#livre à compter
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Automne 1926 - Champs-les-Sims
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En y repensant, je me rends compte que dans ma panique, je n'ai même pas répondu aux éléments que tu mentionnais dans ta lettre. Excuse moi je t'en prie. J'ai bien reçu ta carte et j'avoue que voir ces musiciens m'a fait un peu rêvé. Je ne suis jamais vraiment sortie du village, et je suis allée à Paris quelques rares fois, mais Ange m'a promis qu'il m'emmènerait dans un club de jazz pour y voir un concert dès que je le pourrai. Et bien sur, j'ai été surprise d'apprendre pour le nouvel emploi de ta mère. J'avoue que je n'imaginais pas cela possible pour une femme. Grand-Mère a eu un commentaire un peu grognon, mais il faut l'excuser, c'est du à son âge.
Je suis aussi heureuse de voir tes frères et soeurs trouver leur voie. Chez nous, cela commence à prendre forme également. C'est étrange, car j'ai vraiment l'impression que nous étions encore en pleine enfance il y a quelques temps. Avec mon mariage, la sortie du premier livre de Cléo (dire que je ne l'ai même pas mentionné, je suis une piètre soeur !), les projets politiques d'Antoine et Sélène qui s'entraine pour le tournoi doubles dames de l'année prochaine, les projets vont bon train.
Transcription :
Arsinoé « Attends Antoine ! Tu as fait la tête pendant presque toute la cérémonie. Il y a quelque chose qui ne va pas ? »
Marc-Antoine « Ce n’est pas vraiment le moment pour en parler. »
Arsinoé « Si, au contraire. Je te connais, si on ne crève pas l’abcès maintenant tu vas aller bouder dans ton coin puis faire comme si tout allait bien. Sans compter que… qu’est-ce que c’est que cette odeur ? »
Marc-Antoine « Pardon ? »
Arsinoé « Tu sens la poussière et le naphtalène à plein nez ! Mais où es-tu allé chercher ce costume ? Au fond du grenier ? »
Marc-Antoine « En fait, oui. Comme je n’avais pas de smoking à ma taille pour l’occasion, j’ai été chercher le costume de Grand-Père Maximilien dans les vieilles armoires. C’est le costume avec lequel il s’est marié. »
Arsinoé « C’est élégant, c’est certain. Mais tu aurais peut-être du le faire laver et repasser avant de le porter. Je ne serais pas étonnée de découvrir une colonie d’araignées dans une des poches. Il n’a pas été porté depuis… au moins cinquante ans ! »
Marc-Antoine « Cinquante et un ans précisément. Ce costume est un morceau d’histoire ! Et de toute façon, je ne l’ai trouvé que ce matin, alors Aurore n’aurait pas eu le temps de s’en occuper. »
Arsinoé « Grand-Mère sait que tu l’appelle Aurore maintenant ? »
Arsinoé « Ecoute, je sais que tu n’es pas ravi de ce mariage mais... »
Marc-Antoine « Mais quel euphémisme ! Bien sur que non ! Je croyais que tu ne voulais pas que Grand-Mère contrôle ta vie et regarde toi ! »
Arsinoé « Je n’avais pas précisément le choix. Et je ne pourrais rêver meilleur mari qu’Ange. »
Marc-Antoine « Et comme par hasard, ce mariage exhausse les rêves les plus précieux d’Eugénie Le Bris. Noé, j’ai l’impression que tu as été piégée... »
Arsinoé « Par ma bêtise oui certainement ! »
Marc-Antoine « J’apprécie beaucoup Ange, tu le sais, mais lui ne fréquente que des hommes ! Tu seras malheureuse comme les pierres ! »
Arsinoé « Il fréquente « majoritairement » des hommes. Et ce n’est pas le sujet. Au moins, ton neveu ou ta nièce aura un père. Oncle Adelphe dit que… »
Marc-Antoine « Je me fiche de ce que dit Oncle Adelphe. C’est à toi que je pense ! »
Arsinoé « Alors écoute moi un peu bon sang ! »
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"En vérité, j’espère même vous persuader que le déclin d’une connaissance basée sur le livre et le développement simultané d’une connaissance basée sur la télévision a de graves conséquences sur la vie publique au point que nous devenons de plus en plus bêtes. C’est pourquoi il me faut encore insister sur l’idée que la valeur accordée à chaque mode d’expression de la vérité est fonction de l’influence des médias. "Voir, c’est croire" est un axiome épistémologique qui a toujours eu un statut prééminent. Mais "dire, c’est croire", "lire, c’est croire", "compter, c’est croire", "déduire, c’est croire", "sentir, c’est croire" en sont d’autres dont l’importance a cru ou décru au cours des différentes civilisations avec l’évolution des moyens de transmission de l’information. Quand une civilisation passe de la tradition orale à l’écriture, à la typographie ou à la télévision, ses notions de la vérité se transforment en même temps."
Neil Postman, Se distraire à en mourir, trad. Thérèsa Chérisey, 1985.
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Ph. La bouquiniste
"Toute volonté d'introduire et de comprendre la femme dans la parole la plus constante de l'homme, et qui est celle du désir, est vouée à l'échec. Et quand je vois sous la plume d'un ami, un frère, un copain, soucieux de mettre lui aussi du cœur au ventre de nos luttes, quand je le vois se donner un mal fou, généreux qu'il est, pour nous assurer que nous aussi les femmes nous « bandons », que notre petit clitoris qui n'a l'air de rien se dresse lui aussi, tout comme un beau pénis, que le désir est donc pour nous aussi, que cette rage qui l'emporte est aussi la nôtre, je ris vraiment de tout mon cœur. D'abord parce que j'aime cette belle santé qui, pour évoquer le désir, laisse tomber « les ailes déployées », "l'arc tendu" et autres « flèches dressées » et s'adresse crûment à ce qui le porte, l'érection. Ensuite parce que la courte vue d'une pensée toute entière née de la virilité, mais qui se veut asexuée à seule fin d'être approuvée de tous, s'étale ici de la façon la plus vive, la plus drôle… J'ai beau être touchée d'un tel parti pris de gentillesse, force m'est de reconnaître qu'un pénis bandé a tout de même plus d'allure, de conviction, de grandeur somme toute, que la secrète et confuse érection de mon petit clitoris… Eh non, mon clitoris n'est pas un pénis miniature, eh non je ne bande pas; pas plus que je n'éjacule… Et comme c'est drôle cette bonne volonté de me donner en propre ce qui ne me plaît pourtant que dans la mesure où ça ne m'appartient pas. C'est si mal deviner ce que j'aime. Est-ce à dire que je ne suis qu'une planche à pain, un réceptacle à désir, un trou à remplir, un manque à combler ? Est-ce à dire que je n'éprouve pas le désir ? Si vous vouliez entendre par désir autre chose aussi que la diurne fulgurance de votre érection, si vous pouviez pressentir un autre versant au désir, versant nocturne délié de contrainte ; appel, attente, attente ivre et gonflée d'attendre, élargissement, dilatation, , si vous pouviez un seul instant cesser d'associer désir à projet, émergence et jaillissement hors de soi, alors je pourrais aussi jouir de votre mot, en jouer avec ma langue, le cogner contre mes dents, m'en caresser les lèvres et le couler dans le creux de votre oreille… Mais si votre désir savait l'immensité de ce qu'il pénètre, la profonde matière de ce qu'il traverse, l'accueil déployé à sa parole, jamais il n'aurait la sotte impudence de me confondre à lui.
C'est que vous ne voyez jamais plus loin que le bout de votre queue, au point ultime et sans au-delà où s'achève votre désir. Jusque là vous êtes d'impénitents voyants ; au-delà aveugles même sur votre aveuglement. Ainsi je ne reproche pas à l'homme la virilité de sa pensée. Je lui reproche de ne pas compter avec elle. Je lui reproche de la dissimuler et, ce faisant, de l'imposer sous le vocable trompeur de l'Homme, où la féminité est réduite au silence."
P.122, 123.
Annie Leclerc « Parole de femme » Livre de poche
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Clothilde de France (1759-1802)
Si on connaît assez bien les frères cadets de Louis XVI parce qu’ils ont tous les deux régné après lui, on oublie souvent qu’il a deux petites sœurs… et si Elisabeth est plus retenue en raison de sa fin tragique et des jardins qu’elle laisse derrière elle aujourd’hui, sans oublier une série de livres pour enfant sur sa personne, qui ici peut se vanter de connaître Clothilde de France ?]
Ou celle qui a été victime de grossophobie alors même que c’est la petite-fille de Louis XV.
Marie Adélaïde Clotilde Xavière de France, dite Madame Clotilde, est née le 23 septembre 1759 à Versailles. Elle est le septième enfant et la troisième fille de Louis-Ferdinand (1729-1765), Dauphin de France, et de Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767).
Parmi sa fratrie, on peut compter l’iconique Louis XVI (1754-1793), ainsi que Louis XVIII (1755-1824) et Charles X (1757-1836), sans oublier sa petite sœur Elisabeth (1764-1794).
Fait rare pour l’époque : ses parents s’aiment !
Eh oui, Papa et Maman sont tombés amoureux malgré un mariage purement politique et c’était mal barré : Louis-Ferdinand a été marié une première fois, sa femme est morte de son accouchement et leur fille deux ans après. Marie-Josèphe a été un ange de patience, de douceur, de délicatesse et cela a fini par conquérir le cœur du prince, lequel lui sera d’ailleurs fidèle !
Sauf que ça ne peut bien évidemment pas durer…
Le 20 décembre 1765, le père de Clothilde meurt à seulement 36 ans. Le diagnostic penche vers une tuberculose. Le nouvel héritier du trône est Louis-Auguste, duc de Berry, futur Louis XVI, âgé de 11 ans.
Le 13 mars 1767, à 35 ans, c’est au tour de la mère de Clothilde de disparaître : elle s’est dévouée à soigner son époux malade, a contracté sa maladie et n’en a pas réchappé.
Clothilde, 8 ans, est orpheline.
Pensez-vous que cela rendrait les courtisans enclins à de la tendresse envers une pauvre petite fille éplorée ?
Mais non, enfin ! La gentillesse, c’est surfait !
Les courtisans n’ont rien trouvé de mieux que de faire montre d’une grossophobie bien écœurante à l’égard de l’enfant… parce qu’elle est obèse.
Ils l’ont surnommée « Gros Madame ».
Clothilde en souffre beaucoup, surtout qu’elle est d’une nature douce. C’est une bonne élève, elle est pieuse et tous ses précepteurs s’accordent à dire qu’elle est une adorable jeune fille et aimable. D’ailleurs, sa gentillesse réussira l’impossible selon les adultes :
Canaliser sa petite sœur Elisabeth qui est une petite rebelle.
Elisabeth, la dernière de la fratrie, est élevée avec sa sœur et refuse d’apprendre à étudier, elle est assez sèche avec son personnel et dit que ça ne sert rien d’apprendre, elle a des gens pour faire ce dont elle a besoin. Comme ses professeurs lui préfèrent Clothilde, l’enfant la jalouse.
Un jour, Elisabeth tombe malade et Clothilde insiste pour la veiller et la soigner.
Peu à peu, sa gentillesse sincère et sa dévotion touchent sa sœur qui accepte d’apprendre son alphabet.
La rébellion est passée et Elisabeth sera aussi sage que sa sœur aînée.
En mai 1770, Louis-Auguste épouse Marie-Antoinette (1755-1793).
La nouvelle dauphine ne s’entend pas bien avec Clothilde, lui préférant Elisabeth.
Le 10 mai 1774, Louis XV meurt et Louis-Auguste devient roi.
Il est grand temps de penser à marier Clothilde !
En 1775, elle épouse Charles-Emmanuel IV (1751-1819), futur roi de Sardaigne, prince de Piémont et Duc de Savoie.
Quand Clothilde quitte Versailles pour rejoindre son époux en août 1775, Elisabeth a le cœur brisé. Marie-Antoinette rapporte d’ailleurs qu’elle en est tombée malade !
Sur le chemin, Clothilde se rend populaire ! En effet, à Lyon, elle obtient une amnistie pour des déserteurs emprisonnés dans la prison de la ville.
Et devinez quoi ?
Clothilde va vivre sa meilleure vie à l’étranger !
Elle est très vite acceptée par sa belle-famille, laquelle partage sa piété. Son beau-père dit d’elle qu’elle est un ange, c’est vous dire le niveau !
Elle apprend très vite les usages de la nouvelle cour, assiste sa belle-mère dans ses devoirs royaux, impose un code moral strict… mais elle est aussi capable de profiter de la vie. Elle s’intéresse à la mode, aime les divertissements et son mari dit d’elle que si elle est une bonne personne et sincèrement dévote, ce n’est pas dans sa nature d’être soumise, comme cela est attendu d’elle. Elle apprend. Difficilement. Comme quoi, être gentil ne veut pas dire se laisser faire.
Ah, son mari, vous me dîtes ?
Mais ils s’adorent !
C’est un mariage heureux ! Les deux époux sont ravis l’un de l’autre, ils étudient la Bible ensemble, il chante pendant qu’elle joue de la guitare et ils partent se détendre dans des châteaux loin de la cour !
La seule ombre au tableau idyllique de leur amour, c’est l’absence d’enfant : ils en veulent mais malgré tous leurs efforts, avec un faux espoir en 1779, aucune grossesse ne vient. En 1783, après huit années d’infertilité et d’essais, le couple décide d’un commun accord d’arrêter et de vivre comme des frère et sœur (et non, pas à la manière de Game of Thrones !)
Petite anecdote : le père de Charles-Emmanuel se serait inquiété de l’embonpoint de sa bru, craignant que cela n’affecte sa fertilité. Charles-Emmanuel aurait répondu que Dieu lui aurait simplement donné plus à vénérer ! Mais quel sucre !
D’ailleurs, vous vous souvenez qu’on se moquait de Clothilde pour son obésité ?
Auprès de sa belle-famille, Clothilde fond !
Eh oui, entourée d’amour, de bienveillance, de gens qui l’apprécient et l’estiment vraiment, la princesse a perdu du poids. On parlerait aujourd’hui de kilos émotionnels.
Dans ses mémoires, le comte Hippolyte d'Espinchal, émigré à Turin, rapporte : « La princesse de Piémont que nous avons vue en France sous le nom de Madame Clotilde et que vu son embonpoint on appelait "le Gros Madame" aurait à peine été reconnue d'aucun d'entre nous, tant elle est changée, vieillie, maigrie. Elle a perdu ses dents et toute sa fraîcheur. Elle a cependant aujourd'hui seulement trente ans. Elle n'a point d'enfant. Cela manque à son bonheur car elle est parfaitement heureuse avec son mari qui a pour elle la plus grande vénération, sentiment qu'elle a inspiré à toute la cour. Elle est d'une extrême dévotion et très scrupuleusement attachée à l'étiquette de cette cour, qui n'en est que plus triste. »
Le 16 octobre 1796, le beau-père de Clothilde meurt. Son fils lui succède et elle, elle est désormais reine de Sardaigne.
Charles-Emmanuel a du mal à gérer son rôle de roi et se repose énormément sur sa femme. Clothilde a en effet un tempérament qui le calme et le stabilise. Il faut dire qu’autour d’eux, les royaumes sont en feu suite à la Révolution Française, à la mort de Louis XVI guillotiné le 21 janvier 1793. L’homme est angoissé, à juste titre.
À l’aube de la quarantaine, Clothilde entre donc en politique.
Le couple a une machine bien huilée :
C’est la reine qui reçoit les rapports des ministres, les lit, en fait le résumé au roi et lui prodigue des conseils. Puis, elle reçoit les ministres, fait ses recommandations à son époux, l’inclut quand il le faut.
Le seul souci, c’est que cela ralentit tout alors que l’Europe, elle, est au galop.
Le couple royal devient impopulaire : on lui reproche d’être détaché du reste du pays, d’être trop plongé dans sa foi.
Le 06 décembre 1798, la Première République Française déclare la guerre à la Sardaigne. Le pays est envahi et la cour est en exil. Durant cet exil, Clothilde est le premier ministre de son époux. Le couple trouve refuge à Rome auprès des Colonna.
En 1801, Clothilde soigne la tante de son époux, Marie-Thérèse Félicité de Savoie, laquelle décède le 13 mai 1801. Elle soigne aussi sa dame de compagnie… sauf que le docteur la confond avec une servante, lui donne des ordres et elle, elle obéit sans broncher ! L’humilité, la modestie. Le médecin se confondra en excuses quand il l’apprendra.
Clothilde et Charles-Emmanuel rentrent à Naples en 1801.
Le 07 mars 1802, Clothilde meurt à l’âge de 42 ans. Charles-Emmanuel, dévasté, abdique en faveur de son frère le 04 juin de la même année.
Le 10 avril 1808 s’ouvre le procès en béatification de Clothilde en raison de la grande piété dont elle a fait preuve toute sa vie. L’instance avait été introduite dès 1804 à Rome,
Clothilde obtient à titre posthume le titre de « Servante de Dieu », à l’instar de sa sœur Elisabeth, reconnue comme vierge et martyre suite à son exécution en 1794.
C’est la première étape vers la Sainteté.
En 1982, on lui accorde le titre de Vénérable.
Qui sait ? Peut-être sera-t-elle déclarée bienheureuse voire sainte un jour !
Passer de « Gros Madame » à « Vénérable Clothilde », c’est déjà super badass et un bon doigt d’honneur à tous ceux qui se sont foutus d’elle.
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Clothilde, tu peux aller regarder ces sources :
Vie de la vénérable servante de Dieu Marie-Clotilde... de France, reine de Sardaigne, Luigi Bottiglia, Rusand, 1823
Madame Clotilde de France, Reine de Sardaigne (1759-1802), de Beausire-Seyssel, Champion , 1926
Marie-Clotilde de France: La soeur oubliée de Louis XVI, Dominique Sabourdin-Perrin, Salvator, 2020
#femmeshistoriquesoubliees#histoiredefrance#clothildedefrance#histoiredelasardaigne#femmesplussizedanshistoire
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SAMEDI 11 JANVIER 2025 (Billet 2 / 3)
« LE TRÉSOR DE LA CATHÉDRALE »
Si l’entrée à la Cathédrale est gratuite (mais toujours très difficile d’accès), la visite du « Trésor de la cathédrale », elle, est payante.
Nous y sommes allés et ne l’avons pas regretté. Et puis, si l’achat de nos 2 tickets peuvent aider, même hyper-hyper-modestement, à l’entretien des lieux, nous ne sommes pas contre.
Malgré la valeur des objets exposés, vous pouvez prendre toutes les photos que vous voulez.
Ne ratez pas le petit article ci-dessous qui vous raconte dans les grandes lignes son histoire très mouvementée.
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Splendeurs et misères du « Trésor de Notre-Dame »…
Dans la nuit du 15 au 16 avril 2019, les pompiers extraient précautionneusement de Notre-Dame en flammes la Couronne d'épines acquise par Saint Louis en 1238 et conservée dans l'enceinte de la cathédrale de Paris depuis 1801. Et le lendemain de l'incendie, c'est au tour des calices, des ciboires, des étoles et des livres anciens d'être sortis un à un de la sacristie pour être acheminés en différents lieux de stockage d'Île-de-France, notamment dans les réserves du Louvre… Mis à part la Couronne d’épines, le Trésor de Notre-Dame heureusement n'a pas été directement menacé par le feu.
Première surprise, contrairement aux Trésors de la cathédrale de Sens ou de l'abbatiale de Conques, par exemple, celui de Notre-Dame ne comporte presque aucun objet des périodes médiévale et des siècles suivants, puisque tout a été fondu à la Révolution. Les révolutionnaires ont commencé par confisquer les objets inutiles au culte, puis, en une seule nuit, en août 1792, ils ont détruit toutes les reliques et fait fondre l'intégralité de l'orfèvrerie.
À compter de 1802, date à laquelle la cathédrale est rendue au culte, le trésor est patiemment reconstitué, en particulier au temps de Napoléon qui, pour se démarquer des anciens souverains, choisit de se faire sacrer à Notre-Dame.
La Restauration ouvre ensuite un nouveau chapitre de dons et de commandes fastueuses, mais le Trésor subit, au moment de la seconde révolution de 1830, deux sacs rageurs d'émeutiers parisiens. En juillet 1830, l'archevêché est entièrement pillé par des insurgés, les objets de culte sont saccagés, et nombre d'œuvres sont balancées dans la Seine ou précipitées par la fenêtre.
Un nouveau pillage, en février 1831, endommage cette fois gravement la sacristie néoclassique. C'est évidemment Eugène Viollet-le-Duc qui la reconstruira.
Le Trésor, jusque-là temporairement stocké dans divers lieux de la capitale, prit place en 1854 dans ce nouvel écrin néogothique. Et si, le jour de ce transfert pour l'éternité, on avait dit à Viollet-le-Duc qu'à peine 165 ans plus tard il en serait à nouveau évacué, sans doute n'y aurait-il pas cru…
(Source : « lepoint.fr »)
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Abad est le garçon idéal. Étudiant brillant en égyptologie, fils attentionné, ami sur qui on peut compter, grand, beau, sportif… Il ne révèle sa véritable personnalité qu’après avoir fermé sa chambre à clef…
Les Amours contre nature • Taram Boyle 🔥
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Coucou :) 3, 12 et 25 ?
Hello, merci beaucoup pour les questions ! :D
3. What were your top five books of the year?
Sans compter les relectures je dirais :
- Emily Wilde's Map of the Otherlands
Le premier tome était aussi un de mes préférés de l'année passée, je trouve les descriptions et la magie si belles dans cette série.
- The Trouble with Mrs Montgomery Hurst
Une histoire à la Jane Austen dans un petit village anglais. Beaucoup de personnages, certains attachants, certains pas du tout et des rumeurs qui couvrent vite. Exactement le genre de livre sans prise de tête qu'il me fallait.
- The Teller of Small Fortunes
Comme on l'a déjà dit, livre hyper réconfortant avec le trope de la found family bien réalisé.
- Long Live Evil
Pas un chef d'œuvre mais très amusant dans son interprétation du trope de l'isekai.
- Gideon the Ninth
Après au moins cinq tentatives infructueuses de lire ce livre j'ai enfin réussi à dépasser le chapitre 3 et je n'ai pas été déçue. L'écriture est exquise. La romance est quasi inexistante et pourtant la tension entre les personnages est incroyable. La suite m'a moins plu par contre, par manque des personnages qui m'ont fait tant aimer le premier tome.
12. Any books that disappointed you?
La plupart des sorties de l'année que j'attendais un tant soit peu m'ont déçu: The Last Murder at the End of the World , The Cautious Traveller's Guide to the Wastelands , The Midnight Feast , We Are the Beasts et probablement d'autres que j'ai juste DNF rapidement. Sinon on ne peur pas dire que je sois déçue, vu que je n'en attendais pas tant que ça, mais je n'ai absolument pas compris l'engouement pour les livres de Emily Henry. Deux ans après avoir lu un de ses romans j'ai réessayé avec son dernier et détesté, c'est l'antithèse du romantisme pour moi.
25. What reading goals do you have for next year?
Peut-être atteindre les 60 livres lus en essayant de remplacer encore du temps passé sur mon téléphone par du temps à lire ? Plus facile à dire qu'à faire haha.
Sinon évidemment j'attends avec impatience le troisième tome d'Emily Wilde, Sunrise on the Reaping et le nouveau T. Kingfisher.
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Tiens, revenons un instant au LIVRE ÉCOLE qui est devenu industrie pour inventer la chaine. « Dessine-moi un mouton » disait Saint-Exupéry. Dessine-moi un mouton qui fabrique la machine à dessiner des moutons ! Mission accomplie. Le mouton remplit le monde de moutons. Va falloir quand même faire pousser de la laine de synthèse pour satisfaire ceux qui profitent des actionnaires de propriétaires d’éleveurs de moutons. Voilà c’est fait.Faudrait inventer maintenant une machine à raser les moutons.Les goinfres de laine tondirent tant et tant que les moutons devinrent tous érythémateux. Excellent, car il se trouve que quelques temps auparavant, un laboratoire avait déjà mis au point une formule chimique pour faire la crème qui apaiserait, au cas où, la peau rougie des moutons blancs.
Moi, je peux faire pousser la laine dix fois plus vite !
Vrai ? !!!$$$$$$
Le laboratoire à faire pousser la laine plus vite fut immédiatement créé. Génial, car de ce génie il fut décidé de créer l’école de génies. Les moutons, eux, toujours aussi dociles, avait sacrément besoin de la crème. Et bing ! On augmenta le prix de la crème de 6,66% pour satisfaire les actionnaires.
Branle-bas de couilles ou de bijoux de famille… Le mouton, lui, était si soulagé d’avoir la peau pas totalement apaisée mais moins en feu. Puis vint ce fameux jour où, catastrophe, apparut un mouton mal luné, mais en revanche très très bien ensoleillé, donc Noir. Les actionnaires des actionnaires des actionnaires de propriétaires d’éleveurs de moutons le classèrent comme « outsider », sans oublier de le regarder avec dédain et envie de dégueuler. Le Noir bêla, dans un parler incompréhensible :
Un mouton n’a le droit de regarder un autre mouton d’en haut seulement pour l’aider à se mettre debout.
Va te faire te faire voir chez les hommes ! Lui fut-il répondu en choeur. Panique, mais bing. On pond l’étude à 666.666 $/€/¥ prouvant qu’il existe une solution aux éventuels moutons noirs qui déclencheraient malencontreusement une série de moutons noirs. On créa un laboratoire qui s’empressa d’envoyer des spécialistes en Afrique pour étudier ces africains albinos. ON mandata une firme qui acheta des cordons ombilicaux d’Albinos qui n’étaient pas d’Albions, au prix d’or faramineux de 0,66$.
On créa vite un autre laboratoire pour tenter d’implanter des cellules souches chez les moutons blancs… avant qu’ils ne se transforment en moutons Noirs. C’est ainsi que le vaccin MIMA vit le jour. ON s’efforça d’expliquer qu’il ne fallait surtout pas y entendre une quelconque connotation ou référence au mime acteur qui joue des rôles muets, sans masque, dont l’expression est l'attitude, la mimique, le geste. C’est vrai que ce qui Mène à l’Idiotie Mène à l’Autre ! A chacun sa vertu… En attendant il fallait revigorer l’économie et bing, accident du hasard, les moutons tombèrent malades. Soudain leur laine poussait deux fois moins vite ! Ça ne faisait uniquement plus que cinq fois plus vite qu’au tout début. Tu n’avais qu’à Suivre et compter, Mouton ! Ouf ! Un rapport de 666 pages arriva à la conclusion que dans la fameuse crème qui permet la pousse rapide de laine et sa tonte à outrance, un composant s’infiltrait dans la peau et finissait par créer une résistance.
On créa un laboratoire, et les moutons furent soulagés. Soupir. Il fallait maintenant relever les taxes sur le fourrage du mouton. C’est que ça en bouffe du fourrage le mouton ! ON s’efforça d’expliquer au mouton, preuves à l’appui, que le loup, en vérité, avait bouffé Grand-Mère, parce que Petit-Chaperon-Rouge était un agent de la CIA à capuche, empressé d’empocher l’héritage de la vieille. Entendons- nous bien, mouton. Rien de crapuleux à éliminer des dépenses ! Finalement, pour comprendre Petit Prince et son « Dessine-moi un mouton » fallait juste d’abord avoir compris que Ptite POCHE- ARN Rouge à capuche pour ne pas reconnaître le loup diversifie ses investissements.
Mort-alité ? Ne jamais mélanger deux contes au risque d’avoir trop de comptes. Et c’est génial toutes ces petites filles, ces petits garçons qui dessinent du mouton, qui lisent des contes et qui vont à l’école pour apprendre comment fabriquer des laboratoires ! Mais quel beau fessier prometteur ! Oups ! Ma manie de tout inverser, je voulais dire quel beau métier professeur !Céti pas génial de créer sa petite ONG pour s’acharner à sauver du mouton aidé par l’expert en misère à se nourrir, le seul, l’unique, l’immuable, le Santon-MO. Tu veux faire de ton gosse, quelqu’un de Bien ? Au lit et raconte-lui l’histoire du Petit Prince. Oui ! Tous les soirs…« Dessine-moi un mouton »
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Nous autres, civilisations... ( II ) -Suite et fin.
Notre éditorial de vendredi dernier (coupure du ''7 octobre'' oblige) était consacré à La Crise de l’esprit (1919) de Paul Valéry, et à son célèbre ''Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles'', qui se conclut par cette question qui nous empêche de dormir, un siècle plus tard : ''L’Europe deviendra-t-elle ce qu’elle est en réalité, c’est-à-dire : un petit cap du continent asiatique, ou bien l’Europe restera-t-elle ce qu’elle paraît être, c’est-à-dire : la partie précieuse de l’univers terrestre, la perle de la sphère, le cerveau d’un vaste corps ?''. On voit là ce qui nous manque : l’angoisse de l’intellectuel devrait dépasser l’horizon d’une crise et d’un pays. Ce n'est plus le cas, chez nous.
Sans grande crainte de se tromper, hélas, on peut estimer que la question fondamentale qui se pose à nous n'est pas ''Va-t-il y avoir un effondrement de notre civilisation ?'' (il a commencé), mais ''Quand va-t-il avoir lieu ?''. Et, dans un autre ordre d'idées, de tenter de répondre à une question que m'ont posée récemment plusieurs lecteurs : ''Et après nous... quoi ?''. Nombreux sont ceux qui ont répondu à cette question avant même qu'elle ne soit d'une actualité impérative (comme elle l'est pour nous, pour qui elle n'est plus un jeu de l'esprit mais une condition de survie). Quelques réponses, glanées récemment dans mes lectures :
André Siegfried, d'abord : il mérite la première place, car son ''l'Ame des peuples'' est de très loin le livre que j'ai le plus lu, relu et re-relu (cela doit se compter en dizaines de fois, avec un grand ''S'' à dizaineS). C'est dès l'année de ma naissance –cela fait donc un siècle, à 10 % près !-- qu'il répondait, dans ''La Crise de l’Europe'', à l'interrogation de Valéry, devenue plus cruciale puisque d’autres dangers menaçaient l’Europe et même le monde, en marche vers une autre guerre : ''Il y a manifestement une crise de l’Europe : après une longue période de prédominance, qui semblait aux contemporains devoir durer toujours, le Vieux Monde voit, pour la première fois, son hégémonie contestée. Mais ce qui risque d’être mis en cause de ce fait, c’est, avec la destinée d’un continent, celle de toute une forme de civilisation. Sous son aspect le plus grave, la crise est là''.
Jean Giraudoux, ensuite. Pour une fois, je fais appel à un romancier et dramaturge plutôt qu'à un historien ou un essayiste. La même année, il a écrit, dans ''La Guerre de Troie n’aura pas lieu'' : ''Les nations, comme les hommes, meurent d’imperceptibles impolitesses. C’est à leur façon d’éternuer ou d’éculer leurs talons que se reconnaissent les peuples condamnés''. … ce qui pourrait être une description parfaite de la société française actuelle … et de ce dont elle meurt, ces petits (?) crimes mille fois répétés sans que personne ne bouge, ceux que Chevènement puis le navrant Cazeneuve attribuaient à tort à des ''sauvageons'', ce qu'ils n'étaient pas, il s'en faut de beaucoup !
Dans un autre ordre d'idées, Édouard Herriot une caricature des insubmersibles ''Rad-Soc'' de la 3 ème république qui a survécu sous la 4 ème, avait remarqué plus récemment (1952) dans ''Jadis - D’une guerre à l’autre'' : ''Les nations ont le sort qu’elles se font. Rien d’heureux ne leur vient du hasard. Ceux qui les servent sont ceux qui développent leur force profonde''. Il avait remarqué –ce que n'a eu l'intelligence de faire aucun de nos soi-disant ''leaders'' de ces dernières années-- que c'est le choix des chefs, pour le meilleur mais le pire, qui va déterminer le sort des États et le destin du monde''.
A la même époque, encore, François Mauriac –que je n'aime pas, comme homme, mais c'est hors-sujet-- écrivait : ''Sans doute faut-il incriminer d’abord les institutions qui, d’avance, détruisent les chefs. Nul régime n’aura, autant que le nôtre, usé d’individus aussi rapidement''. Il faut dire que, à l'été 1933, la valse des gouvernements et la crédibilité bien entamée du régime justifiaient déjà ce procès de la politique sous cette République frappée d’impuissance. Terminons ce petit tour d'horizon par une ultime citation qui va (et je m'en réjouis d'avance !) ''foutre sérieusement en boule'' les quelques survivants de ce qui fut ''la pensée de Gauche'' : Charles Maurras, qui écrivait en 1937 dans ''La Dentelle du rempart'' : ''Il n’est pas une idéologie née d’un esprit humain qui n’ait fait couler du sang sur la terre'', donnant ainsi à tous nos cuistres encartés à Gauche une leçon d’Histoire de France, en ces XXè et XXIè siècles où la guerre des idéologies l’a emporté sur la guerre des états, et où ce n'est donc plus par milliers mais par millions que l'on compte les victimes des ''-ismes'' : hitlérisme, nazisme, fascisme, stalinisme, communisme, indigénisme, racisme, laïcisme, matérialisme, intellectualisme, relativisme, structuralisme, universalisme... et wokisme et progressisme, bien sûr !
De ce tableau, qui fait réfléchir au nombre ahurissant des erreurs que l'humanité a accumulées sans (en principe) s'en rendre compte, il reste à établir à quoi pourrait ressembler ''l'après-nous'', et franchement, ce n'est pas facile. En prolongeant les tendances actuellement prédominantes, on tourne le dos à un scénario ''à la Empire romain'', qui verrait l'Asie ou l'Amérique du sud reprendre à leur compte la majorité des ''valeurs'' qui ont fait notre si belle civilisation : totalement polluées par les dérives contre-nature qui ont tout ravagé sur leur passage (cf. toutes les lois dites ''sociétales'', dans tous les pays, dans tous les secteurs, et sur tous les sujets), elles vont sombrer avec le reste, et personne ne pensera à les ramasser.
Je pencherais plutôt (en l'absence visible d'une civilisation qui serait prête à ''reprendre la suite'' et se substituer à la nôtre, en voie de disparition vraisemblable) pour un combat à mort entre un islam de guerre (ce qu'est devenu l'islam, majoritairement, hélas) et le ''système'' moderno-progressiste, déraisonnable et anti-humain, qui tient actuellement les manettes. Entre une folie faussement mais mortellement théocratique et une montagne d'absurdités tout aussi mortifères –mais qui tient bien en main tous les rouages qui gèrent le monde... les deux peuvent vaincre ou tout perdre. Le seul vrai perdant, dans tous les cas, dans cette lutte à mort entre la bêtise et la haine des hommes et celle des ''systèmes'' et des idéologies, c'est l'Homme... qui n'a que très peu de chances de retrouver sa dignité, ses anciennes richesses, sa liberté, sa grandeur réelle –artistique, intellectuelle ou civile, et ses qualités perdues. Mais Dieu merci, je ne serai plus là pour constater la taille du drame que nous avons laissé fabriquer, en regardant ailleurs !
H-Cl.
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" Avec le tout-numérique, de nouvelles formes de domination ont vu le jour. Nous sommes à l’ère de l’État total. Les lois antiterroristes et anti-covid ont accéléré encore cette évolution. En parallèle, la société se fragilise, sous l’effet d’une crise de légitimité n’épargnant aucune institution. À partir de là, comment penser la liberté ? Et d’abord, est-elle encore pensable ? L’auteur répond à ces questions, au travers d’une relecture actualisée du Traité du rebelle d’Ernst Jünger. Dans ce livre, paru en 1951, Jünger ressuscite la figure du Waldgänger : celui qui marche en forêt. Avoir recours aux forêts, ce n’est pas l’insurrection, ni le repli sur soi, encore moins la connivence, c’est le non-accommodement. La perspective est celle de l’individu ne pouvant plus compter que sur lui-même, sans autre point d’appui que sa propre détermination à ne pas se soumettre. "
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tag game du rpg
règles du jeu:créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — j'ai un peu du mal à compter et établir une durée parce que j'ai une mauvaise mémoire, mais je dirais une dizaine d'années... et seulement 5 ans sur forum.
quel était le premier personnage que tu as créé? — le tout premier je ne m'en souviens plus du tout, c'était sur une simulation de vie mais en rp, bref. mon premier perso sur un forum c'était Elvira quelque-chose (faut pas me demander de me souvenir des noms de famille...) et c'était une chasseuse de vampires !
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — j'aimais beaucoup nina dobrev (la faute à tvd), puis mila kunis, bella hadid et zendaya. parce que oui, je jouais que des femmes à l'époque.
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — les univers post-apocalyptiques (ça dépend en réalité du contexte, je suis certaine que certains peuvent être géniaux) et dès qu'il y a des zombies. ça, c'est vraiment un gros non pour moi, ça ne m'attire pas du tout (mais j'ai eu le courage d'essayer pour faire plaisir à un ancien partenaire, je n'ai même pas fini ma fiche de présentation). et harry potter, pour des raisons évidentes de boycott de l'autrice.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — comment me détacher du enemies to lovers qui hantent mes nuits et mes journées. je suis très fan de ce lien, de cette incompréhension initiale entre les deux, puis du moment où ils réalisent que finalement, de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas, et l'acception de leurs défauts mutuels. j'aime aussi beaucoup les familles brisées, avec des liens complexes où l'amour se mêle à la frustration et la rancoeur. et plus globalement, tous les liens nuancés.
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — je suis plutôt team réel. j'adore la fantasy, mais j'ai souvent du mal à y rester et à évoluer parce que ce sont des contextes qui me demandent plus d'énergie pour me plonger dans le personnage et les détails de l'univers. cependant si je devais choisir un fandom, ça sera shadow and bone parce que j'ai vraiment adoré la série et que je reste fan des grishas.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — reprendre pas forcément parce qu'une fois que je mets les personnages au placard, ils y restent... mais j'ai adoré jouer un personnage bipolaire inspirée de rue dans euphoria, elle était chaotique et authentique. je ne m'ennuyais jamais, ni en rp, ni en sms. elle était parfaite dans son imperfection.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je sais pas trop, je ne pense pas. en général, j'essaye toujours de varier les plaisirs parce que je n'aime pas avoir des personnalités trop proches les uns des autres, auquel cas je me mélange les pinceaux. donc au final, j'essaye toujours de trouver des archétypes différents.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — au tout début de mon aventure rpgique, j'ai lu beaucoup de despentes et sa plume m'a beaucoup aidée à façonner la mienne. même si je l'ai perdu pendant ma pause avant de rejoindre les forums. pour les personnages, en général, je m'inspire surtout des séries, des films, et des musiques qui m'entourent. parfois des livres aussi, mais c'est curieusement plus rare.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — j'ai récemment lu Blue sisters de Coco Mellors, et bien que j'ai trouvé le livre un peu long (les chapitres sont interminables), j'ai beaucoup aimé découvrir ces trois soeurs en prise avec l'addiction. j'ai trouvé leur histoire et leur combat vraiment touchants !
☞ je tag: j'arrive un peu après la bataille du coup vous avez peut-être déjà été tou.te.s tagué.e.s donc faites le si vous en avez envie et puis c'est tout 🫶🏼
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Donc je pense que la chose dont personne ne s'y attendait c'est de rencontrer le vrai professeur Turum et non son IA. D'ailleurs d'après ces dialogues, il ne l'a pas encore inventé. On pose des question sur ce qu'il est et sa famille. Et il a déjà Pepper dans sa temporalité, d'après les dialogues je pensais qu'il était le professeur Turum d'une autre ligne temporelle et que du coup j'ai modifié un peu son futur en lui donnant le livre blanc mais aussi le fait qu'il aille voir son fils. Et de plus, il avait l'air gentil, je m'y attendais pas je pensais qu'il serait un peu froid. Car quand j'ai dit que Miraidon comptait beaucoup pour moi. Il répond que les sentiments ne font pas partie de ses recherches mais s'excuse pour sa réponse. Surtout qu'il parle de rentrer à la maison pour lire le livre blanc à son fils. Sauf qu'en lisant les notes dans l'Antre Zéro, il semblerait que c'est bel et bien notre Turum et non celui d'une autre ligne temporelle.
Du coup je comprenais plus rien, j'en ai parlé avec mon ami sur Discord. Et il m'a dit qu'en fait il était dans une boucle temporelle ! En gros Turum était dans le passé puis s'est retrouvé transporté dans le futur et nous a rencontré et en donnant le livre blanc, livre blanc qui lui a permit d'étudier la téracristallisation. On ne sait pas quel âge à Pepper dans son passé, mais à ce moment il doit être un gosse. Donc il y a des chances que le livre qu'on a donné, a finit par le rendre obsessionnel sur ses recherches dans le voyage dans le temps. Car il voulait créer un paradis pour sa famille ! Sans compter qu'on aurait pu lui donner l'idée de l'IA. Car quand on le rencontre, il suggère que ce serait pas une si mauvaise idée.
Dans ce cas est ce que c'est une incohérence dans l'histoire principale ? Je pense pas pour activer la machine à voyager dans le temps, on avait besoin du livre violet. Livre qu'on avait acquis pendant notre aventure et qu'au final IA Turum finit par prendre quand il s'en va dans le futur. Sauf que vu que ces évènements sont déjà passés, on se retrouve avec le livre violet que Turum avait à l'époque.
So I think the thing nobody expected was to meet the real Professor Turo and not his AI. Besides, according to these dialogues, he hasn't invented it yet. We ask questions about who he is and his family. And he's already got Pepper in his timeline. From the dialogues, I thought he was Professor Turo from another timeline, so I modified his future a little by giving him the white book, but also the fact that he's going to see his son. What's more, he seemed nice, I wasn't expecting that, I thought he'd be a bit cold. Because when I said that Miraidon meant a lot to me. He replies that feelings are not his concern, but apologizes for his answer. Especially since he's talking about going home to read the white book with his son. Except that, reading the notes in the Zero Den, it seems that he's our Turo and not one from another timeline.
I couldn't figure it out, so I talked to my friend about it on Discord. And he told me that he was actually in a time loop! Basically, Turum was in the past and then found himself transported into the future, into our present. And that's how we met and gave him the white book, the white book that helped him study teracrystallization. We don't know how old Arven is in his past, but at this point he must be a kid. So chances are, the book we gave him ended up making him obsessive about his time-travel research. Because he wanted to create a paradise for his family! Not to mention giving him the idea of AI. Because when we meet him, he suggests it might not be such a bad idea.
In that case, is it an incoherence in the main story? I don't think so. To activate the time machine, we needed the purple book. The book we'd acquired during our adventure and which, in the end, IA Turo ends up taking when he goes off into the future. But since these events have already taken place, we're left with the purple book Turo had at the time.
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« Quand j’étais petit je n’étais pas grand. Avec les copains, nous jouions dehors toutes les fois que c’était possible. Dès avril, les culottes courtes étaient de rigueur et les genoux s’ornaient de belles plaques rouges artistement badigeonnées sur des écorchures d’anthologie par des mamans attentionnées. Normal, nous courions comme des dératés. Nous jouions aux cow-boys et aux Indiens, à Thibaud ou les croisades ou à la petite guerre sur tous les thèmes. Mais ça courait dans tous les cas.
Nous grimpions dans les arbres. Nous nous battions à l’occasion, d’homme à homme, entourés d’un cercle de témoins. Les billes en terre coûtaient un centime pièce. Les malabars se partageaient en quatre et les autos étaient à pédales. Ma famille n’avait pas de télévision et les kangourous n’avaient pas d’arêtes, mais j’ai quand même vu Zorro et Kit Carson et surtout Saturnin le canard et La
Maison de Toutou (nos vieilles voisines étaient tellement gentilles et les tartines pain- beurre-confiture-de-fraise tellement bonnes, j’ai souvent une pensée pour elles).
Les filles restaient d’étranges créatures qui jouaient à la dînette. L’école était publique mais pas mixte. Nous y allions à pied, seuls ou en groupes bruyants. Nos instituteurs étaient des demi-dieux omniscients qui n’hésitaient pas à sortir la règle ou à ouvrir la boîte à torgnoles pour nous remettre les idées en place. Nous apprenions l’histoire avec les planches pédagogiques Vidal-Lablache. Les Gaulois n’avaient pas grand chose à part un trou pour laisser passer la fumée et les seigneurs du moyen âge piétinaient les récoltes (ma première incursion dans le scepticisme historique et j’en suis très fier).
Les fables venaient de chez La Fontaine et les dictées de chez Alphonse Daudet. Une faute, un point. Il y avait encore des baignoires qui partaient à l’heure et des trains qui fuyaient devant des cyclistes dégonflés, et il était interdit de compter sur ses doigts. Tout ça rédigé au porte-plume à l’encre violette.
Il y avait aussi des ardoises et d’horribles crayons grinçants à vous déchausser les molaires. Avec dix bons-points on avait une image. L’instruction civique s’appelait cours de morale, il fallait céder sa place aux vieilles dames et aider les aveugles à traverser. Il y avait des notes et un classement (je ne dirai pas quelle était ma place habituelle par simple pudeur).
Nous lisions des livres de la bibliothèque de la classe, des histoires d’aventures en Afrique ou dans la pampa, de chevaliers héroïques ou de corsaires fougueux. Collection verte pour les garçons et rose pour les filles, il y avait aussi des Rouge et Or, mais sans la jaquette, j’y ai découvert Garneray, Vercel et Jack London, merci l’Instruction Publique. Chez moi, les bandes dessinées étaient interdites sauf pendant les vacances, avec une dérogation pour Tintin, Astérix et L’homme qui tire plus vite que son ombre (le reste : «c’est plein de fautes d’orthographe !»).
À la kermesse de fin d’année à l’école il y avait deux buvettes (ça biberonnait ferme au gros plant je ne dis que ça) et un stand de tir à la bosquette, et la semaine suivante une hécatombe de poissons rouges intoxiqués par l’ozone municipal. Nous avons tous survécu.
Nous habitions une ZUP. En 1968 notre immeuble ressemblait à un premier mai sur la Place Rouge, mais tout le monde partait faire bronzette sur les plages franquistes. Mon père préférait le camping sauvage du côté de Narbonne-Plage. L’esprit de contradiction, ça s’apprend jeune et c’est de famille, c’est comme ça, merci papa et maman. Dans le fond, je m’en suis sorti à temps. Ça m’a épargné le casque obligatoire pour faire du patin à roulettes, les pompiers au moindre bobo dans la cour de récré, les maths modernes, la notation sur cinq lettres et la méthode globale, les cours de repentance et de recyclage, le référant bondissant et les géniteurs d’apprenants, et la visite scolaire de l’expo sur les cultures du monde à la médiathèque municipale.
C’était mieux avant ? Je ne suis pas convaincu, mais là, j’évoque, c’est tout… non, non, juste j’évoque …. »
(Marc Vidal)
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Vendredi 21 juin matin
Et bien ce matin, il tombe des cordes et nous partons pour Tokyo à 9h. Compter deux heures mais il y a pas mal d’embouteillages.
Tokyo c’est environ 14 millions d’habitants et si on inclut toutes ses préfectures, c’est 40,8 millions 😵💫
Le maire est une femme.
Nous faisons une 1ere découverte dans le bus, pratique avec ce temps et commentée par Einzein
Palais impérial, parlement, tour de Tokyo de 300m qui offre un panorama sur Tokyo. Il existe une autre tour de 643m la Sky Tree
Quartier Akihabara (électroménager, électronique
Plutôt aller dans les magasins yotobashi
Quartier d’Ueno (musées…) proche Hard Rock Café
Ensuite quartier de livres : Kanda
Palais impérial proche de la gare de Tokyo avec ses jardins
Ministère de la justice
Quartier Roppongi où on fait une pause déjeuner
Il manque des photos…
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Un jour, un livre aux Éditions Kelach.
Le spectre de Rä
Démons - Aventure - Contemporain.
Avide de pouvoir, le démon Ravana recrute Wilhem, homme aigri et complexé, pour retrouver le sceptre de Râ, un artefact magique qui lui redonnera sa puissance d’antan. Mais c’est sans compter sur Râ, le dieu égyptien à tête de faucon, qui missionne l’érudit Franz Meyer pour contrecarrer les plans du démon ! Accompagné de son neveu, Franz ira jusqu’au bout du réel et bien au-delà. Ses efforts, mis à mal par le disciple de Ravana, seront-ils suffisants ?
De Francfort au Caire, entre magie, énigmes, course-poursuite, amour et frissons, plongez-vous dans cette quête pleine d’aventures aux côtés de Franz et ses compagnons !
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LES CONTES INTERDITS - Auteurs variés
Les contes urbains sont de retour! Un collectif d’auteur québécois mené par Simon Rousseau à commencer, en 2017, à récrire les contes et légendes de notre enfance en contes trash, violents et purement urbains. En plus, ils sont toujours situés dans notre belle province adorée!
J’ai commencé l’expérience durant la pandémie de 2020. J’ai toujours détesté l’incertitude, et le mois de mars 2020 nous en a donné à ras bord. J’avais besoin d’évacuer ces frustrations, mais je ne pouvais pas sortir! La musique de gros déchainés ne faisait plus l’affaire non plus. Je me suis donc retourné vers la bonne vielle littérature. À l’époque je n’avais de la collection que Peter Pan, écrit par Simon Rousseau lui-même. Les romans policiers n’étanchant pas ma soif de violence, je décidai de tenter ma chance avec ce conte non recommandé au moins de 18 ans. J’avais 16 ans et rien ne pouvait m’arrêter.
À noter que j’ai lui ce livre en deux heures top chrono. Je suis immédiatement tombé en amour avec le concept. J’ai immédiatement supplié ma mère de venir avec moi au magasin de livre ouvert le plus proche pour en acheter d’autres. Utile de mentionner que ma mère m’a initiée à la lecture d’horreur dès le jeune âge de 13 ans grâce à Ça de Stephen King, donc elle n’était aucunement surprise de me voir émerger du sous-sol avec un bouquin sanglant, même qu’elle l’a ajouté à sa PAL. Bref, elle accepta de venir avec moi au magasin pour m’acheter d’autres livres. « Au moins c’est pas de la drogue » qu’elle ne cessait de se répéter à chaque livre que je lui rajoutais dans les bras.
Je suis revenue chez moi heureuse de mes achats. Tout les contes écrit à l'époque ajoutés à ma bibliothèque, je me replongeai dans ces univers glauques et écœurants. Ma mère, pauvre elle, tentait en vain de me faire monter pour manger. J’étais en transe. Jamais je n’avais lu autant de violence non censurée de cette manière. J’en voulais plus, plus, toujours plus.
Ironiquement, je n’ai jamais fait de plus beau rêve depuis mon binge des contes interdits.
Les contes interdits ont accompagné mon entrée au cégep à l’hiver 2021. Je lisais Raiponce en attendant mon cours de formation auditive. Ce fut le premier livre que j’ai du physiquement fermer pour cause d’haut le cœur.
Les contes interdits furent également les livres qui m’ont initiée aux auteurs québécois. J’en lisais déjà quelques-uns (veut, veut pas, on est fort sur le genre policier au Québec), mais je ne m’étais jamais arrêter plus loin que cela. Depuis, j’ai fait les salons du livres, les caravanes littéraires et autres événements littéraires pour rencontrer ces auteurs de chez moi. Bien franchement, que du bon monde.
Depuis ma découverte, je lis ces contes urbains pour me défouler. Aussitôt que je ressens de fortes émotions, je sais que je peux compter sur ces livres pour m’aider à les traiter.
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