit l'air entre elles se charger d'une nouvelle énergie.
Agnès s'approcha un peu plus près, effleurant doucement le bras de Rosalia en prenant un petit ensemble de body. "Oh, vraiment ? Alors je suppose que tu pourrais aussi bien choisir des vêtements pour des adultes. Je suis sûre que tu saurais parfaitement comment me faire fondre," dit-elle, un sourire en coin, laissant son geste traîner un instant sur le bras de Rosalia avant de retirer sa main.
Rosalia, un peu surprise par l'audace de son geste, se redressa légèrement, un éclat dans les yeux. Elle feignit une innocence exagérée. "Vraiment, Agnès ? Et moi qui pensais que tu préférais garder tes distances," répondit-elle, son ton légèrement moqueur mais amusé.
Agnès haussait les sourcils, le regard plus pétillant. "Ah, tu sais, je suis pleine de surprises. Peut-être que je devrais te montrer d'autres facettes de ma personnalité," dit-elle en se penchant légèrement en avant, comme pour murmurer un secret. Elle laissa sa main effleurer à nouveau l'épaule de Rosalia, cette fois plus assurée, son sourire s'élargissant.
Rosalia tourna lentement la tête vers Agnès, un sourire en coin se formant sur ses lèvres. "Tu es incorrigible, Agnès. Mais je suppose que c'est ce qui te rend si... intéressante," répondit-elle, son ton doux mais chargé d'un sous-entendu léger.
Agnès s'éloigna alors d'un pas, choisissant un petit chapeau pour bébé avec un sourire satisfait. "Si tu veux vraiment me connaître, Rosalia, il faudra bien plus qu'une simple boutade pour me faire fondre," lança-t-elle, son regard taquin se posant sur son amie.
Rosalia secoua la tête en souriant, mais un petit éclat d'amusement brillait dans ses yeux. "Je ne doute pas de cela," répondit-elle. "Mais soyons claires, Agnès. Tu es la plus rusée des deux. Tu es prête à faire fondre n'importe qui."
Les deux femmes continuèrent de parcourir la boutique, mais l'atmosphère entre elles était désormais chargée de flirt subtil et de taquineries à peine voilées. Agnès, bien qu'elle s'amusât de l'effet qu'elle avait sur Rosalia, savait aussi que cette complicité, cette tension amicale, ajoutait un peu plus de piquant à leur relation. Et elle adorait ça. Après avoir choisi quelques tenues pour bébé, Agnès et Rosalia décidèrent de s'arrêter dans un café du coin pour boire un verre. La journée avait été animée, mais une tension agréable flottait toujours entre elles, comme si le flirt et les taquineries continuaient d'habiter l'air autour d'elles.
Elles s'assirent à une table près de la fenêtre, la lumière douce de l'après-midi caressant leurs visages. Agnès, visiblement de bonne humeur, lança un sourire charmeur à Rosalia avant de prendre une gorgée de son verre. "Tu sais," dit-elle lentement, sa voix teintée de malice, "c'est agréable de passer du temps avec toi. J'avais presque oublié à quel point tu pouvais être... captivante."
Rosalia, assise en face d'elle, la regarda par-dessus son verre, son regard déjà chargé d'un sous-entendu. Elle répondit, d'une voix douce mais pleine de défi : "Oh, Agnès, tu es pleine de compliments aujourd'hui. Mais je me demande... est-ce que c'est vraiment moi qui suis captivante, ou est-ce toi qui sais comment rendre chaque moment intéressant ?"
Les yeux d'Agnès s'étrécirent légèrement, un éclat de plaisir dans le regard. Elle s'approcha un peu de la table, ses lèvres esquissant un sourire subtil. "Eh bien, c'est difficile de résister à un tel charme," dit-elle, un léger rire dans la voix. Puis, ses yeux descendirent légèrement sur le corps de Rosalia, observant la façon dont sa chemise tombait juste parfaitement, ses formes qu'elle trouvait incroyablement séduisantes.
"Tu sais, j'adore la façon dont tu te tiens, Rosalia. Il y a quelque chose d'imparable chez toi."
Rosalia soutint son regard, un sourire en coin naissant sur ses lèvres. Elle n'hésita pas à répondre par un jeu tout aussi provocateur, tout en mordillant doucement sa lèvre inférieure. "Vraiment ? Parce que toi aussi, tu sais parfaitement comment attirer l'attention. Mais je dois avouer que j'aime bien la façon dont tu me regardes," dit-elle, sa voix plus basse, mais sensuelle.
Le jeu de regards s'intensifia, les yeux d'Agnès ne quittant pas Rosalia, et une tension palpable se créa autour d'elles, comme un fil invisible les reliant. Rosalia la fixa, un regard audacieux mais amusé, sentant la chaleur de cette connexion entre elles.
"Et toi, Rosalia," dit Agnès d'un ton plus intime, sa voix presque un murmure, "tu n'arrêtes jamais d'être aussi... séduisante." Elle laissa ses yeux s'attarder sur ses lèvres, avant de les relever lentement vers ses yeux. "Tu es la tentation incarnée."
Rosalia, amusée par la tournure des choses, n'hésita pas à jouer à son tour. Elle se pencha légèrement en avant, son regard se faisant plus intense, sa voix douce mais pleine de sous-entendus.
"Et toi, Agnès, tu es l'une des plus grandes tentatrices que j'ai jamais rencontrées," répondit-elle, ses yeux balayant lentement le corps d'Agnès de haut en bas, avant de revenir à ses yeux. "C'est dangereux de me regarder comme ça, tu sais."
Agnès sentit son cœur s'accélérer légèrement sous ce regard, mais elle ne cilla pas, un sourire provocateur sur les lèvres. "Je suis une grande fille, Rosalia," répondit-elle avec assurance. "Je sais ce que je fais."
Leurs yeux se verrouillèrent à nouveau, le silence autour d'elles devenant presque lourd. Rosalia mordilla encore une fois sa lèvre inférieure, ce petit geste ayant un effet indescriptible sur Agnès. "Tu crois vraiment que tu peux gérer ça ?" murmura Rosalia, une lueur de défi dans le regard.
"Je n'ai jamais eu peur d'un défi," répondit Agnès, son regard brillant d'une étincelle de jeu et de désir.
Les deux femmes étaient maintenant pleinement conscientes de l'alchimie qui se trouvait entre elles. Chaque geste, chaque mot, chaque regard semblait alimenter un feu de plus en plus difficile à ignorer. Et bien que rien de concret n'ait été dit, il était clair que l'attraction entre elles était devenue indéniable.
Leurs regards restèrent un instant suspendus, chacun mesurant l'autre dans un silence chargé d'intensité. Agnès, toujours aussi audacieuse, se pencha légèrement en avant, son sourire s'approfondissant. Elle caressa doucement le bord de son verre, ses doigts effleurant les gouttes d'eau qui s'y étaient formées à cause de la condensation. Chaque mouvement semblait calculé, comme si elle jouait un jeu silencieux avec Rosalia.
Rosalia, pour sa part, ne se laissa pas démonter. Elle répondit à ce défi silencieux par un petit sourire en coin, l'ombre d'un amusement dans les yeux. Elle se laissa un instant aller à l'intensité du moment, avant de briser le silence, sa voix plus basse, plus intime.
"Tu sais, Agnès," commença-t-elle, les yeux toujours ancrés dans les siens, "je suis bien plus difficile à séduire que tu ne sembles le penser."
Agnès éclata d'un petit rire, sa voix légèrement moqueuse. "Oh, je n'ai aucun doute là-dessus. Mais je me demande, Rosalia," dit-elle, se redressant un peu, "Est-ce que tu pourrais résister à une petite dose de ce que je sais offrir ?"
Elle marqua une pause, les mots porteurs de sous-entendus, avant de laisser ses yeux se promener lentement sur le corps de Rosalia, cette fois de manière plus appuyée, détaillant ses gestes avec une attention presque palpable.
Rosalia sentit la tension monter en elle, mais elle répondit d'un ton défiant, le regard brillant. "Et toi, Agnès ? Tu crois vraiment pouvoir jouer à ce jeu sans risquer d'y perdre ?" Elle attrapa son verre et prit une gorgée, ses lèvres effleurant le bord du verre d'une manière sensuellement délibérée. Elle savait très bien que chaque geste avait son impact sur Agnès.
Le petit sourire d'Agnès se fit plus profond alors qu'elle observait chaque mouvement, chaque expression de Rosalia. "Tu sais," dit-elle en murmurant, "je n'ai jamais été une grande perdante." Elle se pencha alors davantage en avant, presque imperceptiblement, son regard se faisant plus intense, capturant celui de Rosalia. "Mais toi, tu es tellement... captivante, Rosalia. J'ai l'impression que je pourrais perdre le contrôle à tout instant, et ça m'excite."
Rosalia sentit son souffle se bloquer un instant sous l'effet de la proximité d'Agnès, sa peau frémissant presque sous la chaleur de son regard. Elle mordilla de nouveau sa lèvre, cette fois avec plus d'intensité. "Je dois dire... que ce n'est pas si facile de me déstabiliser," répondit-elle, sa voix sensuellement rauque. "Mais si tu veux vraiment me tester, je suis prête à voir si tu tiens jusqu'à la fin."
Les regards de l'une et de l'autre se croisèrent à nouveau, un échange silencieux mais plein de promesses. La tension entre elles ne cessait d'augmenter, alimentée par ces gestes, ces sourires et ces mots chargés de sous-entendus.
Agnès, fascinée, se sentit un peu prise dans le jeu qu'elle avait initié. Elle savait que Rosalia n'était pas du genre à se laisser séduire facilement, et cela la rendait encore plus excitée par la situation. Elle se leva lentement, son mouvement fluide et assuré, avant de faire un pas vers Rosalia.
"Je pense que je vais devoir trouver un autre moyen de te faire céder," murmura Agnès, sa voix pleine de défi et de désir. Elle s'arrêta juste à côté de Rosalia, leur proximité se faisant presque électrique, avant d'ajouter, un sourire taquin aux lèvres : "Mais je me demande... est-ce que tu me laisses seulement une chance ?"
Rosalia, toujours aussi sûre d'elle, leva un peu le menton, son regard ne quittant pas celui d'Agnès. "Tu devrais vraiment tout donner si tu veux que je m'abandonne à toi." Elle se redressa légèrement dans son fauteuil, se rapprochant presque imperceptiblement, comme si elle la défiait de faire le premier pas.
Leurs corps étaient maintenant si proches que la moindre brise aurait suffi à faire trembler la tension qui pesait dans l'air. Mais aucune d'elles ne faisait le moindre mouvement décisif, se laissant toutes deux emporter par le jeu, jouant avec cette fine ligne entre désir et contrôle.
Le jeu de regards continua, sans qu'aucune ne cède complètement, mais chacune savait que l'une ou l'autre finirait par se perdre dans cette attirance irrésistible.
༺♡༻
Les agents du SHIELD, postés à la frontière de Westview, observaient attentivement la ville étrange et mystérieuse qui semblait être complètement coupée du reste du monde. Une brume d'incertitude planait autour de l'événement qui s'y était produit : Wanda Maximoff, ou plus précisément, l'entité qu'elle était devenue, avait créé cette ville de toute pièce.
Les rapports étaient clairs, bien que fragmentés : les habitants de Westview semblaient être prisonniers de cette réalité alternative, avec aucune mémoire claire des événements avant d'y être coincés. Des signaux ont été interceptés, et après plusieurs mois d'investigation discrète, les agents du SHIELD avaient découvert que Wanda Maximoff était probablement la source de cette anomalie.
Réunis dans une salle de conférence secrète, à l'intérieur d'un bunker bien protégé, les agents du SHIELD se préparaient à une réunion de stratégie. Ils s'assirent autour d'une grande table, les visages tendus, prêts à discuter des prochaines étapes.
Le directeur du SHIELD, un homme calme et implacable, prit la parole en premier, ses yeux rivés sur les documents étalés devant lui. "Nous avons des preuves claires que Wanda Maximoff est responsable de la création de Westview. Ses pouvoirs, bien qu'extraordinaires, semblent avoir échappé à tout contrôle."
Un agent, un expert en analyses psychologiques, leva la main avant de prendre la parole. "Ce n'est pas seulement un simple acte de pouvoir, c'est une tentative manifeste de manipulation. Wanda a créé une réalité parallèle où elle peut contrôler le temps, les gens, tout. C'est une forme de réalité tissée autour de ses désirs et de ses pertes."
Un autre agent, plus militaire, donna son avis. "Nous avons observé que toute tentative d'entrer dans la ville a échoué. Les forces sont beaucoup plus puissantes qu'on l'avait imaginé. Mais si Wanda a le contrôle de cette ville, cela signifie qu'elle doit aussi être le point de faiblesse. Si nous pouvons l'atteindre, peut-être pouvons-nous résoudre cette situation."
Le directeur hoche la tête en signe d'accord. "Oui, nous avons encore beaucoup à apprendre sur la nature de ses pouvoirs et la structure de cette réalité. Ce n'est pas juste une manipulation psychologique ; elle manipule la réalité elle-même. Les conséquences de ce qu'elle fait ne sont pas juste locales, elles pourraient se répercuter bien au-delà de Westview si elle perd le contrôle."
"Et les habitants ?" demanda un agent, qui avait l'air préoccupé. "Sont-ils conscients de ce qui se passe ?"
"Certains ont repris conscience, mais c'est partiel," répondit l'analyste. "Nous avons eu des témoignages. Certains habitants ont commencé à se rendre compte qu'ils sont coincés dans cette illusion. Mais l'emprise de Wanda est trop forte pour eux. C'est comme une prison mentale."
Un agent plus jeune, un spécialiste des opérations spéciales, fit une suggestion. "Peut-être que l'approche la plus directe serait de chercher un moyen d'intercepter Wanda, de la confronter directement et de comprendre ce qu'elle veut vraiment. Si on la frappe sur ses motivations, peut-être qu'on pourra briser ce cercle."
"Nous devons agir avec prudence," intervint le directeur, "Parce que Wanda n'est pas seulement une menace. Elle a aussi une capacité émotionnelle... Elle manipule non seulement la réalité mais les émotions des gens, les personnes qui l'entourent. C'est ce qui la rend d'autant plus dangereuse. Nous devons être stratégiques. Une confrontation frontale pourrait être suicidaire."
Un silence s'installa dans la salle alors que tout le monde réfléchissait aux risques. Finalement, le directeur reprit la parole : "Notre priorité doit être de comprendre l'origine et la portée de ses pouvoirs. Nous devons aussi nous assurer que nous avons une équipe prête à intervenir si les choses dégénèrent. Nous devons être prêts à tout. La situation à Westview pourrait avoir des conséquences bien plus graves si elle s'étend au-delà des murs de cette ville."
"Quel est notre plan d'action ?" demanda l'un des agents.
"Nous allons établir des lignes de communication secrètes pour observer les événements à Westview. Nous devons recueillir plus d'informations sur la façon dont Wanda interagit avec les habitants. En parallèle, je veux que des équipes d'élite se préparent à pénétrer la ville, mais seulement si nous avons suffisamment d'informations pour garantir leur sécurité. Nous devons apprendre à comprendre cette réalité qu'elle a créée, et pourquoi elle agit de cette manière."
La réunion se poursuivit avec des discussions plus détaillées sur les actions à entreprendre, mais une chose était claire : les agents du SHIELD avaient une mission urgente. Wanda Maximoff n'était plus simplement la super-héroïne qu'ils connaissaient, elle était devenue une force imprévisible, une entité capable de remodeler le monde selon ses désirs. Et le SHIELD allait devoir comprendre comment l'arrêter avant que cela n'échappe complètement à tout contrôle.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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Le 05 Novembre 2024
Aujourd’hui nous avons quitté Muktinath et cet hôtel vraiment supérieur. Belle décoration de la salle à manger ainsi que les chambres avec de grands lits , on avait des serviettes, un luxe . Juste une parenthèse . Il faut savoir aussi qu’il n’y a pas de chauffage , heureusement nos duvets font l’affaire avec une couverture supplémentaire …mais avant de reprendre notre chemin qui nous conduira à Lupra , nous sommes allés sur le lieu de pèlerinage des hindous , un lieu sacré où ils viennent se purifier le corps et l’esprit , ils sont très nombreux; pour y accéder , il faut gravir quatre cent marche . Certains d’entre eux se font porter par des chaises à porteur . Une fois arrivés , ils se déshabillent et rentrent dans une eau assez fraîche . Pour cela il y a deux bassins .Bien sûr ils gardent leur intimité ,ça crée beaucoup de mouvements , de cris de joie…. Hommes , femmes, jeunes adultes participent de concert à cette purification. Juste à quelques pas le monastère bouddhique que nous visitons contraste par le silence du lieu , peu de monde . Nous pouvons prendre des photos. Un bouddha par sa taille imposante domine à l’extérieur, face a la chaîne des Annapurnas . Après cette visite nous prenons un sentier qui nous fera passer par un col à 3900 mètres , un dénivelé de deux cents mètres , on a connu plus dure. Une fois passés, nous descendons sur Lupra , trois heures pour y arriver .En cours de trajet nous rencontrons un petit garçon derrière un grillage. C’est un orphelin de père qui travaille avec sa mère dans une exploitation de pommes. Nous lui donnons un peu d’argent et un snicker. Que faire d’autre?On découvre un petit village avec ses maisons encore une fois typiques et son monastère . Nous déjeunons sur place . De hautes falaises impressionnantes enserrent le lieu. C’est la fin de notre treck , une jeep nous attend pour rejoindre Jomsom . Cela nous évite de marcher sur la piste . De plus aucun intérêt. De toute façon , nous sommes légèrement épuisés pour ne pas dire plus . En un quart d’heure nous arrivons à notre hôtel et là, après la douche on essaye de récupérer en se mettant sous la couette. Pendant ce temps Ramji , s’occupe de réserver nos places d’avion pour Kathmandou. Nous prenons deux vols intérieurs , Pokora puis Katmandou . Vers 19 h nous dînons , ce sera le dernier repas avec Dépendra , il nous quitte demain . Nous lui remettrons une enveloppe pour le remercier d’avoir été un garçon adorable , toujours attentionné .On est un peu sur les rotules après ce trek, pas sûr qu’on aurait pu continuer plus longtemps mais ça valait le coup.
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𝟿𝔱𝔥 𝔪𝔬𝔬𝔫 𝔰𝔢𝔞𝔯𝔠𝔥𝔦𝔫𝔤
Instant pub, les ami·es. Car 9th moon, c'est la maison, un forum rpg med-fan cosy à la commu a-do-rable. Des inspirations à la frontière entre the witcher, bottero, lotr, the fitz and the fool. On attend plus que v o u s. Je vous présente ici quelques recherches, magnifiées par les icons de memory card VIII.
🗨️ 𝔴𝔢 𝔴𝔢𝔯𝔢 𝔞 𝔣𝔞𝔪𝔦𝔩𝑦. ( Lil, 1f )
attendue par Nelis et Jasper Aurdoza.
Rêveuse, elle en avait le caractère avant d'embrasser le pouvoir de l'imagination et du dessin. [...] Elle a disparu depuis ce début d'année, sans qu'on sache si c'est un enlèvement.
🔥 𝔡 𝔦 𝔳 𝔦 𝔫 𝔢 𝔬𝔯𝔭𝔥𝔞𝔫𝔰. ( m ; f ; n ; 1 / 5 )
KEYWORDS. orphan, gosses comme des armes, chaos, f i m j i r, sorcellerie, sacrifices, flames. attendu·es par Elio, Nithya, Morwen et Ashara.
L'orphelinat d i v i n e, murs éclatés aux froideurs noctambules, le brasier toujours avivé aux abords du jardin, les cris des gamins qui se sont tus. Il y a là quête d'une armée, gosses récupéré·es sur les bords de la route, esseulé·es, éperdu·es, qui finissent par se vautrer dans le silence et la peur, avant les ardeurs de la mort.
🌙 𝔪𝔬𝔬𝔫 𝔞𝔫𝔡 𝔰𝔱𝔞𝔯. ( 2f )
(en cours) KEYWORDS. famille, troubled peace, soldats, gathering storm, équilibre attendues par Beren Azantys.
The Moon. f 50yo+ ;; Elle est la glace, il est le feu. Elle est son phare dans la tempête, celle qui le raccroche aux choses essentielles. Il doute parfois, Beren. Elle, jamais. The Star. f 25yo ;; Tempérament flamboyant, petite fille devenue jeune femme. Son père éprouve des difficultés à la laisser voler de ses propres ailes. Il veut la protéger, elle le défie.
🏴 𝔭𝔬𝔲𝔡𝔯𝔢 𝔫𝔬𝔦𝔯𝔢. ( m ; f ; n )
KEYWORDS. dark flames, cœur de lion, homme de l'ombre, secret lies. attendu·e pa Ringer Bellona.
Il garde le corps et les cœurs, ombre parmi les ombres, la plus loyale de toutes, celle qui a tout vu, tout compris, tout acquis, sans pour autant avoir pris parti. Le laëris est connu pour son goût prononcé pour les secrets et la droiture.
🗯️ 𝔲𝔫𝔠𝔥𝔬𝔬𝔰𝔢𝔫 𝔣𝔞𝔪𝔦𝔩𝑦. ( 2m )
KEYWORDS. famille dysfonctionnelle, laeris, politique, riche, âmes en peine, rage, docilité attendu·es par Iris Dragan.
Père. m 50yo+ ;; Homme riche, statut élevé, il a pourtant fait un mariage d'amour. Sa femme, c'était son joyaux, sa lumière. [...] Retrouvailles... Elle, libre et lui, ivre de rage qu'elle soit partie. Jumeau. m 31yo ;; Iris et lui étaient proche, fusionnels. Et puis, elle l'a abandonné. Juste une note dans son lit pour lui dire au revoir. Parce que ça aurait été trop dur pour eux deux. Elle ne sait pas s'il lui en veut, aujourd'hui. Peut-être. Il en aurait le droit.
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saga: Soumission & Domination 362
Espagne 2015-4 : Javier et Arturo
Quand nous arrivons, Javier est là, accompagné d'un jeune mec. Ils sont encore habillés quand la triplette passe sa frustration en déboulant comme des fous, à poil et qu'ils sautent dans l'eau attrapant au passage le jeune homme.
Javier sort vite de ses vêtements juste au cas où ils reviendraient le chercher !
J'explique à Marc et Hervé le pourquoi de leur excitation. Arturo (le nouveau) nage maintenant, nu, avec la triplette. Je repêche avec PH les vêtements qui flottent et pousse jusqu'à la lingerie les mettre au sèche-linge.
Paco ramène l'apéro et je le vois apprécier que Jesus soit revenu. Entre deux verres, les plagistes se dessalent dans la piscine. Et nous finissons tous dans l'eau, un verre à la main. Insidieusement, par les passages répétés sous l'eau, entre nos jambes (soit disant pour jouer) de nos plus jeunes avec Arturo qu'ils ont dévoyé, la température de nos corps monte. Nos sangs aussi semblent avoir des velléités d'expansion et je m'aperçois que je ne suis pas le seul à bander ferme. On les laisse faire et bientôt on se retrouve tous à poil, les maillots flottant entre deux eaux. On sort de l'eau et entre le léger vent chaud et les frottements, on sèche vite.
Pendant l'apéritif, nous avons appris qui était Arturo. Il fait fonction d'assistant auprès de Javier qui l'a récupéré auprès du pole-emploi local. Au départ il l'avait embauché comme homme toute main pour faire des petits travaux à son agence (peinture et bricolage). Puis ils sont passés aux travaux à la maison ! J'imagine bien Arturo le bleu de travail ouvert sur sa poitrine imberbe !! Depuis ils ne se quittent plus. Et comme il avait commencé une formation vente, Javier envisage même de le réinscrire en formation par alternance.
En attendant, il n'est pas farouche le gamin (18ans quand même). Au milieu de notre triplette, il se donne à fond dans la pipe. Petit format, dans les 1,75m musclé mais léger 55Kg, il est plutôt passif (info Javier). Extérieurement il est brun de poil mais imberbe avec une peau bronzé du plus bel effet. Elle est légèrement plus claire sur les fesses ce qui me fait dire qu'en hivers il reste hâlé.
Je devine qu'il y a plus que cela entre eux. J'isole Javier pour savoir le fin mot de l'histoire, je suis curieux, on ne me refera pas ! En fait, c'est le fils d'une connaissance mais néanmoins " gros con " qui l'a foutu à la porte quand il avait appris que son rejeton était homo. Sans ressource, ce dernier acceptait tous les tafs même manuels qu'il pouvait trouver. Et non, il n'avait pas encore fait la pute quand Javier l'avait récupéré !
Comme il connait la filiale espagnole de notre société pour avoir été approvisionneur en clients, je lui propose d'y faire taffer son protégé. Il refuse gentiment et me dit qu'ils n'ont pas besoin. Il gagne très bien sa vie, le salaire qu'il verse à Arturo est quasiment de l'argent de poche puisqu'ils vivent ensemble. Et côté sexe, il ne l'empêche pas de faire ce qu'il veut comme je peux le voir.
Je me retourne et vois l'animal planté sur les 22cm de mon Marc. On en rit et partons à la recherche d'un plan nous aussi.
Je rejoins João qui entreprend Max et Enguerrand en même temps. Il a besoin d'aide ! J'attrape mon beau-frère, il va pour se débattre et voit que c'est moi qui le ceinture à la taille. Rotation, il pose ses lèvre sur les miennes, me souffle un " ça te dirait qu'on se fasse un truc tous les deux ". Avant de m'entrainer dans la villa et leur chambre.
Nous faisons l'amour lentement. Chacun prend soin de maîtriser la montée du plaisir de son partenaire. A ce petit jeu, il est très doué. Quand on est trop proche de jouir, on s'arrête. Dans une de nos " pause ", il me dit qu'il est trop content que je les ai emmenés ici. Il n'en pouvait plus des camps scouts et de la ferme, même si quand ses frères y sont il est content et surtout quand toute sa nouvelle " famille " s'y réuni.
Lors d'une autre, il se presse contre moi et je sens des larmes tomber sur ma peau. Je le serre plus fort, embrasse le front qui est à ma portée avant de relever son menton, de le fixer dans les yeux et de poser doucement mes lèvres sur les siennes. Juste un baiser, pas de pelle, je sens que ce n'est pas le moment. Je devine qu'il se fait un mauvais flash-back. Il vient doucement à se confier. Avec ma façon très personnelle d'aborder les choses, je m'étais imaginé qu'il avait tourné la page et que XX de XXX n'était plus qu'une expérience qui aurait pu être meilleure. Mais ce n'est pas complètement son cas. Je le laisse venir. Alors que ses larmes coulent encore, il m'assure être très heureux avec Max et Nathan. Qu'il ne pouvait avoir de meilleurs amis et amants. C'est juste que de temps en temps, ça remontait sans crier gare et il ne voulait pas les souler avec ça. Surtout pendant les vacances. Il ne savait pas pourquoi, si c'était un mot, une attitude mais il revoyait des scènes avec XX et il avait mal.
Je reste à l'écoute. Il est couché contre moi, sa tête au creux de mon épaule et nous regardons le plafond. Il me parle du suicide. Du nombre de fois où il a failli se foutre en l'air, des méthodes qu'il avait même envisagé : fusil de chasse, accident de la route volontaire, même le train.
C'est noir mais il faut que ça sorte ! Il m'explique que c'était surtout après qu'il se soit fait enculer par toute la bande qu'il pensait à ça. Au tout départ, il avait cru que XX avait quelques sentiments pour lui et que c'était par jalousie envers sa soeur que ce dernier l'avait " pris ". Mais rapidement il avait ouvert les yeux et dès ce moment il s'était tellement senti une sous-merde, que ça marronnait dans sa tête. Il ajoute qu'il n'aurait probablement pas eu le courage de passer l'été. Bon l'autoflagellation et l'auto-complaisance dans la noirceur à ses limites. Je le secoue le fait basculer sur moi et lui roule un patin. Sa queue réagit au quart de tour et colle la mienne qui n'avait pas ramollie. Il a besoin de confiance en lui, bon je vais le laisser m'enculer, sans lui dire.
Petit 69, je lui mange la bite et la rondelle en alternance et lui demande de me faire pareil. Il me travaille bien l'anneau et entre régulièrement 1 bon cm de langue dedans. Je le pompe en faisant attention à ne pas aller trop loin.
Je le plaque dos sur le lit, mes mains maintiennent ses poignets alors que j'enjambe son bassin et que je recule pour dresser sa bite contre mon sillon. Je me penche, lui roule un patin et en jouant du bassin me plante ses 19cm dans l'oignon. Ma bouche étouffe son cri. Je me l'enfonce bien profond et ressent le petit coup de bassin qu'il ne peut retenir et qui propulse ses derniers mm dans mon cul.
Je décolle ma bouche de la sienne et lui demande si ça va. Les yeux brillants, il me dit que je suis trop bon (et il y met plus que le cul dans cette assertion). Je lui dis de se laisser faire et déploie toute mon expérience à lui faire l'amour. J'utilise toutes les variations possibles lors de ma chevauchée. Le travail compressif de ma rondelle que je module différemment selon que je rythme " au pas " ou " au galop " le met sur orbite.
Je serre les genoux contre son torse et roule sur le côté. Comme ça, sans qu'il ait déculé, il se retrouve au-dessus mes jambes autour de ses reins. Je les attrape aux plis des genoux et écarte bien pour lui laisser toute latitude à m'enculer. Il se redresse sur ses genoux, soulevant mon bassin sous lequel il glisse un oreiller. Et là mon " petit frère " se déchaine. Il me défonce le cul comme un fou, tapant son bassin contre mes fesses à chaque pénétration. Il ralentit, je sens qu'il veut un truc mais n'ose pas me le demander. Je suis sûr que c'est une levrette. Je le repousse et me tourne à 4 pattes. J'entends derrière moi un merci en même temps qu'il se réintroduit en moi. Là, accroché à mes hanches, il me lime royalement. Quelques contractions de ma rondelle et il largue la purée. Je le bloque en moi le temps qu'il se vide et continue à serrer alors qu'il sort. Moi j'ai rempli ma paume et alors que je vais pour lécher mon sperme, il me tire le bras pour en avaler un max. je récupère le reste et un peu plus en allant le chercher entre ses dents.
Le répit est bref. Max et Nathan nous ont retrouvés et sautés dessus. Ils veulent savoir pourquoi on s'était isolé alors qu'ils partagent tout tous les 3.
Malgré les gestes de dénégation d'Enguerrand, j'explique à ses deux amours que notre ami commun avait eu un passage à vide. Max voit tout de suite de quoi il retourne alors que Nathan ne réalise qu'après. Enguerrand se fait copieusement engueuler, comme quoi ils sont là pour lui, même quand il est mal. Il ajoute qu'il est temps qu'ils me laissent tranquille, que j'en ai déjà fait assez pour eux.
Là je les interromps. Je leur dis que je leur serais toujours dispo et que je préfère qu'ils viennent me voir plutôt qu'ils fassent une connerie. Je les engueulerais certainement mais je les aiderais dans tous les cas.
Max s'excuse qu'il n'avait pas voulu m'écarter en disant cela, juste qu'il voulait qu'Enguerrand sache que s'ils avaient tous les trois le même âge, il pouvait quand même s'appuyer sur eux deux.
On se câline un moment tous les 4 jusqu'à l'arrivé des miens, PH, Ludovic et Ernesto. Du coup ça repart en sexe !! Cette fois je profite des culs et ma bite s'enfonce à tour de rôle dans chacun de ceux de notre triplette. Mes amours aussi profitent des petits jeunes qui ne demandent que ça. Enguerrand se réserve quand même pour accueillir mon sperme au fond de lui. Je me termine en labourant son petit trou en levrette, tirant vers moi sa tête en arrière pour qu'on se roule une pelle. Nathan, couché sous mon petit beau-frère avale sa production alors qu'il se fait défoncer par Ernesto. Nous sommes découverts par Marc qui nous cherchait. Le diner nous attendait ! Retour sur la terrasse en maillots. Arturo est content de nous revoir, ça faisait un moment qu'il n'était entouré que de " vieux " !
Max lui demande combien de fois il s'était fait enculer. De but en blanc, ça surprend notre invité qui bafouille un 2 ou 3. Rires de Javier qui nous dit que comme ils lui sont tous passés dessus sauf Jesus, c'est plutôt 5 qu'il faut compter. Là, Marc annonce 6 car il l'a pris deux fois.
Arturo rougi sous son bronzage. Il se défend d'être une pute. Nathan l'entoure de ses bras et dit qu'il est juste un mec qui aime baiser c'est tout, comme nous tous ici.
Il a bien résumé la situation.
La paëlla Valencienne est très réussie et il ne reste pas un grain de riz quand nous en avons terminée avec elle. Paco est ravi de ça !
C'est vers 3h du matin que nous nous endormons un peu partout.
Le grand soleil me réveille. Je suis sur un des matelas de la piscine, dans mes bras se trouvent les deux frères, Ludovic et Enguerrand. Je me glisse pour aller prendre un café et voir où sont les autres. Debout je me retourne. Enguerrand a rejoint Ludovic et se love en cuillère contre son ventre.
La maison est encore muette. A la cuisine Paco me sert un café à réveiller un mort ! Mais ça fait du bien. Tout bas il me demande si tout va bien. Il me dit qu'heureusement que Marc et Hervé sont là, sinon Jesus l'aurait mis sur les rotules. Il ajoute que ça fait un moment qu'il n'était pas tombé sur un assoiffé de sexe comme lui.
Mug en main, je fais le tour de la villa. Personne dans le séjour, coups d'oeil dans les chambres, ils sont tous là en ordres dispersés. Romain n'est pas avec João, PH et Ernesto sont dispersés, l'un avec Hervé l'autre avec Jaime. Je vois ce qu'avais voulu dire Paco quand je surprends Jesus en train de pomper les 22cm de Marc !! Il me fait un clin d'oeil et lève le pouce. Je lui fais signe de continuer, je connais mon homme et sais qu'il adore ce genre de retour à la réalité.
Sur la terrasse, Enguerrand est réveillé et je le vois en train de s'enfiler la bite en érection matinale de son frère. Il me fait bander ce con !
Je me couche derrière Ludovic et lui enfile ma bite. Là, notre " tanche de jambon " (prise en sandwich, faut suivre un peu !) se réveille. Il voit avec qui il baise et nous traite d'obsédés. Il n'empêche qu'il ne se dérobe pas et que tous les trois nous jouissons pour la première fois de la journée.
On se déboite juste alors qu'arrive le reste de la triplette et mes escorts. Ils apportent café, jus d'oranges fraichement pressées plus du pain frais. On petit déjeune avant d'aller se laver.
Les jours qui suivent durant cette première semaine seront du même style. Jaime a pris pension à la villa tout comme Jesus. Les autres : les hollandais et Rubén passent de temps à autre. Arvid nous a demandé si on pouvait l'héberger nos deux dernières semaines. Il trouve l'ambiance de la villa démentielle et kiff les baises inopinées.
La " plage " commence à repérer le petit groupe que nous formons. Lorsque les rabatteurs de boites descendent distribuer leurs flyers, canons dans leurs maillots de bains sexys, ils nous convient tous. On doit être le seul groupe homogène en âge, musculature et maillots remplis de la plage.
Nous acceptons une soirée qui promet d'être chaude dans la boite dont les rabatteurs qui nous ont démarchés étaient plus beaux.
Jardinier
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Poignardé, la tête éclatée et incinéré, un idiot de Blanc meurt après avoir tenté de sauver la pute blanche d’Abdelkader.
Et le prix Darwin est attribué à:
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Les lois de l’évolution sont claires : sauver les putes à bougnoules n’est pas une bonne stratégie de survie.
Le JDD :
C’est une histoire d’une barbarie sans nom. Le 16 juin 2021, Abdelkader Belarbia et son ami d’origine russe, David Malioukof, garent leur voiture dans un sous-bois près de la petite commune de Nexon, en Haute-Vienne. Les deux hommes n’ont qu’une idée en tête : venger Abdelkader, récemment quitté par son ex-compagne, Cécilia Peroux, 33 ans. Ils se rendent à son domicile, parviennent à entrer de force et commencent à la brutaliser. Pierrick, un voisin de Cécilia, est alerté par les bruits. Faisant preuve d’un immense courage, il intervient pour tenter de défendre la jeune femme, risquant sa propre vie.
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Abdelkader et David, pris d’une rage meurtrière, s’acharnent sur Pierrick pendant de longues minutes, lui infligeant 26 coups de couteau. Cécilia Peroux, elle aussi, est froidement assassinée. Les deux meurtriers décident ensuite d’incendier la maison pour effacer les preuves, malgré la présence des trois jeunes enfants de Cécilia à l’étage. Ces derniers échapperont de justesse à la mort.
Abdelkader n’a pas aimé être largué par la mère de ses trois crépus.
Cette société matriarcale protégeant odieusement les garces délurées, il a décidé de se venger légitimement en réaffirmant son droit de propriété, lequel comprend le droit de vie ou de mort sur sa femme (comme à Rome).
Tout se serait passé sans aucun problème avec la mort des quatre bouches inutiles si cet idiot de Blanc matrixé par l’éducation féministe n’avait pas décidé d’intervenir. Mais quand on se frotte à un homme possédé par une juste colère, il faut s’attendre à des surprises.
Résultat, le contribuable gagne trois demi-bicots à nourrir.
« Ils ont explosé la tête de mon enfant avec des pieds de table ! Qu’est-ce qui peut justifier une telle barbarie ? » Hélène Berthier, la mère de Pierrick, sort à peine de l’audience. Sa voix est encore tremblante au téléphone. « Aujourd’hui, on a parlé de l’autopsie. Même le médecin légiste n’en revenait pas, il a dit qu’il n’avait jamais vu une telle violence… » Assister au procès des assassins de son fils est une épreuve insoutenable pour Hélène, d’autant plus que les accusés refusent de reconnaître leur culpabilité. « Ils sont soudainement frappés d’amnésie ! L’un dit avoir tout oublié, l’autre affirme n’avoir porté ‘que’ quelques coups… », raconte-t-elle, désabusée. Pourtant, Abdelkader Belarbia et David Malioukof n’en sont pas à leur premier méfait. Les deux hommes se sont rencontrés en prison. Le premier avait été condamné en 2019 pour avoir menacé de mort son ancienne compagne. Le second, « au corps recouvert de tatouages en cyrillique », selon les mots d’Hélène Berthier, est lui aussi connu de la justice française, notamment pour des faits de vol. À la barre, les deux complices se renvoient la responsabilité, hésitent, et nient en bloc les faits qui leur sont reprochés. « Quand les photographies du cadavre de mon fils ont été montrées à l’audience, Abdelkader a baissé les yeux, il n’a pas eu le courage de regarder une seule fois mon enfant. A-t-il honte ? », s’interroge la mère de Pierrick, mêlant tristesse et colère.
La honte n’est pas un sentiment connu en Afrique du Nord.
Le procès, qui a débuté lundi, devrait s’achever jeudi prochain. C’est l’aboutissement de trois ans d’enquête et de procédures judiciaires. Mais c’est aussi le moment où la famille de Pierrick pourra enfin lui dire au revoir, le jeune homme n’ayant pas encore de véritable sépulture, sa dépouille étant restée accessible aux médecins légistes dans le cadre de l’enquête. « J’attends de la justice qu’elle reconnaisse la gravité des faits, l’horreur absolue qu’ont subie Pierrick et Cécilia », explique Hélène Berthier, consciente, cependant, « qu’ils feront sûrement appel de la décision des juges ». Après l’incendie volontaire de la maison de Cécilia, les deux corps ont été carbonisés. « Je n’ai pas pu le serrer dans mes bras, je n’ai pas pu lui dire au revoir. Il a fallu que je donne mon ADN pour qu’ils identifient son corps ! », raconte la mère de Pierrick, encore bouleversée. « Je veux que les gens sachent qui sont ces criminels, qu’ils voient leurs visages. Et j’espère qu’ils passeront leur vie en prison ! »
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Pour mieux surmonter cette épreuve, Hélène Berthier a créé une association, « Stop Agression », afin de sensibiliser les jeunes à la violence qui gangrène la France. C’est aussi une manière, pour elle, de se souvenir chaque jour du courage héroïque de son fils, qui a tenté de sauver sa voisine Cécilia d’une mort certaine. « Pierrick était un garçon généreux. Je me souviens que parfois, il rentrait à la maison et nous demandait un peu d’argent pour faire le plein d’essence. Non pas parce qu’il avait gaspillé son salaire, mais parce qu’il avait prêté de l’argent à des amis qui en avaient plus besoin que lui… »
La pente fatale de l’empathie pathologique.
On commence par donner du cash à des cassos, on finit la tête éclatée par le bougne en furie d’une pute blanche.
Il va sans dire que l’éducation féministe qu’il a reçu prédisposait ce jeune Blanc à mourir dans les plus effroyables conditions. Et le bot qui lui sert de mère ne gompran ba.
Ce soir, les familles des victimes pourront s’exprimer devant les jurés. Hélène espère « ne pas craquer », mais elle déplore l’absence d’Abdelkader Belarbia, qui a refusé de se présenter à l’audience, conscient des nombreux témoignages qui l’accablent. Les deux hommes, jugés pour les mêmes faits, risquent la prison à perpétuité. Mais ni Pierrick ni Cécilia ne reviendront auprès de leurs proches. Loin d’être un simple fait divers voué à l’oubli, leur histoire révèle un symptôme plus profond : celui d’une France qui, chaque jour, s’enfonce un peu plus dans une hyperviolence quotidienne.
Le lecteur avisé en retirera une précieuse leçon de vie.
Il méprisera souverainement les traînées blanches qui auront fait un mauvais choix reproductif en se commettant avec un métèque du tiers-monde et veillera à s’en tenir méthodiquement éloigné, en toutes circonstances.
Appliquant avec stoïcisme ce rapport aux déchets biologiques de sa propre race, il passera à travers les épreuves du Fatum avec succès, épargnant son énergie vitale qu’il mettra à profit pour renforcer les éléments de qualité de son peuple.
Charité sans racisme n’est que misanthropie.
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Démocratie Participative
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Printemps 1922, Hylewood, Canada (1/7)
Chère Albertine,
Je réponds enfin à votre lettre. Je suis bien contente que la recette de ma mère vous ait plue, ces crêpes sont pour moi étroitement associées à des souvenirs d’enfance. Jules ne veut pas que je cuisine, il dit que sa mère n’a jamais cuisiné, mais cela me manque parfois. Je vous remercie de votre confiance concernant les confidences que vous m’avez faite au sujet de votre enfance. Je suis navrée et atterrée des mauvais traitements qui vous ont été faite quand vous étiez si jeune, et je comprends d’autant mieux pourquoi il a été important pour vous de vous entourer d’une si grande famille aimante.
[Transcription] Eugénie LeBris : Vous avez fait un bon voyage ? Jules LeBris : Très bon, merci. Le retour avec la petite était plus compliqué, elle a eu du mal avec les quatre jours de train avant notre changement à Toronto. Lucien LeBris : Quand même, confier une si petite fille à un homme seul… Ils auraient pu envoyer une infirmière avec vous. Jules LeBris : L’institut manque trop de personnel, Heather ne pouvait pas se permettre de détacher quelqu’un juste pour accompagner la petite pendant deux semaines. Eugénie LeBris : Vous auriez pu emmener Maria. Ça fait longtemps, mais je sais encore tenir une maison. Layla Bahar : On peut aller la voir ? Eugénie LeBris : Po encore, ma chérie. Elle dort, elle est fatiguée.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Layla Bahar#Jacqueline Rumédier
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PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (1/2)
Première partie d'une chronique à la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'Algérie" convoque un réseau d'images gardées secrètes que l'écriture se charge de donner à voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance à la fois physique et mental aux deux pôles Nord/Sud. Maud Bachotet est écrivaine et éditrice, ses travaux d'écriture récents ont pour points de départ l'enquête psycho-géographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le récit intime se lovant dans celui d'une figure réelle dont l'écrit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'Algérie" est sa première contribution au blog du Feu Sacré. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
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Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
J’ai tant grandi que la maison d’enfance me semble devenue de poupée. Je déborde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crâne dans la largeur de la trémie chaque fois que je descends l’escalier et peux sans peine m’accouder à la table du séjour depuis le canapé tout en ayant un pied dans la cuisine. C’est un peu comme de vivre dans un voilier à jamais amarré.
Je me souviens du jour où la grande marée avait envoyé le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon père, craignant le naufrage, avait pulvérisé de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenêtre, j’espérais que l’eau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-être aurions-nous ainsi pu rendre visite à nos « cousins des îles ». Mais l’eau s’était arrêtée à une dizaine de centimètres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. J’étais dévastée. Autant que je le suis aujourd’hui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. Après trois années passées sur les bancs de l’université à ne pas chercher à regarder plus loin que l’horizon de la licence (mes parents n’avaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), j’ai dû me résoudre à m’échouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse à ouvrir. Quitte à faire trois pas en arrière (un par année passée loin d’ici), je préfère encore m’immerger dans l’hier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vêtement ou feuille volante à une image de mon enfance ou de mon adolescence – je fais bien plus confiance aux récits de l’inanimé qu’à mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothèque, je tombe sur un livre de Jéromine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournées à la volée, je feuillette ma mémoire qui se supplée à celles de l’exploratrice. C’est mon grand-père, dont je n’ai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me l’avait donné à lire. Je me souviens d’un bateau construit des mains d’une jeune femme sans expérience. Je me souviens de ce même bateau engloutis quelque part sous l’Atlantique et des larmes de la jeune femme sans expérience. Je me souviens aussi d’un plan élaboré à la récré – au fil de ma lecture, peut-être ? – ayant pour dessein une virée à deux (pré-adolescentes sans autre expérience qu’une poignée d’heures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forêt péruvienne, des Asháninkas ni des guérilleros. Ce n’était pas tant le prolongement de l’arrivée qui m’avait fascinée que l’urgence du départ.
Cette urgence, je l’avais toujours eue en moi. Enfant, j’avais vidé une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nécessaire à la fuite, à savoir deux culottes blanches, un crayon télévision à double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tétanisée par le grondement des voitures, j’avais pris conscience qu’il n’était pas si simple de partir et étais rentrée affronter la peur de ma mère assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, j’avais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de Noël, d’hiver et d’été à demeure. Mes amies me postaient des cartes où tout était blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me réconfortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausée.
Mon grand-père ne s’est jamais lassé des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prévoir le temps qu’il fera selon le niveau d’ennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mère jusqu’au sémaphore de Granville où il occupe son après-midi à inventorier les bateaux du port. À quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pêcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelé sur le point d’embarquer sur l’El Djezaïr ? Au petit garçon rêvant de marcher dans les sabots de son grand-père ? Peut-être m’avait-il mis le livre de Jéromine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce désir héréditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une génération.
Un jour, ma mère m’a dit : « Je ne comprends pas d’où te viens cette envie de voyager. Moi, je n’ai jamais eu envie de partir. » Je rêvais alors de contrées lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dévorante pour la Chine, ensuite détrônée par l’Inde, tandis que ma mère s’était contentée de ne jamais quitter le village qui l’avait vue grandir. Quant à mon père, il n’avait eu qu’à parcourir moins de quatre kilomètres pour l’épouser. La seule personne de mon noyau familial à n’avoir jamais franchi les frontières du village et du pays tout entier se trouvait être mon grand-père. Plus qu’une guerre, l’Algérie avait été pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce n’était pas la Chine, mais ça m’allait bien aussi. C’était un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, j’enviais mon grand-père d’avoir « fait l’Algérie ». « Faire l’Algérie », à mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec l’innocence de l’enfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages étrangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais déjà sur des feuilles volantes à moitié noircies de dessins tout ce qu’il voulait bien me raconter. Mais j’ai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas à mettre la main sur ces premiers témoignages recueillis à l’encre pailletée, peut-être même parfumée. Cette fois, il me faut me fier à ma mémoire.
Je repense à la boîte cartonnée. Plus tôt dans la semaine, mon grand-père m’a demandé au téléphone « dis, la boîte avec mes photos, sais-tu où qu’elle est ? » « C’est moi qui l’ai, papy. Rappelle-toi, tu me l’as prêtée… Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon… » Je me suis demandée si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dénombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que j’associe au service militaire. En attendant que mon grand-père accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier à l’estime :
FAMILLE (66)
· Baptême maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· Fête de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur l’El Djezaïr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de prière Sœur Marie-Céline de la Présentation (1)
Les photos ainsi répertoriées, je les scanne une par une. Zoomées et rétroéclairées par l’écran de mon ordinateur, j’en découvre les détails.
Une vue en plongée du pont. Une mer vide occupe quasi entièrement la moitié supérieure du cadre. Au premier plan, deux rangées de valises bon marché, trop petites pour contenir des vies entières. Près des valises, trois hommes en uniforme. L’un d’eux a remarqué la présence du photographe. Il y a de la méfiance dans son regard. Ou peut-être est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de l’image, des civils, trois hommes et une fillette dont la tête est masquée par un foulard, s’appuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de l’image, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de l’image, deux autres soldats fixent l’objectif. Leur air penaud semble avoir été saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflés depuis son nid perché avant de déclencher l’obturateur. Le mauvais cadrage donne à l’image une impression de mouvement.
À force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce cliché, ce sont elles. C’est le départ. L’ailleurs. L’inconnu. Que met-on dans une valise quand on n’a rien ? Quand on nous somme de tout laisser derrière soi ? De ne prendre que le stricte nécessaire ? Une carte de prière confiée par les mains d’une mère inquiète et qui a marginé au dos « Réciter cette prière pendant neuf jours. N’oublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-père. Il ne remarquera pas qu’elle a disparu.
À faire défiler sur l’écran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, l’urgence du départ se fait plus que jamais ressentir. Comme l’ont fait avant moi Jéromine, papy, Zachary – la première par défi, le deuxième par devoir, le dernier par nécessité –, je m’en vais prendre la mer. Par dérobade. À une vitesse de 21,5 nœuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre à bonne distance le futur qui s’entête à me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays où me rendre par bateau ; 2) il me faut un port d’arrivée au départ de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes d’ailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et l’Irlande. Je choisis les rebelles aux colons, la république à la monarchie, la patate à la Marmite, les Pogues à Police.
Pour se rendre à Cork, il n’est pas nécessaire de construire son propre bateau, pas plus qu’il n’est requis de posséder un ordre de mission ou des compétences en matière de pêche à la morue. Il suffit simplement de sélectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supérieure, avec ou sans hublot. Parce que je rêve d’aventure – qui a l’avantage d’être plus à portée de porte-monnaie que le confort –, j’opte pour l’expérience du grand large sans cabine, option hublots à volonté, dix-sept heures de traversée. Débarquée à Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite qu’à prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre à cinq heures de route, trois comtés (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrêts.
Arrivée à Cherbourg, il pleut. Je ne m’en étonne pas. Car l’économie cherbourgeoise repose sur l’eau dans tous ses états. D’un côté la mer, dont quatre ports (militaire, de pêche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de l’autre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a l’idée (soufflée par Jacques Demy) d’exploiter en créant en 1986 « Le Véritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimé qui voyagera jusqu’au Japon couvrir la tête de l’actuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice Wikipédia nous apprend qu’il a été décoré Grand maître de l’ordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. L’Antibourrasque étant à 149 euros, le Pébroque à 299 euros et le Milady en Moire à 650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si Geneviève (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser à Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres précieuses à la moustache si seulement elle avait fait une école de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg à des princes héritiers.
Je pense à Guy (Nino Castelnuovo), appelé en Algérie dans la première partie du film, en novembre 1957. J’entends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça n’a plus d’importance... / Nous avons même tout notre temps... / Ce matin, j’ai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en Algérie en ce moment, / je ne reviendrai pas d’ici longtemps... Je pense alors à mon grand-père, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelé lui aussi, au même âge, à l’été 1959. C’est drôle, je cours à l’aveugle derrière cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilà qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que j’embrasse ma mère, comme tant d’autres l’ont fait avant moi.
Sur la passerelle d’embarquement, je me demande si, là-bas, du côté de la mer Celtique, je trouverais des réponses dans mon disque dur saturé de photos. Sans doute trouverais-je plutôt des questions à poser dans le micro de mon téléphone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualité du réseau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, j’observe le quai. Ça fourmille d’adieux en bas. Je distingue mon grand-père, dans son uniforme foncé. Nous ne sommes plus à Cherbourg mais à Marseille. Derrière lui se dresse La Major. Il n’a ni mère à consoler – elle tient son café en Normandie –, ni fiancée à qui chanter des adieux – il ne l’a pas encore rencontrée.
Je sens une présence à mon côté. C’est lui, qui s’accoude au bastingage. Il considère la cathédrale d’un œil déformé à la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvénile. À 20 ans déjà, il ne peut s’empêcher de détailler la structure d’un édifice aussi digne – lui qui s’apprête à rejoindre un conflit qui l’est si peu –, de se figurer, sans posséder aucune connaissance de l’histoire de l’art et de l’architecture, quelles techniques les ouvriers de l’époque ont-ils utilisées. Bien plus tard, lorsqu’il sera transporté par taxi à Reims pour qu’un spécialiste de renom pulvérise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) à la cathédrale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la présence de deux photos de La Major, la cathédrale de Marseille, dans la boîte, prises depuis le bateau. Il y en a également trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-d’Afrique, à l’ouest d’Alger. Il n’y aucune piété chez mon grand-père. Ces édifices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de départ. Et d’arrivée. Des témoins familiers parce que taillés dans le plus noble des matériaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posé sur la jetée et voilé d’une mantille de béton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore qu’un musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée verra le jour en 2013 à Marseille et qu’il s’enrichira en 2017 d’une collection d’œuvres et d’objets rassemblée en vue de l’ouverture d’un musée d’histoire de la France et de l’Algérie qui n’aura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas m’entendre. Son regard s’est posé à son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme à l’accoutrement d’un autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirés, bottes cuissardes, suroît en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale d’hommes avinés entonne : Ceux qui ont nommé les Bancs / les ont bien mal nommés / ils en font des louanges / ils y ont jamais été. À son côté, une femme fixe la mer avec défi. Derrière eux, une fillette à qui l’on a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son père, caresse un énorme chien à robe noire qui bientôt s’endort. Je me tourne vers mon grand-père. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-père qu’il aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour à Cherbourg. Et le ferry lève l’ancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
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~Deux cœurs, Deux mondes~
Orion et Max - 1/5
Chapitre 1 : Le sacrifice
Orion marche dans les rues du dôme, une ville endormie sous ses murs métalliques et transparents. Autrefois animée, la ville semble maintenant figée. Les gens vaquent à leurs occupations, fatigués, et les enfants jouent dans des zones sécurisées. L'air est lourd de l'odeur du détergent, mélange de propreté et d'humidité. Orion, un jeune homme de vingt-quatre ans, est accablé. Ses yeux parcourent les visages familiers en quête de réconfort dans un monde devenu hostile. Orphelin depuis toujours, il a toujours vécu seul dans la solitude. Ses seules véritables relations sont ses amis d'enfance, qui lui ont montré une certaine camaraderie.
Le protecteur du dôme, un homme froid et distant, a convoqué Orion pour une réunion. Les murs de son bureau sont couverts de graphiques et de plans, une image de l'ordre et de la discipline qui règnent dans ce sanctuaire technologique. Le protecteur fixe Orion sans aucune chaleur dans ses yeux.
- Bonjour Monsieur le protecteur, vous m'avez convoqué ? Demande Orion
- Asseyez-vous Orion. Dit sèchement sans dire bonjour.
Orion s'assoit calmement, le protecteur écrit et signe des papiers silencieusement, un long silence submerge dans ce bureau, seul l'horloge fonctionne et fait tic-tac tic-tac. Soudain le protecteur tousse et commence à parler.
- Orion, commence le protecteur d'une voix sèche, si je vous ai convoqué dans mon bureau c'est pour vous annoncer une nouvelle. Je vous ai choisi pour être transféré à un autre dôme. Le cœur d'Orion bat, il ne s'attend pas à cette annonce.
- Je vous demande pardon ? Orion suggère qui n'avait pas bien entendu. Le protecteur se met debout et regarde à la fenêtre de la tour et regarde la ville.
- Comme vous le savez au sujet du dôme, un bébé est né et nous sommes limité pour une population de 3000 personnes et non 3001. Je vous ai convoqué ici car je vous ai choisi pour vous mutez au dôme 25.
- Monsieur le protecteur ! Demande Orion très perturbé.
- Vous êtes le seul orphelin du dôme monsieur Hale, et avec la population limitée ici, nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un surplus.
- Et que comptez-vous pour la protection du dôme 13 ? Vous manquerez un protégé dans le groupe. Mon travail ? Et ma maison ?
- Vous serez déjà embauché pour protéger le dôme 25 et vous serez déjà hébergé dans un appartement.
Orion hoche la tête, comprenant que sa situation est désespérée. Il est un sacrifice nécessaire pour maintenir l'équilibre de la société enfermée. Aucun mot de réconfort n'est échangé. Le protecteur se contente de le regarder, indifférent.
- Je comprends, murmure Orion, sa voix tremblante légèrement. Quand dois-je partir ?
- Dès que possible. Vous serez escorté au centre de transit avec une voiture automatique dans une heure. Préparez-vous pour le voyage.
Sans attendre de réponse, le protecteur retourne à ses documents. Orion se tourne lentement et quitte le bureau. Ses pas résonnent dans les couloirs vides, chaque écho lui rappelant les moments passés dans ce dôme.
- Alors c'est comme ça que cela termine ? Est-ce je vais avoir une meilleure vie ? Se demanda en marmonnant.
Il retourne à son appartement modeste, avec des meubles simples et des murs blanchis. Il prend un moment pour regarder autour de lui, comme s'il essayait de capturer les souvenirs de sa vie ici. Son regard se pose sur un vieux livre, un vestige d'un temps où il espérait quelque chose de mieux. L'heure du départ approche. Orion se prépare, vérifiant son équipement et ses affaires.
- Adieu maison, j'espère que cette nouvelle vie sera meilleure. Puis Orion ferme la porte pour la dernière fois.
Chaque geste est empreint de mélancolie. Il essaie de ne pas penser aux amis qu'il laisse derrière lui et à la vie qu'il abandonne. Lorsque l'heure arrive, il se dirige vers le centre de transit. Le dôme, avec ses murs imposants et ses protections, se dresse autour de lui comme une forteresse. Le véhicule automatique l'attend, prêt à l'emmener vers un avenir incertain.
Orion ne voit personne. Seul la voiture est là.
Personne n'est venu pour lui dire adieu, Orion se sent trahit, les amis ont une vie et n'ont pas à prit le temps de dire un adieu. Il se tourne une dernière fois vers le dôme en mettant son masque respiratoire, les yeux remplis de tristesse qu'il essaie de cacher. Il monte dans le véhicule, sa silhouette se détachant à peine dans l'ombre de la ville qu'il quitte.
Alors qu'il s'installe dans le siège, il ressent un vide immense dans son cœur. Le véhicule démarre lentement, s'éloignant vers l'inconnu. Orion regarde par la fenêtre, les contours du dôme s'effaçant peu à peu. La réalité de son départ le frappe pleinement. Il n'a plus qu'un espoir fragile : celui de trouver une place dans ce monde qui lui semble étranger et impitoyable.
- Allez-vous faire foutre. Dit Orion, en ne regardant plus le dôme mais à sa destinée.
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Voilà mon premier chapitre est arrivée !
J'espère que vous avez aimé et n'hésitez pas à me donner votre avis au sujet de mon écriture, à l'histoire ou même des questions.
La partie 2 arrive bientôt.
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